Un drôle de rêve - Christmas Dream Dust
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Transcript of Un drôle de rêve - Christmas Dream Dust
Clayton Mansion stood magnificently,
surrounded by perfectly mowed lawns.
Elegant rows of rosebushes lined the
pebbled pathways leading to
the house. Perfectly clipped
hedges circled the property.
It was a breathtaking sight.
The inside of Clayton
Mansion was richly furnished
and absolutely spotless. Large
paintings lined the walls of
The wide hallways. The doors
in the mansion were all
Intricately carved out of oak.
Jessica was sitting by the
Christmas tree, wearing a
lovely green and gold dress.
A mountain of presents lay
Under the tree, and the
eight-year-old girl was busily
sorting through them,
carefully inspecting the ones that bore her
name on the tag.
La villa Montaignan s’élevait, magnifique, au milieu de
pelouses parfaitement tondues. En alignements
impeccables, d’élégants rosiers bordaient les sentiers
de gravier qui menaient à la
maison de maître. Des haies
savamment taillées
entouraient la propriété.
C’était d’une beauté à vous
couper le souffle !
À l’intérieur, la villa était
richement décorée. Et d’une
propreté immaculée.
D’immenses tableaux
recouvraient les murs des
grands halls d’entrée. Toutes
les portes, qui étaient de
chêne, s’ornaient de
sculptures sophistiquées.
Charlotte était assise au pied
de l’arbre de Noël, vêtue
d’une jolie robe de velours
vert tissé d’or. Sous l’arbre il y avait une montagne de
cadeaux. La fillette, qui avait huit ans, était très occupée
à les passer en revue. Elle examinait avec un soin
particulier les paquets dont l’étiquette portait son nom.
“Can you play with me?” her little brother’s
voice asked.
Jessica didn’t even look up. “Go away, Jeffrey,”
she said in a nasty voice. “I don’t have time to
play with you. And plus, you always ruin
things.”
“Miss Jessica,” a maid called from the next
room. “You need to get ready for your horse-
riding lessons.”
“I don’t want to go riding today,” answered
Jessica lazily.
Jeffrey came into the entrance hall, this time
with his train set. “Please will you help me set
up my train, Jess?” he asked. “I can’t do it
myself.”
“I told you no before,” Jessica snapped. “Go
get one of the servants to help you, and don’t
bother me anymore.”
******
“Wake up, Jessie! Wake up!” the little voice
lisped. The chubby hands reached out and
shook Jessica’s shoulders insistently.
“Go away, Jeffrey,” she muttered.
― Est-ce que tu peux jouer avec moi ? C’était la voix
de son petit frère.
Sans daigner lever la tête, elle répondit avec
impatience : ― Va-t-en, Jérôme, je n’ai pas le temps de
jouer avec toi. Et, en plus, tu casses tout !
― Mademoiselle Charlotte, vous devez vous préparer
pour votre leçon d’équitation ! lança une domestique
depuis la pièce voisine.
― Je n’ai pas envie de faire d’équitation aujourd’hui,
répondit Charlotte en traînant sur ses mots avec
paresse.
Jérôme apparut dans le vestibule, avec son train
électrique cette fois. ― Est-ce que tu pourrais m’aider
à installer mon train, Charlotte ? demanda-t-il. Je ne
peux pas y arriver tout seul.
― Je t’ai déjà dit que non, aboya-t-elle. Va chercher un
des serviteurs pour t’aider, et arrête de me déranger.
*******
― Debout, Charlotte, réveille-toi ! zozota une voix
enfantine. Deux petites mains potelées lui saisirent les
épaules pour la secouer avec insistance.
― Pousse-toi, Jérôme, grommela-t-elle en se
retournant.
“I’m not Jeffrey. I’m Kenny,” came the voice
again.
“Who’s Kenny?” Jessica asked, as she opened
her eyes sleepily. As soon as she looked around
the dark, cold room, she bolted out of bed. This
wasn’t her room at all!
Newspaper was stuffed into cracks in the walls
to keep the cold air out. She saw tattered
curtains and a rickety dresser. Four beds were
crammed into the tiny room. The blankets on
the beds were patched and stitched from
continual wear. She looked out the window and
saw the bustle of a fairly busy street.
“Albertson Drive?!” she exclaimed, reading the
street sign outside the window. “Where am I?”
Jessica looked around the room for her clothes.
On the dresser she found a set of folded clothes,
but though they were clean and repaired nicely,
they were obviously very old and frequently
used. She put them on. Just then a woman’s
head peeked around the door. “Good morning,
Jessica,” she called. “I trust you slept well.”
“I slept fine,” Jessica answered.
― Je ne suis pas Jérôme, je suis Victor, reprit la voix.
― Victor ? Qui est Victor ? demanda Charlotte en
ouvrant des yeux embués de sommeil. Réalisant qu’elle
se trouvait dans une pièce obscure et froide, elle bondit
hors du lit. Cette pièce n’était pas sa chambre !
De vieux journaux enfoncés dans les fissures des murs
servaient de protection contre le froid. Charlotte
remarqua que les rideaux étaient déchirés et aperçut
une vieille commode délabrée. Quatre lits se serraient
dans la pièce exiguë. Les couvertures étaient rapiécées,
elles avaient été maintes fois raccommodées. En
regardant par la fenêtre, elle découvrit une rue qui
bouillonnait d’effervescence. ― Allée des Soupirs ?!
s’exclama-t-elle, en lisant un panneau qui indiquait le
nom de la rue. Où suis-je ?
Elle parcourut la chambre des yeux à la recherche de
ses vêtements. Sur la commode, elle avisa un petit tas
d’habits soigneusement pliés. Ils étaient propres et bien
raccommodés, mais à l’évidence, ils avaient été trop
souvent portés. Elle les enfila. C’est alors qu’une
femme passa le visage dans l’embrasure de la porte,
puis, lui jetant un coup d’œil, l’interpella : ― Bonjour,
Charlotte. J’espère que tu as bien dormi.
― Oui, j’ai bien dormi, répondit Charlotte.
“Once you’ve made your bed, would you
please set the table for breakfast?” The
woman asked sweetly.
“Isn’t the maid supposed to do that?”
Jessica snapped back, before she
could catch herself.
Mother looked puzzled for a
moment, and then a smile spread
across her face. “That must’ve been
quite some dream, child!” she said.
“But we really must be on with our
day. Father will be returning from
his night shift shortly and we’ll eat
breakfast together. Please come and
give me a hand as soon as you’re
done tidying your room.”
“Uh, yes,” Jessica stuttered. She
stared blankly at the bed, trying to
think how to go about making it.
Her attempt ended in frustration;
the bed was all wrinkles and lumps.
Kenny giggled as he watched.
Jessica scowled at him, and the
little boy stopped laughing and tried
to help her finish making the bed.
― Après avoir fait ton lit, pourrais-tu mettre le couvert
pour le petit déjeuner ? continua la femme d’une voix
douce.
― N’est-ce pas le travail de la
domestique ? laissa échapper
Charlotte, presque malgré elle.
L’espace d’une seconde, la maman
parut perplexe. Puis elle eut un petit
rire : ― Tu as dû faire un drôle de
rêve, mon enfant ! Mais tu m’en
parleras plus tard. Papa va bientôt
rentrer de son travail, et nous allons
prendre le petit déjeuner. Dès que tu
auras rangé ta chambre, viens me
donner un coup de main, s’il te plaît.
― Euh… , oui, bien sûr, bafouilla la
jeune fille. Elle contempla le lit, se
demandant par quel bout commencer.
Ses efforts se soldèrent par un
sentiment de frustration : partout, le
lit faisait des plis et des bosses.
Victor, qui observait la scène, ne put
s’empêcher de rire. Charlotte le
gronda rudement. Sur ce, il s’arrêta
net et entreprit de l’aider.
Jessica gingerly crept out of the room, not sure
where she was supposed to go. From the
doorway of her room she could see the living
room and kitchen. The house was small and
shabby, but there were homemade Christmas
decorations strung around the living room. A
roaring fire blazed in the fireplace, and in the
corner stood a scrawny tree decorated with
simple, homemade decorations.
Jessica went to the kitchen to set the table, but
soon realized she didn’t know how. Not knowing
where anything was, she began to open every
cupboard door in search of bowls and utensils.
CRASH! One of the bowls fell to the ground
and shattered. The house went completely silent
as everyone turned and eyed Jessica. The family
was so poor that every bowl was valuable.
Jessica bent to pick up the larger pieces of the
broken bowl. As she did, she cut her finger on
the broken bowl, and let out a cry of pain.
Mother quickly turned and grabbed a cloth.
She wrapped it tightly around the cut to stop
the bleeding. “It’ll be okay,” she said softly.
“I’m sorry,” was all Jessica could mutter.
Avec précaution et à pas de loup, Charlotte sortit de la
chambre. Elle ne savait pas trop où aller. De la porte,
elle pouvait voir la salle de séjour et la cuisine. La
maison était minuscule et lui faisait pitié. Mais pour
Noël, des décorations de fortune avaient été
suspendues tout autour du salon. Un feu crépitait dans
la cheminée, et dans un coin de la pièce se dressait un
petit sapin de Noël décoré par les enfants.
Charlotte se rendit à la cuisine pour mettre le couvert.
Bientôt elle dut se rendre à l’évidence : elle ne savait
pas comment s’y prendre. Ignorant où se trouvaient
les bols et les couverts, elle ouvrit les tiroirs et les
placards…
PATATRAS ! Un bol tomba par terre et se brisa.
Aussitôt, il se fit dans la maison un profond silence:
tous les yeux étaient fixés sur elle. La famille était
pauvre et chaque bol était précieux.
Charlotte se pencha pour ramasser les plus gros
morceaux. Ce faisant, elle se coupa le doigt et laissa
échapper un cri de douleur. La maman se retourna
brusquement et attrapa un bout de tissu. Elle en fit un
bandage bien serré autour de la coupure, pour arrêter
le sang. ― Tout ira bien, dit-elle doucement.
― Je suis désolée, marmonna Charlotte, qui ne
trouvait rien d’autre à dire.
When the father had returned, the family gathered
around the table. Everyone folded their hands and
bowed their heads. “For what we are about to
receive,” the father began, “may the Lord make
us truly thankful. Amen.”
“Amen,” came the chorus of voices, followed
instantly by the clatter of spoons.
As Jessica took a bite of her porridge, she
cringed. It had no butter and very little sugar in it.
But she was so hungry that she gingerly took
another bite and then another. It’s not too bad, I
guess, she thought to herself.
After breakfast the woman asked Sara, the eldest
sister, to do the dishes. Jessica was to keep an eye
on the two younger ones, Kenny and Becky, so
that she could go out.
“But I was going to go play with my…” Jessica
started to answer, but stopped. “All right,” said
Jessica, and called the little kids to follow her.
******
That afternoon, after Mother had returned from
the market, she came to see Jessica. “How’s your
hand doing, Jessie?” she asked.
Dès le retour du père, la famille s’assembla autour
de la table. Ils se donna la main et baissa la tête pour
prier. ― Pour tout ce que nous allons recevoir, pria le
père, nous Te remercions, Seigneur. Amen.
― Amen, retentirent en chœur toutes les voix. Puis,
instantanément, le bruit des voix fit place au cliquetis
des cuillers.
Dès sa première bouchée de porridge, Charlotte fit la
grimace. Il n’y avait pas de beurre, et presque pas de
sucre. Elle hésita un moment, puis en reprit une
bouchée. Et une autre encore. Elle avait si faim !
Après tout, ce n’est pas si mauvais, se dit-elle.
Après le petit déjeuner, il y avait la vaisselle. La
femme demanda à Sara, l’aînée des enfants, de bien
vouloir la faire, pendant que Charlotte surveillerait
les deux plus jeunes, Victor et Sophie. Ainsi, la
maman pourrait sortir.
― Mais j’allais jouer avec ma… Charlotte
s’interrompit. ― D’accord, se reprit-elle. Elle appela
les enfants et leur demanda de la suivre.
*******
Cet après-midi-là, à son retour du marché, la maman
alla trouver Charlotte. ― Comment va ta main ?
demanda-t-elle.
“Fine. The bleeding stopped a while ago, but it’s a
little sore.”
“I’m so sorry about that. Let me clean
it, so that it won’t get infected.”
Mother removed the bandage and
gently cleaned the cut.
“Is everything okay?” she asked
Jessica. “You seem a little out of sorts.
I noticed that you’re finding your jobs
harder to do around the house. You
question doing them much more than
you used to.”
Jessica stared at the floor, embarrassed
by what she heard. But how am I
supposed to react? she asked herself.
“There is something I want you to
know,” Mother said, as she wrapped a
clean bandage on Jessica’s hand. “I
want you to know how much I need
and appreciate your help around the
house. I’m sure it’s difficult for you to
have to look after your younger
brothers and sisters, when you’d
prefer to be doing something else. So
I wanted to thank you for all your help.
― Bien. Ça s’est vite arrêté de saigner, mais ça fait
encore un peu mal.
― Ma pauvre petite, laisse-moi
nettoyer ta blessure pour qu’elle ne
s’infecte pas. Maman retira le
bandage et, avec d’infinies
précautions, nettoya la blessure.
― Tout va bien ? s’enquit-elle. Tu
n’as pas l’air dans ton assiette. J’ai
remarqué que tu hésites à rendre
service. Depuis quelques temps, tu
as tendance à rechigner quand je te
demande de faire quelque chose.
Charlotte fixa des yeux le plancher,
visiblement embarrassée.
― Il y a une chose que je voudrais
que tu saches, poursuivit la maman,
en refaisant son pansement. J’ai
grand besoin de ton aide dans cette
maison, et j’apprécie tous les services
que tu me rends. Je sais que ce n’est
pas drôle pour toi de surveiller ton
petit frère, ou ta petite sœur. Surtout
quand tu aimerais bien faire autre
chose. Je voulais te dire merci.
Jessica had never had anyone thank her for
helping, because she had never taken the time to
help another person. Jessica felt ashamed of how
selfish and unkind she had been.
Mother hugged Jessica for a few moments
before she left the room.
Jessica sat there for a few minutes reflecting. I
want to be kinder to other people, she thought. I
don’t know how exactly, but I’m sure there are
things that I can do to help and I want to try to
do that.
All that day, whenever she was asked, Jessica
helped with the children, and cleaned the house.
She also helped Mother and Sara cook dinner. It
was a lot of work, but Jessica found that it was
actually fun. Every time she helped someone or
shared something with others, she felt good
inside. That night she went to bed feeling
content and satisfied.
*******
“Good morning, Jessica! Merry Christmas!” a
voice called from beside her bed.
Personne ne l’avait jamais remerciée de la sorte.
Parce que, précisément, elle ne s’était jamais donné
la peine d’aider les autres. Elle se sentit honteuse
d’avoir été aussi égoïste et d’avoir manqué de
gentillesse.
La maman serra Charlotte dans ses bras, puis quitta
la pièce.
Charlotte resta là quelques minutes, absorbée par ses
pensées. Je veux être plus aimable, à partir de
maintenant, décida-t-elle. Je ne sais pas trop
comment, mais il y a sûrement des tas de choses que
je peux faire pour rendre service.
Ce jour-là, Charlotte ne laissa passer aucune occasion
de s’occuper des enfants ou de faire le ménage. Elle
aida même la maman et Sara à préparer le dîner.
C’était beaucoup de travail, mais en fait c’était
amusant. Et puis, chaque fois qu’elle rendait service,
ou qu’elle partageait quelque chose, elle se sentait
bien au fond d’elle-même. Cette nuit-là, elle
s’endormit avec un profond sentiment de satisfaction.
***
― Bonjour Charlotte ! Joyeux Noël ! fit une voix
d’enfant auprès de son lit.
Jessica opened her eyes slowly and there
standing beside her bed was Jeffrey. She was
back in her own room, in Clayton Mansion!
“How did I get back?” she cried, as she jumped
out of bed. “Oh my goodness, Jeffrey! It must
have all just been a dream!” She laughed
happily. “It’s wonderful to be back. And it’s so
good to see you!” she said as she gave him a
big hug. Jeffrey’s eyes were wide with surprise!
“I love you, Jeffrey. I’m so sorry I haven’t been
very nice to you lately. Please forgive me? Let’s
go set the table for breakfast.” The two of them
went downstairs to the dining room.
“Merry Christmas, Maria!” the two chorused,
as the maid came in with a big tray of food. She
was so surprised at the sight of the set table that
she almost dropped the tray on the floor.
“Why, thank you for helping,” Maria said with
a smile. “That’s just wonderful!”
After breakfast, Jessica exclaimed, “Mother, I
have an idea. Why don’t we find a poor family
who doesn’t have anything special for
Christmas, and bring them some presents? I’d
like to give some of my presents away to make
them happy.”
Lentement, Charlotte ouvrit les yeux. C’était Jérôme.
Voilà qu’elle était de retour dans la villa Montaignan !
― Comment est-ce que je suis revenue ? s’écria-t-elle en
sautant du lit. Oh, mon Dieu ! J’ai dû rêver ! Toute
heureuse, elle se mit à rire, et poursuivit : ― C’est
merveilleux, je suis revenue ! Je suis si contente de te
revoir ! Sur ce, elle l’embrassa de toutes ses forces.
Jérôme écarquillait les yeux de surprise.
― Je t’aime Jérôme. Je regrette de ne pas avoir été très
gentille avec toi ces derniers temps. Veux-tu bien me
pardonner ? Allons mettre le couvert pour le petit
déjeuner. Tous deux dévalèrent les escaliers jusqu’à la
salle à manger.
― Joyeux Noël, Maria ! lancèrent-ils à la servante qui
entrait chargée d’un grand plateau couvert de mets
délicieux. À la vue de la table déjà mise, elle faillit laisser
tomber son plateau, de surprise.
― Oh ! Merci de votre aide ! fit-elle avec un sourire.
C’est formidable !
Après le petit déjeuner, leur maman demanda s’ils
voulaient ouvrir leurs cadeaux. Charlotte s’exclama :
― Oh, maman, j’ai une idée. On pourrait trouver une
famille pauvre qui n’a rien pour Noël, et leur offrir des
cadeaux. J’aimerais leur donner quelques-uns des miens.
Ça leur fera plaisir.
There were tears in her mother’s eyes when
Jessica had finished. “That is such a kind thought,
Sweetheart.”
As Jessica was putting presents into a big red sack,
Jeffrey came to her. “I want to share my presents
too,” he said softly. Jessica and Jeffrey finished
filling the sack with presents, and tied it shut
with a gold ribbon.
When they got to the
shabby house on Albertson
Drive, they set the sack
outside the door. Jessica
peeked out from behind a
bush and saw the woman,
with a few small children
behind her, coming out of
the house and looking in
surprise at the bundle on
the doorstep.
“Look what God has sent us!” she exclaimed.
Jessica smiled and felt warm inside. It really did
feel good to be kind and sharing and to do nice
things for other people.
La maman de Charlotte ne put retenir quelques
larmes : ― C’est très gentil à toi d’avoir pensé à
cela, ma chérie.
Alors que Charlotte remplissait le sac de cadeaux,
Jérôme s’approcha d’elle et lui dit à voix basse :
― Moi aussi, je veux partager mes cadeaux. Une
fois le sac bourré de jouets, ils le ficelèrent avec un
ruban doré.
Lorsqu’ils parvinrent à la rue
Albertson, ils le déposèrent,
avec le panier, sur le seuil de
la porte. Cachée derrière une
palissade, Charlotte vit la
maman sortir de sa maison,
suivie de ses bambins.
Quelle ne fut pas leur
surprise en découvrant ce
qu’il y avait devant la porte !
― Regardez ce que Dieu
nous a envoyé ! s’écria-t-elle joyeusement.
Charlotte sourit. Cela lui faisait chaud au cœur. Ça
fait du bien de penser aux autres, se dit-elle.
Created by www.freekidstories.org. Story by Cristiana Heins; originally published in Activated Kids! Magazine.