Transcom 03 2011 FR web

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1 ans TRANSCOM CSC T R A N S P O R T E T C O M M U N I C A T I O N S IN F O 03/ 2011 Abonnement postal Bureau de dépôt : Bruxelles X Mars 2011

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CSC transport et communications ans 03/ 2011 Mars 2011 Abonnement postal Bruxelles X Bureau de dépôt :

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C h e m i n s d e f e rMise en place de la SNCB Logistics s.a., p. 10

Sous-Commission Paritaire Nationale

du 28 février 2011 p. 11

I n t e r s e c t o r i e lEnergie : la CSC demande que le

gouvernement prenne 3 mesures d’urgence . p. 22

International p. 23

10 ans de Transcom,

ce mois-ci Interview de Maurice Delhaye p. 24

P o s t e sPlan stratégique :

Grèves et nouvelles négociations p. 4

Commission paritaire p.5

Drames humains et suicides interpellants

de certains postiers. p. 9

T é l é c o mCongés personnel contractuel chez Belgacom p. 18

Le bonus collectif en 2011

sera payé sous la forme

« d’ avantages non-récurrents » p. 18

T r a n s p o r t r o u t i e rRévisions barémiques p. 20-21

Les autoroutes de la mer :

développement durable ou dumping social ? p. 20

S o m m a i r e

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Luttons pour l’indexation automatique des salaires !L’euphorie, prudente, consécutive à une reprise de l’économie après une période de crise cède de nouveau tout doucement sa place à un pessi-misme… modéré. Les prix du pétrole crèvent les plafonds entraînant un effet de retardement de la croissance de l’économie mondiale. Comment cela se fait-il ? Les processus de démocratisation en Afrique et au Moyen-Orient, dont nous ne pou-vons que nous réjouir en tant que syndicalistes, produisent malheureusement un effet pervers accentué par les spéculateurs. Comme on craint que les troubles s’étendent aux pays possédant de grandes réserves de pétrole, ces rois du profit à court terme achètent du pétrole maintenant, ce qui provoque une diminution des quantités dispo-nibles et entraîne une augmentation des prix plus importante de telle sorte qu’ils peuvent obtenir des bénéfices encore plus élevés lors de la vente en fin de parcours. Mais, entretemps, c’est notre porte-feuille qui s’en ressent lors du passage à la pompe. Notre quotidien et notre économie dépendent donc énormément de facteurs externes.Pourtant, en tant que syndicat, nous pouvons et nous devons tenter d’influer sur certains de ces facteurs. Il y a ainsi une pression énorme sur l’in-dexation automatique, surtout depuis qu’Angela Merkel affirme, sans s’en cacher, qu’il faut faire des économies sur les acquis sociaux dans toute l’Eu-rope sur base du modèle allemand et ce, en com-pensation du fonds d’aide dont l’Allemagne est le principal bailleur. L’index doit également trinquer. Il n’est – heureusement- plus question de la suppres-sion de l’indexation automatique des salaires dans les nouvelles propositions de projet du Président du Conseil Européen, M. H.Van Rompuy, ni dans celles du Président de la Commission Européenne, M.J-M. Barroso. Il était même étrange de lire que, selon le commissaire européen aux Affaires Eco-nomiques et Monétaires, M. O. Rehn (Finlandaid et libéral), notre système « intelligemment conçu » différait considérablement des systèmes d’indexa-tion démodés qui sont néfastes à la concurrence. Nous pouvons fièrement affirmer que la CSC s’est élevée en défenderesse de la cause de l’index pen-dant les discussions relatives à l’AIP qui ont dé-bouché sur la garantie du maintien de l’index. Les autres syndicats ont raté cette opportunité avec pour conséquence que le mécanisme de l’index est aujourd’hui une compétence politique.La vigilance reste donc certainement de mise. Nous allons devoir continuer à argumenter pour démon-trer que notre système est le meilleur garant pour la conservation de nos conditions de vie et de notre pouvoir d’achat !Qu’on se le dise !!!

E d i t o r i a l

R é d a c t i o n :Marc Scius

M i s e e n p a g e :Jean-Pierre MartinImprimerie G. Doneux et Fils, Mettet

I m p r e s s i o n :Corelio Printing, Groot Bijgaarden

D i s t r i b u t i o n :Imprimerie G. Doneux et Fils, Mettet

P h o t o s :Rédaction CSC-Transcom

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Plan stratégique : Grèves et nouvelles

négociations

Lors de notre dernier Transcom Info, nous avons fait référence au plan stratégique de Mail. Outre la réduction drastique du nombre de centres Mail (il en restera entre 55 et 60), ce plan aura une incidence énorme, entre autres, sur l’organisation du travail du facteur (préparation de la tournée effectuée à la machine), de certaines centres de tri et du transport.A moyen terme, nous connaîtrons une réduction du volume de l’emploi de plusieurs milliers d’emplois au sein de Mail.Les négociations n’ayant rien apporté de significatif, les Syndicats ont refusé la mise en application du plan précité et n’ont eu d’autres alternatives que d’inciter le personnel à faire preuve de son mécontentement en se mettant en grève le 11 février (photos en annexe).Cette grève générale, organisée en front commun fut un véritable succès.Quelques jours après cette action, Poste et Syndicats se remettraient à nouveau « autour de la table » pour essayer de solutionner les principaux problèmes liés à la mise en application du plan stratégique, au pouvoir d’achat des nouveaux postiers (agents auxiliaires), à la flexibilité et productivité imposées à l’ensemble des postiers.La premièrement partie des négociations s’est terminée le 3 mars. D’autres réunions de travail concernant la mise en place de la distribution pure, la mobilité, la flexibilité, … (voir document ci-dessous) auront lieu dans les prochains jours.Le Comité Syndical National du groupe Postes de la CSC-Transcom se réunira le 21 mars. Il prendra position sur l’augmentation du pouvoir d’achat des agents auxiliaires (déjà obtenue à ce jour) et sur les points qui seront débattus en groupes de travail.La Commission Paritaire (de Bpost) se réunira le 31 mars. Lors de cette réunion, les Syndicats approuveront, ou non, les propositions de Bpost émises lors de la fin des négociations du 3 mars.A l’heure où nous mettons sous presse, nous ne connaissons ni la position de la CSC/ACV-Transcom, ni la position prise par les différentes Organisations Syndicales lors de la Commission Paritaire.Pour information, vous trouverez ci-dessous les « résultats » des négociations soumises à la CP du 31/03.

L’Entreprise a accepté de revoir sa position au niveau des DA avec des mesures applicables dès le 01/04/11 et d’autres, à négocier prochainement avec la nouvelle CCT (les négociations débuteront le 4 mai).En ce qui concerne le plan stratégique, aucune solution directe n’a été proposée mais une déclaration reprenant une ligne directrice positive quand à l’application du plan stratégique permet d’envisager l’avenir plus sereinement.Pour nos nouveaux collègues :• La prime RGPT sera payée dès le 01-04-2011• Les trois premiers mois de l’engagement, le DA percevra 150 € de prime de coaching ainsi que son coach.• Les mois suivants, le chèque-repas de 4,5 €• Pour nos collègues ayant reçu auparavant des chèques-repas de 7€, ceux-ci les récupèrent à dater du 01-04-2011.• Tous les DA recevront le chèque-cadeau de 35 € selon les modalités en vigueur.Bpost s’engage à négocier lors de la CCT :• Une augmentation salariale pour les DA.• Des jours de congés supplémentaires.• Une augmentation de la valeur des chèques repas de 4€.Pour le plan stratégique :• Les mesures sociales seront discutées en concertation/négociations avec bpost• Le plan stratégique sera ajusté si besoin, aux évolutions de volumes.• Bpost continuera à investir dans TOUS les centres de tri.• Aucune distribution piéton ou vélo sans préparation ne sera implantée avant d’avoir reçu les résultats des tests universitaires et de prévention.• 33 pilotes seront lancés et étudiés. (Les 16 déjà touchés par le séquencement et 17 autres)• Propositions de mesures d’accompagnement spécifiques et ce dès 50 ans.• Une proposition de négociation pour obtenir un socle commun « social » RSS et MSO pour la flexibilité.• Une adaptation de la concertation locale.

P o s t e s

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Commission paritaire du 31 mars 2011

Adaptation de la réglementation relative aux « Agents Auxiliaires » contractuels telle qu’approuvée en Commission Paritaire du 21 janvier 2010 et adaptée en Commission Paritaire du 25 mars 2010

1. Champ d’application

Cette Réglementation s’applique aux collaborateurs de bpost, en ce compris BPI, qui seront recrutés selon une fonction appartenant à la classe de fonction D2 ou D3, le cas échéant après avoir déjà travaillé pour La Poste dans le cadre d’un ou de plusieurs contrats de travail à durée déterminée, en vue d’y exercer des fonctions de la classe de fonction D2 ou D3 à partir du 1er janvier 2010 selon le nouveau barème DA, tel que défini dans cette Réglementation.A partir du 1er janvier 2010, tout nouveau collaborateur de bpost, indépendamment de sa fonction sous-jacente de la classe de fonction D2 ou D3, sera engagé dans ce nouveau barème DA, même s’il a déjà travaillé pour bpost dans le cadre d’un ou de plusieurs contrats de travail à durée déterminée. Aussi longtemps qu’il est rémunéré selon ce barème DA, le nouveau collaborateur Mail portera le titre d’« Agent Auxiliaire ».Cette Réglementation n’est toutefois pas applicable en cas de recrutement selon une fonction appartenant à la classe de fonction D2 ou D3 pour autant que cette fonction relève du département Cleaning.Les dispositions reprises dans cette Réglementation entrent en vigueur au 1er janvier 2010.

2. Durée

Cette Réglementation est adoptée pour une durée indéterminée.

3. Cadre légal

Cette Réglementation s’inscrit dans l’hypothèse d’un cadre légal garantissant que l’activité postale dans un marché libéralisé ne puisse être effectuée que grâce à des travailleurs liés à l’entreprise par contrat de travail, par opposition à un statut de travailleur indépendant. Par conséquent, dans l’hypothèse où ce cadre légal ne se concrétiserait pas ou cesserait d’être effectif après son éventuelle mise en œuvre par voie législative, notamment en raison d’une modification légale ultérieure ou d’une jurisprudence de la Cour Constitutionnelle, bpost pourrait le cas échéant avoir recours à d’autres formes juridiques que le contrat de travail pour assurer les activités de distribution de courrier destinées aux Agents Auxiliaires.

4. Nature des tâches des Agents Auxiliaires

La fonction de Distributeur EA / ENA est principalement manuelle. Par conséquent, les Agents Auxiliaires qui exercent cette fonction sont des ouvriers.La nouvelle fonction (sous-jacente au barème DA) limitée à la distribution de journaux à l’exclusion de toute autre tâche, dénommée « fonction de distributeur journaux » est une fonction principalement manuelle. Par conséquent, les agents auxiliaires

qui exercent cette fonction sont des ouvriers.Les autres Agents Auxiliaires sont des employés.

5. Expertise technique et forma-tion

(a) bpost assurera une formation spécifique aux Agents Auxiliaires eu égard à l’absence d’exigence d’une formation spécifique et/ou technique préalable.(b) Les Agents Auxiliaires bénéficiant d’une ancienneté d’entreprise de 6 mois au moins auront, s’ils le souhaitent, accès à la formation Educ de bpost, afin de leur donner la possibilité de se former dans des domaines favorisant leur développement professionnel.

6. Conditions de travail

L’Agent Auxiliaire porte l’uniforme mis à disposition par bpost approprié pour la fonction qu’il exerce. Il peut être amené à restituer cet uniforme en fin de contrat de travail selon les modalités décidées par bpost.L’Agent Auxiliaire sous contrat d’employé bénéficiera de tous les moyens nécessaires à l’exercice de sa fonction.

7. Type de contrat de travail

L’Agent Auxiliaire retenu au terme de la procédure de recrutement se verra offrir un contrat de travail à durée indéterminée. Pour les ouvriers, la période d’essai sera de 14 jours. Pour les employés, la période d’essai sera de 6 mois.

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P o s t e s

L’Agent Auxiliaire qui, préalablement à son recrutement, aura travaillé pour bpost dans le cadre d’un ou plusieurs contrats de travail à durée déterminée de 6 mois ou plus, dont le dernier aura débuté au plus tard le 31 décembre 2009, sera engagé sans période d’essai. Ses prestations en vertu d’un ou plusieurs semblables contrats à durée déterminée seront prises en compte comme ancienneté d’entreprise pour les besoins de la présente Réglementation.L’Agent Auxiliaire ouvrier pourra être placé en chômage économique conformément aux dispositions légales.

8. Régime de travail

Le régime de travail pourra être à temps plein ou à temps partiel. Sous réserve d’ajustements opérationnels ultérieurs, le travail à temps partiel s’organisera selon des horaires fixes déterminés sur des cycles. Ces horaires fixes s’aligneront sur la durée journalière minimale en principe applicable dans le secteur privé.

9. Conditions financières

9.1 Nouveau barèmeUn barème spécifique est introduit pour les Agents Auxiliaires, à savoir un nouveau barème DA. Actuellement, le salaire mensuel brut, pour un emploi à temps plein, est de 1.073,25 EUR à 100%. Ce barème est soumis à l’évolution de l’index actuellement en vigueur à bpost jusqu’au 31 décembre 2010. A partir du 1er janvier 2011, bpost pourra appliquer une autre formule d’indexation de son choix plus conforme

à un marché libéralisé.9.2 Participation légale aux bénéficesLes Agents Auxiliaires prendront part au système légal de participation aux bénéfices en vigueur au sein de bpost.9.3 Remboursement des frais de par-cours (C.D. 323.200) et des frais de transport (C.D. 323.220) Les règles en matière de frais de parcours et frais de transport sont applicables aux Agents Auxiliaires. 9.4 Remboursement de frais profes-sionnelsbpost remboursera à ceux des Agents Auxiliaires qui ont une ancienneté d’entreprise d’au moins douze (12) mois et sont exposés aux rigueurs du temps en raison de leur fonction itinérante, les frais professionnels dont la charge incombe à l’employeur, visés ci-dessous. La période de 12 mois ne sera pas applicable aux collaborateurs employés avec un contrat à durée déterminée précédant celui d’Agent Auxiliaire. Les montants de remboursement visés ci-dessous ne sont pas liés à l’index.A partir du 1er avril 2011, la condition précitée en matière d’ancienneté disparaît.Ces frais exposés par ces Agents Auxiliaires découlant du fait qu’ils ne disposent pas d’infrastructure RGPT au cours de leur tournée leur seront remboursés à hauteur de : 0,369 EUR par jour en cas de tournée journalière de 3 heures à 3 heures 47 minutes ; 0,516 EUR par jour en cas de tournée journalière de 3 heures 48 minutes à 4 heures 36 minutes ; 0,773 EUR par jour en cas de tournée journalière de 4 heures 37

minutes ou plus.9.5 Titres-repasLes Agents Auxiliaires qui ont une ancienneté d’entreprise d’au moins vingt-quatre (24) mois bénéficieront d’un titre repas pour chaque jour de travail effectif, à partir du premier jour de travail effectif au cours du 25ème mois de l’emploi. La période de 24 mois ne sera pas applicable aux collaborateurs employés avec un contrat à durée déterminée précédant celui d’Agent Auxiliaire.A partir du 1er avril 2011, la condition précitée en matière d’ancienneté est ramenée à 3 mois.La valeur faciale d’un chèque-repas pour les collaborateurs employés avec un contrat à durée déterminée précédant celui d’Agent Auxiliaire est de 7€, à partir du 1er avril 2011. bpost interviendra à hauteur de 5,41€. L’Agent Auxiliaire interviendra à hauteur de 1,59 EUR.9.6 Chèque-cadeauLes Agents Auxiliaires ont droit à un chèque-cadeau conformément à la réglementation existante.Une première attribution sur la base de la période de référence pour l’année 2010 s’effectuera le 1er avril 2011.L’attribution du chèque-cadeau pour les années suivantes aura lieu au mois de janvier suivant l’année de référence.9.7 Prime de fin d’annéeLes Agents Auxiliaires qui ont une ancienneté d’entreprise d’au moins vingt-quatre (24) mois bénéficieront d’une prime de fin d’année calculée au prorata de son régime de prestations ; la prime de fin d’année pour des prestations complètes à temps plein s’élève à 430,86 EUR. (lié à l’évolution

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de l’index actuellement en vigueur à bpost jusqu’au 31 décembre 2010).9.8 Allocation pour absence d’accidentLes Agents Auxiliaires ont droit à l’allocation pour absence d’accident conformément à la réglementation encadrant cette allocation.9.9 Indemnité pour frais funéraires (C.D. 327)En cas de décès d’un Agent Auxiliaire les dispositions du Règlement accordant une indemnité pour frais funéraires seront applicables.9.10 Allocation de coachUne allocation unique de coach de 150€ brut est accordée en remplacement de l’allocation de parrainage.Cette allocation est accordée aussi bien au coach qu’au coachee (DA) pour autant que le coachee soit encore en service après deux mois.Si, par contre, le coachee n’est plus en service après deux mois, une allocation de 50€ est attribuée au coach. Ce paiement n’interviendra qu’après la période de deux mois précitée. Cette disposition entre en vigueur pour l’accompagnement d’Agents Auxiliaires à partir du 1.3.2011, de sorte qu’à partir du 1.5.2011, un paiement de l’allocation précitée s’effectue.Les allocations précitées ne sont pas liées à l’index.9.11 Vacances annuellesLes Agents Auxiliaires ont droit aux vacances annuelles selon le régime légal.9.12 Service social « ACTISOC »Les Agents Auxiliaires qui ont une ancienneté d’entreprise d’au moins 12 mois bénéficieront des avantages du service social « ACTISOC ».9.13 Intervention forfaitaire pour

déplacements suite à un examen médical.Les Agents Auxiliaires ont droit à l’intervention forfaitaire prévue pour un examen médical (code 727).

10 Passage à un barème supé-rieur au nouveau barème DA in-troduit par cette Réglementation

10.1L’Agent Auxiliaire peut prétendre à être rémunéré dans le barème D2 ou D3 selon que la fonction sous-jacente exercée appartienne à la classe D2 ou D3, à condition que (i) le quota d’Agents Auxiliaires devant être rémunérés selon le nouveau barème DA le permette, (ii) qu’un besoin opérationnel existe, et que (iii) les tâches de l’Agent Auxiliaire excèdent la seule distribution de courrier adressé ou non adressé dans le cadre de sa fonction sous-jacente. L’Agent Auxiliaire dont la fonction sous-jacente appartient à la classe D2 ou D3 engagé selon le nouveau barème DA n’a donc pas la garantie d’évoluer vers le barème supérieur D2 ou D3.10.2Dans les limites du quota précité, la priorité pour l’accession aux barèmes D2 ou D3 selon le niveau de fonction sous-jacente exercée sera donnée à l’Agent Auxiliaire doté de l’ancienneté d’entreprise la plus grande.En cas d’accession, l’Agent Auxiliaire sera positionné sur le barème de la classe correspondante de sa fonction avec une ancienneté pécuniaire égale à zéro.Ensuite le membre du personnel suivra le barème de la classe correspondante

et bénéficiera des mêmes éléments pécuniaires que le personnel relevant de ce barème.10.3Les quotas pour 2010 sont les suivants : Mail, Parcels &Operations – Collect & Distribution : 4.000 Agents Auxiliaires en équivalents temps-plein ; Parmi ce quota pour 2010, le nombre d’emplois à temps partiel pourra représenter environ 25% du total exprimé en équivalents temps plein Mail, Parcels &Operations – Sorting : 150 Agents Auxiliaires en équivalents temps-plein ; BPI : 50 Agents Auxiliaires en équivalents temps-plein.10.4L’Agent Auxiliaire dont la tâche exclusive est la distribution du courrier adressé ou non adressé dans le cadre de sa fonction sous-jacente de Distributeur EA / ENA ne pourra pas évoluer vers le barème supérieur D2 ou D3. En effet, de par sa nature, la fonction limitée à la seule distribution du courrier adressé ou non adressé relève du barème DA, sans évolution possible vers un autre barème plus élevé.10.5. .Dans le cadre des discussions de la CCT 2012-2013 qui débuteront encore avant l’été 2011, bpost est disposée, afin d’améliorer les perspectives d’avenir, à discuter de l’introduction d’une ligne salariale spécifique avec une évolution conforme au marché pour les Agents Auxiliaires.Ces discussions ont pour finalité d’adapter fondamentalement l’application des points 10.1 à 10.4 inclus.

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P o s t e s

10.6Tout Agent Auxiliaire pourra évoluer dans l’entreprise selon les mécanismes de sélection et promotion en vigueur. Dans ce cas des dispositions analogues aux règles actuelles en matière de la classification des fonctions seront d’application.10.7.Dans le cadre d’un accord global, bpost est en outre disposée à discuter d’une uniformisation des statuts de travail. L’éventuelle décision du gouvernement sur ce point pourra être prise comme point de départ.

11 Cadre juridique et portée de cette Réglementation

11.1Sans préjudice des lois et arrêtés royaux applicables au contrat de travail, et du règlement de travail qui sera toutefois adapté afin de correspondre à cette Réglementation, cette Réglementation régit toutes les conditions financières et de travail applicables aux Agents Auxiliaires engagés sous contrat de travail visé à l’article 7.11.2Sauf disposition expresse contraire, aucune autre réglementation ou source juridique propre à bpost ne leur est applicable, notamment (i) le statut du personnel (dans tous ses volumes), (ii) la CCT 2009-2010 en ce compris la garantie d’emploi, (iii) la classification de fonctions, sauf pour ce que prévoit expressément cette Réglementation, et (iv) les principes qui découlent de la classification de fonctions notamment en matière de mobilité,

les réglementations relatives aux (v) aspects pécuniaires et (vi) régimes de congé, ainsi que (vii) l’instruction générale et (viii) la « Convention relative à l’emploi du personnel contractuel ».11.3En tant que « disposition expresse contraire » visée à l’article 11.2 ci-dessus, les réglementations suivantes propres à bpost s’appliqueront aux Agents Auxiliaires : le statut syndical, en ce compris ;- les dispenses de service conformément à l’article 35 du Statut syndical- le congé syndical conformément à l’article 36 du Statut syndical ; les réglementations, telles qu’applicables aux contractuels barémiques occupés à temps plein ou partiel, en matière :- d’interruption de carrière ;- de congé parental ou d’adoption ;- à partir du 1er avril 2011 : congé de circonstance- de congé pour assistance à un membre du ménage ou de la famille gravement malade ;- de congé pour soins palliatifs- congé sans solde- . à partir du 1er avril 2011 : dispenses de service- congé pour promotion sociale ;- l’attribution de repos aux membres du personnel contractuel qui ne peuvent prétendre à des vacances légales, des vacances jeunes ou senior. - les prestations du personnel.Cette application est sans préjudice des efforts entrepris par la direction de bpost en vue d’aligner ces régimes d’interruption de carrière et de congés thématiques sur les règles en vigueur

au sein des entreprises privées ; les réglementations, telles qu’applicables aux contractuels barémiques occupés à temps plein ou partiel, dans les matières suivantes :Pour les employés :- allocation pour prestations nocturnes, reprise sous le code 5- indemnité pour l’acquisition d’une avance fixe, reprise sous le code 15- uniquement ceux qui exercent des activités de distribution : allocation pour distribution envois NA, dans les conditions applicables aux distributeurs en D3, reprise sous le code 41- allocation de mobilité géographique, reprise sous le code 74- allocation de remplacement uniquement dans le cadre d’une fonction spécialisée, reprise sous le code 710Pour les Chauffeurs Permis C/CE :- indemnité forfaitaire pour conducteurs et convoyeurs, reprise sous le code 16Accord du 30 juin 2009 portant règlement d’avantages non récurrents liés aux résultats de l’entrepriseaccord du 28 septembre 2010 portant règlement d’avantages non-récurrents liés aux résultats de l’entreprise.

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Un postier s’est récemment suicidé dans la région Montoise et deux autres ont attenté à leurs jours. Dans le Tournaisis, des postiers victimes de burn-out ont des symptômes inquiétants.« Je tremble de l’intérieur » nous disait Marc (nom d’emprunt) « et j’ai d’énormes problèmes de concentration et de mémoire ». Richard (nom d’emprunt) nous indiquait que lui aussi avait la sensation de trembler de l’intérieur…Deux médecins psychiatres de cette région pourraient ajouter sous leur plaque « spécialiste bpost » car une grande partie de leur clientèle fait partie de cette entreprise. L’un d’eux nous confiait que certaines pratiques chez bpost comme le déplacement, la modification régulière du lieu de travail, étaient d’une violence telle qu’elles ébranlaient la santé psychique de façon inquiétante chez des sujets parfaitement équilibrés et n’ayant pas ou peu de dispositions à basculer dans une telle détresse.Ces problèmes ne sont pas spécifiques de ces contrées et nous sommes certains que ces exemples peuvent s’inscrire dans bien des régions.Sont-ils directement liés aux conditions actuelles de travail chez bpost, là est toute la question. Les spécialistes disent qu’Il s’agit majoritairement d’une suite d’évènements familiaux et professionnels qui conjugués, font que l’être humain craque, passe le cap.Qui peut vous aider ?Le service de prévention psychosocial de bpost est le service qui vous apportera l’écoute, le soutien nécessaire et proposera des recommandations ou établira un rapport social suivant les circonstances. Une équipe de conseillers en prévention et d’assistant(e)s socia(ux)les est disponible et peut intervenir à tout moment même en cas d’agression ou de hold-up. Un numéro vert est à disposition de tout le personnel de bpost et les délégués de terrain ainsi que les permanents de la CSC-Transcom peuvent vous faciliter ces contacts.Malgré cette équipe dynamique et accessible, des drames touchent des centaines de familles.

Sécurité au travail

Alors que la CCT 2011 prévoit en son point 5.3 Bien-être au travail - outils et méthodes de travail « Que bpost s’engage, sans limitation à la durée de la présente CCT, et en concertation étroite avec les organisations syndicales,

à mettre au centre de ses préoccupations le bien-être au travail des travailleurs, dans tous les projets que requerra la stratégie de l’entreprise pour faire face aux défis posés par les évolutions économiques et de marché postal, et pour assurer la pérennité de l’emploi. »Sur le terrain, la sécurité et le bien-être ne seront plus traités de la même façon.Les conseillers en prévention rempliront les paperasses au lieu de se consacrer à leurs tâches premières.Quand un directeur de bpost indique « que l’on crée des pro-blèmes » quand on s’inquiète de la température trop basse d’un local de service dans un bureau où le chauffage tombe en panne 3 fois par hiver et que l’on « devrait s’occuper de réels problèmes », on peut douter de l’intérêt de bpost pour la pré-vention !

Le pire reste à venir…

Bpost va réorganiser le service prévention !11 emplois supprimés, plus d’un quart du personnel !• Le poste de conseiller en prévention PSP n’est pas remplacé,• suppression de deux conseillers en prévention,• d’un expert au «compétence center»,• de deux infirmières dans les services centraux,• de quatre assistant(e)s socia(ux)les en région francophone,• d’une personne au secrétariat.Dans ce dossier, la CSC Transcom a pris, comme à chaque fois, des positions claires et sans équivoque.« Réduire la disponibilité et le temps à consacrer aux centaines de postiers en difficulté, malmenés par les réorganisations, par des responsables n’ayant plus pour préoccupation première le bien-être mais les chiffres et les objectifs à réaliser, revient à un acte criminel que la CSC-Transcom dénonce de toute ses forces. »« Les réorganisations ont un impact direct sur la motivation du personnel et sur l’exécution du travail. Chaque jour, des problèmes se posent. Il est dès lors quasiment impossible d’atteindre les objectifs fixés par bpost, ce qui rend un accompagnement nécessaire. Le démantèlement du service prévention est pour nous un crime. » Cette réorganisation doit encore faire l’objet de réunion(s) en SCP PPT et en Commission Paritaire. Il sera également présenté en CZC.

D r a m e s h u m a i n s e t s u i c i d e s

i n t e r p e l l a n t s d e c e r t a i n s p o s t i e r s .

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C h e m i n s d e f e r

L a m i s e e n p l a c e d e l a S N C B

L o g i s t i c s s . a .

Deux réunions de travail ont eu lieu au sein de cette nouvelle société. L’une le 7 février pour une prise de contact avec les partenaires sociaux du secteur privé et les dirigeants de cette nouvelle société. La CSC Transcom était présente avec la LBC (employés néerlandophones). Dans un courrier du Président de la CNE, celui-ci accepte que la CSC Transcom suive le secteur. Le BBTK aussi était présent. La seconde rencontre a eu lieu ce 3 mars. Il était question de débroussailler le terrain sur le modèle social à mettre en place jusqu’aux élections sociales 2016. Chaque partie a pu donner sa vision sur la composition du Conseil d’entreprise mixte (travailleurs contractuels et détachés de la SNCB). La CGSP étant absente aux 2 réunions , la CSC transcom était la seule organisation à prendre en charge les intérêts des travailleurs statutaires, outre ceux des autres types de contrat. Pour la CSC Transcom, la représentation privée doit couvrir tous les mandats ouvriers et employés élus lors des dernières élections sociales, et refléter ce résultat. Pour les statutaires, la clé de représentation de la Commission paritaire nationale est un minimum.La CSC Transcom a insisté sur la nécessité d’établir une distinction parmi le personnel « employé » : les sédentaires et les roulants. La CSC Transcom a réclamé une représentation des 2 catégories et ce, d’autant plus que le nombre de conducteurs risque d’être le plus important. La catégorie du roulant doit être représentée tant au sein du Conseil d’entreprise que du CPTT.Nous avons appris que l’entreprise a repris le règlement de travail d’IFB compte tenu du transfert de plus de 100 travailleurs originaires de cette société. 33 contractuels de la SNCB ont été repris par la nouvelle société. Dans les

2 cas, M. Pauwels nous a certifié que l’on avait appliqué la CCT 32bis. Cela implique la reprise des anciennes conditions de travail, la garantie du salaire, d’une protection contre le licenciement… Cela semble suspect dans la mesure où la CSC Transcom n’a signé aucune application de ladite CCT 32 bis pour les agents de la SNCB. A vérifier donc… Ces agents doivent se manifester au plus vite auprès de notre organisation pour recouper cette vérité.Dans le cadre de l’application de ce règlement de travail, un registre sur les plaintes des travailleurs a été ouvert pendant 15 jours comme le prévoit la Loi. Dès lors, il est rendu applicable à l’ensemble du personnel. La CSC Transcom a marqué son désaccord vu les clauses du protocole d’accord. Nous estimons que les conditions de travail d’un employé sédentaire et un roulant sont totalement différentes. C’est pourquoi, nous avons obtenu l’engagement de la SNCB Logistics s.a. que ce règlement n’est applicable qu’au personnel sédentaire. Ici aussi, il existe une divergence entre le chauffeur routier qui dépend de la Commission paritaire 140.04 et le conducteur de train contractuel qui relèvera de la CP 226. La CSC Transcom a insisté sur la nécessité d’harmoniser les conditions de travail des conducteurs de train pour éviter un dumping social. Nous martelons pour obtenir une Loi de sécurité ferroviaire applicable à tout opérateur qui œuvre sur le territoire belge, outre la création d’une Commission paritaire du secteur ferroviaire.La prochaine date prévue est le 24 mars. Nous devrions recevoir une proposition patronale sur la structure de concertation sociale.

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S o u s - C o m m i s s i o n P a r i t a i r e N a t i o n a l e

d u 2 8 f é v r i e r 2 0 1 1

Le Président fait part à l’assemblée que, pour la prochaine S/CPN, les membres recevront les nouvelles compositions (côté Société) des Comités de Direction, CPN et S/CPN.Après les prises de paroles des OR qui font part de leurs différents soucis, le Président répond à celles-ci :La Société n’a toujours reçu aucune réponse de l’ONAFTS dans le cadre du dossier des allocations familiales ; la Société se propose de faire venir le directeur pour nous expliquer leur système de fonctionnement ; malgré tout les OR restent vigilantes par rapport à ce dossier.La Société propose de faire une évaluation par rapport au niveau système des examens de sélection. Celle-ci devrait normalement avoir lieu en mai.Les OR ont déploré que l’avis pour les installations des épreuves de sélection du premier groupe 2009 soit sorti si tard ; le Président invoque un certain manque de sérieux de la part des lauréats lors des consultations. Est-ce la vraie raison ?Il y a de nouveau eu des tensions avec les représentants d’Infrabel sur la façon de recruter et surtout sur les formulations qu’ils utilisent.En ce qui concerne le payement des primes de fonctionnaires, ce sera de nouveau fin mars et cette fois la SNCB c’est ralliée aux deux autres CEO.Le Président est d’accord avec les OR dans le dossier Ictra-Syntigo lorsque celles-ci font remarquer que le groupe de travail mis sur pied a été très mal préparé ; comme les OR ont fait remarquer que le dossier avait été retiré de l’ordre du jour de la S/CPN, le Président a déclaré que le service juridique se penchait sur ce qu’est la notion d’employeur et sur d’autres questions posées par les OR à la direction HR et à Monsieur Palmieri.

Approbation des procès-verbaux n°1061 de la réunion du 13 janvier 2011, n°1062 de la réunion du 17 janvier 2011 , n°1063 de la réunion du 24 janvier 2011 et n°1064 de la réunion du 7 février 2011

Après certaines remarques les PV ont été approuvés. Toutefois, une discussion sur le personnel d’accompagnement a suivi sur différents points dont,

notamment : les mutations, les visites médicales, la tarification pour les clients sans titre de transport, la centralisation du personnel sur Bruxelles….La Société s’engage à donner une information plus complète sur ces différents thèmes, ainsi que sur d’éventuelles décisions du comité de direction…A suivre !

Majoration des taux horaires de base des pri-mes de productivité

En exécution du protocole d’accord social 2008-2010, les primes de productivité doivent être majorées. Le Groupe SNCB propose que cette majoration s’effectue comme suit à partir du 01.01.2010 : • 0,0294 € à 100 % pour les taux de base repris à la lettre C de I ‘annexe 5 du RGPS -Fascicule 520 ; • 0,0710 € à 100 % pour les taux de base repris à I ‘annexe 1/1 de I’avis 46 PR/2001. Les primes de productivité majorées ou I’allocation-prime majorée seraient payée pour la première fois dans les états de rémunération de février 2011 (prestations de janvier 2011 pour les rangs 9 a4 et du premier semestre 2011 pour les rangs 3). Les arriérés seraient payes avec les états de rémunération du mois de xxxxx2011.Ce dossier n’a de nouveau pas été accepté par les OR ; celles-ci demandent d’intervenir auprès des directions concernées par rapport aux demandes formulées lors de la S/CPN précédente. Pour rappel : pour la CSC-Transcom le document peut-être accepté, tout en demandant l’impact budgétaire mais elle demande aussi de revoir la date de mise en application des arriérés au 01-07-2008 comme le protocole le stipule.L’autre organisation avait aussi fait des propositions quand à la date du payement des arriérés (01-01-2009) mais celle-ci demande aussi de mettre en application ce qui avait été discuté dans le groupe de travail.

Document d’information : SNCB Logistics – constitution d’un conseil d’entreprise mixte

En application du document 238/1, soumis à la Commission paritaire nationale le 26 novembre 2010, un

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conseil d’entreprise mixte sera mis en place.

Composition du conseil d’entreprise mixte:Pour ce qui concerne la représentation des travailleurs:• Représentants des organisations membres du CP 226 et du CP 140.03 représentant le personnel contractuel de la SA SNCB Logistics;• Représentants des Organisations Reconnues représentant le personnel statutaire.Le nombre de représentants du personnel de chaque syndicat sera déterminé dans une convention entre la SA SNCB Logistics, les syndicats du CP 226 et du CP 140.03 et les Organisations reconnues.Pour ce qui concerne la représentation de l’employeur :Représentants de la SA SNCB Logistics.Le conseil d’entreprise mixte restera au moins en place jusqu’aux élections sociales éventuelles de 2016. Les OR ont fait remarquer que, dans le groupe de Pilotage, elles avaient demandé que le courrier relatif à la mise en place d’une structure mixte conseil d’entreprise soit envoyé aux Présidents de la CSC et de la FGTB. Les OR n’ont donc pas discuté de ce dossier.

Techniciens ELM – Rapport d’évaluation des périodes de tests Contexte

Ce rapport fait suite à celui remis en Sous-Commission Paritaire de février

2010 couvrant la période d’octobre 2008 à novembre 2009.

Le processus de recrutement

Le processus de recrutement en lui-mêmeDepuis le rapport remis en février 2010, la procédure de recrutement n’a subi aucune modification. Vu la pénurie en techniciens ELM surtout affichée du côté néerlandophone, tous les lauréats des épreuves sont certains d’être installés. Il ne faut plus attendre la rédaction du procès-verbal définitif de l’épreuve avant d’envoyer les lauréats à la visite médicale. Nous sommes passés à une procédure dite « tout en un jour » depuis le mois de mars 2010. Les candidats reçoivent à l’issue de leur passage devant le jury le résultat de la délibération du jury, positif ou négatif. Grâce à la collaboration de CPS, les candidats déclarés lauréats à l’issue de la partie orale de l’épreuve se rendent immédiatement à la visite médicale. Les candidats ne se déplacent donc plus qu’une seule fois.Des épreuves sont organisées hebdomadairement à jour fixe en « local » pour répondre à des demandes cruciales d’Infrabel et de la SNCB. Ainsi, des épreuves sont organisées à Anvers, Gand et Malines et à Bruxelles. Les candidats sont directement contactés pour leur proposer un éventail de dates et il leur appartient de choisir la date à laquelle ils présenteront l’épreuve. Ils sont ensuite invités à réaliser

un questionnaire de personnalité (OPQ) depuis leur domicile et sont à nouveau contactés quelques jours avant l’épreuve afin de s’assurer de leur présence. Cette procédure a un impact indéniable sur le taux d’absentéisme.

Le taux d’absentéismeLe taux d’absentéisme enregistré en 2010 est de 37%. En 2009, il était de 52%. Il n’y a pas de différence dans l’absentéisme constaté en fonction des rôles linguistiques francophone (38%) et néerlandophone (38%).Les candidatsEn 2010, 3 séries d’épreuve pour 2 avis FR et 97 séries pour 18 avis NL ont été organisées pour les techniciens ELM, ainsi que 24 séries pour 5 avis FR/ NL et 75 séries pour 15 avis NL pour les techniciens ELM principaux.

Nombre de candidatsNous avons suscité en 2010 presque trois centaines d’inscriptions en plus qu’en 2009, année au cours de laquelle nous avons enregistré 1848 inscriptions à nos épreuves de techniciens (1339) et techniciens principaux (509).Face à la pénurie dans ce métier, les candidats techniciens ELM qui ne possèdent pas le diplôme adéquat peuvent cependant s’inscrire à l’épreuve et, avant d’être autorisés de prendre part à l’épreuve, sont soumis à un prescreening réalisé par les psychologues de H-HR.143 en vue d’obtenir un certificat de compétences acquises. Il s’agit d’un prescreening téléphonique d’une

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durée approximative de 30 minutes au cours duquel le candidat est interrogé sur sa motivation, son parcours scolaire et son expérience professionnelle. Ensuite quelques questions techniques relatives à l’électricité générale lui sont posées. Toutes ces questions ont pour but d’obtenir une image des compétences que le candidat a acquises. A la fin de ce prescreening téléphonique la décision (positive ou négative) est communiquée au candidat. Chaque candidat a la possibilité de se préparer au prescreening. Un syllabus « Electricité générale » est mis à sa disposition pour l’aider dans sa préparation. Dans ce cadre, 181 candidats ont déposés une candidature et 43 d’entre eux ont fait l’objet d’un screening positif. Ce résultat positif donne accès à l’épreuve au cours de laquelle le candidat sera évalué de la même manière que les candidats disposant du diplôme requis pour accéder à l’épreuve. Sur 43 candidats invités, 4 ont été déclarés lauréats. Le nombre total de candidats présents lors des épreuves organisées en 2010 est de 385 francophones et 944 néerlandophones. Parmi ces candidats, 58 francophones et 126 néerlandophones sont des agents du Groupe SNCB.

Taux de participation

Le taux de participation général est de 62% pour les francophones et de 63% chez les néerlandophones, alors qu’il était respectivement de 50% et

46% en 2009.Les lauréatsTaux de réussite à la partie éliminatoire du QCM est de 65% chez les francophones et de 60% chez les néerlandophones.La différence entre les taux de réussite francophone et néerlandophone au QCM trouve sans doute son explication dans le fait que les épreuves francophones s’adressaient principalement à des bacheliers alors que la population néerlandophone est composée de bacheliers et de diplômés de l’enseignement secondaire supérieur.

Taux de réussite

Taux de réussite général à l’épreuve128 francophones et 275 néerlandophones ont été déclarés lauréats à l’issue des épreuves organisées en 2010.

Le taux de réussite général au terme des épreuves est de 30%. Nous entendons par taux de réussite général, le nombre de lauréats divisé par le nombre de candidats présents aux épreuves. Les candidats francophones réussissent légèrement mieux que les néerlandophones : 33% pour les francophones pour 29% pour les néerlandophones. Cette différence s’explique par les populations concernées, presque exclusivement des bacheliers pour les candidats francophones.

Taux de réussite en juryLe taux de réussite en jury est de 49% et peut se décliner au niveau

des rôles linguistiques en 51% pour les francophones et 48% chez les néerlandophones.Evolution de l’absentéisme et de la réussite en 2010

L’absentéisme

L’évolution du tauxAlors que 56% des inscrits ne se présentent pas à l’épreuve écrite pour la période 2005-2008 et que 52% sont absents en 2009, le taux d’absentéisme passe à 37% en 2010.

Analyse de l’absentéismeUne analyse de l’absentéisme auprès de 108 candidats néerlandophones a été réalisée par des psychologues de H-HR.143.La raison la plus souvent invoquée pour justifier une absence est donc celle d’avoir trouvé un travail ailleurs (29%), car les candidats déposent souvent leur candidature en même temps auprès de plusieurs employeurs. Le choix du candidat pour une autre entreprise s’explique par un salaire plus attractif, une procédure moins longue et la certitude d’obtenir un travail pas trop éloigné de son lieu de domicile.La deuxième raison est celle du manque de temps pour s’organiser, pour obtenir un congé auprès de son employeur actuel ainsi que pour se préparer convenablement à l’épreuve. Une approche individuelle du candidat a été mise en place de manière à exclure aussi souvent que possible les absences fondées sur ces raisons. Le caractère hebdomadaire des épreuves permet effectivement aux

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candidats de choisir une date parmi plusieurs. La troisième raison est en fait une compilation de diverses raisons comme la perte du diplôme, l’absence de casier judiciaire vierge, le train raté, l’oubli de ses papiers d’identité,…Lors du questionnement sur les motifs d’absence, la matière à apprendre a également été abordée. Un certain nombre de candidats (6,11%) a indiqué que la matière à connaître pour l’épreuve est une raison pour retirer sa candidature. Plusieurs candidats estiment que l’assimilation de la matière est réalisable moyennant un rafraîchissement des connaissances. Le syllabus « Electricité générale » et les exemples de questions mis à disposition sur le site Internet constituent à cet effet un support apprécié. Les réactions à ce sujet sont très positives.

Les nouveautés 2010

Gageons que les nouvelles mesures développées en 2010 et citées ci-après apporteront leur contribution à une nouvelle diminution de ce taux d’absentéisme : • la mise en ligne depuis juillet 2010 d’un syllabus des matières à connaître et d’un modèle de questionnaire depuis septembre 2010 sur le site Internet du recrutement, • le développement de partenariats avec le VDAB, le Forem, Actiris pour l’organisation de journées d’information et visite d’ateliers, • le développement avec le VDAB

d’une formation préparatoire aux épreuves qui pourra être suivie au sein de cette institution pour les demandeurs d’emploi ou disponible sous forme de e-learning pour les chercheurs d’emploi inscrits à l’une de nos épreuves, • l’implémentation du certificat de compétences acquises, • la recommandation de candidats effectuée par deux bureaux de sélection.

Le taux de réussite général en 2010

Le taux de réussite général (nombre de lauréats divisé par le nombre de candidats présents) en 2010 n’a pas sensiblement évolué par rapport à celui enregistré lors des quatre derniers mois de l’année 2009, pour lesquels la procédure d’épreuve était identique à celle en cours. En effet, les taux en 2009 étaient de 31% pour les francophones et 26% pour les néerlandophones et ils sont respectivement de 33% et 29% en 2010.Problématique des techniciens élec-tromécaniciens télécommunicationsL’organisation d’une épreuve spécifiquement dédiée aux besoins de H-ICTRA comportant un QCM « électricité générale » non éliminatoire a permis de résoudre cette problématique. Les besoins réduits (23 techniciens ELM/ELM ppaux) formulés par ICTRA ont pu être satisfaits.La Formation des membres des jurysDes formations continues aux jurys de techniciens ELM sont organisées de façon ponctuelle ou

sur demande afin de standardiser et de professionnaliser l’évaluation des candidats.H-HR 143 garde comme priorité la formation des nouveaux membres des jurys avec pour objectif d’informer correctement ces derniers sur la procédure de sélection, de les former aux techniques d’entretien et de les sensibiliser aux différents biais pouvant intervenir lors de l’évaluation des candidats. La durée des épreuvesRappel du concept de durée d’une épreuve.Pour mémoire, la durée d’une épreuve est mesurée par le temps qui s’écoule entre la clôture des inscriptions à une épreuve et le premier recrutement effectif d’un lauréat issu de cette épreuve.

Evolution de la durée

Alors que le délai moyen pour le déroulement de l’épreuve de technicien ELM (principal) a été ramené de 5 à 3 mois durant la période 2005 – 2008, puis ensuite à une moyenne de 10 semaines en 2009, ce délai enregistre une moyenne de 8,5 semaines en 2010.Interventions au niveau du marché

Campagne publicitaire

Approche des écoles

Présence dans les salons de l’emploi

Nouveaux projets en 2011 - Conclu-sionsLes projets suivants seront mis en

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œuvre ou intensifiés :• Le plus important projet sera celui de drainer les écoles secondaires et supérieures vers les ateliers, les gares importantes et d’offrir à ces visiteurs la possibilité de s’inscrire à nos épreuves directement sur Internet ;• Le développement d’une nouvelle image ELM pour nos campagnes de recrutement ;• La création d’un mini journal pour les métiers techniques qui sera remis lors des bourses à l’emploi ;• L’exploitation plus intensive des vidéos ELM sur les sites de recrutements ;• Dans le cadre de « Refer a friend » une campagne spécifique sera organisée de manière à mieux attirer l’attention sur ce profil ;• La réalisation des cours et formation donnée par le VDAB de manière à améliorer le taux de réussite aux épreuves ;• L’organisation d’info sessions en collaboration avec FOREM/ACTIRIS pour les techniciens (ppaux) ELM en Wallonie.• La réflexion sur les possibilités d’introduire plus de « pratique » au niveau des épreuves proposées aux candidats.• L’accès à nos épreuves à des titulaires de diplômes de niveau inférieur• Les bureaux de sélection poursuivront leurs efforts de « headhunting »La Société commente le document aux OR ; celle-ci fait remarquer que, sur une demande de 346 techniciens en 2010, seulement 242 ont été

recrutés ; elle s’engage à mettre tout en œuvre pour arriver au contingent en 2011. Les OR, elles, font remarquer que l’on pourrait aller chercher des agents au sein du Groupe en donnant une formation correcte à des ajusteurs mécaniciens et à des agents de l’électricité.Pour ce qui est de la possibilité de recruter via « Refer a friend », les OR ont demandé à la Société de faire le point pour la prochaine S/CPN.

Suppression de grades et spé-cialités - rgps – fascicule 501 – règlement général pour l’at-tribution des emplois:glossaire - liste des grades et spécialites pour le personnel statutaire - titre I – titre II

La liste des grades amenés à disparaître figure à l’annexe 1 du RGPS – Fascicule 520. Pour certains de ces grades, il n’y a plus de cadre ni de titulaires en service au 01.01.2011. Par conséquent, les grades suivants sont supprimés à la date précitée:• aide-forgeron emboutisseur;• conducteur d’outillage spécial de la voie;• inspecteur technique;• nickeleur;• officier de police (AR);• opérateur-informatique;• plombier-zingueur (AR);• premier commis aux écritures;• premier commis de factage;• premier planningman-conducteur d’outillage spécial de la voie;• programmeur (TP);• typographe.Par ailleurs, il n’y a plus non plus de

titulaires en service au 01.01.2011 pour les spécialités suivantes; elles sont donc supprimées avec effets à la date précitée:• «instruction service de cour» (qui devait disparaître par extinction) liée au grade de sous-chef de secteur technique;• «assemblage» liée au grade de contremaître de 1ère catégorie (grade qui figure déjà sur la liste des grades amenés à disparaître);• «contrôles non destructifs» et «visite du matériel de levage et de manutention», liées au grade de coor-dinateur technique.En outre, étant donné que les services utilisateurs n’ont plus besoin d’alimenter encore les grades de (premier) représentant commercial et de conducteur de locotracteur, ceux-ci seraient biffés de la liste des grades organiques reprise à l’annexe 1 – Littera A du RGPS – Fascicule 520 et seraient ajoutés à la liste des grades amenés à disparaître dont question à l’annexe 1 – Littera B du fascicule précité.Enfin, il est proposé d’insérer:• une définition du terme «grade» dans le glossaire du RGPS – Fascicule 501;• une liste une liste reprenant tous les grades et spécialités existant pour le personnel statutaire dans ce fascicu-le. Cette liste serait actualisée tous les ans si nécessaire.Le dossier a été accepté et un nouveau 520 est en phase de réalisation.

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Grade d’ajusteur-conducteur d’atelier matériel roulant: installation des lauréats de l’épreuve spéciale – allocation spéciale pour la conduite d’en-gins de traction dans la cour des ateliersLe grade d’ajusteur-conducteur d’ate-lier matériel roulant a été créé par l’avis 73 H-HR/2010. Dans cet avis, il est notamment prévu:• qu’une épreuve spéciale donnant accès à ce nouveau grade devait être organisée et que les lauréats devaient être installés par priorité dans leur siège de travail d’utilisation;• que l’avis 57 H-HR/2006 (Allocation spéciale pour la conduite d’engins de traction dans la cour des ate-liers) était supprimé avec effets au 01/01/2011. Il s’agissait alors de la date estimée pour les premières ins-tallations dans le nouveau grade.Etant donné que cette épreuve spé-ciale a été organisée par l’avis 93 H-HR/2010 et que les lauréats seront installés le 01/04/2011, il est proposé d’octroyer l’allocation dont question ci-dessus jusqu’aux prestations de mars 2011.Il est également proposé d’installer les lauréats d’office (et non par prio-rité) dans leur siège de travail d’utili-sation.Le document répond en partie aux demandes des OR. Toutefois, celles-ci font part de leurs soucis dans cer-tains ateliers centraux qui n’ont pas de cadre de ce grade. La Société va de nouveau interpeller les directions des ateliers concernés. De plus, cer-tains agents n’avaient pas été admis à l’épreuve ; une nouvelle épreuve

spéciale pour ces gens-là sera mise sur pied.Après ces différentes mises au point, les OR acceptent la publication du document.

Recrutement de techniciens (principaux) «travaux de voie»

A. technicien «travaux de voie»L’actuelle procédure de sélection prévue par le régime organique (RGPS - Fascicule 501 - Titre III - Partie III) pour l’accès au grade de technicien «travaux de voie» ne permet plus de disposer d’une large base de candidats dans laquelle on peut recruter.Les mesures suivantes s’imposent:• une augmentation du nombre de candidats potentiels pour cet emploi par l’élargissement des diplômes qui peuvent être pris en considération;• une adaptation du mode de sélec-tion en tenant compte des aptitudes exigées d’un technicien «travaux de voie» comme le planning, l’organisa-tion, la gestion d’une équipe … et qui ne peuvent pas être testées avec le mode de sélection actuel.Afin de rencontrer les besoins, il est proposé de suspendre provisoirement le mode de sélection actuel et de le remplacer par un nouveau système dont les caractéristiques sont re-prises ci-après. En cas d’évaluation positive, il serait intégré dans le fas-cicule 501.

I. AccèsLes candidats doivent être en posses-sion d’un certificat d’enseignement technique ou professionnel secon-

daire supérieur (ou équivalent) obtenu dans les secteurs «construction», «industrie» ou «sciences appliquées» ou orienté vers l’architecture ou les techniques graphiques.

II. Matières et nature de l’épreuveL’épreuve comporte une partie écrite, des tests d’aptitude et une partie orale. Elle porte sur les matières suivantes:1. Partie écrite: connaissances tech-niquesLes connaissances techniques du candidat sont testées au moyen d’un questionnaire à choix multiple. Le programme détaillé des matières est repris à l’annexe.2. Tests d’aptitudeVoir glossaire.3. Partie orale: entretienEntretien individuel ayant pour but d’apprécier la motivation du candidat, ses compétences comportementales, ses facultés de raisonnement et de compréhension, son intérêt pour l’entreprise et l’emploi de technicien «travaux de voie» ainsi que de vérifier ses compétences techniques sur les matières dont le programme détaillé est repris à l’annexe.

III. Durée de l’épreuveLa durée de l’épreuve est fixée à 2 heures pour la partie écrite, à 2 heu-res pour les tests d’aptitude et à 1 heure pour l’entretien (temps de pré-paration éventuel non compris).

IV. Critères de réussitePour être appelés aux tests d’apti-tude, les candidats doivent obtenir au moins les 10/20 des points à la partie

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écrite.Pour être appelés à l’entretien, les candidats doivent avoir satisfait aux tests d’aptitude.Ils sont déclarés lauréats s’ils obtien-nent au moins les 12/20 des points à l’entretien.

V. Classement des lauréatsLes lauréats sont classés confor-mément aux dispositions du RGPS – Fascicule 501 – Titre I – Partie II – Chapitre III, selon le nombre de points obtenus à l’entretien.

VI. Dispositions finalesLes autres dispositions réglementai-res prévues dans le RGPS – Fascicule 501 restent intégralement d’applica-tion.

Technicien principal «travaux de voie»

Le mode de sélection pour l’accès au grade de technicien principal «tra-vaux de voie» a déjà été modifié suite

au document n° 239/6 qui a été pré-senté lors de la Commission paritaire nationale du 14 février 2011. Pour augmenter également le nombre de candidats pour cet emploi, il est proposé de prendre en considéra-tion pour la participation à de telles épreuves, tous les diplômes de l’en-seignement supérieur technique de type court ainsi que les diplômes de l’enseignement supérieur de type court orientés vers l’architecture.Les OR font part de différentes re-marques par rapport à ce document. La principale, c’est que, précédem-ment, on avait permis aux chefs de maintenance de pouvoir passer cet examen. On ne leur interdit pas mais les OR ont peur d’un très faible pour-centage de réussite. En effet, il y a eu des modifications de la matière et du système de l’épreuve. Les OR, tou-tefois, acceptent la mise en place de ces dispositions. Une évaluation de ce nouveau système sera faite fin 2012.

Etudiants jobistes – vacances de printemps 2011

Afin de pouvoir répondre aux demandes de congé du personnel du Groupe SNCB pendant les vacances de printemps nous procéderons au recrutement d’étudiants jobistes.Les conditions générales concernant le recrutement des étudiants reprises dans l’avis 41H-HR du 18.03.2009 sont d’application.Voici la répartition des demandes pour Pâques : 15 pour SNCB, 1 pour Infra, 0 pour la Holding. La SNCB nous fait remarquer que, pour elle, en ce qui concerne juillet, août et septembre, cela pourrait correspondre à +/- 400 postes d’étudiants jobistes.

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C o n g é s d u p e r s o n n e l

c o n t r a c t u e l

T é l é c o m

Comment est défini le nombre de jours de congés pour un membre du personnel contractuel chez Belgacom?

Vous disposez d’un nombre de jours de congés légaux en fonction des prestations fournies l’année précédente, s’élevant à 4 semaines au maximum.Tout congé considéré comme congé légal doit être pris dans l’année en cours. Seuls les jours extralégaux peuvent être reportés à l’année suivante

Pour une année complète de prestations à temps plein 20 jours légaux 4 jours extralégaux Jours d’ancienneté éventuels (s’ajoutent au congé extralégal)• À partir de l’année dans laquelle vous atteignez l’âge de 45 ans, vous recevez un jour de congé supplémentaire.• À partir de l’année dans laquelle vous atteignez l’âge de 50 ans, un autre jour de congé supplémentaire s’ajoute.

• À partir de 60 ans, on ajoute 1 jour de congé annuellement3 jours fériés (les jours fériés tombant en week-end peuvent être récupérés)• 1 janvier 2011• 1 mai 2011• 25 décembre 20112,5 jours fériés BGC supplémentaires• 1 demi-jour pour le 22 juillet 2011• 2 novembre 2011• 15 novembre 2011 (26 décembre 2011)En 2011, le 26 décembre coïncide avec un jour ouvrable, par conséquent il est accordé comme jour férié supplémentaire par BGC et ne sera pas ajouté à votre fiche de congé.

Pour des prestations 80%16 jours légaux4 jours extralégauxJours d’ancienneté éventuels • 1 jour de congé supplémentaire l’année pendant laquelle vous atteignez l’âge de 45 ans• 1 jour de congé supplémentaire l’année pendant laquelle

Fin mars, les travailleurs de Belgacom S.A recevront un bonus collectif payé sous la forme d’un avantage non-récurrent. Cela signifie que la somme brute sera presque entièrement perçue comme un montant net. Presque, car une petite partie de cette somme risque de devoir être soumise à l’imposition ( Celle-ci étant fonction des objectifs que l’entreprise s’est fixé l’an passé). Le montant global de se bonus sera majoré de 10,5 millions pour cette année. Ceci est dû au très bons chiffres réalisé par l’entreprise durant l’année 2010 à savoir 1,264 milliard de bénéfices.Cette formule (avantage non-récurrent) est très intéressante pour les travailleurs car ils peuvent ainsi profiter pleinement d’une partie des bénéfices réalisés par l’entreprise ( Comme le prévoit la loi du 21 mars 1991).La CSC-Transcom à encore joué un rôle prépondérant dans l’application de cette formule qui consiste à octroyé aux travailleurs les 5% des bénéfices sous la forme d’avantage non-récurrent.En effet, dans le courant de l’année 2009, belgacom a déposé, en commission paritaire, un dossier qui demandait aux Organisations Syndicales Représentatives de donner leur accord pour entreprendre une modification de la loi du 21 mars

1991 afin de supprimer pour 2010 à 2012 la répartitions des 5% des bénéfices pour les travailleurs, et de les convertir en 3% de la masse salariale.A l’époque, la CSC-Transcom fixait comme condition, que cette transformation ne pourrait jamais aboutir à ce que les travailleurs reçoivent moins que le montant qu’ils devraient percevoir en respectant la loi du 21mars 1991. Belgacom s’est refusé de donner cette garantie et la CSC-Transcom à donc voté un NON pour ce dossier.Encore une fois, seule la CSC-Transcom a refusé que l’on modifie la formule proposée dans la loi et a ainsi contraint l’entreprise à respecter celle-ci tout en transformant les 5% de participations aux bénéfices en avantage non-récurrent.Dans le Transcom info n°2 de février 2011, vous pouvez retrouver le tableau contenu dans le dossier 081 de la Commission Paritaire du 16 /10/2009 pour lequel la CSC-Transcom à dit NON. Vous pourrez à l’aide de ce tableau comparer la somme que vous recevrez fin mars avec celle qui aurait été versée si ce dossier avait reçu notre aval. ( il s’agit bien sûr de moyennes). Le dossier complet peut-être obtenu sur simple demande à un de vos délégués.

Le bonus collectif en 2011 sera payé sous la forme « d’ avantages non-récurrents »

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vous atteignez l’âge de 50 ans• À partir de 60 ans, 1 jour de congé s’ajoute chaque annéeJours fériés légaux (à récupérer s’ils tombent en week-end)• 1er janvier 2011• 1er mai 2011• 25 décembre 20112,5 jours fériés BGC supplémentaires (si le jour libre de votre interruption de carrière professionnelle, congé thématique, etc. tombe un de ces jours, vous ne pourrez pas le récupérer).• 1 demi-jour pour le 22 juillet 2011• 2 novembre 2011• 15 novembre 2011 (26 décembre 2011)En 2011, le 26 décembre coïncide avec un jour ouvrable, par conséquent il est accordé comme jour férié supplémentaire par BGC et ne sera pas ajouté à votre fiche de congé.Si le jour libre de votre interruption de carrière professionnelle, congé thématique, etc. tombe un jour férié, vous ne pourrez pas récupérer ce jour férié.

Pour des prestations 50%10 jours légaux2 jours extralégauxJours d’ancienneté éventuels • 1 jour de congé supplémentaire l’année pendant laquelle vous atteignez l’âge de 45 ans• 1 jour de congé supplémentaire l’année pendant laquelle vous atteignez l’âge de 50 ans• À partir de 60 ans, 1 jour de congé s’ajoute chaque année.3 jours fériés (à récupérer s’ils tombent en week-end)• 1 janvier 2011• 1 mai 2011• 25 décembre 20112,5 jours fériés BGC supplémentaires (si le jour libre de votre interruption de carrière professionnelle, congé thématique, etc. tombe un de ces jours, vous ne pourrez pas le récupérer).• un demi-jour pour le 22 juillet 2011• 2 novembre 2011• 15 novembre 2011 (26 décembre 2011)En 2011, le 26 décembre coïncide avec un jour ouvrable, par conséquent il est accordé comme jour férié supplémentaire par BGC et ne sera pas ajouté à votre fiche de congé.

Si le jour libre de votre interruption de carrière professionnelle, congé thématique, etc. tombe un jour férié, vous ne pourrez pas récupérer ce jour férié. Si vous changez de régime de travail au cours de l’année, le congé légal fera l’objet d’un nouveau calcul ; vous pouvez prendre 4 semaines de congé au maximum, le reliquat de congé légal étant payé avec la fiche du mois de décembre de l’année concernée. L’année suivante un nouveau décompte est effectué au mois d’avril. Retenez toutefois que le pécule de vacances versé en décembre le cas échéant, comprend déjà une partie du pécule de vacances simple pour la prochaine année qui sera récupérée entièrement en avril.Exemple : En 2010, prestations 100% toute l’année => en 2011, droit à 20 jours de congés légauxEn 2011, prestations 80% toute l’année => droit à 16 jours (4 semaines) de congés + 4 jours payés en décembre 2011.Comment cela se traduit-il sur votre fiche de congés ?Par le dénominateur “Légal” on entend : les jours légaux + les jours fériés légauxSous “Extralégal” on retrouve les jours extralégaux, les jours d’ancienneté et les jours fériés extralégaux Belgacom.Outre cela, vous disposez de jours de repos compensatoire ne pouvant être reportés à l’année 2011. Veillez donc à prendre ces jours dans les délais prévus, sinon vous risquez de les perdre. Ces jours de repos compensatoire peuvent être pris par 2 heures, en demi-jours ou en un jour. Pour les membres du personnel des niveaux 2, 3 et 4, il s’agit de 13 jours en cas de prestations à temps plein, 10 jours pours les prestations à 80% et 6 jours en cas de mi-temps.Périodes de prestations (disponibles sur demande)Les membres du personnel de niveau 1 disposent de 8 jours de compensation, réduits également au prorata de leurs prestations à temps partiel.Ils peuvent prendre ces jours de compensation librement.Pour plus d’info, n’hésitez pas à prendre contact avec vos délégués locaux.

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L e s a u t o r o u t e s d e l a m e r :

d é v e l o p p e m e n t d u r a b l e

o u d u m p i n g s o c i a l ?

T r a n s p o r t r o u t i e r

Dans le cadre d’un projet de syndicalisation internationale et d’aide aux chauffeurs turcs, Roberto Parrillo, président européen de la section route de l’ETF et Cristina Tilling, secrétaire politique de l’ETF, se sont rendus le vendredi 4 mars 2011 au port de Trieste.Le port de Trieste est l’une des plus importante routes maritimes et commerciales d’Europe, avec la Turquie. En 2010, 210.000 remorques ont transité par Trieste en venant de plusieurs ports turcs. Les bateaux transportent ainsi environ 150.000 remorques seules et environ 60.000 camions avec remorque. Pour 2011 le port de Trieste table sur 300.000 arrivées. Une « autoroute de la mer » désigne une voie maritime très fréquentée par les navires de commerce. C’est une liaison maritime qui vise à transférer dans et/ou vers l’Union européenne une part importante du trafic poids lourds de la route vers la mer. Le but d’une « autoroute de la mer » est de désengorger les grands axes autoroutiers européens (en premier lieu les passages des massifs montagneux), de limiter la pollution et favoriser le développement durable.Dans ce cas des camions complets ou leurs remorques

embarquent à bord de navires pour effectuer un trajet qu’ils faisaient auparavant par la route. Ces liaisons maritimes sont généralement subventionnées par l’Union européenne et aussi par les différents pays concernés par celles-ci. Elles doivent viser, à moyen terme, un équilibre économique par un plus grand nombre de véhicules les empruntant et sans doute par un renforcement des taxes de passages sur les autoroutes européennes.Prenons l’exemple de l’autoroute de la mer France/Turquie. Les chauffeurs turcs embarquent dans un avion de la compagnie Adria Airlines qui décolle d’Istanbul puis fait escale à Ljubljana en Slovenie où un premier contingent de chauffeurs se rend à Trieste, avant d’atterrir à Marseille-Provence le mercredi. Les chauffeurs routiers rejoignent le port de Marseille avec une navette.De cette façon plusieurs dizaines de milliers de chauffeurs turcs se retrouvent soit à Marseille, soit à Trieste. Sous quel statut ? Quant on sait que près de 80% des navires sont chargés de remorques et que la plupart des chauffeurs qui prendront en charge ceux-ci ne sont pas employés par la société qui est propriétaire de la remorque on peut se poser la question du dumping social

Salaires horaires du personnel de garage des secteurs du déménagement, des services spéciaux d’autobus et des services d’autocar à partir du 01.02.2011Suite à une indexation des salaires dans le secteur du métal, les salaires horaires du personnel de garage des secteurs du déménagement, des services spéciaux d’autobus et des services d’autocar ont été augmentés à partir du 01.02.2011Les nouveaux salaires sont les suivants : 38 h/sem 39 h/semA.1 11,21 € 11,01 €A.1.1 - A.1. avec 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise 11,72 € 11,43 €A.1.2 - A.1. avec 20 ans d’ancienneté dans l’entreprise 12,31 € 12,00 €A.2 11,72 € 11,43 €A.2.1 - A.2. avec 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise 12,31 € 12,00 €A.2.2 - A.2. avec 20 ans d’ancienneté dans l’entreprise 12,89 € 12,57 €B.1 12,89 € 12,57 €B.2. 13,60 € 13,26 €C.1 14,30 € 13,94 €C.2 15,00 € 14,63 €D.1 15,70 € 15,32 €D.2 16,41 € 16,00 €

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et de la concurrence loyale. En effet, la plupart sont mis à « disposition » par des sociétés intermédiaires, des sociétés « intérimaires ».Les chauffeurs rejoignent les tracteurs stationnés sur le port. Une fois le navire roulier sur place (à Trieste comme à Marseille) et après que les remorques soient débarquées, les chauffeurs turcs les prennent en charge avec le tracteur qu’on leur a attribué à leur arrivée. Dès lors, avec un visa de trois mois, ils peuvent sillonner l’Europe. Le chauffeur turc est payé 1.000 euros par mois, toutes charges comprises. Certes, il est important d’accueillir de manière humaine les chauffeurs qui débarquent de Turquie ou d’un autre pays. Il n’est pas normal qu’il n’y ait pas assez d’aires de repos, en dehors des ports.

Au mois d’octobre, le syndicat italien FILT-CGIL a diffusé un questionnaire pour essayer de comprendre quels étaient les problèmes et les attentes des chauffeurs arrivant au port de Trieste. A l’intérieur du port de Trieste, les chauffeurs doivent cuisiner à même le sol et se reposer dans leur cabine. Il y a très peu de sanitaires et pas de douches. Environ 200 chauffeurs ont complété le questionnaire.Les réponses ont mis en évidence le désarroi de ces chauffeurs lors de leur séjour dans le port. Il n’y a pas de cuisines, pas d’eau chaude, très peu de sanitaires et pas de douches… Il y a une seule structure de restauration pour tout le port et qui ferme en début d’après-midi. Un seul vendeur de tabac pour tout le port et qui ne vend que des journaux italiens. Aucun

service de navette pour rejoindre la ville. Pas de connexion internet, très peu de téléphones publics… Les chauffeurs se retrouvent ainsi « prisonniers » dans le port.Pour la CSC-Transcom, au-delà des problèmes que vivent tous les jours les chauffeurs turcs et autres dans le port de Trieste, et que nous partageons, le problème majeur concerne la concurrence loyale et le dumping social !

Pour la CSC-Transcom il est important de garantir la libre circulation des personnes et des biens, à condition que tous respectent les mêmes règles ! Faute de quoi, nous aurons demain une Europe de la concurrence déloyale et du dumping social !

Secteur déménagement, garde-meubles et activités connexesCP 140.05 ONSS 084 - Adaptations des salaires à partir du 01.03.2011 Suite au dépassement de l’indice, les salaires dans le secteur des entreprises de déménagement, garde-meubles et leurs activités connexes seront augmentés de 2% à partir du 1er mars 2011.Les nouveaux salaires minimum, dans un régime de 38 heures par semaine, seront à partir du 1er mars 2011 les suivants: Porteur débutant 10,2099 €Porteur +1 an de service 10,2980 €Chauffeur national et international 10,4940 €Machiniste 10,4940 €Emballeur 10,4940 €Caissier 10,4940 €Chauffeur (permis de conduire C/CE) 2 années service 10,6061 €Chef d’équipe 10,6061 €

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I n t e r s e c t o r i e l

M e s u r e s a f i n d e c o n t r e r

l a h a u s s e d e s p r i x d e l ’ é n e r g i e ?

La CSC demande que le gouvernement prenne d’urgence de 3 mesures afin de contrer la hausse des prix de l’énergie

L’agitation qui secoue les pays arabes provoque une montée en flèche du prix du pétrole. Depuis fin janvier 2011, le baril a à nouveau dépassé le seuil fatidique des 100 US$. Cette hausse avait commencé durant l’été de l’année passée, et il est difficile de ne pas en évaluer pleinement les conséquences. En Belgique, l’inflation a atteint 3,39% en février, soit le niveau le plus élevé depuis octobre 2008. Cette forte inflation a ravivé le débat sur l’indexation automatique des salaires, même si les carburants fossiles ne sont plus repris dans l’indice santé depuis 1994. Ce dont on parle moins, par contre, c’est de l’augmentation des coûts de chauffage et de mobilité à laquelle sont confrontés beaucoup de ménages – principalement les plus vulnérables. Cette augmentation est comparable à celle que nous avons connue en 2008, et qui avait alors conduit à l’adoption de plusieurs mesures d’urgence.C’est pourquoi la CSC demande que le gouvernement prenne d’urgence les mesures qui s’imposent.

1. Sauvegarde de l’indexation automatique des salaires

La CSC veut absolument maintenir l’indexation automatique des salaires. Il s’agit d’un mécanisme fondamental pour préserver le pouvoir d’achat de nos ménages. La pression européenne qui pèse sur notre système n’a pas encore totalement disparu, même si le commissaire européen Olli Rehn a fait l’éloge, mardi dernier, du système belge d’indexation des salaires. Notre système «intelligemment conçu» diffère fortement, selon Olli Rehn, des systèmes d’indexation désuets qui nuisent à la compétitivité.

2. Dissociation des prix de l’électricité et du gaz du prix du pétrole

Depuis la libéralisation du marché belge de l’électricité et du gaz, les fournisseurs sont libres de déterminer eux-mêmes leurs prix. Pour la majorité des contrats, ils continuent cependant à se baser sur les anciens paramètres, parmi

lesquels le prix du pétrole pèse lourdement. Lorsque le prix du pétrole monte, les ménages voient donc immédiatement leur facture d’électricité augmenter, alors que les coûts n’augmentent pas dans la même mesure pour les producteurs. La majeure partie de notre électricité provient en effet de centrales nucléaires déjà amorties et, en outre, de centrales au gaz et au charbon. Toute hausse du prix du pétrole est donc synonyme de bénéfices supplémentaires pour les producteurs d’électricité et les fournisseurs de gaz.La CSC veut que les pouvoirs publics confèrent au régulateur du marché de l’énergie (la CREG) le pouvoir de contrôler les prix de l’électricité et du gaz. La CREG doit s’assurer que les prix reflètent bien les coûts réels de production�. Cela signifie également que les bénéfices plantureux réalisés grâce à des centrales amorties doivent revenir aux consommateurs qui, en payant leurs factures, ont déjà financé ces amortissements accélérés. Enfin, il faut également adapter la facturation pour que les augmentations de prix ne soient pas répercutées immédiatement et automatiquement sur les clients. La facturation doit se faire sur la base d’un prix fixe et pour une période déterminée, comme c’est le cas en Angleterre.

3. Prolongation de la prime mazout

La CSC demande la prolongation de la prime mazout de 105 euros pour les ménages dont le revenu est inférieur à 26.000 euros. Introduite en 2008, cette mesure courrait jusque fin 2010. Selon la CSC, les ménages les plus vulnérables doivent bénéficier d’une aide supplémentaire, outre le Fonds mazout (qui n’a pas été supprimé), grâce à la prime mazout. Le gouvernement doit donc maintenir ladite prime en 2011.

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I n t e r n a t i o n a l

La santé, un droit pour TOUS ! : la nouvelle campagne est lancée !

Le 15 février, Solidarité Mondiale, avec les Mutualités Chrétiennes et le CIEP, a lancé officiellement sa campagne «la santé, un droit pour TOUS !». Témoignages, débat, ateliers et présentations se sont succédés devant les 150 personnes présentes au CEME, à Charleroi... Une journée riche en enseignements !La santé est fondamentale. Plus encore, c’est un droit inscrit dans la Déclaration des droits de l’Homme. Et pourtant… Les chiffres mondiaux en matière de soins de santé sont alarmants. Actuellement, 2,5 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès aux soins de santé de base. Mais ce n’est pas inéluctable !La journée a commencé par les résultats engrangés par la campagne précédente de Solidarité Mondiale sur le travail décent. Campagne qui va continuer à mobiliser nos forces, mais en coulisses... Ensuite, André Kiekens, notre secrétaire général, a abordé les constats et les lignes de forces de notre nouvelle campagne «la santé, un droit pour TOUS !». Ensuite, c’est Stéphanie Vankeer qui a pris possession de la scène pour nous rappeler les enjeux de la récolte de fonds et le relooking de notre campagne «1h de salaire».Les soins de santé ne sont pas accessibles partout, mais c’est dans le Sud que la situation est la plus critique... Heureusement, des mouvements sociaux se mobilisent pour apporter aux populations les soins auxquels elles ont droit mais que leur Etat ne peut leur fournir. Au Bangladesh, Solidarité Mondiale soutient GK (Gonoshasthaya Kendra- la santé pour le peuple). Le Dr Kadir Manzur, directeur du département santé de GK-Bangladesh, est venu témoigner sur la scène du CEME des actions que son organisation met en place concrètement pour apporter aux populations pauvres et rurales des soins de santé de qualité.Suite à ce témoignage riche et poignant, le débat «face à l’accès aux soins de santé» a été animé par André Zaleski, de la RTBF. Alda Greoli, secrétaire nationale ANMC, et Bart Verstraeten, du service politique de Solidarité Mondiale, ont pu y témoigner de la vision de leurs organisations sur ce thème, vision qui englobe toute une série d’aspects qui ne sont pas directement liés à la santé mais qui l’influencent,

ainsi que l’importance des mouvements sociaux pour une couverture de santé universelle. Audrey Le Guevel, du BIT, a présenté le concept de socle de protection sociale développé par l’OIT. Enfin, Geert Laleman a donné le point de vue de l’Etat belge sur la question en tant qu’attaché à la DGD (direction générale du développement).Dans cette journée au contenu sérieux et conséquent, nous remercions le groupe Ex-pression pour sa touche de légèreté et d’humour. Ce duo a su capter l’ambiance du jour pour la rendre dans ses interventions d’impro.L’après-midi a pris un tour plus global, c’est l’importance de la protection sociale qui a été abordée. Jean Hermesse a fait l’introduction sur ce thème (son discours est à lire ici), et les participants se sont répartis ensuite en 5 ateliers :• Accès aux soins de santé dans le Sud• Sécurité des revenus : les micro-crédits, la panacée pour lutter contre la pauvreté ?• Santé et sécurité au travail : le jeans tue, le saviez-vous ?• Sécurité sociale et santé• Autonomie alimentaire : comment nourrir le monde ?Au retour de ces rencontres thématiques, les participants ont eu une présentation de tous les outils disponibles pour cette campagne : pétitions, bracelets, affiches, expos,... Tout ce qui fera vivre cette campagne sur 2 ans !Enfin, Thierry Jacques, président du MOC, a lancé officiellement la campagne en invitant les représentants des organisations à signer la pétition de la campagne...Vous aussi, faites de même ! Signez la pétition ici, et concrétisez la campagne dans votre région ! et aidez-nous à faire de la sant»... Un droit pour TOUS !

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1 0 a n sC S C - T r a n s c o m !

1an

s

En 2011, la CSC-Transcom peut passer en revue 10 ans de syndicalisme enthou-siaste et constructif. A l’occasion de cette année jubilaire, le Transcom info s’est plongé dans les riches archives photogra-phiques de notre Centrale, suite à quoi nous vous montrerons mensuellement une image unique, issue de l’histoire ré-cente de la CSC-Transcom.

Editeur responsable : Marc Van Laethem - Galerie Agora - Rue du Marché aux Herbes 105 - 40 - 1000 Bruxelles - www.csc-transcom.beMise en page et distribution : sa Doneux, Mettet • Impression Corelio Printing, Groot-Bijgaarden

I n t e r s e c t o r i e l

La rédaction : « Maurice, peux-tu nous rappeler dans quelles circonstances cette photo a été prise ? »Maurice : « C’était exactement le 27 janvier 2006. Ce jour là, par un froid polaire, mais avec l’ardeur des vrais militants, dans la bonne humeur et avec la détermination voulue, nous nous sommes rendus en cortège «folklorique», avec «trottinettes, brouettes et cacahuètes», drapeaux Transcom en tête derrière une voiture sono, encadrés, précédés et suivis par nos amis de la Police Fédérale, jusqu’au siège du gouvernement wallon, l’Elysette, au Cabinet d’Elio Di Rupo, alors Ministre-Président de la Région Wallonne,.L’intéressé étant à Liège pour une réunion importante (sic) programmée de longue date, nous avons été reçus par le Chargé des Relations Publiques de son Cabinet.Celui-ci nous a assurés que le Ministre avait pris bonne note de notre lettre ouverte et nous a garanti un suivi «solide» à notre intervention.Et, en deuxième partie de notre action, nous nous

Ce mois-ci: Maurice Delhaye

(militant syndical depuis… 946 !!! et permanent

pensionné du secteur des Chemins de Fer)

à propos d’une action de la Centrale :

« Transcom hisse le drapeau ! »

sommes installés sur la Place d’Armes, dans le coeur du «vieux»Namur, pour établir le contact avec le public. Cela a été très positif : nous avons pu dialoguer, dans la bonne humeur avec d’ex-sabeniens, intéressés par notre présentation, avec des «intermittents» du spectacle (nous étions proches du Théâtre de Namur et de l’Ecole des Beaux-Arts ) intéressés par nos possibilités de défense leurs intérêts, et avec Monsieur ‘tout le monde’. Sur fond de musique entraînante, autour d’un bol de soupe ou d’un verre de vin chaud, cornet de pop-corn en main, nous nous sommes faits remarquer de la façon la plus positive qui soit.Nos collègues d’autres Centrales et de la Fédération nous ont appuyés tout le long de la journée : les permanents interprofessionnels et les membres du personnel de la Fédération nous ont aidés dès la phase préparatoire (presse», matériel,...), le matin même, et ont participé au cortège. Les «Jeunes CSC» étaient aussi bien présent, confirmant ainsi l’étroite collaboration qui régit nos relations depuis maintenant plus de deux ans !En conclusion : bilan positif (d’autant que depuis le Cabinet Di Rupo avait pris contact pour une rencontre avec le responsable régional Transcom aux fins de cibler les choses pour des concertations futures !). »La rédaction : « Et le personnage sur la photo ? Qui est-il ? Et que lui racontes-tu ? »Maurice : « Le personnage s’appelle Djoseph, mais, fait il y a deux personnages : Djoseph et Françwès. Ce sont personnages imaginés par Jean Legrand, peintre namurois, qui fut aussi caricaturiste au journal « Vers l’Avenir ». Ce sont donc des héros, éphémères, de la presse quotidienne namuroises, ils incarnent les vieux « Chwè » (Des namurois quoi ! Des vrais de vrais !) de Sambre et Meuse, déambulant « tot doûcemint » (tout doucement) dans les rues de Namur, préoccupés par « l’pleuve èt l’solia »( la pluie et le beau temps). Deux nostalgiques d’un temps passé où l’on prenait le temps de vivre, de méditer et de « r’waîti les batias » (regarder les bateaux). Leur philosophie, c’est le bon sens populaire et un humeur tranquille et fataliste.Et ce que je raconte à Djoseph est tout simplement qui nous sommes, ce que nous faisons là et comment nous nous battons tous les jours pour les travailleurs. »