La Situation de Beni Portée Devant La Cpi

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    L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

    300 FC www.adiac-congo.com

    RD-CONGO

    N° 2627 - LUN DI 6 JUI N 2016

    Une délégation du Front Citoyen 2016 et de laFédération internationale des ligues des droitsde l’homme (FIDH) vient de séjourner à La Hayepour alerter la Cour pénale internationale sur l’in-sécurité récurrente qui sévit dans le territoire deBeni au Nord-Kivu sur fond de tueries des popu-lations civiles. Le 1er juin, Floribert Anzuluni etPaul Nsapu, respectivement coordonnateur etsecrétaire général de deux structures précitées,ont été reçus en audience par la procureure Fa-tou Bensouda.La nalité de la démarche, indique-t-on, est defaire en sorte que les auteurs et les commandi-

    taires de ces tueries soient déférés devant cettehaute juridiction internationale. Rappelonsqu’entre le 28 février et le 22 mai, au moins 76civils ont été tués à l’arme blanche. Cette barba-rie est imputée aux troupes de la rébellion mu-sulmane ougandaise des Forces démocratiquesalliées.

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    Publiée en ce mois de juin par l’institution londonienne LegatumInstitute, l’étude intitulée « Africa Prosperity Report 2016 » a classéun total de trente-huit pays africains en fonction de certains critèresreétant le niveau de prospérité propre à chacun d’eux. Parmi leséléments pris en compte, on peut citer l’économie, la présence d’op-portunités d’entrepreneuriat, la gouvernance, l’éducation, la santé,la sécurité, la liberté personnelle, le capital social et, enn, le niveaude PIB par habitant.Dans cette liste de l’Afrique prospère, le top dix est constitué ainsi del’Afrique du Sud, du Botswana, du Maroc, de la Namibie, de l’Algérie,de la Tunisie, du Sénégal, du Rwanda, du Ghana et du Burkina Faso. LaRépublique démocratique du Congo occupe la trente-cinquième place.

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    TRIBUNE

    Joseph Kabila Kabange, quarante-cinqans d’âge dont quinze au servicede la Nation pour la démocratieet l’état de droitDans une tribune publiée en marge du quarante-cinquième anniversaire de naissance du chef de l’État, lePr Essambo évoque la marche de la RDC qui, sous sa houlette, est en train d’amorcer un virage décisif enmettant le cap sur la voie de son émergence. À force de courage et d’abnégation, écrit-il, Joseph Kabila quia sacrié sa jeunesse en se battant corps et âme pour l’amélioration de la qualité de vie de ses compatriotesest en train de gagner son pari.Depuis son accession au pouvoir, il est resté attaché à deux valeurs importantes d’une société moderne : ladémocratie et l’état de droit. La présente tribune évoque le bilan positif de ses quinze années de gouvernancedont environ dix ont été passés dans la recherche de la paix.

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    DIVISION 1/PLAY-OFF

    La Linafoot réaménage à nouveauson calendrier La Ligue nationale de football (Linafoot) a rendu public, le 2 juin, le calendrier réaménagé d’un total dedix matchs programmés, avancés et décalés de Play-Off du championnat national de football (Division1). Et l’on se rend compte que le TP Mazembe de Lubumbashi aura fort à faire d’ici le 30 juin, datebutoir de la n du championnat concédée sur base de la dérogation du ministre des Sports qui avaitsigné un arrêté de prolongation de la saison sportive. En effet, les Corbeaux de Lubumbashi vont devoirdisputer six matchs de Play-Off en trois semaines, notamment contre son rival de toujours, le FC Saint-Éloi Lupopo, Daring Club Motema Pembe (DCMP) de Kinshasa, Dauphins Noirs de Goma, Shark XI FCde Kinshasa et Sa Majesté Sanga Balende de Mbuji-Mayi.

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    INSÉCURITÉ AU NORD-KIVU

    La situation de Beni portée

    devant la CPI

    PAYS AFRICAINS PROSPÈRES

    La RDC à la trente-

    cinquième place

    Le centre des affaires à Kinshasa

    Le territoire de Beni au nord-Kivu

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    N° 2627 Lundi 6 Juin 2016LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE4 | ANNONCES

    La Cérémonie de baptême duremorqueur Leketi et desvedettes Tsiémé et Leni parmadame Antoinette SassouN’Guesso, épouse du Chef del’Etat a eu lieu le 27 mai dansl’enceinte portuaire enprésence de Gilbert Mokoki,ministre des transports, del’aviation civile et de la marinemarchande, des membres dugouvernement et des autoritésciviles et militaires desdépartements de Pointe-Noireet du Kouilou.

    Le remorqueur Leketi et les deuxvedettes nouvellement acquises parle Port concrétisent la politiquevolontariste des autorités congolaisesd’arrimer le port autonome dePointe-Noire sur les standardsinternationaux de gestion des ports et

    de le positionner sur l’échiquiersous-régional en tant que port deréférence et de transbordement.Aussi, le parrainage du baptême detrois nouvelles unités navigantesrécemment acquises par le Portautonome de Pointe-Noire marque lesoutien indéfectible de madamel’épouse du Chef de l’Etat aux effortsde modernisation consentis par lePort autonome de Pointe-Noire pouraméliorer ses performances. Une poli-tique qui s’est concrétisée à travers lamise en œuvre de la première étapede son Programme d’investissementsprioritaires (PIP) qui vise l’améliora-tion des conditions d’accueil du port,aux ns de recevoir des navires degrande capacité dans des conditions

    de sécurité et d’exploitationmodernes et satisfaisantes a rappeléSéraphin Bhalat, directeur général duPort autonome de Pointe-Noire avantde présenter les caractéristiques des

    engins ottants.Le remorqueur Leketi est unremorqueur de haute mer de typeASD3213. Il mesure 32,65 mètres delong et 13, 27 mètres de large. Letirant d’eau maximum est de 6, 30mètres. Sa puissance est de 7268 CVfournis par deux moteurs principauxC280 de Caterpillar. Il est munid’équipements de navigation, desurveillance, de communication, desécurité et de sauvetage de pointeavec entre autres deux radars, unsystème de localisation GPS et unautopilote, trois radios VHF, unsystème d’identication automatique,un système de communicationsatellitaire, des équipements

    électroniques de recherche etsecours en mer, deux ancres de 585kilos chacune, un dispositif de luttecontre l’incendier avec un débit , undispositif de lutte contre la pollution,six cabines individuelles pouvantaccueillir un équipage de dixpersonnes.La vedette Tsiémé mesure 16,15

    mètres de long sur 5, 40 mètres delarge et 0, 85 mètres de tirant d’eau. Ilest aussi muni d’équipements denavigation, de surveillance et decommunication modernes : un radar,un compas, un sondeur, un GPS. Sacapacité d’accueil 29 places.La vedette Leni mesure 15,20mètres de long et 4,50 mètres de

    large. Il a aussi des équipements denavigation, de surveillance et decommunication. Puissance est de 650KW développés par deux moteursVolvo/ Caterpillar.Selon le directeur général du Portautonome de Pointe-Noire, lesactivités de ces engins représententprès de la moitié du chiffre d’affairesdu Port autonome de Pointe-Noire etd’ajouter « À l’heure où les armateursfréquentant le Port autonome dePointe-Noire envisagent de faireescaler des navires de taille encoreplus grande, à l’instar de l’armateurCMA CGM, qui recevra courant juillet2016 un navire porte containeurs de337 mètres, le Port n’entend pass’arrêter en si bon chemin ».

    Pour Gilbert Mokoki, ministre destransports, de l’aviation civile et de lamarine marchande, la mise en œuvredu Programme d’investissementsprioritaires(PIP) a permis de rétablir etde moderniser les infrastructures etéquipements portuaires and’accroitre leurs capacités et à faireface au développement du trac

    notamment celui des containers. «Lorsque l’on sait par ailleurs que lastratégie actuelle des armateurs estcelle de la massication et dugigantisme des navires l’on ne peut seréjouir du choix de ce remorqueur degrande puissance qui permettrad’assurer en toute sécurité un servicede qualité ».Un rituel traditionnel et symbolique deconsécration du remorqueur a étéeffectué avant le baptême propre-ment dit suivi peu après de la visiteguidée à quai de madame l’épouse duChef de l’Etat, des membres dugouvernement, des autorités civiles etmilitaires des départements dePointe-Noire et du Kouilou.

    PUBLI-REPORTAGE

    Trois nouveaux engins ottants du Port autonome de Pointe-Noire reçoivent leur baptême

    Le Gouvernement de la République duCongo conance avec la Banque Mon-diale, le projet de Développement Urbainet de Restructuration des QuartiersPrécaires pour un montant de cent vingtmillions (120.000.000) de dollars US.

    Ce projet qui s’inscrit dans la poursuite

    des activités menées dans le cadre duProjet Eau, Electricité et DéveloppementUrbain (PEEDU), a pour objectifs (i)d’améliorer l’accès aux infrastructures etservices de base pour les populationsvivant dans les quartiers précaires àBrazzaville et à Pointe-Noire et (ii) derenforcer les capacités du Gouvernementet des municipalités en matière derestructuration urbaine.

    A cet effet, la Cellule d’Exécution desProjets en Partenariat Multilatéral (CEP)se propose d’utiliser les fonds de cenancement pour régler des services deConsultants, fournitures et travauxdevant être acquis dans le cadre del’exécution de ce projet, entre autres lesactivités ci-après :

    Marchés des Consultants

    Services de consultants pour les étudestechniques et DAO des travaux deconstruction des voiries urbaines àBrazzaville et Pointe-Noire ;

    Services de consultants pour les étudestechniques et DAO des travaux detraitement des zones en proie auxérosions à Brazzaville ;

    Services de consultants pour les étudestechniques et DAO pour les réseaux eau,électricité et assainissement à Brazzaville

    et Pointe Noire ;Services de consultants pour l’élabora-tion des plans de restructuration dequartiers précaires et programmesd’investissements prioritaires deBrazzaville et Pointe Noire ;

    Services de consultants pour la prépara-tion des DAO pour la restructuration desquartiers précaires de Brazzaville etPointe-Noire ;

    Services de consultants pour l’élabora-tion des plans d’urbanisme de détail deBrazzaville et Pointe-Noire ; Services deconsultants pour la maîtrise d’œuvresociale à Brazzaville et Pointe-Noire ;Services de consultants pour la réalisa-tion de l’adressage à Brazzaville etPointe-Noire ;

    Services de consultants pour le contrôleet la supervision des travaux. Marchésdes FournituresAcquisition des véhicules ;

    Acquisition du matériel informatique.Marchés des TravauxTravaux de construction des voiriesurbaines à Brazzaville et Pointe-Noire; Tra-vaux pour le traitement des zones en proieà l’érosion à Brazzaville;-Travaux de réhabilitation/extension desréseaux eau, électricité et assainisse-

    ment à Brazzaville et Pointe-Noire.

    Les marchés nancés seront passésconformément aux procédures spéciéesédictées par les Directives de la BanqueMondiale :

    a) Sélection et Emploi de Consultants parles emprunteurs de la Banque Mondialedans le cadre des prêts de la BIRD etCrédit et Dons de I’AID (Janvier 2011) ;

    b) Passation des marchés de fournitures,de travaux et de seNices (autres que lesseNices de consultants) par les emprun-teurs de la Banque Mondiale dans le cadredes prêts de la BIRD et Crédit et Dons del’AID (Janvier 2011.

    Tous les consultants et les fournisseursdénis dans les directives sont admis àsoumissionner.

    Les avis spéciques relatifs aux différentsmarchés qui doivent être passés confor-mément aux procédures d’appel à la

    concurrence internationale de la BanqueMondiale seront publiés au tempsopportun au plan international dans le sitede la Banque mondiale, et dans JeuneAfrique et dans les journaux à diffusionnationale tels que «La Semaine Africaine,les Dépêches de Brazzaville, le quotidiende l’Agence Congolaise d’Information,

    etc».Les soumissionnaires potentiels souhai-tant gurer sur la liste des destinatairesd’avis de présélection éventuelle et/ou àmanifestation d’intérêt pour les études etmarchés spéciques, dans le cadre desprocédures à la concurrence internatio-nale, ou ceux ayant besoin de renseigne-ments complémentaires devronts’adresser à l’adresse ci-après :

    Délégation Générale des Grands TravauxCoordination Technique Cellule d’Exécu-tion des Projets en Partenariat Multilaté-ral 5e étage, siège du Ministère del’Aménagement du Territoire et de laDélégation Générale des Grands TravauxPlace de la République (Ex Rond point duCCF) - B.P. 1127. Brazzaville - Républiquedu CongoTel : +(242) 06 956 86 64 105 386 35 32Email : [email protected] ;[email protected] [email protected] ;

    Fait à Brazzaville, le 3 0 mai.

    AVIS GENERAL DE PASSATION DES MARCHES

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    N° 2627 Lundi 6 Juin 2016 LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE ÉCONOMIE /SOCIÉTÉ | 5

    Le ministère de la Santé et de la population a organisé le 3 juin à Ewo,chef-lieu du département de la Cuvette-Ouest, en partenariat avecl’Unicef et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), unexercice de simulation pour la prise en charge d’un cas suspect deMaladie à virus Ebola (MVE)

    Après une formation théorique or-ganisée en 2014 à Ewo, le person-nel de santé des districts d’Itoumbi,Kellé et Mbomo, ainsi que celui duchef-lieu du département viennentde renforcer leurs capacités sur lesmeilleures pratiques actuelles deprise en charge et de contrôle de laMVE. Spéciquement, cet exercicede simulation visait, entre autres,à organiser la prise en charge d’uncas suspect de MVE au sein d’uneéquipe multidisciplinaire, une sur- veillance épidémiologique ainsiqu’une investigation devant un casde malade suspect ou avéré. Il aégalement permis aux participants

    d’organiser la collecte des échan-tillons en respectant toutes les pré-cautions en cas de suspicion ou decas avéré; d’assurer le contrôle del’infection à virus Ebola en milieuhospitalier et communautaire.Selon le directeur de l’hygiène pu-blique, le Dr Lambert Kitembo,qui a coordonné l’exercice danscette localité, cette simulation

    a permis d’améliorer les compé-tences des praticiens à la prise encharge d’un cas suspect. En effet,plusieurs séquences ont caracté-risé cet exercice : préparation del’équipe, de l’ambulance, du lieu dequarantaine, des salles de prise encharge et de déshabillage. Dans lecadre de la préparation, il faudraitd’abord, a-t-il précisé, conditionnerl’ambulance avec le personnel qui y accompagne, l’ambulancier, lesquatre brancardiers et le pulvérisa-teur pour la désinfection.« Tout ceque nous avons fait s’inscrit dansle cadre de la prévention, nousavons connu au niveau de ce dé-

    partement au moins trois épidé- mies de mala die à virus Eb ola, jecrois que nous ne sommes pas àl’abri de cette épidémie » , a pré- venu Lambert Kitembo, après cettesimulation qui a quelque tiré l’atten-tion des populations.Pour rappel, c’est dans l’optique derester en éveil et de se préparer àla prévention et à la riposte contre

    toute épidémie surtout celle d’Ebo-la sévissant en Afrique de l’Ouest,que la République du Congo a dé- veloppé un plan de contingenceayant des composantes relatives àla coordination, la prise en charge,la communication et l’hygiène, lasurveillance sentinelle et épidémio-logique. Ce plan vise à renforcer lescapacités des équipes dans la ri-poste contre cette maladie.

    La page sombre du début desannées 2000Frappé à trois reprises, notammenten 2001, 2002 et 2003, le départe-ment de la Cuvette-Ouest, dontla viande de chasse reste le plat leplus prisé, n’est pas toujours à l’abrid’une éventuelle épidémie de laèvre hémorragique à virus Ebola.En effet, selon les chiffres, la pre-mière épidémie qui a duré de dé-cembre 2001 à avril 2002 dans lesdistricts de Mbomo et Kellé, a tou-ché 57 personnes dont 42 décédées,soit un taux de létalité de 73,7%. Ladeuxième déclarée en décembre2002 s’est poursuivie jusqu’en avril2003, toujours dans les districts deMbomo et Kellé. Au total, 143 casavaient été enregistrés dont 128morts, soit un taux de létalité de

    89,5% ; la dernière épidémie re-monte à octobre 2003 avant d’êtremaitrisée en janvier 2004 dansle district de Mbomo (village deMbandza à 18 km du chef-lieu de lasous-préfecture. En effet, sur les 35cas dénombrés, 29 ont péri, soit untaux de décès de 82,8%.Evoluant dans le département de-puis pratiquement 16 ans, le DrBlad Kounkou qui avait été l’un desacteurs principaux de la prise encharge des malades atteints d’Ebo-la à Kellé, en 2001, 2002 et 2003 sesouvient encore de cette période lu-gubre.« Quand on parle d’Ebola,

    j’ai peur parce que comme vousle savez, à Kellé en 2001, 2002 et

    2003, nous avions pratiquement sept à onze décès par jour, et dansla salle d’isolement lorsque je ve-

    nais chaque matin et soir pourcontrôler les malades, c’étaittrès difcile » , a témoigné l’actuelmédecin- chef de l’hôpital de based’Itoumbi, rappelant que la prise encharge s’était effectuée avec plusd’engouement grâce à l’appui desexperts américains, belges et cana-diens qui apportaient également dumatériel adapté.

    Ils ont dit…

    Marcel Ongouono, directeur del’hôpital de base d’Ewo :«C’est unhonneur pour nous en ce sensque la Cuvette-Ouest avait déjà

    vécu l’épidémie de la èvre hé- morragique à virus Ebola. Cette simulation est très importante parce qu’elle nous prépare pour faire face en cas d’épidémie. Je pense que le personnel de santéde la Cuvette-Ouest vient d’être

    formé. Après la phase théorique,aujourd’hui c’est la pratique,

    nous sommes désormais prêts àaffronter cette situation en casd’épidémie. »Léonie Obeyi, agent technique desanté évoluant au village d’Oloba,dans le district de Mbomo :« Cette

    formation est très importante pour nous qui sommes le long dela frontière avec le Gabon. Elle

    nous permet de nous p révenir encas de maladie dans nos localitésrespectives. Je suis à 9 km du Ga-bon, comme j’ai vu, cette fois encas de maladie, ou d’apparitiondes signes vitaux d’Ebola, je vais

    montrer aux autres commentle prendre en charge. Je félicitetoute l’équipe qui nous a appristoutes ces choses. »

    Parfait Wilfried Douniama

    LUTTE CONTRE EBOLA

    Le personnel de santé de la Cuvette-Ouest doté de compétences pratiques

    Cette problématique a fait l’objet, le2 juin, d’un atelier spécial organisépar le cabinet « Primo Conseils », à

    l’occasion du lancement ofciel deses activités, sur la mise en œuvredu contenu local au Congo, estimé

    jusque-là à environ 6% seulement.

    Des participants venus de quelquesministères stratégiques dont celui desMines et de la géologie, se sont présen-tés à cette table ronde, animée par ladirectrice du cabinet Primo Conseils,Inès Féviliyé. Par dénition, le contenulocal est l’usage rationnel des compé-tences dans la réalisation des activitésindustrielles dans les secteurs des hy-drocarbures, des mines, de l’industrieforestière, des bâtiments et travaux pu-blics ainsi que des services nanciers.

    « La Nouvelle politique du gouver- nement exige qu’il soit mis en placele contenu local. Sa mise en œuvre aun impact sur l’économie nationale,

    parce qu’il favorise la création desentreprises et la croissance à traversles taxes scales » , précise Inès Févi-liyé. A l’occasion, cette juriste, ensei-gnante-chercheur à l’Université MarienNgouabi, a présenté aux participants,le projet de contenu local. Un projetinitié conformément aux orientationsprescrites par le chef de l’Etat, visant,entre autres, à identier et valoriserles entreprises privées nationales deréférence ; promouvoir une politiqued’attribution préférentielle de permis,licences ou contrats.Pour soutenir ce contenu local auCongo, dont le taux de mise en œuvre

    stagne encore autour de 6%, d’aprèsla présentation de cette experte,quelques mesures sont déjà prises,concernant, entre autres, l’installa-tion d’un système de qualication dessociétés congolaises, et un organe degestion et de suivi de la mise en œuvrede ce dispositif. Ce système de quali-cation sera renforcé par une évaluationpériodique de l’exécution des obliga-tions de contenu local, par les organescompétents de l’Etat. Ce projet estinitié pour la période de 2015 à 2017,dans trois pays pilotes, nommément laRépublique du Tchad, la Républiquedu Congo et la République de Guinéeéquatoriale. Il sera nancé par la 9etranche du Compte pour le développe-ment des Nations unies.

    Firmin Oyé

    DIVERSIFICATION DE L’ÉCONOMIE

    Comment promouvoir le contenu local dans les secteurs stratégiques ?

    Les travaux de génie civile relatifs àla pose de la bre entre Pointe-Noire,Binda et le Gabon sont réalisés à 90%. Dans un mois, les 50km restantsseront achevés. La deuxième partiesera consacrée à l’installation deséquipements télécom pour rendreopérationnel le réseau.

    Le coordonnateur du projet CentralAfrican Backbon (Cab), Yvon Jean Di-dier Miehakanda, a fait part de l’étatd’avancement de ce projet au coursd’une conférence organisée le 3 juin,au siège du projet.

    « Dans un mois, on aura réussice qu’on avait promis il y a plusd’un an, poser 500km de bre entre

    Pointe-Noire et Binda en 12 mois »,a-t-il déclaré, précisant :« On auraitbien voulu que les équipements detélécom soient posés en même temps,

    mais il y a eu quelques difcultés de nancement qui ont fait qu’on n’a pas pu commander le matériel » .Pour faire face à cette difculté nan-cière et permettre aux techniciensde poursuivre le projet qu’il qualie

    de «pétrole du Congo en ce 21 sièe-cle» durant les cinq années à venir, legouvernement a signé récemment, unaccord de prêt de 52 millions d’euroauprès de la Banque africaine de dé- veloppement.Cette somme permettra d’installerdes équipements télécom an d’inter-connecter tous les Instituts de l’Uni- versité Marien- N’Gouabi à la breoptique haut débit. Signalons que ceprojet sera réalisé par Cab et Congotélécom. Les études de faisabilitéétant déjà réalisées, un appel d’offresa été lancé il y a quelques jours pour lafourniture en équipements, a expliquéJean Didier Miehakanda.« Les travaux de génie civil devrontcommencer dans deux semaines.Notre souhait est que dans deuxmois, tout soit terminé », souhaite-t-il.L’Agence de régulation des postes etcommunications électroniques et l’Ins-titut des sourds devront aussi béné-cier du haut débit.Grâce à ce prêt, les travaux visant à in-terconnecter le Congo au Cameroun età la République Centrafricaine serontréalisés. Par ailleurs, en dehors des ac-

    tivités liées à la bre optique, d’autrestelle la construction d’un Data centergouvernemental et commercial quisera installé à Kintélé, dans la périphé-rie nord de Brazzaville seront menées.Pour des raisons de bonne gouver-nance, un appel d’offre internationalsera lancé d’ici à la n de l’année, pourrecruter un opérateur qui sera chargéde l’exploitation et de la commerciali-sation de cette bre optique.« Nous sommes déjà en train dediscuter avec les opérateurs de té-léphonie mobile locaux pour une

    phase test, question de dénir des modalités pour eux d’utili ser cette bre, et les avantages qui en dé-coulent » , a précisé le coordonnateurdu projet Cab.Mis en vigueur en 2011, le projet Cab apour objectif, entre autres, de mettreen place des interconnections régio-nales pour deux raisons : assurer des voies de secours dans le lien où, le pro- jet de couverture nationale ne fonc-tionnerait plus ; contribuer à la baissede coûts de l’Internet en Républiquedu Congo.

    Lopelle Mboussa Gassia

    FIBRE OPTIQUE

    La première phase du projet Cab prend n dans un mois

    Le lancement ofciel de cette mission s’est déroulé en présence de la délégation dessystèmes des Nations unies, conduite par son coordonnateur résident au Congo, AntonyOhemeng-Boamah. L’opération débutera le mardi prochain, dans toutes les localités dudépartement. Elle fait suite aux troubles observés du 3 au 4 avril dernier, dans les quar-tiers sud de Brazzaville et dans certaines localités du Pool.

    En effet, explique la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoi-nette Dinga Dzondo, une coordination conjointe entre le gouvernement et les Agencesdes systèmes des Nations unies a été organisée dans le Pool. Objectif : évaluer les be-soins humanitaires, dialoguer avec les populations déplacées pour acquérir les vraiesinformations devant aider à l’organisation d’une assistance humanitaire multiforme. Lamission permettra d’avoir une estimation chiffrée des besoins en vue d’une réponseappropriée pour les déplacés. Elle se déroulera en deux phases notamment : l’investiga-tion et la phase technique. Au cours de la phase technique multisectorielle, les équipesdiscuteront librement avec les déplacés pour avoir des informations précises pourorganiser l’assistance humanitaire digne de ce nom.« L’accès aux personnes ayantbesoin d’une assistance est l’un des principes du gouvernement. A ce jour, cer-taines familles déplacées n’ont pas encore regagné leur domicile. Elles ont besoind’une assistance dans les secteurs clés de l’humanitaire, à savoir : l’alimentation,l’hygiène, l’assainissement, l’éducation, l’accompagnement psychosocial et biend’autres » , a-t-elle précisé.Antoinette Dinga Dzondo a assuré la population sur la sécurité et la paix dans le paysavant de l’ inviter à vaquer librement à leurs occupations. Notons que le maire de Kinka-la, Anne Marie Bernardine Malonga s’est, quant à elle, réjouie de la mission conjointe dugouvernement et les Agences des systèmes des Nations unies.« Les systèmes des Na-tions unies sont toujours présents dans le département du Pool. Leur constat

    sur le terrain nous servira d’interprète » , a-t-elle déclaré. Selon un communiquéde presse du Pnud au Congo ; cette mission est la première que le système des Nationsunies va entreprendre depuis le début de l’opération de la force publique dans cettezone. La mission procédera, entre autres, à une évaluation des besoins humanitaires etune estimation chiffrée des besoins sectoriels pour une réponse appropriée à la situa-tion humanitaire marquée par un mouvement des populations vers d’autres localités.Sur la base des recommandations de cette mission d’au moins sept jours, le gouverne-ment et ses partenaires s’accorderont sur le soutien à apporter à la population affectéepar l’opération sécuritaire qui a débuté après les évènements du 4 avril dernier dans lesquartiers sud de Brazzaville.

    Lydie Gisèle Oko et Guy Gervais Kitina

    ACTION HUMANITAIRE

    Une mission d’évaluationlancée dans le PoolLa ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de lasolidarité, Antoinette Dinga Dzondo a lancé le 4 juin, à Kinkalachef-lieu du département du Pool, la mission d’évaluation rapide desbesoins humanitaires.

    Antoinette Dinga Dzondo (au centre) lançant la mission

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    N° 2627 Lundi 6 Juin 2016LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE6 | ANNONCE

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    N° 2627 Lundi 6 Juin 2016 LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE INTERNATIONAL | 7

    Airtel Congo a lancé son nouveau service d’entraide,intitulé « Airtel money Ndéko » à Pointe-Noire, lors d’uneconférence de presse tenue le 20 mai à son espace de jeux, situé non loin du siège social du deuxièmearrondissement de la ville. Cette activité a étérehaussée de la présence de Gérard Lokoussou,directeur général d’Airtel Congo, d’Eddy Goma,

    directeur d’Airtel money et André Guy Edmond Loemba,administrateur-maire de Mvoumvou.

    La compagnie de téléphonie mobile, Airtel Congo continue detenir ses promesses d’innover ses services pour le bonheur desa clientèle en posant des actes probants.Il y a quelques jours, l’opérateur télécom a présenté son toutnouveau service d’entraide, intitulé Airtel Money Ndéko,littéralement mon frère, à la population de Pointe-Noire. Cenouveau service, va permettre à ses abonnés, d’emprunter entoute discrétion et sécurité, de l’argent à n’importe quelmoment de la journée, comme cela se passe naturellementdans la famille, entre frères.

    Pour accéder à ce service, il suft juste d’être abonné à AirtelCongo depuis au moins six mois et avoir un compte Airtelmoney actif depuis au moins un mois. En réalité, Airtel Ndéko,va favoriser l’entraide entre Airtel Congo et ses abonnés àtravers la mise à disposition des crédits.Dans son allocution de bienvenue, le directeur général d’AirtelCongo, Gérard Lokoussou a expliqué les avantages de cenouveau service « il y a exactement une semaine, nous lancionsdu côté de Brazzaville, le transfert à l’international par cettemême solution. En le faisant, nous étions en train de joindrel’acte à la parole sur notre engagement d’innover mais de façonutile pour le bonheur de nos abonnés. Aujourd’hui, nous venonsune fois de plus vous prendre à témoins pour la mise àdisposition de nos abonnés et plus exactement d’Airtel money,une solution que nous appelons, une innovation utile », a-t-il ditet de poursuivre « Nous n’innovons pas simplement pourinnover, mais que cette innovation apporte quelque chose à lapopulation, J’ai appelé Ndéko. Ndéko pourrait se traduirelittéralement comme (mon frère), et c’est le sens que nousdonnons à cette innovation au niveau d’Airtel, en nouspositionnant désormais comme le frère, celui qui est toujoursdisponible pour aider », a-t-il conclu

    Aujourd’hui, être abonné à Airtel Congo, c’est s’ouvrir àl’univers inni de nouvelles technologies de l’information et dela communication. Depuis des années, Airtel Congo et sespartenaires ne ménagent aucun effort pour satisfaire leursclients et surtout de mettre à la portée des Congolais, bancari-sés ou pas, des services à valeur ajoutée à travers Airtel Money.Parmi ses produits et services qui sont déjà disponibles, onpeut citer entre autres, le réabonnement à Canal +, la possibi-lité qui est offerte à tous les abonnés Airtel Money et qui sont enmême temps sociétaires au niveau de la BGFI Bank de pouvoirappeler depuis leur téléphone et bénécier de fonds. Lespartenariats signés avec la S.N.E, permettant d’épargner lescongolais de longues queues lors de paiement de factures, etcelui avec les stations services du groupe Total, donnant ainsi lapossibilité aux abonnés de payer du carburant et tous autresproduits disponibles avec la solution Airtel Money. Il s’agit là, enfait d’un réseau de plus de 500 magasins, boutiques, grandes etpetites affaires qui font conance et acceptent Airtel Moneycomme solution de paiement.Respectueux à cette politique d’innovation, l’administra-teur-maire du deuxième arrondissement Mvoumvou, AndréGuy Edmond Loemba a exprimé ses sentiments joie, celui devoir se dérouler la cérémonie de la naissance de l’enfant AirtelMoney Ndéko dans son arrondissement. « Monsieur ledirecteur général, mes sentiments sont des sentiments de joie,de noter que la cérémonie de la naissance de l’enfant Airtelmoney Ndéko, à Pointe-Noire, ait lieu à Mvoumvou. C’est doncun honneur, moi qui suis le papa de Mvoumvou, cela devait sefêter En pareille circonstance, le mot qui me vient dans la têteest merci ! Merci d’avoir choisi Mvoumvou pour cette cérémo-nie », s’est rejoui André Guy Edmond Loemba.Notons qu’à travers ce nouveau service qu’elle qualied’ailleurs d’utile, Airtel Congo se dit ère de continuer à portersa contribution au développement du pays. La cérémonie dulancement ofciel d’Airtel Money Ndéko a été marquée parl’animation du groupe de danse Tapary Girls Crew et le duo decomédiens, NKaba Doudi et Germaine Ololo.

    La compagnie de téléphonie mobile Airtel Congo, lance son nouveservice « Airtel money Ndéko » à Pointe-Noire

    À l’invitation de l’Association des journalistes chinois, un groupe de journalistes congolais a séjourné dans ce pays du 26 mai au 1er juin,en vue d’étudier avec leurs confrères sur place les possibilités d’unpartenariat plus renforcé.

    Créée depuis le 8 novembre 1935,l’Association des journalistes chinoisa cumulé une riche expérience dansle pays où environ 100 millions depersonnes travaillent dans les mé-dias, dont environ 3 millions de journalistes. Elle œuvre notammentpour une meilleure formation des journalistes, améliorer et faire res-pecter les règles professionnelles,défendre les intérêts des journa-listes, encourager l’excellence en of-frant des prix et autres récompensesaux meilleurs, développer la coopé-ration et promouvoir des échangesavec les journalistes du monde en-tier. C’est justement dans ce dernier volet que s’est inscrit la visite detravail en Chine des six journalistescongolais, conduits par le directeurgénéral de DRTV, Paul Soni-Ben-ga. La délégation comprenait Jean-Pierre Ngoma, directeur des infor-mations à la télévision nationale,Thierry Noungou, rédacteur enchef au quotidien Les Dépêches deBrazzaville, ainsi que les journalistesBrice Abandzounou (Télé-Congo),Eric Obebande Gombé (DRTV) etFiacre Kombo (Les Dépêches deBrazzaville).Pendant une semaine, la délégationcongolaise a eu des échanges avecles responsables de l’Association des journalistes chinois dans les villes

    de Beijing, Hangzhou, Shaoxing etShanghai et visité des médias lesplus réputés de ces villes. Des mé-

    dias tous relevant du secteur public,mais dont l’organisation, le fonction-nement, la jeunesse et la motivationdes professionnels, n’ont pas decommune mesure avec les pratiquesconstatées sous certains cieux.Le gigantisme de leurs cadres de tra- vail avec des immeubles atteignant jusqu’à la quarantaine d’étages, lapointe des équipements utilisés, laqualication, la discipline et la mo-

    tivation des agents, tant à la CCTVà Beijing, au Groupe de la Radio-té-lévision de la province de Zhejiangà Hangzhou qu’à l’United mediagroup et la STV à Shanghai laissententrevoir le haut niveau de dévelop-pement atteint par ces médias, tousà la cime de l’économie du marché.D’où tout l’intérêt manifesté par la

    partie congolaise de tirer prot desriches enseignements de cette expé-rience chinoise.« Nous souhaitons,en toute modestie, nouer sur desbases bien dénies un partenariatavec cette association et, pourquoi

    pas, i nviter nos collègues chinoisà venir toucher eux-aussi dudoigt la réalité des médias congo-lais. Leur sens d’ouverture et leurdisponibilité à partager leurs ac-

    quis nous rassurent de ce qu’untel partenariat pourrait-être trèsutile aux journalistes congolais.

    Je pense que la balle est dans notrecamp après tous les échanges que

    nous avons eus ici » , a estimé PaulSoni-Benga.« De tels partenariats,

    nous en avons avec des journa-listes de plusieurs pays à travers

    le monde et c’est justement que nous sommes intéressés à en disposeravec le Congo que nous vous avonsinvité ici » , rassurait de son côtéZhang Bingshun, responsable Afriqueet ouest asiatique au départementdes relations internationales de la« All-China Journalists Association ».

    De Shanghai (Chine)Thierry Noungou

    MÉDIAS

    Les journalistes congolais et chinois prêtsà consolider leur coopération

    Les journalistes congolais et leurs confrères chinois (DR)

    Une nouvelle réglementationcensée réduire le trac d’ivoireà l’intérieur des frontières desÉtats-Unis a été adoptée parce pays. Cette mesure vise àréduire les chances d’accès aumarché américain pour tousles braconniers, où qu’ils setrouvent. Commentant cettenouvelle réglementation, la se-crétaire d’Etat américaine àl’Intérieur, Sally Jewell, a ditque « cette mesure traduitla volonté des Etats-Unis de

    mettre n au braconnage » .Elle a souhaité que d’autrespays se dotent de lois similaires,pour mettre n au trac de cequ’elle qualie d’« ivoire dusang ». Selon un récent rapportdu Fonds mondial pour la na-ture, « si le rythme actuel dubraconnage est maintenudans les six prochaines an-

    nées, tous les éléphants de laréserve de Selous, en Tanza-

    nie vont disparaître » .Notons que le trac illégald’ivoire provenant notammentdu continent africain appro- visionne plusieurs pays asia-

    tiques, dont la Chine. Nestor N’Gampoula

    LUTTE CONTRELE BRACONNAGE

    Les États-Unisinterdisent le tra cd’ivoire

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    N° 2627 Lundi 6 Juin 2016LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE8 | PUBLICITÉ

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    N° 2627 Lundi 6 Juin 2016 LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE INTERNATIONAL/ANNONCES | 9

    A l’occasion de la célébration, le 2 juin à Brazzaville, de la fête nationalemarquant le 70ème anniversaire deson pays, l’ambassadeur d’Italie,Andrea Mazzella, a dévoilé la positionde son pays sur l’état des relationsavec l’Afrique.

    Après avoir insisté sur le bon niveaude collaboration entre l’Italie et lespays africains, le diplomate italien aindiqué que son pays se refuse de selaisser inuencer par des propos quine cadrent pas avec les valeurs de larenaissance.En effet, l’Italie et l’Afrique ont at-teint un niveau élevé de collabora-tion. Le danger que fait courir l’Etatislamique au monde, les ux migra-toires dont ce mouvement terroriste veut se servir, les questions de déve-

    loppement et la lutte contre la pau- vreté sont des domaines où s’est en-gagée une coopération active entredeux partenaires.« En tant que ls d’une culturecommune qui fonde ses propresracines dans les valeurs de larenaissance et de l’illuminisme,

    qui met toujours à son

    centre la dignité de la vie hu- maine, nous ne pouvons pas selaisser inuencer par ceux qui,

    face à des problèmes historiquescomme celui des ux migra-toires dirigés vers l’Europe, nous

    proposent comme solution, laconstruction de nouveaux murs,expression physique d’une divi-

    sion qui, évidemment est d’abordet surtout philosophique, moraleet politique » , a déclaré le diplomateitalien, devant plusieurs membres

    du gouvernement et de nombreuxinvités de marque qui ont rehausséde leur présence à cette cérémoniecommémorative.« L’Italie au contraire grâce à saconformation géographique et à

    ses traditions culturelles se placeaux antipodes des logiques dedivisions et de séparations. Du

    point de vue politique, elle joue lerôle d’un pont idéal et un canal decommunication, de valeurs, d’in-térêts, d’actions concrètes entrel’Europe et l’Afrique. C’est pourcette raison que nous essayonsd’orienter plus que possible lereste de l’Europe et l’Afrique versune collaboration plus profonde

    pour la recherche des solutionsà des dés qui sont communs et

    globaux, et qui nécessitent en tantque telle une approche partagée » ,

    a-t-il ajouté. Pour appuyer son pointde vue, il a rappelé la phrase pronon-cée par le Premier ministre Italien,Matteo Renzi, lors de la Conférenceministérielle Italie-Afrique, lorsqu’ildéclarait que:« nous ne sommes

    pas nostalgiques d’un passé oùles mots d’ordre étaient l’hégémo-

    nie et le leadership. Nous sommes

    nostalgiques d’un avenir danslequel l’Afrique n’est pas consi-dérée comme la plus grande des

    menaces mais plutôt comme la plus grande opportunité pourl’Europe » .La conférence internationale Ita-lie-Afrique, a-t-il souligné, fait suiteaux nombreuses missions d’Etat dugouvernement italien en Afrique.« Elle a démontré une fois quel’Italie a pris pleine conscience dela profonde interconnexion entre

    les destins de l’Afrique et de l’Eu-rope »Le diplomate Italien estime qu’il fautplutôt destiner plus de ressources àl’Afrique, et en même temps« adop-ter des politiques à long terme faceà des dés qui sont historiques etdestinés à durer des années. Surces axes se basent la propositionitalienne d’une migration com-

    pacte qui a été présentée à l’Unioneuropéenne et autour de laquelleon cherche de construire un fortconsensus » .En Italie, la célébration des 70 ansa été marquée par un grand délé.Un anniversaire qui correspond aus-si au premier vote pour les femmes.Le 2 juin 1946, les Italiens avaient voté pour la République et élu uneassemblée chargée de rédiger uneconstitution.Avant de clôturer son message, l’am-bassadeur est revenu sur la coopé-ration entre le Congo et l’Italie, enprésentant au public celle qui dirigeune ONG Italienne, dont le projets’articule autour de l’améliorationdes conditions socioéconomiquesdes personnes vivant avec handicap.La Fondation Avsi existe au Congodepuis 2011. A Pointe Noire, elle adébuté ses activités en 2013. Elle fa- vorise également la réinsertion pro-fessionnelle à travers des coopéra-tifs. En sus de ces deux activités, laFondation a démarré, en mars der-nier, un projet en faveur des enfantset des personnes vivant avec le VIH.

    Yvette Reine Nzaba

    Andrea Mazzella délivrant son message devant les ambassadeurs et les invités.

    AFRIQUE-EUROPE

    L’Italie s’oppose à la logique de divisions et de séparations

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    N° 2627 Lundi 6 Juin 2016LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE10 | ANNONCES

    Roger Séraphin loupet agentdes Dépêches de B/ville

    La famille Loupet, la veuveMorapenda née BazengaPhilomène, les famillesNanitelamio et Houla, lesenfants Moboua ont la pro-fonde douleur d’annoncer auxparents, amis et connais-sances, le décès de leur sœur,mère, tante et nièce ChristineNzonzeka, survenu à Abidjan(Côte-d’ivoire) des suites d’unemaladie.La veillée mortuaire se tient auN°28 bis de la rue MbamouMoungali.La date de l’inhumation vous seracommuniquée ultérieurement.

    NÉCROLOGIE

    Anne Marie NzitoukoulouMissamou, AlexandreMpemba et la familleKindamba ont la profondedouleur d’annoncer àAlphonsine Bikoyi (Bibi), AbelKimbembe à Pointe-Noire,les enfants et connaissances,

    le décès de leur nièce, MétieKoubemba, survenu le 27 maià Brazzaville des suites d’unecourte maladie.La veillée mortuaire se tientau n°9, rue Nkombo à Kin-soundi et la date de l’inhuma-tion vous sera communiquéeultérieurement.

    Le candidat de niveau technique Bac+2 minimum sous la responsabilité duDirecteur d’agence aura en charge le développement du département électricité(bâtiment et industrie)Les qualités requises sont :

    -Bon bagage technique dans le domaine électrique-Bonne présentation et sens du commerce-Connaissance de l’outil informatique et en particulier les logiciels de gestion de stock

    -Une maîtrise de l’anglais sera u n atout supplémentaire-Une expérience dans une activité similaire sera appréciéeLe poste est basé à Brazzaville et est à pourvoir rapidementLe salaire sera à la hauteur de la compétence du candidat.Merci de déposer votre dossier de candidature au bureau des Dépêches deBrazzaville (Agence de Pointe-Noire), sis Avenue Germain Bikoumat, ImmeubleLes Palmiers (à côté de la radio-Congo, Pointe-Noire) oupar mail : [email protected]

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    5 juin 1997 – 5 juin 2016Cela fait 19 ans que la guerre arrachait tragiquement à l’affection des nôtres, notreépoux, père bien aimé, Faustin Jérôme Ondzenga, « ZEUS » pour les intimes.En ce triste et douloureux jour anniversaire de ta disparition qui a toujours inigé

    cœurs depuis 19 ans, nous faisonsdignement face à cette tragédie. Laveuve Ondzenga et les enfants

    Ondzenga prient tous ceux qui l’ontconnu et aimé de ne cesser d’avoirune pensée pieuse pour lui. Desmesses d’actions de grâces serontdites en sa mémoire à compter du05 au 06 juin à 6h15 en l’EgliseSaint-Esprit de Moungali.Cher Papa, tes souvenirs seronttoujours gravés dans nos cœurs etnous n’oublierons jamais tonhistoire.

    IN MEMORIAM

    Joël Soba, ingénieurElectro mécanicien et ExAgent SOGECO, et deCongo Bouygues estdécédé le dimanche29/05/2016 à Kinshasaaprès une évacuationsanitaire des suites d’unemaladie.

    Les obsèques ont eu lieu ledimanche 05/06/2016 aucimetière de Kinkolé àKinshasa.

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    N° 2627 Lundi 6 Juin 2016 LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE CULTURE | 11

    216 pages, sept chapit res, desannexes et une bibliographiefouillée: le livre de Jérôme Ollandet,paru cette année chez L’Harmattan-Congo Brazzaville, est un hymne à lagloire de la ville de Boundji, bâtie àune petite distance du euve Alima,dans le département de la Cuvette auNord-Congo.

    Comme l’indique son titre Le premierfoyer culturel du Nord-Congo. L’his-toire de Boundji, l’ouvrage de l’his-torien, diplomate et juriste congolais

    rappelle le destin d’une bourgade éle- vée au rang de creuset de l’éducationoccidentale pour les jeunes apprenantsde cette partie du pays : « C’est une

    vérité d’afrmer que les premiers « lettrés » et les premiers « clercs »du

    Haut-Congo avaient appris à lire età écrie à la maison catholique Saint

    François-Xavier de Boundji » , ex-plique-t-il en ouverture de son ouvrage.Il situe les repères en l’an 1903, préci-sant que l’apprentissage se faisait alorsen langue Mbochi.Ligne après ligne, Jérôme Ollandetpasse en revue les événements quiont marqué la vie des peuples de cettecontrée, décrit les rapports de ces der-

    niers avec les missionnaires blancs, etde suite, parle des actes posés par lesuns et les autres durant cette « coexis-tence » faite de hauts et de bas. Histo-rien, cela est rappelé plus haut, l’auteurrevient aussi sur les omissions, les ra-tés, peut-être même, les insufsancesqui jalonnent souvent le travail d’écrirel’histoire.Deux exemples parmi tant d’autres deces ratés : On a toujours appris dansles récits consacrés à la conquête de

    la Cuvette congolaise par le colon, lafarouche résistance des Bafourous,une communauté ethnique que l’on netrouve nulle part au Congo et encoremoins dans la région concernée. Sur laquestion, les historiens eux-mêmes seperdent en conjectures. Mais, dans lamesure où, en langue Mbochi, le motpour désigner les étrangers est Abou-rou, ou abvoulou pour parler comme àBoundji, les explorateurs blancs ont-ilspeut-être écouté les peuples qui leurrésistèrent dans la Cuvette crier auxAbourou qu’ils se mirent à combattre? Les langues humaines étant fuyantesquand on ne les appréhende pas, le motAbourou, ou abvoulou, a-t-il été prispour bafourou par ces étrangers à laconquête de nouvelles terres ? L’auteurne l’afrme pas.Le deuxième exemple de cette distor-sion des mots, des notions, qui nit parimposer sa convenance comme uneévidence, Jérôme Ollandet le trouve

    dans Alima, le nom du euve qui arroseplusieurs localités du département dela Cuvette. Pour lui, et il n’a pas tota-lement tort, le mot Alima ne veut riendire en langue Mbochi, ne signie ab-solument rien en Tege, voisine de lapremière. Alima serait alors le résultatde l’ouïe « fuyante » de l’Européen quidemandait à l’autochtone Tege com-ment appelait-on le cours d’eau qui setrouvait devant lui. Et ce dernier derépondre, presque de lui retourner laquestion« anza m’alima ? », « cetterivière-là ? » . L’occasion pour son in-terlocuteur, Pierre Savorgnan de Braz-za en l’occurrence, de déduire que cecours d’eau s’appelait Alima.Au fond, à partir de l’histoire de Boun-dji, Jérôme Ollandet livre au lecteurune suite d’informations documentéessur ce qu’il faut retenir du passage duBlanc dans le Haut-Congo. Si, commeil le répète« les missionnaires ap-

    prirent à lire et à écrire aux jeunesenfants de cette partie-ci à Saint

    François-Xavier de Boundji » , il re-connaît par ailleurs que« ce fut plutôtà Makoua qu’ils lancèrent véritable-

    ment l’enseignement catholique dehaut niveau avec la création d’un

    petit séminaire et d’un cours normal

    pour la formation des moniteurs del’enseignement primaire » .L’auteur poursuit sa passionnante mis-sion d’information jusqu’à l’avènementde l’indépendance du Congo en 1960et au-delà. Avec les bouleversementsque ce tournant a suscités, peut-être jusqu’à nos jours. L’histoire ne s’arrêtepas, on le sait et, l’ouvrage de JérômeOllandet en donne la meilleure preuve.À lire.

    Gankama N’Siah

    LIVRES

    Jérôme Ollandet récite l’histoire de Boundji

    Le Festival de Louxor du Film Africain (LAFF) estl’un des projets de l’Association Shabab Indépen-dant (l’ISF) depuis 2012, idée de l’auteur Sayed

    Fouad, constatant que les lms africains n’étaient quasi-ment pas projetés en Egypte. Cerise sur le gâteau, il fautsavoir que la ville de Louxor n’avait guère de manifesta-tions culturelles ou artistiques auparavant, et à présentelle se targue d’être au centre des événements culturelsou artistiques organisés au Caire et en Alexandrie.C’est bien la première fois qu’en Egypte, une ONG or-ganise un événement d’une telle envergure, il sied doncd’encenser cette fondation à en faire plus, car c’est uneorganisation civile à but non-lucratif dont le soutien parles ministères égyptiens et par d’autres entités lui pro-cure sa dimension politique depuis plus de six ans.L’événement annuel qui a lieu dans la ville de Louxor enRépublique Arabe d’Égypte a pour principe la présenta-tion des longs et courts-métrages tournés ou produitsdans des pays africains, par des réalisateurs africains,traitant des sujets africains, et réalisés au cours de l’an-née précédente.Il se décompose en quatre compétitions, les longs-mé-trages de ction, les longs-métrages documentaires ; lescourts-métrages (ction et documentaire), et la compé-tition internationale pour lms dans la catégorie Libertéset d’autres sections spéciales.Les inscriptions aux différentes compétitions du festivalse font de la mi-août à la mi-décembre de chaque année.La date limite pour l’envoi des copies des lms sélection-nés est xée pour la n du mois de Janvier et les copiesdoivent être expédiées au bureau de LAFF.

    En marge des projections cinématographiques, il y a plu-sieurs activités annexes comme les ateliers d’art où ar-tistes et écrivains, peuvent y développer leurs talents, ouencore un espace pour les arts et les spectacles (théâtre,cinéma, beaux-arts, et séminaires) et une bibliothèque,des festivals locaux et internationaux.Le lm d’ouverture du festival est projeté hors-compéti-tion et chaque compétition a son propre jury composé decinq membres de différentes nationalités, de nombreuxprix sont alloués parmi les suivants : Le Grand Prix du Nilpour le meilleur long-métrage (2500 dollars et le masqueen or de Toutankhamon) ; Le Grand Prix du Nil pour lemeilleur documentaire (2500 dollars et le masque en orde Toutankhamon) ; Le prix spécial du jury (1500 dollarset le masque en argent de Toutankhamon) ; Le prix de lameilleure contribution artistique dans un long-métrage(Un Certicat de Mérite et un masque en bronze de Tou-tankhamon) etc..Il faut aussi évoquer la plateforme d’ETISAL, cette fon-dation créée dans le but de répondre aux besoins des jeunes cinéastes africains (Âgés de 18 à 30 des deuxsexes) trop souvent marginalisés en termes de produc-tion et de distribution an qu’ils expriment librement leurtalent cinématographique, une sorte de plateforme depromotion. Les réunions préparatoires d’ETISAL furentorganisées au cours de la deuxième édition du festival en2013, qui regroupaient producteurs, réalisateurs, direc-teurs des festivals, qui ont recommandé la mise en placede ce fonds pour jeunes cinéastes africains et la créationd’un marché du lm africain. Avec un fonds de 100000 $ETISAL a soutenu la production de 10 courts-métragesen 2014 et désormais tend à établir des partenariats avecd’autres festivals du lm africain et aussi avec les entre-prises de distribution et des chaînes de télévision.Nous devons reconnaître d’emblée la prédisposition dufestival de Louxor par ses diverses activités à promou- voir la diversité culturelle et la liberté d’expression, maissurtout de permettre à nos jeunes cinéastes de s’assu-mer pleinement, qu’espérer de plus, sinon lui souhaiterle plus grand bien !

    Ferréol GASSACKYS

    CHRONIQUE

    Le Festival de Louxor duFilm Africain (LAFF) C’est au cours d’un face-à-face avec

    cette catégorie d’artistes dans lasalle de conférence de sondépartement ministériel que leministre de la Culture et des Arts,Léonidas Carel Mottom Mamoni, amanifesté son vif désir de lessoutenir.

    Dans sa politique de valorisationou de revalorisation de toutes lescatégories d’arts, entendue que laculture ne se résume pas seule-ment à la musique, le ministre de laCulture et des arts a engagé une sé-rie de rencontre avec les différentssecteurs de son département : lespeintres, les artistes comédiens ethumoristes, puis avec les autres ca-tégories certainement.

    À l’écoute des différentes per-sonnes ressources et des différentsacteurs, Léonidas Carel MottomMamoni a ouvert son cœur auxcomédiens et humoristes de laplace. Il a écouté leurs doléances,celles qu’ils rencontrent dansl’exercice de leur métier. Il s’agit,entre autres, du manque criarddes producteurs, des mécènes, dessponsors. Il y a aussi le manqued’infrastructures de base dans ledomaine de la culture, par exemplele palais de la culture, les salles despectacles, les espaces culturels où

    les artistes peuvent s’exprimer.Sidobé Mopépé, artiste comédienet humoriste, a déploré le fait quele processus de municipalisationaccélérée s’achève sans aucuneinfrastructure culturelle. « Nous

    sommes arrivés presqu’au termedu processus de la municipalisa-tion accélérée. Dans le domaine

    sportif, il y a des infrastructuresqui sont construites dans tousles départements mais dans ledomaine de la culture, il n’y arien. La culture a été délaissée,aucune salle de spectacles, alorsque ce serait l’occasion de doterchaque département, chaque

    ville et chaque arrondissementd’au moins une petite salle de

    spectacles » , s’est-il plaint.

    Il a martelé également sur lemanque d’esprit patriotique desCongolais. Car, pense-t-il, le

    Congolais préfère importer la maind’œuvre étrangère, même pour unpetit spot publicitaire, alors que surplace il y a des artistes congolaisqui peuvent jouer bien le rôle qu’il aattribué aux comédiens étrangers. « C’est dommage que les nôtres

    ne nous encouragent pas. Maisle ministre de la Culture et des

    Arts a accepté de nous accom- pagner. C’est de cœur qu’il nousa parlé, on a senti son engage-

    ment, on a senti sa sympathie,on a senti que c’est vraiment dela rupture » , a poursuivi l’artistecomédien.Léonidas Carel Mottom Mamoni apris acte des doléances des artistescomédiens et humoristes et s’estengagé à les aider.« Dorénavant

    nous allons travailler ensembleet plus rien ne se passera sans

    vous. Soyez organisés et struc-turés » , les a-t-il rassurés. Il leur adonné également quelques orienta-tions ainsi que des pistes à suivre.Notons que c’est pour la premièrefois que les artistes comédiens ethumoristes sont reçus par un mi-nistre de la Culture et des Arts, de-puis des décennies.

    Bruno Okokana

    MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DES ARTS

    Léonidas Carel Mottom Mamoni disposé àsoutenir les artistes comédiens et humoristes

    Léonidas Carel Mottom Mamoni

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    12 | RDC/KINSHASA N° 2627 - Lundi 6 juin 2016LES D ÉP ÊCH ES D E BRA ZZAV I LLE

    Une délégation du FrontCitoyen 2016 et de laFédération internationale desligues des droits de l’homme(FIDH) vient de séjourner à LaHaye pour alerter la Courpénale internationale (CPI) surl’insécurité récurrente qui sévitdans le territoire de Beni auNord-Kivu sur fond des tueriesdes populations civiles.Le dossier des massacres de Beni,territoire du Nord-Kivu, vient d’êtrerelancé à la faveur du plaidoyer quemènent présentement deux délé-gués du Front citoyen et de la FIDHà la Haye. Floribert Anzuluni etPaul Nsapu, respectivement coor-donnateur et secrétaire général dedeux structures précitées ont, eneffet, été mandatés pour mener unlobbying à la CPI an que cette der-nière se saisisse du dossier Beni etouvre des enquêtes préliminairesen rapport avec les tueries ayantrécemment endeuillé cette par-tie de la RDC. Déjà le 1er juin, lesdeux délégués du Front citoyen etdu FIDH ont été reçus en audiencepar la procureure Fatou Bensouda.L’occasion leur a été donnée d’ex-pliciter le sens de leur démarcheet, surtout, de motiver leur action.Ce qui a été fait. Pour les deux per-sonnalités, la CPI ne doit plus ter-giverser. Il y a urgence, pour elle,d’investiguer pour faire la lumièresur ce qui s’est réellement passé àBeni et ses environs où depuis oc-tobre 2014, quelques six-cents per-sonnes ont été assassinées à l’arme

    blanche. Cette action se situe dansle prolongement d’une cyber-péti-tion lancée il y a près d’une annéedemandant à la CPI et à l’ONUd’ouvrir une enquête internatio-nale sur les dernières tueries deBeni, Lubero et des environs. Pourl’heure, le Front citoyen et le FIDHsont à l‘étape du montage du dos-sier en réunissant tous les élémentsde preuve requis en attendant laréponse de la CPI à leur requête.La nalité de la démarche, in-dique-t-on, c’est de faire en sorteque les auteurs et les commandi-taires de ces tueries soient défé-rés devant cette haute juridictioninternationale. Rappelons qu’uneenquête de l’ONU sur ce dossieravait déjà fait état de graves viola-tions des droits de l’homme et dudroit international humanitairecommises par la rébellion mu-sulmane ougandaise des Forcesdémocratiques alliées sur les ci- vils, y compris des femmes et desenfants. C’était lors des attaquesde villages à l’est de la RDC, prin-cipalement dans le Nord-Kivu eten partie dans la province de l’Ituri.Les faits s’étaient déroulés entre le28 février et le 22 mai 2016. D’aprèscette source, au moins 76 civils ontété tués dont dix enfants, vingt-neuf femmes dont quatre étaientenceintes, huit blessés dont quatreenfants et au moins dix-sept per-sonnes enlevées parmi lesquellesdouze enfants.

    A.D.

    Pour cette ONG, cette décisionde la justice congolaise rentredans le cadre de lacriminalisation illégale deslibertés d’opinion et demanifester reconnues par laConstitution de la République etdes textes internationauxauxquels le pays a librementsouscrits.L’Association congolaise pour l’ac-cès à la justice (Acaj) a tenu, le 3 juin, en son siège à Gombe, unerencontre avec la presse au coursde laquelle cette ONG de défensedes droits de l’homme a dénoncéla condamnation, par la justicecongolaise, des trois militants dumouvement Lucha. L’ONG consi-dère que cette décision de la jus-tice congolaise, qui viole des ar-ticles 23 et 26 de la Constitution,est une condamnation politiquequi « consacre la criminalisationillégale des libertés de manifesta-tion et d’opinion ».L’Acaj, qui dit apporter son sou-tien à Bienvenu Matumo, HéritierMarcel Kapiteni et Victor Teson-go, qu’elle considère comme desprisonniers d’opinion, exige leurlibération. Ces derniers, de leurpart, ont également fait appelcontre cette décision prononcéecontre eux. L’ONG exhorte, entre-temps, le gouvernement à fairecesser les violations des droitsde l’homme et à sanctionner lesresponsables des services de sé-curité qui en sont auteurs confor-mément à la résolution 2277 duConseil de sécurité de l’ONU. Cestrois militants du mouvement Lu-cha, rappelle le chargé de protec-tion à l’Acaj, Me Venance Kalen-ga, ont arrêtés les 16 et 17 février

    2016 par des agents des servicesde sécurité. Ils ont été, a soulignéAcaj, détenus au secret au cachotde ce service, sans droit de visiteni d’assistance de conseils et, plustard, transférés au Parquet géné-ral de la République et condam-nés par le Tribunal de paix deKinshasa/Gombe à douze mois deprison ferme et au paiement dela somme de trois cents dollarsaméricains de dommages et inté-rêts. Bienvenu Matumo, HéritierMarcel Kapiteni et Victor Tesongoont été poursuivis pour atteinte àla sûreté de l’État et provocationà la désobéissance aux lois de laRépublique, pour avoir projetéd’organiser une manifestation pa-cique le 16 février 2016.

    Dido Zamuangana, enn libre !

    L’Acaj a également, à cette occa-sion, présenté à la presse le distri-buteur du journal C-News, DidoZamuangana, qui vient d’êtrelibéré, le 2 juin, des geôles desservices de sécurité, après prèsd’une année de détention. DidoZamuangana, qui avait été ac-compagné au siège de l’Acaj par

    le fondateur de son journal, MikeMukebayi Nkoso, a fait devant lapresse, le récit de son arrestation,en insistant sur les mauvaisesconditions de détention dansle cachot des services où il étaitdétenu. Cette ONG a rassuré detravailler avec Dido Zamuanganaan de porter plainte contre lesgens qui l’ont enlevé depuis le 13 juillet 2015 et qui l’ont détenu ausecret pendant près d’une année,sans motif valable.« Si la plainte n’est pas instruite au niveau du pays, nous allons saisir les ins-tances internationales dont laCommission africaine aux droitsde l’homme », a précisé le pré-sident de l’Acaj, Me Georges Ka-piamba. L’Acaj avait dernièrementlancé des appels aux autorités dupays pour la libération de certainespersonnes dont les motifs d’arres-tation étaient vus comme poli-tiques ou leur tranfert devant leurs juges naturels. Dans ce plaidoyer,cette ONG a notamment demandéla libération de Dido Zamuanga-na, le tranfert ou la libération deproches de Moïse katumbi, etc.

    Lucien Dianzenza

    Le président de la République, Joseph Kabila Kabange, vient detotaliser le 4 juin 2016quarante-cinq ans d’âge.

    Celui qui avait succédé à son dé-funt père Mzee Laurent-DésiréKabila en janvier 2001 a su tis-ser sa toile en quinze années depouvoir, en s’afrmant commeun facteur déterminant dans lamarche du pays vers le progrès.Alors que certains veulent im-primer un cacher spécial à cetanniversaire qu’ils veulent célé-brer avec faste, tel est le cas desténors du parti présidentiel quiont mobilisé en vue d’un grandrassemblement au stade Vélo-drome; d’autres, plus nombreux,estiment que l’heure n’est pas àla fête. Ce, d’autant plus que lepays fait face actuellement à denombreux dés d’ordre politique,sécuritaire, économique et nan-cier qui requièrent un peu plus deconcentration et surtout de médi-tation.Du bilan de Joseph Kabila à latête du pays, l’on retiendra par-ticulièrement son engagementmainte fois répété à éteindretous les foyers de trouble qui sedéclarent dans le pays. La tran-sition politique instituée par lesAccords de Sun City d’heureusemémoire qu’il a pilotés à l’époque

    traduit son penchant pour la

    paix, quand bien même celle-ciest constamment mise en périldu fait des groupes armés étran-gers et nationaux qui pullulent àl’est du pays. La réunication duterritoire national après le Dia-logue inter-congolais de Sun Cityen Afrique du Sud à laquelle ontabouti ces tractations constitue,sans aucun doute, un des hautsfaits ayant marqué son bilan à latête du pays.La paix demeure donc pour lechef de l’État une obsession étantentendu qu’il s’agit là d’un despréalables majeurs dans l’accom-plissement du programme de dé- veloppement qu’il a initié tant àKinshasa que dans l’arrière-payssous couvert de la « Révolutionde la modernité ».

    Alain Diasso

    ANNIVERSAIRE

    Joseph Kabila soufeses quarante-cinq bougies

    INSÉCURITÉ AU NORD-KIVU

    La situation de Beni portéedevant la CPI

    Joseph Kabila Kabange

    JUST ICE

    L’Acaj dénonce la condamnation de troismilitants du mouvement Lucha

    M e Bopaul, Kapiamba et Venance Kalenga, de l’Acaj/Photo Adiac

    Bientôt le contrôle tant de la production que de lacommercialisation des produits miniersmarchands, notamment du cobalt et du cuivre, dansl’ancienne Katanga sera entre les mains desopérateurs chinois. Même si la question préoccupeau regard des implications politico-économico-sociales possibles, les autorités congolaisesveulent préserver l’utile au politiquement correct.Le dé que s’assigne la RDC pour les prochainesannées est « d’amener le secteur minier, avec ou sans le contrôle des sociétés chinoises, à partici- per au développement du pays et à l’éclosion de laclasse moyenne », a insisté le ministre des Mines,Martin Kabwelulu, dans une interview accordée ànos confrères de l’Agence Econ. Pour autant, leministère des Mines rappelle l’intérêt porté à tousles investissements étrangers qui participent ef-

    fectivement à promouvoir le respect mutuel et lacréation de valeur.« Dans le monde d’aujourd’hui,ces considérations sont tout à fait appréciables »,apoursuivi le ministre.Autre dossier brûlant, le retrait unilatéral de l’ac-tionnaire de référence de Tenke Fungurume Mining(TFM), le premier producteur de cuivre de la RDC.D’emblée, l’État congolais a jugé la communication «insatisfaisante ». La décision prise depuis l’étrangerchange le contrôle de TFM. C’est par les médias quele gouvernement afrme avoir appris cette transac-tion s’élevant à près de 3 milliards de dollars améri-cains USD et portant sur trois actifs avec des sous-

    jacents en RDC. Mais il y a également un problèmede fond.« Un projet comme celui de TFM est le fruitde longues négociations dans lesquelles les parte- naires étrangers demandent de gros efforts à l’État pour pouvoir lever les nancements nécessaires et satisfaire leurs propres objectifs de rentabilité. C’estune évidence que les objectifs et attentes côtés amé-ricains peuvent être différents de ceux des investis- seurs d’autres régions du monde ».Il est clair que les points d’équilibre dégagés hierne seront pas forcément les mêmes maintenantque Freeport a « imposé sans concertation un nouvel actionnaire de référence à l’État congo-lais ». L’option prise par le gouvernement estd’en savoir plus, même si le premier contact ne l’apas rassuré. Il se réserve donc le droit d’en tirertoutes les conclusions possibles le cas échéant.La crainte est surtout que l’État et la Gécaminesdeviennent impuissants devant les autres action-naires qui réussiront ainsi à s’approprier 80 % deTFM par l’achat des droits de Lundin.« Cela n’est pas concevable. Nous avons besoin de regardercela de près ». Entre-temps, l’État congolais a misà contribution les régies nancières pour savoirs’il n’est pas en droit de réclamer quelque choseà Freeport. Pour l’heure, le dossier concerne lespartenaires actuels, en l’occurrence Freeport,Lundin et Gécamines.

    Laurent Essolomwa

    ACTI VITÉS MI NIÈRES

    L’État congolais n’est pas indifférentà la percée chinoise

  • 8/15/2019 La Situation de Beni Portée Devant La Cpi

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    LES D ÉP ÊCH ES D E BRA ZZAV I LLE RDC/KINSHASA | 13N° 2627 - Lundi 6 juin 2016

    Alors que la date butoir de la n du championnatnational de football est xé au 30 juin, la Liguenationale de football (Linafoot) publie un calendrierquasiment d’urgence de dix matchs. Mazembe va jouer six rencontres en trois semaines.

    La Linafoot a rendu public, le2 juin, le calendrier réaménagéd’un total de dix matchs pro-grammés, avancés et décalés dePlay-Off du championnat natio-

    nal de football (Division 1). Etl’on se rend compte que le TPMazembe de Lubumbashi aurafort à faire d’ici le 30 juin, datebutoir de la n du championnatsur la base de la dérogation duministre des Sports qui avait si-gné un arrêté de prolongationde la saison sportive.En effet, les Corbeaux de Lu-bumbashi vont devoir dispu-ter six matchs de Play-Off entrois semaines, notamment contre son rival de tou- jours, le FC Saint-Éloi Lupopo, Daring Club Mote-ma Pembe (DCMP) de Kinshasa, Dauphins Noirsde Goma, Shark XI FC de Kinshasa et Sa MajestéSanga Balende de Mbuji-Mayi. Prétendant au sacreau même titre que Mazembe, V.Club livrera ses der-niers matchs de Play-Off contre Shark XI FC, DCMPet Muungano. Actuel troisième du championnat,le DCMP du coach Otis Ngoma s’opposera, poursa part, à Mazembe à Kinshasa à Shark XI FC et à V.Club pour terminer sa saison.Voici le calendrier réaménagé de la Linafoot6 juinMazembe vs Muungano au stade TP Mazembe deLubumbashi (match avancé)7 juinLupopo vs Mazembe au stade Frédéric Kibassa de

    Lubumbashi (match avancé)9 juinDauphins Noirs vs Mazembe au stade des Volcans deGoma (match décalé)12 juin

    Muungano vs Sanga Balende au stade de la Concordede BukavuMazembe vs Shark XI FC au stade TP Mazembe deLubumbashi V.Club vs DCMP au stade des Martyrs de Kinshasa

    15 juinMazembe vs Sanga Balende au stade TP Mazembede Lubumbashi (match avancé)22 juin 2016DCMP vs Mazembe au stade des Martyrs de Kinsha-sa (match décalé)26 juinShark XI FC vs V.Club au stade des Martyrs deKinshasa (match décalé)28 juinLupopo vs Muungano au stade Frédéric Kibassa deLubumbashi (match avancé).

    M.E.

    Publiée en ce mois de juin par Legatum Institute, une institutionlondonienne, l’étude intitulée « Africa Prosperity Report 2016 » aclassé un total de trente-huit pays africains en fonction de certainscritères reétant le niveau de prospérité propre à chacun de ces États.Dans ce classement, l’Afrique du Sud vient à la toute premièreposition.Il faut insister sur le fait que l’étude table sur un certain nombre defacteurs de base. Au total, il y en a près de quatre-vingt-dix établis enhuit grandes catégories essentielles, en l’occurrence l’économie, la pré-sence d’opportunités d’entrepreneuriat, la gouvernance, l’éducation, lasanté, la sécurité, la liberté personnelle et enn le capital social. Mais leprincipal facteur est bien entendu le niveau de PIB par habitant. Pourautant, certains critères n’ont rien d’économique. C’est le cas de la « li-berté personnelle » qui inclut, selon l’étude, la liberté d’expression et deconscience ainsi que la tolérance à l’égard des minorités.Si l’Afrique du Sud est classée comme la locomotive en Afrique alorsqu’elle n’est que la troisième puissance de la région sur le plan stric-tement économique derrière le Nigéria et l’Égypte, c’est en fonctiondu niveau élevé de prospérité et de ses performances dans plusieurscatégories dont l’éducation, le capital social, la santé, la gouvernance,

    la présence d’opportunités d’entrepreneuriat et la liberté personnelle.Dans cette liste de l’Afrique prospère, le top dix est constitué ainsi del’Afrique du Sud, du Botswana, du Maroc, de la Namibie, de l’Algérie,de la Tunisie, du Sénégal, du Rwanda, du Ghana et du Burkina Faso.

    Laurent Essolomwa

    Au total, cinquante enseignants d’écoles primaires et parentsd’élèves ont participé à cette formation de trois jours animée parles ingénieurs Bruno Kitiaka et Ngoy Kazel, tous spécialistes enculture de pomme de terre. Les semences des variétés amélioréesde pomme de terre importées de l’Europe par BPT et les autres in-

    trants agricoles seront distribués prochainement aux bénéciairespour qu’ils se lancent dans la campagne pomme de terre 2016.Six hectares de pomme de terre seront emblavés cette saisonpar les enseignants et parents d’élèves et une production de 100tonnes de pomme de terre de consommation est attendue à la nde la campagne. Il convient de signaler que ce projet a pour objectifd’améliorer les revenus des parents et des enseignants tout en mo-tivant ces derniers à fournir un travail de qualité dans l’éducationdes enfants. Et par rapport aux parents, la nalité est de concourirà l’amélioration de leurs revenus pour qu’ils arrivent à payer les fraisscolaires de leur progéniture.

    Alain Diasso

    La sélection de la RDC se renddans la capitale malgache savecdes absences importantes dansson groupe. Et le sélectionneurFlorent Ibenge a expliqué cet étatde chose, éclairant la lanterne del’opinion un peu préoccupée.Les Léopards RD-congolais af-fronteront les Barea du Madagas-car avec beaucoup d’absents. Cetétat de chose chamboule un peule groupe de Florent Ibenge. Maiscelui-ci sait ce qu’il fait et il ne tâ-tonne pas par rapport à la convo-cation des joueurs pour ce matchà Antananarivo.Il s’en est expliqué au cours d’uneinterview accordée à la presse àLubumbashi lors du déplacementde V.Club (il est entraîneur du

    club) pour les deux matchs (per-dus contre Mazembe et Lupopo)de la Play-Off du championnatnational de football.«Il n’y a pasquestion de tâtonner. En fait, ce sont des circonstances qui font la sélection. Ce n’est pas une ques-tion de gaieté de cœur. Il arriveaussi qu’il y ait des joueurs qui ne sont pas en bonne forme, alorsque d’autres le sont. L’équipe ap- partient à tous les Congolais. Etquand il y a un Congolais quiest en train de bien prester, je ne vois pas pourquoi il faut êtreinjuste envers lui et garder uneautre personne parce qu’à un

    moment donné, on a pris cette

    personne. Je crois que ça laisseaussi une dynamique pour direà tout le monde qu’il ne faut pasdormir. C’est une bonne concur-rence. Je crois qu’on ne peut pasaller loin si on ne garde pas laconcurrence. Si on a toujours les mêmes tous les temps et qui sont sûrs de jouer, il n’y aura pas debons résultats », a-t-il argué.Et de continuer par rapport àl’idée d’une équipe type des Léo-pards très répandue dans l’opi-nion : Déjà, si on partait sur leshistoires d’équipe type, on n’au-rait certainement pas joué contrela Roumanie. Moi, je ne suis pasquelqu’un qui pleure. Si un joueur

    n’est pas là, il y a un autre qui peut venir et bien faire ce travail. Moi, je m’occupe de ceux qui sont là .Florent Ibenge s’est aussi penchésur des changements de gardiende but: «Si on prend, depuis que je suis là, l’équipe qui a gagnéla médaille à la CAN en Guinée Équatoriale - parce qu’on est entrain de dire que je mélange,il n’y a pas d’équipe type - onavait comme gardien titulaire Robert Kidiaba. Il décide d’ar-rêter. Il y a un changement obli- gatoire. Il restait Kudimbana et Mandanda. Les deux-là étaientremplaçants. Je leur ai deman-dé de faire un choix de carrière pour qu’ils puissent jouer. Parcequ’on ne peut pas jouer enéquipe nationale si on est tou- jours remplaçant. Kudimbanaa changé de club, il est parti endeuxième division et il a jouétoute la saison. C’est logique qu’ilrevienne ».Et sur la reconguration de ladéfense des Léopards, il a indi-qué : «Dans l’axe central, on autilisé trois joueurs Kimwaki, Mungungu et Zakwani. Il se faitque Mungungu n’a plus de club ; alors vous rappelez quelqu’unqui n’a plus de club ? Où est-ceque j’ai chamboulé l’équipe ?». Le rendez-vous est pris pour le 4 juin à Antananarivo.

    Martin Enyimo

    PAYS AFRICAINS PROSPÈRES

    La RDC occupe la trente-cinquième place

    MBANZA NGUNGU

    Des enseignants et des parents d’élèves formésaux techniques de productionde la pomme de terreL’ONG Bien-être-pour- tous (BPT) a organisé du 19 au 21 mai àMbanza Ngungu un atelier de formation technique sur laculture de la pomme de terre. Celui-ci s’inscrit dans le cadre dela mise en œuvre du Projet d’amélioration de la qualitéd’éducation en RDC nancé par Comic Relief dont le volet «Activités génératrices de revenu » est mis en œuvre par BPT enpartenariat avec African future developement .

    Les participants mettant en pratique les connaissances acquises

    LÉOPARDS DE LA RDC

    Ibenge fera la sélection sans certainscadres contre le Madagascar

    Florent Ibenge sélectionneurdes Léopards de la RDC

    DIVISION 1/PLAY-OFF

    La Linafoot réaménage à nouveau son calendrier

    Mazembe jouera six matchs en trois semaines

  • 8/15/2019 La Situation de Beni Portée Devant La Cpi

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    14 | ANNIVERSAIRE N° 2627 - Lundi 6 juin 2016LES D ÉP ÊCH ES D E BRA ZZAV I LLE

    Au moment où il accède au pouvoir en janvier 2001, personne ne lui accordait lamoindre chance pour présider à la destinée de la République Démocratique du Congo.Mais tout pouvoir venant de Dieu, les gens ignoraient que quand Dieu donne une vi-sion, il accorde également une provision. Aux âmes bien nées, dit-on, la valeur n’attendpoint le nombre d’années. Après quinze ans d’exercice du pouvoir de Joseph KABILA,la République Démocratique du Congo est un pays à nouveau debout, transformé et en voie de devenir un pays à revenu intermédiaire d’ici 2020.Pour y arriver, il a fallu beaucoup de sacrices et d’abnégation pour cet homme qui adonné toute sa jeunesse an d’améliorer la qualité de vie de ses compatriotes. SeulChef d’Etat au monde à accepter de partager son pouvoir avec quatre vice-présidents,Joseph KABILA a su démontrer à la face du monde que quand on aime son peuple, onpeut être prêt à déer toutes les théories développées pour la conservation du pouvoir.Le président KABILA a toujours été prêt à se sacrier pour la paix et la stabilité de laRépublique Démocratique du Congo. De mémoire, aucun Président, avec son âge, n’apu réaliser ce pari.

    En ce jour Anniversaire, cette tribune est pour moi l’occasion de saluer le bilan positifde quinze ans de gouvernance de Joseph KABILA dont environ dix ont été passés dansla recherche de la paix. Malgré la guerre, les cinq chantiers ont été lancés ! En dépitdes crépitements des balles à l’Est de la République, le programme ambitieux de larévolution de la modernité a vu le jour ! Malgré la traque des FDLR et autres groupesarmés qui continuent à l’Est, la République Démocratique du Congo se porte mieuxqu’il ya vingt ans. Certes, beaucoup a été fait, mais beaucoup reste à faire car, en ayantun regard rétrospectif sur ce qu’était la RDC il y a deux décennies, je me suis résolu deregarder toutes ces réalisations, toutes ces transformations avec un regard optimiste,tourné vers le futur même si certains ont décidé de ne rien voir, privant leurs yeuxd’admirer les merveilles de la Révolution de la Modernité.

    Après une analyse profonde, je peux afrmer que depuis son accession au pouvoir, lePrésident de la République est attaché à deux valeurs importantes d’une société mo-derne : la démocratie et l’Etat de droit.Démocratie : le Président Joseph KABILA a réussi à organiser les élections généralesen 2006 et en 2011 dotant le pays des institutions démocratiquement élues et mettantainsi n au cycle de crise politique ayant pour cause, la contestation de la légitimité desinstitutions et de leurs animateurs.C’est dans ce cadre qu’il a décidé de convoquer le dialogue national an que ce troi-sième cycle électoral se déroule dans la quiétude. La décision de la Cour constitution-nelle a eu le mérite de rappeler aux uns et aux autres la quintessence de l’art 70. 2 dela Constitution qui oblige le président de la République en fonction d’y rester jusqu’àl’installation effective d’un nouveau président élu.Etat de droit : le Chef de l’Etat respecte la Constitution et ses valeurs notamment laséparation des pouvoirs en laissant le parlement légiférer souverainement sans inter-férence et le pouvoir judiciaire de dire le droit en toute indépendance. Toutes les dé-cisions judiciaires prises par les magistrats n’ont jamais rencontré d’interférence duPrésident de la République et il ne s’est jamais érigé en obstacle pour leur exécution.Le Chef de l’Etat s’est engagé à installer la Cour Constitutionnelle, une juridiction quia toujours été prévue dans nos différentes Constitutions depuis l’indépendance, mais jamais installée. Et depuis que cette Cour est installée, le Président de la Républiquen’a jamais constitué un obstacle à l’exercice de ses compétences. Pour preuve, la Loisur la Caisse nationale de péréquation a été renvoyée par la Cour Constitutionnelle etil l’a retourné au Parlement pour seconde lecture et, après correction, le Chef de l’Etatl’a promulguée.A propos de l’arrêt R. CONST 262, le Chef de l’Etat en tant que Garant de la Nation, res-pecte les décisions de la Cour qui sont, par ailleurs, obligatoires et opposables à tous. Ilen appelle à chacun et à chacune d’en faire autant, la Cour ayant clairement tranché surla question de la vacance de la Présidence de la République qui ne peut être constatéequ’en cours et non à la n du mandat et ce, pour cause de décès, de démission ou d’em-

    pêchement dénitif consécutif à l’impossibilité absolue pour le Chef de l’Etat d’exercerpersonnellement ses attributions constitutionnelles et légales.L’article 70.2 est, selon la Cour constitutionnelle, clair et n’appelle pas en principe, d’in-terprétation, car « A la n de son mandat, le Président de la République reste enfonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ». En cas d’empêche-ment dénitif, de décès ou de démission, c’est au gouvernement qu’il appartient dele constater et de saisir la Cour constitutionnelle qui, aux termes de l’article 76.1 dela Constitution, pour que celle-ci déclare la vacance (article 84 de la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013).S’agissant de l’article 76.1, la Constitution précise que « la vacance de la Présidence dela République est déclarée par la Cour constitutionnelle saisie par le gouvernement ».L’article 84.3 de la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation etfonctionnement de la Cour constitutionnelle dénit l’empêchement dénitif commeune impossibilité absolue pour le président de la République d’exercer personnelle-ment les fonctions qui lui sont dévolues par la Constitution et par les lois de la Répu-blique.

    A ce jour, aucune de ces hypothèses n’est advenue pour parler de la vacance à la Prési-dence de la République. Il en découle que le Président de la République reste en fonc-tion jusqu’à l’organisation des élections présidentielles et à l’installation effective dunouveau président élu en vertu du principe de la continuité de l’Etat. A ce sujet, il estbon de rappeler que dans les contextes politiques différents, la continuité de l’Etat etle maintien du président de la République en fonction en attendant l’installation de sonsuccesseur est une tradition Constitutionnelle en République démocratique du Congo.En effet: L’article 182 de la Constitution du 1er aout 1964 indique que « Les pouvoirsdu président de la République actuellement en fonction ne viendront à expiration quelors de la prestation de serment du président de la République qui sera élu, pour la pre-mière fois, conformément aux dispositions de l’article 56 de la présente Constitution »;

    L’article 2 des dispositions transitoires de la Constitution du 24 juin 1967 précise que« sauf le cas prévu à l’article 23, les pouvoirs du Président de la République actuelle-ment en fonction ne viendront à expiration qu’au moment de la prestation de sermentdu Président de la République qui sera élu, pour la première fois, conformément auxdispositions de l’articles 21 »;

    L’article 4.1 des dispositions transitoires et nales de la Loi n°90-002 du 5 juillet 1990portant révision de certaines dispositions de la Constitution est formel lorsqu’il disposeque « le Président de la République actuellement en fonction , demeure Président dela République jusqu’aux prochaines élections ».

    L’article 119 de l’Acte Constitutionnel de la transition du 9 avril 1994 réafrme le mêmeprincipe en indiquant que « le Président de la République actuellement en fonctiondemeure Président de la République jusqu’à l’investiture du Président élu. Il exerce lesprérogatives qui lui sont dévolues par le présent Acte ».Comme vous pouvez le constater, le principe de la continuité du pouvoir des institu-

    tions de la République afrmé dans la Constitution du 18 février 2006 n’est pas uneinvention de Joseph KABILA, mais plutôt une réalité historique établie depuis les pre-mières Lois fondamentales dans notre pays, principe inhérent à toute Nation démocra-tique qui veut préserver la stabilité de ses institutions. N’ayant pas mandat ni qualitéd’interpréter les arrêts de la Cour constitutionnelle, je prends acte de l’arrêt R.CONST262 et m’engage à vulgariser cette décision auprès des mes compatriotes.C’est en ces termes que je termine ma tribune, en souhaitant un bon et joyeux anni- versaire à son Excellence Joseph KABILA KABANGE, Président élu de la RépubliqueDémocratique du Congo et Président en fonction jusqu’à l’installation effective du nou- veau président élu.

    Prof. Essambo

    TRIBUNE

    Joseph KABILA KABANGE, 45 ans d’âge dont 15 au servicede la Nation pour la démocratie et l’Etat de droit

    Dans l’histoire de l’humanité, seuls les plus aptes ont survécu, comme l’atteste DARWIN dans sa théorie de l’évolution.

  • 8/15/2019 La Situation de Beni Portée Devant La Cpi

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    LES D ÉP ÊCH ES D E BRA ZZAV I LLE POINTE-NOIRE | 15N° 2627 - Lundi 6 juin 2016

    HUMEUR

    Ceci est le vrai visagedes déserteurs du travail

    Ces gens-là qui ne se gênent pas à déserter leur poste de tra- vail ont des attributions furtives et se font des amis de tout

    le monde. Ces déserteurs, sans gêne aucune, sont aussi lespremiers à se présenter devant des guichets des banques pourtoucher leur solde. Alors qu’ils savent sans hypocrisie que sur 30 jours du boulot, ils n’ont été présents à leur poste de travail quependant deux semaines voire aucun jour, car ils sont des spécia-listes des « raisons trompeuses ». Et pourtant le travail, on ne l’acessé de proclamer haut et fort, est l’une des conditions sine quanon qui déterminent la vie humaine.

    Tenez ! Quelle honte sociale pour ces déserteurs lorsqu’on entenddes communiqués radio-télévisés les appeler à reprendre sanscondition leur travail ou tout de même à être présents à leur postede travail. Et la question que l’on se pose est : pourquoi font-ilscomme cela ces gens-là ? Ces gens sont dans de nombreuses ad-ministrations tant publiques que privées. Ils sont très imaginatifs,car capables de créer des raisons fallacieuses auprès de leur hié-rarchie dans le but de ne pas travailler. Ils falsient toute sorte

    de pièces auprès de leurs complices méd