Le Grand'Tour - Dp
-
Upload
legrandtour -
Category
Documents
-
view
132 -
download
0
Transcript of Le Grand'Tour - Dp
-
DENIS BURTON CHEN CHENUT PIERRE FONTAINE CHRISTIAN HENRARD PATRICK HUMBLET EMMANUEL LAWA ARNAUD LIBERT VINCENT MARGANNE RENAUD QUIRIN VINCENT SOLHEID D'APRS UN SCNARIO DE BENJAMINE DE CLOEDT JRME LE MAIRE ET VINCENT SOLHEID DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE JRME LE MAIRE SON OLIVIER PHILIPPART JULIE BRENTA MONTAGE IMAGE MATYAS VERESS MIXAGE FRANCO PISCOPO MUSIQUE PIERRE KISSLINGEN COPRODUCTION AVEC BENJAMINE DE CLOEDT PRISCILLA BERTIN ELISA LARRIRE JUDITH NORA PRODUCTEURS PHILIPPE KAUFFMANN VINCENT TAVIER AVEC L'AIDE DU CENTRE DU CINMA ET DE L'AUDIOVISUEL DE LA FDRATION WALLONIE-BRUXELLES ET VOO AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DU GOUVERNEMENT FDRAL BELGE ET LES SOCITS FINANCIAL ROOSEVELT ET G2POWER DISTRIBUTION MONA FILMSDesig
n: TROK
A
SILEX FILMS, LA PARTI PRODUCTION, BENJAMINE DE CLOEDT PRSENTENT
UN FILM RALIS PAR JRME LE MAIRE SUR UNE IDE ORIGINALE DE VINCENT SOLHEIDUN FILM RALIS PAR JRME LE MAIRE SUR UNE IDE ORIGINALE DE VINCENT SOLHEID
-
SYnOPSIS10 hommes dans la quarantaine, 10 amis,
rejoignent pied "le carnaval du monde"
pour faire la fte, marcher travers bois, le
temps d'un week end, sans femmes ni
enfants. Faire un tour en quelque sorte. Ils
ne reviendront que six mois plus tard, et
encore, pas tous !
DISTRIBUTIONMona Films
10 bis rue Bisson
75020 Paris
Tl : (+33)1 43 49 37 52
ATTACHES DE PRESSE Alexandra Faussier & Denis Revirand
Les Piquantes
27 rue Bleue
75009 Paris
Tl : (+33)1 42 00 38 86
www.lespiquantes.com
PRODUCTIONSilex Films
8 impasse Druinot
75012 Paris
Tl : (+33)1 43 41 01 38
Fax : 01 71 19 94 65
www.silexfilms.com
Contact programmation : Tiana Rabenja (+33)6 50 55 70 21
-
SILEX FILMS, LA PARTI PRODUCTION, BENJAMINE DE CLOEDT
PRSenTenT
Le GRAnDTOUR
Un fILm RALIS PAR jRme Le mAIRe SUR UNE IDE ORIGINALE DE VINCENT SOLHEID
AVEC DenIS BURTOn Chen ChenUT
PIeRRe fOnTAIne ChRISTIAn henRARD
PATRICK hUmBLeT emmAnUeL LAWA ARnAUD LIBeRT
VInCenT mARGAnneRENAUD QUIRIN
VINCENT SOLHEID
Belgique - Dure : 1h45 Visa d'exploitation n136.501
D'aprs un s cnario de Benjamine de Cloedt, Jrme le Maire et Vincent SolheidImage : Jrme le Maire
Son : Olivier Philippart et Julie BrentaMontage image : Matyas Veress
Mixage : Franco PiscopoMusique originale : Pierre Kissling
Photos : Vincent Marganne/Silex Films
En coproduction avec Benjamine de Cloedt, Priscilla Bertin, Elisa Larrire et Judith Nora Producteurs: Philippe Kauffmann et Vincent Tavier
Avec lAide du Centre du Cinma et de lAudiovisuel de la Communaut franaise de Belgique & des tldistributeurs wallons
Avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement Fdral Belge et les socits: Financial Roosevelt sa & G2Power sprl
-
Je repense notre premier rendez-vous et je
me dis que jamais je naurais imagin quune
fte puisse memmener aussi loin. Au dbut
on buvait beaucoup - une habitude. Et puis,
peu peu, tous mes souvenirs, mes envies,
mes aspirations et mes rves sont venus
saccrocher la marche. Epaissir le squelette.
Au coin des bois, du feu et des ftes.
Plusieurs circonstances mont dcid inviter
un jour quelques-uns de mes amis faire
ce voyage. Je viens de la campagne, un vrai
fagnard, mme si jhabite la ville depuis
longtemps. Alors rgulirement jai besoin de
respirer, de respirer lair pur, mon premier air
si vous voulez. Respirer profondment tout le
temps. Quitter les passages pour pitons, les
feux rouges, les culs-de-sac et les sens interdits
pour retrouver les grands espaces. En deux
mots : tre dehors.
Je suis aussi un vrai faux Prsident dune vraie
fausse fanfare trs trs amateur. Pas
des musiciens : des amis. Personne ne sait
jouer mais on tape quand mme sur de vieux
instruments. On fait comme les vraies
formations sauf quon rit de nous-mmes et de
tout. On aime bien les fanfares mais les
fanfares ne nous aiment pas : trop nimporte
quoi, pas bien rang, trop sale.
Cette anne-l enfin il y avait un autre rendez-
vous, Le Carnaval du monde Stavelot, la
cit voisine. Un ami, membre de notre
fanfare atomique , mavait suggr de faire
quelque chose cette occasion. Carnaval du
monde, carnaval pour TOUT LE MONDE !
Le GrandTour, Mon GrandTour.
A quarante ans, on commence comprendre
certaines choses. Cest du moins ce quon
croit. Cest la fois agrable et dstabilisant.
Quarante ans, lge du Milieu. Middle Age
Crisis disent les anglo-saxons. La grande
question de la quarantaine, cest celle de sa
destine. Peut-on encore la rcrire ou est-il
dj trop tard ?
Quarante ans Ce sentiment davoir dj
boucl un premier tour de piste , dtre un
tournant, je le partage avec les gars du
GrandTour.
Il y a trois ans, Vincent Solheid ma propos de
le filmer, lui, et sa fanfare bidon : la Prnten .
Fanfare damour et damiti, comme le
dit firement sa bannire. Cette bande de
Valeureux voulait partir, sortir, dormir dans les
bois, marcher travers champs. Boire,
chanter. Peut-tre rentrer, peut-tre mourir,
mais avant tout se sentir en vie.
Alors, jai attrap ma camra et je les ai suivis.
Ce long-mtrage est n de cette simple
invitation et de ce geste spontan pour
dboucher sur un projet de vie fou, dmesur.
Un road-movie intrieur, un film organique
ou plus simplement un GrandTour...
Je ne sais toujours pas si on est plus sage
quarante ans mais je sais, par contre, qu
quarante ans tout reste faire.
Jrme le Maire
Le premier jour, on est dix au rendez-vous.
Denis, Pierre, Patrack, Manu, Vincent,
Renaud, Arnaud, Chen, Pinard et moi. Je nai
contact que des amis, cest plus simple.
Nous ne sommes pas rentrs aprs les 3 ou 4
jours de marche comme prvu. Dailleurs
tous ne sont pas rentrs.
Jy suis all comme quand on dit un ami ou
sa femme : Si on sortaitallons voirfaire un
petit tour ! .
Un Grand Tour.
Cest ma plus grosse sortie.
Vincent Solheid
nOTe DU RALISATEUR
nOTe DU PRSIDENT DE LA FANFARE & INITIATEUR DU PROJET
-
Vincent Solheid, Le GrandTour est votre premier projet pour le cinma. Comment vous est venue lide de ce film ?
VInCenT SOLheID : Nous sommes une bande damis. On se voyait souvent, on faisait beaucoup la
fte ensemble. Nous partions aussi dans les
bois quelques jours, pour quitter un peu la vie.
Avec une partie de cette bande, nous avons
form la Rwayal Printen , cette fanfare bidon.
On allait aux carnavals pour faire la fte, en
costumes rouges, avec nos instruments. Une
forme commenait donc natre
progressivement. Mais quand nous avons
commenc filmer, ctait davantage pour
nous, pour garder un souvenir, comme un film
de famille.
Le GRAnDTOURRenCOnTRe VInCenT SOLheID eT jRme Le mAIReBruxelles, le 2 fvrier 2013
Jrme, comment avez-vous vcu cette rencontre ?
jRme Le mAIRe : Nous nous sommes rencontrs via Benjamine, la femme de Vincent, qui est
devenue la productrice du film. Tout de suite
jai vraiment bien aim ce gars. Jai t invit
une de ses performances. Javais trouv a
gnial et je mtais amus comme un fou. Et
trs rapidement, il ma dit : Jrme, jai une
ide, jaimerais faire long mtrage sur une
fanfare . Au dpart, jtais moyennement
chaud, parce que je ne savais pas de quoi il
sagissait. Par contre, quand il m'a invit un
souper et que jai rencontr la bande en
question, jai dit immdiatement : OK ! .
Ctait un "casting" denfer, une histoire trs
personnelle qui leur allait trs bien. Voil
comment a a commenc !
Le GrandTour oscille en permanence entre le documentaire et la fiction. Comment sest structur le film ?
VInCenT SOLheID : On a progress tape par tape. Dans la premire partie du film, nous faisons
beaucoup la fte. On attendait ces ftes et on
y allait avec la bande. On crivait, mais trs
peu finalement. On partait seulement en
reprage avant, et cest l que les choses se
construisaient trs bien entre nous trois,
Jrme, Benjamine et moi.
jRme Le mAIRe : On marchait ensemble et on se racontait des histoires, des blagues, on
imaginait ceci ou cela. Benjamine prenait
tout en note. Et aprs on emmenait les gars.
Par rapport au tournage, ils avaient
seulement trois consignes : ne pas regarder
la camra, ne pas parler du film, et, sils
voulaient sen aller en cours de tournage, ils
devaient le faire devant la camra et trouver
un prtexte. Mais personne nest parti ! Ce
sont les trois seules choses quils devaient
respecter.
Les personnages jouent-ils leur propre rle ?
jRme Le mAIRe : Dans un premier temps, ctait beaucoup plus une manire documente de
tourner. Je les laissais tre eux-mmes. A
partir dun certain moment, on a pris les
choses en main, et on leur a clairement
invent des histoires, toujours nourries par
le rel. Jai t mettre, sur la personnalit de
certains, un capuchon fictionnel . Ctait
trs particulier. En tant que ralisateur, cest
la premire fois que je travaille comme a. Et
je ne connais pas beaucoup dexpriences
cinmatographiques similaires. Pour tous,
un moment donn, il y a eu une espce de
tournant, pas toujours facile accepter. Avec
chacun, ctait de grandes discussions pour
quils se prtent au jeu, et que ce soit juste.
La seconde partie, plus srieuse, semble beaucoup plus construite. Comment sest opre la transition ?
JRME LE MAIRE : Ds le dbut, nous avions prvu qu partir dun moment ils
arrteraient la drogue et lalcool, et quon
passerait donc une ambiance nettement
moins dlure, avec la bande qui se retrouve
dans les bois au pain sec et leau . Nous
voulions voir ce qui se passe, quand il ne se
-
passe rien ! A partir de ce moment-l, on a
commenc beaucoup plus structurer la
manire de tourner. Eux avaient dj presque
deux ans dexprience. Je pouvais leur faire
rejouer une scne, voire leur faire dire des
rpliques. Ils jouaient vraiment. Ils en
taient capables ce moment-l, et moi je les
connaissais beaucoup mieux.
VINCENT SOLHEID : La narration aborde aussi un sujet plus srieux. Il y a une volution,
clairement, mais on na pas chang
radicalement. On na pas tout crit non plus !
jRme Le mAIRe : Par hasard, jai chang de camra ce moment-l, pour du matriel plus
performant. Au dpart, jutilisais une camra
carrment dgueulasse que je tenais lpaule
enferme dans un sachet plastique parce quil
pleuvait J'ai donc travaill de plus en plus
sur pied et, invitablement, j'ai dcoup.
Ctait vraiment un challenge pour moi, en
tant que ralisateur. Je me suis dit : Est-ce
que cela va marcher dvoluer autant dans la
forme, dans un mme film ? . On termine
mme le film par de la musique, avec un plan
fiction trs cinmatographique tourn la
grue. Eh bien moi, je suis content de voir que
a marche !
Le GrandTour se prsente aussi comme une forme de qute. Quelle a t
votre intention avec ce film ?
VInCenT SOLheID : Sans jouer au mystique tout prix, je me sens trs bien l-dedans : dans le silence, dans la marche qui dure, et qui dure. Cela correspond mes expriences et mes aspirations. Le ct excessif des ftes ma abm. Je tends aller vers quelque chose de plus calme. Jaime les bois, lodeur du feu, le silence
jRme Le mAIRe : Vincent est venu me trouver avec son univers, et son paquet dintentions. Jai
essay de comprendre ce quil voulait dire. Bien
sr, a rebondissait sur moi. On a le mme ge,
et jaime beaucoup la marche, la nature,
lalcool et le reste Je me posais aussi des
questions par rapport la quarantaine. Vincent
me disait souvent : On peut le faire
maintenant, mais pas dans dix ans, ce
GrandTour . Vincent avait une sincre
recherche de lui-mme, il tait vraiment en
questionnement.
Cest a lhistoire, clairement, et jai mme
limpression, certains moments, que Vincent
et Benjamine taient venus me trouver pour
faire une psychanalyse de Vincent. Au dbut, on
sest retrouv tous les deux dans les bois, avec
la camra, et je le filmais. Je tentais de le mettre
table : Vas-y, explique-moi, tu cherches le
silence, mais pourquoi tu habites dans le centre
de Bruxelles ? Tu aimes le pain sec et leau. Alors
pourquoi vas-tu te bourrer la gueule dans les
soires ? Si je ne comprends pas a, je ne
pourrai pas faire un bon film . Jai essay de
trouver et de respecter la justesse dans son
intention.
VINCENT SOLHEID : Je ne conscientise pas tout. En boutade, je dirais: Est-ce que vous imaginez
tout ce quon a d faire, emmener ces gens-l
partout pendant quatre ans, les runions, le
film, la production tout a pour dire quoi?
Pour dire mes parents que je me
droguais! [rire].
Quelles ont t vos influences ? Et est-ce que le film se rattache un cinma particulier ?
jRme Le mAIRe : Je dirais que si le Dogme95 de
Lars Von Trier existait toujours, le film
sinscrirait parfaitement dedans. Sauf que je
devrais quand mme, comme tous les
ralisateurs qui y ont particip, envoyer une
petite lettre expliquant : Oui, jai trich sur
certains trucs par rapport au Dogme .
Personnellement, je trouve le film proche des
"Idiots" [de Lars Von Trier], mme si la comparaison peut sembler ose. Mais il y a
quelque chose de cet ordre-l : cest un film
organique , extrmement vivant. On dormait
sous tente, nous aussi.
On marchait avec les gars, pendant quatre ou
cinq jours, sous la pluie ou en plein soleil.
VInCenT SOLheID : Pour moi, il y a quelque chose de trs belge dans le film. Si on veut tre encore
plus prcis, il peut tre mme tre rattach aux
films de la Parti, cette famille de producteurs
belges qui fait un cinma alternatif quon ne
voit pas ailleurs.
Propos recueillis par Hubert Marcaille
-
LES CVSJRME LE MAIRE
N en 1969, Jrme le Maire est la fois ralisateur, scnariste et cameraman. Aprs des tudes en Journalisme et Communication lUniversit Libre de Bruxelles, il soriente vers une formation en ralisation lInstitut des Arts de Diffusion (IAD) de Louvain-la-Neuve. Il a son actif plusieurs courts mtrages de fiction: "Meilleurs Vux" (co-ralis avec Vincent Lannoo en 1994), "Salutations Distingues" (1995); un docu-soap diffus sur BeTV: "le Belge Et" (2001), et plusieurs documentaires dont "Un jour, une vie" (63, 2004), "Volter ne mintresse pas" (52, 2003) et aussi "O est lamour dans la palmeraie ?" (52 et 85, 2007) qui a t slectionn dans de nombreux festivals tels que Visions du Rel (Nyon, Suisse), RIDM (Canada), Parn Film Festival (Estonie), Festival des quatre crans (France)... et nomin aux European Academy Awards, prix Arte. En 2012, Jrme le Maire signe un long mtrage documentaire intitul "le Th ou lElectricit" (93), qui a t slectionn dans un grand nombre de festivals,dont: - Visions du rel (Nyon), - RIDM (Montral), - Silverdocs (Washington), - FIFF (Namur), - Message to Man (St-Ptersbourg),- Cinemed (Montpellier),- Tawan Intl Film Festival,- Dok Leipzig,Il a aussi t prim un bon nombre de fois : - Grand Prix et Prix du Jury au FIDADOC (Agadir), - Grand Prix Dokufest (Kosovo), - Best Film On Indigenous People au Parnu Film Festival (Estonie), - Prix du Meilleur Documentaire de la Scam, - Grand Prix au XVI Sardinia International Ethnographic Film Festival,
- Prix Eden au Festival des Lumires dAfrique (Besanon),Ce film a en outre t nomin par la chane 2M (Maroc) aux 2012 AIBs, international Awards for factual TV, ainsi quaux European Academy Awards, meilleur documentaire.
VINCENT SOLHEID
Artiste protiforme, form au dessin et la gravure Saint-Luc Lige. Il dveloppe, rapidement, outre un travail de peinture, des ralisations tournes vers lespace public, entre installations et oeuvres monumentales. Il accumule les expriences qui lui permettent de se frotter dautres disciplines : thtre, performance et musique.. Mais il est aussi le Prsident de la Rwayl Printen, fanfare damour et damiti qui a ft ses 20 ans au dernier carnaval de Malmdy, et qui est le point de dpart du "Grand'Tour".
BENJAMINE DE CLOEDT
Forme la peinture dcorative pour le thtre et le cinma, elle participe depuis 2006 la production de divers projets artistiques, quils soient issus du thtre, des arts plastiques Elle co-produit et co-scnarise "Le GrandTour".
LA PARTI PRODUCTION
Depuis sa cration en 1999, La Parti revendique un esprit collectif li des oeuvres singulires et droutantes. Elle est compose de Vincent Tavier (producteur du mythique "C'est arriv prs de chez vous"), Philippe Kauffmann, Guillaume Malandrin, Stphane Vuillet et Adriana Piasek-Wanski.
Aprs quelques courts ("Raconte" de Guillaume Malandrin, "Pques au Tison" de Martine Doyen) et plusieurs clips vido (Dionysos, Arno, Louise Attaque, Miossec), cest la srie danimation "Panique au Village" (de Stphane Aubier et Vincent Patar) qui va imposer la marque de fabrique de la socit : un cinma moderne, un humour dcal et une faon de faire sans concessions. S'ensuivent "Aaltra" (de Benot Delpine et Gustave Kervern) et "Calvaire" (de Fabrice du Welz), films atypiques et novateurs qui remportent un beau succs international, "Komma" (de Martine Doyen) et "a m'est gal si demain n'arrive pas" (de Guillaume Malandrin). La Parti sassocie galement des projets europens, tels Ober , une comdie hollandaise des frres van Warmerdam, "Peur(s) du noir" , oeuvre collective signe de grands noms de la bande dessine (Blutch, Burns, Mattoti) ou "Les Bureaux de Dieu" (de Claire Simon), mais aussi les seconds longs-mtrages de Guillaume et Stphane Malandrin ("O est la main de l'homme sans tte" ) et Patrice Toye ("Nowhere Man" ). En 2009, "Panique au Village" passe en format long (slections Cannes, Annecy et Toronto!) et "Ernest & Celestine" , film danimation, sur un scnario de Daniel Pennac, co-ralis par Vincent Patar et Stphane Aubier, sort en salles en 2012 aprs une slection la Quinzaine des Ralisateurs. En 2012 et 2013, La Parti a co-produit deux moyens-mtrages de Yann Le Quellec : "Je sens le bat qui monte en moi", notamment slectionn au Festival del Film Locarno, et"Le Quepa sur la Vilni !", slectionn la Quinzaine des Ralisateurs.
SILEX FILMS
Silex Films est une socit de production de longs-mtrages, fictions et documentaires pour le cinma et la Silex Films est une socit de production de longs-mtrages, fictions et documentaires pour le cinma et la tlvision. Cre en Septembre 2009 par
Priscilla Bertin, Elisa Larrire et Judith Nora, la ligne ditoriale de Silex Films se veut le reflet de dcouvertes et de coups de cur, et rassemble des films varis alliant contenu fort et exigence formelle. "LHiver Dernier" de John Shank est son premier long-mtrage (sorti en salles en 2012). Silex a galement produit "Un Voyage Amricain: sur les traces de Robert Franck"
de Philippe Sclier, rcemment sorti en DVD, ainsi que plusieurs courts-mtrages, tous slectionns en festivals ("Ailleurs Seulement" d'Elsa Amiel, "Innocente" de Samuel Doux, "C.H.Z" de Philippe Parreno, "Grosse Fatigue" de Camille Henrot) et produit actuellement plusieurs documentaires pour Arte ("Les Aventuriers de lArt Moderne", crit par Dan Frank, et "Louis, Prince des Gadj" de Flora Desprats). Silex sassocie galement des projets europens avec notamment "Le GrandTour", qui est le fruit des relations privilgies quentretient Silex avec La Parti Production et dun vritable coup de cur.
Page viergePage viergePage vierge