Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

download Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

of 47

Transcript of Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    1/47

    1

    1

    Docteur (Ph.D) Universit Laval (Qubec)Docteur Universit Ren Descartes (Paris V)Docteur Universit de la Sorbonne (Paris III)

    PDG / Riskosoft

    (IFRS - US GAAP / Ble 2 - Solvency 2)

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    2/47

    2

    2

    !!!!

    Introduction page 3

    I- Position de lERM en tant que systme Global dinformation de gestion page 6

    1- Le dbat initial chez SIEBEL sur la complmentarit ncessaire de lERM et du CRM page 6

    2- Les cinq exigences rglementaires qui ont dtermin le positionnement de l'ERM dans la gestion page 72-1/ Lexigence dun systme d'information de gestion des risques fonctionnant sur trois piliers

    2-2/ Lexigence dextension de la contrainte des trois piliers aux corporates et PME

    2-3/ Lexigence dun systme dassurance interne articulant matrise du risque de contrepartie

    et matrise du risque oprationnel

    2-4/ Lexigence de conformit de la gestion du risque la comptabilit de gestion

    2-5/ Les exigences convergentes/divergentes de lIAS-IFRS et de lUS GAAP

    II- Antriorit, solidit et lgitimit de la comptabilit de gestion en tant que cadre de fonctionnement delERM /risque oprationnel et du risque de contrepartie page 11

    III- Les exigences des piliers II et III page 14

    IV- Une seule dmarche AMA en cohrence avec la comptabilit de gestion page 15

    1- Le principe gnral de LDA (Loss Distribution Approach) page 16

    2- La modlisation du procd LDA en comptabilit de gestion page 17

    2-1/ Les indicateurs du risque oprationnel et leurs composants financiers

    2-2/L'application des statistiques et des probabilit en ERM de comptabilit de gestiondu risque oprationnel

    2-3/ La distribution des pertes (Loss Distribution) en comptabilit de gestion

    V- Limpasse des mthodes stochastiques qui nintgrent pas les processus de comptabilit page 23

    1- Lchec de lorientation de la LDA en actuariat page 23

    2- Les insuffisances des mthodes IMA, RDCA et sbAMA page 24

    VI- Extension et gnralisation de la MPAR (Mesure de la performance ajuste pour le risque) page 27

    1- La MPAR traditionnelle des gestionnaires des fonds propres page 27

    2- Lextension de la MPAR tous les secteurs dactivit page 27

    3- Gnralisation de la MPAR lensemble du personnel (la MPAR des oprationnels) page 28

    4- Conformit de la gnralisation de la MPAR lutilisation des mesures internes page 29

    5- Dynamique de la MPAR gnralise page 30

    5-1/ Le schma de fonctionnement

    5-2/ Le rglement comptable de Distribution despertes & profitsen MPAR gnralise

    VII- Des erreurs viter aprs juin 2007 page 34

    Conclusion page 37

    Bibliographie page 43

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    3/47

    3

    3

    "#$%#""#$%#""#$%#""#$%#"

    Le thme de cet ouvrage a t inspir par cette question du responsable des programmes de formation

    en risk management et contrle interne dune Ecole de Management:

    Cher Pascal, le sujet que vous traitez mintresse, tant pour mes clients/prospects de ma pratique de

    consultance que dans le cadre des formations.

    Je suis personnellement, tout comme vous je suppose, convaincu des possibilits dappliquer les

    techniques (assurance interne, capital allocation, provisionnement, ) utilises par le secteur

    bancaire/assurances aux autres secteurs, mais minterroge encore sur le degr de maturit du march

    pour une telle approche ; plusieurs de mes prospects y pensentdepuis quelques annes dj...

    Cette question est videmment dterminante dans le choix de lopportunit dincrer une telle

    prsentation dans les cycles de formation ; ou faudrait-il crer une session spcifique et mieux cibler

    les participants ?

    La comptabilit de gestion lie lassurance interne (conomie des cots et prvention du risque

    oprationnel et du risque de contrepartie) est comme la prose pour Monsieur JOURDAIN ( Le

    Bourgeois Gentilhomme de MOLIERE), les managers de tous les secteurs dactivit (banques,

    assurances, corporates, PME et PMI) la pratiquent, mais tous ne savent pas toujours qu'ils la

    pratiquent.

    Et, quoique des Corporates particulirement innovantes tel que Arcelor Mittalou Bekeart SA se soient

    dj dotes de dpartements appels Assurance interne ou assurance dentreprise ( Internal

    insurance ou Corporate insurance) ddis la prvention des risques, on se demande encore dans

    quelle mesure les Corporates, notamment les PME sont-elles concernes par ce problme, et par les

    mthodes utilises par les banques et les assurances?

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    4/47

    4

    4

    1- Dabord quelques faits qui concernent les entreprises de tous secteurs dactivit :

    1-1/ Des exigences particulirement contraignantes des normes IFRS et US GAAP:

    a) LExigence convergente des normes IFRS-US GAAP sur les flux de trsorerie attendus (IAS

    36 SFAS 142 & 144) :

    Une entit doit apprcier chaque date de reporting sil existe un quelconque indice quun

    actif peut avoir subi une perte de valeur (IAS36, 9).

    Les flux de trsorerie futurs doivent tre estims pour un actif dans son tat actuel. Les

    estimations des flux de trsorerie futurs ne doivent pas inclure des entres ou des sorties de

    trsorerie futures estimes susceptibles de rsulter :

    a) dune restructuration future dans laquelle lentreprise ne sest pas encore engage, ou

    b) de lamlioration ou de laccroissement de la performance de lactif (IAS36 44).

    b) L'Exigence spcifique des IFRS sur la reprise de la perte de valeur

    Sil existe un tel indice, lentit doit estimer la valeur recouvrable de lactif (IAS36, 9) ;

    Une reprise dune perte de valeur dun actif rvalu est crdite directement dans les

    capitaux propres sous la rubrique carts dvaluation. Toutefois, dans la mesure o une perte de

    valeur relative ce mme actif rvalu a t antrieurement comptabilise en rsultat, une

    reprise de cette perte de valeur est galement comptabilise en rsultat (IAS 36, 120).

    1-2/ Des recommandations des Banques leurs Contreparties en prvision de la notation

    interne compter du 1er janvier 2008

    En juin 2005 une lettre ouverte de la Fdration Bancaire Franaise, contresigne par la fdration

    patronale franaise le MEDEF et la Chambre de Commerce de Paris, indiquait aux managers quil tait

    opportun pour une PME de lancer une rflexion pour amliorer sa notation bancaire en consultant

    son expert comptable et son banquier, et en sappuyant si ncessaire sur une socit de conseil

    externe sur les moyens mettre en oeuvre pour amliorer la perception que la banque se fait de son

    risque (objectifs daffermissement de certains ratios de bilan, d'amlioration des documents prospectifs

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    5/47

    5

    5

    transmis son partenaire financier...) (Ble II et normes comptables : quelles consquences pour

    les relations des PME avec leur banque ? (FBF, Juin 2005).

    1-3/ Des recommandations des actionnaires

    En aot 2006, Ernst & Young rapportequau Canada de plus en plus dactionnaires menacent de ne

    plus investir dans les entreprises qui nauront pas pris leurs dispositions pour aller plus loin que le

    calcul de la VaR et grer le risque de sorte rduire l'cart entre les objectifs du business plan et le

    rendement obtenu (cf. La gestion des risques au Canada Aller au-del de la simple valuation ,

    Ernst & Young, Toronto, aot 2006).

    2- Que faire ?

    Nous verrons travers cet ouvrage que les pratiques de gestion du risque oprationnel cessent dtre

    trangres aux diffrents secteurs dactivit ds quon les situe dans la tradition historique de la

    comptabilit de gestion. Cette contrainte a t rappele par le COSO (Committee Of Sponsoring

    Organizations of the Treadway Commission) qui a recommand le processus de gestion globale ERM

    (Enterprise Risk Management) pour le Contrle Interne (Sarbanes Oxley Act).

    Nous verrons galement que la transformation de lancien risque de crdit par Ble 2 et Solvency 2

    en risque de contrepartie et lobligation de la prise en compte du risque oprationnel entranent

    lEXTENSION des pratiques dconomie de cots et dconomie des fonds proprespar la Mesure de

    la performance ajuste pour le risque (MPAR) utilises dans les banques pour mesurer lefficacit

    des gestionnaires, lensemble des secteurs dactivit, mais galement la GENERALISATIONde ces

    pratiques lensemble du personnel oprationnel. Ce qui nest pas le cas actuellement dans les

    banques.

    Les ateliers dassurance interne organiss par RiskoSoft en collaboration avec les Universits et

    Grandes Ecoles ont pour objectif daider les entreprises de tous secteurs dactivit systmatiser ce

    processus de sorte quil devienne auditable et conforme la rglementation relative la scurit

    financire : Ble 2 et Solvency II, normes IAS-IFRS et US GAAP.

    Ce guide est une introduction ces ateliers. Il est destin aux tudiants en executive education, mais

    galement aux chercheurs, managers et tous ceux qui sintressent la gestion du risque decontrepartie et la gestion du risque oprationnel et qui souhaitent mieux connatre les bases

    scientifiques dappui. Aussi une importante bibliographie est-elle donne la fin de louvrage.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    6/47

    6

    6

    I- Position de lERM en tant que systme Global dinformation de gestion

    1- Le dbat initial chez SIEBEL sur la complmentarit ncessaire de lERM et du CRM

    LERM et le CRM sont perus par les experts de SIEBEL comme les deux instruments majeurs de la

    scurit financire de lentreprise. LERM est le parfait outil de gestion du risque oprationnel comme le

    CRM est le parfait outil de gestion du risque de march. De mme que lun ne va pas sans lautre, lun

    ne peut remplacer lautre, les deux sont indispensables lentreprise. La gestion du risque de

    contrepartie est assure par lintgration souhaite de lERM et du CRM dans le systme dinformation

    de gestion de lentreprise:

    Si vous avez un grand processus daffaires, mais aucun logiciel ERM de support, vous tes

    condamns chouer si vous avez le bon logiciel ERM mais de mauvais processus daffaires, vous

    tes galement condamns chouer ,

    Disait Steve Apfelberg, directeur des ventes de SIEBEL,(Source : (Barney Beal, SearchCRM.com

    NewsWriter 09 Sep 2003)

    Cest particulirement vrai lorsque lERM est employ pour conduire le changement de corporation.

    Le CRM est une stratgie qui est importante pour l'organisation, et c'est une stratgie qui peut tre

    vraiment bien soutenue par lERM. Ces deux applications devraient dans lavenir tre intgres sur la

    mme plateforme. Cest cela le CRM de demain.

    Lui rtorquait Anthony Deighton , directeur gnral de SIEBEL (Source: Jon Panker, Rdacteur De

    Nouvelles 25 fv. 2004 SearchCRM.com)

    Ce qui manque n'est pas la technologie, mais la mthodologie. Jusqu' ce que les processus

    d'affaires soient cerns, lERMrestera une solution la recherche d'un problme.

    Denis POMBRIANT avait conclu le dbat par ces mots. Denis POMBRIANT tait alors Manager chezBeagle Research Group, (Source: Garry Kranz, Contributor 25 Mars 2004 SearchCRM.com)

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    7/47

    7

    7

    2- Les cinq exigences rglementaires qui ont dtermin le positionnement de l'ERM dans la

    gestion

    2-1/ Lexigence dun systme d'information de gestion des risques fonctionnant sur trois

    piliers :

    Le dispositif Ble 2 et Solvency 2 repose sur trois "piliers" qui imposent de nouvelles rgles aux

    banques, aux institutions (assurances et organismes de crdits) et aux compagnies (holdings)

    financires :

    Pilier I- Cartographie des risques et quantification de la VaR (Pertes attendues, EL + Pertes

    inattendues, UL) et exigences minimales en capital;

    Pilier II- Mise en uvre des processus prouvant que lentit peut maintenir ses fonds propres au

    niveau minimal requis (surveillance prudentielle);

    Pilier III- Obligation de reporting.

    Ceci signifie:

    1- Expliquer l'adquation des fonds propres, la mise en vidence des risques pris par lentit

    et l'explication du dispositif de gestion de ces risques (discipline de march ou

    communication financire) ;

    2- En approche AMA, dcrire les pratiques internes de ltablissement destines couvrir la

    perte anticipe et exposer largumentation visant faire reconnatre ces pratiques comme

    une alternative valable la couverture par des fonds propres rglementaires.

    2-2/ Lexigence dextension de la contrainte des trois piliers aux corporates et PME

    Lexigence impose aux organismes financiers pour le risque de crdit de contrepartie entrane

    lapplication des rgles quasi similaires de scurit financire par les Corporates et PME pour amliorer

    leurs relations avec ces organismes. Les crances des corporates et des PME sont pondres 100

    % (cf. Circulaire de la FBF, CCI de Paris et MEDEF de juin 2005).

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    8/47

    8

    8

    2-3/ Lexigence dun systme dassurance interne articulant matrise du risque de contrepartie

    et matrise du risque oprationnel

    Lvaluation du risque de march restant inchange par rapport laccord de 1988, les volutionsintroduites par Ble 2 concernent principalement deux exigences :

    Lexigence en fonds propres dtermine en fonction dune valuation du risque de crdit par

    type dengagement et de contrepartie selon lapproche standard et lapproche des notations

    internes ;

    Lexigence de prise en compte du risque oprationnel dans le calcul du nouveau ratio de

    solvabilit (Ratio Mc Donough).

    Les pertes dues aux risques oprationnels survenues dans le contexte des risques de crdit

    doivent tre intgres dans la base de donnes interne relative aux pertes rsultant des risques

    oprationnels et prises en compte pour la gestion de ces derniers ;

    Lorsquelles utilisent une approche spcifique (AMA), les entits peuvent tenir compte, lors du

    calcul de leurs besoins de fonds propres en regard des risques oprationnels, de leffet

    dattnuation du risque produit par des contrats dassurance. Cependant, la prise en compte de

    tels effets de couverture est limite 20 % au maximum des exigences de fonds propres

    calcules sur la base dune approche spcifique l'tablissement.

    2-4/ Lexigence de conformit de la gestion du risque la comptabilit de gestion

    Il est impossible de traiter le risque oprationnel dune part et le risque de contrepartie dautrepart sans tenir compte des exigences conjointes IAS-IFRS/US GAAP et Ble 2/Solvency 2 ;

    De mme, il est impossible darticuler les piliers 1, 2 et 3 sans intgrer lanalyse statistique

    ncessaire la quantification des pertes inattendues (UL) dans la tradition de comptabilit de

    gestion.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    9/47

    9

    9

    Parce quil sagit pour Ble 2 et Solvency 2 de modliser la matrise des flux de trsorerie attendus

    (connaissance des cots prvisionnels) la comptabilit de gestion joue un rle important dans la mise

    en uvre et larticulation des trois piliers :

    La comptabilit de gestion est le processus didentification, de mesure, daccumulation, danalyse, de

    prparation, dinterprtation et de communication de linformation financire utilise par le management

    pour planifier, valuer, et contrler au sein dune organisation et pour garantir lusage appropri et la

    responsabilit de ses ressources.

    Dfinition adopte en 1981 aux Etats-Unis par Institute of Management Accountants (IMA) et

    reprise en 1989 par la Fdration Internationale des Comptables(IFAC).

    2-5/ Les exigences convergentes/divergentes de lIAS-IFRS et de lUS GAAP

    Toutes les entits cotes qui interviennent aux Etats-Unis sont soumises aux normes US GAAP depuis

    2002 et aux normes IAS-IFRS depuis 2005 pour celles qui sont interviennent dans la CEE.

    Mesurant le rapport cot - efficacit du dispositif de risk management, les indicateurs du contrle du

    pilotage (Pilier II) doivent satisfaire au critre gnral de la pertinence des fins de Mesure de la

    Performance Ajuste au Risque oprationnel (MPAR) au niveau des services et du personnel et

    damlioration de la Marge sur Cots Variables (MCV) au niveau de la comptabilit gnrale:

    - Le contrle de ces indicateurs doit relever du domaine de pouvoir de chaque membre du

    personnel : lquipe et les individus peuvent agir sur ces facteurs de manire autonome et en

    relation avec les autres services ;

    - Ces indicateurs ont un sens pour les oprateurs ;

    - Ils permettent la rduction des carts des comptes de gestion, donc le bouclage du

    management des cots ou de la valeur avec la comptabilit financire.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    10/47

    10

    10

    Les effets conomiques du contrle du pilotage bas sur ces indicateurs doivent tre vrifiables par

    (analyse des carts) par les investisseurs (banques et actionnaires) dans les tats de performance du

    COFINREP qui prend en compte les donnes ncessaires la mise en oeuvre du ratio de solvabilit

    des banques et les exigences de financial reporting IAS-IFRS/US GAAP relatives la prsentation des

    tats financiers (IAS 1 ARB 43, Chapitre 3A de SFAS 130) :

    Informations comparatives

    IFRS : au moins un an

    US GAAP : Chiffres comparatifs exigs pour les socits cotes (rgles SEC : rgulation

    S-X)

    Comprehensive income

    IFRS : Statement of changes in equity

    US GAAP : Obligation de prsenter un total de comprehensive income

    Autres

    Classification des passifs (courants vs non courants)

    Extraordinary items

    Prsentation des charges dans le P&L

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    11/47

    11

    11

    II- Antriorit, solidit et lgitimit de la comptabilit de gestion en tant que cadre de

    fonctionnement de lERM /risque oprationnel et du risque de contrepartie

    Quil sagisse du secteur bancaire, des assurances ou des corporates, rien nest plus solide et plus

    ancien en matire de management du risque oprationnel que la comptabilit interne lentreprise.

    Les ressources constituent en effet lobjet de lanalyse en comptabilit de gestion : modlisation des

    relations entre les ressources et leur contrepartie pour que les comportements des acteurs articulent au

    mieux les finalits poursuivies et les ressources quelles consomment.

    Cest le processus de MPAR (Mesure de la Performance Ajuste aux Risques). Cet objet na pas

    chang depuis 1772, date laquelle Josiah Wedgwood (le clbre manufacturier anglais de faence)

    mis au point une comptabilit qui linforme sur les cots de chacun de ses produits comme sur ltat de

    sa trsorerie, et lui permet :

    - de calculer ses prix au mieux,

    -

    - de chiffrer les ECONOMIES qui permettent des sries plus longues,-

    - danticiper les ECONOMIES dchelle,

    -

    - de dfinir une politique salariale

    En matire de gestion du risque oprationnel, la pratique depuis Josiah Wedgwood a toujours prcd

    la thorie, avec des dcalages variables selon les pays : Nitikim (1992) situe le premier manuel en

    Grande Bretagne en 1885 (Garcke et Fells) ; aux Etats-Unis linitiative remonte Metcalfe lorsquil

    prsente son systme lAmerican Society of Mechanic Engineers. La production de masse et le

    taylorisme donnent une impulsion dcisive au dbut du XXme sicle avec en France lOrganisation

    Scientifique du Travail(OST), la cration des associations professionnelles partir de 1919 : aux Etats-

    Unis, la National Association of Cost Accounting (IMA); en Grande-Bretagne le Chartered Institut of

    Management Accountants(CIMA) ; au Canada la Socit des Comptables de Management.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    12/47

    12

    12

    Cest surtout lOST qui ayant plac la comptabilit au centre des dispositifs permettant la direction de

    piloter lentreprise (exigence dite aujourdhui de surveillance prudentielle ou de corporate governance :

    Pilier 2) ouvrira la voie qui a conduit :

    1- A lanalyse des cots prtablisqui permet de ressortir les carts entre les cots prvus et les

    cots constats dterminant ce quon appelle aujourdhui pertes attendues ;

    2- Au direct costingqui conseille de centrer le contrle du pilotage (surveillance prudentielle) sur

    les cots variables et dvaluer la pertinence dune dcision par rfrence lcart entre les

    ventes et les cots variables que son systme dindicateurs entrane (marge sur cots

    variables).

    Le direct costing a abouti aux mthodes doptimisation de la performance selon deux

    orientations:

    A-La comptabilit analytique (cost accounting).

    Cette mthode a abouti lapproche ABC/ABM (Activity-based Costing / Activity Based

    Management):

    Identification des processus dactivit et calcul des cots (comptabilit analytique) ;

    Suivi de la recherche des causes des carts afin de mieux grer les oprations futures.

    B- Lanalyse socio-conomique.

    Cette mthode prend appui sur la psychologie des organisations laquelle elle emprunte le principe de

    dynamique de la structure informelle (structure cache) pour expliquer les causes de la variation de

    certains cots. La structure formelle visible fonctionne avec une structure informelle sous-jacente non

    visible dont la connaissance permet d'anticiper les dysfonctionnements (incidents ou vnements) et

    leurs cots cachs.

    Ainsi le jeu organisationnel qui s'appui sur le contrat de travail et les rglementations en vigueur

    (Normes IAS-IFRS et US-GAAP, Ble 2 et Solvency 2) repose sur des contraintes structurelles; unechose engendrant son contraire faisant varier les cots attendus, d'o le concept de " risque

    oprationnel":

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    13/47

    13

    13

    Lobligation formelle de prsence engendre des processus informels dabsentisme ;

    Lobligation formelle de production gnre des processus informels de :

    -Dfauts de qualit (Non qualit),

    -

    Accidents de travail,

    -

    Surtemps et Surconsommation

    Lobligation formelle de comptence engendre des processus informels dcart de savoir-faire (Know how).

    Lanalyse socio-conomique des cots cachs permet ainsi didentifier, de comptabiliser et

    danticiper ce quon appelle aujourdhui pertes inattendues et calculer les flux de trsorerie futurs de

    manire fiable :

    Lorsque l'entreprise parvient rduire ses dysfonctionnements, des amliorations de rsultats

    financiers se produisent, sans apparatre distinctivement dans la comptabilit : c'est uneperformance cache. Ainsi, plus l'entreprise a un gisement important de cots cachs et plus

    elle peut esprer une amlioration de ses rsultats par mobilisation et valorisation de ses

    ressources internes actuelles, sans recourir un financement extrieur supplmentaire.

    (ISEOR: 1999)

    LIFRS-US GAAP et Ble 2-Solvency 2 disent la mme chose et lIAS 36 prcise :

    Les caractristiques essentielles des actifs de support sont quils ne gnrent pas dentre de

    trsorerie de faon indpendante des autres actifs ou groupes dactifs et que leur valeur

    comptable ne peut tre attribue en totalit lunit gnratrice de trsorerie examine

    (IAS 36, 100) ;

    Ds lors que lentreprise sest engage dans la restructuration, les estimations des entres et

    des sorties de trsorerie futures, pour la dtermination de la valeur dutilit, refltent les

    conomies de cots et autres avantages rsultant de la restructuration (sur la base des

    budgets/prvisions financiers les plus rcents ayant t approuvs par la direction

    (IAS36 47a).

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    14/47

    14

    14

    Le risque oprationnel est donc une proccupation aussi ancienne que la comptabilit de gestion. Ble

    2 et Solvency 2 ont seulement encourag la systmatisation des solutions pouvant renforcer la gestion

    dans trois directions conjointes :

    la quantification des pertes inattendues (Piler I),

    le contrle du pilotage (Pilier 2) et

    le reporting (Pilier 3).

    Cette orientation de la gestion globale du risque oprationnel correspond lERM COSO, la loi

    Sarbanes-Oxley (ou SOX) qui a t adopte en 2002 dans la foule du scandale Enron, aux lois sur le

    contrle interne.

    Elle contraint le management intgrer les mthodes statistiques quel que soit leur degr de

    sophistication dans la dmarche traditionnelle de comptabilit de gestion sur laquelle repose le

    fonctionnement de toutes les organisations conomiques (banques, assurances et corporates).

    La gestion du risque de contrepartie est lie la gestion du risque oprationnel.

    III- Les exigences des piliers 2 et 3

    A compter de lchance du 30 juin 2007, les banques devraient mettre en uvre COFINREP.

    COFINREP prend en compte les donnes ncessaires la mise en oeuvre du ratio de

    solvabilit (COREP : common reporting Ble 2) et des normes IFRS (FINREP : financial

    reporting) ;

    Le cadre de reporting financier consolid est fond sur les normes comptables internationales

    IAS/IFRS. Son objectif n'est pas, cependant, de couvrir tous les aspects de ces normes. Il est

    conu de manire tre utilis par les autorits de supervision, qui demandent aux

    tablissements de crdit de leur remettre une information financire consolide tablie selon les

    normes IAS/IFRS.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    15/47

    15

    15

    COFINREP passe par la matrise du pilier 2 : Surveillance Prudentielle = justifier des processus

    prventifs ou de Contrle du pilotage des Units Gnratrices de Trsorerie (UGT) sur la base

    des indicateurs significatifs du risque oprationnel ;

    Il faut par ailleurs traiter des convergences en matire de la comptabilit de gestion du risque

    oprationnel et du risque de contrepartie entre les normes IAS-IFRS (applicables en Europe) et

    les normes amricaines US GAAP : ces normes convergent en matire de flux de trsorerie

    attendus ;

    COFINREP suppose donc une articulation relle des procdures comptables internes comptabilit de

    gestion (ou comptabilit de management) :

    du Pilier I et du Pilier II,

    du Pilier II et du Pilier III.

    Comment lentreprise pourra-t-elle aboutir cette articulation si son dispositif du pilier I sest limit aux

    statistiques et probabilits doccurrence des risques et lexigence minimale en capital sans tenir

    compte du ncessaire bouclage avec le systme dinformation de gestion comptable, le seul dispositif

    de pilotage que connat lentreprise ?

    Cette mthode est par ailleurs coteuse en fonds propres : plus les probabilits sont leves plus le

    niveau des fonds propres requis lest aussi si lentreprise ignore les contraintes du pilier II.

    IV- Une seule mthode AMA correspond aux exigences de la comptabilit de gestion

    Le Comit de Ble propose plusieurs alternatives au sein de la dmarche AMA (Advanced

    Measurement Approach) :

    une mthode base sur des paramtres internes (Internal Measurement Approach ou IMA),

    la mthode RDCA (Risk Drivers and Controls Approach), anciennement dnomme Scorecard,

    lanalyse de scnarios ou sbAMA (Scenario-based AMA), et

    la mthode LDA (Loss Distribution Approach).

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    16/47

    16

    16

    Parce quelle offre la possibilit dintgrer lanalyse statistique et lanalyse comptable, seule cette

    dernire permet daller au-del de la quantification (exigence du pilier I) pour assurer le contrle du

    pilotage (exigence du pilier II) et le reporting interne ncessaire COFINREP (Exigence du pilier III).

    1- Le principe gnral de LDA (Loss Distribution Approach)

    Cette mthode correspond au processus ERM COSO de comptabilit de gestion du risque

    oprationnel dune part et aux exigences IASB /FASB en matires:

    de dprciation des actifs : IAS 36 SFAS 142 et 144 ;

    de produits des activits ordinaires des UGT (Units Gnratrices de Trsorerie): IAS 18

    SAB 104 pour socits cotes;

    de provisions :IAS 37 / SFAS 5, 143 et 146 ;

    d immobilisations incorporelles (actifs de support): IAS 38 /SFAS 2, 86 et SOP 98-1 ;

    d tats financiers (prsentation) : IAS 1/ ARB 43, Chapitre 3A de SFAS 130 ;

    Le principe gnral de la mthode LDA (Loss Distribution Approach) consiste en effet modliser la

    perte lie au risque oprationnel pour une priode donne (par exemple, un an) et den dduire la

    valeur en risque (VaR). La LDA se fonde sur la comptabilit de gestion, notamment la mthode

    danalyse socio-conomique utilise depuis les annes 1962 pour modliser les cots cachs (pertes

    inattendues, UL) du risque oprationnel de tous les secteurs dactivit. Le DO (dveloppement

    organisationnel) dcoule de cette dimension du direct costing.

    Ce qui fait la particularit et la force de lanalyse socio-conomique qui fonde la procdure ERM

    (Enterprise Risk Management) en comptabilit de gestion du risque oprationnel, est sa capacit

    intgrer les processus conomiques de cotset les processus psycho-sociologiques de pilotage et de

    gestion de la motivation des Ressources Humaines pour conduire le CHANGEMENT et rsoudre le

    problme doptimisation de la performance dans les organisations.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    17/47

    17

    17

    L'ERM qui a la capacit d'intgrer et d'informatiser ces processus est indispensable aux banques,

    assurances, corporates et l'administration publique. Les experts de SIEBEL (Oracle) avaient bien

    compris cet enjeu de l'ERM dans la matrise du CHANGEMENT dans les organisations :

    Cest particulirement vrai (disait Anthony Deighton, directeur gnral de SIEBEL) lorsque lERM est

    employ pour conduire le changement de corporation. (25 fv. 2004 SearchCRM.com).

    Est-il ncessaire de rappeler que la psychologie sociale est cette partie de la psychologie qui a pour

    objet la conduite du changement (le Pilotage requis par le pilier 2 / Ble 2 et Solvency 2) dans les

    organisations (Environnements industriels boucls)?

    Cinq tapes sont recommandes pour limplmentation de la mthode LDA (Loss Distribution

    Approach) en comptabilit de gestion:

    - estimation de la distribution de svrit des pertes attendues, (EL), dans les comptes

    de gestion (Analyse des carts);

    - estimation de la distribution de la frquence des pertes inattendues, (UL);

    - calcul des intervalles de confiance du dispositif dconomie des cots pour dterminer

    les flux de trsorerie futurs;

    - incorporation des avis dexperts (Ex. les donnes externes du Comit de Ble et de

    lISEOR) ;

    - calcul de la charge en capital.

    2- La modlisation du procd LDA en comptabilit de gestion

    2-1/ Les indicateurs du risque oprationnel et leurs composants financiers

    En comptabilit de gestion le modle opratoire de quantification des pertes inattendues (EL)

    comprend exclusivement les lments susceptibles dvaluation financire :

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    18/47

    18

    18

    Les indicateurs pertinents ont un caractre universel, donc commun tous les secteurs

    dactivits ; ils sont de nature socio-conomique (le personnel peut exercer un pouvoir de

    contrle sur ces indicateurs); ils ont un caractre structurel et additif ; leurs effets portent sur la

    marge sur cots variables (MCV) et leur contrle a un impact sur les assurances souscrites.

    Ces indicateurs sont au nombre de cinq :

    labsentisme, les carts de productivit directe (temps de travail et consommations), les dfauts de

    qualit (non qualit), les accidents de travail (scurit du travail), les carts de savoir-faire (comptence

    et polyvalence).

    Les incidents de risque oprationnel (typologie de Ble et risques professionnels spcifiques)

    sont corrigs par des rgulations du contrle du pilotage (pilier II). Ces rgulations entranent

    des frais financiers supplmentaires (pertes inattendues ou cots cachs).

    Cinq composants de pertes inattendues sont utiliss pour valuer lincidence financire des rgulations

    effectivement mises en place par lentreprise :

    sursalaires, surtemps, surconsommations, non-production et non-cration de potentiel.

    Les pertes inattendues (cots cachs) sont scindes en deux catgories : les cots incorpors

    dans les donnes saisies par le systme dinformation comptable et les donnes non saisies par

    ce systme et que les comptables qualifient de rsidu : partie de la rentabilit ou des pertes)

    qui ne peut sexpliquer par les quantits du capital et de travail.

    2-2/ L'application des statistiques et des probabilit en ERM de comptabilit de gestion du

    risque oprationnel

    Pour construire un systme de contrle du pilotage et de prvention du risque oprationnel, la

    comptabilit de gestion articule un modle non mathmatiquedordonnancement et de systmatisation

    de la collecte des incidents un modle mathmatiquedanalyse et de quantification des incidents de

    risques oprationnels intgrant les catgories de Ble.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    19/47

    19

    19

    Le modle mathmatique est issu des statistiques pour lanalyse des pertes anticipes (EL)

    dans les classes comptes de rsultat (cf. nomenclature des comptes dans chaque secteur

    dactivit). LIFRS et lUS GAAP nont pas propos de modle ; les Comits Nationaux de

    Comptabilit sen sont chargs.

    La thorie des probabilits est utilise pour lanalyse des incidents de pertes non anticipes

    (UL).

    Le modle non mathmatique est une approche gnrale qui permet aux membres du personnel,

    chacun son niveau de responsabilit, dobserver, didentifier et deffectuer une interprtation initiale

    des vnements (ou incidents) occurrents et de leur attribuer des caractres (critres qualificatifs)

    auxquels la hirarchie appliquera le modle mathmatique intgr par le systme dinformation.

    La thorie des probabilits repose sur des processus de simplification ou de globalisation

    dvnements ou incidents alatoires.

    Il sagit dune reprsentation de la distributiondes caractres qualitatifs attribus aux sries dincidents

    enregistrs par le personnel en les localisant dans des comptes de charges ou dans des comptes

    des produits pour faciliter leur quantification ou leur reprsentation dans des formes mathmatiques

    conformes aux exigences de la comptabilit.

    La forme la plus approprie de reprsentation comptable est celle des effectifs regroups en

    classes dvnements. LERM de comptabilit de gestion utilise pour cela une partition de

    l'ensemble en un nombre limit de classes dvnements divises par rubriques et sous-rubriques.

    On obtient ainsi des comptes de gestion des pertes inattendus (UL) analogues dans leurs formes

    ceux de la Prsentation des tats financiers en IFRS et US GAAP (IAS 1 ARB 43, Chapitre 3A de

    SFAS 130).

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    20/47

    20

    20

    Ces processus de standardisation permettent un enregistrement systmatique et ordonn de tous les

    incidents de pertes oprationnelles, y compris les pertes lies aux incidents de risques dpendants

    survenus dans un contexte de risque oprationnel de sorte les inclure dans le calcul de la VaR, le

    calcul de lexigence en fonds propres pour le risque oprationnel (ALM/Asset and Liability

    Management : gestion des Actifs et des Passifs).

    LERM de comptabilit de gestion rsout ainsi le problme des liaisons entre les risques par un

    systme dagrgation des risques survenus dans le contexte du risque oprationnel

    Cependant le systme ne sarrte pas l, car le Contrle du Pilotage est lobjectif vis par la

    quantification et le calcul de la VaR.

    Le dispositif ERM gnre un modle pour intgrer des objectifs stratgiques dans les tableaux de bord

    pour faciliter le transfert des responsabilits aux oprationnels et assurer le contrle de la matrise du

    risque oprationnel en temps rel par lensemble du personnel,

    Le modle intgre alors les cinq indicateurs gnriques de risques et tablit la matrice de corrlations

    entre les incidents de risques oprationnels enregistrs dans la base de donnes (Axe 1) et les zones

    dimpacts financiers ou leurs composants de cots (axe 2). Lentreprise assure la reprise des pertes de

    valeur conformment aux exigences des IFRS et la matrise des flux de trsorerie attendus

    conformment aux exigences de lUS GAAP par la mise sous contrle de ces indicateurs significatifs

    au niveau de chaque membre du personnel par des outils appropris.

    Tous les incidents de risque oprationnel ou de risque dpendant relvent de ces cinq catgories. Leur

    axes structurels constituent les points dappui du pilotage et de la corporate governance pour faire

    converger les actions des oprationnels et celles des responsables financiers vers les mmes objectifs

    de MPAR: cf. Schma ci-aprs des axes des corrlations des indicateurs gnriques du risque

    oprationnel et de leurs impacts financiers

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    21/47

    !&!&!&!&

    ''''

    !!!!

    !!!!

    $$$$

    (((((surtemps de main duvre etsurconsommations matires)

    )*))*))*))*)(savoir-faire)

    !&+!&+!&+!&+

    !&,!&,!&,!&,

    Pour boucler lanalyse statistique avec les exigences de comptabilit de geles indicateurs gnriques de risques oprationnels (Axe 1) sont traduits en 5 co

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    22/47

    22

    22

    2-3/ La distribution des pertes (Loss Distribution)en comptabilit de gestion

    Le dispositif consiste en ralit la distribution des objectifs du plan daction prioritaire

    dconomie des cots et du rsultat (Profit / Perte) travers les processus de gestion des

    produits des activits ordinaires des UGT (IAS 18 SAB 104 pour socits cotes);

    On distingue quatre processus :

    Des processus de distribution du potentiel de productivit absorb par la VaR (EL + UL), aux

    indicateurs gnriques du risque oprationnel, leurs composants financiers, puis le pilotage de

    la marge sur cots variables par le contrle de gestion de ces indicateurs en temps rel

    travers des outils spcifiques de corporate governance : outils daide la mise en conformit de

    la gestion de la motivation des Ressources Humaines et tableaux de bord ncessaires au

    transfert de responsabilit aux oprationnels pour la matrise de chaque indicateur.

    Des processus de distribution sectorielle, par activit ou par UGT (unit gnratrice de

    trsorerie) de la marge sur cots (MCV) variables travers les plans dactions prioritaires. Par

    exemple en phase de diagnostic priodique des pertes lies au risque oprationnel (une

    exigence conjointe du pilier 1 de Ble 2/Solvency 2 et de lIAS 36 - SFAS 142 et 144 / normes

    IAS-IFRS/US GAAP), les surtemps et les non-productions, cest--dire les heures de travail

    dtournes dune activit gnratrice des flux de trsorerie attendus, sont valus un taux

    moyen de Contribution Horaire la Marge sur Cots Variables(CHMCV);

    Des processus stratgiques extrmes de rajustement sectoriel de la productivit et de

    rduction des heures travailles en phase de pilotage (pilier 2) pour accrotre la marge sur cots

    variables (MCV).

    Des processus stratgiques intermdiaires de rajustement sectoriel de la productivit :

    - Gains de productivit et de rduction des prix : rduction de la VaR (EL + UL) par le

    contrle des indicateurs gnriques du risque oprationnel et distribution du produit

    sur le march un cot infrieur au prix actuel ;

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    23/47

    23

    23

    - Fabrication dautres produits lorsque lentreprise pense ne pas couler de productions

    supplmentaires : la baisse des surtemps et des non - productions est ralloue

    dautres types de produits qui augmenteront le chiffre daffaires et la marge sur cots

    variables, donc les flux de trsorerie futurs.

    - Rduction dautres composants des indicateurs de risque oprationnel : par exemple

    les surconsommations par une organisation et un pilotage plus vigilants

    V- Limpasse des mthodes stochastiques qui nintgrent pas les processus de comptabilit

    Une situation dimpasse des mthodes statistiques et probabilits survient lorsque lutilisateur oubli les

    exigences dapplication dans lactivit concerne et dont il aurait d tenir compte des caractristiques

    (lexistant et ce quil apporte). Les statistiques et les probabilits sont utilises pour renforcer les

    processus de quantification dans de nombreux domaines (la mcanique, lconomie, la sociologie, les

    sciences, les jeux, etc), mais elles ne se suffisent pas elles-mmes, puisquil ne sagit que des

    statistiques et des probabilits appliques.

    Ainsi les calculs stochastiques (tude des phnomnes alatoires dpendant du temps) qui rencontrent

    leur aboutissement normal dans la finance mathmatique et lingnierie financire, la modlisation

    mathmatique en conomie et la thorie des jeux, lanalyse des risques de march, notamment

    loptimisation de la gestion de portefeuilles rencontrent rapidement leurs limites lorsquil sagit de

    lanalyse du risque oprationnel des fins de pilotage des organisations dans lesquelles les facteur

    humain occupe une place prpondrante. Le calcul intgral et diffrentiel li aux processus alatoires

    ne suffit plus.Le hasard nest pas un facteur important du risque oprationnel et du risque de

    contrepartie

    1- Lchec de lorientation de la LDA en actuariat

    Une orientation actuarielle de la LDA a t amorce par Frachot et al. (2003) pour calculer les pertes

    agrges (aggregate loss distribution) partir dune simulation de Monte Carlo. De la perte totale, on

    drive la perte attendue ou moyenne (expected loss) et la perte exceptionnelle (unexpected loss) par

    extrapolations.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    24/47

    24

    24

    Cette orientation conduit limpasse pour deux raisons majeures :

    Les pertes attendues (expected loss) sont rvles par lanalyse des comptes de gestion. La

    problmatique des carts est traditionnelle en comptabilit et les pertes attendues ont vocation

    tre absorbe par le rsultat oprationnel ;

    Loprationnalisation du pilier 2 (surveillance prudentielle relative au contrle du pilotage des

    units gnratrices de trsorerie, UGT) ncessitent des indicateurs pertinents.

    2- Les insuffisances des mthodes IMA, RDCA et sbAMA

    Les autres mthodes ne permettent pas non plus dassurer le pilotage des UGT pour satisfaire aux

    exigences du pilier 2. La mthode RDCA (Risk Drivers and Controls Approach/ Scorecard), par

    exemple prend en compte les facteurs de risque oprationnel dont les plus couramment cits sont:

    le niveau de comptence/qualification du personnel,

    lorganisation interne/transferts dinformation,

    linfrastructure IT (ex, scurit des systmes),

    les procdures de contrle des activits non autorises,

    les mesures de protection contre des catastrophes et autres sinistres,

    le respect des obligations lgales (ex, conformit, diffusion dinformations

    et devoir fiduciaire).

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    25/47

    25

    25

    Ces facteurs sapparentent aux indicateurs de gestion du risque oprationnel,

    mais il nen est rien :

    Leur nombre est illimit (on a ainsi vu des entreprises travaillant avec cette

    mthode prtendre grer jusqu 1500 indicateurs ) ;

    Ces facteurs de la RDCA (Scorecard) donnent limpression que chaque incident

    qui survient dans lentreprise est un indicateur de gestion :

    - Ltude ralise en 2002 par le Comit de Ble a quantifi 47 000 vnements de

    pertes inattendues enregistres au cours de lanne 2001 par 89 banques ayant

    particip cet exercice.

    Peut-on envisager le contrle du pilotage dune banque sur la base de 47 000 indicateurs ?

    La RDCA (Scorecard) confond simplement les consquences et les causes ;

    Il manque la RDCA (Scorecard) la vision structurelle ou synthtique, le

    principe dadditivit ncessaire au contrle du pilotage ;

    Par ailleurs, un indicateur na de valeur financire que si lon peut valuer leffet

    du contrle ou du non contrle sur la marge sur cots variables (MCV) ;

    En dehors du 1er (le niveau de comptence/qualification du personnel),

    comment peut-on valuer leffet financier des autres sur la MCV et transfrer

    leur contrle aux responsables oprationnels et surtout amener chaque

    membre du personnel exercer son pouvoir de contrle sur ces indicateurs ?

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    26/47

    26

    26

    Par ailleurs lenjeu de la RDCA (Scorecard) est de dterminer la faon dont on peut extraire des

    scnarios une information utile.

    Par exemple :

    quelle est la probabilit quune ou plusieurs de ces ressources ou facteurs de risque

    fassent dfaut sur un intervalle de temps jug critique pour la banque ?

    quel impact ngatif en rsulte ?

    Ainsi, si la probabilit de dfaillance des facteurs de risque ou limpact sur le fonctionnement de

    ltablissement est faible, le systme RDCA (Scorecard) peut conclure que celui-ci nest lvidence

    expose aucun risque oprationnel vritable.

    Une estimation qui peut aboutir la conclusion qu'un tablissement n'est expos aucun

    risque oprationnel vritable est videmment fausse et dangereuse, car contraire au principe

    AMA d'intgration des donnes externes (principe de benchmarking):

    Les pertes subies par les tablissements bancaires au titre du risque oprationnel sont

    gnralement values plus de 200 milliards deuros sur la priode 1980-2000.

    Plus rcemment, lexercice de collecte de pertes ralis en 2002 par le groupe Risk

    Managementdu Comit de Ble rvle que les 89 banques ayant particip cet exercice ont

    connu sur le seul exercice 2001 plus de 47 000 vnements de pertes pour un montant cumul

    de pertes oprationnelles slevant prs de 7,8 milliards deuros.

    (The New Basel Accord , Avril 2003)

    Pour lensemble des secteurs dactivit, les pertes inattendues (UL) reprsentent en moyenne

    42,5% de la masse salariale selon les sources de lISEOR

    (Etude ralise sur 30 ans sur 1000 entreprises dans 32 pays et sur 5 continents)

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    27/47

    27

    27

    VI- Extension et gnralisation de la MPAR (Mesure de la performance ajuste pour le risque)

    1- La MPAR traditionnelle des gestionnaires des fonds propres

    Le principe de gestion du risque est le capital ajust pour le risque (Risk Adjusted Return On Capital,

    RAROC). Aussi habituellement dans les banques la mesure de la performance ajuste pour le risque

    (MPAR) a pour objectif de maximiser la valeur pour lactionnaire. La MPAR permet de:

    Dtecter les activits qui ont un avantage comptitif ;

    Comparer les performances dactivits qui ont des risques diffrents afin de tenir compte non

    seulement de la marge bnficiaire dgage par un gestionnaire mais aussi du risque quil fait

    subir lentreprise ;

    Calculer les capitaux propres ncessaires pour couvrir lensemble des risques (change, taux

    march, prix, crdit ) pris par les gestionnaires ;

    Dterminer la REMUNERATION VARIABLE du gestionnaire : un systme de rmunration

    variable sur les MPAR est un moyen de faire prendre conscience au gestionnaire des

    contraintes prudentielles et des risques de faillite (VaR) qui psent sur la banque.

    Avec Ble 2 lajustement du capital pour le risque (RAROC) seffectue laide du concept de Value at

    Risk (VaR) qui prend en compte le risque de march + le risque de contrepartie + le risque

    oprationnel.

    2- Lextension de la MPAR tous les secteurs dactivit

    La transformation du risque de crdit en risque de CONTREPARTIE et lintroduction du RISQUE

    OPERATIONNEL dans le capital minimum requis entranent ncessairement une extension de la

    MPAR (Mesure de la Performance pour les Risque) tous les secteurs dactivit :

    La conformit Ble 2 implique pour une banque de vrifier la sant financire d'une entreprise

    avant de traiter avec elle, dassurer le suivi rgulier de la matrise du risque oprationnel, celui-ci

    pouvant entraner le risque de crdit de contrepartie ;

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    28/47

    28

    28

    Dans la plupart des Etats les autorits bancaires ont comme la France recommand leur

    contrepartie de lancer une rflexion pour amliorer sa notation bancaire en consultant son

    expert comptable et son banquier, et en sappuyant si ncessaire sur une socit de conseil

    externe sur les moyens mettre en oeuvre pour amliorer la perception que la banque se fait de

    son risque (objectifs daffermissement de certains ratios de bilan, d'amlioration des documents

    prospectifs transmis son partenaire financier...) FBF, Juin 2005.

    Pour une Corporate ou une PME la gestion du risque oprationnel implique de renseigner ses

    contreparties par un reporting leur fournissant les moyens dapprciation des fins de notation

    interne ou de prise de dcision daffaires des dispositions quelle a prise pour aligner sa gestion

    sur les nouvelles exigences, notamment pour

    - assurer la matrise du risque de contrepartie ;

    - matriser les pertes anticipes (EL) et non anticipes (UL) lies au risque oprationnel et

    les inclure dans le calcul de lexigence en fonds propres pour le risque oprationnel.

    3- Gnralisation de la MPAR lensemble du personnel (la MPAR des oprationnels)

    Le risque oprationnel est le "risque de pertes provenant de processus internes inadquats ou

    dfaillants, de personnes et systmes ou d'vnements externes". Cette dfinition recouvre les erreurs

    humaines, les fraudes et malveillances, les dfaillances des systmes d'information, les problmes lis

    la gestion du personnel, les litiges commerciaux, les accidents, incendies, etc

    Le Comit de Ble II a dfini une classification en instituant sept catgories d'vnements de risqueoprationnel dont la gestion et la prvention relvent de la catgorie de buts que Sherif, (1954) classait

    comme supra-ordonns, buts qui ne peuvent tre atteint par un seul groupe :

    Fraude interne, Fraude externe, Pratiques en matire d'emploi et scurit sur le lieu de travail, Clients,

    produits et pratiques commerciales, Dommages aux actifs corporels, Dysfonctionnement de l'activit et

    des systmes, Excution, livraison et gestion des processus.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    29/47

    29

    29

    Les recherches exprimentales en dynamique des organisations (socioconomie/dveloppement

    organisationnel) ont montr que lorsque les buts sont supra-ordonns, la coopration inter-groupe finit

    par diminuer les distances catgorielles (managers/excutants). La gouvernance dentreprise

    (corporate governance) consiste dans ce cas crer une plus grande cohsion, renforcer les

    relations inter-catgorielles par une stratgie de dosage de lautorit et de lentente et dinformatiser le

    dispositif pour faciliter son fonctionnement.

    Tout systme dinformation de MPAR gnralise (Pilier 2) doit aider lentreprise mettre en oeuvre

    des buts attrayants pour les catgories professionnelles, buts ne pouvant tre atteints par les efforts

    dun seul groupe.

    La gestion du risque oprationnel dpend de la capacit de lERM de Comptabilit de gestion

    articuler le pouvoir des gestionnaires (contrle de la performance) et le pouvoir des oprationnels, ie,

    de lensemble du personnel (contrle du pilotage). Le systme Enterprise Risk Management (ERM) est

    pour cela un systme de contrle interne trois niveaux (trois piliers) :

    Contrle de la performance= constat posteriori si le rsultat a t atteint = Pilier 3;

    Contrle du pilotage= plan dactions dont la matrise permet de se rapprocher au maximum du

    rsultat final = Pilier 2.

    Contrle de la stratgie = objectifs stratgiques (quantifications), prvisions, plans, budgets et

    comptes pluriannuels, ajustements stratgiques chaque date de reporting = Pilier 1.

    Cette exigence de Ble 2 conforte la position de la gestion du risque oprationnel dans processus

    socio-conomique du direct costingou des cots variables lis aux indicateurs gnriques des cots

    cachsou des pertes inattendues(UL).

    4- Conformit de la gnralisation de la MPAR lutilisation des mesures internes

    La gnralisation de la MPAR lensemble du personnel est de ce fait une contrainte rglementaire

    lie lexigence dutilisation des systmes de mesure internes (use test).

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    30/47

    30

    30

    Ble 2 exige que lentreprise qui applique une mthode AMA doit dans sa communication

    financire :

    - Dcrire la manire dont elle a intgr le systme interne de mesure du risque oprationnel dans

    son processus de gestion journalire des risques ;

    - Confirmer que lutilisation du systme de mesure du risque oprationnel nest pas limite des

    fins rglementaires ;

    - Dcrire la manire dont le systme de mesure du risque oprationnel pourra voluer au fur et

    mesure que crotront lexprience de lentreprise avec les techniques et les solutions de gestion

    des risques ;

    - Dcrire la manire dont le cadre labor pour le risque oprationnel soutient et amliore la

    gestion du risque oprationnel au sein de ltablissement ;

    - Dcrire la manire dont le systme de mesure des risques apporte des avantages pour la

    gestion et le contrle du risque oprationnel.

    5- Dynamique de la MPAR gnralise

    La gnralisation de la MPAR tous les membres du personnel se fait avec ses CONTRAINTES de

    Matrise des indicateurs gnriques du risque oprationnel en temps rel et ses AVANTAGES en

    Rmunrations variables.

    5-1/ Le schma de fonctionnement

    Cette exigence entrane une modification du schma traditionnel de la MPAR :

    Schma traditionnel de la MPAR =

    Fonds propres disponibles

    rendements attendus

    planification stratgique

    Allocation desfonds propres aux activits suivi de la consommation rentabilit ajuste des risques.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    31/47

    31

    31

    Schma de la MPAR gnralise =

    Actifs de support ERM disponibles Flux de trsorerie attendus (valeur dutilit de lactif de

    support) distribution des objectifs dconomie de cots Allocation des fonds propres aux activits

    suivi de la performance rentabilit ajuste la matrise des indicateursdu risque et la marge

    sur cots variables (MCV).

    5-2/ Le rglement comptable de Distribution despertes & profitsen MPAR gnralise

    A- Fondement dans lexigence du Capital conomique

    Le capital conomique est un montant de fonds propres (ou buffer ) permettant de compenser

    lcart entre le revenu moyen attendu dune activit donne et un revenu exceptionnellement bas.

    Le niveau de capital conomique et la dfinition des constituants tant fixs, la difficult essentielle que

    rencontre le manager rside dans lestimation des risques et des pertes potentielles (EL + UL). En

    matire du risque oprationnel et du risque de contrepartie, les pertes potentielles sont fonction de la

    dynamique organisationnelle.

    Lutilisation de lindicateur RoC (return on capital) a apport une premire valuation de larbitrage

    rendement/risque par des units de production sans rsoudre le problme de fond :

    RoC = profit /capital conomique.

    Lintgration du RoC dans le RAROC (risk adjusted return on capital) implique la MPAR puisque le

    RAROC est dfini pour une activit donne comme un Roc calcul sur la base dun profit ajust de la

    perte moyenne (EL, expected loss ), associe la distribution de perte de lactivit considre.

    B- Activation de la comptabilit dynamique

    Le contrle du pilotage de la gestion du risque oprationnel implique une comptabilit dynamique. Le

    Comit National de Comptabilit exige pour cela que Linformation comptable doit tre en ligne avec

    linformation de gestion ( Performance reporting , CNC , 27 octobre 2004).

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    32/47

    32

    32

    Cette mthode comptable se base en particulier sur la sparation logique entre cots et rsultats

    (benefits), qui permet de rendre compte de lactivit mise en oeuvre(going concern).

    Lapproche de comptabilit dynamique amne distinguer deux reprsentations de MPAR:

    Une MPAR financire (dont la capitalisation boursire serait une valuation fiable),

    Une MPAR comptable, fonde sur lamlioration de la performance en temps rel

    (la semaine, le mois, le trimestre, lanne).

    La comptabilit dynamique tablit la correspondance entre cots et rsultat (Profit et pertes). Dans la

    comptabilit statique (lancien modle), ces cots sont comptabiliss en charges dans la priode o ils

    sont dpenss sans tenir compte des cots cachs ou des pertes inattendues. Le changement

    quapporte la convergence de Ble et des normes IAS-IFRS/US GAAP, est de mesurer les cots

    attendus (EL) et inattendus (UL), de les capitaliser les reprise de pertes de valeur autorises par les

    IFRS et de les amortir pendant la dure utile prvue des ressources corrlatives.

    Il en dcoule que :

    La reprsentation comptable des avantages conomiques futurs ne doit plus se limiter au simple

    rfrentiel de la valeur boursire ou marchande ;

    La gouvernance dentreprise est concerne par les modalits permettant lentreprise dassurer

    aux investisseurs une certaine rentabilit (equity interest) ;

    Dans cette perspective le dispositif de pilotage doit tre capable de prendre en compte les

    ressources caches de lentit, celles qui tmoignent de son potentiel conomique et financier,

    notamment la VaR (EL + UL).

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    33/47

    33

    33

    C- Principes de Distribution des Pertes & Profits

    De manire gnrale, les processus de Distribution despertes & profitsen MPAR gnralise:

    1- doivent permettre lentreprise de mieux distinguer la part du rsultat dentreprise qui revient

    aux actionnaires de la part quon peut considrer lie la dynamique conomique globale des

    UGT (Units Gnratrices de Trsorerie) et qui peut tre distribue en temps rel pour soutenir

    la motivation des ressources humaines, donc autrement que sous forme des dividendes. Par

    exemple sous forme davantage du personnel, notamment les primes de matrise du risque

    oprationnel (PMRO)

    2- Sont fonction de la contribution possible de chaque poste de travail lconomie potentielle

    devant gnrer les flux de trsorerie attendus de la rduction de la perte de valeur (VaR).

    3- Les quipes ont des objectifs clairs de minima de cots - performances dfinis au niveau de

    lERM des cots prvisionnels et de Prvention des risques : les diffrents acteurs de la chane

    de valeur se voient crditer les cots prtablis qui seront compars leurs consommations

    relles (au dbit de leur compte) quune fois le produit termin ou leur temps de travail achev.

    Ceci constitue une incitation la gestion en juste temps, la disparition des stocks den

    courset de produits/services semi-finis;

    4- Le systme des primes (Rmunrations variables) mises en place pour la matrise du risque

    oprationnel (sorties de trsorerie) rcompense dabord lquipe; puis lindividu pour sa

    contribution au succs de lquipe ;

    5- Lquipe dispose de toutes les informations pour agir, notamment, les cots unitaires matire, la

    valeur conomique des heures de travail rcupres et le systme dvaluation des

    performances ;

    6- Aucun membre de lquipe nobtient de crdit pour quelque tche que ce soit, tant que lunit

    travaille na pas quitt le poste ou le service et nest pas transforme en un produit fini prt la

    vente ou en service fini ;

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    34/47

    34

    34

    7- Les temps rcuprs nont de valeur conomique que sils ont t investis la ralisation dun

    autre travail facturable ;

    8- Le systme dvaluation porte sur la totalit des indicateurs gnriques pondrs conformment

    aux scnarios prdictifs et de prvention tablis par le diagnostic (Pilier 1);

    9- Les nouvelles primes (Rmunrations variables) se substituent aux anciennes primes au fur et

    mesure de leur mise en uvre ;

    10- Ces primes ne remplacent pas celles faisant partie du salaire, moins quune rglementation le

    dcide ainsi.

    VII- Des erreurs viter aprs juin 2007

    La prise en compte du risque oprationnel entrane ncessairement cette alternative au RAROC

    rclame par les associations dinvestisseurs travers le concept de shareholder value (SVA): ce

    concept part du constat que du point de vue de lactionnaire, ce nest pas tant le profit ralis qui

    importe mais bien le rendement quobtient un actionnaire par son investissement. Il exclut des leves

    de fonds supplmentaires intempestives ou priodiques pour dfaillances du contrle de pilotage, donc

    sans GARANTIE CONTREPARTIE en terme dASSURANCE INTERNE.

    Le pilier I de Ble 2 sapplique en exigences minimales en capital, la fois pour le risque de

    contrepartie, le risque de march et le risque oprationnel.

    Le calendrier de mise en uvre distingue deux grandes tapes:

    les tablissements bancaires qui ont opt pour lapproche standard ou IRB-fondation devront les

    adopter en 2007

    les tablissements qui ont opt pour lapproche IRB-avance ou AMA devront ladopter en 2008.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    35/47

    35

    35

    En application des rgles des Saines pratiques pour la gestion et la surveillance du risque

    oprationnel (Comit de Ble, fvrier 2003) qui simposent tous les tablissements

    indpendamment des options mthodologiques, le pilier II se dclenche :

    Dune part lchance du 30 juin 2007 : les banques devraient mettre en uvre COFINREP.

    COFINREP prend en compte les donnes ncessaires la mise en oeuvre du ratio de

    solvabilit (COREP : common reporting Ble II) et des normes IFRS (FINREP : financial

    reporting) et sil y a lieu US GAAP pour les entreprises qui interviennent sur le march

    amricain ;

    Dautre part lchance du 1er janvier 2008 pour lapproche AMA.

    Il est davantage vident comme la tradition de la comptabilit de gestion la montr, que la gestion du

    risque oprationnel induit une baisse de l'exigence en fonds propres plutt que l'inverse.

    La gestion du risque oprationnel concerne directement les cots variables (Direct costing) ;

    Contrairement la gestion du risque de march, la gestion du risque oprationnel ne repose pas sur la

    distribution des fonds propres aux activits (cots fixes), mais sur le renforcement de ceux-ci par les

    conomies de cots ou de la valeur dutilit budgte (value in use de lactif de support). Un "coussin"

    de fonds propres peut tre impos en cas de dfaillance.

    Ceci est improbable lorsque le dispositif rpond lexigence de calcul de la valeur recouvrable

    de la VaR (une particularit IFRS) ou aux flux de trsorerie attendus (convergence IAS-IFRS/US

    GAAP) ;

    Ble 2 a pour cela recommand que les tablissements qui envisagent de mettre en place un

    dispositif AMA bnficient, durant l'anne 2007, d'une rduction totale (100 %) de l'exigence

    rglementaire pour le risque oprationnel.

    Cette recommandation qui profite galement aux assurances et corporates nest pas un

    chque en blanc .

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    36/47

    36

    36

    Pour les tablissements soumis la directive europenne CRD (Capital Requirements Directive),

    cet avantage est accord :

    A- Dune part pour appliquer le plan de mise en oeuvre recommand par Ble 2 :

    - organisation de la mise en oeuvre de lapproche retenue (rpartition des responsabilits, etc) ;

    - dveloppement des processus de gestion du risque oprationnel, notamment pour la collecte des

    donnes ;

    - dveloppement de la mthode de mesure ;

    - implmentation ICT concernant la gestion du risque oprationnel et les objectifs de mesure ;

    - acceptation interne formelle du systme de mesure du risque oprationnel ;

    - formation et disponibilit des collaborateurs, y compris de la direction ;

    - utilisation des systmes de mesure internes (use test et parallel run) ;

    - argumentation de lordre suivi lors de la gnralisation de lutilisation de la mthode aux entits

    juridiques et lignes dactivit.

    B- Dautre part pour lautovaluation conduisant la validation du dispositif dassurance

    interne, les assurances souscrites en externe pouvant couvrir au maximum que 20 % du risque

    oprationnel.

    En effet, pour pouvoir dclarer quil respecte largement toutes les exigences qualitatives et

    quantitatives requises pour pouvoir utiliser une approche AMA pour la mesure du risque oprationnel,

    ltablissement doit effectuer, sur la base notamment de la validation du modle et de lexamen opr

    par laudit interne, une autovaluation complte et doit ajouter les informations suivantes dans son

    dossier de demande :

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    37/47

    37

    37

    - Confirmation du fait quune autovaluation complte des exigences qualitatives et quantitatives

    rglementaires a t opre ;

    - Description du processus dautovaluation qui a t men au sein de ltablissement

    (description de lapproche suivie, unit indpendante qui a procd lexamen avec laide ou

    non de laudit dun consultant interne/externe, dispositions en matire de documentation interne,

    ) ;

    - Aperu des exigences auxquelles ltablissement ne satisfait pas (en indiquant leur matrialit)

    et aperu des dmarches qui seront entreprises (en indiquant le calendrier prvu) pour que

    ltablissement respecte les exigences prvues ;

    - Planning interne prvu pour rpter lexercice dautovaluation afin que ltablissement soit

    assur de respecter les exigences de manire permanente ;

    - Rsultats dune tude dimpact de lexigence en fonds propres pour le risque oprationnel

    calcul selon lapproche AMA choisie ;

    - Impact des assurances dans les calculs AMA ;

    - dveloppement sil y a lieu de largumentation visant faire reconnatre ses pratiques

    dassurance interne (risk management engendrant des conomies de cots et assurant la

    prvention) comme une alternative valable la couverture par des fonds propres

    rglementaires.

    Conclusion

    Il est vident que la MPAR lie la gestion du risque oprationnel et la gestion du risque de

    contrepartie (anciennement appel risque de crdit) sont intrinsquement lies au dispositif ERM de

    comptabilit de gestion.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    38/47

    38

    38

    ----

    ....////

    quon peut faire les budgets de lentreprise et assurer le contrle des prvisions budgtaires et

    calculer la probabilit de dfaut des contreparties en se passant de la comptabilit de gestion ;

    quon peut fixer des prix pour les prestations internes sans comptabilit de gestion ; ou

    quon peut surveiller les cots des activits et latteinte des objectifs financiers sans comptabilit

    de gestion.

    0102'0102'0102'0102'

    (Faut-il dvelopper en interne ou acheter votre systme d'information de gestion ?)

    1- Les balises contraignantes des normes IFRS et US GAAP

    Deux options sont offertes l'entreprise pour rsoudre ce problme:

    - l'une, l'achat, est directement enregistre dans les actifs ; l'achat procure des avantages

    conomiques certains;

    - l'autre, le dveloppement des solutions internes accrot les charges de lentreprise et les

    avantages conomiques sont incertains.

    Les normes IFRS et US GAAP ont pour cela balis la prise de dcision de lentreprise (IAS 36

    SFAS 142 & 144 / IAS 38 SFAS 2 & 86, SOP 98-1):

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    39/47

    39

    39

    a) Dabord par la notion de la valeur dutilit (value in use) :

    La valeur dutilit est la valeur actualise des flux de trsorerie futurs susceptibles de dcouler dun

    actif ou dune unit gnratrice dactifs (IAS-36, 6-c)

    La valeur dutilit dun actif de support est dtermine par les flux de trsorerie attendus de lusage de

    lactif jusqu sa dprciation. LIFRS autorise sa rvaluation ; lUS GAAP linterdit.

    b) Ensuite par les conditions de comptabilisation des frais de dveloppement en actif (capitalisation):

    Actif identifiable, faisabilit technique, intention d'achever l'immobilisation et de l'utiliser ou de la

    vendre, probabilit d'avantages conomiques futurs, disponibilit de ressources,

    c) Enfin par la comptabilisation des frais de recherche exclusivement en charges.

    2- Les outils du march drivant de la gestion du risque de march

    Les outils dclins partir des mthodes stochastiques de gestion du risque de march (mthodes

    IMA, RDCA, sbAMA et LDA actuarielle) conduisent lentreprise dans limpasse en matire de gestion

    du risque oprationnel et du risque de contrepartie :

    Dune part elles nassurent ni larticulation du calcul de la VaR au calcul du potentiel recouvrable

    comme lexige lIAS 36, ni au calcul et la planification des flux de trsorerie futurs (exigence

    convergente des normes IFRS et US GAAP). Les dpenses dachat de ces logiciels dont la

    valeur dutilit (Value in use) nest pas chiffrable doivent tre comptabilises en charges et non

    pas en actifs.

    Dautre part elles oublient que lentreprise nest pas soumise seulement une obligation de

    quantification des pertes inattendues (UL), mais galement une obligation dintgration des

    pertes quantifies dans la comptabilit de gestion habilite articuler le pilier 1 (Quantification)

    au pilier 2 (Contrle du pilotage) et le pilier 2 au pilier 3 (Reporting).

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    40/47

    40

    40

    3- Leons tirer de lchec de SIEBEL, le N 1 mondial du CRM

    Le problme de gestion du risque oprationnel et du risque de contrepartie est fort ancien. Si les

    entreprises pouvaient raliser le systme dinformation en interne, donc satisfaire aux conditions de

    dveloppement exiges, elles nauraient pas attendu les contraintes des normes IFRS-US GAAP ou

    Ble 2-Solvency 2 pour le faire.

    SIEBEL (Oracle) qui, sans doute le premier, sest rendu compte de cette carence et a compris que

    loutil ncessaire devait driver de la technologie INTRANET na pu raliser quun systme de

    messagerie interne facilitant la communication avec le personnel et nintgrant pas le PROBLEME de

    comptabilisation des cots qui proccupe la gestion globale de lentreprise.

    Do ce constat de Denis POMBRIANT concluant le dbat avec les experts de SIEBEL (Oracle) :

    Ce qui manque nest pas latechnologie, mais la mthodologie. Jusqu ce que les processus

    daffaires soient cerns, lERMrestera une solution la recherche dun problme

    (Source : Garry Kranz, Contributor, 25 Mars 2004 SearchCRM.com)

    Pour SIEBEL (Oracle) lERM ne signifiait pas Enterprise Risk Management mais Employee

    Relationship Management :

    Siebel ERM 7 communicates and reinforces the corporate agenda and provides employees with

    unified access to the tools, resources, training, and critical information necessary to improve their

    performance

    ( Siebel ERM 7 communique, renforce lagenda dentreprise et permet aux employs daccder aux

    outils, aux ressources, la formation et linformation critique ncessaire pour amliorer leur

    performance ). (cf. http://whitepapers.zdnet.co.uk)

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    41/47

    41

    41

    3- Le modle unique de lERM de comptabilit de gestion

    LIASB et le FASB suivi de Ble 2 et Solvency 2 ont indiqu lorientation mthodologique :

    Les avantages conomiques futurs rsultant dune immobilisation incorporelle peuvent inclure les

    produits dcoulant de la vente de biens ou services, des conomies de cots ou dautres avantages

    rsultant de lutilisation de lactif par lentit.

    (IAS38, 17).

    '(34(*'(34(*'(34(*'(34(*

    '(.5'(.5'(.5'(.5////

    System and method of costs saving procedure automation and

    result optimisation in looping industrial environment

    En franais : Systmes dautomatisation des procdures dconomies des cots et doptimisation des

    performances dans les environnements industriels boucls

    (United States Patent ApplicationSerial No. 996598/Nov 26, 2003/FR03 14097)

    La diffrence entre RiskoSoft et SIEBEL (Oracle), est quen dehors de la technologie INTRANET,

    (contenant accessible tous les informaticiens), RiskoSoft dispose en plus de lexpertise

    pluridisciplinaire de comptabilit de gestion et de psychologie des organisations (une spcialit de la

    psychologie sociale) que les experts de SIEBEL (Oracle) navaient pas pour modliser le contenu ou le

    problme selon les termes de Denis POMBRIANT.

    Le croisement de ces deux disciplines tant encore trs rare aujourdhui, toutes tentatives de

    dveloppement de solutions internes de gestion du risque oprationnel et du risque de contrepartie

    sont voues lchec.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    42/47

    42

    42

    En effet, pour capitaliser les frais de dveloppement dune solution interne, lentreprise qui

    sengage dans cette voie doit satisfaire aux conditions de Faisabilit technique et de

    Disponibilit de ressources (notamment humaines) exiges par IFRS et US GAAP (IAS 38

    SFAS 2 & 86, SOP 98-1).

    A lvidence, une telle dcision aggrave plus les charges et les risques oprationnels de

    lentreprise, (donc sa VaR), quelle ne les rduit.

    '''''(%#!#(6"$'(%#!#(6"$'(%#!#(6"$'(%#!#(6"$----

    5*((5*((5*((5*((

    -784+889:;-784+889:;-784+889:;-784+889:;

    LIAS 36 EXIGE dtablir votre budget et les prvisions que vous annoncez sur le march sur la base

    de la moyenne pondre de la valeur recouvrable planifie sur la priode considre :

    Quelle que soit lapproche quune entit adopte pour reflter les attentes concernant

    des variations ventuelles du montant ou de lchancier de flux de trsorerie futurs,

    le rsultat doit reflter la valeur actualise attendue des flux de trsorerie futurs,

    cest--dire la moyenne pondre de tous les rsultats possibles

    (IAS 36, 32)

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    43/47

    43

    43

    ??!@??!@??!@??!@

    - Amado G. et Guittet A. La dynamique des communications dans les groupes, Ed. A. Colin, 2didtion, 1978 ;

    - Anzieu D. et Martin J. Y. La dynamique des groupes restreints, PUF, 1968 ;

    - ABERNATHY W.J, WAYNE K., La courbe dexprience et ses limites ,Harvard-LExpansion,

    hiver 1977/78, p. 58-69 de Limits of the learning Curve , Harvard Business Review, vol. 52,

    September-October 1974, p. 109-119;

    - AMERICAN ACCOUNTING ASSOCIATION, Tentative Statement of Cost Concepts Underlying

    Reports for Management Purposes , The Accounting Review, April 1956, p. 182-193;- AMES B.C., HLAVAREK J.D., Vital Truths about Managing your Costs, Harvard Business

    Review,vol 68, n1, January-February 1990,p. 140-147;

    - ANSOFF H.I., Stratgie du dveloppement de lentreprise, analyse dune politique de croissance

    et dexpansion, Paris, d.Hommes et Techniques, 1968 (trad.de Corporate Strategy, New York,

    MCGraw-Hill, 1965) ;

    - ANTHONY R.M., The Trouble with Profit Maximisation , Harvard Business Review,

    November 1960, p. 126-134;

    - ANTHONY R.N., Cost Concepts for Control, The Accounting Review, April 1957, p.229-234;

    - ANTHONY R.N., Le cot des capitaux propres en comptabilit, Harvard-LExpansion,

    automne 1982, p. 107-113 ;

    - ARTTO K.A., Life Cycle Cost Concepts and Methodologies , Journal of Cost Management for

    the Manufacturing Industry, Fall 1994, p. 28-32;

    - ATKINS P.M., Industrial Cost Accounting for Executives, New York, McGraw Hill Book Co, 1923;

    - ATKINSON H., HAMBURG J., ITTNER C., Linking Quality to profits, quality-based Cost

    Management, Milwaukee, ASQC Quality Press et IMA, 1994.

    - ATKINSON J.H, HOHNER G., MUNDT B., TROXEL R.B., WINCHELL W., Current Trends in

    Cost of Quality : Linking the Cost of Quality and Continuous Improvement, Montvale, NAA, 1991.

    - Buono A. et Savall H. - Socio-Economic Intervention in Organizations - The intervener-

    researcher and the SEAM approach to organizational analysis, Editions Information, 2006;

    - BARRE R., Economie politique, PUF, 1966;

    - BEAUJON G.J., SINGHAL V.R., Understanding the Activity Costs in an activity-Based Cost

    System ,journal of cost Management for the Manufacturing Industry, Spring1990, p.51-72;

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    44/47

    44

    44

    - BEISCHELL M.E., SMITH K.R., Linking the Shop Floor to the Top Floor, Management

    Accounting, October 1991, p.25-29;

    - BRIMSON J.A., Activity Accounting; an Activity-Based Costing Approach, New York, John Wiley

    and Sons, 1991;

    - BROMWICH M., BHIMANI A., Management Accounting : Evolution not Revolution, Research

    Study, The Chartered Institute of Management Accountants 1989.

    - BROWN D ., Some Reminiscences of an Industrialist, Easton, Hive publishing company, 1977;

    - BRUEGELMANN T.M., HAESSLY G., WOLFANGEL C.P., SCHIFF M ., How variable Costing

    is used in pricing Decisions, Management Accounting, April 1985, p. 58-61 et 65.

    - CALVASINA R., CALVASINA E., CALVASINA G., Beware the New Accounting Myths,

    management Accounting, December 1989, p. 41-45.

    - CAPLAN E.H., Behavioral Assumptions of Management Accounting, the Accounting Review,

    July 1966, p 496-509.

    - CHANDLER A.D. Jr., Scale and Scope; the Dynamics of Industrial Capitalism, Cambridge, the

    Belknap press of Harvard University Press, 1990.

    - CHATFIELD M., A History of Accounting thought, rev.ed, Huntington Robert E. Krieger Pub. Co.,

    1977

    - CHEN RS PAN S-D Frederick Winslow Taylors contributions to Accounting; The Accounting

    historians journal, Vol 7, n1, 1980, p. 20-21;

    - CHURCH A.H., - the Proper Distribution of Establishment Charges:

    I, The need for Interlocking General Charges with Piece Costs, The Engineering Magazine,

    vol. XXI, July 1901, p 508-517;

    II, Various plans for distributing expense to individual jobs the Engineering Magazine, vol XXI,

    1901, p.725-734.

    III, The scientific Machine rate and the supplementary rate, The Engineering Magazinevol XXI,

    1901, p 904-912,

    IV, The classification and dissection of shop charges, The Engineering Magazine, vol XXII,

    1901, p 31-40;

    V, Factory and mass production and the new machine rate, The Engineering Magazine, vol.

    XXII, 1901, p 231-240,

    VI, The apportionment of office and selling expenses The Engineering Magazinevol XXII, 1901,

    p 367-376.

    - CHURCH AH, Organization by production factors:I. The definition of factors other than labours, The Engineering Magazine, vol XXXVIII, October

    1909, p 15-26.;

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    45/47

    45

    45

    II. Production factors as related to cost account and staff. The Engineering Magazine, vol

    XXXVIII, 1909, p 184-194;

    III. Elements of the Land factor, The Engineering Magazine, vol XXXVIII, 1909, p 361-370;

    IV. Buildings, Heating and Ventilation, Stores, and Organization, The Engineering Magazine

    vol, XXXVIII,1909 p 557-570,

    V. The method of apportioning indirect expense by production factor, The Engineering

    Magazine, vol XXXVIII, 1909, p 703-715.

    VI. Control accounts, The Engineering Magazine, vol XXXVIII, 1909, p 863-873.

    - CHURCH AH, Relation between production and Cost, September 2, 1915, p. 431;

    - CIBERT A, Comptabilit analytique, paris, dunod, 1968, (1ere d)

    - CLARCK CL (1947) dans NAA, relevance rediscovered : an anthology of 25 significant articles

    from the NACA bulletins and yearbook to help solve todays and tomorrows problems,

    vangermeersch RG .ed. vol III, 1939-1949, Montvale, NAA, 1992,

    - CLARCK J, costing for quality at celanese, management accounting, march 1985.

    - CLARCK JM, studies in the economics of overhead costs, Chicago, the university of Chicago

    press, 1923

    - COOPER R SLAGMULDER R, Target costing and value engineering, productivity press,

    Portland et IMA, Montvale, 1997.

    - COOPER R TURNEY PBB, internally Focused activity based cost systems dans Turney PBB

    (ed) , Performance excellence in manufacturing and service organizations, proceeding of the

    third annual management accounting symposium. San diego, California, march 1989

    - COOPER R, when learn enterprises collide, boston Harvard business, school press, 1995

    - COPLEY FB FREDERICK W. , taylor, father of the scientific management 2vol, 1923, reed.

    Routledge-thoemmes, londres, 1993.

    - CORNICK M COOPER WD, WILSON SB, how do companies analyze overhead? management

    accounting, june 1988

    - DAMORE MILLER R, Revving the motor at harley-davidson : new manufacturing technology

    requires new accounting phylosophie dans : NAA, cost accounting for the 90s : responding to

    technological change, conference proceedings, Montvale, 1988.

    - DEAN J, correlation analysis of cost variation the accounting review, march 1937.

    - DEARDEN J profit-planning accounting of small firms, Harvard business review, march-april

    1963

    - DENT J. tensions in the design of formal control systems : a field study in a computercompany, in bruns WJ, KAPLAN RS (ed), accounting and management, field study

    perspectives, Harvard business school press, boston, 1987.

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    46/47

    46

    46

    - DEVINE C, Cost accounting and pricing policies, the accounting review, vol XXV, October

    1950

    - DHAVALE DG, management accounting issues in cellular manufacturing and focused-factory

    systems, Montvale, IMA, 1996.

    - DUTTON JJ FERGUSSON M, Target costing at texas instruments journal of cost

    managements for manufacturing industry, fall 1996.

    - EMERY FE, Organizational planning and control systems : theory and technology, new york,

    Macmillan, 1969.

    - EMMANUEL CR, GRAY SJ, segmental disclosures and the segment identification problem,

    accounting and business research, Winter 1977.

    - FORBIS JL, MEHTA NT, value-based strategies for industrial product, business horizons, may

    1981.

    - FOSTER G HORNGREN CT, JIT : Cost accounting and cost management issues,

    management accounting, June 1987

    - FREMGEN JM, Variable Costing for external reporting a reconsideration the accounting

    review, January 1962.

    - GARCKE E. FELLS JM, factory accounts, their principles and practice, London, Crosby,

    lockwood and son, 1887.

    - GREEN D, a moral to the direct costing controversy the journal of business, vol XXXIII, july

    1960.

    - HARRIGAN KR, vertical integration and corporate strategy, academy of management journal,

    vol 28, n2.

    - HARRIS JN, what did we earn last month NACA. Bulletin, vol XVII, n10, January, 15,1936.

    - HAYES RH, WHEELWRIGHT SC, restoring our competitive edge : competing through

    manufacturing, new york, john wiley and sons, 1984

    - HIROMOTO T, Restoring the relevance of management accounting , journal of management

    accounting research, vol 3, FALL 1991.

    - HOFSTEDE G, the game of budget control, London, tavistock, 1967. Tr.fr : Contrle budgtaire,

    les rgles du jeu, Paris d. Hommes et Techniques, 1977.

    - HORNGREN CT, FOSTER G., Cost accounting, a Managerial Emphasisn Englewood Cliffs,

    Prentice-Hall, 7e d., 1991;

    - Kaes R. Lappareil psychique des groupes, Ed. Dunod, 1976 ;

    - LATHAM GP, WEXLEY KN, et PURCELL ED, Training managers to minimize rating errors inthe observation of behaviour,journal of applied psychology, 60. 1975;

  • 8/3/2019 Riskosoft Guide Pratique de Comptabilite Gestion Risque Operationnel Et tie

    47/47

    47

    - LAWLER EE, The multitrait-multirater approach to measuring managerial job performance

    journal of applied psychology, 51 1967.

    - Lewin K. Psychologie dynamique, tr. Fr., PUF, 1959 ;

    - LELE P. Prcis de psychologie sociale applique, Editions CLE, 1986 ;

    - LEBART L et FENELON J-P, Statistique et informatique appliques, Paris Dunod 1975

    - LILIEN GL et KOTLER P, Marketing decision making : a model building approach, new york :

    harper and Row, 1983

    - LOCKE EA, The nature and consequences of job satisfaction, in DUNNETTE MD, d,

    Handbook of industrial and organizational psychology, Chicago : Rand-McNally, 1976.

    - Luft J. Introduction la dynamique des groupes, Edition Privat, 1967 ;

    - MORRISSON DG, Stochastic model for test-retest correlations, psychometrika, 46, 1981.

    - MOSEL JN. Prediction of