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La Damnation de Faust — Le Couronnement de Poppée — An English Garden Atys en folie — Mam’zelle Nitouche — Rinaldo — Fidelio — Les P’tites Michu

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La Damnation de Faust — Le Couronnement de Poppée — An English GardenAtys en folie — Mam’zelle Nitouche — Rinaldo — Fidelio — Les P’tites Michu

Syndicat Mixte Angers Nantes Opéra C O M P O S I T I O N D U C O M I T É S Y N D I C A L

Président Alain Fouquet, Adjoint à la culture d’Angers

Vice-président David Martineau, Conseiller métropolitain, adjoint à la culture de Nantes

VILLE D’ANGERS

Membres titulaires Michel Baslé, conseiller municipalPascale Marchand, conseillère municipaleConstance Nebbula, conseillère municipaleMarina Paillocher, conseillère municipaleAntony Taillefait, conseiller municipal

Membres suppléants Roch Brancour, adjoint au maireJean-Pierre Bernheim, Claudette Daguin, Grégoire Lainé, Laure Reveau, Véronique Rollo, conseillers municipaux

NANTES MÉTROPOLE

Membres titulaires Pascal Bolo, vice-président de Nantes MétropoleJean-Claude Lemasson, vice-président de Nantes MétropoleFabrice Roussel, vice-président de Nantes MétropoleDominique Duclos, membre du bureau de Nantes MétropoleMarie-Cécile Gessant, membre du bureau de Nantes MétropoleCatherine Choquet, conseillère métropolitaineGuillaume Richard, conseiller métropolitain

Membres suppléants Éric Buquen, Jeanne Sotter, François Vouzellaud, membres du bureau de Nantes MétropoleRachel Bocher, Marc Denis, Rozenn Hamel, Christine Meyer, Jean-Jacques Moreau, conseillers métropolitains

Membre de l’Orchestre National des Pays de la LoireAntoine Chéreau, vice-président du conseil régional des Pays de la Loire, président de l’Orchestre National des Pays de la Loire.

La création en 2002 du Syndicat Mixte Angers Nantes Opéra est née de la volonté des villes de Nantes et d’Angers, encouragées par l’État, d’unir leurs moyens pour mener une politique lyrique commune. Un même programme présenté dans les deux villes, une implantation locale forte, une volonté de rayonnement régional et national, une autre façon de produire et de s’adresser aux publics, font partie des missions qui ont donné naissance à cet Opéra d’un nouveau genre, s’inscrivant dans le cadre d’une réflexion nationale menée par le ministère de la culture et de la communication sur une politique lyrique décentralisée.

Le Syndicat Mixte Angers Nantes Opéra défend une politique d’action culturelle dynamique, incluant sensibilisation des publics, diffusion d’œuvres lyriques en région et collaborations avec d’autres acteurs culturels régionaux.

Le Syndicat Mixte Angers Nantes Opéra emploie actuellement une centaine de salariés, dispose d’un chœur permanent, d’un atelier décors et d’un atelier costumes. Il a la gestion du Théâtre Graslin à Nantes, est accueilli au Grand Théâtre et au Quai à Angers, travaille de façon privilégiée avec l’Orchestre National des Pays de la Loire, membre du syndicat mixte et orchestre partenaire.

Angers Nantes Opéra est membre de la Réunion des Opéras de France.Angers Nantes Opéra est financé par Nantes Métropole et la vil le d’Angers, l’État - Préfète de la région Pays de la Loire — direction régionale des affaires culturelles, la région des Pays de la Loire, le département de Loire-Atlantique, et reçoit l’aide du département de Maine-et-Loire.

C : 10 M : 85 J : 100 N : 10

C : 100 M : 75 J : 30 N : 0

C : 100 M : 85 J : 45 N : 45

LOGOTYPE 2015

CMJN

Orange Métropole 52 % Magenta100 % Jaune

Bleu Métropole 90 % Cyan40 % Magenta

Noir Métropole100 % Noir

Le logotype Nantes Métropole est une entité immuable, dont les transformations envisageables sont dé�nies dans la charte graphique. Toutes autres interprétations graphiques de l’identité visuelle sont interdites.

Pour tout complément d’information, contactez le Service Communication externe de Nantes Métropole.

Depuis quinze ans, les cent salariés de l’ANO, son chœur, ses ateliers décors et costumes, sous la direction de Jean-Paul Davois, avec l’Orchestre National des Pays de la Loire et toutes les équipes partenaires, ont imprimé à notre Opéra une trajectoire puissante ! C’est notre responsabilité aujourd’hui d’en garder le cap et l’exigence. Un merci appuyé à Jean Paul Davois qui mettra un terme à ses fonctions de directeur général fin 2017.

Cela dit, on peut s’étonner que l’ANO n’ait pas le label d’Opéra national, alors pourtant, de l’avis même de tous les experts, que notre opéra le mérite depuis plusieurs saisons... Ce constat, en forme aussi d’objectif, doit nous encourager dans un effort collectif de communication, puisant son efficacité dans une cohésion, une implication, une communion autour de l’opéra ; l’ANO a besoin d’une volonté populaire et politique de territoire, d’une envie partagée, exaltée par l’ambition de construire un modèle d’opéra pour le XXIe...

Deux clefs pour cette voie :La stabilité budgétaire. Elle est à notre portée au prix

toutefois d’un dialogue de gestion efficient, d’une clarification lucide de leurs engagements de la part de nos collectivités et enfin de prospectives volontaristes dans la valorisation de nos productions et aussi en direction du mécénat. Ne baissons jamais les bras ! Soyons juste malins !

L’élargissement des publics. Conquérir de nouveaux publics, par une action culturelle toujours plus dense mais surtout par une vision renouvelée, généreuse, ambitieuse, contemporaine des modes de création et de diffusion des spectacles d’opéra ainsi que de la relation avec tous les publics dans leur diversité.

De la sorte, c’est un nouveau projet qui se dessine pour Angers Nantes Opéra avec l’arrivée d’Alain Surrans comme nouveau directeur général. Nous lui souhaitons chaleureusement la bienvenue. Avec aussi le rapprochement entre l’ANO et l’Opéra de Rennes, porté par la volonté commune des trois maires, Johanna Rolland, Nathalie Appéré et Christophe Béchu.

La saison à venir se lève sur cet horizon.

Qu’elle soit, pour vous toutes et tous, pleine de grandes émotions et d’émerveillements magnifiques ! Un temps fort de culture, au service de toutes les cultures, pour servir l’image d’un territoire résolument entreprenant et solidaire ! Parce que c’est cela l’Opéra ! Parce que c’est cela Angers Nantes Opéra !

Alain FouquetPrésident du Syndicat Mixte

Angers Nantes Opéra

ÉDITO — 1

LE GRAND CONCERT

La Damnation de Faust BERLIOZ

Direction musicale_ Pascal Rophé Pages 6 _ 7

À NANTES nouvel le product ion Mam’zelle Nitouche

HERVÉ Direction musicale_ Jean-Pierre Haeck

Mise en scène, costumes et scénographie_ Pierre-André Weitz

Pages 18 _ 21

HORS ABONNEMENT — À NANTES concer t Le Jardin des Voix

An English Garden Direction musicale_ William Christie

Pages 12 _ 13

FidelioBEETHOVEN

Direction musicale_ Erki Pehk Mise en scène, scénographie et costumes_ Philippe Miesch

Pages 26 _ 29

À NANTES nouvel le product ion Le Couronnement de Poppée

MONTEVERDIDirection musicale_ Moshe Leiser et Gianluca Capuano

Mise en scène_ Moshe Leiser et Patrice Caurier

Pages 8 _ 11

Rinaldo HAENDEL

Direction musicale_ Bertrand Cuiller Mise en scène et scénographie_ Claire Dancoisne

Pages 22 _ 25

parod ie de la t ragéd ie l yr ique At ys de Jean-Bapt iste LULLY

Atys en folieDirection musicale_ Arnaud Marzorati

Conception et mise en scène_ Jean-Philippe Desrousseaux

Pages 14 _ 17

nouvel le product ion

Les P’tites Michu MESSAGER

Direction musicale_ Pierre Dumoussaud Mise en scène_ Rémy Barché

Pages 30 _ 33

s o m m a i r ePages 34 _ 39 Politique des publics — diffusion — partenaires

Pages 40 _ 43 Abonnements — tarifs — plans des sallesPages 44 _ 45 Personnel

Pages 46 _ 47 Photographe de la saison — renseignements pratiquesPages 48 _ 49 Calendrier

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ITOAvec cette quinzième brochure d’Angers Nantes Opéra,

je vous présente mon ultime saison puisque je vais me retirer fin janvier 2018. Permettez-moi donc de vous écrire un peu plus longuement que pour les autres éditions. Non que je veuille dresser un bilan à ma gloire ou peser sur le destin de cette maison dont je n’aurai plus la direction. L’avenir ne m’appartient pas mais l’aventure lyrique, singulière et originale, que la volonté novatrice et sans faille d’élus nantais et angevins au début des années 2000 m’a permis de mener avec vous restera à jamais gravée dans ma mémoire. J’aurais mauvaise grâce d’oublier avec quelle foi indéfectible l’État et sa direction régionale des affaires culturelles ont cru, encouragé, soutenu cette expérience. Du premier au dernier jour. La bienveillance, parfois l’enthousiasme, de journalistes pour mon projet qu’ils suivaient avec intérêt, voire affectueuse confiance, m’ont aussi souvent permis d’affronter les doutes. La participation du département de Loire-Atlantique dès l’origine, l’aide, même frileuse, du département de Maine-et-Loire et, surtout, le ralliement dès 2005 de la région Pays de la Loire au financement de cette maison lui ont permis d’exister. Quatorze ans plus tard, je reste ému de voir que ce projet, sortant des sentiers battus d’une conception lyrique hors d’âge, ne misant sa raison d’être que sur une seule richesse, les artistes, et sur son engagement pour un public sans cesse élargi, n’a rien perdu de son sens premier.

Oui, j’aime les artistes, leur travail, plus que de raison ont estimé certains — par méconnaissance je suppose —, qui ont confondu les exigences artistiques que j’ai eu à cœur de servir et d’agaçants caprices sur lesquels j’aurais fermé les yeux. Les exigences des artistes de qualité ne sont pourtant pas si différentes de celles des artisans. Ils ont besoin d'avoir

le temps de penser, partager, remettre l’ouvrage sur le métier si nécessaire, et font ainsi du résultat final l’objet d’une fierté collective. En plus de leurs exigences, il y eut les miennes. Convaincu que l’opéra n’est pas qu’œuvre musicale, j’ai voulu donner au théâtre toute sa place sur la scène lyrique, prêter attention au livret autant qu’à la partition, préférer les metteurs en scène qui éclairent l’action, la rendent audible et proche de nous, de notre temps, plutôt que ceux qui se contentent d’habiller la musique de belles images. Je tenais aussi à créer de vraies équipes artistiques, quelque chose qui ressemble, malgré la complexité de la machine lyrique, à l’esprit des compagnies, en cherchant la complicité entre le chef et le metteur en scène, en veillant à la confiance de l’orchestre et du chœur pour celui qui les dirige, en misant sur l’engagement de solistes, souvent jeunes, qui adorent jouer, chanter, tenter et se réjouissent d’en devenir des interprètes à part entière. Cette qualité simple, cette vie, cette fraîcheur, les médias les ont régulièrement saluées, la profession a su les apprécier et quelques-uns, eux aussi conscients de l’indispensable évolution de notre art, se sont engagés sur cette voie qui dessine notre avenir.

Pour toutes ces raisons, je tiens à remercier les artistes qui se sont impliqués avec passion dans ce projet, qui nous ont souvent préférés, comme les metteurs en scène Moshe Leiser et Patrice Caurier, au confort et au prestige de leur carrière internationale. C’est à eux, prenant nos limites financières et techniques comme autant de défis à relever, que nous devons d’avoir pu montrer, voire prouver, que l’opéra, plus qu’un genre réservé à une élite, est un art vivant, fort de la mémoire de son répertoire mais solidement ancré dans son temps, d’autant plus généreux avec le public qu’il est de qualité.

ÉDITO — 3

Car oui, j’aime le public, pas seulement celui qui semble acquis ni celui qu’il conviendrait de divertir pour s’en préserver mais celui qu’il faut patiemment apprivoiser, séduire avec respect, servir sans la facilité de lui donner ce qu’il croit attendre mais en lui apportant un plaisir qu’il ne soupçonnait même pas, auquel il pensait parfois ne pas avoir droit, et qui, je l’ai fréquemment constaté, peut être non seulement une émotion passagère mais une véritable révélation, un chamboulement intérieur aiguisant la conscience, ouvrant le regard, que seul un art, exigeant et sincère, peut offrir. Je tiens à vous le redire avec d’autant plus de sincérité que je vais bientôt m’en aller, vous m’avez procuré beaucoup de bonheur. J’aimais vous attendre à la sortie des représentations car, bien sûr, il m’a toujours semblé indispensable d’entendre vos critiques ou vos réserves, vos compliments aussi, mais surtout pour apprécier ce qui ne se disait pas, ces visages lumineux, ces sourires encore aux lèvres ou ces larmes persistantes au coin des yeux.

Sachez-le donc, vous avez été beaucoup plus que des chiffres de fréquentation, des promesses de recettes, où la tentation est grande de vous enfermer. Je le redis avec force, vous êtes ceux pour qui nous travaillons, ceux sans lesquels les efforts des artistes pour donner le meilleur d’eux-mêmes, les prouesses et les savoir-faire techniques, les financements publics maîtrisés, adaptés, seraient vains, ne mettraient en branle qu’une machine complexe et coûteuse qui tournerait à vide. Comme un navire, personnel sur le pont, moteur vrombissant, qui déciderait de rester au port. Chaque jour, dans le doute et les difficultés, les incertitudes et les incompréhensions, vous m’avez donné le courage de larguer les amarres. Merci.

Certains pensent encore que le public doit nous mériter, nous les gens d’opéra, la crème de la crème du spectacle vivant. Je pense au contraire et, par chance, de plus en plus avec moi, que c’est à nous de vous mériter, d’aller vers vous pour que vous ayez l’envie de venir vers nous, de vous traiter avec les mêmes égards que vous soyez connaisseurs ou simples curieux, d’avoir des prix de places parmi les moins chers de France pour que l’opéra soit affaire de goût et non de moyens. C’est ce goût du public qui m’a poussé à faire de notre maison une entreprise d’action culturelle, cette démarche dont quelques-uns, probablement persuadés que les gens ont la même nécessité d’aller au spectacle qu’ils l’ont de prendre les transports en commun, s’amusent encore en pensant qu’il suffit d’afficher notre programme et d’attendre le client.

L’action culturelle est un travail de fourmi. Elle porte tout ce que nous faisons, elle irrigue les territoires d’une sève lyrique, elle fédère les énergies de ces acteurs culturels que je veux remercier aujourd’hui parce qu’ils ont été l’indispensable lien avec les populations, un sésame dans les quartiers. Toute cette énergie avait pour but non de faire un opéra du pauvre un peu partout mais de créer le désir pour qu’un public nouveau, plus large, ait l’envie de découvrir l’opéra, le vrai, celui qui se donne sur scène et uniquement là. Je comprends l’intérêt politique et économique qu’il peut y avoir à numériser l’opéra puis à le diffuser pour espérer toucher des foules, mais je sais aussi à quel point ce bénéfice apparent peut être trompeur. L’image des choses ne sera jamais aussi forte que les choses elles-mêmes et ce qui semble mieux que rien est bien souvent, pour un public néophyte, pire que tout. La puissance émotionnelle de l’opéra tient en sa réalité, ces voix hors du commun et cette musique sans sonorisation, cette présence charnelle et rare. C’est cela que j’ai voulu offrir au plus grand nombre.

Cette action culturelle réussie, ni affichage médiatique ni tentation socioculturelle mais toute entière vouée à l’art lyrique que nos artistes ont eu l’intelligence de rendre plus accessible, que les coproductions et l’amélioration de la diffusion ont ouvert à de nouveaux publics, est l’une de mes fiertés. En tant que directeur général, j’ai aussi connu d’autres satisfactions. Celle, notamment, d’avoir obtenu les investissements nécessaires à la rénovation de notre outil de production, de nos équipements et de nos lieux de travail. Celle d’avoir pu renouveler, rajeunir, le personnel sans sacrifier l’ancien, préserver notre chœur, sans cesse inquiet de son avenir depuis la création d’Angers Nantes Opéra. Celle d’avoir toujours maintenu l’équilibre d’un budget, notoirement insuffisant structurellement. Celle, enfin, d’avoir pu, par un projet original, souvent exemplaire, faire entrer notre petite maison dans la cour des grandes ainsi que l’ont souligné les rapports d’inspection successifs du ministère de la culture. Mais, bien sûr, j’ai aussi des regrets.

On ne part jamais sans regrets mais on espère du moins pouvoir partir sans crainte. Mon regret le plus douloureux, le plus personnel, est sans doute de ne pas avoir assez su convaincre nos élus des contraintes et des responsabilités que supposait le projet artistique et culturel qu’ils avaient désiré, qu’ils avaient voté, qu’ils n’ont jamais remis en question. Comme je ne suis pas sûr d’être parvenu à faire complètement comprendre ce projet, toute sa valeur, à mon équipe, malgré les résultats obtenus. Je regrette aussi de ne pas avoir obtenu avant mon départ le label d’Opéra national pour lequel je me suis tant battu alors même que l’inspection générale du ministère de la culture le préconisait dans

deux rapports. Tout comme de ne pas avoir été en mesure d’accueillir le centre national d’insertion professionnelle des artistes lyriques que l’État proposait et finançait presque intégralement. Et comment ne pas regretter que, pour trouver un équilibre financier entre nos deux villes, je me sois trouvé dans l’obligation de réduire notre activité lyrique à Angers ? Depuis 2015, cela nuit en premier lieu au public angevin qui ne peut plus avoir accès, chez lui, à l’ensemble de nos productions et cela détruit tous les efforts d’élargissement du public, de sa fidélisation, jusqu’à donner l’illusion que les Angevins n’aiment plus l’Opéra.

La crainte concerne l’avenir. Non parce que je m’en vais mais parce que le nouveau modèle économique que prônent aujourd’hui les deux villes fondatrices au nom d’une nécessaire et salutaire évolution marque, plus que la fin d’une époque, la fin d’un autre opéra dans ce qu’il avait de plus novateur, d’exemplaire pour une alternative lyrique de qualité en région, de lieu réellement en capacité de créer, de produire, de diffuser au prix le plus juste, oui, mais pas au sacrifice de la qualité. Cependant, et par chance, le rapprochement avec l’Opéra de Rennes, pour lequel j’ai œuvré depuis mon arrivée, semble de nouveau inscrit à l’ordre du jour. Je me réjouis, bien évidemment, de cette perspective qui éclaircirait un peu notre horizon. J’aurais préféré que ce dernier éditorial soit uniquement plein d’espoir. Je ne voudrais surtout pas qu’il soit un requiem.

Jean-Paul DavoisDirecteur général

ÉDITO — 5

La Damnationde Faust

Signer un pacte avec le diable ne va jamais sans conséquence. Faust le savait bien mais paraphe sa damnation sans état d’âme. Pourtant il semblait préservé, amoureux de solitude bucolique, paraissant insensible aux débauches et jouissances que lui offrait Méphistophélès pour tromper son ennui. Mais, lorsque ce prince de l’enfer lui fait miroiter Marguerite en songe, elle-même éprise de ce Faust que Méphisto lui a fait apparaître en rêve, la passion les dévore. Au diable la prudence ! Ils se rencontrent, s’aiment aussitôt, sont brutalement séparés, dépérissent d’une solitude dont Faust ne serait jamais sorti si le démon, ultime ruse, ne lui proposait de signer sa perdition pour sauver Marguerite, cet amour qui vaut bien d’être précipité dans les flammes de l’enfer.

Hanté depuis ses vingt-cinq ans par les vers de Goethe qu’a traduits Gérard de Nerval, Hector Berlioz s’abîme en ce Faust plus qu’il ne le compose. Il échafaude un romantisme échevelé où la nature éblouit quand elle s’exprime dans le chant de ses paysans, où les chœurs peuvent émouvoir en célestes envolées, effrayer en infernales cavalcades, où les héros chantent au risque de leur vie. La Damnation de Faust porte en elle de cette charge onirique et de cette puissance émotionnelle qui bouleversent lorsque, les yeux encore clos de sommeil, nous rêvons. Hector Berlioz l’avait compris qui fit de son œuvre non pas un opéra mais une “ légende dramatique ” tellement, à l’en croire, “ la musique a de grandes ailes que les murs d’un théâtre ne lui permettent pas d’étendre entièrement ”.

La Damnation de Faust — 7

LE GRAND CONCERT

Hector BERLIOZ (1803 - 1869 )

Légende dramatique en quatre parties. Livret de Hector Berlioz et Almire Gandonnière, d’après la traduction du Faust de Johann Wolfgang von Goethe par Gérard de Nerval. Première exécution à l’Opéra Comique de Paris, le 6 décembre 1846.

avec

Michael Spyres_ Faust Laurent Alvaro_ Méphistophélès

Catherine Hunold_ Marguerite

Bertrand Bontoux_ Brander Chœur d’Angers Nantes Opéra Direction Xavier Ribes

Chœur de l’Opéra de Dijon Direction Anass IsmatMaîtrise des Pays de la Loire Direction Sophie Siegler

Orchestre National des Pays de la Loire

ANGERS CENTRE DE CONGRÈS vendredi 15 SEPTEMBRE 2017

à 20h30

NANTES LA CITÉsamedi 23 SEPTEMBRE 2017

à 20h30

D'autres dates sont proposées par l’ONPLdimanche 17 septembre 2017 à Angers

mardi 19, jeudi 21 septembre 2017 à Nantes

Direction musicale _ Pascal Rophé

Coproduction Angers Nantes Opéra, Orchestre National des Pays de la Loire. [Opéra en français avec surtitres]

Le Couronnement de Poppée — 9

NANTES THÉÂTRE GRASLINlundi 9, mardi 10, jeudi 12, vendredi 13,

dimanche 15, mardi 17 OCTOBRE 2017

en semaine à 20h, le dimanche à 14h30

Le Couronnement de Poppée

Claudio MONTEVERDI (1567 - 1643 )

L’empereur Néron n’est pas romantique. Il est cette puissance de désir, cette violence de passion que le pouvoir lui permet d’assouvir. Avec Poppée, la belle ambitieuse, la si langoureuse aimante, il trouve enfin brasier à sa mesure où se fondent sentiments et jouissance. Et le mal n’existe plus. Il ne reste qu’à éliminer les sages, déjouer les intrigues, éviter les lames jalouses, exiler, répudier, pour que l’amour impérial puisse triompher de la loi, de la raison et de la vertu, puisse scintiller sous la chatoyante pourpre du sang et que le couronnement de Poppée finisse par advenir.

Claudio Monteverdi, au soir de sa vie, l’inspiration décuplée par le talent d’autres compositeurs, livre une œuvre à la pureté de diamant que les outrages du temps sur une partition oubliée, maintes fois remodelée, et sur un livret lacunaire, difficilement reconstitué, n’ont pas entachée. Contrairement aux usages de l’époque, il préfère la violence de l’histoire à l’idyllique mythologie, magnifie le livret en des airs sophistiqués qui en épousent le sens et offre ainsi au tout jeune opéra plus que la maturité d’un genre, il le vêt à jamais de son éternelle et intemporelle modernité.

L ' I nco ronaz i one d i Poppea

À NANTES / nouve l l e p roduc t i on

La fascination qu’exerce Le Couronnement de Poppée sur les musicologues, les artistes qui l’interprètent, le public qui peut le découvrir depuis le début du XXe siècle, tient en partie aux mystères qui l’entourent. Et les mystères ne manquent pas, dus aux trois cent soixante-quinze ans qui nous séparent de la création d’une œuvre trop longtemps tombée dans l’oubli, comme nombre de partitions de Claudio Monteverdi. La date de cette création est elle-même indécise : est-ce fin 1642 ou début 1643 ? La partition d’origine a disparu, les deux, souvent dissemblables, qui sont conservées aux bibliothèques Marciana de Venise et du conservatoire San Pietro a Maiella de Naples n’ont-elles pas été copiées après la mort de Monteverdi ? Cette partition originelle était-elle de la seule main du maître ou également le fruit d’un travail d’atelier ? Les exégètes qui veulent percer ces mystères ne réussissent parfois qu’à les épaissir, à forger la légende. Même le travail de “ résurrection ”, entrepris depuis 1901, fait grandir l’incertitude, attise les querelles. Les personnages masculins auront-ils des aigus rappelant les castrats ou seront-ils de crédibles ténors ? Quelle version du livret ? Les instruments seront-ils modernes ou anciens ? Tout peut devenir débat… et faire oublier que l’œuvre était révolutionnaire.

Claudio Monteverdi, maître incontesté et respecté de la chapelle ducale de Saint-Marc depuis 1613, sans cesse sollicité pour de nouvelles compositions jusqu’à sa mort, se dut d’offrir de ce théâtre en musique qui, depuis 1637, réjouissait Venise dans ses premiers théâtres publics d’opéra. Avec son Couronnement, il impose l’idée que l’opéra n’est pas un style musical de plus mais bien un genre entièrement nouveau, pensé et composé pour la scène, où le texte tient sa force et son efficacité de sa dramaturgie, où les solistes sont non seulement de belles voix mais les véritables interprètes des passions qui les animent.

Refusant le flot de mièvres intrigues qu’on lui propose, il va chercher le drame qui lui est nécessaire chez Giovanni Francesco Busenello, Vénitien de grande famille dont la pensée sans entrave, le sens du récit et la poésie riche de modernité, en font l’un des premiers véritables librettistes. Monteverdi fignole longuement, “ parce que rien n'est plus opposé à ma nature qu'un manque de temps pour accomplir mes travaux ”, épuise ses musiciens et chanteurs en incessantes répétitions, indique gestes, déplacements, expressions des solistes, devenant ainsi, quelques mois avant de mourir, un véritable metteur en musique et en scène d’une œuvre grandiose, hors du commun. Révolutionnaire.

“ Par ta faute, mon amour, je n’ai plus de cœur. Serre-moi dans tes bras amoureux,

Toi qui m’as blessé(e) !Tes heures de bonheur ne s’achèveront plus. ”

Néron et Poppée, Le Couronnement de Poppée

Le Couronnement de Poppée

de Claud io MONTEVERDI

Opéra en un prologue et trois actes. Livret de Giovanni Francesco Busenellod'après les Annales de Tacite.Créé au Teatro Grimano de Venise en 1642.

Direction musicale _ Moshe Leiser et Gianluca CapuanoMise en scène _ Moshe Leiser et Patrice CaurierDécor _ Christian FenouillatCostumes _ Agostino CavalcaLumière _ Christophe Forey

Chœur d’Angers Nantes Opéra Direction Xavier Ribes

Ensemble I Canto di Orfeo Direction Gianluca Capuano

avec

Chiara Skerath_ Poppée Rinat Shaham_ Octavie / la Fortune

Peter Kalman_ Sénèque

NN_ Arnalta

Élodie Kimmel_ Drusilla / la Vertu

Sarah Aristidou_ Demoiselle Elmar Gilbertsson_ Néron

Dominique Visse_ la Nourrice / le Premier Familier

Renato Dolcini_ Othon

Mark Van Arsdale_ Lucain / Libertus Le Second Familier / le Premier Soldat

NN_ Valet / le Second Soldat

Agustin Perez Escalante_ le Licteur

Augusto Garcia Vazquez_ le Troisième Familier

Nouvelle production Angers Nantes Opéra. Les représentations sont présentées en partenariat avec Baroque en Scène. [Opéra en italien avec surtitres en français]

Le Couronnement de Poppée — 11

An EnglishGarden

“ Notre huitième édition du Jardin des Voix sera dédiée à la musique écrite en Angleterre, et un heureux hasard veut que notre « Jardin musical anglais » coïncide avec l'anniversaire du grand paysagiste historique, le Britannique Lancelot Brown, dont les paysages donnent l'impression d'une nature dans son état le plus libre et le plus pur.

En parcourant les grands maîtres de la musique anglaise, de Gibbons, Lanier et Dowland à Lawes et Purcell, en passant par le plus grand fils adoptif de l'Angleterre, Georg Friedrich Haendel, jusqu'à William Boyce et Thomas Arne, nos jeunes chanteurs déguiseront leurs efforts, leur technique et leur sophistication pour sembler aussi naturels, séduisants et frais qu'un jardin anglais ”.

William Christie et Paul Agnew

Conce r t LE JARD IN DES VO IX

An EnglishGarden

Le Jardin des Voix est une académie destinée à de jeunes chanteurs lyriques, spécialisée dans la musique des XVIIe et XVIIIe siècles. Le Jardin des Voix est codirigé par William Christie, directeur musical fondateur des Arts Florissants, et Paul Agnew, directeur musical adjoint et chef associé des Arts Florissants. Les lauréats du Jardin des Voix sont recrutés partout dans le monde, parmi des candidats représentant jusqu’à plus de 40 nationalités différentes.

À l’issue de deux semaines de travail intensif, les lauréats partent en tournée effectuant plus d’une dizaine de concerts dans les plus grandes salles internationales. Pour les chanteurs sélectionnés, Le Jardin des Voix représente un moyen sûr de s’insérer dans une carrière professionnelle et l’on retrouve aujourd’hui nombre d’entre eux sur la scène des plus grandes salles de concerts ou des maisons d’opéra.

À NANTES / HORS ABONNEMENT

NANTES THÉÂTRE GRASLINjeudi 16 NOVEMBRE

2017 à 20h

Direction musicale _ William Christieavec

Natalie Pérez_ soprano Natasha Schnur_ soprano

Eva Zaïcik_ mezzo-soprano

James Way_ ténor

Josep-Ramon Olivé_ baryton

Padraic Rowan_ baryton-basse

Ensemble Les Arts Florissants Direction William Christie et Paul Agnew

Coréalisation Angers Nantes Opéra, Baroque en Scène

Concer t LE JARDIN DES VOIX

An Engl ish Garden — 13

Atys en folie

Atys veut ne pouvoir aimer mais aime à contrecœur Sangaride qui souffre de l’aimer sans espoir. Elle n’en dit rien puisqu’elle va épouser Célénus, le puissant roi de Phrygie follement épris d’elle. Mariage somptueux présidé par la déesse Cybèle qui, divine faiblesse, est aussi amoureuse d’Atys. Cet amour qui circule de cœur en cœur, se cache et se confesse, est évidemment cause d’intrigues, de mortels dangers et devient sujet en or pour Atys, la tragédie en musique de Jean-Baptiste Lully. Mais que l’histoire s’exile à la campagne où le bel Atys se mue en Polichinelle, la douce Sangaride en souillon, Cybèle en grand-mère des dieux, et la tragédie vire au comique, devient Atys en folie.

Comme la caricature qui, forçant le trait, révèle les amusants travers des gloires qu’elle dessine, la parodie d’opéras, particulièrement en vogue à Paris au début du XVIIIe siècle, qu’elle soit jouée à la Comédie-Italienne ou dans les théâtres de la Foire, offrait à rire des grands succès lyriques. Ainsi Atys, créée en 1676 pour le plaisir de Louis XIV, connut huit parodies entre 1710 et 1738 qui réjouirent le peuple et même la Cour. Reprenant les burlesques armes des parodies de l’époque, notamment les marionnettes, Atys en folie ne cultive pas la nostalgie d’un genre mais dévoile, avec science et drôlerie, sérieux et bouffonnerie, tout un pan méconnu de notre patrimoine culturel.

NANTES LA CITÉ SALLE 800mardi 28, mercredi 29 NOVEMBRE

2017 à 20h

ANGERS GRAND THÉÂTREvendredi 1er, samedi 2 DÉCEMBRE

2017 à 20h

Pa rod i e de l a t r agéd ie l y r i que A t ys de Jean -Bap t i s t e LULLY

Atys en fol ie — 15

Comme pour La Guerre des théâtres, qui fut présenté en octobre 2016 par l’équipe de Arnaud Marzorati, Jean-Philippe Desrousseaux et La Clique des Lunaisiens — les mêmes qui sont aujourd’hui à l’œuvre dans cette production du centre de musique baroque de Versailles —, c’est à Françoise Rubellin, professeur à l’université de Nantes mais surtout directrice du centre d’études des théâtres de la Foire et de la Comédie-Italienne qu’elle a fondé en 1999, que l’on doit la riche matière documentaire de cet Atys en folie. Son ouvrage, Atys burlesque, paru aux Éditions espace 34 en 2011 et regroupant sept parodies de Atys (Arlequin Atys de Pontau, Atys de Piron, La Grand-mère amoureuse de Fuzelier et d’Orneval, en 1726, Atys travesti de Carolet en 1736, Cybèle amoureuse de Sticotti en 1738, Atys de Romagnesi et Riccoboni en 1738, Parodie d’Atys sur l’air de la béquille, un anonyme de 1780), en est même la source première.

Cet Atys burlesque n’est pourtant pas qu’œuvre d’érudition car, ainsi que l’écrit le metteur en scène Jean-Marie Villégier,“ les parodies retrouvées et réunies par Françoise Rubellin témoignent de cette familiarité, de cette intimité partagée avec les héros du siècle de Louis XIV. D’une admiration tempérée par le ressassement. Un reste de tendresse s’y combine à la moquerie, hommage paradoxal s’il en est ”.

Cette patiente recherche a surtout révélé un véritable phénomène en dénombrant pas moins de 260 parodies pour le seul XVIIIe siècle. Mais le plus original dans la démarche de Françoise Rubellin, depuis des années, reste cependant que sa fouille obstinée du terreau des théâtres de la Foire et de la Comédie-Italienne ne cherche pas à satisfaire un pur plaisir livresque, il s’efforce de redonner aux parodies la place qui leur permet de revivre pleinement, cette scène pour laquelle elles ont été conçues. Avec la même exaltation que ces musiciens qui, dénichant une partition perdue ou inconnue, s’empressent de l’interpréter.

Dans ce que nous apprennent les travaux de Françoise Rubellin,il y a notamment comment les forains utilisèrent des marionnettespour contrevenir à l’interdiction qui leur fut faite en 1722 par la Comédie-Française d’avoir des acteurs pour préserver son monopole. Et que ce n’était ni un pis-aller ni une distraction pour les enfants. Les textes de ces parodies à marionnettes étaient bien écrits, la réalisation de ces spectacles était soignée et le succès en fut considérable. Pour preuve, en février 1722, le Régent lui-même vint à la Foire Saint-Germain à deux heures du matin pour voir l’une de ces parodies pour marionnettes auxquelles rend joyeusement hommage Atys en folie.

“ Comme à quelque jeune fille, Le petit cœur me frétille,

Et je sens bien qu’un bon drille Me le rendrait tout joyeux.”

Cybèle, Atys en folie

Atys en folie

Parodie de la tragédie lyrique Atys (1676) de Jean-Baptiste Lully (1632-1687) d’après La Grand-Mère amoureuse de Fuzelier et d’Orneval (1726) et Atys travesti de Carolet (1736).Production créée au Teatru Manoel de La Valette pour le Valetta International Baroque Festival, le 14 janvier 2017.

Direction musicale, ar rangements et adaptations _ Arnaud MarzoratiConception et mise en scène _ Jean-Philippe DesrousseauxDécor _ Antoine Fontaine et Édith Dufaux-FontaineCostumes _ Claire PlanchezLumière _ François-Xavier GuinnepainConsei l lère théâtrale _ Françoise Rubellin

Pour les marionnettes

Castelet et sculpture _ Petr ŘezačPeinture et costumes _ Katia Řezačová

avec

Alain Buet_ Cybèle

Marie Lenormand_ Marguerite

Arnaud Marzorati_ Lucas

MarionnettistesJean-Philippe Desrousseaux_ le marionnettiste Brioché

Gaëlle Trimardeau, Bruno Coulon_ ses deux serviteurs

Ensemble La Clique des Lunaisiens

NN_ violon

Massimo Moscardo_ théorbe

Isabelle Saint-Yves_ viole

Christophe Tellart_ vielle à roue

Blandine Rannou_ clavecin

Production centre de musique baroque de Versailles.Coproduction Teatru Manoel de La Valette (Malte).Les représentations nantaises sont présentées en partenariat avec Baroque en Scène.

Atys en fol ie — 17

NANTES THÉÂTRE GRASLINjeudi 14, vendredi 15, dimanche 17, mardi 19, mercredi 20 DÉCEMBRE

2017en semaine à 20h, le dimanche à 14h30

Mam’zelle Nitouche

Qu’il est émoustillant pour Célestin, vénérable professeur de musique au couvent des Hirondelles, de se métamorphoser chaque soir en Floridor, compositeur adulé de la scène parisienne à succès ! Qu’il est grisant pour son élève Denise de Flavigny, timide à la voix d’or, de se faufiler dans ses pas jusque sur les planches pour y chanter, y triompher, sous les beaux atours de Mam’zelle Nitouche ! Et tout en est chamboulé ! Le fiancé de Denise s’éprend de Nitouche, Denise croit en aimer un autre, Célestin court, Floridor tremble, tout valse, trépigne, se brise dans un étourdissant jeu de miroirs.

Hervé, le père de l’opérette, se complait dans cette folle intrigue dont le livret, joyeusement mijoté par Henri Meilhac et Albert Millaud, s’inspire sans vergogne de sa double vie d’organiste sérieux et de compositeur de musique légère. Il pousse cette fantaisie, aux dialogues dignes d’un Labiche, dans les retranchements du vaudeville, caracole sur le parlé-chanté, truffe son opérette d’airs au charme indéniable ou à la drôlerie un rien gaillarde, fait sonner orchestre et chœurs avec entrain et signe ainsi son œuvre la plus connue qui le fera entrer dans l’histoire et dans les mémoires.

À NANTES / nouve l l e p roduc t i on

HERVÉ (1825 - 1892 )

Mam’zel le Nitouche — 19

Avec Les Chevaliers de la Table ronde, mis en scène par Pierre-André Weitz et présenté en janvier 2016 sur les scènes nantaise et angevine, nombre de spectateurs d’Angers Nantes Opéra découvraient Hervé, Le Compositeur toqué — titre de l’une de ses œuvres —, comme l’avait surnommé la critique de l’époque. Ce spectacle rendait justice à ce virtuose de la scène — chanteur, comédien, librettiste et compositeur — dont l’abattage se mit si souvent au service du renommé Jacques Offenbach, ce rival et ami dont la gloire finit par lui ravir la paternité de l’opérette et plongea dans l’ombre sa musique, légère et friponne. Dans ce purgatoire de la notoriété auquel semblait condamné Hervé, lui dont les compositions avaient enthousiasmé le Tout-Paris de la fin du XIXe siècle avec plus d’une centaine d’opérettes, revues et ballets, ne restait plus guère qu’un titre, Mam’zelle Nitouche, pour le sauver de l’enfer de l’oubli. Il est logique que cette opérette, écrite sur mesure pour Anna Judic, star du Théâtre des Variétés de Jacques Offenbach, dans le rôle de Denise, jouée triomphalement 212 fois lors de sa création, sans cesse reprise avec succès jusqu’après la Libération, ait survécu dans les mémoires. D’autant que le cinéma, une première fois en 1931 dans le film de Marc Allégret

avec Raimu, une deuxième fois en 1954 dans le film de Yves Allégret avec Fernandel, l’a immortalisée sur la pellicule et a permis d’en préserver le souvenir sur disque.

Cette longévité s’explique évidemment par la qualité d’une œuvre que beaucoup considèrent comme le testament musical de Hervé. L’emprunt au café-concert qui transforme les airs en chansons aisément mémorisables, le recours à des dialogues glissant subrepticement du parlé au chanté, et un livret qui, dans la pure tradition du vaudeville, privilégie une action riche en rebondissements plutôt que des scénettes prétextes à bons mots et clins d’œil à l’actualité, offraient à Mam’zelle Nitouche originalité et modernité, un filon que surent si bien exploiter les comédies musicales anglo-saxonnes par la suite.

Qui d’autre mieux que Pierre-André Weitz, passionné et talentueux “ touche-à-tout ” de la scène depuis l’enfance, fidèle scénographe des spectacles de Olivier Py — qui s’immisce d’ailleurs dans la distribution de cette production —, pouvait mieux servir aujourd’hui l’œuvre de“ l’homme-orchestre ” Hervé, partager sa déroutante folie, exhumer avec entrain et raviver, sans désuète nostalgie, la frivole tradition de l’opérette et des revues qui éblouirent les scènes parisiennes de la Belle Époque ?

“ Oui, j’ai touché le précipice, Oui j’ai commis un vrai péché !

Mais c’est un péché sans malice, Péché mignon et bien caché. ”

Denise, Mam’zelle Nitouche

Mam’zelle Nitouche

de HERVÉ

Vaudeville-opérette en trois actes. Livret de Henri Meilhac et Albert Millaud.Créé au Théâtre des Variétés de Paris, le 26 janvier 1883.

avec

Valérie McCarthy_ Denise de Flavigny Eddie Chignara_ le Major, Comte de Château-Gibus

Antoine Philippot_ le Directeur

Damien Bigourdan_ Célestin

Samy Camps_ Fernand de Champlâtreux

Olivier Py_ Loriot

Pierre Lebon_ Gustave, officier

David Ghilardi_ Robert, officier

Piero (alias Pierre-André Weitz)_ le Régisseur

Miss Knife_ la Supérieure / Corinne

Lara Neumann_ la Tourière / Sylvia

Clémentine Bourgoin_ Lydie

Ivanka Moizan_ Gimblette

Direction musicale _ Jean-Pierre HaeckMise en scène, scénographie et costumes _ Pierre-André WeitzLumière _ Bertrand Killy

Chœur d’Angers Nantes Opéra Direction Xavier Ribes

Orchestre National des Pays de la LoireCoproduction Angers Nantes Opéra, Opéra de Toulon.Production déléguée Bru Zane France. [Opéra en français avec surtitres]

Mam’zel le Nitouche — 21

NANTES THÉÂTRE GRASLINmercredi 24, vendredi 26, dimanche 28,

lundi 29, mercredi 31 JANVIER 2018

ANGERS GRAND THÉÂTREdimanche 4, mardi 6 FÉVRIER

2018en semaine à 20h, le dimanche à 14h30

Rinaldo Georg Fr iedr ich HAENDEL (1685 - 1759 )

Jérusalem assiégée va tomber aux mains des Croisés. Leur chef Goffredo en est déjà à promettre sa fille Almirena à celui qu’elle aime et qui l’aime, Rinaldo, ce preux héros qu’il veut récompenser. Argante, le fier roi dont la ville est perdue mais dont l’arrogance est intacte, peut bien demander une trêve de trois jours, cela n’y changerait rien si son amante Armida ne s’en mêlait avec magie, ouvrant une brèche dans laquelle s’engouffrent sortilèges, enlèvements, monstres et magiciens. La bataille aura lieu, le couple royal perdra mais sera gracié, l’amour et la vertu triompheront.

Avec cette fresque lyrique, plus féérique et fantastique qu’historique, Georg Friedrich Haendel, auréolé de sa jeune gloire allemande et italienne, désiré par les curieux sensibles à sa renommée, conquiert en 1711 une Londres endeuillée de musique après la mort de Henry Purcell en 1695. Son Rinaldo, à la composition riche et sophistiquée, aux airs si virtuoses et sans anglaise retenue, à la facture italienne qui réjouissait les mélomanes londoniens, maîtrisant avec éclat un théâtre spectaculaire qui manquait outre-Manche, offrit un sang neuf à la scène anglaise. Et triompha.

Rinaldo — 23

En ce début de XVIIIe siècle à Londres, on craignait Georg Friedrich Haendel autant qu’on l’admirait. Celui qu’on avait surnommé le grand ours parce qu’il était grand et massif, était célèbre pour ses colères. Ne l’avait-on pas vu donner des coups de pied à ses musiciens inattentifs ou leur jeter leurs instruments à la figure quand ils ne parvenaient pas à suivre ses indications ? Force de la nature, glouton et solitaire, souvent débraillé, déambulant dans les rues en parlant à haute voix, Haendel n’avait rien d’un gentleman mais avait conservé sa rudesse allemande et l’héritage d’érudition de sa ville natale, l’universitaire Halle.

Sa puissance physique, son caractère volontaire, rigoureux, il les mit entièrement au profit de son œuvre et de son ambition, de Halle, où il se forme, à Hambourg où il se révèle à dix-huit ans avant que d’y créer son premier opéra, Almira, à tout juste vingt ans. Puis en Italie dans laquelle son talent brille à Florence, Rome, Naples et Venise où son opéra Agrippina connaît un tel triomphe qu’il peut s’en servir comme d’un prestigieux marchepied pour atteindre, conquérir Londres, qu’il désire, à seulement vingt-cinq ans.

Bourreau de travail, sans autres plaisirs connus que ceux de la musique et de la table, passant rarement plus de trois semaines pour composer un opéra ou un oratorio, capable

de corriger ses erreurs en trois nuits si le public n’est pas aussitôt conquis, le jeune prodige fascine le beau monde, est introduit à la Cour d’Angleterre où la reine Anne le reçoit avec enthousiasme. On l’admire brillant claveciniste et organiste, on savoure la rigueur architecturale de ses compositions, on s’extasie de sa maîtrise de l’art du théâtre, on aime son exotique parfum musical qu’il a importé d’Italie. On espère aussi son autorité salvatrice.

Et, en effet, la brutalité de Haendel apporta le salut tant désiré à la scène londonienne, menacée de périr quand la mode de l’opéra italien, en gloire depuis 1706, aurait fini par disparaître de ses excentricités. Car les divas que sacrait cet opéra multipliaient les caprices, ne voulaient plus chanter qu’à prix d’or, exigeaient crânement qu’on réécrive leurs rôles pour mieux servir leur talent… et leur prétention. Haendel remit de l’ordre, voulut même passer par la fenêtre une prima Donna qui refusait sa partition. Les mélomanes anglais avaient longtemps espéré, attendu un maître digne de remplacer Henry Purcell, Haendel leur a offert plus qu’ils n’espéraient, lui qui, même vieillissant, même devenu aveugle, continua de composer, demeurant fidèle à sa patrie d’adoption jusqu’à sa mort à l’âge de soixante-quatorze ans.

“ Toi qui, de ton bras,Lances la foudre dans la bataille,

Tu t’abats, aveuglé,Au seul éclair de funestes pensées ? ”

Eustazio, Rinaldo

Rinaldo de Georg Fr iedr ich HAENDEL

Opera seria en trois actes. Livret de Aaron Hill et Giacomo Rossi.Créé au Queen’s Theater de Londres le 24 février 1711.

Direction musicale _ Bertrand CuillerMise en scène et scénographie _ Claire DancoisneLumière _ Hervé Gary

Ensemble Le Caravansérail Direction Bertrand Cuiller

avec

Paul-Antoine Bénos_ Rinaldo

Lucile Richardot_ Goffredo

Emmanuelle de Negri_ Almirena

Aurore Bucher_ Armida

Thomas Dolié_ Argante

Production la co[opéra]tive [Les 2 Scènes — scène nationale de Besançon, le Théâtre Impérial de Compiègne — scène nationale de l’Oise en préfiguration, Le Bateau Feu — scène nationale de Dunkerque, le Théâtre de Cornouaille — scène nationale de Quimper].Coproduction Angers Nantes Opéra, L'Entracte — scène conventionnée de Sablé-sur-Sarthe, Théâtre-Sénart — scène nationale.Les représentations nantaises sont présentées en partenariat avec Baroque en Scène. [Opéra en italien avec surtitres en français]

Représentations en audiodescription NANTES mercredi 31 janvierANGERS dimanche 4 février

Rinaldo — 25

Sous le costume de Fidelio, séduisant garçon, vaillant magnanime, se travestit la jeune Léonore, audacieuse et fidèle épouse, afin d’atteindre et sauver Florestan, son mari adoré, que la cruauté d’un gouverneur corrompu laisse croupir dans l’obscurité d’un cachot. Cela se déroule en Espagne mais cela a le parfum de la révolution française. Ce sont les abus du pouvoir que l’on voit mourir dans ces geôles, ce sont les nouvelles valeurs de vertu, d’honneur et de morale que l’on verra, comme ces prisonniers pouvant enfin s’éblouir au soleil de la liberté, émerger d’un funeste oubli.

Alors que l’enfermement de la surdité le plonge déjà, peu à peu, dans la pénombre du silence, Ludwig van Beethoven tourne son regard vers les Lumières et compose dans la douleur ce Fidelio aux romantiques tourments, aux idéaux de liberté et de justice que porte la révolution française dont il est le chantre de la première heure. Il remanie trois fois son unique opéra pour le mener au succès, y insuffle cette puissance orchestrale des symphonies qui ont fait sa gloire et compose avec fougue des chœurs bouleversants pour donner voix et passion à un peuple sans entrave.

NANTES THÉÂTRE GRASLINvendredi 16, dimanche 18, mardi 20,

jeudi 22, dimanche 25 MARS2018

ANGERS GRAND THÉÂTREmercredi 11, vendredi 13 AVRIL

2018en semaine à 20h, le dimanche à 14h30

FidelioLudwig van BEETHOVEN (1770 - 1827 )

Fidel io — 27

Jean-Nicolas Bouilly, jeune avocat tourangeau poussé en littérature par Mirabeau, servit la Révolution avant de devenir dramaturge et librettiste. Comme il préférait le romanesque du réel aux fictions réalistes, son théâtre et ses livrets privilégiaient les personnages illustres. Il se passionnait autant pour les hauts faits militaires que pour les faits divers qu’il dénichait dans les replis de l’histoire, comme cette folle aventure d’un couple sous la Terreur, sauvé in extremis par l’envoyé de Robespierre, qui inspira Léonore ou l'Amour conjugal. Aimant émouvoir, il noircissait souvent le drame jusqu’aumélodrame, au point d’être traité de “ poète lacrymal ”, mais la façon dont il parvint à transformer une audacieuse épouse en authentique héroïne et une anecdote historique en conte moral, ne put que séduire Beethoven.

C’est donc avec enthousiasme que le compositeur, qui partageait les idéaux de la France révolutionnaire dont il fréquentait souvent l’ambassade à Vienne, reçut en 1803 la commande d’un opéra sur un livret adapté du Léonore de Jean-Nicolas Bouilly. Très vite pourtant, cela se transforma en chemin de croix. L’orchestre boudait la partition, les chanteurs méprisaientles airs, le public enfin, sans les mélomanes de la bonne société viennoise qui avait déserté la ville à l’approche de l’armée française, infligea un échec cuisant à la première

de 1805. On lui reprocha la longueur, on invoqua l’ennui, on critiqua sa musique. Sans l’avouer, on refusait surtout son style personnel, la liberté qu’il prenait avec la tradition, l’abandon des vocalises spectaculaires et des fioritures italiennes. Encouragé par ses amis mais la mort dans l’âme, il trancha à la hâte dans le vif de sa partition, espéra de la reprise en 1806 mais essuya un nouvel échec. Et il fallut attendre la version de 1814, remaniée à sa guise, pour que son Fidelio connût enfin le succès.

Plus que l’histoire d’un échec conjuré, le difficile accouchement de Fidelio, son unique opéra, nous révèle un Beethoven incompris, accusé de malfaçon lyrique parce qu’il bousculait les traditions du genre, soupçonné de misanthropie parce que la surdité l’isolait de ses contemporains depuis ses vingt-sept ans. Profondément blessé, il abandonna l’opéra et ses feux de la rampe destructeurs, renonçant même aux tardifs projets d’un Macbeth ou d’un Faust, pour retourner au silence salvateur de la composition. Signant alors parmi ses plus célèbres partitions, il redevint ce qu’il n’avait jamais cessé de vouloir être, un compositeur passionné et, ainsi qu’il l’écrivit en octobre 1802, celui “qui, malgré tous les obstacles de la Nature, a tout fait cependant pour être admis au rang des artistes et des hommes de valeur ”.

“ Ô toi qui es celui pour qui j’ai tout souffert !Puissé-je pénétrer jusque dans cet endroitOù la méchanceté t’a jeté dans les fers,Afin de t’apporter un tendre réconfort ! ”

Léonore, Fidelio

Fideliode Ludwig van BEETHOVEN

Singspiel en deux actes. Livret de Joseph Ferdinand von Sonnleithner, révisé par Stephan von Breuning en 1806 et par Georg Friedrich Treitschke en 1814, d’après Léonore ou l’Amour conjugal de Jean-Nicolas Bouilly.Première version en trois actes créée au Theater an der Wien de Vienne, le 20 novembre 1805, sous le titre Fidelio oder Die eheliche Liebe.

Direction musicale _ Erki PehkMise en scène, scénographie, costumes _ Philippe MieschLumière _ François Saint-Cyr

Chœur d’Angers Nantes Opéra Direction Xavier Ribes

Orchestre National des Pays de la Loire

avec

Donald Litaker_ Florestan

Claudia Iten_ Léonore

Christian Hübner_ Rocco

Anton Keremidtchiev_ Don Pizzaro

Olivia Doray_ Marcelline

Andreas Früh_ Jaquino

Pablo Arranday_ Don Fernando

Coproduction Opéra de Rennes, Angers Nantes Opéra. [Opéra en allemand avec surtitres en français]

Fidel io — 29

NANTES THÉÂTRE GRASLINdimanche 13, mardi 15, jeudi 17,

mercredi 23, jeudi 24 MAI 2018

ANGERS GRAND THÉÂTREdimanche 10, mardi 12 JUIN

2018en semaine à 20h, le dimanche à 14h30

Les P’tites Michu

André MESSAGER (1853 - 1929 )

Lorsque le marquis des Ifs confia sa nouvelle-née au fromager Michu avant de fuir la Révolution, il ne pouvait imaginer dans quel bain il la mettait… celui qu’elle prendrait avec la fille des Michu. Elles étaient si petites, si semblables que leur destin faillit se jouer dans l’eau de cette baignoire quand le brave Michu, incapable de les distinguer, les rebaptisa Marie-Blanche et Blanche-Marie. Tout le monde les crut jumelles, elles aussi, les cœurs ne surent plus comment battre, les familles se disputèrent les demoiselles mais tout finit par se dénouer dans une tendre ambiance surannée.

Difficile de résister au charme exquis de cette musique avec laquelle André Messager sut apprêter ce drame pour rire et sourire. Cent-vingt ans après sa triomphale création que suivirent tournées et reprises à Londres et jusqu’à Broadway, l’œuvre n’a rien perdu de sa légèreté à peine acidulée. On feint de s’effrayer, on s’émeut sans honte, on tombe sous le charme de ces jeunes filles en fleur, de leurs voix tendrement enlacées en duo, on se surprend à fredonner les délicieuses ritournelles, on s’enflamme avec l’orchestre et l’on se réjouit de se promener dans ce juvénile monde enchanté.

nouve l l e p roduc t i on

Les P’ti tes Michu — 31

André Messager, à l’image de Hervé, le compositeur de Mam’zelle Nitouche, mena dans les années 1880 une double vie musicale. Sérieux organiste à l’église la journée, il se métamorphosait en pétillant chef d’orchestre pour les Folies Bergère à la nuit tombée. Lui, l’élève de Gabriel Fauré et Camille Saint-Saëns, le lauréat du concours de la société des auteurs et compositeurs de 1876 pour sa Première Symphonie, composait aussi, avec une insouciante énergie, des ballets pour le célèbre music-hall. C’était talentueux, c’était léger, et cela lui permit d’obtenir la direction musicale et des ballets à l’Eden Théâtre de Bruxelles pendant un an. On l’apprécia, on lui demanda même d’achever François les bas-bleus que Firmin Bernicat, emporté par la tuberculose, n’avait pu terminer. Et l’œuvre triompha au Théâtre des Folies-Dramatiques de Paris qui lui commanda aussitôt une opérette, La Fauvette du Temple. Il avait tout juste trente ans. Nouveau succès avec La Béarnaise en 1885 puis avec Les Deux Pigeons pour le ballet de l’Opéra de Paris, contretemps avec Les Bourgeois de Calais qu’il signa pour l’Opéra-Comique en 1887 mais retour en grâce avec Isoline pour le Théâtre de la Renaissance l’année suivante, succès encore pour La Basoche en 1890, Madame Chrysanthème en 1893, rien ne semblait

pouvoir arrêter l’irrésistible ascension de Messager dont on savourait les musiques accessibles et raffinées, pas même l’accueil assez mitigé pour son Mirette au Savoy Theater de Londres en 1894… jusqu’à l’échec cuisant de son Chevalier d’Harmental en 1896. “Sa chute me fut d’autant plus pénible que j’y attachais une grande importance, confia-t-il, et pensais avoir donné là toute la mesure de ce que je pouvais faire”. Il pensa renoncer à la composition, s’exiler à Londres qui l’affectionnait tant comme chef d’orchestre mais il y eut un courrier d’Albert Vanloo et Georges Duval qui lui proposaient le livret des P’tites Michu. Et le goût, le plaisir de composer lui revinrent ! Il y mit tout son savoir-faire, la fluidité des mélodies, une orches-tration subtile et riche, un classicisme assumé mais sans raideur, une émotion jetée à petites touches sur la partition, une élégance modeste, toutes ces vertus qui plaisaient tant à Claude Debussy et aux amis Gabriel Fauré et Camille Saint-Saëns. Le succès fut immédiat, les Bouffes-Parisiens en firent 150 représentations consécutives à la création, tournées en France, et puis la Suisse, l’Allemagne, Londres, Broadway et encore Paris douze ans plus tard. Dès lors André Messager resta célèbre, connut gloire et honneurs, n’accepta de disparaître en 1929 que “ pour voir comment on faisait de la musique de l’autre côté ”.

“ Blanche-Marie et Marie-Blanche, Deux têtes sous un seul bonnet,

Deux fleurs sur une même branche ;Qui voit l'une l'autre connaît. ”

Blanche-Marie et Marie-Blanche, Les P’tites Michu

Les P’tites Michu

de André MESSAGER

Opérette en trois actes. Livret d’Albert Vanloo et Georges Duval.Créé au Théâtre des Bouffes-Parisiens de Paris, le 16 novembre 1897.

Direction musicale _ Pierre DumoussaudMise en scène _ Rémy Barché

Chœur d’Angers Nantes Opéra Direction Xavier Ribes

Orchestre National des Pays de la Loire

Compagnie Les BrigandsDistribution en cours Représentations en audiodescription

NANTES dimanche 13 maiANGERS mardi 12 juin

Nouvelle production. Coproduction Angers Nantes Opéra.Production exécutive compagnie Les Brigands. Production déléguée Bru Zane France. [Opéra en français avec surtitres]

Les P’ti tes Michu — 33

Politique des publics

L’action culturelle ainsi pensée rejoint les attentes du rectorat pour le secteur scolaire (formation des enseignants, projets inter-disciplinaires…), de l’État (éducation artistique et développement culturel des bassins de populations géographiquement ou socialement défavorisés), de la Région et des Départements (décentralisation de l’action culturelle et sensibilisation des jeunes pour une meilleure approche du spectacle vivant). Elle est concrétisée par une nouvelle convention triennale entre le rectorat, Angers Nantes Opéra et la direction régionale des affaires culturelles.

UNE POLITIQUE POUR TOUS LES PUBLICS SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE RÉGIONAL

La politique des publics de l’Opéra déborde largement le cadre scolaire pour de vastes opérations Opéra dans la cité ancrées au sein d’un quartier, d’une ville, d’un territoire, où il ne s’agit plus de défendre l’opéra en tant que genre, mais bien de mener à l’opéra ou d’en faire un point de départ, en empruntant les chemins de traverse que sont les autres arts : arts plastiques, théâtre, littérature, patrimoine, architecture…

Une telle démarche fédère les énergies d’acteurs culturels et de partenaires du champ social et de l’éducation populaire. L’art et les pratiques culturelles comme nourriture quotidienne ou oxygène nécessaire, est une ambition vérifiée chaque saison avec de nouveaux spectateurs rencontrés au fil du temps et des projets.Découvrez ces projets sur le blog et le site d’Angers Nantes Opéra.

Pour Angers Nantes Opéra, il ne peut y avoir de politique des publics sans action culturelle. L’action culturelle est avant tout une philosophie, une volonté

de sensibiliser et former les spectateurs, de permettre au plus grand nombre d’avoir accès à l’Opéra, dans un esprit de service public.

LE CLUB GRASLIN OPÉRA

Association d’amateurs d’opéra, située à Nantes, Le Club Graslin Opéra soutient la programmation proposée

par Angers Nantes Opéra. Conférences sur les œuvres présentées, rencontres avec les artistes, animent sa saison.

Il participe au financement de l’accueil des spectateurs aveugles et malvoyants et, chaque saison, soutient un projet

d’action culturelle Opéra dans la cité.

CLUB GRASLIN OPÉRA Renseignements et adhésions 02 40 38 09 32 Pour leur écrire : [email protected]

DiffusionHANSEL ET GRETELde Engelbert HUMPERDINCK

Mise en scène de Emmanuelle BastetPrésenté en décembre 2015 et janvier 2016 à Angers Nantes Opéra

OPÉRA NATIONAL DE LORRAINEDirection musicale Thomas Rösner

Dimanche 17, mardi 19, vendredi 22, mardi 26, mercredi 27 DÉCEMBRE 2017

en semaine à 20h, le dimanche à 15h

Pol i t ique des publ ics — 34

9h38 Carmen de Bizet

Vous allez la do ré !97.4/98.9

7 webradios sur francemusique.fr+France Musique partenaire de Angers Nantes Opéra

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Partenaires L’Orchestre National des Pays de la Loire, qui est l’orchestre attitré d’Angers Nantes Opéra, le Grand Théâtre

d’Angers qui est le lieu d’accueil des représentations lyriques angevines, Baroque en scène, soutien pour les ouvrages baroques de cette saison, La Cité nantaise et le Centre de congrès angevin qui accueillent La Damnation de Faust, le Club Graslin qui soutient l’activité d’Angers Nantes Opéra, sont partenaires de l’Opéra.

France Musique, France Bleu Loire Océan et Ouest France sont les médias partenaires de la saison 2017 - 2018.

En septembre 1971, l’Orchestre Philharmonique des Pays de la Loire donnait ses premiers concerts à Nantes et à Angers sous la direction de Pierre Dervaux. Créé à l’initiative de Marcel Landowsky, directeur de la musique au ministère de la culture, cet orchestre original était constitué de la réunion de l’orchestre de l’opéra de Nantes et de l’orchestre de la Société des concerts populaires d’Angers. Ainsi, depuis l’origine, cet orchestre présente la particularité d’avoir son siège dans deux villes avec sa centaine de musiciens répartis par moitié à Angers et à Nantes.

Pierre Dervaux fut son premier directeur musical. Il lui imprima d’emblée une “ couleur française ” marquée par les enregistrements de Vincent d’Indy, Henry Rabaud et Gabriel Pierné. Cette orientation fut poursuivie par Marc Soustrot qui lui succéda pendant dix-huit ans, de 1976 à 1994. Avec lui l’orchestre fit de nombreuses tournées (USA, Pologne, Roumanie, Italie etc.).

Le Néerlandais Hubert Soudant, directeur musical de 1994 à 2004, donna à cet orchestre de nouvelles bases, privilégiant le répertoire classique viennois (Mozart, Haydn, Beethoven) et élargit son audience. L’orchestre devint “ national ” en 1996 et donna des concerts en Allemagne, en Hongrie, à Salzbourg et en Chine.

Le Brésilien Isaac Karabtchevsky devient le quatrième directeur musical en septembre 2004. Dès son arrivée, il crée, à côté de l’orchestre, un chœur amateur afin d’élargir le répertoire aux grandes œuvres vocales et aux oratorios et de nouer un lien plus fort entre l’orchestre et le public.Isaac Karabtchevsky privilégie le grand répertoire de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle (Tchaïkovski, Mahler, Stravinsky, Bartók). Sous sa direction, l’orchestre a effectué une tournée triomphale

en Allemagne (mars 2006). L’ONPL a donné en avril 2008 trois concerts en Chine sous la direction d’Alain Lombard suivis d’une dizaine de concerts au Japon dans le cadre de La Folle Journée de Tokyo.En septembre 2010, le chef d’orchestre américain John Axelrod est nommé directeur musical de l’Orchestre National des Pays de la Loire. Les programmes proposés par John Axelrod sont à son image : Ouverts sur le Monde ! En février 2011, sous sa direction, l’ONPL a animé la soirée des Victoires de la musique classique et du jazz à la Cité des congrès de Nantes et, en mai 2012, la soirée de gala des International Classical Music Awards (ICMA).

Pascal Rophé a été désigné comme nouveau directeur musical de l’Orchestre National des Pays de la Loire à partir de septembre 2014. Né à Paris, Pascal Rophé dirige l’ensemble du répertoire symphonique, de Mozart aux compositeurs d’aujourd’hui. Il a dirigé l’ONPL au cours des deux tournées effectuées en 2013, la première au Japon (Kanazawa et Tokyo) et la seconde en Chine (Pékin, Jinan, Yantai, Qingdao). En mai 2017, l’ONPL retrouve le Japon et donne six concerts dans le Forum International de Tokyo dans le cadre de la Folle Journée et en juillet 2017, il est le premier orchestre français à jouer à la Philharmonie de l’Elbe à Hambourg.

Aujourd'hui, l'Orchestre National des Pays de la Loire est l'un des orchestres connaissant la plus forte audience en Europe. Il bénéficie du soutien financier du conseil régional des Pays de la Loire, du ministère de la culture, des villes de Nantes et d'Angers et des départements de Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée.

L’ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LA LOIRE

Le Grand Théâtre d’Angers accueille tout au long de l’année les productions d’Angers Nantes Opéra portées par Jean-Paul Davois et son équipe. La satisfaction du public lors des représentations ou des actions de sensibilisation démontre le savoir-faire des équipes et surtout la qualité des productions.

C’est toujours un immense plaisir de recevoir les spectacles d’Angers Nantes Opéra au Grand Théâtre d’Angers car c’est l’assurance de présenter, dans notre magnifique théâtre, des spectacles d’une grande exigence artistique.

Ces spectacles existent grâce à l’action conjointe des équipes techniques et administratives des différentes structures (ANO, Grand Théâtre) qui se mobilisent pour vous accueillir dans les meilleures conditions.

Tous ces professionnels sont à votre service pour que nous partagions ensemble un moment d’exception. Alors, laissons-nous guider par cette alléchante programmation de la saison 2017/2018.

Anne MoulyDirectrice du service des Théâtres

ANGERS NANTES OPÉRA AU GRAND THÉÂTRE D’ANGERS

Par tenaires — 37

de part et d’autre du fleuveNantes // Rezé

Baroqueen scène

www.baroque-en-scene.com

La Cité, Le Centre des Congrès de Nantes

La Soufflerie, scène conventionnée de Rezé

sur l'axe voix

Saison2 0 1 72 0 1 8

© Miguel Vallinas

État - Préfète de la région Pays de la Loire — direction régionale des affaires culturelles Pôle création – industries – action culturelle et territoriale

Rectorat de l’académie de Nantes Direction des services départementaux de l’éducation nationale de Loire-Atlantique

Direction des services départementaux de l’éducation nationale de Maine-et-Loire

La région des Pays de la Loire Direction culture, sport, association — Service culture Direction des lycées

Ville de Nantes Direction du développement culturel Direction du patrimoine et de l’archéologie — Nantes, ville d’art et d’histoire Direction des solidarités — Carte blanche Mission citoyenneté et territoires Direction de l’éducation — Service de la réussite éducative

Ville d’Angers Direction cultures, patrimoines, créations Cellule médiation et développement culturel — Charte culture et solidarité Service éducatif, Angers, ville d’art et d’histoire.

Département de Maine-et-Loire

Département de Loire-Atlantique

C : 10 M : 85 J : 100 N : 10

C : 100 M : 75 J : 30 N : 0

C : 100 M : 85 J : 45 N : 45

To u s l e s p a r te n a i re s d e l a s a i s o n Partenaires institutionnels

de l’action culturelleLes autres partenaires

de la saisonPour l’activité

L’Orchestre National des Pays de la Loire Le Grand Théâtre d’Angers Le Quai — Angers La Cité — Nantes Le Centre de congrès — Angers Baroque en scène

et aussi

Le Club Graslin Opéra

Pour la promotion

France Musique France Bleu Loire Océan Ouest France

Angers Nantes Opéra est membre de la Réunion des Opéras de France. La Réunion des Opéras de France est le réseau national des Opéras en France. Elle est engagée dans la défense et la promotion de l’art lyrique et chorégraphique sous toutes leurs formes et fédère aujourd’hui 26 maisons d’opéra, scènes ou festivals lyriques.

Par tenaires — 39

Alain Fouquet David Martineau

Jean-Paul Davois(Alain Surrans, à compter du 1er janvier 2018)

Thomas Pialoux

Président

Vice-président

Directeur Général

Directeur de l’administration et des finances

ARTISTIQUE

PRODUCTION Dominique Le Goff Adjointe au directeur artistique et chargée de production

François Bagur Régisseur général

CHEFS DE CHANT, RÉPÉTITEURS Julien Dupré Frédéric Jouannais Hélène Peyrat

LE CHŒUR Xavier Ribes Chef de Chœur

François Bagur Régisseur du chœur

Fabienne Rispal Régisseuse adjointe

Soprani Isabelle Ardant Florence Dauriach Laurence Dury Gersende Guilbert-Dezitter Hélène Lecourt Fabienne Rispal Katia Szumilo

Alti Rhym-Aïda Amich Rosalind Elliman Nathalie Guillard Yaël Pachet

Claire Pénisson Viridiana Sotto Ortiz Catherine Zimmer

ADMINISTRATION, FINANCES

SECRÉTARIAT Florence Hébert Assistante de direction

Émilie Letertre Assistante

ADMINISTRATION GÉNÉRALE Catherine Coulaud Chargée de mission

FINANCES Christine Hauss Responsable

Sandrine Corbineau Assistante comptabilité

Nadine Deryckere Assistante comptabilité

RESSOURCES HUMAINES NN Responsable

Sylvie Lemarié Régisseur, chargée des études et masse salariale

Isabelle Manant Gestionnaire ressources humaines

NN Gestionnaire ressources humaines

MISSION PRÉVENTION ET SÛRETÉ Céline Cheurfi Chargée de mission

ACTION CULTURELLE, PUBLIC, COMMUNICATION

Alexandre Bourbonnais Directeur de l’action culturelle, du public et de la communication

Delphine Paré Assistante

Bénédicte de Vanssay Responsable de la communication et de la presse

Camille Rousseau Responsable de l’action culturelle

Marie-Émeline Laizeau Chargée des publics

BILLETTERIE Coralie Meillerais Chargée de billetterie, Régisseur

Isabelle Sainton Chargée de billetterie

ACCUEIL ET INFORMATION DU PUBLIC Maïa Choukair Chargée de l’accueil et de l’information du public

Et l’équipe des 24 agents d’accueil du théâtre Graslin

Matthieu Jouan Webmaster et multimédia, coordinateur informatique

ARTISTIQUE

PRODUCTION Dominique Le Goff Adjointe au directeur artistique et chargée de production

François Bagur Régisseur général

CHEFS DE CHANT, RÉPÉTITEURS Julien Dupré Frédéric Jouannais Hélène Peyrat

LE CHŒUR Xavier Ribes Chef de Chœur

François Bagur Régisseur du chœur

Fabienne Rispal Régisseuse adjointe

Soprani Isabelle Ardant Florence Dauriach Laurence Dury Gersende Guilbert-Dezitter Hélène Lecourt Fabienne Rispal Katia Szumilo

Alti Rhym-Aïda Amich Rosalind Elliman Nathalie Guillard Yaël Pachet

Claire Pénisson Viridiana Sotto Ortiz Catherine Zimmer

ADMINISTRATION, FINANCES

SECRÉTARIAT Florence Hébert Assistante de direction

Émilie Letertre Assistante

ADMINISTRATION GÉNÉRALE Catherine Coulaud Chargée de mission

FINANCES Christine Hauss Responsable

Sandrine Corbineau Assistante comptabilité

Nadine Deryckere Assistante comptabilité

RESSOURCES HUMAINES NN Responsable

Sylvie Lemarié Régisseur, chargée des études et masse salariale

Isabelle Manant Gestionnaire ressources humaines

NN Gestionnaire ressources humaines

MISSION PRÉVENTION ET SÛRETÉ Céline Cheurfi Chargée de mission

Ténors Antoine Albuquerque Franck Estrade Sung Joo Han Vincent Karche Bo Sung Kim Jean-Pierre Payrat Mikaël Weill

Barytons Nicolas Brisson Benoît Duc Agustin Perez Escalante Éric Vrain

Basses Jean-François Laroussarie Jésus Augusto Garcia Vasquez Yann-Armel Quemener

CONCIERGERIE Ibrahima Séne David Silvestre

LOGISTIQUE ET ENTRETIEN Evelyne Bonnin Bruno Cornu Marie-Pierre Lassale

TECHNIQUERégis Vasseur Directeur technique

Pascal Cagnon Régisseur général technique

Marie-Line Audouit Secrétaire technique

MACHINERIE Julien Roche Chef machiniste

Xavier Potiron Sous-chef machiniste

Yoan Le Normand Sous-chef machiniste

Machinistes

Dany Branchereau Frédéric Dujardin Valérian Garnier Daniel Guillemot Benoît Hermann Richard Hinault Franck Le Gars

ACCESSOIRES Pascal Le Coz Chef accessoiriste

Accessoiristes

Ludovic Bernard Éric Ordrenneau

LUMIÈRE, AUDIOVISUEL Laurent Le Déaut Chef électricien

Yann Pressard Adjoint au chef électricien

Samuel Baron Régisseur audiovisuel

Régisseurs lumière

Romain Delavaux David Lassiégée Maxime Tertereau Électriciens

Maud Plantec Andy Sebillet

COSTUMES, HABILLAGE, PERRUQUES, MAQUILLAGE

Patricia Nail Directrice d’atelier

Karine Fresneau-Coeffe Adjointe à la directrice

Nathalie Giraud Seconde d’atelier

Coupeurs

Sékou Diallo Guillaume Malaval Frédérique Safavi

Couturières

Armelle Broussard Anne Le Déaut

Maquillage et Perruques

Béatrice Bonneau-Éveno Maquilleuse

Jérôme Joyeux Perruquier, coiffeur

Habilleurs

Yves Augereau Marie-Pierre Gicquel Angèle N’Diaye

ATELIER DÉCORS Jean-Pierre Druelle Chef d’atelier

Alison Bigeard Peintre décorateur, adjointe au chef d’atelier

Personnel — 41

Abonnements individuelsABONNEMENTS DÈS LE MERCREDI 24 MAI 2017

si vous incluez dans votre abonnement au moins une place en

ABONNEMENTS DÈS LE SAMEDI 3 JUIN 2017*si vous prenez au moins 4 spectacles** de la saison

* Dès le jeudi 1er juin 2017 si vous vous abonnez par Internet ** Y compris La Damnation de Faust si vous l’avez acheté en prévente

QUAND VOUS VOUS ABONNEZ• Vous bénéficiez d’une importante réduction, jusqu’à 66%• Vous organisez votre saison lyrique à l’avance• Vous obtenez les meilleures places disponibles• Vous pouvez panacher l’abonnement entre Nantes et Angers• Vous pouvez payer en trois fois sans frais jusqu’au 16 septembre• Vous pouvez vous abonner par correspondanceLe bulletin d’abonnement est encarté dans la brochure. Les abonnements par correspondance sont enregistrés par ordre d’arrivée, la réservation et l’édition des places commence le samedi 3 juin à midi. Envoyer son formulaire d’abonnement, surtout tardivement, ne peut garantir d’obtenir un abonnement, ni de bénéficier des catégories et dates choisies.

PRENEZ DE L’AVANCE pour An English Garden et Atys en folie à Nantes ! Quand vous prenez votre abonnement, vous pouvez acheter votre place au tarif abonné pour An English Garden et l’une des représentations nantaises de Atys en folie.

LES ABONNEMENTS SONT RÉSERVÉS AUX INDIVIDUELS

La configuration des salles et le nombre de places disponibles ne permettent pas de proposer d’abonnements aux groupes, comités d’entreprises et groupes scolaires.

Les réservations pour les collectivités sont uniquement traitées par le service des publics.Renseignements et réservations collectivités 02 41 36 07 25

OÙ S’ABONNER ?À NANTES THÉÂTRE GRASLIN Place GraslinDès le mercredi 24 mai 2017 à 12h avec au moins une place en Dès 9h, le samedi 3 juin 2017.Des tickets d’ordre de passage seront distribués dès 8h.Billetterie ouverte, les autres jours, du mardi au vendredi de 12h à 18h, le samedi de 10h à 13h et de 14h30 à 18h.

À ANGERS

GRAND THÉÂTRE Place du Ralliement Dès le mercredi 24 mai 2017 à 12h avec au moins une place en Dès 10h, le samedi 3 juin 2017. Billetterie ouverte, les autres jours, du mardi au samedi de 12h à 18h30.

LE QUAI Cale de la Savatte Dès le mercredi 24 mai 2017 à 13h avec au moins une place en Dès 10h, le samedi 3 juin 2017. Billetterie ouverte, les autres jours, du mardi au vendredi de 13h à 19h, le samedi de 15h à 18h.

Aux billetteries, le règlement des abonnements s’effectue en espèces, par chèque à l’ordre du Trésor Public ou par carte bancaire. Aucun abonnement ne peut être traité par téléphone ou par mail.Les chèques vacances et les chèques culture sont acceptés.

Fermeture des billetteries du samedi 1er juillet au mardi 5 septembre 2017.

ABONNEMENTS PAR INTERNETDès 10h, le jeudi 1er juin 2017 pour au moins 4 spectacles*

billetterie.angers-nantes-opera.com*Y compris La Damnation de Faust si vous l’avez acheté en prévente Les abonnements par Internet sont limités à quatre par connexion. Le nombre d’abonnements disponibles sur Internet est limité.

Abonnements individuels — 42

QUI BÉNÉFICIE DU TARIF RÉDUIT À L’ABONNEMENT ?

• Les abonnés du Katorza, des établissements culturels de Nantes et de Nantes Métropole• Les abonnés des établissements culturels d’Angers et d’Angers Loire Métropole• Les détenteurs des cartes Cezam, Partenaires• Les personnes handicapées en fauteuil et leur accompagnateur

La configuration des salles ne permet pas de proposer aux personnes handicapées des places dans toutes les catégories.

QUI BÉNÉFICIE DU TARIF

TRÈS RÉDUIT À L’ABONNEMENT ? • Les moins de 25 ans• Les détenteurs de cartes Carte blanche et CartS• Les demandeurs d’emploi• Les bénéficiaires des minima sociaux• Les élèves des conservatoires et des écoles de musique• Les intermittents du spectacle

NE TARDEZ PAS

À VOUS ABONNERLa vente des billets aux non abonnés débute le mardi 5 septembre 2017. N’attendez pas cette date pour prendre votre abonnement.

ÉVITEZ LES DOUBLONS !L’ONPL propose aussi La Damnation de Faust dans ses abonnements.

TENTEZ LES Dès le mercredi 24 mai 2017 si au moins une des places de votre abonnement est en .

Vous pouvez choisir d’assister jusqu’à cinq opéras

en dans votre abonnement.

Les sont réservées sur un quota spécifique.

CATÉGORIES PLEIN TARIF TARIF RÉDUIT TARIF TRÈS RÉDUIT

AbonnementNormal AbonnementNormal AbonnementNormal

PRIX DES PLACES À L’ABONNEMENTSPECTACLES DE L’ABONNEMENT

CAT. I

CAT. II

CAT. III 10 €15 €

22 €

27 € 20 €

15 €

15 €20 €

27 €

32 € 25 €

20 €

5 €

10 €

7 €

7 €

10 €

15 €

La Damnation de Faust - LE GRAND CONCERT (avec prévente)

Le Couronnement de Poppée / Mam'zelle Nitouche Rinaldo / Fidelio / Les P’tites Michu

CAT. III 10 €20 €20 €30 € 5 €10 €

CAT. II 40 € 30 €50 € 40 € 10 €20 €

CAT. I 50 € 40 €60 € 50 € 20 €30 €

160 €

CAT. I

CAT. II

CAT. III 7 €10 €

15 €

20 € 15 €

10 €

10 €15 €

20 €

25 € 20 €

15 €

5 €

10 €

7 €

7 €

10 €

15 €

Atys en folie (uniquement à Angers)

PLACES SUPPLÉMENTAIRES PRISES AVEC L’ABONNEMENTCATÉGORIES PLEIN TARIF TARIF RÉDUIT TARIF TRÈS RÉDUIT

AbonnéNormal AbonnéNormal AbonnéNormal

10 €15 € 7 €

CAT. I 20 € 15 €25 € 20 € 10 €15 €

Atys en folie (à Nantes)

CAT. II 15 €20 € 10 €

CATÉGORIE UNIQUE 19 €21 € 12 €

An English Garden (à Nantes)

Pour An English Garden, le tarif réduit s'applique si vous prenez votre place AVEC votre abonnement.

ABONNÉS LA SOUFFLERIE 14 € 9 €

Prix des placesVENTE DES PLACES À L’UNITÉ PARTIR DU MARDI 5 SEPTEMBRE 2017,

mais dès le mercredi 24 mai 2017 pour les places Les prises d’abonnements commençant dès le samedi 3 juin 2017,

le nombre de places disponibles, hors , au mardi 5 septembre 2017 peut être limité.

TARIF RÉDUIT • Abonnés d’Angers Nantes Opéra (hors abonnement).• Abonnés du Katorza, des établissements culturels de Nantes et de Nantes Métropole, abonnés des établissements culturels d’Angers et d’Angers Loire Métropole, détenteurs des cartes Cezam et Partenaires, personnes handicapées en fauteuil et leur accompagnateur (la configuration des salles ne permet pas de proposer aux personnes handicapées des places dans toutes les catégories).

TARIF TRÈS RÉDUIT • Moins de 25 ans, détenteurs de cartes Carte blanche et CartS, demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux, élèves des conservatoires et des écoles de musique, intermittents du spectacle,

PRÉCISIONS • Les places de 4e catégorie du Théâtre Graslin de Nantes sont vendues au tarif unique de 5€ car elles sont moins confortables et peuvent ne disposer que d’une visibilité réduite.• Fermeture des billetteries du samedi 1er juillet au mardi 5 septembre 2017.• Les places pour les associations, comités d’entreprises et groupes scolaires doivent impérativement être réservées auprès du service des publics. Renseignements et réservations collectivités 02 41 36 07 25

Les programmes indiqués dans cette brochure, arrêtés au 15 avril 2017, peuvent connaître des modifications en cours de saison, notamment dans les distributions.

CATÉGORIES PLEIN TARIF TARIF RÉDUIT TARIF TRÈS RÉDUIT

PRIX DES PLACES À L'UNITÉ

Le Couronnement de Poppée / Mam'zelle Nitouche Rinaldo / Fidelio / Les P’tites Michu

CAT. I 50 €60 € 30 €

160 €

CAT. III 20 €30 € 10 €

CAT. II 40 €50 € 20 €

CAT. IV 5 € (uniquement au Théâtre Graslin)

La Damnation de Faust - LE GRAND CONCERT

CAT. III 15 €20 € 7 €

CAT. II 22 €27 € 10 €

3 € (pour les moins de 25 ans en dernière minute)

CAT. I 27 €32 € 15 €

Atys en folie

CAT. IIIuniquement à Angers

10 €15 € 7 €

CAT. II 15 €20 € 10 €

CAT. I 20 €25 € 15 €

An English Garden

ABONNÉS LA SOUFFLERIE 14 € 9 €

CATÉGORIE UNIQUE 19 €21 € 12 €

Pr ix des places — 44

Plans des Sal les — 45

Plans des Salles

LE GRAND THÉÂTREà Angers

Place du Ralliement

LE THÉÂTRE GRASLINà Nantes

Place Graslin

LE CENTRE DE CONGRÈSà Angers

33, Boulevard Carnot

Salle 2000 Salle 800

LA CITÉà Nantes

5, rue de Valmy

Plans communiqués à titre indicatif. La configuration peut être modifiée pour certains spectacles.

les paysages habités de Nicolas Dhervillers

Né en France en 1981, Nicolas Dhervillers vit et travaille à Paris. C’est sans doute lors de son passage à l’université de Paris VIII où il a obtenu un master en photographie et multimédia, université connue pour savoir associer dans une même approche spectacle, cinéma, théâtre et audiovisuel, que son goût pour une image mise en scène s’est affirmé, principalement dans ses photographies. Histoires de solitudes perdues dans de vastes paysages plongés dans une pénombre artificielle s’inspirant de la nuit américaine que pratique le cinéma, les images de Nicolas Dhervillers sont autant de décors, habilement construits et retravaillés, soigneusement éclairés et filtrés, qui deviennent des lieux de théâtre dans lesquels peut se jouer le destin de ses personnages.

Révélé par une commande du Centre Pompidou-Metz en 2009, Nicolas Dhervillers connaît aujourd’hui une carrière internationale, est exposé dans de nombreux pays comme la Suisse, l’Allemagne, la Corée, la Chine, les Pays-Bas, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie ou la Belgique.Les images de la saison sont principalement extraites de Detachment (visuel 2017-2018, Le Couronnement de Poppée, Mam’zelle Nitouche, Rinaldo, Fidelio), une série sur les Amish imaginée en 2015, mais aussi de Road Movie (La Damnation de Faust), série de 2014 célébrant les voitures mythiques, de Hommages (Atys en folie) qui, en 2013, empruntait aux chefs d’œuvres flamands et français des XVIIe et XVIIIe siècles, et de My Sentimental Archives (Les P’tites Michu), série de 2011 jouant sur les liens entre passé et présent.

Après les photographies de Julia Fullerton-Batten, Michael Clement, Olaf Veltmam (2007-2008), Jean-Philippe Marie (2008-2009), Hans Silvester (2009-2010), Maleonn (2010-2011), Olivier Valsecchi (2011-2012),

Baljit Singh Deo, Ambroise Tézenas (2012-2013), Christy Lee Rogers (2013-2014), Inka Lindergård et Niclas Holmström (2014-2015), Thomas Prior (2015-2016), Philippe Savoir (2016-2017),

Angers Nantes Opéra a choisi pour illustrer cette saison les photographies de Nicolas Dhervillers.

DE VRAIS DÉCORS D’OPÉRA !

L’univers de Nicolas Dhervillers est à découvrir sur nicolasdhervillers.com

BILLETTERIESÀ NANTES THÉÂTRE GRASLIN Place GraslinBilletterie ouverte du mardi au vendredi de 12h à 18h,le samedi de 10h à 13h et de 14h30 à 18h.Réservations par téléphone 02 40 69 77 18 Les réservations ne sont conservées qu’une semaine et doivent être réglées au plus tard un quart d’heure avant la représentation.

À ANGERS

GRAND THÉÂTRE Place du Ralliement Billetterie ouverte du mardi au samedi de 12h à 18h30.Réservations par téléphone 02 41 24 16 40LE QUAI Cale de la Savatte Billetterie ouverte du mardi au vendredi de 13h à 19h,le samedi de 15h à 18h.Réservations par téléphone 02 41 22 20 20Aux caisses, les règlements s’effectuent en espèces, par chèque à l’ordre du Trésor Public ou par carte bancaire.Les chèques vacances et les chèques culture sont acceptés, ainsi que les Pass culture sport.

PAR INTERNETsur billetterie.angers-nantes-opera.com

Aucun abonnement ne peut être effectué par téléphone ou par mail.

COLLECTIVITÉS, ASSOCIATIONS, SCOLAIRES

Renseignements et réservations uniquement au 02 41 36 07 25Marie-Émeline Laizeau, chargée des publics [email protected]

Pour tout renseignement sur les projets d’action culturelle,les parcours pour les scolaires ou Opéra dans la citéCamille Rousseau, responsable de l’action culturelle [email protected]

ADRESSES POSTALESNANTES Artistique, administration, finances, technique Angers Nantes Opéra 1, rue MolièreCS 1092944009 NANTES cedex 1Standard 02 40 89 84 00

ANGERS Action culturelle, public, communication Angers Nantes Opéra Esplanade Henri Dutilleux26, avenue Montaigne49100 ANGERSStandard 02 41 36 07 25

Écrivez à l’Opéra et retrouvez ses programmes sur www.angers-nantes-opera.com

BROCHURE 2017 - 2018

Directeur de la publication Jean-Paul Davois Responsable de la publication Alexandre BourbonnaisResponsable de la rédaction Dominique Prime

Conception graphique et réalisation © Philippe Savoir — www.filifox.com

Photos de la saison 2017 - 2018 © Nicolas Dhervillers sauf page 37 © Jean-Christophe Béchet

Impression Imprimerie VincentWebmaster Matthieu JouanNos de licences d’entrepreneur de spectacles L1 1-1039586 ; L2 2-1039587 ; L3 3-1039588.

Renseignements pratiques

Renseignements pratiques — 47

JANVIER 2018MER 24 20h NANTES Théâtre Graslin Opéra Rinaldo

VEN 26 20h NANTES Théâtre Graslin Opéra Rinaldo

DIM 28 14h30 NANTES Théâtre Graslin Opéra Rinaldo

LUN 29 20h NANTES Théâtre Graslin Opéra Rinaldo

MER 31 20h NANTES Théâtre Graslin Opéra Rinaldo

CALENDRIER

SEPTEMBRE 2017VEN 15 20h30 ANGERS Centre de congrès Le grand concert La Damnation de Faust

SAM 23 20h30 NANTES La Cité Le grand concert La Damnation de Faust

DÉCEMBRE 2017VEN 1er 20h ANGERS Grand Théâtre Parodie d’opéra Atys en folie

SAM 2 20h ANGERS Grand Théâtre Parodie d’opéra Atys en folie

JEU 14 20h NANTES Théâtre Graslin Opérette Mam’zelle Nitouche

VEN 15 20h NANTES Théâtre Graslin Opérette Mam’zelle Nitouche

DIM 17 14h30 NANTES Théâtre Graslin Opérette Mam’zelle Nitouche

MAR 19 20h NANTES Théâtre Graslin Opérette Mam’zelle Nitouche

MER 20 20h NANTES Théâtre Graslin Opérette Mam’zelle Nitouche

Angers Nantes Opéra est aussi sur Facebook, Twitter et Instagram.Calendrier arrêté au 15 avril 2017, annoncé sous réserve, susceptible de modifications.

OCTOBRE 2017LUN 9 20h NANTES Théâtre Graslin Opéra Le Couronnement de Poppée

MAR 10 20h NANTES Théâtre Graslin Opéra Le Couronnement de Poppée

JEU 12 20h NANTES Théâtre Graslin Opéra Le Couronnement de Poppée

VEN 13 20h NANTES Théâtre Graslin Opéra Le Couronnement de Poppée

DIM 15 14h30 NANTES Théâtre Graslin Opéra Le Couronnement de Poppée

MAR 17 20h NANTES Théâtre Graslin Opéra Le Couronnement de Poppée

NOVEMBRE 2017JEU 16 20h NANTES Théâtre Graslin Concert An English Garden

MAR 28 20h NANTES La Cité- Salle 800 Parodie d’opéra Atys en folie

MER 29 20h NANTES La Cité- Salle 800 Parodie d’opéra Atys en folie

MARS 2018VEN 16 20h NANTES Théâtre Graslin Opéra Fidelio

DIM 18 14h30 NANTES Théâtre Graslin Opéra Fidelio

MAR 20 20h NANTES Théâtre Graslin Opéra Fidelio

JEU 22 20h NANTES Théâtre Graslin Opéra Fidelio

DIM 25 14h30 NANTES Théâtre Graslin Opéra Fidelio

FÉVRIER 2018DIM 4 14h30 ANGERS Grand Théâtre Opéra Rinaldo

MAR 6 20h ANGERS Grand Théâtre Opéra Rinaldo

MAI 2018DIM 13 14h30 NANTES Théâtre Graslin Opérette Les P’tites Michu

MAR 15 20h NANTES Théâtre Graslin Opérette Les P’tites Michu

JEU 17 20h NANTES Théâtre Graslin Opérette Les P’tites Michu

MER 23 20h NANTES Théâtre Graslin Opérette Les P’tites Michu

JEU 24 20h NANTES Théâtre Graslin Opérette Les P’tites Michu

Écrivez à l’Opéra et retrouvez ses programmes sur

AVRIL 2018MER 11 20h ANGERS Grand Théâtre Opéra Fidelio

VEN 13 20h ANGERS Grand Théâtre Opéra Fidelio

JUIN 2018DIM 10 14h30 ANGERS Grand Théâtre Opérette Les P’tites Michu

MAR 12 20h ANGERS Grand Théâtre Opérette Les P’tites Michu

ET SI VOUS TENTIEZ LES PLACES ?En prenant une ou plusieurs places , vous pouvez montrer votre attachement à Angers Nantes Opéra,

soutenir sa programmation, son action en direction de tous les publics.

Pour 160€ la place, que ce soit sur Le Couronnement de Poppée, Mam’zelle Nitouche, Rinaldo, Fidelio ou Les P’tites Michu, vous vous garantissez le meilleur des places en première catégorie dès le mercredi 24 mai 2017. Vous pouvez même inclure une ou plusieurs de ces places dans votre abonnement.

Vous pouvez aussi attendre la rentrée, plus tard dans la saison, pour prendre vos places puisqu’elles sont réservées et ne peuvent être vendues à d’autres spectateurs.