IBRAHIM Abdou Monsieur Marcel...
Transcript of IBRAHIM Abdou Monsieur Marcel...
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITE DE TULEAR --------------------
FACULTE DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES
---------------------- DEPARTEMENT DE FORMATION
DOCTORALE PLURIDICIPLINAIRE
OPTION : GEOGRAPHIE
PROJET DE THESE PRESENTE PAR :
IBRAHIM Abdou
Sous la direction deSous la direction deSous la direction deSous la direction de :
Monsieur Marcel NAPETOKE Maître de conférences à l’Université de Tuléar
07 Décembre 2009
AAAANNEE NNEE NNEE NNEE UUUUNIVERSITAIRENIVERSITAIRENIVERSITAIRENIVERSITAIRE 2007200720072007----2008200820082008
1
REMERCIEMENTS
Ce travail de recherche a été dirigé par Monsieur Marcel
NAPETOKE Maître de conférences à l’Université de Tuléar, à qui
nous tenons à exprimer notre reconnaissance. Nous tenons également
à exprimer notre reconnaissance à tous les enseignants du
Département d’Histoire et de Géographie, qui ont assuré notre
formation jusqu’aujourd’hui. Issu d’une initiative personnelle, le
travail n’aurait pu aboutir sans ceux qui, au cours des entretiens et
discussions, nous ont stimulé par leurs critiques et encouragements. La
liste est longue. Nos remerciements vont à leur endroit.
Par la même occasion, nous tenons à remercier notre chère
famille pour ses efforts financiers surtout et ses soutiens, tous ceux qui
ont contribué, d’une manière ou d’une autre, à la réalisation de ce
travail.
IBRAHIM AbdouIBRAHIM AbdouIBRAHIM AbdouIBRAHIM Abdou
1
INTRODUCTION
Madagascar est la 4ème Grande Ile du monde par ses dimensions, elle s’étend
sur 1600 km du Nord au Sud et 600 km d’Est en Ouest, entre 12° et 25 ° de latitude
Sud et 45°et 51° de longitude Est. Elle couvre une superficie de 587041 km2.
Madagascar a 4828 km de côte. Elle est séparée de l’Afrique continentale par le
canal de Mozambique.
Madagascar est caractérisé par une économie pleine des contrastes et
contradictions. Le journal Français «le Monde» parle «d’un peuple si pauvre pour un
pays riche ». Le pays possède une nature généreuse surtout dans le domaine
agricole. Cette agriculture malgache est une agriculture d’autosubsistance. Elle
n’assure suffisamment ni l’autosuffisance alimentaire des Malgaches, ni la rentrée de
devises pour le pays.
La Grande île, divisée en six provinces, il est actuellement réparti en vingt
deux (22) régions.
Tuléar, notre zone d’étude est à cheval sur le tropique du capricorne, touché
par l’effet de foehn. Cette situation géographique fait de l’ex-province de Tuléar est la
région la plus aride de Madagascar. Elle est également touchée par l’effet de foehn.
Malgré ces contraintes, l’ex-province produit énormément des produits agricoles.
Selon certaines sources comme le VINTSY affirme que «le sorgho fut introduit à
Madagascar par les Portugais au cours du XVIème siècle, en même temps
que d’autres plantes vivrières comme le manioc, le maïs et la patate
douce»1.L’agriculture est adaptée à la sécheresse et au système d’irrigation. Une
majeure partie de ces produits est destinée à l’exportation, surtout de bonne qualité.
Cependant, l’Etat et les importateurs régionaux (les Indopakistanais) importent
souvent les mêmes produits pour satisfaire les besoins de la population. D’où
l’intitulé de notre thème de projet de thèse de Doctorat «Contribution à l’ étude
géographique des produits d’importation et d’export ation:
1 VINTSY Bimestriel Malgache d’orientation écologique. N°54, page : p20.
2
l’exemple du port de Tuléar », qui sera certainement développé
prochainement.
Notre projet de thèse entre dans le domaine de la Géographie économique.
PROBLEMATIQUE
La région du Sud-ouest est la plus aride, la moins développée de
Madagascar. Malgré ses contraintes naturelles, cette région se lance à l’exportation
des produits agricoles. Beaucoup de questions se posent:
La région du Sud-ouest est sérieusement touchée par la famine, la
malnutrition. On se demande, pourquoi les exportateurs locaux exportent une
partie de la production agricole, alors que la population souffre de la famine?
L’agriculture des pays du tiers-monde ne donne pas assez suffisamment des
bons rendements. Quel moyen, les agriculteurs du Sud-ouest de Madagascar
peuvent mettre en œuvre pour améliorer la production agricole?
Une partie de la production agricole du Sud-ouest malgache est exportée. De
ce fait, comment s’organise les travaux des exportateurs. Quelle est l’image
des pays importateurs face à nos produits agricoles? Quelles sont les
mesures prises par les autorités locales?
Telles sont les questions centrales auxquelles nous allons essayer de
développer au cours de ce présent projet de thèse. Pour bien comprendre notre
thème de projet de thèse, nous avons divisé notre travail en trois parties:
-la première partie intitulée «Bibliographie citée et commentée» se subdivise
en deux chapitres:
*la bibliographie citée: ce chapitre est très important, car elle nous sert de
guide. Sans ce chapitre, notre thème n’aura pas de sens ;
*la bibliographie commentée: Elle est capitale. Il s’agit ici de consulter les
livres et les ouvrages de nos prédécesseurs afin de les commenter, montrer notre
point de vue de l’auteur, tout en tirant des remarques ;
3
Cette première partie constitue la partie la plus importante, le cœur même de
nos recherches bibliothécaires.
-la deuxième partie est intitulée«Description et différents services portuaires
de Tuléar».
Cette partie est composée de deux chapitres. Le premier chapitre est intitulé
«Description du port de Tuléar».
Ce chapitre concerne la description du port, les différents services portuaires
et les infrastructures.
Le deuxième chapitre est intitulé «les différents services portuaires de Tuléar.
Il s’agit donc des différents services portuaires.
-la troisième Partie intitulée «les différents produits d’importation et
d’exportation» est composée de deux chapitres :
Le premier chapitre s’institue «les différents produits exportés». Dans ce
chapitre, nous parlerons des produits agricoles destinés à l’exportation. Nous
parlerons également d’autres produits halieutiques et des matières premières ;
Dans le deuxième et dernier chapitre intitulé «les différents produits importés»
nous tenterons de parler principalement des différents produits importés et leurs
conséquences.
Et en dernier point, nous avons une esquisse du plan détaillé de la future
thèse de Doctorat.
4
PREMIERE PARTIE:
LA BIBLIOGRAPHIE CITEE ET COMMENTEE
4
CHAPITRE I: BIBLIOGRAPHIE CITEE
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20-Rapport de service de douanes, Moroni, 1987.
21-R.O.I (Revue de l’Ocean Indien), décembre 2008, N°296, 58p.
22-Statistiques annuelles des Ministres de l’Economie et des Finances du développement rural et de la reforme agraire, de la production animale et des forêts.
14
23-VINTSY BIMESTRIEL MALGACHE D’ORIENTATION ECOLOGIQUE avril, 2007 N°54 : la planète dans mon assiette, 47p
24-SEMINAIRE International «la pauvreté à Madagascar, état des lieux, réflexions sur les politiques de réduction et leur mise en œuvre» 5-6-7 février 2001, 3.
15
CHAPITRE II: LA BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE
L’étude géographique des produits d’importations et d’exportations au port de
Tuléar entre dans le domaine économique de Madagascar. Donc, le thème que nous
proposons de traiter touche directement le domaine national. C’est une étude très
complexe dans la mesure où les ouvrages spécifiques portant sur notre domaine
d’étude sont fort rares. Or, une simple constatation n’est pas suffisante pour aborder
le sujet. Il conviendra, de tenter de combler cette lacune.
Dans cette partie, nous jugeons suivre la démarche suivante :
I- LA METHODOLOGIE;
II-L’ETUDE SUR LE TERRAIN.
I-LA METHODOLOGIE
I-1 la documentation bibliographique
Pour une bonne amélioration, voire une orientation et un enrichissement de
notre projet de thèse, il nous faut consulter les ouvrages de nos prédécesseurs.
Cette documentation est une étape très importante. Elle nous permettra de recueillir
les données, de collecter les informations et d’analyser par exemple les données
statistiques et administratives au sein des autorités portuaires de Tuléar. Elle doit
être consultée et lue afin de dégager les idées fondamentales de la problématique.
Nous avons pu consulter des ouvrages généraux qui portent sur l’économie
de certains pays du monde. Les documents spécifiques portant sur notre thème sont
quant à eux très rares. Cependant, nous avons déjà lu et exploité 8 (huit) ouvrages
concernant le thème de notre étude.
I-2 Analyse bibliographique
Dans les centres bibliothécaires que nous avons fréquentés, nous avons
constaté que les ouvrages qui concernent le cadre économique mondial sont
nombreux. Cependant, les ouvrages sur les études d’importation et d’exportation des
produits sont rares quand il s’agit de Madagascar où de Tuléar.
Nous avons en effet commenté 8 ouvrages:
16
LE PREMIER OUVRAGE :
CHARAFFDINE. M. A, 2004 : Approvisionnement et distribution des produits
pétroliers dans la ville de Tuléar, mémoire de Maîtrise, Université de Tuléar, 112p.
Les produits pétroliers figurent parmi les produits les plus importés à
Madagascar et un peu partout dans le monde. Ce sont surtout les pays riches qui
importent la plus grande quantité pour la bonne marche de leurs entreprises et
usines. Il est un produit de luxe (de l’or noir), un produit de pollution. Imaginons ce
qui se passe aujourd’hui sur le réchauffement de notre planète.
En effet, ce mémoire que nous avons à commenter est divisé en trois parties.
La première partie intitulée «cadre général de l’étude », est composée de deux
chapitres. L’auteur présente la ville de Tuléar, avec ses différentes sociétés
pétrolières. Il a aussi bien parlé de l’ancienne société SOLIMA (Solitany Malagasy),
créée en juillet 1976: après l’indépendance. Cette société est privatisée. D’après lui,
quatre sociétés étrangères vont assurer la distribution des produits pétroliers dans la
ville de Tuléar. Il s’agit de: JOVENNA ; GALANA, TOTAL, SHELL. CHARAFFDINE.
M nous parle «les différents types de produits pétroliers disponibles à Tuléar et leurs
modes d’utilisations». Dans cet ouvrage, l’auteur montre les différents produits
pétroliers et leurs modes d’utilisation. Selon lui, il y a le pétrole lampant utilisé dans
les différents ménages; le gazole utilisé dans les moteurs diesels; l’essence utilisé
pour la plupart des voitures; le kérosène pour les avions. Il a montré aussi que
chaque produit pétrolier a son propre camion citerne.
Il nous montre également «la commercialisation des produits pétroliers», est
composée de deux chapitres également. Il nous parle également «des produits
pétroliers», ici, l’auteur montre les principaux points de vente de ces produits: les
stations services du centre ville et le dépôt de kérosène de l’aéroport. Il a également
montré les moyens de transport de ces produits pétroliers ainsi que certains produits
comme le pétrole lampant vendu sans contrôle comme les autres produits pétroliers;
c'est-à-dire que le pétrole lampant se vent sur les trottoirs (Ankilifaly; la route qui
mène vers Maninday, etc.). L’auteur nous montre la vente et la variation des prix de
ces produits. Il a montré qu’avant d’être livrés aux clients, les produits pétroliers sont
17
stockés dans des citernes de cuivre. Les données fournies par l’auteur, montrent que
le prix de ces produits varie d’un produit à l’autre.
Dans cet ouvrage, l’auteur n’a pas montré les droits et taxes de ces produits
avant leur arrivée au pays. Pour nous, il serait nécessaire de montrer les différents
taxes et droits de ces produits de luxe.
DEUXIEME OUVRAGE.
REMY K PIERRE D, HERVE T, 1995: Géographie: TSTT Edition Berlin 191p.
Dans cet ouvrage, les auteurs nous parlent des «ports et transports
maritimes », l’auteur nous explique le monde maritimisé et la révolution des
transports maritimes. Sur ce dernier point, l’auteur a montré l’exemple du bateau le
plus puissant, le moins cher, le plus rapide etc. Selon les données qu’il a fournies, ce
bateau peut transporter 550000 tonnes en un seul chargement. Il a également parlé
d’une révolution des trafics maritimes (en millions de tonnes) de 1974-1993. Il s’agit,
selon l’auteur du pétrole brut, des produits pétroliers, des minerais, de fer, du
charbon, des céréales, et divers. L’équipe qui a mis en circulation cet ouvrage
montre pour une deuxième fois la puissance et la rapidité des bateaux et les grands
ports capables d’accueillir les bateaux des long-courriers.
L’auteur a mis l’accent sur la révolution portuaire. Dans ce document, il montre
la position des ports d’hier, d’aujourd’hui. Pour ce qui est du port d’hier, le port était
situé à la périphérie de la ville, voire dans la ville, c’est-à-dire l’espace occupé par le
port était limité par la taille des bateaux, le volume des marchandises, des engins de
manutention, la capacité de stockage et des entrepôts. Par rapport au passé (hier),
selon l’auteur, aujourd’hui cette révolution a totalement éloigné le port de la ville, car
les charges ont été utilisées pour éviter les immobilisations longues et coûteuses :
les colis sont manutentionnées en une seule fois, grâce aux conteneurs ou des
boîtes standardisées de 20 ou 40 pieds. Selon lui, la conséquence de tout cela, est
qu’il faut avoir un espace suffisant (une dizaine Km2 environ, pour la manutention, le
stockage et l’industrialisation, littorale (pétrochimie, sidérurgie).
L’auteur nous parle également du marché de blé et de celui du pétrole : deux
produits essentiels. L’auteur montre que le pétrole et le blé sont deux produits très
18
important et ne cessent de croitre avec l’augmentation de la population mondiale. Le
pain est désiré sur les tables de toutes les villes du monde; l’hydrocarbure, le pétrole
en tête représente toujours plus de 50% de la consommation mondiale d’énergie. Or,
le blé et le pétrole ne sont produits que par quelques régions du monde. Donc, ce
sont ces deux produits qui alimentent les énormes courants d’échanges
internationaux : ils sont convoités par tous les pays du monde. Pour montrer
l’importance du pétrole et les pays qui le produisent, l’auteur relate la raison en
session extraordinaire des 10 pays exportateurs du pétrole à Koweït. Ces 10 pays
décident de réduire de 5% leurs exportations par mois, jusqu’à ce que les territoires
occupés par l’Israël en 1967 soient libérés et le peuple palestinien rétabli dans ses
droits.
Dans cet ouvrage, l’auteur a cité les 10 pays exportateurs de pétrole, mais il
n’a pas donné les noms des pays, ni dévoilé les prix du pétrole et les modalités
d’exportation, les droits et taxes des ces produits très recherchés. Pour nous, il est
nécessaire d’avoir des précisions sur ces différentes étapes que nous venons de
citer.
TROISIEME OUVRAGE
BATTISTINI. R, VERIN. P (1984), Géographie des Comores, 143p.
Les Comores, comme les autres pays du monde, effectuent des opérations
d’importation et d’exportation des produits.
Cet ouvrage que nous avons à commenter est composé de 11 chapitres. C’est
le 11ème chapitre seulement qui nous intéresse, car il a un lien avec notre thème. Il
parle des importations et des exportations des produits.
Selon BATTISTINI et VERIN, la balance commerciale est rendue déficitaire
par les importations. Ces dernières sont supérieures en valeur par rapport aux
exportations. Les données chiffrées montrent déjà la différence entre les importations
et exportations aux Comores. De 1972 à 1982, c’est-à-dire durant 10 ans, aucun
chiffre d’exportation n’était supérieur aux chiffres d’importation. A titre d’exemple, en
1982 les exportations étaient de 10724 millions de Francs comorien contre 64340
millions d’importations de la même monnaie.
19
Selon les deux auteurs «les taux des années 1973 à 1975, sont dus à une
baisse des rentrées des produits de rente, tandis que les chiffres, assez favorables
de la couverture pour la période de 1976 à 1978 sont explicables par une diminution
considérable des importations». Parmi les produits importés aux Comores, nous
avons : le riz, la viande, les produits pétroliers, le ciment, les produits alimentaires,
textiles, etc. Les exportations sont basées surtout sur la vanille, l’ylang-ylang, le
girofle, le coprah, le basilic, et (autres essences), le café, le cacao et autres produits.
Selon ces mêmes auteurs, du point de vue de l’importation, le riz occupe le
premier rang en pourcentage. Cela montre que les Comores dépendent beaucoup
de l’extérieur. Il faut se rappeler qu’aux Comores, il n’y a pas assez des surfaces
agricoles. Les montagnes occupent presque 75% du territoire. Une chose est
certaine, c’est que les Comores figurent parmi les pays les moins développés du
monde (pays sous-développés).
QUATRIEME OUVRAGE
ATTOUMANE H. 2007 , « Contribution à l’étude géographique du port de
Tuléar», Mémoire de Maîtrise, Université de Tuléar. 138p.
Tuléar est la capitale du Sud-ouest de Madagascar. Sa position par rapport au
canal de Mozambique lui permet d’avoir un site portuaire stratégique. Ce dernier,
facilite l’entrée et la sortie des produits.
L’auteur a évoqué, voire analysé beaucoup de choses. Parmi les points
développés, nous avons les importations et les exportations des produits.
En ce qui concerne les importations et les exportations, l’auteur a fait une
brève analyse, en montrant que sur le port de Tuléar, les importations sont
supérieures par rapport aux exportations, comme pour l’ensemble de la Grande île, Il
a aussi montré que l’arrivée massive des produits étrangers s’explique par
l’insuffisance des techniques de production dans le contexte d’une population à forte
croissance. D’après la comparaison qu’il a fait, nous remarquons l’importance des
importations par rapport aux exportations, d’où le déficit de la balance commerciale.
D’après lui, ce sont de produits de mer comme l’huile de requin, les crevettes, le
calmar qui sont les plus exportés. En dehors de ces produits de mer, nous avons
20
encore : les haricots, le pois du cap, les palettes de peaux, les pierres industrielles, le
maïs et les produits artisanaux. Les principaux produits importés sont : le riz, la
farine, le sucre, l’huile et les autres produits comme le ciment, le fer et véhicules et
des produits divers. L’auteur n’a pas fait une étude détaillée sur les produits importés
et exportés.
CINQUIEME OUVRAGE
R. FROMENT, R. KIENAST, B. PASDELOUP , 1989, Le monde actuel, Terminale, Delagrave, 352p
Cet ouvrage analyse des points concernant l’économie mondiale. Parmi les
points étudiés par les 3 auteurs, nous pouvons noter: les importations et les
exportations de blé en 1988. Ces auteurs ont parlé des principaux pays exportateurs
de blé. Dans l’ensemble, il s’agit des pays du Nord comme les Etats-Unis, le Canada,
Union Européenne (U.E) et quelques pays du Sud à savoir l’Argentine. Dans ces
pays, l’exportation vers les pays du Sud est très importante. L’augmentation de ces
importations dans les pays du Sud s’explique par la famine qui règne dans certains
pays. De plus, les pays du Sud n’ont pas les moyens de pratiquer la culture du blé à
grande échelle (agriculture intensive). Cela s’explique aussi par les populations qui
se sont réfugiées à cause des guerres et des calamités naturelles. Or, ces
populations doivent manger pour survivre. Encore une fois, les auteurs n’ont pas
montré les modalités d’exportation ou d’importation du blé, ni les droits, ni les taxes.
Tout cela nous conduit à affirmer que les pays importateurs continueront à
importer et que les pays exportateurs continueront à exporter, cela durant longtemps.
SIXIEME OUVRAGE
COMORES (2005), Guide d’informations économiques, 177p.
Cet ouvrage traite beaucoup de concepts à propos de l’économie des
Comores. C’est un ouvrage très important, un ouvrage de référence pour notre future
thèse. Les auteurs qui l’ont publié ont d’abord montré la base de l’économie des
Comores dans tous les secteurs. Ils ont jugé que l’économie de l’archipel des
Comores rencontre toujours des problèmes.
21
D’après les chiffres (données) qu’ils ont fournis, les importations restent et
resteront supérieures aux exportations pendant longtemps. La nature comorienne
n’est pas généreuse, peu d’espaces cultivables, les travaux sur les petites
agricultures restent manuels (il n’y a pas de machines). Ils ont encore montré que
certains produits comoriens sont concurrencés sur le marché mondial. Ils ont pris
comme exemple la vanille qui est concurrencés par le produit chimique appelé
vanilline. Ce dernier a la même odeur et le même goût que la vanille naturelle. La
vanilline est de moins à moins utilisée dans le monde à cause des effets chimiques
qu’elle provoque. Par contre, la production de la vanille dans d’autres pays comme
Madagascar continue. Le girofle est aussi concurrencé au niveau mondial.
Contrairement aux produits exportés, le prix des produits importés augmentent de
jour en jour. D’après nous, ce que ces auteurs ont avancé se justifient par les faits.
Ils ont montré enfin que les Comores font partie des pays les moins avancés du
monde (pays du tiers-monde).
SEPTIEME OUVRAGE
BATTISTINI. R et J.M.HOERNER , 1986, Géographie de Madagascar, 187p.
Dans cet ouvrage, BATTISTINI R. et J.M.HOERNER se basent beaucoup sur
de points qui concernent l’économie de Madagascar. L’ouvrage est réparti en 8
chapitres. Sur ces 8 chapitres, nous allons nous intéresser sur deux: les chapitres 6
et 7. Ces deux chapitres concernent notre projet de thèse.
En effet, cet ouvrage que nous avons à commenter nous parait capital. Pour
nous, il est comme un guide. Les auteurs veulent nous montrer l’importance de
l’évolution des produits agricoles et les ressources naturelles de Madagascar. D’une
façon générale, les productions agricoles s’accroissent régulièrement, mais il semble
que les cultures commerciales aient plus de difficultés que les principales cultures
vivrières. Ils nous montrent aussi l’évolution des cultures commerciales et celle des
cultures vivrières, parmi lesquelles le riz, le maïs ou le manioc qui ont connu un essor
de plus de 3,5% par an entre 1972 et 1980. Durant cette période, ces produits ont
connu de bons rendements. Pour ce qui est de la vanille, les rendements étaient
faibles durant cette période selon les auteurs. Quant à la plantation de la canne à
22
sucre, le rendement restait satisfaisant. Selon les auteurs, la récolte s’élève à 40
tonnes par hectare.
Ils affirment également que parmi les cultures d’autosubsistance, le riz est le
plus important, puisque le riz constitue l’alimentation de base à Madagascar. La
demande de la population urbaine est de plus en plus grande. Selon R. BATTISTINI
et J.M.HOERNER, la demande est supérieure à l’offre. Les données qu’ils ont
mentionnées dans cet ouvrage, nous poussent à affirmer que parmi les cultures
vivrières, c’est le riz qui occupait le premier rang depuis 1951 jusqu’à 1981.
Presque le ½ des terres cultivables sont réservées à la culture du riz. Il y a
également la patate douce, l’arachide, le manioc, le maïs, la pomme de terre et enfin
le pois du cap. Pour les cultures commerciales, c’est la canne à sucre qui occupe la
première place durant la période de 1951 à 1981. La production n’a pas cessée
d’augmenter et cela de façon considérable. Pour confirmer ce qu’ils ont dit, ils
donnent l’exemple suivant: «en 1951 la production était de 15 millions de tonnes et
en 1980 elle est passée de 15 à 1442 millions de tonnes».
Derrière la canne à sucre nous avons le coton, le tabac, le café, la vanille, le
poivre, le girofle et le sisal. En dehors de ces produits, BATTISTINI. R et
J.M.HOERNER ont montré l’évolution de la pêche marine. De 1974 à 1980, selon
eux, ce sont les poissons qui occupaient le premier rang, puis s’ajoutent les
crevettes, les crabes, les langoustes et holothuries. Tous ces produits que nous
venons de citer, entrent dans le domaine économique du pays.
En dehors de ces produits vivriers, BATTISTINI. R et J.M.HOERNER ont traité
les produits du domaine minier. Parmi les ressources étudiées, nous pouvons noter
le cas de la chromite, du graphite et du mica. Durant la période de 1950 à 1979,
selon eux, c’est la chromite qui occupe le premier rang et en deuxième rang, nous
avons le graphite et la troisième place est occupée par le mica. A travers leurs
données chiffrées et leurs cartes, BATTISTINI. R et J.M.HOERNER ont voulu nous
montrer combien Madagascar est riche naturellement.
Dans le septième chapitre intitulé «économie moderne» BATTISTINI. R et
J.M.HOERNER nous montrent que certains produits comme la canne à sucre et le
coton évoluent en plantation. Selon les auteurs, la période de 1966 à 1978, la canne
23
à sucre a évolué d’une façon exponentielle par rapport au coton. Pour illustrer cela,
de 1966 à 1970, la production de la canne à sucre était de 88100 tonnes contre 1700
tonnes pour le coton, soit 94% contre 42%. Par ces données, les auteurs nous
montrent comment évoluent ces deux produits placés dans le secteur moderne.
D’après leur hypothèse, la canne à sucre est plus consommée que le coton. Les
auteurs expliquent aussi comment se font les échanges extérieurs. Dans cette partie,
R. BATTISTINI et J.M.HOERNER mettent l’accent sur les principaux produits
échangés à l’extérieur. Comme dans tous les pays du tiers-monde, les exportations
sont toujours inférieures aux importations. Les données fournies par les deux auteurs
montrent les exportations s’élèvent à 15% contre 21% pour l’importation par an. C’est
pour dire que Madagascar dépend beaucoup plus de l’extérieur pour satisfaire les
besoins de la population. Selon R. BATTISTINI et J.M.HOERNER, les exportations
sont moins diversifiées. Seulement cinq produits représentent 65% des exportations
en 1962, et 2 produits : le café et le girofle pour 63% en 1979. Ces deux produits
avec le poivre sont les plus exportés en quantité importante. Le café comptabilise
63057 tonnes, soit 12,5% des exportations. Il représente 47 fois plus que le girofle
qui fait 13513 tonnes et le poivre, 5300 tonnes.
En analysant le tableau de la page 140 de ce même ouvrage qui a comme
titre «structure des importations de 1958 à 1979 », les données exprimées en Fmg
par l’INSRE, nous montrent qu’il y a une évolution des importations dans cet
intervalle. Pour l’année 1958, nous avons 26.000.000 Fmg et 135 000.000 Fmg pour
1979.
Toutefois, la balance globale des paiements reste négative, selon les auteurs,
à l’exception de l’année 1978 où elle était positive. Pendant cette période, l’Etat a
procédé à des emprunts. A ce propos, les auteurs écrivent : «la dette publique
extérieure était de 262,2MM Fmg en 1981, soit environ 750.000.000 de dollars.»
Donc, les auteurs ont voulu nous montrer combien Madagascar est très
endetté comme beaucoup de pays sous-développés.
24
HUITIEME OUVRAGE
BARRET C., BRIGNON, ABBAD F., CHARVET J P, SCELLIER M, 1997;
Géographie, première, HATIER, 287p.
Cet ouvrage est composé de quatre parties. Sur ces quatre parties, nous
allons nous intéresser à la deuxième, intitulée «l’économie française et son cadre
européen ». Dans cette partie, nous allons commenter la carte de la page 68 intitulée
«les échanges commerciaux de la France avec les autres pays de la C.E.E
(Communauté, Economique, Européenne) en 1985». Le deuxième point fort de notre
commentaire se basera sur «les échanges extérieurs », de la page 138. Ce sont ces
deux points qui font l’objet de notre commentaire.
La France fait partie des 6 pays européens qui ont fondé la C.E.E. En dehors
de la France, il y a, la R.F.A, les Pays-Bas, la Belgique, l’Italie et le Luxembourg.
Dans le monde entier, aucun pays, qu’il soit riche ou pauvre, ne peut se
satisfaire dans le domaine économique.
La France fait des échanges économiques avec les autres pays européens
(d’Est et d’Ouest). Elle effectue plus de 60% de ses échanges extérieurs avec ses
différents partenaires. Selon les mêmes écrits, plus des 2/3 de ces échanges se font
avec les pays européens. En observant cette carte, nous nous rendons compte, par
les chiffres que les importations sont supérieures par rapport aux exportations. Nous
pouvons dire que la balance commerciale de la France pendant cette période était
sans nul doute déficitaire. Pour les importations, nous avons 57,4 milliards de dollars
contre 45,3 milliards de dollars pour les exportations. Il ya donc un déficit de 12,1
milliards de dollars. La France connaît aussi des problèmes de déficit de la balance
commerciale.
Les échanges commerciaux de la France ne se font pas uniquement avec les
5 pays l’Europe. Elles se font également avec le reste du monde. La France se
place, malgré certaines insuffisances, dans le groupe des grandes nations
exportatrices du monde. Elle constitue un marché très important pour les pays
industrialisés et les pays du tiers-monde.
25
Cependant, la France dépend des autres pays pour satisfaire ses besoins.
Les auteurs, ont bel et bien montré cela en donnant des chiffrées sur les importations
et les exportations des produits de l’année 1986. Les auteurs montrent que la France
importait beaucoup plus et exportait moins durant cette période. Ils ont classé en
trois catégories les produits importés et exportés. D’abord, les produits qui
présentent un bilan déficitaire, puis ceux qui sont en équilibre et enfin ceux qui sont
excédentaires.
Les auteurs ont montré trois produits importés qui apparaissent déficitaires.
Ces trois produits sont : le pétrole, le gaz naturel et le charbon. Pour illustrer cela, en
1986, la France a importé des produits énergétiques estimés à 111,3 milliards de
francs. Par ailleurs, la France a exporté ces mêmes produits estimés à 21,7 milliards
de francs. Nous constatons qu’il y a une très grande différence entre les chiffres
fournis. Ce déficit apparait sans faire des calculs. Les pays fournisseurs des produits
énergétiques à la France sont : l’Arabie Saoudite, l’URSS, la Suisse et le Japon.
Parallèlement à cela, les auteurs annoncent qu’il y a trois produits qui apparaissaient
un peu équilibrés; il s’agit des produits chimiques. La France importait ces produits
estimés à 91,1 milliards de francs contre 93,9 milliards de francs pour les
exportations. Nous constatons qu’il y a un certain équilibre sur les produits
chimiques. Enfin deux produits apparaissaient nettement excédentaires. Selon ces
auteurs, ces produits sont les véhicules et les équipements automobiles et les
produits agricoles et agro-alimentaires. Pour les produits d’équipements automobiles
la France a importé durant cette même période, une quantité de produits estimée à
77,2 milliards de francs contre les exportations des mêmes produits évaluées à 105,2
milliards de francs. La vente d’armes et de matériels militaires est très importante.
Si nous analysons les écrits de ces auteurs, «depuis 1974 et surtout en 1979,
la balance commerciale de la France a été le plus souvent déficitaire, malgré les
efforts effectués pour redresser cette situation ». Les chiffres globaux sur les
importations et les exportations fournis par les auteurs confirment sans nul doute que
la balance commerciale de la France était déficitaire.
Les importations : 886,9 soit un déficit de 62,6 Les exportations : 824,3
Ces chiffres sont estimés en milliards de francs français
26
I-3-Documentation cartographique
Pour les géographes, l’utilisation des cartes est indispensable. Les cartes
représentent l’espace et le vécu. Elles nous permettent de faire des marches
importantes dans nos recherches. Elles participent en effet à l’approche initiale.
Ainsi, avons-nous élaboré des cartes concernant notre zone d’étude: le site portuaire
de Tuléar, localisation du port par rapport à la ville…
I-4-Etude sur le terrain
Pour un étudiant chercheur, il est obligatoire d’effectuer des enquêtes et des
visites sur le terrain pour découvrir la réalité. Ces enquêtes nous permettent
d’aborder notre thème et de répondre à certaines problématiques. Pour cela, nous
avons mené plusieurs types d’enquêtes. Il s’agit d’enquêtes préliminaires,
d’enquêtes moins complexes, d’enquêtes complexes, d’observation directe,
d’enquêtes orales et fermées.
I-4-1-Enquêtes préliminaires
Nous avons eu l’occasion de mener des enquêtes auprès des responsables
de différents services portuaires de Tuléar, des responsables de certaines sociétés
exportatrices de produits, et certains organismes comme l’INSTAT. Nous avons eu
également l’occasion de faire des entretiens avec un certain nombre de vendeurs,
d’acheteurs et enfin, avec des responsables de gros magasins. Ces entretiens nous
ont sans doute aidés à établir des informations sur les modalités des exportations et
importations des produits.
I-4-2-Enquêtes moins complexes
Ce genre d’enquêtes que nous avons mené dans la ville de Tuléar, nous a
permis de localiser, voire de situer les différents services et sociétés portuaires. Nos
enquêtes touchaient aussi la population de la rue afin qu’elle nous parle des
différents établissements et sociétés. Elles ont été facilitées par l’établissement d’une
carte.
I-4-3-Enquêtes très difficiles
Comme le nom l’indique, ces enquêtes ont été effectuées dans des différentes
services, des vendeurs, des colleteurs, stockeurs, producteurs et d’autres personnes
(dockers), afin d’obtenir assez d’informations. Pour mener ces enquêtes, nous avons
27
utilisé des questionnaires. Selon nous, le résultat de ces enquêtes est probant et
satisfaisant pour la réalisation de ce présent projet de thèse de Doctorat. Ces
résultats, les quelques ouvrages et revues que nous avons lus nous ont permis de
commencer la phase la plus difficile de ce travail qui est la rédaction de ce projet.
Cependant, certains problèmes que nous avons rencontrés sur le terrain ont
retardé notre rédaction.
I-4-4-Enquêtes fermées
Cette méthode d’enquêtes a été surtout faite à l’intérieur du site portuaire.
Pour mener à bien cette tâche, nous avons établi des fiches d’enquêtes qui devaient
être remplies par les responsables. Après le dépouillement des ces questionnaires,
et avec l’aide des travaux de bibliographie, nous avons commencé à rédiger notre
travail.
Nous tenons à bien noter qu’en dehors des questionnaires, nous avons
discuté avec les dockers. Nous pouvons montrer ici deux exemplaires de
questionnaires :
28
PRESENTATION D’UNE FICHE D’ENQUETES
Nom :
Prénom :
Fonction :
EXEMPLE DES QUESTIONNAIRES
1-En quelle date le site portuaire est construit?
2- Quels sont les différents services portuaires de Tuléar?
3- Quel est le nombre exact du personnel qui compose l’administration
portuaire?
4- Quel est le nombre exact des dockers qui travaillent au port?
5- Ces dockers sont composés par des groupes ethniques. Quels sont ces
groupes ethniques?
6- Quelles sont les heures de travail? Les heures supplémentaires?
7- Comment les dockers s’organisent-ils au travail?
8- Quelles sont les différentes marchandises (produits) qui entrent dans le
pays (en passant par le port de Tuléar)?
9- Quels sont les différents produits agricoles destinés à l’exportation?
10- Quelles sont les différentes étapes à franchir pour dédouaner un
conteneur de marchandises?
Fait à Tuléar le ……/……/200…..
Signature
29
PRESENTATION D’UNE FICHE D’ENQUETES
Nom :
Prénom :
Fonction :
Nom du service :
EXEMPLE DES QUESTIONNAIRES
1- Quel est le rôle de votre service?
2- Quelle est la date de sa création?
3- Quels sont les différents produits que vous exportez?
4- De quelles régions (villes ou villages) proviennent-ils?
5- Quelles sont les exigences de vos principaux importateurs (partenaires)?
6- Quel est le nombre exact de sociétés de collecte et stockeurs que vous
avez?
7- Que préconisez-vous pour la collecte, le stockage et le transfert des
produits agricoles?
8- D’après vous, faut-il améliorer la production? Pourquoi?
9- Au moment de l’achat des produits agricoles, vous payez directement la
somme ou après l’exportation de ces produits?
10- Quel problème rencontrez-vous avant et au moment de l’exportation?
Fait à Tuléar le ……/……/200…..
Signature
30
I-4-5-Difficultés rencontrées sur le terrain
Au cours de nos recherches sur le terrain, nous avons rencontré les difficultés
suivantes:
Nous nous sommes d’abord heurtés au manque de documents, surtout ceux
qui concernent directement notre thème. Ceux-ci sont très rares à Tuléar. Il existe
cependant quelques documents qui parlent de l’économie de Madagascar et d’autres
pays.
Ensuite, il y a le problème de langue. La langue malgache n’est pas notre
langue maternelle. Nous ne parlons pas très bien la langue du pays. Ce qui a
engendré une certaine méfiance envers nous. Enfin les données sont souvent
contradictoires. Donc, il fallait faire vraiment attention pour ne pas être induit en
erreur.
Le développement d’un pays comme Madagascar dépend de plusieurs
facteurs dont les importations et les exportations. Dans notre travail, nous voudrions
montrer comment ces dernières évoluent. Que faut-il faire pour les améliorer? Nous
tenons à dire que certains produits n’ont même pas besoin d’être importés car ils
pourraient être fabriqués sur place. Nous espérons approfondir cette question dans
notre prochaine thèse de Doctorat.
Malgré toutes ces difficultés rencontrées, ce travail a pu être réalisé grâce à
notre volonté, à la patience et aux réflexions personnelles. C’est de cette manière
que nous avons dressé le plan provisoire de notre travail. Nous comptons faire tous
les moyens nécessaires pour parvenir au terme de notre futur travail de recherches.
31
Carte N° 1 Le port de Toliara dans la région du Sud-ouest malg ache
32
DEUXIEME PARTIE :
DESCRIPTION DU PORT DE TULEAR ET
LES DIFFERENTS SERVICES PORTUAIRES
32
CHAPITRE III: DESCRIPTION DU PORT DE TULEAR
III.1-Naissance d’une ville portuaire
Avant la colonisation, Tuléar n’était constituée que de quelques villages des
pêcheurs Vezo tels que Mahavatse, Tsimenatse, aujourd’hui disparu, et de quelques
villages Masikoro vers l’intérieur. Parmi ces villages intérieurs, nous avons
Tsongobory, Belemboke, etc. Cependant, «Tuléar» est connue au XVIIème siècle et
au début du siècle dernier ; elle était mentionnée sur les cartes au nom de «Tuléar
bay ». A cette époque, le site était donc déjà apprécié. Le nom de Tuléar vient de :
Toli ara, qui signifie littéralement «abrite des récifs». La ville de Tuléar était aussi
l’une des résidences des rois Masikoro avant de devenir, dès 1890, le centre d’une
garnison de la monarchie Merina commandée à cette époque par le gouverneur
Razafintsalama.
Au début de l’époque coloniale, en 1897, sous la pression des traitants de l’ilot
Nosy–Ve, le site de Tuléar était choisi comme étant le centre du cercle militaire du
Sud–ouest. Elle était considérée, comme un exécutoire portuaire d’une région que
l’on avait décidée à mettre en valeur. En effet, Tuléar disposait dès lors d’un site
portuaire remarquable.
De 1902 à 1914, les Français construisaient la première jetée. Cette dernière
est envasée par les crues du fleuve Fiherenana qui n’était endigué qu’à partir de
1928-1930.
La seconde jetée, est le Wharf actuel, construit de 1930 à 1935. Mais, ces
aménagements ne sont pas suffisants pour assurer l’essor du port qui est resté
secondaire, et la ville qui est loin d’avoir les activités de Majunga ou de Tamatave
(port international de Madagascar).
Cette ville portuaire attire cependant peu de capitaux et les exportations de
latex d’orseille, de viande, de bois, de produits agricoles et divers représentent peu
de choses. Nous verrons plus de précisions dans les chapitres 4 et 5 sur les produits
importés et exportés.
33
Dans le domaine administratif, Tuléar était chef-lieu de la province (ex-
préfecture des années 1960). Depuis 1903, elle était érigée sinon instituée en
commune. A ce titre, elle bénéficiait d’une subvention spéciale qui permettait
l’adduction d’eau et la poursuite d’une urbanisation ambitieuse.
Rappelons que la nouvelle route vers les hautes-terres était édifiée du grand
wharf actuel. A cette période, les Européens étaient devenus quatre fois plus
nombreux que les Indiens. Ces derniers contrôlaient déjà par leur petit moyen, le
commerce. Actuellement ils sont assez nombreux.
III-2-Importance du port de Tuléar
Le port de Tuléar jouait ou joue un rôle primordial dans l’Océan Indien. Malgré
son 4ème rang, derrière les ports de Tamatave, de Majungua, de Diégo-Suarez. Pour
plus de précision, voyons le tableau suivant :
Tableau N°1: Classification des ports maritimes malgaches Port long courrier
principal Port long courrier
secondaire Port de cabotage
principal Port de cabotage
secondaire
Majunga X
Maintirano X
Morondava X
Nosy-Be X
Toliara X
Tamatave X
Antsiranana X
Morombe
Taolagnaro X
Source : IBRAMDJEE Désiré, 19872
N.B: Il y a eu des modifications sur ce tableau. Le port de Taolagnaro fait partie des ports de
long courrier de Madagascar. Ce dernier n’existait pas sur ce tableau de Mr IBRAHIMDJEE Désiré.
2 Les activités maritimes et littorales dans le Sud-ouest Malgache, 1987
34
Le port de Tuléar est un port de commerce, occupant une position
géographique bien stratégique dans le Sud-ouest de Madagascar. Cette position est
très favorable aux échanges de commerce maritime. Ce même port n’est pas loin
des îles voisines, notamment la Réunion et les Comores. Il est en face de l’Afrique et
plus particulièrement de l’Afrique du Sud. Les autorités de Madagascar et plus
particulièrement celles de Tuléar, ont noué des relations avec les autres pays
portuaires. Parmi ces pays, nous avons les pays d’Europe, les pays producteurs de
pétrole, ceux de l’Asie, etc.
Le port de Tuléar joue le même rôle que le Cap de Bonne Espérance: un point
de relais pour les bateaux qui sont de passage ou qui parcourent le Canal de
Mozambique. Dans la plupart des cas, ces bateaux ravitaillent les iles voisines de
Madagascar. Il s’agit donc des Seychelles, de la Réunion, de Maurice, etc. Et des
autres ports de Madagascar. Il ne faut pas oublier qu’à Madagascar, il y a environ 17
ports. Et parmi les quatre premiers, le port de Tuléar qui tient une place très
importante. Il fait partie des ports Internationaux.de Madagascar.
De plus, ce fameux port se localise dans le canal de Mozambique, une route
principale où passent plusieurs bateaux commerciaux du monde. Parmi ceux-ci,
nous pouvons citer les pétroliers, les grandes flottes maritimes, les croisières. Malgré
qu’il soit classé au 4ème rang, le port de Tuléar a une importance capitale par rapport
aux autres ports de Madagascar. Il est protégé des grandes houles par une barrière
récifale.
III-3-Les infrastructures portuaires
Pour le bon fonctionnement d’un port international comme celui de Tuléar, il
faut des infrastructures comme le quai, terre-plein, magasins, machines, élingues,
infrastructures de communications, moyens de déplacements et des transports...
Au cours de nos enquêtes sur ce site portuaire, nous avons constaté qu’il y a
beaucoup d’infrastructures, même si certaines d’entre elles ne sont pas en bon état.
Ce sont, surtout, les vieux conteneurs, les anciennes machines etc. Parmi les
infrastructures que nous avons vues, il y a les quais, des postes de mouillage,
l’entreposage, etc.
35
III-3-1-Les quais
Par définition, les quais sont des endroits où les navires peuvent accoster
pour effectuer différentes opérations de chargements ou de déchargements des
marchandises qui sont en vrac ou containérisées. Ce site portuaire de Tuléar est
classé parmi les ports de Madagascar de long courrier secondaire. Il faut noter qu’à
Madagascar, il n’y a qu’un seul port de long courrier principal, le port de Tamatave.
Ce site portuaire se localise, selon les coordonnées suivantes:
� Latitude : 23°23’S
� Longitude : 13°10’E
� Opération : postes à quai
Le port de Tuléar est bâti sur pilotis en partie. On y accède par une jetée de
1,5km à deux voies, sa charge maximale est selon les autorités de 45.000 tonnes.
Au port de Tuléar, nous avons constaté qu’il y a deux (2) sortes de quai :
III-3-1-1-le quai de long courrier
Selon les autorités portuaires, ce quai de long courrier a les dimensions
suivantes: il mesure 195 mètres de long avec un tirant d’eau de 8 mètres. Cette
longueur et ce tirant d’eau permettent d’accueillir de gros bateaux (de portes
conteneurs, pétroliers, etc.) à forts tonnages;
III-3-1-2-le quai de batelage
Il a une longueur de 145 mètres de longueur avec un tirant d’eau de 2,5
mètres de profondeur. La longueur de ce quai de batelage n’est pas loin de celle du
quai de long courrier. La seule différence, c’est le tirant d’eau. En tenant compte de
ce faible tirant d’eau, ce second quai est réservé aux bateaux de faibles tonnages. Il
s’agit donc de petits bateaux de pêches, de passagers, de petits bateaux
touristiques, etc.
Ce qu’il faut savoir, c’est que ces quais sont en bon état et fonctionnent de
façon normale. Selon les autorités portuaires, la dernière réhabilitation date de 2004.
36
Carte N° 2 : le plan du port de Tuléar
Source: Autorités portuaires de Tuléar.
III-4 -de mouillage
Comme nous l’avons déjà annoncé, le port de Tuléar occupe une bonne
position par rapport aux autres ports de Madagascar. Il remplit les meilleures
conditions permettant aux mouillages de certains bateaux ou navires. Selon les
autorités portuaires, la présence des récifs ne font que diminuer la vitesse de
certaines houles dévastatrices.
Il existe, plusieurs postes de mouillages. Selon les informations fournies par
les autorités portuaires, ces postes ont des profondeurs allant de 1 à 20 mètres.
Nous les résumons sur le tableau suivant.
37
Tableau N°2 : les postes de mouillage et les quais.
Quai Postes de mouillage
Dénomination Longueur Tirant
d’eau
Dénomination Nombre Tirant d’Eau
Long-courier 195 m 8,00 m Banal poste d’attente
02 8,50 à 14,00 m
Batelage 145 m 2,50 m
Source: Autorités portuaires de Tuléar.
Photo N° 1 : vue aérienne du port de Tuléar.
Source : Google Earth
Cette photo nous montre le site portuaire de Tuléar. Elle montre également tous les bâtiments, les conteneurs, les terres pleins, les machines de la manutention et un bateau de long courrier au port.
III-4-1-L’entreposage
Comme tout port international, il existe un entreposage: une grande salle
destinée ou réservée au stockage de diverses marchandises pour un temps limité.
En effet, au port de Tuléar, il existe cet entrepôt permettant de stocker les
marchandises.
38
Il existe notamment des terre-pleins: un endroit réservé pour le dépôt des
conteneurs vides et les conteneurs chargés de marchandises (sortants et entrants).
Selon les informations données par les autorités portuaires, les terre-pleins sont
exploités par deux compagnies réservées pour la manutention. Cependant, les
magasins appartenant à la chambre de commerce sont concédés (attribués) aux
manutentionnaires.
Voici le tableau montrant les différents types de magasins et leurs dimensions.
Tableau N°3: Entreposage (les magasins: leurs dimensions.et ca pacités), 2008 Dénomination Longueur Largeur Surface en m2 Capacité Observations MAGASIN
Transbordement 80,10 29,70 2388 Concédé à CCIA-vétuste
Magasin A 50,20 15,50 778 Concédé à CCIA-vétuste
Magasin B 50,20 17,00 836 Concédé à CCIA-vétuste
Magasin C 55,00 15,10 817 Concédé à CCIA-vétuste
Magasin D 50,20 15,50 778 Concédé à CCIA-vétuste
Magasin E 55,00 15,10 817 Concédé à CCIA-vétuste
Station Malet 60,70 15,50 1593 Concédé à CCIA-vétuste
Hangar parapluie
61,80 11,20 878 3.000T Concédé à CCIA-vétuste
Terre-pleins 2587 15.000T Bitumé en mauvais état
Source : Autorités portuaires de Tuléar, 2008.
En nous référant à ce tableau, nous constatons que la totalité des magasins
sont concédés à C.C.I.A et sont vétustes. Selon ces autorités, les terre-pleins
bitumés demeurent en mauvais état, Ils sont estimés à 15000 tonnes. Nous espérons
donner plus de renseignements dans notre future thèse de Doctorat.
Lors des grands travaux de réhabilitation du port, certains bâtiments ont été
refaits, d’autres non. De ce fait, ceux qui n’ont pas été retouchés sont en mauvais
état. Les sociétés de manutention ont souvent leurs propres magasins. Parfois, les
marchandises sont directement transférées dans les magasins des grossistes
(importateurs). Il ne faut pas oublier que la plupart des grands magasins (de ciment,
du riz, etc.) de la ville de Tuléar appartiennent aux Indopakistanais qui détiennent la
grande majorité des boutiques et magasins.
39
III-5-Evolution et situation géographique du port de Tuléar
«Un port, c’est un lieu où s’abrite le navire, mais aussi celui où passent les
marchandises et les passagers. Les ports sont comme les marchés ou les gares du
continent, des points de transaction ou de rupture de charge. Comme pour les villes,
leur position se définit par la situation et le site. Comme les villes, les ports ont des
fonctions différentes»3.
Le mot «port» est d’origine latine, «portus» : c’est un bassin formant un lieu
d’abri naturel ou artificiel pour les bateaux munis d‘installations nécessaires à
l’embarquement ou au débarquement de fret et de passagers.
Si l’on se réfère à ces définitions, le port est un endroit fermé et destiné à
abriter des bateaux pour le transport des marchandises ou des passagers
(personnes). Mais, dans une ambiance de croissance et de développement, le port
devient un outil indispensable, stratégique au service de l’affermissement d’un destin
commercial consolidant le destin politique. Il est tout d’abord une aire de mise en
contact entre deux domaines de circulation : l’un maritime, celui des bateaux, l’autre
continental, celui des véhicules et des trains.
Les ports sont, comme les marchés où les gares du continent, des points de
transaction ou rupture de charge. Comme les villes, leur position se définit par la
situation et le site. Comme elles, ils occupent des fonctions différentes.
3 DERRUAUX Max 1987, Géographie humaine p327
40
CHAPITRE IV : LES DIFFERENTS SERVICES PORTUAIRES DE TULEAR
Le port est prestataire de service répondant aux différents besoins de deux
principaux éléments: les navires et les marchandises.
IV-1-service de la manutention
Par définition, on appelle «manutention» ou «acconage», tout travail qui est
exercé dans un port touchant les marchandises. Il s’agit donc de l’embarquement ou
de déchargement des navires qui sont accostés au port. Elle est définie à partir de la
nature voire de la qualité des marchandises en question.
L’acconage s’effectue par:
� débarquement et embarquement des marchandises ;
� manipulation à bord sans mise en chaland ou sans mise à terre ;
� manipulation en cale et la mise en chaland ou sans mise à terre ;
� transbordement rade par rade en mettant les navires en couple ;
� transbordement rade par rade avec entreposage ou sans entreposage ;
� transbordement de quai à quai avec entreposage ou non ;
� transbordement de navire à couple pour les produits congelés ou en
vrac.
Selon les informations fournies par les autorités portuaires, depuis quelques
années, les activités relatives à la manutention portuaire ont été concédées par l’Etat
aux différentes sociétés suivantes :
� COMATO (Compagnie de Manutention de Toliara);
� SEMS (Société d’Entreprise Multiservice).
Ces deux sociétés, par excellence, organisent à leur guise la gérance de leur
personnel et de leurs matériels.
41
Carte N° 3 services portuaires et sociétés d’export ations
42
Photo N°2 : vue aérienne des services portuaires, sociétés d’exportation et logistiques pétrolières.
Source : Google Earth
Cette photo nous montre les logistiques pétrolières, certains bâtiments des services d’exportations et la porte d’entrée au port.
IV-1-1-Matériels nécessaires à la manutention au port de Tuléar
Comme tout port international, bon nombre de sociétés (des sociétés d’Etat ou
privées) travaillent pour le bon fonctionnement du site. En effet, au port de Tuléar,
chaque société de la manutention doit avoir à sa disposition des matériels et du
personnel lui permettant de mener à bien ses activités.
Dans ce site portuaire, nous avons des sociétés comme la CO.MA.TO et la
S.E.M.S. Ces dernières sont des sociétés privées à capitaux étrangers, assurant
comme activités principales la manutention des marchandises à bord des navires du
port de Tuléar. Bien qu’elles soient des sociétés privées, ces acconiers louent les
magasins de la chambre de commerce et les matériels utilisés pour la manutention
du port.
43
Photo N°3 Une grue de 16 tonnes appartenant à la société COMATO : Cette grue soulève les conteneurs au port de
Tuléar.
Photo N° 4: Les dockers rangent le riz importé.
Cliché : ATTOUMANI H.
44
Le tableau suivant nous montre les différents matériels d’acconage.
Tableau N°4 : Lés équipements acconiers des sociétés COMATO et SE MS au port de Tuléar Exploitants Désignations Nombre Caractéristiques Mise en
service Observations
COMATO Chariot élévateur
01 Hyster 1,5 t - Panne pneumatiques
Chariot élévateur
01 Hyster 0,5 t - bon état
Chariot élévateur
01 Svetrick - bon état
Tracteur 02 Massey Fergusson
2625, 27 t - bon état
Remorques 07 5 à 25 t (KFW) 1996 bon état
Chariot élévateur
01 5 t (KFW) 1997 bon état
Tracteurs 02 Renault 60 cv 1995 bon état
SEMS Chariot élévateur
03 C50 Salev de 3 t bon état
Chariot élévateur pour conteneur
01 Hyster de 25 t bon état
Tracteur 04 60 CV
Remorque 04 10 t
Camion porte conteneur avec remorque
03 bon état
Palettes 150 état moyen
Grue 01 16 t état moyen
Remorqueur 02 150 CV état moyen
Chaland 02 150 t état moyen
Source : Autorités portuaires de Tuléar
45
IV-1-2-Les dockers
Nous ne pouvons pas parler des activés d’un port quelconque sans parler des
dockers.
Par définition, un docker est une personne qui a une force physique lui
permettant d’assurer les travaux de déplacement, de soulèvement, le chargement ou
le déchargement des marchandises aux autres bateaux.
Comme nous venons de l’évoquer, les travaux dans un port exigent des
personnes compétentes, fortes physiquement pour assurer les différentes
opérations. A Tuléar, les dockers dépendent de deux compagnies de manutention
privées. Ils couvrent la totalité des travaux manuels de ce site. Ils ne viennent pas
d’une même localité et ne sont pas d’une même ethnie. Selon les sources que nous
avons eues, ils proviennent de trois ethnies: les VEZO (les maîtres de la mer en
matière de pêche). Des TANALANA, les MASIKORO. Ces deux derniers groupes
représentent la majorité des dockers.
Ces dockers exercent leur métier dans le site du port. Mais bon nombre de
personnes s’interrogent sur le mode et les fonctions sans oublier les conditions de
travail de ces dockers. Les dockers des pays sous-développés sont totalement
différents de leurs frères des pays développés. Comment ces dockers exercent-ils
leur métier?
IV-1-3-Leurs conditions de travail
Les conditions de travail des dockers restent précaires pour ne pas dire très
difficiles. Dans la plupart des cas, le travail des dockers (déchargement et
chargement) dépend de l’arrivée d’un ou plusieurs bateaux à quai. L’insuffisance ou
le manque d’équipements des acconiers les oblige à faire recours à des travailleurs
pour effectuer ces tâches manuelles. Ce qui provoque la lenteur du travail des
dockers.
Pour accélérer les travaux, les dockers s’organisent en plusieurs équipes afin
de pratiquer les travaux à la chaine. Pour décharger les marchandises (en vrac) ils
adoptent un système spécifique employé par les dockers pour accélérer le travail. Ils
s’organisent en trois (3) groupes. Un premier groupe composé d’une douzaine de
dockers s’occupe des cales du bateau, un second des camions et enfin un troisième
46
de l’arrangement en vue de mieux gérer l’emplacement des marchandises dans les
magasins.
Dans le cas où les marchandises sont conteneurisées, les travaux de
déchargement sont plus rapides, car ce sont des élingues ou grues qui soulèvent les
conteneurs.
Le travail s’effectue en huit heures, heures normales imposées par les
acconiers. Pour ne pas travailler de 7heures à 18 heures, les dockers s’organisent en
deux groupes:
le 1er groupe travaille 7 heures du matin à 11 heures et le 2ème groupe, de13
heures à 17 ou 18 heures.
Dans le cas où le bateau possède des grues, la répartition s’organise en
fonction du nombre de grues disponibles. Pour les bateaux de quatre grues, les
dockers se mobilisent en deux équipes composées, d’une vingtaine d’individus. Une
1ère équipe se charge de l’accrochage des filets et l’autre équipe travaille dans les
camions pour le décrochage des filets. Il faut se rappeler que ce type de travail est
souvent dangereux, surtout si le filet se décroche brusquement dans la cale ou dans
le camion. Le retour dans la cale peut provoquer des dégâts matériels, voire des
victimes, surtout si le filet est mal accroché.
Il est à noter que dans l’ensemble des pays sous-développés qui disposent de
petits ports tel que le port de Tuléar, les dockers ne bénéficient d’aucune formation
(stage) leur permettant d’éviter ces multiples dangers ou accidents de port. Malgré
ces mauvaises conditions de travail, les dockers travaillent tant bien que mal. Nous
pensons qu’un minimum de formation leur permettra de mieux s’organiser.
Le chargement d’un bateau ne doit pas dépasser 5 jours. Ce qui nécessite
pour les dockers, un travail sans relâche. Cependant, leur salaire est dérisoire et ne
correspond pas au travail fourni. Leur salaire est plus bas par rapport à celui des
dockers de Toamasina.
IV-2-Les services administratifs du port de Tuléar
Malgré l’autonomie du port, certains services sont encore contrôles pat l’Etat.
L’administration portuaire est entièrement entre les mains de l’Etat. Il s’agit
essentiellement des services de douanes, des forces de l’ordre et du service
sanitaire
47
IV-2-1-Services des douanes
Ce service est parmi les services les plus importants du port. Il rapporte
beaucoup d’argent à l’Etat. Il est purement étatique. Il a pour fonction de surveiller la
bonne marche des activités de dédouanement, de taxes et de droits des
marchandises transitant par le port de Tuléar. Il s’occupe du contrôle des
marchandises déclarées par les transitaires qui travaillent étroitement avec la
douane.
A l’entrée du port, il y a un bureau de la douane ainsi que celui de la
gendarmerie. Cette dernière, contrôle l’entrée et la sortie du port : personnes et
marchandises. Le service des douanes travaille aussi avec les transitaires pour tout
ce qui concerne les transactions et les taxes des marchandises. Toutes les
déclarations faites à la douane sont prises par des manifestes. Il est à noter que
toutes les marchandises qui franchissent le port de Tuléar sont taxées par les
différents services de la douane. Les marchandises et les matériaux destinés à l’Etat
et aux différentes Organisations Non Gouvernementales (ONG) sont les seuls à être
exemptés de taxes.
En vue d’instaurer la sécurité, l’ordre et la bonne marche du service de
douane, l’Administration s’est trouvée dans l’obligation de créer un poste de brigade.
Il faut se rappeler que le port est une banque où les richesses sont d’abord
épargnées avant d’être dédouanées. Donc, pour nous, le site doit être contrôlé de
long en large. Il faut aussi se rappeler que c’est la douane qui est le responsable de
toutes les marchandises, des conteneurs se trouvant dans les terre-pleins, les
cartons des marchandises qui sont dans les magasins et les autres biens destinés à
l’exportation.
Deux procédures sont mises en place pour effectuer les opérations de
dédouanement à la section de brigade. Ces deux procédures diffèrent suivant que
ces produits soient d’exportation ou d’importation.
48
Ces deux procédures nous montrent les étapes à suivre pour arriver au
dédouanement.
Procédures à suivre pour accéder au dédouanement à l’exportation et à
l’importation à la section brigade:
Il faut reconnaitre que le service de la douane joue un rôle primordial dans un
port comme celui de Tuléar. Ses limites ne s’arrêtent pas sur la surveillance des
marchandises. Ce service a le droit de surveiller tout bateau essayant de violer les
espaces maritimes. Chaque pays a ses propres limites maritimes. S’il y a un incident
qui s’est produit dans les limites maritimes, le personnel de la douane a le droit de
poursuivre le bateau, y compris la cargaison. Le service travaille de commun accord
avec la gendarmerie nationale, la police, la garde côte, etc. A l’entrée ou à l’intérieur
du port, un service de force de l’ordre assure la sécurité.
Che de poste
Arrivée de demande
d’empotage, pesage
Pesage, empotage
Au magasin agréé ou au
port
Chef de poste
Arrivée du bon
embarqué
Appontement
Ecor à l’embarquement
Et embarquement
Arrivée de bon à élever
Chef de poste
Vérification : bon à enlever
quittance RIS ou SGS Apurement
manifeste
APPONTEMENT :
Vérification T.C. Ecor
BARRIERE :
Bon de sortie
Barrière
Bon à sortir
49
IV-2-2-Force de sécurité du port
D’une manière générale, la force de sécurité du port a pour mission à mettre
de l’ordre au niveau du port. Elle se charge de la sécurité de l’entrée au port, afin
d’éviter les vas et vient de tout le monde. Il s’agit en outre, de contrôler ceux qui ont à
faire c’est-à-dire distinguer le personnel du citoyen. Et de contrôler les marchandises
des autres après l’arrivé d’un bateau. Considéré comme un port international, comme
une entreprise ou un lieu d’échange, le site mérite une sécurité.
Les personnes (propriétaires des marchandises et autres) sont aussi
contrôlées par ce service. Du point de vue matériel, cette force a, à sa disposition,
des infrastructures maritimes leur permettant de mener à bien leur contrôle. Parmi
ces infrastructures nous avons des vedettes de surveillance, des voitures de
circulation. A l’entrée du port, il y a un poste de sécurité: les gendarmes ou les
policiers qui sont dans ce poste contrôlent l’entrée et la sortie des personnes ou les
propriétaires des marchandises.
IV-2-3-Le poste sanitaire
Ce service n’a pas la même tâche que l’hôpital. Il a pour objectif d’assurer la
santé de la population par contrôle des produits, surtout importés. Il est sous la
tutelle du Ministère de la santé. En effet, beaucoup de maladies peuvent provenir
des produits importés : mauvaises conditions de conservation des produits, produits
périmés... Le travail de ce service sanitaire est très difficile, car il ne se limite pas
seulement au port. Il se poursuit dans les magasins, les boutiques, les bars et les
épiceries. Son rôle dans ces points de vente que nous venons de citer et de contrôler
les différents produits (les dates de fabrication et les dates d’expiration) comme:
Huile de table, lait, les tomates en boites, les sardines.
A titre d’illustration: en Chine, «du lait en poudre mélangé avec beaucoup de
mélamine, en vue d’augmenter la production, a entrainé la mort de 6 enfants en
Chine et plus des 3000 malades»4. Le même phénomène s’est produit en Afrique et
plus particulièrement en Côte-d’Ivoire. Tout cela est dû au mauvais contrôle du
service sanitaire de ce pays.
4 Information de la Rfi (Radio France Internationale), du 31décembre 2008.
50
Au port de Tuléar, si un produit est arrivé, ce service sanitaire l’examine en
prélevant des échantillons pour être analysés au laboratoire. Si après l’analyse, le
produit ne présente aucun problème sanitaire, il reçoit un certificat permettant à
l’importateur de le faire sortir et de le commercialiser.
Dans le cas contraire, le produit est mis hors du circuit du commerce. En règle
générale, il est brulé.
Voici donc les points nécessaires figurant dans le certificat sanitaire :
1- Nom, Prénom et l’adresse de l’expéditeur;
2- Cachet suivi de la signature du représentant de ce service sanitaire ;
3- Nombre et nature des colis, y compris les marques ;
4- Lieu de provenance : le pays où le produit a été ou est exporté (sur
demande du pays importateur) ;
5- Moyen de transport.
IV-2-4-La chambre de commerce
Pour la cohérence du développement économique les ports de Madagascar,
la chambre de commerce a été créée. Elle est responsable de tous les matériels et
produits sous douanes, dans les magasins. Cette société a été rétrocédée à des
services de manutention à savoir la COMATO et la SEMS. Elle ne perçoit que 20%
des recettes. Les exploitants des magasins touchent les 80% restants. Donc la
chambre de commerce et la douane, jouent un rôle très important dans le port de
Tuléar.
II-2-5-Les services non étatiques
Par définition, un service étatique est un service contrôlé par l’Etat et dont les
recettes entrent entièrement dans les caisses de l’Etat. Par contre, un service non
étatique est un service privé. Donc les recettes entrent dans les caisses privées.
En effet, à Madagascar comme ailleurs et surtout dans les pays capitalistes, le
système de privatisation entre dans le cadre du développement économique. C’est
comme cela qu’une partie des activités du port de Toliara a été privatisée,
51
notamment l’accord sur l’estimation des valeurs des marchandises. L’estimation est
effectuée par un service des douanes mais cette estimation doit être validée par un
service privé qui se trouve malheureusement à l’extérieur : DAKAR. Cette société
privée s’appelle GASNET. Cette dernière existe depuis l’arrivé du président évincé
Marc RAVALOMANANA à la tête de l’Etat Malgache. Avant que cette estimation ne
soit validée, le propriétaire des marchandises doit verser une somme de
1.000.000Fmg. Après la liquidation de cette somme, l’accord vient de DAKAR. Des
questions se posent : qui est le propriétaire de ce compte ? Pourquoi cette somme
est versée dans un compte au Sénégal (DAKAR) ?
Le port de Toamasina est également privatisé. Il est autonome. Mais nous ne
savons pas s’il a été privatisé de la même manière que celui de Toliara.
IV-2-6-Les consignataires des navires
Par définition, un consignataire est une personne qui est chargée de garder
des marchandises en dépôt ou de les vendre. Il est un négociant mandataire d’un
armateur qui est chargé de la cargaison. Tous les navires ont des représentants
dans un pays et ces représentants s’appellent consignataires.
Selon les autorités portuaires, l’objectif principal du consignataire est en
premier lieu de préparer les opérations du navire. Les préparations devront être
faites 24 heures avant l’accostage du bateau à quai.
Le consignataire à d’autres missions :
� Veiller à l’accueil et au ravitaillement du bateau au port ;
� Recevoir les différentes marchandises que le commandant lui a
confiées afin de les livrer aux droits ou à leur représentant pour le
compte de l’affréteur ;
� Recevoir les marchandises que lui remet le chargeur ou à son
représentant afin de les remettre au comandant pour être chargé à bord
du navire.
52
Selon les autorités portuaires, deux voies sont possibles pour l’embarquement
ou le débarquement des marchandises. Le propriétaire a le choix entre LANER ou
FIOSBASIS.
Tous les deux sont des compagnies de navigation. Le premier s’occupe de
l’ensemble des opérations commerciales de la livraison à la réception; le second
laisse le choix au réceptionnaire d’effectuer ses opérations commerciales. Il a le plein
pouvoir de choisir la compagnie de manutention et le transitaire.
Ici, à Tuléar, nous avons comme consignataires: AUXIMAD et AMS.
IV-2-7-Les transitaires au port de Tuléar
Toute personne importatrice de marchandises doit toutes les formalités
nécessaires aux services de douane afin de recevoir les marchandises sous douane.
Le propriétaire des marchandises collabore de commun accord avec les
interlocuteurs suivants :
� la douane ;
� le réceptionnaire des marchandises ;
� la compagnie de navigation (manutentionnaire).
Une fois arrivé au port de Tuléar, le transitaire a le droit d’examiner la liste des
matériels transportés. Le transitaire envoie un avis d’arrivée à chaque réceptionnaire.
Ce dernier répond par ordre de transit. Il doit demander les documents nécessaires
pour le dédouanement des marchandises. Ces documents sont composés de:
� factures originelles des marchandises;
� connaissement original (papiers de chargement);
� avènement d’assurance;
� liste des colis;
� certificat d’inspection SGS (Service Général de Sécurité) ;
� une visite doit être effectuée par les agents de la douane. D’ailleurs, il y
a un scanneur qui a pour objectif de vérifier les conteneurs.
Dans le conteneur, s’il y a un colis en mauvais état le transitaire se charge
d’établir un dossier d’avaries.
53
TROISIEME PARTIE:
LES EXPORTATIONS ET LES IMPORTATIONS
DES PRODUITS AU PORT DE TULEAR
53
Carte N° 4 Principales activités agricoles et périm ètres hydro-agricoles de Madagascar.
Source : HOERNER J.M.1986, Géographie régionale du Sud-ouest de Madagascar. 189p.
54
CHAPITRE V: LES EXPORTATIONS
L’économie de Madagascar est basée en partie sur les importations et les
exportations des produits. De nombreux produits sont exportés du port de Tuléar.
Ce sont généralement des produits agricoles, des produits halieutiques auxquels
peuvent s’ajouter des produits artisanaux.
Parmi les produits agricoles, on peut citer: le pois du cap, le coton, le riz, la
canne à sucre, l’oignon, le haricot etc. Il en est de même pour les produits
halieutiques comme les crevettes, etc. Ces produits agricoles rencontrent de
problèmes, parmi lesquels l’aridité. Il faut se rappeler que l’aridité du Sud-ouest
constitue un obstacle, car elle diminue la production agricole. Nous pourrions nous
demander Comment s’organisent ces exportations? Comment les collecteurs, les
stockeurs et exportateurs font pour la collecte de ces produits?
V-1-Les spécificités agricoles à l’intérieur de la région du Sud-ouest.
En observant le paysage, des espaces non cultivés dans le Sud-ouest, nous
surpris par leur importance. Selon un rapport rendu public par la Banque Mondiale,
seulement 9% des terres potentiellement cultivables sont réellement cultivées à
Madagascar. Selon ce même rapport «les terres potentiellement cultivables
représentent 57% de la superficie totale de la grande Ile »5. Vu ce pourcentage, il
pourrait être encore plus faible dans le Sud-ouest en tenant compte du sous-
peuplement de la région. Cette région de Tuléar souffre d’une grande irrégularité des
précipitations au cours de l’année. Ces irrégularités sont devenues une véritable
cause de la variation interannuelle des volumes de productions. En générale, ce sont
les variétés agricoles peu consommatrices d’eau qui sont plantées dans cette
province. Il s’agit par exemple du maïs, du pois du cap, du manioc, du haricot et du
riz dans les endroits où il y a plus de l’eau, le long des fleuves, rivières et cours
d’eau, etc.
V-2-1-Les exigences des pays importateurs
Madagascar est l’une des pays les plus pauvres du monde et fait partie du
bloc des pays du Sud.
5 VERDIER.I., 1994
55
Pour Madagascar, exporter des produits agricoles demeure une véritable
montagne à soulever, vu la pauvreté du pays et les conditions imposées par les
pays importateurs. En effet, l’exportation des produits agricoles demande un certain
nombre des conditions. Elle pose des nombreux problèmes, à savoir:
-d’abord, la mise en forme du produit à l’exportation est nécessaire, car les
pays importateurs ont beaucoup d’exigences. Dans l’ensemble, seul le pois du cap
suit les normes exigées.
Vu les exigences des pays importateurs, la douane se trouve dans l’obligation
de contrôler et surtout la qualité de tous les produits alimentaires par l’intermédiaire
du S.P.P.V6, pour éviter le renvoi des produits au port de départ. Cette dernière
délivre un certificat phytosanitaire et effectue un dernier traitement de désinfestation
avant le scellage des containers. Avant l’exportation, les importateurs exigent
également le contrôle de la qualité (état phytosanitaire, etc.) des produits;
-la deuxième contrainte de l’exportation des produits est surtout liée à l’arrivée
des bateaux. Avant l’arrivée des bateaux, les produits à exportés sont stockés dans
des magasins. Les périodes d’embarquement se chevauchent souvent, surtout
quand deux ou trois bateaux arrivent en même temps.
Ces périodes de stockages font intervenir 2 types de contraintes :
1 le suivi phytosanitaire des produits ;
2 l’immobilisation du capital.
-le troisième problème, plus grave encore, est lié au type de contrat du ou des
bateaux. Selon les autorités portuaires, ce contrat arrête le délai d’embarquement à
2 jours et 2 nuits (48 heures). En dépassant ce délai, l’immobilisation du bateau à
quai entraine des frais supplémentaires à la charge des exportateurs. Une fois
qu’un bateau arrive, les sociétés d’export doivent faire tous les moyens nécessaires
pour charger le (les) bateaux, afin de respecter le délai prévu.
Dans l’ensemble, les ports sont touchés par de grève des dockers. Pour éviter
ce risque, les exportateurs s’arrangent à recruter leurs propres dockers.
Bref, les pays du Sud sont généralement touchés par d’énormes problèmes
dans tous les domaines. Même les prix sont fixés par les pays importateurs. De ce
fait, nous pourrions dire que ce système contribue à l’augmentation de la pauvreté
6 Service Provincial de la Protection des Végétaux.
56
dans les pays du Sud. Ce système enrichit les pays du Nord, pour ceux du Sud qui
continuent à être exploités comme du temps de la colonisation.
V-2-2-Les principaux produits exportés
L’ex-province de Tuléar, est spécialisée dans la culture de manioc, du pois du
cap. Chaque année, «depuis 1987 la région produit deux fois plus de manioc que
du riz »7, alors que dans l’ensemble du pays, le riz arrive en tête de la production.
Le manioc et le maïs occupent respectivement le 2ème et 3ème rang en quantité
produits agricoles dans le Sud-ouest.
Les principales exportations au port de Tuléar sont : «le maïs, le manioc,
tourteau de coton»8. Nous pourrions dire que la région du Sud-ouest n’est pas un
pôle capital dans le domaine de ressource en devise du pays. Cette région a une
tradition de «cultures pauvres».
En dehors des produits agricoles, notons encore que les exportations au port
de Tuléar sont aussi basées sur les produits halieutiques, le bois, les produits
artisanaux, etc.
V-2-3-Lieu de provenance de certains produits dans le Sud-ouest
L’ex-province de Tuléar est subdivisée en district : districts d’Ampanihy,
d’Ankazoabo, de Benenitra, de Beroroha de Betioky, de Morombe, Sakaraha, et
enfin ceux de Toliara I et II.
Ces districts produisent du riz, du maïs, du manioc, de l’arachide, du pois du
cap, de la canne à sucre, du haricot, de la patate douce, du coton, etc. Voici
quelques tableaux montrant les superficies, la production et enfin les rendements
de quelques produits.
Selon nos recherches, le riz «est originaire de l’Asie du Sud-est. Sa culture
remonte à la haute antiquité. Elle s’est rependue progressivement dans les autres
régions de moussons. Il existe environ 3000 variétés de riz »9. A Madagascar, on
rencontre aussi quelques variétés.
7 Source : Service agricole de Tuléar 8 Source : Service de douane de Tuléar
9 Pernet L. Blanchon R. 1978 Histoire Géographie 5
ème Armand colin/hachette. P.151.
57
Tableau N°5: le riz district Surface
potentielle (ha) Saison (en tonnes)
C/saison (en tonnes)
Total (entonnes)
Rendement (tonnes/ha)
Ampanihy 1000,00 130,00 30,00 160,00 1,80
Ankazoabo 3200,00 3460,00 1840,00 5300,00 1,90
Benenitra 1660,00 1660,00 1,20
Beroroha 4570,00 4570,00 1,20
Betioky 6900,00 3490,00 1060,00 4550,00 2,00
Morombe 13200,00 2900,00 2450,00 5350,00 4,00
Sakaraha 3200,00 1390,00 690,00 2080,00 2,20
Toliara I et II 3100 2020,00 1860,00 3700,00 2,80
Source : INSTAT rectifié par IBRAHIM Abdou
Tableau N°6: le maïs district Surface disponible
(en hectares) Superficie réellement cultivable (en hectares)
Production (en tonnes)
Rendement (en tonnes/ha)
Ampanihy 35600,00 4000,00 2800,00 0,70
Ankazoabo 14000,00 850,00 680,00 0,80
Benenitra 1461,00
Beroroha 480,00 415,00 0,86
Betioky 22000,00 1300,00 1000,00 0,77
Morombe 12000,00 3640,00 3640,00 1,00
Sakaraha 21800,00 1900,00 1500,00 0,79
Toliara I et II 97800,00 3600,00 3250,00 0,90
203200,00 15770,00 14745,00
Source : INSTAT rectifié par IBRAHIM Abdou
Tableau N°7: canne à sucre district Surface disponible (en
ha) Superficie réellement cultivé (e ha)
Production (en tonnes)
Rendement (tonnes/ha)
Ampanihy 0,00 430,00 9915,00 23,06
Ankazoabo 0,00 600,00 14880,00 24,80
Benenitra 0,00 0,00 0,00
Beroroha 0,00 110,00 2900,00 26,36
Betioky 0,00 460,00 12335,00 26,82
Morombe 0,00 310,00 8135,00 26,24
Sakaraha 0,00 170,00 4050,00 23,82
Toliara I et II 0,00 205,00 4820,00 23,51
0,00 2285,00 57035,00
Source : INSTAT rectifié par IBRAHIM Abdou
58
Nous avons remarqué sur ces tableaux, que chaque district cultive les mêmes
produits, mais la quantité de la production, la superficie et les rendements sont
totalement différents.
Tableau N°8: L’évolution de la production cotonnière de 1996 à 2006 Les années de la production Les productions
annuelles en tonnes
1996 1168 1997 1436 1998 153 1999 1310 2000 1086 2001 402 2002 205 2003 100 2004 77,05 2005 273 2006 201,2
Source: Service d’HASYMA.
En examinant ce tableau, nous remarquons une diminution de la production cotonnière. De 1996 à 1998, la production est passée de 1168 à 153 tonnes. De 2003 à 2004 elle est passée de 100 tonnes à 77,5 tonnes.
De nombreuses raisons expliquent la chute considérable de la production cotonnière:
� la société elle-même est en crise financière ;
� il y a un fort tonnage non exporté dans les magasins;
� la plupart des producteurs ne sont pas contents des attitudes des acheteurs (HASYMA).
Cette chute des la production cotonnière s’explique également par l’insuffisance des précipitations et de l’irrigation.
Ces derniers temps, la société HASYMA a rencontré d’énormes problèmes
financiers. C’est ce qui a provoqué «la fermeture » ou la faillite de la société.
HASYMA a laissé neuf mois de salaires non payés. Selon les ouvriers, le directeur a
disparu (a pris la fuite). Cette crise a commencé depuis quelques années, mais elle a
59
éclaté au début de l’année 2008. La société compte environ une trentaine d’ouvriers.
Nous espérons avoir beaucoup de précisions dans la future Thèse.
V-2-5-Les collecteur-exportateurs
Avant qu’il soit exportateur, ces derniers cherchent à avoir des relations avec
des importateurs à l’étranger. Selon nos enquêtes, ces importateurs se trouvent dans
les îles voisines, à savoir la Réunion, Maurice, Seychelles. Ils achètent du pois du
cap, du maïs de bonne qualité.
Dans le Sud-ouest, le pois du cap est le produit le plus commercialisé de la
région. Plus de «90% de la production agricole sont destinés à l’exportation»10.
Pour ’être collecteur, il faut avoir beaucoup d’argent pour l’achat et le transport
des produits et des magasins de stockage. Ces derniers peuvent être loués.
Selon des informations fournies par l’INSTAT, des collecteur-stockeur-
exportateurs, «sont des opérateurs à grands capitaux et qui ont un réseau d’alliances
à l’extérieur de Madagascar. Ils organisent leur réseaux de collecte à partir des
capitaux obtenus des importateurs étrangers, ses principales activités sont: le
transport, la collecte, le magasinage, la manutention portuaire, le système
bancaire»11.
Pour ce qui est du pois du cap, il existe six classes de pois du cap à
l’exportation : extra ou PC1, supérieur ou PC2, courant ou PC3, triage ou PC4, broyé
ou PCB, dégradé ou PCD.
Tableau N° 9: les six classes de pois du cap à l’ex portation Extra Supérieur Courant Triage broyé Dégradé
PC1 PC2 PC3 PV4 PCB PCD
Dans la région du Sud-ouest, le pois du cap reste également le produit le plus
exporté. Le pois du cap n’est pas seulement un produit de rente, mais aussi un
produit vivrier très consommé par la population du Sud de Madagascar. Ce même
produit peut être transformé en provende pour le bétail et des volailles.
10
INSTAT. 11
IDEM
60
La Grande Bretagne était ou est le premier partenaire de Madagascar dans le
domaine du pois du cap. Elle peut importer jusqu’à 10.000 tonnes par an. Dans
l’ensemble de la production du pois du cap, 90% sont destinées à l’exportation. Les
prix varient d’un moment à l’autre. Le tableau suivant nous donne des précisions sur
les prix.
Tableau N°10: prix d’achat aux producteur (unité: Ar/kg), 2008 2007 2008
En début de campagne 400 400
En milieu de campagne 800 150
En fin de campagne 1000 500
Source: Revue de l’Océan Indien (R.O.I).
V-2-4-les collecteurs-stockeurs
Par définition, les collecteurs constituent un ensemble de personnes dont
l’objectif est la collecte des produits agricoles comme le riz, le pois du cap, le coton,
la canne à sucre, etc.
Les stockeurs comme le nom l’indique, ce sont des personnes qui, après
l’achat des produits, ils les stockent dans des magasins avant de les vendre.
Un producteur est une personne qui cultive du riz ou du maïs et qui produit
elle-même du riz ou du maïs.
Les recherches menées montrent que les producteurs rencontrent souvent
des problèmes. Ils sont touchés par la loi de l’offre et de la demande. Si la
production est considérable, ce sont les collecteurs qui fixent le prix des produits
alors que normalement, ce sont les producteurs qui auraient les fixer ou à la limite,
l’Etat.
61
Photo N°5 le pois du cap produit dans le Sud-ouest de Tuléar stocké dans le magasin destiné à l’exportation
Source : R.O.I (Revue de l’Océan Indien).
Pour ce qui est du maïs, il est aussi commercialisé à l’extérieur comme le pois
du cap, le riz, etc.
62
Voici une figure montrant le flux du marché du maïs collecté dans la zone de
Tuléar (avril 1994 à avril 1995).
Figure n°1 : les flux des marchés du maïs collectés dans la zone de Tuléar
pendant la campagne de commercialisation de 1994 (avril 1994 à avril 1995).
Source : service de douane de Tuléar
Légende :
Quantité en tonnes
En examinant cette figure, nous constatons que la période allant d’avril 1994 à
avril 1995, la plus grande quantité du maïs a été exportée vers les îles voisines de
Production
47000
26500
Collecte
Marché local
2400 6400 17 700
20500
Marché national
2000
4400
11300
Stocks en
brousse
SCAMA STAR
Hauts plateaux
côte Est
Sud
2000 150 2400
Marché régional
Maurice Réunion
Seychelles
AUTO consommateur
63
Madagascar (Seychelles, la Réunion, Maurice). 17.700 tonnes contre 8.800 tonnes
pour le marché national.
Tableau N°11: Les principaux produits exportés (Mai 2002) Nature des produits Poids net en kg Pays importateurs
Algues marines 20.060 Réunion
Haricots 14.415 Réunion
Pois du Cap 967.317 Réunion, Maurice, France,
Canada, Espagne
Palettes de peaux 22.500 Hong Kong
Poulpes 158.489 Maurice, Italie
Déchets de mica 20.000 Allemagne
Crevettes 99.676 Japon, Belgique, Espagne
Pierres industrielles 19.500 Hong Kong
Labradorites 20.000 Inde
Charbon de bois 80.506 Réunion
Arachides 56.100 Maurice
Sels marins 5.000 Réunion
Pervenches 89.600 France
Maïs 1.300.000 Seychelles, Mayotte
Huile de requin 4.150 Corée
Calmar 30.020 Chine
Produits artisanaux 2.706 Japon
Source: Direction de la douane
Sur ce tableau, nous constatons que sur les divers produits exportés au port
du Tuléar, c’est le maïs qui occupe le 1er rang avec plus de 1.300.000 kg. Il est
exporté vers les iles voisines de Madagascar et plus particulièrement, Mayotte et
Seychelles.
Après le maïs, c’est le pois du cap avec 967.317 kilogrammes. Ce pois du cap
est exporté vers les iles de la Réunion, et de Maurice et vers d’autres pays
éloignés, à savoir la France, le Canada, l’Espagne, etc.
64
Nous faisons remarquer que les produits artisanaux ne sont plus exportés en
masse comme auparavant. Selon les chiffres fournis par la direction de douane,
2.706 kilogrammes de produits artisanaux ont quitté le port de Tuléar à destination
du Japon.
Notons également que la plupart des exportations du port de Tuléar vont aux
pays voisins de l’Océan Indien surtout Maurice, Seychelles, Réunion, Mayotte.
Les principaux partenaires de Tuléar sont : le Japon, la Chine, la Corée, les
Seychelles, Mayotte, la France, la Belgique, l’Espagne, l’Inde, le Hong Kong,
l’Allemagne, le Canada, etc.
65
Carte N° 5 les relations commerciales entre le port de Tuléar et les autres pays du monde.
66
67
Voici un tableau montrant les exportations des produits marins
Tableau N°12: Exportations des produits marins, 2003 exportations kilos Montant Poissons 79.828.00 570.050.974.00 Crevettes 260.788.00 12.286 743.037.00 Crabes 27.024.00 270.300.192.00 Langoustes 19.363.00 2.387.147.733.00 Poulpes 641.508.00 7.340.523.496.00 Calmars 38.153.00 673.475.552.00 Algues 339.750.00 502.518.944.00 Autres 227.904.00 1.472.201.451.00
Source: INSTAT
Sur ce tableau, nous constatons que les crevettes occupent le 1er rang, au
2ème rang les poulpes, et au 3ème rang nous avons les langoustes. Nous remarquons
que les crevettes, les poulpes, les langoustes font entrés beaucoup de devises.
Un rapport sur l’Etat de l’environnement (région de l’Anosy) de juillet 2003
confirme que «la pêche maritime est une activité importante dans la région de
l’Anosy. En dehors des langoustes, des crevettes et des algues et la plupart des
produits de pêche sont destinés à la consommation locale. Cependant, sur le littoral,
cette activité représente plus de 90% de la population active. Le produit le plus
important est la langouste rouge. Celle-ci est destinée à l’exportation et donne à la
région de l’Anosy une place prépondérante au niveau international».
Selon ce même rapport, la quantité de produit de la pêche à l’exportation varie
entre 350 à 700 tonnes par an. L’année 2003 a été particulière, car la production des
langoustes enregistrée aux mois d’avril-mai dépassait la production annuelle.
68
Tableau N°13: Valeur d’exportation de langouste (1995-2000). produits 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Langoustes
entière
5999032 720 5991165 387 1769 735851 10970560663 10213982753 12568264050
Langoustes
queues
29 700 000 18220000 10327920 Non
disponible
Non
disponible
Non
disponible
Sous-total
langoustes
6028732 780 6009385 387 1780 063770 10970560663 10213982753 12568264050
crevettes 544 105 365 2 14 905 458 381 929 377 5490124581 4276373512 169432133
Source : rapport annuel CIREL 1995-2000.
produits 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Langoustes
entière
130971 142844 155726 190021 143483 217708
Langoustes
queues
4985 865 90 Non
disponible
Non
disponible
Non
disponible
Sous-total
langoustes
135956 143709 155816 190021 143483 217708
crevettes 22048 12716 20183 265245 24188 73169
Source : rapport annuel CIREL 1995-2000.
En examinant ces deux tableaux nous constatons que le marché de
langoustes et de crevettes donne des rendements satisfaisants. Ce secteur mérite
bien un encouragement et une amélioration.
69
CHAPITRE VI: LES IMPORTATIONS
Tuléar, comme l’ensemble du pays, est dans l’obligation de se lancer aux
importations des marchandises. Pourquoi importer des produits? Tout simplement,
parce que le pays ne produit pas ou ne produit pas suffisamment ce dont la
population a besoin, même pour les denrées alimentaires de base que le pays peut
fournir. Pourtant, ce n’est pas les surfaces cultivables qui manquent. Madagascar
exporte même du riz de luxe et importe du riz de moins bonne qualité.
VI-1-Les différents navires touchant le port de Tuléar
Le port de Tuléar fait partie des grands ports internationaux de Madagascar.
Ce site accueille différents types de bateaux. La plupart sont des bateaux de
commerces. Il s’agit de cargos, de boutrys, de pétroliers, de paquebots, de bateaux
de pêches, de bateaux de croisières, des bateaux de guerres, de passagers, etc.
Selon les autorités portuaires, de 2001 en 2005, bon nombre de bateaux ont touché
le quai de Tuléar. L’année 2003, le port de Tuléar a accueilli 351 navires. Le
tableau suivant nous indique le nombre de navires ayant accosté au port de Tuléar
de 2001 en 2005.
Tableau N°14: Evaluation des touchés des navires au port de Tol iara (2001 à 2005).
Types de navires 2001 2002 2003 2004 2005
Cargos 64 X 76 70 69
Botry 64 X 165 59 54
Pétroliers 18 X 15 13 12
Paquebots 2 X - - 1
Bateaux de guerre X X 1 3 2
Pêches X X 94 59 11
Total 142 X 351 204 149
Source : Autorités portuaires, de Toliara
Sur l’ensemble de ces 5 années, seule l’année 2002 n’a pas des données
chiffrées sur les touchées des navires au port de Tuléar, certainement à cause des
événements politiques qui ont sévi le pays. Nous remarquons aussi que Tuléar a
70
accueilli de nombreux bateaux en 2003, 351 bateaux contre 142 en 2001 et 149 en
2005. La fréquentation des bateaux au port de Tuléar est très variable.
VI-2-Les principaux produits importés
Les autorités portuaires ont recensé différents types de produits importés. Des
produits alimentaires et autres de 2003 en 2005, ils ont recensé les produits
suivants:
- Ciment, fer, maïs, riz, voitures et divers.
Ces produits sont importés en tonne. Le tableau suivant montre les différents
produits importés de (2003-2005).
Tableau N°15: Les principaux produits importés (2003-2005).
Dates
Nature
2003 2004 2005
Ciment 39022 t 51 394t 8650t
Divers 12485t 27196t 9503t
Fer 910t 11262t 880t
Riz 38000t 14329t 26609t
Voiture 712t 5543t 6924t
Source : Autorités portuaires, Tuléar
Dans ce tableau, nous constatons qu’il y a un déséquilibre entre les produits
alimentaires et les produits non alimentaires.
Pour les produits alimentaires nous avons seulement le riz et le maïs. Pour le
riz, nous constatons que de 2003 à 2005, il y a une variation du nombre de tonnages
en 2003 38000 tonnes, en 2004, 14329 tonnes et en 2005, 26609 tonnes. Pour le
maïs, nous remarquons que de 2003 à 2005, les chiffres augmentent 1090 tonnes en
2003 et 1725 tonnes, en 2004.
Pour ce qui est des produits non alimentaires, le ciment est au premier rang
au niveau quantitatif. Les chiffres fournis par les autorités montrent qu’il y a une
augmentation de 2003 à 2004, soit de 39022 tonnes, à 51394 tonnes. Par contre, en
71
2005 le tonnage a fortement diminué : seulement 8640 tonnes. Pendant la même
période, nous constatons une importation successive de véhicules d’occasions :
2003 :14712 véhicules ;
2004 : 5543 véhicules ;
2005 :6924 véhicules ;
VI-2-1-Les produits alimentaires
Madagascar dépend beaucoup des pays extérieurs pour les produits
alimentaires. Madagascar ne produit pas suffisamment des denrées alimentaires,
pour satisfaire les besoins de la population. Donc, l’Etat malgache et les
importateurs nationaux se trouvent dans l’obligation d’importer des produits
alimentaires, pour nourrir de la population.
Parmi les produits alimentaires importés nous avons :
� le sucre ;
� le riz ;
� du lait;
� de l’huile, etc.
Les denrées que nous venons de citer, sont produites dans le pays, mais en
quantité insuffisante. Pour pallier à la faiblesse de l’offre. Certains opérateurs
économiques importent ces denrées.
VI-2-2-Les produits non consommables
Par définition, les produits non consommables sont des produits qui ne sont
pas consommés (mangés) par la population (radio, téléviseur ciment, etc.), mais qui
sont utilisés (loisirs, construction, équipement..).
Madagascar est un pays sous-développé. Il n’est pas suffisamment
industrialisé pour produire ces articles ou ces biens d’équipements. Ceux qui sont
fabriqués sur place (ciment par exemple), ne couvrent pas les besoins de la
population.
Selon nos enquêtes, nous avons constaté que le ciment est très utilisé à
Tuléar. Cela se confirme par la présence de nombreux clients à l’entrée des
magasins de ciment.
72
Pour ce qui est des téléviseurs, des postes radios, des motos, des
ordinateurs, des fils de fer etc. sont importés à 100% à Tuléar. Certains de ces
produits sont vendus partout à Tuléar, surtout le long des rues les plus fréquentées :
pièces détachées de vélos,…
VI-2-3-Les produits pétroliers
Le port de Tuléar accueille également les petits pétroliers. Ces derniers
proviennent de Tamatave seul centre de raffinerie à Madagascar. Ils transportent du
pétrole lampant, du gasoil, de l’essence, du kérosène. Ces produits alimentent Tuléar
et ses environs
Voici les sous-produits du pétrole:
Source : Pernet L. Blanchon, 1978.-Histoire Géographie 5ème Armand Colin/
Hachette .p146.
Pétrole brute
Raffinage Butane
Propane
Bitume
Paraffine
Essence
Kérosène
Gas-oil
Fuel Produit de base
Pétrochimie
Caoutchouc
Synthétique
Fibres textiles Plastique Engrais
azoté
Détergents
lessive
73
Photo N° 6 : Dépôt des hydrocarbures. C’est dans c e lieu ou sont stockés tous les produits dérivés du pétrole brut, à l’exception du kérosène stocké à l’aéroport.
Cliché: ATTOUMANE. H
Les produits pétroliers sont généralement vendus dans les stations, essence,
gasoil…A Tuléar, il existe six stations :
Les principaux points de vente dans la ville Tuléar sont les suivants
� 2 stations GALANA ;
� 2 stations JOVENNA ;
� 1 station SHELL ;
� 1 station TOTAL.
Ces stations sont sur les grands axes routiers : 3 sur la Route Nationale 7
(RN7) ; 3 sur la Route Nationale 9 (RN9), la route d’Ifaty.
Les grandes sociétés pétrolières existent dans les quatre grandes villes de
Madagascar.
Nous devons signaler que certains détaillants vendent le pétrole lampant en
dehors des stations Essence, comme par exemple, à Ankilifaly, au bazar SCAMA.
Ce qui présente un certain danger.
Les plus gros consommateurs de ces produits sont la JIRAMA, les TRAVAUX
PUBLICS, la société COLAS. Certes, il y a d’autres consommateurs: tous ceux qui
utilisent véhicules ou les moteurs fonctionnant avec du carburant.
Le kérosène, après son déchargement, est vite stocké dans le dépôt terminal,
avant d’être transféré au dépôt d’aviation. Ce dernier se localise à l’aéroport de 7 km
de la ville de Tuléar.
74
Voici le plan de la distribution des produits pétroliers dans la ville de Tuléar :
Tableau N°16 : Nombre de tonnes des hydrocarbures déchargés au por t de Tuléar de 2002 à 2005. (En tonne). Années
produits
2002 2003 2004 2005
Hydrocarbures (en tonne) 22.110 21.525 24.307 20.884
Source : Autorités portuaires
Sur ce tableau, nous constatons qu’il y a une variation du nombre de tonnages
d’une année à l’autre: en 2002, 22110 tonnes d’hydrocarbures, en 2003, 21525
tonnes, en 2004, 24307tonnes, et en 2005, 20884 tonnes.
VI-2-4-Le commerce intérieur
Comme les autres capitales provinciales de Madagascar, c’est à Tuléar que
les autres villes et villages s’approvisionnent surtout en denrées alimentaires. Après
déchargement et dédouanement, les produits sont généralement stockés à Tuléar,
dans les magasins appartenant, dans la plupart des cas, à des indopakistanais.
A Tuléar-ville, les petits commerçants de détail et les grossistes se prolifèrent.
Les vendeurs illicites des bords de trottoir se multiplient de jour en jour, ainsi que
les vendeurs ambulants.
DEPOT TERMINAL DE
TULEAR
GROS
CONSOMMATEURS
DEPOT D’AVIATION STATIONS SERVICES REVENDEURS
CONSOMMATEURS
FINAUX
CONSOMMATEURS
FINAUX
CONSOMMATEURS
FINAUX
75
Tuléar, capitale du Sud-ouest, est une ville économique et en même temps,
administrative.
VI-3-Les échanges extérieurs
Dans le processus de globalisation actuelle, aucun pays ne peut survivre
économiquement sans entretenir des relations commerciales avec les autres pays,
surtout ceux qui sont les plus près, à savoirs les iles voisines. C’est ce qui explique
et justifie la présence du port de Tuléar.
VI-4-La balance commerciale de Madagascar
Il est important pour nous de dresser un bilan provisoire, dans le domaine
commercial sur les importations et les exportations de Madagascar.
En se référant aux données chiffrées, nous pourrions affirmer que la balance
commerciale de Madagascar est déficitaire: les importations sont supérieures aux
exportations. Pour illustrer cela, prenons un exemple tiré de l’Encarta 2005.
«Les exportations des produits agricoles et le faible niveau des importations
ne permettent pas toujours au pays d’équilibrer les exportations : 2000, les
importations s’élevaient 660 millions de dollars contre 250 maillons de dollars pour
les exportations»12.
La formule suivante nous permette de calculer le taux de couverture de
Madagascar :
En remplaçant les exportations et les importations par les données chiffrées
de l’Encarta 2005 nous trouvons ceci :
N.B: ces chiffres sont en millions de dollars.
37,87% est inférieur à 100%. Cela montre bien qu’à Madagascar les
importations sont supérieures par rapport aux exportations. Cet exemple permet de
confirmer que la balance commerciale de Madagascar est déficitaire.
12
Encarta 2005
76
Dans l’ensemble, Madagascar a donc connu un déficit de la balance
commerciale de 62,13% en 2005.
Les agents du port confirment que les importations sont très loin plus
importantes que les exportations.
VI-5-Comment lutter contre le déséquilibre économique
Madagascar enregistre chaque année des déficits. Il nous faut alors proposer
des solutions fiables ou chercher des moyens, pour lutter contre ce déséquilibre
économique.
Voici donc quelques propositions de solutions:
-« les néo-économistes considère qu’il n’y aurait pas de déséquilibre si on
laissait fonctionner le marché dans des bonnes conditions. L’Etat ne doit pas donc
intervenir que pour assurer un meilleur fonctionnement des marchés : respect des
contrats, amélioration de l’information, la transparence des droits et des obligations
de chacun, accroissement de la concurrence»13. En d’autres termes, il faut
absolument libéraliser l’économie ;
-il faut donc améliorer la production, de telle sorte que les exportations soient
supérieures aux importations ;
-même si le pays est pauvre, il faut essayer d’imiter la pratique de la
technologie moderne:
� la pratiquer l’agriculture intensive vu l’immensité du pays; � Etat doit aider financièrement les agriculteurs (achat des matériaux
concernant l’agriculture, etc.) ; � pratiquer la polyculture dans le domaine agricole; � améliorer la production du riz, et des autres produits; � désenclaver les régions productrices reculées (construction de routes
etc.); � créer des industries de transformations des matières premières; � encore une fois, il faut instaurer une paix (sécurité) durable dans le
pays et surtout dans le Sud-ouest malgache. Nous pensons que si le pays essaie de faire des efforts dans ce sens, le
déficit de la balance commerciale pourrait être évité. La grande île n’aura pas
besoin d’importer des produits alimentaires. Toutefois, les exportations seront
supérieures. Dans ce cas, nous ne parlerons qu’une balance commerciale
excédentaire dans la grande île. 13
INITIATION ECONIQUE ET SOCIALE, p 272.
77
CONCLUSION
Le site portuaire de Tuléar n’est qu’un relais pour la plupart de bateaux qui
traversent le canal de Mozambique en provenance de différents pays du monde. Ces
bateaux font des ravitaillements au port de Tuléar et des escales techniques. Il joue
également un rôle géopolitique capital, vu sa situation sur la route principale, route
pétrolière dont les plus grands flottes mondiales. Se site portuaire de Tuléar a connu
un essor tardif, comme les autres ports des pays du tiers-monde.
Il est un port de commerce classé parmi les quatre ports de long-courriers de
Madagascar. Ce site est devenu au niveau régional, un point très important. Cette
industrie portuaire facilite les échanges avec les autres ports du monde. Grace à ce
port, Tuléar est reconnu un peu partout dans le monde. Beaucoup de navires font
escale, des navires comme:
-des navires de long-courriers ; -des bateaux de pêches
-des cargos ; -des bateaux de plaisanciers ;
-des bateaux de guerres ; -des bateaux de cabotages.
Les bateaux de cabotages assurent une bonne partie des échanges qui
s’effectuent au niveau National. Il accentue les liens familiaux entre Tuléar et les
autres ports de la grande Ile de L’Océan Indien, car les mouvements circulaires des
bateaux sont très fréquents (il est un port de ravitaillement, des autres ports par le
biais des petits bateaux. Ils y déchargent des produits de toute qualité en
provenance d’autres ports de Madagascar (comme les produits pétroliers en
provenance de la raffinerie de Tamatave (port International de Madagascar), etc. Ils
chargent également d’autres produits vers d’autres ports de la côte de Madagascar.
Des bateaux aux pavillons étrangers (porte conteneurs, des vraquiers, des
navires polythermes (des navires destinés au transport des fruits et autres denrées
périssables) accostent aussi au quai de Tuléar avec divers produits en provenance
de l’extérieur.
78
Le port de Tuléar contribue certes de manière décisive à la croissance
économique de la région du Sud-ouest, mais il ne va cependant pas sans soulever
de redoutables problèmes.
En tenant compte de nombre des bateaux qui touchent le quai, montre déjà
qu’il joue un rôle très important dans tous les domaines.
Cependant, cette industrie portuaire de Tuléar, souffre de leur dépendance,
car elle est une filiale des sociétés multinationales désireuses de profiter des coûts
de production avantageux dans les pays du tiers-monde.
-Tuléar pourrait être ou port d’intérêt non seulement local mais aussi et surtout
régional.
-ce port ne pourrait se développer économiquement s’il n’est pas en relation
directe avec d’autres ports de la région :
-port de Mozambique ;
-port d’Afrique du Sud, et les îles voisines :
-port de la Réunion ;
-port de Maurice ;
-port de Seychelles ;
-port des Comores.
Ceci est valable aussi bien sur le plan commercial que sur le plan touristique.
Le port de Tuléar pourrait être aussi un facteur de promotion, de
développement pour l’ensemble du pays et pour toute la région du Sud-ouest de
Madagascar.
79
PLAN PROVISOIRE PLAN PROVISOIRE PLAN PROVISOIRE PLAN PROVISOIRE DE LADE LADE LADE LA FFFFUUUUTURETURETURETURE THESE THESE THESE THESE
PREMIERE PARTIE: DESCRIPTION DU PORT ET LES DIFFERE NTS SERVICES PORTUAIRES DE TULEAR
CHAPTRE I : DESCRIPTION DU PORT DE TULEAR
I-1 Choix et naissance d’une ville portuaire I-2 But et importance du port de Tuléar I-3 Présentation géographique du port I-4 Histoire de la navigation I-5 Infrastructures portuaires I-5-1 Abri des bateaux I-5-2-1 Les quais I-5-2-2 Le quai de long courrier I-5-2-3 Le quai de cabotage I-5-3 Poste de mouillage I-5-4 L’entreposage I-5-5 Terre-plein I-5-6 Les bâtiments administratifs du port
CHAPITRE II: LES DIFFERENTS SERVICES PORTUAIRES DE TULEAR
II-1 Services des douanes II-2 Service de manutention II-2-1 Les matériels de manutention II-2-2 Les dockers et les conditions de travail II-3 Services étatiques et non étatiques II-4 Service sanitaire et son importance dans le port II-5 Objectif de force de l’ordre dans le port II-6 Les différentes sociétés du port II-6-1 Office Malgache des Hydrocarbures (OMH) II-6-2 AQUAMEN II-6-3 Compagnie de Pêche Frigorifique de Tuléar II-6-4 Société de Pêche de Tuléar II-7 Le pilotage et le lamage II-8 Sécurité maritime II-9 Conditions de recevoir un navire à quai II-10 Les consignataires des étrangers
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DETAILLEE DES DIFFERENTS PR ODUITS EXPORTES ET IMPORTES
CHAPITRE III: ETUDE DETAILLEE DES DIFFERENTS PRODUI TS D’EXPORTATION
III-1 Les différents produits agricoles plantés dans le Sud-ouest de Madagascar
80
III-2 Lieux, quantité et qualité de chaque produit agricole III-3 Les produits non agricoles produits dans le Sud-ouest III-3-1 Les produits artisanaux III-4 Les produits halieutiques III-4-1 Les crevettes III-4-2 Les poissons III-4-3 Les coquillages III-5 Les produits miniers III-6 Les différents produits liés à l’exportation III-7 Modalités d’exportation des produits agricoles III-8 Les exigences des pays importateurs III-9 Les principaux partenaires de Madagascar (Tuléar) III-10 Organisation et problèmes des différentes sociétés : III-11-Droits et taxes des produits exportés
CHAPITRE IV : ETUDE DES DIFFERENTS PRODUITS IMPORTES
IV-1 Les différents produits importés TROISIEME PARTIE : HANDICAPS AU DEVELOPPEMENT DE LA PRODUCTION
AGRICOLE ET PERSPECTIVES D’AVENIR
CHAPITRE V: HANDICAPS AU DEVELOPPEMENT DE LA PRODUC TION AGRICOLE
V-1 Insuffisance de l’eau V-2 L’aridité et effet de Foehn (contraintes climatiques) V- 3-Augmentation de la température V- 4-Insuffisance ou manque des moyens financiers V- 5-Manque des techniques modernes V- 6-Manque d’une présence policière dans les zones reculées V- 7-Recrudescence de l’insécurité V- 8-le vol des produits agricoles V- 9-Insuffisance des infrastructures rurales V-9-1 Infrastructures routières, scolaires et sanitaires V-10 La pratique de la monoculture V-11 Arrivée massive des produits importés
CHAPITRE VI: PERSPECTIVES D’AVENIR
VI-1 Instaurer la sécurité dans le Sud-ouest malgache VI-2 Encourager la polyculture VI-3 Améliorer les techniques modernes VI-4 Pratiquer de l’agriculture intensive V-5 Pratiquer de l’agriculture biologique VI-6 Améliorer le système d’irrigation VI-7 Aménager les espaces agricoles VI-8 Encourager le système de la révolution verte VI-9 Encouragement des cultures à vocation industrielles (coton, sisal, etc.) VI-10 La lutte contre la faim VI-11 sécurisation foncière
81
VI-12 infrastructure rurale VI-13 des aides aux agriculteurs VI-13-1 achat des tracteurs VI-13-2 achat des médicaments (insecticide) VI-13-3 des aides aux collecteurs VI-13-3-1 achat des moyens de déplacement VI-13-3-2 construction des magasins de stockages VI-14 conclusion générale
82
LISTE DES CARTES
Carte N° 1 Le port de Toliara dans la région du Sud -ouest malgache ------------------ 31
Carte N° 2 le plan du port de Tuléar -------------- ------------------------------------------------ 36
Carte N° 3 services portuaires et sociétés d’export ations ---------------------------------- 41
Carte N° 4 Principales activités agricoles et périm ètres hydro-agricoles de Madagascar. -------------------------------------------------------------------------------------------- 53
Carte N° 5 les relations commerciales entre le port de Tuléar et les autres pays du monde.---------------------------------------------------------------------------------------------------- 69
Carte N°6 les relations entre le port de Tuléar et les autres ports de Madagascar.. 70
LISTE DES PHOTOS Photo N° 1 : vue aérienne du port de Tuléar. ----- -------------------------------------------- 40
Photo N°2 : vue aérienne des services portuaires, sociétés d’exportation et logistiques pétrolières. ------------------------------------------------------------------------------- 42
Photo N°3 Une grue de 16 tonnes appartenant à la so ciété COMATO : Cette grue soulève les conteneurs au port de Tuléar. ------------------------------------------------------ 43
Photo N° 4: Les dockers rangent le riz importé. -- -------------------------------------------- 43
Photo N°5 le pois du cap produit dans le Sud-ouest de Tuléar stocké dans le magasin destiné à l’exportation -------------------------------------------------------------------- 61
Photo N° 6 : Dépôt des hydrocarbures. C’est dans c e lieu ou sont stockés tous les produits dérivés du pétrole brut, à l’exception du kérosène stocké à l’aéroport. ----- 73
LISTE DES TABLEAUX
Tableau N°1: Classification des ports maritimes mal gaches ------------------------------ 33
Tableau N°2 : les postes de mouillage et les quais. ------------------------------------------ 37
Tableau N°3: entreposage (les magasins: leurs dimen sions.et capacités) :2008 ---- 38
Tableau N°4 : lés équipements acconiers des société s COMATO et SEMS au port de Tuléar ----------------------------------------------------------------------------------------------------- 44
Tableau N°5: le riz ------------------------------- ------------------------------------------------------ 57
83
Tableau N°6: le maïs ------------------------------ --------------------------------------------------- 57
Tableau N°7: canne à sucre ------------------------ ------------------------------------------------ 57
Tableau N°8 L’évolution de la production cotonnière de 1996 à 2006 ------------------ 58
Tableau N° 9les six classes de pois du cap à l’expo rtation -------------------------------- 59
Tableau N°10: prix d’achat aux producteur (unité : Ar/kg) ---------------------------------- 60
Tableau N°11 : Les principaux produits exportés (Ma i 2002) ------------------------------ 63
Tableau N°12: exportations des produits marins, 200 3 ------------------------------------- 67
Tableau N°13: valeur d’exportation de langouste (19 95-2000) --------------------------- 68
Tableau N°14: Evaluation des touchés des navires au port de Toliara (2001 à 2005) -------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 69
Tableau N°15: Les principaux produits importés (200 3-2005). ---------------------------- 70
Tableau N°16 : nombre de tonnes des hydrocarbures d échargés au port de Tuléar de 2002 à 2005. (En tonne). ------------------------------------------------------------------------ 74
84
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS ------------------------------------------------------------------------------------- 1 INTRODUCTION ---------------------------------------------------------------------------------------- 1 PREMIERE PARTIE: LA BIBLIOGRAPHIE CITEE ET COMMENTEE ------------------- 4 CHAPITRE I: BIBLIOGRAPHIE CITEE ------------------------------------------------------------ 4 CHAPITRE II: LA BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE ------------------------------------------ 15
I-LA METHODOLOGIE ---------------------------------------------------------------------------- 15 I-1 la documentation bibliographique ------------------------------------------------------- 15 I-2 Analyse bibliographique -------------------------------------------------------------------- 15
I-3-Documentation cartographique ------------------------------------------------------------- 26 I-4-Etude sur le terrain ----------------------------------------------------------------------------- 26
I-4-1-Enquêtes préliminaires ------------------------------------------------------------------ 26 I-4-2-Enquêtes moins complexes ------------------------------------------------------------ 26 I-4-3-Enquêtes très difficiles ------------------------------------------------------------------- 26 I-4-4-Enquêtes fermées ------------------------------------------------------------------------ 27 I-4-5-Difficultés rencontrées sur le terrain ------------------------------------------------- 30
DEUXIEME PARTIE : DESCRIPTION DU PORT DE TULEAR ET LES DIFFERENTS SERVICES PORTUAIRES -------------------------------------------------------------------------- 32 CHAPITRE III: DESCRIPTION DU PORT DE TULEAR ------------------------------------ 32
III.1-Naissance d’une ville portuaire------------------------------------------------------------ 32 III-2-Importance du port de Tuléar ----------------------------------------------------------- 33 III-3-Les infrastructures portuaires ----------------------------------------------------------- 34 III-3-1-Les quais ---------------------------------------------------------------------------------- 35 III-3-1-1-le quai de long courrier -------------------------------------------------------------- 35 III-3-1-2-le quai de batelage ------------------------------------------------------------------- 35
III-4 -de mouillage ----------------------------------------------------------------------------------- 36 III-4-1-L’entreposage ------------------------------------------------------------------------------- 37 III-5-Evolution et situation géographique du port de Tuléar ----------------------------- 39
CHAPITRE IV : LES DIFFERENTS SERVICES PORTUAIRES DE TULEAR -------- 40 IV-1-service de la manutention ------------------------------------------------------------------ 40
IV-1-1-Matériels nécessaires à la manutention au port de Tuléar ------------------ 42 IV-1-2-Les dockers ------------------------------------------------------------------------------ 45 IV-1-3-Leurs conditions de travail ------------------------------------------------------------ 45
IV-2-Les services administratifs du port de Tuléar ----------------------------------------- 46 IV-2-1-Services des douanes ----------------------------------------------------------------- 47 IV-2-2-Force de sécurité du port ------------------------------------------------------------- 49 IV-2-3-Le poste sanitaire ----------------------------------------------------------------------- 49
IV-2-4-La chambre de commerce -------------------------------------------------------------- 50 II-2-5-Les services non étatiques --------------------------------------------------------------- 50
85
IV-2-6-Les consignataires des navires ----------------------------------------------------- 51 IV-2-7-Les transitaires au port de Tuléar ----------------------------------------------------- 52
TROISIEME PARTIE: LES EXPORTATIONS ET LES IMPORTATIONS DES PRODUITS AU PORT DE TULEAR -------------------------------------------------------------- 53 CHAPITRE V: LES EXPORTATIONS ----------------------------------------------------------- 54
V-1-Les spécificités agricoles à l’intérieur de la région du Sud-ouest. ---------------- 54 V-2-1-Les exigences des pays importateurs ------------------------------------------------ 54 V-2-2-Les principaux produits exportés ------------------------------------------------------- 56
V-2-3-Lieu de provenance de certains produits dans le Sud-ouest ---------------- 56 V-2-5-Les collecteur-exportateurs -------------------------------------------------------------- 59
V-2-4-les collecteurs-stockeurs -------------------------------------------------------------- 60 CHAPITRE VI: LES IMPORTATIONS ----------------------------------------------------------- 69
VI-1-Les différents navires touchant le port de Tuléar ------------------------------------ 69 VI-2-Les principaux produits importés --------------------------------------------------------- 70 VI-2-1-Les produits alimentaires ---------------------------------------------------------------- 71 VI-2-2-Les produits non consommables ------------------------------------------------------ 71
VI-2-3-Les produits pétroliers ----------------------------------------------------------------- 72 VI-2-4-Le commerce intérieur ------------------------------------------------------------------- 74 VI-3-Les échanges extérieurs ------------------------------------------------------------------- 75 VI-4-La balance commerciale de Madagascar ---------------------------------------------- 75 VI-5-Comment lutter contre le déséquilibre économique --------------------------------- 76
CONCLUSION ----------------------------------------------------------------------------------------- 77 PLAN PROVISOIRE DE LA FUTURE THESE ------------------------------------------------ 79 LISTE DES CARTES --------------------------------------------------------------------------------- 82 LISTE DES PHOTOS--------------------------------------------------------------------------------- 82 LISTE DES TABLEAUX ----------------------------------------------------------------------------- 82 TABLE DES MATIERES ----------------------------------------------------------------------------- 84