LE JOURNAL DU FESTIVAL INTERNATIONAL Leçons DU FILM DE … · 2018-07-26 · certes très...

4
Rejoignez-nous sur LE JOURNAL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECH N°06 9 décembre 2015 PAGE 01 Le mot du jour Un café avec PARK CHAN-WOOK PAGE 03 L’invité(e) du jour FARIDA BELYAZID PAGE 02 Zoom REGARDER UN FILM SANS LE VOIR PAGE 02 Agenda CE QU'IL NE FAUT PAS RATER PAGE 04 Leçons de cinéma Depuis qu’un "train entrait en gare de la Ciotat", le cinéma, 7 e art, n’aura cessé de nous en apprendre sur lui. Au fond, qu’est ce que le cinéma, sinon la manifestation même du roman total. Il y a de la littérature, de la poésie, de la danse, de la musique, de la sculpture, de la photographie dans un vrai film. Ainsi les réalisateurs sont-ils ces artistes de l’un et du multiple. Les masterclass, ces leçons de cinéma donnés par d’immenses artistes du 7 e art, sont toujours ces moments exceptionnels où le mystère se fait connaître un peu. Secrets de fabrique, révélations inattendues, technique, partage: chaque masterclass est un événement ! Pour sa 15 e édition le Festival International du Film de Marrakech offre à un public de passionnés la possibilité d’écouter Fatih Akin, Abbas Kariostami, Park Chan-wook. Trois grands réalisateurs, trois univers, trois leçons magistrales. Si le cinéma est un langage universel, c’est précisément sa diversité qui le démontre. Aujourd’hui encore se vérifie cette idée : Qu’une leçon de cinéma contient à la fois tout le 7 e art et tout son avenir. Seul le Festival de Marrakech offre la possibilité de le découvrir. MAGISTRAL MAGISTRAL

Transcript of LE JOURNAL DU FESTIVAL INTERNATIONAL Leçons DU FILM DE … · 2018-07-26 · certes très...

Page 1: LE JOURNAL DU FESTIVAL INTERNATIONAL Leçons DU FILM DE … · 2018-07-26 · certes très hitchcockien. Cependant, je n’en suis pas l’auteur. Je retiens que Hitchcock avait le

Rejoignez-nous sur

LE JOURNAL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE MARRAKECHN°069 décembre 2015

PAGE 01

Le mot du jour

Un café avecPARK CHAN-WOOK

PAGE 03

L’invité(e) du jourFARIDA BELYAZID

PAGE 02

ZoomREGARDER UN FILM SANS LE VOIR

PAGE 02

AgendaCE QU'IL NE FAUT PAS RATER

PAGE 04

Leçons de cinémaDepuis qu’un "train entrait en gare de la Ciotat", le cinéma, 7e art, n’aura cessé de nous en apprendre sur lui. Au fond, qu’est ce que le cinéma, sinon la manifestation même du roman total. Il y a de la littérature, de la poésie, de la danse, de la musique, de la sculpture, de la photographie dans un vrai film. Ainsi les réalisateurs sont-ils ces artistes de l’un et du multiple. Les masterclass, ces leçons de cinéma donnés par d’immenses artistes du 7e art, sont toujours ces moments exceptionnels où le mystère se fait connaître un peu. Secrets de fabrique, révélations inattendues, technique, partage: chaque masterclass est un événement ! Pour sa 15e édition le Festival International du Film de Marrakech offre à un public de passionnés la possibilité d’écouter Fatih Akin, Abbas Kariostami, Park Chan-wook. Trois grands réalisateurs, trois univers, trois leçons magistrales. Si le cinéma est un langage universel, c’est précisément sa diversité qui le démontre. Aujourd’hui encore se vérifie cette idée : Qu’une leçon de cinéma contient à la fois tout le 7e art et tout son avenir. Seul le Festival de Marrakech offre la possibilité de le découvrir.

MAGISTRALMAGISTRAL

Page 2: LE JOURNAL DU FESTIVAL INTERNATIONAL Leçons DU FILM DE … · 2018-07-26 · certes très hitchcockien. Cependant, je n’en suis pas l’auteur. Je retiens que Hitchcock avait le

Zoom L’invité(e) du jour

ils ont dit...

Farida Belyazid

La pionnière

Farida Belyazid nous accueille avec un sourire chaleureux. Si elle a été choisie par le Festival pour remettre l’hommage au cinéma canadien à Atom Egoyan, la réalisatrice n’est pas du genre à s’étendre sur les films qu’elle a réalisé ou sur lesquels elle a travaillé. Elle n’use que de peu de mots pour décrire sa filmographie et sa longue carrière (36 ans), et n’apprécie pas particulièrement d’être singularisée comme l’une des deux premières femmes – cinéastes, à la fin des années 70 au Maroc. Elle explique en

effet qu’à l’époque, tous les réalisateurs, qu’ils soient hommes et femmes, partageaient les mêmes obstacles à trouver un marché ou une niche pour leur cinéma.“Il était difficile de faire des films au Maroc, point. Cela ne changeait rien si vous étiez un homme ou une femme“ explique-t-elle. La cinéaste ne veut donc pas que sa contribution au cinéma soit déterminée par le genre. Farida Belyazid ajoute que ce qu’elle a fait, c‘est lutter, avec ses collèques masculins, pour amener les institutions

culturelles étatiques à reconnaître leur contribution à la culture marocaine. “C’est comme si nous travaillions en secret, se souvient-elle. Nos films ne récoltaient aucune attention, n’étaient même pas projetés dans les cinémas”.Née à Tanger, Farida Belyazid a étudié le cinéma à l'École Supérieure d'Études Cinématographiques (ESEC) à Paris. Elle entame sa carrière au

Maroc comme productrice sur le tournage Une brèche dans le mur, de Jilali Ferhati in 1979. Deux ans plus tard, l’équipe se reforme pour Poupées de roseaux.Amateure de littérature et d’écriture, la réalisatrice a collaboré avec plusieurs publications françaises et espagnoles, comme Kantara, Autrement, Le Libéral et El Mundo.En 1988, elle réalise son premier

long métrage, Une Porte sur le Soleil, et en 1992, elle fait parler d’elle en écrivant le scénario de la comédie A la recherche du mari de ma femme. Le film qui traite par l’humour des sujets de société comme le mariage, le divorce et la polygamie, est aujourd’hui considéré comme un classique des années 90.Sa sensibilité envers les problèmes qu’affrontent les Marocaines et un désir d’expérimenter la mènent en 1999 à adapter une fable orale en une comédie intelligente, Ruse de femmes. Son succès lance une tendance et bien d’autres réalisateurs, en particulier à la télévision, basent leurs films sur des récits de tradition orale. Mais Farida Belyazid, quant à elle, n’a pas voulu se faire enfermer dans un genre. “Adapter un autre conte ne m’intéressait pas. Je voulais faire quelque chose de différent”. Elle continue alors a expérimenter à travers le cinéma (Juanita de Tanger et Frontieras)la télévision (El Boukma et Nia Taghleb) et le documentaire (Nayda).

PAGE 02

Elle est une des réalisatrices et scénaristes à s’être battue pour que le cinéma marocain soit reconnu… au Maroc. Portrait.

“C’est excitant ! Je découvre, je m’éclate et je me suis fait plein d’amis…Tout en me permettant de vivre ma passion pour la photo, le Festival de Marrakech m’offre de belles vacances” ADNAN HAKOUN, PROFESSEUR ET PHOTOGRAPHE.

Regarder un film sans le voirDepuis 2008, le Festival de Marrakech présente des films en audiodescription, afin que les malvoyants et les non-voyants puissent eux aussi participer à la fête du cinéma. Comment regarde-t-on un film sans le voir ? A l’aide d’un texte en voix-off, qui décrit les éléments visuels de l'œuvre. La voix de la description est placée entre les dialogues ou les éléments sonores importants afin de ne pas nuire à l'œuvre originale. Et cette année, près de 250 festivaliers malvoyants, venus de tout le Maroc et pris en charge par la Fondation, ont 7 films à découvrir, et non des moindres : La cité des enfants perdus du membre du jury Jean-Pierre Jeunet, La dernière tentation du Christ avec Willem Dafoe, etc. Six films internationaux narrés en français, et un film marocain narré en arabe, L’Orchestre des aveugles, en sélection officielle en 2014 et adapté en audiodescription par la Fondation du Festival. Une belle initiative, qui donne lieu cette année à une charmante coincidence : le procédé d’audiodescription est en effet né aux Etats-Unis et s’est développé grâce à l’enthousiasme d’un universitaire, un certain Auguste Coppola. Oui, il s’agit du frère du célèbre réalisateur et actuel président du jury. Et le premier film en audiodescription présenté en 1988 à des non-voyants était Tucker, de… Francis Ford Coppola.

Page 3: LE JOURNAL DU FESTIVAL INTERNATIONAL Leçons DU FILM DE … · 2018-07-26 · certes très hitchcockien. Cependant, je n’en suis pas l’auteur. Je retiens que Hitchcock avait le

Un café avec...

Un des plus grands réalisateurs au monde, le Sud-coréen Park Chan-wook nous parle de son cinéma et de ses pensées sur la peur et la violence. L’influence d’Alfred Hitchcock est apparente dans nombre de vos films...Il est vrai que j’ai décidé de devenir réalisateur après avoir vu les films de Hitchcock. Et le scénario de mon dernier film en anglais, Stoker, est certes très hitchcockien. Cependant, je n’en suis pas l’auteur. Je retiens que Hitchcock avait le génie de ne pas se répéter. Au lieu se conformer à des schémas préétablis, il en inventait. Mais il n’est pas le seul à m’avoir influencé. D'ailleurs, les réalisateurs ne sont pas les seuls à m’influencer.

Vous excellez dans l’art de décrire la violence. Au point qu’elle devient belle. Quel est votre secret?Mon intention n’est pas de rendre la violence belle. Cela a plutôt à voir avec un sentiment que je tente de faire passer. J’essaie à chaque fois d’être original dans ma manière de la représenter.

Le sentiment dont vous parlez, c’est bien la peur?Absolument! On retrouve ce sentiment de peur dans l’audience, mais aussi chez ceux qui reçoivent cette violence, jusqu'a ceux qui l'infligent. Par exemple, dans Lady Vengeance, c’est la peur de ces gens ordinaires que je décris. Ils veulent venger la mort de leurs enfants mais ne savent pas s’ils arriveront à poignarder le criminel qui les a tués. Ils ont la trouille.

“Je suis prêt à réaliser un film marocain”

Stoker est votre premier film américain. Qu’est ce qui explique une telle expérience?Je n’ai pas réalisé ce film parce qu’il était américain. Généralement, j’écris et réalise mes propres films. Mais j’aime recevoir des scripts écrits par d’autres. Ecrire mes propres textes peut être exténuant. Et il se trouve que le plus grand nombre de scénarios que je reçois vient des Etats-Unis. Je ne suis d’ailleurs pas contre recevoir des textes du Maroc. S’il y en a un qui me plaît, je suis prêt à réaliser un film marocain.

Certains de vos films sont contestés. A-t-on besoin dr controverses pour être un bon artiste?Nullement. Il existe bien des manières de devenir un bon artiste. Mais traiter le côté obscur de la nature humaine, explorer des profondeurs dans lesquelles nul ne s’était aventuré, c’est franchir des lignes rouges. Ce qui peut mener à certaines controverses.

Le cinéma sud-coréen brille de mille feux sur la scène internationale. A quoi cela est-il dû?Cela s'explique par les nombreuses et douloureuses expériences que nous avons traversé en peu de temps au 20e siècle : l’annexion par le Japon, la lutte pour l’indépendance, la division du pays en deux Corées, la dictature militaire en Corée du Sud, la démocratisation, l’industrialisation…tout cela a créé des hauts et des bas émotionnels, et nourri une dynamique dramaturgique sociale.

Park chan-wook

Le jury a vu

PAGE 03

BABAIVisar Morina avec Val Maloku & Astrit Kabashi -h44- Allemagne, Kosovo, Macédoine & France 1er filmAu Kosovo, dans les années 1990, avant que la guerre n’éclate. Nori, âgé de dix ans, et Gezim, son père, vendent des cigarettes pour gagner leur vie. Sans aucun contact avec la mère de Nori et préférant tourner de façon radicale le dos au passé, Gezim s’apprête à fuir le pays seul, sans son fils, qui tente par tous les moyens de le retenir. À la suite d’un accident, Nori est conduit à l’hôpital. Quand il en sort, il réalise que son père est parti pour de bon... En colère et obstinécomme seul un enfant peut l’être, Nori part sur les routes à la recherche de Gezim, bien déterminé à confronter son père à la décision qu’il a prise de l’abandonner.

VIRGIN MOUNTAINDagur Kari avec Gunnar Jónsson & Ilmur Kristjansdottir - Islande, Danemark - 1h34C’est l’histoire d’un géant timide, ou comment Fúsi, colosse maladroit, englué dans un quotidien morose, va bouleverser sa vie, par amour...Un film sur la différence.

“C’est ma première expérience professionnelle dans un festival international. Malgré la pression, j’ai vite trouvé mon équilibre, grâce notamment à l’aide de personnes que je viens de rencontrer. Etre aussi proche des stars marocaines et internationales, c’est valorisant”. BOUCHRA AYADA, PHOTOGRAPHE.

Le festival et vous

Page 4: LE JOURNAL DU FESTIVAL INTERNATIONAL Leçons DU FILM DE … · 2018-07-26 · certes très hitchcockien. Cependant, je n’en suis pas l’auteur. Je retiens que Hitchcock avait le

ArmurierMembre de l’équipe de tournage, technicien qui travaille en coordination avec l’accessoiriste, le réalisateur, les acteurs, le responsible des cascades et le scripte. L’armurier est responsable de toutes les armes utilisées comme accessoires sur le tournage : armes à feu, couteaux, épées, arcs, etc.

Responsable effets spéciauxIl crée des effets spéciaux pour les tournages. Il a généralement en charge une équipe de techniciens chargés des effets spéciaux sur le plateau, qui permettent de filmer des explosions, des poursuites et accidents de voiture, tremblements de terre, coups de feu, chutes de neige ou de pluie, création de monstres, etc. Pour cela, ils utilisent des moyens “manuels” : matériel pyrotechnique, maquillage, accessoires, modèles réduits, plateaux spéciaux, machines. Les effets créés en post-production sont appelés “visuels”. Depuis quelques années, les effets spéciaux “réels” sont de plus en plus abandonnés au profit d’images synthétiques générées par ordinateur (CGI).

GraphisteIl est responsable du design des éléments visuels tels que les pancartes, les posters, les affiches, logos, créés expressément pour un film. Il crée souvent plusieurs versions d’un design, le chef décorateur choisissant celui qu’il préfère. Sur certaines productions, il peut aussi participer, sous la direction de l’accessoiriste, à la création de petits objets imprimés utilisés dans le décor ou dans le film : flyers, reçus, documents officiels, etc.,

De A à Z

PAGE 04

Agenda du jour

Un long bisouQuand Mélita Toscan du Plantier, qui avait presque terminé de remonter le tapis rouge du Palais des Congrès lundi soir, a vu Noureddine Lakhmari arriver, elle est revenue le saluer. Et le réalisateur marocain (Casanegra, Zero) a joué le jeu, lui plantant un bisou “de cinéma” sur la joue. Un peu clown, Noureddine Lakhmari a fait mine de ne pas vouloir lâcher la directrice du Festival, sous les rires du public.

Insolites

XXXX

COUP DE CŒUR Eva doesn't sleep de Pablo Agüero

Ne manquez pas le coup de cœur du jour Eva doesn't sleep de Pablo Agüero. Retour en 1952 : à 33ans, Eva Peron vient de mourir et représente la figure politique la plus aimée et la plus haïe de son pays. Entre

coups d’état et guerres civiles, le corps d’Evita devient l’enjeu des forces qui s’affrontent pendant plus de vingt-cinq ans. 17h, salle des Ministres, Palais des Congrès.

MASTERCLASSAbbas Kiarostami Abbas Kiarostami partage sa vision du cinéma dans une Masterclass. Une occasion à ne pas rater de discuter avec le réalisateur iranien des célèbres Le goût de la cerise et Like someone in love. 17h30, Salle des Ambassadeurs, Palais des Congrès.

TAPIS ROUGETruman, Cesc Gay

L'équipe et le réalisateur de Truman défile sur le tapis rouge du Festival de Marrakech ce mercredi soir. Malheureusement, l'un des acteurs du film n'a pu se déplacer, et c'est celui qui incarne le rôle titre: le chien Truman. 18h45, Palais des

Congrès.

DÉCOUVERTEJ.S.A. : Joint Security Area, Park Chan-wook C’est au tour du réalisateur sud-coréen Park Chan-wook de faire vibrer la place Jamâa El Fna. Il présente son film J.S.A. : Joint Security Area. Le thriller raconte l’histoire de 2 militaires coréens assassinés sur un pont à la frontière de la Corée du Nord et la Corée du Sud. Une enquête est ouverte par un agent suisse pour découvrir la vérité derrière ce drame. 18h place Jamaâ El Fna.

HOMMAGE Park Chan-wook

Le Festival du Film de Marrakech rend hommage au grandissime Park Chan-wook. Avec des films culte comme Old Boy et Thirst, le réalisateur sud-coréen est un habitué des festivals. Ces deux films ont ainsi remporté le Grand Prix en

2004 et le Prix du jury en 2009 à Cannes. 19h30, Salle des Ambassadeurs, Palais des Congrès.

RATTRAPAGECinéma Colisée À l’affiche au cinéma Colisée, les trois films présenté en compétion mardi: Neon Bull de Gabriel Mascaro à 11h, Toll Bar de Zhassulan Poshanov à 14h et Very Big Shot de Mir-Jean Bou Chaaya à 16h. Retrouvez aussi Remember d’Atom Egoyan à 18h30. Et le coup de cœur La Isla d’Ahmed Boulane à 20h30

One art, different talents

Un casque sur l'oreille gauche pour capter tout ce qui se joue sur le plateau, la droite est "libre" mais aux aguets du car régie. Clotilde Deflandre est la garante du bon déroulement des cérémonies pour la télévision, la mémoire immédiate du direct.

Elle est en communication avec tous les techniciens de l'image et du son. "Je leur raconte le conducteur pour anticiper ce qui va se passer sur scène dans la seconde suivante, pour que tout le monde soit en place avec un temps d'avance et à l'image au bon moment. On travaille en flux

tendu, on ne peut rien arrêter !".Ici tout se passe très vite, alors que sur un plateau de cinéma on ne tourne pas en continuité et on gère au maximum 2 caméras, là il peut y en avoir jusqu'à 20. Il faut anticiper les vagues d’images. Alors Clotilde surfe avec les techniciens.Elle a 2 chronomètres en permanence autour du cou, qu'elle lance dès le début de l'émission pour avoir un chrono total, elle minute tout. Fin du direct, top antenne, coupez !

Clotilde Deflandre

Un temps d'avance