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LA CELLULE DE PROTECTION DE L’ENFANT(CPE ) [email protected] PROBLEMATIQUE
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Cellule hospitalière de protection de l’enfant à l’Hôtel Dieu de France de Beyrouth :
Une première au Liban Dr Aida Chaib-Ghosn
Bordeaux 15 Juin 2012
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LA CELLULE DE PROTECTION DE L’ENFANT(CPE)
PROBLEMATIQUE
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ENFANT MALTRAITÉ Toute forme de violences, Atteintes ou brutalités physiques ou
mentales, Abandon ou négligence, Mauvais traitements, exploitation, Violence sexuelle.
Références : Convention Internationale des Droits de l’enfant, 1959 Loi 422/2002
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LE CONTEXTE HOSPITALIER
1. Département des urgences: visites d’enfants maltraités :
Pas fréquentes. Peu suspectées. Contextes souvent dramatiques. Algorithme de signalement parfois non
connu. Hésitation à entreprendre un signalement.
2. Services de pédiatrie.
3. Autres services.
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LE CONTEXTE SOCIO-PROFESSIONNEL
Appréciation d'une situation à risque, ou de sévices
Travail en collaboration: santé, social, justice Mesures : pénal, social et éducatif (enfant et
famille) Concept de protection maternelle et
infantile : relation entre les soignants, la famille et la société
Plateforme pour la prise en charge optimale de l'enfant maltraité et sa protection
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ORIENTATIONS
Mettre à disposition de l’enfant un réseau de professionnels et des outils,
…cadre de la Loi 422/2002 et des modifications de la législation,
Promouvoir: l'articulation intersectorielle, le travail multidisciplinaire, et l'efficience du réseau de lutte contre la
maltraitance.
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Éléments juridiques: La loi 422 « relève le secret professionnel des
spécialistes dans les circonstances d’abus à l’égard des enfants » (article 26 et 23).
La non-assistance à une personne en danger est punissable (art 567, code pénal).
Éléments éthiques: signalement obligatoire.
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OBJECTIFS GÉNÉRAUX Prendre en charge la maltraitance de l’enfant
en milieu hospitalier (diagnostic, orientation) depuis l’admission jusqu’à la sortie de l’hôpital.
Signaler la maltraitance aux services de protection de l’enfance (UPEL).
Préparer le suivi post hospitalisation (avec les équipes socio-judiciaires et médico-soignante).
N.B.: La CPE est une structure du Service de Pédiatrie ; elle collabore avec les services hospitaliers [urgences, psychiatrie, etc.] et les structures extrahospitalières concernées.
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OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
Dans une structure hospitalière et universitaire : Diagnostiquer précisément maltraitance et
négligence sévères Signaler systématiquement Former les professionnels de la santé
(multisectorielle) Collecter les informations pour une base de
données.
Cellule de Protection de l’Enfant
Médecin responsable
Dr. Bernard GERBAKA
Infirmières
Mme Mona ACCAOUI
Chirurgie pédiarique : Dr . Paul DAHERPédiatre: Dr. Aida CHAIB-GHOSNNéonatologue : Dr. Imad MELKIRéanimation: Dr.Elie CHOUEIRYPsychologue : Melle Myrna GHANNAGEPsychiatre: Dr.Sami RICHA
Aide psychologique et soutien médical aux enfants malades: «Oumnia »
Assistantes Sociales de l’UPEL
Consultants :•Autres spécialités pédiatriques•Gynécologue •Radiologue•Orthopédiste•Neurochirurgien•Chirurgien pédiatre•Dermatologue•ORL•Ophtalmologue•Plastie
•Gynécologue•Radiologue •Orthopédiste•Neurochirurgiens•Chirurgiens pédiatres•Dermatologues•ORL•Ophtalmologues•Plastie
Consultants :
Urgences (Résident de Pédiatrie : Bip 5332) 10
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MÉTHODESLa prise en charge des enfants maltraités est pluridisciplinaire:
Organismes: L'UPEL [strucure légale pour le suivi juridique et social] l'Hotel-Dieu [établissement hospitalier et universitaire]
…prise en charge médicale des cas de maltraitance
2 articulations : Intra [H]: basée sur le requis de la loi, une prise en
charge innovatrice, claire, intégrée et simplifiée. Extra [H]: support des réseaux de protection.
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FONCTIONNEMENT DE LA CPE
Permanence : la cellule peut être contactée
à l’intérieur de l’HDF : via l’extension : 3002 de 8h.00 à 16h.00
à l’extérieur de l’HDF: au n° de tel : +9611 615400 ext : 3002 ou 3000 au n° de fax : +9611 615 295 du lundi ou
vendredi.
En dehors de ces heures : Biper le résident senior de pédiatrie : 5331 ;
appeler le +961 3 724453 Contacter la réanimation au : 3232 ou 3233
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RÔLE DU RÉSIDENT SENIOR
Il prend une anamnèse médicale : Relève les signes évocateurs de maltraitance Décrit l’état physique complet de l’enfant avec
schémas à l’appui Décrit les faits avec précision Signale le comportement de l’enfant et son
interaction avec les parents, sans intervenir.
Il s’assure de la collecte de toutes les preuves de la maltraitance, recueillies par des informations initiales et complémentaires.
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RÔLE DU RÉSIDENT SENIOR (SUITE)
Il avise les médecins de la CPE et le réanimateur en cas de signes graves Le pédiatre de la CPE, qui dans les autres
services, fait part de son opinion au médecin responsable de l’enfant et à l’infirmière concernée.
Le médecin urgentiste si admission par les urgences.
Il collecte les informations sur une fiche spécifique.
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RÔLE DE L’INFIRMIÈRE DE LA CPE
Collabore avec le médecin, le psychologue, l’assistante sociale et les représentants de l’état ; elle assure l’organisation des réunions en pédiatrie.
Avertit le médecin dès la suspicion de maltraitance.
Assure la préservation des éléments qui peuvent servir de preuve.
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RÔLE DE L’INFIRMIÈRE DE LA CPE (SUITE)
Contrôle l’environnement de l’enfant : chambre, visiteurs, objets…
Surveille les signes qui peuvent suspecter ou certifier la maltraitance.
Transmet les changements de comportement des enfants et ou des parents au médecin ou à l’assistante sociale.
Soutient l’enfant et sa famille.
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INQUIETUDE Le premier intervenant avertit le résident
senior de pédiatrie Le résident senior effectue une anamnèse
complète et prévoit la prise en charge de l’enfant en première ligne
Le résident senior appelle la permanence et concerte le pédiatre de la CPE
Le pédiatre annonce la prise en charge et les intervenants aux parents.
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MOYENNEMENT GRAVENÉCESSITÉ D’UN SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE
FAMILIAL
Le résident senior avertit le pédiatre de la CPE, qui avise la psychologue
Hospitalise l’enfant si possible Collecte le maximum d’informations
cliniques. Remplit la feuille de liaison et l’adresse à
la CPE Prend contact avec la permanence de la
CPE, qui avise l’administration, selon le protocole
L’entrevue avec l’enfant est faite par la psychologue et l’assistante sociale.
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GRAVEVIE OU SANTÉ DE L’ENFANT EN DANGER
Le résident senior prévoit une hospitalisation immédiate
Appelle le pédiatre de la CPE Collecte le maximum d’informations
cliniques Prend des photos Garde et préserve les preuves Remplit la feuille de liaison et l’adresse à
la CPE Prend contact avec la permanence de la
CPE, qui avise l’administration, selon le protocole.
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GRAVE (SUITE)VIE OU SANTÉ DE L’ENFANT EN DANGER
Si les parents refusent: le résident senior avertit le médecin urgentiste ou le pédiatre de la CPE, qui prévient la police et signale le problème à l’assistante sociale de l’UPEL et au parquet pour ordonnance de placement.
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RÉUNIONS D’ÉQUIPE
En cas de signalement, le dossier est revu en réunion de mortalité-morbidité 1 fois par mois : réunion de synthèse de tous
les dossiers en cours Organisée par le pédiatre de la CPE et le
cadre supérieur de soins du service de pédiatrie
Regroupe les spécialistes multidisciplinaires, en collaboration avec les ressources concernées.
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LES ENTRETIENS
Les entretiens individuels avec les enfants sont effectués : par le pédiatre de la CPE pour constituer le dossier
médical. par la psychologue et l’assistante sociale de l’UPEL
pour constituer le dossier social, psychologique et juridique.
Les entretiens familiaux sont effectués par l’assistante sociale de l’UPEL et la psychologue.
N.B.: Les visites encadrées de l’enfant hospitalisé sont effectuées en coordination avec l’infirmière de la CPE.
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QUAND APPELER LA CPE ?
Révèle qu’il a été victime d’une agression ou de maltraitance (école ou contexte familial), Fait part d’allégations en termes d’attouchements ou agressions sexuelles, Arrive aux urgences avec des signes évidents de violences ou suspect d’être enfant battu,
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QUAND APPELER LA CPE ? (SUITE)
Présente des signes psychosomatiques compatibles avec une maltraitance,
Est ramené fréquemment aux urgences pour traumatisme,
Présente des signes non concordants avec le scénario avancé par les parents,
A un comportement inhabituellement familier ou en retrait,
A un langage inhabituellement sexuel pour son âge.
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La Fiche de Liaison
Coordonnées de l’enfant Noms et numéros de téléphone Parents : : Médecin : : Consult. CPE :
(coller l’étiquette ici) Ecole : : Police : : Autre(s) : : - Enfant amené par (nom, adresse, n° de tél.) : - Enfant né à : - Motif de présentation et d’examen (contexte de la maltraitance) - Facteurs de risque décelés (au niveau de l’enfant, des parents, de la fratrie,...) Ex : toxicomanie, alcoolisme des parents, ATCD de placement,... - Attitudes de l’enfant et/ou des parents lors de l’examen et de l’anamnèse Ex : pleurs, refus, agressivité,... - Examen(s) pratiqué(s) et résultats (voir note de garde à joindre au document) - Mesure(s) prise(s) Hospitalisation : raison médicale invoquée
raison psychosociale invoquée Retour à domicile avec n° de tél. de : Contact avec psy. de garde (nom) : Contact avec police : Autres : - Remarques / Attentes :
Rempli par : Dr (cachet)
Notification
Police
Procureurgénéral
Juge desmineurs
Déléguédesmineurs
Instructionjudiciaire
Mise enAccusationet instruction
Procureur généralAudition de l’agresseur
Auditiondu mineur
Affaireclassée
Mise enaccusation de l’agresseur
Dossier dedéfensedu mineur
Transfert du dossierdu mineurau jugedesmineurs
L’Union pour la Protection de l’Enfance au Liban UPEL :Siège Central – Palais de Justice – BeyrouthTél / Tpie : 01 – 01 427973
Dans les autres cas
www.upel.org
InterventionAgressionViolence
Négligence
Les casd’urgence quinécessitent
une intervention
directe
Moyens d’intervention
Intervention duparquet par
l’intermédiaire dela force publiquecompétente pour
retirer l’enfantvictime du lieu oùil se trouve suite àla demande et en
présence dudélégué social
Fixer une date de rencontre
de l’enfant et de sa famille et entamerl’enquête sociale
Notifier le juge des mineurs et présenter
une requêtede protection
Quand faut-il informer les autorités compétentes du
cours des mesures judiciaires :
www.upel.org
Quand la famille n’est
pas en mesure depréserver l’enfant
du danger
Protection sociale et judiciaire des enfants
Quand laprotection sociale
devientimpossible ou
insuffisante
Quand notifier ????
Quand lafamille estsource de
danger grave
La police
Le procureur général
Juge des mineurs par
l’intermédiaire de l’UPEL
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RÉSULTATS
Signalements durant une année5 enfants signalés à l’UPEL : Une TF ayant fait un malaise de Fallot. Le bilan
montre des lésions d’enfant secoué DCD. Nourrisson secoué de 8 mois. Venu en ACR,
séjour 10 jours en réa. Scan, FO, fractures multiples DCD.
Nourrisson secoué, ayant gardé des séquelles neurologiques retard psycho moteur.
2 enfants signalés suivis à domicile.
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LES PERSPECTIVES D’AVENIR
Constitution d’un réseau plus formel de travail au niveau des hôpitaux , par Département.
Interdisciplinarité de la protection dans les régions.
Développement de cours sur la maltraitance dans les universités.
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MERCIQuestions