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revue de presse Réprésentations du 10 au 26 avril 2014 au Théâtre du Pavé Avec le soutien de la Mairie de Toulouse, du Conseil Général de Haute-Garonne et du Conseil Régional Midi-Pyrénées

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Réprésentations du 10 au 26 avril 2014 au Théâtre du PavéAvec le soutien de la Mairie de Toulouse, du Conseil Général de Haute-Garonne et du Conseil Régional Midi-Pyrénées

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ANNONCE PRESSELe BrigadierN° 9 Mars-Avril 2014Bénédicte Soula

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ANNONCE PRESSERamdamN° 107 - Mars/Avril 2014JLP

ANNONCE PRESSELe Trimestriel Saint-Agne NielN° 39 - Mars 2014

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ANNONCE PRESSEFlashN° 1606 - Avril 2014Cécile Brochard

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ANNONCE PRESSEIntramurosN° 390 - Avril 2014Sarah Authesserre

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ANNONCE PRESSELes Echos de RangueilN° 98 - Avril/Mai 2014

DU 10 AU 26 AVRIL, LE THÉÂTRE DU PAVÉ FÊTERA LES 20 ANS DE LA COMPAGNIE LES VAGABONDS

À cette occasion, le metteur en scène de la compagnie, Francis Azéma, a décidé de monter un monument incon-tournable du théâtre de l’absurde : En attendant Godot, de Samuel Beckett. Aux mêmes dates, une exposition « Les Vagabonds-saison 20 », sera installée dans l’espace Sous le Pavé. Cette exposition retracera le parcours ar-tistique de la compagnie Les Vagabonds–Francis Azéma depuis 20 ans, avec des photos, des affiches, des textes, des articles... sur leurs spectacles. L’espace Sous le Pavé sera ouvert au public à partir de 19 h du mardi au samedi et à partir de 15 h le dimanche.

ANNONCE PRESSEClutchN° 18 - Avril 2014B.O

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ANNONCE PRESSELa Dépêche du MidiLe 2 Avril 2014Anne-Marie Chouchan, Nicole Clodi et Jean-Marc Le Scouarnec

ANNONCE PRESSE20 MinutesLe 8 Avril 2014Eric Dourel

NOS COUPS DE CŒUR DU MOIS D’AVRIL

2. Godot au Pavé« La pièce a fait scandale à l’époque, car elle repose sur. du rien » dit non sans humour Francis Azéma . Avec sa troupe «Les vagabonds», il reprendra tout ce mois ci au théâtre du Pavé « En attendant Godot » de Samuel Beckett .On retrouvera dans la distribution de cette pièce .Juan Alvarez, Francis Azéma, Robin Azéma, Alain Dumas, Denis Rey et deux élèves du Conservatoire de Toulouse.

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ARTICLE PRESSELa Dépêche du MidiLe 11 Avril 2014Annie Hennekin

UN « GODOT » DÉLECTABLE AU THÉÂTRE DU PAVÉ

Vu... et à voir

Pour sa nouvelle création, présentée jusqu’au 26 avril ,au théâtre du Pavé la troupe de Francis Azéma, «Les va-gabonds» a choisi de monter la pièce la plus célèbre de Beckett : «En attendant Godot» et c’est un régal absolu.Qui est Godot ? Dieu ? Le messager de l’espoir ? L’envoyé du destin ? On ne le saura jamais. Beckett n’a jamais voulu se prononcer sur cette question qu’il jugeait accessoire. Au théâtre du Pavé, en tout cas, Francis Azéma est Estragon, le candide et Denis Rey, Vladimir : le philosophe. Les deux clochards perdus dans un non lieu, (un beau décor de Otto Ziegler), qui ont perdu la notion du temps, se livrent à des distractions insignifiantes pour «passer le temps». Celui qui s’écoule dans l’attente de Godot qui ne vient pas. «On se pend» ? Questionnent l’un puis l’autre tour à tour. «Rien ne se passe, personne ne vient. Personne ne s’en va. C’est terrible» dit Estragon. Si ! Le proprié-taire des lieux : Pozzo, un homme violent, tient en laisse Lucky, « un Knouk » : une sorte de bouffon, un esclave qu’il dirige au fouet. Mais cela ne dure pas et les deux clochards retournent à la vacuité de leur existence. ..Attifés comme Chaplin, melon sur la tête et canne à la main, se déplaçant comme Charlot, les deux comédiens composent un duo parfait. Chacun «est» son personnage avec ses humeurs, ses mimiques, sa vulnérabilité, son impuissance ou sa feinte assurance qui se lisent sur les visages et les corps. La tirade de Lucky (Juan Alvarez) tota-lement logorrhéique et incohérente est désopilante. Quant au sens de la pièce… Est-ce une transposition du sort des prisonniers dans les camps de concentration, ou tout simplement une allégorie de la condition humaine ?…

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ARTICLE PRESSELe Clou dans la PlancheLe 13 Avril 2014Marc Vionnet

CHAPEAUX MELONS ET GODILLOT

«The future’s uncertain, and the end is always near.» The Doors – «Roadhouse Blues»

A l’occasion des 20 ans de la compagnie, Les Vagabonds s’offrent pour leur nouvelle création un invité de marque en la personne de… Godot ! Quoique, le bonhomme à la réputation de ne pas honorer ses rendez-vous… Pas sûr qu’il vienne souffler les bougies. Au Pavé donc, Francis Azéma met en scène En attendant Godot, une des pièces les plus célèbres de l’écrivain et dramaturge irlandais Samuel Beckett. Alors, Godot… Viendra, viendra pas ?

Vertige du néant

Redingotes élimées, chapeaux melons, godasses sans chaussettes, Vladimir et Estragon sont deux hommes qui attendent sur une «route à la campagne, avec arbre». Pour les décrire à grands traits, on dira simplement que «l’un pue de la bouche, l’autre des pieds». Ils ont rendez-vous à ce point précis du monde pour rencontrer un dénommé Godot. Lequel, comme chacun sait, ne viendra jamais ; il «enverra» un garçon pour reporter le rendez-vous au len-demain. Dans leur attente, Vladimir et Estragon feront la rencontre de Pozzo et Lucky. La relation maître/esclave qu’entretient cet autre tandem choque d’abord les deux hommes ; mais après tout, en voilà deux qui ont finale-ment trouvé un bon moyen de s’occuper… Pozzo et Lucky s’en iront dans le vague, aussi vite qu’ils sont arrivés. Le lendemain sera l’occasion de (re)vivre ou de (re)rêver la même attente, les mêmes angoisses, le même ennui abyssal, les mêmes rencontres (quoique différentes : Pozzo est devenu aveugle, et le seul arbre de la campagne a soudain des feuilles à ses branches). On pourrait abandonner et rentrer chez soi, mais on reste là ; on annonce d’une manière décidée «on y va !», mais le geste ne suit pas la parole. La vie selon Samuel Beckett, c’est la «mer-decluse», la déliquescence programmée et inexorable, l’absurdité et le non-sens. La vie comme un univers ouaté et sans contours, un brouillard laiteux qui mène droit à la mort.

En 1956, le journaliste Brooks Atkinson du New York Times écrivait «n’espérez pas une explication d’En attendant Godot… C’est un mystère enveloppé dans une énigme.» Une énigme qui pourrait elle-même être cachée dans un coffre, dont la clé serait au fond d’un puits. Comment parler d’une pièce où les deux personnages principaux, Vladimir et Estragon, ne font qu’attendre quelqu’un qui ne vient pas, et qui ne viendra jamais ? Comment ne pas s’empêcher d’imaginer les identités possibles de ce fameux Godot, à la grande barbe blanche ? Dieu ? La pièce contient une multitude de références à la religion (bible, crucifixion, sauveur, God…). Beckett lui-même ne sait pas, et n’a jamais voulu répondre à cette question. L’ambiguïté est tenace. D’ailleurs, ce serait le facteur du coin que cela reviendrait au même. On parlerait toujours d’attente, d’espoir d’une vie meilleure, on aurait toujours la mémoire qui flancherait un petit peu, et on aurait toujours besoin de s’occuper l’esprit en ressassant pour ne pas se pendre complètement.

En parlant de certains de ses textes, Samuel Beckett proposait le néologisme anglais «lessness» - que l’on pour-rait traduire par «un état de moindre». Cet état fait surgir le paradoxe du silence et des mots. Comment devenir silencieux tout en continuant de parler… Ainsi, celui qu’on attend n’aura jamais été aussi présent par son absence assourdissante. Une présence par le vide, tout comme les mots sont présents «en creux», tout comme le lieu est situé à un endroit précis, et nulle part. Le temps reste lui aussi volontairement flou. Les saisons sont déréglées, les heures fugaces, et les minutes s’étirent comme une nuit sans sommeil. Le temps qui passe n’est plus un repère tangible. On essaie de développer une pensée par le raisonnement, mais soit la mémoire bégaye, soit l’argumen-tation tourne dans le vide. Mais tout n’est pas perdu, car Estragon et Vladimir, alias Gogo et Didi, auront au moins passé le temps.

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Le rire du désespoir

La pièce a-t-elle un sens ? A l’image du tandem attendant Godot, le spectateur se met à attendre des clés permet-tant la compréhension de l’histoire. A quoi bon cette attente ? Si Godot était là, peut-être éclairerait-il de sa pré-sence personnages et spectateurs ? Voilà tout l’absurde savoureux d’En attendant Godot. Une communion public/personnage dans cette attente lancinante et anxiogène. Il n’y a d’ailleurs pas vraiment de personnages, plutôt des voix dépouillées s’évanouissant dans le vide.

Les préjugés à propos de cette pièce sont nombreux : texte trop long, trop ardu, trop ennuyeux… Facile de décrocher et d’être abandonné sur le bas-côté de la route, autant pour les comédiens que pour les spectateurs. Une des qualités de la mise en scène est de donner du corps à des êtres qui comblent l’attente par la parole. Une pantomime fantasque façon Charlie Chaplin contrebalance l’absurdité des échanges verbaux. Le jeu tout en relief impulse un rythme caméléon, tantôt rapide, éructant et saccadé, tantôt hésitant et silencieux. Un silence redou-table qui s’ouvre comme le sol se dérobe, et laisse apparaître le gouffre d’une humanité à pleurer.

Francis Azéma a voulu aborder la pièce de Beckett en respectant à la lettre les nombreuses didascalies du texte. Rien de révolutionnaire donc ; mais après tout, il ne faut sans doute pas plus que cela. Et même si les costumes et la scénographie pourraient sembler presqu’un peu trop soignés au goût de certains, on retrouve tout Beckett sur scène. Une écriture dépouillée, une douleur de vivre, un humour désespéré luttant contre de fulgurantes saillies d’un pessimisme noir («Elles accouchent à cheval sur une tombe»). Les cinq comédiens portent comme un seul homme leurs partitions, et livrent lors de cette première un Godot d’une très belle facture. Mention spéciale à Alain Dumas, campant un superbe Pozzo, tel un monsieur Loyal défroqué sorti de nulle part.

« Rions un peu en attendant la mort » disait Desproges...

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ARTICLE PRESSECulture 31Le 28 Avril 2014Catherine Tessier

EN ATTENDANT GODOT : LES VAGABONDS DE NULLE PART

Sur la Lune, ou sur Mars peut-être. Ou au bord du Léthé. Ou nulle part. Avec arbre.Arbre étique, rochers, sol craquelé. Des os de poulet jonchent le sol à cour.

Qui sont ces deux charlots en jaquette et melon ? L’un, canne et belles chaussures pointues, est plus distingué que l’autre, qui fait tout une affaire de ses godillots. Un vieux couple qui ne se supporte plus, qui s’engueule, se soutient, s’embrasse, travaille du chapeau. Et la belle complicité du duo Francis Azéma – Denis Rey.

Qui est Pozzo, maître sans scrupules, patron abusif, autorité malsaine ? Le diable peut-être. Un diable en costume blanc. Le pourvoyeur d’os. Alain Dumas étale sa superbe, mange, boit, fume, hume, se gargarise, tonitrue et de-vient étrangement inquiétant en aveugle aux yeux vides.

Qui est ce Lucky bizarre, le paillasse en laisse ? Un ancien scientifique, un chercheur devenu fou par excès de h-in-dex, un Professeur Tournesol qui aurait mal tourné, un Faust à bout de forces ? Il débite sa conférence, sans points ni virgules, sans queue ni tête, citations des pairs à l’appui. Fantastique Juan Alvarez, émouvant clown muet, qui tombe, se relève, porte, dépose, puis explose dans un torrent de mots.

Qui est cet éphèbe (Robin Azéma), ange, robot, petit prince ?

La nuit tombe, l’astéroïde B612 paraît.C’est l’éternel recommencement du temps qui passe ou ne passe pas. Juste un os de poulet de plus qu’hier, un de moins que demain.Les deux charlots, devenus ombres, s’en vont sans bouger.

Qui sommes-nous ? Pourquoi attendons-nous Godot ?

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ARTICLE PRESSEPortail Culture de la Mairie de ToulouseLe 23 Avril 2014Julia Bernet

GODOT N’ATTEND PLUS AU THÉÂTRE DU PAVÉ

Du 10 au 26 avril. A l’occasion des vingt ans de la compagnie, Les Vagabonds entrent dans la peau des plus célèbres vagabonds du théâtre. Francis Azéma s’attaque au classique du dramaturge irlandais Samuel Beckett avec une mise en scène au service du texte et de l’auteur. Godot est au Pavé jusqu’au 26 avril, l’occasion de découvrir ou redécouvrir l’univers du théâtre absurde.

Viendra, viendra pas ? L’histoire d’une attente lancinante

Deux vagabonds, Vladimir et Estragon, se retrouvent dans un non-lieu à la tombée de la nuit pour attendre Godot. Cet homme leur a promis qu’il viendrait au rendez-vous sans que l’on sache précisément ce qu’il est censé leur apporter. En l’attendant, les deux amis tentent de trouver des distractions. Godot montera t-il sur scène ?Les 4 comédiens, Juan Alvarèz, Alain Dumas, Denis Rey et Francis Azéma offrent un beau spectacle burlesque. On rigole beaucoup mais on s’agace aussi de ne pas voir arriver Godot ! Une véritable communion entre le public et les personnages s’installe. La grande salle du Pavé est comble chaque soir, les applaudissements retentissent... Joyeux Anniversaire la compagnie !

Les Vagabonds, 20 ans déjà !

C’est au Grenier Théâtre que la troupe de comédiens se retrouve pour travailler...il y a vingt ans de cela. À l’époque, clandestins, les Vagabonds se font connaître d’un public avide d’un théâtre simple, populaire et authentique. Les spectateurs tombent sous le charme de ces interprétations qui bousculent les codes. De Shakespeare à Anouilh en passant par Molière, Rostand, Sophocle, Camus, Tchekhov et bien d’autres encore, les Vagabonds interprètent le théâtre dans son ensemble. Toutes les pièces sont jouées et rejouées par cette troupe qui refuse les étiquettes jusqu’à prendre celle de « compagnie résidente » du Pavé en 2001.

La compagnie en 5 moments clés

1994 : Les Amoureux de Goldoni, premier spectacle de la troupe1997 : Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, prise de contact avec le Pavé2001 : Outrage au public de Peter Handke, première pièce au Pavé2005-2009 : Interprétation de textes de Jean-Luc Lagarce et Jon Fausse, les Vagabonds sont les premiers à jouer ces pièces à Toulouse2014 : En attendant Godot au Pavé

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RENCONTRE AVEC LES COMÉDIENS DU PAVÉ

Fait-on les mêmes pièces, par exemple « En attendant Godot », quand une compagnie vient d’être créée et quand elle a acquis une certaine expérience ?

Alain Dumas : Concernant les Vagabonds, vu le lieu et la compagnie, ils peuvent aborder n’importe quelle pièce du répertoire. Ce texte on en avait parlé il y a longtemps, c’était dans les tiroirs. Ça fait peur de s’attaquer à ça... avec la maturité Francis se sentait mieux de le faire maintenant.

Denis Rey : La compagnie doit avoir de la bouteille. En attendant Godot est un texte qui demande de la complicité dans l’équipe et des années de travail en collaboration.

Francis Azéma : Une jeune compagnie a le droit de s’attaquer à un grand classique, mais moi je ne l’ai pas fait ! On a tous des auteurs en ligne de mire mais il faut attendre la maturité, s’en sentir capable, mais ça ne veut pas forcément dire qu’on l’est.

Est-ce un hasard ou un choix de mettre en scène les péripéties de deux vagabonds pour fêter les vingt ans de la compagnie du même nom ?

Denis Rey : Je pense que c’est un choix, c’est surtout un vieux projet que Francis a depuis longtemps en tête.

Francis Azéma : Ça fait partie des choix. C’est la pièce un peu idéale. J’ai choisi une pièce difficile, une grande pièce pour un rendez-vous important. Évidemment, c’est un clin d’œil !

Comment construit-on une pièce au bout de vingt ans ?

Denis Rey : Chaque pièce convoque ses problématiques. Il faut se méfier de l’expérience, ne pas rester dans des habitudes, des travers et des acquis de vieux acteurs. Il faut pouvoir réinjecter des nouveaux venus dans la com-pagnie pour ne pas rester cloisonné.

Francis Azéma : C’est toujours difficile, mais l’avantage, c’est qu’on arrive plus vite à enlever le superflu avec l’ex-périence. Contrairement aux idées reçues, l’expérience nous apprend à nous dépouiller et non pas à acquérir. Plus on avance, plus on recherche la simplicité, c’est la chose la plus difficile.

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ANNONCE PRESSEMétro NewsN° Week-end 25/26 Avril 2014

WEEK-END À TOULOUSE : METRONOMY, GODOT ET HALLE AUX GRAINS

AGENDA - Du Zénith, où se produisent les Metronomy, à la Halle aux Grains et son concert de violon ou le téâtre du Pavé qui reçoit « En attendant Godot », la fin de semaine s’annonce chargée. Il ne vous restera à peine quelques minutes pour le vide-grenier de Borderouge dimanche !

[...]

En allant voir Godot. Théâtre.Pour fêter ses 20 ans, la compagnie Les Vagabonds de Francis Azema reprend la cé-lèbre pièce En attendant Godot de Samuel Beckett. On y retrouve les fameux Vladimir et Estragon portés par une mise en scène à la fois poétique et drôle. Vendredi 25 et samedi 26, à 20h, Théâtre du Pavé, 4 à 18€, 05 62 26 43 46, plus d’informations sur www.theatredupave.org

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ARTICLE PRESSEThéâtrothèqueLe 1er Mai 2014Andrea Lamy

JEAN ANOUILH DISAIT, À PROPOS DE LA PIÈCE : « LES PENSÉES DE PASCAL JOUÉES PAR LES FRATELLINI ».

A l’occasion des 20 printemps de la compagnie Les Vagabonds, le tragique de la comédie de Beckett En attendant Godot est mis à l’honneur. Au théâtre du Pavé, Françis Azema met en scène ce rapport symbolique de l’homme face à son destin, ce tragi-comique ou tragédie de vivre sans aventure, sans réel danger.

Route à la campagne, avec arbre ou no man’s land, pire encore purgatoire, sorte de non lieu, celui du repentir, partout et nul part à la fois. Malgré une apparence assez dépouillée, Vladimir alias Didi et Estragon, Gogo, deux compères à la redingote élimée, l’un puant de la bouche, l’autre des pieds, forment un merveilleux couple de dé-classés. Après une nuit agitée passée dans un fossé pour l’un, les retrouvailles se nouent grâce à l’entraide, Gogo tentant vainement d’ôter son godillot, Didi lui vient en aide. Tous deux se retrouvent à ce point précis pour faire la connaissance d’un dénommé Godot, qui comme chacun sait ne viendra jamais. Il faut tout de même tenter de passer le temps sans toutefois s’installer dans un véritable discours, qu’il faudra désamorcer à tout prix avant qu’il ne prenne de la consistance.

Dans leur attente, ils font la connaissance de Pozzo et Lucky, arrivée fracassante du dompteur et de son clown qui a cessé de faire rire. Quelle aubaine ! Un spectacle dans le spectacle, il ne faut plus s’en faire, la relation maître/esclave qu’entretiennent ces deux nouveaux personnages, le discours somme toute patronal de ce Pozzo vont combler à coup sûr le temps qui les sépare de la rencontre avec Godot. Ce dernier finit par envoyer un messager, personnage digne de la tragédie classique venant apporter la parole divine aux humains, cet oracle arrive donc sur scène pour annoncer que rien ne va se passer... Il faudra revenir le lendemain.

L’acte deux est plus tendu, les situations sont plus marquées, les deux compères vivent beaucoup plus leur en-nui, leurs interrogations sur l’existence s’avèrent être plus profondes, plus graves. Le rythme est binaire, celui de l’inachevé, de l’irrésolu, il repose sur des jeux de miroirs et de répétitions : Pozzo et Lucky réapparaissent mais le dompteur est dompté, il est devenu aveugle, l’arbre auquel voulait se pendre Estragon est feuillu en l’espace d’une seule nuit. Les traits de personnalités sont constants, seules les situations varient. Absurdité, non sens ? Même le temps semble être figé, le sable dans la valise que tient Lucky ne devrait-il pas plutôt se trouver à l’inté-rieur d’un sablier ? Ne sommes-nous pas condamnés à courir après le temps qui passe ? A combler le vide ?

Mais quel est donc le sens de cette pièce ? Faut-il y voir un lien théologique ? Godot étant décrit portant une barbe blanche... L’écriture est- elle comique ou tragique ? Sachant que le drame apparaît dans le théâtre français dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, refusant la distinction des genres comiques et tragiques fixés par le classicisme, cette angoisse du quotidien est interprétée de façon magistralement burlesque. Françis Azéma a respecté à la lettre les nombreuses onomatopées et didascalies qui apportent un jeu plus soutenu et une lecture du texte éclai-rée. Le langage prosaïque des personnages provoque chez le spectateur un effet attendrissant, Maeterlinck disait : «Il n’y a guère que les paroles qui semblent d’abord inutiles qui comptent dans une œuvre «. Soulignons la belle performance de Pozzo, Alain Dumas, qui campe cet insoutenable maître/dompteur et Lucky, Juan Alvarez, dont la seule et unique tirade devient esthétique car dénouée d’enjeux et détourne, ne serait-ce qu’un instant de la vraie tragédie, celle de la condition humaine.

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ARTICLE PRESSELe BrigadierN° 10 Été 2014Bénédicte Soula

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TV

RADIOS

France Bleu ToulouseSeptembre 2013Interview de Francis AzémaUne émission préparée et animée par Franck Langlois

NéoLe 19 février 2014Interview de Francis AzémaUne émission préparée et animée par Côme Le Maignan

Campus FMagenda - Le 10 avril 2014Annonce du spectacle

Radio Mon Païsagenda - Le 10 avril 2014Annonce du spectacle

Radio PrésenceLes feux de la rampe - Le 12 et le 15 avril 2014Annonce du spectacle et diffusion d’extraitsUne émission préparée et animée par Eric Duprix

Altitude FMagenda - semaine du 10 avril 2014Annonce du spectacle

France Culturela lettre - Le 10 avril 2014Annonce du spectacle dans la newsletter

TLTcourrier sud - le lundi 7 avril 2014Interview de Alain Dumas et Denis ReyUne émission préparée et animée par Greg Lamazeres

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Afin de fêter ses 20 ans d’existence, la Cie Les vagabonds, associée au Théâtre du Pavé et menée par Francis Azéma, marque le coup en proposant l’adaptation de l’ouvrage de Beckett En attendant Godot.

L’histoire vous la connaissez tous : Vladimir (Denis Rey) et Estragon (Francis Azéma), duo de vagabonds, se re-trouvent à la tombée de la nuit dans un non-lieu, « une route de campagne avec un arbre », afin d’attendre un type nommé Godot… Le gars ne pointant jamais le bout de son nez, c’est un jeune homme, qui chaque jour au crépuscule, se manifeste en son nom afin de reporter le rendezvous au lendemain.

Deux autres personnages viennent perturber la fastidieuse expectative de nos deux protagonistes : Pozzo (Alain Dumas), supposé possesseur des terres et Lucky (Juan Alvarez), un « Knouk » (esclave humain), retenu en laisse et larbin de son propriétaire. Intrigués et même révoltés par le curieux manège de ce duo insolite, les deux vaga-bonds vont rapidement saluer leurs présences, voyant là une bonne distraction pour tromper leur ennui.

Francis Azéma (metteur en scène) et Otto Ziegler (scénographe), ont prit le parti de signifier le lieu de l’action sous la forme d’une petite colline, dont le sol semble stérile, qui scindée en son centre laisse visible un chemin de terre. La seule présence vivante : un arbre rachitique qui s’orne de quelques feuilles au fil de la pièce… Un décor qui finalement porte l’expression même d’une sorte de no man’s land au vide aspirant qui n’épargnera pas nos protagonistes.

Car c’est bien là l’objet de cette pièce : il ne s’y passe résolument rien ! Samuel Beckett, nous entraîne au coeur de ce qui s’appelle le « Théâtre de l’absurde ». Un théâtre qui met en relief l’illogisme de l’existence humaine et ses incohérences en réduisant l’homme au rang d’un pantin dénué de jugeote…

Le texte, malgré ses méandres labyrinthiques, est dense et merveilleusement bien porté par les comédiens. Denis Rey et Francis Azéma constituent un parfait contrepoint ! Attifés de chapeaux melons et costumes dépareillés, rappelant les silhouettes de Laurel et Hardy ou encore Chaplin, leurs incarnations sont chargées de générosité et de précision rendant les deux loustics « justement » humain. Alain Dumas exprime de son côté un Pozzo démo-niaque et satyrique. Quant à Juan Alvarez, il nous réserve un Lucky surprenant. Le peu de temps qui lui est imparti pour s’exprimer se révèle être un moment chargé d’émotion et criant d’humanité…

Comme le définit lui-même Francis Azéma, En attendant Godot est une pièce à tiroirs… Dans sa forme, mais aussi dans le fond. Sous le couvert d’une simplicité caractérielle des personnages ou encore de l’intrigue, la pièce s’avère complexe et résolument cruelle. Cruelle sur la condition tragique dans laquelle sont emprisonnés les per-sonnages au sein de cette machinerie théâtrale.

Bien que l’aspect saugrenu soit dans cette proposition fortement appuyé, ce dernier estompe une certaine du-reté. En effet, nous finissons par oublier d’être dérangés d’observer ces bougres résumer leurs existences en une vaine attente, qui victimes de leur bêtise, se comportent quelquefois comme de véritables rustres en manque d’humanité. Nous ne sommes aussi peut être pas assez gênés de l’asservissement que Lucky entretient à l’égard de son maître. Un rapport qui traité de façon plus viscérale rendrait un Pozzo encore plus diabolique qu’il n’y pa-raît…

Malgré tout, la représentation arrivée à son terme, force est de constater que l’ennui s’avère être un terrain fertile prédisposant les êtres à la bouffonnerie, parfois malsaine, quelquefois barbare mais malheureusement humaine.

On rit, on rit jaune… en serrant les dents.

RADIOS

FMRL’impromptu - Le jeudi 24 avril 2013 entre 12h et 13hChronique écrite par Aurélia Le FaouUne émission produite et animée par Monique Blanquet

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5m31 à 5m52

Madame Danielle Lepelletier, qui est déçue par la région parisienne côté Théâtre, nous dit avoir désormais trouvé son bonheur, alors je ne sais pas si vous connaissez, à Toulouse au Théâtre du Pavé. Nous y avons vu « Les femmes savantes » dans une grande sobriété de mise en scène et tout récemment, un bijou, qui est « En attendant Godot ».

RADIOS

France InterLe masque et la plume - les pièces à voir (ou pas)Le dimanche 18 mai 2014 à 20hUne émission animée par Jérôme Garcin

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Théâtre du Pavé - Tel: 05 62 26 43 66 - www.theatredupave.org 34, rue Maran – 31400 Toulouse - Métro Ligne B Saint-Agne SNCF

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