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MARKETING
Année universitaire 2012-2013
LE MARKETING FLASH
1 - apparition du concept de marketing2 - Défi nition3 - Domaines concernés
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INTRODUCTION
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La prépondérance de l’off re XIXème siècle et début XXème : D > O Biens et services sont de 1ère nécessité Le problème de l’entreprise : produire La vente est automatique
1- APPARITION DU CONCEPT DE MARKETING
DO
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La prépondérance de la Demande Peu à peu, généralisation de la production de masse Naissance de la société d’abondance Consommateur très sollicité Diffi culté : la vente
1- APPARITION DU CONCEPT DE MARKETING
DO
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La prépondérance du besoin Depuis les années 70, acheteurs mieux informés Entreprise cherche les besoins du consommateur pour
adapter ses produits Place prépondérante du marketing
1- APPARITION DU CONCEPT DE MARKETING
D O
« Le marketing est le mécanisme économique et social par lequel individus et groupes satisfont leurs besoins et désirs au moyen de la création et de l’échange avec autrui de produits et services de valeur ».
Source : Marketing Management, Kotler et Dubois
DÉFINITION
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Définition offi cielle du Marketing ou Mercatique.
« ensemble des actions qui ont pour objet de prévoir ou de constater et, le cas
échéant, de stimuler, susciter ou renouveler les besoins du consommateur,
en telle catégorie de produits ou de services, et de réaliser l’adaptation
continue de l’appareil productif et de l’appareil commercial d’une entreprise
aux besoins ainsi déterminés »
2- DÉFINITION
"Faire du marketing, c'est satisfaire, anticiper et créer un besoin chez le consommateur."
exemples : L'enseigne allemande Aldi, fondée par les frères Albrecht dans les années 1910, est spécialisée dans le hard-discount. C'est en 1988 que l'enseigne implante son premier magasin français dans le Nord de la France. Et de 1988 à 1991, Aldi met en place une opération visant à fi déliser le client. En eff et, lorsque le client n'est pas satisfait d'un produit acheté, i l remplit une fi che de satisfaction qui lui permet à la fois d'être remboursé et d'échanger son produit par un autre. Grâce au bouche à oreil le, l 'enseigne se développe rapidement en France et est aujourd'hui présente sur l 'ensemble du territoire français.
A savoir, lorsqu'un client test satisfait, i l est fi dèle dans 68 % des cas et à l ' inverse, lorsqu'il n'est pas satisfait, i l est infi dèle dans 95 % des cas. Le client représente un vrai pourcentage : sachant qu'un client fi dèle coûte 5 fois moins cher que la recherche d'un nouveau client. C'est ce que l'on appelle le Lifetime value.
SATISFAIRE LE CONSOMMATEUR C'EST LE FIDÉLISER.
exemple : A la base, le "COCA" fut inventé par le pharmacien corse Angelo Mariani qui eut l ' idée de mélanger à du vin de la cocaine. A la fi n du XIX ème, le brevet fut racheté par le docteur-pharmacien John Pemberton. Cet américain remplaça le vin (prohibé dans certains Etats des USA) par des extraits de cola. Au départ donc, le "Coca Cola" était vendu en pharmacie. Très vite, le "Coke" devient une véritable rel igion. A la même époque, un autre pharmacien , le docteur Bradham invente son principal concurrent : le PEPSI.
Coca est un bon exemple d'anticipation marketing i l lustré par les exemples suivants :
- la création du produit - la publicité du Père Noel aux couleurs de Coca (rouge) en 1931 - lorsque l 'entreprise demande la contribution des soldats pour
diff user diff érents produits (dont le Coca) en Europe à la fi n de la WWII. C'est également un exemple de mauvaise anticipation durant les années
1980. En eff et, l 'entreprise perd des PDM face à ses concurrents et le directeur de l 'époque, mr Goizetta, décide de lancer sur le marché une nouvelle boisson, le NEW COKE, croyant anticiper une attente du consommateur mais el le connaitra un échec cuisant.
ANTICIPER DES BESOINS.
exemple : L'enseigne de jouet ToysRus n'a pa su anticiper la demande en jeux vidéos. Pensant que ces jeux n'étaient qu'un eff et de mode, l'enseigne préféra se concentrer sur les jeux "traditionnels". Résultat, les enfants boudent l'enseigne qu'ils trouvent ringarde. Très vite, l'enseigne reconnait son erreur et change son image en créant un nouveau concept (donnant une grande place aux jeux vidéos !), un nouveau logo...
Pour qu'une entreprise soit perçue autrement par ses clients, il lui faut entre 3 et 6 ans, le temps de changer complétement d'image.
ANTICIPER DES BESOINS.
Quant on parle de concept, i l faut se poser la question suivante :"Qu'est ce que cela nous apporte en plus ? quelque chose de nouveau !
exemples : -le téléphone portable apporte de la mobilité - le micro-onde apporte de la rapidité - le Home-snaking ou Snaking représente un marché
de 14 mill ions de célibataires -Internet permet de s'ouvrir au monde...
"En 1856, i l y avait 72 désirs, 16 considérés comme des besoins pou 200 articles déposés. En 1956, i l y avait 474 désirs, 94 considérés comme des besoins pour 32000 articles. Aujourd'hui, les besoins et les désirs sont infi nis ."
extrait du NYTimes
CREER UN BESOIN, TOUS LE TEMPS, EN UTILISANT DES ÉTUDES DE MARCHÉ, DES
ENQUÊTES DE SATISFACTION... ET EN TROUVANT UN CONCEPT.
exemple : En 1852, Arist ide Boucicaut fonda un nouveau genre de magasin où l 'on trouve tout et où les prix sont fi xes. C'est le premier Grand Magasin.
Aujourd'hui, on uti l ise de plus en plus la bionique et la biomimétique pour créer de nouveaux besoins. La première désigne l 'étude du processus biologiques en vue d'une application à des fi ns industriel les alors que la biomimétique désigne une science qui imite ce qui existe dans la nature afi n de le transposer pour créer un nouveau produit.
exemples : -C'est en regardant les petites fl eurs (Bardane) accrochées sur la fourrures de son chien que Georges de Mestral, un ingénieur suisse, eut l ' idée d'inventer le Velcro (VELour CROchet) en imitant les imitant les caractérist iques de ces fl eurs.
-Les Ingénieurs de Mercedès possèdent dans leurs bureaux des aquariums. Une bonne idée non ? En fait, i ls essaient d' imiter le design (aérodynamisme) du poisson pour le transposer sur leurs nouvelles voitures.
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Démarche du marketing
2- DÉFINITION
Détecter lesbesoins
Définir unepolitique générale
et des choix stratégiques
Agir
Contrôler
Marketing stratégique Marketing opérationnel
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Domaine initial : le commerce et grande consommation
Nouveaux domaines Mkt des services (bque, tourisme, etc…) Mkt industriel ou b to b Métamarketing ou mkt des orga non commerciales (partis,
administrations, institutions et organisations sociales)
3- DOMAINES CONCERNÉS
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Nouveaux concepts Marketing amont (relations entre entreprise et fournisseur) Marketing international Marketing sociétal (conscient de la société) Marketing direct
3- DOMAINES CONCERNÉS
1- les besoins2- le comportement d’achat3- la consommaction4- le marché et son environnement5- la segmentation6- l’étude de marché7- la prévision de la demande
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1ÈRE PARTIE : LE MARCHÉ
1- Défi nition2- Caractéristiques3- Classifi cations
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1- LES BESOINS
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Selon le Larousse, le besoin est « une aspiration naturelle et souvent inconsciente »
Selon Kotler, « un besoin naît d’un sentiment de manque éprouvé à l’égard d’une satisfaction générale liée à la condition humaine »
Lorsque l’individu éprouve un besoin, il associe la satisfaction de ce besoin à la possession d’un produit ou un service
Besoin DésirsFaim Pâtisserie
Restauration rapideRepas gastronomique
1- DÉFINITION
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Le besoin est inné (ex : la faim)Le besoin est acquis (ex :
appartenance à un groupe social)Les besoins évoluent (ex : le
téléphone portable)Les besoins varient selon la culture
(ex : la consommation du thé)Les besoins existent, le marketing
doit les comprendre et les satisfaire
2- CARACTÉRISTIQUES
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Selon l’origine des besoins
3- CLASSIFICATION
BESOINS
Biologiques, innés, naturelsou physiques
Nécessaires au bon équilibrephysique de l’individu
Ex : manger, faire du sport
Psychologiques
Nécessaires au bon équilibremental de l’individu
Ex : lire, écouter de la musique
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Selon Maslow
3- CLASSIFICATION
Physiologiques
de Sécurité
d’Appartenance
d’Estime
de Réalisationde soi
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Selon Schultz
3- CLASSIFICATION
BESOIN
D’INCLUSION DE CONTROLE D’AFFECTATION
Reconnaissancepar les autres
ResponsabilitéRecherche de
pouvoir
Degré d’affectiondans une relation
sociale
1 - Défi nition2- Le processus de prise de décision3- Les facteurs explicatifs
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2- LE COMPORTEMENT D’ACHAT DU CONSOMMATEUR
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Le comportement d’achat du consommateur est l’ensemble des actes directement liés à la
décision d’achat de produits ou de service. Il prend en considération les facteurs qui
influencent la décision d’achat et la déclenchent
1- DÉFINITION
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Les catégories d’achat
Le processus de décision varie en fonction du produit acheté
2- LE PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION
CATEGORIES D’ACHAT
Achat courant Achat réfléchi Achat spécialisé
Exemples Alimentation Meubles Automobile
Temps consacré Très faible Elevé Très élevé
Fréquence d’achat Forte Faible Faible
Prix Faible Elevé Elevé
Rôle de la PLVRôle du distributeur
Très forteFaible
MoyenneElevé
FaibleTrès élevé
Type de bien Bien banal Bien anomal Bien spécifique
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Les diff érents intervenants
2- LE PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION
Marché des particuliers Marché des industriels
Le consommateurL’acheteur
Le prescripteurLe leader d’opinion
Le conseillerLa rumeur
L’utilisateurLe décideurL’acheteur
Le prescripteurLe conseiller
Les informateurs
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Les différentes phases du processus d’achat
2- LE PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION
individuPrise de conscience
d’un besoin
Recherche d’informations(expérience, observation,Publicité, vendeur etc...)
Définition de critèresD’évaluation (prix,Caractéristiques,Disponibilité)
EvaluationChoix et
Décision d’achat
Comportementd’achat
Comportementd’utilisateur
ComportementAprès achat
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3- LES FACTEURS EXPLICATIFS
Processusd’achat
FacteursPersonnels
Age, sexe, cspPersonnalitéStyle de vieExpériencePerception
Facteursd’environnement
FamillesGroupes sociauxClasses sociales
culture
Motivations
Freins
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3- LES FACTEURS EXPLICATIFS
Motivations
Force psychologique positive quipousse l’individu à agir
hédonistes oblatives
Basées sur larecherche du plaisir
Ex : pâtisserie
Reposent sur leplaisir d’autrui
Ex : cadeau
auto expressionCentrées autour du besoind’exprimer sa personnalité
SécuritéOrgueil
NouveautéConfortArgent
Sympathie
SONCAS
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3- LES FACTEURS EXPLICATIFS
Freins
Force psychologique négative quiEmpêche l’individu d’agir
risques peursDifficultés réellesou imaginaires
Ex : achat d’un véloaprès un accident
inhibitions
Incertitudes quiaffectent l’achat
Ex : achat d’un produitde mauvaise qualité
Sentiments dévalorisant, honteux, peur du regardEx : image négative d’une cuisinière qui achète
des plats cuisinés
M F
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Le
s f
acte
urs
pe
rso
nn
els
3- LES FACTEURS EXPLICATIFS
Caractéristiques socio-éco
Personnalité
Style de vie
Expérience
Perception
Attitudes
Sexe,age, niveau études, CSP, localisation
Caractère, caractéristiques personnelles
Situations antérieures vécues
Interprétation personnelle des informations
Valeurs : degré d’adhésion à desnormes culturellesPersonnalité : trait de caractèreActivités : travail, loisirs, vacancesCentres d’intérêts : généraux (croyances)et relatifs au produit (avantages recherchés)Opinions : idées sur l’environnement
Prédispositions mentales favorables ou nonCognitives - croyances basées sur des infoobjectives disponiblesAffective - sentiments éprouvés à l’égarddu produitConative - composante du comportementqui exprime la tendance à agir
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Les groupes sociaux
3- LES FACTEURS EXPLICATIFS
PrimairesFamille, relations, amis, voisins
SecondairesClubs, associations etc…
De RéférenceAuquel l’individu se réfère, modèles
Les facteurs d’environnement
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100% 50%
Pourcentage de familles où la décision est conjointe
Dominées par la femme
Dominées par le mari
AutonomesSyncrétiques
influence croissantede la femme
PDTS D’ENTRETIEN
VETEMENTS ENFTS
ALIMENTATIONCOURANTE
VETEMENTSFEMME
ASSURANCES
COSMETIQUES
ELECTROMÉNAGER
VETEMENTSMARI
EPARGNE
VOITURE
TVHIFI
RESIDENCE
MOBILIER
VACANCESSORTIES
3- Les facteursexplicatifs
Les facteursd’environnement
•La famille
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Les classes socialesGroupes d’individus ou de familles qui ont des
comportements et opinions semblables Aisées: A Moyennes supérieures: B Moyennes inférieures: C Modestes: D
La cultureCaractérise un groupe de personnes qui agit en
fonction de croyances, normes, habitudes, règles édictées par une société
3- LES FACTEURS EXPLICATIFS
Les facteurs d’environnement
1- Le mouvement consumériste2- Les structures
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3- LA CONSOMMACTION
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France, 1927, Confédération Générale de la Consommation
Etats-Unis, 1928, Consumer’s ResearchGrande Bretagne, 1957, Consumer’s association
1 - LE MOUVEMENT CONSUMÉRISTE
En France1966, INC
1973, loi Royer1978, CNIL
1981, Ministre de laconsommation
1983, CNSC1993, Code de laconsommation
Motivations
De nouvelles exigences des ConsommateursRecherche d’une meilleure adéquation des pdtsà leurs besoins et à leur mode de vie
Volonté d’une information véridique et d’unegarantie de satisfaction minimale
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Organismes privésAssociations syndicales, associations spécifiques et
associations consuméristes indépendantes dont l’UFC
Moyens d’action Information Défense consommateur Actions collectives Concertations
L’Etat Réglementations Organismes publics
A l’étranger Union européenne
2 - LES STRUCTURES
1 - Notions2 - Structure
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4 - LE MARCHÉ ET SON ENVIRONNEMENT
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Définitions1. Marché géographique
On distingue le marché Local : exemple celui du boulanger Régional : celui d’une petite entreprise de bâtiment National, en concurrence avec les produits étrangers International : exemple de coca cola
1 - NOTIONS
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Définitions2.Marché du produitUn besoin se traduit par une demande pour un produit déterminé, mais
ce produit évolue aux côtés d’autres produits qui définissent des marchés à ne pas négliger dans une stratégie mercatique
1 - NOTIONS
Le marché générique : pdts liés au besoin satisfait par le produit étudié. Ex: apprentissage de la lecture
Le Marché principal du produitest constitué par l’ensemble
des produits semblablesau notre et directement concurrents
Ex : CD Roms éducatifs
Le Marché environnant regroupe les« produits substituts », càd des pdtsde nature différente du pdt principalmais satisfaisant les mêmes besoins
et les mêmes motivationsEx : les livres et jeux éducatifs.
Le marché support rassemble les « produits complémentaires » de notre produit càd les produitsdont la présence est nécessaire à la consommation et l’utilisation de notre produit
Ex : les ordinateurs
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Définitions2.Marché du produit
Marché Réel
Volume des ventes effectif
d’une catégorie de produits
Volume que pourrait
atteindre les ventes d’une catégorie de
produits Marché potentiel
1 - Notions
49
Marché Réel
Marché potentiel
Non consommateur
s relatifs
Consommateurs réels
Non consommateur
s absolus
population totale
50
Marché de la firme
Marché potentiel
marché réel
Non consommateur
s absolus
population totale
Marché de la firme
concurrents
51
Taux de pénétration = nombre de clients réels
nombre de clients potentiels
Parts de marché =
Ventes de l’entreprise
Ventes de la profession
Taux de saturation =
Marché actuel
Marché potentiel
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Non consommateur
s relatifs
Consommateurs réels
Non consommateur
s absolus
Marché émergent
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Non consommateur
s relatifs
Non consommateur
s absolus
Marché saturé
Non consommateur
s relatifs
Consommateurs réels
Non consommateur
s absolus
Marché émergent
Consommateurs réels
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ENTREPRISEConcurrents
Directs
Fournisseurs
DISTRIBUTEURS
CONSOMMATEURS
Concurrentsindirects
Autres acteursMACRO ENVIRONNEMENTS•Les relations entre marchés
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L’off reElle est assurée par l’ensemble des producteurs qui fabriquent le produit et des distributeurs qui le mettent à disposition du consommateur
Les producteurs
2 - Structure
Caractéristiques Exemples
Monopole Un seul offreur La Poste, EDF
Oligopole Quelques offreurs Electroménager, sidérurgie
Concurrence Nombreux offreurs Habillement, alimentaire
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Les distributeurs
Ils assurent la disponibilité des produits en acheminant les produits du producteur vers le consommateur et en assumant les contraintes de délai, distance, volume, prix, qualité
2 - Structure
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La DemandeEl le est représentée par la quantité totale des achats d’un produit pendant une période donnée, sur une zone géographique déterminée.
La clientèle
2 - Structure
Caractéristiques Exemples
Monopsone Un seul acheteur Producteurs d’électricité forcés de vendre à EDF
Oligopsone Quelques acheteurs Aviation civile
Concurrence Nombreux acheteurs Habillement, produits alimentaires
Les consommateurs, les collectivités, l’Etat,les entreprises, les distributeurs
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L’environnement
2 - STRUCTURE
Entreprise
DémographieSociété
Economie
Technologie
CultureNature
Réglementation
I – notion du marché
Définitions et concepts clés.Agents économiques du marché.II- les études de marchés : (EDM)
HistoriqueDifférentes définitions.Sources d’informations.Comment se déroule une EDM ?Domaines d’application d’une EDM.Caractéristiques et objectifs d’une
EDM.
I- NOTION DU MARCHÉ
DIFFÉRENTES DÉFINITIONS ET CONCEPTS CLÉS
Définition Le mot « marché » est utilisé par les
gens du Marketing dans deux sens différents, bien que complémentaires: au sens étroit, on désigne par ce terme un ensemble de données chiffrées sur l’importance, la structure et l’évolution des ventes d’un produit, au sens large on appelle marché l’ensemble des « publics »susceptible d’exercer une influence sur les ventes d’un produit .
Concepts clés Dans l’ensemble plusieurs vocables sont
utilisés pour qualifier un marché:
Marché potentielMarché actuelMarché principalMarché environnant Marché supportMarché générique
AGENTS ÉCONOMIQUES DU MARCHÉ
Ils sont très nombreux : Acheteurs et Offreurs.
Acheteurs: ou consommateurs individuels On distingue :
InitiateurInfluenceur Décideur AcheteurUtilisateur
Off reurs
Il peut s’agir d’une entreprise ou d’un ensemble d’entreprises offrant un produit ou un service plus au moins complet . En général, on distingue plusieurs situations de l’offre:
Situation de monopoleSituation d’oligopoleSituation de concurrence pure et
parfaite
II- LES ÉTUDES DE MARCHÉ
H I S T O R I Q U E
Même si le concept marketing est né au 20éme siècle, les enquêtes sociales ne datent pas d’hier.
Dés l’antiquité, les chercheurs ont toujours voulu mesurer un phénomène de sociologie collective appelé : « opinion publique »ainsi pour mieux comprendre ce que pensait et voulait l’opinion publique :
Aristote : parlait déjà des « vertus politiques de l’opinion publique ».
Machiavel : pensait que « c’est du peuple qu’il faut mériter l’affection car il est le plus fort et le plus puissant ».
QUELQUES DATES :
En 1824 deux journaux Nord Américains organisent (le Hartis Burces Peansylvanian et Raleich Star) organisent à l’occasion de l’élection présidentielle « les votes de pailles » (bulletins de votes fictifs) pour pouvoir faire des pronostics mais faute de délimitation précise du phénomène étudié et d’une méthodologie rigoureuse, toutes les tentatives pour mieux connaître l’opinion publique ce sont généralement soldées par un échec.
Le 19éme siècle verra aussi un développement de la statistique et des mathématiques.
Il faut attendre 1920-1925 pour que les chercheurs s’intéressent aux problèmes techniques posés par l’enquête car jusqu’à cette époque,le souci d’obtenir des informations fiables et dignes de confiance était absent des préoccupations des enquêteurs.
Dés 1929 les phénomènes études de marchés voient le jour aux Etats Unis. Toute fois elles ne s’y développent vraiment qu’après la 2éme guerre mondiale.
Dés 1940 ,le développement de la science économique, la psychologie sociale et la sociologie a réellement ouvert la porte aux études de marchés avec l’apparition des techniques de sondage.
En Europe : développement après la 2éme GM.
Les années 80 connaissent une croissance soutenue des études de marchés avec le développement de l’interview qualitatif individuel, extension des panels, l’utilisation de l’informatique dans les traitements des données et apparition des études de concurrences.
Les années 90 connaissent le développement des études stratégiques.
A propos des études de marchés
Pour pouvoir s’adapter à ses «publics » et les influencer, une entreprise doit d’abord bien les connaître. Tel est l’objet de l’étude de marché qui constitue le fondement de toutes les décisions Marketing.
DÉFINITION
L’étude de marché est l’observation, la collecte, l’analyse et la synthèse occasionnelle ou permanente, tout au point de vue qualitatif et quantitatif des éléments constitutifs de marché pour permettre au responsable de l’entreprise de définir les opportunités, les objectifs, les stratégies et d’évaluer les actions déjà entreprises.
LES DIFFÉRENTES SOURCES D’INFORMATION
On distingue :
Les sources primaires Les sources secondaires Les sources externes Les sources internes
COMMENT SE DÉROULE UNE
ÉTUDE DE MARCHÉ
Définition des problèmes
Pré- Enquête
Projet d’étude
Informations internes
•Documentations existantes.•Interviews des cadres de l’entreprise•Analyse des ventes
Informations externes
•Documentation (organismes publics, professionnels, privés…)•Enquêtes auprès d’experts •Études qualitatives (motivations, tests)•Études quantitatives (sondages, panels).
Analyse des données: Traitement
Rapport
(Voir tableau)
DOMAINES D’APPLICATION
D’UNE EDM
OBJECTIFS D’UNE EDM
Si l’objectif général d’une EDM est l’aide à la décision, on peut cependant distinguer diff érents types d’objectifs particuliers selon que l’étude vise à :
Décrire : consiste à recueillir des éléments d’informations sur des faits en vue d’éclaircir une situation donnée à un moment donné.
Exple : étude de l’offre d’un produit X à l’année t0.
Expliquer :il s’agit de définir des relations entre des variables explicatives et des faits susceptibles d’être expliqués par ces variables .
Exple : étude de motivation des consommateurs.
Prévoir :consiste généralement à projeter dans un futur plus au moins proche des tendances ou des relations constatées dans le passé en vue de définir des situations prévisibles en termes de grandeurs , de comportements…etc.
Exple : prévisions des ventes.Proposer : consiste à apporter différentes
solutions possibles à un problème (détermination de la meilleur décision à prendre compte tenu d’un ensemble de contraintes prédéfinies).
Exple : recherche de noms de marques, optimisation d’un plan média……
Vérifier : consiste à contrôler le bien-fondé d’une hypothèse, d’une proposition d’un concept, d’une action, d’une politique…
Exple : audits marketing, tests de produits, de slogan…
LES DIFFÉRENTS TYPES D’ÉTUDES
On distingue principalement :
Les études documentaires Les études qualitatives (ou en profondeurs) Les études quantitatives.
LES ÉTUDES DOCUMENTAIRES
DÉFINITION
La quasi-totalité des études marketing débute par une étude documentaire, notamment lors de la phase exploratoire.
L’étude documentaire (ou desk research) est une analyse secondaire de données.
Elle consiste à se demander si l’information recherchée par l’entreprise n’a pas fait l’objet d’une étude antérieure par une entreprise ou une organisation pour son propre usage .
L’information peut être d’origine interne à l’ entreprise ou provenir d’organismes externes.
Il s’agit alors de rechercher cette information, de l’analyser et de la synthétiser.
OBJECTIFS DE L’ÉTUDE DOCUMENTAIRE
L’objectif général de l’étude documentaire est de fournir une description des grandes composantes du marché à étudier et la position de l’entreprise par rapport à ce marché.
Un aspect souvent caractéristique de l’étude documentaire est l’analyse des facteurs d’environnement susceptibles d’expliquer les évolutions constatées ou prévisibles.
Selon les cas, les objectifs d’une étude documentaire peuvent consister à :
§ Préciser le type de couple produit-marché à étudier. § Affi ner la définition des objectifs de l’étude de
marché (investigation, hypothèses…).
§ Décrire la structure de l’offre.§ Définir les influences majeures
capables de modifier les situations et les tendances observées.
§ Présenter la situation existantes en matière de canaux de distribution.
§ Fournir une synthèse des principaux textes réglementaires concernant le marché considéré (normes, publicité, promotion, prix, distribution, taxes…etc.)
LES SOURCES D’INFORMATION POUR LES ÉTUDES DOCUMENTAIRES
Les informations internes Les informations internes correspondent aux données
susceptibles d’être recueillies au sein même de l’entreprise.
Les sources d’information internes sont multiples .La liste suivante en donne quelques exemples :
Les études antérieures.Plan marketing de l’entreprise.Brevet, brochures techniques, comptes rendus des
textes …etc.Statistiques de ventes par produit, par secteur…etc.
Tableaux de bord par grande fonction ( production, finance, marketing).Circulaires internes, rapports de
conseils d’entreprise, mémoires d’étudiants…
États comptables et financiers.Courrier des clients (suggestions,
remarques…)Système d’information marketing (SIM).…ETC.
l’approche documentaire peut être complétée avec intérêt par des entretiens avec les membres de l’entreprise (chefs de services, représentants, cadres techniques, employés…etc.) ou en relation avec elle (fournisseurs, revendeurs…).
Les informations externes L’analyse d’information provenant de
recherches ou de compilations déjà réalisées par des organismes extérieurs apporte généralement de précieux renseignements sur l’environnement de l’entreprise et les composants de son marché.
Les sources d’informations peuvent être regroupées comme suit :
Les organismes publics et para-publics.Les associations privées.Les sociétés d’études. La presse professionnelle.La presse généraliste.Les annuaires et les banques de
données. Les autres sources (bibliothèque
universitaires….etc).
PROBLÈMES DE VALIDITÉ DE L’INFORMATION DANS LES ÉTUDES DOCUMENTAIRES
Généralement dans le cadre de l’étude documentaire , le recueil de l’information est généralement rapide et peu coûteux puisqu’il concerne des informations secondaires. Cependant il faut être critique à l’égard des informations obtenues :
En effet, les informations recueillies peuvent être :
Inadaptées Exemple : on veut comparer les parts de marché en
volume alors qu’on ne dispose que des parts de marché en valeur.
ErronéesExemple : erreur de frappe ou d’impression…
Incomplètes
Exemple :les chiffres issus des syndicats professionnels ne comprennent généralement que les entreprises adhérentes.
Fallacieuses
Exemple : parfois les données sont destinées à induire le lecteur en erreur pour des raisons diverses : politiques, fiscales…etc.
LES ÉTUDES QUALITATIVES
Les études de motivationLes techniques de créativitéLa mesure des attitudes
DÉFINITION
l’approche qualitative est utilisée lorsqu’on veut étudier les motivations profondes des individus dans le but de mettre à jour les variables qui influencent leurs attitudes et leurs comportements.
Les études qualitatives auront précisément pour but de:
- Délimiter le champ d’investigation en permettant la formulation d’hypothèses.
- De rechercher les explications psychologiques au comportement du consommateur et les motifs qui le poussent à l’acte d’achat.
- Mettre en évidence les attitudes vis à vis d’un produit ou d’un service et l’image qu’en a le consommateur.
- Déceler les attitudes ou les motivations sur lesquelles il est possible d’exercer une influence ,et de faciliter le choix d’une stratégie de communication.
I – LES ÉTUDES DE MOTIVATION
Selon Louis Cheskin « l’étude de motivation est la recherche de ce qui détermine le choix des gens. Elle se sert de techniques destinées à atteindre l’inconscient et le subconscient parce que les préférences sont généralement déterminées par des facteurs dont l’individu n’a pas conscience ».
Louis Cheskin: « basic for marketing design through controlled motivation
research, cité par C.Lhermie
Nous aborderons successivement trois types de techniques :
Les entretiensLes techniques de groupesLes tests projectifs.
A- LES ENTRETIENS
Les entretiens sont généralement classés suivant leur degré plus ou moins élevé de directivité, on distingue ainsi :
a. l’entretien non directif.b. L’entretien semi directif.c. L’entretien directif.
A-L’ENTRETIEN NON DIRECTIF (OU ON PROFONDEUR).
L’interviewé est invité à développer de façon extensive et dans ses propres termes, le thème proposé par un psychologue.
Le but est de comprendre les systèmes de valeurs , les motivations, les raisons de comportement et les processus de décisions des consommateurs.
Citons divers thèmes d’études : les modes de déplacement, les encyclopédies, l’aménagement du cadre de vie…etc.
Lors de l’entretien, le rôle du psychologue est primordiale. Il doit s’abstenir d’intervenir après avoir donné la consigne de départ.
Il ne doit émettre ni avis ni jugement et faire preuve de neutralité, accepter les silences. Pour cela il a recours aux techniques dites d’aide et de reflet, consistant, par exemple, à reformuler ce qui vient d’être dit.
La durée de l’entretien peut varier de ¾ d’heure à 1 heure et demi, selon le thème. Le nombre d’entretien varie de 20à30, sans échantillons représentatifs, mais avec une répartition ouverte selon les facteurs déterminants ( sexe, age…).
Le texte enregistré au magnétophone est retranscrit en vue de l’analyse du contenu.
B-L’ENTRETIEN SEMI- DIRECTIF
Comme l’entretien non directif, l’interviewé est invité à s’exprimer de façon exhaustive sur un thème, mais s’il n’aborde pas de lui- même un des sous-thèmes, déterminés à l’avance par un guide d’entretien, le psychologue doit l’amener à en parler. Ce type d’entretien, plus structuré, est fréquemment employé en marketing.
C-L’ENTRETIEN DIRECTIF OU « PAPIER- CRAYON »
Les questions sont ouvertes , mais standardisées et posées dans un ordre déterminé. L’interviewé exprime son opinion comme il l’entend, mais dans un cadre de référence bien défini.
Ce type d’entretien suppose que l’on ait déjà une certaine connaissance du niveau d’information des personnes interrogées.
Au lieu d’être enregistré au magnétophone , l’entretien fait l’objet d’un relevé papier- crayon, ce qui en accélère le traitement. Le succès de cette formule tient à son moindre coût et sa rapidité.
ANALYSE DU CONTENU DES ENTRETIENS
Une fois les entretiens réalisés, le psychologue doit en faire l’analyse pour dégager l’interprétation des attitudes pour dégager l’interprétation des attitudes des personnes interrogées et en tirer une synthèse. Cette analyse comporte plusieurs étapes une fois les entretiens retranscrits intégralement par écrit.
ANALYSE DE CHAQUE ENTRETIEN INDIVIDUEL
Elle se propose :
De repérer , en rapport avec l’objet de l’étude les thèmes principaux et les thèmes secondaires, identifiés par des mots clés ou par des phrases significatives de l’entretien.
De dégager les variables explicatives concernant l’interviewé(psychosociales – démographiques).
REGROUPEMENT ET SYNTHÈSE
On regroupe les entretiens individuels en sous- ensemble présentant des traits communs. Le résultat de ce travail est une sorte de modèles qui, tenant compte des traits communs et des différences, est explicatif de l’utilisation d’un produit par telle catégorie de personne, il permet d’émettre des hypothèses sur les attitudes concernant le domaine étudié.
CONTRÔLE
Le résultat est nécessairement très différent du contenu des entretiens individuels :cela peut tenir à la subjectivité de l’analyste mais également au biais que constituent les entretiens plus conformes aux hypothèses de départ .Il sera donc utile de comparer les entretiens individuels avec les conclusions. Car les thèmes apparaissent rapidement , en générale après l’analyse d’une dizaines d’entretiens, les suivants servants à enrichir les thèmes dégagés, mais rarement à en introduire de nouveaux.
B- LES TECHNIQUES DE GROUPES
1- Défi nition et Caractéristiques
Un groupe est la réunion de 8à12 personnes pour une discussion , animée par un psychologue, sur un thème donné.
Les groupes peuvent fournir des informations intéressantes et relativement peu coûteuses. Une étude portant sur 3à4 groupes peut être conduite, analysée et faire verbalement l’objet d’un rapport en deux semaines. Leur objectif est d’obtenir des informations sur un problème à caractère collectif plutôt qu’individuel, comme l’évaluation de plusieurs positionnement publicitaire pour le lancement d’un nouveau produit par exemple.
2- Organisation
L’aménagement de la salle doit être conçu pour créer une ambiance détendue, facilitant la mise en confiance .Il est fréquent de filmer la réunion , ce qui permet au client , installé dans une salle vidéo, d’assister au déroulement , et au psychologue d’analyser ultérieurement la dynamique du groupe .la durée moyenne des réunions de groupe varie de 2 à 4 heures selon le thème.
3- Déroulementle rôle de l’animateur est :
De s’assurer de la participation de tous les intéressés, en particulier en veillant à ce qu’aucun membre du groupe ne joue un rôle de leader.
De favoriser les interactions entre participants. Une règle couramment admise dans la profession est de s’appuyer sur deux réunions de groupe pour consolider la validité des résultats. Un mode fréquent de répartition est le suivant : un groupe à Agadir , l’autre à Casablanca , ou encore un groupe d’utilisateurs actuels d’une marque et un groupe d’anciens utilisateurs , dont on cherche à connaître les raisons d’abandon.
C-LES TESTS PROJECTIFS
Les techniques projectives ont pour but de surmonter la réticence, le refus ou l’impossibilité inconsciente de la personne interrogée de parler de ses attitudes ou de ses motivations . Issues des tests psychométriques, elles ont été adaptées à des situations marketing.
1- Test d’Association de MotsL’interviewé doit associer des marques, des produits à
des mots, des personnages ou des animaux typiques.
2-Test d’Expression on demande à l’interviewé de compléter des phrases :« Une personne qui lit la vie économique est……. ».« Économie et entreprise est un magazine qui intéresse
les….. ».
3-Techniques utilisant des images la plus connue est le T.A.T (Test d’Aperception
Thématique ), l’interviewé doit définir une situation confl ictuelle représentée sur des dessins qu’on lui montre, et qui servent de support à son discours.
4- Test de Frustration de Rosenzweig.
A partir de dessins de personnages, représentés dans des situations de frustration , et dont l’un prononce une phrase , on demande à l’interviewé d’imaginer la réponse de l’autre.
Il faut noter qu’à l’inverse de ce qui se passe avec les questionnaires, l’interviewé ne connaît pas la signification de ses réponses , dont la grande variété doit faire l’objet d’une analyse par le psychologue.
CHAP4- LE MIX MARKETING
I- La politique de produit
Il s’agit de la foncti on centrale du mix marketi ng, elle incarne le méti er de l’entreprise, son identi té;
Le principe de base de cett e foncti on est de faire correspondre en permanence l’off re de l’entreprise à la demande du marché;
Plusieurs décisions stratégiques relèvent de cett e variable du mix marketi ng: l’innovati on et la gesti on du CVP, l’emballage et le conditi onnement, la marque, la gesti on de la gamme, etc.
CHAP4- LE MIX MARKETINGI- La politi que de produit
Défi niti ons…
Défi niti on large : Un produit est toute enti té qui peut être off erte sur un marché de façon à sati sfaire un besoin;
Un produit peut être alors un arti cle tangible, un service ou une personne, un endroit, une organisati on, une idée, …
Défi niti ons étroites : On peut disti nguer diff érentes noti ons de produit
Produit intrinsèque : Le produit se définit à parti r de ses composantes
techniques;
Produit standard : C’est le produit visible au point de vente, c'est-à-dire le produit intrinsèque et l’enveloppe symbolique qui l’entoure;
Produit global : C’est le produit qui intègre les services complémentaires: service après vente (SAV), garanti es, installati on, …soit toute l’off re de l’entreprise.
CHAP4- LE MIX MARKETING
CHAP4- LE MIX MARKETINGI- La politi que de produit
Les foncti ons de l’emballage…
Foncti on technique : L’emballage permet de distribuer et conserver le produit. Dans de nombreux cas, il est nécessaire à son uti lisati on;
Foncti on marketi ng
Foncti on de percepti on : Le produit doit être vu par le consommateur, il doit atti rer son att enti on;
Foncti on de positi onnement : L’emballage doit correspondre au positi onnement souhaité par l’entreprise, vis-à-vis des concurrents;
Foncti on d’informati on : Le packaging donne le nom du produit, la marque, les promoti ons, les ingrédients, …
Foncti on de service : Le packaging doit faciliter l’emploi proposé.
Fonction de positionnement
Fonction de perception
Fonction de perception & de positionnement
et de service
CHAP4- LE MIX MARKETINGI- La politique de produit
Le cycle de vie du produit…
C’est la succession des diff érentes étapes de la « vie » commerciale d’un produit;
Elle débute avec le lancement du produit et s’achève, comme pour tout « être vivant » par un déclin, soit son retrait du marché;
I l est important pour les décideurs d’identi fi er clairement chaque phase, d’anti ciper sa fi n et de prendre les décisions adéquates tout au long du cycle;
Ventes
Temps
Lance-ment
Dévelop-
pement
Maturité
Déclin
Phase de
risque
Phase de rentabilité
Phase de stabilité
Phase de choix !
Le cycle de vie du produit
CHAP4- LE MIX MARKETINGI- La politique de produit
La gamme de produits…
C’est l’ensemble des produits d’une même « famille » commercialisés par une entreprise;
La gamme de produits est essenti ellement caractérisée par:
Sa largeur: nombre de lignes de produits qui la composent;
Sa profondeur: nombre de produits différents d’une même ligne;
Sa cohérence: force du lien commercial ou technique entre les lignes de produits.
CHAP4- LE MIX MARKETINGI- La politique de produit
La gamme de produits…
Elevée Faible
LargeurMkg différencié; Exploiter le plus de segments possible;
Mkg concentré ou global Se spécialiser ou exploiter tout le marché;
ProfondeurExploiter les divers acheteurs du segment;
Exploiter les principaux acheteurs du segment;
CohérenceImage du spécialiste, plus crédible mais activité plus risquée et plus limitée.
Entreprise diversifiée plus rentable et moins risquée;Image moins nette.
CHAP4- LE MIX MARKETINGI- La politique de produit
La gamme de produits…
Une gamme équilibrée comporte le plus souvent:
Produit leader : produit qui est le plus rentable;
Produit d’appel : produit qui attire le consommateur pour lui vendre le produit leader, c’est souvent un premier prix;
Produit qui prépare l’avenir : produit qui va remplacer un produit leader;
Produit régulateur : produit qui permet à l’entreprise de faire un chiffre d’affaire régulier;
Produit tactique, ou d’initiation : produit permettant d’occuper un créneau face aux concurrents en imitant un produit leader. C’est le cas des produits des distributeurs.
CHAP4- LE MIX MARKETINGI- La politique de produit : La marque
Qu’est-ce
qu’une marque
?
Un ensemble d’attributs, de différences Ex : Mercedes = solide, cher, durableUn ensemble de valeursEx : Mercedes = performance, tradition, prestigeUne cultureEx : Mercedes, c’est allemand!Un profil d’utilisateurEx Mercedes : homme, aisé, cadre
Facilite l’identification du produit Protège contre d’éventuelles imitations Fidélise la clientèle (innovation, différenciation, signe de qualité) Permet une valorisation supérieure.
Une marque
La force de la marque : fidéliser les consommateurs et mettre à l’abri d’une concurrence par les prix trop vive
CHAP4- LE MIX MARKETINGI- La politique de produit: la marque
La marque est tout élément (nom et/ou graphisme, etc. ) permettant d’identifier l’offre d’une entreprise sur le marché;
La marque est un « capital » précieux pour les entreprises;
Plusieurs stratégies de marque sont possibles, les plus courantes sont:
Des noms de marque individuels (Procter & Gamble qui commercialise ses produits sous des noms différents tels que Ariel, Bonux, Mr Propre);
Un seul nom générique couvrant tous les produits (Moulinex);
Des noms génériques pour chaque gamme de produits (Fiat pour les voitures et Iveco pour les camions)
La marque de l’entreprise combinée avec des noms individuels (Renault Mégane)
CHAP4- LE MIX MARKETINGI- La politique de produit: l’innovation
L’innovation est un processus vital pour l’entreprise à cause de plusieurs facteurs:
La concurrence;L’évolution de la demande;Le progrès technique;
Le développement d’un produit nouveau est un processus long, qui s’étale souvent sur plusieurs années;
Il comporte de nombreuses phases éliminatoires: en moyenne 1 idée sur 7 est exploitée et se transforme en produit!
C’est un processus difficile et coûteux parce qu’il demande la coordination de différents services de l’entreprise;
On observe généralement 6 étapes dans le développement d’un produit…
- LE MIX MARKETINGI- La politique de produit: l’innovation
❶Génération d’idées de produit nouveau : sources multiples
❷Filtrage des idées : souvent sur des choix subjectifs ou alors des tests
❸Détermination du potentiel : Le responsable marketing détermine la stratégie et les objectifs liés au produit;
❹Développement technique : Le service marketing donne le cahier des charges au service de Recherche et Développement → Prototype;
❺Test dans des conditions normales : marché témoin;
❻Lancement L’entreprise dispose de suffisamment d’informations pour pouvoir lancer le produit. Il faut savoir quand le lancer, où le lancer, auprès de qui, comment, ….