Pourquoi et comment intégrer une stratégie webmarketing ... · Plus précisément, pourquoi et...
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Mémoire de stage
Pourquoi et comment intégrer une stratégie webmarketing adaptée
à la clientèle Didier Parakian ?
Lucie SALLEZ – Master 1 Marketing – 2011/2012 Société : DIDIER PARAKIAN
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 1
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 2
Mémoire de stage
Pourquoi et comment intégrer une stratégie webmarketing adaptée
à la clientèle Didier Parakian ?
Enseignant-tuteur : Christophe PINCHON
Maitre de stage : Fabrice RAOUL
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 3
Sommaires
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................................... 4
INTRODUCTION .................................................................................................................................................. 5
1ERE PARTIE : LA STRATEGIE WEB ........................................................................................................................ 9
1. QU’EST-CE QU’UNE STRATEGIE WEBMARKETING ? .............................................................................................. 9
2. EN QUOI L’UTILISATION D’UNE TELLE STRATEGIE EST INDISPENSABLE ? ................................................................... 12
2EME PARTIE : COMMENT DÉVELOPPER UNE STRATEGIE WEB .......................................................................... 17
1. LES OUTILS .............................................................................................................................................. 17
2. EXEMPLE D’UNE STRATEGIE WEBMARKETING A APPROFONDIR .............................................................................. 23
CONCLUSION .................................................................................................................................................... 32
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................................ 34
WEBOGRAPHIE ................................................................................................................................................. 35
ANNEXES .......................................................................................................................................................... 36
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Remerciements
Dans le cadre de mon stage du 26 mars 2012 au 10 août 2012, au sein du groupe DIDIER PARAKIAN
(5 av. de Hambourg - 13008 Marseille), je tiens à remercier tout particulièrement :
Monsieur Didier Parakian qui a accepté de m’accueillir au sein de son entreprise,
Monsieur Fabrice Raoul, Directeur Commercial et Export, qui m’a accueillie dans son service et
encadrée,
Mademoiselle Vanessa Morano du service Communication et Marketing avec qui j’ai souvent
collaboré et qui m’a permis d’enrichir mes connaissances dans ce domaine ;
L’ensemble des collaborateurs de l’entreprise qui m’ont permis de m’intégrer et de comprendre le
fonctionnement et les exigences des différents services ;
Monsieur Christophe Pinchon, Consultant Formateur en Marketing Stratégique et Opérationnel à
l’IAE de Grenoble, pour ses conseils bibliographiques et son encadrement.
A Marseille, le 23 août 2012
Lucie Sallez
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INTRODUCTION
En complément du cursus de Master 1 Marketing, j’ai effectué une période de stage en entreprise du
26 mars 2012 au 10 août 2012 au sein du groupe DIDIER PARAKIAN à Marseille.
Marque de prêt à porter, il réalise et distribue des vêtements moyen/haute gamme féminins. J’étais
principalement rattachée au service Communication et Marketing. Monsieur Didier Parkian,
Président Directeur Général et Monsieur Fabrice Raoul, Directeur Commercial et Export m’ont
encadrée.
Dans le cadre des différentes missions qui m’ont été confiées, j’ai pu participer, notamment, au
travail de développement du e-shop. Lors des différentes réflexions, et actions que l’équipe menait
autour de ce thème , je me suis interrogée sur l’opportunité de mieux connaître les clientes du
groupe sur internet, j’ai donc réalisé une enquête et proposé une réflexion dans le cadre de mon
mémoire sur le thème du développement d’une stratégie web adaptée à la clientèle Didier Parakian .
Plus précisément, pourquoi et comment intégrer une stratégie webmarketing adaptée à la
clientèle Didier Parakian ?
Il semble, avant d’avancer dans cette étude, indispensable de présenter le groupe et de s’attarder
sur sa philosophie et ses valeurs, qui orientent la conception, la création, le choix des matières, la
communication, la distribution….
La société « Didier Parakian »a été créée en 1989 par Didier Parakian, diplômé de l’ESC de Toulouse :
« Naissance de la marque éponyme au caractère méditerranéen, très colorée et sensuelle.
Au bord de la méditerranée on ne devient que ce que l’on est. Des liens, des goûts et des envies
particulières se tissent, se trament dès l’enfance au gré des rencontres et des paysages, pour vous
accompagner sur toute une vie. Didier Parakian n’est donc pas là par hasard. L’histoire de sa marque
est une histoire personnelle et familiale, une histoire de passions, de choix et d’influences naturelles
aussi. Des images et des odeurs, des musiques et des couleurs, des gestes et des regards de femmes
ont très tôt servi de source d’inspiration à la marque Didier Parakian d’aujourd’hui. Marseille en est le
port d’attache et le point de départ. » (extrait du livre de la marque)
La société connait une croissance rapide :
- en 1993, ouverture de la première boutique en nom propre à Cannes.
- en 1995, création d’une deuxième marque Carlopik plus basique, positionnée «moyen de
gamme»
- en 2000, création de la marque DP Jeans, jeune, branchée, dont le succès est immédiat :
lauréate des Trophées Sud Affaires.
- en 2009, création de la marque Anathéa by Parakian du 42 au 54, une nouvelle vision des
grandes tailles, tout en élégance et en volupté.
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Chaque marque possède sa charte visuelle, sa destination et ses particularités, comme Didier
Parakian et ses équipes les définissent eux-mêmes :
- Didier Parakian la marque : une note d’orientalisme, une touche de sophistication,
beaucoup de chaleur et de sensualité. Un amour évident de la femme et de la séduction
qu’elle exerce à travers les divers aspects de sa personnalité. Le style imaginé par l’esprit
d’un homme amoureux du plaisir et de la fête. C’est l’explosion de la couleur pour la couleur,
la matière pour l’amour des sensations, l’originalité et la liberté des formes pour le plaisir de
rester soi-même, et un soin absolu du détail comme une obsession héréditaire à vouloir faire
bien. La femme Didier Parakian elle aussi, est unique car fière de sa diversité, de sa
multiplicité et de ses nuances. Elle refuse d’être cantonnée dans une seule image, dans un
rôle prédéfini ou un standard. Cette richesse de possibles est toujours mise en scène avec
sensualité et élégance. Il y a plus d’une vie dans la vie d’une femme, Didier Parakian l’a bien
compris. Seule et magnifique constante : la féminité demeure belle et bien.
Le concept de communication de Didier Parakian se fonde sur la diversité des imaginaires et
des envies qu’il y a en chaque femme et en toute femme. C’est une déclaration d’amour que
le créateur lance à ses consommatrices «Les femmes de ma vie». Ce message est toujours
mis en scène en référence à des thèmes chers à la marque : le dépaysement, la fantaisie et la
sensualité, le plaisir et l’art de la fête prôné en art de vivre, au-delà des modes.
- Dp jeans : Le style DP Jeans vient du même désir d’être proche du territoire de la féminité.
D’une autre image de la femme, il en donne une traduction plus jeune et engagée. C’est
l’univers de la mode originale et juste, du glamour et du chic contemporain. Pour une femme
libre, moderne et pourquoi pas «sexy» qui s’octroie des libertés avec l’image d’elle-même et
le regard des autres. Il y a du rythme, des formes engagées, des silhouettes typées dans ce
style DP Jeans. Un style qui monte, qui monte…
Le concept de communication DP Jeans s’adresse à une femme plus jeune en lui proposant
des mises en scène plus contemporaines et sexy. Avec une référence à la mode de la saison
plus explicite et revendiquée. Du catalogue produits et des images affiches, au visual
merchandising en passant par le site internet et les actions de marketing direct, chaque outil
de communication décline avec cohérence et créativité les mêmes positionnements et la
même image de marque des quatre coins d’Europe, aux quatre coins du monde.
- Carlopik : Le style Carlopik est à l’image de la sonorité de son nom : vif et enjoué, pétillant et
gai. C’est une mode facile à vivre, colorée et très sensuelle. Jeux de silhouettes mode pour
des jeux de corps féminins et libres. Esprit frais et insouciant mais toujours élégant et
original. La femme Carlopik est jeune et belle dans son corps et dans sa tête.
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Le concept de communication de Carlopik s’adresse à la femme active. Des visuels plus
pétillants, une communication plus accessible… Carlopik décline cette spontanéité dans ses
catalogues, ses visuels merchandisings et son site Internet.
- Anathéa : Une ligne pour des femmes de grande taille et à fort caractère. A l’image de ces
femmes toujours plus dynamiques et féminines, l’univers d’Anathéa By Parakian est
composé de formes inattendues, de couleurs vives et harmonieuses, qui créent une ligne
fédératrice, sensuelle et hors du commun. Point d’intersection entre fraîcheur et
décontraction, élégance et volupté, la marque se pose comme le symbole d’une personnalité
douce et affirmée.
Le concept de communication d’Anathéa by Parakian s’adresse aux femmes rondes avec une
volonté de rendre toutes les femmes encore plus belles ! Les visuels mettent en avant la
féminité dans des tenues fluides et élégantes, des imprimés exclusifs, vifs et colorés. Anathéa
by Parakian décline son image sur son catalogue produits et des images affiches, mais aussi
avec son site internet et les différentes actions de marketing direct.
Le chiffre d’affaires du groupe est en évolution quasi constante. (cf. annexe 1)
Le groupe Didier Parakian réalise aujourd’hui plus de 75% de son chiffre d’affaires à l’export, contre
40% seulement en 2003. Cette évolution ne cesse de progresser, « prouvant que le territoire de
marque et le style festif et coloré est capable de séduire des typologies de femmes différentes réunies
dans le même désir de trouver une mode juste et créative ». (extrait du livre de la marque)
Ses excellents résultats à l’export favorisent directement la croissance et la notoriété de la marque
et de l’entreprise.
Il est intéressant de constater sur la part du marché européen, que les pays les plus porteurs ne sont
pas uniquement les pays du « sud ». (cf. annexe 2)
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Avec une même dynamique et ce fil conducteur inspirant et décliné dans les différentes marques du
groupe, Didier Parakian et ses collaborateurs : stylistes, créateurs, distributeurs … maintiennent leur
« cap » et leur développement au service des consommatrices, « ambassadrices » de leurs
vêtements.
Le réseau de distribution des produits pour chaque marque se décline de la manière suivante :
- des agents commerciaux à l’export comme en France, vendent les vêtements en fonction de
leur propre cible à leurs clients qui les distribuent en boutique « Parakian » ou en boutique
multi marques
- il existe des boutiques franchisées (plus d’une dizaine en Chine par exemple) Didier Parakian
- le groupe a également en nom propre quelques boutiques (principalement en France)
- depuis deux ans, le groupe a développé une diffusion de ses produits sur internet avec son
site marchand : www.didierparakian-eshop.com
Le développement massif d’internet a considérablement modifié les habitudes de consommation.
« La crise économique et financière n’a fait qu’accélérer ces mutations. Les grandes enseignes et les
marques sont aujourd’hui contraintes de s’adapter car il semble effectivement que, depuis le début
des années 2000, rien ne soit plus exactement comme avant. » (Le marketing 3.0 page 26)
Les techniques traditionnelles du marketing ne suffisent donc plus. L’entreprise devra
indéniablement faire preuve d’originalité et de créativité pour réussir à créer une véritable relation
entre sa marque et ses clients. Internet constitue une occasion de modernisation du marketing : en
modifiant les règles de la concurrence, le commerce électronique définit un nouvel environnement
auquel s’adaptent les vendeurs et les consommateurs. « A toute apparition d’une nouvelle
possibilité de mise en relation entre un client et un produit, nous pouvons constater une évolution
du marketing qui, sans cesse, s’ajuste à son environnement » (Cochoy, 1999).
Aujourd’hui on est quasiment sûr que le marketing ne peut pas passer à côté de ce média et la
problématique du futur serait plutôt : comment intégrer ce média de communication pour pouvoir
attirer au mieux le consommateur ?
Selon les observateurs, de nombreuses entreprises peuvent échouer dans cette démarche si elles ne
savent pas intégrer le Web à leur plan marketing total. La précipitation fait que l’action précède
souvent la réflexion, et c’est l’une des causes d’échec des sites Web en tant qu’outils de marketing et
de vente.
Toute cette problématique s’impose de manière accrue au groupe Didier Parakian qui doit
développer et se positionner davantage sur ce marché.
Avant de tenter de répondre à quelle stratégie web le groupe Didier Parakian souhaite réfléchir et
progressivement mettre en place, nous allons nous interroger sur ce qu’est une stratégie web.
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1ère PARTIE : LA STRATEGIE WEB
Une entreprise est une organisation complexe, c’est une personne morale (au sens juridique) et
comme une « personne », elle née, elle vit et parfois meure… Pour maintenir son activité voire son
essort, ses responsables adoptent des « stratégies ».
Le dictionnaire donne la définition suivante du mot stratégie : « art de diriger et coordonner des
actions pour atteindre un objectif ». (Internaute Encyclopédia)
Quelle que soit la taille de l’entreprise, le plus souvent, la Direction (Direction générale, Gérant…)
définit les grandes orientations ou encore la politique ou la stratégie, dans lesquelles les activités (au
sens générique du terme) vont s’inscrire. On pourrait simplifier ce travail de réflexion/décision en
répondant aux questions suivantes :
Comment l’activité sera-t-elle organisée (planification), réalisée (production), valorisée (vente),
évaluée (rentabilité et qualité) ?
D’une certaine façon, la stratégie relève de la vision… mais, elle a été étudiée, orientée, mesurée en
amont pour parvenir aux objectifs envisagés. C’est la déclinaison de la politique de l’entreprise,
même si la stratégie relève aussi de la gestion de l’incertitude…
La définition de la stratégie implique de comprendre l’environnement pour modifier l’équilibre
concurrentiel à son avantage. Elle englobe la conception et le pilotage d’actions dans le but de saisir
des opportunités aussi bien internes qu’externes. Elle engage l’entreprise également sur un long
terme.
1. Qu’est-ce qu’une stratégie webmarketing ?
Le marketing s’inscrit dans cette démarche. Le marketing est « l’ensemble des actions ayant pour
objectif de prévoir ou de constater, et le cas échéant, de stimuler, susciter ou renouveler les besoins
du consommateur, en telle catégorie de produits et de service, et de réaliser l’adaptation continue
de l’appareil commercial d’une entreprise aux besoins ainsi déterminés » (définition du journal
officiel – 2 avril 1987, d’après Wikipedia)
Principalement, la stratégie marketing est la démarche qui consiste à analyser et à réfléchir pour
réaliser l’adéquation offre/demande qui s’inscrit dans la stratégie globale de l’entreprise.
« La stratégie marketing est une des composantes de la stratégie d’entreprise. C’est un plan
d’actions coordonnées mis en œuvre sur le moyen ou long terme par une entreprise pour atteindre
ses objectifs commerciaux et marketing. » (definitions-marketing.com)
Le webmarketing, également appelé e-marketing, correspond alors à l'ensemble des méthodes
marketing sur Internet. Celui-ci est utilisé par les entreprises depuis la création d’internet.
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Internet est aujourd’hui une grosse machine : plus de 30 millions d’utilisateurs en France, avec une
croissance toujours plus forte.
Internet est incontestablement le symbole de la tendance où les progrès technologiques font office
de valeur communicationnelle. « L’entreprise se doit d’avoir un site internet, et si possible le plus
esthétique possible. » (Le marketing 3.0 page 35)
Cependant, il ne suffit pas de vouloir être sur Internet et d’y vendre ses produits ; encore faut-il que
cette décision s’inscrive dans les axes stratégiques de l’entreprise et que l’outil Internet soit en
adéquation avec les différentes composantes du mix marketing de l’entreprise.
La stratégie web marketing est donc un axe aujourd’hui très important dans le développement d’une
entreprise, d’une marque.
Comprenant d’abord le marketing 1.0 (issu du web 1.0 qui représente les sites de première
génération, statiques, dont le contenu des pages est rarement mis à jour) et le Search Engine
Marketing (marketing exercé sur les moteurs de recherche ; il regroupe le référencement payant
(PPC - Pay Per Click), le référencement naturel (SEO - Search Engine Optimisation) et les liens
sponsorisés ou liens commerciaux.), il est considéré comme le sixième grand média.
La technologie internet évolue passant alors du web 1.0 au web 2.0 (ou Web participatif ou web
collaboratif, un système d’information visible partout dans le monde et dans lequel n'importe quel
internaute peut être actif) qui consiste désormais à utiliser internet, non plus comme un simple
média complémentaire sur lequel les consommateurs viennent chercher de l’information mais
comme un lieu d’échange, de partage, de rencontre.
L’entreprise et plus spécifiquement le service « dédié » au marketing et au web marketing doit
prendre en compte cette réalité, travailler et « faire avec » ces remarques pour continuer à évoluer
dans le sens des attentes des consommateurs.
Il est important de préciser que le marketing n’est pas seulement une « série de techniques et de
compétences », c’est avant tout un état d’esprit. Le marketing cherche à comprendre les nouvelles
attentes des consommateurs, étudie l’évolution, le contexte socioéconomique du marché et doit
ainsi être capable de transformer ses observations en véritables opportunités.
Les stratégies marketing se transforment donc au grès du marché. Les entreprises doivent alors être
toujours plus à l’écoute et doivent répondre rapidement.
Pour cela la déclinaison d’une « marque » renforce l’adhésion à l’entreprise, à son marché.
La marque est un « signe distinctif qui permet au consommateur de distinguer le produit ou service
d’une entreprise de ceux proposés par les entreprises concurrentes. Elle peut être matérialisée par
un nom propre, un mot, une expression ou un symbole visuel (logo). Elle constitue un repère pour le
consommateur et éventuellement une garantie. » (definitions-marketing.com)
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La marque est au cœur de la stratégie de l’entreprise. Dans le contexte actuel, pour exister face à
toutes les autres, elle doit avoir une véritable existence dans l’esprit du consommateur. Pour cela, la
marque se crée une histoire, des valeurs, des héros, des traditions, des codes et des légendes lui
permettant de toucher le consommateur, d’obtenir une véritable place dans la vie ce dernier.
Les consommateurs sont aujourd’hui plus méfiants envers la publicité, les entreprises, mieux
informés, capables de comparer l’offre, de s’exprimer sur les produits mais aussi en quête de sens,
d’authenticité, de transparence.
Alors que la plupart des annonceurs réagissent à ce phénomène de résistance du client aux messages
publicitaires en envoyant encore plus de mailings et en faisant encore plus de publicité, il semblerait
plus judicieux, au contraire, de donner la parole au clients pour enfin mieux les connaitre, savoir ce
qu’ils veulent recevoir, à quel rythme et par quels canaux. « L’objectif est de donner une véritable
valeur ajoutée à la relation et d’entrer dans un cercle vertueux gagnant-gagnant » (Mermet, 2009).
C’est dans ce contexte, de consommateurs plus exigeants, que le marketing 2.0 fait son apparition.
Cette notion définit en réalité le marketing traditionnel à l’heure du Web 2.0.
L’e-marketing, au-delà d’être une simple partie de la stratégie marketing globale d’une marque, fait
partie intégrante de celle-ci ; ne parlant plus simplement de marketing mais de marketing 2.0.
Le marketing 2.0 est né, il y a cinq environ. Cette nouvelle tendance du marketing modifie plus qu’on
ne le croit la philosophie même du marketing. Il intègre désormais une nouvelle génération de
concepts marketing. Le web 2.0 (web qui se caractérise par sa capacité d’interaction et ses nouvelles
formes de diffusion de l’information mais aussi par l’internet communautaire au travers des médias
sociaux, blogs, réseaux, sites de partages et outils participatifs, …), est un phénomène aux multiples
dimensions, à la fois techniques, éditoriales et sociologiques. Le consommateur n’est plus
simplement utilisateur mais acteur. Avec la technologie du web 2.0, il a pris du pouvoir et devient
aujourd’hui, de plus en plus, le centre d’attention des marques. Les entreprises ont le devoir
d’entendre ses « consommacteurs » (consommateur + acteur), elles doivent se recentrer sur leur
stratégie et sont désormais confrontées à l’écoute et l’observation permanente de ces nouveaux
consommateurs/influenceurs.
Pour cela, elles disposent notamment d’une méthode pour modéliser les phénomènes d’interaction
du web : les réseaux de Petri. Ils ont été créés au siècle dernier dans les années soixante par Carl
Adam Pétri (1962) pour étudier des systèmes dynamiques complexes. En effet, les sites web
(marchands ou non), les communautés virtuelles, les réseaux sociaux peuvent être assimilés à des
systèmes multi-agents, où de nombreux agents (les internautes) mènent des actions simultanées,
parallèles, synchronisées, séquentielles. Les réseaux de Petri possèdent un intérêt fondamental car
ils ont fourni les premières approches de modélisation, utilisées pour maitriser les comportements
des systèmes parallèles et distribués, synchronisés et communicants. Cette méthode permet de nous
aider à comprendre, d’anticiper les actions des internautes et ainsi de tenter de répondre à leurs
comportements, leurs attentes.
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Cette méthode est un outil indispensable pour développer la présence de l’entreprise sur internet.
Notamment, une présence commerciale qui sans une connaissance approfondie du comportement
des internautes ne peut être un succès.
Le commerce électronique à destination du consommateur final (B-to-C ou Business-to-Consumer) a
connu un développement considérable au cours de ces dernières années. Son utilisation pour vendre
nécessite un « reengineering du marketing par le Web » (Variot, 2001) et « le besoin de revoir les
schémas traditionnels du marketing, notamment en matière de comportement du
consommateur » (Hoffman et Novak, 1996). Cette « (r)évolution » (Dussart, 2000) doit mener à la
constitution d’un e-marketing (ou d’un webmarketing), c'est-à-dire à la « mobilisation par le
marketing de toutes les dimensions du potentiel technologique offert par l’internet pour une
approche renouvelée de ses marchés » (Dubois et Vernette, 2201).
L’entreprise doit se fixer des objectifs par rapport à cet outil, notamment sur le rôle (marketing,
image, relationnel) alloué au site, le public visé et plus précisément quant au contenu diffusé.
2. En quoi l’utilisation d’une telle stratégie est indispensable ?
En janvier 2008, 54 % des entreprises françaises d’au moins dix salariés déclarent avoir un site web
ou une page d’accueil. C’est très inférieur à la moyenne des 27 pays de l’Union européenne (64 %) :
les pays du Nord sont beaucoup plus souvent équipés de sites web (voir annexe 3). Ce sont les plus
grandes entreprises qui en ont le plus souvent : 85 % des entreprises d’au moins 250 salariés
déclarent ainsi avoir un site web contre 21% des TPE.
Pourtant le Net permet de répondre à un grand nombre d’attentes et de besoins que peuvent avoir
les entreprises aujourd'hui (notamment les PME et TPE). Internet donne accès à tout un monde de
nouveaux marchés et il est aussi facile d'y entrer que de transmettre un message par courrier
électronique. C’est une vitrine énorme dont la zone de chalandise est illimitée. Il s'agit peut-être là
de l'avantage le plus évident que les entreprises pourraient en retirer.
Internet offre donc des avantages qui ne peuvent plus être ignorés. Il est important « de prendre
conscience qu’un site web est beaucoup plus qu’un simple outil de recettes publicitaires et de vente
directe. Il permet de générer des prospects, de construire et de nourrir des relations individuelles
avec les clients et de réaliser des économies d’exploitation dans des domaines clés comme le service
client. » (Ahlem Abidi, 2000).
Il est possible de regrouper les principaux enjeux d’une stratégie webmarketing en quatre grands
points :
Un outil de communication
Un outil de présentation de ses produits ou services
Un outil relationnel
Un outil de vente
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« Dans un contexte plutôt morose, Internet est le seul média à connaître une progression de ses
parts de marché et à tirer son épingle du jeu avec 5.9% des investissements publicitaires » (E-
marketing & E-commerce page 136). Une présence sur le web permet à une entreprise de construire
et renforcer son histoire, son image et sa notoriété. L’entreprise peut utiliser son site pour sa
communication commerciale mais également sa communication institutionnelle. Présenter ses
performances, affirmer son positionnement et sa philosophie sont autant d’opportunité qu’un site
internet permet de saisir pour montrer une image positive de sa (ses) marque(s), de façon simple et
largement diffusée.
Avec un site internet les entreprises peuvent bénéficier d'une diminution considérable des frais de
communication. Avec un abonnement pour l’hébergement de son site et un pour l’e-mailing, les
entreprises économisent des frais d’impression, d’envoi, …
Une autre opportunité que permet internet comme outil de communication est le développement
d’une relation privilégiée avec les médias : les marques peuvent leur donner un accueil personnalisé
(sous réserve d’accréditation), elles mettent à leur disposition une photothèque, des communiqués
de presse, des dossiers, des résultats financiers, des fiches produits et services, leur histoire …
Véritable outil interactif de présentation, internet facilite les relations entre tous les acteurs du
marché.
De plus, les entreprises se libèrent des contraintes de décalage horaire et de distance dans leur
communication avec leurs clients et partenaires. Souvent présents dans un autre pays, un autre
continent, le courrier électronique demeurera dans une boîte aux lettres jusqu'à ce que le
destinataire l'ouvre.
Un site web aide donc à la présentation de la marque, mais les entreprises peuvent aussi utiliser leur
site (vitrine ou e-commerce) pour présenter les produits ou services. Outil interactif incontestable,
internet permet de réaliser un véritable catalogue en ligne que les clients et consommateurs peuvent
consulter à tout moment. Ceci leur permet alors de comparer toutes les offres. Dans le contexte
actuel d’utilisation massive des comparateurs, une bonne présentation de la marque et de son offre
semble un des moyens les plus efficaces pour rester le plus compétitif possible. L’entreprise pouvant,
elle-même, observer plus facilement les offres de ses concurrents également présents sur internet.
L’importance de la qualité de l’information prend alors tout son sens.
Cependant les entreprises ne peuvent utiliser le web que pour l’unique diffusion de l’information sur
leur activité et leur offre, alors qu’avec l’apparition du marketing 2.0, la nature interactive du média
ouvre d’autres possibilités en vue de développer des relations avec les clients. Le développement
d’un site internet devient l’occasion d’envisager une nouvelle conception de la relation au client.
Instaurer une stratégie webmarketing semble ainsi, de plus en plus, être indispensable. La
concurrence entre marques se fait désormais sur un autre terrain que le marché traditionnel et se
trouve amplifiée par la facilité du consommateur à faire jouer une ultra concurrence.
Quel que soit le domaine d’activité de l’entreprise, le marketing 2.0 bouleverse profondément le
rapport de force entre marques et consommateurs. Les internautes échangent, donnent leur avis sur
les produits, les marques, font même leur promotion sur les sites web, blogs, forums, … Connaissant
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désormais cette place de plus en plus importante des consommateurs sur la toile, les marques
doivent impérativement tenter de contrôler ce rapport de force.
En effet, il faut savoir que :
- 15% des internautes sont des créateurs de contenus au travers des publications faites sur les
blogs, pages personnelle et plates-formes de téléchargement et de partage ;
- 23% sont des commentateurs : il s’agit d’internautes qui posent des commentaires des
produits ou services sur des blogs, forums ou wikis ;
- 22 % sont des social networkers ayant un profil sur des réseaux sociaux type Facebook ou
MySpace ;
- 54% sont des spectateurs qui consultent des blogs, des forums ou plates-formes de partage
et de téléchargement. (Marketing 3.0 page 57-58)
Mais au-delà de ces échanges entre eux, d’avis, d’opinion, d’expériences, … sur les marques et les
produits ; les internautes font aujourd’hui de plus en plus confiance aux « commentaires » de leurs
« semblables internautes » et leur accordent une très grande importance, bénéficiant à priori d’une
forte crédibilité (57% des internautes disent rechercher l’avis des autres consommateurs avant
d’acheter en consultant des blogs ou des forums de discussion (Mermet, 2009)).
La relation verticale entre l’entreprise et son client est en partie remplacée par une relation
horizontale entres les consommateurs. Ce phénomène, amplifié par le développement du web 2.0,
oblige les entreprises à intégrer cette forme de prise de pouvoir du consommateur dans sa stratégie
marketing. Les marques sont ainsi confrontées à la nécessité de renforcer leur relation avec leurs
clients et/ou consommateurs afin de réinstaurer un climat de confiance. Internet devient aujourd’hui
l’outil privilégié de cette stratégie. Les marques développent ainsi l’hyperpersonnalisation de la
relation avec le client, appelé le marketing One-to-One (opposé au marketing de masse). Le
marketing électronique développe une affinité entre le client et le vendeur grâce à une série
d’interactions permettant une relation personnalisée, mais le net permet surtout d’allier marketing
One-to-One et marché de masse à l’échelle nationale (et internationale), ce qui dépasse de loin les
potentialités du marketing direct classique.
Outre ce contact avec le consommateur, les entreprises souhaitent pérenniser le lien établi. Les
démarches de fidélisation, parrainage, … sont amplifiées avec internet. En effet, les consommateurs
ne sont plus fidèles à une marque mais à un portefeuille de marques, et la seule communication
publicitaire, aussi forte soit-elle, ne parvient plus à les retenir. Ainsi, on peut facilement constater
que sans cette relation, une marque qui mépriserait sa présence sur internet s’éloignerait de sa
clientèle (notamment face à ses concurrents qui eux sont présents). Internet est le média de la
proximité et de la preuve, contrairement à un spot télé ou à un encart presse, car en un clic le
consommateur peut vérifier immédiatement ce qui se trouve derrière le message.
En quatrième point, internet est un outil, dans un premier temps, de préparation à l’achat puis
d’achat. Au-delà la préparation, avec un site d’e-commerce la marque peut augmenter ses ventes
directes. En 2007, l’ensemble des 36 900 sites marchands avaient réalisé un chiffre d’affaires de 16,1
milliards d’euros (commerce dit B to C). Sur cette base, le chiffre d’affaires des ventes via l’internet
avait progressé de 35 % par rapport à 2006 (Ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi,
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Tableau de bord des TIC et du commerce électronique entreprises – ménages). De ce fait vendre sur
internet est une réelle opportunité et offre certains avantages face au commerce traditionnel :
- Raccourcir le circuit de distribution entre le consommateur et le producteur ;
- Réduire les frais de transaction et de gestion des commandes ;
- Toucher une clientèle jusque-là inaccessible ou éloignée.
En outre, l’entreprise peut installer une politique de service client plus approfondie via internet. Elle
peut entrer plus facilement en contact avec ses clients, peut présenter les démarches et répondre
aux questions des internautes rapidement. Dans une aire où le service, et surtout sa qualité, sont
primordiales les marques doivent entretenir leur image avec un service client et conseil le plus
qualitatif possible.
De plus, pour optimiser au maximum son site internet comme outil de vente, le merchandising on-
line est un des leviers principaux de l’efficacité commerciale. « Bien pensé et bien géré, il n’est pas
rare qu’il augmente de 20% le taux de transformation, le chiffre d’affaires ou le montant du panier
moyen d’un site. » (E-marketing & E-commerce page 89)
Avant tout, les entreprises doivent prendre conscience que le premier « produit » est le site lui-
même : « le client doit être « accroché » puis persuadé de l’intérêt de rechercher sur le site avant de
lui offrir des produits. » (Marouseau G., 2003) Cette dimension suppose donc, dans un premier
temps, de « se faire connaitre » d’avoir une certaine e-réputation, une notoriété.
Ensuite il faut réunir les conditions nécessaires à un bon merchandising on-line, réunies ici à travers
ce schéma :
E-marketing & E-commerce p.90
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Il est donc stratégique de mettre en place des actions (répondant à ces six branches) pour optimiser
la mise en scène des produits et services proposés. La logique merchandising s’inscrit dans une
stratégie « pull » qui consiste à mener le client vers le produit. Alors il est essentiel de mettre
l’accent sur :
La fiche produit : elle a pour objectif de remplacer le produit, elle doit donc donner une idée
au plus juste du produit et doit séduire suffisamment pour que le client ait envie de l’acheter.
La mise en page : elle doit être claire et intuitive pour que l’internaute puisse se repérer
rapidement et trouver ce qu’il recherche.
Le visuel : la qualité des photos est très importante car c’est le seul moyen pour le client de
se représenter le produit. C’est l’aspect le plus sensuel du produit et du site, il est donc
essentiel de ne pas le négliger.
La description commerciale et technique : « donner des raisons d’acheter un produit, c’est
souvent répondre à une véritable attente du client qui a envie d’être séduit mais qui a aussi
besoin de s’appuyer sur des arguments concrets pour se décider. » (E-marketing & E-
commerce page 111) La description doit donc être la plus complète et la plus fidèle au
produit, mais également structurée et concise.
Pour conclure, Lendrevie (1999) organise les sources de la valeur ajoutée, nécessaire au bon
fonctionnement d’une stratégie marketing, autour de trois pôles : Internet et la valeur ajoutée par le
produit et les services associés, par la relation, et dans un degré moindre par la marque.
Finalement, internet offre une autre possibilité, qui peut s’avérer non négligeable : être un tremplin
pour rajeunir la marque.
Passant d’un site un peu figé (ou encore ne possédant pas encore de site internet), les marques
passent d’une simple présence à une véritable prise de parole avec des sites web plus vivants,
incitant à l’échange. En rajeunissant leur image sur le Web, les marques souhaitent également
rajeunir leur cible.
C’est ainsi le cas pour les marques Didier Parakian. Aujourd'hui, le groupe touche essentiellement des
consommatrices autour de 50/60 ans. En renforçant sa présence sur internet ce dernier peut se
donner une image plus jeune et ainsi toucher une cible de femmes de 10 à 15 ans plus jeune. En
élargissant son cœur de cible et en amenant une dynamique de contacts (voire de bloggeuses ?) avec
les femmes de plusieurs générations, le groupe va déployer sa sphère et développer ses ventes…
Pour cela il doit concevoir et mettre en place une stratégie webmarketing plus précise et plus
complète.
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2ème PARTIE : COMMENT DÉVELOPPER UNE STRATEGIE WEB
Personne n’imaginait, il y a encore quelques années, disposer d’un téléphone portable, d’un
ordinateur portable connecté à Internet, d’un GPS ou d’une tablette tactile avant que ces objets ou
services soient proposés à l’ensemble d’entre nous.
« Malgré tout, leurs succès montrent que les consommateurs se sont passionnés pour les avantages
qu’ils pouvaient en retirer : communication mobile, accès à l’information globale, repérage
géographique, nouveaux loisirs. Même ceux qui étaient à l’origine plutôt réfractaires à ces
innovations se sont souvent sentis contraints de les acquérir ». (Le marketing 3.0 page 27)
La technologie internet s’est accompagnée d’outils indispensables à la mise en place d’une stratégie
web.
1. Les outils
Nous allons, dans cette partie, recenser et expliquer les outils aidant à construire la base d’une
stratégie web, pour acquérir une notoriété et renforcer ses ventes.
Un site internet ou site web est composé d'un ensemble de documents structurés, nommés
pages web, stockés (hébergés) sur un ordinateur (serveur) connecté au réseau mondial
(internet). C’est donc le support de diffusion d'information et de publicité d’une entreprise :
consistant à la présenter, ainsi que son activité et ses produits. C'est le meilleur rapport
qualité/prix par excellence pour être visible par l’ensemble de la planète.
Une page web contient essentiellement du texte, et est souvent enrichie d'images, de sons,
de vidéos et de liens vers d'autres pages web.
Le site d’e-commerce, ou site web marchand, au-delà de la présentation et de la publicité sur
internet, permet de vendre. Les e-shop regroupent l’achat, la vente et l’échange de biens et
de services sur des réseaux électroniques. « Le commerce électronique couvre les trois
aspects : information sur les produits (rôle d’influence des prospects), prise de commande et
fidélisation (préparation de ventes futures). » (mercator-publicitor.fr)
L’e-mailing et les newsletters : ces deux outils permettent aux marques de vendre (logique
« push ») mais aussi de fidéliser (se prêtant au jeu du privilège : annonces en avant-première,
promotions, cadeaux réservés aux membres …). Dans un premier temps la collecte d’emails
est nécessaire, les principaux moyens sont :
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o l’utilisation de sa propre base pour des opérations virales (jeux, parrainage…)
consistant à inciter ses clients ou prospects à transmettre le message à leur
entourage
o Une campagne de recrutement sur son propre site en utilisant les mêmes leviers
o L’échange de bases de données avec des partenaires
o La location de fichiers auprès de courtiers
Ensuite la marque peut instaurer ses newsletters de façon répétitive et programmée. Cet
outil relationnel, entre le client et le site marchand, mais aussi marketing permet la
construction d’un lien durable et constructif avec ses clients. « La newsletter est ainsi conçue
comme un rendez-vous régulier, dont la fréquence et le contenu varient en fonction des
objectifs du marchand. » (E-marketing & E-commerce, page 185)
Ses avantages sont nombreux : créer un lien régulier avec les clients, favoriser la relation one
to one (car adressée directement à l’individu), constituer des relais de communication de
l’actualité du site (nouveautés, promotions, …) …
Le SEM ou search marketing est une technique de marketing ayant comme support les outils
de recherche et comme cible les internautes qui les interrogent. Ainsi le SEM est destiné à
augmenter la visibilité d'un site dans les pages de résultat des moteurs de recherche. Il
comporte deux aspects: le SEA (Search Engine Advertising) aves les liens sponsorisés et le
SEO (Search Engine Optimisation) c'est à dire les actions de référencement naturel.
o Le SEA permet d’augmenter le trafic sur un site : les liens sponsorisés sont une
solution simple et efficace. Avec un lien sponsorisé, le site est immédiatement visible
en tête des moteurs de recherche (Google, Yahoo, MSN). Cette démarche
correspond donc au référencement payant ou promotionnel qui consiste à verser
une commission au clic, les annonceurs sont ainsi visibles immédiatement
contrairement à l’indexation naturelle.
o Le SEO, lui correspond au référencement naturel : les sites sont référencés
automatiquement par les robots d’indexation utilisés par les moteurs de recherche.
Ici l’important se situe en amont dès la création du site internet. Les contenus
visibles et cachés (code source) doivent être réfléchis avec soin pour permettre une
meilleure compréhension des robots et ainsi une meilleure visibilité dans les
résultats des listes de recherches.
En effet, apparaître sur les moteurs de recherche ne suffit pas, ce qui compte
réellement c’est d’y figurer en tête de liste car seules les trois premières places de la
première page de résultats lors d’une recherche d’information par un internaute
bénéficient de 100% de visibilité (le 4ème rang 85%, le 5ème rang 60%, le 6ème et 7ème
50%, le 8ème et 9ème 30% et le 10ème 20% …).
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Autre outils très important pour le référencement : le PageRank. C'est l'algorithme qui a
permis à Google de proposer des résultats plus pertinents que tous ses autres concurrents.
Le PageRank est un indice utilisé par Google pour classer les pages web dans les résultats de
recherche. Plus celle-ci est élevée et plus la page web a de chance d'être dans les premières
positions lors d'une recherche sur Google.
Les partenariats, échange de visibilité, liens entre les sites permettent également
d’augmenter la présence et le placement de son site sur les moteurs de recherche. La mise
en place de partenariat est un concept très avantageux sur le net. Lorsque deux sites ont une
thématique proche ou complémentaire ils peuvent se faire de la publicité mutuelle. Le plus
souvent se lien se fait via une page partenaire.
Cette technique n'est pas spécialement réservé au domaine du référencement, c'est
d'ailleurs plus particulièrement une méthode de marketing qui permet de donner de la
visibilité à deux activités complémentaires. Les deux parties sont gagnantes ainsi que les
visiteurs des sites respectifs qui peuvent découvrir des sites qui peuvent susciter leurs
intérêts.
L’utilisation d’échange de visibilité est donc très utile dans le but de renforcer la visibilité,
l’activité et le crédit de chacun. Il est important de bien ciblé pour accroître la création de
trafic et l’acquisition client. Les partenariats sont ainsi facteurs de satisfactions pour les
internautes.
Les Wikis sont des outils facilitant la rédaction collaborative d'articles. Ce sont des sites web
dont les pages sont modifiables par les visiteurs afin de permettre l'écriture et l'illustration
collaboratives des documents numériques qu'ils contiennent. Le premier wiki est créé en
1995. En 2010, selon Alexa Internet, le plus consulté de tous les wikis est l'encyclopédie libre
Wikipédia. Devenue une des plus grandes encyclopédies multilingue, universelle et librement
diffusable de la planète, le site Wikipédia et les wikis en général sont de formidables moteurs
pour se faire connaitre. Avec un bon référencement, ils permettent d’apparaitre dans les
premiers résultats de recherche et sont devenus un réflexe dans la recherche d’informations
pour de plus en plus de générations.
Les médias sociaux regroupent un ensemble de techniques et supports permettant aux
individus de diffuser, partager, … des informations de toutes sortes (opinions, expériences,
perspectives, connaissances, …). Sous cette simple dénomination de média social, on trouve
en réalité une variété d’outils permettant aux internautes différentes formes de relations.
Ces derniers adaptent certaines techniques du marketing traditionnel comme le bouche à
oreille, appelé aussi rumeur. Il consiste en l’échange d’informations et d’opinions entre deux
consommateurs à propos d’un produit, service ou marque. Avec internet ce phénomène
s’amplifie car instantané, sans limite géographique et touchant un nombre quasi illimité
d’individus.
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Le marketing viral connait également une forte progression avec internet, sorte de BAO
maitrisé, il fait partie de la stratégie marketing de l’entreprise qui « lance » elle-même ses
rumeurs.
Enfin le buzz-marketing connait lui aussi une forte progression. Consistant à diffuser de
l’information vers le consommateur grâce à un évènement ou une action spectaculaire,
originale et mémorable, associée à la marque, le buzz également associé à la guérilla
marketing, le street-marketing ou plus simplement l’événementiel, a vu ses répercutions
s’accroître à un tout autre niveau (souvent planétaire comme les Red Bull Flugtag organisé
dans le monde entier qui rassemble de milliers de personnes à chaque évènement et bien
plus encore sur internet, ce qui contribue à leur notoriété…)
Avec le développement de ces trois techniques, de nouveaux outils marketing sont apparus
avec l’avènement d’internet.
Le premier directement lié aux trois précédents est le marketing d’influence qui « consiste à
générer du bouche à oreille en impliquant des leaders d’opinion notamment aux travers des
bloggeurs en les « motivants » à relayer l’information. » (Le marketing 3.0 page 63)
Deuxièmement, les médias sociaux ont permis de développer le marketing social basé sur les
réseaux sociaux. Il permet de diffuser de l’information vers un consommateur devenu « fan »
et ainsi plus enclin à recevoir et rediffuser l’information à ses contacts.
Il s’est développé également le marketing d’engagement, celui-ci consiste à impliquer le
consommateur dans le processus de création d’un produit ou service. Pour cela l’entreprise
peut les consulter directement pour participer à la création de celui-ci ou utiliser les
commentaires positifs ou négatifs à propos de la marque, du produit, … recueillis sur un blog
ou forum de discussion et en tenir compte lors de la création du produit. Aujourd’hui il est
important de mettre en place une politique d’implication de l’internaute. Au quatre P
(Product, Price, Place, Promotion) « un cinquième vient désormais s’ajouter : celui de la
participation. » (E-marketing & E-commerce page 38)
Internet a également permis de développer le marketing personnalisé. Le message
publicitaire est désormais adapté à chaque internaute en fonction de ses caractéristiques et
centres d’intérêts (qu’il remplit lui-même sur son profil) apportant un message le plus ciblé
possible.
Un autre moyen pour délivrer des messages ciblés est le marketing d’attention qui lui ne
repose pas sur les informations renseignées par l’internaute mais sur les observations que
l’on a pu faire de lui.
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 21
Toutes ces « nouvelles » techniques de marketing sont regroupées dans ce que l’on appelle
le marketing relationnel, c'est-à-dire « un ensemble d’activités destinées à établir, à
développer et à maintenir des relations d’échanges fructueuses » avec les consommateurs.
(Morgan et Hunt, 1994).
Ces nouvelles techniques s’appuient donc sur différents outils du web qui sont :
o Les réseaux sociaux, « ensemble de sites internet permettant de se constituer un
réseau d’amis ou de connaissances professionnelles et fournissant à leurs membres
des outils et interfaces d’interactions, de présentation et de communication. »
(definitions-marketing.com) Les réseaux sociaux les plus connus sont Facebook,
Linkedln, MySpace, Twitter, Viadeo, Xing. Le succès d’audience de ses principaux
réseaux sociaux en ont fait des supports marketing (base de certaines des nouvelles
techniques vu précédemment) et publicitaires. Par exemple, Coca Cola en France à
aujourd’hui dépassé les 2 millions de fans (soit 4% de la population) ce qui montre
l’importance de la marque ainsi que sa présence dans l’esprit, dans la vie des
consommacteurs.
o Le blog est lui un média personnel, un outil de communication que chaque
internaute peut développer pour se faire connaitre, exprimer ses opinions, ses
centres d’intérêts et ses activités. Les blogs apportent aux internautes un espace
d’expression hors du commun, cependant ils ne sont pas figés et permettent une
interaction avec les visiteurs qui peuvent laisser des commentaires. Certains
bloggeurs sont devenus de véritable influenceurs, leurs blogs sont suivis par des
centaines voire des milliers de “followers”. Ils donnent leurs avis sur des produits,
des marques, des artistes, des recettes de cuisines, des jeux, … Le résultat est parfois
surprenant : journaux intimes, romans écrits à plusieurs, débats enflammés …
Dans le secteur de la mode ces bloggeurs ont pris une place très importante. Les
marques appliquent ainsi un marketing d’influence très poussé jusqu’à créer de
véritables partenariats avec ces derniers comme par exemple Minelli avec la
bloggeuse Punky B qui possède une page dédiée et écrit des articles sur le site officiel
de la marque. La marque implique même cette dernière dans la création de certaines
pièces des collections. D’autres, comme Celio avec « vousleshommes.com », créent
leur propre blog permettant de créer un échange extraordinaire avec les internautes.
Des thèmes sont régulièrement lancés, destinés notamment à faire réagir l’audience
autour des produits Celio. Invités à une participation active, les bloggeurs
entretiennent une relation privilégiée avec la marque et se l’approprient.
Ainsi ce support est utilisé pour créer une importante quantité de liens avec les
clients, les consommateurs, les internautes.
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o Les forums de discussion (en anglais «bulletin board») sont des espaces web
dynamiques permettant à différentes personnes de communiquer. Le forum de
discussion est généralement composé de différents fils de discussion correspondant
chacun à un échange sur un sujet particulier. Il existe un nombre important de
forums dont les sujets sont extrêmement variés. Il est important pour les marques de
surveiller et parfois de répondre au message apparaissant sur les forums pour
observer, apprendre et tenter de contrôler les informations figurant sur ces derniers
afin de garder une image toujours la plus positive.
Les Webzines sont un autre moyen de créer une relation interactive avec les clients, les
consommateurs. « Ces magazines en ligne permettent aux entreprises d’offrir une visibilité
de l’ensemble de leurs marques en s’adressant directement à leur clientèle. Des conseils, des
astuces, des infos pratiques conduisent l’internaute vers le produit, une politique de
distribution de coupons de réduction incite à l’achat … L’internaute devient
consommateur. » (E-marketing & E-commerce page19)
Le widget est une mini-application offrant une fonctionnalité dynamique spécifique sur la
base d’informations récupérées en ligne. Cet outil est intégré dans une page Web ou sur le
bureau de l’ordinateur. « Il peut être promotionnel (payé par l’annonceur et distribué dans le
cadre d’une opération événementielle), financé par la publicité (dans ce cas, le widget fournit
un contenu ou un service à une audience et rentabilise sa relation avec ses utilisateurs en les
exposant à de la publicité), et permettre l’e-commerce (il donne accès à un catalogue de
produit pour achat en ligne). » (Le marketing 3.0 page 65)
La vidéo, outil déjà très utilisé sur internet, est un des futurs enjeux d’internet. Avec le web
3.0, le format vidéo est un format qui s’adapte facilement à tous les types de support
(contrairement à certaines écritures de site, comme le flash pas exemple). De plus, le succès
planétaire du site You tube (Créé en 2005, puis racheté par Google en 2006, YouTube est
devenu le leader des sites d’hébergement vidéo en ligne et l'un des sites les plus visités au
monde avec des milliards de vidéos vues chaque jour. (commentçamarche.net)) montre bien
l’engouement des internautes pour la vidéo mais aussi celui des entreprises dont la cible
publicitaire est extrêmement affinée sur ce site.
Au-delà des sites de partage vidéo, les marques développent aujourd’hui une nouvelle
communication, avec des vidéos entre film et publicité. Utilisée depuis longtemps par les
secteurs du luxe, cette technique se développe notamment dans le secteur automobile avec
Porsche qui, dans sa campagne de communication pour la « Nouvelle Porsche 911, Toujours
une légende d’avance » présente sur son site internet une vidéo de teasing avant le
lancement de la campagne. Cette vidéo présente la voiture en situation sur plusieurs routes
et est accompagnée de bruits de moteur et d’une musique d’action.
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 23
Egalement très développée dans le secteur de la parfumerie avec des mini films dédiés, dont
les publicités TV sont extraites, comme pour Chanel N°5 avec Audrey Tautou en 2009 ou
encore Dior Addict en 2012. Tous deux sont comme des petites histoires qui représentent
l’essence du parfum, de la marque. Enfin dans le secteur de l’habillement la marque Cop.
Copine pour le lancement de sa nouvelle saison automne hiver 2012 à diffuser quatre mini
vidéos appelées « So cop. copine » pour présenter et annoncer la sortie de sa nouvelle
collection en juillet 2012 (postées sur son site internet ainsi que par e-mail dans quatre
newsletters à ses abonnés). Ces vidéos donnent une image forte à la marque et créent un
lien avec les internautes car elles racontent une histoire devant laquelle on se met à rêver,
parfois même à se projeter.
Comme nous l’avons expliqué dans la présentation du groupe Didier Parakian, la philosophie, les
inspirations, les exigences de Didier Parakian … constitue la « marque », les marques Didier Parakian.
En assimilant toutes ces notions, ces bases, ce travail de recherches, … le marketing va pouvoir les
transférer au le travail de réflexion et de conception des actions à mener sur le net via les sites, les
événements promotionnels ou plus généralement pour faire connaitre et mettre en valeur le groupe.
2. Exemple d’une stratégie webmarketing à approfondir
Avant de s’interroger sur la manière de « capter » la cible Didier Parakian sur internet, il est
intéressant d’étudier le comportement des différentes générations face à la toile.
Les générations qui composent la population ont chacune leur façon d’utiliser internet et des besoins
précis en ligne. Si environ 79% de la population est connectée sur interne, les usages par génération
sont très différents. Bien sûr, ces écarts tendent à se réduire, avec notamment l’apparition des
seniors en ligne mais aussi avec la pénétration plus grande de la technologie.
Le marketing générationnel est, depuis longtemps, reconnu comme indispensable pour cibler au
mieux sa clientèle et ainsi être plus performant et compétitif. L’analyse du comportement du
consommateur est aujourd’hui plus complexe que dans les années précédentes. L’acheteur est « plus
rationnel, moins fidèle, plus affectif et plus expert » (Pras, 1999). Dans ce contexte d’observation de
nouveaux comportements, le marketing générationnel se voit accordé un rôle plus important car
indispensable à la compréhension des différentes actions des consommateurs et notamment sur le
web.
Ainsi pour développer une stratégie web marketing adaptée à la clientèle Didier Parakian il est
important de connaitre et comprendre les différentes générations présentent sur internet et leurs
usages (source pewinternet.org, cf. annexe 4):
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La génération Y ou “millenials”, âgée de 20 à 32 ans :
Née au début des années 1980, la génération Y représente 30% de la population et 35% des
internautes. Ils sont 95% à utiliser internet principalement pour l’e-mail, faire des recherches,
regarder des vidéos, lire l’actualité, les réseaux sociaux, acheter sur internet, écouter de la musique,
la banque en ligne et jouer à des jeux à plus de 60%.
La génération X, âgée de 33 à 47 ans :
Nés entre 1965 et 1979, les membres de la génération X représente 21% des internautes. Ils sont
86% à utiliser internet et essentiellement pour l’e-mail, faire des recherches, lire l’actualité, se
connecter à des sites gouvernementaux, des sites de tourisme, regarder des vidéos, acheter sur
internet et la banque en ligne à plus de 60%.
La génération Baby-Boom, âgée de 48 à 57 ans :
Nés entre 1955 et 1964, les baby-boomers ont une utilisation d’internet assez différente du reste des
utilisateurs. Ils représentent 20% des internautes. 81% d’entre eux utilisent internet et se connectent
essentiellement pour l’e-mail, faire des recherches, lire l’actualité, se connecter à des sites
gouvernementaux, des sites de tourisme à plus de 50% et acheter sur internet à plus de 60%.
La génération “War Baby”, âgée de 58 à 66 ans :
Née entre 1946 et 1954, cette génération représente 13% des internautes. 76% se connecte à
internet et principalement pour l’e-mail, faire des recherches, lire l’actualité à plus de 70% et se
connecter à des sites gouvernementaux, acheter sur internet à plus de 60%.
La génération silencieuse, âgée de 67 à 75 ans :
Née entre la grande dépression et la seconde guerre mondiale, la génération silencieuse est bien
moins connectée que le reste des générations. Avec un peu plus d’une personne sur deux connectée
à internet (58%), ils représentent seulement 5% des utilisateurs connectés, ils utilisent internet
essentiellement pour les e-mails, faire des recherches et la santé à plus de 70% et acheter des
produits entre 59% et 50%.
La génération Interbellum, âgée de plus de 75 ans :
Nés avant 1937, ils ne sont que 30% d’entre eux connectés à internet et représentent 3% des
internautes. Ils utilisent internet essentiellement pour les e-mails, faire des recherches à plus de 70%.
La clientèle Didier Parakian peut être rattachée à ce que l’on appelle communément les seniors,
regroupant les générations des Baby-Boomers à une partie de la génération silencieuse. Comme
nous venons de le montrer ci-dessus cette cible n’est pas incompatible avec internet car en France,
30% des internautes sont âgés de 50 ans et plus, et 68% de la tranche des 55-64 ans sont des utilisateurs
réguliers d'internet
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78% des 50 ans et plus ont une image positive du Web (Sondage sur « Internet et les Seniors en
France » conduit par TNS-Sofres en 2011). Les seniors sont 49% à considérer internet comme un
élément important pour leur vie sociale, 19% le considérant même comme essentiel, ce qui explique
qu'ils soient désormais 18% à être inscrits sur un réseau social, selon une compilation de données
rassemblées par l'agence Semply-Social (cf. annexe 5).
Cependant il existe des freins à leur utilisation d’Internet qu’il ne faut pas négliger : 48% n’en voient
pas un intérêt immédiat, 27% déclarent « être dépassés par l’outil » et 26% trouvent l’ordinateur
« trop compliqué à utiliser ». Le sondage « Internet et les seniors » montre que la fracture
numérique s’accentue notablement après 70 ans.
Il est également important de noter que ces réponses sur les freins à l’utilisation d’Internet par des
seniors qui se sentent « dépassés par l’outil » ou pas intéressés confirment que les EPN (espaces
publics numériques) ont un rôle essentiel à jouer dans la sensibilisation, l’initiation et
l’accompagnement des seniors aux technologies. Enfin, les 50-70 ans en France représentent plus
d’un tiers des acheteurs en ligne avec un total de 48% des dépenses sur internet (parmi la population
des acheteurs e-commerce). (Sondage sur « Internet et les Seniors en France » conduit par TNS-
Sofres en 2011)
Afin de « capter » leur attention sur le net, le groupe doit mettre en place quelques actions :
En premier lieu, il est important d’améliorer le référencement de Didier Parakian (ainsi que des autres
marques) sur les moteurs de recherche.
En effet si les internautes ne connaissent pas la marque il est difficile de la trouver. Par exemple avec
« prêt à porter féminin », le site Didier Parakian apparaît en page 10 dans Google (premier moteur de
recherche utilisé), si l’on affine la recherche avec par exemple « robe » qui est l’article avec la gamme
la plus large et parmi leurs meilleures ventes, le site apparait après la page 30. Avec des mots comme
« vêtement grande taille », le site Anathéa lui arrive après la page 20. Or les consommateurs vont
rarement plus loin que la page 3. Il existe une raison principale à ce problème, le choix des mots clés
dans le code source du site (e-shop) :
- Dans la Balise “Title”, le mot « e-shop » devrait être remplacé par boutique en ligne plus
adapter à la cible (qui ne connait pas « e-shop » ou qui n’est pas le premier mot qu’il leur
vient à l’esprit dans leur recherche).
- Dans la Meta “Description”, remplacer « confection textile » par « vêtement féminin » mais
aussi « tissus imprimé » par « imprimés originaux, colorés »
- Dans la Meta “Keyword”, rajouter des mots comme « boutique en ligne », « robe », « top »,
« veste », …
- Les mots clés des balises doivent être écrit avec et sans faute d’orthographe, de frappe pour
faciliter les recherches.
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Il sera important de réaliser la même démarche sur tous les sites vitrines du groupe, avec à chaque
fois des mots précis qui « collent » au positionnement voulu de chaque marque. De plus, une autre
explication de ce mauvais positionnement dans les moteurs de recherche réside dans le fait que les
robots n’ont pas assez de contenu à analyser. Les sites sont composés essentiellement d’images or
les robots ne lisent pas les images, il n’y a donc pas de texte à analyser qui permettrait de remonter
dans les listes de résultats. Il est alors important d’opérer un travail « d’ajout de texte », c'est-à-dire
renommer toutes les photos, rajouter du texte dans les fiches produits, dans la description des
marques, … afin d’avoir plus de mots clés.
Toujours dans l’optique d’un meilleur référencement, il est important de mettre en place une
politique de développement d’échanges de liens (backlink actuellement inexistant) avec dans un
premier temps une inscription sur l’annuaire Google « dmoz.fr » (par exemple) qui permet d’obtenir
des liens et dans un deuxième temps le développement de partenariats avec d’autres sites comme
par exemple de prêt à porter masculin ciblant la même catégorie de consommateurs mais masculin,
des sites d’informations ciblant toujours les seniors comme Notre temps, seniorsactu.com, 55net, …
Enfin, il est nécessaire de créer une ou plusieurs annonces avec Goolgle Adwords (référencement
payant - PPC) pour pallier le manque de référencement naturel (se limiter à 2 ou 3 % du CA du site),
les annonces peuvent être mises en veille et réactivées en fonction des besoins et périodes.
Deuxièmement, il faut faire connaitre le groupe Didier Parakian et ses marques sur le net. Tout
d’abord, comme nous l’avons expliqué précédemment, l’utilisation des wiki sur internet est très
forte. Celle-ci l’est particulièrement chez les générations Baby-Boom et « War Baby » qui font de
Wikipédia leur encyclopédie de référence. La mise en place d’une page sur la marque Didier
Parakian et sur le groupe est donc capitale et favorisera la diffusion du nom Didier Parakian. Ceci
permettra également de créer des liens facilitant la « remonté » du nom dans les résultats de
recherche.
Etre sur Wikipédia donnera également l’opportunité de développer une communication plus
« Corporate », avec des informations sur la société mises à jour régulièrement.
Ensuite pour galvaniser la dynamique du groupe et faire parler de ses marques, une stratégie de
marketing viral et de marketing social (via les médias sociaux) pourrait être mise en place. Une
première action serait éventuellement, par exemple : « le groupe Didier Parakian habille des
femmes extraordinaires ».
Cette action consisterait à habiller des femmes connues appartenant aux générations de la cible des
différentes marques et évoluant dans des contextes professionnels totalement différents. Par
exemple, pour Didier Parakian : habiller la journaliste Catherine Ceylac ou encore l’actrice
Clémentine Célarié qui sont des femmes dynamiques, aimant l’originalité et la fraicheur. Pour DP
Jeans, Michèle Laroque mais aussi Rachida Dati toutes deux actives, femmes et glamours. Pour
Carlopik, Aurélie Filippetti ou encore Vanessa Paradis pétillantes et dynamiques. Enfin, pour Anathéa
by Parakian, Charlotte de Turckheim ou encore Roselyne Bachelot, des femmes rondes, dynamiques,
à forte personnalité aimant le sud et les couleurs.
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 27
Cette action serait un clin d’œil à l’un des succès passé de la marque qui dans le début des années
90, à habiller Stéphanie de Monaco lors d’une émission de Michel Drucker, avec sa désormais
« célèbre robe cocktail ».
Avec internet la marque pourrait diffuser les images de ces femmes portant les vêtements du groupe
en réalisant un mini reportage. Celui-ci serait alors relayé sur les sites des marques, sur la page
Facebook du groupe et pourquoi pas sur un mini site créé pour l’occasion et qui serait à terme un
relai medias efficace pour entretenir le lien entre les marques du groupe et les communicants
professionnels.
Avec cette manifestation, la société pourra ainsi redynamiser et réorganiser sa page Facebook,
devenant une véritable page « Groupe Didier Parakian ». Elle serait par la suite accompagnée
d’autres pages, elles, spécifiques à chaque marque, possédant leur propre identité visuelle, leurs
codes, leurs valeurs.
Troisièmement, les marques Didier Parakian doivent créer le contact avec les consommatrices,
mettre en place une stratégie de marketing relationnel. Pour cela le groupe doit développer une
stratégie propre à chaque marque permettant aux internautes de se reconnaitre en elles et de
développer des liens affectifs avec celles-ci. Pour Didier Parakian, DP jeans et Carlopik, la société
pourrait s’appuyer sur des forums existants. D’abord avec une apparition dans les encarts publicitaire
puis en lançant des débats d’actualités sur des sujets proches de leurs valeurs respectives et de celles
de leurs cibles. Il convient d’engager le dialogue, de « s’immiscer » dans les conversations, d’accepter
d’entretenir avec les consommatrices des relations « de pair à pair ».
Pour Anathéa by Parakian, le groupe pourrait se rapprocher des internautes avec la technologie des
blogs. Notamment, en créant un partenariat avec des bloggeuses rondes connues comme Stéphanie
Zwicky (également chroniqueuse sur M6 dans l’émission 100% Mag) dont le slogan est « le style : pas
une affaire de taille mais d’attitude » ou encore missronde.com blog dédié aux jolies femmes rondes
notamment à celles qui se sont illustrées dans les concours. L’objectif est de développer un
marketing d’influence en impliquant ces bloggeuses dans la marque : présence sur leur blog (encart),
développement de relations en leur faisant tester des produits, découvrir les visuels en avant-
première pour les « motiver » à relayer des informations sur la marque Anathéa by Parakian.
Enfin, la marque pourrait créer son propre blog sous forme de webzine, magazine en ligne. Elle
présenterait ainsi une visibilité de l’ensemble de ses marques, proposerait des conseils modes, des
astuces en avant-première sur la marque (comme les périodes de soldes, des coupons de
réductions …) des infos pratiques conduisant l’internaute vers le produit.
Toutes ces actions développeront un contact plus fort entre les internautes et les marques Didier
Parakian. Elles auront aussi l’avantage de donner une dynamique plus jeune à la présence du groupe
sur internet. En effet, la génération la plus sensible aux forums et aux webzines est la génération X et
les blogs touchent un large panel d’internautes de la génération Y à la génération silencieuse.
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 28
Quatrièmement, la société devra anticiper et mettre en avant la vidéo. Déjà présente sur le site e-
shop, la vidéo du défilé de la saison en cours est aujourd’hui primordiale (et le sera de plus en plus),
cependant elle n’est pas suffisamment mise en avant (un simple lien en petit est présent en bas de la
page d’accueil). Il serait intéressant de créer un encart (ou un onglet) « Défilé » sur la page d’accueil
pour que les visiteurs puissent la repérer rapidement. Ces vidéos contribuent à renforcer l’image
forte des marques Didier Parakian et aident les acheteuses à imaginer des tenues, facilitent leur
projection dans le vêtement.
Les vidéos des défilés doivent également être présentes sur chaque site vitrine. Elles donneront ainsi
du « punch » à chacun des sites. Il sera alors important de développer d’autres vidéos, comme par
exemple des shooting- photos ou encore des évènements organisés par la société, les marques …
A long terme et pour accentuer une image plus « luxe » de la marque Didier Parakian, elle pourra,
elle aussi, réaliser des petits films promotionnels, en partenariat avec des écoles de cinéma par
exemple, à diffuser ensuite sur son site vitrine. En effet Marseille est l’un des berceaux du cinéma
français et possède donc de nombreuses écoles artistiques permettant de négocier des partenariats.
Ces derniers ayant un double avantage pour la société : réaliser une communication originale à
moindre coût, mais aussi apporter une image positive de la marque, encourageant et favorisant le
travail des jeunes artistes (communication plus corporate via Wikipédia et le mini site).
Comme nous venons de le souligner, et même si des actions doivent êtres crées et/ou renforcées, le
groupe Didier Parakian a déjà des outils et travaille sur le développement de sa présence sur
internet. L’e-shop Didier Parakian existe et vend sur internet les produits de ses quatre marques.
Pour favoriser la relation avec ses abonnées aux newsletters et rester toujours plus à l’écoute de ses
clientes, une enquête (questionnaire et newsletter cf. annexe 6) a été réalisée (pendant ma période
de stage) pour comprendre leur utilisation du net et mesurer leur satisfaction et leurs attentes par
rapport au site. Parallèlement, ce questionnaire a été diffusé à un groupe d’une trentaine
d’étudiantes d’âge moyen de 22 ans (génération Y) dans le but de comparer (leur utilisation du net
principalement) avec les générations cibles de Parakian.
Voici donc un tableau comparatif des réponses de la première partie du questionnaire montrant les
différences de consommations entre les deux générations :
Questions Générations Y Questions Séniors
1 81.82% des répondants utilisent internet pour consulter leurs e-mails en premier et 45.45% des répondants utilisent internet pour rechercher de l’information en second
1 80.95% des répondants utilisent internet pour consulter leurs e-mails en premier et 12.70% pour rechercher des informations, 39.68% l’utilisent pour faire des achats en second et 30.16% pour rechercher des informations en second.
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 29
2 100% utilisent internet plusieurs fois par jour
2 84.13% utilisent internet plusieurs fois par jour
3 36.36% lisent souvent les newsletters auxquels ils sont abonnés, 27.27% rarement et 18.18% ne sont abonnés à aucune.
3 92.07% lisent les newsletters auxquels ils sont abonnés (55.56% toujours et 36.51% souvent)
4 63.64% aiment recevoir 1 à 2 fois par mois des newsletters de la même marque.
4 49.21% aiment recevoir 1 fois par semaine des newsletters de la même marque.
5 La majorité d’entre eux achètent souvent des vêtements sur internet (45.45% souvent et 27.27% de temps en temps)
5 La majorité d’entre eux achètent souvent des vêtements sur internet (42.86% souvent et 41.27% de temps en temps)
6 Le prix est le critère d’achat le plus important pour les répondants de cette génération (63.64% répondent le prix en premier et 54% le coût des frais de port, les offres spéciales, réductions, promotions, … en deuxième)
6 Le prix (26.98%) et les réductions (19.05%) mais aussi l’originalité (22.22%) sont les critères les plus importants à l’achat.
7 A la question « Comment naviguez-vous sur un site internet ? » 54.55% répondent chercher un article en particulier sur leurs sites favoris en premier, 36.36% chercher une offre spéciale, une promotion en deuxième et 27.27% visite consciencieusement leurs sites favoris en deuxième
7 A la question « Comment naviguez-vous sur un site internet ? » 28.57% cherchent un article en particulier sur leurs sites favoris et 28.57% visitent consciencieusement leurs sites favoris, 17.46% cherchent un article particulier sur les moteurs de recherche et 12.70% se laissent séduire par une newsletter en premier. Egalement, 28.57% visitent consciencieusement leurs sites favoris en deuxième, 20.63% cherchent une offre spéciale, une promotion, 15.87% se laissent guider par leur curiosité et 14.29% se laissent séduire par une newsletter en deuxième.
Il est intéressant de constater que ce sont finalement les seniors qui sont plus hédonistes sur la toile.
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 30
En effet, même si nous savons que la génération Y est la plus présente sur internet et qu’elle l’utilise
beaucoup plus dans sa vie quotidienne que les autres générations, sa principale fonction reste
« utile » (particulièrement pour les étudiants). Internet est avant tout synonyme de travail, de gain
de temps et de bonnes affaires. Alors que chez les séniors, on se laisse porter par sa curiosité, on
prend le temps et on se distrait.
Ainsi nous pouvons observer que les répondants des générations plus anciennes utilisent internet
pour faire des achats en deuxième choix, que 92% d’entre eux lisent les newsletters auxquels ils sont
abonnés alors que seulement 36% des « jeunes » les lisent ; les séniors aiment également en recevoir
plus.
De plus, nous observons que pour toutes les générations le prix reste le critère d’achat le plus
important (surtout en raison de la situation économique actuelle) mais chez les séniors l’originalité
possède également une place importante.
Enfin, les deux générations n’ont pas tout à fait la même façon de naviguer sur internet. La
génération Y est plus directe et cherche en général quelque chose de précis d’une marque précise.
Elle accorde une importance particulière à la notoriété car elle visite directement les sites qu’elle
connait. Les autres, elles visitent également les sites de leur marques préférées mais cherchent aussi
sur les moteurs de recherche (d’où l’importance d’un bon référencement), se laissent guider par les
newsletters en premier dans leur recherche d’achat. Dans un deuxième temps cette notion de
curiosité, de plaisir partagé est mis en avant : « 16% se laisse guider par leur curiosité en deuxième ».
Nous pouvons ainsi conclure que la part de séduction sur internet chez les séniors est primordiale. Ils
aiment être guidés et se laissent guider par leurs envies, leurs curiosités. Ils prennent plus le temps et
comme ils aimaient (et aiment toujours) recevoir des prospectus dans leur boite aux lettres, ils
aiment recevoir des e-mails promotionnels. Enfin, même si le prix est important, l’originalité des
produits l’est tout autant.
En ce qui concerne le site e-shop lui-même, les résultats (cf. annexe 7) montrent que, de façon
générale les clientèles ont une image positive du site e-shop Didier Parakian. 65% trouvent d’abord
la page d’accueil attractive, et 41% pratique en second, 68% sont satisfaites de la structure et de
l’organisation du site, 52% de la qualité et quantité des informations et 62% de la mise en page et
présentation. Aussi, 43 % disent que les fiches produits mettent en valeur les produits et 40%
qu’elles sont assez détaillées. Enfin, 65% pensent que les newsletters proposent des offres
intéressantes en premier et 60.32% qu’elles les incitent à cliquer en deuxième.
Il apparait alors important, au regard de ces résultats ainsi que de l’analyse de leur comportement,
de continuer voire renforcer : l’image des fiches produits (notamment la qualité des visuels), la
présentation de la page d’accueil (changer le fond du site en fonction des saisons, des fêtes – Noël,
Jour de l’an, Saint Valentin, …) et la politique d’envoi de newsletters actuelle (basée sur un envoi par
semaine, avec des réductions ou ventes « flash » …).
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 31
Cependant, certains points négatifs sont à prendre en considération : Premièrement, 16% des
répondants sont insatisfaites de la qualité et quantité des informations et 11% de la mise en page et
présentation.
Deuxièmement, 30% des répondants pensent que les fiches produits manquent d’informations et
29% qu’elles ne leurs permettent pas suffisamment de se projeter portant le vêtement. Il semble
donc d’autant plus judicieux de détailler plus les fiches produits, renforçant ainsi le référencement
naturel mais aussi pour satisfaire au mieux les visiteurs du site marchand. Egalement, le groupe
pourrait dynamiser les présentations des marques en rajoutant un onglet « qui sommes-nous » avec
l’histoire des marques, quelques photos du siège, … et pourquoi pas, instaurer une petite
présentation des collections en page d’accueil de chaque marque.
Ensuite, 27% des personnes interrogées n’utilisent jamais les lookbooks dans leur achat et 11% ne
les comprennent pas. Or cet outil apparait être parfaitement adapté à la cible qui aime être guidé et
semble apprécier son originalité, 41% disent qu’il leur permet d’imaginer des tenues, 33% de mieux
découvrir les produits et 27% facilite leur achat. Il serait donc important de mettre en avant ce
concept et d’expliquer son utilisation aux visiteurs du site. De plus, ce concept est idéal pour
augmenter la part de « cross-selling ». En effet, internet est parfaitement adapté pour les ventes de
cross-selling car très facile à mettre en place sur le net. Ici, les lookbooks s’y prêtent particulièrement
car intègrent facilement les articles complémentaires.
Dans le même esprit et pour renforcer le contact avec les visiteurs du site, à l’image de The Kooples,
l’entreprise Didier Parakian pourrait conseiller ses clientes via un tchat. Les internautes auraient
l’occasion de solliciter un « personal shopper » par messagerie instantanée avant d’effectuer un
achat. Avec cette action, la marque The Kooples a depuis janvier 2012 assisté 1500 visiteurs dont
près de 15% ont été transformés en clients et le panier moyen de ces visiteurs est environ 25%
supérieur aux autres.
Pour finir, cette enquête a permis de montrer que 75% des répondants connaissent également les
sites vitrines des différentes marques et aiment les visiter. Cela prouve qu’une présence plus forte
sur internet serait appréciée les clientes Didier Parakian.
En conclusion, tout ce travail de recherches et de réflexion autour de la stratégie web qui va
continuer de se développer, permettra au groupe d’étendre sa notoriété, sa renommée… pour
devenir incontournable et encore plus connu. Ainsi, cela contribuera à maintenir la croissance
économique du groupe.
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 32
CONCLUSION
Comme nous l’avons montré tout au long de cette réflexion la mise en place d’une stratégie web
marketing est aujourd’hui un point clé de la stratégie d’entreprise notamment pour les PME pour qui
internet est un outil d’un excellent rapport qualité/prix.
Elle demande bien sûr de connaître les outils et leur utilité, de savoir les concevoir et /ou les utiliser,
les analyser, les faire vivre. Toutes les entreprises et plus particulièrement les PME n’ont pas
toujours les ressources humaines ou les compétences indispensables au fonctionnement de la mise
en place d’une part, mais du suivi quotidien et permanent d’autre part, de tous ces développements.
C’est une réelle problématique pour les services de ressources humaines et plus spécifiquement dans
la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences). Devront-elles créer un service
dédié ? Doivent-elles redéfinir les compétences au sein du service Marketing et communication ? Du
service commercial ? Beaucoup d’entreprise sont aujourd’hui à un « tournant » de la définition des
postes pour intégrer cette dimension du web. Le groupe Didier Parakian comme beaucoup
s’interroge à propos de ces nouvelles missions : nouveaux postes ? Nouveaux métiers ? Nouveaux
collaborateurs ?
Avec tous les outils du web les entreprises peuvent développer des actions adaptées à leurs valeurs,
à leur organisation et surtout à leur clientèle.
Internet est devenu un outil marketing à part entière. Plus encore, il est aujourd’hui clair qu’il sera
un grand support de marketing direct et de commerce électronique plus qu’un prochain grand
média. Il permet aux entreprises de communiquer, de promouvoir leurs produits ou services, de
créer et d’entretenir leurs relations avec leurs clients et de vendre, internet devenant un canal de
distribution au même titre que les boutiques traditionnelles. Internet est donc un outil de B to C
important.
Cependant, il est trop souvent oublié qu’il est également un outil de B t B.
A l’instar des entreprises de B to C, les entreprises du secteur de B to B ou simplement réalisant du
Business to Business se doivent de comprendre et de mettre en avant auprès de leur clients les
avantages de l’e-commerce :
- Des avantages tarifaires ;
- Une application systématique des accords commerciaux ;
- Un choix exhaustif et une disponibilité en temps réel ;
- La rapidité du traitement et la fiabilité de la commande ;
- Le suivi de la commande en ligne ;
- L’historique des achats et la personnalisation du catalogue.
En effet, le marketing One to One se conjugue aussi parfaitement aux enjeux d’une stratégie
commerciale interentreprises (B to B).
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 33
Au regard de la politique de distribution de la société Didier Parakian, le groupe (via ses sites vitrines)
devrait envisager d’intégrer dans sa stratégie web une place pour ses ventes avec les exportateurs et
distributeurs et pour ses relations avec ses agents commerciaux.
Il pourrait alors mettre à leur disposition (avec conditions d’accès), présents sur le site de chaque
marque :
- Le catalogue mis en ligne
- Les descriptions des collections mises en ligne
- Les books professionnels mis en ligne
- Les visuels (PLV, …) aux différents formats téléchargeables
Tout cela facilitant, la prise de commande et permettant à chaque agent ou boutiques de disposer de
tous les outils nécessaires à chaque action, à chacun de leurs besoins, … tout au long de la saison.
Enfin, internet se positionne également comme moyen de recrutement de nouveaux clients. Tous
secteurs confondus, internet est désormais le canal de prédilection pour le sourcing inter-
entreprises.
Comme le fait le joaillier Swarovski, de plus en plus d’entreprise, placent au sein de leur site une
communication de recrutement de nouveaux clients (franchises, boutiques multimarques,
corners,…). Avec des documents spécifiques, elles illustrent les concepts et font la promotion de
leurs partenariats.
Dans le cadre des missions qui m’ont été confiées, j’ai travaillé sur outil de promotion pour susciter
un plus grand nombre de franchises, corners, shop in shop … (cf. annexe 8) Le groupe Didier
Parakian, pour développer ses partenariats de distribution en France et à l’étranger, pourrait alors
mettre en ligne ce document permettant aux prospects en recherche de partenariat, de les trouver
sur internet. Il y découvrirait bien sur le contenu du site vitrine mais également le document, leur
présentant en détail les marques, la philosophie de la société, les différents concepts de partenariats
et bien évidemment les avantages commerciaux de ces derniers.
On pourrait se « focaliser » sur internet et sur la nécessité « d’être sur internet », mais comme nous
avons essayé de le démontrer il ne s’agit pas d’être présent pour être présent. La stratégie Marketing
sur le web doit, comme nous l’avions dit précédemment, s’inclure dans la stratégie marketing et plus
encore découler des grandes orientations définies par la politique générale de l’entreprise. Il faut
comme dans toutes les démarches se demander, pourquoi ? comment ? avec quels moyens ? et pour
quoi ?
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 34
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages :
Mayol S. (2011) « Le marketing 3.0 », Edition Dunod, Paris Lannoo P. & Ankri C. (2006) « e-marketing & e-commerce », Edition Vuibert Kotler P., Keller K., Manceau D. & Dubois B. (2009) « Marketing Management » 13e édition, Edition Pearson, Paris
Références académiques :
Abidi A. (2000) « Internet, catalyseur d’un nouveau paradigme marketing ? », Actes du 16ème congrès International de l’AFM, HEC Montréal, Université Toulouse I
Balagué C. (2005) « Mesure de la performance et optimisation d’opération de marketing viral on line
par les réseaux de Petri », HEC School of Management, Paris
Barwise P. & Farley J. (2005) « The state of interactive marketing in seven countries: interactive
marketing comes of age », Jounal of Interactive Marketing
Halliburton C. & Ziegfeld A. (2009) « How do major European companies communicate their
corporate identity across countries? – An empirical investigation of corporate internet
communications », Journal of Marketing Management
Marouseau G. (2003) « E-marketing et cybermarchés : entre développement et interrogation » Actes
du Congrès International de l’AFM, Université du Maine
Riegner C. (2007) « Word of Mouth on the Web: The Impact of Web 2.0 on Consumer Purchase
Decisions », Journal of Advertising Research
Rolland S. (2003) « Impact de l’utilisation d’internet sur la qualité perçue et la satisfaction du
consommateur », Extrait de Thèse, Université Paris 9 Dauphine
Articles :
Balagué C. (2010) « Les réseaux de Pétri, une méthode innovante pour modéliser un phénomène
viral ou de buzz », www.christine-balague.com
Eveno R. (mars 2012) « Réseaux sociaux : il y a une vie en dehors de Facebook » ; www.e-
marketing.fr
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Leroi T. (2004) « Médiamétrie - Les quinquagénaires et les médias », Radioactu.com
Lombard G. (février 2012) « The Kooples conseille ses clients via un tchat » ; www.e-marketing.fr
Raymond J.L (2011) « L’internet chez les séniors : une question de générations plus que d’âge »,
netpublic.fr
Raymond J.L (2011) « Internet et les seniors : 78% des 50 ans et plus ont une image positive du Web
(sondage sur les pratiques internet des seniors)», netpublic.fr
Treguer J.P (2008) « Le 3 marketing Générationnel » nous permet de mieux connaitre les marchés
seniors et baby-boomers pour créer des messages publicitaires plus pertinents. », senioragency.com
WEBOGRAPHIE
Gruyer V. « Définition WEB 1.0, Web 2.0 et Web 3.0 » (12/10/2009); http://www.tutorials-
computer-software.com/2009/10/definition-web-10-20-et-30.html
« Référencement d'un site ou blog » ; http://www.infowebmaster.fr/dossier/referencement.php
« Avantages d'Internet pour les entreprises » ;
http://www.chebucto.ns.ca/Government/IndustryCanada/2f.html
« Internet séduit les seniors » (21/03/2012); http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-
internet-seduit-les-seniors-48256.html
www.commentcamarche.net
www.wikipedia.fr
www.definitions-marketing.com
www.mercator-publicitor.fr
www.journaldunet.com
www.insee.fr
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 36
ANNEXES
ANNEXE 1 :
ANNEXE 2 :
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 37
ANNEXE 3 :
Entreprises ayant un site web ou une page d’accueil en janvier 2008 (source : site de l’INSEE) :
Champ : entreprises de 10 salariés ou plus ; non compris énergie, restauration, activités financières.
Source : Eurostat, enquêtes TIC 2008.
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 38
ANNEXE 4 :
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 39
ANNEXE 5 :
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ANNEXE 6 :
Questionnaire de satisfaction
Internet et vous :
1. Pourquoi utilisez-vous internet ? (Ordonnez vos réponses par ordre croissant d'importance)
o Consulter vos e-mails
o Faire des achats
o Lire des articles
o Rechercher des informations
2. A quelle fréquence utilisez-vous internet ?
o Plusieurs fois par jour
o 1 fois par jour
o 1 à 2 fois par semaine
o 1 à 2 fois par mois
3. A quelle fréquence lisez-vous vos Newsletter
(e-mail d'information) ?
o Toujours
o Souvent
o De temps en temps
o Rarement
o Jamais
o Je ne suis abonnée à aucune newsletter
4. Aimez-vous en recevoir (de la même marque) ?
o Plusieurs fois par semaine
o 1 fois par semaine
o 1 à 2 fois par mois
o Je ne suis abonnée à aucune newsletter
5. Achetez-vous des vêtements sur internet ?
o Souvent
o De temps en temps
o Rarement
o Jamais
6. Quel est le plus important dans votre achat ? (Cochez 3 réponses maximum)
o Le prix
o La matière
o La taille
o Le coût des frais de port
o Le paiement sécurisé
o Les offres spéciales, réductions, …
o L’originalité
o L’exclusivité d’internet
7. Comment naviguez-vous sur un site internet? (Ordonnez vos réponses de 1 à 3)
o Je cherche un article en particulier sur les
moteurs de recherche
o Je cherche un article en particulier sur
mes sites favoris
o Je visite consciencieusement mes sites
préférés
o Je me laisse guider par ma curiosité
o Je cherche une offre spéciale, une
promotion
o Je me laisse séduire par une newsletter
Le E-shop Didier Parakian et vous :
8. Indiquez votre niveau de satisfaction
concernant : (5 étant la note la plus élevée)
o Structure et organisation du site :
o Qualité/quantité des informations :
o Mise en page et présentation :
9. La navigation du site vous a-t-elle paru ?
o Intuitive (guidée)
o Aisée
o Complexe
10. Pour vous la page d'accueil est : (Cochez 3 réponses maximum)
o Attractive
o Vivante
o Pratique
o Incomplète
o Pas assez ordonnée
11. Pour vous les fiches produits : (Cochez 1 seule réponse)
o Mettent en valeur les produits
o Sont assez détaillées
o Vous permettent de vous imaginer
portant le produit
o Manquent d'informations
o Ne mettent pas assez en valeur les
produits
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o Ne vous permettent pas suffisamment de
projeter portant le produit
12. Pour vous le concept des lookbook : (Cochez 3 réponses maximum)
o Permet de mieux découvrir les produits
o Permet de coordonner les produits
o Permet d'imaginer des tenues
o Apporte une originalité pour vos achats
o Facilite vos achats
o Je ne l'appréhende pas
o Je ne discerne pas son intérêt
o Je ne l'utilise pas
13. Pour vous les newsletters : (Cochez 1 seule réponse)
o Vous incitent à cliquer
o Proposent des offres intéressantes
o Donnent des informations variées
o Ne répondent pas à vos attentes
14. Visitez-vous les autres sites internet des
marques "Didier Parakian" :
o Oui, pour suivre l'actualité de votre/vos
marque(s) préférée(s)
o Oui, pour découvrir l'esprit des différentes
marques et des collections
o Non, je ne savais pas qu'il existait d'autres
sites
15. Quelle est votre profession :
1 Agriculteur exploitant
2 Artisan, commerçant, Chef d'entreprise
3 Cadre, profession intellectuelle
supérieur
4 Profession intermédiaire, Profession
libérale
5 Employé
6 Ouvrier
7 Retraité
8 Sans profession
16. Pour recevoir votre bon de réduction de 20€
(sur votre compte e-shop), merci de nous
indiquer votre :
o Adresse e-mail :
o Nom Prénom :
o Date de naissance :
o Votre taille de vêtement actuelle :
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donc à répondre à un petit questionnaire en ligne.
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Je ne suis plus intéressé par les offres de Didier Parakian
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 43
ANNEXE 7 :
Résultat deuxième partie de l’enquête :
Le E-shop Didier Parakian et vous :
8. Indiquez votre niveau de satisfaction concernant
32%
68%
Structure et organisation du site
Très satisfait
Satisfait
29%
52%
16%
3%
Qualité/quantité des informations
Très satisfait
Satisfait
Insatisfait
Très insatisfait
29%
52%
16%
3%
Qualité/quantité des informations
Très satisfait
Satisfait
Insatisfait
Très insatisfait
27%
62%
11%
Mise en page et présentation
Très satisfait
Satisfait
Insatisfait
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11. La navigation du site vous a-t-elle paru ?
12. Pour vous la page d'accueil est :
13. Pour vous les fiches produits :
25,40%
65,08%
9,52% 0,00%
20,00%
40,00%
60,00%
80,00%
Navigation du site
Intuitive (guidée)
Aisée
Complexe
65,08%
34,92%
41,27%
9,52% 4,76%
Page d'accueil
Attractive (1er)
Vivante (2e)
Pratique (3e)
Incomplète (4e)
Pas assez ordonnée(5e)
42,86%
39,68%
26,98%
30,16%
15,87%
28,57%
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
40,00%
45,00%
50,00%
les fiches produits
Mettent en valeur les produits
Sont assez détaillées
Vous permettent de vousimaginer portant le produit
manquent d'informations
Ne mettent pas assez en valeurles produits
Ne vous permettent passuffisament de vous projeterportant le produit
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 45
14. Pour vous le concept des lookbooks :
15. Pour vous les newsletters :
16. Visitez-vous les autres sites des marques "Didier Parakian" ?
33,33% 31,75%
41,27%
26,98% 28,57%
11,11%
26,98%
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
40,00%
45,00%
Les lookbooks
Permet de mieux découvrir lesproduits
Permet de coordonner lesproduits
Permet d'imaginer des tenues
Apporte une originalité pour vosachats
Facilite vos achats
Je ne discerne pas son intérêt
Je ne l'utilise pas
60,32%
65,08%
39,68%
3,17%
Les newsletters
Vous incitent à cliquer(1er)
Proposent des offresintéressantes (2e)
Donnent desinformations variées (3e)
Ne répondent pas à vosattentes (4e)
25,40%
34,92%
39,68%
Visitez-vous les autres sites des marques "Didier Parakian" ?
Oui, pour suivrel'actualité de votre/vosmarque(s)
Oui, pour découvrirl'esprit des différentesmarques et des
Non, je ne savais pasqu'il existait d'autressites
Lucie Sallez – Master 1 Marketing – 2011/2012 | 46
17. Quelle est votre profession :
26.98% cadre, profession intellectuelle supérieur
22.22% retraité
20.63% profession intermédiaire, profession libérale
18. Moyenne d’âge des répondants : 57 ans
Min = 47 ans
Max = 80 ans
19. Taille moyenne : 44
15%
19%
15% 21%
8%
11%
5% 2%
5%
Tailles
38
40
42
44
46
48
50
52
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ANNEXE 8 :
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