MAGAZINE D’INFORMATIONS ET D’ANALYSES DE L’ART …154.72.183.10 › sites › default ›...

M A G A Z I N E D ’ I N F O R M AT I O N S E T D ’A N A LY S E S D E L’A R T C A M E R O U N • M a r s 2 0 1 7 • N ° 5 0

NART 50-Final_KZ news- français-3v5.qxp 30/06/2017 12:23

EDITO

Jean-Louis Beh MengueDirecteur Général

What you have in your hands now is a landmark edition of thismagazine. That is because it is the 50th edition of the magazinewhich was created to document and give visibility to the missions

and activities of the Telecommunications Regulatory Board. Coming on theheels of the newly created Regulator, ‘Nouvelles de L’ART’ was an idealmedium to inform the public on the missions and activities of the Board aswell as on the services and products of mobile telephony andtelecommunications as a whole. At its genesis it was practically a one manshow. Today, the team has grown to about 15 and the vision has evolved withthe different Directors who have come and gone. The content has alsoevolved over the years bringing its readership up to speed with the changesand developments in the electronic communication sector. A sector that hasbeen evolving with the speed of light challenging the Regulator to persistentlyadapt to the givens of the new services and technology.

50 years is practically a life time and an age of maturity when one dares toaspire to change. NART will not be the exception to the rule. The new andmore youthful and dynamic editorial team on board is poised to give themagazine a new flavor and look. So watch out for our upcoming editions.They will be more informative and innovative as they paint the picture of theBoard’s progress to drive the digital economy in the country.

In this edition, you will meet some of those who have worked behind thescenes to keep you updated on the happenings in the sector. You will alsoread about the Board’s historic participation in the CTO Forum and Councilmeeting that took place in Fiji last year, the maiden Open Door Days andinformation seminars on Consumer Protection organized by the Departmentof Legal Affairs and Consumer Protection, and the colorful and festiveceremony of the laying of the foundation stone of the Headquarters of theBoard. This is just the tip of the iceberg. The rest is for you to discover.

Coming at the start of a new year, let me take this opportunity to thank youfor your attention these past years. You have given us more reasons to pursueour vision to keep you updated on the activities within the sector. I also wishyou the best in all your undertakings this year, 2017.


Directeur de PublicationJean-Louis BEH MENGUE

Conseil EditorialAboubakar ZOURMBA

---------Samuel Valentin NDJAWA

Mme Marcelle BODOGFrançois KAMGAM

Mme Micheline NKAMSAO

Directeur de la rédactionJean Robert MBOU

Rédacteur en ChefJessie ATOGHO EKUKOLE

Comité de RédactionJackai MUSONGE

Fadimatou SALMANMarie Geneviève EYINGA

AHMAT HESSANALéonce MBONDY

YAOU SouréyaYvette ALOUMOU BIDJO

Aminta MBOLE

TraductionAline NJOH AMBANO

SecrétaireMAIRAMA AMADA epse ABDEL AZIZ

PhotosPhilémon VOUNDI

Créations graphiques & MontagePaul Georges NJEMBE

Régie PublicitaireConception & réalisation

MEGATOUR SARL 222 22 98 06

Consulter toutes les publications del’ART

dans son site www.art.cm

SOMMAIRE

P. 3 : Edito

P. 6 : Communiqués du Conseil d’Administration

P. 7 : Les stages à l’ART: Former pour assurer la relève

P. 8 : Smart city, de quoi s’agit-il ?

P. 9 : Les infrastructures des Smart cities

P.11 : N° 50 : Témoignages

LES ACTIVITES DE L’AGENCEP. 14 : Bientôt le nouveau siège de l’Agence de Régulation des

Télécommunications (ART)

P. 15 : Enfin…la pose de la première pierre de l’immeuble siège de l’ART

P. 16 : Atelier de restitution de la CMR-15 :

P. 18 : Consumer Protection: An important Mission of theTelecommunications Regulatory Board

P. 20 : Vers la nouvelle stratégie de la communication à l’ART : Deuxséminaires pour un management participatif

INTERNATIONALP. 24 : TRB Delegation Travels to France and Ghana for Study Sessions

P. 25 : 13e séminaire du fratel tenu du 24 au 25 mai 2016 à Cotonou (Benin)

P. 28 : Cameroon Honoured at 2016 CTO Forum

P. 30 : Participation du Cameroun à l’Assemblée Mondiale de Normalisationdes Télécommunications 2016

ANTENNE DE YAOUNDERégions : Centre - Sud - Est

B.P. 4892Yaoundé, Nongkak

Tél.: (237) 222 21 09 88Fax: (237) 222 21 09 92

ANTENNE DE DOUALARégions : Littoral - OuestNord-Ouest - Sud-OuestB.P. 2072 Douala BonanjoTél.: (237) 233 42 60 80Fax: (237) 233 43 76 01

ANTENNE DE GAROUARégions : Nord - Extrême-Nord

AdamaouaB.P. 153 Garoua

Tél.: (237) 222 27 23 39Fax: (237) 222 27 23 19

DIRECTION GENERALENouvelle route Bastos

B.P. 6132 Yaoundé, CamerounTél.:(237) 222 23 03 80 / 222 23 23 30

Fax: (237) 222 23 37 48e-mail: [email protected]

Réguler c’est faciliter Regulation is facilitation


LES NOUVELLLES DE L’ARTN° 50 - Mars 2017

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Le Conseil d’Administration de l’Agence deRégulation des Télécommunications (ART) atenu sa 36ème session extraordinaire lemercredi 28 décembre 2016 dans les locaux dela Délégation Régionale Centre, Sud et Est àYaoundé, sur convocation de son président,Monsieur HESSANA MAHAMAT.

Les affaires inscrites à l’ordre du jour étaientrapportées par Monsieur Jean Louis BEHMENGUE, Directeur Général, assisté deMonsieur ABOUBAKAR ZOURMBA, DirecteurGénéral Adjoint.

Après l’adoption du procès-verbal de la 35èmesession extraordinaire du 15 juillet 2016, leConseil a suivi avec intérêt l’exposé duDirecteur Général sur l’état d’exécution desrésolutions prises lors des précédentessessions.

Le Conseil a apprécié la bonne exécution desrecommandations de la 35ème session par laDirection Générale et a ensuite procédé àl’examen de la situation des RessourcesHumaines, ainsi que d’autres questionsrelatives à la charte informatique, au manueldes procédures et au plan stratégique del’Agence pour la période 2017-2020.

Au terme des travaux, le Conseil a exprimé sasatisfaction quant à la qualité des documentsprésentés, qui ont facilité le déroulement destravaux.

Le Président du Conseil d'AdministrationHESSANA MAHAMAT

Le Conseil d’Administration de l’Agence deRégulation des Télécommunications (ART) a tenusa 37ème session ordinaire le mardi 27 décembre2016, dans les locaux de sa Délégation Régionaledu Centre, Sud et Est à Yaoundé, sur convocationde son Président, Monsieur HESSANA MAHAMAT.

Le Directeur Général, Monsieur Jean Louis BEHMENGUE, rapportait les affaires inscrites à l’ordredu jour, assisté du Directeur Général Adjoint,Monsieur ZOURMBA ABOUBAKAR.

Après l’adoption de l’ordre du jour puis laprésentation de l’Etat d’exécution des Résolutionsde la 37ème session ordinaire du Conseild’Administration par le Directeur Général, le Conseila félicité le Directeur Général pour les résultatsobtenus.

Prenant connaissance des différents rapports, leConseil a noté qu’une intense activité a été menéeau cours de l’année. Par ailleurs, le Conseil aexaminé et adopté le Projet de Performance desAdministrations (PPA) de l’Agence pour l’exercice2017 équilibré en recettes et en dépenses à lasomme de 39 milliards (trente neuf milliards) deFCFA.

Au terme des travaux, le Président, au nom duConseil, a exprimé sa satisfaction à la DirectionGénérale pour la qualité et la pertinence desdocuments présentés. Il a, enfin, demandé auDirecteur Général de transmettre ses félicitationsainsi que ses vœux les meilleurs pour l’année 2017à l’ensemble du personnel.

Le Président du Conseil d'AdministrationHESSANA MAHAMAT

Conseils d’Administration



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C’est dans cette optique qu’entre 2015 et 2016,l’Agence de Régulation des Télécommunicationsa reçu en son sein 250 stagiaires, de différents

niveaux académiques. Les jeunes camerounais qui ontau cours de ces deux années passé les portes de l’ARTse regroupent en trois catégories, les stages devacances, académiques et professionnels.Il n’existe pas meilleure façon d’assimiler sesconnaissances théoriques que de les confronter à lapratique. C’est ainsi que les étudiants de nombred’instituts, universités et écoles de formation surl’ensemble du territoire national, postulent chaqueannée pour des stages académiques. Au sein de l’Agence, ils sont suivis par desprofessionnels, dans tous les services auxquels ils sontaffectés. Ils reçoivent une seconde formation, pratiquecette fois ci, afin de faire d’eux des Camerounais aptesà affronter le monde de l’emploi dans leur domaine decompétence.

POUR LES GéNéRATIONS FUTURESPour l’ART, réguler c’est aussi former, accompagner etencourager. Former ceux qui prendront la relèvedemain, les accompagner afin qu’ils restent fidèles auxvaleurs de l’entreprise et surtout du pays qu’ilsservent. Pour que cette jeunesse reste forte devant lesobstacles qui peuvent se dresser sur son chemin, il estimportant de les encourager. A cet effet 20 millions deFCFA ont été alloués pour les stagiaires entre 2015 et2016. Il n’est pas question ici de salaires ou derétribution, mais d’encouragement.

L’Agence estime important de reconnaitre le travaileffectué par ces jeunes en son sein, et aussi de rompreavec la caricature de l’exploitation souvent décritedans d’autres entreprises. Nombre de ces jeunes peuvent grâce à cette modiquecompensation, préparer leurs rentrées scolaires,financer leurs études supérieures, ou tout simplementconstituer des dossiers pour postuler à des concours.L’amour du travail bien fait et de l’argent honnêtementgagné, voila ce que l’Agence inculque aux jeunescamerounais qui franchissent ses portes en quêted’expérience.

Les stages à l’ART:Former pour assurer la relève

Entreprise citoyenne, l’ART veutjouer un rôle dans la formation etle devenir de la jeunesse duCameroun émergent à travers desstages qui permettent auxdécideurs de demain des’imprégner le plus tôt possible desréalités du monde professionnel.

Aminta MBOLE



Digital Economy

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Smart city,

de quoi s’agit-il ?

Les termes pour désigner une ville intelligente sontnombreux : Smart city, ville numérique, Green city,connected city, éco-cité, ville durable. Comment s’yretrouver, quelles sont les caractéristiques d’une villeintelligente ?Selon Rudolf Giffinger, expert en recherche analytique sur ledéveloppement urbain et régional à l’universitétechnologique de Vienne (Autriche), les villes intelligentespeuvent être classées d’après six critères principaux, liés auxthéories régionales et néoclassiques de la croissance et dudéveloppement urbain et respectivement fondés sur lesthéories de la compétitivité régionale, l’économie destransports et des technologies de l’information et de lacommunication, les ressources naturelles, les capitauxhumains et sociaux, la qualité de vie et la participation descitoyens à la vie démocratique de la ville :1. Une économie intelligente ;2. Une mobilité intelligente ;3. Un environnement intelligent ;4. Des habitants intelligents ;5. Un mode de vie intelligent.6. Une administration intelligente.En effet, la concentration de plus en plus forte d’individus enville est à l’origine d’opportunités inédites, mais, également,de nouvelles difficultés dans la gestion urbaine (ressourcesen eau de plus en plus rares, lutte contre les gaz à effet deserre et contre la pollution atmosphérique, remise enquestion de certains modes de transport du fait de lararéfaction des carburants fossiles, problèmes posés par lesfractures sociales - ghettoïsation, par les catastrophesindustrielles et par l’insécurité, production excessive dedéchets, consommation croissante d’énergie, qui, mal prisesen compte, peuvent conduire à un renforcement de la

dégradation environnementale, de la pauvreté et del’exclusion.

Dans ce contexte, rendre les villes intelligentes et durables,c’est essayer de diminuer l’impact environnemental, maiségalement, de repenser en profondeur les modèles d’accèsaux ressources, les transports, la gestion des déchets, laclimatisation des édifices et surtout la gestion de l’énergie(production, acheminement, etc.). Malgré des disparitésimportantes dans certaines zones, la révolution digitale est àl’œuvre dans la plupart des mégalopoles du continent. Avecelle, ce sont toutes les structures de l’économie et desservices qui s’apprêtent à faire un saut sans précédent dansl’histoire de leur développement : m-banking, état civilnumérique, gestion connectée de l’eau, transportmultimodaux, incubateurs de start-up, etc...Parmi la population africaine, une classe moyenne trèsconnectée émerge, avec le désir d’accéder à desinfrastructures ou services stables. Elle est, avec les Etats etles entreprises, le moteur du développement harmonieux deces villes. En guise d’exemple de smart city africaine nouspouvons énumérer les villes de Casablanca, Nairobi, Abidjan,Brazzaville et Kigali.Le grand enjeu reste à présent de bâtir des modèles degestion intelligente des villes qui prennent en compte lescaractéristiques de chacune, fédèrent les acteurs etgénèrent de nouveaux profits.

Les changements organisationnels,technologiques et sociétaux des villesactuelles sont induits par leur volonté

d’être une partie de la réponse au changementclimatique. La ville intelligente cherche ainsi àconcilier les piliers sociaux, culturels etenvironnementaux à travers une approchesystémique qui allie gouvernance participativeet gestion éclairée des ressources naturellesafin de faire face aux besoins des institutions,des entreprises et des citoyens.

Léonce MBONDY

Sources : - BearingPoint.com, « Au cœur des smart cities en Afrique » ;- Wikipedia ;



Digi

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Les infrastructuresdes Smart cities

Deux personnes sur trois vivront en ville en 2030 et le traitement efficace des problèmes d’urbanisationest devenu, aujourd’hui, une priorité mondiale. Avec l’évolution des TIC, nous voyons de par le mondeun nouveau modèle urbain, répondant aux attentes des citoyens de voir les services plus simples etl’environnement mieux protégé.

En effet, la concentration de plus en plus forte d’individus en ville est à l’origine d’opportunités inédites,mais également, de nouvelles difficultés dans la gestion urbaine qui mal prises en compte peuventconduire à un renforcement de la dégradation environnementale, de la pauvreté et de l’exclusion.

Dans ce contexte, rendre les villes intelligentes et durables,c’est essayer de diminuer l’impact environnemental, mais,également, de repenser en profondeur les modèles d’accèsaux ressources, les transports, la gestion des déchets, laclimatisation des édifices et surtout la gestion de l’énergie.Comment s’y retrouver ? Quelles sont les caractéristiquesd’une ville intelligente ? Quel est l’intérêt de voir sa villedevenir intelligente ?Selon Rudolf Giffinger, expert en recherche analytique sur ledéveloppement urbain et régional à l’universitétechnologique de Vienne, les villes intelligentes peuventêtre classées d’après six critères principaux, liés aux théoriesrégionales et néoclassiques de la croissance et dudéveloppement urbain et respectivement fondés sur les



Digital Economy

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théories de la compétitivité régionale, l’économie destransports et des technologies de l’information et de lacommunication, les ressources naturelles, les capitauxhumains et sociaux, la qualité de vie et la participation descitoyens à la vie démocratique de la ville.Pour devenir intelligentes, les villes actuelles devrontdévelopper de nouveaux services performants dans tous lesdomaines :• transport et mobilité intelligente : l’un des défis consiste

à intégrer différents modes de transport – rail,automobile, cycle et marche à pied – en un seul systèmequi est à la fois efficace, facilement accessible,abordable, sûr et écologique.

Par ailleurs, la ville de demain devra mettre en place lesdernières technologies de transport en commun et demobilité électrique ;• environnement durable : les villes devront agir dans

deux domaines principaux : les déchets et l’énergie.Concernant les déchets, les villes auront pour mission deréduire leur production de déchets et de mettre en placedes systèmes efficaces de récupération et de valorisationdes déchets.

Dans le domaine de l’énergie, les villes devront renforcerleur action en matière d’efficacité énergétique(développement de l’éclairage public à faibleconsommation) et devront mettre en place des systèmes deproduction locale d’énergie (panneaux solaires sur les toitsdes édifices, production d’électricité à partir des déchets,etc.) ;• urbanisation responsable et habitat intelligent : la valeur

élevée de l’immobilier dans les centres villes combinée àla disponibilité limitée des terres rendent l’urbanisationactuelle complexe. En effet, le modèle de l’étalementurbain – coûteux en espace, en équipements publics, enénergie – qui primait jusqu’ici, n’est plus possible.

Il faut réinventer des formes urbaines qui, à la fois,respectent une intimité indispensable, permettent desévolutions et favorisent le « vivre-ensemble ». Les bâtimentsdevront, également, être plus intelligents afin de faciliter etd’améliorer la gestion de l’énergie, voire de réduire lesconsommations.Dans la mise en œuvre des Smart cities, de nombreuxacteurs interagissent. Outre les acteurs traditionnels desvilles (institutionnels, architectes et urbanistes, fournisseursde services, opérateurs des réseaux de transport,

gestionnaires des réseaux d’énergie, etc.), de nouveauxacteurs apparaissent et prennent une place importante dansla construction de la ville intelligente de demain, lesspécialistes des NTIC par exemple.La ville est donc le lieu de l’intégration d’acteurs et desystèmes multiples et interdépendants. C’est un ensemblede systèmes où les interactions et les échangesd’informations entre les systèmes et entre les acteurs sontfondamentaux.Dans les villes intelligentes, il faudra donc repenser lagouvernance et les modes de fonctionnement afind’améliorer la coopération de tous les acteurs de la villemais, également, leur coopération avec les autresorganisations – institutions locales, régionales et nationales.En outre, avec le renforcement des politiques européennesdans le domaine du développement durable (mobilité,habitat, énergie, etc.), l’articulation avec l’échelon européensera également fondamentale.Par ailleurs, il s’agira pour les gouvernants de savoirorganiser la cohabitation entre les politiques publiques et lesinitiatives privées : les gouvernants devront choisir entrel’incitation et la réglementation.La mise en place de partenariats public/privé permettra dedoter les villes d’infrastructures, d’installationscommunautaires et de services connexes dont ellespourraient ne pas être en mesure d’assumer le coût à ellesseules grâce à des solutions novatrices en matière deconception, de construction, de financement, d’exploitationet d’entretien des installations publiques.Cette capacité à assurer une gouvernance transversale,permettant une collaboration de l’ensemble des services,sera un atout majeur pour rendre les villes plus prospères,plus attractives et plus Smart.

Aminta MBOLE


Témoignages

Seeing the 50th edition of themagazine gives me a sense ofachievement and why not pride. Jessie Atogho Ekukole is naturally the Editor-in-Chiefof the Magazine. She joined the production team ofthe Magazine in 2007 when she was employed by theBoard. Since then, she has been contributing to theproduction of the Magazine in several capacities. TheNART team interviewed her to get her impressions asthe Magazine hits this milestone.

The TRB News Magazine is 50. Its, 50th edition isimminent. What are your impressions? First of all I wish to say that 50 is a milestone by anystandards. So seeing the 50th edition of the magazinegives me a sense of achievement and why not pridebecause I have been a partner in this endeavor to keepthe Board in the eye of the public while documentingits activities and missions. Pride also because the roadhas not been easy. It has been a challenge getting eachedition out sometimes on time and most times late.For me it has been a test of tenacity and enduranceespecially in the effort to collect the information andenrich the content of the magazine over the years. Soyes I am excited and fulfilled that we have come thisfar. It has taken us just less than 20 years to get here.

What was the context that led to the birth of NART?I was not at the genesis of the project but my colleagueand friend who was there at the time, François deSalles Enyegue, initiated it. From what he told me, theidea was a born from the need to inform the public onthe missions and activities of the newly createdRegulator. The sector was new, and so was the Board,both coming on the heels of the liberalization of thetelecommunications sector in Cameroon in 1998. AsHead of the Communications and Documentation Unit

he initiated the magazine to inform the general publicon the missions and activities of the Board as well ason the services and products of mobile telephony andtelecommunications as a whole. The magazine wouldalso document the activities of the Board. So he beganthe project as a one man show. He wrote most of thearticles himself and culled others until he trained a fewothers in his sector to contribute to the content of themagazine. I think of Jeanne Lobe and Serge Engambawho worked in his service at one time or the other.

You have followed its evolution for years now. Canyou say that there’ve been improvements in thecontent of the magazine over the years? Yes of course. In any endeavor there is room forgrowth and NART has not been an exception to therule. I joined the editorial team in late 2007 when Ijoined the Board as a staff of the Communications andDocumentation Unit. As a professional, I broughtinnovations to the content as well outlook of themagazine. I started writing the first articles in Englishbecause until now the English content was mostlytranslated texts. And the outlay and content of themagazine has been changing and improvingconcurrently with the quality and quantity of staff inthe Unit. Each new head of the Unit also came with anew vision for the magazine and so it has beenmutating over the years. It has gone from just coveringthe activities of the Board to doing in-depth analysisand reports, dossiers, on chosen topical and relevantconcepts and ideas to the most recent which was theidea of grouping the stories into fixed rubriques. Apartfrom documenting activities, we wanted to educatethe public on the concepts, services and products ofthe sector which is virtually evolving at the speed oflight. More and more this has meant asking some ofthe staff of the Board, our in house experts forinformation and even for articles. We have alsointerviewed them so as to get firsthand information ontheir activities.

Jessie ATOGHOEKUKOLEHead of theCommunications Unitof the Division ofCommunications andCooperation (CCRP)


« Cce journal est devenu une publication de référencedans le secteur »

Engagée dans la rédaction des articles dans les Nouvelles de l’Artdepuis 2009, nous avons obtenu d’elle ses impressions surl’évolution du magazine et particulièrement pour cette 50 èmeédition.

Nouvelle de l’ART, 50 ème édition quelles sont vos impressions ?C’est toujours très émouvant de célébrer le 50ème numéro d’unepublication sur laquelle j’ai l’honneur de travailler depuis 2009 Nouvelles de l’Art vous semble t-elle être un outil decommunication pertinent ? Pourquoi ?Nouvelles de l’Art est la mémoire véritable de l’Agence ; elleconsigne et relate tous les faits majeurs qui rythment le quotidiende l’Agence. C’est aussi un recueil d’informations sur lesthématiques importantes du secteur des communicationsélectroniques.Quelle est la rubrique qui vous semble la plus intéressante ?A mon avis, c’est le dossier de la rédaction, car cette rubriquepermet de mettre en relief tous les aspects du sujet traité. Ce quin’enlève en rien la pertinence des autres rubriques qui ont toutesleur raison d’être dans le journal.Quelles sont les critères qui permettent le choix des articles ?La pertinence du sujet par rapport à la mission de contrôle de suiviet de régulation du secteur des communications électronique,l’intérêt humain et l’actualité.Quelles sont les perspectives pour l’avenir de Nouvelles de l’Art ?C’est un journal qui a encore une longue histoire à écrire, je luisouhaite de célébrer des centaines et pourquoi pas des milliersd’autres numéros encore. J’espère aussi qu’au fil du temps ildeviendra- un outil de communication du personnel et desresponsables de l’Agence sur les thèmes importants du secteur descommunications électroniques.

What impact does the magazine haveon the staff? Hmm. That a question for the staff. ButI would like to say that they are notindifferent to the magazine. They doget copies of each edition and we doget reactions and feedback from them.Unfortunately most of the feedback isnegative. Complaints about one thingor the other and critic on the quality ofthe articles or the content. Theirexpectations are high but they are notopen to contribute to the magazine.Most of the time, it is the experts whocriticize and my response to them is, togive a hand. After all, it is ourmagazine not that of theCommunications Unit. But I’d like toadd that they do read the magazineand learn as much from it as the publicbecause they too get updated on theactivities of the different departmentsand the innovations in the sector.

What are the prospects of themagazine?The scope of TRB’s activities andmissions have been evolving since2010 when the law on ElectronicCommunications was adopted andpromulgated into law. In that time thestaff of the Communications Unit hasalso increased and this will definitelyimpact the content and outlook of themagazine. The new staff have comewith new ideas which we intent toimplement so as to make the magazinemore informative and friendly. We alsointend to increase the outreach of themagazine to give the Board morevisibility nationally and why notinternationally. We also intend tomake it an online magazine so that itcan be more available. You know hardcopies are limited in number and soreach only a target audience but onceonline any one can get to it with asimple click. With regard to thecontent our new goal is to focus on theconsumer. We intend more and moreto educate the public on their rightsbecause consumer protection is moreand more a priority of our GeneralManager. We shall lean towardseducating and sensitizing consumerson our activities which all seek toprotect them and facilitate theirmobile telephone experienceespecially in a sector that is constantlyevolving. TRB has been existing forclose to 20 years but believe it or notthere are still lots of Cameroonianswho don’t know about TRB and so ourgoal is to extend the outreach of themagazine so as to reach out to as manyas possible.

Fadimatou SALMANChargée d’étudeassistant N°1 à lacellule de lacommunication et desRelations Publiques(CCRP)

« C’est par Nouvelles de L’ART qu’on est auparfum des activités de l’Agence » !

Geneviève EYINGA MARIE a suivie pas à pas l’évolution desnouvelles de l’ART et c’est avec plaisir qu’elle nous a livré sesexpressions.

Nouvelles de l’ART, 50ème édition quelles sont vosimpressions ?Mes impressions sont très bonnes. Celle d’une pionnière qui voitle travail abattu porté des fruits.Nouvelles de l’ART vous semble-t-elle être un outil decommunication pertinent au sein de l’Agence ? Pourquoi ?Effectivement Nouvelles de l’ART est un outil de communicationpertinent non seulement au sein de l’Agence mais pour le grandpublic.Qu’est-ce qui pourrait être amélioré dans le contenu desarticles?Pour le moment le contenu est satisfaisant.

Geneviève EYINGAMARIE Chargée d’étudeassistant N°2 à laCellule de laDocumentation etde l’Interprétariat(CDTI)

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« I thank the General Manager. I am veryhumbled.” He has been writing and editing for “Nouvelles de L’ART”since his recruitment in 2009. The NART team met him toget his impressions on the evolution of the Magazine.

The TRB News Magazine is 50. What are your impressionson the evolution of the publication?I think the publication has made a lot of improvement overthe years. There was a time when some staff felt it was a bittoo technical as far as content was concerned. Over theyears it has become more colourful and lively and thearticles are written in a manner that makes them easy forthe general public to understand…not just professionals ofthe telecommunication sector. Did you find it difficult to obtain information for yourarticles?CEA 2/CCRP: Not at all. I am very grateful to the senior staffof TRB because they have always been helpful andcooperative when I have approached them to do interviewsor obtain additional information for my articles. I can’t write

an in depth article on technical subjects for instance such asfrequency management, the laws that govern consumerprotection or interconnection without approaching the rightsources (the professionals we have right here at TRB). Doingso permits me to ensure that the information we provide toour internal and external readers is accurate. What is your evaluation of the content of the articles?I think the articles have become richer in content. You cansee for instance that they focus on a wide range of issuesthat are of interest to the public. Some recent examplesinclude 4G services, identification of subscribers, numberportability, and most of all the Board’s activities and theactivities of the General Manager and Deputy GeneralManager. What are the prospects of the Magazine?I think the future is bright for « Nouvelles de l’ART ». The keyto moving forward successfully lies in every member of theeditorial team submitting their work on time and doing theirwork with dedication and passion. I can’t conclude withoutthanking Mr. Jean Claude ADJOMO, Mr Paul GeorgesNJEMBE and the entire publishing team at MEGATOURSARL for their support during all these years.

« Je pense que le magazine « Nouvelles del’ART » assure une très bonne visibilité del’Agence et de ses activités nationales etinternationales»

LOBE YANGA Jeanne Marius, currently Chargée d’EtudesAssistant Numéro 2 at the Management Control Unit(Contrôle de Gestion) was among the first members ofthe editorial team of “Nouvelles de l’ART.” Weapproached her for an analysis of the Magazine’sevolution.

Madam Lobe, you worked as Chief of service fordocumentation Unit (CCD) of the TelecommunicationsRegulatory Board for many years and were among thefirst writers and editors of the Board’s Magazine,“Nouvelles de l’ART”. The 50th edition for the Magazine isabout to be published. What are your thoughts?Je pense que le magazine « Nouvelles de l’ART » assureune très bonne visibilité de l’Agence et de ses activitésnationales et internationales. Il est distribuégratuitement à nos partenaires et auprès desreprésentations diplomatiques au Cameroun. Il est uneimportante source d’informations. Ce magazine étaitproduit par la Cellule de la Communication et de laDocumentation (CCD), qui ne comptait que troispersonnels à l’époque : le Chef de Cellule François deSale Enyégué, le Chef de Section que j’étais et M.Engamba Engamba Serge. Aujourd’hui nous pouvonsdire que le 50ème numéro reflète la maturité et c’est unsentiment de fierté qui m’anime de voir que ce que nousavons contribué à bâtir demeure la principale vitrine del’Agence. Leader de l’information spécialisée dans lesecteur des télécommunications, les « Nouvelles de

l’ART » peuvent déjà passer à un volume plus important.C’est dommage que nous ayions toujours des problèmesde base de données parce que les gens n’aiment pasécrire.

What is your analysis of the magazine’s evolution overthe past several years? Il faut dire que c’était une idée du Directeur Général qui,soucieux de faire connaitre l’Agence et ses activités,demande à la Cellule de la Communication et de laDocumentation de mettre sur pied un magazine. Dansles balbutiements de ses débuts, l’Agence conçoit alorsle magazine et confie la régie publicitaire à un partenairedont le contrat n’a pas duré longtemps. Le N° 000 paraitavec une couverture en couleur et des pages intérieuresen noir et blanc avec 24 pages en janvier 2001. Aprèscette expérience, l’Agence décide aussitôt de travailleravec un régisseur, « MEGATOUR » dès 2001. Le fait deprendre un régisseur a permis de faire passer leséditions suivantes de 24 à 32 pages toutes quadries, etde disposer des pages de publicité réservées et lesrubriques se diversifiaient progressivement. C’estessentiellement le personnel de la CCD sous lasupervision de la direction générale qui rédigeait lesarticles avec les contributions que nous recevions desDépartements d’alors. Ceux-ci n’étaient pas signés car lecomité de rédaction tout entier répondait de ce qui yétait produit. Il y avait 4 numéros par an et une « éditionspéciale » en fin d’année que la CCD s’efforçait àrespecter. La production est passée de 600 à 1.000exemplaires. L’arrivée de nouveaux personnels à partirde 2007 a apporté un vent nouveau à notre Magazine.Je dois avouer que la présentation physique s’estbeaucoup améliorée. Mais il faudrait veiller à produireau moins les 4 numéros de l’année.

Jeanne M. LOBE YANGAChargée d’EtudesAssistant Numéro 2 atthe ManagementControl Unit

Jakaï MUSONGEChargé d’EtudesAssistant N°2 at theCommunication andPublic Relations Unitat the Division ofCommunications andCooperation (DCC)



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Bientôt le nouveau siège de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART)

L’annonce de la pose de la première pierrelonguement attendue, a suscité unegrande émotion auprès du personnel de

l’Agence. Car il faut le dire, c’est un projetdatant de plus de cinq ans qui a finalementreçu l’autorisation du Ministre délégué à laPrésidence chargé des Marché Publics, ABBASADOU.

Aussitôt la date confirmée, les deux grandesDirections (DRFM et DCC) porteuses de cedossier se sont activés pour rendre cettecérémonie inoubliable.

Le 19 décembre 2016, il est 13 heures préciseslorsque le Directeur Général de l’ART fait sonentrée au site devrant abriter le nouveausiège de l’Agence de Régulation situé en facedu Hilton Hôtel. A cette cérémonie, ont prispart des membres du gouvernement, desDirecteurs, des opérateurs économiques etpleins d’autres invités. Le protocole composédes hommes et femmes de l’ARTsoigneusement habillés aux couleurs del’Agence a contribué à rehausser la qualité decet événement.

Ainsi, après les discours respectifs duDirecteur Général de l’Agence de Régulationdes Télécommunications (ART) et celui duMinistre des postes et Télécommunications(MINPOSTEL), on a assisté à la signature dulivre d’or par les membres du Gouvernement,le top management de l’Agence et legroupement TOMIA/MACHIA.

Par ailleurs, cette cérémonie était agrémentéepar de belles prestations des artistes triès surle volet.

La pose de la première pierre effectuée et lamaquette dévoilée par le MINPOSTELmarquent la fin de cette cérémonieinoubliable. Les invités sont dirigés de l’autrecôté de la route, à l’Hôtel Hilton, pour unprestigieux cocktail offert pour l’occasion.Pendant le même instant à la DirectionGénérale de l’ART, un buffet a été apprêtépour tout le personnel, pour la célébration dela pose de la première pierre qui restera l’undes moments fort de l’histoire de l’ART.


La satisfaction du Directeur GénéralLe Directeur Général de l’ART, Monsieur Beh Mengue Jean

Louis a exprimé sa satisfaction dans son discours pourl’aboutissement de ce projet. Ce dernier vient offrir à sonpersonnel un cadre idéal de travail mais aussi participe àl’embellissement de la ville de Yaoundé.

Des invités de marques ont rehaussé cettecérémonieA cet événement, ont pris part au côté du MINPOSTEL,plusieurs responsables constitués de quatre membres dugouvernement ( le ministre des Domaines du cadastre et desAffaires foncières, le Ministre de l’habitat et duDéveloppement Urbain, le ministre délégué à la Présidencechargé des Marché Publics et le ministre de laCommunication) des hauts responsables de l’administrationdu Cameroun, des Directeurs et des opérateurs économiques.

La maquette dévoilée par le MinpostelUn autre moment fort de cette cérémonie était laprésentation de la maquette qui dévoile un prestigieuximmeuble qui sera bâti sur une superficie totale de 2050 m2constitué de 16 étages. La durée des travaux est de 40 mois,le financement est assuré par le budget 2016 de l’ART et lecoût des travaux est estimé à près de 18 milliards de FCFA.

Il faut dire que c’est depuis le 05 août 2016 que l’autorisationde lancement des travaux avait été signée par le ministre desMarchés Publics et sa réalisation confiée au groupementTonia/Machia qui cumule une expérience de 74 ans dans ledomaine du Bâtiment et Travaux Publics (BTP).

La cérémonie de lancement des travaux de construction de l’immeuble siège de l’ART a eu lieu le 19 décembre 2016à 13 heures précises en face de l’hôtel Hilton de Yaoundé. Elle était présidée par Madame le ministre des Postes etTélécommunications Madame Minette Libom Li Likeng.


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Interview par IDA OWONA

Enfin…La pose de la première pierre de l’immeuble siège de l’ART


Il convient de rappeller que CMR-15 est l’abréviation deConférence Mondiale de Radiocommunications tenue àGenève (Suisse) du 02 au 27 novembre 2015 sous l’égidede l’UIT. Il y a été question de procéder à la révision dupartage du spectre de fréquences radioéléctriques danstoutes les région du monde à savoir Région 1 (Europe,Afrique, Proche-Orient, l’Ouest du golfe persique, l’ex-URSS et Mongolie), Région 2 (Amérique, Groenland, unepartie Est des iles du Pacifique) et Région 3 (Océanie etancienne Asie non soviétique y compris l’Iran). Aussi desdispositions règlementaires y ont-elles été adoptées.

C’est pour expliquer ces dispositions et mieux étayer leurimpact sur le Cameroun que la Direction de la Gestiondes fréquences a convié le 27 octobre 2016 unecinquantaine de participants retenus au sein de l’ART, duMINPOSTEL, des opérateurs concessionnaires, de CAMTELet de quelques exploitants de réseaux.

Il est de tradition pour l’ART de partager les conclusionsdes CMR avec tous les acteurs du secteur. En rappel, ledernier atelier du genre tenu du 07 au 08 février 2013 àYaoundé sur la CMR-12 a justement eu pour but « de

partager les informations sur les innovations découlant dela CMR-12 » précisait le Directeur Général Adjoint del’Agence dans l’allocution d’ouverture. Quellesinnovations à retenir des travaux du CMR-15 surtout en cequi concerne le volet tant attendu des fréquences 4G à


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Madame BODOG Marcelle (CT2) présidant les travaux de l’Atelier

Atelier de restitution de la CMR-15 :Résultats de la Conférence Mondiale des

radiocommunications présentés aux acteurs du secteur

Au premier plan (de gauche à droite), messieurs AYENE Raymond (SDEPIS) et MOUHAMADOU Awallou (SDGAS), les principaux communicateurs à l’Atelier.

Tel est en quelques mots, l’objectif visé par l’ART à travers l’atelier de restitution des travaux de la ConférenceMondiale de Radiocommunications tenue à Génève (Suisse) du 02 au 27 novembre 2015. L’atelier organisé le27 octobre 2016 a eu pour cadre la salle de conférences de la Direction Générale de l’Agence.


octroyer au Cameroun ? La question mérite d’être poséelorsqu’on sait que le Directeur Général de l’ART a fait savoirà la presse que l’ordre du jour des assises de la CMR-15prévoyait de plancher sur les fréquences dédiées à latechnologie 4G en Région 1 où est localisé le Cameroun.

En effet, quatre communications sont passées sur lespoints saillants inscrits à l’ordre du jour :

1) les services Fixe, Mobile et Radiodiffusion ;2) les services scientifique et par satellite ;3) les services aéronautiques, Maritime et

Radiolocalisation

Monsieur AWALLOU, Sous-Directeur de la GestionAdministrative du Spectre (SDGAS) a restitué dans troiscommunications, les résultats de la CMR-15 relatifs auxdeux premiers points ci-dessus. Il en ressortessentiellement :

• au sujet de l’identification des bandes de fréquencesadditionnelles pour les Télécommunications MobilesInternationales, 19 sous bandes variant entre 400MHz et 6,5 GHz ont été mises en étude:Le Cameroun a actuellement dédié la bande 470 –694 MHz au chantier d’implantation de la TNT.L’octroi des fréquences 700 -800 MHz pour la 4G estautorisé.

• l’harmonisation des applications large bande danstoutes les Régions pour le secours lors descatastrophes naturelles, est assortie des parties de lagamme de fréquences 694-894 MHz réservée à laplanification nationale: En ce sens, le Cameroun pourra affectersuffisamment du spectre en réserve pour lestélécommunications d’urgence.

• Attribution au service d'exploration de la Terre parsatellite dans la bande 7190 – 7250 MHz limitée auservice de tracking.

• Engager des études en vue de la définition de l’échellede temps normalisé/référence (avec les organismesinternationaux compétents) et référer à la prochaineCMR-23 :Le Sous-Directeur des Études, de la Planification et del’Ingénierie du Spectre, monsieur AYENE a axé sonpropos sur les innovations spectrales apportées par leCMR-15 dans l’aéronautique, le maritime et laradiolocalisation.

A propos des stations terriennes placées à bord denavires (ESV), sur la base des études menéesconformément à la Résolution 909 (CMR-12), sontadoptées de dispositions règlementaires relativesaux nouveaux systèmes non géostationnaires dansles bandes de fréquences spécifiques :La présidente de séance à l’Atelier a mentionné parailleurs que des félicitations sont à formuler à l’endroitde la DGF non seulement pour l’organisation de cetterencontre, mais aussi et surtout à monsieurABDOURAMANE El Hadjar Directeur, qui a été élu auposte de Vice-président de la Commission relative àl’examen des services Fixe, Mobile et Radiodiffusion del’Assemblée de Radiocommunications.

Au final, les participants doivent s’approprier lesconclusions de la CMR-15 dans leurs servicesrespectifs.

Pour la CMR-19, 25 sujets à examiner sont retenus. Desconcertations de la CMR-15, il découle également 10sujets déjà formulés pour la CMR-23.


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Au premier rang, les représentants de opérateurs

AHMAT HESSANA


The first seminar took place from August 29 toSeptember 1, 2016 at Mansel Hotel in Yaounde and wasprimarily for the Board’s staff. It enabled them to learnmore about the legal texts that govern thetelecommunication sector, the security of electroniccommunication networks and information systems, thelegal procedures through which licenses are issued,identification of subscribers and migration from 3G to4G services, to name a few.

Two other seminars on consumer protection took place

in Douala from November 14 to 16 and from November30 to December 2, 2016. The seminar in Douala, whichtook place at the Board’s Regional Delegation, wasmoderated by NDJAWA Valentin, Technical Adviser N° 1at the Telecommunications Regulatory Board, whorepresented the General Manager. As was the case inDouala, several members of consumer rightsassociations, local media and administrative authorities,as well as the Board’s staff, attended the seminar whichtook place at the Board’s Regional Delegation in Garouafrom November 30 to December 2. The event was


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Consumer Protection:

An important Mission of theTelecommunications Regulatory Board

Family photo

2016 was a busy year for the Division of Judicial Affairs and Consumer Protection (DAJPC) of theTelecommunications Regulatory Board (TRB). Considering the fact that many consumers oftelecommunications products and services are unaware of the Board’s missions and of their rights within thesector, the General Manager of TRB, Jean Louis BEH MENGUE, expressed the wish to see senior staff talk moreto the public about consumer protection. In that respect, the Division of Judicial Affairs and ConsumerProtection organized a series of seminars between August and December 2016.


moderated by the General Manager’s Representative,NKAMSAO Micheline, and Technical Adviser N ° 4.Some of the main topics that were presented were:• The legal framework, achievements and

perspectives of the Telecommunications RegulatoryBoard with regards to consumer protection (ByMPOUDI MENGUE Patrice Joёl, Head of theConsumer Protection Unit)

• Quality of Service (By MINKO Benjamin, Sub-Director of Evaluation and Technical Control)

• Identification of Subscribers (By MANYANYEThomas Marcellin, Sub-Director of InformationSystems)

• Good practices with electronic communicationdevices (By OTYE Bernice, Chargé d’Etudes AssistantN° 1 at the Consumer Protection Unit)

• Evaluating permanent and promotional offers oftelecommunications operators (By MBEZELEBITOUNOU Josée Michèle, Chief of Service forEconomic Studies at the Directorate of Licenses,Competition and Interconnection)

• Electromagnetic fields and consumer health (ByKAMBA Julienne, Chief of Service for TechnicalOperations)

Simon KALDJOB, Representative of Consumers ofElectronic Communications Products and Services at theBoard of Directors, was very active during the questionand answer sessions which took place after most of thepresentations and encouraged TRB to continue reachingout to consumers.

After the seminars on consumer protection in Doualaand Garoua, the Division of Judicial Affairs andConsumer Protection organized an open house(journées portes ouvertes) at the Board’s Headquartersat Nouvelle Route Bastos on December 8 and 9, 2016. Atthe opening ceremony, the General Manager of theTelecommunications Regulatory Board, Jean Louis BEHMENGUE and the Deputy General Manager, AboubakarZOURMBA, received Armand NDJODOM, SecretaryGeneral at the Ministry of Posts andTelecommunications, who represented the Minister andpresided over the event.

The open house provided an opportunity for the Boardand telecommunications operators to share with thepublic, the media and consumer rights associations, theactions they carry out with regards to consumerprotection. Members of consumer rights associationswere also given the opportunity to express theirconcerns to operators of the sector at the end of theirrespective presentations.

Jackai MUSONGE


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The Representative of the Governor of the North Region, TEGNI FIDEL, talks to themedia after the opening ceremony of the DAJPC seminar on consumer protection

TEGNI FIDEL, Secretary General of the North Region, poses with TRB staff in frontof the Board's Regional Delegation in Garoua


Les illustrations photo concentrées dans certains journauxde presse sur le portrait du top management de l’ART, ladéclinaison des mécontentements des consommateursvers l’Agence, l’absence d’arrimage aux contexteschangeants de toute communication, l’inscription decertaines activités phares de la communication dans lesPPA des structures autres que la Division de laCommunication, … Voici quelques problèmes principaux liès à lacommunication menée par le Régulateur camerounais.Clairement identifiés par les experts de PRIME. INVEST, lecabinet sélectionné pour la rédaction de la nouvellestratégie de la communication de l’ART, lesdits problèmesont été confirmés aussi bien par les responsablesdirecteurs que par le staff de la Division de laCommunication et de la Coopération (DCC) à l’occasion dedeux séminaires consécutifs qui leur ont étérespectivement consacrés. Il s’agit du séminaire de

Yaoundé à l’attention des Conseillers Techniques,Directeurs, chefs de Division et Auditeur Interne et enfin,de l’atelier de Buéa pour le staff chargé de lacommunication, conduit par Madame Jessie ATOGHOEKUKOLE, chef de Cellule de la Communication et desRelations publiques (CCRP), par ailleurs, représentante duDirecteur Général de l’Agence.

L’objectif des séminaires, c’est d’amener les participants às’approprier les orientations de la nouvelle stratégie de lacommunication. Comme dans toute entreprise, société oumultinationale, le travail de communicateur doit consisterà l’ART, à bien préparer une communication de crise et àficeler longtemps avant, une communication préventive.Tel l’a martelé monsieur Jean Paul NANFACK, l’un desexperts de PRIME. INVEST. En effet, l’Agence a plusieursfois réagi après que son image et celle de ses managers ontété ternies dans la presse. Ceci s’explique par l’absence

La salle de Conférences de la Direction Générale de l’ART a accueilli du 11 au 12 aôut 2016, un séminaireorganisé à l’attention des responsables de rang de directeurs. Comme à l’hôtel Saint-Clair à Buéa où du 18 au19 août suivants, un deuxième séminaire s’est tenu pour le personnel de la Division de la Communication et dela Coopération, il a été question de refléchir ensemble sur la nouvelle stratégie de la communication eninsistant sur un bilan diagnostic des activités de la communication entre 1998 et 2016.


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Nouvelle stratégie de la communication à l’ART :

Le management participatif en marche

Une rangée des directeurs participant au séminaire à leur attention


totale d’une instance en interne chargée de déjouertoute crise grâce à une communication préventive.Voilà la première norme de la stratégie recommandéeaux participants. La deuxième norme en matière decommunication, c’est la culture d’une communicationascendante au sein de l’Agence.

Le constat selon lequel à l’ART, l’information àcommuniquer aux subordonnés est retenue par desmaillons faibles, est identifié comme la raison de laseconde norme. Si elle est définitivement observéepar l’ensemble du personnel et responsables del’Agence, elle participera à coup sûr, à une très bonnecommunication interne.

Toutefois, de façon globale, il s’est agi premièrementde faire comprendre aux séminaristes que «Communication is part of business »(la communication fait partie du circuit des affaires),comme l’a déclaré Dr Julius CHETITA, professeur decommunication de l’Université de Buéa. A cet effet,un budget conséquent doit lui être affecté à l’Agencede Régulation des Télécommunications. Car denouveaux supports de transmission de l’information(trop chers et stratégiques) doivent impérativementsupplantés les anciens à l’instar des publi-reportages,des gadgets, du journal d’entreprise, du site web, etc.

Deuxièmement, il a été question d’entretenir lesséminaristes de Yaoundé et de Buéa sur la placecentrale que doit occuper tout le monde dans lesactions de communication. C’est la raison pourlaquelle des quatre (4) types de managementdiagnostiqués dans leur consultation au Cameroun(à savoir managements participatif, affectif, laissez-faire et « Autruche »), les experts de PRIME. INVESTleur ont préconisé le premier. Le managementparticipatif a pour principaux avantages d’abord degérer en commun une communication, ensuite derécolter en commun les lauriers et félicitations de sesréussites constantes, et enfin d’endosser encommun, les rares échecs afin de les éviterultérieurement.


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Le DCC et les experts du cabinet PRIME. INVEST

De gauche à droite, messieurs KAMPOER, NANFACK Dr CHETITA (les experts) et des participants

Déroulement du séminaire de Buéa

Le DCC et quelques collaborateurs

Le CCRP et ses plus proches collaborateursAHAMAT HESSANA



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The ESQR's Quality Choice Prize 2016 awardees after the awards ceremony at Grand Hyatt Berlin hotel, on December 12, 2016.

THE TELECOMMUNICATIONS REGULATORY BOARD RECEIVES THE"ESQR'S QUALITY CHOICE PRIZE 2016" IN BERLIN

The awardees represented sectors such as publicadministration, automobile industry, education,aviation, energy, technology, oil and gas industries,banking and insurance, food and beverage, hotels andtourism, motor and shipping industries, real estate,construction and engineering, transportation, heavyindustry and healthcare, among others.The ESQR's Quality Choice Prize 2016 Convention,organized by the European Society for QualityResearch (ESQR), was held at the hotel Grand HyattBerlin (Germany), on Monday, December 12, 2016.The Telecommunications Regulatory Board was theonly Regulator that received the prestigious award forits use of best and quality practices in the achievementof its missions. These practices are the result of itssustained partnership and collaboration withinternational organisations such as the International

Telecommunications Union, (ITU), the CommonwealthTelecommunications Organisation (CTO), and theRéseau francophone de la régulation destélécommunications (FRATEL) as well as themanagement of the Board. The Technical Adviser No.2 of the Board, Marcelle BODOG received the awardon behalf of the General Manager, Jean Louis BEHMENGUE. Some of the companies and organizations,which received the ESQR's Quality Choice Prize 2016along with TRB – Telecommunications RegulatoryBoard were from Argentina, Croatia, Canada, Ghana,the United Arab Emirates, China, Japan, Finland, Brazil,Morocco, France, Australia, Mexico, Nigeria, Lithuania,Qatar, Russia, South Korea, Zimbabwe, Italy, theUnited States of America, Germany, Egypt, the UnitedKingdom, Benin, Georgia and Ireland to name a few.

The Telecommunications Regulatory Board was among some seventy-four companies, organizations, publicadministrations, universities, hospitals and NGOs from 62 countries that received the ESQR's Quality ChoicePrize 2016 for their ethics and initiatives that demonstrate exceptional success in quality management and thatmaximize the full potential of their services through quality-oriented practices.

Jessie ATOGHO EKUKOLE



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Les lauréats se comptaient parmi un large éventail desecteurs d’activités, notamment l’administrationpublique, l’industrie de l’automobile, l’éducation,l’aviation, l’énergie, les technologies, l’industrie du gaz etdu pétrole, les banques et les assurances, l’agro-alimentaire, l’hôtellerie et le tourisme, les transportsmaritimes et routiers, l’immobilier, la construction etl’ingénierie, l’industrie lourde et la santé.Le Congrès "ESQR’s Quality Choice Prize 2016" organisépar l’ESQR - European Society for Quality Research(Société européenne pour la Recherche de la qualité) s’esttenu le lundi, 12 décembre 2016 à l'hôtel Grand Hyatt àBerlin en Allemagne. L’Agence de Régulation des Télécommunications était leseul Régulateur à être honoré de cette prestigieusedistinction pour l’utilisation des meilleures pratiques et dela Qualité dans la mise en œuvre des missions qui luiincombent. Il convient de relever que ces bonnespratiques sont le résultat, d’une part, d’une collaborationet d’un partenariat durables avec des organisations

internationales, en l’occurrence l’Union Internationale desTélécommunications (UIT), le CommonwealthTelecommunications Organisation (CTO), et le RéseauFrancophone de Régulation des Télécommunications(FRATEL) et, d’autre part, de l’Administration de l’Agence.Le Conseiller technique n°2 de l’Agence, Mme MarcelleBODOG, qui prenait part à ce congrès, a reçu le prix aunom du Directeur Général, Jean Louis BEH MENGUE. Certaines des entreprises et autres organisations qui sesont distinguées aux côtés de l’ART – Agence deRégulation des Télécommunications lors de cetteconférence provenaient entre autres de l’Argentine, laCroatie, le Canada, le Ghana, les Emirats Arabes Unis, laChine, le Japon, la Finlande, le Brésil, le Maroc, la France,l’Australie, le Mexique, le Nigeria, la Lituanie, le Qatar, laRussie, la Corée du Sud, le Zimbabwe, l’Italie, les EtatsUnis d’Amérique, l’Allemagne, l’Egypte, le Royaume Uni, leBénin, la Géorgie et l’Irlande.

Les gagnants du ESQR's Quality Choice Prize 2016 après la cérémonie de remise des prix à l’hôtel Grand Hyatt de Berlin , le 12 décember 2016.

L’ART REÇOIT LE PRIX "ESQR'S QUALITY CHOICE PRIZE 2016" À BERLIN

Près de soixante-quatorze entreprises, organisations, universités, hôpitaux, ONG et administrations publiques dontl’Agence de Régulation des Télécommunications, issus de 62 pays, se sont vus décerner le prix Qualité "ESQR’sQuality Choice Prize 2016" en reconnaissance de l’éthique et des initiatives dont ils ont fait montre pour parvenir àune réussite exceptionnelle dans la gestion de la Qualité et qui maximisent le potentiel de leurs services grâce à despratiques orientées vers la Qualité.

Jessie ATOGHO EKUKOLE


Considering the various changes in the electroniccommunications sector based on the following laws:

• Law n°2010/013 of December 21, 2010 governing theelectronic communication sector in Cameroon,modified and completed by Law N°2015/006 of April20, 2015 and;

• Law n°2015/007 of April 20, 2016 governing audiovisual activity in Cameroon,

The Telecommunications Regulatory Board is carrying outwork on the elaboration of projects on transportconcessions, multiplex and licenses for passiveinfrastructure in conformity with existing laws. In thatrespect, the General Manager of the TelecommunicationsRegulatory Board (TRB), Jean Louis BEH MENGUE, sent adelegation to France and Ghana to exchange ideas onpossible solutions to the economic, judicial andcompetitive aspects of the above mentioned activities. TheBoard was represented by:

• NDJAWA Samuel Valentin, Technical Adviser N°1• MBOU Jean Robert, Head of the Communication and

Cooperation Division• TSANGA EBODE Justin Aimé , Sub Director in charge of

LicensesThe TRB delegation took into consideration the specific

concerns of the Board and of the Government, notably:

• The content of the concession and the technicalspecifications of the multiplex transmitters;

• The perimeters of the transport concessions• The framing and control of new actors and the

orientation of their tariffs toward the costs• The methods for the deployment of passive

infrastructure and the following up of the technicalspecifications

In France, the Board’s delegation was received on October12, 2016 by the Authority in charge of ElectronicCommunications and Posts (ARCEP) and on October 20,2016, the Supreme Audiovisual Council (Conseil Supérieurde l’Audiovisuel) received NDJAWA Samuel Valentin.

The TRB delegation also visited the Ghanian regulator, theNational Communications Authority (NCA), from October19 to 21, 2016.

At the end of their respective visits to France and Ghana,one of the main discoveries of the Board’s delegation wasthat unlike in Cameroon, operators of multiplextransmitters in both countries freely use frequencies anddo not pay an entry fee.

TRB Delegation Travels to France andGhana for Study Sessions

Jackai MUSONGE


A l’invitation de l’Agence nationale de réglementation destélécommunications (ARNT) du Maroc, du Président duFRATEL, et de l’Autorité de régulation des communicationsélectriques et de la poste (ARCEP) du Bénin s’est tenue latreizième réunion annuelle sur « Quelles solutions concrètes,notamment de partage d’infrastructure, pour unaménagement numérique du territoire ? » à Cotonou auBénin, les 24 et 25 mai 2016, avec plus de 200 participants,représentants 21 régulateurs membres du réseaufrancophone de la régulation des télécommunications, desinstitutions internationales (UIT, Commission européenne,Banque Mondiale, ARTAC) et des acteurs du secteur(opérateurs, équipementiers et consultants).

La réunion a été ouverte par messieurs Az-El Arabe HASSIBII,Président de FRATEL et Directeur Général de l’ANRT Maroc, etMarcellin ILOUGBADE, Président de ARCEP Bénin. Ils ont tourà tour souligné lors de leur discours introductifs, qu’il incombeaux pouvoirs publics et aux régulateurs de créer un cadreréglementaire adapté aux nouvelles technologies et attractifpour les investissements et un environnement favorable audéveloppement des réseaux de communicationsélectroniques afin que la régulation puisse répondre aux défisde la convergence tarifaire, commerciale, technique, observéetant sur les plans des services que des réseaux. Présidé par Monsieur Az-El Arabe HASSIBI, de l’ARNT duMaroc, le séminaire s’est déroulé autour de trois table ronde

13e séminaire du FRATEL tenu du 24 au 25 mai 2016 à Cotonou (Benin)

Amménagement numérique du territoire : les pistes de solutions concrêtes.

Le FRATEL rassemble les régulateurs des télécommunications ayantla langue française en partage. Il vise à établir et à renforcer lacollaboration et les échanges entre ses membres. Le réseau a pourmission de promouvoir l’échange d’informations, de contribuer,dans la mesure de ses possibilités, aux efforts de formation, à lacoordination et la coopération technique entre ses membres, ainsique de contribuer à l’étude de toute question relative à la régulationdes télécommunications. «Quelles solutions concrètes, notamment de partaged’infrastructure, pour un aménagement numérique du territoire ? »est le thème autour duquel se sont réunis les régulateurs membresdu Réseau francophone de la régulation des télécommunications(FRATEL) et divers acteurs du secteur des télécommunications.

(De gauche à droite)M. Az-El Arabe Hassibi, Président du Fratel

et M. Marcellin Illougbadé, président de l'ARPT

Le table d’honneur du séminaire



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avec les interventions diverses allant dans le sens dedévelopper et d’étayer les problématiques.La première table ronde qui ouvre effectivement les travauxsous le sous-thème : « Quelle régulation économique dans uncontexte de déploiement d’un nouveau réseau? » s’appuiesur l’aménagement numérique du territoire et l’accès à unréseau haut débit ou très haut débit pour tous les citoyens etentreprises, implique la nécessité de développer de nouveauxréseaux de communications électroniques ou d’optimiserl’utilisation des réseaux existants. Dès lors, comment régulerles réseaux existants et encourager le déploiement d’unnouveau réseau? quel peut être l’impact des méthodologiesde coûts sur l’incitation à investir ? le régulateur doit-ilimposer des obligations, inciter les opérateurs ou laisser fairele marché ? Enfin, jeter un regard sur la problématique desmontages financiers : dans quelles conditions économiques lesinitiatives privées, publiques ou les partenariats «publics-privés» sont-ils les plus efficaces ou recommandés?

La deuxième table-ronde sur « Quels sont les outils dediagnostic de la situation numérique du territoire ? » étaitprésidée par Mme Françoise LéGERET, collaboratricescientifique à l’OFCOM Suisse. Cette problématique est abordée afin de mettre en œuvre etfaciliter un plan d’aménagement numérique du territoire. Lesopérateurs et les acteurs publics (les collectivités locales, lesgouvernements, les investisseurs institutionnels, lesrégulateurs ...), doivent recueillir une série d’informationspertinentes. Le traitement de ces données permet decartographier le territoire, de mettre en place des systèmesd’information géographiques et de vérifier les zones decouverture mobile. Dans ce contexte, le format des donnéesrecueillies est essentiel afin de les rendre exploitables. Il s’estposé également la question de la mise à disposition de cesinformations par les opérateurs, les régulateurs, les instancespubliques y compris les collectivités locales. Comment le

régulateur peut-il recueillir et exploiter les donnéespertinentes? Quel impact des systèmes d’informationgéographique dans l’analyse du régulateur et des acteurs?Quel cadre réglementaire incitatif pour un partaged’infrastructures sur les marchés fixes et mobiles?

La dernière table ronde présidée par monsieur AbayedBOYODI, Directeur Général l’ART&P du Togo s’intitule : « Quelcadre réglementaire incitatif pour un partaged’infrastructures sur les marchés fixes et mobiles?»Sur cet aspect, étant donné, d’une part, les besoinsd’investissements importants, notamment pour ledéploiement des réseaux de nouvelle génération fixes etmobiles performants et suffisamment capillarisés et, d’autrepart, l’accompagnement de la croissance continue des usageset de la demande de connectivité ou de débit, le partage deréseaux peut constituer pour les opérateurs un moyen deréduire leurs coûts de déploiement tout en améliorant leuroffre de services. Lors de cette table ronde ont été décrits lesdifférents types d’accords de partage de réseau mobile(mutualisation, itinérance) avec leurs avantages et risquesconcurrentiels et les possibilités de partage sur les réseauxfixes comme l’accès aux infrastructures passives ou actives. Il aaussi été notamment abordé les mécanismes pour favoriser leco-investissement.

Aux termes des débats riches et édifiants, la tenue de laprochaine réunion annuelle du FRATEL a été annoncée. Elleportera sur « Comment favoriser un déploiement efficace desréseaux de communications électroniques ?», et se tiendrales 1er et 2 décembre 2016 au Luxembourg. Mais avant celle-ci, les assises de Cotonou ont abordé des questions d’uneimportance capitale. Elles ont ouvert d’une part, des horizonsde réflexion larges qui peuvent aboutir à court et à long termeà l’amélioration des techniques de régulation, à la créationd’une société coopérative capable du déploiement des



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infrastructures ainsi que la mise à disposition des capacitésaux opérateurs de télécommunications. D’autre part, elle aparticipé à l’ouverture des réseaux pour les opérateursalternatifs, en particulier la régulation symétrique de lapartie terminale des réseaux en fibre optique et à la miseen œuvre d’un comité d’interconnexion et de l’accèsregroupant le régulateur et les opérateurs. Mais aussi etsurtout faire à ce que les avantages du partaged’infrastructures mobiles d’éléments actifs et passifs en

Afrique soient effectifs pour réduire la fracture numériqueet les coûts de déploiement des réseaux des opérateurs.Vivement que toutes ces questions aient leur raisond’exister.

Monsieur Az-El Arabe Hassibi, Président du Fratel : "Nos portes sont ouvertes"

Nous sommes disposés à venir ou à recevoir des gens. En deux ans nous avons reçuplus de 70 personnes de l’Afrique que nous avons formées. Si on peut partageravec les membres du Fratel notre expérience, les portes sont ouvertes à toutepersonne désireuse. Nous allons travailler avec ce qu’ils ont comme projet,essayer de donner des conseils gracieusement.

Monsieur ALABI Cheick : "J’ai beaucoup appris"

Au cours de cette édition, j’ai appris énormément sur tout ce qui est du partage d’infrastructures et dusurtout du déploiement du réseau pour le nouvel entrant. Ce qui m’a été le plus utile, c’est le cas dugestionnaire d’infrastructures, le back bone et le back out, où il est nécessaire pour nous de mûrir laréflexion parce que c’est des nouvelles réalités inconnues pour nous.

Réactions

Marie Geneviève EYINGA



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Accompanying the General Manager of the Board was:BOUNOUNG Sosthene ESSONO, Head of the Directorate ofLicences, Competition and Interconnection (DLCI); HelenWANKI (Head of the Cooperation Unit); Marie JoséeBOTOULI, Sub-Director in Charge of Administrative andFinancial Affairs at the Board’s Regional Delegation inYaounde; MOUHAMADOU AWALLOU, Sub-Director ofStudies, Planning and Engineering Spectrum at theDirectorate of Frequency Management (DGF); JackaiMUSONGE, Chargé d’Etudes Assistant N° 2 at theCommunications and Public Relations Unit; SheilaBasung,Chargé d’Etudes Assistant N° 2 at the CooperationUnit and Oscar NGALEU and Afanwi SHU of theCooperation Unit.

The opening ceremony of the 2016 CommonwealthTelecommunications Organization (CTO) Forum took placefrom 9:00-9:50am at the Sheraton Hotel and Resort inDenarau Island, Nadi, Fiji. The theme of the Forum was“ICTs for Inclusive Growth.” Members of the CTOExecutive Committee and their representatives, as well asthe Forum’s 29 delegates, were warmly welcome in asolemn manner by the local traditional authorities andvillagers.

The General Manager of the TelecommunicationsRegulatory Board (TRB), Jean Louis BEH MENGUE, wasappointed to chair the Forum’s opening and closingceremonies. Prior to introducing the first speakers of the

The General Manager of the Telecommunications Regulatory Board (TRB), Jean Louis BEH MENGUE,led a delegation of the Board’s staff to the 2016 Commonwealth Telecommunications Organization(CTO) Forum which took place at the Sheraton Hotel and Resort in Denarau Island, Nadi, Fiji fromSeptember 12-14.

Cameroon Honoured at 2016 CTO Forum:

TRB’s GM Jean Louis BEH MENGUE Chairs the Opening and Closing Ceremonies

Cameroonian Medical Doctor Wins 2016 Commonwealth Youth ICT Award in e-health category



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day, Mr. BEH MENGUE expressed gratitude to the CTO’sExecutive Committee and Council Members for having beengiven the honour to chair such an important event. Referringto this gesture as a privilege and special sign of trust, theGeneral Manager said that the Forum is an importantplatform for experience sharing between countries andindustry, with participation from beyond the Commonwealth.

“On behalf of all of the ICT sector members of the CTO, Iwould like to thank the Government of Fiji for hosting theForum this year. I would also like to thank the SecretaryGeneral of the CTO for the excellent arrangements,” Mr. BEHMENGUE said in his opening remarks.

Following his opening remarks, the General Manager of TRBinvited each of the delegates, in respect for their hostcountry, to stand up in solidarity with the locals to sing theNational Anthem of Fiji. After that, the delegates watched avideo address from His Excellency Aiyaz Sayed-Khaiyum,Attorney General and Minister for Economy, PublicEnterprises, Public Service and Communications, AttorneyGeneral’s Chambers, Fiji who could not be physically presentat the time:

“The CTO has played a key role in promoting sustainableand efficient ICT development in Commonwealth nations.Fiji’s own surge in ICT development is owed in no small partto our work with our Commonwealth partners to build ICTcapacity and expand the rates of broadband services at thelocal and international level. Over the next several days, wewill have the opportunity to discuss a wide range of topicsthat would shape the future of ICT development within theCommonwealth. Our leadership of these issues will helpadvance ICTs throughout our nations and maintain the vitalflows of information, drive economic growth and keep ourcitizens connected to each other and to the rest of theworld,” the Attorney General said in his video address, afterwelcoming the delegates.

Welcoming the delegates moments later, the SecretaryGeneral of the Commonwealth TelecommunicationsOrganization, Shola Taylor, particularly thanked the GeneralManager of TRB because when he came to the CTO, hediscovered that TRB Cameroon is a very distinguishedsupporter of the Organization. He told the General Managerthat the CTO is proud of what TRB Cameroon is doing. Talkingabout the theme of the event, “ICTs for Inclusive Growth,”Mr. Taylor said it was chosen to help participants reflect onhow countries could improve access to ICTs, theircorresponding services and applications, and also encouragebusinesses to interact with their customers. The SecretaryGeneral added that the Forum provided an opportunity forparticipants to learn about the experiences of other countriesand the challenges they face. He also stated that for the firsttime, the CTO has a new strategic plan for the years 2016-2020 with a clear program of activities and six strategic goals(for detailed information on the six strategic goals, visitwww.cto.int)

The Secretary General concluded his welcome address bystating that he was confident the CTO’s new strategic planwould have a positive impact if it is implementedappropriately. Mr. Taylor also announced the appointment ofGisa Fuatai Purcell as the Organization’s Regional Advisor forthe Pacific and that the year 2016 marks the 115thAnniversary of the CTO.

The 2016 CTO Forum was rich in terms of the exchange ofideas between presenters and delegates. By the last day ofthe Forum on September 14, several panel discussions hadtaken place that addressed a variety of pertinent questions,for instance:

• How should government policy leverage ICTs for inclusivegrowth?

• Is universal broadband access a realistic goal?

• What intermediary support can be given to internationalgovernments and regulatory bodies in an ever changingenvironment?

• How can finance and ICT regulators collaborate topromote financial inclusion?

With regards to Universal Access for example, the panelconcluded that it is necessary for individuals who live in ruralareas and remote islands to be able to gain access to e-applications. They also proposed that funding for universalaccess through legislation is important, considering that itbridges the digital divide.

One of the major highlights of the 2016 CTO Forum was thehonour that was given to the Republic of Cameroon. Inaddition to the General Manager of the TelecommunicationsRegulatory Board (TRB) presiding over the Forum’s openingand closing ceremonies and receiving congratulations fromthe CTO for his contributions, a Cameroonian medical doctor,Agbor Ashumanyi Ako, won the 2016 Commonwealth YouthICT Award in the e-health category for his application called“Gifted Mom.” “Gifted Mom” uses low cost mobiletechnologies to provide pregnant women and new mothersin low income areas with access to health information.Ronald Katamba, a Ugandan, won in the e-agriculturecategory for “Jaguza Livestock,” an animal identification andtraceability system.

Jackai MUSONGE

TDr. Agbor Ashumanyi Ako, winner of the 2016 Commonwealth Youth ICTAward (e-health category) presents his award to the General Manager of

the Telecommunication Regulatory Board.



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La résolution sur les OTT (Over The Top) initiée par leCameroun et devenue AFCP aura été l’un des sujetsphares ayant animé les débats au cours des travaux.

Il y’a lieu de mentionner que ce projet avait pour butd’aborder l’impact des OTT sur les pays en développement,d’encourager les Etats membres à participer aux études età la mise en œuvre de ces recommandations et lignesdirectrices.

En effet, les opérateurs OTT (whatsapp, viber, Facebook,…)offrent des services VOIP et des services de messagerie quisont directement concurrents des services voix et SMStraditionnels offerts par les opérateurs nationaux detélécommunications mais, sans pour autant être soumisaux mêmes contraintes réglementaires que ces opérateurs.En outre, même si les offres gratuites des OTT sontattrayantes pour les consommateurs, il reste qu’elles ontun impact direct et non négligeable sur les revenus desopérateurs de téléphonie des pays en développement etsur le revenu de l’impôt national.

En conclusion, l’Assemblée mondiale de Normalisation desTélécommunications s’est achevée sur une note desatisfaction pour les pays en développement en général etpour le Cameroun en particulier, initiateur du projet derésolution sur les OTT.

Normalisation des Télécommunications :Le Cameroun présent à l’Assemblée Mondiale

Il s’est tenu du 25 octobre au 03novembre 2016 à YasmineHammanet (Tunisie), l’Assembléemondiale de Normalisation desTélécommunications. Ladélégation camerounaisereprésentée par les responsablesdu MINPOSTEL et de l’Agenceétait conduite par MonsieurZOURMBA Aboubakar, DirecteurGénéral Adjoint de l’ART.

Dans le cadre de sa participation,le Cameroun a transmis à l’UnionAfricaine des Télécommunicationdix contributions. Sept des dixcontributions étant devenues despropositions communes africaines« African Common Proposal»

ZOURMBA Aboubakar, Directeur Général Adjoint de l’ART.

Yvette ASSOUMOU


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