L'auteur

Ingénieur-conseil en relations publiques, graphologue- conseil, Monique de Verdilhac est psychothérapeute. Actuellement administrateur du syndicat national des psychothérapeutes, elle s'occupe de la formation de ceux-ci tout en exploitant une petite propriété de culture biologique. Elle y reçoit des groupes de travail où elle enseigne les techniques de relaxation, de rêves et voyages intérieurs mais aussi de programmation neuro- linguistique.

Elle a parcouru le monde entier, notamment l'Indo- chine, en tant que journaliste pour Combat.

Le livre de Monique de Verdilhac est illustré par Claude Viel.

Collection L'Âge d'Être dirigée par Laurence Fritsch

L'ÂGE D'ÊTRE ET SES TECHNIQUES Marie Borrel — Ronald Mary

CES POUVOIRS QUI SONT EN VOUS John Volkmar

TRANSFORMEZ VOS DÉSIRS EN RÉALITÉ Richard Khaitzine

LA MORT EST UN NOUVEAU SOLEIL Elisabeth Kübler-Ross

NAÎTRE ET RENAÎTRE DANS L'EAU Michel Odent

LA VIE SECRÈTE DES PLANTES Peter Tompkins — Christopher Bird

MAÎTRISEZ VOTRE DESTIN Philippe Morando

UTILISEZ LES POUVOIRS DE VOTRE CERVEAU Jacquelyn Wonder — Priscilla Donovan

LA MAGIE DES RUNES Edred Thorsson SOYEZ ZEN

Charlotte Joko Beck CES COULEURS QUI NOUS GUÉRISSENT

Docteur Roland Di Sabatino VERS L'ÉTERNELLE JEUNESSE

Gérard Edde VOS VIES ANTÉRIEURES

Elaine Stephens CE QU'ILS ONT VU AU SEUIL DE LA MORT

Karlis Osis et Erlendur Haraldsson ÉVEILLEZ LES POUVOIRS PSYCHIQUES DE

VOTRE ENFANT Dr Alex Tanous et Katherine Fair Donnelly

UN ÉCLAIR D'ÉTERNITÉ Janwillem van de Wetering LA VIE EST ÉNERGIE

Simonne Brousse CRISTAL, PIERRE DE SANTÉ Korra Deaver

LA CONSCIENCE AU SOLEIL

VISUALISATIONS RELAXATIONS INTÉGRATIVES

VOTRE ENFANT A UN PASSÉ Peter et Mary Harrison

DU SOLEIL AU QUOTIDIEN Norman Rosenthal

SUPER-MOI Ian Wilson

BIEN VOIR POUR MIEUX VIVRE Lisette Scholl

LA BIOLOGIE DE L'ESPRIT Rémy Chauvin

COMPRENDRE SES ENFANTS GRACE À LA NUMÉROLOGIE Philippe de Louvigny

DÉCODEZ VOS RÊVES Geneviève Salvatge

YI-KING AU QUOTIDIEN Greg Whincup LUNA-YOGA Adelheid Ohlig

COMMENT SORTIR DE SON CORPS Bernard Raquin

LA TECHNIQUE ALEXANDER Sarah Barker

MIEUX MANGER POUR MIEUX VIVRE Lionel Coudron

TROUVER SON PROPRE CHEMIN Isabelle Filliozat

NOUS SOMMES TOUS IMMORTELS Patrick Drouot

LA REBIRTH-THÉRAPIE Jacques de Panafieu

QUAND LA COLÈRE MONTE Matthews McKay, Judith McKay et Peter Rogers

L'Âge d'Être

MONIQUE DE VERDILHAC

La Conscience au Soleil Visualisations relaxations intégratives

RETZ

DL- -14 091992-26790

La loi du Il mars 1957 n'autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple ou d'illustration, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielk, faite sans le consentNnent de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (alinéa 1er de l'article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

© 1990 I.Sj.§m2®Ë05218-7

Sommaire

Introduction 9 Conseils pour la pratique des exercices 15

La préparation au voyage 19 Survol du territoire 22 Ce corps dont nous parlons 23 Nous sommes meilleurs que nous le croyons 25 Comme un chemin de montagne 35

Notre corps : objet ou présence? 39 Notre corps et le monde 47

Le souffle : mouvement essentiel de la vie 51 Voyage sur le souffle 56

Les mille et une créations de l'esprit 65 Cultivez les ondes alpha 67 Notre esprit sait voyager 69 Vous pouvez voir les couleurs 77

Les jardins secrets de la relaxation 83 La relaxation, pour équilibrer l'énergie . 85 Ce lieu d'imaginaire est réel 104 Rencontre 1 107

L'énergie qui nous anime 111 Mon corps, cet inconnu 123 Faites vos propres choix ............. 142 Rencontre 2 ........................ 149

A la découverte de nos vraies pensées 151 Que faire des pensées parasites 160 Une petite devinette 170 Rencontre 3 185

Vivre le présent 187 Retrouvez le petit bonhomme bleu ... 190 Le pouvoir de la pensée : pour quel destin? 197 De la destruction à la création 208 Ouvrez votre réserve à succès 215 Rencontre 4 222

Les chemins de la guérison 233 La guérison, c'est notre affaire 236 A votre bonne santé 243 Choisissez clairement vos buts 255 Pour améliorer votre vie quotidienne . 272

La conscience au soleil .................. 281

Introduction

La thèse fondamentale de cet ouvrage est qu'il existe en chacun de nous une source d'énergie si forte et puissante que n'y résiste pas, si nous appre- nons à l'éveiller, la charge des plus lourds handi- caps.

En chaque être, il y a un mouvement en profondeur qui le pousse vers l'accomplissement de ses capacités, capacités de plus en plus vastes au fur et à mesure qu'il les exploite.

L'intention, ici, est donc de proposer à chacun d'explorer et d'expérimenter son incroyable poten- tialité à récupérer et à développer ses ressources quasi illimitées : quels que soient l'âge, l'état de santé physique ou moral, les circonstances de la vie, il n'est jamais trop tard. Et le passé n'est jamais si lourd qu'il condamne l'avenir. Cependant il appartient à chacun de changer le cours de sa propre histoire.

Les exercices, les jeux et « épreuves » que je vous propose ont justement pour but de créer de nouveaux espaces, un surcroît de forces et de bien- être.

Tous ont été créés, expérimentés par moi- même, et pour des personnes et des groupes que

j'accompagne en tant que psychothérapeute et for- mateur. Puisse le bénéfice qu'ils en ont tiré vous ouvrir à votre propre chemin.

Divisé, coupé en tranches, l'être perd son sens et n'a plus de regard pour le retrouver. Mais en lui, qui souffre le plus : le corps? l'esprit? Comment pourrait-on les dissocier? Et pourtant, comme aux cartes, c'est le cœur qui l'emporte. Alors, mon désir, c'est d'aider chacun à accorder toutes les parties de son être, afin qu'il puisse se réapproprier son bien inestimable.

Ces exercices utilisent particulièrement des techniques et pratiques de visualisation, de respi- ration, de relaxation. Ils développent la richesse créatrice de « voyages intérieurs », ils animent le mouvement et l'imaginaire. Le corps s'y taille une large part.

Pour les bien portants comme pour les malades, il deviendra un lieu où s'habiter dans l'estime et la sécurité. Un lieu dans lequel circule- ront des énergies positives nouvelles qui travaillent pour le bénéfice de l'être entier. Cette puissance de transformation éclairera alors des trésors intérieurs jusque-là enfouis. Bien souvent des personnes ont retrouvé dans ces pratiques des ressources qu'elles n'auraient jamais cru posséder — ni su comment utiliser. Certains exercices sont particulièrement proposés aux personnes handicapées, prisonnières, isolées, comme moyens privilégiés pour rompre la solitude et se recréer des liens. Vous ne serez pas laissé seul quand vous expérimenterez, mais vous serez au contraire accompagné pas à pas. Se ressen- tir impuissant, soumis au destin, peut indéfiniment recréer des situations d'échec, tel le serpent qui se

mord la queue! Alors, arrêtons d'anticiper que demain ressemblera à hier. Les nuages, la tempête, les catastrophes elles-mêmes n'annulent pas le rayonnement du soleil...

Dans ce livre, vous pouvez cheminer depuis le commencement jusqu'à la fin et son histoire deviendra peut-être la vôtre. Mais vous pouvez aussi vous arrêter aux pages qui vous concernent, vous séduisent. Les exercices se rapportent au contenu de chacun des chapitres, mais comme les bases fondamentales pour apprendre à pratiquer sont de moins en moins répétées, référez-vous aux instructions données à la fin de cette introduction (page 15) où les indications dont vous avez besoin vous sont données.

Enfin, vous pouvez vous promener dans l'ouvrage au gré du hasard ou de la fantaisie et, sans vivre ces exercices, vous imprégner de leur sub- stance. Vous n'en serez peut-être pas changé, mais vous aurez posé vos yeux sur des horizons nou- veaux.

Alors : Demain ne sera pas comme hier. Il sera nou-

veau et il dépendra de nous. (Gaston Berger.) Entreprenez le voyage vers vous-même

La voiture la plus puissante, la plus perfor- mante, sans clef de contact reste un bel objet inerte... Au chauffeur de la mettre en route!

Cette lampe bien reliée à la prise reste aveugle si on oublie d'appuyer sur le commutateur... tandis que, allumée — et selon la puissance de l'am- poule — , elle éclaire ce qui l'entoure.

Dans la montagne, un seul pas, ça ne compte

pas pour arriver au sommet, autant rester en bas... et pourtant, un pas après un pas qui n'a pas l'air de compter... et on y est.

L'histoire raconte qu'un ami de Saint-Exupéry s'était perdu avec son avion dans le désert. Malgré le chagrin de ses amis, il fallut bien se décider à arrêter les recherches au moment où il n'y avait plus aucun espoir de le retrouver... Beaucoup plus tard, on vit arriver une sorte de momie desséchée qui avançait en défiant toutes les lois de l'équilibre ; elle s'écroula à l'entrée de l'oasis. C'était lui...

Par la suite, il dit : « Ce que j'ai fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait. » Il avait un but : retrouver les siens... et ce but a enveloppé tout son être, sans une fissure par où le désespoir aurait pu se glisser... pendant les jours et les nuits de sa marche dans le désert. Seul point vivant dans un espace de sable sans horizon, il n'avait aucune chance de s'en tirer selon la logique et le bon sens... Mais il a posé son pied sur le sable... et, dans l'énergie générée par ce mouvement, il a posé l'autre pied sur le sable... devant lui... sans regar- der au-delà de ce pas qu'il était en train de faire et qui le portait dans le pas suivant... avec les siens comme source dans son cœur.

Nous ressemblons peut-être à cet homme qui ne voyait plus le soleil parce qu'il cachait ses yeux dans ses brumes et ses larmes... ce même homme qui peut laisser ses doigts glisser le long de son visage pour le prendre dans ses mains et le lever, lui-même, vers la lumière. Dans le désert, si tu creuses, tu trouves l'eau. La preuve qu'il y en a : les oasis! Tant que tu ne la cherches pas, c'est comme si elle n'existait pas. Mais si tu la trouves, tu construis un puits autour d'elle... pour boire à

satiété et pour irriguer le sol aride. Elle finira par faire fleurir ton oasis.

Ce voyage, nous pouvons l'entreprendre ensemble ; mais il n'est répertorié sur aucune carte Michelin. Ses étapes sont inscrites en vous. Car il y a, enfoui en vous, en moi, le petit enfant de notre naissance et de nos premières années... celui qui, dans sa génétique même, apportait la mémoire d'un message, la semence précieuse d'un pro- gramme à réaliser : sa croissance et son propre accomplissement. Mais si notre petit enfant n'a pas été reconnu comme un messager précieux, s'il n'a pas été guidé, soutenu et encouragé, il a perdu la mémoire de ce trésor, et a dû organiser sa survie... Et, pourtant, comme la Belle au bois dormant, il peut un jour se réveiller de ce long sommeil !

Les légendes, les épopées en parlent... et nous rencontrons des dragons, des gardiens du seuil ou des vestales qui veillent toujours sur le même tré- sor. Les princesses, les chevaliers, dans leur quête du berger ou du Graal... c'est toujours du cœur et de l'énergie vitale qu'il s'agit.

Oh non! ce n'est pas une nostalgie ni un attrape-nigaud, mais la clef transmise depuis des temps immémoriaux. Je vous aiderai à façonner la clef qui ouvrira « votre maison »... et, plus jamais, vous ne vous laisserez enfermer dans ces prisons construites autour de vous.

Des « prisons »?... Oui. Celles des prophéties négatives, défaitistes ou

méprisantes : «Tu n'arriveras jamais à rien; ce n'est pas comme un tel... Comment veux-tu qu'on ait confiance en toi, tu passes ton temps à décevoir tout le monde. La seule chose qu'on te demandait,

c'était d'être le plus sage... le premier... le plus beau... le plus fort... en fait, nous en espérions un autre... ou pas du tout... »

Celles des carcans de l'adulation ou des miroirs aux alouettes... Ou bien celles des chagrins, des cassures et des souffrances qui se répètent et, par- fois, creusent leur sillon de génération en généra- tion.

Si c'est le cas, nous sommes tronçonnés, maquillés, travestis en arlequins... un morceau par ici, un morceau par là, selon les désirs projetés d'adultes, leurs peurs ou leurs propres refus; ou selon certains événements dramatiques dont le poids a fait courir à l'enfant le risque d'être écrasé. Nous étions frustrés, spoliés, orphelins, tout seuls... tellement seuls pour la plupart d'entre nous.

« Et qui pourrait modifier quoi que ce soit au destin?... Il y a ceux qui ont de la chance et les autres », dites-vous. Ici, nous ne gérerons plus de la même manière les richesses... et il n'appartiendra plus aux seuls nantis de les distribuer ! Notre source n'est pas tarie, mais déviée. Nous la remettrons dans le lit de notre véritable histoire.

Le film de nos détresses a trop passé et repassé devant nous. Ce temps d'hier — que nous confon- dons avec le temps d'aujourd'hui — ne doit plus inscrire indéfiniment notre vie dans les scénarios et les séquences du passé. Sans plus attendre, mettons ce film dans un placard et utilisons une pellicule neuve.

« Alors, il faudrait oublier, effacer? Ce serait trop difficile... ou trop facile. Et qui paierait les dettes? Et qui réparerait le mal et le malheur? » Laissons cela pour l'instant. Allons plus loin.

Nous serons les pionniers à la conquête de l'or... Mais cet or-là, inépuisable, sera extrait des milliers de paillettes précieuses enfouies dans la substance même de nos cellules. Vous aurez un guide pour ce voyage... mais vous seul pouvez décider de tenter l'aventure. Elle ne comporte aucun danger... et, selon votre mesure, vous trou- verez l'abondance.

Le véritable pouvoir va passer entre vos mains... Personne ne vivra plus à votre place, ni ne violera votre vie.

Conseils pour la pratique des exercices Si vous prenez les exercices en cours de route

Juste avant de commencer ... Créez les conditions de votre bien-être. a Installez-vous confortablement sur un lit, un fau-

teuil, une chaise ou une couverture par terre. Gardez le corps aussi droit et souple que possible.

El Éloignez-vous de tout bruit qui pourrait vous sortir brusquement de votre expérience (téléphone, sonnette, irruptions intempestives...).

c Écartez de vos yeux toute source de préoccupa- tions (pile de linge, livres de comptes...). Les conditions d'un bon démarrage

il Commencez par porter attention aux parties de votre corps en appui au sol. il Entrez bien dans la sensation de ces contacts. Et c'est déjà un jeu de présence à vous-même.

Le cerveau ne pouvant pas enregistrer deux infor- mations au même instant, habiter consciemment une sensation dégage — dans ce laps de temps — des préoccupations du mental.

il Maintenant, ramenez l'attention à votre respira- tion qui va, vient en vous, et que vous accompagnez... expirez tranquillement — sans diriger ni modifier votre rythme naturel... sur chaque expiration, laissez-vous pousser un soupir de détente... en même temps que l'air, laissez partir tensions et préoccupations...

Alors, vous commencez tout naturellement à vous détacher des bruits, des sollicitations extérieurs... vous les entendez, mais ils ne vous dérangent plus dans ce lieu de calme intérieur que vous êtes en train de créer... La détente, un sentiment de sécurité se répandent en vous.

Quel que soit l'exercice pratiqué, commencez tou- jours par vous centrer sur vos surfaces d'appui, sur votre respiration — selon les indications données. La reprise

... Ou comment quitter la pratique d'un exercice pour revenir en pleine forme à vos activités précé- dentes. Il s'agit d'une étape importante dans laquelle on remobilise, progressivement et sans à-coups, le tonus musculaire et nerveux.

Suivez donc les indications de chacune de ces séquences — dans l'ordre indiqué :

ii Remuez les mains et les pieds, consciemment... puis les épaules et les bras, les cuisses et les jambes. u Bercez délicatement votre tête : à droite, à gauche... plusieurs fois.

Ei Avec précaution, bougez votre corps dans tous les sens, en gardant une sensation de plaisir. n Bâillez en vous étirant doucement... ouvrez les yeux.

a Emergez lentement — de façon agréable et détendue. Brusquer la reprise, c'est prendre le risque de

froisser un muscle, de coincer un nerf.

Comment pratiquer El Prenez le temps de vivre chaque étape d'un

exercice. La transformation, le mieux-être ne se font pas dans la tête ou dans les « vœux pieux remis à demain >,, mais dans la réalisation vivante du corps et de l'esprit.

D Il n'y a rien à réussir ou à prouver. On ne peut donc pas échouer. Il n'y a pas non plus de « barre » au-dessus ou au-dessous de laquelle s'évaluerait votre capacité. Votre mesure dans l'instant est votre mesure juste. Pre- nez donc plaisir à vivre ce que cet instant vous offre.

ii Ne prolongez pas un mouvement, une pratique au-delà de votre bien-être. Pour relâcher vos tensions quand vous le désirez

Debout, assis ou couché. Vous pouvez, par exemple :

n Après avoir repris un contact conscient avec vos appuis au sol et votre souffle, commencez par cligner des yeux... plusieurs fois.

Le seul passage des paupières sur les yeux coupe le jet ininterrompu des informations qui — depuis le regard — arrivent au cerveau, provoquant fatigues et tensions.

il Crispez le visage... froncez le nez... serrez lèvres et dents à l'inspiration... et lâchez tout sur une expiration... restez quelques instants dans la détente... recommencez plusieurs fois...

Accentuer les tensions permet ensuite une détente plus profonde.

n Maintenant, remontez les épaules entre les oreilles... tirez au maximum vers le haut... relâchez sur une expiration... goûtez la détente... et recommencez jusqu'au relâchement de vos tensions (sans aller au- delà de votre bien-être)...

c Respirez amplement par le ventre... remplissez d'énergie tout votre organisme... Pour vous relaxer et vous réunifier

Par exemple : il Sentez bien le poids de votre corps dans ses

appuis au sol, sur lesquels vous reposez en toute

sécurité... accentuez la détente sur quelques expira- tions profondes...

E Posez les paumes de vos mains sur la partie du corps qui bouge, quand vous respirez (ventre, bas ou haut de la poitrine)... Laissez-les se bercer sur ce mouvement... et, sous le chaud manteau de vos mains bienveillantes, au centre de votre souffle, vous reposez dans le bien-être et la sécurité.

il Gardez du temps pour votre reprise. A l'intention des personnes souffrantes

... et dont le corps n'est pas libre de ses mouve- ments. Li Si vous ne pouvez expérimenter tous les exer-

cices proposés, vous pouvez inventer vos moyens per- sonnalisés pour les pratiquer; par exemple : une main, un doigt, un clignement d'yeux... peut remplacer un mouvement des bras, de la tête... Rencontres

Je vous donne rendez-vous pour créer ensemble un lieu d'harmonie où nous quitterons notre solitude. Laissons-nous chaque fois porter par l'histoire qui est un cheminement vers ces régions profondes de nous- même où règne la paix.

La préparation au voyage

Vous êtes du voyage?... alors, pour vous y préparer, voici notre première « consigne » :

A chaque fois que vous ouvrirez votre livre — et à cet instant même —, posez un pied dans votre aventure. Mais, surtout, ne laissez pas l'autre pied arrimé à vos préoccupations. Comme elles ne peuvent vous accompagner là où nous allons, elles ne cesseraient de vous tirer en arrière, de brouiller les pistes.

Avant de continuer, réglez vos urgences de l'instant. Ensuite, respirez tranquillement. Commencez à changer votre moteur de rythme, en repoussant doucement — et à chaque expiration — les pensées, le champ des activités qui vous enva- hissent, vous harcèlent.

Rassurez-vous : elles ne fugueront pas pour autant mais vous attendront sagement, là où vous les aurez laissées. Continuez à expirer paisiblement et à lâcher sur ce profond soupir les tensions qui veulent bien vous quitter.

Intercalez donc cette « plage » d'un quart d'heure, une demi-heure, dans la journée. Loin de vous faire perdre du temps ou rompre votre équi- libre, des énergies nouvelles rattraperont le temps perdu.

Arrivons aux épreuves à surmonter; à commencer par le « lâcher prise ».

Nous avons tellement meublé notre tête, comptabilisé la rentabilité ou l'échec, circulé par- fois dans les ornières... que nous ne savons plus comment aller voir ailleurs. En avons-nous même tellement l'envie? On sait ce que l'on tient. La souffrance elle-même, nous la connaissons ; et nous avons appris à nous y repérer... tandis que l'inconnu !

Changez à nouveau votre moteur de rythme en respirant tranquillement... et demandez-vous com- ment vous faites, vous, pour marcher : vos yeux sont-ils rivés au bout de vos pieds — radars qui détectent les embûches... ou bien votre nez au vent hume-t-il l'air des lointains ? Donnez-vous donc le choix de voir de près ou de loin ; mais, dans les deux cas, en toute sécurité.

C'est comme en voiture : si vous roulez en codes, l'espace dans lequel vous circulez est res- treint mais bien cadré... Tout le reste est dans l'ombre, comme effacé. Si vous balayez avec vos phares un champ plus large, plus vaste, vous ouvrez d'autres perspectives sur des possibles plus loin- tains; mais tout aussi réels. Même si vous ne les regardez pas, ces perspectives existent.

« C'est dangereux, dites-vous, d'ouvrir à perdre haleine ; on peut s'y perdre, on n'a plus de références. »

Dans un espace restreint, aussi, on peut se noyer, fasciné par le fond d'un puits.

Vous seul pouvez accommoder votre regard selon le but poursuivi, et mesurer à votre conve- nance votre pas, dans les chemins anciens ou nou- veaux, empruntés en toute sécurité.

Si vous grimpez sur une colline, vous jouirez d'un horizon plus vaste que si vous étiez resté sous l'arbre de votre jardin...

Cependant, de là-haut, l'arbre du jardin, tou- jours aussi vivant et réel, s'inscrira dans l'harmonie d'un ensemble dont il fait partie. L'arbre, la col- line, eux, sont plantés là, mais vous, vous pouvez regarder le vaste horizon... et c'est bien toujours vous, en bas, sous votre arbre, qui pouvez re- trouver l'intimité et la protection d'une clôture.

N'excluez rien ; mais enrichissez-vous donc de ce qui pourrait manquer à votre horizon.

Et maintenant, la lecture et mes indications vont vous permettre de cheminer en toute sécurité dans cette conquête de votre « or ». Ainsi dépen- drez-vous beaucoup moins de la couleur des événe- ments, des autres, de vos propres capacités ou incapacités soi-disant immuables.

Vous allez devenir l'artisan et le créateur de vous-même.

Juste avant de commencer, n'oubliez pas de créer vos propres conditions de bien-être. Com- ment?

Coupez donc le téléphone ; installez-vous dans un endroit calme, autant que vous le pouvez. Écar- tez de vos yeux tout ce qui pourrait vous replonger dans l'ambiance que vous venez de quitter (livres de comptes, courrier, pile de linge...) et posez devant vous la photo d'un paysage ou d'une per- sonne que vous aimez.

Vous êtes malade, privé de liberté? Ce temps vous sera particulièrement précieux. Vous y décou- vrirez comment désaliéner votre être.

Survol du territoire Sur une mappemonde, si je cherche à localiser

un pays — connu ou inconnu —, je le repère grâce à ses formes particulières, ses contours dessinés et colorés; de telle sorte que je le reconnais claire- ment, chaque fois que je le regarde.

La carte détaillée d'une de ces régions, elle, me permet de découvrir ce qui la caractérise : collines, vallées, cours d'eau, végétation ou déserts; mais aussi qui l'habite, l'anime et, en partie, l'a façonnée.

Chez moi, le doigt sur un dépliant touristique aguichant et prometteur, je peux m'y croire... et pourtant je ne caresse que la surface d'un papier plan, inanimé.

La réalité du voyage, c'est fouler son sol, respirer son air, communiquer avec ses habitants.

Votre corps aussi est un territoire. Au milieu des autres, lui aussi est repérable à ses propres formes et ses contours. Si on le regarde vraiment, comme une région à explorer, à vivre, comment pourrait-on le confondre avec un autre? Il est unique.

Suivez des yeux ses collines, ses vallées, ses chemins de communication ; ses cours d'eau souter- rains et ses déserts asséchés sont en partie l'œuvre des hommes qui l'ont façonné et fertilisé — selon l'intelligence et le cœur qu'ils y ont mis.

Ce corps, pour certains d'entre nous, est un étranger qui parle en partie une langue inconnue... A moins que, envahi par des ennemis, il reste prisonnier de la douleur, de la peur, sans avoir appris comment s'en délivrer.

Il est parfois un automate fonctionnant tout seul quand il est remonté... une marionnette livrée aux mains de ceux qui tirent les fils.

Est-ce qu'on vous l'aurait peint et paré comme un objet de luxe sur lequel veiller, pour que, immo- bile dans son écrin, il ne risque pas de se dévaluer?

Il est peut-être si encombrant qu'on voudrait bien l'oublier quelque part...

Mais, alors, c'est comme si on n'avait pas de chez-soi, pas de racines?

Quand nous étions petits, on a brusqué notre corps tel un objet... on l'a étouffé dans des bras trop aimants... on lui a fait engouffrer des cuille- rées de nourriture pour qu'il pousse bien... on l'a mis en cage à l'école avec l'interdiction de bouger, de rire, ou d'embrasser qui il voulait... on lui a interdit de s'envoler avec le premier oiseau du printemps. Comment, dans ces conditions, ne pas fuir hors de soi-même, succomber au tir des bonnes volontés... à moins que nous n'ayons armé nos frontières de murs infranchissables!

Mais avoir été touché avec tendresse, éveillé à la douce lumière des jours, dans les sonorités d'une voix chaude, nous a appelé à la vie dans la confiance et le plaisir d'un corps messager.

Aujourd'hui, ce plaisir, nous pouvons apprendre à nous le réapproprier. Ce corps dont nous parlons

Mon corps m'appartient. Sa limite territoriale, c'est la peau. A l'inté-

rieur de ces frontières, c'est chez moi ! C'est le lieu, la résidence de ma vie. Mais mon premier regard sur le monde m'a été transmis par les autres. Leurs

yeux m'ont inoculé leur vision... et selon la manière dont ces adultes m'ont accueilli, l'existence tout entière m'est devenue amicale ou ennemie, triste ou colorée, chaude ou glacée.

Aujourd'hui, ma vie passe peut-être encore au travers des autres, toujours branchée sur leur his- toire à eux, la prenant à mon compte comme si elle était la mienne. Est-ce que j'en suis conscient seule- ment? Mais, alors, si ce n'est pas dans mon propre corps, où logent donc l'intelligence et le cœur?

Comme les « compagnons » des temps jadis, bâtisseurs de cathédrales et gardiens de secrets transmis de génération en génération, nous pou- vons réouvrir nos propres yeux sur ces plans cachés en nous et nous reconstruire selon les lois de la vie : équilibre et lumière, croissance harmonieuse.

Mon passé est donc inscrit dans mon corps ; il en porte encore les traces; et il parle, ce corps. Mais qui l'écoute quand il se manifeste ? « J'ai les nerfs noués... l'estomac dans les talons... les reins cassés... le cœur brisé... » mais aussi : « Je me sens si heureux que mon cœur éclate dans ma poitrine, mes pieds touchent à peine le sol... »

Chacune de nos peurs, douleurs ou joies est inscrite dans la mémoire cellulaire de notre corps. Et si j'ai oublié, lui a tout enregistré comme sur une bande sonore. Nous pouvons maintenant y réimpri- mer, à notre compte, des expériences nouvelles et commencer à édifier ce « chef-d'œuvre » dont chaque compagnon portait en lui la vision et la connaissance, pour le réaliser.

Figé ou souple, raide ou gracieux, large ou rétréci, rayonnant ou éteint... mon corps. Encore une fois, mais pour en finir, combien en avons-nous reçu de ces regards qui évaluent les failles, de ces

paroles qui prophétisent le malheur? « Tu nous fais honte... arrête de faire l'intéressant... un enfant comme toi, on n'a pas mérité ça... Pouah! que tu sens mauvais! »...

Et aussi : « Le bon Dieu te regarde... Il faut faire plaisir à maman, à tonton... » à tout le monde... sauf à moi ! « Relève-toi, tu vas te salir. Je ne veux pas que tu joues avec celui-là, il est noir, jaune, vert... »

Après tant d'années, comment est-ce que je regarde les autres, moi? Est-ce avec des yeux de traqueur qui visent dans l'objectif le défaut, la faille, et l'agrandissent jusqu'à transformer un être vivant en masque figé ou grimaçant? Évidemment, sous ce masque il n'y a plus personne et le monde reste vide et froid... Ou bien je mesure l'autre aux battements de son cœur, unique lieu de sa valeur. Alors, si ça me chante, la vie libre et chaude peut enfin reprendre son cours, dans mon corps.

Nous savons bien que les structures organiques ne sont pas immuables. Elles peuvent se laisser transformer. Des cellules meurent sans cesse; alors, ne continuons pas à réimprimer sur celles qui naissent la mémoire de nos souffrances et de nos détresses. Nous sommes devenus, parfois, nos pro- pres bourreaux, sans même le savoir. Alors, arrê- tons.

Nous sommes meilleurs que nous le croyons Dans une école américaine, certains tests mis

au point par des psychologues devaient départager les élèves les plus doués des autres. Il s'agissait de réunir les meilleurs, afin qu'ils ne soient pas retar- dés par les moins bons.

Ces psychologues ont alors tenté une expé- rience : ils ont effectivement « mesuré » les meil- leurs et les autres ; puis ils ont brouillé les fiches et mélangé tous les enfants, sans que les maîtres soient mis dans la confidence. Ils ont alors affirmé à chaque professeur qu'il aurait les élèves les plus brillants. Donc, au regard de ces maîtres, tous les enfants ont été considérés comme doués et capables de réussir... Et pour que « cette » classe conserve son prestige, tous les enfants ont été stimulés, encouragés, valorisés. A la fin de l'année, les résultats enregistrés témoignaient que chacune des classes pouvait être considérée... comme la meilleure !

L'expérience avait donc réussi et a été renou- velée dans bien des pays avec les mêmes résultats. La preuve était faite : la manière positive, moins positive ou négative dont nous regardons un enfant a un effet, un impact déterminant sur son évolu- tion, sur sa confiance et son plaisir à développer, ou non, ses capacités et ses dons.

N'oublions pas que nous n'exploitons pas le centième de notre potentiel. Il y a donc en moi une personne que je ne connais pas encore...

Le langage positif que perçoit le corps de l'enfant à sa naissance, ce sont les caresses et le souffle des mots qui l'éveillent à la vie. Aujour- d'hui, nous pouvons rendre ce langage au petit enfant qui, en nous, attend toujours ce souffle pour oser croire à ses richesses. Si je fais alliance avec mon corps, mes frontières vont réellement s'ouvrir et, avec elles, tous les domaines du possible.

Mon corps à voir, à toucher, à sentir • Mon corps est-il un zombie passe-muraille ? • Est-il un éphémère qui vit là un jour, meurt

là-bas un autre jour? • Ai-je été semé à la volée et planté là, ou

ailleurs, au gré des vents et des gestes anonymes du semeur ?

Regardez-vous plutôt sur cette photo, là, au milieu des autres. Vous voyez bien qu'on ne pour- rait vous confondre avec qui que ce soit ! Et pour- tant, il est vrai que les éléments composant mon corps sont identiques aux éléments qui composent le vôtre, et celui de tous les êtres humains.

Quelle différence, cependant, avec la mono- tonie de ces poupées en ribambelle, dessinées et découpées en frise par les enfants. Nous tissons les formes de notre être et le colorons de façon unique, si seulement nous œuvrons jusqu'à découvrir ce qui lui appartient en propre, au-dedans. Alors, c'est à nous-même que nous ressemblons, quand nous devenons qui nous sommes.

Mais, revenons au corps, puisqu'en dehors de lui aucune vie n'est ici possible.

Si nous l'avons laissé à distance, masqué, vêtu d'apparences et d'une vague silhouette — voire à moitié détruit —, il nous l'a rendu. « Je respire mal... Là-dedans c'est coincé... la gorge est ser- rée... mon cœur a des ratés... mon estomac au vitriol, oh ! mon estomac... Alors, vous savez, mon corps, moins je le sens, mieux je me porte... »

A voir : changez de regard. Changez de dis- cours. Apprenez à vous connaître tous les deux : votre corps et vous. Découvrez vos ressources et

faites alliance. Ce corps deviendra l'ami sur lequel vous appuyer, en toute confiance.

Mais comment, à vous qui êtes malade, para- lysé, enchaîné, oser parler de faire confiance à celui qui vous a trahi... et vous demander de prendre ce corps, maintenant, comme pilier solide et sûr?... Vous y arriverez pourtant... tout en apprenant à suivre des chemins aussi réels que ce sentier qui grimpe la montagne, descend vers l'eau fraîche, marche à la rencontre de l'ami; libre... vous fran- chirez les barrières de vos handicaps.

... Une sorte de miracle, quoi ! Et qui vous fait hausser les épaules ou ricaner?... Savez-vous qu'au Moyen Age le mot miracle voulait dire « naturel » ? Il ne s'agit que de retrouver et d'utiliser ces éner- gies intarissables qui surabondent en vous et autour de vous. Cette même énergie allume le soleil pour chauffer la terre, et mettre au monde ses saisons.

Allumons notre propre soleil, en nous ; et nous verrons mûrir nos moissons. Êtes-vous prêt, maintenant, à commencer?

Un mot encore : les expériences proposées porte- ront leurs fruits si vous les pratiquez exactement comme elles vous sont proposées. Ne les fusillez pas — par vos jugements et critiques — avant même de leur donner pleinement leur chance.

L'arbre Peut-être avez-vous un jardin... du moins connais-

sez-vous un lieu où poussent des arbres et où vous pouvez vous rendre en pensée.

il Choisissez-en un qui vous plaît; doucement, allez vers lui... tout en le regardant.

D Approchez davantage vos pieds (qu'ils touchent les racines ou le tronc) ; vos genoux maintenant, puis les cuisses, le ventre... la poitrine et le visage s'appuient sur l'arbre.

il Serrez, serrez tout votre corps contre l'arbre. Enlacez-le avec vos bras. Laissez-vous bien sentir ce contact du tronc avec votre peau, au travers des vête- ments... tandis que vos deux mains nues, votre visage éprouvent d'autres sensations, en direct.

L'écorce, la peau sont des limites géographiques. Elles vous cernent et vous protègent.

Dans un espace délimité, vous êtes chez vous. Dans un autre espace, l'arbre est chez lui. Touchez-le à nouveau. Sentez ce qui vous sépare et peut vous réunir : le contact de vos deux épidermes.

Je peux aller chez toi ; tu peux venir chez moi sans risque d'hémorragie ou d'invasion... à condition de ne pas me confondre avec toi ou dissoudre nos limites.

il Vérifiez par vous-même. Avancez à nouveau vers l'arbre. Frottez contre lui les parties nues de votre corps pour que votre peau garde la mémoire sensible de ce contact.

La localisation de ces sensations est précise et, au-delà de votre peau, vous ne la sentez plus.

Ainsi pouvez-vous contrôler vous-même ce qui entre et sort de chez vous mais aussi ouvrir et fermer à volonté votre territoire, selon votre propre désir.

il En même temps, respirez consciemment, en gardant votre respiration naturelle. Au centre même de cette respiration, vous résidez, dans un mouvement, une présence qu'aucune infirmité, aucun contact exté- rieur douloureux ou dégradant ne pourra jamais vous dérober.

a Si vous ne pouvez pas quitter votre chambre, une plante verte fera l'affaire. Vous expérimenterez avec vos mains, votre visage.

L'AGE D'ETRE

Fondé sur la relaxation et la visualisation, cet ouvrage est une suite d'exercices progressifs permettant d'accéder petit à petit à une meilleure gestion de sa propre énergie. Après une reconnais- sance des signaux du corps, l'auteur nous invite à

maîtriser le souffle qui est l'expression vitale et à cultiver les ondes alpha du cerveau afin de parvenir à une bonne maîtrise des émotions.

L'Âge d'Être : une collection pour mieux se connaître, pour réconcilier l'esprit et le corps, pour atteindre par des techniques positives la plénitude intérieure et l'harmonie avec notre environnement. L Age d Etre, c est I âge de la réalisation et de la réussite personnelles.

Photo Vloo

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