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35/36 ¶ (1999) Le « droit à l’image » ?
37/38 ¶ (2000) Parole ouvrière
39 ¶ (2000) Cinéma et école
40/41 ¶ (2001) Le cinéma documentaire à l’Université
42/43 ¶ (2001) Pier Paolo Pasolini
44 ¶ (2002) Malaise dans le documentaire ?
45/46 ¶ (2002) Nicolas Philibert (épuisé)
47/48 ¶ (2003) Paroles de producteurs
49 ¶ (2003) Conversations familiales
50/51 ¶ (2004) Quatre documentaristes russes
52/53 ¶ (2005) Filmer en prison
54 ¶ (2005) Images de la justice
55/56 ¶ (2006) La voix
57/58 ¶ (2006) Le documentaire au box-office
59/60 ¶ (2007) Le son
61/62 ¶ (2007) Le cinéma documentaire portugais
63 ¶ (2008) Regards sur les archives
64 ¶ (2008) Georges Rouquier
65/66 ¶ (2009) Claire Simon
67/68 ¶ (2010) Claudio Pazienza
69/70 ¶ (2011) Questions d’éthique
71/72 ¶ (2011) La question du travail
ISSN : 1146-1756 18 €
José Luis Guerin Un désir de révélation, entretienavec José Luis Guerin. Pour une archéologie du paysagehumain : d’Innisfree à Recuerdos de una m añana, parCaroline Zéau. En quête d’un visage. Images de ce quifuit. A propos de Tren de sombras, par Núria Aidelman.Quelque chose de vraiment nouveau, à propos de Unas fo-tos en la ciudad de Sylvia, par Miguel Marias. Mimésis 2
I M A G E S documentaires 73/74juin 2012
Correspondance entre Jonas Mekas et José Luis Guerinpar Nicole Brenez. José Luis Guerin monte une image deNika Bohinc (Lettre numéro 5 de la correspondance avecJonas Mekas), par Nicole Brenez. Guest : l’art des ren-contres, par Arnaud Hée. Rompre la distance, à proposde Recuerdos de una m añana, par Guillaum e Morel.Filmographie de José Luis Guerin. Films A lire
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Editorial
Ce num éro d’ IMAGES documentaires est consacré aucinéaste espagnol José Luis Guerin dont l’œ uvre sin-gulière est sans doute l’une des plus insolites et sti-m ulantes du ciném a actuel. Doté d'une intuition etd'une sensibilité rares pour associer les im ages et lessons, se référant autant au ciném a qu’à la photogra-phie , à la peinture ou à la littérature , il se joue desfrontières entre les genres. José Luis Guerin s’est qua-lifié lui-m êm e de « cinéaste de l’esquisse » et évoqueici son parcours qu’il qualifie d’erratique. Cette « er-rance » dessine en réalité un parcours m ental, unerecherche patiente et obstinée, chaque film renou-velant son approche du m onde et du ciném a, hum a-n ist e , rê ve u se e t poé t iq u e . Un e ré t rospe ct ive auCentre Pom pidou, à Paris, à la fin de cette année per-mettra de découvrir l’ensemble de cette œuvre si cap-tivante.
La rub rique Films analyse quatorze film s dontdouze ont été découverts au sein de la sélection deJavier Packer-Com yn pour le festival Ciném a du réelen m ars dernier.Catherine Blangonnet-Auer
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IMAGES documentaires
Revue trimestrielle publiée par l’associationImages documentaires,avec le concoursdu Centre national du livre.Photo de couverture : © Óscar Fernández Orengo
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Sommaire
José Luis Guerin
Introduction page 9Un désir de révélation,entretien avec José Luis Guerin page 15Pour une archéologie du paysage humain :d’Innisfree à Recuerdos de una m añana,par Caroline Zéau page 31En quête d’un visage. Images de ce qui fuit.A propos de Tren de som bras,par Núria Aidelm an page 45Quelque chose de vraiment nouveau,à propos de Unas fotos en la ciudad de Sylvia,par Miguel Marias page 53Mimésis 2 Correspondance entre Jonas Mekas et José Luis Guerin par Nicole Brenez page 63José Luis Guerin monte une image de Nika Bohinc(Lettre numéro 5 de la correspondance avec Jonas Mekas),par Nicole Brenez page 77Guest : l’art des rencontres,par Arnaud Hée page 81Rompre la distance,à propos de Recuerdos de una m añana,par Guillaum e Morel page 91Filmographie de José Luis Guerin page 93Films page 97
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José Luis Guerin
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Introduction
Dans un entretien avec Luciano Barisone et AndreaWildt, réalisé à l’occasion d’une rétrospective de sonœuvre à Nyon en 2011, José Luis Guerin éclaire pour nousles sources et les enjeux de sa création. Il évoque son ex-périence cinéphilique, son besoin de d’expérimenter sanscesse, ses intuitions, son désir de « révélation » qui luivient souvent au montage. Qualifiant son parcours d’« er-ratique » : « Je suppose, dit-il, que cette errance qui m efait passer d’un film sur des photos à une installation,puis à un long m étrage ou à un film m uet, est le pro-duit d’un hom m e de son tem ps, qui vit une transfor-m ation dont il ne sait pas où elle va le conduire. » Ilanalyse les changements apportés par la vidéo numé-rique, qui exige selon lui « un travail d’épure », afin de re-donner aux images banalisées une intensité et une force :« Je crois beaucoup au ‘cadre’dans la com position. Lecadre tem porel m ais aussi les cadrages qui perm et-tent d’ordonner les objets, le monde. Ces restrictions,ces lim ites, ce tte lutte avec la technique , construi-sent m on écriture. » Il se trouve être l’héritier des Lu-mière, des grands photographes, Niepce ou Daguerre,mais aussi des peintres, des grands créateurs d’imagesde la Renaissance : « Lorsque l’on dépouille le ciném ad e t ou t son ap p arat e t q u e l ’on re m on t e ju sq u ’àl’image mythique, emblématique, fondatrice de l’opé-
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Tren de som bras. DR
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ne voyait encore dans ce film qu’une esquisse ou des notespour le long métrage qu’il réalisera en 2007, Dans la villede Sylvia. Avec ce film réalisé sans moyens, avec unesimple petite caméra numérique, José Luis Guerin « a re-découvert la véritable essence du ciném a, son secretoublié, invisible, considéré comme allant de soi : qu’ilne s’agit pas en réalité d’im ages en m ouvem ent, m aisseulem ent de plans fixes, d’une succession de pho-tograph ie s dont le dé file m e nt cré e une illusion demouvement. » Miguel Marias s’efforce de décrire la na-ture particulière de ce film totalement silencieux : « unmélange minutieusement monté, structuré et rythméde récit e t de réflexion, de souvenirs et de spécula-tions, plein de m ystère, avec un sens aigu de l’obser-vation. » Quelque chose de vraiment nouveau.
Dans « Mimésis 2 », Nicole Brenez se livre à une cri-tique compréhensive et en profondeur de la Corre s-pondance entre Jonas Mekas et José Luis Guerin . Al’invitation de Jordi Balló, les deux cinéastes ont échangéneuf lettres vidéo au cours des années 2010 et 2011 : « Ilen résulte un long m étrage d’une tendresse infinie,associant journal intim e, chroniques de voyage et ré-fle xions vitale s sur le s im age s . » « L’e xpé rie nce hu-m aine , écrit-elle, vibre d’im ages, pas seulem ent cellesque l’on fait ou non, celles que l’on voit ou non, m aisaussi d ’im ages pressenties, possib les, devinées, at-tribuées à l’imaginaire d’autrui, converties, inversées,m uées, dans un entrelacs plus ou m oins dense d’es-quisse s, de tram e s e t de proje ctions m utue lle s e n-chevêtrées. Notre vie consiste en un travail perm a-ne nt e t instantané de m ontage e ntre de m ultiple srégim es d’im ages. La Correspondance entre José LuisGuerin et Jonas Mekas com m ence à ressem bler à nosvéritables expériences psychiques, le vieux rêve d’Ei-senstein com m ence à se réaliser. »
Dans un deuxième texte, Nicole Brenez revient plusprécisément sur la lettre n° 5 de la Correspondance avec
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rateur de ciném a avec un pied de cam éra et un êtrehum ain en face, on retrouve l’équation universellede la peinture. » Et il cherche, dit-il, à privilégier de plusen plus le cinéma comme art du portrait : « J’ai toujourstendance à oublier l’histoire, la tram e et à ne saisirque la cristallisation d’un geste, d’une pause, qui sontpour m oi inoubliables. Quand j’évoque un film , c’estcela dont je m e souviens : un regard, un silence, uneintensité . »
Caroline Zéau analyse trois films de José Luis Guerin :Innisfree (1990), En construcción (2001) et Recuerdosde una mañana (2011) en articulant sa réflexion autour du« sens des lieux », qui rapproche ces trois films. Les lieuxsont souvent l’élément déclencheur de l’histoire : « sou-vent le film naît de la juxtaposition d’un visage et d’unpaysage », nous dit Guerin. Il se livre dans ces trois filmsà une sorte d’« archéologie du vivant ». Dans cette critiqueprécise et pénétrante de ces trois œuvres, Caroline Zéaudécrit un cinéma de l’entre-deux, un cinéma qui s’affran-chit des limites et « qui perm et une circulation librede la pensée, du cinéaste et du spectateur, au-delà descatégories esthétiques habituellem ent rattachées auciném a. » Le cinéma comme « un ailleurs, une terred’accueil pour la pensée. »
Núria Aidelman offre une interprétation de Tren desom b ras (Le Spectre du Thuit), « enquête sur un vi-sage et le m ystère qui l’entoure », qui est le troisièmelong métrage de José Luis Guerin, réalisé en 1997, peut-être le plus envoûtant de ses films. « Depuis Souvenir etjusqu’à sa récente correspondance avec Jonas Mekas,les visages et les images sont pour Guerin très chers etaussi insaisissab les que l’eau », écrit Núria Aidelmanqui, soulignant le côté proustien de l’œuvre, la rapprochenotamment de La Captive de Chantal Akerman.
Miguel Marias se livre à un vibrant éloge de Quelquesphotos dans la ville de Sylvia, dans un texte écrit en2005 à un moment où José Luis Guerin, apparemment,
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personnage absent une béance, incom be à lui de luidonner une form e. »
Au travers de l’ensemble de ses textes, on voit que lecinéma de Guerin ne ressemble à aucun autre et que sesfilms ne se ressemblent guère entre eux. Des fils secretsnéanmoins les relient. On retrouve dans chacun la mêmedisponibilité du regard, faite d’attention au monde, auxchangements de la lumière et des saisons, et d’ouvertureaux autres. Cette patiente observation du réel se mêle à l’ir-réalité des souvenirs et au mystère des rêves. C’est ainsique chaque film de Guerin est moins un récit ou un spec-tacle qu’une construction mentale, une « expérience psy-chique », comme l’écrit justement Nicole Brenez, où lesémotions et les fantasmes des spectateurs peuvent se don-ner libre cours.Catherine Blangonnet-Auer
Remerciements àJosé Luis Guerinet àGabriel Auer, Luciano Barisone, Juan Blanco, Chris Fujiwara, Philippe Guillaume, Miguel Marias, Óscar Fernández Orengo, Sylvie Pras, Judith Revault d’Allonnes.
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Jonas Mekas, où José Luis Guerin monte des images deNika Bohinc, une journaliste slovène qu’il a rencontréeet filmée deux ans plus tôt et qui vient de disparaître. « Lesplans de Nika disparue, écrit-elle, ne peuvent pas êtrem ontés com m e les autres. Le film devient un Tom -beau d’images, un hommage réalisé de telle sorte que,à défaut de présence réelle, le passage de Nika dans letem ps fasse événem ent . »
Arnaud Hée analyse Guest (2010), sorte de carnet devoyage où José Luis Guerin, invité d’un grand nombrede festivals dans le monde avec Dans la ville de Sylvia,manifeste un « art des rencontres » singulier. Cette œuvre,écrit Arnaud Hée, « s’im pose com m e une sorte d’ou-vroir des possibles ciném atographiques, de tous lespossibles, fictionnels comme documentaires. » Il com-pare avec justesse Guest à Face Value de Johan Van derKeuken « par son aspect déam bulatif, sa m anière decré e r une m ult itud e d e ré alité s pour le f ilm e t lagrande attention pour les visages (se situant dans lamême tradition du portrait) ainsi que les voix. » Il sou-ligne chez le cinéaste la virtuosité de son montage, maisaussi sa disponibilité, sa délicatesse et sa sensualité dansson rapport au monde. Guest, conclut-il « s’érige commeun acte de confiance dans ce que le m onde et le réelont à offrir au ciném a, et ces derniers lui rendent gé-néreusem ent cette croyance. »
Guillaume Morel enfin s’attache au dernier film deJosé Luis Guerin, Recuerdos de una m añana, que le ci-néaste a réalisé en 2011 dans sa ville, Barcelone. Commedans Guest, il s’agit de « la même conception du cinéma,cam éra au poing, com m e art de la rencontre . » Maisdans Recuerdos de una m añana ces rencontres ont lieuautour d’une figure absente. « Art spé culaire par e x-cellence , écrit Guillaume Morel, le ciném a a toujoursquelque chose de profondém ent ém ouvant lorsqu’iltourne autour d’une figure absente. Quand le m iroirn’a plus rien à refléter, le cinéaste doit substituer au
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Rompre la distance,à propos de Recuerdos de una mañana
par Guillaum e Morel*
Art spéculaire par excellence, le cinéma a toujoursquelque chose de profondément émouvant lorsqu’il tourneautour d’une figure absente. Quand le miroir n’a plus rienà refléter, le cinéaste doit substituer au personnage absentune béance, incombe à lui de lui donner une forme. C’est àcet enjeu que répond modestement José Luis Guerin. Unmatin, son voisin d’en face, violoniste qu’il avait parfois l’ha-bitude de filmer depuis sa fenêtre, s’est jeté de son im-meuble après s’être tranché les veines. Le cinéaste se lancealors dans une enquête de quartier qui entend reconstituerd’abord les circonstances de l’événement puis les souve-nirs que chaque voisin garde du défunt.
Le film dialogue d’emblée avec Guest, journal filmé deGuerin à travers les villes du monde où il allait présenterses films. Là où Guest était une déambulation planétaire,Recuerdos de una m añana se situe littéralement entredeux rues et quatre magasins, et forme un périmètre d’in-dividualités autour de l’endroit où s’est échoué le corps duvioloniste. Mais, dans les deux films, se dessine la mêmeconception du cinéma, caméra au poing, comme art de larencontre. On se rappelle que dans Guest, Guerin se postaità des croisements de rues, sur des places, pour se laisserhapper par des silhouettes, des regards singuliers qui luiétaient retournés, comme autant de récits à extraire de lafoule ou de rencontres potentielles. Dans Recuerdos deuna mañana, la rue est désormais habitée par la mémoire
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Recuerdos de una m añana. DR
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Filmographie de José Luis Guerin
1983 - Los Motivos de Berta EspagneRéalisation, scénario et montage : José Luis GuerinImage : Gerardo GormezanoProduction : PC Guerin115 min, noir et blanc
1988 – Eulalia-Marta (épisode espagnol du film à sketches City Life)Autres réalisateurs : Carlos Reichenbach, Krzysztof Kieslowski, Alejandro Agresti, Béla Tarr,Mrinal Sen et Dirk RijnekeProduction: Rotterdam Films/Rijneke & VanLeeuwaarden18 min, couleur
1990 - InnisfreeEspagne/France/IrlandeRéalisation, scénario et montage : José Luis GuerinImage : Gerardo GormezanoSon : Licio M. de OliveiraProduction : Paco Poch A.V. et Virginia Films, enassociation avec Television Española S.A., La Sept, PCGuerin, Samson Films Limited110 min, couleur
1997 - Tren de sombras (el espectro de Le Thuit)[Le Spectre du Thuit]EspagneRéalisation et scénario : José Luis GuerinImage : Tomàs PladevallSon : Daniel FontrodonaMontage : Manel AlmiñanaProduction : Films 59, Grup Cinema Art 81 min, couleur et noir et blanc
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d’une lourde violence, celle d’un suicide que nous racon-tent les gens du quartier. Pourtant, dans les plans calmesde Guerin, la ville a repris ses droits. On sent que le filmest là, d’ailleurs, pour suspendre, un temps, une indiffé-rence toute urbaine qui a doucement de nouveau envahi lelieu du drame.
Le film n’a rien d’hagiographique. Il est plutôt fait pourtisser du lien et envisagé comme force consolatrice au furet à mesure que l’on comprend que le violoniste semblaitcrouler sous son propre sentiment de solitude. Au manqueet à la solitude, Guerin répond par une volonté de peuplerle film d’une multitude de visages, hier anonymes, qui s’in-dividualisent aujourd’hui comme aurait pu l’être le violo-niste si le cinéaste avait eu le temps et le désir d’aller à sarencontre. Car il s’agit bien, avec ce film, de constater desdistances, par exemple celle à la fois infime et infinie qui sé-parait le filmeur de son voisin, distance que Recuerdosde una mañana tente maintenant d’amoindrir. A ce titre, lefilm est rempli de fenêtres à travers lesquelles des person-nages, souvent des musiciens du quartier, perdent leur re-gard dans le paysage de la ville. Un saxophoniste s’y amuseà construire des mélodies sur les démarches des passants,geste dérisoire et arbitraire pour s’approprier un fragmentd’existence. C’est finalement aussi ce que cherche Guerin enfaisant du film un réseau de signes qui nous renvoient sanscesse à l’absent. Ce cheminement s’achève dans la longue etbelle élégie qui clôt le film. Un appartement vide qu’on au-rait quitté trop hâtivement est comme parsemé d’œuvres es-seulées qui nous ramènent à la fois au violoniste et à sonabsence : une partition de Schubert, un film de Chaplin,Les Souffrances du jeune Werther de Goethe…Guillaume Morel* Guillaume Morel a créé Survivance, société d’éditionvidéo, de distribution et de productioncinématographique, principalement consacrée au documentaire. Il collabore par ailleurs à la revue de cinéma en ligne Critikat.
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Son : Amanda Villavieja, Marisol Nievas, Ricard CasalsMusique : Gorka Benitez, David Xirgu, Masatoshi KamaguchiProduction : Versus Entertainment, Roxbury Pictures,127 min, noir et blanc
2010 – Dos cartas a AnaEspagneRéalisation : José Luis GuerinImage : Alvaro Fernadez PuigMontage : Pablo Gil RituerdoProduction : Museo de Arte contemporáneo EstebanVicente (Segovie)28 min, noir et blanc
2011 - Correspondencia Jonas Mekas – J. L. Guerin[Correspondance Jonas Mekas-J. L. Guerin]Espagne/Etats-UnisProduction : Centre de Cultura Contemporània de Barcelona (CCCB), Centro Cultural UniversitarioTlatelolco (UNAM), La Casa Encendida, AcciónCultural Española, José Luis Guerin et J. Mekas Films96 min, couleur
2011 – Recuerdos de una mañana[Souvenirs d’un matin]Corée du Sud/EspagneRéalisation et image : José Luis GuerinSon : Marisol Nievas, Martín Ortega, Amanda VillaviejaMontage : Pablo Gil Rituerto47 min, couleur
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2001 – En construcción[En construction]Espagne/FranceRéalisation et scénario : José Luis GuerinImage : Alex GaultierSon : Amanda VillaviejaMontage : Mercedes Alvarez, Núria EsquerraProduction : Arte France, Ina, Ovideo TVDistribution : Shellac125 min, couleur
2007 – Unas fotos en la ciudad de Sylvia[Quelques photos dans la ville de Sylvia]EspagneRéalisation, scénario, image : José Luis GuerinMontage : Núria EsquerraProduction : José Luis Guerin et Núria Esquerra67 min, noir et blanc
2007 - En la ciudad de Sylvia[Dans la ville de Sylvia]Espagne/FranceRéalisation et scénario : José Luis GuerinImage : Natasha BraierSon : Amanda VillaviejaMontage : Núria EsquerraProduction : Luis Miñarro/ Eddie Saeta, GaëlleJones/Château-Rouge ProductionDistribution : ShellacInterprètes : Pilar López de Ayala, Xavier Lafitte,Laurence Cordier84 min, couleur
2010 – GuestEspagneRéalisation et image : José Luis GuerinMontage : José Tito
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Expositions
2007/2008 - La Mujeres que no conocemosInstallation à la 52ème Biennale d’Art de Venise (Juin-novembre 2007) et au CCCB (Centre de culturecontemporaine) de Barcelone (Janvier-mars 2008)
2010/2011 – La Dama de CorintoInstallation au Musée d’art contemporain EstebanVicente de Ségovie (décembre 2010-août 2011)
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en France, 39 C= ; Etudiants : 30 C= ; à l’étranger 48 C=q Commande numéro(s)……… Prix au numéro: 12 C= (numéro double : 18 C= )Ci-joint un règlement par chèque bancaire ou postal(ou bon de commande administratif) à l’ordred’IMAGES documentaires à envoyer à Dif’Pop’, 81, rue Romain Rolland, 93260 Les Lilas.
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Directrice de la publication : Marie-Claire AmblardDirection de la rédaction et administration :Catherine Blangonnet-AuerComité de rédaction : Gérald Collas, Jean-Louis Comolli, Charlotte Garson, Cédric Mal, Annick Peigné-GiulyConception graphique : Jérôme Oudin-LibermannOnt contribué également à ce numéro : Núria Aidelman, Jacqueline Aubenas, Nicole Brenez, Arnaud Hée, Miguel Marias, Serge Meurant, Guillaume Morel, Caroline Zéau.La revue est publiée par l’association Images documentairesSiège social : 9, rue Monte Cristo, 75020 PARISAdministration et rédaction : 26, rue du Cdt Mouchotte (K110),75014 Paris. [email protected] en librairie et abonnements : Dif’Pop, 81, rue Romain Rolland,93260 Les LilasTél. : 01 402421 31 [email protected] www.difpop.comImprimeur : Expressions II, 10 bis, rue Bisson, 75020 ParisDépôt légal : juin 2012Numéro ISSN: 1146-1756
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