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    MARKETING INTERNATIONALAuteur : Yvan Valsecchi

    1. I - L'INTRODUCTION

    2. II - LA CULTURE

    1. A -La programmation mentale de l'individu

    1. 1) La manifestation des diffrences culturelles

    2. 2) Les strotypes - exemple pour la Suisse

    3. 3) Le processus culturel

    4. 4) La dynamique culturelle

    2. B - Les dimensions culturelles selon Hofstede

    3. C -Les modles d'organisation selon Hofstede

    1. 1) L'tude de James Stevens

    2. 2) L'tude de Henry Mintzberg

    4. D -Prsupposs culturels et comportement final

    5. E - La communication et le contexte de Hall

    1. 1) Communication verbale : message explicite et contexte

    2. 2) Communication non verbale

    3. 3) Ethnocentrisme, strotypes et malentendus dans la communicationinterculturelle

    4. 4) Proxmie compare des cultures allemande, anglaise et franaise5. 5) Choc culturel et accoutumance

    6. F - L'criture vhicule de la pense

    1. 1) L'criture japonaise

    2. 2) L'criture chinoise

    3. 3) L'alphabet

    4. 4) L'alphabet gyptien

    7. G - Les langues et l'importance socio-conomique

    3. III - LE MIX MARKETING

    4. IV - LE BESOIN DE COMPETENCES LINGUISTIQUES DANS LESAFFAIRES INTERNATIONALES

    Chapitre II - LA CULTURE

    A - La programmation mentale de l'individu

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    Le monde est plein de confrontations entre peuples, groupes, et nations qui pensent, ressententet agissent diffremment. Au mme moment ces gens, groupes et nations sont exposs des

    problmes communs qui demandent leur coopration pour les rsoudre. Les dveloppementscologiques, conomiques, militaires, hyginiques et mtorologiques ne s'arrtent pas auxfrontires nationales et rgionales. La rsolution de problmes comme l'armement nuclaire,la pluie acide, la pollution des ocans, l'extinction des animaux, le SIDA, ou une rcessionmondiale demandent la coopration des dirigeants de plusieurs pays. Ces derniers leur touront besoin d'une multitude de supporters pour faire appliquer les dcisions prises.

    Quoique la diversit de pense des peuples est norme, il y a une structure dans cette varitqui peut servir de base une comprhension mutuelle. La programmation mentale, "softwareof the mind" comme l'appelle Hofstede, dtermine partiellement le comportement d'une

    personne. Cette dernire cependant une capacit de dvier de ce comportement et de ragir

    d'une faon nouvelle, crative, destructrice ou inattendue. Cette programmation mentale estplus communment appele CULTURE.

    La culture est apprise, non inne. Elle drive de l'environnement social d'une personne nonde ses gnes. La culture doit tre distingue de la nature humaine d'un ct, et de la

    personnalit de l'individu de l'autre, quoique o se situe exactement la frontire entre la naturehumaine et la culture, et entre la culture et la personnalit est l'objet de discussions entresociologues.

    1) La manifestation des diffrences culturelles

    Lessymboles sont les mots, gestes, images ou objets qui portent une signification

    particulire reconnue par ceux qui partage la culture. De nouveaux symboles sontfacilement dvelopps et des anciens disparaissent. Les symboles d'un groupe culturelsont rgulirement copis par d'autres.

    Les hros sont des personnages vivants ou morts, rels ou imaginaires servant demodle comportemental.

    Les rituels sont les activits collectives, techniquement superflues dans l'atteinte desbuts dsirs, mais qui dans une culture sont considres comme socialementessentielles (la manire de se saluer, de se respecter, les crmonies sociales etreligieuses par exemple).

    Les valeurs sont parmi les premires choses apprises par les enfants. Elles onttoujours un ct positif et un ct ngatif (le bien le mal, le beau le laid, ...). Parce

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    qu'elles ont t apprises ds notre plus jeune ge, elles restent ancres dans notreesprit, c'est pourquoi elles ne peuvent tre ni discutes, ni observes par une autre

    personne. Elles ne peuvent qu'tre perues qu'en observant la raction des personnesvis--vis de certaines circonstances.

    Le tourisme reprsente la forme la plus superficielle de rencontre interculturelle. Avec le

    tourisme de masse le voyageur peut passer deux semaines au Maroc, Bali ou Cancun sans riendcouvrir sur la culture locale. Le personnel d'accueil travaillant dans le tourisme apprend

    plus propos de la culture des touristes, mais l'image qu'ils se font sur la manire que lestouristes vivent chez eux sera largement dforme. Ce que chacun apprend de l'autre groupeest au niveau dessymboles : mots, articles de mode, musique etc... Ce n'est qu'une desdiffrences culturelles.

    Les diffrences culturelles se manifestent de plusieurs faons qui peuvent se rsumer en cesquatre termes : symboles, hros, rituels et valeurs.Un problme grave va se poser si on touche aux valeurs, la ngociation tournera trs vitecourt. Sans d'ailleurs que l'on s'en rend compte, car il ne va pas l'expliquer. On atteint la

    personne dans ce qu'elle a de plus fondamental. Exemple : offrir une montre un Chinois,

    c'est mesurer la vie de son destinataire.

    L'emprunt culturel se gnralise ... et se dguise : Alors que des mots franais crs pourremplacer un mot/concept tranger ont connu un succs total (ordinateur, logiciel parexemple), le mot mercatique n'a pas t retenu en remplacement de Marketing. Bien quenotre comportement soit largement emprunt d'autres cultures, cet emprunt est arrang,naturalis, d'une manire unique, qui va appartenir la socit qui l'emprunte.

    La culture comme destin (La dimension cache - Edward T. Hall) : En dpit de tous sesefforts l'homme ne peut chapper l'emprise de sa propre culture, qui atteint jusqu'aux racinesmmes de son systme nerveux et faonne sa perception du monde. La culture est en majeur

    partie une ralit cache qui chappe notre contrle et constitue la trame de l'existence

    humaine. Et mme lorsque des pans de culture affleurent la conscience, il est difficile de lesmodifier, non seulement parce qu'ils sont intimement intgrs l'exprience individuelle,mais surtout parce qu'il nous est impossible d'avoir un comportement signifiant sans passer

    par la mdiation de la culture.L'homme et ses extensions ne constituent qu'un seul et mme systme. C'est une erreurmonumentale de traiter l'homme part comme s'il constituait une ralit distincte de sademeure, de ses villes, de sa technologie ou de son langage. Cette interdpendance del'homme et de ses extensions devrait nous faire accorder plus d'attention celles que nouscrons non seulement dans notre propre intrt, mais aussi pour ceux auxquels elles risquentde n'tre pas adaptes.La crise ethnique, la crise urbaine et la crise du systme ducatif sont lies. Dans une

    perspective globale on peut les considrer comme les diffrentes facettes d'une crise plusvaste rsultant du fait que l'homme a cr pour son propre usage une dimension nouvelle - ladimension culturelle - dont la plus grande part demeure invisible. Et, en dfinitive, la questionse pose de savoir combien de temps l'homme pourra continuer d'ignorer sa dimension propre.

    2) Les strotypes - exemple pour la Suisse

    Autostrotypes appliqus au groupe dont la personne est membre.

    Htrostrotypes appliqus un groupe tranger la personne.

    Strotypes projectifs ides que l'individu se fait au sujet de la manire dont

    autrui le peroit.

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    Les strotypes constituent les diffrentes identits. Cette notion de strotype fut introduiteen 1922 par le publiciste amricain Walter Lippman. Le phnomne en soi est plus ancien etconstitue un comportement anthropologique type.

    L'image que les Suisses se font d'eux-mmes Les Suisses, mode de vie, traditions,mentalits - Edition Payot tome 3 - 1992 Strotypes - Image de soi, images de l'autre -

    George Kreis

    Strotypes locaux : taquineries l'gard des habitants de certains lieux, exprimes pardes sobriquets ou autres provocations. Ils sont choisis de manire assez arbitraire, maisrelativement constante, de faon donner une image positive de soi et de rabaisser lesautres.

    Strotypes cantonaux : moins arbitraires que les moqueries locales, ils ont en gnralun " grain de vrit " relatif un vnement historique (souvent un conflit) qui futgnralis plus tard une particularit culturelle. Les Argoviens = des bouffeurs decarottes (Reblifrsser), les Turgoviens des " faiseurs de cidre " (Mostinder) et lesTessinois des bouffeurs de spaghetti ou des marrons. Les Tessinois quant eux

    appellent les Suisses allemands des mangeurs de patates ("mangia-patate"). Strotypes nationaux : Traits de caractre attribus par Richard Weiss (Volkskunde

    der Schweiz. Grndriss Zrich 1946) l'ensemble des Suisses. Il dcrit la qualitdominante de la personnalit suisse est une capacit " garder la mesure entre desextrmes ". Il en drive six autres qualits secondaires : la tendance " 1) mnager

    prudemment les ressources "; 2) prfrer ce qui est utile; 3) tre prcis et attach la qualit; 4) la sobrit; 5) l'amour de ce qui est pratique; et 6) l'quit.On entend souvent dire : " Pas d'argent, pas de Suisse ". Richard Weiss cite cette

    phrase dans un sens pjoratif, impliquant la cupidit, l'avarice et l'esprit mercantile. Ilne s'agit pas d'une critique venue de l'tranger, mais d'une fire remarque. En fait, laformule original est " point d'argent, point de Suisses " formule prononce en 1649 par

    des mercenaires Suisses que le cardinal Mazarin n'avait pas pays selon leur contrat;simultanment ils lui confirmait qu'ils lui demeuraient fidles.

    Strotypes internationaux : ce sont les ides que l'on se fait de la fonctioninternational de la Suisse. L'attitude de la Suisse dans le domaine de la politiqueextrieure est influence par trois strotypes : " neutralit-disponibilit-solidarit ".Ces strotypes reposent sur l'ide du " cas particulier suisse " et de la tche

    prtendument confie ce pays (en tant que modle humanitaire, dmocratique,multiculturel et probe).Les clichs strotyps formuls l'gard d'autres Etats ne sont pas les mmes partoutdans le pays, surtout l o il s'agit d'Etats voisins : Le fait qu'ils partagent une mmelangue et une culture assez semblable n'incite pas les Romands juger les Franais de

    manire particulirement positive ; il en va de mme pour les Suisses allemands etl'Allemagne. En se fiant une enqute faite en 1981 auprs des recrues, on constateque, par exemple, les Romands valuent plus positivement les Suisses allemands queles Allemands et mme surtout que les Franais.Les organismes (Office national suisse du tourisme ou la Commission de coordination

    pour la prsence de la Suisse l'tranger) ont tendance aller dans le sens des attenteset des clichs entretenus par les trangers et prsenter une image idalisante de laSuisse, avec un mlange (mix) sduisant de folklore, d'art et de high tech.

    Les images que les trangers se font de la SuisseLes Suisses, mode de vie, traditions,mentalits - Edition Payot tome 3 - 1992 Strotypes - Image de soi, images de l'autre -George Kreis

    Le Pasteur Kurt Marti dcouvrit que les personnes auxquelles il avait demand unecontribution n'avaient que peu dire et qu'elles ne faisaient que reproduire les strotypes

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    connus : Tell, la libert, les htels, le fromage, le droit d'asile, les banques, les comptesnumrots, Zurich, les Alpes et le Tessin.

    Lorsqu'ils ne sont pas en rapport avec la nature, les clichs positifs concernent le bien-tre, laqualit des prestations, la stabilit, l'ordre et la tranquillit, ainsi que la volont de dfendre le

    pays. Ils ont souvent trait la cohabitation de diffrentes cultures, que l'on conoit comme

    exemplaire, et la maturit politique manifeste par nos compatriotes (rductions fiscales oudiminution du temps de travail). Mais l'image positive - ou du moins bien intentionne - quel'tranger se fait de notre pays est domine par celle de la Suisse touristique.

    Les images ngatives que l'tranger se fait de la Suisse sont parfois en rapport avec desphnomnes semblables ceux qui crent une image positive. Elles sont souvent lies latradition du service mercenaire et l'ide, ne avec le tourisme, que les Suisses sont avidesd'argent.

    Dans les annes septante, l'ide de la cupidit suisse se concrtisa dans l'image des gnomes,ces petits nains hideux et incapables de plaisir, travaillant sans cesse parce qu'ils sontinsatiables. (Cette image s'est diffuse entre autres grce l'Amricain Paul Edermann, dont

    l'empire bancaire domicili Ble s'effondra en 1970, laissant 200 millions de dettes. Voirson article " Should Switzerland be put out of business " dans National Zeitung, 3 janv. 1976).Cette image n'est sans doute pas ne de scandales (qui furent connus que plus tard) mais bien

    plutt parce que les banques suisses commenaient s'introduire sur un march domin parles Anglo-Saxons. Au dbut des annes soixante, le gouvernement travailliste britanniqueavait dj dit que le sort de la livre sterling dpendait des banques suisses. (Lord Aran [cit

    par Young dans le journal de Genve] disait "Je deviens fou de rage lorsque je lis quel'avenir de notre livre bien-aime dpend un large degr de banquiers blois et zurichois.S'il en est vraiment ainsi, je ne peux que conclure que les Britanniques sont entre les mainsd'hommes peu importants appartenant une nation tout fait secondaire ").

    Dans les annes septante, les initiatives contre la surpopulation trangre ont contribu ce

    que l'tranger se fasse une image ngative de la Suisse. Mais on dit aussi qu'en plus d'trexnophobes, nous sommes tatillons, dpourvu d'humour, pharisiens et introvertis.

    Ernest Hemingway est l'auteur de la description suivante : "La Suisse est un petit paysescarp - bien plus raide lorsque l'on monte ou descend que latralement - et elle est couvertede grands htels bruns construits dans une sorte d'architecture de coucous. Partout o il y aassez de place horizontale, on a plant un htel et il semble que tous ces htels aient tconstruits par la mme scie chantourner". (Chantourner : dcouper une pice de bois selonun profil donn)

    Orson Welles fit dans Times en 1981 un bilan plutt ngatif : " L'Italie a vcu pendant trenteans sous le rgime des Borgia, avec ses guerres, ses terreurs, meurtres et effusions de sang -mais, pendant cette mme priode, elle engendra Michel-Ange, Lonard de Vinci et laRenaissance. En Suisse les habitants s'aiment comme des frres et il y a plus de cinq cents ansqu'ils vivent en dmocratie et en paix - et qu'ont-ils produit ? Le coucou ".

    Les images formules par autrui et celles que l'on prsente de soi ont un point important encommun : elles partent d'une image idale (l'enfant modle) et la comparent une " imageraliste " (faisant de la Suisse une tte de Turc) qui tend trop souligner les aspects ngatifs.Dans une seconde phase, on admet que la ralit n'est pas tout fait aussi ngative et quel'image positive n'est pas si fausse.

    " POUR PEU QUE VOUS FROTTEZ UN SUISSE, IL REPARAIT UN USURIER " H. deBalzac

    Xenophobe's guide to the SwissPaul Bilton - Ravette Publishing (GB) - updated version1997

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    La loi de la peur

    Les lois de la physique dcrtent que le bourdon ne peut pas voler. De mme, selon les loisconomiques, la Suisse ne devrait pas aller aussi coeurement bien.

    Pays ferm, un march plus petit que Londres, parlant quatre langues diffrentes, aucuneressource naturelle - autre que la puissance hydrolectrique, un peu de sel et encore moins de

    poissons - aucun march protg pour ses produits grce une colonie ou un bloccommercial, la Suisse doit tre ne il y a quelques annes avec un poids. Au lieu de cela, LaSuisse est la seule nation qui fait apparatre l'Allemagne comme inefficace, la France nondiplomatique et les Texans pauvres. Le franc Suisse est meilleur que l'or et l'conomie Suisse

    plus solide que le granit de la face du Cervin.

    La Suisse a le plus lev revenu par habitant du monde. Mais consolez-vous, ils n'en profitentpas. Les Suisses prtendent, comme il l'on fait depuis la constitution des trois cantonsprimitifs de 1291, que leur succs n'est que temporaire et qu'il va soudainement finir dans leslarmes.

    Ils refusent obstinment de croire qu'ils vont bien et vont mme jusqu' contredire les chiffres

    qui le prouvent. Ainsi, comme le pauvre ne courant aprs la carotte, les Suisses poussent leurcharrette collective toujours plus vite, poursuivant un but qu'ils ont dj atteint.

    C'est peut-tre une bienheureuse ignorance qui maintient le bourdon en vol. Pour les Suissesc'est tout sauf l'ignorance qui les fait voler aussi haut - c'est la peur qu'ils perdront un jour toutce qu'ils ont travailler pour avoir.

    Comment ils se voient

    Les Suisses ont une saine croyance que tout ce qui vient de chez eux, et surtout de leur rgion,est le meilleur, particulirement les gens.

    Ils ont rarement un mot gentil pour les habitants des pays voisins. Les citadins mprisent leurscousins campagnards comme des gens prhistoriques et nafs, lesquels leur tour trouvent lescitadins trop rapides et adroits pour eux.

    Il y a galement une intense rivalit entre villes (aroport international, industrie high-tech etsecteur financier).

    Comment ils voient les autres

    Les Suisses sont toujours dubitatifs. Surtout si quelqu'un d'autre a pens un meilleur moyende faire quelque chose. Ceci les conduit regarder longuement en direction de la vallevoisine et de l aux autres nations du monde.

    Alors que les Suisses adorent ce qui vient d'autres pays par petites doses, il doit tre soulignqu'il y a une grande diffrence entre " choses en provenance d'autres pays " et " tranger ".

    Les Suisses ont de la peine dfinir ce qui est Suisse, c'est pourquoi ils ont aussi de la peine dfinir ce qui est tranger.

    Comment les autres les voient

    Ils ont tendance ne pas les voire.

    Le dfit la gravit lanc par le bourdon reprsente la prouesse de l'conomie Suisse, demme la possibilit du camlon de changer et de se fondre dans son environnement illustre

    pourquoi les Suisses ne sont pas vu par les autres.

    Les Suisses Romands sont difficile diffrencier d'un Franais extrmement pointilleux. LesTessinois peuvent facilement tre confondus avec un Italien guind. Et les Suisses Allemands

    peuvent souvent tre entrevus comme des Allemands calmes.

    Les Suisses sont trs soucieux de l'image qu'ils donnent aux autres nations. Ils croientfermement qu'ils sont l'objet d'une surveillance constante par le reste du monde. Ils

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    s'observent eux-mmes c'est pourquoi ils croient que les autres le font. C'est pourquoi ils sontoffusqus quand ont les confond avec L'Allemagne du sud et l'Autriche, ou la Sude commecela se passe souvent comme les deux pays sont neutres, commencent avec " SW " (enanglais) et ont de la neige. Mme la capitale de la Suisse fait l'objet d'une question dans le "Trivial pursuits ". Ce n'est ni Genve, ni sa plus grande ville Zrich, ni mme, comme plus

    d'un touriste peut le croire Interlaken, mais Berne.L'usage libral du mot " Helvetia " n'aide pas cette conception errone, ce qui a caus uneconfusion non racontable parmi les jeunes collectionneurs de timbres.

    Le fait de percevoir les Suisses comme tant ternes et ennuyeux, et en mme temps montrantdu talent pour une efficacit impitoyable et une capacit sans limite de travailler dur, est

    proche de la ralit. Les clichs de haute montagnes, montres, fromage (avec ou sans trous),chocolat et or sont exactes.

    Mais demander quiconque Zrich, o sont les gnomes et vous verrez des regards vides.

    Ne soit pas heureux, fait toi du souci

    Les Suisses pensent qu'il y a trop de personnes qui se la coule douce dans ce monde, au lieude travailler dur et de se prparer pour le prochain dsastre. Aussi ils ont charg sur leurspaules le fardeau d'tre sensible la place des nations moins sensibles - c'est--dire le restedu monde.

    Les Allemands peuvent se sentir coupables d'tre l'origine de deux guerres mondiales aucours du 20ime sicle. Les Suisses se sentent coupable de n'tre l'origine d'aucune guerre etde rien d'autre. La vie est srieuse, et vivre dans une communaut autogre avec desdemandes continuelles de prendre des dcisions de vie ou de mort propos du future de votre

    pays ne laisse aucune place la frivolit.

    Tous sont supposs s'inquiter continuellement et se prparer pour toute sorte de dsastre quipeut intervenir dans le monde tout instant. Aussi, aucune construction n'est envisageable

    sans abri antinuclaire dans la cave. Le reste de l'Europe de l'aprs guerre froide se relaxe,alors que les Suisses, en thorie au moins, ont les stocks qui dbordent pour survivre unhiver nuclaire. Un fois par anne les citoyens sont soumis des tests d'alarmes qui serontutilises en cas d'inondation, attaque nuclaire, tremblement de terre, ruption volcanique, etc.

    Seul un gouvernement Suisse est concern par des choses sans importance comme liminer undficit. Seul un gouvernement Suisse concevra un plan pour absorber la dette nationale enaugmentant les impts. Ensuite seule une population Suisse acceptera en votation de payer

    plus d'impts pour liminer le dficit budgtaire.

    Les Suisses sont les premiers admettre qu'ils sont trop srieux et trop proccups avec deslois et rglements. Mais, quand ils craquent, ils ne peuvent pas s'aider eux-mmes et se

    sentant impuissant face leur propre sort, ils continuent de s'inquiter.Croyances et valeurs

    Comme les Suisses ne croient pas en eux-mmes, il doivent croire en d'autres choses. Ausommet de la liste viennent le travail, la paperasse, l'ducation, le travail, la formation, lefranc Suisse, le travail et mme l'or.

    L'glise possde la plus grande domination en Suisse que dans la plupart des socitsoccidentales modernes. En tmoigne le son des cloches que les touristes trouvent tellementcharmant mais qui cause la mort prmature de Suisses qui, vivant dans le voisinage desclochers, le trouve moins allchant.

    Les cloches sonnent jour et nuit tout propos - disant au paysans qu'il est temps de manger,

    disant aux paysans qu'il est temps de retourner au travail; les samedis pour rappeler auxfidles que demain c'est dimanche et les dimanches pour leur dire que " c'est le jour ".

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    Comportement et manires

    Les Suisses se manifestent par des poignes de mains qui prennent d'absurdes longueurs.Mme les coliers peuvent tre vus se serrant la main quand ils se rencontrent dans la rue.

    Il est essentiel de se rappeler le nom des autres personnes en Suisse. On ne dit pas simplementbonjour un voisin mais les salutations doivent galement inclure leur nom. De mmelorsqu'on tlphone la gare pour connatre l'horaire du train ou avoir d'autres informations ilest essentiel de s'annoncer. Cet exercice semble uniquement tre suivi pour contrler si lecorrespondant pourra se rappeler le nom de l'appelant la fin de la conversation.

    Les manires table sont galement robuste, except en buvant du vin. Aucun Suisse nesonge boire un verre de vin en compagnie avant d'avoir salu toutes les personnes la table.Il peut arriver que les repas soient termins avant que l'hte se souvienne de lever son verredans un toast libratoire permettant aux invits de boire. A ce moment toutes lesconversations cessent brusquement et les invits lvent leur verre. Chacun des convivesregarde dans les yeux les autres convives en disant " sant " suivi bien sr du nom de la

    personne. Simultanment les verres sont entrechoqus pour contrler si l'hte a servi dans du

    vrai cristal. Plus il y a de convives, plus long va durer ce procd - une table de quatre vaimposer 6 impacts au verre. Une table de 6 en impose 15 et avec une table de 15, seuls lesverres, pour ne pas dire les buveurs, les plus solides vont survivre.

    Il est impoli d'tre en avance et impardonnable d'tre en retard.

    Le vent est quelque chose que les Suisses n'ont pas encore pu contrler. On peut penser que leFhn est juste ce dont la Suisse a besoin durant les froides journes. Mais non, lorsqu'ilsouffle, arrivent les maux de tte, le taux de suicides augmente, les automobilistes se mettent avoir des accidents et la docile Suisse devient folle. Les autres pays accusent de leurs mauxleur gouvernement et leurs politiciens, les Suisses accusent le Fhn.

    Gouvernement et dmocratie

    Le systme fdral Suisse est comme une dmocratie devenue folle. Si les citoyens runissentsuffisamment de signatures, ils peuvent mettre en votation n'importe quel objet. Seul leur bonsens les a prvenus contre toute proposition irresponsable comme : " bire gratuite pour toutle monde ".

    Le gouvernement Suisse n'est pas bas sur la confrontation comme en UK et aux USA o ladroite est oppose tout ce que dit la gauche et vice versa. Quelque soit la couleur politique,le rsultat final est gris.

    Rgles de conduite

    Le systme de conduite sur les autoroutes reflte la vie Suisse. Le trafic volue 5 km/h au-dessus de la vitesse limite. Rouler plus lentement attire les critiques des autres conducteurs.

    Ceci prendra la forme de rouler trs prs de la voiture fautive comme pour forcer leconducteur acclrer. Le seul moyen pour les conducteurs Suisses de se particulariser est dene pas boucler la ceinture. Continuellement amend par la police et par les autres chauffeurs,l'automobiliste Suisse n'est pas heureux.

    Criminalit

    Malgr le bas niveau de la criminalit les prisons Suisses sont toujours pleines. Mme si leslecteurs acceptent la construction de nouvelles prisons, elles se remplissent avant d'tretermines. Les Suisses ne semblent pas faire la corrlation entre la surcharge des prisons et lefait que leurs prisons ressemblent des htels trois toiles.

    3) Le processus culturel

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    Les composants de la culture :

    La langue : Whorf (anthropologue et linguiste) soutient que la langue, celle

    que nous avons apprise dans notre communaut de naissance et d'ducation,structure notre vision du monde, notre comportement social.

    Les institutions : parce qu'elles structurent le comportement culturel en cesens qu'elles relient l'individuel au collectif.

    Les productions : parce qu'elles reproduisent et dveloppent matriellement

    les savoir-faire de la communaut culturelle.

    Les lments symboliques et sacrs: car ils permettent de grer la relation

    entre le monde physique et l'univers mtaphysique, ce qui est uneproccupation fondamentale des communauts culturelles.

    Les couches culturelles de la personne : Etant donn que presque tous nousappartenons en mme temps divers groupes et catgories de personnes, nousaccumulons plusieurs couches de programmation mentale correspondantes divers

    niveaux de culture :

    Niveau national (selon notre pays ou nos pays).

    Niveau rgional et/ou ethnique et/ou religieux et/ou affiliation linguistique.

    Gendre (Femme ou Homme).

    Gnration.

    Classe sociale, niveau hirarchique.

    Culture et reprsentation sociales : Elles varieront suivant les socits. Moinsprofondes que les prsupposs culturels de base, dcrits plus loin, elles n'en n'ont pas

    moins une influence, car elles peuvent s'opposer eux.Par exemple l'acceptation ou non-acceptation de la publicit comparative suivant lessocits est lies des reprsentations sociales sur la ncessit d'informer lesconsommateurs, de faire fonctionner de faon volontariste la concurrence sur les prixou encore sur le risque de dnigrement d'une entreprise par une autre.

    4) La dynamique culturelle

    Culture et nationalit : Certains pays comme la Suisse sont multiculturels.On aurait tort d'identifier culture et Etat-Nation. Certains pays comme la Suisse sontexplicitement multiculturels. Seule une organisation politique tablie depuis plus dedix sicles permet de grer un aussi savant compromis entre un respect exacerb des

    particularismes locaux et l'accord gnral sur un attitude commune face tout ce quiest non-Suisse.En utilisant le mot " culture " pour les nations aussi bien que pour les organisations onsuggre que les deux sortes de cultures sont un phnomne identique. En fait, les deuxtypes de cultures sont diffrents. Ces diffrences rsident plus dans les valeurs quedans les pratiques en ce qui concerne les nations et, l'inverse plus dans les pratiquesque dans les valeurs en ce qui concerne les organisations.Pour survivre dans un monde multiculturel il n'est nullement besoin de penser et agirde la mme manire pour s'accorder sur un sujet pratique et pour cooprer. Les "cultures dans les organisations " (par opposition aux cultures dans les nations) sontrelativement superficielles et des phnomnes sans valeur, comme dmontr par IRIC(Universit de Maastricht), c'est pourquoi les organisations internationales existent et

    peuvent tre composes de diverses nationalits chacune avec leurs propres valeursnationales.

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    Le cas des USA (Cross-Cultural communication : An essential Dimension of effectiveEducation The Mid-Atlantic Equity Center - 1990)

    En 2010, Afro-Amricains et hispaniques reprsenteront environ le 30% de lapopulation US.Aujourd'hui, un Amricain sur 4 se dfinit lui-mme comme un non-blanc. En 2010,

    cause de la natalit et de l'immigration, les non-blancs constitueront environ 1/3 de lapopulation, et de la population en ge de scolarit. En 2050, l'Amricain moyentracera sa descendance de l'Afrique, l'Asie, le monde Hispanique, les Iles du Pacifique,le Moyen Orient d' peu prs partout sauf l'Europe blanche.En 1990, (23%) des Afro-Amricains mles gs entre 20 et 29 ans avaient uncasier judiciaire, alors que seulement le 6% des mles blancs et 10% des Hispaniquestaient dans ce cas.Une recherche rcente a montr que les normes de langage et de communication parmiles Afro-Amricains mles, particulirement ceux bas niveau socio-conomique sontla cause de mesures disciplinaires l'cole. Les cole doivent tenir compte de cesdiffrences et savoir qu'il y a un temps et une place pour tous les langages.

    La comprhension d'une autre culture est un processus continu.Pour les linguistes le mot " dialecte " signifie une faon de parler la langue et non unefaon incorrecte de la parler.Sans comptence dans l'Anglais standard, les tudiant ratent acadmiquement etdoivent embrasser des carrires, des options sociales de bas niveau. Lorsque lacomptence dans l'Anglais standard est couple avec le rejet du dialecte au domicileou dans la communaut, ceci peut conduire de srieux problmes psychologiques etd'identit.

    Culture nationale et organisation de l'entreprise : En dpit des efforts pour

    introduire les mthodes anglo-saxonnes de management, les suprieurs franais nedcentralisent pas facilement et n'arrtent pas de court-circuiter les niveauxhirarchique intermdiaires.

    Cultures et capacits personnelles : Relativit culturelle des comptences.Il semble que ce soit dans la relativit culturelle des comptences dveloppes par lesindividus et les groupes auxquels ils appartiennent qu'il faille chercher beaucoup plusla raison des diffrences de performances sur des activits particulires.Il faut donc bien se rendre l'vidence : les dfinitions de l'intelligence sontculturellement contingentes. Ce qui signifie qu'il faut interprter le rsultat des testsavec circonspection.

    Culture et univers mental : Ralit prsente ou ralit potentielle. Tout le monden'a pas la proccupation d'agir tout prix. Il y a ceux qui sont dans le " Faire " face ceux qui sont dans l' " Etre " :

    Les Saxons : recherchent les faits avec un luxe d'efforts et de prcision.

    Les Teutons et Galliques font de la rflexion thorique le centre de l'activit

    culturelle : En cas de rupture entre les indications de la thorie, et les donneset faits bruts, elle leur sera nanmoins prfre.

    L'ide teutonne est celle d'une inluctabilit du raisonnement juste.

    Le Gallique insiste moins sur la dduction et plus sur la persuasion

    travers des mots qui ont t assembls de faon totalement cohrente.

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    Le style intellectuel Nippons met en avant une approche intellectuelle, plus

    modeste, plus globale, et plus provisoire.

    B - Les dimensions culturelles selon Hofstede

    Dans la premire moiti du 20ime sicle les anthropologues ont dvelopp la conviction que

    toutes les socits, modernes ou traditionnelles, font face aux mme problme lmentaires ;seules les rponses sont diffrentes. En 1954, Alex Inkeles (sociologue) et Daniel Levinson(psychologue) ont dfini comme problme lmentaire :

    Relation avec l'autorit.

    Conception de soi, en particulier :

    1. La relation entre l'individu et la socit.

    2. La conception individuel de la masculinit et de la fminit.

    La manire de rsoudre les conflits en incluant le contrle de l'agressivit et

    l'expression des sentiments.

    Dfinition selon Hofstede (Cultures and organizationsSoftware of the mind- Geert HOFSTEDE

    - McGraw-Hill Book company (UK) Ltd - 1991)

    En 1974, Hofstede fait une tude dans les filiales IBM sur la base de 13'000 questionnaires.D'un pays l'autre, les personnes interroges sont similaires tous points de vue sauf lanationalit. Comme le montre le graphique ci-dessus, HOFSTEDE a rduit en quatredimensions principales les critres par lesquels les cultures nationales diffrent :

    Distance du pouvoir(Distance hirarchique) : c'est une des " dimensions "culturelles nationales. Elle reflte la gamme de rponses donnes par divers pays laquestion de base sur la manire dont la socit tolre une distribution ingale du

    pouvoir dans les organisations et institutions. Les trois questions poses taient :

    Rponses par les non-cadres la question : " A quelle frquence, selon votre

    exprience, le problme suivant apparat : employs craignant d'exprimer leurdsaccord avec leurs suprieurs ? (score moyen entre 1 [trs frquemment] et 5[trs rarement]).

    Perception des subordonns du style de prise de dcision de leur suprieur

    actuel (pourcentage choisissant soit la description d'un style autoritaire oupaternaliste partir d'une liste de 4 styles possibles plus un cinquime = "

    aucune de ces alternative ").

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    Prfrences des subordonns sur le style de dcision de leur suprieur

    (pourcentage prfrant un style autoritaire ou paternaliste ou, au contraire, unstyle bas sur un vote majoritaire, mais pas un style consultatif).

    Les rsultats reprsentent une position relative (non absolue) de 0 pour une distancehirarchique courte 100 pour une distance hirarchique leve. La Malaisie a t

    ajoute la liste par la suite raison pour laquelle son score est suprieur 100.

    Dans les pays o la distance hirarchique est courte il y a une dpendance limite dessubordonns leurs suprieurs et une prfrence pour la consultation (interdpendanceentre suprieur et subordonn). La distance motionnelle entre eux est relativement

    petite : les subordonns approchent et contredisent facilement leurs suprieurs.

    Dans les pays o la distance hirarchique est leve il y a une considrabledpendance des subordonns leurs suprieurs.

    L'vitement de l'incertitude : indique la mesure dans laquelle une socit se sentmenace par des situations incertaines et ambigus et essaie de les viter en procurantune plus grande stabilit des carrires, en tablissant des rgles plus formelles, etc.

    Job stress : " Combien de fois vous sentez-vous nerveux ou tendu au travail ? "

    chelle de 1 5.

    Accord avec l'affirmation : "Le rglement de la compagnie ne doit pas tre

    chang mme lorsque les employs pense qu'il est dans l'intrt de lacompagnie de le faire ".

    Le pourcentage d'employs exprimant leur intention de rester dans leur

    compagnie pour une longue carrire.

    Individualisme / collectivisme : L'individualisme indique une socit danslaquelle les liens entre individus sont perdus : chacun est suppos 'occuper de lui-

    mme et de sa famille immdiate. Le collectivisme l'oppos indique une socit oles gens depuis leur naissance sont intgrs en un groupe fort et cohrent, qui les

    protge durant toute leur vie en change d'une indiscutable loyaut.

    La dimension identifier avec l'individualisme par opposition au collectivisme taitfortement associe avec la relative importance attache aux points suivants :

    Temps libre : avoir un travail laissant suffisamment de temps pour votre vie

    prive ou votre famille.

    Libert : avoir beaucoup de libert pour adopter sa propre approche du travail.

    Dfi : avoir au travail un challenge qui permette l'accomplissement personnel.

    Pour le collectivisme les points suivants sont pris en considration :

    Formation : avoir des possibilits de formation (amliorer vos qualifications).

    Conditions physiques : avoir de bonnes conditions physiques au travail (bonne

    ventilation et lumire, place de travail adquate, ...).

    Utilisation des qualifications : utiliser entirement vos qualification et

    possibilits au travail.

    On peut immdiatement constater que tous les pays en bonne sant ont un score lev(individualiste) alors que presque tous les pays pauvres ont un score bas(collectivisme).

    Si l'usage de la dsignation "l'employ du mois" pour rcompenser un travailleurparticulirement mritant est sans doute de nature amliorer la productivit en

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    Occident, cette politique est catastrophique en Asie, o la collectivit prime surl'individu. Car s'il y a un gagnant, c'est qu'il y a un perdant, c'est tout son village,toute sa tribu, tout son groupe, tout son atelier qui est perdant avec lui.

    La masculinit: exprime la mesure dans laquelle les valeurs dominantes dans unesocit sont "masculines ", mettant par exemple en avant le temprament fonceur, le

    got pour l'argent et les biens matriels, et non pas la proccupation des autres ou de laqualit de la vie (valeurs dites "fminines ").

    La masculinit est principalement associe avec l'importance attache :

    Gains : avoir l'opportunit de salaires levs.

    Reconnaissance : avoir la reconnaissance que l'on mrite lorsque l'on fait du

    bon travail.

    Avancement : avoir l'opportunit de s'lever un niveau hirarchique

    suprieur.

    Dfi : avoir au travail un challenge qui permette l'accomplissement personnel

    (aussi associ avec l'individualisme).

    Par opposition les valeurs fminines sont :

    Manager : avoir de bons rapports de travail avec son suprieur direct.

    Coopration : travailler avec des personnes qui cooprent les unes avec les

    autres.

    Habitat : vivre dans une zone qui plaise vous et votre famille.

    Scurit d'emploi : avoir l'assurance de pouvoir travailler pour votre socit

    aussi longtemps que vous voulez.

    Contrairement l'individualisme, la masculinit n'est pas en rapport avec ledveloppement conomique d'un pays.

    En combinant ces dimensions, on obtient six reprsentations graphiques :

    Les socits patriarcales.(Individualisme et distance hirarchique) :

    Les pays

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    distance hirarchique leve sont gnralement collectivistes et, vice-versa, les pays distance hirarchique courte sont individualistes.

    Il y a cependant des exceptions :

    Les pays latins d'Europe et, en particulier la France et la Belgique combinant

    distance hirarchique moyenne avec un fort individualisme. En France le faitd'appartenir un rang (distance hirarchique leve) est moins impos par legroupe que par la tradition.

    L'Autriche et Isral combinent une courte distance hirarchique avec un

    individualisme moyen. Le Costa Rica combine lui une courte distancehirarchique avec un grand collectivisme. Ce dernier pays est dcrit comme le

    plus dmocratique de l'Amrique Latine en dpit d'une relative pauvretcompare aux conomies de march du monde.

    Incertitudes, masculinit, et motivation.

    Lascurit prvaut sur les autres besoins o l'incertitude est forte. Les relations humaines

    prvoient sur l'estime dans une culture fminine, mais l'inverse est vrai dans uneculture masculine. C'est pourquoi les lments de motivation principaux - toute facteurcomme le genre de travail tant gal - seront dans ce graphique :

    russite (de soi-mme ou du groupe) et estime pour des pays comme les USA.

    russite et relations humaines dans pour les pays scandinaves.

    scurit et estime pour des pays comme la Suisse, l'Allemagne, le Japon.

    scurit et rapports humains pour des pays comme le Brsil, Isral...

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    Masculinit, fminit et l'tat.

    Les pays les plus communautaires sont principalement les pays pauvres; les plusindividualistes, les pays riches.

    Depuis 1950 l'assistance au dveloppement a transit des pays riches aux payspauvres.

    Cependant le pourcentage du produit national brut que les gouvernements des paysriches ont consenti aux pays pauvres varie normment. En 1988, par exemple,l'Autriche a dpens 0.24% du produit national brut tandis que la Norvge 1.12%,environ cinq fois plus.

    Cette norme variation entre pays donneurs n'a aucune relation avec la santfinancire, les anciennes relations coloniales ou les changes commerciaux.

    Incertitudes et l'tat.

    Dans lespays forte incertitude et individualistes, les rglements rgissant les individus auront

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    tendance tre explicites et par crits. Pour les pays forte incertitude etcommunautaires les rglements sont souvent implicites et ancrs dans la tradition (parexemple au Japon).

    La combinaison de l'incertitude avec l'individualisme donne galement une indicationsur la manire une socit rgle les conflits intergroupes. La prsence l'intrieur des

    frontires d'un pays de diffrentes ethnies, ou groupes religieux est un fait historique ;certain pays sont plus homognes que d'autres. Comment une population et ungouvernement gre cette sorte de conflit est nanmoins un phnomne culturel :

    Les pays comme le Chili ou le Pakistan tenteront d'liminer les conflits

    intergroupes en les ignorant et mme en essayant d'assimiler ou de rprimer lesminorits

    Les pays comme Singapour peuvent contenir divers groupes d'identits, mais

    sont plus ports trouver un " modus vivendi " dans lequel les groupes setolrent et se compltent.

    Les pays comme la Suisse, l'Allemagne, la France, l'Italie montrent souvent un

    considrable antagonisme contre les minorits et les ethnies, les religions oules langues de groupes opposs, mais le formalisme d'un tat individualisteessaie au moins formellement de garantir que les droits de chacun soientrespects ; l'extrmisme envers les autres est confin la marge politique.

    Finalement, les pays Anglo-Saxon paraissent essayer activement d'intgrer les

    minorits et de garantir l'galit des droits.

    Degr de patriarcat en famille.(Masculinit et distance hirarchique) :

    Les pays l'Arabie, le Mexique (ingal et dur) indique une norme o il y a un

    dominant, un pre dur et une mre soumise qui, quoique galement dure, estdans le mme temps le refuge pour la consolation et la tendresse.

    En France,Brsil, (ingal et tendre) reprsente une norme sociale o les deux

    parents sont dominants, partageant le mme intrt pour la qualit de la vie etpour les relations, tous les deux dispensant tour tour autorit et tendresse.

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    En Suisse, USA, GB, Allemagne,(gal et dur) la norme est dans la non-

    dominance d'un parent o par exemple, le pre est dur et agit selon les faits etla mre est un peu moins dur et agit selon les sentiments.

    Dans les pays scandinaves, (gal et tendre) la norme est que mres et pres ne

    dominent pas et sont tous deux concerns par les relations, la qualit de la vie,

    avec les faits et les sentiments, donnant l'exemple d'une relative galit dessexes dans le contexte familiale.

    Dans les pays " fminins ", les enfants (filles ou garons) apprennent ne pas treambitieux et rester modestes. Cette une attitude de " nivellement par le bas ".

    Dans les pays masculins, les enfants apprennent admirer ce qui est fort (" Batman,Rambo ").

    Les modles d'organisation. (voirparagraphe suivant) : Un numro deFortune areprsent trs bien sous une forme visuelle la question de la transposabilit des styles

    de management : on y voit un Amricain, dont les yeux sont brids, manger un "hamburger " avec des baguettes.

    C - Les modles d'organisation selon Hofstede

    En combinant deux des dimensions culturelles de l'tude d'Hofstede (voirdimensionsculturelles), on obtient le graphique ci-dessus.

    D'autres modles implicites d'organisations on t tudis :

    1) L'tude de James Stevens

    Prenant comme exemple un conflit entre deux chefs de dpartement dans une entreprise,James Stevens (professeur l'INSEAD MBA de Fontainebleau[F]) a demand 200 tudiants

    1. le diagnostique de ce problme et,

    2. leur proposition de solution.

    En analysant les rponses par contingent de nationalit il est arriv la conclusion suivante :

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    Les Franais (quadrant infrieur droit du graphique) ont en majorit diagnostiqu le cascomme une ngligence de la part du directeur gnral. La solution prfre par les Franaistait que les opposants porte leur conflit devant leur chef commun et devra donner lesinstructions ncessaires pour ce dilemme n'apparaissent plus dans le future. Stevens ainterprt ce quadrant comme un modle pyramidal(le PDG au sommet de la pyramide et des

    couches successives au-dessous de lui.Les Allemands (quadrant infrieur gauche) ont diagnostiqu un manque de structure. Lacomptence des chefs des deux dpartements en conflit n'a jamais t clairement dfinie. Lasolution prfre des Allemands tait l'tablissement de procdures. Les faons de lesdvelopper pouvant tre un consultant, la nomination d'une " task force " ou, la demande auchef commun. Pour Stevens les Allemands travaillent dans une " organisation bien huile "dans laquelle l'intervention de la direction est limite aux cas exceptionnels parce que lesrglements doivent rgler les problmes journaliers.

    La majorit des Britanniques (quadrant suprieur gauche) ont diagnostiqu le cas comme unproblme de relation humaine. Les responsables des deux dpartements taient de pauvresngociateurs, et leur formation dans ce domaine doit tre amliore en les envoyant dans un

    cours (analyse transactionnelle par exemple), de prfrence ensemble. Selon Stevens, dans lamentalit des Britanniques, le modle d'organisation est comme un march villageois danslequel ni la hirarchie ni les rglements, mais la demande cre par la situation dtermine cequi doit arriver.

    Les Asiatiques et les Africains tant peu reprsent l'INSEAD, l'tude de Stevens ne donneaucune explication pour le quadrant suprieur droite. En discutant avec des personnes venantd'Inde et d'Indonsie, il a t suggr que le modle d'organisation dans ces pays est la famille(tendue)dans lequel le patron est omniprsent. Les conflits sont rsolus par rfrence

    permanente au boss : concentration d'autorit sans structure d'activits.

    2) L'tude de Henry Mintzberg

    Henry Mintzberg (Canada) un des auteurs les plus populaires sur les structuresorganisationnelles a indiqu que les organisations contiennent jusqu' cinq partiesdistinctives :

    1. Le coeur oprationnel (les gens qui font le travail).

    2. Le sommet stratgique (la direction gnrale).

    3. La ligne moyenne (les cadres moyens).

    4. La technostructure (les gens dont le rle est d'apporter les ides).

    5. Le personnel de support (les gens dont le rle est de fournir les services).

    Les organisation en gnral utilisent 1 ou plus des 5 mcanismes suivants pour coordonner les

    activits :

    1. Ajustement mutuel (des personnes au travers d'une communication informelle)March villageois des pays anglo-saxon.

    2. Supervision directe (par le suprieur hirarchique) organisation Chinoise.

    3. Standardisation des procdures de travail (spcifiant le contenu du travail) correspondau concept Franais de la bureaucratie.

    4. La standardisation des rsultats (spcifiant les rsultats dsirs) USA.

    5. La standardisation des qualifications (en spcifiant la formation exige pour excuterle travail) La particularit des pays comme l'Allemagne et la Suisse (apprentissage et

    qualification des travailleurs).

    La plupart des organisations montrent une des cinq configurations typiques suivantes :

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    1. La structure simple. Dans ce cas, la position cl est le sommet stratgique, et lemcanisme de coordination est la supervision directe.

    2. La machine bureaucratique. La position cl: la technostructure. Mcanisme decoordination : standardisation des procdures de travail.

    3. La bureaucratie professionnelle. La position cl: le coeur oprationnel. Mcanisme decoordination : standardisation des qualifications.

    4. La structure en dpartements : La position cl: la ligne moyenne. Mcanisme decoordination : standardisation des rsultats.

    5. Le march villageois (Adhocracy). La position cl : Le personnel de support(quelquefois avec le coeur oprationnel). Mcanisme de coordination : ajustementmutuel.

    D - Prsupposs culturels et comportement final

    A la question : " Est-il important qu'un manager dispose de rponses prcises la majoritdes questions que ses subordonns peuvent soulever au sujet de leur travail ? ". Les rponsessont reproduites dans la figure ci-dessus :

    On remarque que les Sudois n'ont pas ncessairement d'un chef omni-comptent (10%). Il estapparu que les Sudois voyaient principalement leurs managers comme des gens devant

    rsoudre des problmes, alors que les Italiens les voyaient comme des experts.Edward T. Hall dans "Understanding cultural differences" a donn les mtaphores suivantes

    pour mieux cerner les diffrentes nationalits:

    The Traditional British House

    The Italian Opera

    The German Symphony

    The French wine

    The Swedish Stuga (Summer home)

    The Russian ballet

    Belgian Lace

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    E - La communication et le contexte de Hall

    1) Communication verbale : message explicite et contexte

    Le mode de communication qui nous apparat le plus spontanment l'esprit est le modeverbal. Nous pensons que les mots et leur assemblage ont a priori un sens prcis, et que le

    rcepteur reoit de l'metteur un message clair. Ce qui nous permet d'viter de vrifier enpermanence que le message reu est identique celui qui a t mis, ce qui serait fort coteuxen temps.

    Pourtant, le mcanisme de la communication incorpore plusieurs lments.

    Mme dans un change principalement verbal, une partie du message est non verbal :gestes, mimiques, postures, ...

    Une unit complte de communication peut intgrer des mcanismes de " feed-back ",pour vrifier ou amliorer la prcision du message.

    La communication n'est, le plus souvent, pas indpendante de son contexte.

    Bien que Edward Hall (qui mis en valeur le rle du contexte dans la communication) ne

    dfinisse pas prcisment le contexte, on peut avancer les composantes suivantes : le lieu, lespersonnes, l'enjeu de la communication.Le contexte va souvent influencer la communication sans que les acteurs en soient vraimentconscients. Toute personne messages implicites contexte fort, dont font partie galement lescultures moyen-orientales et latino-amricaines, ne pourra donc communiquer qu'avec unerelativement bonne connaissance de son interlocuteur. Une relation assez fortementdpersonnalise (un homme d'affaires amricain vient discuter d'un contrat important en une

    journe, rentre dans le vif du sujet trs rapidement, et souligne le temps limit pour discuter,et la ncessit de se concentrer sur l'essentiel) va mettre mal l'aise et le gner dans lacommunication.

    Un malentendu surgira sur ce qui est vraiment essentiel : se connatre d'abord pour lapersonne contexte lev. Discuter de faon conomiquement rationnelle d'un projet, qui peuttre commun, mais qui pourrait aussi bien intresser d'autres protagonistes, pour la personne contexte faible.

    Au-del de la culture Edward T. Hall - 1979

    Hall (N dans le Missouri, professeur d'anthropologie la Northwestern University) place les

    Suisses au dpart des axes :Ce qui signifie (pour la Suisse) une grande prcision dans l'aspect verbal de la

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    communication, beaucoup de prcision par rapport aux donnes temporelles. Ainsi, selonHall, une limite de vitesse de 120 Km/h doit tre vritablement interprte comme telle -littralement. Avec un retard sensible chez un mdecin, un Suisse paie une pnalit.

    A l'autre extrme, les Japonais. Le contexte compte considrablement. A titre d'exemple, lesformules de politesse, les formes verbales vont changer sensiblement, sur un registre trs

    nuanc (plus d'une vingtaine de formes), suivant l'ge, le sexe, la position sociale del'interlocuteur, et la position relative metteur/rcepteur. Le " non " est quasiment absent duvocabulaire japonais.

    Trait universel des systmes de communication : le message que le destinataire est supposdcoder est compos de la communication, des antcdents et des ractions prprogrammesdu destinataire (contexte interne), et de la situation (contexte externe).

    CONTEXTE FAIBLE CONTEXTE ELEVE

    Message Dans un message (ou unecommunication) au contexte trs dense,la majeur partie de l'information se

    trouve dans un contexte physique ou estintrioris, tandis que une trs petite partde l'information est transmise dans la

    partie du message cache et explicite.

    Expressionartistique

    de mauvaise qualit L'expression artistique de qualit toujours un contexte riche

    Vie etinstitutions

    La complexit croissante engendrepar l'volution rapide des systmesfaibles en contexte aura pourconsquence inducable le

    bouleversement de la vie et des

    institutions

    Il faudra s'orienter vers la plus grandestabilit des systmes riches en contextesi l'on veut venir bout desdpassements de capacit.

    Socits L'un des dfauts du systme contexte faible est que leurcroissance les rend ingouvernablessurtout quand il s'agit de socitscomplexes.

    Responsabilitdans lessystmes.

    Dans un systme contexte pauvre,la responsabilit est diffuse danstout le systme et difficile cerner.

    Dans les systmes contexte riche, ceuxqui ont des postes de responsabilit sont

    personnellement et rellementresponsables des actions des moindresde leurs subordonns.

    Celui qui vit dans un contexte faibleprouve le besoin de recourir unluxe de dtails inusits dans sesrapports avec ceux qui vivent dansun contexte riche.

    Il est plus facile de prvoir ledsordre et les conflits en gestationdans les cultures contexte faibleque dans les cultures contexteriche. Dans les premires, les lienssociaux disparaissent ou serelchent en cas d'chec.

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    2) Communication non verbale

    Les lments de communication non verbale constituent une partie du contexte dont parleEdward Hall. Ils doivent tre utiliss dans le dcodage des messages implicites. Les lmentsdu contexte se situent quatre niveaux :

    La partie analogique des messages verbaux (par exemple un oui qui veut dire non, desremerciements appuys qui contiennent un sens au del de leur contenu digital).

    La communication non verbale : gestes mimiques

    Les messages diffuss par les locuteurs eux-mmes travers leur caractristiquespersonnelles (taille, sexe, vture, ge). Toutes ces caractristiques sont culturellementcodes dans la culture de l'metteur, puis dcodes par le rcepteur travers ses

    propres programmations culturelles.

    Les lments d'interprtation fournis par le cadre de communication : lieu, cadre,heure,...

    Formes de communication non verbale :

    Expression corporelle (du visage, geste des mains, dmarche, faon de se tenir,utilisation de l'espace).

    Expression sensorielle (Olfaction, symbolisme des couleurs, contact physique, contactpar les yeux).

    Expression par artfacts culturels (vture, coupe de cheveux, Bijoux).

    Communication gestuelle :

    Les postures corporelles sont une source infinie de diffrences et de malentendus.

    Assis les pieds devant est la pire des insultes pour un musulman.

    Le serrement de mains est utilis de faon beaucoup moins extensive par les anglo-

    saxons.

    Au Japon c'est la courbette qui est de rgle pour saluer.

    Hocher la tte d'avant en arrire signifie oui dans la plupart des pays d'Europeoccidentale, alors que la signification est non en Grce ou en Bulgarie. Bouger la ttede gauche droite est un signe de ngation pour les uns, et d'approbation pour lesautres.

    Tapoter un petit enfant sur la tte est un geste d'affection, mais en Malaisie et dans denombreux pays islamiques la tte est considre comme la source de toute activitspirituelle et intellectuelle et donc sacre.

    Une manire de communication non verbale dont l'importance et les variations culturelles nepeuvent tre nies est le contact physique. Ferraro propose une description trs complte desformes de communication non verbale par le contact physique : entre autres embrasser (la

    joue, la bouche, la main, le pied), prendre par le bras, par les paules, pincer la joue, serrer lamain, chatouiller, caresser, donner une petite tape, etc. Ces signes qui dbordent sur le mondefamilial et les comportements sexuels sont sujets des modalits de codage trs varies. Le

    baiser des hommes russes, les hommes arabes qui se tiennent par la main dans la rue, tonnentainsi les anglo-saxons..

    La signification de ces codes est complexe, et on aurait tort d'opposer de faon rapide etsrement caricaturale des peuples qui seraient prudes dans le contact physique (auquel onadjoindrait les anglo-saxons) d'autres peuples plus libraux. Il n'y a nulle part de vraie

    libert des moeurs. La faon des hommes et des femmes amricains et europens demanifester leurs sentiments en s'embrassant dans la rue et en public peuvent paratre

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    beaucoup d'autres peuples comme la manifestation de privauts choquantes. Chacun atendance adopter une position ambigu : rejetant ou enviant chez l'autre ce qui est interditchez lui.

    Expression du visage et communication par les yeux

    Certaines cultures considrent l'expression spontane des motions et attitudes par lesexpressions du visage comme normales. A l'inverse, dans d'autres cultures, particulirementen Asie, il est considr comme souhaitable de ne pas manifester ses motions ; d'o le ctsouvent insondable, impntrable des Asiatiques, au moins peru par les autres peuples.

    Les contacts visuels sont eux aussi valoriss de faon extrmement diffrente suivant lescultures. Les Arabes se regardent souvent droit dans les yeux, parce qu'ils pensent que lesyeux sont les vitrines de l'me et qu'il est important de connatre le coeur et l'me de celuiavec lequel on va travailler. A l'inverse, on apprend aux jeunes Japonais ds l'cole ne pasregarder leur matre dans les yeux mais au niveau du cou. Lorsqu'ils sont adultes, baisser lesyeux en face d'un suprieur est un geste de respect. Les Franais ont tendance regarder droitdans les yeux, car comme les Amricains et d'autres Europens, ils tendent associer la fuite

    des yeux de celui qui leur fait face avec un manque de franchise. Cela signale potentiellementune attitude inamicale, dfiante, impersonnelle ou inattentive.

    La Mta-communication

    Communiquer suppose des rgles du jeu, entre metteur et rcepteur. D'o l'importance de lamta-communication (communication sur les rgles de la communication).

    Le langage de l'amitiDans son livre The silent Language in Overseas Business, Edward T. Hall explique :L'Amricain trouve ses amis la porte ct et parmi les gens avec lesquels il travaille. On aremarqu que nous entrons en contact avec les gens rapidement et que nous les laissonstomber tout aussi vite. Pour nous (Amricains) il y a peu de rgles bien dfinies gouvernant

    les obligations de l'amiti. Il est difficile de prciser quel point notre amiti cde la place l'opportunisme dans les affaires ou la pression de nos suprieurs. En cela nous diffrons debeaucoup d'autres peuples dans le monde. En rgle gnrale les amitis dans les paystrangers ne se forment pas aussi vite qu'aux Etats-Unis, mais sont plus profondes, durent pluslongtemps, et impliquent de relles obligations. Par exemple : il est important de soulignerqu'au Moyen-Orient et en Amrique Latine vos " amis " ne vous laisseront pas tomber. Le faitqu'ils soient personnellement dans la gne n'est jamais une excuse pour se drober leursamis. Ils sont supposs se proccuper de vos intrts. La famille et les amis partout dans lemonde reprsentent une sorte de garantie sociale, qui serait difficile trouver aux Etats-Unis.La situation est oppose en Inde ou le rle d'un ami est de " deviner " le besoin d'une personneet de faire quelque chose. L'ide de rciprocit telle que nous la connaissons est inconnue. UnAmricain en Inde aura des difficults, s'il essaie de suivre les rgles amricaines de l'amiti.Il ne gagne rien en tendant la main en faveur des autres, et surtout pas de la gratitude, parceque l'Indien suppose que ce qu'il ait pour les autres il le fait pour le bien de sa propre psych.L'Amricain remarquera aussi, qu'au fur et mesure qu'il commence mieux connatre lesgens, ils peuvent devenir plus critiques son gard, une situation qu'il trouve difficile accepter. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'un signe d'amiti en Inde est de dire ce que l'on pense etde parler sans dtours.

    3) Ethnocentrisme, strotypes et malentendus dans la communication interculturelle

    Ethnocentrisme : Nous avons tous une tendance automatique et inconsciente nous rfrer notre propre cadre de pense, principalement li notre culture nationale (que nous n'avons

    pas choisie), pour interprter les situations, valuer les personnes, communiquer, ngocier, ou

    encore dcider de l'attitude tenir. Ce qui est gnralement qualifi d'ethnocentrisme. Ce que

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    James Lee appelle le SRC " Self Reference Criterion ". Il propose une dmarche pour tenterd'liminer les biais dcisionnels lis au SRC :

    1. Dfinir le problme ou l'objectif en termes de traits culturels, de coutumes et denormes, du pays d'origine.

    2. Dfinir le problme ou l'objectif en termes culturels, de coutumes et de normes, dupays tranger.

    3. Isoler l'influence du SRC sur le problme et l'examiner soigneusement pour voir dansquelle mesure cela complique le problme.

    4. Redfinir le problme, sans l'influence du SRC, et le rsoudre alors pour le cas dumarch tranger.

    S'il constitue un premier cadre pragmatique qui permet de donner une valeur oprationnelleaux reprsentations culturelles, le SRC n'en comporte pas moins quelques navets etinsuffisances : il suppose qu'il est possible de pntrer facilement les arcanes de la culturetrangre, mme sans tre un natif. Or l'expertise culturelle est une notion complexe. Parfois

    pas plus l'homme de marketing du pays d'origine (par mconnaissance totale) que celui dupays tranger (par inconscience de sa propre culture) ne sont capables de diagnostic dans lesphases 2 et 3.

    Strotypes : (voirexplications dans paragraphe prcdant) s'ils reprsentent parfois unesimplification intellectuellement commode, n'en ont pas moins une fonction rductrice - et

    protectrice - de la diffrence qui peut les rendre dangereux.Gauthey note la dimension affective : "Il apparat mille fois plus simple de se raccrocher

    ses propres valeurs et de transfre la responsabilit sur l'tranger que de se dcentrer c'est--dire de quitter son systme de rfrence, pour se mettre la place de l'autre ".

    Le " self-shock " : merge comme un dsquilibre profond entre notre besoin de confirmernotre identit, et notre capacit le faire. Selon Zaharma, le choc culturel, qui est vu comme

    une raction aux diffrences avec l'Autre, le " self shock " est une notion qui va s'tendre auxdiffrences avec et l'intrieur de Soi. C'est probablement l d'ailleurs une des principalesraisons d'tre des strotypes, qui protgent " soi ", encore plus qu'ils ne renseignent sur "l'autre ".

    D'une certaine manire cette situation place l'individu en position de double contrainte(Bateson) : elle accrot le besoin de renforcement d'identit, alors qu'en mme temps ellediminue la capacit le satisfaire.

    L'empathie internationale : un concept naf(tre ouvert, s'intresser l'autre, tre l'coute, ..).

    Comment amliorer la communication / diminuer les risques de malentendus :

    Dmarrer avec une conscience trs forte de l'obstacle interculturel que constitue lalangue et les problmes de communication en gnral.

    Utiliser les interprtes.

    Savoir qu'il y a une partie de la langue qui ne se traduit pas.

    Dvelopper une aptitude de " dmineur ", dsamorceur de bombes.

    Garder l'esprit que tout cela se prpare.

    4) Proxmie compare des cultures allemande, anglaise et franaise

    La dimension cache - Edward T. Hall - 1971 - Edition originale " The hidden dimension "1966 - Doubleday & Co New York.

    A. Les Allemands et Suisses-Allemands.

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    En Europe ce sont les rapports humains qui comptent, alors qu'aux Etats-Unis ce sontles horaires.

    Aux Etats-Unis on considre que deux ou trois personnes qui conversent entre ellessont spares des autres par une dmarcation invisible. Normalement les voix doiventdemeurer assourdies au sein du groupe afin de ne pas gner les autres, mais si

    d'aventure elles s'lvent, les autres personnes agiront comme si elles n'avaient rienentendu.

    Pour la plupart des Amricains, parler de l'extrieur d'une maison travers une porte-moustiquaire ne signifie en aucune faon qu'on ait pntr l'intrieur de la maison etd'une de ses pices. Du moment que le visiteur s'appuie au chambranle de la porte, onconsidre qu'il conserve un point d'ancrage l'extrieur et qu'il n'a pas compltement

    pntr l'intrieur du territoire de l'autre. Pour l'Allemand, le visiteur a dj pntrdans son intimit. Pour lui du moment que l'on peut voir ce qui s'y passe, on estconsidr comme un intrus.

    Pour un Allemand , la porte ferme ne signifie pas pour autant que celui qui est

    derrire souhaite la tranquillit ou fait quelque chose de secret. La fermeture de laporte prserve l'intgrit de la pice et assure aux personnes la ralit d'une frontireprotectrice qui prserve des contacts trop intimes. Les portes fermes donnent aucontraire aux Amricains le sentiment d'une conspiration gnrale d'o ils sont exclus.Que se soit chez lui ou au bureau, un Amricain est disponible du moment que sa

    porte est ouverte. On ferme les portes seulement pour les confrences ou lesconversations prives, pour un travail qui exige de la concentration, pour l'tude, lerepos et le sommeil, la toilette et les activits sexuelles.

    Le sens de l'ordre et de la hirarchie caractristique de la culture allemande marqueaussi la faon dont les Allemands manient l'espace. Ceux-ci aiment les situations

    prcises et bien dfinies et ils ne supportent pas les gens qui coupent les files d'attente,

    qui sortent du rang ou refusent d'obir aux panneaux d'interdiction du type " accsinterdit " ou " rserv aux personnes munies d'autorisations ". Les Amricainsmontrent une certaine dsinvolture l'gard de toutes les formes d'interdit et d'autorit.

    B. Les Anglais.

    Aux Etats-Unis l'espace est utilis comme mode de classification des gens et de leursactivits, alors qu'en Angleterre c'est le systme social qui dtermine le standing desindividus. Aux Etats-Unis votre adresse prive comme celle de votre travailcontribuent de faon importante votre statut social. En Angleterre, un Lord demeureun Lord quel que soit son lieu de rsidence ou de travail.

    Pour un Amricain refuser de parler une personne qui se trouve dans la mme pice,lui infliger le " traitement du silence ", constitue la forme suprme du refus et le signevident d'un profond mcontentement. Mais l'Anglais qui, depuis l'enfance n'a jamaiseu de pice lui, n'a pas appris utiliser l'espace pour se protger des autres. Ildispose d'un ensemble de barrires intrieures, de nature psychique, que les autres sontcenss reconnatre lorsqu'il les fait fonctionner. Ainsi, plus l'Anglais se barricade en

    prsence d'un Amricain, plus grand est le risque pour que celui-ci fasse irruption pours'assurer que tout va bien.

    En Angleterre, la proximit ne signifie rien. Le fait d'habiter la porte ct d'une autrefamille ne vous autorise ni rendre visite ses membres, ni frayer avec eux, ni leur

    emprunter des objets. Chez les Anglais les rapports sociaux ne sont pas fonction desstructures spatiales mais du statut social.

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    Pour les Anglais parler trop fort est une forme d'intrusion, un signe de mauvaiseducation et l'indice d'un comportement social infrieur. Leur nature extravertie

    pousse les Amricains montrer qu'ils n'ont rien cacher, dans beaucoup de cas ilssont indiffrents au fait que tout le monde les entende.

    L'Anglais a appris accorder toute son attention son interlocuteur et l'couter avec

    soin : la politesse l'exige et n'admet aucune barrire protectrice. L'ducation desAmricains, en revanche, leur a appris ne jamais regarder fixement.

    C. Les Franais.

    Les Franais du Sud-Est appartiennent en gnral au complexe culturel mditerranen.Ils s'agglutinent plus volontiers que les Europens du Nord, les Anglais ou lesAmricains. La promiscuit implique gnralement une vie sensorielle trs intense.

    Le fait que beaucoup de Franais disposent de peu de place explique en partie leplaisir qu'ils semblent avoir vivre hors de chez eux. La maison est rserve la

    famille, les lieux extrieurs sont consacrs aux distractions et aux rapports sociaux.Il existe en Europe deux systmes principaux de structuration de l'espace. L'un, "radiocentrique ", surtout frquent en France et en Espagne, est sociopte. L'autre, l'"chiquier ", originaire d'Asie Mineure, puis adopt par les Romains quil'introduisirent en Angleterre au temps de Csar, est sociofuge. Si, par exemple, on setrompe de direction dans le systme radiocentrique, l'erreur devient de plus en plusgrave mesure que l'on s'loigne du centre. En fait, la moindre erreur quivaut undpart dans la mauvaise direction. Dans le systme de l'chiquier, des erreurs sontforcment de 90 ou 180 degrs et sont par consquent facile percevoir. On peutimaginer le nombre d'aspects de la vie franaise qui sont lis au systmeradiocentrique.

    D. Cultures Japonaise.

    Dans l'ancien Japon structures sociales et spatiales taient lies. Le concept d'un centreaccessible de toutes parts est un thme classique de la culture japonaise. Les Japonaisdonnent des noms aux intersections plutt qu'aux rues qui s'y croisent (les forcesd'occupation amricaines ont modifi dans une certaine mesure ceci).

    Le centre de la pice constitue un ple positif tandis que son primtre, d'o vient lefroid, constitue un ple ngatif. Il n'est pas tonnant que les Japonais trouvent nos

    pices dgarnies puisque prcisment, leurs centres sont vides. Chez nous les mursd'une maison sont fixes tandis qu'au Japon ils sont semi-fixes. Selon l'heure du jour, la

    pice peut s'agrandir jusqu' inclure l'environnement extrieur, ou peut treprogressivement rduite aux dimensions d'un boudoir.

    Un Japonais " ancien style " est capable de tourner indfiniment autour d'une questionsans jamais vraiment l'aborder. La manire abrupte dont nous posons les problmes esttraumatisante pour les Japonais. Ils ne comprennent pas pourquoi nous nous croyonstenus d'tre toujours aussi " logique ".

    E. Le monde Arabe.

    Aux Etats-Unis si quelqu'un s'arrte ou s'assied dans un lieu public, il se trouve

    immdiatement protg par une petite sphre d'isolement considre commeinviolable. La taille de cette enceinte protectrice varie avec la densit de la foule.

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    Toute personne qui pntre dans cette zone et y demeure, est considre comme uneintruse. Et si elle a cependant une raison prcise de le faire, elle traduira son sentimentd'intrusion en faisant prcder sa requte de mots d'excuse. Aux yeux d'un Arabe, lefait d'occuper un point particulier dans un endroit public ne confre aucun droit. Pourl'Arabe, l'ide d'une intrusion en public n'est pas concevable. Ce qui est public est

    effectivement public.Dans le monde occidental, on dfinit la personne comme un individu l'intrieur d'une

    peau. En Europe du Nord, la peau et mme les vtements sont en gnral considrscomme inviolables. Chez l'Arabe, la localisation de la personne par rapport au corpsest trs diffrente. La personne existe quelque part au fond du corps. Mais le moi n'est

    pourtant pas compltement cach, puisqu'une insulte peut l'atteindre trs aisment. Ilest l'abri du contact corporel mais non pas des mots. Aucun terme arabe n'approchede la signification exprime dans notre langue par " viol " dans un seul mot. L'extrmedensit de la population dans les villes empche l'isolement. Leur faon de s'isolerconsiste simplement cesser de parler, tout comme l'Anglais.

    Pour les Arabes l'odeur et le caractre sont lis. Pour l'Arabe, il est essentiel de

    demeurer dans la zone olfactive d'autrui pour pouvoir dtecter les changementsaffectifs. Ainsi, dans la conversation, les Arabes vous tiennent toujours dans le champde leur haleine.

    Pour les Arabes regarder autrui latralement est considr comme une impolitesse, etque tourner le dos est trs grossier. Chez les Arabes, toutes relations amicalesimpliquent une participation directe. Toutefois, ils se formalisent facilement del'emploi de distances qu'ils trouvent ambigus (de 1.2m 2.1m). S'ils ne sont pas trs

    prs de leur interlocuteur ils peuvent, dans certaines runions formelles, s'asseoir auxdeux extrmits d'une pice.

    L'Arabe a le devoir d'engagement dans les rapports humains : dans les souks les

    affaires ne se traitent pas entre l'acheteur et le vendeur, tout le monde y participe;lorsque deux hommes se battent, les assistants sont tenus d'intervenir ; sur le plan

    politique, le fait de ne pas intervenir dans une situation critique est interprt commeune prise de position.

    Les Arabes ne sont pas gns d'tre entours par la foule, mais dtestent tre cernspar des murs.

    La hirarchie des personnes qui l'on doit fidlit s'tablit de la faon suivante :d'abord le moi, puis les membres de la parent, les habitants du village ou les membresde la tribu, les coreligionnaires et les concitoyens. Qui n'appartient aucune de cescatgories est un tranger. Dans la pense arabe, tranger et ennemi sont des termestrs voisins sinon synonymes. Dans ce contexte l'empitement est plus li l'identitdu transgresseur qu' la parcelle de terre ou l'espace dont les frontires peuvent treinterdites tout un chacun, ami ou ennemi.

    5) Choc culturel et accoutumance

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    Euphorie : Priode d'euphorie, gnralement courte, la lune de miel, l'excitation du voyage et

    la dcouverte de nouveaux pays.Choc culturel : lorsque la vie relle commence. L'tranger inexpriment peut faire un effort

    pour apprendre quelques symboles et rituels de l'environnement (mots utiliser, manire desaluer, quand apporter des prsents) . Mais il est peut probable qu'il ou elle apprenne seule lesvaleurs importantes. Dans un certain sens, le visiteur d'une culture trangre retourne un tatmental enfantin, dans lequel il doit rapprendre les choses lmentaires. Ceci conduitnormalement un tat de dtresse, d'abandon, et d'hostilit envers l'environnement. Souventl'tat physique de la personne est affect. Les expatris et migrants ont plus de besoinsmdicaux peu aprs leur dplacement qu'auparavant..

    Accoutumance : advient lorsque le visiteur a appris fonctionner sous les nouvellesconditions, a adopt quelques valeurs locales, a pris confiance et est peu peu intgrer dans le

    nouveau milieu social.

    Etat stable : est ventuellement atteint. Il peut rester ngatif compar au pays d'origine (parexemple si le visiteur continue de se sentir tranger et discrimin). Il peut se sentir aussi bienqu'auparavant, dans ce cas il peut considr comme "biculturellement" intgr. Il peut mmese sentir mieux, dans ce cas il est devenu plus Romain que les Romains.

    F - L'criture vhicule de la pense

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    1) L'criture japonaise

    Il y a trois principaux systmes d'criture au Japon :

    KANJI : Idogrammes chinois

    HIRAGANA : style curvilinaire utilis la place des caractres chinois.

    KATAKANA : style linaire utilis pour les mots trangers signes

    A l'cole lmentaire on apprend : 881 signesPour lire un journal : 2000 signesPour un travail scientifique ou littraire : 4000 signes

    2) L'criture chinoise

    (Le Miracle de l'criture - Robert Claiborne - Time-Life)

    L'criture chinoise, qui compte parmi les plus anciennes du monde, a conserv ses caractresessentiels durant plus de 3'500 ans. Les plus vieux pictogrammes (premire colonne) se sonttransforms en symboles de plus en plus abstraits et complexes (deuxime et troisimecolonne). Mais, en partie parce que les Chinois rsistrent aux influences trangres durant delongues priodes, leur criture n'a jamais atteint le niveau du systme alphabtique.

    Puisque les signes pictographiques archaques ne pouvaient reprsenter ni la pense abstraite,ni mme un grand nombre de concepts concrets, les Chinois durent trouver progressivementde nouveaux caractres pour accrotre le domaine de la communication crite. En suivantcette mthode, les 2'500 caractres que comptait l'criture chinoise en 1400 avant JC sont

    passs plus de 50'000 dans l'criture moderne de cette langue trs complexe.

    3) L'alphabet

    Le prolifique alphabet phnicien, gniteur de tant de descendants, se composait de 22caractres. Il tait moderne tous points de vue, sauf un seul : on y trouvait des consonnes,mais aucune voyelle. Des gnrations de scribes anonymes, dont l'art s'tait fortifi sansdfaillance, au cours de 200 ans, avaient finalement port l'criture au point qu'elle exprimaitdsormais la plupart des sons phontiques qui composaient leur propre langage parl. Mais lavoix humaine est capable de deux sortes de sons diffrents : les voyelles mises par la seulevibration des cordes vocales, et les consonnes qui ncessitent, outre les cordes vocales,l'intervention de la langue, des dents ou des lvres, soit au dbut du son (" sa ") ou bien lafin de celui-ci (" as "). Il ne resta plus aux Grecs, dont le langage tait d'origine proto-indo-europenne, qu' faire cette distinction en introduisant dans leur propre alphabet, cinqvoyelles - progrs accompli ds le IXime sicle avant notre re.

    4) L'alphabet gyptien

    L'alphabet gyptien comprenait 24 symboles correspondant 24 consonnes simples, et

    beaucoup d'autres qui dsignaient des combinaison bi ou tri-consonnantiqes.

    Trs fiers de la beaut et de la maniabilit de leurs hiroglyphes, les Egyptiens en exploitrentsouvent l'aspect dcoratif. Aucun espace libre, aucune ponctuation ne venait couper le fil desmots, lesquels pouvaient s'crire dans les deux sens, horizontal et vertical. D'ordinaire la

    phrase s'ouvrait par la prsentation d'un tre vivant et la lecture se faisait partir d'elle, lessignes placs le plus haut ayant toujours prsance sur les plus bas. Chaque groupe de signestait dispos symtrique ment de manire s'inscrire dans un invisible rectangle.

    Certains hiroglyphes n'abandonnrent pas leur primitive fonction de pictogrammes pourdevenir des phonogrammes. Sur les quelque 700 hiroglyphes en usage au cours du NouvelEmpire, une centaine au moins resta strictement visuelle.

    Nombreux taient les hiroglyphes pouvant s'appliquer des homonymes ou quasi-homonymes - un peu comme, dans notre langue,faite, fate et fte sont homonymes - C'est

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    pourquoi les scribes gyptiens faisaient un large usage de symboles dterminatif quifacilitaient grandement la lecture.

    G - Les langues et l'importance socio-conomique

    Il y a environ 6200 langues avec un ou plusieurs personnes la parlant dont env. 200 sont

    pratiquement teintes. Seules 217 langues sont parles par plu de 1 million de personnes. Voirgalement Le besoin de comptences linguistiques dans les affaires internationales

    Importance par nombre de mio de personnes la parlant :

    1. Mandarin (930

    2. Anglais (463)

    3. Hindou (400)

    4. Espagnol (371)

    5. Russe (291)

    6. Arabe (214)

    7. Bengali (192)

    8. Portugais (179)

    9. Malay-Indonsien (152)

    10. Japonais (196)

    11. Allemand (120)

    12. Franais (117)

    13. Urdu (98)

    14. Punjabi (84)

    15. Koren (74)

    l'Italien se trouve en 21ime position avec 63 millions de personnes.

    Importance socio-conomique (Nombre de personnes parlant la langue " native people "* GNP de 1980, certainement la Core serait sur la liste aujourd'hui).

    1. Anglais (33% du GNP

    2. Russe (13%)

    3. Japonais (9%)

    4. Allemand (8%)

    5. Franais (6%)6. Espagnol (5%)

    7. Mandarin (5%)

    8. Italien (3%)

    9. Portugais (2%)

    10. Arabe (2%)

    11. Polonais (1%)