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Henri Grethen & Serge Allegrezza Réformes, mission impossible? New! English Text Included Business Magazine #07-08.2003 5€ | www.paperJam.lu » paper Jam Business Magazine #07-08.2003

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Derniere edition du magazine juillet-aout 2003

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Henri Grethen &Serge AllegrezzaRéformes,mission impossible?

New!English Text

Included

Business Magazine#07-08.2003

5€

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P & T D i v i s i o n d e s P o s t e s U n i t é C o m m e r c i a l e L - 2 9 9 8 L u x e m b o u r g • T é l . : 8 0 0 2 3 2 1 0 • F a x : 4 8 8 3 9 4 • E - m a i l : S e r v i c e _ C o m m e r c i a l _ D P @ e p t . l u • w w w . p o s t e s . l u

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editoQuality first!Le secteur des assurances est en évolution permanente. Les nouvelles direc-

tives européennes et changements permanents nous permettent d’améliorer

la structure des différentes entreprises actives dans ce domaine.

En assurances-vie vendues en Libre Prestations de Service (LPS), ce sont

surtout les changements suivants nous tiennent à cœur :

- la directive européenne concernant les intermédiaires d’assurance: il s’agit

de mieux contrôler les réseaux de vente qui sont utilisés. Nous ne pouvons

que féliciter cette initiative, adoptée par le Conseil des Ministres en septem-

bre 2002, qui permettra définitivement de parler de ’licence unique’ et ‘con-

trôle du pays d’origine’ avant janvier 2005.

- une amélioration des règlementations de lutte anti-blanchiment où le sec-

teur d’assurances est déjà allé très loin : 3e Directive en vue

- les normes IAS, l’alignement des systèmes comptables des différentes

sociétés d’assurance, permettront de comparer plus facilement les résultats

des sociétés. Toutefois, il y a toujours des critères qui ne sont pas repris dans

les bilans.

Au début de l’année, notre maison-mère a communiqué son plan d’action

2003-2005, qui a une influence pour toutes les compagnies du groupe, dans

le sens où la priorité est mise sur la valeur saine de la société : ‘Mens sana

in corpore sano’ appliqué au niveau institutionnel: c’est la mission pour cha-

que entité du groupe.

Ceci veut dire pas d’omni-présence à tout prix, ni territoriale, ni vente de

tous les produits possibles, mais travailler avec plusieurs marques et avec une

approche adaptée au marché local. Important est la profitabilité et la dimi-

nution du ratio combiné, en réduisant les coûts, ‘garder la forme’ et surtout

assurer l’exécution de tous les engagements pris vis-à-vis de vous comme

clients et comme actionnaires.

C’est la qualité qui compte pour tous!

GUEST WRITER:

Nathalie De Meyere

([email protected])

est Directeur général

de la compagnie d’assurance-vie

Generali Luxembourg

Edito 003paperJam 07.-08.2003

edito

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Sommaire 005paperJam 07.-08.2003

028 News Express // 029: Transposition de direc-tives européennes: Luxembourg reprend du retard >>> 030:BGL Investment Partners: trois années difficiles pour le marchéfinancier >>> 032: Luxinnovation: un marché des technologiesen ligne >>> 034: Référencer son site Internet >>> 037: Geldes embauches en 2003 pour Luxair >>> 038: Tom Seale (ALFI)veut être plus "proactif" >>> 041: Les TIC et les entreprisesluxembourgeoises >>> 042: Dimension Data, on s'était dit ren-dez-vous dans dix ans... >>> 045: l'Esprit Tudor en Musée >>>

Coverstory:082 Le Statec prépare sa mue // Après 40ans d'existence, le mode de fonctionnement du Statec est enpasse d'être revu et corrigé. L'homme de la réforme s'appelleSerge Allegrezza, nouveau directeur depuis le 1er avril.

088 "Une rupture avec le passé" // Aprèsdes années d'opulence et de croissance hors norme, leLuxembourg est entré dans une période bien plus modeste, quile fait, en quelque sorte, rentrer dans le rang. Pas de quoi alar-mer Henri Grethen ministre de l'Economie, conscient qu'il nefaut plus, désormais, regarder le passé, mais bel et bien s'acti-ver au présent pour assurer l'avenir.

Dossier Marketing auLuxembourg100 L'ABC du marketing // Le marketing, c'estun mot que tout le monde connaît. Mais sait-on ce qu'il signifie?Les entreprises le pratiquent-elles? Tour d'horizon...

108 Les outils du marketing // Pour construireson offre, ou pour promouvoir son produit, un certain nombred'outils sont disponibles. De l'art et la manière de les utiliser.

114 On a besoin de pros! // Entre les différentsoutils et la longue liste des possibilités, l'entreprise doit faireconfiance, souvent, à des intervenants extérieurs pour les soute-nir… Ces entreprises peuvent être spécialisées, ou peuvent êtredes agences en communication 'full services'.

IT & Télécoms,Internet:012 021, 091: sacrés numéros! // La portabi-lité pour les numéros mobiles va bientôt entrer en vigueur. Un"plus" pour les consommateurs, mais un sacré casse-tête pourles opérateurs!

022 Le dossier eLuxembourg // On n'enentend plus parler, d'eLuxembourg. Le sujet ne semble plus trèschaud pour le Gouvernement, qui ralentit sa communicationautour de ce thème. Mais qu'en est-il réellement?

025 ".eu", c'est parti! // Au Luxembourg, on suitde très près les développements de la gestion et de l'exploita-tion du nom de domaine ".eu"

052 IT & Télécoms // Les dernières nouveautés du monde de l'IT et des Télécoms

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028 /084Englishtranslations ofour News Expressarticles andCoverstorybegin on pages 028 and084 respectively.

012021, 091: sacrés numéros!Dans quelques mois, un abonné de téléphonie mobilepourra changer d’opérateur tout en conservant le mêmenuméro d’appel. C’est le principe de la portabilité.

082Coverstory

Le Statec prépare sa mueLe service central de la statistique et des études

économiques à Luxembourg est sur le point de vivreune profonde réforme. Pour la mener à bien, SergeAllegrezza a pris les commandes il y a deux mois.

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Consommation cycle combiné: 5,8 - 9,4l/100 km - Emission CO2: 142 - 310 g/km. Tous les moteurs satisfont à la norme EuroIV.

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Nouvelle Avensis. A côté d’elle, aucun défaut ne passe inaperçu.

La plus sûre de sa catégorie.

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018S’unir ou mourirL’édition 2003 du salon FinancialOne s‘apparente comme undemi-succès. Sauf mobilisationde l’ensemble de la place finan-cière, l’édition 2004 semble trèscompromise...

122TimeOff:

ChristianMantovanelli

(RôtisserieArdennaise)

nous propose...... les Moelleux de lasagne au

saumon sauce safran

020Interopérabilité et sécuritéPrésentation des conférences Spiral 2003,le rendez-vous annuel devenu incontournablepour les entreprises “branchées” IT.

Sommaire 007paperJam 07.-08.2003

paperJam 07.-08.2003 sommaire

Management,RH & Formation:016 Le bâtiment entame son chantierde formations // Le secteur du Bâtiment et des TravauxPublics connaît, de manière récurrente des problèmes d'effectif,de main d'œuvre non qualifiée et de manque d'uniformisationdes formations. C’est pourquoi l'IFSB, Institut de FormationSectoriel du Bâtiment, a vu le jour .

020 Interopérabilité et sécurité informa-tique // Les conférences Spiral 2003 sont axées sur l'inter-opérabilité et la sécurité informatique.

024 Les autres élections qui appro-chent… // Il y aura des élections cette année. Des électionssociales: les délégués du personnel seront élus pour une duréede 5 ans. Il est temps de commencer à y penser.

026 Hommes, femmes, mode d'emploi // La place de la femme en entreprise faitl'objet de bon nombre de réflexions. Certaines sortent du lot…

046 People // Les mouvements des décideurs luxem-bourgeois ces dernières semaines

048 Sondage Monster – paperJam // Etes-vous satisfaits de votre rémunération?

060 Agenda // Formations, séminaires, foires et salons

Finance:018 S'unir ou mourir // Après une édition 2003plutôt morose, la survie du Salon Financial One est clairementremise en cause.

050 Place financière: L'avenir en clairobscur // Les avis sont partagés sur la façon dont leLuxembourg négociera les nouvelles directives européennes enmatière de fiscalité de l'épargne.

051 LuxX Inside: Cegedel en satisfac-tion continue // Une des actions les plus anciennes de lacote garde un bon nombre d'attraits.

Communication:074 Les Trophées F/P/C 2003 // 7e Nuit desTrophées F/P/C. 11 catégories; 55 nominations; 31 awardsremis; 10 agences récompensées. Vainqueur par K.O.: Jean-LucMines (Mikado). Avec 12 awards pour son groupe, c'est l'hom-me des Trophées 2003. Retrouvez les autres gagnants et partici-pants de la soirée. Le thème? Matrix...

068 BWD // Les derniers sites Internet luxembourgeois

070 Les dernières campagnes // de commu-nication au Luxembourg

Time Off:120 Time Off // L'Explorator nouveau est arrivé, leRestaurant Le Jardin, le Restaurant Oro e Argento (SofitelLuxembourg), la Brasserie gastronomique La Coquille, LesDomaines de Vinsmoselle >>> 122: La recette du mois: lesMoelleux de lasagne au saumon, sauce safran >>> 126: Le clubpaperJam invité par La Cave du Sommelier et le Restaurant CatClub.

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en couverture Henri Grethen, ministre de l’Economie

et Serge Allegrezza, Directeur du Statec

photo David Laurent (Blitz) www.blitz.lu

EDITEURmike koedinger éditeur - mké S.A.télephone +352 - 29 66 18 -1fax +352 - 29 66 19e-mail [email protected] url www.mke.lubureaux 39, rue Anatole France, Luxembourg-Bonnevoiecourrier BP 728, L-2017 Luxembourg

directeur de la publication Mike Koedinger (29 66 18 -66)[email protected]

administration Stéphanie Simon (-29) [email protected] Ney (-20) [email protected]

REDACTIONtélephone +352 - 29 66 18 -(+extension)fax +352 - 29 66 19e-mail [email protected] url www.paperjam.lu

rédacteur en chef Vincent Ruck (-45) [email protected]édaction Jean-Michel Gaudron (-48) [email protected] Jean-Marc Streit

rédaction “time off” Jacques Demarque [email protected] Frédéric Di Girolamo, Marc Hamels (Blitz) www.blitz.lu, Jacques Demarque, Patrick Mullerillustration H! (Bruxelles)

communiqués de presse Merci de nous faire parvenir vos communiqués de pressede préférence en trois langues (F, D, GB) accompagnés d’illustrations à l’adresse e-mail [email protected] ou par courrier BP 728, L-2017 Luxembourg.Newsletter électronique Parution vendredi.Abonnement gratuit depuis www.paperJam.lu

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directeur commercial Aurelio Angius (-35) [email protected] chef des ventes Francis Gasparotto (-33) [email protected] consultants Jacques Demarque [email protected] Ae Descamps (-37) [email protected]

PRODUCTIONdirecteur artistique Guido Kröger (xGraphix) [email protected]/mise en page Marc Berens, Katarina Kowol, Kim Ney, Natalia Vistas (xGraphix) www.xGraphix.deimpression Victor Buck www.victor-buck.com

DIFFUSIONabonnements Par virement au compte BCEE IBAN LU97 0019 0038 5827 4000Standard: 10 numéros/an: 40 €. Entreprises: 3 x 10 numéros/an: 80 €Tarifs internationaux et formules de grand volume disponible sur demande.diffusion Luxembourg Messageries Paul Krausdisponible également chez Luxair Business Lounge (Aéroport Findel),Grand Hôtel Mercure, Hilton, Hôtel Parc Belair, Le Royal, Sheraton, Sofitel. Vous voulez aussi proposer paperJam à vos clients?Contactez Aurelio Angius au 29 66 18 -35.

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about

About 009paperJam 07.-08.2003

about

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Page 10: paperJam juillet-aout 2003

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021, 091: sacrés numéros!

Actualité012 paperJam 07.-08.2003

actualité

021, 091: sacrés numéros!

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Jusqu'à présent, lorsqu'un utilisa-teur de téléphone mobile vous com-munique son numéro, les trois pre-miers chiffres suffisent à l'identifieren tant qu'abonné au réseauLuxGSM ou Tango. A compter dumois d'octobre – au plus tôt – il fau-dra se faire une raison et ne plus sefier aux apparences: un "021" nesera plus nécessairement un abonnéLuxGSM pas plus qu'un "091" nesera obligatoirement "identifié"Tango. La raison de ce tour depasse-passe s'appelle la portabilité,un service grâce auquel n'importequel abonné a la possibilité deconserver le numéro qui lui a étéattribué, même s'il est amené àchanger d'opérateur.

Le principe de portabilité n'estpas nouveau en lui-même: àLuxembourg, il est en œuvre, depuisjuillet 2000, pour les onze opéra-teurs actifs sur le réseau fixe. Il a étéappliqué, à ce jour, à environ 500numéros. Dans les autres pays euro-péens où cette portabilité "fixe" estdéjà opérationnelle, le taux de por-tage reste encore assez marginal,proche des 10%.

Pour ce qui est des numéros detéléphones mobiles, la mise enœuvre de la portabilité entre dans lecadre de la directive européenne surles services universels, qui doit

prendre effet le 25 juillet prochain.A l'heure actuelle, une dizaine depays de l'Union européenne a déjàfranchi le pas (la France s'y mettraau 30 juin 2003, mais l'Italie, laBelgique ou l'Allemagne l'ont déjàfait en 2002). Pour ce qui est duLuxembourg, le service sera donclancé, au mieux, début octobre,mais les impératifs techniques liésà la réalisation de la portabilitépourraient être en mesure de retar-der ce délai. Il est tout de même à noter que cetteportabilité fonctionne de fait, entrel’Entreprise des P&T et les deuxService providers Mobilux etCMD.

Du pain sur laplanche

L'Institut luxembourgeois derégulation (ILR) a édité, fin avril,un appel d'offre concernant la four-niture d'une infrastructure commu-ne pour l'introduction de la portabi-lité des numéros mobiles au Grand-Duché. L’idée est de pouvoir mettreen place un système qui soit plusautomatisé que ce qui se fait actuel-lement avec les numéros fixes, ceciafin de faciliter les démarches et delimiter les risques d'erreurs. Avecaussi, à l’esprit, le fait que leLuxembourg n'est pas la France oul'Allemagne et que la solution rete-nue devra donc être à l'échelle dupays.

Actuellement, lorsqu'un client"fixe" souhaite porter son numérod'un opérateur A vers un opérateurB, c'est ce dernier qui effectue lesdémarches administratives auprèsdu premier opérateur, avant que nesoit ensuite fixé, entre les trois par-ties, la date d'entrée en vigueur duportage.

Dans le cas de la téléphoniemobile, les opérateurs n'ont pas lacontrainte technique de devoir tireret installer de nouvelles lignes chezle client souhaitant porter sonnuméro. Mais il n'en demeure pasmoins vrai que Tango et LuxGSMdevront, tous les deux, être prêts aumême moment pour que le servicesoit concrètement offert. Et peut-être d'ici octobre faudra-t-il aussicompter avec Orange – dont les diri-geants participent à toutes lesréflexions et réunions sur la ques-tion – en attendant, ensuite, qu'entreen piste le quatrième opérateurUMTS, devant sortir du secondappel d'offre lancé par l'ILR le 2 mai(verdict attendu avant le 1er août).

C'est à cette coordination quel'ILR va activement veiller d'ici à ceque tout se mette en place. Il seraégalement le garant du bon fonc-tionnement, a posteriori, de tout lesystème. Actuellement, pour le por-tage "fixe", l'Institut reçoit, dans undélai de 8 heures après l'activationd'un portage, les informations rela-tives au numéro porté et au préfixede portage. Le tout est intégré dansune base de données accessible

Actualité 013paperJam 07.-08.2003

actualité

La portabilité pour les numéros mobiles va bientôtentrer en vigueur. Un "plus" pour les consommateurs,mais un sacré casse-tête pour les opérateurs!TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

Changer d'opérateur tout engardant le même numéro: ce serabientôt possible...

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par les opérateurs afin qu'eux-mêmes puissent procéder à la syn-chronisation de leurs propresregistres.

La procédure reste donc trèsmanuelle et beaucoup d'échanges sefont par voie de mails. Pour la por-tabilité des numéros mobiles, l’ILRsouhaite clairement une solutionplus rapide avec des liens plusdirects entre les opérateurs.

Libéralisme, oui.Laxisme, non!

Si bon nombre de solutions tech-niques sont envisageables pour lagestion des numéros, celle qui pour-rait sembler la plus plausible consis-terait en la mise en place d'une basede données centralisée de référence,à laquelle l'ILR et les opérateursauraient accès. Mais tout dépendra,évidemment, de ce qui ressortira del'appel d'offres qui s'est clôturé le 2juin dernier. Il s'agira, entre autres,de déterminer à qui serait confiée lagestion de cette base de données(ILR? Groupement des opérateurs?Structure indépendante?). Se poseraaussi la question du financementd'une telle solution par les opéra-teurs existants... On le voit, le régu-lateur a encore du pain sur laplanche, mais ce sera aussi aux opé-rateurs de faire en sorte que le clientfinal n'ait pas à subir de trop cescharges là...

Voilà pour ce qui est côté "cou-lisses". De l'autre côté de la barriè-re, le consommateur, lui, n'aura pasà faire la fine bouche devant ce nou-veau service, une fois qu'il seraeffectivement opérationnel. Mais enattendant, les discussions ne man-quent pas d'animation entre les dif-férents acteurs concernés.

Au cœur des débats, notamment:l'approche "contractuelle" du sujet."Bien sûr, la portabilité est un élé-ment de confort technique pour leclient, mais nous considérons qu'el-le doit être soumise aux conditionscontractuelles liant le client avecson prestataire", estime Chris Maes,Directeur général de Mobilux, unedes deux SCS (société de commer-cialisation de services) du réseauLuxGSM. "A notre niveau, cela nechangera rien dans la gestion des

résiliations d'abonnement, mis àpart que le client aura le droit d'em-mener son numéro… à conditionqu'il respecte toutes les règles".

Ainsi, pas question de s'abonnerpour une durée d'un an, avec un télé-phone à prix réduit, puis de partir aubout de quelques mois, sans deman-der son reste... "Or, certains vou-draient justement que cette partiecontractuelle n'entre pas en ligne decompte et qu'un contrat soit directe-ment résilié à partir du moment oùun client veut porter son numéro",constate M. Maes.

"Certains"? Les regards se tour-nent automatiquement vers Tango,le second réseau mobile, dont l'ap-proche en la matière est en effetradicalement différente. "Il ne fautpas mélanger la portabilité d'unnuméro avec la résiliation d'uncontrat", tranche ainsi PascalKoster, Directeur général de Tango."Le portage n'a rien à voir avec leservice provider, car le numéro nelui appartient pas. Il ne faut doncpas que le portage de numéro soitun moyen de chantage pour qu'unclient paye sa facture".

Dans l'idée de M. Koster, toutdoit pouvoir se faire vite et bien:"Idéalement, l'utilisation d'unnuméro porté devrait pouvoir sefaire quelques minutes après êtresorti du magasin, comme pour uneactivation classique", estime-t-il, sebasant sur ce qui se fait en Belgique,où les procédures ne prennent toutau plus qu'une heure de temps.

Une approche très libérale, donc,qui n'est pas forcément du goût de laconcurrence: "Il ne faut pas nonplus confondre libéralisme et laxis-me. Etre libéral, oui, mais pas nonplus pour faire n'importe quoi, pré-vient Yves Gordert, Directeur géné-ral de CMD. Il faudra bien respecterun certain nombre de lois liés auxcontrats, à la concurrence déloyale,à l'éthique. Les opérateurs vontavoir une obligation d'informationauprès de leurs clients".

La stabilité dumarché en péril?

Et Carlo Thines, responsable duservice juridique chez CMD, demettre en garde contre une politiquecommerciale qui ne viserait qu'à

gonfler le nombre de ses abonnés:"La chasse aux parts de marchén'est pas bonne pour le consomma-teur. Il risque d'être entre le marteauet l'enclume et de payer les pots cas-sés. Nous souhaitons donc un cadrequi respecte à la fois le consomma-teur mais aussi les sociétés et leurmode de gestion propres. A toutprendre, je préfère que la mise enplace prenne un peu plus de tempsmais que ce qui se fasse tienne laroute et satisfasse tout le monde".

Le poids économique que repré-sentent, au Luxembourg, tant lesopérateurs que les SCS, interdit entous les cas toute improvisation etlégèreté dans les décisions quiseront prises. "Le but, politique, estévidemment de favoriser la concur-rence. Mais c'est un choix qui va àl'encontre d'une certaine stabilité demarché", craint Chris Maes, quireconnaît que la portabilité est plusde nature à compliquer la viequ'autre chose.

Chez Tango, on semble attendrele Jour J avec une certaine impatien-ce et on a du mal à imaginer que ladate du 1er octobre ne soit pas res-pectée: "En Belgique, il a fallu deuxsemaines pour tout mettre en place.On doit bien ça à nos clients!Puisqu'on peut le faire partout enEurope, pourquoi pas chez nous?",s'interroge M. Koster.

Selon les estimations faites parl'ILR, il est attendu une croissanceannuelle de 3% du nombre d'abon-nés mobiles dans les 10 prochainesannées, et un taux d'attrition ("churnrate", qui mesure le rapport entre lenombre d'abonnements et celui desdésabonnements sur un réseau) de20% dans les premières années,avec un taux de portage de 50%pour ces clients "instables". Desprévisions peut-être optimistes auregard de ce qui se fait dans les payspratiquant déjà la portabilité desnuméros mobiles, où le portage nereprésente, au mieux, que quelquespour-cents.

Mais le facteur temps sera,une nouvelle fois, prépondérant.On peut ainsi s’attendre à ce queles clients ne se jettent pas dèsle premier jour sur ce nouveauservice. Eux aussi devront prendreleurs marques, leurs (bonnes) habi-tudes.

Actualité014 paperJam 07.-08.2003

actualité

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Page 16: paperJam juillet-aout 2003

Le secteur du Bâtiment et des Travaux Publicsconnaît de manière récurrente des problèmesd'effectif, de main d'œuvre non qualifiée et demanque d'uniformisation des formations. Pour pallier cet état de fait, divers organismes dumilieu ont pris l'initiative de créer leur propre centrede formation. C'est ainsi qu'a vu le jour l'IFSB,l’Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment.TEXTE JEAN-MARC STREIT PHOTO PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

Le bâtiment entame son chantier de formations

actualité

Actualité016 paperJam 07.-08.2003

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actualité

La création de l'IFSB prend sa source en 1996,lors de la signature du contrat collectif d'alors.L'une des clauses de celui-ci mentionnait, en effet,que l'avancement périodique devrait être assujettiau niveau de qualification. Aussi fallait-il, au préa-lable, homogénéiser les formations existantes et lis-ter clairement les qualifications requises pourchaque métier. C'est ainsi que, de 1996 à 2001, lesdifférents acteurs de cette branche se sont penchéssur l'élaboration et le développement du futurInstitut de Formation Sectoriel du Bâtiment.

C'est donc de manière concertée et grâce à unecollaboration étroite entre la Fédération desEntreprises de Construction et de Génie Civil, leGroupement des Entrepreneurs du Bâtiment et desTravaux Publics, les syndicats OGB-L et LCGBainsi d'ailleurs que du soutien d'autres acteurs insti-tutionnels que l'IFSB a pu voir le jour.

Ce projet, qui a reçu l'aval est le soutien de tousles acteurs de la branche, sera essentiellementfinancé par les entreprises du bâtiment sous formed'une cotisation annuelle obligatoire fixée à 0,65%de la masse salariale. Pour le reste, les revenus del'IFSB pourront également provenir de subventionset de frais d'inscription (pour les personnes ne rele-vant pas du domaine du bâtiment et de la construc-tion).

Les formationsLes formations dispensées par l'IFSB seront

orientées au travers de quatre grands piliers, àsavoir; le domaine BTP, la sécurité sur chantier et laprévention des accidents du travail, la constructiondurable et la gestion de l'environnement et enfin lemanagement.

Pour l'heure, et ce depuis le mois de septembre2002, seules les formations dans le domaine duBTP sont déjà dispensées et plus particulièrementles formations liées à la maçonnerie. Celles-ci (toutcomme les futures formations à venir, relevantd'autres métiers) sont réparties en différentsniveaux, à savoir BD, B1, B2 et B3. Chacun de cesniveaux est sanctionné, au final par des épreuvesd'évaluations qui permettront aux salariés du sec-teur d'acquérir un niveau de qualification supérieur.À noter que pour un ouvrier désireux de passer tousces échelons, du BD au B3, il faudra compter enmoyenne une dizaine d'années.

Bruno Renders, directeur de l'IFSB, rappelleainsi que: "en 2002, 23 stagiaires provenant de 11entreprises différentes ont passé le niveau BD enmaçonnerie. Pour 2003, nous avons programmé 13actions de formations portant notamment sur les

niveaux BD, B1, B2 et B3 en bâtiment et TP ainsiqu'en travaux publics. Au final nous estimons lenombre de stagiaires pour 2003 à 150".

Les perspectivesLes activités de l'IFSB ne devraient toutefois pas

s'arrêter aux seules formations. En effet, outre lesséminaires et conférences qui ont déjà été programméset cela dès 2002, cet institut s'entend développer desactivités comme la communication et la diffusion del'information, la création d'une cellule de veille tech-nologique, la mise en œuvre d'actions en recherche,développement et innovation (en partenariat avecd'autres instituts étrangers) et la mise en place de col-laborations bilatérales ou multilatérales. Cependant,pour Bruno Renders: "l'IFSB restera une petite struc-ture flexible ayant comme principale caractéristiquede s'adapter rapidement aux besoins des entreprises".

Pour le moment, l'IFSB poursuit son développe-ment et se lance de plein pied dans son projet deconception de ses futures installations qui serontimplantées sur le site du Krakelshaff à Bettembourg."Nos futurs locaux seront constitués d'un espaceadministratif et de locaux collectifs (cuisine, salle derestaurant, etc.), bien sur, mais surtout de salles decours, d'un espace pédagogique destiné à l'entraîne-ment des stagiaires dans différentes conditions clima-tiques et un terrain d'entraînement pour engins dechantier sur plus de 2,5 hectares".

En attendant ses nouvelles installations, l'IFSBcontinuera à dispenser ses cours au CNFPC…

Actualité 017paperJam 07.-08.2003

Bruno Renders, directeur de l'IFSB, sait que le chan-tier de l'Institut de formation n'en est qu'à ses débuts.

“L'IFSB restera unepetite structure

flexible ayantcomme principalecaractéristique de

s'adapter rapidement

aux besoins desentreprises.”

BRUNO RENDERS, IFSB

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S'unir ou mourir

Actualité018 paperJam 07.-08.2003

Après une édition 2003 plutôt morose,la survie du Salon Financial One est clairementremise en cause.TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTOS FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

S'unir ou mourir

actualité

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L'affiche était alléchante; la promo-tion internationale, les perspectives trèsprometteuses et le cadre idéal: ladeuxième édition du Salon FinancialOne, qui s'est tenue du 13 au 15 mai àLuxembourg, se présentait sous debons auspices (voir notre dernière édi-tion paperJam 06.2003, page 027).Même Veron L. Smith, Prix Nobel2002 en sciences économiques, y avaitété de sa préface dans le guide officieldu salon.

La réalité du terrain n'a, cependant,pas été conforme aux espoirs affichéspar l'organisateur, Farvest. Il est encoreloin le chemin qui mènera à la recon-naissance européenne d'un tel événe-ment "B2B". À se demander, même, s'ilne s'agit pas, là, d'une voie sans issue...

Dans les chiffres bruts, la déceptionest toute relative. Certes, la fréquenta-tion a connu un recul prononcé de plusde 30%, 1.347 visiteurs (dont 28%d'étrangers) ayant été recensés sur les 3jours, contre près de 2000 un an plustôt (et 40% d'étrangers). Mais, on lesait, la conjoncture n'incite guère à l'en-thousiasme pour ce genre de manifes-tations (au point de pousser certainsorganisateurs étrangers à annuler pure-ment et simplement leurs propres évé-nements). Du reste, le nombre d'expo-sants était, lui-même, en recul par rap-port à l'an dernier.

Pour ne rien arranger, le mouvementde grève des transports qui a frappé laFrance dans le même temps a empêchébon nombre de visiteurs de faire ledéplacement (en 2002, les Françaisavaient tout de même représenté 25%de la fréquentation), mais aussi desintervenants de prestige, comme parexemple Jean-Pierre Patat, DirecteurGénéral Honoraire de la Banque deFrance.

Mais la prise de température auprèsde certains exposants et conférenciersmontre que le malaise va beaucoupplus loin que ces simples considéra-tions conjoncturelles. "Nous avons étédéçu de la participation d'ensemble",regrette ainsi Marco Visocchi,Directeur Partenariat chez CortalLuxembourg, un des intervenants desnombreux workshops programmés.

"Sans doute le Luxembourg mérite-t-ilmieux pour le faire-valoir de saPlace". Le constat est complété parValérie Calmet, chargée de la commu-nication chez Cortal: "Le fait que lesgrandes banques de la Place ne sesoient pas plus impliquées a certaine-ment beaucoup joué. Sans douteétions-nous trop 'entre nous'".

Tout est pratiquement dit dans cettepremière analyse, qui pointe du doigtla faiblesse majeure de ce salon: l'ab-sence d'implication de l'ensemble de lacommunauté financière, qui n'a pasbrillé, en la circonstance, par sonesprit de corps. Certes, cette année,l'ABBL avait répondu présente,contrairement à 2002, année où elleorganisait, de son côté, son propreévénement "Lux-Finances". Sondirecteur, Lucien Thiel, a notammentouvert la série de conférences de ladeuxième journée. Mais aucun acteurmajeur de la Place n'a véritablementsoutenu le projet et le retrait, deuxjours avant son intervention, duministre Luc Frieden – pour des rai-sons que l'on peut évidemment suppo-ser tout à fait justifiées – serait plutôtde nature à renforcer cette impressionde "délaissement".

Exil à Bruxelles?"Si le Luxembourg veut vraiment

être crédible, il faut vraiment que nesoit organisé qu'un seul grand événe-ment", insiste Miriam Mascherin,Managing Director de CarmignacGestion Luxembourg, une des raressociétés grand-ducales à avoir tenu unstand. "Il faudrait vraiment queFarvest, l'ABBL et l'ALFI parviennentà unir leurs forces, au lieu de proposerchacun un petit quelque chose dansleur coin. Il en va de la crédibilité dela Place".

Entre les deux événements annuelsde l'ALFI, qui sont de plus en plus fré-quentés chaque année – mais avec desdroits d'entrée assez élevés, alors quepour Financial One, ce sont les organi-sateurs et partenaires qui supportentles frais –; le "nouveau" Lux-Finances(né en 2002 et dont la prochaine édi-tion pourrait se tenir en 2004) etFinancial One, l'effet de dispersionpeut facilement jouer, d'autant plusqu'il faut y ajouter quelques initiativesponctuelles, pas nécessairementdénuées de tout intérêt.

Ainsi, une semaine après que sesoient refermées les portes deFinancial One, au même endroit,KPMG, la Voix du Luxembourg et LeLuxemburger Wort avaient organiséune journée spéciale consacrée auximpacts de la future directive euro-péenne sur les revenus de l'épargne.Au programme: workshops et confé-rence-débat, avec une forte affluencedans l'ensemble et un hémicycle affi-chant presque complet à l'heure dudébat auquel ont notamment participéLucien Thiel et… Luc Frieden. Un telprogramme n'aurait-il, par exemple,pas pu être intégré dans le programmede Financial One? Peut-être la réponsetient-elle dans le fait que l'un des prin-cipaux partenaires et soutien du salonétait Deloitte & Touche...

Incontestablement, donc, la copiedevra être revue pour 2004. "La ques-tion de la faible implication des auto-rités locales sur une projet porteurpour les acteurs de la Place resteouverte, d'autant plus que la mobilisa-tion internationale est exceptionnelle-ment importante. L'absence de recon-naissance et de mobilisation des asso-ciations professionnelles et du gouver-nement demeure dommageable pourtous", affirme Fabien Amoretti,General manager de Farvest, qui setrouve face à deux options pour l'an-née prochaine: le maintien de la mani-festation à Luxembourg, en collabora-tion avec Profil, la Fédération des pro-fessionnels du secteur financier etl'Association luxembourgeoise desfonds d'investissements (ALFI), oubien un exil à Bruxelles, sachant, parailleurs, que le centre européen deconférences sera en travaux de réfec-tion – présidence européenne duLuxembourg oblige – et que les rela-tions commerciales avec la Société desfoires internationales n'étaient guèreau beau fixe ces derniers temps (peut-être la nomination de Jean-MichelCollignon, en tant que nouveau direc-teur, changera-t-elle aussi la donne dece côté là?).

"Notre salon a de toute façon uneambition internationale. Son maintienau Grand Duché dépendra donc del'intérêt des associations locales et dugouvernement, que nous contacteronsdans les prochaines semaines afind'avoir davantage de collaboration",annonce M. Amoretti. Le compte àrebours a commencé...

Actualité 019paperJam 07.-08.2003

actualité

On ne s'est pas beaucoup bousculédans les allées de Financial One.La salon aura-t-il les moyens derebondir en 2004?

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Actualité020 paperJam 07.-08.2003

triel ont encore beaucoup à faire dansce domaine, tout comme le simplecitoyen qui peu très facilement êtrepiraté et surtout après que l'ADSL soitinstallée".

Six heures pour faire le tour de l'ar-chitecture EAI (Enterprise ApplicationIntegration) et pour découvrir le Websémantique au travers de 10 sujets dif-férents: tel est l'objet de la premièrejournée. Ainsi comme le rappelleNorbert Vidon: "nous présenteronsdans un premier temps l'état de l'art del'EAI illustré par deux retours d'expé-rience. Le premier concerne AubayParis, expliqué par Xavier Prince,architecte EAI/Web et le second vient dela BGL, avec Pascal Kayser, chef dudépartement IT Strategy, Architecture &Security. Dans un deuxième temps, onévoquera l'état de l'art du Web séman-tique suivi de trois études de cas".

Le programme sera donc riche, etPierre Brimont, chef de projet et coor-dinateur scientifique de Spiral, serisque à donner ses préférences: "Jeconseillerai plus particulièrement laconférence 'Critères de choix et posi-tionnement des principaux outils

... tels sont les thèmes des très attenduesconférences Spiral 2003.TEXTE JEAN-MARC STREIT PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

Interopérabilité etsécurité informatique

d'EAI', donnée par François Rivard,consultant EAI d'Unilog Management quivise à positionner les différents outils quiexiste sur le marché, ainsi que l'exposé 'leWeb sémantique: état de l'art et opportuni-tés' d'Alain Michard, président d'AM2Systems. J'espère effectivement que cettedernière conférence surprendra l'assistan-ce par cette nouvelle conception". Et d'es-pérer, pour les jours, les mois et les annéesà venir, d'avoir d'intéressants "feed-back"sur le Web sémantique.

Se connecter entoute sécurité

La seconde journée, intégralement tour-née vers la sécurité informatique, apporte-ra donc une foule d'informations à mêmede sensibiliser les entreprises et lescitoyens à la nécessité d'un système desécurité informatique idoine. "Mais il nes'agit pas d'en faire une paranoïa, tempèreDavid Hagen. Seulement, l'un des objectifsde ces conférences est de soulever la ques-tion de la sécurité informatique et par là dedonner un message aux autorités compé-tentes (ministère de l'Education Nationale,ministère de la Recherche, etc.) afinqu'elles prennent la mesure du problème,pour, pourquoi pas, offrir, dans le contextede formations IT, des cours plus spéci-fiques en sécurité informatique parexemple".

Ce n'est un secret pour personne: lepiratage informatique est un risque toutaussi bien pour l'entreprise que pour l'indi-vidu, qui peuvent subir des dommagesquant à leur données personnelles."Cependant, si le hacker utilise une machi-ne personnelle pour s'attaquer à d'autres,le Luxembourg peut alors être considérécomme un pays pirate… et son image n'enserait que ternie. Les risques sont doncbien présents, à nous de nous armer enconséquence…".

Rendez-vous annuel, les confé-rences Spiral connaissent un intérêt évi-dent pour toutes les entreprises et per-sonnes touchées de près ou de loin parle marché IT. Aussi, pour l'édition 2003,les thèmes choisis de ces deux journéesseront les enjeux et les perspectives del'interopérabilité (le 12 juin) et la sécu-rité informatique (le 13).

Ces choix ont été dictés d'une part,par une demande émanant des partici-pants aux conférences mensuelles deSpiral, et d'autre part, d'après NorbertVidon, responsable réseau Spiral: "parla nécessité de faire connaître le Websémantique aux entreprises afin d'ou-vrir progressivement le marché à cenouveau concept encore très peuconnu".

Pour ce qui est du contenu de laseconde journée, David Hagen, respon-sable du CLUSSIL rappelle que: "l'ob-jectif de cette conférence est de voir leproblème de la sécurité sur le Net danssa globalité. Il est vrai que bon nombred'entreprises, et notamment du secteurbancaire, ont déjà sécurisé de manièreoptimale leurs systèmes informatiques.Par contre, les PME et le secteur indus-

actualité

Norbert Vidon et Pierre Brimont ont activement planché sur lesConférences Spiral 2003.

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Actualité022 paperJam 07.-08.2003

Les budgets d'ores et déjà engagéss'élèvent à 24 millions d'Euro sur les36 dédiés. La même somme a été attri-buée dans le cadre de la procédure desmarchés, répartis sur 285 procédures.Voici comment se répartissent les mar-chés: 55,09% l'ont été par la règle dumarché simple, pour 10,6% de lasomme; 27,02% en gré à gré (pour50,51% de la somme); 16,14% soumis-sion publique (34,31% de la somme),les autres méthodes d'attribution étantbudgétairement marginales.

Le BenchmarkingAlors que la volonté affichée par le

gouvernement était de se trouver à lapointe de la conquête du monde numé-rique, les premiers benchmarking surl'état d'avancement des différents pro-jets européens avaient quelque peudouché les enthousiasmes, le

On n'en entend plus parler d'eLuxembourg.Le sujet ne semble plus très chaud pour leGouvernement qui ralentit sa communication autourde ce thème. Mais qu'en est-il réellement?TEXTE VINCENT RUCK PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

Le dossiereLuxembourg

Luxembourg fermant la marche del'Union européenne.

La dernière enquête, portant surOctobre 2002 – une nouvelle version nedevrait pas tarder d'ici peu – montraitune amélioration de la situation, leLuxembourg étant le 3e pays en termesde progression d'une enquête à l'autre(avec une hausse proche de 10%; leschiffres démontrent le degré de mise enligne d'une vingtaine de services publicsà travers les pays de l'UnionEuropéenne) pour atteindre un taux de32%.

Le ministre s'est bien entendu félicité– à juste titre – de cette évolution. Il fautcependant la relativiser en constatantque des pays autrement plus en avancecomme le Danemark ou la Finlande pro-gressaient encore plus vite (environ+12%), pour atteindre des scores respec-tifs de 82% et 76%… et que la moyenneeuropéenne avoisinait les 5%. LeLuxembourg, avec 15% de retard sur laBelgique, l'avant-dernier pays, a certes'perdu de son retard' au cours du derniersemestre compté, mais a perdu... du ter-rain sur 1 an. Et si le rythme de rattrapa-ge du dernier semestre se maintient, ilfaudra encore environ 1 an pour quit-ter… la dernière place!

Ceci posé, l'ironie ne sera peut-êtreplus de mise d'ici quelques mois, à l'oc-casion des prochains benchmarkings: denombreux projets intéressants sontannoncés, comme le portail Internet del'innovation, un portail sur les marchéspublics, des avancées dans le domainede la PKI, et d'autres choses encore. Àjuger sur pièce.

Il y a quelques semaines, FrançoisBiltgen, en tant que président de laCommission nationale pour la sociétéde l'information (CNSI), a rendu publicquelques chiffres concernant les opéra-tions menées dans le cadre du pro-gramme eLuxembourg.

Tout d'abord concernant le nombrede projets; ils sont 72 à avoir été auto-risés par la CNSI: 5 eBusiness et 14eGovernment à destination des entre-prises, 35 projets eGovernment à desti-nation de l'État ou des citoyens, 4 pro-jets eCulture, et enfin 14 projetseSocial ou eEducation. Un douzaine deprojets a été achevée totalement, et uneautre douzaine est déjà opérationnelledans une de leurs premières phases dedéveloppement. Le budget total qui aété dédié au programme dans sa globa-lité est de 50 millions d'Euro, dont 36dans les crédits communseLuxembourg.

actualité

Contrairement aux apparences, le dos-sier eLuxembourg n’est pas enfoui.Mais beaucoup aimeraient le voiravancer plus vite.

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Actualité024 paperJam 07.-08.2003

données du Statec!). Et, enfin 25 délé-gués plus un par tranche de 500employés pour les entreprises à partirde 5.501 employés. Plutôt devrait-ondire pour L'entreprise, puisque seulele groupe Arbed atteint cette taille.

Les élections à venir obéissent àdes règles d'information et d'organisa-tion qu'une entreprise doit suivre aurisque de devoir recommencer la tota-lité du processus... M. Pierre Lorang,de l'Inspection du Travail et desMines, invitait dans son interventionles différents auditeurs à bien respec-ter ces règles, citant l'exemple d'uneentreprise plutôt récalcitrante ayantdû s'y reprendre... à quatre fois avantd'avoir enfin un collège de déléguésdu personnel.

Il a également présenté le probablecalendrier des prochaines élections.Probable, car non encore officiel – àla date de la conférence du moins:elles se tiendront probablement le 12novembre 2003. Quelques dates prin-cipales peuvent en être déduites: le 10octobre, les entreprises devrontnotamment faire les 1eres annonces desélections, avec les dates, les horaires,

Il y aura des élections cette année. Des élec-tions sociales: les délégués du personnel serontélus pour une durée de 5 ans. Il est temps decommencer à y penser.TEXTE VINCENT RUCK PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

Les autres électionsqui approchent…

les lieux, le nombre de délégués àélire... Le 21 octobre, une liste alpha-bétique des employés ayant 'voix auchapitre' doit être publiée, sur papier,dans les locaux de l'entreprise.

Le 28 octobre, 18h00, est la datelimite de dépôt des candidatures. Ici,les entreprises devront bien faireattention à avoir une personne char-gée de recueillir les documentsnécessaires jusqu'à l'horaire officiel.Du 7 au 11 novembre, les candida-tures devront être annoncées dansl'établissement. Les annonces desrésultats seront faits entre le 13 et le17 novembre.

Caroline Wiget, consultante dansle domaine des ressources humaines,a expliqué, pour sa part, l'intérêt qu'ily a à 'collaborer' dans l'organisationde ces élections. L'enjeu est simple:étant donné l'obligation de l'existen-ce de ces délégués du personnel, il ya nécessité de bien organiser etaccompagner le processus, afin decréer une atmosphère constructive,dont et l'entreprise et les employéspourront tirer avantage au cours desannées suivantes.

Au cours d'une conférence organi-sée par l'American Chamber ofCommerce, trois intervenants se sontsuccédés pour expliquer aux entre-prises les règles et enjeux de ces élec-tions. Le premier orateur, Me Warken,avocat chez Arendt & Medernach,précisait que si l'on parle habituelle-ment de la 'délégation du personnel',des structures de taille importantepouvaient se voir contraintes d'éliredifférents types de représentations.

La délégation du personnel, la"délégation principale", est obligatoi-re à partir de 15 employés. Le nombrede délégués est défini en fonction dunombre total d'employés: Un déléguéentre 15 et 100 employés; quatre délé-gués plus un par tranche de 100employés pour les entreprises entre101 et 1.100 employés; quatorze délé-gués plus un par tranche de 400employés pour les entreprises entre1.101 et 5.500 employés (ce qui neconcerne que 14 entreprises auLuxembourg, d'après les dernières

actualité

La date limite de dépôt des candida-tures a été fixée au 28 octobre.

AMCHAML'American Chamber of Commerce inLuxembourg (AMCHAM) a été l'organi-satrice de cette conférence. Cette organi-sation vise à créer des liens entre lesmilieux d'affaires du Luxembourg et dureste du monde, et propose à ses membresde nombreuses activités, notamment dansle domaine professionnel. On peut citer,par exemple, des groupes de travail sur lesimpôts et la sécurité sociale, des confé-rences et forums, des activités de lob-bying.

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Actualité 025paperJam 07.-08.2003

Le 22 mai dernier, la Commissioneuropéenne a enfin rendu une décisionattendue depuis plusieurs mois: c'est àEURid ("European Registry forInternet Domains"), un consortiumbelgo-italo-suédois qu'ont été confiéesla gestion et l'exploitation du domaineInternet de premier niveau (Top leveldomain) ".eu".

EURid a été préféré parmi 6 autresdossiers, dont certains venant de socié-tés américaines. Parmi les "battus"figure un autre consortium, EUDR(European Domain Registry), arrivé endeuxième position, dans lequel étaitimpliquée, entre autres, la sociétéluxembourgeoise DatacenterLuxembourg, à l'origine de la plate-forme eurodns.lu. Ce qui n'était, audépart, qu'un simple département deDatacenter est devenu une société auto-nome, en novembre 2002, et affiche untaux de croissance mensuel de 15%.

"EURid était favori pour être dési-gné, reconnaît Xavier Buck, Generalmanager de Datacenter Luxembourg.Tout l'aspect technique de leur projetest assuré par le partenaire belge avecqui nous sommes en relations, en tantque Register à Luxembourg. Le systè-me qu'ils exploitent est clairement lemeilleur en termes d'automatismes, deréservations et de communicationsentre les différents serveurs".

Du reste, si le dossier ficelé parEUDR, essentiellement focalisé sur lesaspects juridiques de la gestion dudomaine ".eu", avait été retenu, XavierBuck ne cache pas que c'est probable-ment vers la solution technique belgeque ce serait tourné le consortium.

Quoi qu'il en soit, le compte àrebours est désormais lancé. "Dans lessemaines qui viennent doit se déciderla 'public policy' qui sera établie avecla Commission européenne. Ca pour-rait prendre un peu de temps, reconnaîtMarc Van Wesemael, une des têtes pen-santes d'EURid. À partir du moment oùtout sera établi, sans doute pas avant

octobre, nous pourrons implémenter lasolution technique retenue. En six mois,nous devrions être opérationnels".

L'heure sera alors à la mise en placedes relations entre le "Registry", EURid,et les différents "Registers" nationaux,parmi lesquels eurodns. "Il est évidentque nous sommes ouverts à collaboreravec d'autres sociétés, comme cela estd'ailleurs demandé par laCommission", précise M. VanWesemael qui n'exclut donc pas la pos-sibilité que des compétences venues,par exemple, de EUDR, soient ratta-chées au développement de EURid,comme l'envisage également XavierBuck. "Mais nous n'avons encore établiaucun contact officiel", nous a précisé,fin mai, M. Van Wesemael.

Les premières attributions de nomsde domaines en ".eu" ne sont donc pasattendues avant début 2004 et les pre-miers jours risquent fort de ressembler àune belle foire d'empoigne, selon leprincipe du premier arrivé, premierservi.

Pour l'heure, les entreprises ont lapossibilité de faire une "pré-réserva-

tion" (gratuite) de leur nom de domaine.26.000 ont déjà été adressées àeurodns.lu en quelques mois. Un chiffrequi devrait forcément augmenter forte-ment ces prochaines semaines, en atten-dant une seconde phase d'attributionconcrète. "Par rapport aux autres

Registers qui existent, nous couvrons

toute l'Europe, si bien qu'une seule

démarche suffit pour déposer plusieurs

noms de domaines dans plusieurs pays.

Il est évident que '.eu' constituera pour

nous un produit d'appel intéressant",note M. Buck.

Les prévisions les plus conservatricesfont état d'un million d'attributions ".eu"

pour la première année de fonctionne-ment. Pour l'heure existent quelque 20millions de sites Internet en Europe,dont 6 millions de ".de" ou 4 millions de

".uk"...

Au Luxembourg, on suit de très près lesdéveloppements de la gestion et de l'exploitationdu nom de domaine ".eu".TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

“.eu”, c'est parti!actualité

L'Europe va enfin disposer d'une “identitéInternet” qui lui est propre. Il était temps.

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Actualité026 paperJam 07.-08.2003

chie", rappelle Mme Mulheims."Cette position est injuste et ne cor-respond plus au développement éco-nomique actuel". Une enquête réaliséepar le ministère en 2002 a en effet éta-bli qu'au Luxembourg, seuls 16% desmembres des conseils d'administra-tion des entreprises, ainsi que descomités de direction, étaient desfemmes et que seules 12% des PMEdu pays étaient dirigées par desfemmes, ces dernières occupant, engénéral, moins d'un tiers des postesdits "à responsabilité".

C'est pourquoi la Loi du 12 février1999 concernant la mise en œuvre duplan d'action national en faveur del'emploi, a introduit la notiond'"actions positives", subventionnéespar l'Etat, c'est-à-dire "des mesuresconcrètes prévoyant des avantagesspécifiques destinés à faciliter l'exer-cice d'une activité professionnelle parle sexe sous-représenté ou à prévenirou compenser des désavantages dansla carrière professionnelle".

C'est précisément pour avoir mis enplace de telles actions que Luxplan

La place de la femme en entreprise fait l'objet de bonnombre de réflexions. Certaines sortent du lot…TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

Hommes, femmes,mode d'emploi

(83 employés, dont 10 femmes, soit12%) et PwC Luxembourg (850employés dont 45% de femmes) ont étérécompensées. Dans le premier cas, lasociété Luxplan, qui a vu ses effectifsféminins passer de 4 à 10 personnes enquatre ans, a par exemple instauré,comme mesure concrète, une incitationexplicite, dans les annonces d'emploi, àce que les femmes posent leur candida-ture au poste proposé. En outre, tout untravail de réflexion a été mené afin demettre en place une réelle politique "auquotidien", qui ancre l'égalité entrehommes et femmes en tant que partieintégrante du modèle d'entreprise. Ungroupe de travail "Intrasolution" amême été constitué à ces fins.

Du côté de chez PwC, les appa-rences étaient différentes. Avec unefemme – Marie-Jeanne Chèvremont – àla tête de la firme, on pouvait croireque la question de l'égalité des sexesétait déjà résolue. Il n'en est rien. Si,depuis quelques années, la paritéhomme-femme est respectée dans laphase de recrutement, le constat est queles effectifs de PwC ne sont féminisésqu'à 45% et que l'équipe de direction"élargie" (associés, managers et direc-teurs) ne comprend que 30% defemmes.

Un "Life and people Committee" de12 personnes (6 hommes et 6 femmes)a vu le jour pour jouer les "agitateursd'idées" et plancher sur des proposi-tions concrètes notamment en matièred'aménagement du temps de travail."Sur le long terme, les entreprisesgagnantes seront celles qui auront unbon équilibre hommes-femmes dansleur organisation", estime d'ailleursMme Chèvremont.

Depuis mars 2001, on attendait quesoit à nouveau attribué un "Prix fémi-nin de l'entreprise" à Luxembourg. "Ladistribution de ce prix n'a jamais étérécurrente, car il n'y a pas forcément,chaque année, une entreprise qui lemérite vraiment", explique MaddyMulheims, Conseillère de gouverne-ment 1ere classe et Chargée de directionau ministère de la Promotion féminine.

Est-ce pour compenser, ou bienpour fêter les 10 ans de ce prix, qu'en2003, deux entreprises (Luxplan etPricewaterhouseCoopers Luxem-bourg) se partagent la récompense deleurs efforts engagés en faveur del'égalité entre les deux sexes?

Actuellement, au Luxembourg, laproportion de femmes salariées enentreprise est légèrement inférieure àla limite des 40% qui définit, selon leComité de coordination tripartite, lasous-représentation d'un sexe. "Deplus, avec la même formation, unefemme gagne en moyenne 28% demoins qu'un homme à poste égal, sanscompter que les femmes occupent rare-ment des places élevés dans la hiérar-

actualité

Pour la ministre Marie-Josée Jacobs(au centre), entourée des lauréats,il est temps d'établir un véritablepartenariat entre les femmes et leshommes.

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Autosdiffusion M. LoschImportateur

Garage M. LoschLuxembourg

Garage Roby CrucianiDudelange

Vorsprung durch Technik www.audi.lu

La nouvelle Audi A84.0 TDI quattro avec

Aluminium Space Frame

Dès à présent, l’Audi A8 est disponible avec la nouvellemotorisation 4.0 l V8 TDI d’une puissance de 202 kW/275 ch et un couple moteur de 650 Nm entre 1.800 et 2.500 t-1.

Consommation moyenne de 9,6 à 9,8 l/100 km.Emission CO2 de 259 à 265 g/km.

Audi A8 4.0 l V8 TDI 202 kW/275 ch

LOSCH/AUDI 03.06.2003 4:52 Uhr Seite 1

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New!English Text

Included

Actualité028 paperJam 07.-08.2003

Little Van Gogh

Devenez mécène d'artistespeintresBecome a patron of the arts

(30/04) Implantée enBelgique, en France et enAllemagne, Little Van Gogh adécidé de se lancer sur lemarché grand-ducal et propo-se désormais aux entreprisesdu pays d'accrocher, aux mursde leurs halls d'entrée, sallede réunion et autres bureaux,une sélection de dix toilesd'un même artiste. Cetteexposition est, par la suite,renouvelée tous les deux moiset présente ainsi régulière-ment un nouvel artiste auxcollaborateurs et aux visiteursde l'entreprise... Le tout pen-dant une durée d'un an et pourun montant forfaitaire de1.500 Euro. Ces actions ont pour but prin-cipal de promouvoir l'art etles artistes et de permettreune plus grande visibilité destoiles exposées auprès,notamment, des employés etdes visiteurs de ces entre-prises "mécènes". Cette plusgrande visibilité donne lieu,également, à la vente desœuvres présentées... La recet-te est ensuite redistribuée àhauteur de 80% du prix devente aux artistes concernés.(30/04) Already active inBelgium, France andGermany, Little Van Goghhas decided to enter themarketplace of the GrandDuchy. They offer compa-nies the chance of having aselection of 10 canvasses byan artist exhibited on theirpremises. The main purposeof this activity is to promoteart and artists, and toenhance their notorietyamong the 'patron compa-ny's' employees and visi-tors.www.littlevangogh.com

CEP*L

Un institut pourcomprendre etapprendre lasophrologieAn institute forthe teaching ofsophrology

(29/04) La Chambre desemployés privés (CEP*L)vient de créer, en partenariatnotamment avec la sociétéEquilibre et Performance,l'Institut européen de sophro-logie du travail qui a pourvocation première d'enseignerla sophrologie sur le planthéorique et pratique et de réa-liser des recherches dans ledomaine de la sophrologieappliquée au monde du tra-vail. Cette formation se décomposeen deux grandes parties: uneformation de base, qui sedéroule sur plusieurs mois autravers de 13 modules corres-pondant à 200 heures decours, puis une phase de spé-cialisation que les stagiairespeuvent intégrer suivant leurdemande. Cette spécialisationest prévue de se dérouler sur 9journées de cours. Le coût decette formation est fixé à2.100 Euro par personne.(29/04) The Chambre desEmployés Privés, in partner-ship with the companyEquilibre et Performance,has just created the InstitutEuropéen de Sophrologie duTravail asbl (IEST), whosemission is to teach the theo-ry and practice of sophrology(the science of theconsciousness and values ofexistence). This training isbroken down into two parts:basic training and a speciali-zation. The basic trainingcomprises 13 modules cor-responding to 200 hours oflessons. After this initial trai-ning, participants will also beable to take a specializationcourse, involving a furthernine days of study. www.cepl.lu

Finor Luxembourg

Consultancestratégiquedans les fondsStrategic con-sultancy for in-vestment funds (05/05) Avant, il y avait la socié-té belge Finor. Depuis le 2 avrildernier, il y a désormais FinorLuxembourg, succursale decette entreprise belge, quireprend à son actif les activitésde consultance stratégique dansle domaine des fonds d'investis-sement de sa maison-mère.Déjà pleinement active, FinorLuxembourg ambitionne decompléter les services offertspar la Place financière deLuxembourg dans le domainedes fonds d'investissement etpour cela, elle a entrepris d'ani-mer les efforts destinés à aiderles administrateurs d'OPCVMsur le plan de la formation, del'information et de l'assurance.Patrick Zurstrassen (ex-CréditAgricole Indosuez Luxem-bourg) est à la tête de FinorLuxembourg, qui siège au 32,rue Joseph Hansen àLuxembourg.(05/05) Previously, there wasthe Belgian company Finor.Since 2 April, there is now alsoa Finor Luxembourg, a subsi-diary that provides strategicconsultancy in the field ofinvestment funds. Already fullyactive, Finor Luxembourg aimsto complete the services offeravailable in Luxembourg'sfinancial sector in the domainof investment funds by assis-ting unit trust administratorswith training, information andinsurance. Patrick Zurstrassen(ex-Crédit Agri-cole IndosuezLuxembourg) leads FinorLuxembourg. The headquar-ters are at 32, rue JosephHansen, Luxembourg.

Ministère del'Economie

Succès crois-sant pour l'ini-tiative "cluster" "Cluster" initiative seemsdestined formore success (07/05) Début mai, leministre de l'Economie Henri

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Actualité 029paperJam 07.-08.2003

est redescendu à 2,20% aumois d'avril. Ce recul relatifde 0,06% est en fait essentiel-lement imputable à la baissedes produits pétroliers. (-4,3% entre le 1er mars et le1er avril). À noter que lesbiens et services ayant accuséun recul des prix significatifssont en premier lieu les com-bustibles liquides (-9,9%), le

Grethen s'est félicité du bilanpositif de l'application, en2002, des mesures d'encou-ragement public de l'effortd'innovation des entreprises.Ainsi, l'année dernière, 15projets de recherche-déve-loppement ont-ils été dépo-sés pour un montant totalestimé à 74,26 millionsd'Euro. Afin d'encouragerdavantage ces initiatives, leministère s'est engagé à pro-mouvoir ces projets par l'oc-troi d'une enveloppe de 29,74millions d'Euro. Au total, depuis la créationde ces mesures d'encourage-ment, en 1981, quelque 225projets ont ainsi été soutenusdont le montant total a étéévalué à 552,82 millionsd'Euro pour un engagementpublic de 115,54 millionsd'Euro. 2002 restera dans lesannales comme une annéerecord, caractérisée notam-ment par une prise deconscience généralisée desentreprises luxembour-geoises, quel que soit leursecteur d'activité. C'est ainsiqu'ont été dénombrés, parmiles 15 projets, huit projets dePME, trois de "start-up" etun d'une entreprise artisana-le."Nous espérons pouvoir pas-ser à une étape qu'est la col-laboration entre entreprisesluxembourgeoises en matièrede recherche-développementa expliqué Henri Grethen,introduisant l'initiative "clus-ter". Plus nombreux on est,plus efficacement peut-onexploiter des complémenta-rités et progresser à moindrerisque individuel dans sesefforts d'innovation". (07/05) During a pressconference on 7 May, theMinister of the Economy,Henri Grethen, prided him-self on the positive results ofhis initiatives in 2002 to sti-mulate business innovation.In effect, 15 research &development projects werelodged last year, involving atotal estimated cost of74.26 million euro. In orderto encourage such initia-tives, the Minister awardedthe projects a financial-sup-port package of 29.74 mil-lion euro.www.etat.lu/ECO

Statec

L'inflationredescend à 2,2%Inflation climbsdown to 2.2%(07/05) Après avoir culminé à2,66% en mois de mars, letaux d'inflation sur 12 mois

gaz liquéfié (-5,4%), lesfleurs (-4,1%) et l'essence (-3,7%). En outre, au moisd'avril aucun bien et servicesà pondération élevée n'aconnu un renchérissementnotable de ses prix. Pouranecdote, les hausses de prixles plus importantes ont étéconstatées auprès de biensd'un poids moindre, tels que

Commission européenne

Transposition de directives: Luxembourgreprend du retardImplementation of directives: Luxembourg is slacking(05/05) La dernière photographie du "tableaud'affichage du marché intérieur", prise au 15avril, met en évidence une certaine aggravationdes retards des États membres dans l'applicationdu droit communautaire. Il y a un an, le déficit detransposition des directives s'élevait à 1,8%. Il estdésormais de 2,4%, alors que l'objectif fixé par leConseil européen table sur un déficit maximal de1,5%. Seuls le Danemark (0,6%), la Suède (1%),la Finlande (1%), l'Espagne (1,2%) et leRoyaume-Uni (1,5%) ont atteint cet objectif. Lesplus "mauvais élèves" sont l'Italie (qui assurera laprochaine présidence de l'Union...), le Portugal etl'Irlande, qui affichent un déficit compris entre3,5% et 3,9%. Du côté du Luxembourg, la situation s'est égale-ment détériorée ces derniers mois, puisque d'undéficit de 2,3% au 1er octobre 2002 (correspon-dant à 34 directives en attente), le pays est passéà 3,2% six mois plus tard (soit 49 textes enretard). Le Grand-Duché accuse notamment unretard de transposition de plus de deux ans sur 6directives, parmi lesquelles celles concernant laprévention et réduction intégrées de la pollution,la protection des consommateurs en matière decontrats de vente à distance (une loi est en prépa-ration), les actions en cessation en matière de pro-tection des intérêts des consommateurs ou encoreles actions en cessation en matière de protectiondes intérêts des consommateurs. En mars 2002, le Conseil européen de Barcelonede mars 2002 avait fixé un objectif de "tolérancezéro" pour ces directives dont la mise en œuvreest en retard de deux ans ou plus. Seuls quatreÉtats membres y sont parvenus (Danemark,Finlande, Portugal et Royaume-Uni).Selon les Etats, la durée moyenne de retard detransposition varie entre 3 mois (Suède etFinlande) et 14 mois (France). Le Luxembourgfigure plutôt dans la 'fourchette haute', avec undélai de retard établi à 10 mois. Le constat a dequoi laisser perplexe alors que les dix nouveauxpays amenés à rejoindre l'Union européenne en2004 disposent d'à peine un an pour transposerintégralement les quelque 1.530 directives et 377règlements (situation au 15 avril 2003) en

vigueur. On leur souhaite déjà bonne chance ! Maigre consolation pour le Luxembourg: lepays figure parmi les pays les plus prompts àtraiter les litiges relatifs à une mauvaise appli-cation des règles du marché intérieur par lesadministrations nationales et locales. Ainsi,alors que la moyenne constatée au niveau euro-péen est de 64 jours, le temps moyen nécessai-re à l'antenne luxembourgeoise du réseau Solvit(hébergé au ministère des Affaires étrangères)pour résoudre une affaire est-elle de 57 jours. (05/05) According to the latest figures sup-plied by the European Commission, theMember States of the European Union are fal-ling increasingly behind on writing EU direc-tives into national law. The average imple-mentation deficit (the percentage of directiveswhich have not been written into national lawafter the deadline for doing so has passed),which one year ago was 1.8%, is currently2.4%. Luxembourg had a deficit of 2.3% on 1October 2002 (corresponding to 34 directiveson hold) and today, six months later, has adeficit of 3.2% (or 49 texts on hold). On ave-rage, the implementation delay in the GrandDuchy is 10 months.More encouraging, however, is that the coun-try is one of the quickest in treating litigationrelating to incorrect application of internal-market rules by national and local administra-tions, with an average time of 57 days, whilethe European average is 64 days.The Commission's document can be read inits entirety at: http://europa.eu.int/comm/internal_market/fr/update/score/index.htm0

L'Europe est encore loin du principe de "tolé-rance zéro" voulu par le Conseil européen deBarcelone de 2002...Europe is still a long way off from the 'zerotolerance' hoped for by the Barcelona EuropeanCouncil in 2002...

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Gouvernement

AOL et Amazonséduits par une"TVA électroni-que" attrayanteAn attractive"electronic VAT"(08/05) Dans le cadre d'unmême projet de loi (n°5122)modifiant et complétant la

le cacao et le chocolat enpoudre (+5,4%), les supportsd'enregistrement d'images etde son et le miel (+4,1% cha-cun).

(07/05) After having reached2.66% in March, the 12-month inflation rate fell backdown to 2.20% in April. Thisrelative reduction of 0.06%is essentially due to the fal-ling price of petroleum pro-

ducts (which fell 4.3% bet-ween 1 March and 1 April).Goods and services whoseprices fell significantly wereliquid fuels (-9.9%), liquidgas (-5.4%) and petrol (-3.7%). Furthermore, nogoods or services of eleva-ted weighting saw anynotable hike in their prices.www.statec.lu/html_fr/indi-cateurs_rapides/index.html

Actualité030 paperJam 07.-08.2003

loi de 1979 concernant lataxe sur la valeur ajoutée(TVA), deux directives euro-péennes sont en passe d'êtretransposées dans la législa-tion luxembourgeoise. Lapremière concerne la directi-ve 2001/115/CE relative à lafacturation, qui prévoitnotamment d'harmoniser àl'échelle européenne, la listedes mentions devant figurerobligatoirement sur des fac-tures, ainsi qu'un certainnombre de modalités com-munes quant au recours de lafacturation électronique et austockage électronique de cesfactures. La seconde, plustechnique, est liée aux activi-tés de commerce électro-nique et introduit notammentde nouvelles règles en matiè-re de lieu d'imposition. Lerégime actuel ne prévoit pas,en effet, qu'une TVA soit duepour des services fournis àdes clients établis dans l'UEpar des prestataires hors-UEet, par conséquent, qu'unprestataire de l'Union puissedégrever cette TVA lorsqu'ila une relation commercialeélectronique avec un clienthors-UE. Dans le cadre de ladirective 2002/38/CE, unrégime spécial prévoit queles opérateurs non commu-nautaires prestant des ser-vices fournis par voie élec-tronique à des personnes nonassujetties communautaires,ne sont tenus de s'identifier àla TVA que dans un seul étatmembre de leur choix au siende l'Union. La taxe est alorsprévue d'être mise en compteau taux de l'Etat membre deconsommation et déclarée etacquittée aux autorités fis-cales de l'Etat membred'identification. Il est à noterque la directive ne vise pasles prestations dites "off-line", c'est-à-dire celles pourlesquelles la livraison du biencommandé ou la prestationdu service demandée inter-vient par voie"traditionnelle", c'est-à-direphysique, quand bien mêmela demande en aurait été faitepar voie électronique. Le texte, qui doit entrer envigueur au 1er juillet 2003,constitue un atout certainpour le Luxembourg, dont le

BGL Investment Partners

"Trois années difficilespour le marché financier"Three years of decline(07/05) Ce constat introductif, c'est celui d'AlainGeorges, président du Conseil d'Administrationde BGL Investment Partners (BIP). Pour lui,donc, "le spectre de la déflation nous guette, et leLuxembourg n'en est aucunement épargné".Cependant M. Georges conclut par un soupçon denouvelles plus rassurantes: "Heureusement qu'unbas de laine budgétaire existe et que le gouverne-ment a su prendre les devants" avant de s'attaquerspécifiquement au bilan annuel 2002 des activitéde la BGL Investment Partners.Un exercice forcément délicat dans le contexteéconomique que l'on sait, peu propice à des résul-tats extraordinaires. Effectivement, face à uneannée noire dans le domaine des marchés de capi-taux, BIP a procédé à d'importantes correctionsde valeur sur ses participations qui ont conduit àune perte d'activités ordinaires de 43,1 millionsd'Euro.Après transfert de la réserve pour fluctuations demarché, la perte nette de BIP se chiffre donc àprès de 1,9 millions d'Euro (contre un résultatpositif de 5,4 millions d'Euro au 31 décembre2001), pour un total de bilan de 286 millionsd'Euro. Le montant des participations se chiffre à230 millions d'Euro et les avoirs liquides à 50millions d'Euro.BIP a également procédé, en 2002, à trois nou-veaux investissements: EVS, une société liégeoi-se spécialisée dans les technologies utilisées parles médias; Coller Capital, un fonds actif sur lemarché secondaire du Venture Capital, etSaarländische Wagnisfinanzierungsgesellschaft,un fonds investissant auprès de jeunes sociétés enSarre.En outre, face à un avenir économique et boursierplus qu'incertain et à une réserve de fluctuation demarché épuisée, la société a procédé à la créationd'une réserve de réévaluation, qui permettra deséparer les mouvements en capital des résultatscourants et de maintenir la capacité de la sociétéà distribuer en dividendes les revenus courantsnets de chaque exercice. Pour 2003, BGL Investment Partners n'entend pasrenoncer à poursuivre sa politique d'investisse-ment. Elle a d'ailleurs annoncé, cette semaine, unpremier engagement concernant la sociétéPharmavision (spécialisée en l'installation

d'écrans publicitaires dans les pharmacies et à ladistribution de produits pharmaceutiques enBelgique) et des discussions très avancées en vued'un accord avec Intellicast (plateforme technolo-gique de multicasting via satellite).(07/05) Alain Georges, President of the Board ofDirectors of BGL Investment Partners (BIP), haspresented the 2002 annual report on BIP's acti-vities.After transfer of the reserve for market fluctua-tions, BIP's net loss lies close to 1.9 million eurofor a balance-sheet total of 286 million euro.Holdings amounted to 230 million euro andliquid assets to 50 million euro.BIP made three new investments in 2002: EVS,a company based in Liège specializing in mediatechnology; Coller Capital, a specialist invest-ment manager that purchases secondary inter-ests in venture capital; and SaarländischeWagnisfinanzierungsgesellschaft, a fund thatinvests in young companies from the Saarregion.The company has created a re-evaluation reser-ve, which allows capital movements to be sepa-rated from current results and the company tomaintain its capacity to distribute dividends onthe net revenues of each period.www.bip.lu

Evolution du cours boursier de BGL InvestmentPartners depuis janvier 2002: une inexorableglissade...Evolution of the market value of BGL InvestmentPartners since January 2002: an inexorabletumble...

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LUXAIR 03.06.2003 3:29 Uhr Seite 1

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Member State, of his ownchoice. This clause will beof obvious interest toLuxembourg, which has thelowest normal VAT rate inEurope. AOL and Amazonare the first major Internetplayers to have announcedthey will be developingtheir online commercialactivities out ofLuxembourg. The text ofthe draft law can be foundon www.chd.lu, under thesection Rôle des affaires.

taux normal de TVA appliqué(15%) est le plus basd'Europe. AOL, qui disposedepuis 1999 de structureslégales au Luxembourg, aainsi déjà annoncé ledéploiement des services enligne via une société établieau grand-duché. Amazon ena fait de même... A qui letour?(08/05) Draft law 5122,modifying and completingthe law of 1979 concerning

VAT, is in the process ofbeing examined. The textimplements two EU direc-tives. The first relates toinvoicing and harmonizes,at European level, certainessential information thatmust appear on invoices.The second introduces newrules concerning the placeof taxation and stipulates,notably, that a non-EU ser-vices provider will be requi-red to submit only to theVAT authority of a single EU

Actualité032 paperJam 07.-08.2003

SES30 millions pour Whitehead30 million for Whitehead(08/05) La Société européennede Satellites (devenue SESGlobal) devra payer 30 mil-lions d'Euro à Clay T.Whitehead, ancien actionnaireet co-fondateur de la société.La décision a été définitive-ment entérinée par la Cour decassation du Tribunal deCommerce.

En 1985, le contrat qui liait le"consultant" Whitehead,ancien conseiller du présidentaméricain Richard Nixon,avec la SES prévoyait que pen-dant 20 ans, la société luireversait, chaque année, 5% deson bénéfice net sur les opéra-tions liées à la télévision.En 1992, la SES avait inter-rompu les paiements, estimantque l’Américain avait violéune clause de non-concurren-ce figurant également dansson contrat, en offrant ses ser-vices de consultant à l’opéra-teur de satellites américainPanamsat.

Depuis quelques années, déjà,la menace d'un tel paiementplanait au-dessus de la tête dela SES, qui avait donc effectuéquelques provisions bienve-nues, de sorte que le verse-ment de ces 30 millionsd'Euro, qui correspond au"retard" de paiement des divi-dendes, n'aura aucun impactsur les résultats de la société.

(08/05) SES Global has beendefinitively condemned bythe Supreme Court of Appealof the Commerce Tribunal topay 30 million euro to Clay T.Whitehead, former sharehol-der and co-founder of thecompany. Since 1992, SEShad neglected to pay MrWhitehead a dividend equalto 5% of its net profit fromoperations related to televi-sion, as had been contrac-tually agreed in 1985 for aduration of 20 years. SESaccused the former adviserto President Nixon of havingviolated a non-competitionclause when he offered hisservices as a consultant tothe American operatorPanamsat. .www.ses-global.com

Luxinnovation

Un marché des technologies en ligneOnline technology market(12/05) Depuis maintenant près de 20 ans,Luxinnovation, l’Agence nationale pour la pro-motion de l’innovation et de la recherche, a tou-jours œuvré afin de fédérer les activités de sou-tien à l’innovation, à la Recherche etDéveloppement et au transfert de technologies.C'est d'ailleurs pour mieux répondre à ses mis-sions que l'association, fondée en 1984, avaitépousé, en novembre 1998, le statut deGroupement d'intérêt économique (GIE) luiapportant une certaine stabilité dans ses struc-tures et son fonctionnement. Pour l'année 2002, en matière d'aides à larecherche et à l'innovation, plus de 150 projetsont été soumis à Luxinnovation, l'agence ayantconcrètement accompagné 15 initiatives entrantdans le champ de la loi-cadre "R&D". 8 de cesprojets ont été soumis et acceptés l'année der-nière (dans des domaines aussi variés que l'élec-tronique, la chimie, l'automatisation, la biotech-nologie ou la mécanique), les 7 autres étant encours de discussion et d'évaluation. Par ailleurs, dans le cadre des 5e et 6e pro-grammes cadres de recherche et développementtechnologique de l'Union européenne,Luxinnovation a accompagné pas moins de 17organisations (dont 10 entreprises privées).Egalement impliquée dans la mise en place, parle ministère de l'Economie, des initiatives degrappes technologiques (regroupement d'entre-prises autour d'un thème spécifique afin degénérer des synergies de coopération technolo-giques), Luxinnovation a contribué à la créationde deux nouveaux "clusters". Le premier,SurfMat – traitement et revêtement de surfacesde nouveaux matériaux – regroupe déjà unequarantaine d'entreprises. Le second, InfoCom –nouvelles technologies de l'information et de lacommunication – concerne 6 entreprises et adéjà débouché sur la préparation de 3 projets decoopération. Les initiatives et les travaux ne manquent doncpas, et pour offrir une meilleure visibilité de laplace technologique luxembourgeoise, maisaussi pour optimiser cette offre de services aux

entreprises, centres de recherche et porteurs deprojets innovants, un portail Internet bilingue del’innovation et de la recherche doit être mis enligne au début de l’été(www.innovation.public.lu). Il offrira un réper-toire des compétences technologiques existentesdans le pays et proposera un véritable marchédes technologies, regroupant offres et demandesde technologies et/ou de partenaires et permettraaux utilisateurs inscrits de soumettre une annon-ce.(12/05) Luxinnovation, the national agency forthe promotion of innovation and research, wascreated in 1984 with the goal of bringing sup-port activities for innovation, R&D and techno-logy-transfer under one umbrella. The asso-ciation became a GIE (grouping of economicinterests) in 1998 to gain better stability andeffectiveness.During 2002, over 150 projects were submit-ted to Luxinnovation for help with researchand innovation. 15 of these were taken onunder the 'R&D' outline law. Furthermore, 17organizations (of which 10 private) wereaccompanied in the 5th and 6th frameworkprogrammes for research & technologicaldevelopment (RTD) of the European Union.In order to optimize its services offer,Luxinnovation will bring soon a bilingual inno-vation and research Internet portal online,creating a genuine technology market, withthe possibility of placing offers and requestsfor technologies and/or partnerships.www.luxinnovation.lu

En 2002, plus de 150 projets ont été soumis àLuxinnovationIn 2002, more than 150 projects were submit-ted to Luxinnovation.

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Actualité 033paperJam 07.-08.2003

de ses représentants les plusfidèles: Fernand deJamblinne de Meux, terrassépar une crise cardiaque àEtalle, près d'Arlon. Âgé de53 ans, M. De Jamblinneoccupait la direction dugérant de fortune Van Moere,Santerre Luxembourg,récemment passé sous legiron du Crédit Mutuel NordEurope. Il était égalementmembre du Conseil d'admi-nistration de la société cotéeVentos. C'est dans le secteurbancaire qu'il a passé la plusgrande part de sa carrièreprofessionnelle, d'abord à laBIL, dont il a été directeurgénéral et membre du comitéde direction jusqu'en 1990,puis ensuite (et surtout) àBanque DegroofLuxembourg, dont il prit lesrênes en 1993. C'est sous sadirection que la filiale grand-ducale de Banque DegroofBruxelles (dont il était asso-cié-gérant) a pris son essor enmatière de banque privée etgestion institutionnelle. Uneexpansion complétée par uneintroduction en Bourse pourle moins réussie en novembre1999. La belle aventure entreFernand de Jamblinne etDegroof Luxembourg pritfin, brutalement, débutoctobre 2002, lorsque desdifférends avec la direction etla maison mère l'avaientpoussé vers la sortie. (11/05) Baron Fernand deJamblinne de Meux, aged53, died suddenly of a heartattack at Etalle, near Arlon.Although his latest positionwas Director of the asset-management firm VanMoere, SanterreLuxembourg, he will beremembered most for hisyears as Director-General ofBIL, until the early 90s, andthen of Banque DegroofLuxembourg, from 1993onwards. Under his direc-tion, Degroof really took offas a private banking andinstitutional managementcompany, and was listed onthe stock exchange inNovember 1999.He left the bank in October2002, following disagree-ments with the parent com-pany.

CRP Henri Tudor

Lux-IT intègre le TechnoportSchlassgoartLux-IT joins theTechnoportSchlassgoart

(08/05) Lux-IT, start-up spé-cialisée dans le développe-ment pour les PME de solu-tions informatiques sur mesu-re basées sur l'Open Source,vient d'intégrer le TechnoportSchlassgoart suite à la déci-sion favorable émise par leConseil d'Administration duCRP Henri Tudor. Il s'agit dela 17e entreprise accueilliedans cette structure. Lux-ITaura, grâce à cet emplacement,l'opportunité de bénéficier del'expérience et de la collabora-tion des autres entreprisesimplantées au Technoport,notamment dans le domainede la sécurité informatique etde l'Open Source.(08/05) Lux-IT, a start-upspecializing in the develop-ment of open-source IT solu-tions for SMEs, has set upshop at the TechnoportSchlassgoart, followingapproval from the Board ofDirectors of the CRP HenriTudor. www.crpht.lu

CLC

Les congésparentaux mal perçusParentalleave badlyperceived(09/05) D'après les dernièresconclusions de la Tripartite,le congé parental ne devraitpas subir de modificationnotable par rapport auxmesures initialement mises enplace. Et, face à ce probablestatu quo, la CLC(Confédération luxembour-geoise du commerce) réitèresa désapprobation concernant

notamment la durée du congéparental. En effet, la CLCsouhaiterait ramener cettedurée à trois mois, maiscomme tel n'est pas le cas, depermettre tout du moins undédommagement des entre-prises des débours occasion-nés par le congé parental etde le rendre compatible avecun fonctionnement normaldes entreprises. La CLC a également rappeléque ce sont les jeunesfemmes qui profitent le plusdu congé parental et, donc,que les secteurs du commercede détail et des services souf-frent particulièrement decette prise de congé, dans lamesure où le taux d'emploi decette catégorie de travailleursest particulièrement élevédans le commerce de détail etcertaines branches des ser-vices. Le chantier devantaboutir à une meilleureconciliation entre vie familia-le et vie professionnellesemble encore bien long.(09/05) According to thelatest conclusions of theTripartite (coordinating com-mittee), the existing paren-tal-leave scheme should notbe subjected to any signifi-cant modification of its origi-nal design. Faced with aprobable continuation of thestatus quo, theConfédération Luxembour-geoise du Commerce (Clc)has reiterated its disappro-val concerning the durationof the parental leave. www.clc.lu

Van Moer, Santerre Luxembourg

Adieu, FernandDe Jamblinne Adieu, FernandDe Jamblinne

(11/05) La place financièreluxembourgeoise a perdu un

Union européenne

Budget 2003:LuxembourgdépenseramoinsBudget 2003:Luxembourgwill pay less

(12/05) La clôture définitivedes comptes budgétaires del'exercice 2002 de l'Unioneuropéenne a mis en évidenceun excédent de 7,4 milliardsd'Euro. Une situation qui résul-te notamment d'un poste dedépenses moins élevé queprévu. L'absorption des créditsbudgétaires disponibles s'estainsi améliorée et quelque 9milliards d'Euro de créditsn'ont pas été utilisés en 2002.De quoi largement compenserla baisse des recettes de 1,3milliard d'Euro due au tasse-ment des droits de douane et dela TVA. Un montant de 1 mil-liard d'Euro de cet excédentavait déjà été inscrit dans lebudget 2003 lors de son adop-tion, fin décembre. Le budgetrectificatif présenté à la mi-maia donc réduit les contributionsdes États membres d'environ6,4 milliards d'Euro par rapportau calcul initial (-6,69% à89,26 milliards d'Euro). LeLuxembourg, qui est le plusfaible contributeur à ce budget(quote-part de 0,24%), a vu,pour sa part, son financementpasser d'un prévisionnel de231,684 millions à un niveaumis à jour de 217,111 millions,soit une baisse de 6,29%. (12/05) The final closing of the2002 budgetary accounts ofthe European Union revealeda surplus of 7.4 million euro,which means each MemberState will contribute less tothe 2003 budget. ForLuxembourg, whose quota is0.24% of the budget, the revi-sed financial contribution for2003 will be 217.11 millioneuro, or 6.29% less than the231.68 million originally plan-ned.

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Danemark (29 Euro chacun)sont les autres pays les plusproductifs pour l'ensembledes services marchands. Dans le détail, leLuxembourg s'illustrenotamment en matière deproductivité dans le secteurdu commerce et de la distri-bution (29 Euro, contre unemoyenne de 21 Euro pourl'UE), en particulier dans labranche "Commerce de gros"

Eurostat

Main d'œuvreproductive et...coûteuse auLuxembourgLuxembourgishlabour is productive…and costly(12/05) Selon des donnéespubliées par Eurostat,

l'Office statistique desCommunautés européennes,le Luxembourg affichait, en2000, la plus forte producti-vité de la main-d'œuvre dansles services marchands.Mesurée à partir de la valeurajoutée par heure travaillée,cette productivité était de 32Euro au Luxembourg, alorsque la moyenne européenneest de 24 Euro. La Suède (31Euro), l'Allemagne et le

Actualité034 paperJam 07.-08.2003

(42 Euro, alors que lamoyenne européenne est de29 Euro). Mais les deux acti-vités pour lesquelsLuxembourg affiche uneproductivité de sa maind'œuvre démesurée sont lesPostes etTélécommunications (133Euro, pour une moyenne de41 au sein de l'UE) et les ser-vices de locations (112 Euro,seulement devancé parl'Autriche à 128 Euro, contreune moyenne européenne de55 Euro). Le document du Statec ana-lyse également, au sein del'Union, le coût de la maind'œuvre par salarié du sec-teur manufacturier. Avec42.000 Euro, le Luxembourgfigure encore en tête, à éga-lité avec la Belgique et laSuède (moyenne de l'UE:35.000 Euro).Paradoxalement, c'est dansle secteur "Textile etHabillement", qui affiche lescoûts moyens les plus bas(21.000 Euro en moyenne)que le Luxembourg se dis-tingue (55.000 Euro parsalarié). (12/05) According toEurostat, the StatisticalOffice of the EuropeanCommunities, Luxembourgposted, In 2000, the stron-gest labour productivity inthe merchant services: 32euro, whereas theEuropean average is 24euro. The branches'Wholesale commerce' (42euro – EU average: 29euro), 'Post and Telecom-munications' (133 euro –EU: 41 euro) and 'Rentalservices' (112 euro – EU: 55euro) set the country apart.Concerning the cost oflabour per salariedemployee in the manufactu-ring sector, Luxembourgalso tops the list, at 42,000euro (EU: 35,000 euro). Thesector 'Textiles and clo-thing' is the one that's mostcostly to the Grand Duchy(55,000 euro per salariedemployee), whereas it's thebest market for the Unionas a whole (21,000 euro onaverage).Read Eurostat's communi-qués at http://europa.eu.int/comm/eurotat/

Euro Info Centre

Référencer son site InternetReferencing your Internet site(13/05) Avoir son site Internet, c'est bien. Avoirdes visiteurs, c'est mieux. C'est pourquoi l'EuroInfo Centre a organisé une conférence dans leslocaux de la chambre de commerce. Au menu:une intervention d'Olivier Andrieu, spécialistedu référencement de sites Internet… ou com-ment faire que pour les clients et prospects réus-sissent à trouver votre site! C'est en effet entre10 et 25% des visites sur un site qui se font àpartir d'un outil de recherche. Leader des annuaires, Yahoo! propose un réfé-rencement gratuit, mais sans garantie de délais.À côté, une offre payante garantit le traitementde la demande dans un délai de 7 jours ouvrés.Pour réussir sa demande, le site Internet concer-né se doit d'éviter quelques maladresses: pas deliens cassés sur le site, une page rapide à char-ger, pas de zones 'en travaux', …Google, le premier moteur de recherche, nedemande pas de souscription obligatoire. Enrevanche, comme les autres robots, il est sen-sible à un certain nombre de critères qui, mélan-gés les uns aux autres, vont déterminer l'ordred'affichage des résultats d'une requête. Pour M.Andrieu, ils sont au nombre de 4 principaux àclairement suivre. Tout d'abord, le titre de la page doit être explici-te, désignant le contenu de chaque page, d'unelongueur de 7 à 10 mots. Chaque page doit êtredotée de son propre titre. Ensuite, bien entendu,le texte de la page compte énormément... ce quin'est pas sans créer de difficulté pour les sites...en Flash! Sur une page d'accueil, par exemple, ilest important de bien vérifier que le premierparagraphe situe clairement les activités de l'en-treprise. Les effets gras, italiques, ou le texte enhyperliens pèseront 'plus lourd' qu'un textesimple. Troisième critère, tout simplement l'URL choi-sie pour le site Internet. Mieux vaut un site qui,s'il parle du référencement, ait "referencement"dans son URL! De plus Google a créé un algo-rithme spécial appelé le "Page Rank", quicontribue pour beaucoup à la popularité d'un siteInternet. Comment fonctionne-t-il? Son principe

est basée sur 'l'intelligence' d'Internet. Chaquepage indexée voit comptabilisé le nombre de liensmenant vers elle. Mais le processus ne s'arrête pas là: on recom-mence ce comptage pour les pages sur lesquellesse trouvent les liens. Ce deuxième comptage pon-dère la valeur du lien vers la page recherchée.Autrement dit, un lien vers www.unsite.com qui setrouve sur le site du Monde – site populaire verslequel de nombreux liens vont - pèsera plus lourdqu'un lien qui se trouve sur une page personnellequ'à peine trois sites auront référencé... CQFD! (13/05) Search engines generate between 10%and 25% of visits to a site, which is why it helpsto be well referenced. Yahoo!, the leading direc-tory, offers free referencing, but does not gua-rantee the time it takes. In contrast, paying ser-vices can guarantee that your request will bedealt with within 7 working days. Google, the No1 search engine, does not require a subscrip-tion. However, like other robots, it is sensitive tocertain criteria which will determine the rankingof your site. First off, the page title must beexplicit, designating the content of each page.Secondly, the text on a page counts enormous-ly; on a homepage, for example, it is importantto ensure that the first paragraph clearly identi-fies the company’s activities (Note that bold, ita-lic or hyperlinked text will make the file size big-ger than if plain text only is used). The third cri-terion is, simply, the URL you choose for yourwebsite. Furthermore, Google has created aspecial algorithm called ‘Page Rank’ that helpsto determine the popularity of a site. This appliesa weighting to indexed pages in terms of theirpopularity.www.cc.lu

Quatre critères importants sont à considérerpour s'assurer le meilleur des référencementspossibles...Four important criteria to be considered to ensu-re the best possible referencing...

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Actualité036 paperJam 07.-08.2003

0.9%), due to exceptional ear-nings in 2001. Almost 32 mil-lion euro have been investedin modernizing the network,especially by laying buriedcables; more than 90% of thelow-voltage network now liesunderground. Cegedel’s netprofit has risen by 8.6% to13.5 million euro, and the netdividend per share offered is1.49 euro (+4.9%).www.cegedel.lu

Paul Wurth

2002: année de PrimusGood results in 2002

(13/05) A l'occasion de l'as-semblée générale de PaulWurth S.A., son Directeurgénéral, Marc Solvi, a mis enavant la réalisation de la pre-mière installation industrielleutilisant la technologie deréduction directe, Primus, utili-sée depuis février 2003 sousforme d'essai par l'entreprisePrimorec de Differdange. Il a,par ailleurs, annoncé que l'ins-tallation Primus serait mise enservice au cours du mois demai dans sa configuration défi-nitive. 2002 ne s'est toutefoispas réduite à ce seul événe-ment. L'année a également étécaractérisé par un niveau d'acti-vité très élevé dans les secteurs"traditionnels", mais égale-ment par une présence interna-tionale renforcée, notammentau Chili par l'implantationd'une filiale spécialisée dans lenon-ferreux, mais aussi enEspagne. Avec cet accroisse-ment du nombre de ses filiales,le groupe Paul Wurth emploiedésormais 759 personnes (559au Luxembourg et 200 àl'étranger). Ainsi, grâce à ce niveau d'acti-vité somme toute assez élevé,Paul Wurth a enregistré, en2002, une augmentation recordde son chiffre d'affaires à113,42 millions d'Euro (contre110,08 millions d'Euro en

DHL Benelux

Une opérationde "rebranding"réussieSuccessfulrebranding ope-ration

(12/05) Avant, il y avait VanGend & Loos Euro Express,DHL et Danzas. Depuis le 1eravril, il n'y a plus que DHLBenelux. La société, qui faitpartie de Deutsche Post WorldNet (DPWN), est donc néed'un projet – que la sociétémère a nommé STAR – quivise à optimiser le recours auxsynergies pouvant exister ausein de cette organisation.Objectif: devenir le leadermondial du marché des ser-vices intégrés, en matière delogistique et de distribution.À noter que la société Danzasa été reprise par DPWN en1998; que Van Gend & Loosest sous le giron de DeutschePost depuis 1999 et enfin queDHL Worldwide Expressappartient à 100% à DPWNdepuis l'année dernière. DHLdonc, déclinée elle-même enquatre secteurs d'activités spé-cifiques prenant comme nomDHL Express, DHL Freight,DHL Danzas Air & Océan etDHL Solutions. Ainsi, conclutAd Ebus, CEO de DHLBenelux: "Nous voulons queDHL soit garant d'un serviceuniforme et de qualité pournos clients, dans le mondeentier. Nous visons à devenirle prestataire de services leplus important et celui quiremporte le plus de succès,sous une seule marque, avecune seule équipe de manage-ment et un point de contactunique". (12/05) Where once therewas Van Gend & Loos EuroExpress, DHL and Danzas,there is now, since 1 April,DHL Benelux. DHL Benelux,which is part of DeutschePost World Net (DPWN), wascreated as the result of a pro-

ject (named STAR by theparent company) that aims tooptimize the synergies withinthe organization. The aim: tobecome the world leader inlogistics and distribution.www.dhl.lu

Cegedel

+4,6% de dividende 2002+4.6% dividendfor 2002

(12/05) La Compagnie grand-ducale d'électricité (Cegedel) aplutôt bien négocié l’année2002. Ainsi, les mouvementsd'énergie électrique dans leréseau de la société et lesventes d'électricité en volumeont progressé: la demande pourCegedel s'affiche en hausse de2,7% (alors que la demandetotale d'énergie électrique dupays n'a augmenté que de1,9%) et les ventes d'électricitése sont établies à 4.054 GWh(+1,2% sur le plan national).Le chiffre d'affaires, enrevanche, se tasse à 252,5 mil-lions d'Euro (-0,9%), en dépitd'une légère hausse tarifaire. L'année 2002 a aussi été l'occa-sion de poursuivre des investis-sements massifs pour lamodernisation et le renforce-ment du réseau: 31,72 millionsy ont été consacrés (contre27,8 millions un an plus tôt),notamment dans le cadre del'enfouissement de certaineslignes. Désormais plus de 90%du réseau basse tension sontenterrés. Au final, le bénéficenet progresse de 8,6% à 13,5millions d'Euro, ce qui permetà Cegedel d'offrir un dividendenet de 1,49 Euro par action(+4,9%). (12/05) The Compagniegrand-ducale d'électricité(Cegedel), has registered anincrease of 2.7% in thedemand for energy on its net-work and of 1.2% in its natio-nal sales of electricity. Its tur-nover of 252.5 million euro is,nonetheless, slightly down (-

2001). Cependant, malgré cerésultat positif, le groupeaffiche, au bilan, une perte del'ordre de 3,66 millions d'Euro,essentiellement imputable auprovisionnement des prêtsaccordés à la filiale américaine. Cependant, compte tenu quecette perte est due à un événe-ment extraordinaire,l'Assemblée générale a approu-vé le versement d'un dividendebrut de 32,50 Euro par action.(13/05) For Paul Wurth, theyear 2002 was characterizedby intense activity in its tradi-tional domains but also bystrengthened internationalpresence, notably in Chile,where it opened a branchspecializing in non-ferrousmetals, and in Spain. Thanksto all this activity, Paul Wurthregistered a record growth inturnover, of 113.42 millioneuro, compared with 110.08million euro in 2001. Despitethese positive results, thegroup posted a 2002 loss of3.66 million euro, due essen-tially to the provision of loansto its American subsidiary.However, seeing as this losswas due to an extraordinaryevent, the General Assemblyapproved the payment of agross dividend of 32.50 europer share, payable as from 1June 2003.www.paulwurth.com

IPL/Publinvest

Cactus toujoursannonceurnuméro 1Cactus still theNo 1 advertiser

(13/05) Pour la première foisdepuis 1994, le montant glo-bal brut des investissementspublicitaires au Luxembourgdans les cinq médias clas-siques (presse, TV, radio, ciné-ma et affichage) a connu unrecul au terme de l'année2002: -3% à 85 millionsd'Euro, alors que la progres-sion avait encore été de prèsde 9% l'année précédente.

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Actualité 037paperJam 07.-08.2003

credit, insurance' (-7%) sawthe largest drops in spending.Whereas press (-6%) andtelevision (-7%) spending fell,radio and cinema (+13%)spending actually rose. But,even though its share isdecreasing over the years,press is still by far the most-used medium (67% of the

C'est ce qu'il ressort du"Luxembourg Media KeyFacts 2003" présenté parNorbert Friob et LucVermeiren (photo), de IPLuxembourg, sur base desdonnées fournies parPublinvest. Cette évolution àla baisse est portée par lessecteurs "Matériels de bureauet télécoms" – déjà en recul en2001 – qui ne représente plusque 7% du total (-17%) et lesecteur financier (-7% à10%). C'est dans le domainede la distribution spécialiséeque les investissements publi-citaires demeurent les plusimportants, avec une part de22%. C'est la presse écrite (-6% pour la presse quotidien-ne, -9% pour les hebdoma-daires et –10% pour les autrespériodiques) et la télévision (-7%) qui ont le plus souffert dela mauvaise conjoncture dumarché. En revanche, la radioet le cinéma (+13%) ontconnu une année 2002 plutôtfaste. La part de marché ducinéma reste néanmoins trèsmarginale (stable à 1%), alorsque celle de la radio, en quatreans, est passée de 16% à 19%. À l'inverse, l'ensemble de lapresse ne représente plus,désormais, "que" 67% de partde marché (37,3 millionsd'Euro, dont 28 millions pourle seul Luxemburger Wort),contre 71% quatre ans plus tôtet près de 80% en 1992.Comme chaque année, leprincipal annonceur luxem-bourgeois reste, le groupeCactus (2,75 millions d'Euro,stable par rapport à 2001), trèsloin devant AutosdiffusionLosch (1,7 million, +24%).Dans le "Top 5", BanqueRaiffeisen (10e en 2001 et 3e

en 2002) est l'annonceur quiaffiche la plus forte progres-sion (+74% à 1,47 million). Àl'inverse, le groupe Tele2 afortement freiné ses investis-sements publicitaires (-61% à0,86 million d'Euro), maisdispose, désormais, avecTangoTV, d'un support com-mercial qui lui est propre. Lesministères et administrations,eux aussi, ont fortement frei-né: -47% à 0,91 million. (13/05) According to thereport "Luxembourg MediaKey Facts 2003", presentedby IPL, based on data from

Publinvest, the total grossamount of advertising spen-ding in Luxembourg for thefive classic media (press, TV,radio, cinema and posters)fell in 2002 (for the first timesince 1994) by 3%, to 85 mil-lion euro. The sectors 'Officesupplies and telecommunica-tions' (-17%) and 'Banking,

market), way ahead of radio(19%). As regards adverti-sers, the Cactus group is stillthe biggest ad spender, withan investment of 2.76 millioneuro, compared with the 1.7million spent byAutosdiffusion Losch, secondon the list.www.ipl.lu

Luxair

Gel des embauches pour 2003Freeze on hiring for 2003(13/05) Même si les chiffres 2002 présentés parle CEO Christian Heinzmann, accompagné deson comité de direction, sont plutôt satisfaisants,l'heure était loin d'être à l'euphorie du côté dechez Luxair lors de la présentation annuelle desrésultats. Tout d'abord, le traumatisme du crash du 6novembre – le premier en 40 ans d'histoire de lacompagnie – est encore bien palpable. Les diri-geants de Luxair attendent le mois de septembreet les conclusions définitives des enquêtes (tech-niques et juridiques) l'enquête en cours, mais M.Heinzmann est forcé de reconnaître que "lathèse de la faute de pilotage est très avancée…mais sans plus". Ensuite, la compagnie vit un début d'annéeassez délicat. "Janvier a été moyen; février etmars pas bons du tout" résume le Directeur deLuxair, qui indique que la baisse du trafic pas-sager au cours du premier trimestre est de 14%."C'est encore un chiffre honorable quand on voitque quelques-uns de nos concurrents sontautour de 25%. Les chiffres ont néanmoins étémeilleurs pour avril et mai" tente de se rassurerM. Heinzmann qui sait que l'année 2003 ne serapas rose. Au point d'annoncer, d'ores et déjà, unepolitique de gel des embauches, alors que leseffectifs de la compagnie ont augmenté de 3%en 2002, contribuant à la hausse de 7% des fraisde personnel. Au chapitre des bonnes nouvelles, concernant2002, on peut noter le maintien du résultat d'ex-ploitation purement "airline" à un niveau positif(1,4 million d'Euro, après 16,7 millions et 7,7millions de pertes en 1999 et 2000). Le nombrede passagers global transportés a augmenté de1% (1,21 million), avec une hausse de 2% spé-cifique au segment "vols d'affaires". Les "autres activités" (handling cargo et passa-ger, catering, Tour operator, shop, ...) ayant enre-gistré un résultat en hausse de 60% à 13,3 mil-lions d'Euro, le résultat d'exploitation global deLuxair affiche 14% de mieux à 13,3 milliond'Euro. Le résultat net, porté par les résultatsfinanciers et les éléments exceptionnels, fait unbond de 46% à 29,6 millions d'Euro, pour unchiffre d'affaires en hausse de 7% à 301,9 mil-lions d'Euro, dont 189,6 millions assurés par leseul transport aérien. Sur les 112,3 millions d'Euro des "autres" reve-

nus, près de la moitié proviennent des activités"Handling Cargo". Une part qui pourrait enco-re augmenter cette année avec la mise en placeà Francfort, pour juillet 2003, d'un "hub" assu-rant les activités de fret aérien de la compagniePanalpina. Tonnage estimé pour le secondsemestre de cette année: 30.000 tonnes. Uneévolution vers une moyenne de 130.000tonnes/an est planifiée d'ici 2005.(13/05) The smiles on the faces of Luxair'sdirectors, as they presented the company'sannual figures, must have been difficult tomuster. True, the 2002 results are rathergood, but the traumatic crash of 6 Novemberis still all too recent. The conclusions of thetechnical and legal inquiries are to be madepublic in September, but ChristianHeinzmann, CEO of Luxair, recognizes that"the pilot error theory is very advanced … butno more than that".In 2002, Luxair registered an operating profitof 13.3 million euro (+14% in relation to 2001)and a net profit of 29.6%, up 46%. The 'pure-ly airline' operating profit was positive at 1.4million euro (it had been minus 16.7 million in1999), for a turnover of 189.6 million.2003 has not begun too brilliantly, with a14% drop in the number of passengers flownin the first quarter. This year will also see thestart of operations of a 'hub' at Frankfurt,which will take over the air-freight activities ofthe company Panalpina. Estimated tonnagefor the second half of 2003: 30,000 tonnes.www.luxair.lu

Les activités aériennes de Luxair restent bénéfi-ciaires. De quoi envisager un avenir pas tropsombre...Luxair's aviation activities remain profitable,prompting hopes of bright skies ahead...

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Actualité038 paperJam 07.-08.2003

dans une même entreprise tousles services de télécommuni-cations offerts à la clientèle. Du même coup, l'exercice2002 marque le premier pourlequel les comptes deCegecom ont été comptable-ment consolidés dans ceux deCegedel. Outre un marché destélécommunications peu dyna-mique, les pertes enregistréestrouvent donc une de leurs rai-sons dans cette restructuration.En 2002, Cegecom avait lancéla technologie DSL dans lesdomaines de la transmissionde données, la téléphonie fixeet l'accès Internet. (15/05) The alternative ope-rator Cegecom, a 100%-owned subsidiary of CegedelParticipations (itself owned100% by Cegedel), closed itsbooks for 2002 with a loss of1.37 million euro, on a turno-ver of close to 6 million euro.In 2001, though, the resulthad been positive. Sincethen, Cegecom merged withCegecom Wireless, the newname given to FirstmarkC o m m u n i c a t i o n sLuxembourg, bought out inMarch 2001 by Cegedel.www.cegecom.lu

FEDIL

Nouveauxmembres au ConseilNew boardmembers

(15/05) Le Conseil d'Admi-nistration de la Fédération desindustriels luxembourgeois aété quelque peu remodelé. Il aen effet fallu procéder auxremplacements de MM. Lesdéparts de MM. DidierBellens (parti à Belgacom),Joseph Kinsch (Arcelor, Vice-président de la FEDIL),Wagner (Arcelor) et Larbiere(Goodyear). Ont ainsi éténommés Marc Fox(Gestionnaire des cadres,Arcelor); Christian Heinz-mann (CEO, Luxair), Roland

ALFI

Tom Seale veut être plus "proactif"Tom Seale wants to be more "proactive"(13/05) L'Association luxembourgeoise desfonds d'investissement change à nouveau detête. Thomas Seale, CEO de la société EFA(European Fund Administration) succède ainsi,pour les deux prochaines années, à GuyLegrand, qui n'a pas sollicité un second mandat(voir aussi en page 047). Dans la continuité de l'action menée par ses pré-décesseurs, M. Seale calquera son action sur lenouveau "mission statement" défini au sein del'ALFI: "Lead industry efforts to makeLuxembourg the most attractive internationalcentre for investment funds". Aider les membresà tirer profit des grandes tendances de l'indus-trie; contribuer à optimiser le cadre réglementai-re; favoriser le professionnalisme, l'intégrité etla qualité et, enfin, promouvoir l'industrieluxembourgeoise des fonds d'investissement:voilà les quatre objectifs majeurs définis parl'association pour les années à venir. Choisi à l'unanimité par les membres du nou-veau conseil (à noter que 16 des 24 administra-teurs ont été réélus), Tom Seale a axé son pro-gramme des deux années à venir sur trois pointsprécis. Les nouveaux produits, tout d'abord, por-tés par les développements législatifs de la placeluxembourgeoise, notamment la transpositiondes directives européennes UCITS III, la légis-lation sur les hedge funds ou encore les produitsà capital risque.Ensuite, le pays se trouve devant de réellesopportunités en matière de distribution: les pro-duits luxembourgeois représentent 80% des pro-duits "cross-border" distribués en Europe, maiscela ne constitue que 20% de la totalité du mar-ché des fonds sur le vieux Continent. "On doitcontinuer à faire en sorte que les barrières et lesentraves soient abolies afin que nous puissionsvendre vraiment nos produits partout en Europe.L'élargissement de l'Union à 25 Etats représen-te forcément une grande opportunité pour nous,car la plupart des nouveaux membres recon-naissent déjà le Luxembourg comme centre decompétences international en matière de fonds"explique-t-il. Dernier axe, enfin: la facilité d'accès et de miseen œuvre des produits luxembourgeois pourl'ensemble des acteurs, alliée à une parfaite maî-trise des coûts: "il est évident que nous devons

offrir le plus haut degré de qualité et de protectionpour l'investisseur, tout en ayant des coûts raison-nables" insisteM. Seale, très confiant quant àl'avenir du secteur: "Je pense que les meilleuresannées sont encore devant nous" prévoit-il. (13/05) Thomas Seale, CEO of EFA (EuropeanFund Administration), is the new President of theAssociation luxembourgeoise des fonds d'inves-tissement (ALFI). He succeeds Guy Legrand,who did not seek a second mandate (also seepage 047).The ALFI has identified four major developmentaxes for the coming years: help members toprofit from the industry's global trends; contribu-te towards an optimized regulatory framework;encourage professionalism, integrity and quality;and, finally, promote Luxembourg's investmentfund industry.Tom Seale will rely on three main concepts tocontinue the work of his predecessors: new pro-ducts, borne by legislative developments inLuxembourg's financial sector (UCITS III, hedgefunds, capital-risk products etc.); better interna-tional distribution, within the context of an enlar-ged European Union of 25 states; and easyaccess to, and implementation of,Luxembourgish products for all players, alliedwith a perfect mastery of costs. "I am very confi-dent about the future of funds in Luxembourg. Ithink the best years still lay ahead of us", pre-dicts Mr Seale.

Le secteur des fonds d'investissement a encore unbel avenir devant lui et l'ALFI entend bien soute-nir ses développements à venir.Good times still lie ahead for the investment-fundsector and the ALFI intends to lend all the sup-port it can.

Cegedel Participations (elle-même filiale à 100% deCegedel) a enregistré uneperte de 1,37 million d'Euro,pour un chiffre d'affaires d'en-viron 6 millions. En 2001,pourtant, Cegecom avait affi-ché un résultat positif. Maisentre temps, la structure de lasociété a changé. Jusqu'enmars 2002, en effet, dans le

giron de Cegedel se trouvait,outre Cegecom, la sociétéCegecom Wireless, nouvelleappellation donnée àFirstmark CommunicationsLuxembourg, rachetée en2001. En toute logique, lesdeux entités ont été fusion-nées, Cegecom procédant àl'absorption de CegecomWireless, afin de regrouper

Cegecom

La fusion plombe lescomptes 2002Merger affects2002 accounts(15/05) Au terme de l'exercice2002, l'opérateur alternatifCegecom, filiale à 100% de

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Pourquoi se contenter de moins quand on peut avoir plus?

D’après une récente enquête menée par un institut d’ingénieurs-conseilindépendant, le réseau de télécommunication mobile de Tango couvrenon seulement la quasi-totalité du territoire grand-ducal, mais vousoffre en plus de loin la meilleure réception à l'intérieur des maisons et des voitures : le réseau GSM 900/1800 de Tango est tel que la qualitéde réception y est toujours optimale. C’est pourquoi Tango peut vousproposer des produits et services performants, le tout bien sûr auxmeilleurs prix.

Puisque Tango vous en offre tant et toujours plus, ce serait vraimentdommage d’aller voir ailleurs !

Le réseau Tango couvre jusqu’à 99.9 % de la surface du Grand-Duché.

Tango Meilleur réseauGSM (in-door et in-car)

du Grand-Duché

ETU

D ELU X C O N S U

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JAN V I E R

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Actualité040 paperJam 07.-08.2003

RTL Group

Minoritaires:rendez-vous le 8 juilletMinorities’ mee-ting on 8 July

(19/05) C'est le 8 juillet pro-chain que le Tribunal d'arron-dissement de Luxembourgprononcera son jugement dansle cadre de "l'affaire RTLGroup", qui a vu l'assignationde Bertelsmann par les action-naires minoritaires du géanteuropéen des médias et ducontenu, mécontents du sortqui leur a été réservé lors del'échange de titre réalisé avecGBL en juillet 2001 (voiraussi paperJam 04.2002 page044). Après que les action-naires minoritaires aient, le 5mai dernier, exposé leursarguments, les représentantsde GBL, Bertelsmann et RTLGroup ont répliqué, le 19 mai.L'essentiel des débats anotamment porté sur la rece-vabilité d'une telle démarchede la part des petits porteurs,dans un contexte législatifluxembourgeois qui ne leurreconnaît pas – pour lemoment – de protection spéci-fique. Certes, le Code deconduite européen toutcomme le droit de sociétés,voire le règlement intérieur dela Bourse de Luxembourgtiennent à assurer un traite-ment égal des actionnaires les-quels doivent se trouver dansdes conditions identiques.Mais faut-il pour autantétendre l'égalité de traitementdes actionnaires entant queprincipe général de droit? Auxyeux des avocats de GBL, parexemple, si cette règle est évi-dente pour une entreprise "eninterne", elle n'a pas à êtreinvoquée pour les relations desactionnaires entre eux et ce,d'autant plus en l'absence delégislation spécifique. Le jugeJean-Paul Hoffmann n'aurapas trop de sept semaines pourtrancher cette épineuse ques-

Junck (Directeur Général sec-teurs produits longs, Arcelor)et Hermann Lange(Administrateur délégué etDirecteur financier,Goodyear). Quant au poste device-président laissé vacantpar Joseph Kinsch, il a étérepris par un administrateurdéjà en place, Michel Wurth(voir rubrique People page047). Le président de laFEDIL, Charles Krombach(photo), réélu pour trois ans, aprofité de l'occasion pourinsister sur la nécessité demener "des réformes en pro-fondeur et de changer nosmentalités et habitudes afind’éviter la perte de compétiti-vité de nos entreprises", touten faisant "preuve de luciditéet de courage et d’appelernos concitoyens et nos res-ponsables politiques à affron-ter la réalité".(15/05) Four new membershave been nominated to theBoard of Directors of theFédération des industrielsluxembourgeois (FEDIL):Marc Fox (Arcelor), ChristianHeinzmann (Luxair), RolandJunck (Arcelor) andHermann Lange (Goodyear).As for the post of VicePresident, left vacant byJoseph Kinsch, that wastaken up by an existingadministrator, Michel Wurth(see 'People' on page 047). www.fedil.lu

FIL

On continue !We’re not giving up!

(16/05) L'assemblée généra-le extraordinaire de la socié-té des Foires internationalesde Luxembourg a décidé, àl'unanimité, la continuationdes activités, en dépit depertes cumulées s'élevant à3,5 millions d'Euro, alorsque le capital social des FILn'est que de 234.000 Euro.Ce capital est détenu à

61,5% par les chambres pro-fessionnelles luxembour-geoises (30,7% pour laChambre de Commerce,15,4% pour la Chambre desMétiers, 7,7% pour la CEPLet autant pour la Chambre deTravail), à 30,8% par laBGL, Dexia-BIL, KBL et laBCEE (7,7% chacun) etenfin 7,7% par la Ville deLuxembourg. Evidemment,cette continuation va s'ac-compagner de profondschangement organisation-nels, selon des modalitésdevant être définies avantl'été. Dès 2001, un rapportd'un consultant externe avaitmis en avant quelques priori-tés dans les réformes à envi-sager. Cela concernaitnotamment le paiement duloyer – défini par l'Etat – parSociété Immobilière du Parcdes Expositions deLuxembourg (propriétairedes locaux) et dont le mon-tant très élevé est reconnucomme étant de nature à for-tement plomber les comptesannuels. "Les actionnairesne peuvent pas y faire grandchose, ce sont toutes les par-ties qui doivent se concertersur le problème" a expliquéAlain Georges, président duConseil d'Administration. Le moins que l'on puissedire, c'est que la tâche quiattend Jean-MichelCollignon, nouveau direc-teur des FIL, n'est pasmince...(16/05) The shareholders ofthe Foires internationales deLuxembourg (FIL) decidedat their extraordinary gene-ral assembly to continue itsactivities, despite accumu-lated losses (3.5 millioneuro) that far exceed itsshare capital (234,000euro).Several reforms are to becarried out and an actionplan is to be presentedbefore the summer. Onemajor sticking point is therent, the amount of which isdetermined by the State,and which the FIL considersto be exorbitant. "All partiesshould be concerted on thisproblem", urged AlainGeorges, the President ofthe FIL’s Board of Directors.www.fil.lu

tion qui a mobilisé bonnombre d'institutionnels de laplace comme Audiolux, BGLInvestment Partners ou bienencore l'association Investas.(19/05) Minority stakeholdersof RTL Group may see a turnin their favour of the legalproceedings launchedagainst them by the majoritystakeholders of the Europeanmedia and content group on8 July - the date set by thedistrict court of Luxembourgfor deliberations.www.investas.lu

Satlynx/Infotechnique

Un satellite bidirectionnelpourInfotechniqueA two-waysatellite forInfotechnique(19/05) Satlynx etInfotechnique, une filiale dugroupe Getronics, viennent designer un contrat pour la four-niture de liaisons dédiées bidi-rectionnelles par satellite,entre la France, Madagascar etl’Ile Maurice. La connectivitéfournie par Satlynx sera utili-sée dans le cadre du ProjetAMALFI (Informatisation duLivre Foncier d’AlsaceMoselle). Dans ce contexte,une solution basée sur la sécu-rité, la confidentialité et le res-pect des délais des transac-tions était requise. Les ser-vices bidirectionnels à hautdébit de Satlynx ont ainsi étéretenus pour la performancede ses solutions sur mesure,capables de s’intégrer parfaite-ment aux besoins du ProjetAMALFI. (19/05) Satlynx andInfotechnique, a subsidiary ofthe Getronics group, havesigned a contract for the pro-vision of dedicated two-wayconnections via satellite bet-ween France, Madagascarand Mauritius. The connecti-vity supplied by Satlynx willbe used in the framework ofthe Amalfi (Informatisation duLivre Foncier d’AlsaceMoselle) project. In thiscontext, a solution based onsecurity, confidentiality andthe respect of transactiondeadlines was required.Satlynx’s high-speed two-

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Actualité 041paperJam 07.-08.2003

de 7.208 (contre 7.300, finmars), soit un taux de chômagede 3.6%.(21/05) The Comité deConjoncture (economic-acti-vity observatory), in its latestmonthly meeting, noted thatthe evolution ofLuxembourg’s job market hasbeen rather positive, given

way services were selectedas they provide a powerful,customized solution, and canbe adapted perfectly to theneeds of the Amalfi project.www.satlynx.com

Statec

Toujours plus de résidentsEver more residents(20/05) D'après les dernièresétudes rendues publiques parle Statec, la population estpassée entre 1947 et 2001 de291.153 résidents à 439.539.L'évolution de la populationn'a pas été homogène. Eneffet, les communes du Nord,après avoir connu un déclinsuite à l'exode rural, semblentreprendre une courbe ascen-dante et cela depuis les années80. Pour le reste du territoire,l'évolution semble importante,notamment pour la petite cou-ronne et surtout la grande cou-ronne et les communesproches de la route du Nord.La capitale, quant à elle, voitsa population n'évoluer quetrès peu.(20/05) According to thelatest Statec survey,Luxembourg’s populationhas gone, between 1947 and2001, from 291,153 residentsto 439,539. This evolutionhas not been homogenousthroughout the country,though. The communes inthe North, following the ruralexodus, have seen a steadyincrease in population sincethe 80s. The population ispicking up in other parts ofthe territory too, notably inthose communes close to theroute du Nord. The popula-tion of the capital, however, isincreasing only very slightly.www.statec.lu

Comité deConjoncture

92 chômeurs demoins en avril92 fewer unemployed in April(21/05) Le Comité deConjoncture, lors de saréunion mensuelle, a noté quel'évolution du marché de l'em-

ploi au Luxembourg a été, vula situation économiqueactuelle, plutôt positive. Eneffet, l'Administration del'Emploi a enregistré 92demandeurs d'emploi demoins en avril par rapport aumois précédent. Le nombre dechômeurs est donc, au 30 avril,

the current economic situa-tion. The Administration del'Emploi registered 92 fewerjob seekers in April than in theprevious month. The numberof unemployed, thus, on 30April was 7,208 (end March:7,300), representing an unem-ployment rate of 3.6%.www.etat.lu/MT

Statec / Ceps/Instead

Les TIC & les entreprisesluxembourgeoisesICTs & Luxembourgishbusinesses(15/05) L'adoption des nouvelles technologiespar les entreprises progresse au Luxembourg.C'est la conclusion de l'enquête Statec – Ceps /Instead rendue publique au mois de mai. Lesgrands chiffres: en 2002, 87,2% (+4% en un an)des entreprises utilisaient Internet; 82,1% unsystème de messagerie électronique (+3,8%);49,7% possédaient un Intranet (+4,2%) et38,5% un Extranet (+3,4%). Autrement dit, lestechnologies progressent partout, y comprisdans des déploiements plus compliqués à mettreen œuvre.Les types de connexions également varient.Elles sont 68,3% à être connectées via une liai-son ISDN (+2,1% en 1 an); 33,9% par unmodem analogique traditionnel (+6,7%); 17,1%par une ligne louée ayant une vitesse inférieureà 2 Mbps (-11,7%!); 16,5% par des solutions detype xDSL (+13%!); 8,5% par une ligne louéeayant une vitesse supérieure à 2 Mbps (+5%), et8,6% par téléphone portable (+1,9%). Sur le front de la présence et de l'usaged'Internet, près des deux tiers (65,1%) des entre-prises ont aujourd'hui un site Internet. Les troisquarts (74,4%) sont en français, une grandemoitié en anglais (55,1%), un grand tiers enallemand (37,5%), et une infime minorité enluxembourgeois (2,8%... encore moins qu'en2001: à l'époque, on estimait la proportion à4,6%). À noter qu'une entreprise sur deux n'em-ploie qu'une seule langue sur son site.Du côté usage, elles sont un grand quart (28%)à effectuer des achats en ligne. Ce sont princi-palement les grandes entreprises (plus de 250salariés) qui effectuent leurs achats de cettemanière (39,1%), alors que les moyennes (de 50à 249 salariés) et les petites progressent maisrestent en retrait, avec des scores respectifs de32,1% et 26,4%. Point à souligner, les grandesentreprises progressent plus vite dans ce domai-ne que les autres: elles sont 10% de plus à avoiradopté les achats en ligne sur un an, alors queles petites et les moyennes ne progressent que de7,5 et 5,7%.Les entreprises achètent, et vendent! Ici encoreles grandes (oui à 41,7%) plus que les moyennes(18,6%), plus que les petites (14,3%). Et iciencore, le fossé s'est creusé: les grandes struc-tures ont vu la proportion bondir de 13,9% en 1an, contre 6% aux moyennes entreprises et 4,5%

aux petites. La moyenne globale s'élève à

16,2%.

Le but de la vente en ligne est avant tout de tou-

cher de nouveaux clients (79%), alors que la

volonté d'accélérer les transactions ne compte

ici "que" pour 66,7% (alors qu'elle en tête pour

les achats…).

(15/05) In 2002, 87.2% of companies used

Internet and 82.1% used an electronic messa-

ging system (+3.8%); 49.7% had an Intranet

(+4.2%) and 38.5% had an Extranet (+3.4%).

Connection types were varied too. 68.3% had

an ISDN connection; 33.9% had a traditional

analogue modem setup; 17.1% had a leased

line with a speed of less than 2 Mbps; 16.5%

had solutions like xDSL; 8.5% had a leased

line with a speed of more than 2 Mbps, and

8.6% connected via a mobile phone.

Concerning Internet presence and usage,

65.1% of companies now have an Internet

site. The language ratio is as follows: 74.4% of

sites are in French, 55.1% in English, 37.5% in

German, and 2.8% in Luxembourgish. 28% of

companies make online purchases; mostly,

it’s the larger companies (250+ staff) that pur-

chase in this manner (39.1%), whereas this

tendency among medium (50-249 staff) and

small-sized enterprises is increasing but is still

some way behind, with respective scores of

32.1% and 26.4%. Companies buy, but they

sell online too! The percentages of large,

medium and small companies that do so are

41.7%, 18.6% and 14.3% respectively.

www.statec.lu

De plus en plus d'entreprises ont adopté lesnouvelles technologies pour leurs systèmes decommunication.More and more companies have adopted newtechnologies for their communication systems.

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Actualité042 paperJam 07.-08.2003

profils de spécialistes etcadres dans le secteur finan-cier et industriel et cela dansles langues française, néerlan-daise, anglaise, allemande,luxembourgeoise et italienne.(21/05) A new company spe-cializing in outplacement andrecruitment has opened itsdoors at 73, rue de Neudorf,

CD AssociatesIn-& OutplacementSpecialists

Une nouvelleagence RHA new HR agency(21/05) Une nouvelle société,spécialisée en outplacement et

en recrutement, vient d'ouvrirses portes au 73 rue deNeudorf à Luxembourg-Ville.CD Associates In-&Outplacement Specialistsoffre ainsi ses services dans ledomaine de la gestion des res-sources humaines, l'accompa-gnement, l'Outplacement, lerecrutement et la sélection de

Luxembourg. CD AssociatesIn-&Outplacement Specia-lists provides services in thefields of human-resourcesmanagement, accompani-ment, outplacement, recruit-ment and selection of specia-lists and managers for thefinance and industry sectors.

Eldoradio

Onze ans de diffusion11 years on the air

(22/05) À l’occasion du passa-ge de témoin entre ClaudeMuller, directeur d'Eldoradiodepuis 1995 et Isabel Galiano,qui a pris sa succession depuisle 1er mai, il est temps de faireun petit bilan de ces onzeannées de diffusion ininter-rompue de musique à destina-tion d'un public jeune maishétérogène, et d'envisager lesperspectives d'avenir. La sta-tion musicale a un program-mation varié: musique variée(85% du temps d'antenne),info et animation (9% dutemps d'antenne) et publicité(6%). Sur la cible principale –les jeunes de 15 à 24 ans –l'audience globale atteint 73%. En outre, diffusant exclusive-ment en langue luxembour-geoise, c’est évidemment unemajorité d'auditeurs qui estluxembourgeois (56%), ce quilaisse tout de même une partimportante aux autres nationa-lités dont plus particulière-ment les Portugais qui repré-sentent tout de même 20% desauditeurs. Ce public jeune,plus varié qu'il n'y paraît deprime abord, permet à cettestation de s'affirmer commeleader en termes d'audienceauprès des 15-24 ans. Labonne santé d'Eldoradio laissedonc augurer un avenir plusque positif. Mais la situation n'a pourtantpas toujours été aussi floris-sante. En effet, de son lance-ment jusqu'en 1996, Eldoradio

Dimension Data

On s'était dit "rendez-vous dans dix ans"…They said, "See you in 10 years"…(16/05) La société Dimension Data vient de fêter,vendredi 16 mai, ses dix ans d'existence. Petitretour sur l'historique de cette société de servicesinformatiques et sur ce qui semble être une belle"success story".Début 1993, deux collaborateurs se lancent dansl'aventure d'une création d'entreprise. Celle-civerra le jour en mai 1993, en tant que filiale de lasociété belge ComTech. C'est donc sous ce patro-nyme que notre petite start-up se lance dans sonactivité principale d'intégration de réseaux infor-matiques. Et, comme aime à le rappeler PatrickIttah, l'un des deux instigateurs de cette aventure,et actuel managing director: "Il y avait effective-ment d'autres sociétés qui oeuvraient dans lesmêmes activités que nous, cependant nous avionsla particularité de venir avec un focus unique etune approche personnelle de la gestion de pro-jet".Ainsi ComTech a-t-elle rapidement réussi àprendre son envol et à se développer pour, petit àpetit, épingler de grands noms de la Place parmisa clientèle. Les premières sociétés à leur avoirfait confiance, et ainsi à lui permettre de prendrede l'envergure, ont été TDK puis le TechnicalCenter de Goodyear. Par la suite, soit dès 1994, laBGL lui a délégué l'étude puis le projet de sonnouveau bâtiment situé au Kirchberg. À cetteépoque, pour anecdote, ses effectifs avaient plusque doublé, avec cinq collaborateurs!Entre temps, d'autres grands noms sont venusétoffer la clientèle de ComTech comme, parexemple, Dexia-BIL, Dresdner Bank, le nouveauCargocenter de Luxair, Cargolux, des institutionspubliques telles que la Ville de Luxembourg et laBCEE et enfin des institutions européennes (enpartenariat avec leurs collègues belges) comme laCour de Justice et le Parlement.Enfin arrive l'année charnière 2000, qui va mar-quer un tournant décisif pour cette PME. D'unepart suite à son rachat, par le groupe DimensionData, qui lui a, entre autres, permis de répondre àun besoin clair de globalisation du marché, deleur donner accès à des ressources très hautementspécialisées et un échange technologique accrue;et, d'autre part, par un déménagement dans sesactuels locaux à la Cloche d'Or. La société estainsi passée des 200 m2 de leurs anciens bureaux

du Val Saint André, à 1.200 m2 actuellement.Preuve d'une évolution exponentielle.Aujourd'hui, avec une croissance annuelle del'ordre de 30%, un chiffre d'affaires de 25 millionsd'Euro et une équipe forte de 72 collaborateurs,Dimension Data a élargi ses domaines de compé-tences au travers de métiers de la sécurisation, de lagestion de performance, des "capacity planning",de la convergence IP et, plus récemment, de "l'en-treprise system and storage".(16/05) Dimension Data, the IT services companycelebrated 10 years of existence on Friday, 16May. Time to take a little look at the history of this'success story'...At the beginning of 1993, two collaboratorsembarked on the adventure of launching a busi-ness. Their company saw the light of day in May1993, as a subsidiary of the Belgian companyComtech. It was under this patronage, thus, thatour little start-up started its principal activity –integration of IT networks.Comtech's development was fast and, step bystep, it managed to win over some big names inthe local marketplace, the first being TDK, thenthe Technical Center of Goodyear. The followingyear, BGL awarded them a contract for its newbuilding in Kirchberg.Then came 2000, which was to be a decisive tur-ning point for the SME, first due to its beingbought out by Dimension Data and then its relo-cation to its current 1,200-m2 premises at theCloche d'Or.Today, with a strong team of 72 people,Dimension Data has extended its fields of com-petence to include securitization, performance-management, 'capacity services', IP convergen-ce and, more recently, 'system and storage'.www.lu.didata.com

Une décennie d'activité à Luxembourg digne-ment fêtée...A decade of activity in Luxembourg suitablyfêted...

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12/06 & 13/06

Dans le bâtiment flambant neuf duCRP Henri Tudor au Kirchberg.

12/06 EAI & WEB SERVICES :

Les enjeux et perspectives de l'interopérabilité(stands à louer : info Marylène MARTIN au 42 59 91-246)

13/06 APRES-MIDI GRATUITE

100% des PC piratés étaient connectés. Et le vôtre ?

P R O G R A M M E C O M P L E T E T I N S C R I P T I O N E NL I G N E S U R W W W. S P I R A L . L U

13/06 MATIN

Un pays connecté est-il un pays piraté ?

avec le soutien du Fonds Social Européen

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Actualité044 paperJam 07.-08.2003

lion euro in six operations in2001, including one of 55million euro). Only loans forinnovation made any upwardprogress, from 1.6 million to4 million euro. Regarding thenew prêt de démarrage(start-up loans), eight weregranted between April andDecember, for a total of 0.73million euro.www.snci.lu

Office du Ducroire

Plus decontrats, moinsde revenusMorecontracts, lessrevenues(22/05) Dans son rôle d'éta-blissement public d'assuran-ce-crédit notamment dans ledomaine de l'exportation,l'Office du Ducroire a connuune année 2002 contrastée.Le nombre total d'opérationsassurées (assurance-créditdirecte et réassurance) a aug-menté de 13% (3.388), maisle chiffre d'affaires assuré esten repli de près de 10% (à271,7 millions d'Euro), toutcomme celui des primesencaissées (-24,3% à 2,15millions d'Euro). L'Office s'est engagé, tout aulong de l'année, sur un totalde 108 pays, essentiellementen Europe centrale et orienta-le (29%), au Moyen-Orient(22%) et en Amérique Latine(19%). À noter que les deux-tiers des engagements pris serépartissent dans seulement10 pays (Allemagne, ArabieSaoudite, Chine, Coted'Ivoire, Emirats ArabesUnis, Hongrie, Pologne,Roumanie, Russie etRépublique tchèque). (22/05) In 2002, the Officedu Ducroire recorded a 13%hike in the total number ofoperations insured (directinsurance loans and reinsu-rance). Nevertheless, insu-red turnover fell 10% to271.7 million euro, whereaspremiums taken plummeted24.3% to 2.15 million euro.The Office was engaged,throughout the year, in atotal of 108 countries, most-ly in central and easternEurope (29%).www.ducroire.lu

a enregistré d'importantespertes financières, jusqu'à ceque l'équilibre soit rétabli en1997 et se maintienne depuis.Aujourd'hui, avec un capitalsocial de 750.000 Euro,Eldoradio compte 10 salariéset 12 collaborateurs free-lances tournés vers un mêmeobjectif qui est de "privilégierla qualité à la quantité", dixitIsabel Galiano.(22/05) Claude Muller,Director of Eldoradio since1995, handed over the reinsto Isabel Galiano on 1 May.Broadcasting on 105.0,Eldoradio is the No 1 musicstation among the 15-24 agegroup and plays varied music(85% of air time), news andentertainment (9% of air time)and advertising (6%). Its tar-get audience of 15 to 24-year-olds makes up 73% ofits global audience.The current good health ofEldoradio augurs well for apositive future. The stationdid not always have it sogood, though. Between itslaunch and 1996, Eldoradiomade significant financiallosses, before regainingbalance in 1997, which it hasmaintained ever since.Today, with a share capital of750,000 euro, Eldoradio’s 10employees and 12 freelan-cers continue to worktowards the same goal,"favouring quality over quan-tity", quoth Isabel Galiano.www.eldoradio.lu

SNCI

Activité moinssoutenue en2002Activity lesssupported in 2002

(22/05) Dans l'ensemble, laSociété nationale de crédit etd'investissement s'est engagéde manière moins intensiveen 2002, par rapport à 2001.Le montant total des opéra-tions financières a été de 47,5

millions d'Euro contre...227,4 millions un an plus tôt!Même si ce dernier chiffre està relativiser, en raison dedeux interventions exception-nelles en 2001 (55 millionsdans un prise de participationet 100 millions dans un prêtparticipatif), le recul estnotable. Dans l'ensemble, lescrédits d'équipement ont étémoindres (113 contre 132,pour un montant de 29,3 mil-lions contre 29,7 millions),en particulier à destinationdes entreprises artisanales (-28% à 10,3 millions d'Euro).Seuls les secteurs du com-merce (+55% à 7,8 millions)et de l'industrie (+83% à 4,6millions) ont tiré leur épingledu jeu. La baisse se ressentégalement sur les prêts àmoyen et long terme, aussinombreux qu'en 2001 (14),mais pour des montants deuxfois moins importants (12,3millions contre 27,5 millions)et des perspectives d'emploien conséquence (90 emploisnouveaux espérés contre175). Quant aux prises de partici-pation, elles se sont limitéesà... une seule, pour un mon-tant de 0,6 million. Seule lacatégorie des prêts à l'innova-tion a connu une progressionsensible: 4 millions d'Eurorépartis sur 6 prêts (contre1,6 million d'Euro sur 6 prêtsen 2001). Quant au "petit der-nier", le prêt de démarrage,lancé en avril, il a été accordéà 8 dossiers, pour un montantglobal de 0,73 million d'Euroet quatre autres dossiersétaient encore à l'étude au 31décembre 2002. (22/05) Given the economicslowdown, the Sociéténationale de crédit et d'in-vestissement (SNCI) wasfinancially less engaged in2002 than in 2001. Its totalinterventions amounted to47.5 million euro, against227.4 million a year earlier(although the latter figureincluded some 166 millioneuro of exceptional interven-tions). Decreases were seenin credit for equipment (-2%to 29.3 million euro),medium and long-termloans (-55% to 12.3 millioneuro) and participations (0.6million euro in a single ope-ration, as opposed to 66 mil-

Statec

Tassementde l'emploisalariéintérieurSlowdownof internalsalariedemployment(26/05) En se basant sur lenombre de salariés affiliés àla Sécurité Sociale, le Statecannonce que l'emploi salariéintérieur, en 2002, n'étaitplus que de 3,3% en 2002contre encore 6,0% en 2001.En 2002, le Luxembourgcompte donc 268.764 sala-riés contre 260.115 un anplus tôt, soit 8.649 tra-vailleurs de plus. Toutefois,la croissance ne bénéficiepas à tous les salariés. Ainsi,les nouveaux emplois conti-nuent-ils à être pourvusessentiellement par les fron-taliers (5,8% de taux decroissance annuel de l'emploien 2002 contre 11,4% en2001) plutôt que par les rési-dants (1,9% de croissance en2002 contre 3,1% en 2001).En outre, la croissance del'emploi salarié des fronta-liers français a enregistré leplus fort ralentissement(4,9% en 2002 contre 11,5%en 2001), au contraire desfrontaliers allemands quienregistrent le taux de crois-sance le plus important(7,8% contre 5,9% pour lesfrontaliers belges et donc4,9% pour les frontaliersfrançais). Fin 2002, lenombre total de frontalierétait donc de 103.112 per-sonnes représentant 38,3%de l'emploi salarié intérieur. (26/05) According toStatec, the average annualgrowth of internal salariedemployment for 2002 wasonly 3.3%, compared with6.0% in 2001.In 2002, Luxembourg had268,764 salariedemployees, against 260,115a year earlier, or 8,649 moreworkers.New jobs continue to betaken up mainly by cross-border workers (5.8%annual employment growthin 2002), rather than resi-

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Actualité 045paperJam 07.-08.2003

of the year. Its objective isto promote the perceptionand recognition of theinvestment professionsamong the public. The

dents (1.9% growth in2002). Employment growthamong French cross-borderworkers slowed most (4.9%in 2002 against 11.5% in2001), in contrast toemployment amongGerman cross-border wor-kers, which saw the largestgrowth (7.8%). www.statec.lu

LAIP

Promouvoir l'investissementPromotinginvestment

(26/05) L'AIMR (Associa-tion for Investment Manage-ment and Research), réseaumondial fondé en 1990 etregroupant, aujourd'hui,plus de 60.000 profession-nels du secteur de l'investis-sement, n'avait pas d’anten-ne au Luxembourg. C'estchose faite, avec la créationde la LuxembourgAssociation of InvestmentProfessionals (LAIP), uneAsbl dont l'objectif est depromouvoir la perception etla reconnaissance, par lepublic, des professions del'investissement. Tous lesmembres qui veulent yadhérer doivent se sou-mettre, annuellement, à unedéclaration 'déontologique'répondant au code d'éthiquede l'AIMR. "La confiancedes investisseurs est notreactif essentiel" rappelleLéon Kirch, Senior PortfolioManager chez Nordea SA,Luxembourg (photo), qui aété élu, pour 3 ans, à la pré-sidence de la LAIP. (26/05) The Association forInvestment Managementand Research (AIMR), aworldwide network foun-ded in 1990 that groupstogether 60,000 invest-ment-sector professionals,now has an antenna inLuxembourg, in the shape

of the LuxembourgAssociation of InvestmentProfessionals (LAIP), a not-for-profit organizationfounded at the beginning

association is presidedover by Léon Kirch, SeniorPortfolio Manager atNordea SA, Luxembourg.www.laip.lu; www.aimr.org

Interact

L'esprit Tudoren MuséeThe spirit of Tudor in a museum(31/05) A l'occasion du 75e anniversaire de lamort d'Henri Tudor, son village natal deRosport met un point d'honneur à commémo-rer dignement cette date. Ainsi, en mémoire del'inventeur de l'accumulateur électrique àéchelle industrielle – grâce à qui la villed'Echternach fut l'une des premières au mondeà disposer d'un éclairage électrique (en 1886)– un musée va enfin lui être consacré. Il seraétabli dans son village natal de Rosport, plusprécisément dans le "château", lieu de rési-dence de sa famille, aujourd'hui occupé engrande partie par l'administration communale. Un premier projet avait été lancé en 1995 maisn'avait pas dépassé le stade des bonnes inten-tions. Mais sous la pression de l'asbl "Les Amisdu Musée Henri Tudor", dans laquelle onretrouve d'éminentes personnalités luxem-bourgeoises telle que Luc Bonblet (bourg-mestre de Rosport), Edmond Israel (Présidenthon. de la Bourse de Luxembourg), FrançoisTesch (Le Foyer), Charles-Louis Ackermann(Accumalux, Poudreries de Luxembourg)Dominique Laval (SOGEVA), Henri Werner(Dupont de Nemours), Claude Wehenkel(CRP Henri Tudor) ou encore Romain Becker(Cegedel), un groupe de travail s'est remis àl'ouvrage pour présenter, en 2002, un nouveauconcept. "Nous souhaitons réaliser un muséevivant, interactif et moderne" explique DanielEischen de l'agence Interact, retenue pourdévelopper le concept et la mise en place dufutur musée. L'idée est de pouvoir, dans unespace restreint (quelques centaines de mètrescarrés) et déjà existant, mettre en avant l'espritd'innovation qui fut celui de Henri Tudor:"montrer que tout un chacun est capable defaire quelque chose de sa vie et de trouver sapropre place avec des idées innovantes, mêmesi elles se basent sur des concepts déjà inven-tés" résume M. Eischen qui rappelle que siHenri Tudor n'est peut-être pas mentionnédans tous les livres d'histoire, il n'en a pasmoins marqué son époque par sa conviction,son dynamisme et sa créativité". Ainsi, outre une partie consacrée à la vie etl'œuvre de Henri Tudor, un bon tiers de l'espa-ce du musée sera dédié à tout ce qui se passe,aujourd'hui, dans le monde industriel, demanière à susciter la curiosité et l'échanged'idées: un espace interactif, fixe dans le pré-

sent mais ouvert vers l'avenir et danslequel chaque visiteur doit y retrouverquelque chose qui lui est propre. Officiellement présenté ce 13 juin, à l'oc-casion d'une séance académique en pré-sence du Grand-Duc Henri, ce projet demusée devrait devenir réalité d'ici à l'été2005, avec le soutien de Cegedel qui,hasard du calendrier, fête également, en2003, ses 75 ans. (31/05) The village of Rosport intends tocommemorate appropriately the 75thanniversary of the death of its ‘son’,Henri Tudor, the man who invented theindustrial-strength electric accumulator– thanks to which Echternach was oneof the first towns in the world to haveelectric lighting (in 1886). A museum willbe built in his honour."We wish to create a living, interactiveand modern museum", explains DanielEischen of the agency Interact, retainedto develop the concept and implement itin the future museum. An area of severalhundred square metres will be dedica-ted to the spirit of innovation that HenriTudor embodied. One-third of the spacewill be devoted to modern initiatives inthe world of industry, in the hope of sti-mulating curiosity and the exchange ofideas.

Le Château de Rosport accueillera leMusée Tudor d'ici à trois ans.The Château de Rosport will house a TudorMuseum within three years.

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Changementde fonction ouchangementd'entreprise?

Adressez-nousun CV accompagnédu descriptif duposte et d’une photo:

par e-mail à[email protected]

ou par courrier:paperJamPeopleBP 728L-2017 Luxembourg

People046 paperJam 07.-08.2003

peop

le KOEN ANSEEUW (AB PRODATA)Société éditrice de logiciels informatiques à destination du secteurfinancier, AB Prodata a engagé Koen Anseeuw, 49 ans, en tantque Director of Corporate Development, où il aura pour missiond'apporter sa grande expertise opérationnelle afin d'étendre la baseclientèle existante. Par le passé, M. Anseeuw a occupé des postes dedirection dans des sociétés telles que MarchFirst, Case ConsultInternational, Case Consult Luxembourg ou encore AmbraSoft.

DANY DE BUDT (HITACHI DATA SYSTEMS)Dany De Budt vient d'être nommé ChannelDirector pour la Belgique et le Luxembourg encharge de la création et de l'implémentation d'unestratégie de partenariat d'Hitachi Data Systems.

Âgé de 39 ans, il a débuté sa carrière en 1983 comme gestionnairede système chez Control Data. Il a ensuite travaillé trois annéeschez Pharmacia, en tant qu'ingénieur système puis a endossé, entre1990 et 2002, diverses fonctions chez Edata Belgium, une startupqui fut intégrée à StorageTek Belgium dès 1992.

CARMELA CIARMOLI (CD ASSOCIATES IN-& OUT-PLACEMENT SPECIALISTS)Senior Manager depuis 2001 au sein du cabinetluxembourgeois du groupe Deloitte & Touche,Carmela Ciarmoli (37 ans) s'est associée avec

Yvonne Dechering pour créer la société CD Associates In-&Outplacement Specialists spécialisée en outplacement et en recru-tement. Carmela Ciarmoli a plus particulièrement en charge les ser-vices d'Executive Search et de recrutement et s'occupe donc dudéveloppement et de la réalisation des missions.

YVONNE DECHERING (CD ASSOCIATES IN-& OUT-PLACEMENT SPECIALISTS)Yvonne Dechering (40 ans) quitte DeloitteConsulting et s'est associée avec CarmelaCiarmoli pour la création de CD Associates In-

& Outplacement Specialists. Elle est plus particulièrement encharge des services outplacement et assure donc le développementet la gestion des missions, l'accompagnement, ainsi que le careercounselling, l'outplacement, la gestion du changement et le coa-ching des employés et cadres.

ADRIEN FLOENERLe rédacteur en chef de notre confrère AGEFI Luxembourg, men-suel économique et financier, quitte ses fonctions en ce mois dejuin. Adrien Floener, arrivé en octobre 2001, occupait précédem-ment des fonctions au sein de la province du Luxembourg-belge, oùil devrait d'ailleurs retourner.

AURELIA FLORENT (DTZ CONSULTING)Aurelia Florent, 24 ans, vient d'intégrer l'équipecommerciale de DTZ Consulting àLuxembourg. Diplômée de l'école supérieure decommerce de Rouen, elle s'occupera principale-

ment du développement commercial des services gestion de projetd'aménagement et conseil en relocalisation.

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People 047paperJam 07.-08.2003

PIERRE GRAMEGNA (CHAMBRE DE COMMERCE)Lors de sa séance du 16 mai 2003, l’Assembléeplénière de la Chambre de Commerce anommé Monsieur Pierre Gramegna à la fonc-tion de directeur de l'institution, en lieu et place

de Paul Hippert. Pierre Gramegna, âgé de 45 ans, diplômé en droitet en sciences économiques, ancien Ambassadeur du Grand-Duchéau Japon et en Corée du Sud et ancien Consul Général à SanFrancisco, était jusqu'alors directeur des Relations économiquesinternationales au ministère des Affaires Etrangères.

GEORGES HERRAprès près de six ans à la direction d'IBMLuxembourg, Georges Herr (56 ans) laisse lesrênes de cette société à Marcel Origer et part enpré-retraite. Licencié et maître en science éco-nomiques et sociales, Georges Herr a d'abord

travaillé à la Bourse de Luxembourg avant d'intégrer IBMLuxembourg, en 1978, où il a, tour à tour, été systems engineer,sales representative, business manager, field systems et engineermanager.

CHRISTIANNE DE KRONN (CEGECOM)À l'instar de ses collègues Günther Leukart etAgunia Szczycinski, Christianne de Kroon,âgée de 23 ans, est partie de Cegelec pour inté-grer sa nouvelle fonction chez Cegecom. Depuis

le 1er mai donc, elle travaille dans le service de la comptabilité.

JEAN-MICHEL MISSIOUX (VIEWSONIC)Jean-Michel Missioux, Directeur CommercialFrance depuis 2002, est nommé RegionalManager pour la France et le Benelux. Entréchez ViewSonic France en 1997, M. Missioux,

33 ans, a successivement occupé les postes d'IngénieurCommercial Revendeurs, de Responsable Distribution et deDirecteur Commercial. Ses responsabilités de direction commer-ciale et développement des canaux de distribution en France sontaujourd'hui étendues aux trois pays du Benelux.

CLAUDE MULLER (COMED)Après huit ans passé au poste de directeur d'Eldoradio, ClaudeMuller, 38 ans, laisse sa place à Isabel Galiano (voir notre éditionpaperJam 06.2003 page 045) pour donner une nouvelle tournure àsa carrière en intégrant l'équipe de Comed. Ainsi, à partir du 1er

juillet, Claude Muller occupera le poste de directeur adjoint au seinde cette agence de publicité.

MARCEL ORIGER (IBM LUXEMBOURG)Depuis le 1er juin, IBM Luxembourg connaîtson nouveau directeur, Marcel Origer (47 ans)qui prend ainsi la succession de Georges Herr.Ingénieur civil de formation, il a dans un pre-

mier temps travaillé chez Goodyear Luxembourg. Par la suite,après que le manufacturier pneumatique ait décidé de sous-traiter

la gestion de son mainframe à IBM, M. Origer a rejoint la multi-nationale informatique américaine, société qu'il n'a plus quitté,depuis, et chez qui il était, en dernier lieu, strategic outsourcingproject executive.

THOMAS SEALE (ALFI)L'Association luxembourgeoise des fondsd'Investissement a un nouveau président,Thomas Seale, élu lors de l'assemblée généraledu 13 mai. Il succède à Guy Legrand, qui n'a pas

sollicité un second mandat. Agé de 45 ans, M. Sela est, depuis avril1997, Chief executive officer de la société EFA (European FundAdministration). Il avait, auparavant, été pendant trois années leManaging Director et Country Corporate Officer chez Citibank(Luxembourg).

ANN SISSONS (AB PRODATA)Ancienne Project Office chez Clearstream, Ann Sissons, 31 ans,vient d'intégrer 'équipe de AB Prodata, société éditrice de logicielsinformatiques à destination du secteur financier, en tant queDirector of projects. Elle veillera à ce que la société maintienne descontrôles rigoureux dans le nombre croissant de ses développe-ments menés en parallèle.

HILDE STEYAERT (BAAN BELUX)Baan, fournisseur de solutions logicielles pour les entreprisesindustrielles, membre du groupe Invensys plc, vient de nommerHilde Steyaert, 40 ans, au poste d'Account Manager. En plus de lagestion des clients existants en Belgique et au Luxembourg, ellesera responsable, en tant que Channel Coach, des relations avec lesrevendeurs.Avant de rejoindre Baan, Hilde Steyaert a accumulé un expériencediversifiée en occupant plusieurs fonctions commerciales auFinancieel-Economische Tijd, au sein du groupe Sibeco et chezSapphire Technologies.

MICHEL WURTH (FEDIL)En remplacement de Joseph Kinsch, qui, atteintpar la limite d'âge, a quitté le Conseild'Administration de la FEDIL, c'est MichelWurth qui siège, désormais, en tant que vice-

président, aux côtés de Robert Dennewald. Agé de 49 ans, M.Wurth est Directeur général "Finances" du groupe Arcelor. Entré à l'Arbed en 1979, il y a occupé plusieurs fonctions à res-ponsabilités avant d'entrer à la direction générale en 1996 dont il apris la vice-présidence en 1998. Suite là la création d'Arcelor en 2002, il est devenu DirecteurGénéral avec la responsabilité de la Direction Générale Finances etPilotage par Objectifs.

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Actualité048 paperJam 07.-08.2003

ressources humaines

43% Pas du tout satisfaits

30% Plutôt satisfaits

26% Pas vraiment satisfaits

1% Tout à fait satisfaitsNombre total de réponses: 120Ce sondage a été réalisé au mois d'avril sur le site www.monster.lu

Sondage Monster – paperJam,commenté par Nathalie Delebois (Ajilon).

Etes-vous satisfaits devotre rémunération?

Mme Nathalie Delebois: " Aujourd’hui, une des priorités duDirecteur Ressources Humaines est l’harmonisation dessalaires ."

Premiers commentaires de Nathalie Delebois, BranchManager chez Ajilon Luxembourg: "Les résultats ne sont pasvraiment surprenants. Le salaire reste un des premiers facteursd’insatisfaction et motive souvent le salarié à changer d’em-ploi, même si d’autres éléments plus qualitatifs entrent aussi enligne de compte tels que, par exemple, les perspectives d’évolu-tion, l’intérêt pour le travail, le climat de sécurité ou l’ambian-ce de travail. Toutefois, compte tenu des niveaux de salaire àLuxembourg qui restent globalement fort élevés par rapport auxpays voisins, on peut s’étonner de ce taux d’insatisfaction, par-ticulièrement dans un contexte économique tel qu’on le connaîtaujourd’hui.".

Justement ce contexte économique ne risque-t-il pas de créerune rupture entre employeurs et employés? "En effet,Luxembourg a connu des années très prospères offrant desopportunités d’emplois à des niveaux de salaires très attractifs,mais parfois incohérents et non en phase avec les qualificationsdes salariés. Aujourd’hui, le contexte économique est différent.Selon le STATEC, les données observées sur le coût salarialmoyen montrent que l’évolution au Luxembourg (+3,4% au 3e

trimestre 2002) après une période de forte hausse, se situe ànouveau en dessous de celle des pays voisins. Le ralentissementéconomique dans les secteurs porteurs et le niveau de chômagevont sans doute contribuer à modérer les pressions salariales

tout au long de 2003 Paradoxalement, certains employés conti-nuent à revendiquer des salaires élevés". Du coup, cela créeimmanquablement une inadéquation entre l'offre et la demande."Le salaire peut parfois représenter à lui seul le critère d’inadé-quation entre l’employeur et l’employé. Cela arrive le plus sou-vent lorsqu’un candidat souhaite évoluer dans un autre secteurd’activité ou changer d’orientation au sein du même secteur".

De ce fait, existe-t-il de fortes disparités de rémunérationpour un même poste? "Certainement! Pour un même poste, onpeut avoir des niveaux de rémunération très différents, plus par-ticulièrement d’un secteur à l’autre. Prenons le cas d’un comp-table: son salaire pourra varier sensiblement selon qu’il tra-vaille dans une banque, une fiduciaire ou une société industriel-le. Je dois bien reconnaître que, dans un même secteur d’activi-té, on peut également assister à de fortes disparités. Ceci est lerésultat d’un manque de politique salariale pendant les annéesfastes qu’a connues le Luxembourg. Aujourd’hui, une des prio-rités d'un DRH est l’harmonisation des salaires".

Nathalie Delebois est depuis 1998 Branch Manager chez AjilonLuxembourg S.A. De formation commerciale, elle a débuté sa carrièredans le secteur bancaire avant de rejoindre le domaine de l’assurance oùelle a travaillé pendant 5 ans.

Prochains sondages en ligne: Seriez-vous prêt à accepter une baisse devotre salaire pour permettre à votre entreprise de survivre au ralentisse-ment économique? (du 23/06 au 07/07); Quelle est la politique de votreentreprise concernant l’utilisation d’Internet à des fins privées? (du 21/07au 04/08).

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Badenoch+Clark 05.05.2003 15:52 Uhr Seite 1

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Actualité050 paperJam 07.-08.2003

place financière

Le 3 juin, le Conseil Ecofin, réunià Luxembourg, a levé les derniersobstacles pour parvenir à un accorddéfinitif concernant la directive euro-péenne sur la fiscalité de l'épargne.La route – tortueuse – de l'harmonisa-tion est désormais bel et bien ouverte.

Les grandes lignes étaient néan-moins connues depuis le début del'année; seul le timing demeuraitincertain. "Nous cherchions deux élé-ments essentiels: disposer d'un calen-drier et de conditions précises et assu-rer la compétitivité de la place en évi-tant la délocalisation des capitaux.Les dispositions annoncées en janviernous assurent ces deux éléments etapportent une certaine stabilité ànotre place", a commenté le ministredu Trésor et du Budget Luc Frieden,récemment invité par KPMG et legroupe saint-paul à s'exprimer sur lesujet lors d'une conférence-débat."Nous avons trop souffert de l'incerti-tude qui a longtemps plané et nouspouvons donc être satisfaits d'accordsqui permettent de maintenir le secretbancaire et qui nous soumet à destaux de retenue d'impôts acceptablessur le moyen terme".

Le ministre, affichant une confian-ce à toute épreuve, tient tout de mêmeà rappeler que la mise en œuvre de lafuture directive reste éternellement

liée à l'adoption par les pays tiers àl'Union (en particulier la Suisse) demesures équivalentes. Il est de toutefaçon prévu que 6 mois avant l'entréeen vigueur du texte (au mieux le 1er

janvier 2005) un "contrôle" soit effec-tué afin de vérifier que tout le mondejoue bien le jeu. "Le private bankingsortira consolidé de ces dispositions",prévoit-il.

Un optimisme qui n'est pas du toutpartagé par l'ensemble du secteur ban-caire, Lucien Thiel en tête. "Si laPlace a applaudi les accords de jan-vier, c'était plus par soulagement car ils'agissait vraiment d'un moindre mal,explique le Directeur de l'Associationdes banques et banquiers,Luxembourg (ABBL). On a, certes,préservé le secret bancaire, maisperdu l'atout de l'avantage fiscal. Leprivate banking va clairement perdreune grande partie de son attrait, mêmesi cela ne signifie bien évidemment pasla fin de la place financière. Il y auradonc beaucoup de pain sur la planchepour combler cette perte d'ici à 2005".

À ses yeux, le taux de retenue de35% qui sera appliqué à l'horizon2001 n'est en rien "acceptable" termeutilisé par Luc Frieden. "Avec tous les'si' que l'on entend encore, je commen-ce à perdre la confiance dans la certi-tude et il en sera de même pour notre

clientèle. Ce petit jeu auquel s'amu-sent notamment les îles anglo-saxonnes montre qu'il y a beaucoupde travail à faire pou ramener la cer-titude que nous avons eu à unmoment", regrette M. Thiel.

Ce sentiment pour le moins miti-gé n'est pas du tout partagé par LucFrieden, qui joue jusqu'au bout lacarte de la confiance: "Maintenantque l'on sait que la fiscalité sera rai-sonnable, et j'insiste sur ce terme,dans un milieu de confiance, il seraplus facile de vendre l'activité de pri-vate banking. L'incertitude qui règnedans les autres pays fait que lesclients chercheront une place finan-cière sérieuse et, en dépit de cer-taines mesures d'amnistie fiscale,beaucoup ne retourneront pas placerleurs avoirs dans leurs pays d'origi-ne. Ils préfèrent un cadre fiscalementplus stable". Les dernières mesures annoncéespar Jean-Claude Juncker lors de sondiscours (retenue à la source libéra-toire de 10% pour les résidents, dou-blement des abattements et suppres-sion de l'impôt sur la fortune… unefois que la directive européenne seraentrée en vigueur) suffiront-elles àfaire pencher la balance plutôt ducôté "clair"?

L'avenir en clair obscur

Les avis sont partagés sur la façon dont leLuxembourg négociera les nouvelles directiveseuropéennes en matière de fiscalité de l'épargneTEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON

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Actualité 051paperJam 07.-08.2003

LuxX inside

Le 6 mai 1929, jour de la premièreséance qui eut lieu en Bourse deLuxembourg, Cegedel apparaissaitdéjà sur les lignes de cotation, en com-pagnie, entre autres, de l'Arbed et de laBanque Générale du Luxembourg. 74ans plus tard, la BGL n'est plus là etl'Arbed a mué en Arcelor, faisant de laCompagnie grand-ducale d'électricité,en quelque sorte, le dernier desMohicans...

Cette référence historique n'estpeut-être pas si anecdotique que cela.Loin des tourments spéculatifs de cesdernières années, parfaitement bienancrée dans un secteur d'activité pourle moins conservateur, Cegedel, quifête cette année ses 75 ans d'existence,représente, aujourd'hui, une valeur quine manque pas d'un certain attrait.

Sur la période mai 2002-mai 2003,elle a, certes, affiché un repli de 18%,mais a tout de même mieux performéqu'un Indice LuxX en perdition de33%. "Et encore, le cours actuel nereflète absolument pas la valeur de lasociété et de ses performances",constate André Baldauff, membre duComité de direction de Cegedel qui n'apas d'explication forcément logique etrationnelle pour expliquer le niveau ducours, mais qui refuse d'attribuer lachute de l'action à la disparition pro-grammée de la Loi Rau, comme le fontbon nombre d'autres valeurs "luxem-bourgeoises": "L'action est moins pré-sente dans les Fonds Rau qu'il y a troisans. L'effet n'a certainement pas étéaussi grand pour nous", estime-t-il.

Du coup, fort de cette certaine sta-bilité, la société a toujours proposé,chaque année, un dividende en perpé-tuelle augmentation. Il était de 0,8Euro net en 1996 et atteint 1,49 Europour 2002 (+86% en 6 ans). "Et undividende qui augmente chaque annéeau-delà de l'inflation devrait consti-

tuer un plancher pour le cours bour-sier et une garantie supplémentairepour l'investisseur. Il y a un réel poten-tiel de gain en capital", note M.Baldauff.

Un constat que Norbert Becker,président du Comité de direction,complète par un simple calcul: "Avecun cours en baisse et un dividende enaugmentation, le rendement pour unactionnaire augmente automatique-ment. Il est aujourd'hui de 4 à 5%,c'est-à-dire mieux qu'un Livretd'épargne. On ne promet pas de gainsextraordinaires, mais une réelle stabi-lité et un potentiel de gain régulier carle cours de l'action n'a pas beaucoupde risques de fortement baisser dansles prochaines années".

Engagée sur deux importantesvoies en même temps, celle de ladiversification des activités, d'unepart, et de la libéralisation des mar-chés, d'autre part, la société aborde cesdeux étapes importantes de son pré-sent – et avenir immédiat – avec unecertaine sérénité. "Nous n'avons aucun

Une des actions les plus anciennesde la cote garde un bon nombre d'attraits.TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON

Cegedel ensatisfaction continue

endettement financier, ce qui n'étaitpas le cas il y a 20 ans, ce qui nouspermet d'investir non seulement dansl'amélioration de notre réseau, qui estd'une très grande fiabilité, mais aussidans des activités diversifiées", préci-se Norbert Becker, président duComité de direction.

Ces dernières années, la société n'apas ménagé ses efforts financiers,pour se préparer à l'ouverture des mar-chés, tant sur un plan technique(notamment dans un nouvel outilinformatique de gestion) qu'au niveaude la formation des personnels. Etmême si, au final, l'activité commer-ciale de Cegedel est susceptible de seressentir des effets de cette libéralisa-tion, avec certaines marges amoin-dries, ce ne sera pas le cas de l'activité"réseaux", puisque c'est via le réseaude Cegedel que les concurrents éven-tuels devront forcément passer pourlivrer de l'électricité. "Nous sommesdonc en bonne position pour affrontersereinement cette concurrence", assu-re M. Becker.

L’action Cegedel en Bourse de Luxembourg (mai 2002 - mai 2003)

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IT& Télécoms052 paperJam 07.-08.2003

Cisco

La téléphonie IPbouge!

Cisco Systems vient de lancertrois nouveaux téléphones IPqui rentabilisent plus rapide-ment les avantages de la com-munication IP pour de nom-breuses entreprises. Le télé-phone IP sans fil Cisco 7920 etles nouveaux modèles Cisco7912G et Cisco 7902G amélio-rent en effet la productivité etla mobilité de tous les utilisa-teurs finaux au sein des entre-prises, en leur permettant detéléphoner de n'importe quelendroit via le réseau informa-tique et exploiter les nom-breuses fonctions du systèmeainsi que leurs réglages person-nels.Grâce au très convivial télé-phone IP sans fil Cisco 7920,les collaborateurs des entre-prises qui requièrent une gran-de mobilité - songeons auxhôpitaux, entrepôts, supermar-chés et universités – peuventtéléphoner à tout moment etpartout via le réseau informa-tique et utiliser les applicationsqui sont également disponiblessur les téléphones IP fixes. Àcet effet, le téléphone estconnecté sans fil au réseau parle biais de points d'accès CiscoAironet.Les téléphones Cisco 7902G et7912G sont les nouveauxmodèles IP d'entrée de gammede Cisco. Ces appareils dispo-sent de nombreuses fonctions,mais sont comparables auxtéléphones PBX numériquespour ce qui est du prix. La tran-sition vers la téléphonie IP estainsi rentabilisée plus rapide-ment pour les PME et lesgrandes entreprises possédantde nombreuses petites succur-sales. L'accent étant mis sur lasimplicité d'installation, lesmodèles 7902G et 7912G dis-posent des mêmes fonctionsd'alimentation par le câbleréseau (inline power) et de

Canon

Lancement del'iRC3200N

Canon, leader mondial en tech-nologie d’imagerie numérique,lance l’iRC3200N, un périphé-rique multifonction (MFP)couleur novateur haute vitesse,affichant un débit de 32 pagesà la minute. Renforçant la pro-ductivité et réduisant les coûtstout en offrant de solides per-formances d’impression et unecommunication couleur dehaute qualité, l’iRC3200Nrépond aux exigences liées auxsolutions couleur réseau intel-ligentes des grandes organisa-tions.L’iRC3200N Canon assure uneimpression d'une finition sem-blable à l’offset et une véritablerésolution 2.400 x 600 dpi. Cetappareil se singularise égale-ment par ses solutions d’expé-dition et de distribution intelli-gentes, qui permettent unecommunication couleur effica-ce à travers l’ensemble de l’en-vironnement de l’entreprise.L’iRC3200N offre des fonc-tions copie couleur profession-nelles, incluant l’inversion del’image, la répétition de l’ima-ge et un mode couleur acces-sible sur simple pression d’unetouche. Ses capacités inté-grales de finition des docu-ments, telles que la réalisationde brochures avec piquage-encartage, sont essentiellespour l’impression et la copiede documents couleur. L’impression réseau PCL/PSen standard associée à la tech-nologie de langage UFR exclu-sive à Canon garantit uneimpression haut débit novatriceet des performances maxi-males au sein de l’environne-ment Windows. L’iRC3200Nest également équipé en stan-dard d’un disque dur de 40 GBservant de serveur pour le stoc-kage temporaire, l’édition,l’impression sécurisée, la com-binaison de travaux et la ges-tion de données images cou-leur haute capacité.www.canon.be

configuration automatique queles autres appareils de lagamme. Le 7912G est égale-ment équipé d'un commutateurinterne, ce qui permet deconnecter un PC au réseau viale téléphone.www.cisco.be

EMC

Un système destockage àmoins de10.000 Euro

EMC a une nouvelle fois éten-du sa gamme de produits etrend disponible l'actuel modèlede base CLARiiON CX200dans une version à moins de10.000 Euro. Par ailleurs, ilexiste de nouvelles versionséquipées de disques dursmeilleur marché et présentantune capacité de traitementsupérieure. EMC et ses parte-naires, qui disposaient déjà dela gamme la plus vaste, affi-chent désormais encore plus deproduits répondant aux besoinsdu segment moyen du marché.Le CLARiiON CX200 est idéalpour les entreprises à larecherche d'un système de stoc-kage facilement utilisable, pro-posé à un prix raisonnable. Parailleurs, tous les systèmes de lagamme offrent un contrôleintégré de l'intégrité des don-nées ainsi que des possibilitésde croissance qui prolongent larentabilité des investissementsconsentis. La version d'entréede gamme est disponible avecun seul controller et coûteramoins de 10.000 Euro. S'ilssouhaitent une disponibilitéélevée, les clients peuvent ins-taller un second controller sansdevoir déplacer des données.Le CX200 a également gagnéen puissance, sa capacité ayantaugmenté de 60% à 40.000opérations I/O par seconde. Dece fait, les clients peuventconnecter plus de serveurs etd'utilisateurs et accroître leursvitesses de transmission. Sacapacité de stockage atteint 6

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TO maximum. Pour ce faire,on peut utiliser les disques dursATA, moins chers et égalementdéjà disponibles dans lesCLARiiON CX400 et CX600.À l'instar des autres modèles dela série CX, le CLARiiONCX200 supporte une combi-naison de disques durs FibreChannel et ATA au sein d'unseul et même système pourpouvoir utiliser ce dernier demanière optimale. Les disquesFibre Channel, plus rapides,peuvent par exemple s'occuperdu fileserving ainsi que desopérations transactionnelles etInternet. Les disques ATA seprêtent à des applications deback-up sur disque dur.www.emc2.be

HP

Imprimanteslaser à des prixtrès abordables

La vision HP de la couleurdans les environnements pro-fessionnels continue de trouverde nouveaux modes d'expres-sion dans presque tous les sec-teurs. Aujourd'hui, HP lancel'imprimante laser couleur laplus abordable, la nouvellesérie HP Color LaserJet 1500.Proposée à partir de 720 Euro(HTVA), elle offre un débitd'impression élevé, un coûtréduit par page et une connecti-vité irréprochable.Elle est fournie avec HPImageret 2400 pour la qualitéd'impression remarquable.Grâce à la technologie d'im-pression à base d'hôte, l'utilisa-teur peut effectuer des travauxd'impression complexes, sansaugmentation de la capacité

mémoire ni compromis auniveau du débit et de la perfor-mance. La LaserJet 1500imprime textes et graphiques àraison de 16 pages/minute ennoir et blanc et de 4pages/minute en couleur.www.hp.be

Intermec

Un lecteur pourles codes-barres endommagés !

Intermec vient de lancer sontout nouveau lecteur code-barres: le Sabre 1400. Equipéde la technologie avancéeVista, il est capable de décoderles codes-barres endommagésou mal imprimés. Il peut égale-ment lire la quasi-totalité descodes-barres standard. Sonalgorithme de décodage breve-té autorise la lecture des codes-barres bombés ou en creux, parexemple sur les canettes ou lespetites bouteilles.Le Sabre 1400 excelle d’autrepart par sa rapidité. Il lit facile-ment 270 scans à la seconde,soit sept fois plus qu’un lecteurlaser traditionnel. Avec sa dis-tance de lecture jusqu’à 47,5cm, il devance largement laplupart des lecteurs courants.La robustesse de sa fabricationindustrielle et l’absence depièces mécaniques amoviblesrendent le Sabre 1400 résistantaux chocs, à la pluie et à lapoussière. Il est par conséquenttout à fait indiqué pour le com-merce de détail ou dans desenvironnements particulière-ment exigeants comme lesentrepôts et la distribution.Outre sa forme particulière-

Acer

N10, nouveau PC de poche Acer, l'un des principaux constructeurs mondiaux de portables, pré-sente un nouveau modèle de poche ultra-fonctionnel. Offrant un excel-lent rapport prix/performance, ce modèle spécialement conçu pour lesutilisateurs professionnels vient enrichir la gamme actuelle des sys-tèmes de poche. Le nouvel Acer n10 est un ordinateur de poche compact, tournant sousle système d'exploitation Microsoft Windows Pocket PC. Doté d'unprocesseur rapide, il peut accueillir une large gamme d'accessoires enoption afin d'offrir une panoplie complète et étendue de fonctions.L'appareil est particulièrement élégant, fonctionnel et compact, avecun écran couleur TFT de 3,5'', pour un poids total de 170 grammes àpeine.La facilité d'emploi de ce nouveau modèle est remarquable, grâce à lamolette de défilement Holdswitch, au pavé directionnel, au visionneurd'image, au lecteur MPEG et à une batterie amovible et rechargeablede type ion polymère.La performance exceptionnelle de l'Acer n10 est le fruit conjugué duprocesseur Intel PXA255, de la technologie Intel XScale à une fré-quence de 300MHz max; de la ROM Flash de 32MB et des 64MB demémoire vive. Toutes les fonctionnalités intrinsèques de l'Acer n10 sont supportéespar le système d'exploitation Microsoft Pocket PC 2002, qui offre unesérie complète d'applications, y compris MSN Messenger, Inbox,Windows Media Player, Pocket Word Pocket Excel Pocket InternetExplorer et bien d'autres utilitaires qui contribuent à faire de cet ordi-nateur de poche un outil très complet et universel pour la planificationdes activités professionnelles et personnelles.A l'instar des autres PC de poche Acer de la série "n", l'Acer n10 estextensible grâce à ses baies Memory Stick (SD et MMC), un compar-timent d'expansion CF type II et un miniconnecteur USB.Elégants et fonctionnels, les modèles Acer "n" constituent des solu-tions de prédilection pour répondre aux besoins des utilisateurs les plussophistiqués, présentant des exigences rigoureuses en termes de quali-té et de performance. Disponibilité: 299 Euro TTC.www.acer.be

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Lexmark

Une nouvelle famille d’imprimantesLexmark International dévoile trois nouvelles imprimantes lasermonochromes et une série d’options de gestion documentaire. Leconstructeur offre aux entreprises de solides fonctionnalités d’im-pression et de gestion de l’information grâce auxquelles elles pour-ront accroître leur productivité et abaisser leurs coûts. Evolutives,flexibles et personnalisables, les Lexmark T630, T632 et T634 sontcapables de fournir une grande variété d’applications métiers.Couplées avec des options multifonction telles que les LexmarkX3100 et X3200, elles fournissent de puissantes solutions multi-fonction qui augmentent l’efficacité de l’entreprise.La Lexmark T630 est une imprimante pour groupes de travail pro-posée à un prix très abordable. Pour seulement 990 Euro en versionVE, elle imprime jusqu’à 33 ppm au format en A4 et allie évoluti-vité MFP avec meilleur rapport prix/performance.La Lexmark T632 (1.260 Euro) est une imprimante laser polyva-lente pour groupes de travail qui gère les tâches complexes propresaux environnements d’impression distribués. Evolutive enMultifonction, elle offre une vitesse d’impression allant jusqu’à 38ppm au format en A4, avec un processeur très rapide (350 MHz) etune capacité mensuelle élevée (200.000 pages).La Lexmark T634 est une imprimante laser ultra-rapide pour lesgroupes de travail ayant de gros besoins d’impression. Pour 1800Euro, elle imprime jusqu’à 43 ppm au format en A4 et offre unecapacité mensuelle de 225 000 pages. Disponible dès le mois dejuin, elle offre une cartouche de remplacement à haut rendement(32 000 pages) et peut être évolutive en Multifonction. Son pro-cesseur ultra rapide (500 MHz) et sa capacité papier en standard(500 feuilles en entrée et en sortie) font de la T634 une impriman-te d’impression de grands volumes.Parmi les produits présentés figurent également deux nouvellesoptions MFP donnant aux entreprises la possibilité d’étendre lesfonctionnalités de ces trois imprimantes. La Lexmark 3100 offre lanumérisation recto à une vitesse allant jusqu’à 15 ppm en mono-chrome et en couleur. La Lexmark 3200 garantit une plus grandefiabilité grâce à la numérisation recto-verso en couleur et en uneseule passe. En mode recto seul, elle atteint jusqu’à 23 ppm enmonochrome et 14 ppm en couleur. Ces deux produits fournissentune gamme étendue de fonctionnalités standards comprenant lanumérisation couleur à plat, le chargement automatique des docu-ments, la photocopie numérique, un modem fax intégré et un scan-ner couleur en réseau pour le routage électronique des documentspapiers vers les postes de travail connectés au réseau.www.lexmark.be

ment ergonomique, le Sabre1400 offre un confort de travailcertain du fait de son logicield'exploitation EasySet, qui lerend prêt à l'emploi en un rien detemps.www.intermec.com

JVC

Impressionnantegamme decaméscopes

JVC lance une toute nouvellegamme de caméscopes numé-riques verticaux en formatpoche. Les cinq caméscopesG R - D X 2 5 / D X 4 5 / D X 5 5/DX95/DX300 de la gamme secaractérisent par leur designultracompact et leur écran LCDescamotable unique. Ce méca-nisme a permis d'intégrer unécran de belles dimensions (jus-qu'à 3'') dans une unité compac-te, pour permettre à plusieurspersonnes de regarder lesséquences "sur le vif". Lesmodèles GR-DX possèdent enoutre un connecteur USB-PCqui autorise le transfert directdes prises de vue du caméscopevers un ordinateur, ouvrant ainsiun large éventail de fonctionna-lités multimédias.Un autre point fort des appareilsde la gamme GR-DX résidedans leur zoom optique 16x quipermet de filmer des sujets detrès près sans que la qualité nes'en ressente.Le modèle d'entrée de gammeGR-DX25 convainc d'embléepar sa forme compacte, sonpoids plume, son zoom numé-rique 700x ainsi que par sa sor-tie USB-PC qui ouvre un largeéventail de possibilités de com-munication créative.Les deux modèles suivants, leGR-DX45 et le DX55 ajoutent àce bagage de base un écran LCDplus grand de 3''. Le DX55 sedifférencie du DX45 par la pré-sence d'une entrée DV pour letransfert numérique des imagesvers ou depuis un ordinateur etouvre ainsi des possibilités demontage et de duplication vers

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un autre périphérique DV sansperte de qualité.Les deux modèles haut degamme GR-DX95 et DX300,outre les options de base,offrent la possibilité de fairedes photos numériques dehaute qualité et de les enregis-trer sur une carte mémoire SDou une carte MultiMedia.Les deux modèles disposentégalement de la fonction denavigation DV qui vous per-mettra de retrouver rapide-ment des séquences sur la basede l'indication du compteur etd'enregistrer une image d'in-dex sur carte mémoire. Enfin,le GR-DX300 offre une quali-té d'image exceptionnellegrâce à son module CCD.Disponibilité (prix indicatif):GR-DX25: 800 Euro; GR-DX45: 900 Euro; GR-DX55:1.000 Euro; GR-DX95: 1.100Euro; GR-DX300: 1.300Euro.www.jvc.be

Lexmark

Laser monochromepersonnelles

Lexmark International pré-sente les modèles E321 etE323, deux nouvelles impri-mantes laser monochromesqui renforcent le niveau deperformance et d’accessibili-té des imprimantes person-nelles.

La Lexmark E321 est uneimprimante laser aussi perfor-mante qu’abordable pour lesapplications personnelles etprofessionnelles. Petite entermes de taille et de prix, elleaura néanmoins un impactconsidérable sur le marché del’impression personnelle lasermonochrome. Disponible dèsmaintenant à partir de 330Euro, la Lexmark E321 est lapremière imprimante danscette gamme de prix ayantune rapidité d’impression de19 pages par minute. Elle est,en outre, équipée d’un pro-

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Toshiba

Un effet "ciné"exceptionnelpour le nouveaunotebookToshiba lance un nouveaunotebook Satellite 5200 etavec lui un niveau de qualité"ciné" inconnu sur PC mobile.Le nouveau Satellite 5200 estle premier notebook à dispo-ser tout à la fois du puissantGeForce FX Go5600 de NVI-DIA, premier processeur gra-phique mobile DirectX 9.0, etde la technologie d'écranhautes performances ClearSuper View. Toshiba crée ainsiun univers multimédia mobilepoussé à l'extrême.Le processeur graphique(GPU) GeForce FX Go5600de NVIDIA procure un niveaugraphique 3D inégalé. L'écranClear Super View de 15‰, lerésultat des toutes dernièresavancées en matière de tech-nologie, propose une surfaced'affichage haute résolution(1.600 x 1.200) à angle devision symétrique idéal pour

les supports DVD et les appli-cations multimédias. Lemariage d’un affichage excep-tionnel avec des performancesgraphiques incomparablesgénère une sensation cinéinégalée.Même l'utilisateur multimédiale plus exigeant sera impres-sionné par le potentiel duSatellite 5200, tel un portd'extension Secure Digital(SD), des haut-parleursHarmon/Kardon avec caissonde basses (sub-woofer), unesortie TV, trois accès USB 2.0et une connexion i.Link (IEEE1394) haute vitesse. La télécommande Toshiba,unique en son genre, permet,via liaison infrarouge, decommander la lecture de DVDou de gérer des présentationsPowerPoint.Le Satellite 5200-902, dotéd'un écran Clear Super ViewUXGA, d'un processeur mobi-le Intel Pentium 4-M à 2,4GHz et d’un disque dur de 80GB, est disponible au prix de3.799 Euro, TTC.www.toshiba.be

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Lexmark

Des solutionsde gestiondocumentaireplus performantesAutres nouveautés Lexmark:trois imprimantes multifonc-tions (MFP X630, X632 etX632e) compactes, écono-miques et simple d’utilisation,qui mutualisent sur un seulmatériel les fonctions d’im-pression, de photocopie, defax et de numérisation réseau. Rapide et fiable, la LexmarkX630 est l’imprimante multi-fonctions la plus abordable desa catégorie (2.670 Euro).Elle revendique une vitessed’impression et de photocopiejusqu’à 35 pages par minute(ppm), ainsi qu'une vitesse denumérisation en recto-versoallant jusqu’à 15 ppm enmonochrome et en couleur. LaLexmark X630 se connectedirectement sur le réseau del’entreprise, et comprend unchargeur de documents auto-matique d’une capacité de 25feuilles, un modem fax inté-gré, ainsi que des fonctionna-lités de numérisation enréseau et en couleur.Performante et polyvalente, laLexmark X632 (3.910 Euro)s’adapte aux besoins desgroupes de travail les plus exi-geants. Elle est fournie avecun chargeur de documentsd’une capacité de 50 feuilles,imprime et copie jusqu’à 40ppm. En plus du fax, elle sup-porte de nombreuses fonc-tionnalités, telles que lanumérisation recto-verso enune seule passe et en couleur,qui permet de mettre les docu-ments rapidement sur leréseau ou de les envoyer par e-mail.Pour 6.030 Euro, la LexmarkX632e offre une solutionpuissante et innovante quifacilite la rationalisation desprocessus de l’entreprise. Elleimprime et copie jusqu’à 40ppm et numérise jusqu’à 23ppm. Elle s’intègre en toutetransparence avec lesannuaires d’entreprise afin defaciliter l’envoi des e-mails et

cesseur 100 MHz, de 8 Mo demémoire, et offre une rapiditéd’impression de la premièrepage de moins de 10 secondes. La Lexmark E323 est uneimprimante bureautique laserà la fois compacte et puissan-te, qui évolue selon les besoinsdes utilisateurs. Elle est équi-pée d’un processeur 200 MHz,

d’une mémoire de 16Mo, etsupporte PostScript niveau 3.Elle est disponible dès aujour-d’hui à partir de 440 Euro. LaLexmark E323n, dotée d’uneconnectivité au réseau de l’en-treprise, est disponible, elle, àpartir de 680 Euro.www.lexmark.be

des fax. Elle est équipée d’unécran tactile d’une grandefacilité d’utilisation qui peutégalement être adapté auxbesoins d’un secteur d’activitéou d’un groupe de travail spé-cifique. www.lexmark.be

Lexmark

La couleurpolyvalenteaux entreprises

Capitalisant sur la demandecroissante de ses clients pourl’impression couleur enmilieu professionnel,Lexmark présente égalementla C912, une imprimante cou-leur alliant niveau de perfor-mance élevé, qualité d’im-pression et polyvalence, letout pour un prix très abor-dable et un coût par page trèscompétitif.Innovante, la Lexmark C912s’appuie sur la technologietandem en une passe, pourproduire des impressions cou-leurs d’excellente qualité àune vitesse stupéfiante: lesquatre couleurs (cyan, magen-ta, jaune et noir) sont transfé-rées sur le papier en un seulpassage et à vitesse maximale,ce qui permet aux utilisateursd’imprimer aussi rapidementen couleur qu’en monochro-me.En noir comme en couleur, laLexmark C912 imprime 29pages par minute (ppm) etoffre un coût par page des plusbas du marché pour sa catégo-rie. Elle est équipée de troisniveaux d’économiseur detoner couleur et d’une capaci-té de 5.300 feuilles et peuttraiter des travaux complexesgrâce à des fonctionnalités definition telles que l’agrafage,la perforation et le décalage.Elle peut gérer d’importantsvolumes d’impression grâce à

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sa capacité mensuelle de 100000 pages. La Lexmark C912 est vendueau prix de 5.030 Euro. LaLexmark C912n (6.430 Euro)se connecte directement sur leréseau de l’entreprise. Elle estdotée d’une capacité demémoire multipliée par 2 etd’un bac d’alimentationpapier de 550 feuilles. Pour760 Euro de plus, les clientspeuvent acquérir la LexmarkC912dn avec toutes ses fonc-tionnalités réseaux, et réduireleurs coûts d’impressiongrâce à l’impression recto-verso. La Lexmark C912fn(11.400 Euro) offre une gran-de qualité d’impression, uneconnectivité au réseau de l’en-treprise, l’impression recto-verso, une capacité papieradditionnelle et de nom-breuses fonctionnalités definition. www.lexmark.be

Minolta-QMS

Une nouvelleimprimantelaserpersonnelle

Minolta-QMS, fabricant d'im-primantes laser couleur etmonochrome, étend sagamme de produit avec laPagePro 1250W. Alliant uneimpression en 1200 x 1200dpi, une vitesse de 16 pagesA4 par minute, une haute fia-bilité et un très faible encom-brement (401 x 263 mm), elleest la solution idéale pour pro-

duire des documents de hautequalité de manière rapide etpratique. La PagePro 1250West une imprimante person-nelle monochrome A4 vendueà 275 Euro (prix publicconseillé). Elle peut se connecter à unPC via son connecteur USBou parallèle. Elle est dotéed'un bac d'alimentation de150 feuilles (un bac optionnelde 500 feuilles supplémen-taires peut être ajouté) et peutimprimer sur papiers épais. Afin de réduire les coûts defonctionnement, l'appareilutilise un tambour et un systè-me de toner séparés. Il estlivré avec un tambour stan-dard et une cartouche toner dedémarrage permettant d'im-primer 1.500 pages. Le tam-bour a une durée de viemoyenne de 20.000 pages.L'utilisateur a ensuite le choixentre deux cartouches toner:l'une permettant d'imprimer3.000 pages et l'autre 6.000.www.minolta-qms.be

Nashuatec

Documentscouleurs plus abordables

Nashuatec lance deux nou-velles imprimantes multifonc-tionnelles, la DSc224 et laDSc232 qui permettent decopier, de scanner, de faxer etd'imprimer et offrent la cou-leur en "plus". Elles intègrentle noir et blanc et la couleuren un seul concept, où le prix

du noir et blanc reste inchan-gé. Pour un supplément del'ordre de 10 à 15%, il est pos-sible d'imprimer et de copieren couleurs.Les copieurs/imprimantesnumériques sont construitssuivant un principe modulai-re, ce qui leur permet derépondre aux demandes chan-geantes imposés aux flux dedocuments. Productivitéélevé, grande facilité d'utilisa-tion et coûts bas. Tout ce quiest normalement possible surun multifonctionnel (impri-mer, copier et faxer) est main-tenant accessible sur un seulmultifonctionnel hybrideoffrant la couleur en supplé-ment.Pour compléter les machines,il est proposéSmartNetMonitor, pour lagestion des impressions. Ilprocure aux utilisateurs etgestionnaires de réseau desinformations immédiates surle statut et l'utilisation desactivités de production dedocuments. Le gestionnaire aaussi la possibilité de res-treindre les accès en réservantpar exemple à certains utilisa-teurs le droit d'imprimer enpolychromie.www.nashuatec.lu

Ricoh

Impressionmulti-fonctions

Le nouveau Ricoh CL-7000MF, 28ppm couleur & 38 ppmn/b est arrivé. Cette machine

de seconde génération copie,imprime et est également unscanner réseau couleur depremière classe. En option unmodule fax peut être installé.La machine a une grandecapacité papier et de puis-santes possibilités de finition.De nombreux logiciels telsque ScanRouter,DeskTopBinder, WebSmartnetMonitor et LAN-faxsont liés à ce puissant multi-fonctionnel. Une variété d’in-terfaces tels que USB,IEEE1394, wireless lan,10/100TX et Bluetooth fontque cette machine est connec-table à quasi n’importe quelenvironnement de travail(Windows et Mac).Disponibilité: environ 5.000Eurowww.ricoh-belgium.com

Xerox

Deux nouveauxFaxCentre

Xerox Office lance deux nou-veaux télécopieurs multifonc-tions laser, les XeroxFaxCentre 1008 et 1012. D’unencombrement réduit, lesFaxCentre 1008 et 1012 sontdotés de fonctions perfor-mantes de numérisation,copie et impression, ainsi quede nombreux outils de pro-ductivité, qui en font des sys-tèmes adaptés à tous lespostes de travail. Xerox a éga-lement intégré au FaxCentre1012 des fonctions de com-munication par Internet et par

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IT& Software058 paperJam 07.-08.2003

SMS, proposant ainsi unesolution fax de communica-tion complète. Malgré sa petite taille, leFaxCentre 1008 offre de nom-breuses fonctions. Il peut ser-vir de copieur et de téléphonemais aussi, connecté à un PC,d’imprimante et de scanner.Equipé d’un modem de 14,4kbits/s, il transmet une pageen 10 secondes et imprime 8pages par minute.Basé sur le FaxCentre 1008, leFaxCentre 1012 dispose d’unscanner couleur, d’une fonc-tion de copie numérique ainsique d’un chargeur d’originauxet d’une alimentation enpapier d’une capacité supé-rieure. Equipé d’un modem de56 kbits/s et de la fonction"Scan to e-mail", il fonctionneégalement en tant que termi-nal Internet. Il peut ainsi secharger de l’envoi de docu-ments couleur et N/B vers desadresses e-mail. Ces outils decommunication sont complé-tés par une fonction SMS per-mettant d’envoyer des mes-sages textuels vers des sys-tèmes mobiles. Les FaxCentre 1008 et 1012disposent d’une garantie stan-dard d’un an avec retour enmagasin. Xerox propose éga-lement une assistance en ligneet par téléphone. LesFaxCentre 1008 et FaxCentre1012 sont d’ores et déjà dis-ponibles auprès des conces-sionnaires de Xerox et de sesXerox Business Partners res-pectivement à partir de 620Euro HTVA et 1.040 EuroHTVA. www.xerox.be

Xerox

Lancementdes DocuPrint850 et 425 Autre nouveauté Xerox: lacommercialisation de deuxsystèmes d’impression poly-valents alimentés en continupar des rouleaux de papier àdestination du secteur de l’im-pression à la demande (POD)et l’édition. Imprimant à la vitesse de 59,4mètres par minute, lesDocuPrint 850 et DocuPrint

425 sont conçus pour prendreen charge d’importants tra-vaux d’impression à lademande, mais aussi réaliserdes applications transaction-nelles (impression de docu-ments à données variables telsque factures, relevés decomptes, etc.) dans les centresde données des entreprises etservices bureau. Ces deux modèles d’impri-mantes utilisent le logiciel decontrôle Intelligent Print LineManager et Print Line Bus deXerox. Parmi les avantagesindiqués figurent la possibili-té de configurer des travauxd’impression au niveau ducontrôleur via des copiés-col-lés; l'utilisation en ligne despériphériques d’alimentationet de finition de plusieurssociétés tierces et le lance-ment des travaux, tantôt surl’une, tantôt sur l’autre impri-mante de la DocuPrint 850,sans modifier les connexions,ceci se faisant automatique-ment. Avec le mode d’entraînementsans picots du papier, lesDocuPrint 850 et DocuPrint425 impriment sur une lar-geur d’impression de 44,4cm. Un système de vérifica-tion de synchronisation seporte garant de l’intégrité etde l’alignement du recto etverso. Via l’écran tactile de38 cm, les opérateurs ont lapossibilité de définir, sur-veiller et modifier facilementles travaux d’impression. Les DocuPrint 425 etDocuPrint 850 sont d’ores etdéjà disponibles. En option,les clients peuvent acquérirXerox DocuSP pour le traite-ment des langages de descrip-tion de pages à des fins d’édi-tion et/ou EOMS V-Servicespour la prise en charge desflux de données variables.Xerox offre un large choix desystèmes d’alimentation et definition via ses partenaires, ence compris des systèmesd’agrafage et de pose dereliures thermiques.www.xerox.be

HP

Sécurité des donnéeset le rendement améliorésHP annonce de nouveaux desktops et moniteurs sécurisés à haute per-formance. Il s'agit, pour commencer, des HP Compaq Business Desktops d330 etd530, des modèles qui offrent des fonctions de sécurité perfectionnéeset des services client incomparables facilitant les mises à niveau tech-nologiques et contribuant à abaisser les coûts de maintenance, répara-tion et support tout au long du cycle de vie du PC.Le modèle d530 est proposé en trois versions – compact (small formfactor); minitower convertible et desktop ultra-plat. Le client a le choixentre plusieurs modèles préconfigurés. Le prix de base pour un modè-le équipé d'un processeur Intel Celeron à 2.0 GHz, 256 MB de mémoi-re vive SynchDRAM DDR (double data rate), un disque dur de 40 GBà 7200 tpm, un lecteur CD-ROM 48x et le système d'exploitationWindows XP Professional est fixé à 873 Euro.La version d330 est, elle, disponible en deux modèles: microtower etdesktop,qui se caractérisent par leur grande facilité de maintenance.Aucun outil, par exemple, n'est nécessaire pour accéder aisément auxcomposants internes de ces modèles. Prix de base: 644 Euro avec pro-cesseur Intel Celeron à 2.0 GHz, d'une mémoire vive SyncrhDRAMDDR (double data rate) de 256 MB, d'un disque dur de 40 GB à 5400tpm, d'un lecteur CD-ROM 48x et de Windows XP home.Du côté des moniteurs, trois modèles sont présentés: le flat panel HPL1925 est un modèle 19" haute performance au prix extrêmementconcurrentiel. Il constitue une alternative de choix aux moniteurs CRTpour stations de travail et PC professionnels. Le HP L1502, lui, est unealternative économique, abordable et très performante au moniteurCRT desktop. Proposé au prix de 347 Euro, il offreoffre l'un desmeilleurs taux de contraste et une technologie anti-reflet anti-statiquequi garantit l'affichage net et stable des images, pour une meilleurevisibilité, une moins grande fatigue oculaire et une productivité accruede l'utilisateur.Enfin, le HP L1702 est un modèle flat panel 17" pour les utilisateurs àla recherche d'un moniteur aux qualités professionnelles abordables.Pour 524 Euro, le HP L1702 remplace idéalement les moniteurs CRTdans les grandes entreprises, les sociétés en pleine expansion et lesorganismes publics.Ces deux derniers écrans sont annoncés pour le mois de juillet. www.hp.be

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TÉL.: 48 73 13-1 FAX: 48 73 13-26

INTERNET: www.greco.luE-MAIL: [email protected]

1/1-Ann-TRANSCOM+GRECO 04.06.2003 2:21 Uhr Seite 1

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FORMATIONSSEMINAIRES

FORMATIONSSEMINAIRESBUREAUTIQUE

FORMATIONS INFORMATIQUESWINDOWS NT4.0 & 2000DATES: à partir du 16/06 PUBLIC: En fonction des formationsCONTENU: Windows NT 4.0 vers 2000: Actualisation des com-pétences de support technique (du 16 au 20/06); Conception d'unréseau sécurisé (du 24 au 26/06); Réseau et système d'exploitationMicrosoft Windows 2000: Notions fondamentales (du 01 au 03/07);Administration de base de Microsoft Windows 2000 (du 01 au03/07); Conception d'un réseau Microsoft Windows 2000 sécurisé(du 01 au 03/07); Conception d'une infrastructure de services d'an-nuaire Microsoft Windows 2000 (du 01 au 04/07); Formation sur lasécurité Microsoft et Workshop (le 07/07); Implémentation etadministration des services d'annuaire Microsoft Windows 2000(du 07 au 11/07); Introduction à la sécurité (du 08 au 11/07);Conception d'une stratégie de migration vers Microsoft Windows2000 (le 14 et 15/07); Windows NT 4.0 vers 2000: actualisation descompétences de support technique (du 14 au 18/07); Déploiementet administration d'une infrastructure à clé publique (du 16 au18/07). ORGANISATION: Telindus; 53 28 201 (Marie-ChristineHenry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu LIEU:Telindus; 2, rue des Mines – L-4244 Esch-sur-Alzette INSCRIP-TION: De 320 à 1.600 Euro.

FORMATIONS INFORMATIQUESWINDOWS .NET & XPDATES: à partir du 16/06 PUBLIC: En fonction des formationsCONTENU: Windows NT 4.0 vers Windows .NET: actualisationdes compétences de support technique (du 16 au 20/06);Conception d'une infrastructure pour les services d'annuaireWindows .NET (du 07 au 09/07); Administration de Windows.NET Server 2003: droits d'accès et ressources (du 21 au 23/07);Migration de Windows NT4.0 vers Windows .NET: services d'an-nuaire (du 21 au 23/07); Implémentation et support technique deMicrosoft Windows XP professionnel (du 21 au 25/07). ORGA-NISATION: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henry ouFabienne François); www.formation.telindus.lu LIEU: Telindus; 2,rue des Mines – L-4244 Esch-sur-Alzette INSCRIPTION: De 960à 1.600 Euro.

FORMATIONS PHMDATES: à partir du 17/06 PUBLIC: tout public CONTENU:PowerPoint intermédiaire (le 17/06); Word intermédiaire (le 18 et20/06); Outlook introduction (le 19/06); Windows introduction (le01/07); Excel introduction (le 01 et 03/07); Internet introduction (le02/07); Access introduction (le 02 et 04/07); PowerPoint introduc-tion (le 07/07); Word introduction (le 07 et 09/07); Access intermé-diaire (le 08 et 10/07); Excel intermédiaire (le 09 et 11/07);PowerPoint intermédiaire (le 14/07); Excel avancé (le 15 et 17/07);Word avancé (le 15 et 17/07); Access avancé (le 26 et 18/07); Visiointroduction (le 17/07); Windows introduction (le 18/08); Accessintroduction (le 18 et 20/08); Excel introduction (le 19 et 21/08);

Vous organisezune conférence,une formation,un événement?

Envoyez nous unrésumé de la mani-festation, le lieu deson déroulement, lepublic cible et lesconditions d’inscrip-tion:

par e-mail à[email protected]

ou par courrier:paperJamPeopleBP 728L-2017 Luxembourg

agen

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missions possibles); Révision externe (le rapport du réviseur d'en-treprise, true and fair view); Contrôle interne (problèmes causéspar les facteurs internes et externes, le rapport COSO, contrôleinterne, etc.). ORGANISATION: Chambre de Commerce; 42 3939-220; www.cc.lu LIEU: Hôtel Sofitel, Luxembourg-KirchbergINSCRIPTION: 140 Euro

FORMATIONS TECHNIQUES "FINANCES"INTER-ENTREPRISESDATES: à partir du 19/06 PUBLIC: En fonction du thème duséminaire. CONTENU: Directive européenne "UCITS III": vued'ensemble et implications pratiques (19/06). ORGANISATION:PwC Academy, 49 48 48-4040; [email protected];www.pwcacademy.lu LIEU: PricewaterhouseCoopersLuxembourg, 400, route d'Esch, L-1471 Luxembourg INSCRIP-TION: entre 320 et 1.080 Euro HTVA selon formation.

DIRECTIVE EUROPÉENNE "UCITS III":VUE D'ENSEMBLE ET IMPLICATIONSPRATIQUESDATES: 19/06 PUBLIC: Promoteur, gestionnaire ou administra-teur de fonds d'investissement, responsable "legal & compliance",conseiller en investissement ou gestionnaire de portefeuille, distri-buteur de produits OPC. CONTENU: Investissements autorisés;Sociétés de gestion et prospectus simplifié; Dispositions transi-toires; Implications pratiques. ORGANISATION: PwCAcademy, 49 48 48-4040; [email protected];www.pwcacademy.lu LIEU: PricewaterhouseCoopersLuxembourg, 400, route d'Esch, L-1471 Luxembourg INSCRIP-TION: 320 Euro HTVA.

PRATIQUE ET ENJEUX DES ÉTATS FINAN-CIERS CONSOLIDÉSDATES: 30/06 et 01/07 PUBLIC: Ce stage s'adresse à toute per-sonne souhaitant lire et analyser les comptes consolidés d'un grou-pe d'entreprises ainsi qu'aux personnes amenées, dans le cadre deleurs fonctions, à apprécier les documents comptables consolidésou à travailler en relation avec le service de consolidation.CONTENU: Sensibiliser les participants sur les exigences dequalité et de fiabilité auxquelles doivent répondre les informationsfinancières et comptables consolidées; Présenter la consolidationcomme un outil essentiel de gestion interne, de contrôle externe etde communication; Permettre aux participants d'approfondir leursconnaissances sur les méthodes et techniques de consolidation etde confronter leurs pratiques en la matière. ORGANISATION:OLAP, Office Luxembourgeois pour l'Accroissement de laProductivité a.s.b.l.; 48 98 48-1; [email protected];www.olap.lu LIEU: OLAP; 17, boulevard Royal; LuxembourgINSCRIPTION: 320 Euro.

ERFOLGREICHE BANKGESPRÄCHE,EFFEKTIVES RISIKOMANAGEMENTDATE: 07 et 08/07 PUBLIC: Geschäftsführer, Führungskräftemittelständischer Unternehmen aller Branchen. CONTENU:Rating – Was ist das? Rechtsgrundlagen Rating; Leitfaden zurEinrichtung eines effektiven Risikomanagementsystems;Leitfaden zur möglichen Verbesserung von Ratingergebnissen;etc. ORGANISATION: OLAP, Office Luxembourgeois pourl'Accroissement de la Productivité a.s.b.l.; 48 98 48-1; [email protected]; www.olap.lu LIEU: OLAP; 17, boulevard Royal;Luxembourg INSCRIPTION: 320 Euro.

MS-Project introduction (le 20 et 22/08); PowerPoint introduction(le 21/08); Access intermédiaire (le 26 et 28/08); Word introduction(le 26 et 28/08); Excel intermédiaire (le 27 et 29/08); Word intermé-diaire (le 27 et 29/08); PowerPoint intermédiaire (le 28/08). ORGA-NISATION: PHM Software Training Center; 46 02 02;www.phm.be LIEU: PHM, 24 rue Jean L'Aveugle - L-1148Luxembourg INSCRIPTION: de 200 à 500 Euro selon formations.

FORMATIONS BUREAUTIQUEDATES: à partir du 26/06 PUBLIC: En fonction des formationsCONTENU: Excel 2000: Avancé (26 et 27/06); Excel XP: Avancé(26 et 27/06); Word 2000, XP: Macros (30/06); Access XP: les bases(le 01 et 02/07); Access 2000: les bases (le 01 et 02/07); PowerPointXP (le 03 et 04/07); Edition et formatage en Word 2000, XP (le07/07); Tableaux et publipostage (Mail Merge) en Word 2000, XP(le 08/07); Styles, longs documents, modèles (templates) en Word2000, XP (le 09/07); Excel 2000: les bases (le 10 et 11/07); ExcelXP: les bases (le 10 et 11/07); Word 2000: avancé (le 14 et 15/07);Word XP: avancé (le 14 et 15/07); Project 2000, 2002 (le 14 et15/07); Access 2000: avancé (le 16 et 17/07); Access XP: avancé (le16 et 17/07); Excel 2000, XP: macros (le 18/07). ORGANISA-TION: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henry ou FabienneFrançois); www.formation.telindus.lu LIEU: Telindus; 2, rue desMines – L-4244 Esch-sur-Alzette INSCRIPTION: De 250 à 500Euro.

FORMATIONS APPLEDATES: à partir du 26/06 PUBLIC: En fonction des formationsCONTENU: Excel X: avancé (le 26 et 27/06); Shell et Scriptingsous MacOS X (le 08 et 09/07); Excel X: les bases (le 10 et 11/07);Word X: avancé (le 14 et 15/07). ORGANISATION: Telindus; 5328 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François); www.forma-tion.telindus.lu LIEU: Telindus; 2, rue des Mines – L-4244 Esch-sur-Alzette INSCRIPTION: 400 et 760 Euro.

FORMATIONSSEMINAIRESCOMPTABILITEET FINANCES

FORMATIONS "FINANCE"DATES: à partir du 16/06 PUBLIC: en fonction de la formationCONTENU: Introduction aux aspects sociaux et fiscaux desRessources Humaines (le 16 et 17/06); Politique et restrictions d'in-vestissement en matière d'OPC (le 17/06); Les hedge funds (le 26 et27/06). ORGANISATION: Deloitte & Touche DevelopmentCentre, 451 452 556 (Stéphanie Soares) [email protected]; www.deloitte.lu LIEU: Communiqué cinq jours ouvrablesavant le début de la formation. INSCRIPTION: de 550 à 1.320Euro

AUDIT ET CONTRÔLE DE GESTIONDATES: 17/06 PUBLIC: Dirigeants de PME/PMI, contrôleurs degestion récents dans la fonction, comptables expérimentés.CONTENU: Contrôle de gestion (définition et conception ducontrôle de gestion, définition des instruments de gestion, les ins-truments prévisionnels); Qualité ISO (contexte et concepts de base,types de certificats, les 20 clauses de qualité de ISO 9000); Auditinterne (définition, les normes générales, analyse de trois types de

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ECONOMIE ET FINANCESDATES: à partir du 16/09 PUBLIC: en fonction du thème duséminaire CONTENU: La comptabilité pour non-spécialistes, 3esession (le 16/09); Le diagnostique financier de l'entreprise pournon-spécialistes (le 20/09); Analyse financière des banques, 2esession (du 23 au 25 septembre ORGANISATION: Chambre desEmployés Privés, 44 01 91-600; www.cepl.lu LIEU: Chambre desEmployés Privés, 13 rue de Bragance - L-1255 Luxembourg INS-CRIPTION: 150 Euro.

FINANCIAL SERVICES TRAININGCOURSESDATES: à partir du 22/09 PUBLIC: en fonction du thème duséminaire CONTENU: New UCITS Directive and itsImplications for Luxembourg (le 22/09); Introduction toInternational Financial Markets (le 29 et 30/09) ORGANISA-TION: fast/IFBL, Robert Bast, 46 50 16, [email protected] LIEU: fast,34 avenue Victor Hugo, L-1750 Luxembourg INSCRIPTION: de200 à 400 Euro.

LA DÉCLARATION DE TVADU COMMERÇANTDATE: 23/09 (session II) PUBLIC: Responsables d’une entrepri-se commerciale, comptables. CONTENU: Aperçu des disposi-tions luxembourgeoises: établissement de la taxe; opérations impo-sables; fait générateur - exigibilité – débiteur; assiette de la taxe;taux de la taxe; exonérations; déductions; recouvrement de la taxepar le trésor; moyens de preuve, mesures de contrôle, procédureset voies de recours; sanctions; prescription; droits d’exécution etgaranties de recouvrement, poursuites et instances. Cas pratiquestraitant entre autres des questions suivantes: création, cession oucessation d’un commerce; location, acquisition ou constructiond’un local; opérations courantes et régularisations; exportations etopérations intra-communautaires. ORGANISATION: Chambrede Commerce; 42 39 39-220; www.cc.lu LIEU: Hôtel Sofitel,Luxembourg-Kirchberg INSCRIPTION: 140 Euro

FORMATIONSSEMINAIRESDIVERS

LA RECONNAISSANCE: POUR UNEMEILLEURE MOTIVATION DE VOSCOLLABORATEURSDATE: Le 16/06 PUBLIC: Managers. CONTENU: Etre capablede communiquer efficacement avec ses collaborateurs;Comprendre l'impact de l'envoi de signes de reconnaissance sur lamotivation de ses collaborateurs. ORGANISATION: OLAP,Office Luxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivitéa.s.b.l.; 48 98 48-1; [email protected]; www.olap.lu LIEU:OLAP; 17, boulevard Royal; Luxembourg INSCRIPTION: 160Euro.

VERKAUFSTRAINING 1DATES: Du 17 au 20/06 PUBLIC: Das Seminar wendet sich analle, die in irgendeiner Form, ob Innendienst oder Außendienst mitVerkauf zu tun haben. CONTENU:Ausgehend vom Grundwissen

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des Verkaufs werden psychologische Hintergründe sowie die dazu-gehörigen Gesprächs- und Verkaufstechniken vermittelt und inpraxisnahen Übungen trainiert. (existe aussi en version française“Vendre avec succès” le 19 et 20.06.) LANGUE PARLEE: lëtze-buergesch ORGANISATION: formation sàrl TEL : 26 45 89 [email protected] LIEU: Luxembourg-ville INSCRIPTION:245 Euro

GESTERN MITARBEITER – HEUTEFÜHRUNGSKRAFT (TERMIN I)DATE: 19 und 20/06 PUBLIC: Mitarbeiter, die auf eineFührungsaufgabe vorbereitet werden sollen, sowie Führungskraft,die ihr Führungsinstrumentarium überprüfen wollen. CONTENU:Die Ziele des Unternehmens im Markt von heute und morgen;Führen heute; Führungsqualifikation; Sich selbst führen: Ziele undPlanung; Instrument der Führung. ORGANISATION: Chambrede Commerce; 42 39 39-220; www.cc.lu LIEU: Hôtel Sofitel,Luxembourg-Kirchberg INSCRIPTION: 230 Euro

GESTION EFFICACE DU PROCESSUSD'ÉVALUATION DES PERFORMANCESDATE: 17 et 18/06 PUBLIC: Cadre perçu comme un acteur clédans un projet d'entreprise. CONTENU: Stratégie et valeur(éthique); rôles et responsabilités; politiques, processus et procé-dures; relations interpersonnelles. ORGANISATION: PwCAcademy, 49 48 48-4040; [email protected];www.pwcacademy.lu LIEU: PricewaterhouseCoopersLuxembourg, 400, route d'Esch, L-1471 Luxembourg INSCRIP-TION: 735 Euro HTVA.

TECHNIQUES DE LECTURE RAPIDEDATE: 19 et 20/06 PUBLIC: Tout public. CONTENU:Comment lire plus vite et retenir ce qu'on dit?; La perception dutexte: le mot, le champ de vision, l'habileté visuelle; Les obstaclesà la lecture rapide, à la compréhension et à la mémorisation;Adapter sa lecture à la nature du document; Les stratégies de lec-tures; Les critères de maturité dans la lecture; L'entraînement inten-sif. ORGANISATION: Chambre de Commerce; 42 39 39-220;www.cc.lu LIEU: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg INS-CRIPTION: 230 Euro

LE TRAITEMENT DES PLAINTES DANS LARELATION À LA CLIENTÈLEDATES: 24 et 25/06 PUBLIC: Tout membre du personnel sus-ceptible d'être en contact direct avec la clientèle et dont le savoir-être peut contribuer à l'image de marque et de professionnalisme del'entreprise. CONTENU: L'analyse des facteurs influençant le trai-tement des plaintes; L'inventaire des causes d'insatisfaction de laclientèle; Savoir gérer les différentes formes de réparation d'un pré-judice; Savoir être à l'écoute des faits et être emphatique; Le logi-gramme de l'intervention, quelle action, qui la coordonne, qui l'exé-cute; La confiance en soi et la connaissance du produit pour unemaîtrise de la situation. ORGANISATION: OLAP, OfficeLuxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivité a.s.b.l.; 4898 48-1; [email protected]; www.olap.lu LIEU: OLAP; 17,boulevard Royal; Luxembourg INSCRIPTION: 320 Euro.

TEAMARBEITmarbeitDATES: 24 et 25/06 ainsi que les 02 et 03/07 PUBLIC: Fach- undFührungskräfte CONTENU: Teamarbeit wird als fachübergreifen-de Zusammenarbeit immer bedeutender - quer über Hierarchien,

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Fehler bei der zwischenmenschlichen Kommunikation; Tipps füreine professionnelle Gesprächsführung. ORGANISATION:Chambre de Commerce; 42 39 39-220; www.cc.lu LIEU: HôtelSofitel, Luxembourg-Kirchberg INSCRIPTION: 230 Euro.

QUALITÉ ET EFFICACITÉ DE L'ACCUEIL AU TÉLÉPHONEDATE: du 22 au 23/09 PUBLIC: Secrétaire de direction, secré-taires, assistant(e)s. CONTENU: Quelques règles de l'accueil télé-phonique; Dire et ne pas dire: les expressions et attitudes à éviter;Importance de déterminer les besoins exacts de votre correspon-dant; Prendre ou passer une commande par téléphone; Importancede l'écoute et de la reformulation; etc.. ORGANISATION:Chambre de Commerce; 42 39 39-220; www.cc.lu LIEU: HôtelSofitel, Luxembourg-Kirchberg INSCRIPTION: 230 Euro.

COMMENT TRAITER EFFICACEMENT LESRÉCLAMATIONS DE VOS CLIENTSDATE: du 25 au 26/09 PUBLIC: Commerciaux, délégués com-merciaux, conseillers commerciaux, chargés de clientèle.CONTENU: Comment scinder la partie fondée de la réclamationdans le contenu et la forme utilisés par le client, ceci de manière àne pas réagir de façon impondérable? Comment accueillir les récla-mations, les traiter et y donner une suite tout en fidélisant le client?Comment réagissez-vous lors d'une réclamation? Votre réactionface au client; cerner les motifs de réclamation du client; etc.ORGANISATION: Chambre de Commerce; 42 39 39-220;www.cc.lu LIEU: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg INS-CRIPTION: 230 Euro.

LA LÉGISLATION ENVIRONNEMENTALEAU LUXEMBOURGDATE: Le 25 et 30/09 PUBLIC: Directeurs d'unités de produc-tion, dirigeants d'entreprise, responsable environnement, tra-vailleurs désignés. CONTENU: Module A: les établissementsclassés: La procédure d'autorisation d'exploitation; La compositiond'une demande d'autorisation; Quelques bases juridiques; Les aidesfinancières; Le Service des établissements classés del'Administration de l'Environnement. ORGANISATION:Chambre de Commerce; 42 39 39-220; www.cc.lu LIEU: HôtelSofitel, Luxembourg-Kirchberg INSCRIPTION: 100 Euro modu-le A et 300 Euro le cycle complet.

FORMATIONSSEMINAIRESIT

FORMATIONS INFORMATIQUESMICROSOFT LANGAGES & DEVELOPMENTDATES: à partir du 16/06 PUBLIC: En fonction des formationsCONTENU: Programmation de Microsoft .NET Frameworkavec Visual Basic .NET (du 16 au 20/06); Développement d'ap-plications Web Microsoft ASP.NET à l'aide de VisualStudio.NET (du 16 au 20/06); Développement de solutionsMicrosoft Office 2000: spécialisation (du 30/06 au 04/07);Programmation Microsoft Access 2002 (du 02 au 04/07);Echange et transformation de données avec XML et XSLT (du07 au 11/07); Présentation du language XML et des technologies

Branchen und Kontinente. Das Seminar gibt Aufschluss über dieGrundlagen und Methoden der Teamarbeit. Neben dem Aufbauund der Führung erfolgreicher Teams enthält das Modul zahlreichepraktische Übungen und Checklisten einschließlich einesTypologietests zur Bestimmung des jeweiligen Team-Typen bis hinzu Konfliktlösungsstrategien für die Gruppe. LANGUE PAR-LEE: lëtzebuergesch ORGANISATION: formation sàrl; 26 4589 01 [email protected] LIEU: Luxembourg-ville INSCRIP-TION: 245 Euro

DÉVELOPPEMENT PERSONNEL ETPROFESSIONNELDATES: à partir du 27/06 PUBLIC: en fonction du thème du sémi-naire CONTENU: Rhetorik – sprechen, vortragen, überzeugen (le27/06) ORGANISATION: Chambre des Employés Privés, 44 0191-600; www.cepl.lu LIEU: Chambre des Employés Privés, 13 ruede Bragance - L-1255 Luxembourg INSCRIPTION: de 80 à 400Euro

DÉVELOPPEMENT PERSONNEL ET PROFESSIONNELDATES: à partir du 27/06 PUBLIC: en fonction du thème duséminaire CONTENU: Rhetorik – sprechen, vortragen, überzeu-gen (le 27/06); Präsentations- und Vortragstechnik (le 03 et 04/07);Konzentrationstraining, 2ème session (le 26/09). ORGANISA-TION: Chambre des Employés Privés, 44 01 91-600;www.cepl.lu LIEU: Chambre des Employés Privés, 13 rue deBragance - L-1255 Luxembourg INSCRIPTION: 80 et 250 Euro.

PRENDRE LA PAROLE EN PUBLICDATE: Le 01 et 02/07 PUBLIC: Ce séminaire s'adresse aux diri-geants, cadres, hommes/femmes d'affaires et/ou à toute personneamenée à prendre la parole au cours de conférences, débats,réunions, public-relations, interviews.... CONTENU: Quel ora-teur êtes-vous? Comment améliorer ses capacités de prise de paro-le; L'exposé structuré; Le discours improvisé. ORGANISA-TION: OLAP, Office Luxembourgeois pour l'Accroissement de laProductivité a.s.b.l.; 48 98 48-1; [email protected];www.olap.lu LIEU: OLAP; 17, boulevard Royal; LuxembourgINSCRIPTION: 320 Euro.

LA RÉDACTION D'UN COURRIER PROFESSIONNEL EFFICACEDATE: Le 03 et 04/07 PUBLIC: Toute personne amenée à rédi-ger régulièrement et dans les meilleurs délais du courrier d'entre-prise (employés, rédacteurs, secrétaires, etc.). CONTENU:Comment transmettre les messages dans les meilleures conditionsde rapidité et de pertinence; L'allègement des phrases, l'élimina-tion des répétitions, le ton juste; La liaison des idées, la ponctua-tion correcte; La suppression des incorrections et des fautes; Planet proposition de lettres; La revue du vocabulaire utile dans la vieprofessionnelle. ORGANISATION: OLAP, OfficeLuxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivité a.s.b.l.;48 98 48-1; [email protected]; www.olap.lu LIEU: OLAP;17, boulevard Royal; Luxembourg INSCRIPTION: 320 Euro.

PROFESSIONELLEGESPRÄCHSFÜHRUNGDATE: Le 18 et 19/09 PUBLIC: Offen. CONTENU:Wahrnehmung von Informationen; Besseres Verständnis eigenerund mitmenschlicher Gesprächs- und Verhaltensweisen; Häufige

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tion des connaissances avec SharePoint Portal Server (du 16 au18/07); Développement d'une solution de vente aux particuliersavec Microsoft (du 21 au 25/07). ORGANISATION: Telindus;53 28 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François);www.formation.telindus.lu LIEU: Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette INSCRIPTION: de 320 à 1.600 Euro.

FORMATIONS INFORMATIQUES TÉLÉCOMSDATES: à partir du 16/06 PUBLIC: selon formation CONTE-NU: LAN essentiel (le 16/06); TCP/IP essentiel (le 17 et 18/06);Etat de l'art de la sécurité des systèmes d'information (le 24 et25/06); VPN Firewall – 1/Management – ING (du 30/06 au01/07); Building Cisco Multilayer Switched Networks (du 30/06au 04/07); Internetworking using routers and switches (le 07 et08/07); Introduction à la sécurité informatique (le 08 et 09/07).ORGANISATION: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henryou Fabienne François); www.formation.telindus.lu LIEU:Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette INSCRIP-TION: de 565 à 2.300 Euro.

FORMATIONS INFORMATIQUES LINUXDATES: à partir du 16/06 PUBLIC: selon formation CONTE-NU: Administration de serveurs (du 16 au 20/06); Linux adminis-tration système (du 16 au 20/06); Administration du réseau d'en-treprise (du 14 au 18/07); Linux administration réseaux (du 14 au18/07). ORGANISATION: Telindus; 53 28 201 (Marie-ChristineHenry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu LIEU:Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette INSCRIP-TION: 1.900 Euro.

COMMENT RÉUSSIR LA CONCEPTIOND'UN SITE INTERNET QUI FAIT VENDRE?DATES: 17/06 PUBLIC: Responsables du service marketing, dela communication externe et du service commercial. Concepteursde sites web et patrons de PME désireux de concevoir ou de modi-fier leur propre site web. CONTENU: Quelle est la place d'un siteInternet? Comment finir les objectifs d'un site Internet? Commentconstruit-on une arborescence? Comment définir le contenu?Comment rédiger? Quel est l'enjeu du référencement? Commentdévelopper un site? Quid des mises à jour et de l'actualisation dusite?. ORGANISATION: OLAP, Office Luxembourgeois pourl'Accroissement de la Productivité a.s.b.l.; 48 98 48-1; [email protected]; www.olap.lu LIEU: OLAP; 17, boulevard Royal;Luxembourg INSCRIPTION: 160 Euro.

FORMATIONS PRISMEDATES: à partir du 18/06 PUBLIC: en fonction des formationsCONTENU: Stratégie d'entreprise et e-business (18/06). ORGA-NISATION: CRP Henri Tudor 42 59 91-436 (Solange Wirtz),[email protected] LIEU: CRP Henri Tudor, TechnoportSchlassgoart à Esch-sur-Alzette INSCRIPTION: De 100 à 175Euro selon formation.

FORMATIONS SPIRALDATES: à partir du 19/06 PUBLIC: en fonction des formationsCONTENU: Initialiser une démarche d'amélioration de proces-sus (le 19/06); Conduire une stratégie informatique (méthodeCASSIS) (du 24 au 26/06); Critères communs: ISO 15408 (le 25et 26/06); L'AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance et deleur Effet et de leur Criticité) (le 25 et 26/06); Définition, mise enœuvre et maintien en condition opérationnelle d'un plan de conti-

.NET (le 10 et 11/07); Programmation XML dans l'environne-ment Microsoft .NET Framework (du 15 au 17/07);Développement d'applications Microsoft .Net pour Windows(Visual C#.NET) (du 15 au 17/07); Programmation de Microsoft.NET Framework avec le langage C#.NET (du 21 au 25/07).ORGANISATION: Telindus; 53 28 201 (Marie-ChristineHenry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu LIEU:Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette INSCRIP-TION: de 640 à 1.600 Euro.

FORMATIONS INFORMATIQUES NOVELLDATES: à partir du 16/06 PUBLIC: selon formation CONTE-NU: Netware 5.1: administration (du 16 au 20/06); Mise à jourvers Netware 6 (du 30/06 au 04/07); Netware 5.1: administrationavancée (du 30/06 au 04/07); Réseaux Netware 6: notions fonda-mentales (du 07 au 11/07); Gestion des postes de travail avecZENworks 3.x (du 07 au 11/07). ORGANISATION: Telindus;53 28 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François);www.formation.telindus.lu LIEU: Telindus, 2, rue des Mines -L-4244 Esch/Alzette INSCRIPTION: 1.900 Euro.

FORMATIONS INFORMATIQUES CITRIXDATES: à partir du 16/06 PUBLIC: selon formation CONTE-NU: MetaFrame XP administration base, avancée, NFUSE(accélérée) (du 16 au 20/06); MetaFrame XP administrationavancée (du 07 au 09/07); Administration de Citrix NFUSEClassic avec entreprise services pour Nfuse (le 10 et 11/07).ORGANISATION: Telindus; 53 28 201 (Marie-ChristineHenry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu LIEU:Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette INSCRIP-TION: de 1.300 à 1.800 Euro.

FORMATIONS INFORMATIQUES LOTUS NOTESDATES: à partir du 16/06 PUBLIC: selon formation CONTE-NU: Principes de base de Domino Designer, Sécurité, Workflowdans les applications Domino v.5 (du 16 au 20/06); Explorer lesnouvelles fonctionnalités d'administration de Lotus Domino 6 (le24 et 25/06); Implémentation et maintenance d'une infrastructu-re Domino v.5 (du 30/06 au 04/07); Architecture des applicationsDomino v.5 (le 03 et 04/07); Lotus Notes 5: utilisateurs (le07/07); "La puissance d'IBM / Lotus Notes Domino v.6" (le07/07); Implémentation d'une infrastructure et déploiement d'ap-plications v.5 (du 07 au 11/07). ORGANISATION: Telindus; 5328 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François); www.for-mation.telindus.lu LIEU: Telindus, 2, rue des Mines - L-4244Esch/Alzette INSCRIPTION: de 200 à 1.750 Euro

FORMATIONS INFORMATIQUESMICROSOFT BACK OFFICEDATES: à partir du 16/06 PUBLIC: selon formation CONTE-NU: Conception et implémentation de solutions OLAP à l'aidede SQL Server 2000 (du 16 au 20/06); Conception et remplissa-ge d'un Data Warehouse avec Microsoft SQL 2000 Server 2000(du 16 au 20/06); SQL Server 2000: administration (du 30/06 au04/07); Développement d'applications avec ADO.NET pour SQL(du 07 au 09/07); Conception et remplissage d'un DataWarehouse avec Microsoft SQL 2000 Server 2000 (du 07 au11/07); Requêtes Transact-SQL dans SQL Server 2000 (le 10 et11/07); Mise en place d'une solution collaborative avec MicrosoftProject 2002 Server (le 16/07); Conception de solutions de ges-

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trices et les standards de référence qui guideront l’entreprise versun déploiement efficace et cohérent de la sécurité. L'objectif dece cours est d'apprendre à gérer toutes les notions liées à la sécu-rité des systèmes d’information et à leur mise en œuvre dansl’organisation au travers des politiques de sécurité. ORGANI-SATION: eBRC, e-Business & Recovery Centre, ChristelleAmodio, 26 06 21 13, [email protected], www.e-trai-ning.lu LIEU: eBRC, 5 rue Eugène Ruppert, L-2453Luxembourg INSCRIPTION: 550 Euro

LA GESTION DE PROJETDATE: Le 19 et 20/06 PUBLIC: Managers, professions libérales,commerçants, vendeurs, délégués commerciaux, créateurs et tousresponsables d'entreprise. CONTENU: Approche théorique: lagestion de projet, le management de demain; présupposés et finali-tés de la gestion de projet; difficultés de la mise en place d'une ges-tion participative; redéfinition de la relation hiérarchique; accentuerle rapport client-fournisseur; critères et missions personnels; étapesde la gestion de projet; dimensions managériales d'un projet –approche pratique: mise en situation et conduite d'un mini-projetdurant le séminaire; plan d'action individualisé à chaque partici-pant. ORGANISATION: OLAP, Office Luxembourgeois pourl'Accroissement de la Productivité a.s.b.l.; 48 98 48-1; [email protected]; www.olap.lu LIEU: OLAP; 17, boulevard Royal;Luxembourg INSCRIPTION: 320 Euro.

MITARBEITER ERFOLGREICH FÜHRENDURCH MOTIVATIONDATE: Le 19 et 20/06 PUBLIC: Unternehmer, leitendeAngestellte sowie Mitarbeiter mit Führungsaufgaben inUnternehmen. CONTENU: Führen heute – führen morgen; denrichtigen Führungsstil finden; Mehr Zeit für Führungsaufgaben;Motivation – ein Schlüssel zur Arbeitsfreude; Was ErwartenMitarbeiter? Den Informationsfluß richtig steuern; Mit dem Faktor"Zeit" besser umgehen, etc. ORGANISATION: OLAP, OfficeLuxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivité a.s.b.l.;48 98 48-1; [email protected]; www.olap.lu LIEU: OLAP;17, boulevard Royal; Luxembourg INSCRIPTION: 320 Euro.

MANAGEMENT ET QUALITÉDATES: à partir du 24/06 PUBLIC: en fonction du thème du sémi-naire CONTENU: Méthode de résolution de problèmes, M.R.P. (du24 et 26/06); La gestion de projet (du 25 au 27/06); Introduction àl'audit informatique, 1ere session (le 25 et 26/06). ORGANISA-TION: Chambre des Employés Privés, 44 01 91-600; www.cepl.luLIEU: Chambre des Employés Privés, 13 rue de Bragance - L-1255Luxembourg INSCRIPTION: de 125 à 375 Euro.

COMMENT RECRUTERDES COLLABORATEURS EFFICACESDATE: Le 24 et 25/06 PUBLIC: Chefs d'entreprises, cadresdirigeants, responsables et collaborateurs du Service duPersonnel / Gestion des ressources humaines. CONTENU: La

nuité (le 15 et 16/09); Service management module 1 (ITILrequired) (du 15 au 19/09); Simplifier et maîtriser votre systèmedocumentaire (le 22 et 23/09); Concevoir un tableau de bord deprojet (le 25/09); Programmation XML en Java (le 29/09);Pourquoi et comment mener une étude de sécurité selon laméthode EBIOS? (le 30/09 et le 01/10) ORGANISATION:CRP Henri Tudor, 42 55 80 722 (Corinne Barella); [email protected] LIEU: CRP Henri Tudor Technoport Schlassgoart à Esch-sur-Alzette INSCRIPTION: Entre 400 et 2.800 Euro et entre300 et 2.100 Euro pour les membres.

FORMATIONS INTERNETDATES: à partir du 24/06 PUBLIC: selon formation CONTE-NU: HTML: HTML, XHTML, CSS, etc. (du 24 au 26/06);Macromédia Dreamweaver MX (du 30/06 au 02/07) ORGANI-SATION: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henry ouFabienne François); www.formation.telindus.lu LIEU:Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette INSCRIP-TION: 750 Euro.

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L'IN-FORMATION ET DE LA COMMUNICATIONDATES: à partir du 30/06 PUBLIC: en fonction du thème duséminaire CONTENU: Initiation à Microsoft Project (le 30/06et le 01/07); PC kreativ, 2ème session (27/09, 04, 11 et 18/10).ORGANISATION: Chambre des Employés Privés, 44 01 91-600; www.cepl.lu LIEU: Chambre des Employés Privés, 13 ruede Bragance - L-1255 Luxembourg INSCRIPTION: 250 Euro.

RECHERCHE D'INFORMATIONS SUR INTERNETDATE: Le 01 et 07/07 PUBLIC: Toute personne souhaitantutiliser Internet pour la recherche d'information. CONTENU:Qu'est-ce qu'Internet? L'équation de recherche; Les outils derecherche sur le World-Wide-Web; La gestion des informationstrouvées, etc. ORGANISATION: Chambre de Commerce; 4239 39-220; www.cc.lu LIEU: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg INSCRIPTION: 100 Euro.

FORMATIONSSEMINAIRESMANAGEMENT

MISE EN PLACE D'UNE POLITIQUE DESÉCURITÉ EFFICACEDATE: Le 19/06 PUBLIC: Les responsables de la sécurité dessystèmes d’information, Les responsables informatique en char-ge de la sécurité informatique, Les auditeurs CONTENU: Lapolitique de sécurité est la pierre angulaire de toute démarchestratégique en matière de sécurité. Elle définie les lignes direc-

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Les méthodes pour développer un mangement actif desRessources Humaines. ORGANISATION: OLAP, OfficeLuxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivité a.s.b.l.;48 98 48-1; [email protected]; www.olap.lu LIEU: OLAP;17, boulevard Royal; Luxembourg INSCRIPTION: 320 Euro.

FORMATIONS MANAGEMENT DANS LES PMEDATE: à partir du 30/06 PUBLIC: en fonction du thème de laformation CONTENU: Comprendre et déclencher la motivation(le 30/06 et le 1er et 08/07); Savoir utiliser l'informatique pourgérer son temps (le 17 et 18/09); Technique de coaching (le 17/09et le 20/10); ORGANISATION: Chambre des Métiers, 2, circuitde la Foire Internationale Luxembourg-Kirchberg, 42 67 67-1,[email protected], www.cdm.lu LIEU: Centre deFormation de la Chambre des Métiers INSCRIPTION: de 75 à200 Euro.

MANAGEMENT ET QUALITÉDATES: à partir du 01/07 PUBLIC: en fonction du thème duséminaire CONTENU: Projektmanagement (le 01 et 02/07); Le"change management" dans l'excellence (04707); Conduire etgérer un projet informatique (le 22 et 23/09); Les secrets d'unecampagne de publicité efficace. ORGANISATION: Chambredes Employés Privés, 44 01 91-600; www.cepl.lu LIEU:Chambre des Employés Privés, 13 rue de Bragance - L-1255Luxembourg INSCRIPTION: 125 et 250 Euro.

KONFLIKTMANAGEMENT – VOMKONFLIKT ZUR ÜBEREINSTIMMUNGDATE: du 03 au 04/07 PUBLIC: Geschäftsleitung, Filialleiter,Abteilungsleiter. CONTENU: Konfliktwahrnehmung; Analysevon Konfliktsituationen; Konfliktarten; Konflikt-Diagnose undKonflikt-Bewältigung; Konflikte in und zwischen Gruppen, etc.ORGANISATION: Chambre de Commerce; 42 39 39-220;www.cc.lu LIEU: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg INS-CRIPTION: 230 Euro.

CADRE JURIDIQUE ET SOCIAL DE LA GES-TION DES RESSOURCES HUMAINES IIDATE: Le 24/09 PUBLIC: Dirigeants de PME/PMI, cadres diri-geants, chefs d'unité, DRH, responsables des ressourceshumaines, responsables du personnel, cadres et collaborateurs duservice du personnel, assistants des RH. CONTENU: Les délé-gués du personnel (mise en place de délégations, type de déléga-tions, composition des délégations du personnel, désignation desdélégués du personnel, statut et missions); Les comités mixtesd'entreprise (entreprises assujetties, composition du comité mixte,etc.); La représentation du personnel au niveau des organe de lasociété anonyme. ORGANISATION: Chambre de Commerce;42 39 39-220; www.cc.lu LIEU: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg INSCRIPTION: 140 Euro, module A et 560 Euro lecycle complet.

GESTION DES RESSOURCES HUMAINESET FORMATIONDATES: à partir du 25/09 PUBLIC: en fonction du thème duséminaire CONTENU: Mesurer la création de valeur du capitalhumain grâce aux tableaux de bord RH, 2e session (le 25/09); Laformation des formateurs (le 25 et 26/09); Introduction à l'audit dela gestion des ressources humaines (le 30/09 et le 01/10). ORGA-NISATION: Chambre des Employés Privés, 44 01 91-600;

préparation (L’analyse des différents systèmes et techniques derecrutement; La description et spécification du profil et duposte); Les sources de recrutement (Les sources intérieures; Lessources extérieures; Les références); La sélection (La lettred’accompagnement et le CV; L’entretien de la sélection; Lestests psychotechniques; La discussion de groupe; La sélectionmédicale); L'engagement (Le contrat à l’essai et son évolution;L’accueil, le suivi, la formation, dès l’engagement,...); Exercices(La rédaction et l’interprétation d’annonces-presse;L’interprétation du CV et de la lettre d’accompagnement); Lesentretiens de sélection. ORGANISATION: OLAP, OfficeLuxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivitéa.s.b.l.; 48 98 48-1; [email protected]; www.olap.luLIEU: OLAP; 17, boulevard Royal; Luxembourg INSCRIP-TION: 320 Euro.

CURSUS PMI/PMP: MANAGER LES PROJETS DATE:du 25 au 27/06 PUBLIC: Chefs de Projets,Responsables Projets ou toute partie prenante d'un projetCONTENU: Cette formation, produit phare du programmePMP, couvre les domaines de connaissance du management duPMBOK (Project Management Body of Knowledge) et permetaux participants de bien comprendre les méthodes de manage-ment de projet et d'acquérir les connaissances fondamentales,l'expérience, les techniques et les outils nécessaires pour mana-ger un projet tout au long de son cycle de vie. Cette sessionintroduit aux techniques de mise en oeuvre de projet les effi-caces. ORGANISATION: eBRC/PMGS, Christelle Amodio,26 06 21 13, [email protected], www.e-training.luLIEU: eBRC, 5 rue Eugène Ruppert, L-2453 Luxembourg INS-CRIPTION: 1800 Euro

KONFLIKTMANAGEMENT IMUNTERNEHMENSALLTAGDATE: Le 26/06 PUBLIC: Fach- und Führungskräfte allerUnternehmensbereiche, die durch angemessene Einstellungenund Verhaltensweisen selbstbewusst, reibungsarm und konstruk-tiv mit Kunden, Mitarbeitern, Kollegen und Vorgesetzten zusam-menarbeiten wollen. CONTENU: Konflikt-Angst: Ursachenund Auswirkungen; Konfliktbewältigungsstrategien; DauerhafteKonfliktlösung durch Konsens ("Win-Win-Strategie");Wirkungsweise; Erforderliche Grundeinstellungen; Bausteinezur Realisierung; Zwischen Person und Sache unterscheiden;Vorgehensziele und –schritte vereinbaren; Zuerst über Interessenstatt über Positionen verhandeln; Durch veränderteWahrnehmungspositionen den Blickwinkel variieren; "Verstehengeht vor Verstandenwerden"; Lösungsoptionen erarbeiten;Gesprächstechniken: Fragen, zuhören, "spiegeln",Argumentationstechniken zur überzeugenden Darstellung dereigenen Position. ORGANISATION: OLAP, OfficeLuxembourgeois pour l'Accroissement de la Productivité a.s.b.l.;48 98 48-1; [email protected]; www.olap.lu LIEU: OLAP;17, boulevard Royal; Luxembourg INSCRIPTION: 160 Euro.

LES COMPÉTENCES DE LA FONCTION"RESSOURCES HUMAINES"DATE: Le 26 et 27/06 PUBLIC: Tout responsable d'équipe,agent de maîtrise, cadre, responsable des Ressources Humaines,dirigeant.... CONTENU: Les thèmes des sciences de l'organisa-tion et du management; les techniques pour identifier le potentielhumain; Les dispositifs d'une gestion des Ressources Humaines;

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rue Beatrix de Bourbon – L-1225 Luxembourg – fax: 459945-210LIEU: Hôtel Le Royal à Luxembourg INSCRIPTION: 515 EuroTTC.

CONFERENCESFORUMSIT

IT LAWDATE: Le 24 et 25/06 PUBLIC: IT manager, directeur informa-tique, expert informatique, responsable des systèmes d'informa-tion, informaticien, responsable technique, ICT/IT project mana-ger, directeur juridique, juriste d'entreprise, avocat, chef d'entrepri-se, directeur administratif, directeur financier, responsable com-mercial…. CONTENU: Négociez et choisissez le contrat ITadapté à vos besoins en intégrant les mentions juridiques indis-pensables dès la rédaction de votre cahier des charges et de votreappel d'offres; Identifiez les clauses délicates des contrats IT etrédigez-les de manière à verrouiller et sécuriser vos contrats;Mesurez l'étendue de vos droits et responsabilités de même quecelle de votre co-contractant; Anticipez les éventuels problèmes depreuve pour vos contrats informatiques; Délimitez votre champ decontrôle en matière de cybersurveillance de vos employés;Appréhendez les dernières évolutions en matière de signatureélectronique et de certification. ORGANISATION: IIR –(0032)2.776.04.00 – Fax: (0032)2.772.66.84 – e-mail: [email protected] – www.iir.be LIEU: Novotel Luxembourg – Plateaudu Kirchberg – 6, rue du Fort Niedergrünewald INSCRIPTION:1.525 Euro HTVA.

SALONS ET FOIRESOEKO FOIREDATE: Du 12 au 14/09 PUBLIC: tout public CONTENU:Présentation des dernières innovations en termes de santé et de pro-tection de l'environnement. ORGANISATION: Mouvement écolo-gique – OekoFoire – 6, rue Vauban – Luxembourg – 43 90 30 – Fax:42 22 42 – e-mail: [email protected]. LIEU: Parc des exposi-tions de Luxembourg à Luxembourg-Kirchberg ENTREE: 4 Euro

BUREAUTECDATE: Du 30/09 au 03/10 PUBLIC: tout public CONTENU:Salon interrégional de la bureautique, des techniques de commu-nication et des nouveaux médias. ORGANISATION: Société desFoires Internationales de Luxembourg – 10, circuit de la FoireInternationale – 43 99-1 – Fax: 43 99 315 – [email protected]. LIEU: Parcdes expositions de Luxembourg à Luxembourg-KirchbergENTREE: 5 Euro ou 8 Euro avec catalogue.

www.cepl.lu LIEU: Chambre des Employés Privés, 13 rue deBragance - L-1255 Luxembourg INSCRIPTION: 125 et 250Euro.

MARKETING INTERNATIONALDATE: du 25 au 27/09 PUBLIC: Dirigeants de PME/PMI, res-ponsables export, responsables marketing. CONTENU: Valeursculturelles; Diagnostic export; Comment choisir un marché àl'étranger? Principaux modes de présence; Définition du marke-ting-mix. ORGANISATION: Chambre de Commerce; 42 3939-220; www.cc.lu LIEU: Hôtel Sofitel, Luxembourg-KirchbergINSCRIPTION: 350 Euro.

MANAGEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUEDATE: du 25 au 27/09 PUBLIC: Dirigeants d'entreprise, res-ponsables des ressources humaines, responsables de formation.CONTENU: Rôle et importance de la formation professionnellecontinue pour l'entreprise; Facteurs inducteurs de formation;Politique de formation; Stratégie pour construire une politique deformation; Principaux objectifs d'une politique de formation;Application, principes d'évaluation et audit d'une politique de for-mation; Management de la formation professionnelle continuedans l'entreprise; Législation en matière de formation profession-nelle continue au Luxembourg; Objectifs visés par le législateur.ORGANISATION: Chambre de Commerce; 42 39 39-220;www.cc.lu LIEU: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg INS-CRIPTION: 100 Euro module A, 400 Euro le cycle complet.

CONFERENCESFORUMS

CONFERENCESFORUMSMANAGEMENT

DÉTERMINEZ LES NOUVELLES RESPON-SABILITÉS DES DIRIGEANTS: COMMENTGÉRER AU MIEUX LES RISQUES LIÉS ÀLEUR ACTIVITÉ?DATE: le 17/06 PUBLIC: Directeurs généraux, directeursfinanciers, directeurs comptables, juristes, responsables juri-diques, auditerus internes, risk managers, gestionnaires de patri-moine, notaires et experts comptables, directeurs d'OPC, avocats,consultants, réviseurs d'entreprises, domiciliataires de sociétés,administrateurs de sociétés, compliance officers, etc. CONTE-NU: Cette journée permettra de faire le point sur les nouvellesresponsabilités des administrateurs et de dresser les perspectivesfutures de leurs obligations. ORGANISATION: MeeTincs – 11,

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6, rue de la Fonderie · L-1531 Luxembourg Tél.: (352) 49 06 09-1 · Fax: (352) 49 06 70

[email protected] · www.keyjob.lu

[ Do it Right the First Time... ]computer training & consulting

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dexiafundservices.com

Ce nouveau site web de la DexiaFund Services ("DSF") est exclu-sivement dédié à l'informationdes visiteurs sur la gamme com-plète des services offerts par DFS.En plus, à la section “What’sNew” le visiteur du site est tenuau courant aussi bien des dévelop-pements chez DFS que des évolu-tions de cette industrie dans lesnombreuses juridictions dans les-quelles DSF est présente.L'architecture du site a été conçuepour permettre au visiteur denaviguer facilement et d'obtenirles informations recherchées, touten travaillant dans un environne-ment convivial.Le site web met en évidencequatre sections-clé: “Services”,qui décrit la panoplie de servicesofferts par DFS; “Locations”,mettant en évidence la présencemondiale de la société; “IT” des-tinée à refléter l'importance de latechnologie et, enfin, “AboutUs”, qui présente Dexia FundServices, sa société affiliée FirstEuropean Transfer Agent et leGroupe Dexia BIL.

maisonberbere.lu

Nouveau restaurant marocaintypique, La Maison Berberes'ouvre sur le Net au travers d'unsite attrayant, à la présentationsoignée et au design harmonieux(un délicieux dégradé de jaune,d'or et d'orange). Il ne manqueplus que les délicieux fumets quivont avec! Le visiteur a tout le loi-sir de découvrir ce restaurant autravers de quatre rubrique(Présentation, Menus, Carte etRéservations) avec la possibilité,donc, de réserver en ligne sa pro-chaine table.Ce site a été entièrement réalisépar la société Alibi qui a, parailleurs, développé un système degestion de contenu qui permet aurestaurant de gérer lui-même lesréservations.

Business Web Directory068 paperJam 07.-08.2003

avp.lu

AVP (Audio-Visual-Productions) est une jeuneentreprise spécialisée dans lasonorisation et l'illumination.Son domaine d'activité couvreaussi bien la vente que la loca-tion de matériel, mais aussi laconception de productionstoutes échelles.Ce site anglophone est pilotépar le système d'administration"cirrusAdmin starter" demedia65. Son objectif est deprésenter la société AVP ainsique d'informer des produc-tions récentes et des servicesproposés par cette société.Le site à été entièrement conçuet réalisé par media65.

cenarp.lu

Le Cenarp (Cercle national desrelations publiques) s'ouvreenfin sur le Net au travers d'unsite vivant et vivable, informa-tif sans être compliqué et édu-catif sans pour autant être aca-démique. La homepage donne accès àdeux micro-sites distincts. Unepremière partie, plus impor-tante, à destination du grandpublic, présente le Cenarp etses membres (entreprises etleurs responsables délégués àla communication & agencesde publicité), informe sur l’ac-tualité de la communication auLuxembourg, affiche unesélection d’offres d’emploidans ce domaine et met à dis-position un aperçu d’adressesutiles. Une seconde partie, spécifi-quement réservée auxquelques 200 membres duCenarp, met à leur dispositiondes invitations, des projets etdiffuse des news internes. Le site a été réalisé en collabo-ration avec la société elevensaint-paul interactive.

bwd

busi

ness

web

direc

tory Les nouveautés

du Webluxembourgeois

Vous venez de lancerun nouveau siteInternet ou bien unenouvelle version d’unsite existant?

Envoyez nous l’URLdu nouveau site avecun bref descriptif deson contenu:

par e-mail à[email protected]

ou par courrier:paperJamPeopleBP 728L-2017 Luxembourg

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mastrangelo.lu

Spécialisée dans les domaines dela climatisation, le chauffage, lesinstallations sanitaires et lesénergies renouvelables "L.Mastrangelo chauffage, climati-sation et sanitaires", située àContern, a pris l'initiative d'êtreprésenté au plus grand nombresur le Web. Le site, enfin visible,correspond bien à la philosophiede cette profession artisanale quise décline en trois qualificatifs:sobriété, efficacité et harmonie.Il est vrai que ce site, réalisé parAlibi, est très agréable et trèsconvivial... L'essentiel s'y retrou-ve et permet de se faire une idéeprécise de cette société. Quatreparties distinctes permettentainsi au visiteur de se familiari-ser avec, entre autres, l'histo-rique, les services et les parte-naires de cette petite structure. Àvous de la découvrir!

sheraton.lu

Bien qu'étant d'office présent surle Web grâce à sa maison-mèreSheraton et au groupe Starwood,l'hôtel Sheraton Luxembourgavait le souhait profond de créerun site purement luxembour-geois. C'est maintenant chosefaite… et bien faite!Sobre et pratique, ce site Interneta pour objectif principal d'infor-mer les clients luxembourgeoiset étrangers de tous les faits etactions menées à l'hôtelSheraton, tant sur le plan culturel(exposition de peinture) que surle plan gastronomique avecnotamment les festivals culi-naires.À noter, que pour le moment, ce

Business Web Directory 069paperJam 07.-08.2003

site n'est visible qu'en versionanglaise… mais les versionsfrançaises et allemandes ne sau-raient tarder.

sirius.lu

Site de présentation du futurlotissement Sirius deLeudelange (fin des travaux vers2004) et sera destiné uniquementà la location d'appartements,maisons individuelles et jume-lées.L'avantage de ce type de locationréside dans la souplesse desdurées de location (possibilité delouer pour des durées trèscourtes) mais également dans lamise à disposition de serviceshaut de gamme, les "AtoutsPrestige" tels que baby sitter,femme de ménage, jardinage etc.Un moteur de recherche permetde trouver très rapidement lelogement souhaité, mais égale-ment de s'inscrire sur une listed'attente pour être averti dèsqu'un logement se libère.Réalisation: Mikado Online

webauctions.lu

Un premier site Internet luxem-bourgeois dédié à la vente auxenchères, totalement gratuit, estenfin consultable, depuisquelques semaines… Chaquerubrique (consoles de jeux; ordi-nateurs; vêtements, etc.) reprendle nombre d'article actuellementen vente et permet donc des'orienter rapidement en fonc-tion de ses propres recherches.En outre, pour qui souhaitevendre un quelconque produitaux enchères, il a la possibilitéde gérer et de lancer rapidement

(et gratuitement!) sa ou sesventes grâce aux systèmes"ebay".Conception et réalisation: JostArmand.

zag.lu

Nouvelle société établie àLuxembourg, Zag Industrie estspécialisée dans les nappages,les compotes et les fruits liesqu'elle distribue essentiellementauprès des boulangeries, pâtis-series et restaurants d'entre-prises, etc. Pour se faireconnaître, cette société à doncfait appel à alibi pour la réalisa-tion de son site Internet. Celui-ci, sobre au demeurant, estessentiellement informatif, rap-pelant les caractéristiques, lacible, les avantages et l'utilisa-tion des nappages, compotes etautres fruits lies.

Le site du moissosfaim.orgVoilà quelques semaines déjà que le site Internet de SOS FaimLuxembourg a été complètement remis à jour. Il est désormaisaccessible en langues française et allemande.En le visitant, vous trouverez des rubriques détaillées et large-ment illustrées sur les partenaires de l'association en Afrique,sur les actions de sensibilisation, sur le financement (dans unsouci de totale transparence, les comptes et bilan 2002 auditéssont en ligne), sur la microfinance, sur la souveraineté alimen-taire, mais aussi sur la revue Défis Sud, le magazine bimestrield'information sur le développement diffusé par cet organismecaritatif…Vous pouvez également consulter régulièrement l'agenda pourvous tenir informés des activités futures ! Enfin, en bas de la"homepage", il se trouve en exergue un "site du mois" d’une"association amie" et si possible d’un pays du Sud. Au mois demai, par exemple, c’était le site du SAILD (Service d'Appui auxInitiatives Locales de Développement), leur partenaire auCameroun, qui était à l’honneur.Réalisation: Ce site est une réalisation de Klwebdesign.com

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com

mun

icat

ion

Communication070 paperJam 07.-08.2003

Commechaquemois, retrouvezles nouvellescampagnes,communiquéespar les agences,dans paperJam.

Agences,n'hésitez pasà nous lesenvoyer,accompagnéesde leur fichetechnique,à[email protected]

Basic ConsultingVille de Luxembourg –Union Commercialede la Ville deLuxembourg

SUPPORT: Campagne événementurbanistique ACCOUNT MANA-GER: Tom Meyer ART DIRECTOR:Daniel Kurth COPYWRITER: ClaireKarsznia PHOTOGRAPHE: MarcSchmit INFOGRAPHISTE: DannyVion.

Comed

Ministère des AffairesEtrangères - La Coopération

ART DIRECTOR: Pierre Servais;ACCOUNT DIRECTOR: CarloDickes; COPYWRITER: LucienGzuga; PHOTOGRAPHE: CarloDickes – ONG

Comed

Ministère de laPromotion Féminine

ART DIRECTOR: Pierre Servais;ACCOUNT MANAGER: ThierryBollekens; COPYWRITER: LucienGzuga; PHOTOGRAPHE: FrankWeber

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Page 71: paperJam juillet-aout 2003

Concept Factory

ServiceInformation et Presse

SUPPORT: Presse / Cinéma; RES-PONSABLE PROJET: PolGoetzinger; EQUIPE CREATIVE: EricPerot, Paulo Tomas, Francois Leclerc,André Hesse; PHOTOGRAPHE: :Frank Weber

Concept Factory

LUXLAIT Spring Game

SUPPORT: Presse; DIRECTEUIR DECREATION: André Hesse; RESPON-SABLE PROJET: Daniel Eischen;EQUIPE CREATIVE:David Solito,EricPerot, Thomas Tomschack, LudovicAndré

Concept Factory

Mercedes -BenzLuxembourg

SUPPORT: Annonce Presse EQUIPECREATIVE: David Solito; FabioCipriano; André Hesse.

Concept Factory

Mercedes -BenzLuxembourg

SUPPORT: Annonce EQUIPE CREA-TIVE: Eric Perot; David Solito; FabioCipriano.

Concept Factory

Mercedes -BenzLuxembourg

SUPPORT: Annonce Presse EQUIPECREATIVE: David Solito; FabioCipriano; André Hesse.

Concept Factory

Tango

SUPPORT: Annonce Presse EQUIPECREATIVE: Paulo Thomas; EricPerot; André Hesse

Communication 071paperJam 07.-08.2003

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Page 72: paperJam juillet-aout 2003

Communication072 paperJam 07.-08.2003

Concept Factory

Tango

SUPPORT: Annonce Presse EQUIPECREATIVE: Paulo Thomas; EricPerot; André Hesse

Iddi fix

Roche Bobois

SUPPORT: Presse; ACCOUNTMANAGER: Kristof Della Siega;GRAPHIC DESIGNER: LaetitiaLemarcotte

M&V CONCEPT

Bijouterie Hoffmann

SUPPORT: Magazine Culturel"Rendez-vous Luxembourg;DIRECTEUR DE CREATION: MarcDevresse ; GRAPHISTE: LaurentSchoonvaer ; PHOTOGRAPHE:Christof Weber

Orbite Conseil

P&T Luxembourg

SUPPORT: Affichage; ACCOUNTMANAGER: Simone Nilles; ILLUS-TRATEUR / GRAPHISTE: OlivierJaminon

Orbite Conseil

P&T Luxembourg

SUPPORT: Affichage, dépliants;ACCOUNT MANAGER: SimoneNilles; ART DIRECTOR: ChristianDelcoigne

Orbite Conseil

Ministère del’Economie

SUPPORT: stand F.I.L., brochure,gadgets ACCOUNT MANAGER:Thierry Wunsch GRAPHISTE: EugèneKalmus

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Dokument 2 31.05.2003 10:54 Uhr Seite 1

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Lydia Mutsch, Bourgmestre deEsch-sur-Alzette (à gauche),hôte de la soirée et NettyThines, nouvelle présidente dela F/P/C, sous les feux de larampe...

Actualité074 paperJam 07.-08.2003

7e Nuit des Trophées F/P/C. 11 catégories; 55 nominations; 31 awards remis;10 agences récompensées. Vainqueur par K.O.:Jean-Luc Mines (Mikado). Avec 12 awards pourson groupe, c'est l'homme des Trophées 2003.Vous retrouverez sur les pages suivantes les autresgagnants et participants de la soirée. Le thème?Matrix...TEXTE VINCENT RUCK ET JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTOS BLITZ

LesTrophéesF/P/C2003

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Actualité 075paperJam 07.-08.2003

1. Mikado2. Advantage3. Binsfeld 4. Concept Factory 5. Vidale Gloesner

(classement sur base des awards F/P/C 2003)

Note: pour Mikado nous avons cumuléMikado Publicis (11 awards) et Mikado Online (1 award), pour Binsfeld nous avons cumulébinsfeld communication (2) et Oxygen (1 award).

Le Top 10 Agences6. Bizart7. Comed8. Cropmark 9. Dété Publicité 10.Orbite conseil

Jean-Luc Mines (Mikado) a triomphé àl’occasion de ces 7e Trophées F/P/C

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Page 76: paperJam juillet-aout 2003

TrophéesF/P/C 2003:le palmarès

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CATÉGORIE 1______________________________

PRESSEQUOTIDIENNE /MAGAZINE -ANNONCE ISOLÉE______________________________

GoldMikado Publicis - RestaurantBice – Gëlle Fra

SilverAdvantage – Comet – SchwanAdvantage – Advantage – L’artde faire vendre

______________________________

CATÉGORIE 2______________________________

PRESSE QUOTIDIENNE /MAGAZINE –CAMPAGNE COMPLÈTE______________________________

GoldAdvantage – Editus - AnnuaireprofessionnelOrbite conseil - LuxemburgerWort – Fruits

SilverMikado Publicis – Mobilux –Tant que le monde vous surpren-draComed – Bofferding – Le savou-reux secret du LuxembourgMikado Publicis – Prosun sola-rium – L’Art du bronzage

Actualité076 paperJam 07.-08.2003

Jo Kox (Musée national d’histoire et d’art)

Alain Iérace (Advantage)

Max Weber(Sources Rosport)

et FrédériqueTheisen (BinfeldCommunication)

Silvano Vidale (Vidale-Gloesener) et Paul Zeimet (Distillerie Zeimet-Linden)

Pol Goetzinger (Concept Factory)

Jean-Luc Mines (Mikado),Kik Schneider (BGL) et

Oswald Schroeder (BGL)

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Page 77: paperJam juillet-aout 2003

Actualité 077paperJam 07.-08.2003

____________________________

CATÉGORIE 3______________________________

CAMPAGNEAFFICHAGE______________________________

GoldMikado Publicis – Prosun sola-

rium – Abribus Noël

SilverMikado Publicis – Vittel – Saint-

Valentin

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CATÉGORIE 4______________________________

CAMPAGNETV/CINEMA______________________________

GoldAdvantage – Crédit

Européen/ING – web-banking

Mikado Publicis - BGL - Banque

privée

SilverMikado Publicis – P&T – Classic

Cube Internet 2002 (2ème spot)

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CATÉGORIE 5______________________________

CAMPAGNERADIO______________________________

SilverBinsfeld communication –Sources Rosport – Den nächsten

Duuscht kennt bestemmt (spots

"casting" et "Krankekés")

Claude Sauber (Oxygen)

Dan Eischen (Interact)

Bob Wetzel (Luxair)

Nory Rippinger (Comet)

RaoulThill

(Bizart)

Kik Schneider (BGL)

Eric Hieronimus(Brasserie nationale Bofferding)

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Page 78: paperJam juillet-aout 2003

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CATÉGORIE 6______________________________

TRAVAUX D’EDITION______________________________

GoldConcept Factory - Lux-Development – Rapport annuelConcept Factory - AtelierKronwitter – Brochure "savoir-faire"

SilverConcept Factory – Xpectis –Brochure "as close as we can get"Mikado Publicis – F/P/C –Invitation "Nuit des Trophées2002"

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CATÉGORIE 7______________________________

CORPORATE DESIGN______________________________

GoldVidale-Gloesener - Les Amis desMusées d’Histoire et d’Art – LesAmis des Musées

SilverMikado Publicis - PharmacieEngelVidale-Gloesener - MuséeNational d’Histoire et d’Art -MNHAMikado Publicis - Commune dePétange

______________________________

CATÉGORIE 8______________________________

SITE INTERNET______________________________

GoldMikado online – Mikado –www.mikado.luBinsfeld communication –Binsfeld communication –www.binsfeld.lu

Actualité078 paperJam 07.-08.2003

André Hesse(Concept Factory)

Thomas Tomschak (Interact)

Sabine Deligny (BGL)

Oswald Schroeder(BGL)

JacquesPiroux(BGL)

GeorgesMuller

(Cegecom)

Lydia Mutsch(bourgmestre de

Esch-sur-Alzette)

Sandie Lahure (RTL TV)et Carlo Schneider (Tailormade)

Ambiance musicaleavec ImproCession

Norbert Rutili, maître de cérémonie dela soirée

L’équipe de Kneip Communication

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Page 79: paperJam juillet-aout 2003

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CATÉGORIE 9______________________________

CAMPAGNE DE COMMUNICATIONON LINE / INTERACTIVE ______________________________

SilverCropmark – Cactus – www.yup-

piland.lu

______________________________

CATÉGORIE 10______________________________

PACKAGING______________________________

GoldVidale-Gloesener - Distillerie

Zeimet-Linden – Eau de vie

Zeimet-Linden

SilverBizart – Bizart – cadeaux de fin

d’année

Dété Publicité - Bofferding –

Grengen Antigel

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CATÉGORIE 11______________________________

HORS CATEGORIES______________________________

Gold

Oxygen – Luxair – Family day

______________________________

PRIX DU PUBLIC______________________________

Mikado-Publicis, Mobilux, Tant

que le monde vous surprendra

(campagne TV/Cinéma)

Actualité 079paperJam 07.-08.2003

L’équipe d’Advantage

L’équipe BGL

La soirée bat son plein

LaBrasserienationale(Bofferding)ne manquepas demordant

L’équipeConceptFactory

Gaby Lommel (CMD),Vitor Bento (Createam)

et Cathy Giorgetti(Luxembouth City

Tourist Office)

SandrineJacquet

(IRCAD/EITS)etLaurent

Graas(ConceptFactory)

Nicolas Buck (Imprimerie Victor Buck)

Eric Anelli (Interpub)

TroyBankhead

(MikadoOnline)

Le charme aurendez-vous

L’équipe de binsfeld communication

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Page 80: paperJam juillet-aout 2003

REPERES Communication • 69, rue d’Itzig • L-5231 Sandweiler-LUXEMBOURGTél. +352/45 29 04-1 • Fax +352/45 55 37 • [email protected] • www.reperes.lu

(Repères)pondeur d’idées

REPERES 03.06.2003 3:47 Uhr Seite 1

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REPERES 03.06.2003 3:47 Uhr Seite 2

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Après 40 ans d'existence, lemode de fonctionnement du Servicecentral de la statistique et des étudeséconomiques luxembourgeois est enpasse d'être revu et corrigé. L'homme de la réforme s'appelleSerge Allegrezza, nouveau directeurdepuis le 1er avril.

"Je ne me rendais pas compte àquel point le Statec est présent dansl'actualité au quotidien". En traver-sant le boulevard Royal, quittant lesecrétariat général du ministère del'Economie pour investir le bureau dedirecteur du Service central de la sta-tistique et des études économiquesluxembourgeois, Serge Allegrezzan'avançait pourtant pas en terra inco-gnita.

Déjà en charge, entre autres, dansses fonctions précédentes, de la poli-tique économique et des aspects insti-tutionnels du Statec, il présentait,assurément, le profil tout désignépour prendre la succession de RobertWeides, en poste depuis 1990, atteintpar la limite d'âge. Et ce d'autant plusqu'il y ambitionne de pouvoir, le plusrapidement possible, mettre en œuvrela réalisation d'une grande réforme du

fonctionnement des institutions statis-tiques, devenue plus que jamais indis-pensable.

Dans la majorité des économiesoccidentales, l'organisation de l'analy-se et des études statistiques s'inspirede deux principaux modèles: le fran-çais et l'allemand. Dans le premier casexiste l'INSEE (Institut national de lastatistique et des études écono-miques), qui joue à la fois le rôle decollecte et d'analyse des données. CetInstitut dispose même d'une école destatisticien, de très haut niveau, etpublie des documents de synthèse etde prospection très poussés.

Dans l'autre modèle, l'allemand,l'Institut statistique est entièrementrattaché au ministère de l'Intérieur. Ilne s'agit, dans ce cas, que d'une énor-me boîte d'enregistrement qui secontente de récolter des données des-

tinées, ensuite, a être mis à la disposi-tion des grands spécialistes de l'analy-se et de la prospective.

Au Luxembourg existe donc leStatec, nanti de la mission de collec-ter, centraliser, analyser et diffuser lesstatistiques officielles. Administrationplacée sous la tutelle du ministère del'Economie, elle dispose d'une certai-ne autonomie scientifique et profes-sionnelle (voir encadré page 085). Cestatut public lui pose néanmoins, par-fois, quelques contraintes de fonction-nement: impossible, ainsi, de pouvoircompter sur un co-financement d'or-ganismes tiers – pour la réalisationd'études par exemple – l'argent reçuétant directement versé dans lescaisses de l'Etat via le trésor public...

Le Statec est aussi un des élémentsdu système européen de statistiques,dépendant de l’organisme central

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ENTRETIENS VINCENT RUCK ET JEAN-MICHEL GAUDRON TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRONPHOTOS FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ) ILLUSTRATION H!

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New!English Text

Includedfrom page 084

Le Statecprépare sa mue

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France est un grand pays et l'INSEEn'est pas le seul institut à faire desanalyses. Il y a aussi, par exemple,la Direction de la Prévision, qui faitpartie du ministère de l'Economie,avec quelque 200 analystes qui s'oc-cupent du cadrage de la politiqueéconomique du pays. Il y a aussi lePlan et quelques structures qui gra-vitent autour, comme l'OFCE,l'Observatoire français des conjonc-tures économiques par exemple.Sans oublier que toutes les grandesbanques procèdent également àleurs propres analyses nationales, cequi n'est pas le cas ici. Car même siles principales banques possèdentun 'chief economist', la situationinterne du Luxembourg ne semblepas les intéresser".

Au Grand-Duché, en dehors duStatec, les structures actives dans

l'analyse économique pourraientpresque se compter sur les doigtsd'une moufle. Il y a bien la BanqueCentrale du Luxembourg, dont le ser-vice d'étude prend de plus en plusd'importance au fil du temps, bénéfi-ciant de facilités de recrutement quene possède pas un organisme d'Etat."Il nous arrive de collaborer sur cer-tains aspects statistiques, comme,par exemple, l'élaboration de labalance des paiements. Mais noussommes aussi en concurrence sur lesanalyses générales", précise M.Allegrezza, qui rappelle, néanmoins,que les données sur lesquelles tra-vaille la BCL sont fournies par leStatec.

À côté de cela, les initiatives en lamatière sont plutôt limitées. Toutjuste peut-on citer la CREA, laCellule de recherche en économie

Coverstory 083paperJam 07.-08.2003

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Eurostat, lequel ne se limite pas àl'UE, mais à tout l'espace économiqueeuropéen.

Chaque année, le Statec diffuse unecinquantaine de "Statnews" traitant dedifférents thèmes économiquespropres au pays. Mais le Service destatistiques est également responsable,entre autres publications de référence,des notes de conjoncture trimes-trielles, donnant un aperçu et une ana-lyse de la situation de l'économieluxembourgeoise et de l'environne-ment international, ainsi que des pers-pectives à court terme.

Ainsi, en apparence, la situationactuelle du Grand-Duché serait plutôtproche de celle de la France. "Mais lacomparaison souffre de quelqueslimites vite atteintes" tient à tempérerSerge Allegrezza, qui replace les deuxcontextes à leur échelle: "Ainsi, la

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“I hadn’t realized to what extentStatec is present in daily affairs”.Crossing the boulevard Royal, leavingthe Secretariat-General of the Ministryof the Economy to take up the post ofDirector at the Luxembourgish CentralStatistics and Economic SurveysService (Statec), Serge Allegrezza wasnot, however, marching off into terraincognita.

Having already been responsible, inhis previous rôle, for the economicpolicies and institutional aspects ofStatec, he has the right profile to suc-ceed Robert Weides, who held thepost since 1990 and left due to hisage. All the more so because he aimsto conduct rapid and sweepingreforms of the ailing statistical institute.

In most Western countries, organi-zation of statistical analysis and sur-veys is based on two principalmodels: the French and German ones.In the first case, there’s the INSEE(Institut national de la statistique etdes études économiques), which bothcollects and analyses data. This insti-tute even has a school for statisti-cians, of high calibre, and publishesvery extensive documentation.

In the German model, the statisticalinstitute is an integral part of theMinistry of the Interior, and it simplycollects masses of data destined to beforwarded later to others for analysis.

Luxembourg has Statec, entrustedwith the mission of collecting, centra-lizing, analyzing and disseminatingofficial statistics. While its administra-tion is in the hands of the Minister ofthe Economy, it enjoys a certainamount of scientific and professionalautonomy (see the box on page 085).

Its public status does, however,impose some restrictions on it. It isimpossible, for example, for it toobtain third-party financing forconducting studies etc.

Statec is also a component of theEuropean Statistical System, whosecentral body is Eurostat, but which isnot limited to Member States only.

Each year, Statec produces some50 issues of ‘Statnews’, dealing withvarious economic themes in thiscountry. But the statistical service isalso responsible for, among otherpublications, quarterly economic-activity reports that present a pictureof Luxembourg’s economic situationand the global economic climate, aswell as the short-term outlook.

Thus, appearances are that thecurrent situation in the Grand Duchyis similar to that in France. “But thecomparison is subject to certain limi-tations that are quickly reached”,tempers Serge Allegrezza, “France isa big country and the INSEE is not theonly institute conducting analyses.There is also the Direction de laPrévision, a part of the Ministry of theEconomy, with some 200 analysts incharge of establishing the country’seconomic policy framework. There isalso the Plan and several other struc-tures that surround it, like the OFCE,the Observatoire français desconjonctures économiques. Not toforget that all the large banks conducttheir own national analyses too, whichis not the case here. Although themain banks each have their ChiefEconomist, the internal situation inLuxembourg doesn’t seem to interestthem”.

Statec shedsits old skin

After 40 years of existence,the operations of the LuxembourgishCentral Statistics and EconomicSurveys Service are about to be revi-sed and corrected. The man in chargeof the reform, its new Directorsince 1 April, is Serge Allegrezza. INTERVIEW VINCENT RUCK AND JEAN-MICHEL GAUDRON TEXT JEAN-MICHEL GAUDRON

PHOTOS FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ) ILLUSTRATION H!

appliquée du Centre Universitairede Luxembourg, dirigée par le Pr.Patrice Pieretti ou encore, pour lacollecte de données, le CEPS/INS-TEAD (Centre d'Études dePopulations, de Pauvreté et dePolitiques Socio-Économiques/International Networks for Studies inTechnology, Environment,Alternatives, Development).

Même si la dimension physique ethumaine du Luxembourg ne lui auto-rise pas d'utopiques rêves de gran-deurs, la situation telle qu'elle existeactuellement montre ses limites,concernant au moins deux aspectsprécis.

Le premier concerne l'implicationdu Statec dans l'établissement desstatistiques européennes. "Il y a deplus en plus de demandes de la partdu Conseil, de la Commission ou dela Banque centrale européenne, quisont très gourmands en chiffres,explique Serge Allegrezza. Les don-nées à fournir sont, au plus, trimes-trielles, mais bien plus souvent men-suelles et servent à l'élaboration dela politique monétaire. On subitdonc une énorme pression et lesconsignes reprises dans la documen-tation du Centre de programmes sta-tistiques sont détaillées, exigeanteset imposent des délais très serrés etune certaine qualité des informa-tions à fournir. Cette documentationest effrayante de volume!"

Du coup, les ressources humainesdont dispose le Statec, y compriscelles issues des derniers recrute-ments, sont "happées" par un certainretard accumulé ces derniers temps."Nous sommes dans l'obligationd'embaucher encore du personnelafin de combler ce seul retard deproduction..." précise son directeur.

Le second aspect des choses pourlequel le ministère de l'Economie etle Statec souhaiteraient trouver unautre mode de fonctionnementconcerne la clarification des liensentre les deux entités, au moment oùsont publiées les études de conjonc-ture. "Le fait que notre office statis-tique soit également cellule de com-pétence économique m'a placé pen-dant trois ans et demi dans des situa-tions parfois désagréables", recon-naît Henri Grethen, ministre del'Economie. "Dans son indépendan-ce scientifique, le Statec a en effet

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publié des études dont la paternitém'a été automatiquement attribuée,alors que je n'avais pas vu et encoremoins influencé ces études".

Ainsi, l'idée de réforme vise àlimiter les compétences du Statec à laseule mise à disposition, au mêmemoment, des données destinées auxautorités nationales et communau-taires, aux centres de recherche uni-versitaires, à la presse, ... "Le travailde collecte du Statec est régi par desrègles définies au plan communautai-re. La politique n'a donc pas à yinterférer rappelle le ministre.Evidemment, ça m'arrangerait deprésenter un chiffre de 3% de crois-sance en mai prochain, à un mois desélections, puis de rectifier le tir enoctobre en disant 'désolé, on s'esttrompé'. Mais une telle démarche estévidemment inacceptable et c'estpourquoi j'insiste sur l'indépendanceabsolue du Statec".

En revanche, le travail d'analyse,de réflexion et de prospective, lui,devra être réalisé par une autre struc-ture qui serait intégrée au sein duministère de l'Economie. "De sorteque le titulaire du ministère del'Economie soit responsable politi-quement des notes de conjoncturesqui seront publiées et perspectivesqui seront données, tranche M.Grethen. A partir du moment où jedois être amené à défendre politique-ment une étude, j'exige d'avoir à l'ap-prouver au préalable".

Voilà donc deux volets du chantierdevant lequel se trouvent HenriGrethen et Serge Allegrezza. Avecune contrainte supplémentaire: celledes prochaines élections législativesde juin 2004, avant laquelle chacunsouhaiterait que les bases du "nou-veau" Statec aient été concrètementjetées.

Mais la réflexion sur la restructu-ration du système statistique luxem-bourgeois va évidemment au-delà deces deux aspects précis. La faiblesseactuellement reconnue se situe auniveau de l'analyse et de la synthèsedes données, étant établi que pour cequi est de leur mise à disposition, lasituation tend lentement mais sûre-ment vers une certaine normalité.

"Il nous faut davantage être à lasource de l'information, plus prochedu terrain", estime Serge Allegrezza,qui illustre son propos avec le

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coverstory

Gros plan

9,5 millions d'Euro debudget en 2002Le Statec a eu 40 ans en 2002. La loiportant institution d'un service centralde la statistique et des études écono-miques date du 9 juillet 1962. Il s'agis-sait alors de fusionner l'Office de la sta-tistique générale et le Service d'étudeset de documentation économique.Depuis, par deux fois seulement ont étéédictées des lois modifiant le texte ori-ginale: en avril 1967, avec des légerschangement concernant les fonctions etemplois au sein du Statec et en juillet1971, avec une plus profonde refonteélargissant notamment son champ demissions et le nombre des fonctions etemplois les plus hauts dans la hiérar-chie du Service. Aujourd'hui, le Statec emploie quelque140 personnes, correspondant à 120emplois équivalent temps plein. Unedouzaine d'autres personnes sont pré-vues d'être recrutées, afin de pouvoircombler le retard dans la production dedonnées destinées à Eurostat. Le budget de fonctionnement du Stateca été, pour 2002, de 9,5 millions d'Euroet devrait dépasser les 12 millions pour2003. Sous la direction du Dr SergeAllegrezza, quatre divisions sontactives: les Services généraux, dévolusà Nico Weydert; les Statistiquessociales, confiées à Jean Langers; lesComptes nationaux, conjoncture, sta-tistiques d'entreprises dont s'occupeMarc Origer et les Relations écono-miques extérieures sous la direction deGuy Schuller.

Close-up

9.5 million eurobudget for 2002Statec turned 40 years old in2002. The law instituting a centralservice for statistics and econo-mic surveys dates from 9 July1962. This meant fusing the gene-ral statistics office and the econo-mic surveys and documentationservice.Since then, only two laws havebeen passed that modified the ori-ginal text: in April 1967, with smallchanges to the functions andemployment at Statec, and in July1971, with a more significant ove-rhaul, notably concerning theextension of the scope of its mis-sion and the number of functionsand posts uppermost in theService’s hierarchy.Today, Statec employs some 140people, corresponding to 120 full-time posts. A further dozen peopleare to be recruited in order tomake up for delays in the produc-tion of data for Eurostat. Statec’s operational budget for2002 was 9.5 million euro and2003’s is likely to exceed 12 mil-lion euro.Four divisions are active under thedirection of Dr Serge Allegrezza:general services, assigned to NicoWeydert; social statistics, entrus-ted to Jean Langers; nationalaccounts, economic activity andcompany statistics, in the handsof Marc Origer; and external eco-nomic relations, under the super-vision of Guy Schuller.

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Other than Statec, the structuresin the Grand Duchy that conduct eco-nomic analyses can almost be coun-ted on one hand. There is, of course,the Banque centrale du Luxembourg,whose survey department is beco-ming increasingly important overtime, and which benefits from recruit-ment capabilities that a State-runbody doesn’t have. “We occasionallycollaborate on certain statisticalaspects, such as establishing thebalance of payments. But we’re alsoin competition when it comes togeneral analysis”, explains MrAllegrezza, though he reminds us thatthe data the BCL works with are sup-plied by Statec.

Besides that, other initiatives arerather limited. We ought to mentionCREA, the applied economics resear-ch cell of the Centre Universitaire deLuxembourg, directed by ProfessorPatrice Pieretti, and, as concerns thecollection of data, CEPS/INSTEAD(Centre d'Études de Populations, dePauvreté et de Politiques Socio-Éco-nomiques/International Networks forStudies in Technology, Environment,Alternatives, Development).

Even though the physical andhuman dimensions of Luxembourg donot permit it to have utopian dreamsof grandeur, the situation as it current-ly exists reveals its limits in at leasttwo particular areas.

The first concerns Statec’s involve-ment in the establishing of Europeanstatistics. “There are more and moredemands from the Council, theCommission and the EuropeanCentral Bank, which have a hugeappetite for numbers”, explains SergeAllegrezza. “The data are to be sup-plied at least quarterly, but in mostcases, monthly, as they serve to deter-mine monetary policy. We are therefo-re under tremendous pressure, andthe instructions issued by the statisti-cal programmes centre are detailed,demanding, and impose very tightdeadlines and strict quality criteria onthe delivery of data. The volume ofdocumentation is terrifying!”

The human resources Statec hasat its disposal are encumbered with abacklog that has built up in recenttimes. “We’re obliged to recruit morestaff just to make up the productiondelay”, says the Director.

The second problem the Ministryof the Economy and Statec wish toresolve is to clarify the connectionbetween the two when it comes topublishing the economic-activity stu-dies. “The fact that our statistical offi-ce is also an economics cell has

sometimes put me in an uncomfor-table position over the past three anda half years”, admits Henri Grethen,Minister of the Economy. “With itsscientific independence, Statec haspublished surveys that are automati-cally attributed to me, even though Ihaven’t even read them, let aloneinfluenced them”.

Thus, one reform idea aims to limitStatec’s remit to merely making dataavailable, simultaneously, to thenational and Community authorities,university research centres, the press,etc. “Statec’s collection activity isgoverned by Community regulations.Politics should therefore not interfe-re”, says the Minister, “Obviously, Iwould be quite happy to announce afigure of 3% growth next May, justbefore the elections, and rectify itafterwards, saying ‘Sorry, we got itwrong’. But such a situation is evi-dently unacceptable, and that’s why Iinsist on the absolute independenceof Statec”.

On the other hand, the analysis,reflection and prospection workwould be carried out by anotherstructure, one integrated within theMinistry of the Economy, “so that theMinister of the Economy would bepolitically responsible for the econo-mic reports published and the pers-pectives given”, explains Mr Grethen,“If I am to be brought to defend astudy politically, I demand that I’mgiven the chance to approve it befo-rehand ”.

A further challenge for MessrsAllegrezza and Grethen is the legisla-tive election in June 2004, since bothwish to see the foundations of the‘new’ Statec well established beforethen.

There are also other elementsinvolved in restructuring Luxem-bourg’s statistical system. One weak-ness currently identified concerns theanalysis and synthesis of data.

“We need to be closer to the sour-ce of information, closer to theground”, opines Serge Allegrezza,illustrating his point with the debatelast year about Luxembourg’s700,000 inhabitants. “The discus-sions were ill-structured and ill-infor-med because we lacked sufficientanalysis structures to fuel the deba-te”, he complains.

He is also appealing for a genuineeconomic-analysis council. “Such acouncil would be able to makeconcrete proposals and formulaterecommendations. The existing tri-partite institutions have great difficul-ty in articulating problems. With

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débat autour des 700.000 habi-tants au Luxembourg: passionné il ya un an; tombé aux oubliettes depuis."Les discussions étaient très peustructurées et très peu informées carnous n'avions pas les outils d'analy-se suffisants pour alimenter lesdébats", déplore-t-il.

Et de plaider pour la mise enplace d'un véritable conseil d'analyseéconomique, qui sortirait du cadretraditionnel – et hautement consen-suel – des partenaires sociaux, maisdes économistes professionnels,quelle que soit leur activité et leurmilieu d'appartenance par ailleurs."Un tel Conseil pourrait alors êtreamené à faire des propositionsconcrètes et formulerait des recom-mandations. A l'heure actuelle, lesinstitutions tripartites ont énormé-ment de mal à articuler les pro-blèmes. Avec un tel organe d'écono-mistes confirmés venus de tous lesbords, il serait possible d'alimentertrès intelligemment le débat publicen s'appuyant sur des données pré-cises", explique-t-il.

Ainsi, par exemple, le débat rela-tif à l'indexation des salaires pour-rait-il s'engager sur d'autres basesque celles actuellement en vigueur.Serge Allegrezza, lors d'une inter-view télévisée, avait pris une posi-tion allant dans le sens d'un systèmenégocié au lieu de l'actuel systèmeréglementé. Un acte qui avait jeté uncertain émoi au sien de la classepolitique au point que le ministreGrethen avait du intervenir auprès dela Chambre des Députés pour calmerle jeu, avant que Jean-ClaudeJuncker, dans sa déclaration sur lasituation économique, sociale etfinancière du pays, ne réaffirme sonopposition à toute idée d'abolition,évoquant les conséquences négativesd’une telle décision sur le pouvoird’achat des particuliers et sur le cli-mat social.

Les travaux en cours ne manquentpas, par ailleurs, ce qui n'est fait paspour alléger les plannings. Celui quitient particulièrement à cœur à SergeAllegrezza concerne la publicationde comptes trimestriels. "Cela per-mettrait, quatre fois par an, de mieuxsuivre les évolutions de conjonctureet de ne pas se retrouver avec lemauvaise surprise de 2002 où, entrele printemps et l'automne, les

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prévisions de croissance sont tom-bées brutalement. On l'a fortementreproché, mais ce n'est certainementpas de la faute du messager si lacroissance est tombée aussi brutale-ment".

En théorie, une telle publicationsemble presque couler de source.Dans la pratique, les choses ne sontpas aussi simples. "Les données,nous ne les inventons pas! Elles noussont fournies par les acteurs, c'est-à-dire les entreprises elles-mêmes. Or,les entreprises ont clairement autrechose à faire que de remplir les for-mulaires et questionnaires statis-tiques, surtout qu'elles en reçoiventvenant de beaucoup de sources diffé-rentes. Le problème se rencontre

surtout au niveau des PME. Il estpourtant essentiel que les donnéespuissent nous être livrées à temps. Ilfaut vraiment que la statistique soitconsidérée comme un acte citoyen!Il aussi dans l'intérêt des entrepriseselles-mêmes de connaître l'évolutionde leur branche d'activité et desavoir où elles en sont par rapportau marché, même s'il n'en est qu'unecomposante infime".

Concrètement, les données sontdéjà entre les mains du Statec; laméthodologie existe aussi. Il ne resteplus qu'à faire "tourner" la machine.Serge Allegrezza garde bon espoirque ces premières publications tri-mestrielles interviennent encore encette fin d'année.

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such a body of approved econo-mists, it would be possible to veryintelligently inform the public debateby putting forward accurate data”, heexplains.

Thus, for example, the debate rela-ting to the indexation of salaries couldbe conducted on a different basis tothe current one. Serge Allegrezza, in atelevised interview, took a stance infavour of a negotiated system ratherthan the existing regulated one – anact that stirred up some commotionamid the political class, to such anextent that Minister Grethen had tointervene at the Chambre desDéputés to calm things down, beforeJean-Claude Juncker, in his declara-tion on the economic, social andfinancial situation of the country, couldreaffirm his opposition to any attemptat abolition, evoking the negativeconsequences such a decision wouldhave on the purchasing power of indi-viduals and on the social climate.

One project in progress that laysclose to Serge Allegrezza’s heartconcerns the publication of quarterlyaccounts. “That would allow us, fourtimes a year, to better follow the eco-nomic evolution and thus avoid thenasty surprise that occurred in 2002,when, between spring and autumn,the growth predictions fell drastically.We deplored it, but it certainly wasn’tthe messenger’s fault that growthdropped so drastically”.

In theory, such a publication seemsblindingly obvious. In practice, howe-ver, things are not so simple. “Wedon’t invent the figures! They are sup-plied to us by the players, the compa-nies themselves, that is. And the com-panies clearly have better things to dothan fill in statistical forms and ques-tionnaires, especially as they receivethem from so many different sources.This problem is particularly encounte-red with SMEs. It is essential, though,that data be delivered to us on time.Providing statistics really ought to beviewed as a citizen’s duty! It’s also inthe interest of companies themselvesto be aware of the evolution of theirbranch of activity and to know wherethey stand in relation to the market,even if they are only a minute elementof it ”.

In concrete terms, Statec alreadyhas the data; the methodology existstoo. All that remains to be done is toget the machine ‘ticking over’. SergeAllegrezza remains hopeful that thefirst of these quarterly publications willappear before year’s end.

“Il faut vraimentque la statistique

soit considérée commeun acte citoyen.”

SERGE ALLEGREZZA

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Après des années d'opulence et decroissance hors norme, le Luxembourg estentré dans une période bien plus modeste,qui le fait, en quelque sorte, rentrer dans lerang. Pas de quoi alarmer Henri Grethenministre de l'Economie, conscient qu'il nefaut plus, désormais, regarder le passé,mais bel et bien s'activer au présent pourassurer l'avenir. ENTRETIEN VINCENT RUCK ET JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTOS FREDERIC DI GIROLAMO (BLITZ)

“Une ruptureavec le passé”

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Monsieur le ministre, les dernièresdonnées du Statec prévoient unecroissance du PIB de 1,1% pourl'année 2002. On est évidemmentloin de la fin des années 90 où lacroissance oscillait entre 6 et8,5%. Comment a-t-on pu tombersi bas après être monté si haut?

Jusqu'à présent, lors des périodesplus moroses de l'économie mondia-le, le Luxembourg avait toujours sules contrebalancer par le seul faitque le secteur financier a toujoursconnu des taux de croissance à deuxchiffres, voire dépassant les 20%.Or, cette fois ci, la place financièren'est pas au rendez-vous. Aucontraire, elle a même accentué ladécroissance.

L'année dernière, à la mêmeépoque, on m'avait reproché d'avoirutilisé le terme "destructeur decroissance". Je ne l'avais pas faitdans un sens péjoratif, mais enconstatant simplement que le faitque la place financière avait enregis-tré des chiffres en recul, la croissan-ce était moindre. Le même phéno-mène s'est répété en 2002 et je nepense pas qu'il soit mal de parler dela Place financière de la sorte, aprèsqu'elle ait tiré la locomotive pendant20 ans… Le constat est, simplement,là: la situation s'est nettement dégra-dée.

N'était-ce pas prévisible au regarddes tendances macroéconomiquesque l'on peut observer parailleurs?

Dans une économie de petit espa-ce comme l'économie luxembour-geoise, les grandes théories macroé-conomiques, bien souvent, ne s'ap-pliquent pas. Un modèle commecelui de Keynes, par exemple, nefonctionne pas.

Prenons un exemple: en 2001 et2002, le gouvernement a réalisé, endeux étapes successives, une réfor-me fiscale conséquente pour les per-sonnes physiques. Au début, on nousa dit que cela renforcerait la sur-chauffe de l'économie luxembour-geoise. Aujourd'hui, on constate,avec le recul, que cette réforme estvenue à point, avec un timing idéal.

Les effets de la croissance sontque certaines branches ont mieux

tiré leur épingle du jeu que d'autres.Le secteur de l'automobile, parexemple, a eu une croissance supé-rieure à 8% en 2002 après avoirreculé en 2001. On pourrait s'imagi-ner que les Luxembourgeois dispo-sant d'un revenu net important, aitainsi plus investi dans l'automobile.

Un tel investissement n'est pasnécessairement un bénéfice directpour l'économie luxembourgeoise,puisque nous ne produisons pas devoitures, ici. Mais nous avons dansnotre secteur industriel un tas d'en-treprises qui travaillent pour le sec-teur de l'automobile. Le bénéfice estdonc indirect.

La taille réduite de l'espace écono-mique luxembourgeois et sonouverture obligée vers l'extérieurfont qu'une relance par la consom-mation n'a pas forcément lesmêmes effets immédiatsqu'ailleurs. Quels sont à vos yeux,dans ce contexte, les secteurs por-teurs, mois volatils par rapportaux événements internationaux?

Je considérerai la chose différem-ment, en mettant en perspective lespriorités pour les prochaines années.Schématiquement, il y a des secteursmoteurs et des secteurs suiveurs.C'est la question de la poule et del'œuf.

Dans une économie nationale, ilfaut d'abord que quelqu'un créé larichesse, qui sera ensuite répartie etdiffusée. Ce sont les secteursmoteurs qui sont au début de l'évolu-tion. On nous dit parfois qu'unemploi dans la culture créé deux outrois autres emplois. Je ne discutepas de savoir si c'est pertinent oupas, mais je peux dire que la cultureà elle seule n'a aucun effet moteurcomme je l'entend.

Nous avons en revanche un cer-tain nombre d'industries qui consti-tuent ces secteurs moteurs: l'indus-trie manufacturière; celle du trans-port; ou encore le tourisme. Enrevanche, un secteur comme le com-merce restera toujours un secteursuiveur, et pas moteur.

J'ai voulu souligner cette idéepour dire que nous avons besoind'industries, d'entreprises qui créent'ab initio' de la richesse, comme lesecteur financier. Ce sont ces sec-

teurs là qu'il convient évidemmentde favoriser.

Par le passé, on pouvait attirerune entreprise par des interventionset des subventions solides. Ce n'estplus possible aujourd'hui. Enrevanche, nous pouvons encouragerles efforts de recherche et dévelop-pement. Les entreprises luxembour-geoises, en 2002, ont investi presque80 millions d'Euro en recherche etdéveloppement, et l'interventionpublique a dépassé les 20 millions.C'est là où nous entendons mettrel'accent.

Parallèlement, nous soutenonségalement le développement endo-gène des entreprises: veiller à ce queceux qui sont à Luxembourg s'y sen-tent bien, et qu'ils investissent etmodernisent leur outil de travail etconsolident, voire étendent lenombre de leurs collaborateurs.

Dans cet ordre d'idée, une desactions est d'être en contact perma-nent avec des décideurs au niveaudes maisons mères des entreprisesinstallées ici, même si, évidemment,je ne suis pas naïf au point de croireque des investissements se décidentpar sympathie. Mais il est importantde toujours revendre le "produitLuxembourg" et l'actualiser, afinque dans la tête des décideurs lepays soit retenu comme place inté-ressante.

La réhabilitation des frichesindustrielles de Belval-Ouestentre-t-elle également dans lespriorités que vous affichez?

Bien sûr! Il est important quenous continuions à aménager leszonings industriels, sur d'anciennesfriches, là où des activités ont déjàeu lieu, préférentiellement à des ter-rains qui étaient réservés, jusque là,à l'agriculture. Je demande d'ailleursau gouvernement de se porteracquéreur des friches des crassiersd'Ehlerange et de Differdange: d'unepart pour avoir des réserves fon-cières, et d'autre part pour y réaliserdes zonings réservés à des activitésindustrielles.

Il y a une pression de la part desentreprises qui souhaitent s'installerdans ces zonings, mais je veux lesréserver aux entreprises des secteursmoteurs, pas les secteurs suiveurs.

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two successive stages, rational fiscalreforms for natural persons. In the begin-ning, we were told that this would rein-force the overheating of theLuxembourgish economy. Today, withhindsight, we can see that those reformscame at precisely the right time.

The effects of growth are that somebranches have fared better than others.The automobile sector, for example,experienced growth of more than 8% in2002, after having retreated in 2001. Wecan imagine, therefore, that thoseLuxembourgers with a considerable netincome invested more in automobiles.

Such investment is not necessarilydirectly beneficial to the Luxembourgisheconomy, as we don’t produce any carshere. But we do have in our industrialsector many companies that work for theautomobile sector. The benefits, thus,are indirect.

The small size of Luxembourg’s eco-nomy and its obligatory openness tothe exterior mean that a revival ofconsumption does not necessarilyhave the same immediate effect aselsewhere. Given this context, which,in your opinion, are the driving sectorsthat are less volatile in relation tointernational events?

I would consider it in another way,putting into perspective the priorities forthe coming years. Schematically, thereare driving sectors and driven sectors.It’s the old question of the chicken andthe egg.

In a national economy, someone firstof all has to create riches, which are

J'aide ceux qui ont besoin pourlancer la machine et j'aide moinsceux qui bénéficient de la situationou des résultats de la machine lancéeensemble.

Actuellement, nous disposons,dans le cadre du projet Eco-Start,d'une structure d'accueil pour lesstart-ups et pour des entreprisesdésireuses de commencer à courtterme et souhaitant, une fois leurproduction lancée dans deux ou troisans, migrer dans des structurespropres. C'est dans cette structureque nous avons accueilli RavalEurope, une entreprise israélienne.L'ambition de départ n'était pas deleur dire "quittez donc Israël etvenez chez nous", ça n'a aucun sens.Mais à partir du moment où sesclients, européens, lui demandaientd'être plus près d'eux, la possibilitéde venir au Luxembourg devenaitintéressante. La société a donc choi-si de s'installer à Foetz et migrera,plus tard, ailleurs.

Ce projet Eco-Star va nousapprendre à gérer un tel centre quisera installé à Belval Ouest, en rela-tion avec l'Université à créer, afin detenir le rôle d'incubateur.

Dans son avis récemment rendusur l'évolution de la situation éco-nomique, financière et sociale dupays, le Conseil économique etsocial a insisté sur la notion dedéveloppement durable et la miseen place d'un encadrement qui luisoit propice. Est-ce là une autre devos priorités?

J'insiste sur le fait que le dévelop-pement durable est un triptyque, quiconcerne l'économique, le social etl'environnement. Je crois que dans lasituation où nous nous trouvons,l'équilibre entre ces trois facteursdoit être tel qu'aujourd'hui, c'est l'as-pect économique qui doit être favori-sé, sans que cela ne remette en causel'importance des deux autres aspects.

Notre rage régulatrice doit êtrefreinée. Un entrepreneur doit savoirà quelle sauce il sera mangé et doitpouvoir obtenir dans les plus brefsdélais possibles les réponses auxquestions qu'il se pose.

Nous ne pouvons pas avoirrecours systématiquement à destechnologies qui n'existent pas

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Minister, the latest Statec figures pre-dict growth of 1.1% for the year 2002.We’re obviously a long way off fromthe end of the 90s, when growthoscillated between 6 and 8.5%. Howdid we fall so low after having risen sohigh?

Until recently, during more moroseperiods of the world economy,Luxembourg had always managed tocounterbalance itself, due solely to thefact that the finance sector always expe-rienced double-digit growth, sometimeseven surpassing 20%. This time around,though, the finance sector is not up tospeed. In fact, it has even acceleratedthe decline.

Last year, round about this time, Iwas reproached for using the term‘growth destroyer’. I did not use it in apejorative sense, but merely to state thesimple fact that the finance sector hadregistered figures in decline, that growthwas mediocre. The same phenomenonwas repeated in 2002 and I don’t think itwas wrong to speak of the finance sec-tor that way, after it had driven the loco-motive for 20 years… The truth is simplythere: the situation has deterioratedremarkably.

Was that not foreseeable, given themacroeconomic trends that could beseen in other areas?

In an economy as small asLuxembourg’s, grand theories ofmacroeconomics, often, don’t apply. Amodel such as Keynes’, for example,does not work.

Let’s take an example: in 2001 and2002, the government implemented, in

"A breakwith the past"

After years of opulence and unprecedentedgrowth, Luxembourg has entered into a muchmore modest period, bringing it ‘back into line’,so to speak. Not that this bothers Henri Grethen,the Minister of the Economy, who is aware thatwe must take care of the present to safeguardthe future, rather than dwell on the past.INTERVIEW VINCENT RUCK AND JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTOS FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

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then divided and spread around. It’sthe driving sectors that are at the begin-ning of the evolution. We are sometimestold that one job in the cultural sectorcreates two or three more jobs. I’m notgoing to debate whether that’s pertinentor not, but I know that culture on itsown does not have any driving effect, asI understand it.

We do, however, have a number ofindustries that constitute these drivingsectors: the manufacturing industry;transport; even tourism. On the otherhand, the trade sector will always be afollow-on sector, and not a driving one.

I brought up this idea to demonstratethat we need industries, businesses thatab initio create wealth, such as the finan-ce sector does. It’s those types of sec-tors, obviously, that we should favour.

In the past, we were able to attract acompany with interventions and largesubsidies. That is no longer the case. Wecan, on the other hand, encourageresearch and development efforts.Luxembourgish companies, in 2002,invested nearly 80 million euro in resear-ch and development, and public inter-ventions amounted to more than 20 mil-lion. That’s where we intend to make animpact.

In parallel, we’re also supporting theindigenous development of companies;making sure that those which are alreadyin Luxembourg feel good, that they investin and modernize their plant, and thatthey consolidate or even increase thesize of their workforce.

Along those lines, one effort is toremain in constant touch with decision-makers of parent companies and busi-nesses in operation here, even though,obviously, I’m not naïve enough to belie-ve that investment decisions are madepurely out of sympathy. But it is impor-tant to continually sell the‘Luxembourgish product’ and update it,in order to ensure that the country isregarded as an interesting one in theminds of decision-makers.

Does the rehabilitation of the Belval-Ouest wastelands also figure amongyour priorities?

Of course! It is important that wecontinue to develop industrial parks onsites where industrial activities havealready taken place, in preference tousing land that has previously beenreserved for agriculture. That’s why I askthe government to acquire the Ehlerangeand Differdange slag wastelands, to havereserve land that can be used to developindustrial parks.

There is pressure from other enter-prises that would like to occupy theseparks, but I’d rather they be used by dri-ving sectors, not driven sectors. I helpthose in need who will get the engine run-

ning more than I help those who willsimply profit from the situation once theengine is running.

Right now, in the framework of theEco-Start project, we have a structurefor start-ups and companies that wantto get launched in a short period andthat want, once their production hasbeen up and running for a few years, tointegrate into the proper structures. Itwas through this structure that we wel-comed Raval Europe, an Israeli compa-ny. Our starting position wasn’t to say"Leave Israel and come to us"; thatmakes no sense. But once their clients,Europeans, asked the company to movesomewhere closer to them, the option ofcoming to Luxembourg became interes-ting. The company then decided to setup in Foetz, and will later move elsew-here.

This Eco-Star project will teach ushow to manage a similar centre that is tobe installed at Belval Ouest, in conjunc-tion with the future University to be builtthere, which will act as an incubator.

In its recent verdict on the evolutionof the economic, financial and socialsituation in the country, the Economicand Social Council insisted on thenotion of sustainable developmentand the implementation of a favou-rable framework. Is that one of yourpriorities?

I insist on the fact that sustainabledevelopment is a triptych, with econo-mic, social and environmental dimen-sions. I believe that in the current situa-tion, it’s the economic aspect that needsto be favoured, without being to thedetriment of the other two aspects.

Our zeal for regulation needs to berestrained. An entrepreneur needs toknow how to proceed and needs to begiven answers to his questions as soonas possible.

We cannot systematically haverecourse to technologies that haven’tbeen invented yet, nor can we automa-tically adopt the highest standards, evenif one takes a healthy view of things.

I still believe the Indians were right insaying, when you inherit land, you mustleave it for those coming after in acondition that is at least as good, if notbetter. I sometimes have the impressionthat each individual, confined in his cor-ner, only looks after his own interests,rather than those of others. So let’sbroaden our outlook; it will make thingseasier.

Speaking of a “broader outlook”, thecontribution of foreign workers fromthe Greater Region is one of the fun-damental factors of the Luxembour-gish economy. Two-thirds of jobs areheld by these cross-border

encore et sont à inventer, nimême adopter d'office les plushauts standards, même si on a unesaine vue des choses.

Je persiste à croire que lesIndiens avaient raison de dire quequand on reçoit une terre en héri-tage, il faut ensuite la transmettredans des conditions au moinsidentiques, voire meilleurs. J'aiparfois l'impression que chacun,confiné dans son coin, ne regardeque son propre dossier et neregarde pas l'ensemble. Ayonsdonc une vue plus large, ça facili-tera les choses.

A propos de “vue plus large”,l'apport de travailleurs étran-gers issus de la Grande Régionest un des facteurs de base del'économie luxembourgeoise.Les deux-tiers des emplois sontoccupés par ces frontaliers. Cesont vers eux que l'on se tourneen période de croissance, maisne sont-ce pas également euxqui pâtissent les premiers duralentissent?

Il faut d'abord bien avoir à l'es-prit qu'aujourd'hui un entrepre-neur, en Europe, ne regarde plusles frontières nationales. C'est unconcept qui n'existe plus. Nous,Luxembourgeois, ne pouvons pasavoir le beurre, l'argent du beurreet le sourire de la crémière. Nousne pouvons pas, lorsque leschoses vont bien, recruter à tourde bras et, dès que ça va moinsbien, fermer les frontières!Heureusement que cela n'existeplus et je souligne ce "heureuse-ment" en tant qu'européenconvaincu. Il existe déjà une fron-tière de nos langues respectives,nous devons donc dépasser lanotion de frontière géographique.

D'un côté, on constate que lesdeux tiers des emplois sont occu-pés par les frontaliers et del'autre, on reproche le fait quelorsque les entreprises vont plusmal, les frontaliers sont les pre-miers à partir. Alors si l'un de ceséléments est vrai, l'autre est faux!Moi je retiens que sur troisemplois, deux viennent de laGrande Région et donc que lesgens qui viennent de cette

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Grande Région ne sont pas plusexposés au chômage que les autres.

D'où viendrait, alors, ce décalagedans la perception des faits?

Ce qui fausse les chiffres, à monavis, c'est le travail intérimaire. UnLuxembourgeois est moins enclin àaccepter un travail intérimaire quequelqu'un qui vient de France ou deBelgique. Forcément, dans l'intéri-maire, vous avez des gens qui trou-vent un autre emploi ou ne désirentpas renouveler leur contrat. Àchaque fois qu'un contrat d'un intéri-maire vient à terme, on le qualifie dechômeur. C'est une fausse idée de laréalité. Non, les frontaliers ne sou-frent pas plus du ralentissement éco-nomique que les résidants. Leschiffres de l'augmentation du taux dechômage des résidants le montrent.

En 2002, nous avons tout demême encore créé, en net, plus de2% d'emplois, ce qui représente àpeu près 5.000 postes. En 2003, laprogression baissera un peu, maisnous serons toujours en créationnette de 2.500 à 3.000 emplois.

En France, on s'extasie parce queMichelin annonce la création de1.100 emplois, mais on oublie dedire que ces emplois sont destinés àformer les gens qui partiront à laretraite dans l'année à venir. Aufinal, ça fait donc zéro! Quand leLuxembourg crée 5.000 emplois,dont au moins 1.800 venant deFrance, 1.000 de Belgique ou 700d'Allemagne, on n'en dit pas un mot!

Dans tout juste un an se tiendrontles prochaines élections législa-tives. Quels chantiers voudriez-vous voir aboutir d'ici là?

Je tiens d'abord à dire que je nemesure pas le résultat de mon actionau nombre de lois que je fais passerà la Chambre des Députés. Je rêveplutôt de lois qui abrogent et suppri-ment des législations, descontraintes existantes.

Maintenant, j'ai évidemment uncertain nombre de projets qui mesemblent important. En dehors detoute législation, il s'agit avant toutd'aider à augmenter la compétitivitédes entreprises luxembourgeoises:en contribuant à réaliser les infra

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coverstory

workers. We turn to them in per-iods of growth, but are they not alsothe first to suffer during a slowdown?

First of all, we must bear in mindthat today’s businessmen, in Europe, nolonger care about national borders. It’s aconcept that doesn’t exist anymore. WeLuxembourgers can’t have our cake andeat it too. We can’t recruit from allaround when times are good and then,when things are less good, close theborders! Happily, that no longer occurs -and I say “happily” as a card-carryingEuropean. There are already barriersbetween our various languages, so weneed to get over this notion of geogra-phical barriers.

On one hand, we acknowledge thattwo-thirds of jobs are held by cross-bor-der workers, and on the other, webemoan the fact that they’re the first togo when companies start to underper-form. If one of these is true, then theother must be false! The way I see it, outof three jobs, two come from theGreater Region and, therefore, thosepeople who come from this GreaterRegion are not more exposed to unem-ployment than the others.

So where does this difference in theperception of the facts come from?

What throws the numbers, in my opi-nion, is temporary work. ALuxembourger is less inclined to accepttemporary work than someone whocomes from France or Belgium.Obviously, in the temp market there arethose who find another job, or whochoose not to renew their contract.Every time the contract of a temp wor-ker comes to an end, we qualify thatperson as unemployed. It’s a false pic-ture of reality. No, foreign workers donot suffer more from an economic slow-down than residents do. The risingunemployment figures for residentsprove it.

In 2002, we nonetheless managed tocreate a net of 2% more jobs, whichrepresents roughly 5,000 posts. In 2003,the progress will tail off slightly, but wewill still create between 2,500 and 3,000jobs.

In France, they’re ecstatic whenMichelin announces it’s creating 1,100jobs, but they forget to mention thatthese jobs are for those being trained toreplace those who are retiring the follo-wing year. The sum, therefore, is zero!When Luxembourg creates 5,000 jobs,of which at least 1,800 will be given toFrench, 1,000 to Belgians and 700 toGermans, no one says a word!

The next legislative elections will beheld just a year from now. What pro-gress would you like to see madebefore then?

I would like first of all to say that Idon’t measure the success of my actionsby the number of laws I pass in theChambre des Députés. I dream, rather,of laws that abrogate and suppress exis-ting legislation and constraints.

Presently, I’m working on a number ofprojects I consider to be important.Legislation aside, I want most of all tohelp stimulate the competitiveness ofLuxembourgish companies: by helpingto create a receptive infrastructure forbusinesses; by getting Luxembourgishresidents to change their approachtowards industry, the economy; byencouraging young people, and thoseless young, to go into business for them-selves, to take risks.

Then, we have a number of obliga-tions to fulfil at the European level, direc-tives to implement. I wouldn’t want mysuccessor to be straddled with major dif-ficulties, considering there’s still a greatlegislative effort to be made, especiallyas Luxembourg will hold the presidencyof the European Union for the first half of2005.

We’re working on it already, but it’sevident that whoever holds the Economyportfolio will need to plunge even deeperinto it once the elections are out of theway, since Luxembourg will be part ofthe Troika in the second half of 2004.

On the legislative front, we have anumber of projects in the pipeline. Otherthan the implementation of Communitydirectives, there is also the issue of com-petition regulations. To radically changecompetition regulations at the Europeanlevel is a major challenge. A draft hasbeen drawn up and we have submitted itto the Council of State. This is the mostimportant issue to settle in the comingyear, and if I manage it, I’ll be more thanhappy!

You mentioned your “successor”.Does that mean you’d rather not keepyour post if the Democratic Partystays in government?

Not at all! I’m passionate about beco-ming Minister of the Economy again.Just as I’d like to win the Transport port-folio again. I would like very much for myparty to remain in government and willdo all I can to ensure it does. But in poli-tics one must be realistic. On the 13th ofJune, it’s the voter who decides! And inLuxembourg, the voters’ decision isusually respected!

I’m convinced we’ve done a good job,but it remains to convince the voters thatwe have too. And the Luxembourgishvoter is an opportunist who tends less tolook at the overall results than he seeksto find out what one bunch will offer himthat another won’t. One has to live withthe fact that the voter is always right.

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structures d'accueil des entre-prises; en changeant, dans l'espritdes résidents luxembourgeois, leurapproche vis-à-vis de l'industrie,de l'économie; en encourageant lesjeunes, ou les moins jeunes, às'établir à leur compte, à prendredes risques. Ce sont des chosespour lesquelles l'apport du législa-teur est des plus réduits.

Ensuite, nous avons un certainnombre d'obligations librementcontractées au niveau européen,avec les transpositions des direc-tives. Je souhaiterai que mon suc-cesseur ne soit pas placé devantdes difficultés majeures, en consi-dérant qu'il reste encore un grandeffort législatif à fournir, d'autantplus que le Luxembourg assurera,au cours du premier semestre2005, la présidence de l'unioneuropéenne.

On y travaille déjà, mais il estévident que le titulaire du porte-feuille de l'Economie devra s'im-pliquer encore plus fortement dansce dossier sitôt les élections pas-sées, puisque le Luxembourg serapartie prenante de la troïka dès lesecond semestre 2004.

Sur le plan législatif, nousavons un certain nombre de projetsdans le tube. Outre les transposi-tions de directives communau-taires, il y a également le chantierdu droit de la concurrence.Changer radicalement le droit de laconcurrence au niveau européenest un grand défi. Un projet a étéélaboré et nous en avons saisi leConseil d'Etat. Il s'agit du plusimportant projet qui reste à éva-cuer dans l'année à venir et si j'yparviens, je serai bien content!

Vous évoquez votre succession.Cela veut-il dire que vous ne sou-haiteriez pas rester en place si leparti démocratique reste enplace au gouvernement?

Pas du tout! J'ai envie de rede-venir ministre de l'Economie, cequi est passionnant. Tout commej'aimerai bien aussi récupérer leportefeuille du Transport.J'aimerai bien que mon parti resteau gouvernement et je ferai toutpour qu'il en soit ainsi. Mais enpolitique, il faut être réaliste. Le

geois est quelqu'un d'opportuniste

qui regarde moins le bilan, mais plu-

tôt cherche à savoir ce que les uns là

vont lui apporter par rapport aux

autres. Il faut bien voir que ce n'est

jamais l'électeur qui se trompe.

13 juin, c'est l'électeur décide! Et auLuxembourg, la décision de l'élec-teur est en règle générale respectée!

Je suis convaincu que nous avonsfait un bon travail, mais maintenantil convient d'en convaincre aussil'électeur. Or l'électeur luxembour-

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coverstory

Agriculture Nombre de salariés

Industrie*dont : Sidérurgie

Nombre de salariésdont: Sidérurgie:

Commerce; réparations automobiles etd'articles domestiques; hôtels et restau-rants, transports et communicationsdont : Transports et communication

Nombre de salariésdont : Transports et communication

Activités financières; immobilier,location et services aux entreprisesdont : Services financiers

Nombre de salariésdont : Services financiers

Autres activités de servicesdont : Services d'administration publique

Nombre de salariésdont : Services d'administration publique

19852,0%6.800

28,1%9,8%38.20013.400

20,3%6,0%46.90011.200

33,3%21,6%46.90011.200

16,2%6,5%35.00011.000

20010,6%3.600

17,9%1,9%36.1005.900

21,6%10,0%74.20022.700

45,0%26,4%74.20032.700

15,5%5,3%59.90014.400

Somme des valeurs ajoutées (en %) et emploidans l’économie luxemnbougeoise

Taux de croissance du PIB en volume(moyennes quinquennales)

différence (L-BFD)Taux de croissance Luxembourg (L)Taux moyen Belgique, France, Allemagne (moyenne non pondérée)

source: STATEC

source: STATEC

* industrie, y compris énergie et construction

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Le leasingpour les utilitairesLe leasingpour les utilitaires

case study: leasing automobile

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case study: leasing automobile

ALD AutomotiveDirection ALD

Quelle est l'importance des utilitaires dansvotre activité? Quels types d'utilitaires sont-ilsles plus demandés?

Nous avons très vite pris conscience de l’im-portance du marché des véhicules utilitaireslégers. En effet, dès 1999, une cellule utilitaire avu le jour au sein du département Sales et M.Pierre-Frédéric Guebs, consultant issu du secteur,est venu rejoindre les rangs de notre société.Depuis, le pourcentage d’utilitaires dans notreflotte n’a eu de cesse de croître pour atteindreaujourd’hui environ 15%. Les utilitaires de lacatégorie 3,5 m3 étant les plus représentés (60%)pour 25% de véhicules de moins de 6 m3 et 15%de plus de 6 m3.

Est-ce un marché en développement? Lesentreprises ont-elles de nouvelles attentes dansce domaine? Sont-elles très sensibles au fac-teur prix? Les règles de décisions changent-elles par rapport aux véhicules personnels?

La plupart des sociétés concernées étant enco-re à l’achat ou en leasing financier, on peut affir-mer que le marché de la location long terme pourutilitaires légers est en pleine croissance etdemande à être développé. Les mentalités évo-luant et les conseils de notre spécialiste maisonportant leurs fruits, l’équation "véhicule utilitaire= capital de la société" est de plus en plus battueen brèche et, par là même, les formules classiquesde financement au profit de la location longterme.

À notre avantage, le décideur exprime désor-mais un besoin de conseils en raison de la techni-cité croissante liée aux véhicules utilitaires(configuration optimale, aménagement, …) et

certaines solutions entraînent bien souvent desubstantielles économies pour le locataire. Une autre préoccupation récurrente est la maîtrisedes coûts. À ce titre, le leasing opérationnel rem-plit à merveille cet objectif, par la possibilité debudgéter ces dépenses sur le long terme (loyersconstants) et par un service "tout compris" limi-tant les facturations inattendues.

N’oublions pas que le choix d’un véhicule uti-litaire par un décideur est toujours rationnel et nonémotionnel. Ainsi le facteur prix reste certesdéterminant dans le choix entre les formules definancement classiques ou la location long termeet, à plus forte raison, en cette période de faibleconjoncture. Toutefois, les décideurs reconnais-sent la valeur ajoutée des conseils spécialisés denotre consultant et les gains substantiels qu’ilspeuvent engendrer et par conséquent savent lesapprécier à leurs justes valeurs…

Finalement, le décideur sera attentif au niveaude services offerts : aussi bien auprès du prestatai-re long terme qu’est ALD Automotive, mais éga-lement près du constructeur ou du concessionnai-re afin de valider son choix de la marque quireprésentera les couleurs et l’image de sa sociétépendant plusieurs années.

Avis Fleet ServicesStéphane Gaudin, Account Manager

Quelle est l'importance des utilitaires dansvotre activité? Quels types d'utilitaires sont-ilsles plus demandés?

Etant donné qu'Avis Fleet Services offre unesolution globale de leasing à ses clients, les véhi-cules utilitaires ont donc bien évidemment une

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Le leasing automobile est de plus en plus usité par lesentreprises luxembourgeoises. C'est un fait. Mais qu'enest-il des véhicules utilitaires?Petit tour d'horizon avec les professionnels du leasing.PHOTO FREDERIC DI GIROLAMO (BLITZ)

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case study: leasing automobile

place importante dans notre activité. Le type devéhicules dépend essentiellement du secteur d'acti-vités de nos clients.

Est-ce un marché en développement? Les entre-prises ont-elles de nouvelles attentes dans cedomaine? Sont-elles très sensibles au facteurprix? Les règles de décisions changent-elles parrapport aux véhicules personnels?

Le marché de l'utilitaire est en croissanceconstante car de plus en plus de clients qui ache-taient leurs véhicules passent maintenant en lea-sing. Le facteur prix est bien évidemment un fac-teur important dans le choix du client. Les règles dedécisions sont différentes pour les utilitaires car lecritère essentiel est la fonctionnalité des véhicules.

ING LeaseGuy Denotte, Directeur adjoint

Quelle est l'importance des utilitaires dans votreactivité? Quels types d'utilitaires sont-ils les plusdemandés?

L'importance des utilitaires n'est en fait par énor-me, elle représente environ 25% de notre porte-feuille. Toutefois, ce chiffre n'est qu'une estimationcar, nous n'avons, à l'heure qu'il est, aucune statis-tique dans ce domaine.

Pour ce qui est des types d'utilitaires les plusdemandés, la répartition est assez équilibrée, allantdes petits utilitaires, de types Citroën Berlingo, auxpetites camionnettes.

Cependant, quatre marques sortent du lot et sem-blent plus prisées que les autres. On retrouve parmicelles-ci: la Citroën Berlingo; les Renault Kangoo,Express et Trafic; la Peugeot Partner et la FiatDucato.

Est-ce un marché en développement? Les entre-prises ont-elles de nouvelles attentes dans cedomaine? Sont-elles très sensibles au facteurprix? Les règles de décisions changent-elles parrapport aux véhicules personnels?

Le marché du leasing de véhicules utilitaires esten plein développement. On constate ainsi de plusen plus de demandes de leasing d'utilitaires, audétriment bien souvent de l'achat. Les entreprisespréfèrent ainsi louer leur véhicule que de l'achetercar elles y retrouvent un avantage financier indé-niable.

Elles ne sont donc pas avides de nouvellesattentes au niveau de leurs véhicules utilitaires. Cequi prévaut ainsi, c'est essentiellement un souci definancement, car le leasing reste fiscalement plusintéressant que l'achat.

LeasePlanOlivier Korman, Commercial Manager

Quelle est l'importance des utilitaires dans votreactivité? Quels types d'utilitaires sont-ils les plusdemandés?

La tendance que nous pouvons constater ces der-nières années d’une progression du leasing opération-nel (ou location long terme) au détriment de l’achat enfonds propres ou du leasing financier se confirme éga-lement pour les véhicules utilitaires. De plus en plus desociétés, dans le cadre de politiques de réduction descoûts, préfèrent opter pour une solution “tout com-pris”, leur permettant de budgétiser les coûts liés à leurparc automobile d’une année à l’autre.

Dans ce contexte, le parc utilitaire de LeasePlan estde plus en plus important, notamment dans la gammedes petits utilitaires (Renault Kangoo, Citroën Berlingoet Jumpy, Peugeot Partner…) ou dans la gamme supé-rieure (Renault Trafic et Master, Citroën Jumper, OpelVivaro ou Mercedes Sprinter). Pour sa part, LeasePlanse limite aux véhicules inférieurs à 3.5 tonnes.

Est-ce un marché en développement? Les entre-prises ont-elles de nouvelles attentes dans ce domai-ne? Sont-elles très sensibles au facteur prix? Lesrègles de décisions changent-elles par rapport auxvéhicules personnels?

En dehors du facteur prix qui reste évidemment uncritère important, les entreprises sont très attachées à laqualité du service. Les règles de décisions s’avèrentbeaucoup plus rationnelles que pour un véhicule per-sonnel, et une réelle relation de confiance doit s’ins-taurer entre la société cliente, le garage et la société deleasing. Nous travaillons d’ailleurs souvent sur base dedevis élaborés entre le client et le garage, pour que laconfiguration du véhicule coïncide parfaitement auxbesoins du client.

Grâce à une structure de 34 personnes, une expé-rience de plus de 10 ans sur le marché Luxembourgeoiset un parc de plus de 3.000 véhicules, LeasePlan a éga-lement des arguments très crédibles dans ce domaine,en proposant notamment des services directement liés àce type de véhicules. LeasePlan a ainsi investi dans desvéhicules utilitaires au sein de son parc court termepour garantir une assistance rapide en cas d’immobili-sation d’un véhicule. Il s’agissait là d’une demandeforte de nos clients et prospects, car le véhicule utili-taire est un outil de travail à part entière et doit parconséquent être utilisable à tout moment.(véhicule decatégorie identique).

Le choix du leasing opérationnel présente enfindes avantages en terme de vecteur d’image pour lasociété, tant il permet de renouveler les véhiculesfréquemment. La société dispose donc constammentde véhicules neufs, bien entretenus et en parfait étatde marche, ce qui constitue également un atout enterme de mobilité.

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Un acteur majeur du marché automobile vient de naître. En alliant ses forces avec celles de Hertz Lease, ALD Automotive renforce sa présence dans 16 pays européens et s’engage à dépasser les attentes de ses clients dans tous les domaines du Fleet Management et de la location longue durée de véhicules. Une nouvelledimension représentant une flotte de 500 000 véhicules et 2 800 collaborateursdéterminés à vous offrir un service encore plus souple et performant.

À Luxembourg, la même direction et la même équipe restent à votre écoute.

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ALD 22.05.2003 19:15 Uhr Seite 1

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dossier: marketing au luxembourg

Dossier100 paperJam 07.-08.2003

Le marketingau Luxembourg

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dossier: marketing au luxembourg

Dossier 101paperJam 07.-08.2003

Une démarche marketing commence avant lacréation d'un produit et se termine après sa mise envente. Ce schéma est une synthèse, parmi d’autres,de l'ensemble des étapes de la réflexion à mener...

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Dossier102 paperJam 07.-08.2003

dossier: marketing au luxembourg

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Dossier 103paperJam 07.-08.2003

dossier: marketing au luxembourg

Que peut bien vouloir dire le mot'marketing'? Philip Kotler etBernard Dubois, dans leur ouvrage"Marketing Management" présen-tent plusieurs définition. La socié-tale, par exemple: "Le marketing estle mécanisme économique et socialpar lequel individus et groupessatisfont leurs besoins et désirs aumoyen de la création et de l'échan-ge de produits et autres entités devaleur pour autrui".

Un autre gourou en donne uneautre définition, plus proche de ladéfinition que s'en fait (devrait s'enfaire?) une entreprise: "On auratoujours besoin, on peut le suppo-ser, d'un effort de vente. Mais le butdu marketing est de rendre la ventesuperflue; il consiste à connaître etcomprendre le client à un point telque le produit ou le service luiconviennent parfaitement et se ven-dent d'eux-mêmes. Dans l'idéal, lemarketing devrait avoir pour résul-tat un client prêt à acheter. Tout cedont on a alors besoin est de rendrele produit ou service disponible."

Marketing ≠ 4PEn voici une définition ambitieu-

se. Concrètement, on confond sou-vent le marketing avec l'art de fairevendre. Les 4P du célèbre 'marke-ting-mix', participent de cetteerreur. Il s'agit, en fait, de la déter-mination, à la fin du cycle, desmoyens permettant d'optimiser l'ac-te de vente en fixant les caractéris-tiques du Produit, son Prix, la dis-tribution (Place, en anglais), etenfin la meilleure communicationautour du produit (Promotion).

Carlo Kissen, Directeur généralde Exxus, une société de conseil enmarketing, explique cette différenceentre marketing et communication:"Elles sont trois. La première est ladécouverte des besoins et des désirsdes consommateurs. Il y a 50 ans,ce qui était indispensable, c'était desavoir produire. Aujourd'hui, onconsomme tellement de choses qu'ilne suffit plus de savoir faire: il fauttrouver les besoins qui ne sont passatisfaits. Ensuite, il faut dévelop-per et concevoir les produits et ser-vices. Enfin, il s'agit de produire etcommercialiser le produit, en ayantune approche comptable et perfor-mante de ce que l'on veut proposerau consommateur. La communica-

tion, c'est une partie de la 'commer-cialisation du produit'. Autrementdit, il ne faut pas confondre marke-ting avec communication."

Cette confusion a d'ailleurs unedimension culturelle: "Aux USA, onrapproche le marketing de la vente…Les départements sont des départe-ments de 'Sales & Marketing'. EnEurope, on parle plus de départe-ment 'Marketing & Communication'.Cela donne deux conceptions biendifférentes du marketing", poursuitCarlo Kissen.

Bob Hochmuth, Administrateurdélégué chez Advantage, ajoute: "Ily a en fait deux sortes de marketingqu'il ne faut pas confondre. Le mar-keting 'stratégique', qui permet deconstruire une offre par rapport àun marché, et l'autre marketing,'l'opérationnel', celui qui, sur le ter-rain, aide à la vente. Il y a d'un côtédes études, de l'autre les 4P."

Claude Nesser, Directeur chezBinsfeld Communication, enfoncele clou: "Le marketing, pour moi,c'est toutes les réflexions straté-giques qui précèdent la communi-cation. Il faut réfléchir sur le mar-ché, le produit, le positionnement.Les décisions ultérieures devrontêtre calées sur cette réflexion

Le marketing, c'est un mot que toutle monde connaît. Mais sait-on ce qu'ilsignifie? Les entreprises le pratiquent-elles?Tour d'horizon...TEXTE VINCENT RUCK PHOTO FREDERIC DI GIROLAMO (BLITZ)

L'ABCdu marketing

Une démarche marketing démarre non pasdes capacités de production de l'entreprise,mais des attentes du marché.

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préalable. À quoi tout cela sert-il? Quand un client achète un pro-duit, il achète une satisfaction quidépasse le produit en lui-même. Uneentreprise doit comprendre celapour avoir ce qu'il faut pourrépondre au besoin."

Marketing stratégique vsmarketing opérationnel

Louise Courtemanche, Mana-ging Director chez MatrixConsulting, explique ainsi les rap-

ports entre ces deux marketings:"Le marketing stratégique est lié àla stratégie de l'entreprise. Decette stratégie globale doiventvenir des objectifs marketing. Ondoit la concrétiser en offre de pro-duits et / ou services. L'entreprisedoit récolter de l'information, etl'analyser – elle se trouved'ailleurs souvent démunie unefois arrivée à cette étape! Larecherche marketing, le marketingstratégique, c'est bien sur desétudes, mais également une analy-se de ces informations reçues. Lemarketing mix, les 4P, c'est après,c'est l'offre optimale pour un seg-ment déterminé. Et dans cette par-

tie plus concrète, on doit se poser desquestions sur la manière dont la ciblechoisie consomme les services ou lesproduits. Qui, quoi, quand, où, com-ment?

"Il est impossible de véritablementséparer les deux marketing;d'ailleurs, si dans une grande entre-prise on séparera la fonction straté-gique de la mise en pratique, dans unePME, c'est une seule et même person-ne qui la plupart du temps peut faireles deux. Dans le même ordre d'idées,il n'y a pas de différence de démarcheentre le marketing B2C et le marke-ting B2B. La différence se situe dansl'opérationnel: la nature du marché etles enjeux sont différents. Le presta-taire en B2B a une dépendance plusgrande vis-à-vis de son client, maismême là il ne faut pas oublier que l'ondépend toujours du consommateurfinal."

Une prise deconscience?

Les entreprises luxembourgeoisessont elles conscientes des enjeux?Louise Courtemanche poursuit: "Il ya beaucoup d'éducation à faire sur leterrain, mais certains savent ce quec'est que le marketing. Ce sont lesentreprises qui sont parfois perdues.'Tout a toujours bien marché commeça, pourquoi faire autrement?' Maisles choses bougent: les entreprises àLuxembourg sont plus sensibles aumarketing aujourd'hui que hier. Il y a11 ans, quand je suis arrivée auLuxembourg, le mot n'était utilisénulle part. C'est aujourd'hui uneespèce de retour du pendule: tout lemonde fait du marketing, sauf quetout le monde en fait sans vraimentsavoir ce que c'est…"

Avec le risque de trop se laisserfaire par des prestataires externes: "Sielle peut faire appel à des consultantspour l'aider, l'entreprise doit – devrait– toujours avoir en interne une per-sonne responsable du marketing. Ilfaut que la stratégie reste à l'intérieurde la structure, même si des externesviennent la soutenir. On ne peut pastout déléguer, c'est hyper dangereux.L'essentiel est de pouvoir encore éva-luer ce qui est dit de l'extérieur."

Charles Margue, Directeur d'étudesà l'Ilres, ne dit pas autre chose:

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dossier: marketing au luxembourg

“Il y a 50 ans, ce quiétait indispensable,c'était de savoir produire. Aujourd'hui, onconsomme tellementde choses qu'il ne suffitplus de savoir faire.”CARLO KISSEN, EXXUS

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"Le marketing a longtemps étésous-développé dans les entre-prises, faute de prise de conscien-ce – et de compétences.Aujourd'hui, une nouvelle généra-tion est arrivée, plus formée auxoutils, et qui constate que lesbases de données de leur entrepri-se est défaillante, qu'ils n'ont pasde moyens dans ce domaine. Ilssavent qu'ils ont un fond de com-merce, mais ne savent pas com-ment le caractériser. Les jeunesprofessionnels doivent réagir vite,ils n'ont pas 10 ans pour acquérirl'expérience des anciens." Et cecipeut être d'autant plus domma-geable qu'il y a de la part des rési-dants une 'bonne volonté latente:"Il y a un besoin fort de terroir, des'approprier des choses qui vientd'ici, continue Charles Margue.Même le non-Luxembourgeois estprêt à aller chez un acteur localplutôt qu'un 'étranger'."

Sans compter que l'on se trouvedans un environnement, une défi-nition du marketing qui elle égale-ment évolue. Daniel Eischen,Directeur adjoint chez Interact,met en avant de 'nouvelles règles'dans le marketing: "À l'origine, lemarketing peut se résumer en: 'Tuveux quoi? Je te l'offre, et tu mepayes pour ça'. Mais cela signifie-t-il que le marketing se réduit à unsimple échange d'un produitcontre de l'argent et rien d'autre?Bien sûr que non. Le constat estque les consommateurs ne se ren-dent pas toujours compte de cequ'ils veulent et de ce dont ils ontbesoin. Quelque part, les gens ont,aujourd'hui, trop! Une étude amontré que 6 personnes sur 10 enEurope ont le sentiment de dispo-ser de tout ce dont ils ont besoin.En Angleterre, 35% des personnesinterrogées sont prêtes à dépenserde l'argent non pas pour un bienmatériel, mais pour vivre de nou-velles expériences! La question àse poser aujourd'hui est 'commentconsommer? Et quoi ? Et à quelmoment?' Après tout, les besoinset les attitudes diffèrent selon lemoment. Chacun a différents rôlesà jouer dans sa vie de tous lesjours: celui de père de famille, decollègue de bureau, de sportif, demari…

"Nous sommes tous des camé-léons À chacun de ces rôles cor-respondent des besoins différents.Et ce n'est pas tout: clairement, ladevise des échanges a changé. Lefournisseur satisfait des besoins.Le consommateur, lui, donne del'argent, mais aussi de l'énergie,de l'espace et du temps. Leconsommateur donne plus qu'ilne reçoit. Et l'on se rend compteque les notions d'espace, detemps ou d'énergie sont les plusvalorisées: ‘Proposez quelquechose qui me facilite la vie et quime fasse gagner du temps et jesuis prêt à payer plus!’ C'est uneapproche nouvelle par rapport àil y a quelques années.Aujourd'hui, le consommateurdépense différents ITEMS:Information, Time, Energy,Money, Space. Ainsi, on passed'un concept des 4P (Produits,Prix, Place, Promotion) à celuides 4 C: Consommateur (sesdésirs et ses besoins ciblés); Coût(pour le consommateur, qui saitce qu'il voudra payer pour avoirtel ou tel service ou info);Convenance (je choisi ce qui estbien pour moi, quand et où je leveux) et Communication. Il fautessayer de comprendre pourquoiles gens achètent."

Le Luxembourg,un territoireà part

Le Luxembourg est un territoi-re particulier. Petite taille – moinsde 500.000 résidents, l'équivalentd'un département français, terri-toire riche – le PIB le plus élevéd'Europe, territoire mosaïque:entre les luxembourgeois, les rési-dents français, belges, allemands,portugais, italiens, les langues etles cultures représentées sont plusque multiples. Dans un tel envi-ronnement, il n'est pas évident deréussir à constituer une offre glo-bale et attirante pour le maximumde prospects. Carlo Kissenconfirme: "Avec presque 40% dela population étrangère, noussommes dans un pays multilingue,multiculturel: il y a beaucoupplus de socio-styles que dans

d'autres pays. Et il faut bien com-prendre que jusqu'à il y a quelquesannées, on pouvait segmenter surdes 'hard facts'. Aujourd'hui, lescritères sont de moins en moinstangibles. Des phénomènes peu-vent transcender une classe socia-le."

Charles Margue, confirme d'ex-périence: "Le Luxembourg est faitde groupes hétérogènes. Il y a unesuccession de particularismesnationaux. Je ne suis pas spécialis-te des socio-types du Luxembourg,mais il y a plusieurs lignes de frac-tures très nettes… Jeunes et vieux.Luxembourgeois et non-luxem-bourgeois. Actifs et inactifs.Secteur public et secteur privé.Frontaliers et résidents."

Ceci posé, il reste toujours à dis-position des outils pour construireleur réflexion, leur offre. CarloKissen présente les choses ainsi:"Pour découvrir les besoins desentreprises ou des particuliers, onva se servir d'outils variés poursegmenter le marché. On découpela 'population mère' en différenteparties, qu'importe les critères, etl'on cherche à caractériser et ana-lyser chaque sous-ensemble. Après,il s'agit de déterminer lequel de cessegments a le plus d'attrait. Et l'onva cibler un ou plusieurs de cessous-groupes. Comment? En fonc-tion des ressources et moyens del'entreprise, en fonction de lavolonté des dirigeants, …

"Sans oublier que l'on n'est pasle seul sur le marché! On doit sepositionner par rapport au concur-rent… et au consommateur! Ondoit définir un positionnement surle marché-cible. Il y a deuxgrandes familles de positionne-ment: la différenciation, que l'on atendance à privilégier, ou aucontraire on prend un positionne-ment 'me-too'. Dans le premier cas,on se donne des 'valeurs' que lesautres produits n'ont pas, dans ledeuxième, on colle à un leader dumarché, et on l'imite, on granditdans son ombre."

Et pour construire cette offre,puis pour la délivrer, on doit faireappel à des outils…

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Les outilsdu marketing

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Voilà. On a décidé de rentrer dans une démarchemarketing, on veut se mettre à réfléchir à son produit.Comme le dit Carlo Kissen, qui dirige Quest en plusde ses activités chez Exxus, une société d'études demarché, la situation économique actuelle est idéalepour se plonger dans la réflexion: "C'est en temps derécession qu'il faut se réinventer. C'est là que l'on aune opportunité de se remettre en cause. Il faut voirpourquoi les gens achèteraient son produit plutôt quecelui d'un autre…" Comment faire? Des techniques etdes outils existent, encore faut-il savoir qu'ils existentet en faire bon usage.

ConstruireConstruire comment? À l'aide d'études de marché,

notamment. Études quantitatives et études qualitativessont parmi les deux outils essentiels de cesdémarches. Et ce n'est pas une question de taille:"Même une petite entreprise peut passer à l'acte! s'ex-clame Carlo Kissen. Pour fixer son prix, par exemple:qu'est-ce qui empêche d'aller voir les prix de laconcurrence? Pourquoi ne pas construire une matricedes prix pour se positionner? Et puis bon, il faut rela-tiviser le prix d'une étude marketing… Le prix n'estpas plus élevé que celui d'une BMW ou d'uneMercedes! Ce qui peut faire peur, c'est que pour êtreefficace, il faut se donner la peine de réinvestir quel-quefois pour vérifier les résultats de sesdémarches…"

Les études qualitatives peuvent donner des indica-tions intéressantes à des entreprises en phase derecherche: "Une étude qualitative permet de répondreà des questions qui ne se mesurent pas… Comme parexemple: 'Comment ma force de vente est-elle per-çue?' Elle est pertinente lors de la définition du pro-duit, et de sa conception." Autrement dit, elle permetde construire une démarche qui s'intéresse aux moti-vations profondes des choix. On ne s'intéresse pas iciau pourcentage de personnes qui connaissent ou

consomment un produit, mais à ce qui les motive dans lechoix et l'utilisation d'un produit. Claude Nesser,Directeur chez Binsfeld Communication, une des 4entreprises qui se sont alliées pour créer Quest (voirpaperJam 02.2003 page 012), explique qu'une étudequalitative s'attache à "expliquer le pourquoi. Pas lecombien. Il est important de se pencher sur les deuxquestions. Mais sans le pourquoi, il est impossible desavoir combien: que doit-on mesurer? Les enquêtesqualitatives se déroulent sur des beaucoup plus petitséchantillons que les études quantitatives. Ce sont tou-jours des entretiens face à face, entre des personneschoisies et des psychologues, pour faire ressortir leursmotivations de choix. Il y a beaucoup de 'fond' dans uneétude quali."

Hervé Druais, Consultant Senior dans le groupe XL,confirme l'intérêt que peuvent trouver les entreprisesdans une étude: "Beaucoup de PME / PMI qui ont déjàun marché et qui se retrouvent dans une phase d'évolu-tion, avec le besoin de développer un nouveau produit,veulent préciser plusieurs choses. Affiner l'offre, avantla phase industrielle, c'est certes augmenter le coût dela phase marketing, mais cela permet également de limi-ter les risques. Comparé aux coûts de développement etaux risques en cas d'échec, l'investissement ne pèse paslourd. Ce que coûtent les erreurs est sans communemesure avec ce que coûte une étude. Face à la vérité, ilfaut être honnête, et rectifier. Quitte à reconnaître quel'on était arrivé trop tôt et qu'il faut encore attendre."

Charles Margue, directeur d'études chez Ilres, neconnaît pas non plus la crise: "Nous sommes plutôt ensurcharge de travail, car les choses doivent être faites àtrès court terme. Sur 6 semaines, nous allons conduireentre 30 et 40 interviews semi-directives avec les leadersd'opinion, ou des groupes de 3 personnes. Sans compterune vingtaine de discussions de groupe, et cela pour 3clients différents, uniquement pour des études qualitati-ve. Et notre fonds de commerce, c'est le quantitatif!Certains groupes internationaux arrivent ici, et veulentfaire connaissance avec le terrain. Orange, dans ledomaine des télécoms, a passé ici 2 mois pourapprendre, connaître. Ils ont fait des enquêtes quantita-tives sur 1.000 résidants, et ont passé des entretienssemi-directifs avec d'autres. Ils ont intégré à vitessegrand V les habitudes de consommation, le positionne-ment des concurrents, avec les typologies socio-

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Pour construire son offre, ou pour promouvoir sonproduit, un certain nombre d'outils sont disponibles.De l'art et la manière de les utiliser.TEXTE VINCENT RUCK PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

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Que ce soit lors de la plandification, de la mise en œuvreou du contrôle, les entreprises peuvent utiliser de nom-breux outils pour mettre au point, valider, estimer la pro-gression de leur démarche. Ils peuvent être utilisés eninterne ou par appel à des prestataires extérieurs.

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logiques." La création récente de Quest, une entre-prise d'études qualitatives, va-t-elle faire progresserl'utilisation des études au Luxembourg? "Si le qualita-tif ne s'est pas développé ces dernières années, il fau-drait que les agences fassent également leur mea culpa.Une agence a en effet souvent peur de la sanction… Cesont essentiellement des agences de créatifs, qui neveulent pas, une fois arrivé au bout du processus, sefaire sanctionner car leur campagne est à côté de laplaque… et de perdre un budget. Le 'quanti' est la pourvérifier les conclusions du 'quali'. Le 'qualit' sert àapprécier des usages, le 'quanti' une image."

Les études, les entreprises peuvent également lesfaire en bonne partie en interne, notamment en s'ap-puyant sur les données issues de leur système d'infor-mation. Encore faut-il avoir les outils faits pour.Bertrand Brackman, Luxembourg Sales AreaManager chez SAS, explique l'importance d'outilsperformants: "Notre métier c'est l'exploitation desdonnées pour créer de l'information à valeur ajoutéeet prendre de meilleures décisions. Il s'agit de dépas-ser le 'simple' reporting, d'anticiper, d'avoir uneapproche prédictive. Savoir gérer des données nevous permet pas de vous différencier; c'est l'analysequi est faite de vos produits qui fait la différence. Parexemple, dans le secteur bancaire, nos solutions ser-vent entre autre à segmenter la clientèle, dans lePrivate Banking ou ailleurs. Elles permettent égale-ment de mettre au point le 'Credit Scoring'. Autrementdit, aider les banques à ne pas prêter à quelqu'un quipourrait ne pas rembourser son emprunt, mais égale-ment l'inverse: prêter à quelqu'un qui a toutes leschances de rembourser, même si a priori il peuventsembler 'douteux'. On peut également aider à devinerpar avance à qui l'on devra prêter. Ou déterminerquels sont les profils de clients qui risquent de quitterl'établissement, pour prendre des mesures préalablesde rétention. Optimiser sa relation clientèle, c'estaugmenter sa profitabilité. La définition du marketingaujourd'hui, c'est de savoir ce qu'est un bon client.C'est de savoir ce qu'est un client profitable. C'est desavoir comment attirer plus de ces clients."

DélivrerUne fois l'offre construite, encore faut-il la délivrer

au consommateur. Au Luxembourg, il n'y a pas degrandes bases de données marketing comme il peuten exister dans d'autres pays. Ces bases permettentaux annonceurs de choisir des cibles marketing pré-cises, pointues, sur des critères socio-démogra-phiques, correspondant à leur groupe cible. Editus, lasociété dont le 'business principal' est l'édition desannuaires, a également une activité de commerciali-sation auprès des entreprises des adresses des pagesjaunes – pas des particuliers. Les requêtes peuventêtre construites sur les critères géographiques, de sec-teur d'activité, de taille, … Les adresses peuvent êtrevendues – avec l'autorisation des entreprises concer-nées – et les mailings papiers et fax-mailings peuventêtre également réalisés en interne. Comme les autresactivités de marketing direct, l'intérêt souvent souli-gné par le client est "l'absence de déchet dans lacible", dixit Aude Delavenne, responsable du départe-ment concerné chez Editus: "Si l'on analyse bien lesbesoins, on peut proposer des solutions qui ne sontpas excessivement chères et qui peuvent avoir de trèsbons retours. Nous restons encore prudent sur lacommercialisation des solutions de fax-mailing, pourne pas avoir trop de clients échaudés qui demandentun retrait des listes, mais ici également l'activité esten croissance".

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“La définition dumarketing, c'est desavoir ce qu'est unbon client. C'est desavoir ce qu’est unclient profitable.C'est de savoircomment attirerplus de cesclients.”BERTRAND BRACKMANN, SAS

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Si le marketing direct est apprécié, les médias tradi-tionnels se défendent encore. Luc Vermeiren,Directeur commercial chez IP Luxembourg, met enavant les qualités d'un média traditionnel: "Si onannonce en temps de crise, comment dépense-t-on sonargent? Il y a d'abord des coupes dans les médias clas-siques, mais avec une concentration sur les médiasforts… c'est ici que la force de RTL TV et de la radiose fait sentir. Par exemple, on va avoir tendance àmoins appuyer la presse hebdomadaire, parce que l'onva favoriser les médias capables de réagir à courtterme. On peut commander le matin et être diffusé lesoir!"

L'événementiel également est un autre moyen pourfaire passer son message, même si ici aussi les pra-tiques des entreprises ont évolué. Hubert Culot etChristine Collignon, d'A'venue International, expli-quent: "On peut imaginer des solutions un peu origi-nales, comme une opération portes ouvertes où, plutôtque de simplement recevoir des clients, on organiseune 'chasse aux trésors'; ce n'est pas que du spectacu-laire, cela peut être fait sous une forme ludique… Detemps en temps, nous disons à nos clients qu'il ne sertà rien de dilapider leur budget sur toute une soirée, etqu'il faut plutôt concentrer les efforts sur un grandmoment d'une soirée. Pour les clients externes, il y asouvent moins de tape à l'œil, on ne fait plus une gran-de fête pour 100 personnes, mais par contre on ferades événements 'réguliers', par groupes de 10 à 15personnes, plus discrets."

Dans le domaine du cadeau publicitaire égalementil y a un peu de changement dans les pratiques, mêmesi très discrètes. Stéphane Pupita, Adjoint à la direc-tion chez Ipso Facto, le détaille de cette manière:"Pour les événements récurrents, le client a tendanceà préférer quelque chose d'autre que ce qui a 'déjà' étéfait. Et puis le budget compte toujours: si c'est pourune clientèle ciblée, avec 50 à 60 unités, le budgetaura une structure différente que si c'est un 'giveaway', disponible sur un stand. Ces dernières années,les objets ont changé de nature. Avant, ils étaient plu-tôt 'banals'. Aujourd'hui, ils prennent des couleurs.Stylos, calculatrices, tout! La sortie de l'iMac d'Applea comme servi de déclic. Si le budget est serré, on neregardera pas l'origine du produit, si c'est un 'made inLuxembourg' ou non. Par contre, si le budget est plusimportant, il est évident qu'il y aura une préférencepour les produits fait au Grand-Duché, comme desbouteilles de vin étiquetées spécialement."

De nouveaux supportsEn sachant que de nouveaux médias se rajoutent

aux anciens. Exemple? Netbizz et Ipvision. Ils sontvoisins: l'un est installé dans la galerie commercialed'Auchan. L'autre dans le complexe de l'Utopolis. PourLuc Vermeiren, un tel support a plusieurs avantages:"IP vision, c'est un réseau utilisable 7/7, même lesjours fériés. Le dimanche, Utopolis déborde. En plus,c'est un lieu stratégique entre Auchan et les FoiresInternationales."

Un autre support qui risque de largement décollerdans les quelques mois à venir, c'est le SMS, puis leMMS. Daniel Eischen, Directeur adjoint chez Interact:"Nous avons constitué un service de marketing mobile:Interact Mobile. Aujourd'hui, à côté des supports decommunication classique (presse, cinéma, …), onreconnaît l'importance des supports numériques,aujourd'hui complété par les systèmes télécoms.L'approche télécom, contrairement à ce que beaucoupde gens pensent, est différente de l'approche IT. Onentre dans l'idée d'une communication intégrée, quiregrouperait médias classiques, médias informatiqueset médias télécoms. Les médias classiques ne répondentplus au nouveau paradigme du marketing. Ils s'atta-quent au mass market, mais sont trop simplistes ou tropgénéralistes. Ils ne répondent plus aux besoins desconsommateurs. Les mailings par mail ou par SMS nesont pas coûteux et, s'ils sont bien ciblés, peuvent avoirun réel impact. Les médias électroniques sont les seulsavec lesquels le consommateur garde une liaison per-manente avec son fournisseur de biens.

Le marketing mobile permet de personnaliser lemarketing direct, et de toucher les gens quand ils leveulent et où ils le veulent. Évidemment, il ne faut pasrater le coche. Car le SMS entre dans la sphère intimedu consommateur et il n'est pas question de le noyersous une quantité non gérable de messages en toutgenre. Le but n'est pas de remplacer la communicationclassique. On intègre simplement la partie télécomsdans les autres composantes traditionnelles. Prenonsl'exemple de Luxlait. En trois semaines, nous avonsreçu 4.000 inscriptions. On va doucement entamer ladeuxième étape du processus qui va consister à deman-der à ces personnes si elles sont intéressés d'entrerdans le club privé 'opt-in' et d'être destinataires de telsmessages à leur convenance. Si seulement la moitiéaccepte, cela nous fera déjà une formidable base de2.000 consommateurs!"

Eric Tormen, d'Alert SMS, va dans le même sens:"L'enjeu dans une opération de communication parSMS, c'est la pertinence du message. Il faut y mettre dela valeur ajoutée pour celui qui le reçoit. Dans les solu-tions d'e-mailing, on a commencé par envoyer 'simple-ment' du texte. Ensuite, on a mis tout ça en page, ajou-té des couleurs. Aujourd'hui, on envoie quelque dessinsanimés splendides. Le SMS, c'est du texte. Avec l'arri-vée des MMS, les règles vont changer, on va pouvoirtransformer la nature du message. Mais cela prendradu temps, nous ne sommes encore qu'au début de cetteévolution. Pour montrer l'efficacité du SMS commeoutil marketing: en France, la MGEL a envoyé des SMSpour des promotions sur des produits tourisme del'UCPA. En 2 heures, 80% des produits disponiblesavaient été vendus!" Le SMS peut avoir un doubleobjectif: prospecter et fidéliser. Eric Tormen continue:"Un message est efficace si celui qui le reçoit est atten-tif et concerné. La fidélisation garantit les deux dimen-sions. Ces opérations sont plus efficaces, et pas trèsonéreuses. Le SMS nécessite une information concise etprécise. C'est là que le média trouve son efficacité."

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Le premier interlocuteur, pardéfaut pour ainsi dire, des entre-prises lorsqu'elles se lancent dans lemarketing, c'est leur agence encommunication. Est-ce le bonchoix? Pour Carlo Kissen,Directeur Général d'Exxus, souventles professionnels de la communi-cation ne savent pas eux-même cequ'est le marketing: "Toutes lesentreprises vendent ou achètent.Elles mettent en œuvre pour ça desoutils de marketing opérationnel.Le marketing stratégique, c'est 'plus

haut', on y analyse, on y développedes projets. Le constat, c'est que lesentreprises entrent souvent directe-ment dans le marketing opération-nel."

Bob Hochmuth, Administrateurdélégué d'Advantage – justementune agence en communication – lereconnaît lui-même: "Au Luxem-bourg, les agences ont souvent descréatifs à leur origine, rarement desgens du marketing. Rares sontcelles à pouvoir servir de soutiendans une démarche de ce type. Il

faut dire que le marché domestiqueest trop faible pour réussir à nevivre que de ça avec une grandeagence." La faute en incombe peut-être également aux entrepriseselles-mêmes: "Elles viennent sou-vent nous voir presque trop tard…Si l'on prend une galerie de 50 com-merçants, et que certains se plai-gnent, c'est qu'ils n'ont pas forcé-ment une offre en phase avec lesvisiteurs ou alors que le supermar-ché leur draine toute leur clientèle.Et c'est difficile de dire à un patron

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Entre les différents outils et la longueliste des possibilités, l'entreprise doit faireconfiance, souvent, à des intervenantsextérieurs pour les soutenir… Ces entreprises peuvent être spécialisées,ou peuvent être des agences en communication 'full services'.TEXTE VINCENT RUCK PHOTOS FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

On a besoin

de pros!

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commerçant que le problème estchez lui… Il y a un chiffre un peuancien mais qui reste valable, àsavoir qu'il y a 55% des décisionsd'achat qui sont prises sur le lieu devente. Autrement dit, la publicitéseule ne suffit pas à faire vendre. Ilfaut être proactif dans la démarche,inciter les gens à venir, leurconstruire une promesse… Et fairedu marketing, cela signifie souventêtre simplement terre à terre. Bienconnaître son environnement, êtreattentif. Il faut faire attention

lorsque l'on construit son marke-ting: encore une fois, on fait unepromesse. Il ne fait pas décevoir, ilfaut la tenir. Si l'on échoue, il estdifficile de faire revenir le consom-mateur. Le marketing direct a dusuccès car il est plus tangible. Jedis et répète toujours: si ca ne vendpas, ce n'est pas créatif. Une agen-ce est au service de ses clients, ellene devrait pas 'travailler pour elle'.Se mettre directement en marchevers une campagne de publicité,c'est la démarche la plus simple:

elle n'a pas forcément envie d'allerjusqu'au bout de la compréhensiondu client, sans oublier que jusqu'àprésent, elle n'a pas eu vraimentbesoin de faire d'effort."

L'exempleRosport

Après de telles critiques, uncontre-exemple. Au Luxembourg,parmi les quelques entreprises pro-ductrices grand public, il faut citerRosport, qui avec ses différents

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Dans la démarchemarketing, les entre-prises peuvent avoirà faire face à de nom-breux prestataires.

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produits intègre dès l'origine laréflexion marketing. Claude Nesser,Directeur chez Binsfeld Communi-cation, accompagne l'entreprise de-puis plusieurs années dans cettedémarche: "Une entreprise, qu'im-porte qui elle est, doit commencerpar faire ses 'devoirs'. Elle doit sepréparer, mais ne pas tout fairetoute seule. Même après 10 ans detravail dans un secteur, on n'a pastoutes les données. Sans compterque le marché change, que lesmœurs changent. Aujourd'hui, onfait plus attention à sa santé, à soncorps, on travaille plus, on est plusanxieux quant à sa perte d'emploi,

on veut être plus efficace. Uneconséquence? Moins d'alcool àmidi, plus d'eau. L'évolution, on la sent, mais pour lacomprendre, il faut passer par desétudes quantitatives et qualitatives.Pourquoi choisit-on une eau? Queltype d'eau? Consomme-t-on lamême le matin et le soir? À la mai-son, au bureau ou à l'école?"

Pour Claude Nesser, il est impos-sible de réaliser un bonne cam-pagne de communication sans mar-keting: "Rien ne fonctionne en com-munication si le marketing n'est pasbon. La créativité seule ne paiepas… il faut mettre des fondations à

la maison! Faire des réflexions et desétudes marketing, c'est le meilleurmoyen d'éviter, par après, des dis-cussions inutiles." Pour lui, la plu-part des entreprises ont aujourd'huiune stratégie marketing.

Viva, la dernière née des SourcesRosport, est née d'une telledémarche: "Comme le Luxembourgest un petit territoire, si l'on choisitune trop petite niche, on n'aura plusforcément un marché potentiel suffi-samment grand pour en vivre. Lepositionnement de Viva est 'généra-liste', avec quelques particularités:elle est luxembourgeoise, elle est dequalité, avec une bonne minéralisa-tion, elle est plutôt haut de gamme.Pour construire un produit, il fautconstruire une USP, Unique SellingProposition. Avec une démarchemarketing bien définie, les gens vontcomprendre. Viva est une marque àpart. Elle est arrivée dans le mondedes eaux Rosport après RosportClassic, Rosport Medium et RosportBlue. Viva est une source à part, dif-férente de celle des autres eaux. Etelle est plate alors que les autressont pétillantes. On ne peut pas tropétendre une marque ombrelle, ondoit limiter ce qui s'appelle le 'brandstretching'. C'est pour cela que l'on adécidé de créer avec Viva unemarque à part. Tout en profitant del'image Rosport: le logo est présentsur l'étiquette! D'ici à quelquesannées, peut-être que la place dulogo Sources Rosport va diminuer…On a commencé par faire bénéficierla nouvelle marque d'un effet bien-veillant."

Et Viva n'est pas la première expé-rience de ce style. Rosport Blue, lan-cée il y a quelques années, est égale-ment un produit purement marke-ting: "C'est exactement la même eauque la Rosport Medium, expliqueClaude Nesser. C'était même écritsur l'étiquette au début, et les gensl’ont ignoré! Les gens sont persua-dés qu'ils ont un autre produit dansla bouteille: l'univers proposé estcomplètement différent, les codescouleurs ne sont pas les mêmes."

Un marchéqui change

Pour Daniel Eischen, DirecteurAdjoint chez Concept Factory, les

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“On a quelquefoistendance à aller troploin en créativité,c'est-à-dire à se laisseraller à se faire plaisir.”DAN THILL, DÉTÉ PUBLICITÉ

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dossier: marketing au luxembourg

règles de la relation client-entre-prise ont changé: "les agences decommunication doivent égalementchanger. Le consommateur prendde plus en plus de contrôle sur sarelation avec le fournisseur.Aujourd'hui, on constate un tropplein de médias. Une personnereçoit en moyenne un millier demessages par semaine: 250annonces TV, 350 affiches, 3annonces ciné, 400 annonces affi-chées, 150 spots radio… Onconstate en passant que la télé estloin d'être majoritaire."

Mais d'autres domaines de lacommunication, inclus dans lemarketing, n'ont pas encore ledéveloppement idéal: MinimaleDesign Strategy, une agence decommunication spécialisée dans laconstruction de l'image de marque,est également active auprès desgrandes entreprises installées auLuxembourg. Gwenaël Hanquet,en charge du marché Belux, recon-naît qu'il faut faire acte de pédago-gie: "Le marché luxembourgeoisest un marché atypique. C'est unpetit marché, et la répartition entreles différents secteurs est particu-lière. C'est un pays multiculturel,avec des sensibilités qui sont unmélange des différents pays fronta-liers et de l'Angleterre. Mais leLuxembourg a d'importantesentreprises sur son territoire,comme RTL! Nous avons travailléavec eux sur la création de l'iden-tité 'RTL Group'. C'était une entre-prise, une holding de tête, qui pos-sède un certain nombre de'marques' très fortes. Ce sont ellesqui ont la légitimité par rapport augrand public. Le logotype devaitmontrer la volonté de faire bougerle statut du RTL Group d'une hol-ding financière vers un groupe decommunication. Sur le marchéBelux il faut être pédagogique. Iln'y a pas la culture de la marque,de l'image. Nous essayons del'amener dans les entreprises.Mais nous ne faisons pas de lapublicité, nous aidons à construireune marque. C'est de la créationde valeur!"

Dété Publicité, très active dansle domaine de la grande distribu-tion, a elle intégrée depuis long-temps la nécessité, par rapport au

marché, de justifier ses proposi-tions: "Avec des outils de marketingpointu, le ciblage est plus précis, onpeut s'adresser au client dans salangue, satisfaire ses propresbesoins, intégrer leurs habitudes,explique Dan Thill, le DirecteurGénéral de l'agence. Le marché estde plus en plus professionnel. Lesclients étrangers veulent que lespropositions soient justifiées, chif-frées. Le problème est que quelque-fois, le temps d'analyser leschiffres, on ne peut plus éviter undécalage avec la réalité. En cemoment, nous travaillons pour bou-cler le budget de l'année prochained'un client. On y prévoit tout, ycompris les animations, les Foiresau vin, les semaines portugaises, …Nous montons notre projet et nousessayons de coordonner ce qui estcoordonnable avec la Belgique, enfaisant des comparaisons. Mine derien, au Luxembourg, nous sommestrès compétitifs. Dans le mêmedomaine, nous venons de reprendrele département marketing de Matchau Luxembourg, ils vont être plei-nement intégrés à notre équipe. Etle marketing de Match va évoluer,comme il aurait dû le faire si ledépartement avait été conservé eninterne."

Mais Dan Thill rejoint la critiqueinitiale de Bob Hochmuth sur lapublicité au Luxembourg, sur unthème voisin: "On pousse souventbeaucoup trop l'esthétique et lacréativité contre la valeur du mes-sage. C'est un exercice de style, unconcours de beauté. On leremarque lors des prix F/P/C parexemple. Maintenant que je suis unpeu plus exprérimenté, je peux direque quelquefois on a tendance àaller trop loin en créativité, c'est-à-dire se laisser aller à se faire plai-sir. Il ne faut pas: nous faisons unréel métier, il faut dépasser la'simple' créativité. Mais de l'autrecôté, il peut arriver que l'on ait tropde chiffres, qu'ils tuent le processusde réflexion."

Avec une société luxembour-geoise en mutation, et sociologi-quement atypique en Europe, cer-taines entreprises étrangères ontbesoin de lisibilité sur le marché.Olivier Treinen et Jürgen Stoldt, deStoldt & Treinen Consultants ont

ainsi choisi d'aider ces entreprisesà penser le stratégie de communi-cation: "Les entreprises, aujour-d'hui, veulent du retour sur inves-tissement pour leurs dépenses encommunication. Et pour cela, ellesveulent comprendre la toile d'arai-gnée sociologique qu'est leLuxembourg. Les entreprisesvenant de l'étranger ont certaine-ment des outils valables, mais seretrouvent perdus au Luxembourg,ils ne savent pas comment s'y com-porter."

Et cette absence est d'autantplus dommageable que les exi-gences du grand public changent:"Les entreprises se doivent d'êtrecitoyennes aujourd'hui. Pour sur-vivre, elles doivent prendreconscience qu'elles n'ont pasd'autre choix que celui-ci, pourconserver la valeur de leurmarque. Si Arcelor s'intéresse audéveloppement durable, c'est quequelque part ils se doivent d'êtredes précurseurs. Ce comportementn'empêchera pas les manifesta-tions des sidérurgistes licenciés,mais permet de communiquer uneouverture vers la société civile."

Les entreprises privées n'ontd'ailleurs pas trop le choix de semettre à appliquer les recettes dumarketing… Même le secteurpublic s'y met. Ainsi BrunoThiébaud et Frédéric Moreau, res-pectivement Directeur Général etDirecteur Marketing – Vente chezMarcom International, travaillenten grande majorité pour les institu-tions européennes: "Nous appli-quons en fait à des institutionspubliques des démarches privées,pour les aider à mieux identifierquels sont leurs besoins. Parexemple, pour la Commissioneuropéenne, nous travaillons àoptimiser leur système de diffusionde l'information, à travers desétudes de satisfaction utilisateurs,pour mieux communiquer et réus-sir à évaluer le succès de leursopérations. Le secteur public peutadopter les démarches marketing,même si leur objet n'est pas exac-tement le même. Le privé veut plusde rentabilité. Le public veut plusd'efficacité."

Donc, il ne reste plus qu'à s'ymettre.

Dossier 119paperJam 07.-08.2003

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nous semblent caractériser cerestaurant tout à fait atypiquedont les prestations sont debelle facture.

Les prix sont bien étudiés, oncommence avec un très bonmenu du midi à 9,50 Euro. Et àla carte aucun plat ne dépasse17,50 Euro. Même remarquepour les vins.La Coquille2, rue Léon HengenLuxembourg Kirchberg43 60 60 516_______________________________

Dans la détermination de renfor-cer leur image de marque et deconcrétiser l’amélioration de laqualité de leurs vins tranquilles,les Domaines de Vinsmoselleadoptent de nouveauxhabillages et capsules pour lesbouteilles de la gamme GrandPremier Cru / Premier Cru ainsique de qualité MarqueNationale.

Graphismes et couleurs seconjuguent pour illustrer lesavoir-faire des oenologues etfont référence au terroir de laMoselle luxembourgeoise. Leblason officiel “Fournisseur de laCour” se retrouve également surces nouvelles étiquettes.Signalons enfin l’artistique sérielimitée Art & Vin illustrée parMichèle SchumacherLes Domaines de Vinsmoselle12, route du VinChâteau de StadtbredimusStadtbredimus23 69 66 1_______________________________

Avec 374 pages et plus de 650 restaurants,bars et clubs présents, l’édition 2003-2004d’EXPLORATOR City Guide est un véritabledocument de référence sur le monde varié etconstamment évolutif de la gastronomie et dutime off luxembourgeois. A la recherche d’un établissement ouvert ledimanche, avec une terrasse, après 22h45,dans la capitale ou dans le pays? Facile, car larecherche est constamment guidée par dessommaires et index thématiques, ainsi que pardes plans et cartes détaillés pour Luxembourget ses quartiers, mais aussi Esch-sur-Alzette etles régions (Centre, Moselle, Nord, PetiteSuisse, Sud). En introduction, les bourgmestres des princi-pales communes nous ont accordé un entre-tien au cours duquel ils se sont prêtés au jeude répondre à la même série de questions.Intéressant et révélateur! De plus, et commechaque année, Claude Neu brosse les portraitsd’une dizaine de personnes ayant participé àl’actualité à l’un ou l’autre titre. Quant aux joyeux noctambules, ils trouverontdans l’habituel chapitre “Nightlife” ce qu’il fautsavoir lorsque la nuit tombe. Le guide se ter-mine sur une quinzaine de pages détaillées etconsacrées au tourisme en général.EXPLORATOR City Guide 2003, dans tous leskiosques au prix de 8€.www.explorator.lu; www.restaurant.lu

L’EXPLORATORnouveauest arrivé…

Time Off120 paperJam 07.-08 .2003

time off RESTO NEWS

En collaboration avec le restau-rant de l’Hôtel Martinez deCannes (2 macarons au GuideRouge) Festival Culinaire au res-taurant Le Jardin de l’Hôtel leRoyal.

C’est du 5 au 15 Juin queseront proposées à la dégusta-tion les typiques et presti-gieuses spécialités du Martinez.Du soleil dans ces préparations,citons par exemple le pavé deloup aux condiments, agrumeset crème d’amandes à l’huiled’Argan.Restaurant Le Jardin12, boulevard Royal(Centre-ville)24 16 16 737_______________________________

Le guide 2003-2004 de SofitelAccor Hôtels & Resorts vient deparaître. Rédigé en français eten anglais, il présente 160hôtels du groupe répartis dans53 pays.

On note que le restaurant Oro eArgento du Sofitel Luxembourgfait son apparition cette annéedans la brochure “Lauriers,Etoiles et Toques” insérée dansle guide et destinée à signalerles meilleures tables des HôtelsSofitel.Oro e ArgentoQuartier européen Nord Luxembourg Kirchberg43 77 68 70 _______________________________

Nouvelle venue au Kirchberg,plus précisément dans le cadretrès futuriste de “La Coque”, laBrasserie gastronomique LaCoquille (Rosell) étonne etséduit. Espace, clarté et dynamisme

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Time Off 121paperJam 07.-08.2003

DIRECTORY time off

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ChristianMantovanelli,RôtisserieArdennaise nouspropose…... les Moelleuxde lasagneau saumon,sauce safran

Ingrédients (pour 4 personnes) 800 g. de filet de saumon en tranches1 petit pot d’oeufs de saumon4 grosses tomatesquelques tomates cerise confites8 écrevisses cuites au court-bouillon600 g. d’épinards frais lavés2 gousses d’ail12 grandes feuilles de lasagne précuites40 cl. de crème liquide1/2 de litre de fumet de poisson2 cuillères à soupe d’huile d’olive2 doses de safransel, poivre

Son vin préféré:Le chardonnay Cep d’Or Son restaurant préféré La Maison Rouge à Saeul (les légumes dujardin, les écrevisses)Où le trouverA la Rôtisserie Ardennaise 1, avenue du 10Septembre, Luxembourg Belair

Recette:

Temps de préparation: 30 minutesTemps de cuisson: 30 minutes

Dans une poêle, faire sauter dans 20 g. de beurre etpendant 4 à 5 minutes les épinards et l’ail épluché.Egoutter et réserver.Ebouillanter les tomates pendant 10 secondes, lespeler, les couper en quatre et les épépiner.Dans un plat à gratin beurré, déposer une feuille delasagne, garnir de deux escalopes de saumon saléeset poivrées et y ajouter un lit d’épinards.Renouveler une fois l’opération, puis couvrir detomates, saler, poivrer et couvrir d’une dernièrefeuille de lasagne.Arroser d’huile d’olive, d’un peu de crème, saupou-drer de parmesan et faire gratiner 20 minutes au fourthermostat 6.Pour la sauce, porter le fumet de poisson à ébullition,avec le safran, le reste de crème. Saler, poivrer.Disposer les lasagnes sur assiette, ajouter la sauceautour et parsemer d’oeufs de saumon.Garnir avec les tomates cerise confites et les écre-visses.

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time off RECETTE

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Time Off 123paperJam 07.-08.2003

DIRECTORY time off

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4 seasonsThere are

in Sweden. Summer, winter, winter and winter.You might think it strange that a Nordic country created a car that looks as though it’s made for summer. In fact, when the sun sinks low in the sky, it only takes 20 seconds for the automatic triple-layer soft top to fold up. Then you can wait for next summer in the warmth and comfort of one of the most perfect convertibles ever made. Just you at the wheel… and three others with you, if you want to share the pleasure. If you’re an expat, diplomat or a member of the armed forces, special terms apply : more information at your dealership or at www.saab.com under “services”.

The New Saab Convertible

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LET’S GIVE PRIORITY TO SAFETY.

SAAB 9-3 CABRIO 2.0t, FUEL CONSUMPTION IN COMBINED DRIVING 8,9L/100KM. CO2 EMISSION 212G/KM.

Ann IDS PAPERJAM 1 02/09/2003, 16:51:58

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Time Off 125paperJam 07.-08.2003

time offDiamants... Montblanc Profile Lady Joaillerie : Parmi la nouvelleligne horlogère MONTBLANC, ce modèle au boîtier rectangulai-re au design totalement inédit chez Montblanc. L’élégance duboîtier en acier massif mat serti de 18 diamants et du cadran ennacre blanche muni de 4 diamants confèrent raffinement et élé-gance à ce modèle qui se décline en plusieurs tons.Un vrairavissement pour les yeux… Montblanc Boutique Luxembourg, Eug. Hoffman12, Av. de la Porte Neuve, L-2227 Luxembourg, Tél: 22 66 20 Ouvert lundi 13h-18h, ma-ven 9h30-18h, sa 9h-12h et 13h30-18h

Transparence et élégance... Ainsi peut-on définir la table Stilt deDESALTO. Piétement en bois massif disponible en 11 finitions, verretransparent ou dépoli, système à rallonges original jusqu'à 3 mètres delong. La suspension, constituée de 12 cônes de verre dépoli partielle-ment, est de FLOS et s'appelle Fuscia. A découvrir chez:SIDE, Zone artisanale, 22- Weyler- B-6700 ArlonTél: +32 (63) 23 33 22 – Fax +32 (63) 23 33 30 www.side.be - [email protected] lundi-ven 10-12h, 14-19h, sa 10-18h et sur RDV

Trompe-l’œil aux murs, bougies, miroirs, lustres abondamment décorés… Il fautavoir l’œil, en plus de son coup de fourchette, pour ne manquer aucun détail.LA ROBE DES CHAMPS… Un endroit chaleureux, convivial et familial. Ici, on aredonné à la pomme de terre ses lettres de noblesse. Et pour la déguster dansde généreuses assiettes, le cadre du restaurant à Luxembourg ressembleraitplus à une belle demeure avec une partie salle à manger, un jardin d’hiver et uneterrasse. LA ROBE DES CHAMPS excelle aussi à Metz, vous y découvrirezavec les beaux jours une véritable et superbe terrasse ombragée et calme.La robe des champs 140, boulevard de la Pétrusse à Luxembourg(quartier Gare). Tél : 26 48 04 45 Ouvert de 11h30 à 14h et de 18h30 à 23h(fermé sam. midi et dim.)La robe des champs, en Nouvellerue à Metz (Centre-Ville).Tél : 0033 3 87 36 32 19, Ouvert 7/7j de 11h30 à 23h.

Vous voulez figurer dans cette rubrique? N’hésitez pas à mettre votre présence en valeur en contactant la régie TEMPO!Francis Gasparotto ou Jung Ae Descamps au 29 66 18 -31

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time off CLUB PAPERJAM

LE CLUB PAPERJAM INVITÉ PAR… … La Cave du Sommelier

et le Restaurant Cat ClubLe Club paperJam, c'est chaque mois, la veille de la parution, l'équipe du magazine quiinvite des décideurs à partager une sélection de vins dans un établissement du Grand-Duché.

Pour ce Club, Pascal Carré, meilleur Maître Sommelier de Belgique 1996/97, et sommelierconseil du Cat Club, avait prévu pour cette soirée un voyage à travers le monde qui, partantde France et des bords de Loire, nous emmena au Chili, au pied des Andes. Choix judicieuxpour qui connaît la gastronomie mondiale proposée par le restaurant du 18 rue de l’Aciérie àBonnevoie. Pour la première fois depuis la création du Club, nos invités étaient traités parpetites tables et dans un environnement très "lounge".

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Sancerre blanc Le Chêne 2000 LucienCrochet

Issu d’un terroir unique appelé caillotteset 100% sauvignon il en est la belleexpression. Robe limpide, reflets et nezde pomme verte, bel équilibre et bonnelongueur en bouche. Servi ce soir sur unsashimi Cat Style, il accompagne aisé-ment crustacés, fruits de mer et poissons.

L’inspiration des Miaudoux 2000 blanc

Ce Bergerac du domaine Cuisset, assem-blage de sémillon, sauvignon et musca-delle en a surpris plus d’un par sa puis-sance et sa complexité. Boisé, élégant…presque un Graves. Il est servi avec undélicat pavé de thon cru et s’accorderaaussi avec des viandes en sauce blanche,voire même un plateau de fromages.

Pascal Carré (Cat Club), Jacques Demarque (Explorator) et Laurent Antonelli (Blitz)Jean-Michel Collignon (FIL) et Barbara Schuman (Satlynx)

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CLUB PAPERJAM time off

Time Off 127paperJam 07.-08.2003

Mike Koedinger (mké), Jean Diderich (Logica CMG) et Camille Groff (Mikado)

Alix Burton (Badenoch & Clark) et Jean Kerschen (Interleasing)

Céline Velluet (Cmi Creative Communication) et Me Thierry Reisch

Hautes Côtes de Beaune 1998 CamilleGiroud

La transition vers les rouges se fait avecce pinot noir classique de vieilles vignes(environ 40 ans) élevé 27 mois en fûts dechêne. Robe rubis, nez de cerises,bouche ample aux tanins fins. C’est unecaille désossée et grillée qui l’accom-pagne ce soir et c’est plus généralementavec des viandes moyennement corséesqu’on le servira.

Cabernet Sauvignon De Muller 2000

Un cépage roi en Médoc tout à fait à l’ai-se à Tarragone. La robe est intense, auxtons et reflets grenat, le nez typique etmêlant des arômes complexes de torré-faction, piments verts, fruits rouges etnoirs, un vrai bouquet.

On le déguste, ainsi que les deux vinssuivants avec un magret de canard.

Les Yeuses Les Epices 2000

On se rafraîchit le palais avec ce vind’une jeunesse plaisante. Sa robe estviolacée, fruits noirs et tanins souples etharmonieux en bouche. Il faut le boire unpeu frais et supporte aisément les metsrelevés.

Nadaria Syrah IGT 2001

Nous faisons un petit tour en Italie, plusprécisément en Sicile au domaineCusumano. Riche et complexe, auxnotes de pruneaux et de figues sèchess’entremêlant au nez comme en bouche,ce vin aime les sauces caramélisées etles jus corsés.

Shiraz Private Collection Saxenbourg1997

La région de Stellenboch en Afrique duSud nous révèle cette syrah pleine desoleil, aux arômes caractéristiques decuir, léger fumé, un peu suie. Boucheample et bien équilibrée rappelant un peule Rhône septentrional. Cat Club a pré-paré une tagliata de boeuf au vinaigrebalsamique qui accompagnera aussi lesdeux prochains flacons..

St Fructueux 2000 Minervois dudomaine Pujol

100% syrah aussi, il est surprenant deconcentration et de complexité. C’estune référence dans le genre et un belexemple du considérable potentiel duLanguedoc Roussillon.

Escudo Rojo 2000 Baron Philippe deRotschild

C’est au Chili, à Maipo dans la "ValleCentral", que se termine notre tour dumonde de ce soir avec un vin issu detrois millésimes, le style Rotschild avec lecabernet sauvignon, le cabernet franc etle typique chilien avec le carmenère. Ildonne une idée du style de vin qu’ontrouvait à Bordeaux au début du 19èmesiècle.

La Cave du Sommelier

2, rue de Kleinbettingen

Steinfort

Cat Club

18, rue de l’Aciérie

Luxembourg Hollerich

Alain Fenniche (Sfeir) et Guy Tescher (Microtis) Jung-Ae Descamps (tempo!) et Eric Tormen (Alert SMS)

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Index128 paperJam 07.-08 .2003

index

Index des entreprises et institutions citées318 entreprises, organisations et institutions citées dans cette édition.Les annonceurs sont signalés en gras.

Entreprises et institutions no. de pages

AAB Prodata 46ABBL 19, 50Accumalux 45Acer 53Advantage 75, 103, 114AGEFI Luxembourg 46Ajilon Luxembourg 48, 48ALD Automotive 96, 99Alert SMS 113, 127ALFI 19, 38, 47Alibi 68, 69AM2 Systems 20Amazon 30AmbraSoft 46American Chamber of Commerce 24AOL 30Apple 113Arbed 47, 51Arcelor 40, 47, 51Arendt & Medernach 24Association for Investment Management and Research (AIMR) 45Atelier Kronwitter 78Aubay Paris 20Auchan 113Audio-Visual Productions 68Autosdiffusion Losch 27, 37A'Venue International 64, 113Avis Fleet Services 97

BBaaN Belux 47Badenoch & Clark 49, 127Banque centrale du Luxembourg 83Banque de France 19Banque Degroof Luxembourg 33Banque Raiffeisen 37Basic Consulting 70, 71BCEE 40, 42Belgacom 40Bertelsmann 40BGL 8, 20, 40, 51, 77BGL Investment Partners 30Binsfeld Communication 75, 103, 109, 116Bizart 75, 79Blitz 126Bofferding 76, 79Books & Beans 121Bourse de Luxembourg 45, 47, 51Brasserie La Coquille 120Bureau Moderne 39

CCactus 37, 79Canon 52Cargolux 42Carmignac Gestion Luxembourg 19Case Consult International 46Case Consult Luxembourg 46

CD Associates In-& Outplacement Specialists 42, 46Cegecom 38, 47, 57Cegecom Wireless 38Cegedel 36, 38, 45, 51Cegedel Participations 38Cegelec 47Cellule de recherche en économie appliquée 83Cenarp 68Centre universitaire du Luxembourg 83CEPS/INSTEAD 41, 83Chambre de Commerce 40, 47Chambre de Travail 40Chambre des Députés 86Chambre des Employés privés (CEP*L) 28, 40Chambre des Métiers 40Cisco 52Citibank Luxembourg 47CLUSSIL 20CMD 12Cmi Creative Communication 127Codex Productions 106Coller Capital 30Comed 47, 70, 75, 76Comet 76Comité de conjoncture 41Commission nationale pour la société de l'information (CNSI) 22Commune de Pétange 78ComTech 42Concept Factory 71, 75, 116Confédération luxembourgeoise du commerce 33Control Data 46Cortal Luxembourg 19Cour de justice européenne 42Crédit Agricole Indosuez Luxembourg 28Crédit européen 77Crédit Mutuel Europe Nord 33Cropmark 75CRP Henri Tudor 33, 45

DDanzas 34Datacenter Luxembourg 25, 55Deloitte & Touche 19, 46Dété Publicité 75Dété Publicité 116Deutsche Post World Net 34Dexia Fund Services 68Dexia-BIL 40, 42, 68DHL 34, 95Dimension Data 42Direction de la Prévision 83Distillerie Zeimet-Linden 79Dresdner Bank 42DTZ Consulting 46DuPont de Nemours 45

EEdata Belgium 46

Editus 76, 110Eldoradio 42, 47EMC 52Equilibre et Performance 28EUDR 25EURid 25Euro Info Centre 34eurodns.lu 25European Fund Administration (EFA) 38, 47Eurostat 36Everest 70EVS 30Explorator 120, 123, 126Exxus 103, 114

FF/P/C 74Farvest 19Fédération des entreprises de construction et de génie civil 17FEDIL 40, 47Financieel-Economisceh Tijd 47Finor 28Finor Luxembourg 28First European Transfert Agent 68Firstmark Communication 38

GGBL 40Generali Luxembourg 2Getronics 40Goodyear Luxembourg 40, 42, 47Google 34Gouvernement 30Graffiti 118groupe saint-paul 50Groupement des entrepreneurs du Bâtiment et des Travaux Publics 17

HHermès 4Hôtel Hilton 50Hitachi Data System 46Hôtel Le Royal 120Hôtel Martinez, Cannes 120Hôtel Sofitel 120HP 53

IIBM Luxembourg 47Iddi Fix 72Ilres 104Infotechnique 40ING 77ING Lease 98INSEE 82Inspection du Travail et des Mines 24Institut de formation sectoriel du bâtiment (IFSB) 16Institut luxembourgeois de régulation (ILR) 12

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Index 129paperJam 07.-08.2003

index

Intel 53Intellicast 30Interact 45, 107, 113Interleasing 127Intermec 53IP Luxembourg 37, 113Ipso Facto 113

JJC Decaux 105JVC 54

KKBL 40Keyjob 67KPMG 19,35, 50

LL. Mastrangelo 69La Cave du Sommelier 126La Coque 120La Luxembourgeoise 69La Maison Berbère 68La Maison Rouge 122La Robe des Champs 125La Rôtisserie Ardennaise 122La Voix du Luxembourg 19LCGB 17Le Foyer 45Le Relais Gourmand 123Lease Plan 98Les Domaines de vinsmoselle 120Lexmark 54Lexmark 54Little Van Gogh 28Logica CMG 127Luxair 31, 37, 40, 42, 79Lux-Développement 78Luxembourg Association of Investment Professionals 45Luxembourg Open asbl 73Luxemburger Wort 19, 37, 76LuxGSM 12Luxinnovation 32Lux-IT 33Luxlait 71, 113Luxplan 26

MM&V Concept 72MarchFirst 46Marcom International 111, 117Matrix Consulting 104media65 68Mercedes Café 123Mercedez-Benz Luxembourg 71MGEl 113Michel Greco 59Microtis 127Mikado 74, 127Mikado Online 69, 75Mikado Publicis 75, 79Minimale Design Strategy 117Ministère de la Promotion féminine 26, 70Ministère de la Recherche 20Ministère de l'Economie 29, 72, 82Ministère de l'Education nationale 20Ministère des Affaires étrangères 29, 47, 70

Minolta-QMS 57mké 112Mobilux 12, 76, 79Mobilux 76Monster 46, 48Montblanc 125Musée national d'Histoire et d'Art 78

NNashuatec 57Nordea Luxembourg 45

OObservatoire français des conjonctures économiques 83Office du Ducroire 44OGB-L 17Orange 12Orbite Conseil 72, 75Oxygen 75, 79Oxygen 79

PP&T Luxembourg 2, '72, 77Panalpina 37Panamsat 32paperJam 40, 48, 117Parlement européen 42Paul Wurth 36Pharmacia 46Pharmacie Engel 78Pharmavision 30Poudreries de Luxembourg 45PricewaterhouseCoopers Luxembourg 26Primorec 36Primus 36Profil 19Prosun Solarium 76, 77Publinvest 37

QQuest 109

RRaval Europe 90Real Solutions 47Renault 10Repères Communication 80Restaurant Bice 76Restaurant Cat Club 126Restaurant Le Chiggeri 121Restaurant Le Jardin 120Restaurant Oro e Argento 120Restaurant Speltz 121Ricoh 57RTL Group 40, 117RTL TV 113

SSaarländischeWagnisfinanzierungsgesellschaft 30Salon Financial One 18Salon Lux-Finances 19SAP 21, 23Sapphire Technologies 47SAS 110Satlynx 40, 126

Schwan 76Sécurité sociale 44Service Information et Presse du Gouvernement 71SES Global 32Sfeir 127Sheraton 69Sibeco 47Side 125Société des Foires internationales 19, 40, 113, 126Société nationale de crédit et d'investissement (SNCI) 44SOGEVA 45SOS Faim 69Sources Rosport 77, 115Spiral 20, 43Starwood 69Statec 24, 29, 41, 44, 82, 88Storage Tek Belgium 46

TTango 12, 71, 72, 132TangoTV 37Technoport Schlassgoart 33Tele2 37tempo! 125, 127Thomas & Piron 131Time Buster 118Toshiba 56Toyota 6Transcom WorldWide 59Tribunal de Commerce 32

UUCPA 113Unilog Management 20Union commerciale de la Ville de Luxembourg 70Union européenne 29, 33Utopolis 113

VVan Gend & Loos Express 34Van Moer, Santerre Luxembourg 33Via Solutions 53Vidale Gloesener 75ViewSonic 47Ville de Luxembourg 40, 42, 70Ville de Rosport 45Vittel 77Viva 116Volvo 91

WWindows 52

XXerox 57XL 109Xpectis 78

YZYahoo! 34Zag 69

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Page 130: paperJam juillet-aout 2003

à suivre130 paperJam 07.-08.2003

à suivre

paperJam09-10.2003Parution:18 septembre 2003; date limite de réservations:29 août 2003

DOSSIER: Bureautec 2003Avec moins de 13.500 visi-teurs enregistrés, la dernièreédition du salon Bureautecavait été, en 2001, la moinsfréquentée depuis...1985!Deux ans plus tard, dans uncontexte économique qui n'estguère meilleur, quel succèsrencontrera le salon interré-gional de la Bureautique, desTechniques de Communi-cation et des Nouveaux Mé-dias? Traditionnellement, lesexposants profitent de cet évé-nement de la rentrée pourdévoiler quelques nouveautés.Quels seront les incontour-nables à découvrir cetteannée?

paperJam 11.2003Parution: 16 octobre 2003; date limite de réservations: 26 septembre 2003

DOSSIER: ProductivitéLa productivité est un grand enjeu pour chaque entreprise. L'augmenter,c'est améliorer sa compétitivité par rapport à ses concurrents. Ne pasl'améliorer, c'est être certain, à plus ou moins court terme, de disparaîtredu marché. Grâce à l'organisation du travail, à la formation, à l'informa-tique, on bénéficie de nombreux outils. État des lieux.

paperJam 12.2003Parution: 13 novembre 2003; date limite de réservations: 29 octobre 2003

DOSSIER: Immobilier d'affaires Sur le marché de l'immobilier d'affaires, la situation du Luxembourg alongtemps été extrêmement complexe, avec un taux de disponibilitéproche de zéro. Avec l'émergence de nouveaux bâtiments et les consé-quences du ralentissement économique, l'atmosphère devient progressive-ment plus respirable. Quels sont les projets majeurs qui sont en train desortir de terre? Quels sont les principaux acteurs, promoteurs, conseillers?Cette tendance à une plus grande disponibilité va-t-elle perdurer?

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