Le spécialiste - Octobre -2010

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Samir Abdelmoula Salwa Abourizk Amal Sentissi Faouziya Tarek Leila Mimoun Jamal Souissi José Estevez Hakim Oualit Youssef Mensoum Directeur de la publication : Rachid Ayyad www.lespecialiste.info Octobre 2010 Distribution Gratuite Tanger Marketing & Communication Les AS d’Octobre Dossier: Salon marocain Charme total

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●● Samir Abdelmoula●● Salwa Abourizk ●●Amal Sentissi●●Faouziya Tarek●●Leila Mimoun ●●Jamal Souissi ●●José Estevez ●● Hakim Oualit●● Youssef Mensoum

• Directeur de la publication : Rachid Ayyad • www.lespecialiste.info • Octobre 2010 • Distribution Gratuite • TangerMarketing & Communication

LLeess AASS dd’’OOccttoobbrree

Dossier: Salon marocain Charme total

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www.kartell.com

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Immobilier

Les AS d’octobre

Famille

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16182028

586062 - 63

Hasna Benyaich & Sanaa Grirane: Interview de deux femmes en VOGUE

Chrifa Lalla Joumala Alaoui: au Financial TimesRelogement de 8.500 familles des bidonvilles dela région Tanger-TétouanLogement Le social le remporte sur le luxeMa nouvelle cuisine: Quel style ?

Découverte d'un gène de la myopie !Les hommes trouvent les rides féminines sexy

Les 10 commandements pour les parents del'enfant qui ne mange pas

P: 14-15

S O M M A I R E

Marketing & Communication

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Mohamed Rabie KhlieLE SPÉCIALISTE

Édité par l’agence de communication

Costa design.Dépôt légale : 02/08

Directeur de la publication Rachid Ayyad

Directeur de la RédactionAbdeslam ReddamDirecteur artistique

Med Lak-Hal Responsable commercialeFatima-Ezzahra Belhachem

ContactRue Al Yaman Rés La Côte,

4e étage N° 10 - Tanger Tél./Fax : 05 39 34 29 42www.lespecialiste.info

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Hasna Benyaich Sanaa Grirane P: 10-11

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

Economie

●● Samir Abdelmoula●● Salwa Abourizk ●●Amal Sentissi●●Faouziya Tarek●●Leila Mimoun ●●Jamal Souissi ●●José Estevez ●● Hakim Oualit●● Youssef Mensoum

• Directeur de la publication : Rachid Ayyad • www.lespecialiste.info • Octobre 2010 • Distribution Gratuite • Tanger

LLeess AASS dd’’OOccttoobbrree

Dossier: Salon marocain Charme total

Octobre 2010 - 3e Année

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Plus de 577.000 élèves (filles etgarçons) des différents cycles(primaire, secondaire) ont reprisle chemin de l’école le mardi 14

septembre dans les différents établisse-ments scolaires relevant de l'académie dela région Tanger-Tétouan.Par ailleurs, le nombre des enseignantsdes différents cycles a connu cette annéeune augmentation de plus de 700, attei-gnant ainsi 18.700 dans l'ensemble de larégion.Pour ce qui est des écoles primaires, leurnombre a atteint cette année 167 contre120 collèges et 55 lycées. Le nombre d'in-ternats s'élève, quant à lui, à 34.La région Tanger-Tétouan, qui couvre unepopulation de 2.672,892 habitants (recen-sement de 2004), compte six provinces(Tétouan, Tanger-Asilah, Larache, Fahs-Anjra, M'Diq-Fnideq, Chefchaouen et ré-cemment Ouazzane), 795 établissementsscolaires et 11291 salles de cours. Ce paragraphe est un texte annonçant les

chiffres officiels du ministère de l’éduca-tion nationale concernant la rentrée sco-laire dans la région Tanger-Tétouan. Desstatistiques que nous devons considérer «vraies », même si le doute existe sur toutce qui se dit dans ce département que lesMarocains jugent comme l’un des plusmédiocres de tous les ministères duroyaume.Le nombre des populations de la région,un peu plus de 2 millions et demi selon lerecensement de 2004, prouve en effet queces statistiques sont exagérées, voire toutsimplement fausses. Malheureusement,nous n’avons toujours pas compris quel’important n’est pas de gonfler les chif-fres, n’est pas non plus de dire combiende nouveaux élèves nous avons dansnotre région, mais seront-ils bien traitéset auront-ils droit à un enseignementmieux développé.Mieux vaut s’occuper de 1000 élèvesconvenablement que de se moquer detoute une génération…

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010 - 6

Éd

ito

Abdeslam [email protected]

Si on veutavancer,

on doit changer

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Tanger les gens & leur ville

Entreprenariat, culture, économie,politique, enseignement, commu-nication, transports… chacun dansson domaine, des hommes et les

femmes construisent Tanger…

Samir Abdelmoula : D’abord, il étonne tout lemonde en se présentant aux élections communales, etpuis il en sort ni plus ni moins que M. Maire, un postepolitique très sensible et super critiquable. Mais aprèsune longue absence, le jeune maire revient plus solideque jamais. Il est même élu à la Chambre des Conseil-lers. Qui fait mieux ?

Salwa Abourizk : l’ancienne lauréate du lycéeChawki de Casablanca et de l’ISCAE en 1988, et gé-rante du magasin Kitea de Tanger, fait une très bonnesensation auprès de tout son entourage, en continuantà diriger parfaitement ses affaires et en accentuant sesrôles dans les différentes associations qu’elle présideou codirige avec d’autres infatigables femmes.

Hakim Oualit : Il y a moins d’un an, il a invité tousles organismes économiques à s’investir davantagedans le développement socio-économique de la région.Son second mandat est caractérisé par une excellentevision qu’on découvrira lors d’une longue interview lemois prochain.

Leila Mimoun : grande dame de lettres et d’art,Leila Mimoun a su gagner l’amour et le respect de toutle monde. Cette année, dans sa librairie Page & Plume,elle innove avec un nouvel espace « rencontres-débats» aménagé entre autres pour les belles cérémonies dedédicaces et de signatures de nouveaux livres qu’ellenous présentera en compagnie de leurs auteurs.

Youssef Mensoum : Doucement mais sûrement.Après eHECT de la rue des amoureux (actuellement

aménagée à la somptueuse villa Allal Fassi), la créationd’une seconde unité à Tétouan, Youssef Mensoum estallé offrir son grand savoir-faire managérial à Marra-kech où il a ouvert une nouvelle école eHECT. Bravo.Très dynamique, le jeune directeur fera sûrement par-ler de lui cette année.

Amal Sentissi : membre du directoire de la BanquePopulaire Tanger Tétouan, Amal Sentissi est devenuecélèbre à Tanger pour son action en faveur des enfantsabandonnés dont elle a présidé l’association pendantplusieurs années.

Jamal Souissi : « La loi de mon pays ». Sa nouvelleproduction a été sélectionnée au festival de la Rochelleet a gagné le Prix d’interprétation pour les trois prin-cipaux acteurs... Le film a été entièrement tourné àTanger entre février et avril 2010... Une histoired’époque, supposée se passer à Oran durant les an-nées 40...

Faouziya Tarek : Fondatrice et directrice généraled’EGICO, présidente et membre incontournable deplusieurs associations, Faouziya Tarek a su grimper leséchelons pour se positionner parmi l’élite féminine lo-cale. Cette année encore, elle va nous étonner à plusd’un titre.

José Estevez : Toujours très attentif au moindrepetit détail quand il s’agit de consolider les relationsbilatérales entre le Maroc et l’Espagne, l’Espagnol leplus Tangérois du monde fera sûrement parler de luicette année avec des événements économiques, desrencontres commerciales et bien sûr des soirées mu-sicales pour satisfaire tous les goûts. Vamos José !

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Tanger les gens & leur ville

Hasna BenyaichSanaa Grirane Interview de deux femmesen VOGUE

VOGU

E

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Tanger

Pour une agence de commu-nication, « Vogue » est unnom super bien choisi, celaexprime sûrement l’étatd’esprit dans lequel voustravaillez déjà à Casablanca,mais aussi celui de la qualitéet du savoir-faire que vousutilisez ?Nous avons voulu un nom qui re-flète à la fois notre caractère etnotre philosophie de travail. Vogue est avant tout une histoired’amitié entre les associés. Une ami-tié fortement animée par une pas-sion pour la communication. Et c’estcette même passion qui nous motiveau quotidien. Cette agence pournous est une véritable aventure hu-maine grâce à une équipe soudée etcomplémentaire qui partage lamême passion pour ce métier.A travers ce nom, nous avons égale-ment visé la différence. Noussommes différents par notre cultured’entreprise, nos méthodes et notreapproche de la communica-tion…nous avons voulu que cettedifférence soit ressentie par notrecible à travers le nom de l’agenceavant d’être confirmée par notreprestation.

Vous êtes deux femmes as-sociées, sûrement parte-naires et sans doutecomplices, mais pourquoiêtes-vous si discrètes à Tan-ger ? Est ce une stratégievoulue, étudiée et après il yen aura une autre totale-ment différente ?Il ne s’agit pas d’une stratégie, mais ils’agit tout simplement de l’état d’es-prit dans lequel travaille tout legroupe que ça soit l’équipe de Tan-ger ou celle de Casablanca. Infogra-phistes, créa, webmaster,commerciaux, designers, dirigeants,

nous sommes tous persuadés quepour conquérir un marché, cela de-mande de faire ses preuves et de re-lever des défis au quotidien pour sefaire une place incontestée sur lascène . C'est une chose à laquellenous avons décidé de nous consa-crer chaque jour pour que vogue sedéveloppe et gagne en notoriété. Etce n’est pas grave si nous restonsdiscrets, l’important c’est que Voguene le soit pas !

Venues de Casablanca, com-ment avez-vous trouvé lemarché local en matière decommunication, et selonvotre expérience que fau-dra-t-il faire pour le déve-lopper ?Les multiples projets que connait laville de Tanger depuis quelques an-nées, Tanger-Med, les liaisons rou-tières, la prochaine liaison TGV avecCasablanca et l’implantation de plu-sieurs multinationales, en plus desatouts géographiques de la région,ont été des éléments très encoura-geants qui nous ont incités à ouvrirune antenne à Tanger.Le domaine de la communication etde la publicité a été caractérisé de-puis plusieurs années par une com-munication à caractère local, et uneapproche commerciale de grandeconsommation. Avec ses nouveauxatouts économiques, géographiques,la communication à Tanger est en-train de devenir une communicationà caractère national, si ce n'est in-ternational,Notre expérience sur Casablanca,nous permet d'enrichir cette ap-proche afin de permettre à nosclients de devenir des marques etdes structures reconnues à l’échellenationaleSur quels types de projetsvous travaillez actuellement

et quels types de clientèlesvous recherchez sur cetterégion ?Grâce à notre antenne à Casablanca,nous sommes entourées d’un ré-seau de compétences dans des mé-tiers connexes pour répondrejustement à tout type de projets.Notre expertise pluri-métiers nouspermet de garantir à nos clients unecommunication forte, cohérente etpertinente sur tous les supports. Pour revenir à votre question, ac-tuellement nous travaillons sur unecampagne médias, nous étions entournage il y a deux semaines pourla réalisation du spot publicitaire, ence moment, nous sommes en négo-ciation avec les régies publicitairespour les passages télé. Actuellement,nous préparons aussi un événementteam building qui se déroulera pro-chainement pour une entreprise quidésire fédérer ses équipes autour denouvelles valeurs. Nous intervenonségalement en ce moment dans leconseil, nous accompagnons unclient qui vient de s’installer à Tangerdans l’élaboration et la mise enœuvre de sa stratégie de communi-cation.Nous avons eu la chance de travail-ler sur des projets totalement diffé-rents, dans des secteurs diversifiés.Nous ne recherchons pas à travailleravec un type de clients, bien aucontraire, cette diversification nousenrichit. Nos clients ne sont pas desimples clients, ce sont nos parte-naires, nous apprenons de leur ex-périence, de notre côté nousmettons tous les moyens en œuvrepour que chacun de leurs projetsprenne une dimension particu-lière…nous leur permettons ainsi,de se concentrer sur leur cœur demétier, pour le volet communication,vogue se charge de tout!

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Protagonistes

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F o r u m « Emploi » de la TFZ

Intervenant à l'ouverture du1er Forum emploi de la zonefranche d'exportation de Tan-ger (TFZ), le ministre de l’em-

ploi M. Rhmani a souligné "lesefforts considérables déployés auMaroc en matière de formation desressources humaines en entreprise,en vue de renforcer les compé-tences des salariés et accompagnerla modernisation compétitive del'économie nationale".Le 1er Forum emploi TFZ, organisépar TFZ, l''Office de la formationprofessionnelle et de la promotiondu travail (OFPPT) et l'UniversitéAbdelmalek Essaâdi, vise à tisser lesliens entre les lauréats des établis-

sements de formation de la régionet les entreprises de TFZ désireusesde renforcer leur potentiel humain.Dans ce sens, M. Rhmani a soulignéla nécessité pour l'enseignement des'ouvrir sur le monde économique,ainsi que l'impératif d'une implica-tion du monde professionnel dansle système de formation, afind'orienter la formation vers les be-soins du développement écono-mique.Il s'agit de rendre le système de for-mation "plus flexible et plus disposéaux changements et aux exigencesdu marché de l'emploi national, quiest devenu, comme le reste dumonde, de plus en plus mondialiséet compétitif", a-t-il dit.A cet effet, le Maroc a engagé unprogramme ambitieux en matièrede formation, en vue de doter lesentreprises des compétences né-cessaires à leur développement, anoté M. Rhmani, relevant que lamise en œuvre du Pacte nationalpour l'émergence industrielle per-mettra le développement des com-

pétences pour satisfaire les 220.000emplois qui seront créés sur la pé-riode 2009-2015 dans les six Mé-tiers Mondiaux du Maroc, à savoirl'Automobile, l'Aéronautique, l'Elec-tronique, l'Offshoring, le Textile etCuir et l'Agroalimentaire.Le ministère de l'Emploi et de laformation professionnelle accom-pagne cette stratégie en dévelop-pant une offre de formation à la foisinitiale, à l'embauche et continue, a-t-il indiqué, mettant l'accent sur lamise en place d'une nouvelle géné-ration d'Instituts Spécialisés de for-mation, pour un coût global de 455millions de DH, et dont deux insti-tuts seront consacrés à Tanger FreeZone (TFZ) et Tanger AutomotiveCity (TAC).Par ailleurs, cette rencontre a étémarquée par la signature d'uneconvention de partenariat dans ledomaine de la formation profes-sionnelle entre TFZ, l'Associationdes investisseurs de la zone franched'exportation (AIZFE) et l'OFPPT.

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Protagonistes

En choisissant Mohamed Rabie Khliepour présider la région Afrique, les di-rigeants de l’Union internationale deschemins de fer (UIC) ont promu, le

29 juillet à Tripoli, un ambassadeur inlassable deleur cause. Le fait que l’Office national des che-mins de fer (ONCF) marocain soit le premier àlancer un TGV sur le continent (prévu pour2015) a joué en sa faveur, mais ses qualités delobbyiste, proche du Français Guillaume Pepy(président de la SNCF) et du Tunisien MohamedNajib Fitouri (SNCFT), sont aussi à l’origine deson élection. « Son nom s’est imposé naturelle-ment. Il a été plébiscité pour son caractère debattant et ses qualités d’orateur », expliqueJean-Pierre Lehman, coordinateur Afrique àl’UIC.Tangérois, Mohamed Khlie est un pur produitde l’ONCF, où il a effectué toute sa carrière de-puis sa sortie en 1987 de l’école d’ingénieursMohammadia. « Bosseur, il a vite gravi les éche-lons. Sitôt entré à l’ONCF, il a passé avec suc-cès le concours d’inspecteur d’exploitation, unposte qui l’a amené à être en contact avec tousles métiers de l’entreprise », indique sa prochecollaboratrice Najiba Tarachte. À 47 ans, Moha-med Khlie n’a pas chômé : responsable régionalde la zone de Kénitra en 1988, il prend ensuitela direction du secteur commercial en 1996 puiscelle de l’exploitation en 1999. « C’est le hasardqui m’a fait entrer dans le rail, explique l’inté-ressé. En tant qu’ingénieur, j’avais la possibilitéde faire mon service civil dans une entreprise

publique et j’ai atterri à l’ONCF. Et puis j’ai étéhappé par l’esprit cheminot… »Un gestionnaire rigoureux« Il faisait partie d’une promotion d’ingénieursembauchés au même moment et appréciéspour leur proximité avec le personnel. Parmieux, ses deux lieutenants, Mohamed Smouni, di-recteur infrastructure et circulation, et Ali ElKerram, directeur de la maintenance, l’ont ac-compagné tout au long de sa carrière », raconteMohamed Ouhnaoui, de l’Union marocaine destravailleurs, qui l’a côtoyé à ses débuts.« À son entrée à l’ONCF, il jugeait l’entreprisemal gérée. Jeune ingénieur très croyant, il étaitsurnommé par ses collègues “le fils du fqih” [«maître d’école coranique », au Maroc, NDLR]et prêtait attention aux questions éthiques etsociales. Mais quand il a été promu directeur, ila appliqué sans état d’âme les politiques de ri-gueur qui, dans les années 1990, ont fait passerle nombre de salariés de 14 000 à 8 000 », re-

M o h a m e d Rab i e Kh l i e Objectif TGV

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Protagonistes

grette le syndicaliste. MohamedKhlie acquiert une réputation debon gestionnaire et de bon com-municant, si bien qu’au départ del’ancien patron, Karim Ghellab, onlui confie l’intérim du poste, avantde le nommer officiellement direc-teur général de l’ONCF, en 2004.« M6 » lui fait confianceSon credo : rendre le réseau pé-renne économiquement en aug-mentant le trafic. Pour cela, ilaméliore considérablement la main-

tenance, optimise le réseau existant,rénove 40 gares et lance laconstruction de deux nouveauxtronçons, l’un de 117 km versNador, l’autre vers le port de Tan-ger Med. Résultat : de 15 millions en2005, le nombre de passagers estpassé à 30 millions aujourd’hui.Ce succès lui vaut un soutien finan-cier sans faille de l’État : plus de 3milliards d’euros lui ont été accor-dés pour le plan quinquennal 2010-2015. Une jolie enveloppe qui lui

permettra notamment de lancerson « bébé », ce fameux TGV quidoit mettre Casablanca a seulementdeux heures et dix minutes de Tan-ger et qu’il promeut sans relâche. «En 2015, le Marocain moyen pren-dra le TGV », promet-il. Avantagenon négligeable, Mohamed Khlie bé-néficie de la confiance de Moham-med VI, ardent défenseur du TGV,mais aussi de son ancien patronKarim Ghellab, aujourd’hui ministredes Transports.

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Protagonistes

La proximité du Maroc parrapport à l'Union euro-péenne, au Moyen-Orientet au reste de l'Afrique ne

doit pas être ignorée, a dit l'ambassa-deur dans une interview au quotidienbritannique des milieux d'affaires, Fi-nancial Times, soulignant que leMaroc est en train de se transformeren "une plateforme régionale" pourles compagnies qui ambitionnentd'élargir leurs activités et de déve-lopper des partenariats à moyen et àlong termes.Chrifa Lalla Joumala Alaoui a, par ail-leurs, souligné que les relations entrele Maroc et le Royaume-Uni repré-sentent une composante particuliè-rement importante dans le cadre decette vision.Les échanges commerciaux entre lesdeux pays ont triplé durant les dixdernières années, a indiqué la diplo-mate, relevant que le Royaume-Uniest le 5ème client du Maroc et son9ème fournisseur."Nous estimons que le Royaume-Uniest un marché qui offre un importantpotentiel d'exportation à saisir parles produits marocains", a-t-elle faitobserver, soulignant que cette visiona présidé lors du lancement de ren-contres commerciales annuelles avecles principaux partenaires auRoyaume-Uni.Evoquant la rencontre tenue à Lon-dres au début de l'été en collabora-tion avec Maroc Export,l'ambassadeur a expliqué que desrencontres similaires auront lieu dansd'autres pays en Europe, en Afriqueet en Amérique du nord.Chrifa lalla Joumala Alaoui a, d'autrepart, souligné l'importance des ré-formes engagées au Maroc durant les

dix années de règne de SM le RoiMohammed VI, notant que ces ré-formes ont été initiées dans le cadred'une stratégie ayant pour objectif deréaliser une croissance économiquedurable et forte et d'améliorer lesconditions de vie de tous les Maro-cains."Sous la sage conduite de SM le Roi,le Maroc a mis en place un cadre ma-croéconomique saint qui offre stabi-lité et visibilité à nos partenaires", aindiqué la diplomate, soulignant quele Maroc a également amélioré l'en-vironnement des affaires ainsi que lesfondements microéconomiques pourrenforcer la compétitivité.La diplomate s'est attardée, dans cesens, sur les stratégies de croissancemises en oeuvre dans les secteursclefs de l'activité économique, dontceux de l'énergie, l'eau, l'industrie,l'agriculture, le commerce et le tou-risme.Un effort concentré pour mitiger lacrise, un taux de change stable, uneinflation faible et des accords com-merciaux attractifs ont permis auMaroc de réaliser la plus forte crois-sance du Produit Intérieur Brut (PIB)dans la région, a-t-elle dit.La diplomate a rappelé à cet égard leStatut avancé que le Maroc a obtenu

avec l'Union européenne et l'amélio-ration de la note accordée parl'agence internationale de notationStandard and Poor's au Maroc, qui estpassée à "Investiment Grade".Revenant sur les avantages qu'offre leMaroc, Chrifa Lalla Joumala Alaoui acité notamment des infrastructuresmodernes et efficaces et des res-sources compétitives.Elle a attiré l'attention sur le "PacteEmergence" pour l'industrie et lesservices, expliquant que ce pacteoffre des plateformes ultramodernespour les industries aérospatiale, del'automobile, de l'offshoring et l'out-sourcing.La diplomate a également mentionnéles plans Maroc Vert et Halieutis quivisent le développement des secteursagricole et de la pêche ainsi que lePlan Azur.Près de 10 millions de touristes de-vront visiter le Maroc en 2010, a en-core dit la diplomate, rappelant lelancement du plan de l'énergie solairequi devra positionner le Maroc entant que leader en matière d'énergierenouvelable.Chrifa Lalla Joumala Alaoui a, par ail-leurs, abordé le développement duréseau autoroutier marocain quidevra atteindre 1.800 km et le lance-ment de la première ligne TGV enAfrique du nord et qui devra relierles villes de Tanger, Rabat et Casa-blanca d'ici 2015 et Marrakech d'ici2018.Un accent particulier a été mis par ladiplomate sur l'importance du portTanger-Med, le plus grand dans la ré-gion, qui offre des plateformes logis-tiques et des zones industrielles et delibre échange.

Chrifa Lalla Joumala Alaoui au Financial Times

“ Le Maroc, un hub régional pour le commerce et l'investissement ”

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immobilier

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Selon les donnée fournies lors de cette ren-contre, à laquelle ont pris part des respon-sables aux ministères de l'Intérieur et del'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménage-

ment de l'espace, les conventions "contrat de la ville"signées en 2004 pour la plupart des villes de la ré-gion avaient établi le nombre des familles concernéesà 12.812, vivant dans 89 quartiers insalubres, répartissur 9 centres urbains.Au cours de cette réunion, les participants ont re-levé que les villes de Tanger, Tétouan et Ksar El Kébirdoivent être déclarées "villes sans bidonvilles" aucours de cette année, après le parachèvement del'opération de relogement de 790 familles.Selon les mêmes données, la ville de Larache connaitla plus grande concentration du phénomène des bi-donvilles dans la région, ainsi que la plus grande dif-férence entre le nombre de familles inscrites dans le"contrat de la ville" (5.434 familles) et celui des fa-milles vivant actuellement dans ce genre d'habitat(7.811), ce qui nécessite une mise à jour des donnéesafin de déterminer les besoins réels en termes d'as-siette foncière et de res-sources financières àmobiliser pour éradiquerces bidonvilles.Les opérations de reloge-ment déjà réalisées à La-rache ont concerné 3.246familles, alors que 4.565autres familles n'ont pasencore bénéficié de ceprogramme, dont 2.188 fa-milles inscrites dans le"contrat de la ville".A cet égard, l'inspectionrégionale de l'urbanismeet de l'aménagement del'espace a indiqué notéque l'éradication complètedes bidonvilles à Larache à

l'horizon 2012 nécessite une assiette foncière de 120ha et une enveloppe budgétaire de 228 millions deDH.Concernant la ville d'Asilah, l'inspection régionale asouligné que cette ville souffre de la multitude d'in-tervenants et de différents obstacles ayant entravé lerelogement de près de 400 familles, inscrites dans le"contrat de la ville" qui couvre un total de 1.860 fa-milles.Elle a, dans ce sens, proposé plusieurs alternatives àmême de réaliser les objectifs escomptés en pers-pective de déclarer Asilah "ville sans bidonvilles" dès2011. Intervenant lors de cette réunion, M. LarbiMourid, wali, inspecteur général de l'administrationterritoriale du ministère de l'Intérieur, a indiqué quecette rencontre, faisant suite à la réunion des minis-tres de l'Intérieur, de l'Habitat et des Finances surcette question, entend appréhender au mieux la pro-blématique des bidonvilles et développer les méca-nismes de mise en oeuvre de ce programme, selonune approche participative impliquant les différentsintervenants.

Relogement de 8500 familles des bidonvilles de la région Tanger-Tétouan

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immobilier

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immobilier

Alors que le segment du luxe continue desouffrir des effets de la crise et du désin-térêt des clients potentiels vu les prix en-core élevés, le segment du logement

social commence à reprendre des couleurs. En effet,durant l’été dernier, les demandes sur ces habitationsà 250.000 DH ont redonné confiance aux promoteurs.D'ailleurs, il suffit de faire un tour dans les points devente desdits projets pour juger de l'engouement ex-primé pour ce type de logements. «Nous avons constaté un grand rush le jour comme lanuit durant l'été. Certes les gens sont intéressés pardes logements sur Casablanca centre, mais le foncierreste cher», confie Houda Missoury Bennani, directricemarketing et communication chez les Espaces Saada. Le fait marquant de l’été, c'est que ce sont les jeunesqui ont entre 20 et 30 ans qui achètent pour investir.Fini le temps où seuls les ménages acquièrent un bienimmobilier pour y habiter, les jeunes sont plus avertiset sont conscients de l'importance de l'immobilier dansl'épargne. Autre constat, la plupart des acquéreurs fontappel au crédit bancaire. D'ailleurs, selon les dernièresstatistiques fournies par Bank Al Maghrib, les créditsimmobiliers octroyés aux acquéreurs ont atteint113.283 MDH en juillet dernier, en hausse de 10,7%par rapport au septième mois de 2009 (10.975 MDH).Certes, c'est une évolution positive mais elle est moinsimportante que celle enregistrée en 2008, avoisinantles 45%, période faste coïncidant avec le boom immo-bilier.Quant aux Marocains résidant à l'étranger, cet été ilsont été au rendez-vous. En effet, beaucoup de MRE ontacheté des logements sociaux, ce qui est un bon signe. Les opérateurs ont, de leur côté, ajusté leur offre pourpermettre à une large population d'acquérir de nou-veaux logements, tout en respectant leur budget. Ini-tialement, c'est le groupe Addoha qui était parmi les

premiers à annoncer son intention de construire120.000 logements sur cinq ans dans différentes villes.Ceci lui a valu une grande affluence estimée à quelquescentaines de milliers de visiteurs venant s'enquérir del'offre et déposer leurs demandes. Toutefois, l'annonce de la nécessité du dépôt d'uneavance de 70.000 DH a découragé une grande partiede ces acheteurs potentiels. Résultat, le rush n'était pasau rendez-vous lors de la concrétisation des ventes.C'est ce qui a poussé cet opérateur à revoir sa copiepour s'aligner sur la concurrence.

LogementLe social le remporte

sur le luxe

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immobilier

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immobilier

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Chronique de l’expert

DEFINITION

La livraison à soi-même d'uneconstruction est l'opération quiconsiste à prendre en charge, àtitre occasionnel, soit personnelle-ment, soit par l'intermédiaire d'unetierce personne, toutesles opérations de construction d'unbien immeuble.Les livraisons à soi-même deconstructions effectuées par lespersonnes physiques ou moralessont soumises à la T.V.A, sous ré-serve des exonérations prévuespar la loi.

OPERATIONS EXONEREES

Les opérations de livraison à soi-même exonérées de la TVA sansdroit à déduction sont :• les constructions réalisées par lespersonnes physiques et destinées àun usaged'habitation personnelle principale ;• les constructions réalisées par lessociétés civiles immobilièresconstituées par lesmembres d'une même famille, àcondition que l'unité de logementédifiée soit destinéeà leur habitation personnelle prin-cipale ;• les constructions réalisées par lespersonnes physiques ou morales,dans le cadre d'unprogramme agréé, destinées au lo-

gement de leur personnel ;• les constructions réalisées par lescoopératives d'habitation pour lecompte de leursadhérents.Pour bénéficier de l'exonération dela TVA, les trois conditions sui-vantes doivent êtreremplies :

• Superficie couverteLa superficie couverte de l'immeu-ble ne doit pas dépasser 300 m2.Celle- ci s'entend detoute la superficie, à l'exclusion desvides tels que les terrasses, lescours, les balcons et lespatios.

• Durée minimale d'habitationL'intéressé est tenu d'habiter pen-dant une durée de 4 ans à compterde la date d'achèvementdes travaux, de la délivrance dupermis d'habiter, du certificat deconformité ou de tout autredocument en tenant lieu.

• Habitation personnelle principaleL'immeuble doit être destiné à l'ha-

bitation personnelle principale del'intéressé ou de sesascendants ou descendants directs.Dans le cas où l'immeuble est louéou cédé en partie ou entotalité avant la fin de la période de4 ans, la TVA est due, soit sur la to-talité de l'immeuble,soit au prorata de la partie qui a étélouée ou cédée.Ne peuvent bénéficier de l'exoné-ration :• les constructions destinées à lalocation;• les constructions destinées à unusage professionnel;• les extensions de construction.

BASE D'IMPOSITION

Lorsque l'immeuble est destiné à lalocation ou à l'habitation, la based'imposition estconstituée par le coût de revient dela construction.Ce coût comprend toutes les dé-penses ayant été engagées pour laréalisation de laconstruction. Il s'agit notamment :• des honoraires des architectes,

LIVRAISON A SOI-MEMEDE CONSTRUCTIONSA USAGE D'HABITATION

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immobilier

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géomètres, métreurs ;• du prix d'achat des matériaux etdes mémoires des entrepreneursde travaux ;• des frais financiers supportés pourla construction ;• des frais facturés par les divers in-termédiaires ;• de manière générale, de tous lesfrais généraux engagés pour laconstruction.

Lorsque ces éléments n'ont pu êtrejustifiés, l'administration procède àl'évaluation de lavaleur de la construction à partird'un barème fixé par décret.Cas de cessionLorsque l'immeuble fait l'objet decession avant la fin de la 4èmeannée qui suit la dated'achèvement des travaux, de la dé-livrance du permis d'habiter ou de

tout autre document entenant lieu, la base d'imposition estégale au prix de cession, diminué dela valeur actualiséedu terrain1 .Le prix de cession ne doit pas êtreinférieur au prix de revient.TAUX ET LIQUIDATION DE LAT.V.A.Le taux de la T.V.A applicable auxopérations de livraison à soi-mêmede biens immeublesest de 20%. Ce taux s'applique auprix de revient final de la construc-tion, à l'exclusion du prixdu terrain.La T.V.A. due correspond au mon-tant de la T.V.A. appliquée au prixfinal de la construction,déduction faite de la T.V.A. ayantgrevé les achats de biens et mar-chandises qui ont concouruà la réalisation de la construction.La T.V.A. doit être versée auprès dureceveur de l’Administration Fiscaledu lieu de situationde l'immeuble et ce, avant l'expira-tion du premier mois du trimestrede l'année civile, qui suitcelui de la date d'achèvement destravaux ou d'obtention du permisd'habiter ou du certificatde conformité, à savoir, avant la fin

du mois de janvier, avril, juillet ouoctobre selon le cas.

1La valeur actualisée est obtenuepar application du coefficient d'ac-tualisation applicable en matièred'impôt surle revenu catégorie des revenus etprofits fonciers.

Source: DGI

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

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LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

immobilier

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immobilier

Publié en début de semaine, cerapport de la Banque mon-diale sur les centres histo-

riques et culturels que représententles médinas au Moyen-Orient et enAfrique du Nord est un plaidoyerpour leur réhabilitation, surtout que“les médinas peuvent contribuer demanière significative, à l'accroisse-ment des revenus locaux en attirantnotamment les petits commerces”.

Pour redonner à ces trésors culturelsleurs valeurs d'antan, des militantsprônent depuis quelques annéesmaintenant, leur réhabilitation pournon seulement améliorer les condi-tions d'habitat des résidents, maisaussi faire en sorte que les médinascontribuent au développement éco-nomique de tout un pays.

“Les investissements en faveur dupatrimoine culturel peuvent avoir unimpact profond sur des groupes so-

ciaux défavorisés et marginalisés: cesderniers y gagnent tout d’abord enautonomie et en vitalité, l’enjeu étantensuite de les aider à trouver des ma-nières novatrices d’améliorer leursmoyens de subsistance” ExpliqueAnna Bjerde, responsable du secteurdéveloppement urbain et social de larégion Moyen-orient et Afrique duNord de la Banque mondiale.

En termes de développement écono-mique local, “le tourisme culturelconstitue le segment de marché leplus prometteur”, expliquent les au-teurs du rapport. Le hic, c'est quetoutes les médinas ne disposent pasdes caractéristiques nécessaires en lamatière. “Les pouvoirs publics doi-vent examiner attentivement lesconditions faisant d'une médina unedestination prometteuse pour le tou-risme culturel, et concevoir en consé-quence le processus deréhabilitation”, conseille-t-on.

Quand la préoccupation touris-tique prend le dessus

Le Maroc qui compte une trentainede médinas où se concentrent environ8% de la population, est pleinementconcerné par cette question. Depuisun certain temps, les associations dedéfense du patrimoine national semultiplient, ce qui a permis deconscientiser les pouvoirs publics.Ainsi, le ministère de l'habitat et del'urbanisme a récemment élaboré desétudes architecturales et des plans desauvegarde des médinas. Les étudesconcernant certaines médinas (Mar-rakech, Essaouira, Sefrou, Azem-mour...) sont déjà achevées, alors qued'autres sont en cours pour les médi-nas de Rabat, Meknès, Taza, Tanger,Tétouan, Taroudante, Tiznit, Larache,Chefchaouen, Ksar El Kébir, Deb-dou, Oujda, Asilah, Demnate et BéniMellal.

RÉHABILITATION DES MÉDINAS Patrimoine historique au service du développement durable

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immobilier

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“C'est bien que lesautorités prennent de plus en plus conscience de la nécessitéde réhabilitation de nos médinas mais elles se focalisentplus sur des préoccupations touristiques alors que l'ondevrait adopter une politique commune d'actions”, estimeMostapha Mellouk, président de l'Association CarrièreCentrale de Casablanca.Selon ce dernier, le problème c'est que les pouvoirs publicsont librement pris la décision de rénover en priorité lesmédinas de Fès ou Marrakech par pur souci touristique,alors que certaines médinas telles que celle de Casablancasont laissées pour compte.“Les problèmes des médinas sont identiques partout dans leRoyaume: insalubrité, surpeuplement, manqued'infrastructures, régression de l'activité commerciale etc.Et les enjeux sont eux aussi les mêmes. Il ne faudrait pasque les préoccupations touristiques prennent le dessus surles préoccupations urbaines. Ce qu'il nous faut, c'est unevision intégrée et partagée par tous les acteurs locaux pourse donner les moyens de réhabiliter nos médinas”, affirmele même responsable.

La Banque mondiale partage elle aussi cet avis. Pourmaximiser la rentabilité de la réhabilitation desmédinas, elle suggère une répartition des rôles entresecteurs public, privé et non lucratif.

À chacun son rôle“L’une des premières fonctions des pouvoirs publicsest d'identifier les monuments et les bâtiments quirelèvent du patrimoine culturel et de garantir leurprotection juridique”, estime les auteurs du rapport. Lerôle du secteur privé est d'investir à nouveau dansl’immobilier et les activités économiques dans lamédina.Enfin, “c’est des associations à but social ou culturel,qu’émanent souvent le capital social et la pression surle politique qui vont déterminer les initiatives publiquesen faveur de la réhabilitation d’une médina et de seshabitants”.Les associations sont aussi à l'origine de festivals, demanifestations culturelles et autres divertissements quiaugmentent l'attractivité de la médina auprès de sesrésidents comme des visiteurs.

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

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Le meilleur de la salle de bain

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Le meilleur de la salle de bain

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DéCO

Ma nouvelle cuisineQ u e l s t y l e ?L e s C u i s i n e s C l a s s i q u e s

Ces cuisines aux décorsclairs, doux, souvent dé-clinés dans les teintesnaturelles du bois, sont

indémodables. Atout supplémen-taire : elles s'adaptent à tous les uni-vers...●● Style et ambianceConviviales par nature, ces cuisinesélégantes proposent mille et unepossibilités d'implantation ; ellespeuvent par exemple être agencéesautour d'un îlot central destiné à lacuisson ; les accessoires, hotte,porte-ustensiles..., peuvent rappelerles poignées des meubles et jouer

ainsi l'harmonie.Pour les sols, un parquet clair auxlarges lattes en bois sera du meilleurgoût à moins que vous ne lui préfé-riez un dallage de pierre.●● MatériauxCes cuisines "discrètes", exprimenttout leur charme grâce à leur natu-rel. Style intemporel et confort tra-ditionnel sont au rendez vous...Des embrasures de portes, des fi-nitions chêne vernis blanchi... c'estl'authenticité des matériaux quil'emporte et se marie à merveilleavec l'inox de l'évier ou le verreteinté de la grande porte du four

●● AccessoiresLa robinetterie peut apporter unetouche d'originalité supplémentaire; murale, elle libèrera de l'espace au-tour de l'évier.Vos ustensiles en inox, suspendus lelong d'une crédence participentégalement à la décoration.Ambiance des cuisines de jadis etpraticité d'aujourd'hui, la cuisine "au-thentique" rassemble tradition etergonomie moderne : patines et dé-cors typiques, votre cuisine sentdéjà la Provence ou la Normandie,jouant à l'infini d'inspirations issuesdu terroir...

ça y est, la décision est prise… vous changez de cuisine ! Vous hésitez en-core, mais savez vous déjà que votre nouvelle cuisine sera plus pratique,plus fonctionnelle, plus belle. Une vraie pièce à vivre !

Dossier proposé par COPISMA Tanger

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Les Cuisines

contemporaines S

'orienter vers une cuisine"contemporaine/design" c'estavoir le goût de la modernité, de

la performance, de l'exigence des lignes,de la technologie, bref, c’est assumertoute son identité et vivre avec sontemps.●●Style et ambiance- Une cuisine design propose avanttout une architecture épurée. Cet effetest renforcé par le choix des matériauxqui laisse la part belle à la transparencedu verre et à la brillance des métaux.- Le bloc cuisson "électrique" confortecette simplicité par le rendu modernedes plaques vitrocéramique ou àinduction.- Les couleurs très claires ou trèssombres des éléments soulignent leurligne contemporaine, mais vous pouveztoujours choisir une cuisine en laquerouge effet garanti !- Les éclairages seront dissimulés sousdes rampes ou dans le plafond.- Le sol, brillant ou mat, est égalementun élément de décoration à prendre encompte. Très tendance, le sol en bétonpeint ou si vous l'osez... revêtu de

métal!●● MatériauxLe verre, l'inox et l'aluminium brossésont à la base de ce type de cuisine.Vous pouvez marier des bois clairscomme l'érable ou des stratifiés quidynamiseront les formes de votrecuisine.Certains stratifiés post-formésproposent des effets granit, marbre(noir ou de carrare), quartz ou ardoise,peu communs.Les matériaux bruts tel que l'ardoisenon polie, le béton (taloché, brut, lisse,drapé ou essuyé), la pierre de lave pourvotre plan de travail surprendront vosinvités.●●AccessoiresLa cuve à frites, les maxi-foyers àinduction pour votre wok vouspropulsent dans la cuisine des pros.L'îlot central est souvent de mise et lecoin repas intègre de quoi réaliserrapidement ses petits plats. Ici, c'estl'efficacité qui prime. La hotten'échappe pas aux canons du design :pyramidale, rectangulaire elle ne seconçoit qu'en alu brossé et en verre ...

DéCODossier proposé par COPISMA Tanger

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Ambiance des cuisines dejadis et praticité d'au-jourd'hui, la cuisine "au-thentique" rassemble

tradition et ergonomie moderne : pa-tines et décors typiques, votre cuisinesent le terroir...

●● Style et ambianceC'est la cuisine où il fait bon se rassem-bler. Une cuisine "à l'ancienne" dont laseule mention évoque des odeurs déli-cieuses et des images de bouquetsd'herbes aromatiques, d'étagères cou-vertes de pots de confiture maison, decruches, d'ustensiles, d'épices, de graines,d'huiles rares et de vinaigres d'ici et d'ail-leursUne table en chêne entourée de chaisesavec assises en paille constituera un élé-ment à la fois décoratif et fonctionnel. Au sol, des carreaux de terre cuite, oudes dalles d'ardoise dans des coloris na-turels qui vont du gris au vert en pas-sant par le pourpre rappelleront lesmaisons de nos grands-mères.

●● MatériauxLes meubles sont en bois, le chêne biensûr, mais aussi le pin... C'est le matériaule mieux adapté à ce style de cuisine. Unvaisselier ou, pourquoi pas, une armoireancienne de belles dimensions consti-tuent un espace de rangement à la foisdécoratif et pratique.

●● AccessoiresUne patère à ustensiles en fer forgé, sus-pendue au-dessus de l'aire de prépara-tion des repas.Des étagères ouvertes et pourvues decrochets permettent de présentertasses ou casseroles en cuivre commedans les cuisines d'antan.

●● Couleur cuisineVotre cuisine vous en fait voir de toutes

les couleurs ! Pourquoi pas ? À condi-tion de respecter certains accords !Pour le choix des tons... à chacun sesgoûts !

●● ColorisJaune : lumineux et rayonnant, le jaunerend votre cuisine gaie.Jaune citron, pâle ou or, votre pièce estaccueillante et conviviale. Bleu : associé à l'eau, le bleu calme lesesprits. Vaisselle, torchons, carrelagedonnent un côté un peu rustique maisélégant... jouez avec tous les bleus, deciel à turquoise... Des ustensiles jaunesou verts égayeront l'ensemble.Rouge : inattendu, tout comme le rose.Par petites notes ou intégral, il donne àcoup sûr une forte personnalité et dudynamisme à votre pièce.Utilisez aussi ses variantes : rouge terre,groseille, écarlate...Blanc : et oui ! le blanc est une couleur.Colorez alors les plinthes et les enca-drements.

●● TeintesPastel : elles restituent la lumière etcréent une ambiance fraîche et raffinée...Vives : elles apportent gaîté, énergie etvitalité. Mais, elles diminuent l'espace.Une alternative : utilisez-les pour destouches de couleurs.Ocres : ils donneront un aspect rustiqueà votre pièce.

●● L'espacePrivilégiez des teintes claires pouragrandir et éclairer votre cuisine orien-tée au Nord. Des couleurs froides, tonsde bleu, vert ou violet, pour une pièceensoleillée.Osez aussi les toniques et contrastées :jaune et bleu, bleu et vert...Toutes ces couleurs fraîches et stimu-lantes mettront en valeur votre décor.

LLeess CCuuiissiinneess aauutthheennttiiqquueess

DéCO Dossier proposé par COPISMA Tanger

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

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Kounouz décor

Art de métier, meuble de prestige

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Spécial salon Marocain:Cahrme Total

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Les plus grands experts de ladécoration dans les quatre coins dumonde le jugent comme étant un chef-d’oeuvre exceptionnel. Le salonmarocain est beaucoup plus que cela. Ausud comme au nord, il est une pièced’art unique, mariant couleurs etarticles de grande noblesse, il donne ànos maisons un style bien propre etinégalé : fascination absolue !

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Spécial salon Marocain:Cahrme Total

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Tapis rbati, zellije, bois sculpté,fer forgé, tissus brodés, leshommes et les femmes quiparticipent à la création deces magnifiques objets d’artsont considérés comme desgrands maîtres (Maalem)

Page 36: Le spécialiste - Octobre -2010

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LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010 - 38

Posez les bonnes questionsVos clients sont vos meilleurs am-bassadeurs pour en trouver denouveaux. Mais pour que vos de-mandes aboutissent, le choix desmots est essentiel ! Découvrez les4 règles de formulation d’une de-mande de recommandations.1/ Privilégiez les questionsouvertesNe dites pas : « Connaîtriez-vousdes clients potentiels pour mesproduits ? »… Mais dites :« J’ai-merais contacter les acheteursdes autres départements de votresociété. Comment voyez-vous leschoses ? » ou : « J’aimerais contac-ter les acheteurs des autres dé-partements de votre société.Quels conseils me donneriez-vouspour entamer le dialogue ? » Àune question fermée, votre inter-locuteur peut facilement vous ré-pondre non. Or, vous avez toutintérêt à engager une discussion. «Laissez s’exprimer votre clientprécise Catherine Pompéï, coachde dirigeants. Vous pourrez ainsifacilement détecter s’il est votreallié et compte relayer votre de-mande ! ».2/ Laissez le silence s’ex-primerSi votre client ne vous répond pasimmédiatement, ce n’est pas parcequ’il est hostile à votre demande.Laissez-lui le temps de vous ré-pondre. En effet, il doit nécessai-

rement scanner mentalement sonréseau pour trouver les personnessusceptibles de faire appel à vous.En conséquence, n’enchaînez pasdirectement après votre demande.Car celle-ci risque fort de tournercourt si vous la noyez par de mul-tiples commentaires, qui plus est siceux-ci tendent à diminuer la por-tée de votre demande. Ne ditespas : «… si vous avez le temps,pensez-y plus tard si vous le sou-haitez, je ne voudrais pas vous im-poser quoique ce soit, ce n’est pasurgent… »3/ Agissez avec tact et dis-cernementRien de plus engageant qu’unemise en relation. Si votre interlo-cuteur vous recommande à sescontacts, il met en jeu sa réputa-tion. Vous ne devez en aucun casforcer la main de votre interlocu-teur. Car si votre demande esttout à fait justifiée, votre attitude,trop insistante, peut importunervotre client. Concrètement :>N’englobez pas votre interlocu-teur dans votre discours mais lais-sez-lui l’initiative. Ne dites pas : «Voyons ensemble qui, dans votrerépertoire de contacts, pourraitêtre intéressé par mon offre. »Mais :« Sans doute connaissez-vous des contacts susceptiblesd’être intéressés par mon offre. Jevous serais très reconnaissant dem’aider à leur être utile. » > Faci-

litez la tâche de votre interlocu-teur, suggérez-lui la recommanda-tion qui vous sera utile : Ne ditespas :« Peux-tu me présenter à tesrelations ? » Mais :« Mon logiciel,comme tu as pu si bien le tester,est vraiment tout à fait adapté auxcommerciaux. Ce serait un bontuyau à partager avec tes contactsdu métier ! »Préparez votre phrase starter :Celle qui vous permettra de pas-ser de la discussion en cours à lademande de recommandation. Elledoit introduire clairement votredemande tout en mettant à l’aisevotre interlocuteur. Pour BobBurgs, auteur à succès de Endlessreferrals*, cette phrase doit enplus indiquer que vous le considé-rez aussi comme un partenaire.Son exemple : Marie, je suis entrain d'élargir mon réseau decontacts, et il est pour moi trèsimportant de faire équipe avecmes amis et des clients tels quevous. Pouvons-nous prendrequelques minutes pour noter lesnoms des personnes que je pour-rais également être en mesured'aider ?Adoptez les bons réflexes pourentretenir la relationTenez vos clients informés dessuites de leurs recommandationsCe client qui vous a obtenu cerendez-vous avec cet acheteur im-portant est désormais bien plus

Que faire pour que vos clients vous recommandent ?Rien de tel que le bouche-à-oreille pour doper vos ventes.

Quels que soient vos produits ou services, vos clients, vos mar-chés, la vente est bien plus facile si vous êtes recommandé.Conseils et méthodes pour que vos clients parlent de vous !

immobilierEntreprises

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qu’un client. C’est un membre actifde votre réseau. Au minimum,tenez-le informé des suites de lamise en relation et sachez à votretour renvoyer l’ascenseur.Entraînez-vous ! Plus vous deman-derez des recommandations, plusce sera facileExercez-vous, avec des contactsprofessionnels proches ou desamis ou parents si vous n’êtesvraiment pas familier de l’exercice! Pour vous inspirer, voici quelquesentrées en matière à personnali-ser. Répertoire de phrases starters : 1.J’aimerais vous être encore utile, sije peux aider l’un de vos contacts,n’hésitez pas à m’en parler. 2. J’ai-merais entrer en relation avec lesacheteurs des autres départe-ments de votre société. Quel scé-nario envisagez-vous ? 3. Je

cherche à rencontrer des diri-geants d’entreprises de métallur-gie. Sans doute pourriez-vous medonner votre avis pour approcherles dirigeants de ce secteur ? 4. Jesais que Mr X est l’un de vos par-tenaires. J’apprécie vraiment laqualité de son travail. Pourriez-vous nous présenter ? 5. Sansdoute connaissez-vous descontacts susceptibles d’être inté-ressés par mon offre. Je vous se-rais très reconnaissant si vousm’aidiez à leur rendre service. 6. Jesuis en train d'élargir mon réseaude contacts, et il est pour moi trèsimportant de vous compter parmiles membres actifs de mon réseau.Peut-être souhaitez-vous me re-commander d’ailleurs certaines devos connaissances. Pouvons-nousprendre quelques minutes pournoter les noms des personnes que

je pourrais également être en me-sure d'aider ? 7. Je viens de lancerce produit. Si vous en êtes satisfait,n’hésitez pas le faire connaître. Jeme ferais un plaisir de le présen-ter à vos contacts qui le souhai-tent. 8. Je vous propose deconclure cette collaboration au-tour d’un déjeuner. N’hésitez pasà convier une relation qui gagne-rait à découvrir ce que nous avonsréalisé ensemble ! 9. Si les re-marques que j’ai pu faire sur votrenouveau site Internet vous parais-sent pertinentes, peut-être inté-resseront-elles certaines de vosrelations ?

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LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010 - 42

immobilier Décoration

La typologie des entre-prises au Maroc est prin-cipalement constituée depetites et moyennes

structures de tradition familiale,dont certaines commencent à sepositionner sur un marché compé-titif, parfois de façon hégémonique.

L’acquéreur doit savoir dès le dé-part que la procédure sera longueet qu’elle aura un coût. L’aboutis-sement ou l’échec du projet peutdépendre du respect de certainesrègles, de la préparation des docu-ments et de la rapidité d’exécution.

Cet article résume les principalesrègles en se plaçant dans l’hypo-thèse d’un acquéreur intéressé parune entreprise. Il est évident quechaque transaction est faite d’ori-ginalité et d’identité, ce qui excluttoute possibilité de modèle d’appli-cation standardisé ; c’est pourquoiil faut relativiser les proposqui suivent, et accorder souplesseet adaptation aux différentesphases décrites.

PREMIERE PHASE : Prise decontact et analyse préliminaire del’informationFinancière Le choix de l’entreprise

à acquérir, dite « cible », doit êtrefondé sur des éléments tels quepolitique d’intégration verticale ouhorizontale, ou recherche de di-versification par l’acquéreur : sec-teur de marché, type de produit oude service, chiffre d’affaires, situa-tion géographique, marques et bre-vets, clientèle, répartition ducapital, personnel, etc.La nature de la société cible est undes événements qui conditionnentgénéralement le type de la négo-ciation à mener.

DEUXIEME PHASE : Evaluationpréliminaire de l’entreprise et né-gociations préalablesUne fois le contact avec la cibleétabli, on déterminera les critèresd’évaluation essentiellement à par-tir de la situation financière de lasociété, de son secteur d’activité etde ses perspectives de développe-ment.

Bien que l’on soit toujours dans laphase préliminaire, on essayeraégalement à ce moment de la pro-cédure de discuter de l’architec-ture générale de la transaction :maintien ou non de l’équipe de di-rection en place, exclusion des ac-tivités secondaires ou connexes quin’intéressent pas l’acquéreur, pour-

suite des contrats en cours.

A ce premier stade, il est d’usageque le vendeur exige de l’acqué-reur une clause de confidentialité,pour garantir l’information fournie.Cet engagement préalable n’a rienà voir avec la lettre d’intentionmentionnée dans la troisièmephase.

Il est important que la documenta-tion que les parties échangent pen-dant cette période préliminaire soitsupervisée par un expert-compta-ble et les professionnels du droit,afin d’introduire les mesures deprécaution nécessaires, tant dansl’hypothèse d’une éventuelle rup-ture que dans celle où la transac-tion aboutirait.

TROISIEME PHASE : Lettre d’in-tention et structure de l’acquisitionDès qu’un accord de principe estconclu entre les parties sur les as-pects les plus importants de latransaction, il est généralementconseillé de rédiger une « lettred’intention » ou un « protocoled’accord ». Il s’agit d’un contratdans lequel les parties s’obligent àengager des négociations, et danslequel les principaux éléments denature économique et commer-

L’acquisition d’une entreprise est en soi une opération délicate qui nécessite uneexpertise et une expérience, notamment pour ses aspects d’entreprises, on peutdéjà commencer par façon juridiques et fiscaux. Cet article décrit de très tout casqu’il ne l’est plus. ou en pragmatique les six phases d’une opération d’acquisi-tion au Maroc, et permet de se rendre compte modèle international s’est pour évi-ter pays, un du professionnalisme requis imposé en les mauvaises surprises etpour mener le projet à bon d’entreprises, destiné à minimiser, par des port.

L’acquisition d’une entreprise au Maroc

Entreprises

Page 43: Le spécialiste - Octobre -2010

Expert-comptable Commissaire aux [email protected]

Mohammed Lahyani

ciale sont mentionnés.

QUATRIEME PHASE : Révision ap-profondieL’expert-comptable ou l’avocat del’acquéreur devra réaliser une ré-vision approfondie de la situationjuridique de la société cible, dansles délais convenus dans la Lettred’Intention.Cette révision porte en principesur les éléments suivants : titres depropriété, vérification de la situa-tion juridique de la société, notam-ment au regard de ses obligationslégales, révision fiscale des exer-cices sociaux non prescrits, etc.

CINQUIEME PHASE : Contratd’acquisitionLe contrat d’acquisition contiendrades éléments propres à ce type

d’opération, maiségalement des éléments particu-liers issus des caractéristiques spé-cifiques à la transaction elle-même,et à ses acteurs.

SIXIEME PHASE : Clôture des opé-rationsEn principe, la clôture de l’opéra-tion coïncide avec la signature ducontrat. Mais la complexité ou lanature de la transaction peuvent endécider autrement.

CONCLUSIONOn peut dire en conclusion que cetype d’opération est simple, et quela participation de bons spécialisteslocaux sécurisera l’investisseur. Iciaussi, comme pour le reste, leMaroc n’est pas différent …Mohamed Lahyani

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LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010 - 44

Entreprises

En 2009, les salariés auraient passé 86 mi-nutes par jour en moyenne sur internetdepuis leur lieu de travail. Dont seule-ment un tiers à titre professionnel, selon

une étude réalisée par Olféo. De quoi déculpabili-ser les salariés qui aiment à flâner sur le net entredeux plages de travail. Un tel usage d'Internet aubureau est-il permis pour autant?Si l'utilisation d'Internet à des fins personnellesn'est de manière générale pas favorisée par les en-treprises, elle est en tout cas tolérée. En partieparce qu'une interdiction pure et simple de surfersur le web pour consulter ses e-mails, lire un arti-cle de journal, ou écouter de la musique seraittechniquement très difficile à mettre en place.Nombreuses sont cependant les entreprises qui fil-trent ou prohibent certains sites, via leur charte in-formatique. L'objectif est alors avant tout de secouvrir, pour éviter que les agissements virtuels deleurs salariés, qui engagent toujours la responsabi-lité de l'entreprise, ne soient à l'origine de condam-nations. Une façon d'éviter aussi qu'ils ne saturentla bande passante et ne nuisent à la productivitéde leurs collègues.

Un usage «raisonnable» est exigéMais s'il est toléré de surfer sur le web à des finspersonnelles, cet usage doit rester «raisonnable»,précise le code du travail. Un caractère que le jugeapprécie en cas de litige. L'envoi de 156 mails per-sonnels en deux mois a par exemple été considérépar l'employeur comme justifiant le licenciementd'un salarié pour «utilisation abusive d'internet surson lieu de travail». Une décision confirmée par lesprud'hommes.Tout en restant dans les limites d'une utilisation rai-sonnable du net, «L'employeur a droit de regardsur tout mail ou fichier créé par ses employés avecles outils informatiques mis à leur disposition, àmoins qu'ils ne soient explicitement «personnels»»explique Ahmed Baladi, avocat associé chez Allen& Overy. Une notion à laquelle sont a priori assi-milées les boîtes mails externes (type gmail, yahooou orange…). Le principe du respect de la vie pri-vée demeure donc applicable sur le lieu de travail,à la seule condition pour le salarié de préciser clai-rement ce qu'il veut voir relever de sa vie privée.Pas toujours évident pour autant de titrer réguliè-rement ses mails «PERSONNEL».

Internet au bureauce qui est permis et ce qui ne l'est pas

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Devant la rude concurrence imposée par Tanger-Med dansle secteur des conteneurs de marchandises, le gouverne-ment espagnol a décidé de voter d'urgence une nouvelle loisur les ports. Cette dernière leur permet ainsi de réduire lestaxes portuaires. Un grand bol d’air pour le port espagnold’Algésiras, dont le leadership sur les conteneurs était sé-rieusement menacé par Tanger-Med.Craignant donc de voir d’autres compagnies maritimestransférer leurs activités conteneurs vers le Royaume, unenouvelle loi portuaire a récemment été adoptée en Espagne,rapportait le quotidien espagnol El Mundo, sur son site in-ternet. Ainsi, le port d’Algésiras aurait décidé de réduire de50% ses taxes portuaires, pour les terminaux conteneurs deses principaux armateurs : le Danois Maersk, le NéerlandaisAPM Terminals, et le Sud-Coréen Hanjin.Cette mesure servirait à rendre le port espagnol plus com-pétitif par rapport à son concurrent marocain, comme l’asouligné Manuel Moròn, président de l’Autorité portuairede la baie d’Algésiras (APBA). Elle arrive surtout dans uncontexte qui voit le port de Tanger Med porter sa part surle transit de conteneurs à 868 978 unités au 1er semestre2010 (+48%), selon le magazine hebdomadaire Les Afriques.

La concurrence de Tanger Med faitréagir l'Espagne : Réduction des taxesportuaires à Algésiras

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010 - 46

In the City

* Le Forum MEDays 2010 aura lieu du 10 au 13 No-vembre prochain à Tanger. Les MEDays veulent s’inscrire dans leur 3ème éditioncomme le forum de référence du Sud, dont l’axe ne sesitue pas dans un espace géographique mais plutôt dansune vision de coopération triangulaire Nord-Sud-Sudlarge.Cette nouvelle édition sera placée sous le thème « LeSud : Entre crises et émergences » une réflexion qui por-tera sur les expériences et les opportunités croisées des3A : Amérique Latine, Afrique et Asie et mettraen avant :- Le rôle des pays émergents comme partenaire clef duNord pour relancer la croissance économique mondialeet comme partenaire du Sud pour aider au développe-ment des pays les moins avancées- L’échange d’expertise et de savoir-faire et la complé-mentarité- La coopération et l’intégration interrégionale pour ledéveloppement économique Sud-SudComme les années précédentes, nous accueillerons unecommunauté d’intervenants de très haut niveau : Chefsd’Etat, Ministres et officiels de gouvernements, repré-sentants d’organisations internationales et intergouver-nementales, chefs d’entreprises et décideurséconomiques, experts de think tanks et d’universités etmembres de la société civile et d’ONG.Cette année, nous attendons également une audiencede divers horizons duSud et du Nord. Pour ga-rantir la qualité des dé-bats interactifs, nousélargissons notre cam-pagne de sensibilisationet de communication auxexperts et décideursd’Amérique latine etd ’ A s i e .(www.medays2010.com)

L e s M E D a y s

2 0 1 0« L e S u d : En t r e C r i s e s et Emergences »

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In the City

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Le groupe espagnol Vizza, sélectionné par Renault-Tanger-Med pour fournir les armatures des sièges des véhicules,lance la construction d'une importante usine de produc-tion à Tanger, pour un coût global de 11 millions d'euros,rapporte la presse économique Marocaine.Vizza Tanger Sarl, qui devrait être prête en juin 2011, seraconstruite sur un terrain de 10.000 m2 et constituera la2ème unité de production du groupe à l'international.

TangerMed : Un fournisseur de Renaults'offre une usine de 10.000 m2

Le groupe japonais Yazaki va ouvrir un autre siteà Kénitra, après celui de Tanger. Il s'agit d'uneusine pour fabrication de câblage d'automobileavec un coût d'investissement d'environ 236 mil-lions DH.Selon l'Economiste, les travaux sont déjà entaméssur un site de 4 hectares proche de l'autoroutevers Tanger. La fin du chantier est prévue avant2011. Le nombre d'emploi direct attendu est es-timé à 1.600 postes.

Après Tanger Yazaki s’installe à Kénitra

Plus de 577.000 élèves (filles et garçons) des dif-férents cycles (primaire, secondaire) sont rentrésen classe, depuis mardi 14 septembre, dans les dif-férents établissements scolaires relevant de l'aca-démie de la région Tanger-Tétouan.Par ailleurs, le nombre des enseignants des diffé-rents cycles a connu cette année une augmenta-tion de plus de 700, atteignant ainsi 18.700 dansl'ensemble de la région.Pour ce qui est des écoles primaires, leur nombrea atteint cette année 167 contre 120 collèges et55 lycées. Le nombre d'internats s'élève, quant àlui, à 34.La région Tanger-Tétouan, qui couvre une popula-tion de 2.672,892 habitants (recensement de2004), compte six provinces (Tétouan, Tanger-Asi-lah, Larache, Fahs-Anjra, M'Diq-Fnideq, Chef-chaouen et récemment Ouazzane), 795établissements scolaires et 11291 salles de cours.

Rentrée scolaire 2010-2011: plusde 577.000 élèves rentrés à l’école

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

Une importante réunion du Rotaract a eulieu le mardi 22 septembre dernier pour dé-battre de plusieurs points relatifs aux activi-tés passées et futures de l’association. A cetteoccasion, Mlle Malak Tebaa, sympathique res-ponsable commerciale du magazine Le Spé-cialiste, a été épinglée comme nouveaumembre du Rotaract Tanger.

Réunion du Rotary Club

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Loisirs

Saveurs de poissons méditerranée : Un desrestaurants les plus authentiques de Tanger. Hassan et sonpère Mohamed Balhadj animent le lieu qui fut crée en 1993.Menu très original autour d’un poisson grillée au feu de bois(loup, turbot, sol, saint-pierre…) avec soupe de poisson etd’orge, épinards frais aux fruits de mer et pour terminer le«gâteau de la lune de miel» avec fraises, grenades, figues…un délice. Le tout arrosé par la «boisson magique» à base defruits : raisins, figues, caroube, coing, juju berbère…N°2 escalier Waller (à côté de l’hôtel Minzah)

Les Passagers de TangerAu 4 de la place du Grand Socco, juste à côté de l’entrée dela Médina et au deuxième étage, l’endroit est magique.Superbe vue sur le Grand Socco, sa fontaine, la mosquée, laCinémathèque de Tanger (ex cinéma RIF) et tous lescommerçants avec l’animation de cette place toujours enaction. Bonne ambiance et belle déco avec le fameux « taupe» sur les murs. Belle galerie de photos de personnages deTanger. Ustensiles de cuisine en guise de luminaires, mobilierdessiné, le lieu est original et très agréable.

L’OcéanUne ancienne maison de vacances marocaine face à l’océanrachetée par Philippe Morin en 2008, co-créateur du « Relaisde Paris ». A côté la maison de Phelipe Gonzalez seconstruit… Une grande terrasse protégée devant l’océanpour des déjeuners au soleil qui n’en finissent pas. Uneatmosphère farniente et cosy. Une cuisine méditerranéenneraffinée sur l’atlantique. Un petit jardin verdoyant pour seprélasser après le repas en sirotant un thé à la menthe aumilieu des lapins en liberté.

Sortir à TangerLes bons plans

Le Mac Donald de Tanger, situé sur les hauts de la ville proche duGrand Socco (centre Dawliz) est certainement l’un des Mac Do quioffre à ses clients l’une des plus belles vue au monde. Sa terrassedomine la kasbah, la Médina et le Grand Socco. Plus loin la baie deTanger, le port, le cap Malabata à droite et au fond l’Espagne visiblepar temps clair. Installez-vous sur la terrasse et goûter le plaisir dupanorama…La baie de Tanger depuis Mnar Parc offre également une vue desplus panoramiques, sans oublier Les plages d’Achakkar, presqueuniques espaces pour admirer les plus beaux couchers de soleil.Se déplacer au Cap Spartel ou à Rmilat vaut aussi le coup pourcontempler l’une des plus fantastiques vues sur le détroit deGibraltar.

Le Café HafaCrée en 1921 par Ba M’hamed, le café Hafa, au décortrès austère, a su résister a toutes les tentations dumodernisme, à la folie de l’argent pour garder intactecette vue sublime sur le détroit, la ville et son port…C’est dans ce café mythique que s’est construite enpartie la légende de Tanger. De Paul Bowles àMohamed Choukri, de Jean Genet aux Beatles, auxRolling Stones, Jimi Hendrix, Sean Connery, WilliamBurroughs et bien d’autres, tous les amoureux del’âme tangéroise sont venus ici bavarder, écrire,peindre, boire le thé à la menthe ou fumer la chicha.

Du haut de la Casbah, on peut traverser la Médina et descendrevers le Petit et le Grand Socco, le coeur battant de la ville,en parcourant les lieux visités par Matisse. Le peintre a fait deuxséjours, un premier, bref, en janvier 1912 ; un second, plus long,d’octobre de la même année à février 1913. C’est après ce pas-sage qu’il peint Le Café marocain, une de ses oeuvres majeures,où il se tourne vers l’abstraction.Le Marabout, rue Ibn Abbou, ou La Porte de la Casbah, sol rougesur fond bleu, ont conservé leurs modèles et perspectivesd’origine. De ses balades à travers la ville, le peintre a aussi tiréune soixantaine de dessins et croquis. Un itinéraire sur les tracesde Matisse à Tanger peut être suivi par les visiteurs.Au Grand Socco, l’idéal est de prendre un thé au café ducinéma Rif merveilleusement aménagé grâce à Yto Berradaqui en fait l’un des espaces les plus charmands de Tanger.

Les bons restos

Les plus belles vues de Tanger

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LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

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LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

Loisirs

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Du sport tout en se régalant

Tanger QuadNouveau à Tanger excursions en quad dans un cadre superbeà seulement 15kms de l’aéroport ,Alain vous fera découvrirl’arrière pays avec au choix deux circuits de 2 et 3Heures.

Surf et Kite SurfingSaySay Surfshop Une boutique sur Tanger ou vous trouverezles meilleures marques de Surf,Surfwear,Bodyboard,Kitesurf,palmes,accessoires... Rue du Prince Héritier en face durestaurant la pagode Tél:061 93 20 94Location de matériel au magasin et cours et location à laplage de BAKACEM au cap spartel.

Pêche et promenade en merLocation de bateaux avec équipage2 heures, une demie journée, une journée.Promenade ou pêche sportive.www.tangerfishingodyssey.ma/index.htm

PERDICARIS PARK R’MILATSuperbe park de promenade avec magnifiquevue sur le détroit dans une foret de pin,unefaune et une flore riche et variéeUne source très appréciée de par ses bienfaitsattire de nombreuses personnesSentiers aménagé la promenade des tangéroisle dimancheSitué dans la montagne àprès le palais royal buset taxis vous y amènerons

MNAR PARKPark aquatique et de loisir vue inoubliable surla baie de tanger au milieu des pin ce complexeouvert en 2005 comprend un park aquatiqueavec tobogans,un circuit de karting et unespace de loisir pour les enfants.

RRiiaadd TTaannjjaa :: eexxcceell lleenntt !!

De part sa situation Riad Tanja offre une vue imprenable sur labaie de la ville blanche, ses remparts, son port et les terrasses

de la médina. Riad Tanja saura vous accueillir chaleureusement en vousproposant six somptueuses suites arabo-andalouses où

résonne l'écho des grands artistes tel que Delacroix, Saint-Saëns et Matisse qui ont tous succomber aux attraits de la

ville blanche.La nouvelle direction gère à la perfection cet espace

d'exception restauré dans la pure tradition artisanale assurantà ses hôtes un accueil très chaleureux, un confort extrême et

une gastronomie des plus délicieuses.

Rue du Portugal, escaliers américainswww.riadtanja.com

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EEnnttrrééeeTarte fine de la mer en habit vert

Tarte fine à la gambas et pistou un régalméditerranéen

Préparation : 20 minutes

cuisson : 15 minutes

Difficulté : Moyen

Coût : Budget moyen

Ingrédients

Pour 4 personne(s)

60 g de roquette

12 gambas

60 g de parmesan

½ botte de cébettes

1 boule de mozzarella

Tomates confites

100 g de feuilles de basilic

50 g de parmesan râpé

50 g de pignons torréfiés

10 g d’ail dégermé

2 dl d’huile d’olive

gros sel et poivre du moulin

1 pate feuilletée

PREPARATION

Lavez la roquette, taillez le parmesanen copeaux, coupez la mozzarella entranches. Epluchez les gambas en gar-dant le bout de la queue. Poêlez-les àl’huile d’olive avec les cébettes . Res-servez-les. Et réservez-les.

Préparez le pistou, mixez tous les in-grédients et réserver au frais. Pâte feuil-letée, taillez un rectangle de 20 cm sur10 cm et piquez-la avec une fourchette.Disposez-la entre deux plaques recou-vertes de papier sulfurisé et enfournezavec un poids dessous. Une fois cuite(10 min) badigeonnez-les de pistou.Dressez votre assiette, sur chaque fondde pâte, monter les tranches de mozza-rella en alternance avec les tomatesconfites et passez-les au four (th.6,180° c) pendant quelque minutes, letemps de faire fondre la mozzarella. Surle fond de l’assiette, disposez un peu devinaigre balsamique concentré de façonesthétique.

Posez la tarte, ajoutez une poignée desalade sur le dessus et terminez avecles gambas piquées en brochette et lescopeaux de parmesan. Arrosez d’un filetde pistou.

MenuDDeesssseerr ttMOUSSE DE FRAISES

Préparation : 5 minutes

attente : 1 heure

Difficulté : Très facile

Coût : Bon marché

INGREDIENTS

Pour 6 personne(s)

500 gr de fraise

1 boite de lait concentré sucré

1 petite boite de crème fraicheépaisse

PREPARATION

Tout mettre dans un mixeur

PPllaattIngrédients (6 per-sonnes) :

30 grosses crevettes (engarder 12 entières etcouper les autres en pe-tits cubes)

1 oignon émincé

½ gousse d’ail

10 cl de cognac

1 verre de Noilly Prat

1 verre de jus de moules(ou d’eau si vous n’enavez pas)

sel et poivre1 cuillère à café de curry( ou plus c’est selon legoût de chacun ) 240 gde riz arborio ou carna-

roli ½ cube de bouillon devolaille dilué dans ¾ Ld’eau 40 g d’échaloteshachées 1 càs d’estra-gon ciselé 2 càs decrème fraîche

Sel et poivre 1 càs d’huiled’olive et un peu debeurre

Préparation :La sauce : décortiquer lescrevettes, réserver lesqueues, faire rôtir les ca-rapaces à l’huile d’olive,ajouter l’ail, faire revenirquelques secondes, dé-glacer les sucs et flam-ber. Saupoudrer de curry,incorporer le Noilly et lejus de moules. Porter àébullition et cuire environ1/4h. Passer au chinois,remettre dans la casse-role avec la crème et

faire réduire. On doitavoir une crème ayant àpeu près l’aspect d’unecrème anglais.

Assaisonner et réserver.Le risotto : Faire suer leséchalotes sans colorationavec un peu de beurre,ajouter le riz et le faire re-venir jusqu’à ce qu’il soittransparent. Incorporerle bouillon petit à petitcomme pour un risottoclassique. Lorsqu’il estcuit, ajouter les dés decrevettes, l’estragon ci-selé et lier avec un peude sauce. Dressage : Pas-ser les queues de cre-vettes entières à la poêle.Mouler un peu de sauceet poser les crevettes àcôté.

offert par le restaurant L’Océan

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Ouverture du Club de Plage

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LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010 - 54

tourisme

Pluie de projets au NordSelon un communiqué du ministère du Tourisme et de l'Ar-tisanat, la Commission interministérielle des investissementsa approuvé 7 conventions d'investissement portant sur desprojets touristiques à travers le Royaume. Ces projetsconcernent la réalisation d'une capacité additionnelle totalede 5.000 lits dont 2.850 lits touristiques pour un investisse-ment global de 8 milliards de dirhams (MD Dh).

1490 emplois directs stablesCes projets, qui généreront à terme près de 1.490 emploisdirects et stables, concernent notamment la création dedeux unités hôtelières à Oued Laou ainsi que des équipe-ments d'animation et des composantes résidentielles pourun investissement global de l'ordre de 790 millions de di-rhams (MDH).Ils portent aussi sur la mise en œuvre d'un projet à Marra-kech de deux résidences hôtelières, ainsi que des équipe-ments d'animation et des composantes résidentielles (500MDH) et le développement à Dakhla de deux unités hôte-lières, des maisons d'hôtes et des résidences immobilières depromotion touristique (591 MDH).La réhabilitation du palais Tazi de Tanger pour une enveloppebudgétaire de 450 MDH permettant de générer 200 emploisstables et directs, l'implantation de l'enseigne Ramada pourla gestion de deux hôtels 3 à Tanger et à Marrakech (200MDH), ainsi que la réalisation d'un hôtel 5 étoiles à Casa-blanca (212 MDH), permettant la création de 100 emplois, etd'une unité hôtelière dans la nouvelle station touristique deLixus (254 MDH) figurent dans la liste des projets approuvéspar la commission d'investissements.

Oued Laou, Larache, Tanger…

Page 55: Le spécialiste - Octobre -2010

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010 - 55

tourisme

5 étoiles- Andalucia Golf

Route de Cap Spartel, Boubana

Tél. : 05 39 93 64 66

- El Minzah

85 rue de la Liberté

Tél. 0539 93 58 85

- Mövenpick Hôtel & Casino Malabata

Route de Malabata - Baie de Tanger

Tél. : 0539 32 93 00/50

4 étoiles- César

Av Mohamed VI

Tél. 05 39 34 88 00

- El Oumnia Puerto

10, Av Beethoven

Tél. 05 39 34 00 24

- Intercontinental

- Parc Brooks, bd. de Paris

Tél. 05 39 93 60 53

- Le Dawliz

- 42, rue de Hollande - Complexe le Dawliz

Tél. 05 39 33 33 77

- Tanjah Flandria

- 6 bd Mohammed V

Tél. 05 39 93 32 79

- Ramada Les Almohades

- Av Mohammed VI

Tél. 05 39 94 07 55

- Rif & Spa

- 152, Av Mohammed VI

Tél. 05 39 34 93 00

3 étoiles- Ahlen

- Km 5, route de Rabat

Tél. 05 39 31 23 56

- Chellah

- 47-49 rue Allal Ben Abdellah

Tél. 05 39 32 10 02

- Continental

- 36 rue Dar Baroud

Tél. 05 39 93 10 24

- Ibis Moussafir

- Route Nationale n° 1, km 12 Free Zone

Tél. 05 39 39 39 30

- Rembrandt

- Bd Mohamed V

Tél. 05 39 93 78 70 / 72

- Shéhérazade

- Av Mohamed VI

Tél. 05 39 34 18 21

- Tarik

- Bd Mohammed VI, Malabata

Tél. 05 39 34 09 49

Maisons d’hôtes- Dar Jameel

- Av Abdelkrim El Khattabi

Tél. 05 39 33 46 80

- Dar Mouchka

- Feddan Chapo

Tél. 06 76 38 46 33

- Dar Sultan

- 49 rue Touila, Kasbah

Tél. 05 39 33 60 61

- La Tangerina

- 19, Riad Sultan, Kasbah

Tél. 05 39 94 77 31

- Riad Tanja

Rue du Portugal,

Tél. : 0539 33 35 38

- Dar Nilam

- 28 lotissement Tingis

Tél. 05 39 30 11 46

- Dar Nour

- 20 rue Gourna, Kasbah

Tél. 06 62 11 27 24

- Dar Sultan

- 49 rue Touila, Kasbah

Tél. 05 39 33 60 61

Résidences touristiques- Alia

- 13 bis av Med VI, baie de Tanger

Tél. 05 39 94 28 47 / 05 39 32 17 83 -

- Mimouni Plaza

- Achakar – Mediouna, Cap Spartel

Tél. 05 39 33 81 06

- Résidence Nezha

- 58 av de la Résistance

Tél. 05 39 94 82 24

- Tarifa

- Km 18, route de Ksar Sghir

Tél. 05 39 33 38 78

A Asilah(3 *)

- El Khaima

- Km 2, route de Tanger

Tél. 05 39 41 74 28

- Zelis

- 10 av Mansour Eddahbi

Tél. 05 39 41 70 69

(1*)

- Dar Al Andalous

- 30, rue Banafsaj

Tél. 05 39 41 78 40

- Hôtel El Mansour

- Av Mohamed V

Tél. 05 39 41 73 90

GuideH ô t e l s

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tourisme

Cuisine asiatique- La Cita

- 1, rue Imam Ghazali

Tél. 05 39 34 10 87

- Star of India

- Av Mohammed VI

Tél. 05 39 94 49 02

- Kokoshi

- 10 rue Al Yaman Ex immeuble de la com-mune, Place Mozart

Tél. : 05 39 32 40 16

- Kiotori

- Rue Ibn Roched, Av Moulay Abdellah

Tél: 0539 37 07 00

- La Pagode

- 3, rue El Boussairi

Tél: 05 39 93 80 86

- Otori Sushi

- 41, Av de la Résistance ( ex-Quevedo )

Tél.: 0539 32 55 33

- Tom Yam

- 5, Av. Youssoufia

Tél. : 0539 32 08 97

Cuisine espagnole- La Brasa

Complexe Titanic Avenue Mohamed VI

Tél. : 05 39 94 40 30

- La Casona

- Rte nationale Tanger-Ceuta Km 45, rteplage Dalia

Tél. 06 61 38 39 97

Cuisine française- L'Adresse

11, rue N° 8, Bellavista I et II

Tél./ Fax.: 05 39 30 16 72

- Eric Kayser

Quartier Ibéria, rue des amoureux

Tél: 05 39 33 16 83

- Le Matisse

- Casino de Tanger, rte de Malabata

Tél. 05 39 32 99 33

- Le Marquis

- 18 rue Bouhtouri

Tél. 05 39 94 11 32

- Les Passagers de Tanger

- 4, place du 9 avril - Grand Socco

Tél. 06 19 00 02 50

- Ô Saveur

- 15, angle Boubana / Cavendish

Tél. 05 39 94 96 60

- Le Relais de Paris

- Complexe Dawliz – 42, rue de Hollande

Tél. : 05 39 33 18 19

Cuisine italienne- Anna et Paolo

- 77, Prince Héritier

Tél: 0539 94 46 17

- Casa d'Italia

- Palais des Institutions Italiennes Merchan

Tél. : 05 39 93 63 48

- Il Pizzaiolo

- Rue Ibn Roched, Av Moulay Abdellah

Tél: 0539 37 07 00

- Ristorante Italiano

- Lot 503 – Rte de Rabat Z.I. de Gzenaya

Tél : 05 39 39 41 14

- La Fuga

- 7, rue Casablanca Résid. Assourour II

Tél. 05 39 33 10 66

- La Traviata

- Rue Abdellah Guenoun, Résid.

Al Mouahidine

Tél. 05 39 32 18 49

- La Carbonara

- Complexe Titanic - Avenue Mohamed VI

Tél. : 05 39 94 40 30

- Luigi

- Place du Koweït

Tél. : 0539 37 90 06

- San Remo

- 15, rue Ahmed Chaouki

Tél. 05 39 93 84 51

Cuisine internationale-Amazona

Tél. 05 39 95 96 37 - 155, Avenue TarikIbn Zayad (à côté de l’hôtel de ville)

- Boca Chica

Tél. 05 39 94 49 50 - Av Mohamed VI

- Chellah Beach Club

Tél. 05 39 32 50 68 - Av Mohamed VI

- El Erz

Tél. 05 39 33 34 44 - Hôtel El Minzah 85,rue de La Liberté

- Ibiza

Tél. 05 39 34 00 24 - Hôtel El Minzah 85,rue de La Liberté-

Guide

Restaurants

- 56LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

Page 57: Le spécialiste - Octobre -2010

- 57LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

tourismeGuide

Cuisine Med- Africa

- 83 rue Salah Eddine El Ayoubi

Tél. 05 39 93 54 36

- Casa de España

- Av Jebha watania II

Tél. : 05 39 94 73 59

- Cap Spartel

- Cap Spartel

Tél. : 05 39 93 37 22

- El Pescador

5, Av. Allal Ben Abdellah

- Centre Ville

Tél. : 05 39 94 56 25

- L'Océan

- Plage Sidi Kacem

Tél. :05 39 33 81 37

- Golden Beach

- Av Mohammed VI

Tél. 05 39 93 37 22

- Mangana

- 42, rue de Hollande,

Complexe Dawliz

Tél. 05 39 33 33 77

- Marcell’o

- 42, rue de Hollande, Complexe Dawliz

Tél. 05 39 33 33 77

- Miramonte

– Merchan

Tél. 06 72 20 70 55

Poisson- El Dorado

- 21 rue Allal ben Abdellah

Tél. 05 39 94 33 53

- El Pescador del Dia

- 7-8 rue Jordanie, `

av Mohammed V

Tél. 05 39 34 02 01

- Ibiza Puerto

- Royal Yachting Club

- Port de Tanger

Tél. 05 39 93 38 35

- Laachiri

- Ksar Sghir - L’Marsa

- 92 av Mohammed VI

Tél. 05 39 39 00 06

- Miami Beach

- 3 av Mohammed VI

Tél. 05 39 32 24 63

- Palacio De Las Paellas

- 141, Av Mohamed V

Tél. 05 39 94 26 03

- Di Napoli

- Angle Av Bethoven et Rue Rameau

Tél. 05 39 32 02 32

- Dulce Nea

- Rés. Nessrine n°5 place des Nations

Tél. : 0539 32 34 29

- Oslo

- Complexe Al Boughaz, rte Malabata

Tél. 05 39 94 37 20

- Mc Arena

- Complexe le printemps, Av Mohamed Vn°26

Tél. 05 39 94 68 68

- Pizza Hut

- 5 av. Ibn Tachfin

Tél. 05 39 32 11 11

- Southern Fried Chicken

- Av Sidi Mohamed Ben Abdellah

Tél.: 0539 37 90 05

- Tanger Fried Chicken

- 55, Av du Nil résid. Borj Alkhalij

Tél. 06 60 15 15 91

A Asilah- Al Kasaba

- Place Zellaka

Tél. 05 39 41 70 12

- Briech Tahadart

- Rte de Rabat - Akouas Briech

Tél. 05 39 41 63 15

- Casa Garcia

- 51rue My Hassan Ben el Mehdi

Tél. 05 39 41 74 65

- El Espigon

- Rue Moulay Hassan Ben Mehdi

Tél. 05 39 41 71 57

- Oceano Casa Pepe

- Plaza Zalaka

Tél. 05 39 41 73 95

Salons de thé

& glaciers- Caesar’s Plaza

Av Mohamed V

Tél. 05 39 94 08 83 - 112,

- Café de Paris

- Place de France

Tél. 05 39 93 84 44

- Da Vinci

- Bd Mohamed V résidence MaspalomasN°10

Tél. 05 39 34 09 98

- Café Porte

- Rue Ibn Roched, Av Moulay Abdellah

Tél: 0539 37 07 00

- Cap Spartel

- Cap Spartel

Tél. : 05 39 93 37 22

- La Gelateria

- Av Mohamed VI

Tél. : 0539 32 90 04

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LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010 - 58

De nombreuses personnes souffrentd'une myopie plus ou moins importante,ce qui nécessite le port de lunettes, delentilles ou une opération. Alors que ce

trouble de la vision est de plus en plus fréquent etque l'hérédité influence sa gravité, plusieurs étudesscientifiques ont permis, pour la première fois, demettre en évidence l'implication d'un gène.Environ un homme sur 4 souffre de la myopie, unedéformation de l'oeil qui empêche de voir correcte-ment de loin. Les femmes sont deux fois plus nom-breuses que les hommes à souffrir de myopie forte.L'allongement du globe oculaire a pour conséquencede bomber la cornée et le cristallin. Les rayons lumi-neux convergent alors non pas directement sur la ré-tine, mais légèrement en avant. L'image transmise aucerveau par le nerf optique n'est qu'imparfaitementrestituée et le myope a une vision floue du mondequi l'entoure.La myopie simple peut commencer à se manifesterentre l'enfance et l'adolescence, et évolue au gré dela croissance pendant 4 à 8 ans pour se stabiliser versvingt ans. Les deux yeux sont touchés de façon rela-tivement égale. Quelques signes ne trompent pas : lesenfants froncent les sourcils pour mieux voir, lisent lenez collé sur leurs livres ou se rapprochent de la té-lévision pour la regarder. La myopie peut égalementêtre d'ordre pathologique, due à des lésions du fondde l'oeil d'origine vasculaire. Son évolution dure alorstoute la vie et l'atteinte à la vision est importante, del'ordre de 20 dioptries voire plus.Si la plupart des cas de myopie sont assez légers, 2 à3 % des cas sont en revanche pathologiques et en-traînent un décollement de la rétine, un saignementde la macula et un glaucome prématuré, pouvantconduire à la cécité.

On sait que l'hérédité est un facteur aggravant dansla survenue de la myopie. En effet, un enfant dont lesdeux parents ont besoin de lunettes a toutes leschances de devoir en porter à son tour. Mais à cejour, aucun gène n'avait encore été identifié.Découverte du gène RASGRF1C'est désormais chose faite. Dans les travaux qu'ilsont menés dans un premier temps auprès d'une co-horte de jumeaux, puis ensuite auprès de 13 414adultes, et dont les résultats sont mis en ligne sur lesite de la revue Nature Genetics, les chercheurs duDuke University Medical Centre ont en effet décou-vert que le gène RASGRF1 était fortement associé àla myopie. "Comme RASGRF1 est fortement ex-primé dans les neurones et la rétine, ce gène est cru-cial pour la fonction rétinienne et la consolidation dela mémoire visuelle", explique le Dr Terri Young, oph-talmologue, pédiatre et médecin et chercheur aucentre de génétique humaine de l'université Duke.Pour confirmer cette découverte, l'équipe du PrYoung, en collaboration avec l'équipe du Dr Pirro GHysi, du département de recherche sur les jumeauxet d'épidémiologie génétique au Kings College deLondres, ont créé des souris dépourvues du gèneRASGRF1 : ils ont alors observé des déformationsde leur cristallin.Dans le cas de la myopie, la découverte d'une originegénétique est particulièrement intéressante, estimele Pr Young. "L'œil est un organe de choix pour la thé-rapie génique, car son faible volume et le fait qu'il soitfermé permettent au traitement de rester localisé àl'intérieur de l'œil dans un volume très concentré. Enoutre, l'accessibilité à l'œil permet aux médecinsd'observer les effets du traitement sur la durée àl'aide de méthodes non invasives comme l'illumina-tion de la rétine et des autres structures oculaires".

Découverte d'un gène de la myopie !“famille Santé

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famille

Alors que les ma-ladies cardiovas-culaires restentla première

cause de mortalité dans lemonde, avec 17,1 millionsde décès chaque année, laJournée Mondiale du coeurfête son 10ème anniver-saire. A cette occasion, laFédération mondiale ducœur propose 10 mesuressimples à adopter au quoti-dien pour prendre soin deson cœur. Particulièrementconcernées, les femmesmeurent davantage desmaladies cardiovasculairesque les hommes

Les 10 commandements du coeur1. Mangez sainSuivez la règle simple des "5 fruitset légumes par jour" et évitez lesgraisses saturées (lait entier,beurre, viandes grasses, charcute-ries, etc.). Méfiez-vous égalementdes plats préparés, qui contiennentsouvent des niveaux élevés de sel.

2 . Soyez actifs30 minutes seulement d'activitéphysique au quotidien peuventaider à prévenir crises cardiaqueset accidents vasculaires cérébraux(AVC). Pensez-y !

3. Dites stop au tabacLe risque de maladie cardiovascu-laire sera ainsi réduit de 50% en unan et reviendra à un taux normal.

4. Gardez un poids "santé"

Essayer de conserver un poidssanté et sachez que la perte depoids fait diminuer l'hypertensionartérielle, le principal facteur derisque d'accident vasculaire céré-bral.

5. Évaluez votre risqueFaites un bilan avec votre médecinpour calculer votre risque cardio-vasculaire. Cela vous permettrad'élaborer un plan d'action pourprendre soin de votre coeur.

6. Alcool : attention auxabusEssayez de limiter votre consom-mation d'alcool. Si elle est exces-sive, elle peut augmenter votrepression artérielle et engendrerune prise de poids.

7. Travaillez dans un envi-ronnement sans fuméeVotre lieu de travail doit être à100% sans tabac, n'hésitez pas à lerappeler aux collègues qui rechi-gneraient à respecter l'interdiction.

8. Faites de votre lieu detravail un lieu d'exercicePrenez les escaliers plutôt que l'as-censeur ou faites une petite pro-menade pendant l'heure dudéjeuner. Encouragez les collèguesà vous suivre, c'est toujours plussympa lorsque l'on est entouré.

9. Aliments : faites le bonchoix !Le midi faites le choix d'alimentsplus sains. Si la qualité n'est pas aurendez-vous sur votre lieu de tra-

vail, trouvez des lieux proches quiservent des repas équilibrés.

10. Accordez-vous des mo-ments "no-stress"Même s'il n'a pas été démontréque le stress est un facteur derisque direct, il est en revanchesouvent lié au tabagisme, à unemauvaise alimentation et parfois àune consommation excessive d'al-cool. Qui sont quant à eux des fac-teurs qui aggravent le risque demaladies cardiaques. Pensez à pren-dre l'air à votre pause déjeuner etprofitez de vos pauses pour mar-cher ou faire des étirements pen-dant 5 minutes deux fois par jour.Les femmes ne prennent pas suffi-samment soin de leur cœurD'après la Fédération mondiale ducoeur, les maladies cardiovascu-laires tuent plus de femmes chaqueannée que le cancer, la tuberculose,le sida et le paludisme réunis.Diabète, tabac, cholestérol, hyper-tension, obésité et sédentaritésont les principaux facteurs derisque majeurs des maladies car-diovasculaires. La diététiqueconstitue également un élémentclé de la prévention des risques. Along terme, elle a un impact consi-dérable. Il faut donc privilégier unrégime alimentaire sain, pauvre engraisses saturées, riche en oméga 3et en fruits et légumes. Les fruitsoléagineux comme les amandespeuvent être intéressants car ilspeuvent contribuer à diminuer letaux de cholestérol.

Les 10 commandements du coeur

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famille

Rides, rondeurs, les femmes vont enfin pouvoir accep-ter ce qu'elles jugent comme des petits défauts car ilsemblerait que c'est précisément ce qui séduit leshommes. Les résultats de l'étude menée par le site

FirstAffair.fr* vont nous réconcilier avec notre corps.La beauté parfaite, une arme de séduction imparable ? Rien n'estmoins sûr. L'étude menée par FirstAffair.fr révèle en effet que 31% des hommes et des femmes trouvent les petits défauts phy-siques attirants et les rides féminines sont même jugées sexy parplus de 43 % des hommes.Selon l'étude, les tâches de rousseur peuvent elles aussi se révé-ler être très attirantes : elles plaisent à 56,9 % des hommes et à25,4 % des femmes. Les yeux vairons fascinent, quant à eux, 32 %des femmes et 28,3 % des hommes interrogés sur le site de ren-contres. Enfin, si la majorité des hommes (75,4 %) disent aimerles silhouettes "agréables", cela n'exclut en rien les rondeurs fé-minines puisque plus d'un quart d'entre eux les privilégient.A l'inverse, porter un appareil dentaire pourrait diminuer les chances de séduire car cela est apprécié par seule-ment 2,4 % des personnes interrogées, tout comme les sourcils broussailleux (2,2 %).Il est donc plutôt rassurant de se dire que les petits défauts qui nous dérangent voire nous obsèdent, comme desrides ou un léger embonpoint, peuvent finalement être des armes de séduction...Source : Relaxnews * Etude, publiée mardi 31 août et menée la première semaine d'août sur le site de rencontresFirstAffair.fr auprès de 2000 de ses membres.

Les hommest r o u v e n tl e s r i d e sf ém in i n e ss e x y

Santé

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famille

Elever des animaux de compagnie estune mode en plein vogue un peu par-tout dans le monde. Aujourd’hui, le faireà Tanger tout en étant sûrs que nos

nouveaux « amis » chiens et chats sont des ani-maux de pure race est possible depuis l’ouvertured’Animaloo.Ouverte depuis mai dernier en face de l’ancienneécole Robert Schuman, Animaloo est une bou-tique qui est plus qu’une simple animalerie et oùvous pouvez découvrir une vraie équipe profes-sionnelle pour vous guider et vous conseiller surles différents choix d’animaux de compagnie exis-tant surplace.A Animaloo, vous trouverez également un largechoix de produits alimentaires de première qualitéet tous les accessoires dont vous aurez besoinpour le bien-être de vos nouveaux amis.

à visiter absolument !

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LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010 - 62

famille Enfant

Face à un enfant qui refusede manger, suivez lescommandements sui-vants :

I. Pas d'inquiétude !Votre enfant est normal comme leprouvent l'examen clinique et lebilan effectués.II. Ne le forcez pas !En aucune circonstance et sousaucun prétexte, vous ne devez for-cer votre enfant à manger plus qu'iln'en a envie.III. Ne le félicitez pas !Il ne faut pas féliciter votre enfants'il mange. Manger n'est pas unevertu, c'est un privilège. On mangepour se nourrir, et non pas pourfaire plaisir à maman ou papa...IV. Pas de faveurs !Apportez à l'heure du repas en fa-mille le plat. Chacun est servi à sonidée. Si l'enfant n'aime pas tel ou telplat, offrez lui une part symboliquesans le forcer à y goûter ou rien dutout à votre guise. Surtout, ne rem-placez pas le plat refusé par unautre cuisiné uniquement à son in-tention. A vous de préparer pen-dant les quelques jours detraitement des mets qu'habituelle-ment il aime, même s'il s'agit tousles jours du même plat.V. Ne faites pas durer !

Le repas ne doit pas durer plusd'une demi-heure. Ne laissez pasvotre enfant mâchonner et rumi-ner pendant des heures son petitmorceau de viande ou de légumes.Ne le forcez pas à terminer sonplat. Même si l'assiette est encorepleine, retirez-la après 10 minutessans faire de commentaires et sansprendre une mine désolée,consternée, énervée, dépitée, en-nuyée, contrariée, excédée, dépri-mée... Imaginez qu'une caméravous filme et que vous devez jouerla comédie. "Le spectacle conti-nue..." chez les gens de la ballemême en cas de problèmes per-sonnels importants.L'ordre "logique" conventionnel :entrée - plat - dessert n'est pasobligatoire pour l'enfant.VI. Pas d'assiettes trop rempliesPour les petits appétits, mettez peude chose dans l'assiette (1, 2 ou 3cuillères à café de viande et depurée...), quitte à resservir après sivotre enfant réclame. Une assiettepleine est pénible à voir lorsqu'on apeu faim. Vous devez mettre l'enfanten position active de "demandeur"s'il désire encore du plat plutôtqu'en position passive.VII. Rien entre les repasNe donnez rien à manger à l'enfant

entre les repas. Vous pouvez parcontre appliquer la "clause de sé-curité" qui consiste à laisser traîner,mine de rien, des aliments dans lacuisine ou le réfrigérateur (fruits,fromages, radis, tranches de jambonetc...) que l'enfant pourra "chapar-der" à votre insu (pseudo-insu bienentendu...). L'instinct se réinstaureainsi en dehors de tout problèmed'obéissance ou de capitulation.VIII. No commentNe faites jamais d'observation ni decommentaires devant l'enfant surson appétit. Pas de punition s'il nemange pas ! Pas de récompense s'ilmange ! Effacez devant lui le pro-blème de l'alimentation. N'en par-lez plus. Ne lui montrez pas quecela vous chagrine ou vous énerves'il ne mange pas. Si vous êtes ex-cédée, allez passer votre crise denerf dans la pièce à côté...!IX. Gare aux conseils farfelusN'écoutez pas les conseils farfelus,contradictoires et désordonnés del'entourage.X. Pas d'excèsN'oubliez jamais qu'on mangebeaucoup trop : la fréquence del'obésité, de l'hypertension arté-rielle, de l'athérosclérose en est laconséquence.C'est l'enfant qui mange trop que

Les 10 commandements pour lesparents de l'enfant qui ne mange pas

Certes, votre enfant ne mange pas. Pourtant,n'essayez pas de le forcer, votre attitude risquerait

d'entretenir son opposition. Quelques conseils peuventvous aider à briser le cercle infernal.

Santé

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familleEnfant

l'on devrait emmener chez le mé-decin et non pas celui qui secontente de peu et se développenormalement.Ce n'est pas parce que l'on mangepeu que l'on grandit lentement ;c'est parce que l'on grandit lente-ment que l'on mange peu...!Si vous suivez ces 10 commande-ments, il se passera la chose sui-vante : pendant quelques jours,l'enfant ne mangera que ce qu'ilpréfère (dessert...!) et refuseraviande et légumes. Parfois, il nemangera rien du tout ou grignoteraun petit bout de pain. Ne vous af-folez pas. Il faut tenir. Votre enfantne tombera pas malade.Après 3, 8 ou 15 jours, si vous sui-vez bien ces conseils, il mangeraselon ses besoins et le cercle vi-cieux de la "Table Infernale" sera in-terrompu.

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

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Santéfamille

Les enfants préfèrent les pâtes aux haricotsverts et mangent le plus souvent une crèmedessert plutôt qu’un fruit… Effet des publi-cités, manque de temps des parents, pro-

blème de gestion des cantines… Comment faireretrouver le goût des fruits et des légumes aux bam-bins ? Petits conseils pour mettre du vert au menu !En Angleterre, 1/3 des enfants mangent moins d’unfruit par jour, et la proportion est la même pour les lé-gumes ! En France, la situation est pire encore : 81 %des enfants de 3 à 14 ans mangent moins de trois por-tions de fruits et légumes par jour. Lors du congrèsEGEA 3 (Conférence internationale sur les bénéficessanté du régime méditerranéen) qui s’est tenu à Romeen mai 2005, les bambins étaient de tous les débats. Laquestion : comment leur faire manger plus de fruits etlégumes, indispensables à leur santé.Les parents ne font pas le poids !Faire apprécier les fruits et légumes aux enfants nesemble curieusement ne pas aller de soi : dans toutesles enquêtes menées auprès des petits, les légumessont souvent considérés comme les aliments les moinsappétissants ! Certes, difficile pour les parents de lut-ter contre ces préférences surtout qu’ils ne sont pas

aidés par l’environnement. Comme le souligne le DrJean-Marie Le Guen1 dans un livre sur l’obésité desenfants, chaque bambin passe en moyenne 2 h par jourdevant la télé. Or il subira ainsi 15 à 20 minutes de pu-blicité… dont 70 % seront des snacks, biscuits, cé-réales et autres aliments transformés… Sans parler dela formidable offre de biscuits, chocolats et autressnacks, qui rivalisent de couleurs attirantes, et mettentsouvent en scène les héros des enfants.Du goût avant tout !Mais il est heureusement possible d’aider ses enfantsà manger plus sainement, en consommant un peu plusde fruits et légumes. Pour commencer, inutile d’ache-ter des fruits qu’ils n’aiment pas. Vous connaissez cer-tainement les préférences de votre enfant dans cedomaine. Mais cela ne suffit pas, il faut leur proposerdes fruits et légumes appétissants, avec du goût, pourréussir à leur "redonner la cote". Alors n’hésitez pas àemmener vos petits sur les marchés, pour leur fairegoûter et choisir ce qu’ils veulent. Autre possibilité :vous rendre chez un de ces producteurs qui propo-sent de cueillir les fruits. Vos enfants se prendront for-cément au jeu, autrement plus amusant que de mettreun paquet de biscuits dans le caddie.

Des fruits pour les enfants !

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Santé famille

"Dis papa c'est quoi la maladiequ'on trouve dans la viande ? Dismaman, pourquoi mon frère a unzizi et pas moi…" ? Pourquoi ? ?Pourquoi ? ? Pourquoi ? ? Votre en-fant vous pose un grand nombrede questions sur tout et n'importequoi. Vie quotidienne, actualité ousexualité, votre enfant entendbeaucoup de choses autour de lui: il voudrait bien les comprendre.

La découverte du mondeToutes ces interrogations sont-elles "normales" ? Y a-t-il un âgepour cela ? Il semble exister chezl'enfant une période du pourquoiqui commence vers 3 ans. En effet,c'est le début de la vie sociale, l'en-fant quitte progressivement les ju-pons de sa mère et se tourne versles autres : il part à la découvertedu monde. C'est là qu'il va poserses questions. Cette période mon-tre que votre enfant interagit avecson environnement, ce qui est trèspositif. Seulement, parfois, certainsparents ne savent pas commentréagir ou sont embarrassés par lessujets abordés par leurs enfants.Certes, ces questions sont sou-

vent imprévisibles. Elles désarçon-nent les parents peu préparés auxtermes crus de leurs bambins.Que faire ? Le mieux est toujoursd'essayer de donner une réponsela plus exacte possible. Tourner au-tour du pot et répondre à côté nesont pas des solutions.

Attendez les questionsEn fonction de son âge, vous luidirez les choses simplement ou demanière plus approfondie. Pour unplus jeune, ce n'est pas la peine derépondre trop en détail. Il n'estpeut-être pas prêt à entendre uneexplication approfondie ou il n'at-tend peut-être qu'une réponsesimple et claire. Ne cherchez pas àtout lui expliquer non plus. Atten-dez plutôt qu'il vous questionnespontanément. Cela répondra à sapropre demande et non pas à lavôtre. Ainsi, nul besoin d'être tropprécis sur la question des relationssexuelles si votre enfant de 3 ansvous demande comment on faitles bébés. Vous pouvez lui répon-dre simplement qu'il a été fabriquédans le ventre de sa maman. Plustard vous lui expliquerez que les

spermatozoïdes de papa ont ren-contré l'ovule de maman, maischaque chose en son temps.

Etablir un lien de confianceAttention pourtant à ne pas ré-pondre de manière trop évasiveaux questions importantes sur lasexualité, les maladies graves…Cela peut l'angoisser plus qu'autrechose. Essayez d'être spontané etsincère dans vos réponses, vousétablirez ainsi un lien de confianceavec votre enfant. En vous posantdes questions, votre enfant vousteste aussi. Il cherche à savoir sivous êtes aussi infaillibles et aussipuissants qu'il l'imagine. Ne culpa-bilisez pas si vous ne savez pas ré-pondre et orientez-le vers uneautre personne, cela lui montreraque vous accordez de l'impor-tance à ses questions, et que la cu-riosité n'est pas un vilain défaut.N'hésitez pas à le féliciter pourson génie et son imagination, celane pourra être que bénéfiquepour lui plus tard !

Débordant d'imagination, votreenfant vous harcèle de questions àlongueur de journée et vous avezl'impression de ne pas toujourssavoir quoi dire. Il ne cesse devous surprendre et vous met par-fois mal à l'aise. Est-il possible derépondre à toutes ses questions demanière adéquate ? Que cache ces"pourquoi" ? Devez-vous avoirréponse à tout ?

L'âge du "pourquoi"

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famille Santé

Arthrose, arthrite, polyarthrite rhuma-toïde… Il n'est pas toujours facile devivre au quotidien avec un de ces rhu-matismes qui nous empoisonne l'exis-

tence. Outre les traitements médicamenteux ouchirurgicaux, quelques petits conseils d'hygiène de viepeuvent contribuer à prévenir et à mieux vivre avecdes rhumatismes.Depuis quelques mois, vos rhumatismes vous laissenttranquilles. Mais comme ils agissent le plus souvent parcrises ou poussées évolutives, vous redoutez une pro-chaine crise… Essayez donc de la prévenir ou tout dumoins de mieux vivre avec.Prenez votre temps et gérez votre stressSi le bon stress nous aide à rester dynamique et at-teindre nos objectifs, en revanche, le mauvais stressprocure souvent une charge psychologique impor-tante qui pèse trop lourd sur nos épaules. Et pour cer-tains d'entre nous, la crise de rhumatismes guette.Lorsque l'on souffre de rhumatismes, il est préférablede se mettre à l'écoute de son corps, de prendre sontemps et de gérer son stress. Et cela, dès le réveil !

La raideur matinale est un signe typique des rhuma-tismes articulaires : au réveil, vos articulations sontgonflées et plutôt douloureuses, presque verrouillées.Programmez donc votre réveil un quart d’heure plustôt et commencez par faire quelques petits étire-ments, flexions et extensions des articulations avantde mettre un pied hors du lit. Ensuite, asseyez-voustranquillement au bord de votre lit, respirez profon-dément avant de vous lever doucement.

Dans la journée, sachez vous ménager quelques mo-ments pour souffler. Déléguez certaines tâches, re-laxez-vous. Quelques séances de kinésithérapie etd'ergothérapie (méthode de rééducation par l’activitéphysique) peuvent aussi vraiment vous aider à mieuxvivre vos rhumatismes, en vous apprenant les bonsmouvements et les bons gestes de la vie quotidienne.Luttez contre l'embonpointRien de pire pour nos articulations que les kilos su-perflus. Si vous souffrez de rhumatismes, il faut soula-ger le plus possible vos articulations, en réduisant unéventuel excédent de poids. Un régime équilibré, pres-crit par votre médecin, devrait vous aider à perdre cesquelques kilos qui pèsent sur vos articulations… etsur votre silhouette. La pratique régulière d'un sportcontribue aussi à prévenir les rhumatismes et l'em-bonpoint à condition, toutefois, d'éviter les sports vio-lents. Préférez la marche, la natation, le yoga, lagymnastique douce et le ski de fond au ski de piste, ka-raté ou toute autre activité sportive comportant dessauts répétitifs qui mènent la vie dure à nos cartilageset articulations.Arrêtez de fumerResponsable de cancers et de maladies cardiovascu-laires, on connaît moins bien les effets nocifs du tabacsur les rhumatismes articulaires. Pourtant, c'est uneréalité. Diverses études scientifiques1,2,3,4,5 ont misen évidence une association négative entre arthrose,rhumatismes et tabagisme. Arrêtez donc de fumer,c'est vraiment mauvais pour votre santé, à tous lespoints de vue. Respirez, détendez-vous, oubliez un peuvos soucis… pour tenir vos rhumatismes à distance !

Mieux vivre avec ses rhumatismes

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Les dessous du contour del'oeilOn le sait désormais, la zone ducontour de l'oeil est bien plus fragileque le reste de notre visage. Plus fine,la peau mérite une attention touteparticulière. En prendre soin, révélerason éclat et offrira une seconde jeu-nesse à votre regard !

La fragilité du contour del'oeilLe contour de l'oeil est la zone la plusfine et la plus fragile de tout le visage.Constamment en mouvement, elleaccuse en priorité les premiers signesdu vieillissement cutané. Tous nosconseils pour illuminer votre regard.Le contour de l'oeil est un véritablemiroir de notre bien-être général. Unpetit coup de fatigue ou de stress etles cernes font leur apparition.

Les spécificités du contour del'oeilLa peau du contour de l'oeil estconstamment sollicitée (10 000 cli-gnements par jour). Et pour facilitercette mobilité, elle est allégée et ex-trêmement fine (3 à 5 fois plus minceque la peau du visage) ce qui la rendvulnérable. Pauvre en collagène, élas-tine et en cellules adipeuses, le

contour de l'oeil souffre de séche-resse. Ainsi fragilisé, il devient le lieude prédilection de la formation desrides.Si cette zone est pauvre en graisse,elle est au contraire riche en muscles,22 au total dont 14 s'activent toutesles 10 secondes pour assurer une hy-dratation permanente à la cornée.Ces mouvements perpétuels dété-riorent plus rapidement les fibres quideviennent moins fermes.Le vieillissement du contour de l'oeilLe relâchement cutané du contourde l'oeil est souvent le premier signedu vieillissement. Avec le temps, les fi-bres élastiques et les fibres de colla-gène s'altèrent, ce qui entraînent unrelâchement et un flétrissement de lapaupière inférieure. La peau se dé-tend et une petite poche se forme.Mais le relâchement n'est pas le seulsigne du vieillissement. La zone sensi-ble sous les yeux, constamment solli-citée, laisse apparaître précocementdes ridules. Les premières rides d'ex-pression prennent naissance dansl'angle externe de l'oeil et forment lespattes d'oie.Qu'est-ce que les cernes ?La peau est plus fine sous les yeux etcette "transparence" rend donc plusvisible les moindres soucis de circu-

lation ou d'ombres noires. Par ail-leurs, avec l'âge ou la fatigue, lamicro-circulation sanguine et lym-phatique du contour de l'oeil (déjàtrès ralentie) devient encore plus"paresseuse". Le creux de la paupièreinférieure se colore et c'est l'appari-tion des cernes. Avec le temps, celane s'arrange pas : la peau s'affine unpeu plus et le relâchement cutané vamodifier la forme du cerne qui vas'accentuer en longueur et assombrirle regard. Cette couleur souventbleue-noire des cernes vient du faitque des micro-déchets sanguins peu-vent stagner dans les vaisseaux capil-laires.Les cernes, qui peuvent être occa-sionnels ou durables, vont s'aggraversi vous manquez de sommeil, en casde stress, d'abus d'alcool ou de tabac.Les cernes sont différents des poches(ces gonflements sous l'oeil) que l'onpeut avoir et qui résultent du vieillis-sement et/ou d'une mauvaise circula-tion lymphatique. Tout comme pourles cernes, une prédisposition fami-liale, le stress et la fatigue les accen-tuent.

Reflet de la jeunesse du visage, le contour de l'oeil est particulièrementvulnérable. Soumis à d'incessants mouvements, il révèle les premières marquesde vieillissement. Pour atténuer et/ou ralentir l'apparition de ces signes dutemps, les soins anti-âge et antirides offrent une nouvelle jeunesse à votre regard.

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famille

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Beauté

Est-ce que vous mangeriezun yaourt périmé de 2mois ? Assurément non,alors pourquoi mettre sur

votre peau des cosmétiques dont ladate de péremption est dépassée ? Lamention de durée d'utilisation aprèsouverture sur vos produits de beautéest obligatoire. Problème : qui se sou-vient avec exactitude du jour où ellea ouvert son gommage pour le corps,où le premier jour d'utilisation de lacrème soyeuse de luxe qu'elle n'uti-lise que pour les grandes occasionstellement elle coûte chère ? Pas évi-dent de s'en souvenir.... Quand il s'agitde dentifrice ou de gel douche, desproduits que l'on renouvelle très ré-gulièrement, il n'y a pas de problème,

mais qu'en est-il du mascara ou duvernis rose paillettes ? Pour savoir sivos soins sont toujours utilisablessans risques, voici les bons gestesd'un vanity sans souci.Vous l'avez certainement noté, lesemballages de vos produits de beautéont un logo représentant un pot ou-vert avec un petit chiffre à côté, sui-vit d'un M. Ce chiffre indique lenombre de mois pendant lesquelsvous pouvez conserver votre soinaprès son ouverture (12M signifieque votre soin est utilisable 12 moisaprès son ouverture).Conserver ses produits de beauté :ce qui doit vous alerterSi votre soin a une couleur ou uneodeur suspecte, jetez-le. De même, si

vous avez noté un changement detexture, ne l'utilisez pas.Si vous êtes allée faire un trekkingdans une contrée reculée ou vousêtes aventurée en terre australe, brefsi vos produits ont été stockés dansdes conditions extrêmes, ne les ré-utilisez pas à votre retour.Votre poudre pour le teint s'effrite ?C'est le signe qu'il est temps de lajeter.

Conserver ses produits de beauté :les gestes à adopterPréférez aux pots les conditionne-ments en tube, flacon ou doseur. Celavous évitera premièrement d'y met-tre les doigts (avec les risques decontamination que cela comporte si

CCoommmmeenntt ccoonnsseerrvveerr mmeess pprroodduuiittss ddee bbeeaauuttéé ??

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famille

vous ne vous lavez pas les mains justeavant), et surtout à chaque fois quevous ouvrez le pot, vous laissez en-trer de l'air, qui transporte des bac-téries. C'est pourquoi il estindispensable de toujours refermerpots, tubes et flacons après chaqueutilisation.Ne conservez pas vos produits debeauté derrière la fenêtre de votresalle de bains. L'agression directe dusoleil peut faire virer vos cosmé-tiques.Vos soins craignent la chaleur, maisl'humidité de la salle de bains peutégalement leur être fatale, car elle fa-vorise la prolifération des moisissureset des bactéries. Donc pensez à aérer

votre salle de bains après chaquedouche ou bain et si la pièce est vrai-ment trop humide, stockez votre va-nity dans votre chambre.

Conserver ses produits de beauté :ce qu'il faut savoir- Les produits à base aqueuse (crème,lait) sont les produits les plus sensi-bles et donc à surveiller avec la plusgrande prudence.

Les cosmétiques à base d'al-cool (laques pour cheveux, vernis,déos) sont moins sujets aux conta-minations, tout comme les produitssolides (crayons, rouges à lèvres).Les vernis à ongles sont à jeter à lapoubelle dès qu'ils deviennent pâteux

ou collants. Ne pensez pas les récu-pérer en ajoutant quelques gouttesde dissolvant cela ne sert à rien.Il faut conserver vos produits debeauté dans un endroit frais et sec àl'abri de la lumière. Le réfrigérateurapparaît comme une bonne alterna-tive pour garder les soins que vousn'utilisez pas régulièrement.

Durée de conservation des produitsles plus courants :La durée de vie des cosmétiquesvarie en fonction du produit maistous vos produits de beauté ont unedurée de vie limitée, alors ouvrezl'oeil !

Beauté

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Dans le cadre de cette ma-nifestation culturelle, pré-vue du 4 au 9 octobreprochain, Ezzat Alayli évo-

quera devant les spectateurs son ex-périence en tant qu'acteur qui a inter-prété des rôles dans plus d'unecentaine d'oeuvres cinématographiqueslesquelles "resteront gravées dans lamémoire de l'art arabe et internatio-nal", indique lundi un communiqué duCentre Cinématographique marocain(CCM).

Le Festival s'assigne pour objectif decréer un espace de rencontre etd'échange cinématographique entre lesdifférents intervenants, ajoute le docu-ment.

Il vise également à jeter la lumière surles nouveaux courts métrages tournésdans les pays méditerranéens et à en-courager les jeunes cinéastes des deux

rives du bassin à réaliser leurs ambi-tions dans le domaine du cinéma.

Le programme de cette édition, précisele communiqué, comporte une com-pétition officielle, un spécial sur lescourts métrages, ainsi que des tablesrondes sur les films en compétition.

Ouverte aux courts métrages médi-terranéens, la compétition officielleverra cette année la participation de 53films représentant, outre le Maroc, l'Al-gérie, l'Espagne, la Bosnie, Chypre, laCroatie, l'Egypte, la France, la Grèce,l'Italie, le Liban, la Palestine, le Portugal,la Serbie, la Slovénie, la Syrie, la Tunisieet la Turquie.

Le Jury de cette 8-ème édition, qui seraprésidée par l'écrivain marocain Ab-dellatif Laâbi, attribuera aux films pri-més le grand prix du festival, le prixspécial du jury et le prix du scénario.

8e édition du Festival du Court MétrageMéditerranéen de Tanger

L'acteur Ezzat Al Alaily y prendra part

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

CULTURE Cinéma

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CULTURE Art

Janice Storozum* ne peint pas. Elle in-vente un monde. Son monde. Un universchatoyant, singulier, furieusement poé-tique. "Rendre les gens heureux", tel est

le dessein ultime de l'artiste. Une vocationsimple, audacieuse et salvatrice. Derrière descouleurs lumineuses et une maîtrise parfaitede son art qui évoque Matisse, Janice Storo-zum, nous raconte une réalité foisonnante,troublante et existante. Ses tableaux, mondia-lement reconnus, ont rencontré un succèsphénoménal lors de différentes expositions àNew York, Paris, Berlin ou Londres.Cette ancienne pensionnaire de la plus grandeécole d'art du monde, le "High School of Music& Art" - de New York, est même sélectionnéeen 1991 pour représenter les Etats-Unis lorsdu Festival International de la Peinture deCagnes-Sur-Mer au Chateaux Musée Grimaldi.Janice Storozum nous livre des lieux oniriques,sereins et doux. Un monde où la temporalités'étend jusqu'à l'horizonet au delà-même denotre raison. Ses portraits imposent la mêmeintensité avec des personnages dont la com-plexité se révèlent délicatement. Des tableauxoù l'âme se déploie comme une fleur au prin-temps. La peinture de Storozum est une vraierévolution des sens. Mieux, c'est une renais-sance.Janice Storozum est aussi connue commechanteuse avec comme nom de scène JanicedeRosa, "la diva du Blues".Jusqu’au 17 octobre

Janice de Rosaexpose à Dar D’art

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CULTURE

La librairie les insolites a organisé le sa-medi 18 septembre la dédicace dudernier livre de Tomasz KAWIAK"COQ DE TANGER", artiste sculp-

teur en résidence à Tanger depuis de nom-breuses années. Chroniques amusantes ettruculentes écrites dans une langue simple etfraîche, un hommage vivant à la Cité du Détroit.Lecture en présence de l'auteur & présentationde ces travaux picturaux.Sculpteur, peintre, plasticien, écrivain à sesheures, Tomasz Kawiak, alias Tomek, est né en1943 en Pologne. Diplômé de l'Académie desBeaux-Arts de Varsovie, il suit des études depeinture, graphisme, céramique & architecture.A Paris, il étudie la sculpture en compagnie deCésar. Depuis, il livre des œuvres dans le mondeentier et partage son temps entre Tanger et leSud de la France. Toujours très au fait des cou-rants de style dans la mode, il s'est attaché pen-dant des années à sculpter le jean. Bronze,marbre, les matériaux utilisés étonnent pour unaccessoire qui dénote. Mais le style de Tomekest là. Sculpture imposante, moderne, son artest reconnaissable entre tous.Il vient de publier un récit "Coq de Tanger" auxaccents autobiographiques, dans lequel il livre,de sa plume franche et vive, ses impressions, sonressenti dans la ville du Détroit lorsqu'il s'estdécidé à y emménager dans le quartier du Mar-shan. On suit les tribulations d'un Tomek tou-jours en quête de signes, s'émerveillant duquotidien, cherchant à encenser artistiquementun coq empaillé. Le Coq devient l'obsession del'auteur, une sorte de mascotte dans ses péré-grinations. Un récit extrêmement divertissantdans un Tanger de tous les jours, qui éveille,pour celles et ceux qui connaissent la ville, unsentiment de déjà-vu et pour les autres, l'enviede venir dans cette ville fantasque.

Les insolites présenteTOMEK, l’écrivain

FestivalsMai : Festival International de Théâtre

Juin : festival de l’environnement

Juin : Festival Tarab, musiques traditionnelles du monde(www.tarabtanger.org)

Juillet : Les Nuits de la Méditerranée

Juillet : Festival Taktouka Al Jabalia & des Artsapparentés

Septembre : Festival Tanger Sans Frontières

Septembre : Tanjazz (www.tanjazz.org)

Octobre : Festival du Court Métrage Méditerranéen

Octobre : Festival de Cinéma español Tánger/Málaga

Novembre : Festival National du TheâtreUniversitaire de Tanger

Novembre :Tanjalatina

Décembre : Festival National du film de Tanger

Janvier : Festival de cinéma Jeunes Talents

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Centres culturelsAmerican Language Center

- 1 rue M' Sallah

Tél. 05 39 93 36 16

Business English

Consulting Office

31, rue de Mexique

Tél. 06 74 37 79 12

Conservatoire d'Art et de Musique

15 rue Imam Malik -

MERCHAN

Tél. : 05.39 93 14 46

Deutsch-Marokkanische

Gesellschaft

- 9 rue de Belgique, 1er étage

Tél. 05 39 37 33 90

Institut Cervantes

Av. Sidi Mohamed Ben Abdellah, 99

Tél. 05 39 93 20 01

Institut Français

- 41, rue Hassan Ibn Wazzane

Tél. : 0539 94.10.54

CinémasCinémathèque Rif

- Place du 9 avril, Gd Socco

Tél. 05 39 93 45 83

Le Paris

- 11 rue de Fès

Tél. 05 39 32 43 30

Roxy 9, rue Mansour Dahbi

Galeries d’artGalerie Dar d’Art

- 6, rue Khalil Matran

Tél. 05 39 37 57 07

Galerie Delacroix

rue de la Liberté -

Tél. 0539 94.10.54

Galerie Tindouf

- 72, rue de la Liberté

Tél. 05 39 93 86 00

Galerie Volubilis

- Sidi Boukouja, Kasbah

Tél. 05 39 33 38 75

La Kasbah

- 57, rue Riad Sultan, Kasbah

Tél. 05 39 94 82 45

Médina Art Gallery

- 30, Av Abou Chouaib Doukali (Bel Air)

Tél. 05 39 37 26 44

Marshan Art Gallery

- 32 rue Assad Ibn Al Fourat, Mar-shan

Tél. 05 39 93 33 89

Sala de exposiciones

Instituto Cervantes

Bélgica nº 9 - Tanger

Tel. 05 39 93 20 01

Auction

- 36, Av Abou Chouaib Doukali (Bel Air)

Tél. 05 39 33 66 64

LibrairiesLibrairie Les Insolites

28, rue Khalid Ibn Al Oualid – Tanger

Papeterie Librairie El Abid

35, rue Moussa Ibn Noussair – Tan-ger

Tél. /Fax 0539 93 50 35

Librairie Page et Plume

3, rue El Hariri - place des Nations (enface de Acima)

Tél. 05 39 32 03 15

Papeterie Ikrae

- 52, Av Lafayette

Tél. 05 39 94 03 07

Librairie des Colonnes

- 54 bd Pasteur

Tél. 05 39 93 69 55

CULTURE

Musées, Galeries d’art, Instituts, Salles des expositions, Librairies, ...

Guide

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

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Environnement

Après la première édition de l’AutomotiveMeetings Tangier en 2008, l’Associationmarocaine des industriels et construc-teurs automobiles (Amica) prépare la 2e

édition. La grand-messe des équipementiers etconstructeurs automobiles se tiendra les 21 et 22 oc-tobre à Tanger. Une édition qui intervient dans uncontexte plutôt difficile. L’Europe, principal marché deséquipementiers marocains, peine encore à faire décol-ler les ventes de voitures neuves. «C’est un marchétoujours incertain. Aussitôt que les signes de reprisepointent du nez, la baisse s’ensuit», souligne Larbi Be-larbi, président de l’Amica. Au-delà du contexte éco-nomique mondial, «il faut aussi tenir compte de laconfirmation du projet Renault à Tanger et de la dési-gnation des équipementiers de rang 1 qui l’accompa-gnent», insiste Belarbi. Une annonce qui a eu un impactassez positif sur les implantations, notamment des équi-pementiers. Une douzaine d’opérateurs de renom ontdéjà finalisé leur installation. D’ici fin 2010, l’on s’attendà ce que ce nombre atteigne au moins une vingtainede nouveaux entrants. Mais ce n’est pas tout. «Le lancement du projet de PSAà Vigo en Espagne qui retient le Maroc comme l’une deses sources d’approvisionnement est un facteur positifà prendre en considération», signale Mohamed Ouzif,

directeur délégué de l’Amica. Pour l’édition AMT 2010, les organisateurs s’attendentà près de 137 participants entre constructeurs auto-mobiles, équipementiers de 1er rang et de rang n+1(PME). «Les mêmes constructeurs qu’en 2008, notam-ment Renault, Fiat, BMW, Peugeot, Citroën (PSA), Ge-neral Motors, Toyota… seront présents. Nous tablonsaussi sur la participation d’équipementiers de 1er rangdont le chiffre d’affaires annuel le plus faible s’élève à 20milliards d’euros», précise Belarbi.Parmi les branches d’activité représentées à l’édition2010, figurent l’emboutissage, la fonderie, la plasturgie,l’ingénierie…Pour rappel, AMT est la première convention d’affairesautomobile organisée dans le bassin méditerranéen.L’événement se veut un forum d’échanges entre pro-fessionnels dont l’objectif principal est de promouvoirla plateforme industrielle Maroc et les relations de par-tenariat et de transfert de know how à travers l’orga-nisation de rencontres B to B. Pour la première édition tenue en 2008 (participationde 137 entreprises), les organisateurs ont pu prépro-grammer près de 700 rendez-vous. Le chiffre d’affairesà l’export des équipementiers s’élève à plus de 1 mil-liard d’euros en 2009, en progression de 27 % par rap-port à 2008.

2e édition de l’Automotive Meetings Tangier

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Environnement

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

«Facebook, qui relie maintenant plus de 500 millions de per-sonnes, a la responsabilité de s'afficher comme bon citoyen cor-poratif auprès du public grandissant qu'il dessert», a écrit M.Naidoo, dans une lettre adressée au fondateur du célèbre ré-seau social.«Aucune entreprise leader globale, particulièrement pas une quirejoint tant de gens quotidiennement, ne peut dénier qu'à cetteépoque, ignorer ses impacts environnementaux menace à la foissa réputation et sa santé financière», a-t-il ajouté. En janvier dernier, Greenpeace International a été alarmé parl'annonce faites par Facebook de construire un centre de don-nées à Prineville, en Oregon, dont la principale source d'éner-gie serait le charbon. En guise de protestation, l'ONG a créé ungroupe sur Facebook baptisé «We want Facebook to use 100% renewable energy», qui compte aujourd'hui quelque 285 000membres provenant du monde entier.Greenpeace essaie d'attirer l'attention des grands noms de l'in-formatique et des nouvelles technologies au sujet de leurs émis-sions de carbone. Selon un rapport de Greenpeace intitulé«Make IT Green: Cloud Computing and its Contribution to Cli-mate Change, », les serveurs et les infrastructures de transportde données entraînent une consommation excessive d'énergieà base de charbon et de nucléaire.L'ONG appelle donc les grandes entreprises du secteur à ac-corder une plus grande place aux énergies renouvelables dansles plans de construction de leurs futurs centres de stockagede données. S'appuyant sur les estimations du rapport «SMART 2020: en-abling the low carbon economy in the information age», réalisépar The Climate Group, Greenpeace estime que les centres dedonnées et les réseaux de télécommunications consommeront1963 milliards kWh d'électricité d'ici 2020, soit le triple de leurconsommation actuelle et plus que celle de la France, de l'Alle-magne, du Canada et du Brésil réunis.

Le directeur exécutif de Greenpeace internatio-nal, Kumi Naidoo, somme le fondateur de Face-book, Mark Zuckerberg, de montrer l'exemplequant à son empreinte écologique.

Greenpeace : Facebook doit réduire son empreinte environnementale

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Environnement

LE SPÉCIALISTE. Octobre 2010

Les villes utiliseront de plus en plus de l'eaurecyclée pour pallier la rareté de cetterichesse naturelle et les entreprisescapables de recycler les eaux usées pour

produire de l'eau potable dans les régions urbainesne manqueront pas de contrats au cours desprochaines années. Analyse d'une tendance.La demande pour ce type de technologie explosera,estime Global Water Intelligence (GWI), une firmed'analyse de l'industrie, qui a publié un rapport à cesujet en octobre dernier avec PUB, l'agence nationalede l'eau de Singapour.GWI estime même qu'une " révolution " se préparedans ce segment du marché du traitement des eaux.Ainsi, le recyclage des eaux usées pourrait être unesolution à la rareté de l'eau potable dans plusieursrégions du monde. Global Water Intelligence a cernétrois tendances.L'eau recyclée est sous-utiliséeEn théorie, l'eau recyclée devrait être une source deremplacement de l'eau puisée dans la nature.Toutefois, dans la pratique, étant donné que l'eau

naturelle est disponible à très faible coût, celle qu'onrecycle est plutôt perçue comme une source d'eausupplémentaire, voire même une source qu'on peutgaspiller.Nous boirons de plus en plus d'eau recycléeAu cours des prochaines années, l'eau recyclée auraplusieurs applications dans les régions urbaines. Lesentreprises s'en serviront dans leurs procédés au lieude puiser dans le réseau d'eau potable. Les villes,elles, pourront augmenter leur offre d'eau potable,ce que fait notamment Singapour.L'eau recyclée croîtra plus vite que l'eau désaliniséeActuellement, la production d'eau recyclée quirespecte les normes de santé publique totaliseenviron 28 millions de mètres cubes (m3) par jour,soit moins que la production d'eau potable par ledessalement d'eau de mer (41 millions de m3). Maisen 2016, l'eau recyclée bondira de 180 % pouratteindre 79 millions de m3, par rapport à unecroissance de seulement 120 % de l'eau produite pardessalement (89 millions de m3).

Le marché d e l ' e a u recyc léee x p l o s e

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