Le Courrier des addictions - EdimarkMarlatt GA, Larimer ME, Witkiewitz K, eds.Harm reduction:...

2
Le Courrier des addictions (16) – n° 3 – juillet-août-septembre 2014 3 Illustration de couverture : Anne de Colbert Christophorov editorial Le Courrier des addictions Directeur de la publication : Claudie Damour-Terrasson Rédacteur en chef : Dr Didier Touzeau (Bagneux) Rédacteurs en chef adjoints : Florence Arnold-Richez (Chatou) - Dr A. Dervaux (Paris) Comité de rédaction F. Arnold-Richez (Chatou) - Dr N. Authier (Clermont-Ferrand) Dr I. Berlin (Paris) - Dr R. Berthelier (Arpajon) - Pr B. Christophorov (Paris) - Dr F. Cohen (Créteil) - Dr P. Courty (Clermont- Ferrand) - Dr A. Dervaux (Paris) - E. Fellinger (Strasbourg) F. Noble (Paris) - Dr D. Touzeau (Bagneux). Comité scientifique Pr J. Adès (Colombes) - Pr M. Auriacombe (Bordeaux) Pr A. Charles-Nicolas (Fort-de-France) - Dr J. Cornuz (Lausanne) Pr Ph. Jeammet (Paris) - Pr G. Lagrue (Créteil) - L. Lanfumey- Mongrédien (Paris) - Pr C. Lejeune (Colombes) - Pr H. Lôo (Paris) - Dr M. Mallaret (Grenoble) - Pr D. Marcelli (Poitiers) Pr R. Molimard (Villejuif) - V. Nahoum-Grappe (Paris) Dr C. Orsel (Paris) - Pr Ph. Parquet (Lille) - Pr J. Tignol (Bordeaux) - Pr J.L. Venisse (Nantes). Comité de lecture Dr H. J. Aubin (Limeil-Brévannes) - Dr N. Ballon (Fort-de- France) - Dr P. Chossegros (Lyon) - Dr D. Cœur-Joly (Malakoff) Dr J.J. Déglon (Genève) - Dr Y. Edel (Paris) - Dr L. Gibier (Tours) - Dr Ph. Jaury (Paris) - Dr X. Laqueille (Paris) Dr W. Lowenstein (Paris) - Dr G.H. Melenotte (Strasbourg) Dr P. Melin (Saint-Dizier) - Dr D. Richard (Poitiers) Dr S. Robinet (Strasbourg) - Dr J. Vignau (Lille). Société éditrice : EDIMARK SAS Président : Claudie Damour-Terrasson Rédaction Secrétaire générale de la rédaction : Magali Pelleau Secrétaire de rédaction : Anne Harhad Infographie et multimédia Premier rédacteur graphiste : Didier Arnoult Dessinateurs de création : Romain Meynier, Dino Perrone Rédactrices graphistes : Mathilde Aimée, Christine Brianchon, Virginie Malicot Infographiste multimédia : Christelle Ochin Rédacteur graphiste multimédia : Philippe Berbesque Dessinateur d'exécution : Stéphanie Dairain Responsable numérique : Rémi Godard Chef de projet multimédia : Stéphanie Sauvage Commercial Directeur du développement commercial : Sophia Huleux-Netchevitch Directeur des ventes : Chantal Géribi Directeur d’unité : Béatrice Malka Régie publicitaire et annonces professionnelles : Valérie Glatin Tél. : 01 46 67 62 77 – Fax : 01 46 67 63 10 Responsable abonnements : Badia Mansouri Tél. : 01 46 67 62 74 - Fax : 01 46 67 63 09 Chargée de diffusion : Florence Lebreton Tél. : 01 46 67 62 87 DPC 2, rue Sainte-Marie, 92418 Courbevoie. Tél. : 01 46 67 63 00 – Fax : 01 46 67 63 10 E-mail : [email protected] Site Internet : http://www.edimark.fr Adhérent au SPEPS – Revue indexée dans la base PASCAL (INIST-CNRS) Les articles publiés dans Le Courrier des addictions le sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays. © décembre 1998 Edimark SAS - Dépôt légal à parution. Imprimé en France - Imprimerie Bialec - 54001 Nancy. La réduction des risques encalminée ? Is harm reduction becalmed? D. Touzeau* L ’entretien, dans ce numéro, avec François Beck, nouveau directeur de l’Obser- vatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), est l’occasion de nous intéresser au contexte social des addictions. Justement, aujourd’hui, comme hier, l’approche par la réduction des dommages est encore et toujours remise en cause. Le débat sur les salles de consommation traîne en longueur, alors que, dans 8 pays dans le monde, celles-ci permettent aux usagers de consommer leurs propres produits dans de bonnes conditions d’hygiène, sous la surveillance d’un personnel qualifié, et sans crainte de se faire épingler par la police. Pourtant évaluées positivement, ces expérimentations marquent le pas, entravées par trop de controverses idéologiques. De fait, il semble toujours insurmontable de remettre en cause le dogme de l’abstinence qui reste l’objectif et de promouvoir des solutions alternatives pour diminuer les dommages consécutifs à l’usage de drogues. En réalité, la dynamique de la réduction des risques, faite de pragmatisme et d’empathie, se heurte à l’idéalisme moralisateur et à l’électoralisme, forcément à courte vue… Elle est portée par un courant d’acteurs de terrain à l’écoute des personnes concernées, plutôt que par des intervenants relayant les objectifs définis au sommet des politiques en matière de drogues (1). La crise financière met à mal la démocratie sanitaire La réduction des risques,“invention” anglo-saxonne, est née, au milieu des années 1980, dans la ville de Liverpool qui a mis en œuvre une approche pionnière pour traiter les problèmes de drogues. Ce programme, connu sous le nom de Mersey Harm Reduction Model, s’est attaché à infléchir l’incidence des dommages causés par les drogues plutôt que celle de leurs usages eux-mêmes. Résultats, immédiats : la région de la Mersey a enregistré un taux de contamination par le virus du sida inférieur à 5 %, contre plus de 20 % dans les autres régions (2). En France, la mise en vente libre des seringues a dû attendre 1986 et le dispositif officiel de soutien de la politique de réduction des risques (délivrance gratuite des kits Steribox®), un décret de 1995. Enfin, l’article L.3125-1 du code de la Santé publique, issu de la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, a prévu la défi- nition d’un cadre de référence pour les actions de réduction des risques en direction des consommateurs de stupéfiants 1 . Et l’article L.3121-5 a conféré une base légale à la politique de réduction des risques en direction des usagers de drogues. En vertu de celui- ci, les missions des Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction (CAARUD) ont été définies par un décret en date du 19 décembre 2005 (leur structuration et leur financement proprement dits seront arrêtés par la circulaire n° 2006/01 du 2 janvier 2006). Selon cet article L.3125-1, “les habitants des quartiers et les élus qui les représentent doivent être associés à ces activités en étant informés des principes qui les guident, de leurs modalités et de leurs résultats, afin de favoriser leur implantation et d’intégrer la réduction des nuisances et des tensions à leurs objectifs”. C’est probablement à ce niveau que se situent nos difficultés, car la crise financière de la période met sérieusement à mal la démocratie sanitaire. L’heure est au regroupement des associations, aux fusions- acquisitions et à l’application du parcours de soins, au médecin traitant pour tous…, pas au débat d’idées ni à l’innovation ! * Rédacteur en chef du Courrier des addictions, clinique Liberté, Bagneux. 1 Voir le rapport coordonné par M. Reynaud sur “Les dommages liés aux addictions et les stratégies validées pour réduire ces dommages”.

Transcript of Le Courrier des addictions - EdimarkMarlatt GA, Larimer ME, Witkiewitz K, eds.Harm reduction:...

Page 1: Le Courrier des addictions - EdimarkMarlatt GA, Larimer ME, Witkiewitz K, eds.Harm reduction: Pragmatic Strategies for Managing High-Risk Behaviors. New York: Th e Guilford Press,

Le Courrier des addictions (16) – n° 3 – juillet-août-septembre 20143

Illus

tratio

n de

cou

vertu

re :

Anne

 de 

Colb

ert C

hris

toph

orov

editorial

Le Courrier des addictions

Directeur de la publication : Claudie Damour-Terrasson

Rédacteur en chef : Dr Didier Touzeau (Bagneux)Rédacteurs en chef adjoints : Florence Arnold-Richez (Chatou) - Dr A. Dervaux (Paris)

Comité de rédactionF. Arnold-Richez (Chatou) - Dr N. Authier (Clermont-Ferrand)Dr I. Berlin (Paris) - Dr R. Berthelier (Arpajon) - Pr B. Christophorov (Paris) - Dr F. Cohen (Créteil) - Dr P. Courty ✝ (Clermont-Ferrand) - Dr A. Dervaux (Paris) - E. Fellinger (Strasbourg) F. Noble (Paris) - Dr D. Touzeau (Bagneux).

Comité scientifi que Pr J. Adès (Colombes) - Pr M. Auriacombe (Bordeaux) Pr A. Charles-Nicolas (Fort-de-France) - Dr J. Cornuz (Lausanne) Pr Ph. Jeammet (Paris) - Pr G. Lagrue (Créteil) - L. Lanfumey-Mongrédien (Paris) - Pr C. Lejeune (Colombes) - Pr H. Lôo (Paris) - Dr M. Mallaret (Grenoble) - Pr D. Marcelli (Poitiers) Pr R. Molimard (Villejuif) - V. Nahoum-Grappe (Paris) Dr C. Orsel (Paris) - Pr Ph. Parquet (Lille) - Pr J. Tignol† (Bordeaux) - Pr J.L. Venisse (Nantes).

Comité de lectureDr H. J. Aubin (Limeil-Brévannes) - Dr N. Ballon (Fort-de-France) - Dr P. Chossegros (Lyon) - Dr D. Cœur-Joly (Malakoff) Dr J.J. Déglon (Genève) - Dr Y. Edel (Paris) - Dr L. Gibier (Tours) - Dr Ph. Jaury (Paris) - Dr X. Laqueille (Paris) Dr W. Lowenstein (Paris) - Dr G.H. Melenotte (Strasbourg) Dr P. Melin (Saint-Dizier) - Dr D. Richard (Poitiers) Dr S. Robinet (Strasbourg) - Dr J. Vignau (Lille).

Société éditrice : EDIMARK SASPrésident : Claudie Damour-Terrasson

RédactionSecrétaire générale de la rédaction : Magali PelleauSecrétaire de rédaction : Anne Harhad

Infographie et multimédiaPremier rédacteur graphiste : Didier ArnoultDessinateurs de création : Romain Meynier, Dino PerroneRédactrices graphistes : Mathilde Aimée, Christine Brianchon, Virginie Malicot Infographiste multimédia : Christelle OchinRédacteur graphiste multimédia : Philippe BerbesqueDessinateur d'exécution : Stéphanie Dairain

Responsable numérique : Rémi GodardChef de projet multimédia : Stéphanie Sauvage

CommercialDirecteur du développement commercial : Sophia Huleux-NetchevitchDirecteur des ventes : Chantal GéribiDirecteur d’unité : Béatrice Malka

Régie publicitaire et annonces professionnelles : Valérie GlatinTél. : 01 46 67 62 77 – Fax : 01 46 67 63 10Responsable abonnements : Badia Mansouri Tél. : 01 46 67 62 74 - Fax : 01 46 67 63 09Chargée de diffusion : Florence Lebreton Tél. : 01 46 67 62 87

DPC

2, rue Sainte-Marie, 92418 Courbevoie. Tél. : 01 46 67 63 00 – Fax : 01 46 67 63 10E-mail : [email protected] Site Internet : http://www.edimark.frAdhérent au SPEPS – Revue indexée dans la base PASCAL (INIST-CNRS)Les articles publiés dans Le Courrier des addictions le sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays. © décembre 1998  Edimark SAS - Dépôt légal à parution. Imprimé en France - Imprimerie Bialec - 54001 Nancy.

La réduction des risques encalminée ?Is harm reduction becalmed?D. Touzeau*

L ’entretien, dans ce numéro, avec François Beck, nouveau directeur de l’Obser-vatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), est l’occasion de nous intéresser au contexte social des addictions.

Justement, aujourd’hui, comme hier, l’approche par la réduction des dommages est encore et toujours remise en cause. Le débat sur les salles de consommation traîne en longueur, alors que, dans 8 pays dans le monde, celles-ci permettent aux usagers de consommer leurs propres produits dans de bonnes conditions d’hygiène, sous la surveillance d’un personnel qualifi é, et sans crainte de se faire épingler par la police. Pourtant évaluées positivement, ces expérimentations marquent le pas, entravées par trop de controverses idéologiques. De fait, il semble toujours insurmontable de remettre en cause le dogme de l’abstinence qui reste l’objectif et de promouvoir des solutions alternatives pour diminuer les dommages consécutifs à l’usage de drogues. En réalité, la dynamique de la réduction des risques, faite de pragmatisme et d’empathie, se heurte à l’idéalisme moralisateur et à l’électoralisme, forcément à courte vue… Elle est portée par un courant d’acteurs de terrain à l’écoute des personnes concernées, plutôt que par des intervenants relayant les objectifs défi nis au sommet des politiques en matière de drogues (1).

La crise financière met à mal la démocratie sanitaire

La réduction des risques,“invention” anglo-saxonne, est née, au milieu des années 1980, dans la ville de Liverpool qui a mis en œuvre une approche pionnière pour traiter les problèmes de drogues. Ce programme, connu sous le nom de Mersey Harm Reduction Model, s’est attaché à infl échir l’incidence des dommages causés par les drogues plutôt que celle de leurs usages eux-mêmes. Résultats, immédiats : la région de la Mersey a enregistré un taux de contamination par le virus du sida inférieur à 5 %, contre plus de 20 % dans les autres régions (2).En France, la mise en vente libre des seringues a dû attendre 1986 et le dispositif officiel de soutien de la politique de réduction des risques (délivrance gratuite des kits Steribox®), un décret de 1995. Enfi n, l’article L.3125-1 du code de la Santé publique, issu de la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, a prévu la défi -nition d’un cadre de référence pour les actions de réduction des risques en direction des consommateurs de stupéfi ants1. Et l’article L.3121-5 a conféré une base légale à la politique de réduction des risques en direction des usagers de drogues. En vertu de celui-ci, les missions des Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction (CAARUD) ont été défi nies par un décret en date du 19 décembre 2005 (leur structuration et leur fi nancement proprement dits seront arrêtés par la circulaire n° 2006/01 du 2 janvier 2006).

Selon cet article L.3125-1, “les habitants des quartiers et les élus qui les représentent doivent être associés à ces activités en étant informés des principes qui les guident, de leurs modalités et de leurs résultats, afi n de favoriser leur implantation et d’intégrer la réduction des nuisances et des tensions à leurs objectifs”. C’est probablement à ce niveau que se situent nos diffi cultés, car la crise fi nancière de la période met sérieusement à mal la démocratie sanitaire. L’heure est au regroupement des associations, aux fusions-acquisitions et à l’application du parcours de soins, au médecin traitant pour tous…, pas au débat d’idées ni à l’innovation !

* Rédacteur en chef du Courrier des addictions, clinique Liberté, Bagneux.

1 Voir le rapport coordonné par M. Reynaud sur “Les dommages liés aux addictions et les stratégies validées pour réduire ces dommages”.

Page 2: Le Courrier des addictions - EdimarkMarlatt GA, Larimer ME, Witkiewitz K, eds.Harm reduction: Pragmatic Strategies for Managing High-Risk Behaviors. New York: Th e Guilford Press,

Le Courrier des addictions (16) – n° 3 – juillet-août-septembre 2014 4

editorialC’est bien là que le bât blesse : comment concevoir une description nuancée des usages de drogues et des réseaux regroupant les forces sociales et matérielles qui les contrôlent ?La théorie de l’acteur-réseau (ou sociologie de la traduction, approche sociologique développée à partir des années 1980, notamment par Bruno Latour) suggère que les distinctions épistémologiques établies telles que sujet/objet, structure/agent ou nature/culture sont une entrave et doivent être dépassées. Par exemple, une pers-pective prometteuse dans notre champ consiste à envisager que la consommation de substances est non seulement le fait de réseaux (ou ensemble d’individus) qui en sont autant d’acteurs, mais aussi de la drogue consommée, qui participe elle-même à alimenter la vie du “groupe” (E. Maravélias décrit ainsi les apparitions des “criquets” dans La Faux soyeuse [cf. notre rubrique Livres], et nous avons pu identifier, à Bagneux, comment l’ouverture de la clinique Liberté, en 1993, avait bouleversé la drug scene, en la pacifiant, contrairement à la répres-sion, et en permettant aux usagers de se soigner et de recouvrer une existence sociale).

Le réseau est autant cause qu’eff et. Après avoir identifi é la part des indi-vidus, des diff érents acteurs dans la production des risques, une réelle prévention a pour objectif de transformer les façons dont ces acteurs, les forces de l’acteur-réseau, interagissent pour produire des dommages, en ne se focalisant plus uniquement sur l’individu mais sur les facteurs interactifs pertinents pour envisager de les réduire.Et si “la salle de consommation à moindres risques”, loin d’être un lieu de “perdition”, était ce réseau-acteur alternatif, faisant obstacle à cet autre réseau, répressif et/ou restrictif dans ses procédures de prise en charge “du problème drogue”, qui produit tant de dommages ? Et si c’était ces salles qui nous off raient l’opportunité de revisiter – enfi n ! – la prévention, et d’inventer de nouvelles pratiques sociales dont toute la population bénéfi ciera ?

Références bibliographiques1. Marlatt GA, Larimer ME, Witkiewitz K, eds.Harm reduction: Pragmatic Strategies for Managing High-Risk Behaviors. New York: Th e Guilford Press, 2012.2. O’Hare P. Merseyside, the fi rst harm reduction conferences, and the early history of harm réduction. Int J Drug Policy 2007;18(2):141-4.

D. Touzeau déclare avoir des liens d’intérêts avec Lundbeck et Reckitt Benckiser.

AVIS AUX LECTEURS

Les revues Edimark sont publiées en toute indépendance et sous l’unique et entière responsabilité du directeur de la publication et du rédacteur en chef.Le comité de rédaction est composé d’une dizaine de praticiens (chercheurs, hospitaliers, universitaires et libéraux), installés partout en France, qui représentent, dans leur diversité(lieu et mode d’exercice, domaine de prédilection, âge, etc.), la pluralité de la discipline. L’équipe se réunit 2 ou 3 fois par an pour débattre des sujets et des auteurs à publier.La qualité des textes est garantie par la sollicitation systématique d’une relecture scientifi que en double aveugle, l’implication d’un service de rédaction/révision in situ et la validationdes épreuves par les auteurs et les rédacteurs en chef.Notre publication répond aux critères d’exigence de la presse :· accréditation par la CPPAP (Commission paritaire des publications et agences de presse) réservée aux revues sur abonnements,· adhésion au SPEPS (Syndicat de la presse et de l’édition des professions de santé),· indexation dans la base de données INIST-CNRS, partenariat avec les sociétés savantes SAF et SFT.· déclaration publique de liens d’intérêts demandée à nos auteurs,· identifi cation claire et transparente des espaces publicitaires et des publi rédactionnels en marge des articles scientifi ques.

Le supplément DUdu Courrier des addictionsest disponible

Connectez-voussur www.edimark.fr

2014-2015S U P P L É M E N T

au n° 3 - vol. 16 - juil.-août-sept. 2014

PÉRIODIQUE DE FORMATION

EN LANGUE FRANÇAISE

Société éditrice : EDIMARK SAS

CPPAP : 0416 T 78631 - ISSN : 1294-2561

CDA-nDU2014.indd I

09/10/14 14:1909/10/14 14:19