VENGEANCE ARABE TOME II – UNE GALERIENNE POUR LE CHEIK

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VENGEANCE ARABE TOME II – UNE GALERIENNE POUR LE CHEIK Par COMMANDER ALLAN ALDISS Illustrations de CAGRI "La revanche de la barbarie" fut pendant des années un des livres les plus populaires d’Alan Aldiss et les mieux vendus de la littérature érotique. Cependant, il est pour ainsi dire introuvable aujourd’hui et nous le proposons à nos clients partout dans le monde sous une forme téléchargeable, avec un titre moins ambigu. Voici l’histoire de ce qui arriva à Amanda Aston, journaliste de télévision, après qu’elle eut publiquement dénigré à la télévision deux dignitaires moyen-orientaux, rivaux mais au pouvoir : le riche Prince Rachid et l’important Cheik Turki. Chacun de son côté, tous deux avaient juré de se venger de quelqu’un qu’ils considéraient comme une simple arriviste, de surcroît une infidèle. Le fait qu’elle soit très séduisante rendrait leur vengeance d’autant plus agréable. Dans le Tome 1, connaissant les pensées des Arabes concernés, offensés mais riches, un moderne marchand d’esclaves égyptien enlève Amanda. Elle est ensuite achetée par le Prince Rachid et envoyée dans son harem aussi somptueux que sortant des habitudes. Horrifiée par ce qui lui est réservé, elle s’échappe. Mais est-ce la réalité ? Ici, dans le Tome 2, elle se retrouve galérienne du Cheik qu’elle a également insulté, et est soumise à la reproduction forcée.

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VENGEANCE ARABE TOME II – UNE GALERIENNE POUR LE CHEIK

Par COMMANDER ALLAN ALDISS Illustrations de CAGRI

"La revanche de la barbarie" fut pendant des années un des livres les plus populaires d’Alan

Aldiss et les mieux vendus de la littérature érotique. Cependant, il est pour ainsi dire introuvable aujourd’hui et nous le proposons à nos clients partout dans le monde sous une forme téléchargeable, avec un titre moins ambigu.

Voici l’histoire de ce qui arriva à Amanda Aston, journaliste de télévision, après qu’elle eut publiquement dénigré à la télévision deux dignitaires moyen-orientaux, rivaux mais au pouvoir : le riche Prince Rachid et l’important Cheik Turki.

Chacun de son côté, tous deux avaient juré de se venger de quelqu’un qu’ils considéraient comme une simple arriviste, de surcroît une infidèle. Le fait qu’elle soit très séduisante rendrait leur vengeance d’autant plus agréable.

Dans le Tome 1, connaissant les pensées des Arabes concernés, offensés mais riches, un moderne marchand d’esclaves égyptien enlève Amanda. Elle est ensuite achetée par le Prince Rachid et envoyée dans son harem aussi somptueux que sortant des habitudes. Horrifiée par ce qui lui est réservé, elle s’échappe. Mais est-ce la réalité ?

Ici, dans le Tome 2, elle se retrouve galérienne du Cheik qu’elle a également insulté, et est soumise à la reproduction forcée.

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Vengeance arabe – Tome 2

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VENGEANCE ARABE ......................................................................................................................... 1

TOME II – UNE GALERIENNE POUR LE CHEIK ................................................................................ 1

Quatrième partie – L’île .................................................................................................................... 3

24 – Une arrivée effrayante .......................................................................................................... 3

25 – Dans les enclos .................................................................................................................... 6

26 – Vendue ! ............................................................................................................................ 10

Cinquième partie - Brisée .............................................................................................................. 12

27 - Discipline – Un début terrifiant ............................................................................................ 12

28 – Entraînée et disciplinée ...................................................................................................... 16

29 – L’humiliation supplémentaire d’Amanda ............................................................................. 19

30 – Amanda est mise au travail ................................................................................................ 22

31 – Amanda est employée à une autre activité ......................................................................... 28

A suivre… .............................................................................................. Erreur ! Signet non défini.

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Quatrième partie – L’île 24 – Une arrivée effrayante

L’hélicoptère a survolé le désert sans piste ni végétation et une mer d’un bleu brillant infestée de requins. A présent, il se trouve au-dessus d’une petite île plate dont le diamètre n’est que de quelques kilomètres. Pour un observateur ordinaire, l’île paraît monotone et sans intérêt. Pourtant, sur le côté opposé aux lignes maritimes et au bout d’une longue crique se trouve un bâtiment moderne tout blanc. Il ressemble plutôt à un yacht club avec des mâts de pavillons et une jetée à laquelle sont amarrés des embarcations rapides. Au-dessus de l’entrée du bâtiment se trouve un écusson portant deux palmiers.

Derrière se trouve une aire de poser d’hélicoptère avec le même insigne à deux palmiers. Une douzaine d’hélicoptères de belle apparence sont stationnés à proximité. Il y a également un long quai auquel une vingtaine de curieuses embarcations sont amarrées cul à quai. Longues, minces et de construction légère, elles sont découvertes, à l’exception de leur poupe surélevée qui est couverte pour assurer une protection contre le soleil brûlant, et ont une proue basse et pointue.

On trouve aussi, répartis autour de l’île, une vingtaine de bâtiments blancs, sortes d’écuries utilisées pour héberger les chevaux dans les zones chaudes. A côté se trouvent les pavillons des palefreniers. Un peu en arrière de la maison du club, également peinte en blanc, avec ses gazons bien irrigués et verdoyants, de ses tables et fauteuils, et de sa grande piscine bleue, se trouve ce que l’on pourrait prendre pour un marché aux bestiaux : des rangées d’enclos soigneusement peints qui entourent une estrade de vente aux enchères et, lui faisant face, des quartiers pour les serviteurs et des baraquements pour les inévitables gardes.

Il y a de l’activité : plusieurs camions à bétail et vans s’y dirigent sur les rudes pistes qui traversent l’île et convergent vers ce marché depuis les différents bâtiments de la baie.

Amanda est dans un état de grande excitation lorsque l’hélicoptère amorce sa descente. Son moteur s’arrête. Elle est sur le point de goûter enfin de sa liberté ! Puis débute son cauchemar.

Avant qu’elle ait le temps de réaliser ce qui se passe, elle est saisie par des mains noires musclées, son voile enveloppant est déchiré tout comme sa tenue de harem bleue. Elle se retrouve accroupie, à genoux, nue, dans une petite cage, s’agrippant aux barreaux. Une couverture est jetée sur l’ensemble, isolant le tout. Elle peut voir à travers les barreaux au bas de la cage que celle-ci est placée sur un chariot.

Ses appels à l’aide sont accueillis par des rires tandis que le chariot est poussé sur la zone de poser jusqu’à un hangar. La cage est soulevée puis posée sur le sol sableux, et la couverture est enlevée. Elle a momentanément la vision d’autres cages similaires, d’autres femmes nues et encagées et de Noirs costauds en train de rire, à demi-nus, qui portent une sorte d’uniforme composé d’un pantalon bouffant et d’un turban rouges.

La simple vue de ces Noirs la fait trembler. En Angleterre, elle était fière de dire qu’elle n’avait pas de sentiment raciste. De fait, beaucoup de ses collègues journalistes étaient des personnes de couleur. C’étaient des hommes intelligents et bien élevés. Mais ici, en Arabie, c’est différent, très différent, aussi différent que les Noirs ignorants et brutaux que les riches Arabes emploient pour s’occuper de leurs femmes. Maintenant, après toute l’humiliation d’être contrôlée intimement et constamment surveillée par les eunuques responsables du harem du prince Rachid, elle redoute les Noirs. En fait, ainsi qu’elle l’a appris dans le harem, c’est une peur naturelle profondément ancrée chez les femmes blanches et arabes que les hommes du Moyen-Orient exploitent depuis des siècles, en employant des eunuques noirs pour superviser et subjuguer leurs femmes.

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Lorsque l’hélicoptère se pose sur l’île, au lieu d’être relâchée et à sa surprise horrifiée, Amanda est mystérieusement dénudée par des serviteurs noirs costauds, et enfermée bundle dans une petite cage métallique sur un chariot qui est

emmené dans un hangar. D’autres cages contiennent également des femmes enchaînées et menottées, certaines minces et d’autres avec de gros seins. Un large collier en métal sur lequel sont gravés des chiffres arabes est

attaché au cou d’Amanda. Puis, pendant qu’elle est tenue presque tranquille par les Noirs et par la chaîne fixée à son collier, un Arabe tatoue le même nombre en grands chiffres arabes sur son avant-bras, avec deux grands palmiers,

l’insigne du Club Sportif de l’Île Montah.

Deux robustes Noirs s’approchent de la cage en lui souriant. Le fait que ses hommes, avec leurs voix profondes, ne semblent pas être des eunuques, l’effraie encore plus. Un Arabe est avec eux, il tient un papier sur lequel quelques chiffres arabes sont inscrits. Il regarde le papier et les chiffres gravés sur l’avant d’un collier que lui tend un assistant. Elle voit que le collier est équipé de solides anneaux soudés devant et derrière et qu’une longueur de chaîne solide pend au bout de celui de l’arrière. Puis il fait un signe de tête aux Noirs qui s’approchent et déverrouillent le toit de sa cage.

L’un des hommes pose sa botte sur son cou pour la maintenir au sol pendant que l’autre saisit ses cheveux pour lui tenir la tête. L’Arabe les rejoint et ferme le collier autour de son cou. Il est articulé et le Noir qui la maintient au sol avec sa botte en tient les deux extrémités. L’Arabe insère un grain de plomb entre ces deux anneaux et, à l’aide d’un instrument qui ressemble à de grandes pinces, il serre la bille de plomb jusqu’à ce que les extrémités soient rivetées ensemble.

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L’un des Noirs attache la chaîne du collier aux barreaux du bas de la cage et tire son bras droit à travers les barreaux pendant que l’autre la maintient toujours avec sa botte. Elle crie :

« Non ! »

Le second Noir la gifle durement sur la joue en hurlant un ordre en Arabe. C’est évidemment un ordre de garder le silence. Sous la douleur cuisante de son visage frappé, elle obéit. Du coin de l’œil, elle voit l’Arabe qui se penche et prend un autre instrument. Elle le sent qui touche son avant-bras. Nerveusement, elle essaie de retirer son bras mais il est tenu fermement. Elle ne voit pas son bras mais elle sent qu’on passe dessus quelque chose de mouillé. L’Arabe prend un autre instrument et une vibration se fait entendre, suivie d’une sensation de piqûre, comme si une petite aiguille était enfoncée de manière répétée dans sa peau… Soudain, l’instrument est retiré. L’Arabe jette un dernier coup d’œil aux chiffres qu’il vient de tatouer sur sa peau et sur ceux gravés sur son collier. Satisfait que ce soient les mêmes, il s’en va.

Le Noir qui se tient au-dessus d’elle lève sa botte et referme d’un claquement le toit de sa cage avant de le verrouiller soigneusement. L’autre replace la couverture dessus. Une fois encore, elle se retrouve dans l’obscurité.

Elle entend une femme qui pleure. Elle réalise que c’est elle.

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25 – Dans les enclos

Une heure plus tard, les deux robustes Noirs retirent de nouveau la couverture du dessus de la cage d’Amanda. Cette fois, l’un d’entre eux déverrouille la chaîne de son collier du fond de la cage pendant que le second déverrouille le haut de la cage elle-même. Puis, la saisissant fermement, ils lui attachent les mains derrière le dos. Le second Noir la soulève hors de la cage et la repose, en la retenant un moment car elle chancelle sur ses pieds d’avoir été confinée dans la petite cage. Ils la dirigent avec la chaîne fixée à son collier jusqu’à une porte ornée d’un écusson de deux palmiers. Ils ouvrent la porte et l’emmènent à l’extérieur.

Horrifiée, Amanda voit qu’une douzaine de femmes nues se tiennent debout dans deux lignes d’enclos bordés de paille. Certaines paraissent Chinoises ou Philippines, d’autres Indiennes, mais elles ont un air étrangement inhumain parce que leurs bouches sont maintenues grandes ouvertes par une chaîne attachée sur leur nuque. Elles ont aussi des colliers de métal brillant, comme le sien, avec des nombres arabes gravés devant, de part et d’autre d’un anneau central, ainsi que l’emblème des deux palmiers.

On la pousse brutalement dans un enclos et une lanière est passée autour de sa taille pour tenir son ventre contre les barreaux. Puis l’anneau de devant de son collier est fixé à l’un des barreaux, ce qui a pour effet de la plaquer encore plus.

Les enclos sont comme des enclos à bestiaux dans un marché, sauf que les intervalles entre les barreaux sont trop petits pour qu’une femme puisse se glisser entre eux, et que le grillage qui recouvre chaque enclos les empêche d’en sortir en grimpant. De toute façon, il y a peu de risques qu’elles le fassent, parce que non seulement elles ont les bras attachés dans le dos mais en plus, elles sont tenues contre les barreaux par une agrafe fixée à l’anneau de devant de leur collier et par une lanière autour de leur taille. Devant chaque enclos se trouve un écu en plastique blanc décoré du même emblème aux deux palmiers sous lequel on a noté au marqueur des chiffres et des lettres en arabe.

Une fine chaîne est passée dans sa bouche et sur ses joues, ce qui maintient sa bouche grande ouverte, comme celle des autres femmes. Elle est fixée sur sa nuque et constitue un bâillon très efficace.

Les Noirs reculent et la regardent. Elle a l’impression qu’ils prennent un plaisir particulier à l’humilier en tant que Blanche, et peut-être aussi en tant que chrétienne détestée. A présent, ils prennent ses mesures, tour de taille et de poitrine, et paraissent enchantés de la façon dont ses seins ont été gonflés et ses mamelons allongés. Ils désignent le contraste entre sa poitrine pleine et sa taille mince, qui l’est restée grâce à son régime chez le prince Rachid. Ils écrivent les signes sur l’écu en plastique blanc qui pend à l’entrée de son enclos, puis ils s’en vont en la laissant debout là, incapable de bouger ni de parler.

Quelques minutes plus tard, les deux Noirs reviennent avec quelqu’un qui ressemble à un Arabe, vêtu comme un docteur en blouse blanche, avec un stéthoscope autour du cou. Il tient une planchette avec un long formulaire imprimé en arabe. L’un des Noirs pousse un chariot avec du matériel médical et une imprimante à laquelle sont reliés plusieurs fils. Il s’y trouve aussi une balance portable. Ils s’arrêtent à l’enclos d’Amanda. Elle essaie de reculer mais évidemment, elle ne peut pas bouger.

Le docteur passe son stéthoscope à travers les barreaux et écoute son cœur en prenant des notes sur sa planchette. Puis il prend sa tension et la note également. Il lui passe la main sur tout le corps, tâtant d’abord soigneusement son bras et les muscles de ses épaules, puis ses seins et finalement, son ventre et ses cuisses. Il se tourne vers un des Noirs en désignant son intimité. Le Noir fait signe grossièrement à Amanda d’écarter les jambes et de plier les genoux. Comme elle hésite, il saisit quelque chose qui ressemble à un aiguillon à bestiaux électrique et lui touche l’intérieur des cuisses. Amanda le voit donner un petit coup sur un interrupteur situé sur la poignée et elle sent instantanément un choc brutal. La douleur la fait bondir mais la lanière autour de sa taille et l’agrafe de son collier la retiennent fermement.

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Le Noir répète son geste. Cette fois, elle écarte les jambes et plie les genoux immédiatement. N’importe quoi plutôt que de recevoir une nouvelle décharge !

Des femmes de formes, couleurs, âges différents sont exposées comme galériennes potentielles aux membres du Club Sportif de l’Ile Montah et à leurs chefs de chiourmes noirs. Caché derrière ses lunettes de soleil et sa barbe, le cheik Turki apprécie de voir Amanda humiliée et honteuse, surtout lorsque son propre chef de chiourme, Osman, vérifie son potentiel

comme galérienne et comme "laitière", ainsi que l’étroitesse de son passage arrière. « Elle a aussi des hanches faites pour porter des enfants, dit-il. »

Puis il désigne les chiffres inscrits à la porte de son enclos.

« Avec une telle différence entre ses mesures de taille et de poitrine, elle augmentera remarquablement notre handicap. »

Le cheik sourit. Sa vengeance va vraiment être douce.

Elle sent que le docteur écarte ses lèvres vaginales comme s’il cherchait son bouton d’amour. Elle sursaute au moment où il le trouve. Elle le voit qui opine et note quelque chose sur son formulaire. "Mon Dieu", pense Amanda, "Est-ce qu’il cherche si je suis excisée ?"

Elle a entendu parler de cette coutume cruelle du Moyen-Orient, elle a eu l’occasion d’en parler dans sa vie antérieure. Elle essaie de protester lorsqu’il se met à pénétrer en elle mais son bâillon la contraint à rester tranquille.

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Le docteur dit quelque chose en arabe et le Noir lui tend une bouteille. Il la menace d’une geste de son aiguillon. La signification est claire et, particulièrement gênée, Amanda s’efforce de lui fournir un échantillon que le docteur teste tout de suite. Il vérifie si elle est enceinte. Là encore, le docteur inscrit quelque chose sur son papier.

Il place les extrémités des fils électriques à différents endroits du corps d’Amanda et les relie à l’imprimante. Elle réalise qu’on lui fait un électro-cardiogramme. Le docteur examine attentivement ce qui sort de l’imprimante et prend des notes tandis que le Noir retire les fils.

L’autre Noir prend alors la balance sur le chariot et la pose par terre à côté des pieds d’Amanda en lui faisant signe de monter dessus. Elle s’exécute rapidement, les yeux fixés sur le terrifiant aiguillon. Le docteur se penche et prend connaissance de son poids ; il la fait monter et descendre plusieurs fois de la balance pour être sûr de sa mesure. Finalement, il inscrit un nombre sur son formulaire et le signe. Il tend son document à l’un des Noirs qui le place dans la pochette en plastique blanc suspendue à l’entrée de son enclos.

Quelques minutes plus tard, un Noir plus jeune, équipé d’un peigne et d’une brosse, s’approche de l’enclos d’Amanda et s’occupe de la coiffer et de la rendre plus présentable. Le jeune homme la laisse et va s’occuper de la jeune femme de l’enclos voisin. Amanda regarde ses compagnes d’infortune. L’une est une jolie et mince jeune fille de type italien ; la suivante est une Indienne bien bâtie, puis il y a une blonde à l’air scandinave. Plus loin, de l’autre côté de l’allée, se trouvent les boxes de deux très jolies asiatiques qui regardent autour d’elles avec un air terrorisé. Toutes sont épilées et leurs lèvres sexuelles sont bien exposées, tout comme les siennes, puisqu’elle a été soigneusement épilée dans le harem du prince Rachid.

On amène trois autres jeunes femmes. Deux sont Chinoises et la troisième est Européenne. On les place dans des enclos en face d’Amanda et elle constate qu’on ne les a pas encore tondues. Amanda les regarde pendant qu’on les attache aux barreaux de leurs boxes, et qu’on leur pose les colliers de métal brillant avec leurs chaînes des deux côtés qui les maintiennent étroitement liées. Les chaînes des baillons sont verrouillées sur leurs nuques. Lorsque la chaîne est passée entre les lèvres de l’Européenne, Amanda l’entend qui pleure.

Le jeune Noir qui a coiffé Amanda repasse dans l’allée avec un tabouret et une tondeuse électrique ; il s’assoit sur le petit tabouret et sa tête est maintenant au niveau des parties intimes de l’Anglaise qui rougit. Amanda le regarde qui promène sa pince sur le mont de Vénus de la jeune femme pour lui enlever le moindre poil. Puis, utilisant son aiguillon pour lui faire écarter les jambes, il épile soigneusement ses lèvres sexuelles. Il lui faut peu de temps pour que les Chinoises et elle aient le même air de petites filles qu’Amanda et les autres jeunes femmes, ainsi que le docteur peut le noter lors de son examen, et peut signer leurs certificats.

Quelques minutes plus tard, on amène deux autres nouvelles qui sont soumises au même traitement et au même examen. Les Noirs paraissent particulièrement satisfaits par leurs corps musclés. Bien qu’Amanda n’ait aucun moyen de le savoir, ce sont des Israéliennes qui travaillaient dans un kibboutz, récemment kidnappées par des terroristes arabes qui ont tiré un bon prix des Juives méprisées mais en forme.

Entre les deux rangées de boxes s’avance une vingtaine d’Arabes habillés de vêtements immaculés. Ils portent de longues robes blanches, sans taches et fraîchement amidonnées, et des keffiehs. Quelques-uns portent également le manteau noir brodé d’or des riches familles régnantes. Nombre d’entre eux ont de courtes barbes pointues et arborent de grandes lunettes noires qui cachent leurs yeux et les expressions de cruauté et de convoitise de leurs visages tandis qu’ils examinent les jeunes femmes enchaînées et tremblantes dans leurs boxes.

Leurs garde-chiourmes marchent avec déférence derrière ces hommes puissants et impitoyables ; ils ont l’air cruel, chacun est fier d’être responsable des femmes appartenant à son maître sur cette île étrange. Certains d’entre eux ne porte qu’un sarong de coton autour de leurs corps noirs et musclés – noirs parce qu’en Arabie, ainsi qu’Amanda l’a appris dans le harem, les Noirs sont traditionnellement employés pour surveiller et discipliner les femmes des riches.

Amanda frissonne lorsqu’elle voit que tous ces garde-chiourmes ont à la main un fouet à manche court avec une large lanière de cuir enroulée. Cette lanière se termine par des nœuds.

Certains de ces garde-chiourmes s’approchent avidement des barreaux des boxes pour tâter les muscles des cuisses et des épaules, les seins et les tailles, avant de murmurer à l’oreille de leurs maîtres qui sont occupés par la lecture des caractéristiques détaillées des femmes figurant dans les

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pochettes de plastique blanc accrochées aux portes des boxes. Amanda se fait la réflexion qu’ils sont comme des palefreniers lors d’une vente d’étalons, les uns intéressés par la vente, d’autres par l’achat.

Le Noir chargé de l’Italienne dénoue le lien de son bâillon, la lanière qui est autour de sa taille et celles de son collier. Puis, lui laissant les mains attachés dans le dos, il montre son agilité en lançant des morceaux de sucre en l’air que la pauvre fille doit attraper avec sa bouche en sautant, comme un chien. Il est clair que c’est là n truc auquel elle a été entraînée. Impressionné, un autre garde-chiourme, un homme immense, gras et chauve, tâte es muscles, soupèse soigneusement ses seins et la fait tourner sur elle-même pour pouvoir tâter aussi son postérieur et la fente de ses fesses. Puis, après s’être nettoyé les mains avec la paille du boxe, il lui tourne à nouveau autour et, se penchant en avant, écarte ses lèvres vaginales. Lorsqu’il est satisfait, le gros Noir retourne là où se trouve son maître qu’Amanda ne reconnaît pas, dans ses habits immaculés, les yeux masqués par ses lunettes noires.

Le cheik Turki est en fait plis intéressé par la contemplation de l’humiliation d’Amanda. Elle attire une attention considérable, pas seulement du fait de sa nationalité anglaise et de sa beauté, mais aussi à cause de sa vaste poitrine et de sa taille mince. De nombreux Arabes et garde-chiourmes noirs l’ont palpé partout, y compris à l’intérieur de son intimité. Elle n’a jamais été autant humiliée. Les yeux du cheik Turki brillent de plaisir derrière ses lunettes de soleil lorsqu’il voit sa honte, si manifestement apparente. La vendre et la racheter lui coûtera sans doute un peu mais il ne s’en soucie pas : ce n’est que le début de sa vengeance !

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26 – Vendue !

Une heure plus tard, une par une, les femmes sont emmenées par les Noirs et enchaînées par leurs colliers à une rangée d’anneaux scellés au mur extérieur de la salle des enchères.

A ce moment-là, les riches Arabes et leurs garde-chiourmes ont terminé leurs inspections. Ils sont assis dans de confortables fauteuils placés en amphithéâtre autour de l’estrade des enchères, et ce sont ces hommes, qui rient et parlent entre eux, qu’Amanda voir d’abord lorsqu’on l’amène sur l’estrade ; elle est la première qui est présentée à la vente.

Amanda sent le contact du sable sur le sol de l’estrade, sous ses pieds nus, qui est là pour absorber rapidement les résultats d’un excès de stress d’une des femmes vendues qui la conduirait à s’oublier. Au milieu de l’estrade se trouve un poteau auquel est fixé un long bras horizontal. Nue devant tous ces hommes bien habillés, Amanda s’autorise à s’y laisser conduire. Le bras est à hauteur de cou et un anneau se trouve à son extrémité, pour qu’on puisse y attacher un anneau de collier. Toute tremblante, elle se tient dans la zone des stands, cernée par une haute muraille en bois au-dessus de laquelle se trouvent les hommes qui la regardent. Ses mains sont toujours enchaînées dans son dos et son collier est attaché au bras horizontal. Elle a envie de crier, de protester, de supplier qu’on la relâche, mais la chaîne est toujours fermement ajustée entre ses dents et la bâillonne.

Le commissaire-priseur, debout dans sa chaire sur le côté de l’estrade, appuie sur un bouton et le bras commence à tourner autour du poteau, obligeant Amanda à se mettre à courir. Très vite, ses seins se balancent agréablement. Mais ce que les Arabes dans leurs tenues immaculées et leurs garde-chiourmes, Noirs pour la plupart, veulent apprécier en fait est l’énergie de la jeune femme et comment elle supporte la tension physique. Le commissaire-priseur appuie sur un autre bouton et l’arbre tournant accélère, ce qui oblige Amanda à suivre le mouvement. Elle transpire bientôt et ses seins se balancent de plus en plus fort d’un côté à l’autre à mesure qu’elle doit courir plus vite.

Confortablement assis, le cheik Turki apprécie le spectacle en sirotant une boisson fraîche, avec son garde-chiourme, Osman, à côté de lui. Le commissaire-priseur commence :

« Numéro 731. Une nouvelle fille. Européenne. Poids 56 kilos. Bien bustée et mince. Puis-je avoir une offre d’ouverture ? »

Les enchères démarrent vivement. Les chrétiennes sont plutôt rares dans cette enceinte. Ne comprenant pas l’arabe et obligée de se concentrer sur sa course derrière le bras qui tourne, Amanda perçoit peu ce qui se passe. Mais soudain, l’horrible bras s’arrête de tourner et la chaîne de son collier est détachée.

Un des garde-chiourmes entre dans la pièce où les femmes vendues sont retenues par leurs chaînes de collier. C’est un grand type plutôt effrayant. Elle apprend qu’il s’appelle Osman. Il regarde attentivement le numéro tatoué sur le bras d’Amanda puis signe un reçu qu’il tend à un Arabe qui a l’air d’un fonctionnaire. Celui-ci s’avance avec une paire de menottes reliées par une lourde chaîne d’une trentaine de centimètres de long. Il pèse les menottes devant Osman et le regarde d’un air interrogateur. Osman approuve d’un signe de tête : leur poids est réglementaire.

Puis l’Arabe se déplace vers Osman pour détacher ses poignets derrière son dos. Amanda soupire de soulagement lorsque ses bars sont libérés et se frotte les poignets. Surprise, elle voit pour la première fois la marque des deux palmiers tatouée en noir sur ses avant-bras tout blancs. A côté se trouvent des chiffres arabes. Avant qu’elle puisse réfléchir plus avant, Osman saisit à nouveau ses poignets, les tient cette fois devant elle, et l’Arabe place un bracelet autour de chaque : elle est consternée par le poids de la courte chaîne qui relie à présent ses poignets. Ensuite, l’Arabe insère un fil de fer contenant un sceau particulier dans les brides qui tiennent fermées les bracelets et y introduit une bille de plomb avec un outil spécial qui ressemble à une paire de pinces. Les bracelets se trouvent ainsi à la fois verrouillés autour de ses poignets et aussi officiellement scellés, ce qui constitue une précaution pour éviter qu’un garde-chiourme rusé ne recherche un avantage sur ses rivaux en les remplaçant par une paire plus légère.

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Amanda aimerait bien masquer son intimité avec ses mains maintenant à moitié libres, mais Osman lui fait lever les bras et placer la chaîne derrière sa tête, au-dessus de sa nuque. Son poids fait ressentir à Amanda la difficulté de tenir la position mais, gardant un œil sur le fouet d’Osman, elle n’ose pas essayer de bouger ses mains. C’est une position qui lui sera ordonnée fréquemment à l’avenir.

Puis Osman défait la chaîne qui la bâillonne et la rapporte à l’Arabe à l’air de fonctionnaire. Ravie, Amanda détend sa bouche. Mais sa sensation de soulagement est de courte durée var la chaîne est rapidement remplacée par une muselière conçue pas Osman – une coupe de cuir qui vient sous son menton et sur sa bouche où elle s’adapte bien serrée sur sa lèvre supérieure. Il y a deux petits trous sur la bouche, à ma fois pour aider la respiration et aussi, ainsi qu’elle aura bientôt l’occasion de le découvrir, lui permettre d’aspirer de l’eau, des jus de fruits ou des soupes qui constitueront une large part de son régime à venir.

Osman sort une cagoule qu’il place sur la tête d’une Amanda tout apeurée. Elle a un petit treillis métallique sur le côté pour lui permettre de respirer mais elle ne peut rien voir. Elle sent que la cagoule est attachée autour de son cou et que la lourde chaîne de ses menottes est attachée à la boucle.

Après ce qui lui paraît des heures, la chaîne de son collier est détachée. Tenant d’une main la chaîne de son collier, Osman la guide vers l’avant avec le fouet dans l’autre main. Elle sent d’abord du sable sous ses pieds, puis du bois. Il lui semble qu’on lui fait monter une rampe en bois, comme celle d’un camion à bestiaux. Elle sent qu’on attache la chaîne de son collier derrière elle. Elle est enchaînée, le dos à un flanc du camion. Bientôt, elle entend le bruit d’autres femmes qui montent la rampe et sont enchaînées comme elle. Elle essaie de les appeler mais à cause de sa muselière, elle ne parvient à émettre que de petits grognements et ne reçoit comme réponse que de semblables bruits étouffés. Elle entend le moteur qui démarre puis, avec une secousse, le camion se met en route sur une piste cahoteuse.

Elle a été vendue une fois encore !

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Cinquième partie - Brisée 27 - Discipline – Un début terrifiant

Le camion qui transporte Amanda et d’autres femmes achetées s’arrête le long d’un long bâtiment blanc. Bien qu’Amanda, encagoulée, ne puisse le voir, à proximité de ce bâtiment se trouve un attirant pavillon climatisé entouré de fleurs et à côté, un petit baraquement également climatisé. Le contraste entre l’agréable pavillon et son annexe, et la ferme sans fenêtres à l’air lugubre, sans aucun signe d’air conditionné, est bien net. Le pavillon est pour le garde-chiourme, Osman, et son épouse. Le petit baraquement est pour ses jeunes assistants noirs.

Au-delà de ces bâtiments, il n’y a que du sable et des broussailles et plus loin, la mer d’un bleu étincelant. Seul, un tas de paille souillée sur une aire de béton entouré sur trois côtés de murs peints en blanc, montre que la ferme est en service. Derrière le pavillon se trouve un jardin avec de nombreux fruits et légumes qui, tout comme les plates-bandes de fleurs, semble étonnamment fertile pour ce lugubre paysage, jusqu’à ce que l’on réalise le rôle évident du tas de paille et de fumier !

On abaisse la rampe à l’arrière du camion. Même si la lumière afflue alors dans le véhicule, les femmes sont toujours dans le noir, sous leurs cagoules. Le claquement menaçant d’un fouet se fait entendre, ainsi que le bruit de voix excitées, des voix de garçons. Amanda entend la voix basse d’Osman qui s’esclaffe lorsque les garçons montent dans le camion. Elle essaie de reculer lorsqu’elle sent de jeunes mains avides sur ses seins, son ventre et qui écartent ses lèvres vaginales, mais elle est arrêtée par le flanc du camion sur lequel s’appuient son dos nu et son derrière.

Puis elle entend Osman qui donne un ordre et les mains invisibles retombent, sauf une paire plutôt potelée qui continue de l’examiner puis qui défait la chaîne de son collier de l’anneau du camion. Elle sent un fort coup sur ses fesses, comme un coup de canne, et se retrouve conduite vers la rampe, apparemment par un petit garçon ! Toujours cagoulée et muselée, Amanda est pressée par la canne vers une porte au bout du bâtiment sans fenêtre, la lourde chaîne cliquetant tandis qu’elle tient ses mains devant elles. Elle sent à présent des pavés sous ses pieds nus. Il y a des relents d’odeur animale et elle entend des cliquetis d’autres chaînes et des gémissements qui paraissent provenir de partout autour d’elle. Elle sent les mains du garçon qui la poussent à monter un escalier puis la font tourner. Il y a du bruit derrière elle lorsque la chaîne de son collier est attachée à quelque chose. On la laisse seule, nerveuse et incapable de voir quoi que ce soit.

Puis, tout à coup, des petites mains défont la lanière de la cagoule qui est autour de son cou et elle lui est retirée. Elle cligne des yeux, le temps de s’habituer à la lumière, regarde autour d’elle et a un hoquet d’horreur, sa muselière seule l’empêche de hurler. Elle se trouve dans une petite stalle blanche, ouverte, dans un vaste bâtiment aéré et bien éclairé. Il y a des fentes sous le toit pour la ventilation, à travers lesquelles la lumière du soleil passe également. Au-dessus d’elle, de grands ventilateurs tournent lentement.

La stalle est assez grande pour qu’elle puisse s’allonger, mais elle est peu large. Au fond de la stalle se trouve une barre verticale avec un anneau coulissant auquel la chaîne de son collier est attachée. D’un côté de la barre se trouve une petite étagère et dessus, un simple peigne en métal, du rouge à lèvres et du maquillage pour les yeux. Au-dessus, un petit miroir est fixé au mur. Au niveau du sol de la stalle, le long d’une paroi, se trouve une mangeoire et le long de l’autre, un abreuvoir. On a mis de la paille fraîche sur les côtés et il y en a un tas dans l’un des coins du fond.

Debout à côté d’elle se tient un petit noir d’environ dix ans, vêtu d’un simple sarong. Il tient fièrement une petite canne cinglante à la poignée incurvée avec laquelle il désigne une rigole qui passe au milieu de la stalle pavée vers un caniveau ouvert qui court le long de l’allée centrale.

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Amanda est horrifiée de se retrouver enchaînée dans une stalle et entourée par d’autres femmes également nues et

enchaînées. C’est comme se retrouver dans une écurie. Mais pourquoi ces femmes sont-elles maintenues dans une telle discipline, et muselées de telle manière qu’elles ne puissent pas se parler ? Plus choquant encore est l’évident rôle du

caniveau au milieu de chaque stalle qui se raccorde à celui qui court le long de l’allée centrale, ainsi que des tas de paille. Elle réalise que les femmes sont traitées comme des animaux. Mais le pire est à venir…

Comme les stalles, l’allée est pavée, avec un caniveau de part et d’autre. Plusieurs autres jeunes Noirs, tous dotés de cannes, arpentent l’allée d’un air important. Mais ce n’est rien de tout cela qui a fait hoqueter Amanda avec horreur. C’est la vue d’autres jeunes femmes, nues comme elle, debout dans les stalles face à elle de l’autre côté de l’allée centrale. Comme elle, elles sont muselées et leurs poignets sont entravés avec une lourde chaîne. Elles ont également le signe des deux palmiers tatoué sur leurs avant-bras droits et suivi de chiffres arabes. Leurs monts de Vénus et leurs lèvres vaginales sont également complètement épilés.

Devant chaque stalle se trouve un tableau sur lequel est peint un numéro. En dessous, des signes arabes sont écrits à la craie, ainsi que des marques de graduations. Le garçon montre les chiffres arabes peints sur le tableau à l’extérieur de sa stalle et dit quelque chose en arabe. Il le répète deux fois deux fois et la désigne. Il est en train de lui apprendre son numéro.

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Tout à coup, elle entend la voix grave d’Osman qui crie quelque chose en arabe depuis l’extrémité de l’allée et les femmes en face d’elle se mettent à se coiffer, se maquiller les yeux et se mettre du rouge à lèvres. Elles sont toutes très jolies. Certaines paraissent Indiennes, d’autres Chinoises, d’autres Siamoises ou Philippines, et d’autres sont à l’évidence Européennes.

Osman crie un autre ordre et fait claquer son fouet d’une façon effrayante. Le garçon donne à Amanda un fort coup de canne et lève un doigt. Il montre la stalle d’en face où une jolie Chinoise est en train d’enjamber le caniveau qui passe en son milieu.

Un autre claquement de fouet se fait entendre et le garçon lève deux doigts en montrant à nouveau la Chinoise qui plie les genoux, met ses mains derrière sa nuque, pousse son ventre en avant et regarde droit devant elle. Amanda voit que toutes les autres filles font de même pendant que les garçons arpentent l’allée en faisant usage de leurs cannes pour faire écarter plus les jambes de certaines femmes, ou leur faire plier plus les genoux, ou en faire se redresser d’autres.

Encore un claquement du fouet et le garçon lève un troisième doigt. A l’instant même, la Chinoise, conservant sa position au-dessus du caniveau, se met uriner, tandis que toutes les autres font de même.

Un autre ordre retentit. Les femmes de l’autre côté s’avancent jusqu’au bord de leur stalle, la chaîne de leur collier est tendue derrière elles. Elles se mettent à quatre pattes sur les pavés, les genoux et la paume des mains de chaque côté du caniveau, la tête baissée de telle façon que leur muselière le touche. Leurs longues chevelures sont répandues au-delà du bord de leur stalle. Elles présentent une parfaite image d’une abjecte soumission. La grande silhouette d’Osman s’avance lentement dans l’allée centrale, il regarde les femmes de l’autre côté. Une fois encore, le garçon donne un fort coup de canne à Amanda et lui désigne ce qui se passe.

Amanda voit que lorsqu’Osman arrive à chaque stalle, le garçon en charge appelle le numéro et la fille bondit sur ses pieds pour se mettre au garde-à-vous, l’avant-bras droit tendu devant elle pour montrer le numéro qui y est tatoué. Puis, tendant toujours le bras droit, elle plie les genoux et écarte ses lèvres sexuelles avec les doigts de la main gauche pour exposer ses charmes féminins au grand Noir baraqué. Après le passage d’Osman, chaque fille reprend son humble position à quatre pattes.

L’immense silhouette d’Osman passe devant elle, regardant les filles du côté opposé au sien. Amanda le regarde avec crainte et respect. Montrer du respect ! Oui, c’est bien là le but de cette position dégradante !

Lorsqu’Osman arrive au bout de l’allée, il fait demi-tour et s’intéresse aux stalles du côté d’Amanda. Le garçon quitte Amanda pour se tenir dans l’allée. A nouveau, un ordre retentit, qu’Amanda reconnaît. Elle hésite, comme si elle voulait prétendre ne pas savoir ce qu’elle est censée faire. Finalement, elle le fait ! Et lorsque le garçon lève sa canne en guise d’avertissement, elle commence à se coiffer, mettre du rouge à lèvres et se maquiller les yeux. Puis, au bout de quelques minutes, un autre ordre familier se fait entendre, accompagné du claquement du fouet d’Osman. Pour le bénéfice d’Amanda, le garçon lève un doigt. "Oh non !", pense Amanda, "Pas ça !"

Mais lorsque le garçon lève à nouveau sa canne, elle se retrouve promptement à cheval au-dessus de l’étroit caniveau qui traverse sa stalle.

Le fouet claque une deuxième fois. Le garçon lève deux doigts. Très nerveuse, Amanda plie légèrement les genoux et place ses mains entravées derrière sa tête, comme elle l’a vu faire par la Chinoise. Le petit Noir arpente l’allée pour surveiller celles dont il est responsable. Lorsqu’il revient vers Amanda, il lui jette un regard encoléré et la frappe brutalement de sa canne et désignant ses genoux. Honteuse, Amanda se mord les lèvres et plie ses genoux encore plus.

Il y a alors une longue pause. Amanda sait qu’elle doit se tenir prête à exécuter la suite au prochain coup de fouet. Elle l’entend soudain. Elle est d’abord trop timide et gênée pour faire quoi que ce soit, puis la nature prend le dessus et elle aussi urine dans l’étroit caniveau entre ses pieds largement écartés. Il faut ensuite plusieurs coups de canne du garçon avant qu’Amanda parvienne à prendre l’humiliante position à quatre pattes dans sa stalle, le front au contact du caniveau et sa longue chevelure répandue devant elle, au-delà du bord de sa stalle.

Elle entend Osman qui s’approche lentement dans l’allée. Elle entend les voix aiguës des garçons qui appellent les numéros des femmes au passage d’Osman et le raclement des chaînes lorsque chaque femme bondit à son tour et se place dans l’humiliante position de "Montrer du

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Respect". Elle entend la voix grave d’Osman qui résonne lorsqu’il commente chaque femme en s’adressant au garçon qui en est responsable.

Osman finit par arriver au niveau de sa stalle. Le garçon place son pied sur sa nuque pour qu’elle garde la tête dans le caniveau. Du coin de l’œil, elle ne peut apercevoir que le pied noir d’Osman lorsqu’il se tient devant elle. Elle l’entend dire quelque chose au garçon qui répond. Tous deux rient. Puis elle entend le garçon qui appelle quelque chose. Elle reconnaît son numéro et sait ce qu’elle doit faire mais elle ne peut tout simplement pas s’exécuter. Il y a tout à coup un incendie au niveau de son derrière car le garçon y applique résolument sa canne. Elle hurle derrière sa muselière mais bondit immédiatement et se place au garde-à-vous, la tête levée et les yeux regardant loin devant, au-dessus de l’immense Osman qui se tient dans l’allée, devant elle. Elle présente son avant-bras droit pour montrer le numéro qui y est tatoué.

Elle sait que ce n’est pas tout mais elle ne peut pas faire le reste, elle ne le peut tout simplement pas…

Le garçon utilise à nouveau sa canne. Avec un petit glapissement, Amanda place les doigts de sa main gauche au niveau de ses lèvres sexuelles. Toujours insatisfait, le garçon lève sa canne à nouveau. Avec un sanglot de honte et de désespoir, Amanda écarte ses lèvres et expose ses charmes féminins.

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28 – Entraînée et disciplinée

Osman continue son chemin dans l’allée et la rougissante Amanda passe de la position humiliante de "Montrer le Respect" à l’humble position de "Soumission", à quatre pattes à cheval au-dessus de l’étroit caniveau, tête baissée, muselière dans le caniveau, cheveux jetés au-dessus du plancher surélevé de la stalle.

Elle entend ensuite le garçon qui semble être son surveillant attitré, entrer dans sa stalle. Elle apprend qu’il s’appelle Batu. Il se baisse et, saisissant ses cheveux d’une main, lui soulève la tête. Elle sent qu’il défait la muselière mais, avant qu’elle n’ait le temps de crier, il jette plusieurs grosses pilules dans sa bouche puis rattache rapidement la muselière. Elle s’étrangle, le garçon lui tape dans le dos et lui caresse la gorge pour qu’elle avale les pilules.

Elle voit qu’il tient un petit plug en plastique couleur chair. Il mesure une dizaine de centimètres de long et a une curieuse forme, avec une sorte de nez allongé, comme une balle de fusil, et une extrémité plus resserrée puis de nouveau évasée en collerette plate. Il lui repousse la tête vers le bas et vient se placer derrière elle. Elle sursaute lorsqu’elle sent ses mains sur ses fesses mais, elle se souvient de sa vicieuse petite canne et reste en position. Elle est horrifiée lorsqu’elle le sent qui lui écarte lentement les fesses. Il met quelque chose de gras sur son trou et le frotte avec son doigt. Puis elle a un hoquet lorsqu’il introduit le plug en plastique. Elle le sent qui pénètre de plus en plus loin dans ses entrailles, jusqu’à ce qu’il soit arrêté lorsque la collerette prend appui sur ses fesses. Elle essaie de pousser pour le faire sortir avec ses muscles, mais la partie resserrée près de la base, dont la forme est étudiée pour être tenue par ses sphincters, rend cette éjection impossible. Elle est pluguée ! Pluguée et drogue ! Pluguée, probablement pour qu’elle ne puisse pas se salir dans sa stalle tant que Batu n’a pas eu le temps de l’instruire sur la manière de le faire selon ses ordres.

Cependant, elle a peu de temps pour penser plus longuement à cet inconfortable plug car un nouveau cri retentit qui, elle l’apprendra plus tard, signifie « Exercice ! ». Les femmes bondissent toutes sur leurs pieds et se tiennent debout dans leurs stalles, leurs mains entravées levées avec la lourde chaîne derrière leur nuque. Les garçons descendent l’allée centrale, chacun portant un long fouet qui ressemble à une chambrière. Une par une, ils déverrouillent la chaîne du collier des femmes de la barre verticale du fond de leurs stalles et, sur un ordre, chaque femme s’avance dans l’allée. C’est un bref moment de liberté, mais les jeunes contremaîtres les obligent à conserver leurs mains jointes derrière leur tête avant d’attacher l’extrémité de la chaîne de leur collier à l’anneau du collier de la femme qui est derrière.

Lorsqu’Amanda sent que sa chaîne est détachée, elle bondit dans l’allée et court vers la sortie pour tenter de s’échapper de cet épouvantable endroit. Mais à son grand désarroi, une grille d’acier barre la sortie. Hurlant sa déception et sa frustration derrière sa muselière, elle essaie bien inutilement d’arracher la barrière et la martèle de ses mains entravées.

Elle entend Osman rire derrière son dos. Elle se retourne et le voit au milieu de l’allée, avec un sourire ironique, les pieds écartés et le fouet levé. Lentement, il vise son dos. Elle secoue une dernière fois la grille et se retourne face à Osman. Il indique le sol pavé de l’allée. La signification de son geste est sans équivoque. Avec un sanglot, elle se laisse tomber à quatre pattes et se dirige vers sa stalle, la chaîne de son collier traînant derrière elle. Elle hurle et vaincue, retourne vers sa stalle comme un cabot corrigé.

Quelques instants plus tard, elle se retrouve, elle aussi, debout sur un des côtés de l’allée, une parmi la douzaine de femmes enchaînées de manière à former une chaîne, avec un nombre semblable qui en forme une autre de l’autre côté de l’allée. Elle entend un grincement lorsque la barrière d’acier du bout de l’allée s’ouvre. Puis il y a un claquement de fouet. Amanda voit que les femmes se tendent, comme dans l’attente d’un ordre. Un autre claquement de fouet et les deux files de femmes se mettent à trotter sur place en levant bien haut les genoux et en gardant leurs mains jointes sur leur nuque.

Amanda sent soudain une secousse dans son collier lorsque la femme devant elle, une jeune fille de type indien qui est dans la stalle voisine, se met à caracoler. Puis son collier est tiré en arrière

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tandis que la femme derrière elle, sa voisine de stalle de l’autre côté, est elle-même tirée vers l’avant. Les deux femmes sont encouragées par le fouet de Batu à conserver un rythme soutenu dans leur course le long de l’allée, vers la barrière à présent ouverte jusqu’à l’extérieur, sous le chaud soleil du soir. Amanda voit que les deux files enchaînées de fringantes femmes nues courent maintenant sur le sol bétonné d’une zone de défilé sur laquelle sont peintes diverses lignes blanches.

Les deux têtes de files, de fortes femmes musclées, se séparent. L’une, un Indienne couleur café, mène sa chaîne sur la partie extérieure de cette zone de défilé, dans le sens des aiguilles d’une montre. L’autre, qui semble Scandinave et mène la chaîne d’Amanda, mène le sien dans l’autre sens, de telle manière qu’elles se croisent. Amanda s’aperçoit que toutes courent au pas et elle essaie de suivre le pas de l’Indienne qui est devant elle. Mais elle prend de plus en plus conscience du plug judicieusement formé et, de surcroît, elle sent son estomac qui commence à réagir aux pilules.

Au centre de la zone se tient Osman qui fait claquer son fouet d’un air menaçant et marque le rythme :

« Une, deux ! Gauche, droite ! »

A chaque coin de cette aire de défilé se tient un des garçons, qui fait claquer aussi son fouet en criant des ordres destinés individuellement aux femmes lorsqu’elles caracolent devant lui, et lançant un coup de fouet sur le derrière de chaque femme qui lui semble ne pas s’appliquer à lever les genoux comme il faut. Les garçons sourient et s’interpellent les uns les autres, évidemment content de l’occasion qui leur est donnée d’utiliser leurs fouets.

Amanda reconnaît son propre numéro hurlé par l’un des garçons mais elle ne comprend pas ce qu’il dit. Quelques secondes plus tard, son fouet s’abat et la fait trébucher sous la douleur. Elle réalise qu’il est probablement en train de crier en arabe :

« 731 ! Plus haut les genoux ! Allez ! Allez ! Allez ! »

Quelques instants plus tard, elle passe devant un autre garçon et cette fois, son fouet l’atteint sur les épaules. L’ordre vient de nouveau :

« 731 ! Plus haut ! Allez ! Plus haut ! »

Amanda essaie désespérément de lever ses genoux plus haut encore. Chaque fois qu’elle le fait, elle sent le plug. Elle passe à présent devant un autre garçon. Elle voit qu’il la regarde, le fouet levé. Mais cette fois, il désigne sa tête et ses coudes et paraît crier :

« Tête levée ! Coudes en arrière ! »

Terrorisée par le fouet levé du garçon, Amanda se contraint à obéir. Elle est vite lors d’haleine et sent la sueur qui coule le long de son corps. Il n’y a pas de répit pour les femmes soumises à rude épreuve qui courent en rond, chaque chaîne maintenant un rythme parfait, toutes levant les genoux à la même hauteur tout en gardant les têtes levées, les coudes et les épaules en arrière et les yeux fixés sur la femme qui les précède.

Soudain, Amanda, haletante, entend le sifflet d’Osman. Les femmes s’arrêtent et reprennent leur respiration. Quel soulagement ! Puis, une minute plus tard, il y a un autre coup de sifflet et, levant haut les genoux, à la manière militaire, les femmes bien entraînées tournent élégamment pour se mettre en ligne. Seules les nouvelles sont lentes à réagir au sifflet. Amanda est terrifiée à l’idée de recevoir à nouveau le fouet pour n’avoir pas tourné convenablement. Elle essaie d’implorer à travers sa muselière :

« S’il vous plaît… S’il vous plaît ne me battez pas. Je le ferai correctement la prochaine fois. »

Mais un des garçons a remarqué sa maladresse. Avec des cris de colère, il s’approche d’elle et lève son fouet. Il lève un doigt en signe d’admonestation et abat son fouet, sur son ventre cette fois. Amanda hurle derrière sa muselière mais n’ose pas quitter sa position. Plus jamais, jure-t-elle, elle ne ratera le tournant à la manière militaire qui est à l’évidence ce qui est attendu sur cette aire de parade. Menée par sa peur du fouet, Amanda apprend vite !

Juste à côté de l’aire de défilé se trouve une luxueuse voiture à quatre roues motrices, dont les vitres teintées masquent les occupants. Son moteur tourne pour maintenir la climatisation en fonction. Confortablement installé à l’intérieur, le cheik Turki regarde l’entraînement de ses femmes. Il regarde tout particulièrement Amanda en jubilant. Ça, c’est de la vengeance !

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Son corps mince et fuselé est tendu sous l’effort nécessaire pour garder le pas soutenu Et il voit qu’elle regarde le fouet des garçons avec crainte. Comme cette journaliste de télévision, arrogante et condescendante, doit se sentir effrayée et mystifiée maintenant ! A présent, c’est elle qui est humiliée, une pauvre créature nue, galopante, muselée, pluguée et entravée ! Et elle n’a toujours aucune idée du sort qui l’attend… Il se tourne vers son chauffeur et lui dit de repartir vers le club où l’attend son hélicoptère.

Les deux chaînes se font face sur l’aire de défilé, les femmes sont espacées d’un mètre, la longueur de leurs chaînes de collier. Le sifflet retentit à nouveau. Cette fois, les femmes tombent à genoux, leurs mains entravées au contact du sol. Amanda est lente à les suivre et est récompensée par un joli claquement de fouet sur le derrière. Avec un hoquet de douleur, elle se dépêche de prendre la même position que les autres. Il y a une longue pause pendant laquelle les garçons vont et viennent le long des chaînes, le fouet paré, tandis que les femmes restent tranquilles derrière leurs muselières, le regard fixé droit devant elles, chacune priant de n’avoir rien fait qui attire l’attention de ces petits monstres exigeants.

Enfin satisfait, Osman donne un autre coup de sifflet. Les femmes tendent rapidement leurs jambes derrière elles et font reposer leur poids sur les paumes des mains et la pointe des pieds, et elles s’efforcent de maintenir leurs corps bien droits, à quelques centimètres du sol de béton. Les garçons vont et viennent à nouveau, gratifiant d’un coup de fouet chaque femme dont le corps n’est pas bien droit. Cette fois, c’est l’autre Anglaise qui reçoit le fouet. Elle s’efforce d’obéir mais reçoit plusieurs coups avant que le garçon soit satisfait.

Osman siffle encore : six coups courts suivis d’un plus long. Immédiatement, les femmes plient les coudes et, gardant leurs corps bien droits, exécutent une parfaite flexion en appui facial, faisant descendre leur corps jusqu’à ce que leur tétons touchent le béton. Puis Osman fait claquer son fouet et les femmes retendent leurs bras lentement et ensemble, puis elles répètent lentement l’exercice six fois. La pauvre Amanda reçoit le fouet lorsqu’elle laisse son corps épuisé s’effondrer sur le sol et là encore, elle ne parvient pas à maintenir son corps bien droit. Mais à la fin de l’exercice, quoiqu’elle soit haletante sous l’effort, elle parvient à l’exécuter plutôt bien.

Il y a une courte pause et lorsque le sifflet retentit huit fois, là encore avec un coup long pour finir, marquent le signal pour que les femmes recommencent l’exercice, huit fois de suite. L’exercice est répété plusieurs fois, et chaque fois, le nombre de coups de sifflet courts varie. Amanda, comme les autres jeunes femmes, se retrouve à compter leur nombre afin de ne pas faire d’erreur et d’éviter ainsi de recevoir le fouet.

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29 – L’humiliation supplémentaire d’Amanda

Une demi-heure plus tard, les femmes, transpirantes et épuisées par leurs exercices, se tiennent enchaînées en lignes à l’extérieur du bâtiment. Deux douches sont en fonction et Osman se tient entre les deux, assis sur un petit tabouret. Au commandement, la femme en tête de la chaîne dans lequel se trouve Amanda s’avance et se place sous la première douche. Un moment plus tard, Amanda est tirée sous la douche par la chaîne de son collier. Ses mains entravées sont toujours jointes sur sa nuque. Mais c’est extraordinairement rafraîchissant.

Quelques secondes plus tard, elle est traînée devant Osman qui tient un savon dans sa main. Toujours assis sur son tabouret, il fait courir ses mains sur ses épaules, ses seins, son ventre et ses cuisses dégoulinants, en tâtant ses muscles au passage. Puis il lui fait écarter les chevilles d’un coup de pied et passe ses mains entre ses jambes, en la tâtant d’un air entendu. Amanda aimerait écarter ses mains inquisitrices mais un coup d’œil d’avertissement de ses yeux sévères est suffisant pour qu’elle garde ses mains bien serrées derrière sa tête.

Peu après, elle est tirée sous la seconde douche pour y être rincée. Ensuite, toute la chaîne défile dans l’allée et une par une, les femmes sont détachées puis les chaînes de leurs colliers sont refixées à la barre du fond de leur stalle.

La dose de médicament fait son effet et du fait du plug qui l’empêche de se soulager, Amanda se trouve dans une situation très inconfortable. Elle voit Batu qui arrive dans l’allée avec une brouette et une fourche à foin. Il s’arrête devant sa stalle et désigne du bout de son fouet la stalle opposée dans laquelle la jolie Chinoise est enchaînée. Batu donne un ordre, puis il le répète afin qu’Amanda puisse le reconnaître. La Chinoise se tourne et fait face au coin de sa stalle où se trouve un petit tas de paille fraîche. Le joli creux de son dos est tourné vers l’allée. Le garçon fait claquer son fouet et, se tournant vers Amanda, lève un doigt. Elle va devoir apprendre une nouvelle séquence d’ordres.

Elle voir que la Chinoise s’est penchée et a mis un peu de paille entre ses jambes. Le garçon siffle une nouvelle fois et lève deux doigts vers Amanda. La Chinoise, faisant toujours face au coin de sa stalle, se laisse tomber à quatre pattes, à cheval sur le tas de paille. "Oh non !", hoquette Amanda derrière sa muselière lorsqu’elle réalise ce que la Chinoise est en train de lui montrer.

Puis Batu fait claquer son fouet une seconde fois, lève trois doigts et Amanda, horrifiée, voit que la Chinoise s’efforce de déféquer. Puis, s’assurant qu’Amanda est attentive, il fait refaire la séquence complète par la Chinoise. Le garçon se retourne vers Amanda et, levant son fouet de manière menaçante, lui fait répéter deux fois cette même séquence. Puis il s’approche d’elle et lui retire le plug. Cette fois, très gênée mais bien soulagée, Amanda doit s’exécuter vraiment.

Le garçon essuie Amanda avec de la paille fraîche puis écrit quelque chose en Arabe sur le tableau qui est devant sa stalle. Puis il saisit la fourche et jette adroitement la paille souillée dans la brouette qu’il pousse ensuite dans l’allée jusqu’au tas de fumier caché derrière les murs blancs. Pendant ce temps, Amanda, choquée, est toujours à quatre pattes, tournée vers le coin du fond de sa stalle.

Une délicieuse odeur de nourriture se répand entre les rangées de stalles, provenant de la grande auge du bout de l’allée et bientôt, les garçons font rouler bruyamment un chariot le long de l’allée. Dessus se trouve une grande gamelle de nourriture qui ressemble à une bouillie d’avoine bouillante : avoine et orge bouillies avec des miettes de viande, des noix, du riz, des raisins et du son. AU passage devant chaque stalle, un garçon détache la muselière de l’occupante et lit les instructions de régime inscrites sur le tableau. Un autre dépose alors une louche ou plus de cette mixture dans l’auge de la femme. Lorsqu’ils arrivent au niveau d’Amanda, ils ne lui donnent qu’une demi-louche : elle doit maigrir.

Amanda est ravie de sentir qu’on lui enlève sa muselière. Elle voudrait poser tant de questions. Mais les garçons mettent leurs doigts sur leurs lèvres et lèvent leurs fouets pour ponctuer leur geste.

Elle regarde son auge. La nourriture n’est pas vraiment appétissante. Elle avance un doigt pour la goûter mais à l’instant même, les garçons la repoussent avec colère et montrent la stalle opposée.

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Elle voit que dès que l’auge d’une femme reçoit de la nourriture, celle-ci de place au garde-à-vous, face à la mangeoire, les mains jointes sur la nuque. "Mon Dieu", se dit-elle, "Il y a même une manière réglementaire de manger !"

Une fois que toutes les auges ont été remplies, un claquement du fouet se fait entendre et les femmes tombent à genoux devant leurs mangeoires, les mains toujours sur la nuque, la tête droite, les yeux fixés sur le mur de la stalle au-dessus de leur auge.

Il y a une longue pause pendant laquelle les garçons vérifient que chaque femme est bien à genoux dans la position adéquate. Puis, au deuxième coup de sifflet, chaque femme baisse la tête vers son auge et place sa bouche juste au-dessus de la pâtée mais sans y toucher.

Il y a alors une autre pause que les garçons trop zélés mettent à profit pour arpenter l’allée, saisissant avec colère les cheveux de quelques femmes pour soulever ou abaisser légèrement leurs têtes. Ils veulent délibérément empêcher les femmes de penser par elles-mêmes et les conduire à n’obéir qu’au fouet.

Le fouet claque une fois encore, les femmes abaissent leurs têtes dans leurs mangeoires et se mettent rapidement à engouffrer la nourriture. Amanda hésite et sent immédiatement sa tête plongée et maintenue dans la mixture. Batu crie :

« Mange ! »

C’est l’un des quelques mots en arabe qu’elle a appris dans le harem du prince Rachid. Elle entend son fouet claquer derrière son corps courbé et se met à manger. A peine une minute plus tard, elle entend un nouveau claquement du fouet. Sa tête est soulevée et extraite de la mangeoire. Elle voit que les femmes sont toutes à genoux, les mains toujours jointes derrière la nuque. Plusieurs ont l’air effrayées. La raison en est que les garçons inspectent chaque mangeoire et gratifient chaque femme qui n’a pas fini sa pitance deux coups de fouet sur le dos avant de leur replonger la tête dedans.

Amanda tremble de partout lorsque son gardien regarde dédaigneusement dans son auge et y voit la part de porridge non encore mangée. Elle hurle de douleur lorsqu’elle reçoit les deux coups rituels. Mais lorsque sa tête est replongée dans la mangeoire, elle se met à manger avec frénésie en s’assurant qu’il ne reste pas la moindre trace de reste dans son auge métallique à présent luisante.

Puis les muselières sont remises en place et les abreuvoirs sont remplis d’eau. Après ses efforts sur l’aire de parade, Amanda est complètement assoiffée. Mais les garçons s’assurent que la même procédure est respectée pour boire que pour manger. C’est incroyablement frustrant de devoir garder la bouche juste au-dessus de l’eau fraîche alléchante en attendant le sifflet.

Le soir tombe et il se met à faire frais. Batu et les autres garçons descendent l’allée. Cette fois, ils accrochent un anneau au milieu des entraves de chaque femme à celui de l’avant de leur collier pour les empêcher de toucher leur corps en-dessous de leurs seins. Puis ils jettent une lourde couverture de jute, comme une couverture d’étable, sur les épaules de chaque femme et l’attachent autour de son cou par une lanière. Elle est ouverte sur le devant, descend jusqu’au nombril et laisse exposés le derrière, le ventre et l’intimité épilée de chaque femme. Sur le sein droit se trouve un blason constitué d’un cercle vert et de deux éclairs rouge brillant.

Amanda se retrouve à maintenir les côtés serrés sur sa poitrine. Elle aimerait pouvoir la tirer vers le bas mais avec les mains attachées à son collier, elle ne peut pas descendre assez loin. Elle présente un spectacle érotique mais elle est ravie de ne pas être complètement nue, pour une fois.

Il n’y a pas de fenêtre au bâtiment et les femmes ne peuvent voir l’extérieur. La seule lumière provient des larges ouvertures en haut des murs de côté et des combles du toit pentu. Bientôt, avec la soudaineté du bref crépuscule tropical, le bâtiment est presque dans l’obscurité. Osman manipule une grosse manette à l’extrémité de chaque rangée de stalles et Manda se sent tout à coup tirée vers le sol par la chaîne de son collier. La barre coulissante à laquelle il est attaché, au fond de sa stalle, a été abaissée jusqu’au sol. Elle se retrouve couchée sur le dos sur les pierres du sol.

A travers l’allée, elle voit les autres femmes sur le sol de leurs stalles qui attrapent de leurs mains menottées des poignées de paille et essaient de les placer sous leur dos pour se constituer une sorte de paillasse. Amanda les imite mais, se souvenant de l’usage humiliant fait de la paille plus tôt, n’ose en utiliser qu’un tout petit peu, afin d’en avoir suffisamment pour le matin suivant.

La tête enchaînée au fond de sa stalle et les poignets attachés à son collier, Amanda est maintenant allongée sur le dos, les jambes tournées vers l’allée. Elle est horrifiée lorsque Batu vient

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dans sa stalle avec plusieurs lanières en main. En silence, il écarte ses chevilles et attache chacune d’elle à des anneaux scellés aux coins du box. Rageusement, il la gifle et retire la paille qu’Amanda a placée sous elle et la repousse dans le coin, il n’en laissant que sous son dos et ses épaules. Amanda apprend ainsi une nouvelle leçon : il ne faut pas qu’elle risque de salir sa paille sauf lorsqu’on le lui ordonne.

Il vérifie ensuite ses liens et la quitte.

Osman, le garde-chiourme, a manipulé une manette qui a tiré Amanda par le cou jusqu’au sol de sa stalle. Ses chevilles sont

attachées largement écartées aux parois de sa stalle, ce qui la tient en place avec ses lèvres sexuelles exposées juste au-dessus du caniveau pour pouvoir y faire ses besoins liquides. Sous le regard ironique de son petit surveillant de dix ans,

Batu, elle ne peut s’empêcher, toute rougissante, de devoir s’exécuter dans le caniveau. Oh, comme c’est humiliant de devoir faire cela devant un gamin, et Noir de surcroît. Elle entend son urine qui s’écoule dans le caniveau. Quelle dégradation d’être

ainsi traitée comme un animal !

Amanda sent maintenant les bords nus du caniveau sous ses fesses. Elle réalise que le caniveau lui-même passe sous ses jambes écartées et est juste sous ses lèvres sexuelles. Elle rougit lorsqu’elle s’aperçoit que Batu l’a enchaînée ainsi, d’autant plus qu’elle a bu une grande quantité d’eau juste avant.

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30 – Amanda est mise au travail

A l’aube du matin suivant, Amanda, encore endormie, est à peine consciente que Batu défait les lanières de ses chevilles. Puis elle est réveillée brutalement tandis qu’elle dormait sur la pauvre paille de sa stalle, par la chaîne de son collier qui la tire vers le haut depuis qu’Osman a manœuvré la manette au bout de l’allée. Avec les poignets enchaînés à son collier, elle peine à se mettre sur ses pieds.

Elle reconnaît un ordre. Oh non ! Elle se souvient s’être soulagée une fois pendant la nuit. L’urine est tombée dans le petit caniveau entre ses jambes. Elle se souvient du bruit de l’écoulement jusqu’à la limite de son box, puis dans le tuyau le long de l’allée. Cela lui avait semblé si épouvantable. Mais elle réalise que, bien que les femmes semblent autorisées à se soulager en privé la nuit, attachées au-dessus du caniveau, de jour, elles ne peuvent le faire que sur ordre, ensemble, et c’est beaucoup plus humiliant. Mais elle sait qu’elle est maintenant capable de le faire et se tient à cheval au-dessus du caniveau. L’ordre suivant intervient :

« Deux ! »

Les garçons font claque leurs fouets dans l’allée. Elle voit les femmes dans les box de l’autre côté prendre position. Comme Amanda, elles portent encore leur court vêtement de jute avec les lanières bouclées autour de leurs gorges, sous lequel les menottes de leurs poignets sont toujours attachées à leurs colliers qui, à leur tour, sont enchaînés à la barre verticale du fond de leur stalle.

En rougissant, Amanda, comme les autres femmes, joint les mains sur sa nuque, plie les genoux, pousse son ventre en avant et regarde droit devant elle. C’est là quelque chose à laquelle elle ne s’habituera jamais, quelque chose qu’elle ne pourra jamais faire volontairement. Il est probable que les autres femmes ressentent la même chose, d’où le claquement des fouets.

Il y a encore une longue pause pendant que Batu et les autres garçons se pavanent fièrement pour s’assurer que chaque femme est dans la bonne position.

« Trois ! »

C’est tout juste si Amanda parvient à s’exécuter. Mais les claquements de fouet se font insistants. Elle se détend et laisse le liquide couler dans le caniveau.

Bientôt arrive le bruit familier du chariot de nourriture qui roule dans l’allée. Une fois encore, Batu retire la muselière d’Amanda. Une fois encore, comme les autres femmes, elle se tourne et se tient au garde-à-vous en silence, face à sa mangeoire et attendant que le claquement du fouet signale que c’est le moment de tomber à genoux devant.

Lorsque le fouet claque, elle hésite. Pourquoi doit-elle recevoir des ordres comme un animal bien dressé ? Elle va leur montrer, à ces horribles garçons ! Mais lorsque le fouet de Batu claque juste à côté de son postérieur, elle se retrouve à genoux en moins de temps qu’il en faut pour le dire, les mains jointes comme il faut sur sa nuque et les yeux fixés sur le mur au-dessus de son auge. Elle frissonne de peur lorsqu’un garçon passe son fouet sur son petit derrière lisse.

Lorsque le fouet claque à nouveau, elle se souvient qu’elle doit baisser la tête au-dessus de la mangeoire sans toucher la nourriture. Puis arrive le claquement de fouet qui donne l’ordre de manger. Elle se met à avaler à toute allure. Puis les garçons entrent dans les box, replacent les muselières et détachent les menottes des colliers. Amanda étend ses bras avec soulagement. Elle essuie quelques restes de nourriture de son vêtement de jute. Elle voit que les femmes de l’autre côté sont maintenant en train de se coiffer et de se maquiller, et elle fait de même.

Osman crie un nouvel ordre. Les autres femmes se tournent et se tiennent maintenant face au coin le plus éloigné de leur stalle. Le fouet claque de nouveau et Amanda, comme les autres femmes, se penche et place un petit tas de paille tassée entre ses jambes. Au deuxième coup de fouet, elle se met à quatre pattes au-dessus de la paille, la tête levée, les yeux fixés vers le mur, les fesses laissées nues par le court vêtement et levées vers l’allée. Elle essaie désespérément de se tenir prête… Elle

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réalise avec soulagement que tout devrait bien se passer ! Le fouet claque encore. Les fouets courts des garçons claquent de plus en plus vite et Amanda s’exécute en tremblant.

Amanda enjambe le petit tas de paille sur lequel elle sait qu’elle devra se soulager de ses déjections solides pour inspection. Elle a entendu le claquement du fouet et deux coups de sifflet du garçon. C’est le signal pour elle est ses voisines de se tenir

prêtes à opérer, dès que le garçon fera claquer son fouet et sifflera trois fois. "Oh !", pense-t-elle, "comme c’est humiliant de devoir faire ça devant le garçon et sur son ordre, en même temps que les

autres jeunes femmes. Puis d’être nettoyées par lui avec de la paille". Elle se demande pourquoi on leur impose une telle discipline ? Elle va bientôt l’apprendre.

Toujours à quatre pattes, elle entend Batu qui entre dans sa stalle. Elle n’ose pas détourner son regard et sent qu’il la nettoie avec de la paille fraîche, puis l’entend mettre de côté la paille souillée, mettre une marque sur son tableau puis passer au box suivant. Amanda n’ose toujours pas bouger. Une fois que les déjections de chaque femme ne sont pas retirées, le sifflet retentit, marquant le signal de se lever et de faire face à l’allée pour l’inspection du matin. Amanda, comme les femmes qui lui font face de l’autre côté de l’allée se tient maintenant debout à l’avant de son box, elle regarde droit devant elle, la chaîne de son collier est bien tendue.

« Position de Soumission ! »

Cette fois, Amanda se met à quatre pattes comme les autres jeunes femmes, les genoux et les paumes des mains de part et d’autre du petit caniveau, la tête abaissée de telle manière que sa muselière y soit au contact et que ses cheveux soient répandus au-delà du bord de son box. Incapable

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de ne voir rien d’autre que le caniveau, elle tremble lorsqu’elle entend Osman qui s’avance lentement vers sa stalle. Elle entend le bruit de la brouette poussée dans l’allée derrière lui.

« 731 ! Montrer du Respect ! »

C’est la jeune voix stridente de son surveillant, Batu. Amanda bondit sur ses pieds et place son bras droit en travers de son corps pour exposer son tatouage. Puis, rougissant à nouveau, elle écarte timidement ses lèvres sexuelles de la main gauche. Osman se tient devant elle. Comme les stalles sont plus situées au-dessus de l’allée, sa tête est au niveau du nombril de la jeune femme. Elle regarde droit devant elle au-dessus de la tête d’Osman pendant qu’il parle d’elle en arabe avec Batu. Celui-ci sort le tas de paille bien fait sur lequel elle vient de faire ses besoins. Oh, comme c’est affreux ! L’humiliant contrôle exercé par ces gens sur son corps n’aura-t-il pas de fin ?

Finalement, Osman passe au box suivant et Amanda se remet à quatre pattes en position de soumission. Le jeune surveillant défait la chaîne du collier de la tête de chaîne basanée des stalles d’en face et lui retire son court manteau de toile de jute avant de la conduite dans l’allée.

Amanda voit qu’Osman a en main une liste. Il appelle un numéro et les garçons s’empressent de détacher une autre femme et de lui retirer son manteau. Puis, le tenant par la chaîne de son collier, ils la conduisent derrière la tête de chaîne. Ils attachent alors la chaîne du collier de cette dernière à l’anneau avant du collier de la seconde. Pendant ce temps, le numéro d’une troisième femme est appelé, celle-ci est détachée à son tour, on lui enlève son manteau et on l’attache par le collier à la chaîne de la précédente. Ils font très attention de limiter en tout temps le nombre de femmes qui ne sont pas correctement attachées. Cela rappelle à Amanda des histoires à propos de la manière dont les esclaves blancs affectés aux galères étaient traités il y a deux cents ans dans les Etats barbares.

Il ne faut pas longtemps pour que douze jeunes femmes soient sélectionnées et enchaînées ensemble. On les laisse debout en ligne sur l’autre côté de l’allée et Amanda est étonnée de voir que plusieurs femmes sont toujours enchaînées dans leurs stalles. Puis la meneuse de chaîne à l’air scandinave du côté d’Amanda est libérée et amenée dans l’allée. Bien que son petit gardien tienne la chaîne de son collier, elle lève fièrement la tête, secouant la tête avec arrogance en passant devant les autres femmes. On dirait qu’être une meneuse de chaîne constitue une source de fierté. En passant devant la stalle d’Amanda, elle se tourne et la toise de haut en bas, ce qui occasionne chez Amanda un léger frémissement de répulsion et de peur. Elle voit que le garçon qui la conduit rit de l’intérêt évident qu’elle porte à Amanda.

Amanda remarque que les deux meneuses de chaînes ont été autorisées à laisser pousser une petite moustache soigneusement taillée sur leur mont de Vénus, en forme de sardine comme un galon de caporal. Mais leurs lèvres vaginales et le reste de leur mont de Vénus sont aussi épilés que ceux des autres femmes.

On choisit à présent une douzaine de femmes de son côté de l’allée, qui sont enchaînées l’une après l’autre derrière leur meneuse. L’autre nouvelle Européenne est choisi mais pas Amanda. Debout là, dans sa stalle, elle ne sait pas s’il lui faut en être déçue ou soulagée.

On entend soudain un claquement de fouet et les femmes des deux lignes commencent à sautiller sur place en soulevant bien haut les genoux, pendant que les garçons vont et viennent entre les deux files en faisant claquer leurs fouets pour que les femmes lèvent plus haut encore leurs genoux. Au bout de plusieurs minutes, le grincement des grilles que l’on ouvre au bout de l’allée se fait entendre. Osman crie un ordre et les deux files caracolent le long de l’allée et sortent dans un ensemble parfait. Quelques instants plus tard, Amanda reconnait le bruit de la rampe de la bétaillère que l’on referme d’un claquement, et le départ du camion.

Le temps s’écoule lentement pour Amanda et la demi-douzaine de jeunes femmes qui sont restées en arrière. Elles n’ont qu’à se tenir debout dans leurs stalles, sans rien faire. Amanda ressent le lourd poids de son collier et des chaînes entre ses poignets. Elle aimerait pouvoir s’allonger pour soulager la tension occasionnée par ces poids, mais c’est interdit. Elle va et vient dans sa stalle, comme un animal en cage, essayant de faire passer le poids des chaînes d’une série de muscles à une autre. Pourquoi ces chaînes sont-elles si lourdes ? Est-ce pour contribuer à muscler les femmes ? Ses pensées sont interrompues par Batu qui remonte l’allée et criant de voix d’enfant et en faisant claquer son fouet. On dirait qu’il est responsable en l’absence d’Osman. Son fouet est peut-être petit, mais Dieu, qu’il peut faire mal !

« Position de soumission ! »

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Amanda voit que les quelques femmes qui sont restées s’agenouillent de façon abjecte à quatre pattes à l’entrée de leurs stalles, les muselières au contact du caniveau, de telle façon que les chaînes de leurs colliers sont tendues et que leurs chevelures soient répandues au-delà de la limite du box. Elle fait pareil.

Elle n’ose pas lever les yeux, elle entend Batu qui entre dans sa stalle. Elle éprouve un petit frisson de peur lorsqu’il se place derrière elle pour défaire la chaîne de son collier. Puis elle l’entend repartir dans l’allée. Elle sent soudain une rude traction sur son collier. Elle se lève afin de pouvoir suivre Batu dans le couloir mais il lui crie dessus avec colère et abat son fouet sur son dos, ce qui la fait hurler dans sa muselière. Puis, tout en tirant toujours sa chaîne, Batu appuie fortement son pied sur son cou. Tout en gardant la tête basse, elle rampe et descend ainsi l’allée où elle voit quatre autres femmes agenouillées à côté l’une de l’autre, deux par deux, les têtes basses, une paire derrière l’autre

La chaîne de collier de chaque femme est attachée à l’anneau de devant du collier de la femme qui est à côté d’elle, de telle sorte que chaque femme est reliée au cou de sa partenaire par deux chaînes. Les femmes de chaque paire sont agenouillées un peu écartées et les deux chaînes sont presque tendues.

Batu conduit et tire Amanda vers elles jusqu’à ce que sa tête inclinée se trouve entre les chevilles d’une fille à la peau blanche. Un autre garçon prend sa chaîne de collier de la main de Batu et attend qu’il revienne avec une autre fille rampante qui est placée à côté d’Amanda. L’autre garçon se penche alors et attache la chaîne d’Amanda au collier de l’autre fille, puis fait la même chose avec la chaîne de la fille.

Il y a un long moment de silence ; les femmes sont agenouillées humblement, leurs fronts au contact du sol pavé. Tandis qu’elle est à genoux derrière la femme qui la précède, Amanda se demande si cette manière dégradante de former une chaîne de femmes rampantes ne constitue pas qu’un caprice cruel. Est-ce qu’ils s’amusent seulement de l’humiliation de quelques-unes de celles dont ils sont responsables pendant qu’Osman est ailleurs avec la majeure partie des autres ? Ou est-ce une action de sécurité délibérée, pour s’assurer qu’elles ne puissent s’échapper en l’absence d’Osman ?

Puis, du coin de l’œil, Amanda voit Batu et l’autre garçon qui apportent ce qui ressemble à plusieurs planches épaisses. Elles paraissent articulées à un bout et être percées de trous en leurs centres. Les garçons font quelque chose avec les planches aux deux premières paires de femme devant elle mais elle n’ose pas lever la tête pour voir quoi.

Elle sent que l’on place quelque chose en bois autour de son cou, au-dessus de son collier, et voit qu’il s’agit d’une des planches, à présent maintenue ouverte. L’autre trou de la planche est placé autour du cou de la fille agenouillée à côté d’elle. Les deux moitiés sont plaquées l’une contre l’autre et verrouillées par un boulon. L’autre fille et elle sont attelées ensemble par le cou, leurs têtes écartées d’environ un mètre, et les chaînes de leurs colliers toujours tendues.

Attaché à l’avant du joug, une longueur de grosse chaîne pend d’un anneau situé en son centre. Batu se penche et attache cela à l’anneau du joug des deux femmes qui sont devant. La demi-douzaine de femmes sont maintenant toutes enchaînées ensemble, deux par deux. Alors, et pas avant, la barrière donnant sur l’extérieur s’ouvre.

Batu crie un ordre et fait claquer son fouet sur le dos nu des femmes. Amanda sent son cou tiré brutalement vers le haut lorsque l’autre fille, une jeune femme qui a l’air Française ou Italienne, saute sur les pieds. Comme les autres femmes, attelées par paires comme elle, elle se tient immobile au garde-à-vous, la tête dressée au-dessus de la planche et, à moitié cachés en dessous, ses bras tendus le long du corps, les mains sur les cuisses, les doigts tendus et la chaîne des menottes tendue en travers de ses jambes. Batu effleure de son fouet le dos d’Amanda qui prend rapidement la même position.

Batu crie un autre ordre et fait claquer son fouet. Son joug de bois est alors brutalement tiré vers l’avant car les deux premières paires ont commencé à courir sur place en levant haut les genoux, selon les errements habituels. Amanda entend Batu qui crie autre chose et sent une autre douloureuse caresse de son fouet tandis qu’à l’évidence, il donne la cadence. Amanda se dépêche de se mettre au pas des autres femmes, ce qui est difficile car la planche qui est autour de son cou l’empêche de voir ses propres jambes. Mais avec le fouet qui claque derrière elle de manière terrifiante, il lui faut juste se concentrer. Au moins, Amanda n’a pas à caracoler avec ses mains

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menottées sur sa nuque, puisque la planche empêche les femmes d’atteindre le dessus de leurs épaules. Elle peut donc courir avec les mains naturellement levées.

La ligne des paires qui caracolent, encourages par les claquements des fouets des garçons,

court dans l’allée, franchit la barrière et se retrouve en plein soleil. Cependant, au lieu d’aller vers l’aire de défilé, on les mène vers ce qui ressemble à un puits. Au-dessus se trouve une vieille pompe à eau qui sert à pomper l’eau jusqu’à un réservoir situé en haut du bâtiment où les femmes sont parquées. La mise en œuvre se fait au moyen d’une longue barre qui dépasse des deux côtés du puits.

Sur un ordre crié par Batu, la ligne des femmes s’arrête élégamment, à la manière militaire qu’Amanda, effrayée par le fouet de Batu, essaie d’imiter. La lourde chaîne attachée au milieu du joug de la première paire est détachée puis rattachée à un anneau situé sur la barre. Puis les menottes de chaque femme sont également attachées à d’autres anneaux, de part et d’autre du premier.

Puis, les deux paires restantes sont menées au pas de l’autre côté du puits. Batu lève son fouet mais cette fois-ci, non seulement Amanda parvient à rester au pas, mais elle arrive également à s’arrêter exactement en même temps que les autres, levant haut le pied droit puis l’amenant élégamment à côté du gauche. Batu se sourit à lui-même et abaisse son fouet. Cette femme apprend vite ! La chaîne qui les relie à la deuxième paire de femmes est détachée à son tour et les autres femmes, toujours attelées ensemble, sont conduites à l’autre extrémité de la barre pour y être attachées. Il y a maintenant une paire de chaque côté de la pompe, chacune à un bout de la barre.

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Batu fait claquer son fouet. Immédiatement, une paire de femmes s’efforce de tirer la barre vers elle tandis que l’autre pousse son extrémité en faisant un pas en avant. Un instant plus tard, encouragé par un terrifiant claquement du fouet de Batu, leurs rôles sont inversés et la première paire repousse son extrémité alors que la deuxième paire tire la sienne, en une parfaite action de pompage symétrique. On entend un petit tintement lorsqu’une tasse d’eau passe du puits au réservoir.

Fascinée, Amanda regarde les femmes qui, conduites par le fouet des garçons, sont soumises à rude épreuve et pompent lentement l’eau du puits. Ses pensées sont interrompues par un autre garçon qui saisit la chaîne qui pend à présent de son joug et donne un ordre bref. Obéissantes, Amanda et sa collègue partent au pas ; elles sont conduites vers une grande roue de pierre dressée dans une étroite rigole circulaire en ciment pleine d’avoine et d’orge. Elle est maintenue verticale par un essieu en bois qui est relié à un poteau planté au centre de la rigole circulaire. L’essieu dépasse un peu de la roue et là aussi se trouvent des anneaux comme ceux qu’elle a vus sur la barre de la pompe à eau.

La lourde chaîne du joug est attachée à l’essieu. Puis, comme les autres femmes, les menottes de ses poignets sont attachés à d’autres anneaux de chaque côté de celui auquel est attaché la chaîne du joug.

Au claquement de fouet, les deux femmes attelées se penchent en avant et commencent à pousser l’essieu et faire ainsi bouger la lourde roue le long de l’étroite rigole contenant l’avoine et l’orge. Le fouet claque de manière effrayante derrière elles mais il n’est pas question de courir. C’est tout ce qu’elles peuvent faire pour faire avancer de quelques centimètres la lourde roue dans la rigole, sur le grain. Bientôt, Amanda transpire pendant que, conduite sans cesse par le fouet du garçon, elle et sa compagne muselée s’efforcent de pousser la roue en silence. Périodiquement, le garçon verse d’autre grain dans la rigole pour qu’il soit réduit en bouillie par la lourde roue.

Et pendant tout ce temps, Amanda se demande pourquoi. Il y a de l’électricité disponible. Pourquoi faire de cette manière ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

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31 – Amanda est employée à une autre activité Plusieurs heures plus tard, la bétaillère revient. On entend le bruit de la rampe qui tombe, des cris et le claquement des fouets. Puis les douches au bout de l’allée sont mises en fonction et peu après, les femmes d’une chaîne, nues et dégoulinantes, toujours enchaînées l’une derrière l’autre par le cou, descendent l’allée en courant et trébuchant à la fois. Elles s’arrêtent à l’énoncé d’un ordre et sont détachées une à une pour être de nouveau enchaînées dans leurs stalles. Elles sont autorisées à boire dans leurs abreuvoirs puis s’allongent sur le sol pavé. Lorsque les nouvelles Européennes passent devant elles, Amanda est horrifiée à la fois par leur état d’épuisement mais également par les marques de fouet toutes fraîches sur leur dos. Plusieurs autres ont également été fouettées. Après que les femmes de la seconde chaîne ont été remises dans leurs box, Osman passe dans l’allée, il sourit et se frotte les mains en en regardant les femmes du côté d’Amanda, mais il regarde avec colère les femmes de l’autre côté. Elle voit que les femmes de son côté, celles qui ont été choisies pour la chaîne ont un petit sourire de plaisir narquois, alors que celles de l’autre côté, ainsi que celles qui ont été écartées, ont toutes l’air fâchées et jalouses. La raison apparaît bientôt évidente, lorsqu’Osman se met à lancer des morceaux de chocolat dans les stalles des premières tout en ignorant les dernières. Ce chocolat est à l’évidence une récompense rare et les femmes ravies se hâtent de ramasser les morceaux avec leurs mains menottées et inclinent la tête en signe de reconnaissance vers Osman. Puis les jeunes gardiens arrivent et relâchent momentanément leurs muselières. Vite, elles jettent les morceaux de chocolat dans leurs bouches et se mettent à les mâcher lentement, derrière leurs muselières réajustées, comme pour faire ressortir l’inhabituelle sensation de se voir autoriser une douceur. Elles ont maintenant l’air toutes fières et beaucoup moins fatiguées. Comme il est facile pour Osman de tirer le meilleur de ses femmes ! Il n’a qu’à leur jeter quelques morceaux de chocolat ! Osman frappe dans ses mains. Les femmes de l’autre côté se placent timidement à l’entrée de leurs stalles. "Oh non", pense Amanda, "pas une autre inspection !". Mais elle voit que cette fois, la chef de chaîne à l’air indien a été détachée de sa stalle et qu’elle est conduite dans la coursive par son petit surveillant. Osman fait un geste en direction des femmes dans les stalles opposées comme pour l’inviter à choisir. La chef de chaîne a l’air ravi. Au-dessus de sa muselière, ses yeux brillent d’anticipation. Elle hésite un moment puis désigne la mince et très jolie Chinoise qui est dans la stalle en face de celle d’Amanda. Amanda voit la Chinoise sursauter d’effroi et reculer dans sa stalle. Mais Batu bondit à l’intérieur, détache sa chaîne de collier et, avec son fouet, guide la malheureuse jeune fille vers le bord de sa stalle avant de la faire tourner ce telle manière qu’elle soit sur le côté du passage. Debout derrière elle et tenant d’une main la chaîne de son collier, son fouet levé dans l’autre, il la fait s’agenouiller et boucle ses mains menottées derrière sa nuque. Amanda est surprise de voir qu’ensuite, il passe devant elle et lui retire sa muselière. Il secoue sa chaîne et donne un ordre. Elle se raidit et lève la tête mais Batu n’est pas satisfait. Il répète l’ordre. La Chinoise secoue la tête et lève un regard implorant vers Batu. Le même ordre bref est de nouveau répété, accompagné cette fois d’un coup de fouet sur le dos svelte. Elle pousse un petit cri et, à la surprise d’Amanda, tire la langue. L’autre jeune surveillant, tenant la chaine de la chef de chaîne, regarde Osman avec un air interrogateur ; celui-ci hoche la tête. Son petit surveillant la fait alors bouger avec son fouet jusqu’à se placer au bord de la stalle de la Chinoise, de telle façon qu’elle aussi est sur le côté du passage. Elle est maintenant debout face à minuscule Chinoise agenouillée, ses fortes cuisses à la hauteur du visage de la jeune fille. Ses mains, comme celles de la Chinoise, sont bouclées sur sa nuque. L’Indienne regarde avec jubilation la Chinoise qui est sous elle mais immédiatement, l’autre surveillant utilise son fouet pour lui faire relever le menton et regarder devant elle, au-dessus de la tête de la Chinoise. Puis il lui fait plier les genoux et écarter les jambes. D’une main, l’autre tenant toujours le

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fouet au-dessus de la tête de la chef de chaîne, le garçon écarte les lèvres sexuelles proéminentes et glabres. La langue sortie de la Chinoise n’est qu’à quelques centimètres des lèvres offertes de la chef de chaîne qui sont à présent luisantes de désir. Mais son jeune surveillant lui donne un coup sec sur le ventre, ce qui le lui fait rentrer de manière frustrante, et s’éloigner de la langue de la Chinoise. Elle tremble de désir et d’excitation tandis qu’on la fait se tenir tranquille, regarder droit devant elle, tête levée, ventre rentré, alors qu’elle sait une délicieuse et douce petite langue est presque au contact de son bouton d’amour tout excité. "Quelle illustration de la discipline d’Osman", pense Amanda, " et du pouvoir du fouet". Une longue pause s’ensuit, pendant laquelle Osman et ses jeunes assistants grimaçants regardent les deux jeunes femmes en silence. Par-dessus sa muselière, les yeux d’Amanda sont écarquillés de stupeur lorsqu’elle réalise l’érotisme de cette étonnante scène. Puis, sur un signe d’Osman, l’autre garçon, qui tient toujours les lèvres écartées d’une main, la tapote avec son fouet. Elle bouge ses hanches de quelques centimètres vers la Chinoise agenouillée qui regarde comme hypnotisée les lèvres qui s’approchent. Elle commence à reculer sa tête mais un coup sec du fouet de Batu, qui la tient toujours par sa chaîne, interrompt son mouvement. Sa langue est à présent juste au contact du bouton d’amour de la jeune femme. Il y a une autre pause tandis que la chef de chaîne essaie désespérément de contrôler son désir instinctif de se pousser en avant contre la petite langue douce et que la Chinoise essaie de ne pas se reculer. Puis Osman claque des mains. Les garçons tirent les deux femmes en arrière par leurs chaînes, pendant qu’Osman crie de colère vers la femme misérablement frustrée, la gifle par deux fois et désigne sa stalle. Amanda réalise clairement que la jeune femme qui sanglote à présent tandis qu’on l’emmène, qui a cru qu’elle obtiendrait satisfaction et qui en est privée au dernier moment, est cruellement et impitoyablement punie pour quelque manque d’effort, d’elle-même ou de sa chaîne. Quelques instants plus tard, en effet, la chef de chaîne à l’air scandinave, un sourire suffisant aux lèvres, est conduite dans l’allée. Amanda voit que sous le chevron soigné de poils pubiens, ses lèvres humides luisent alors qu’elle passe les autres femmes du côté d’Amanda, qui se tiennent toutes nerveusement debout à l’avant de leurs stalles, comme s’offrant elles-mêmes. La jeune femme n’hésite pas. Incapable de parler à cause de sa muselière, elle désigne Amanda. Horrifiée par les implications du geste de la jeune femme, Amanda recule contre le mur du fond de sa stalle – tout comme l’avait fait la Chinoise. En grimaçant un sourire, de la même manière qu’il avait procédé lorsqu’il s’occupait de la Chinoise, Batu saute dans la stalle d’Amanda, détache sa chaîne et la fait sortir avec son fouet. Batu lui enlève sa muselière et crie un ordre de sa voix d’enfant. Amanda ne comprend pas les mots mais leur signification, accompagnés qu’ils sont d’un coup sec du fouet de Batu, est tout à fait claire. Elle tire la langue. Son extrémité touche juste les lèvres écartées de la Scandinave. Elle goûte les sécrétions de la jeune femme. Consternée, elle commence à se détourner mais un coup de fouet sec l’arrête. Maintenant, le naturel masochiste d’Amanda commence à prendre le dessus. Même si elle demeure choquée par sa propre sensualité, elle sent ses propres lèvres qui s’humidifient de concert avec celles de la Scandinave. Elle se met à vouloir lécher. Quelle nature de salope elle a ! Puis, encore plus frappée d’horreur, elle sent Batu qui la tâte entre les jambes, comme pour mesurer son état d’excitation. Y a-t-il quelque chose que ces horribles gamins ignorent à propos des femmes blanches ? Pendant ce temps, Ursula, la chef de chaîne scandinave, est en passe de devenir folle d’être tenue au sommet de l’excitation avec le bout de la petite langue chaude d’Amanda qui lui inflige un supplice de Tantale qui la conduit à un haut point d’excitation. Elle peut à peine se retenir de passer ses mains menottées de derrière sa nuque, de saisir la tête d’Amanda par les cheveux et de tirer violemment cette tête vers ses lèvres. Mais avec son surveillant derrière elle qui la tapote avec son fouet en guise d’avertissement, elle n’ose pas. Seule sa muselière l’empêche de hurler sa frustration prolongée et son excitation croissante. Les deux jeunes femmes sont maintenues ainsi pendant ce qui leur semble des heures, trop terrifiées pour bouger, tandis que leur excitation est habilement entretenue. Amanda entend la respiration

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incroyablement lourde de la Scandinave derrière sa muselière. Tout cela est vraiment trop horrible ! Trop humiliant !

« Fais frétiller ta langue ! »

Enfin l’ordre vient, lorsqu’Osman estime qu’Ursula est prête. C’est un ordre qu’Amanda reconnaît. La Princesse l’employait dans le harem de Rachid. Elle se met à exciter les lèvres offertes.

La chef de chaîne scandinave a choisi Amanda comme récompense. Amanda est horrifiée quand Osman utilise de

temps en temps sa canne pour la faire toucher, juste du bout de la langue, les lèvres humides de la jeune femme, que Batu maintient écartées. Pendant ce temps, la jeune femme devient folle par le supplice de Tantale produit par la petite

langue chaude d’Amanda qui touche alternativement ses lèvres écartées, puis se retire sur l’ordre d’Osman. Elle voudrait saisir la tête d’Amanda et rapprocher d’elle sa bouche mais elle n’ose pas.

Enfin, Osman ordonne : « Fais frétiller ta langue ! » et elle explose dans un cri étouffé qui s’échappe de sa muselière pendant que Batu la tient fermement par sa chaîne.

L’effet sur une Ursula terriblement excitée est presque immédiat. Son surveillant doit la retenir par sa chaîne lorsqu’elle se précipite contre la langue qui la pénètre. Quelques instants plus tard, un cri étouffé sort de la muselière et tout son corps est secoué d’un orgasme prodigieux qui laisse la pauvre Amanda frustrée mais accablée par ses sentiments masochistes. Osman claque des mains. Le spectacle est terminé.