II-2-c- La différenciation terminale des lymphocytes effectrices, plasmocytes et CTL

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II-2-c- La différenciation terminale des lymphocytes effectrices, plasmocytes et CTL Activation (prolifération puis différenciation) d’un LB naïf en plasmocyte ou LB mémoire Comment activer un LB au repos? Exps classiques de Terminale : Attention: Ne pas les sur-interpréter: Elles montrent que, dans la plupart des cas, la stimulation antigénique ne suffit pas à elle seule à activer un LB. Nécessité de la co-présence d’1 LT. Cette exp ne renseigne aucunement sur la nature de cette coopération B-T, notamment sur la nécessité d’un contact physique entre les 2 cellules.

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II-2-c- La différenciation terminale des lymphocytes effectrices, plasmocytes et CTL

Activation (prolifération puis différenciation) d’un LB naïf en plasmocyte ou LB mémoire

Comment activer un LB au repos?

Exps classiques de Terminale : Attention: Ne pas les sur-interpréter: Elles montrent que, dans la plupart des cas, la stimulation antigénique ne suffit pas à elle seule à activer un LB. Nécessité de la co-présence d’1 LT.Cette exp ne renseigne aucunement sur la nature de cette coopération B-T, notamment sur la nécessité d’un contact physique entre les 2 cellules.

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• Signal 1: Cross-linking des Ig de surface par reconnaissance de l’Ag

• LB fonctionne comme CPA(Endocytose du complexe Ac-Ag, apprêtement et présentation)

• Interaction LB – LTH: - Reconnaissance du complexe (CMH II – peptide) par TCR

- Costimulation B7-CD28=> LTH activé Expression de CD40L Interaction CD40L-CD40 = Signal 2

• Signal 3: CK émises par le LTH activé

Les trois phases de l’activation d’un LB naïfCascade de transduction

du signal 1

Not

er le

s an

alog

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avec

la tr

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a le

TC

R-C

D3

S1 + S2 + S3 => proliférationS3 => Différenciation

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Les évènements-clef de la différenciation terminale des lymphocytes B activés

• Maturation d’affinité par hypermutation somatique (Tx de mutation x 105) puis sélection antigénique des clones les plus affins

• Choix de la lignée plasmocytaire ou mémoire

• Pour les plasmocytes, - Passage d’une Ig de membrane à une Ig

secrétée- Commutation isotypique (Switch) vers Ig G, E ou A) selon le cocktail de CK du signal 3- Enorme augmentation du taux de production d’Ig (activation transcriptionnelle)

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Exemple de commutation de classe: Ig M -> Ig G1

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Activation d’un LT CD8 naïf en LT cytotoxique (CTL)

II-2-c-

12

3

LTH1 activé

LT CD8 au repos

CTL effecteur

Petit exercice:- Légender les molécules.- S1 = ?- S2 = ?- S3 = ?

CPA

Proliférationdifférenciation

CTL effecteur

CTL effecteur

Coopération cellulaire tripartite

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Idées-clef sur l’activation lymphocytaire

• L’activation du S.I. est basée sur de multiples coopérations cellulaires bi- ou tripartite entre le chef d’orchestre (LTH), les CPA et les autres lymphocytes futurs effecteurs (LB et LT8)

• L’activation des lymphocytes requiert une double stimulation:• Signal 1: Signal spécifique fourni par la reconnaissance de l’Ag• Signal 2: Signal non spécifique, dit de costimulation, délivré par un spectre très limité de cellules « autorisées » (CPA pour LT et LTH pour LB):

• Signal 2a: Signal membranaire (CD28-B7 ou CD40-CD40L)• Signal 2b : Signal soluble = CKs

- IL2 pou les CTL- IL4 pour les LB

• La nécessité d’une co-stimulation est un garde-fou contre l’auto-immunité (Une activation des CTL par une simple reconnaissance (CMH I – Peptide) pourrait déclencher des R.I. anti-soi au regard de l’ubiquité de l’expression du CMH classe I).

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II-3- La phase effectrice : L’élimination du pathogène

En amont de la réponse immune, il existe une exclusion des pathogènes par les barrières cutanées et muqueuses :

- Barrières physiques (cellules épithéliales jointives + mucus empêchant l’adhérence du pathogène)

- Barrières chimiques via certaines sécrétions:- Elimination des pathogènes (Lysosyme attaquant paroi

bactérienne)- Inhibition de leur croissance (peptides antibiotiques,…)

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II-3- a- La réponse à médiation humorale induite par des LTH2 contre les pathogènes extracellulaires

• Exemples de pathogènes extracellulaires:– Certaines bactéries (Streptococcus pneunomoniae, Salmonella typhi, Clostridium tetani)

– Champignons (levures (candidose), Aspergillus)

– Vers (Ascaris, Schistosome (Bilharziose))

• Les effecteurs de la réponse humorale: – Les anticorps– Le complément

• Mode d’action des effecteurs spécifiques– Opsonisation des pathogènes par les Ac via reconnaissance spécifique– Double intervention de la région constante de l’Ac pour éliminer l’intrus:

Fixation de la région constanteau RFC du macrophage puis

phagocytose des complexes immuns

Fixation de la région constanteau complément puis

lyse du pathogène par le CAM

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II-3-b- La réponse à médiation cellulaire induite par des LTH1

contre les pathogènes intracellulaires

• Exemples de pathogènes intracellulaires:– Certaines bactéries (Listeria monocytogenes, Mycobacterium tuberculosis)

– Certains protozoaires (Toxoplasme, Plasmodium, Leishmanies, Trypanosome)

– Tous les virus: à ADN (Herpes, Hépatite) et à ARN (HIV, Influenza)

• Les effecteurs de la réponse cellulaire: – Les lymphocytes T cytotoxiques– Les macrophages

• Mode d’action des effecteurs spécifiques: Le baiser du tueur

Interaction Fas-FasLinduisant l’apoptose

de la cellule cible

Perforation membranaireinduisant lyse osmotique et apoptose de la cellule cible

Poignard Venin

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Induction d’apoptose après perforation membranaire

Reconaissance spécifique

Moléculesd’adhésion

intercellulaire

Posistionnementdes granules

vers la cellule cible

Mort parapoptose

• Emission de signaux membranaires pro-phagocytaires• Fragmentation de l’ADN• Fragmentation de la cellule en corps apoptotiques• Phagocytose

Mort parlyse osmotique

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Voie Fas Voie perforante

Les 2 voies d’induction de l’apoptose dans la cellule cible par un CTL

Activation séquentielle de caspases (protéases spécifiques de l’aspartate)

Les caspases activent des endonucléases, hydrolysent des protéines du cytosquelette

Fas: Récepteur de mort sur la cellule cible

FADD: Protéine adaptatriceinitiatrice de transduction

Fas-L: Ligand inducteur de mort présent sur le CTL

Voie extrinsèque=

Voie desrécepteurs de mort

Voie intrinsèque (via perméabilisation des membranes

mitochondriales)

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Sur les lieux du crimeMarqueur

de PMADN cellule cible

seuleADN cellule cible

après contact CTL

ADN intègre

ADN fragmenté =>

figure en barreaux d’échelle

Corps apoptotiques

Condensationde la chromatine

Pores membranaires

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Bilan du II-

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Attention à la dichotomie trop simpliste« réponse humorale contre pathogènes extracellulaire

versusréponse cellulaire  contre pathogènes intracellulaire »

La réponse aux virus (tous intracellulaires) comprend également un important volet humoral ciblé sur les particules virales extracellulaires:

- Ac neutralisants se fixent aux virus avant leur entrée dans leur cellule hôte. Ils empêchent alors la fixation du virus à son récepteur cellulaire et bloquent donc l’infection.

- Ac facilitateurs: Ac anti-viraux opsonisants facilitant leur phagocytose

- Ac agglutinants les particules virales