GSASA Journal - April 2010

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Publication officielle de la GSASA Avril 2010 Gesellschaft Schweizerischer Amts- und Spitalapotheker Société suisse des pharmaciens de l’administration et des hôpitaux Società svizzera dei farmacisti dell’amministrazione e degli ospedali Swiss Society of Public Health Administration and Hospital Pharmacists Journal 1 24 Neues aus dem GSASA Vorstand – Ziele 2010 Kunststoff-Recycling in Schweizer Spitälern Les inhibiteurs de la pompe à protons en pédiatrie La pharmacie de l’Hôpital neuchâtelois se présente

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Neues aus dem GSASA Vorstand – Ziele 2010 Kunststoff-Recycling in Schweizer Spitälern Les inhibiteurs de la pompe à protons en pédiatrie La pharmacie de l’Hôpital neuchâtelois se présente

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Publication officielle de la GSASA Avril 2010

Gesellschaft Schweizerischer Amts- und SpitalapothekerSociété suisse des pharmaciens de l’administration et des hôpitauxSocietà svizzera dei farmacisti dell’amministrazione e degli ospedaliSwiss Society of Public Health Administrationand Hospital Pharmacists

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Neues aus dem GSASA Vorstand – Ziele 2010

Kunststoff-Recycling in Schweizer Spitälern

Les inhibiteurs de la pompe à protons en pédiatrie

La pharmacie de l’Hôpital neuchâtelois se présente

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Jusqu'à il y a peu, ceux qui s’intéressaient au sujet «emballage et étiquetage des médicaments» jouaient les Don Quichotte luttant contre des moulins à vent. Mais progressivement, Rossinante prenant de l’âge, le train s’est mis en marche. Et brusquement, des choses peuvent se réaliser qui paraissaient impossibles quelques mois auparavant. «Eppur si muove!» a dit un jour Galilée dont le point de vue a également fini par l’emporter et par être accepté avec le temps.En novembre dernier, une collaboration entre la GSASA et les associations de l’industrie pharmaceutique a abouti à l’adoption d’une recommandation décrivant les exigences relatives à l’emballage et à l’étiquetage des médicaments injectables. D’ailleurs les premières entreprises n’ont pas tardé à se vanter d’appliquer strictement ces nouvelles règles. Mais un autre élément a contribué à faire progresser les choses: avec l’appui de la GSASA, Madame Simonetta Sommaruga (conseillère aux Etats, membre de la Fondation pour la protection des consommateurs) a déposé une motion au parlement. Le résultat ne s’est pas fait attendre : désormais, pour des préparations originales, le nom du principe actif devra figurer directement sous le nom de marque avec un rapport de taille de caractères 1:2 sur l’emballage et sur les documents publicitaires. Pour les génériques, le nom du principe actif devra figurer en premier, suivi le cas échéant d’un nom de marque ou d’entreprise. Ces deux points ont été adoptés sans discussion et à l’unanimité par le Conseil des Etats.La motion allait plus loin, demandant que Swissmedic ne se limite pas à juger de la qualité du produit, mais qu’elle statue également sur sa sécurité d’utilisation, en particulier pour ce qui touche à sa dénomination et la présentation de son emballage. En outre, les prescripteurs hospitaliers ne devraient mentionner sur l’ordonnance de sortie que le nom du principe actif , le dosage, la forme galénique ainsi que la taille de l’emballage, à l'exclusion du nom de marque. Cependant le Conseil Fédéral a jugé que cette mesure ne serait pas praticable. Par contre, considérant que ce mode de faire était appliqué avec succès dans d’autres pays, le Conseil des Etats a accepté ce point avec une majorité des 2/3.Mais malgré ces premiers succès, Don Quichotte a encore de nombreux moulins à pourfendre, et non des moindres. Pour que la motion passe la rampe du Conseil National et que les ordonnances d’application se concrétisent, il faudra rompre encore bien des lances et exercer un travail de lobbying de tous les instants auquel nous pouvons et devons tous contribuer.„Gut Ding will Weile haben“ disait Goethe, que l’on peut traduire par "il faut du temps pour que les bonnes choses se réalisent". En d’autres termes, la lumière commence à poindre au bout du tunnel.

Des moulins à vent au packaging ou l’aventure des Don Quichotte modernesEnea MartinelliTraduction : Christian Schäli

Die Windmühlen der Verpackung und Beschriftung oder das Abenteuer des modernen Don QuichotteEnea Martinelli

Noch bis vor kurzem kam man sich bei der Bearbeitung des Themas „Verpackung und Beschriftung von Medikamenten“ vor wie Don Quichote, der gegen die Windmühlen kämpft. Und plötzlich kommt Be-wegung in die Sache, plötzlich lassen sich Dinge realisieren, die noch vor wenigen Monaten unmöglich erschienen. „Eppur si muove!“ sagte einst Galilei. Auch seine Ansicht wurde mit der Zeit aufgenommen.

Im letzten November konnte die GSASA gemeinsam mit den Industrie-verbänden eine Empfehlung verabschieden, die die Anforderung an die Verpackung und Beschriftung von Parenteralia beschreibt. Erste Firmen machen bereits damit Werbung, dass sie diese Empfehlungen voll und ganz umsetzen. Ein weiteres Element bringt nun noch stärkere Bewe-gung in die Thematik: mit der Unterstützung der GSASA hat Simonetta Sommaruga (Ständerätin, Stiftung für Konsumentenschutz) eine Motion eingereicht und die Resultate lassen nicht auf sich warten: Neu sollen bei Originalpräparaten die Wirkstoffe im Schriftverhältnis 1:2 direkt unter dem Präparatenamen sowohl auf der Schachtel wie auch in der (Fach)-Werbung aufgeführt werden. Generika sollen an erster Stelle den Wirkstoffnamen tragen und erst dahinter allenfalls eine Marke oder die Firmenbezeichnung. Diese beiden Punkte wurden vom Ständerat diskussionslos und einstimmig übernommen.Die Motion geht noch weiter und verlangt, dass Swissmedic nicht nur die Produktqualität, sondern auch die Anwendungssicherheit, ins-besondere die Namensgebung und die Verpackung beurteilt. Weiter sollen die Spitäler verpflichtet werden, auf Spitalaustrittsrezepten ausschliesslich die Wirkstoffe inkl. Dosierung, die galenische Form (inkl. allfälliger Retardierung) sowie die Packungsgrösse zu vermerken (keine „Markennamen“). Der Bundesrat war der Meinung, dass dies nicht umsetzbar sei. Da es aber viele gute Beispiele gibt, wo dies sehr gut funktioniert, nahm der Ständerat auch hier die Motion mit einer 2/3 Mehrheit an.

Doch trotz dieser ersten Erfolge hat Don Quichotte noch zahlreiche Windmühlen zu bekämpfen. Für die Zustimmung des Nationalrats und die Konkretisierung der Motion in den Verordnungen müssen noch viele Lanzen gebrochen und Lobbyarbeit geleistet werden, bei der wir alle unseren Beitrag täglich leisten können und müssen.

„Gut Ding will Weile haben“ sagte einst Goethe. Endlich wird die Dauer der „Weile“ absehbar.

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EDITORIAL | Leitartikel

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Sommaire | Inhaltsverzeichnis

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Editorial | Leitartikel

GSASA officiel | GSASA offiziell

03 GSASA Membres | GSASA Mitglieder 04 GSASA Groupes de travail | Arbeitsgruppen 04 Antidote bei Vergiftungen 2010. H. Kupferschmidt, A.B. Stalder 07 Antidotes contre les intoxications 2010. H. Kupferschmidt et al. 09 GSASA Informations | Informationen 09 Neues aus dem Vorstand – Ziele 2010. S. Kussmann 11 Nouvelles du comité – les objectifs 2010. S. Kussmann 13 GSASA Politique professionnelle | Berufspolitik 13 2009: erneut ein Rekordjahr für Kunststoff-Recycling in Schweizer Spitälern! R. Egloff 14 2009: Nouvelle année record pour le recyclage des matières plastiques dans les hôpitaux suisses! R. Egloff

Formation postgrade et continue, Congrès Fort- und Weiterbildung & Kongresse

15 Formation universitaire | Universitäts-Fortbildung 16 Diplôme MAS: Facteurs de risque de l’hypertriglycéridémie dans une unité de soins intensifs (SI): une étude exploratoire. J.-C. Devaud 17 Diplôme MAS: Evaluation et optimisation du «Therapeutic Drug Monitoring» en néonatologie. C. Zaugg 20 Calendrier 2010 des manifestations de la GSASA Veranstaltungskalender 2010 der GSASA

Contributions des membres | Beiträge von Mitgliedern

22 Abstracts de publications scientifiques Abstracts von wissenschaftlichen Veröffentlichungen 22 Nutritional risk is a clinical predictor of postoperative mortality and morbidity in surgery for colorectal cancer. I. Schwegler et al. 22 Blunting the response to endotoxin in healthy subjects: effects of various doses of intravenous fish oil. Y. K. Pittet et al. 23 Electronic screening of medical records to detect inpatients at risk of drug-related problems. I. Roten et al. 23 Successful Implementation of the World Health Organization Hand Hygiene Improvement Strategy in a Referral Hospital in Mali, Africa B. Allegranzi et al.

Forum | Diskussionsforum

24 Pratiques cliniques | Klinische Erfahrungen 24 Utilisation des Inhibiteurs de la Pompe à Protons (IPP) en pédiatrie au CHUV. O. Reinberg et al. 28 Sites d'activités | Präsentierung von Aktivitätszentren 28 Les pharmacies d’hôpitaux se présentent: La pharmacie de l’Hôpital neuchâtelois (HNe). Stéphane Gloor

Impressum

GSASA Journal anciennement GSASA News est la publication officielle de la GSASA et paraît trimestriellement.GSASA Journal ehemals GSASA News, ist die offizielle Veröffentlichung der GSASA und erscheint vierteljährig.Edition verte 24/1: printemps 10 | grüne Ausgabe 24/1: Frühling 10.

Annonces professionnelles, demandes d’emploiKleininserate, StellenanzeigenTexte 1 page maximum | Text maximal 1 Seite• Membres de la GSASA | GSASA Mitglieder : Fr 100.-- • Non-membres | Nicht-Mitglieder : Fr 200.-- • Industrie | Industrie : Fr 500.--

Textes promotionnelsWerbetexte Texte sur 1/2 page | Text 1/2 Seite : Fr 500.--Texte pleine page | Text ganze Seite : Fr 1000.-- Annonces publicitaires en couleur, par page A4Inserate, Reklame, farbig, pro A4 Seite1 annonce | 1 Anzeige: Fr. 3'000.--2–3 annonces annuelles | 2–3 Anzeigen jährlich: Fr. 2'500.--Abonnement annuel (4 ) | Jahresabonnement (4 ): Fr. 2'000.--

Pour ces documents, la transmission se fait de manière électronique.Für diese Dokumente bitten wir um eine elektronische Zustellung der Daten.

AbonnementLes membres de la GSASA reçoivent gratuitement le journal.GSASA-Mitglieder bekommen die Zeitschrift gratis. Les non-membres (Industrie, Pharmaciens d’officine) peuvent s’abonner au prix de CHF 100.- pour une année (4 numéros)Für Nicht-Mitglieder (Industrie, Offizinapotheker) ist der Abonnementspreis auf CHF 100.-/Jahr (4 Nummern) angesetzt.

Comité de rédactionSusanna KussmannLucien AnkerChristian SchäliAndré PannatierAdresseRédaction GSASA JournalPharmacie du CHUV1011 LausanneTél. ++ 41 21 314 43 00Fax ++ 41 21 314 49 92Email [email protected]

Conception et réalisation [email protected] Genève

[email protected] Genève 11

Numéros 2010 | Nummern 2010Délai de réception des manuscrits et publicitésRedaktionsschluss für Texte und Reklamen1/2010: 03.03.2010 2/2010: 02.06.20103/2010: 15.09.2010 4/2010: 02.12.2010

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GSASA OFFICIEL | GSASA offiziellGSASA membres | GSASA Mitglieder

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Membres de la GSASA GSASA Mitglieder

Conformément aux statuts de la GSASA du 07.11.2001, les noms des pharmaciens désirant faire partie de la société sont publiés dans le journal officiel de la société. Des objections peuvent être soulevées auprès de la GSASA dans les 30 jours après la parution de ce journal. Passé ce délai, si aucune objection n’a été soulevée, les nouveaux membres sont alors officiellement acceptés. En cas d’objection, c’est la prochaine assemblée générale qui statuera.

Gemäss den Statuten der GSASA vom 7.11.2001 werden die Namen der Kandidaten zur Aufnahme in die Gesellschaft im offiziel-len Publikationsorgan, dem GSASA Journal publiziert. Gegen die Aufnahme kann innerhalb von 30 Tagen ab dem Erscheinungsdatum dieser Zeitschrift bei der GSASA Einsprache erhoben werden. Falls innerhalb dieser Frist keine Einsprachen erfolgen, so gelten die Kandidaten als aufgenommen. Bei Einsprachen entschei-det die nächste Generalversammlung.

Admissions dans la GSASA | Neuaufnahmen in die GSASA

Anträge um Neuaufnahme als ordentliches Mitglied | Demandes d'admission comme membre ordinaire– Bärtschi Karen, Spitalapotheke, Kantonsspital Aarau AG, 5001 Aarau– Brunner Regula, Spitalapotheke, Kantonsspital Aarau, 5001 Aarau– Caprez Seraina, Spitalapotheke, Kantonsspital, 8400 Winterthur– De Werra Pauline, Pharmacie des HUG, 1211 Genève 14– Hartenberg Heike, Spitalapotheke, Kantonsspital Aarau, 5001 Aarau– Dr. Heer Dorothee, Armeeapotheke, 3063 Ittigen– Dr. Landweer Svenja, Inst. für Spitalpharmazie, Inselspital, 3010 Bern– Lapp Susanne, Spitalapotheke, Kantonsspital Aarau AG, 5001 Aarau– Luzio Ricarda, Apotheke, Spital Limmattal, 8952 Schlieren– Morand Karine, Pharmacie, HFR Hôpital cantonal, 1708 Fribourg– Ott Normann, Spital-Pharmazie, Universitätsspital, 4031 Basel– Dr. Schölly Tobias, Spitalapotheke SRO AG, 4901 Langenthal

Antrag um Neuaufnahme als assoziiertes Mitglied | Demande d'admission comme membre associé– Ballinari Doris, pharmaSuisse, 3097 Bern-Liebefeld

Démissions de la GSASA | Austritte aus der GSASA

– Dr. Peter Brunner, Apotheke, Kantonsspital Uri, 6460 Uri– Margrit Göldi, Lindenweg 82, 3084 Wabern– Marianne Kropf, Apotheke Kropf, 3780 Gstaad– Dr. Claudine Romann, 3012 Bern

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Membres de la GSASA GSASA Mitglieder

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GSASA OFFICIEL | GSASA offiziellGSASA groupes de travail | Arbeitsgruppen

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Antidote bei Vergiftungen 2010Hugo Kupferschmidt1, Anna Barbara Stalder2

1 Schweizerisches Toxikologisches Informationszentrum, Freiestrasse 16, 8032 Zürich2 Swissmedic - Schweizerisches Heilmittelinstitut, Hallerstrasse 7, 3000 Bern 9

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Die Arbeitsgruppe «Antidota» des Schweizerischen Toxikologischen Informationszentrums (STIZ) und der Gesellschaft der Schweizerischen Amts- und Spitala-potheker (GSASA) hat die Schweizerische Antidotliste überarbeitet und im BAG-Bulletin 2010/07 veröffentlicht. Sie gibt Aufschluss über die Art der Antidote und deren Verfügbarkeit. Es werden nur Substanzen in die Liste aufgenommen, die nicht bereits zur Standardausrüstung der öffentlichen Apotheken und Spitalapotheken gehören und dabei folgende Kriterien erfüllen: 1. Die Substanz wird als klassisches Antidot angewen-

det; 2. Ein Medikament, das nicht generell im Spital verfügbar

ist, findet als Antidot Anwendung;

3. Die Anwendung als Antidot erfordert grössere Mengen als die, die für den therapeutischen Einsatz im Spital normalerweise vorrätig sind, und

4. Die Anwendung als Antidot ist wenig bekannt. Es wird keine Vollständigkeit, sondern Sicherheit bezüg-lich effektiven Vorhandenseins der ausgewählten Präpa-rate angestrebt. Dieses Konzept der flächendeckenden Antidotaverteilung in der Schweiz wurde 1986 von der Gesundheitsdirektorenkonferenz genehmigt und 2005 erneut bestätigt. Der Stiftungsrat des Schweizerischen Toxikologischen Informationszentrums begrüsst dieses Notfall-Versorgungskonzept und unterstützt dessen Auf-rechterhaltung mit der vorliegenden Antidotliste, die die Grundlage für dieses Versorgungskonzept bildet.

Das Schweizer Antidotarium ist in drei sich ergänzende Sortimente gegliedert, wobei Vergiftungshäufigkeit, Ort der Verwendung und logis-tische Kriterien für die Zuteilung entscheidend sind. Ein Grundsortiment ist generell in allen Akutspitälern und öffentlichen Apotheken vorhan-den, ein Zusatzsortiment lediglich in Regionalzentren, die grossen Spi-tälern angegliedert sind (Tabelle). Diese Sortimente bilden die Basis für eine optimale ärztliche Versorgung von toxikologischen Notfall-situationen.

Verfügbarkeit der AntidotaFür mehr als die Hälfte der Präparate auf der Antidotliste liegt in der Schweiz keine Marktzulassung vor. Sie müssen auf der Grundlage des Art. 36 der Arzneimittelbewilligungsverordnung (AMBV) direkt von den Herstellern oder über Grenzapotheken importiert werden. Die Lagerung dieser Produkte schliesslich ist rechtlich eigentlich nicht zulässig. In der Schweiz nicht zugelassene Antidote mit ausländischer Zulassung sind ausschliesslich im Zusatzsortiment der Regionalzentren enthalten. Als Notfallprodukte sind sie in einwandfreier Qualität entweder bei einem der aufgeführten Lieferanten bestellbar oder in der Apotheke herstellbar. Eine aktuelle Liste der einzelnen Bezugsquellen findet sich im Anhang der Antidotliste. In der Schweiz zugelassene Antidote sollen auf dem auch für andere Arzneimittel üblichen Weg beschafft werden.

Um der Beschaffung und Lagerung dieser Antidote einen klaren rechtli-chen Rahmen zu verschaffen, entwickelte Swissmedic in Abstimmung

mit dem Schweizerischen Toxikolo-gischen Informationszentrum eine neue Anleitung zur vereinfachten Zulassung von wichtigen und selten angewendeten Antidota, die am 1. März 2010 in Kraft tritt. Damit jeder-zeit eine wirtschaftliche Versorgung der Schweiz mit diesen Arzneimitteln sichergestellt ist, hat Swissmedic beschlossen, die Zulassungsbedin-gungen für solche Präparate folgen-dermassen zu ver-einfachen:– Das Zulassungsgesuch basiert auf

einer vollständigen Qualitäts-dokumentation.

– Das Fehlen von präklinischen und klinischen Studienresultaten wird durch eine intensive Überwa-chung beim Einsatz in Vergiftungsfällen kompensiert.

Die intensive Überwachung betrifft nur die vereinfacht zugelassenen Anti-dota sowie Antivenine gegen Bisse giftiger Tiere (v.a. Schlangen). Jede Gabe von Antidota oder Antiveninen aus diesen Listen soll mit einer Mel-dung an das STIZ dokumentiert werden, auch wenn keine unerwünschte Wirkung (UAW) stattgefunden hat (Ausnahmen: Aktivkohle, Calciumglu-konat-Gel). Ziel dieser Erfassung ist, möglichst viel Information zur Ver-träglichkeit dieser selten eingesetzten Arzneimittel zu gewinnen. Aus

Ab März 2010 bietet Swissmedic die Möglichkeit, selten gebrauchte Antidote vereinfacht zuzulassen. Damit wird die Sicherheit der Versorgung verbessert und eine rechtliche Lücke geschlossen.

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diesem Grund ist es wertvoll, nicht nur unerwünschte Wirkungen oder sonstige relevante Probleme bei ihrem Einsatz zu dokumentieren, son-dern auch die problemlose Anwendung dieser Mittel zu erfassen.Die Meldung erfolgt mit dem Formular Meldung unerwünschten Arznei-mittelwirkungen von Antidota und Antiveninen: – Ist eine unerwünschte Wirkung erfolgt, wird die meldende Fachper-

son gebeten, das Formular vollständig auszufüllen. – Wurde keine unerwünschte Wirkung beobachtet, so muss lediglich

das Feld Keine unerwünschte Wirkung angekreuzt werden. Das ausgefüllte Formular muss dann dem STIZ zugestellt werden, das im Auftrag von Swissmedic diese Meldungen auswertet und anony-misiert in die nationale UAW-Datenbank eingibt. Das Meldeformular existiert in deutscher und französischer Sprache. Es wird mit den Anti-doten mitgeschickt oder kann von den Websites von Swissmedic [1] und STIZ [2] heruntergeladen werden.

ANTIVENIN-CH Im Jahre 2009 hat das Netzwerk der Schweizerischen Antivenin-Depots [3] 9-mal Antivenine ausgeliefert (Viperfav 3-mal, Antivipmyn 1-mal, Cro-Fab 1-mal, SAIMR Polyvalent 2-mal, Suero antiofidico polivalente 2-mal). Bei drei Lieferungen wurden die Antivenine nicht gebraucht und wieder retourniert. Das STIZ registrierte 2009 54 Fälle zu Schlangenbissen beim Menschen (11 Kinder <16 Jahre, und 41 Erwachsene, 2 unbekannt), 33 zu einheimischen, 21 zu exotischen Schlangen. In 35 Fällen handelte es sich um Giftschlangen, neun davon in Haltung. Von 11 dieser 35 Giftschlan-genbisse wurde der Verlauf bzw. der Schweregrad der Symptome mitge-teilt: Ein Biss verlief ohne Symptome, 5 mit leichten, 3 mit mittelschweren und 2 mit schweren Symptomen. Todesfälle gab es keine.

News 20101. Der Calciumgluconat-Hydrogel wird sehr selten über öffentliche

Apotheken bezogen und wird entweder vor Ort (in den Flusssäure

Tabelle: Liste der Regionalzentren

1 Aarau Kantonsspital Aarau AG 062 / 838 41 41

2 Baar Notfallzentrum Kantonsspital 041 / 399 11 44

3 Basel Universitätsspital 061 / 265 25 25

4 Bellinzona Ospedale San Giovanni Bellinzona 091 / 811 91 11

5 Bern Inselspital 031 / 632 21 11

6 Biel Spitalzentrum Biel 032 / 324 48 60

7 Chur Kantonsspital Graubünden 081 / 256 61 11

8 Delémont Hôpital de Jura 032 / 421 21 21

9 Fribourg Hôpital cantonal HFR 026 / 426 71 11

10 Genève Hôpital universitaire (HUG) 022 / 372 33 11

11 Interlaken FMI Spital Interlaken 033 / 826 26 26

12 Lausanne CHUV 021 / 314 11 11

13 Lugano Ospedale civico 091 / 811 61 11

14 Luzern Kantonsspital 041 / 205 11 11

15 Münsterlingen Kantonsspital 071 / 686 11 11

16 Neuchâtel Hôpital Pourtalès 032 / 713 43 00

17 Samedan Spital Oberengadin 081 / 851 81 11

18 St. Gallen Kantonsspital 071 / 494 11 11

19 Schaffhausen Spitäler Schaffhausen 052 / 634 34 34

20 Schwyz Spital Schwyz 041 / 818 41 41

21 Sion Hôpital de Sion 027 / 603 40 00

22 Solothurn Bürgerspital Solothurn 032 / 627 31 21

23 Winterthur Kantonsspital 052 / 266 25 40

24 Zürich Universitätsspital 044 / 255 21 11

25 Zürich Stadtspital Triemli 044 / 466 22 20

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verarbeitenden Betrieben, wo er als Notfallmedikament sinn-vollerweise auch bevorratet werden sollte) oder dann in den Not-fallstationen der Spitäler angewendet. Die Arbeitsgruppe hat daher beschlossen, dieses Antidot aus dem Grundsortiment für öffentliche Apotheken zu streichen und dafür in das Grundsortiment für Akutspi-täler aufzunehmen.

2. Neostigmin wird im Rahmen von Intoxikationen so selten gebraucht, dass es aus der Antidotliste gestrichen wird.

3. Dexrazoxan, das seit über 25 Jahren in der Onkologie gegen Anthra-zyklin-induzierte Kardiotoxizität eingesetzt wird, ist auch bei akzi-dentellen Extravasationen wirksam[4],[5]. Die Substanz (Savene®, Cardioxane®) wird in die Liste für Regionalzentren aufgenommen, um die Verfügbarkeit zu dokumentieren, ist aber nicht in allen Regional-zentren vorhanden.

4. Ein Hinweis auf die Antidotliste und auf die Verfügbarkeit der Antidote ist ab 2010 neu im Arzneimittelkompendium zu finden.

Die Antidotliste erscheint jedes Jahr regelmässig im BAG-Bulletin und ist auch auf dem Internet einsehbar über http://www.toxi.ch oder http://www.pharmavista.net. Dort sind zusätzlich Links zu weiterführender Infor-mation (Antidotmonographien, Fachinformationen) vorhanden.

Arbeitsgruppe "Antidota" des Schweizerischen Toxikologischen Informationszentrums (STIZ) und der Gesellschaft Schweizerischer Amts-und Spitalapotheker (GSASA).

Literatur:[1] http://www.swissmedic.ch/

marktueberwachung/00091/00136/00146/index.html? lang=de[2]. http://www.toxi.ch/ausgabe/showliste2.php?menu=fueraerzte

&id=245&lang=ger[3] Kupferschmidt H. Antidote bei Vergiftungen 2004. Gründung des

Netzwerks Schweizerischer Schlangenserum-Depots. Schweiz Ärzteztg 2004; 85: 1378-9.

[4] Kupferschmidt H, Rauber-Lüthy Ch, Fäh C, Heer D, Meister Th, Cingria L, Züst A: Antidote bei Vergiftungen 2009. Bull BAG 2009 (11): 175-88.

[5] www.savene.de; www.cardioxane.de (Zugriff am 6.1.2010)

Korrespondenz:Dr. med. Hugo Kupferschmidt, DirektorSchweiz. Toxikologisches InformationszentrumFreiestrasse 16CH-8032 ZürichTel. +41-44-251 6666Fax +41-44-252 8833E-mail [email protected]

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Antidotes contre les intoxications 2010Hugo Kupferschmidt1, Anna Barbara Stalder2

1 Centre Suisse d'Information toxicologique, Freiestrasse 16, 8032 Zürich2 Swissmedic – Institut suisse des produits thérapeutiques, Hallerstrasse 7, 3000 Bern 9

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Le groupe de travail «Antidotes» du Centre suisse d’infor-mation toxicologique (CSIT) et de la Société suisse des pharmaciens de l’administration et des hôpitaux (GSASA) a remis à jour la liste suisse des antidotes et l’a publié dans le Bulletin de l’OFSP 2010/07. Cette liste indique le type des antidotes et leur disponibilité. Ne sont inclues dans la liste que des substances qui ne font pas déjà partie de l’équipement normal des pharmacies publiques et des pharmacies d’hôpital, et qui correspondent aux critères suivants: 1. Utilisation de la substance comme antidote classique; 2. Utilisation antidotale d'un médicament peu répandu

dans les hôpitaux;

3. L'utilisation antidotale exige des quantités plus importantes que celles normalement en stock dans un hôpital; et

4. L'utilisation comme antidote est peu connue. La liste reflète plus le souci d'une distribution sûre des antidotes sélectionnés qu'un souci d'exhaustivité. Le système qui couvre l’ensemble du territoire national a été approuvé 1986 par la Conférence des directeurs sanitaires qui l’ont confirmée en 2005. Le conseil de fondation du centre suisse d’information toxicologique salue ce concept d’approvisionnement d’urgence et soutient son maintien avec la présente liste des anti-dotes, qui en constitue la base.

L’antidotaire suisse se compose de trois assortiments complémen-taires, qui tiennent compte de la fréquence des intoxications, du lieu d‘emploi des antidotes et de critères logistiques. Un assortiment de base se trouve dans tous les hôpitaux de soins urgents et toutes les pharmacies publiques, un assortiment complémentaire seulement dans des centres régionaux qui sont situés dans les hôpitaux les plus impor-tants (tableau p. 5). Ces assortiments forment la base pour un approvi-sionnement médical optimal des situations d’urgence dans le domaine des intoxications.L’antidotaire suisse se compose de trois assortiments complémentaires, qui tiennent compte de la fréquence des intoxications, du lieu d‘em-ploi des antidotes et de critères logistiques. Un assortiment de base se trouve dans tous les hôpitaux de soins urgents et toutes les pharmacies publiques, un assortiment complémentaire seulement dans des centres régionaux qui sont situés dans les hôpitaux les plus importants (table). Ces assortiments forment la base pour un approvisionnement médical optimal des situations d’urgence dans le domaine des intoxications.

Disponibilité des antidotesPlus de la moitié des préparations de la liste des antidotes n’a pas d’autorisation régulière en Suisse et doit être commandée selon l’ar-ticle 36 de l’ordonnance sur les autorisations dans le domaine des médicaments (OAMéd), soit directement chez le fabricant, soit par des pharmacies internationales. Seul dans l’assortiment complémentaire des centres régionaux il y a des antidotes sans autorisation en Suisse,

mais avec un enregistrement étranger. On peut obtenir ces produits d’urgence en qualité irréprochable, soit chez un fournisseur reconnu, soit en les produisant à la pharmacie. Une liste à jour avec les sources d’approvisionnement peut être trouvée dans l’annexe de la liste des antidotes. Les antidotes enregistrés en Suisse peuvent être obtenus par la voie usuelle utilisée pour les autres médicaments.Afin de permettre un approvisionnement et un stockage de ces anti-dotes dans un cadre législatif clair, Swissmedic a élaboré, en collabo-ration avec le centre d’information toxicologique suisse, une nouvelle instruction pour une autorisation simplifiée pour des antidotes impor-tants et rarement utilisés, qui entrera en vigueur le 1er mars 2010.Pour assurer un approvisionnement économique et sûr en tout temps de ces médicaments, Swissmedic a décidé de simplifier les conditions d’autorisation de mise sur le marché pour des telles préparations de la manière suivante: La demande d’autorisation de mise sur le marché se base sur une documentation qualité complète. Le manque de résul-tats d’études précliniques et cliniques est compensé par une surveillance intensive lors de leur utilisation dans des cas d’intoxication. La sur-veillance intensive ne concerne que l’autorisation de mise sur le marché simplifiée d’antidotes et d’antivenins contre les morsures par des ani-maux venimeux (serpents). Chaque administration d’antidote ou d’anti-venin de ces listes doit être documentée par une annonce au CSIT, aussi lorsqu’il n’y a pas eu d’effet indésirable (exceptions : Charbon actif, gel au gluconate de calcium). Le but de cet enregistrement est d’obtenir un maximum d’informations sur la tolérance de ces médicaments rarement

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utilisés. C’est pour cette raison qu’il est précieux de ne pas documenter que les effets indésirables ou d’autres problèmes pertinents lors de leur utilisation, mais aussi de recenser l’emploi sans problème de ces produits.L’annonce se fait au moyen du formulaire d’annonce d’effets indésirables médicamenteux d’antidote ou d’antivenin: Lorsqu’il se produit un effet indésirable le professionnel en charge de la déclaration est prié de remplir complètement le formulaire. Lorsqu’aucun effet indésirable n’est observé, il faut seulement marquer le champ aucun effet indésirable d’une croix. Le formulaire complété doit être envoyé au CSIT, qui, dépouille et anonymise ces annonces pour le compte de Swissmedic et les introduit dans la base de données nationale des ei. Le formulaire d’annonce existe en allemand et en français. Il sera envoyé avec les antidotes ou peut être téléchargé à partir des sites web de Swissmedic [1] ou du CSIT [2].

ANTIVENIN-CH Le réseau des dépôts suisses d’antivenins [3] a délivré des antivenins à neuf reprises en 2009 (Viperfav 3x, Antivipmyn 1x, CroFab 1x, SAIMR Polyvalent 2x, Suero antiofidico polivalente 2x). Dans trois cas, les antivenins n’ont pas été nécessaires et ont été retournés. En 2009, le CSIT a enregistré 54 cas ayant trait à des morsures de serpents chez l’homme (11 enfants de moins de 16 ans et 41 adultes, 2 âge non connu), 33 concernant des serpents indigènes, 21 des serpents exotiques. Dans 35 cas, il s’agissait de serpents venimeux, dont neuf en captivité. L’évolution resp. la gravité des symptômes a été communiquée dans 11 des 35 morsures de serpents venimeux: une sans symptômes, 5 ont été suivies de symptômes légers, 3 de symptômes moyens et 2 de symptômes graves. Il n’y a pas eu de cas mortels.

Nouveau en 20101. L’hydrogel au gluconate de calcium n’est que très rarement fourni

par les pharmacies publiques et est, soit utilisé sur place (dans les entreprises utilisant de l’acide fluorhydrique, où il est judicieux de le stocker comme médicament d’urgence), soit dans les centres d’urgence des hôpitaux. Le groupe de travail a décidé pour cette raison de biffer cet antidote de l’assortiment de base pour les pharmacies publiques et de le prendre pour cela dans l’assortiment de base des hôpitaux pour soins aigus.

2. La néostigmine est tellement rarement utilisée dans le cadre d’intoxications, qu’elle est biffée de la liste des antidotes.

3. Dexrazoxane, qui est utilisé depuis plus de 25 ans en oncologie contre la cardiotoxicité induite par les anthracyclines est aussi efficace lors d’extravasations accidentelles [4],[5]. Dexrazoxan (Savene®, Cardioxane®) est prise dans la liste pour centres régionaux, afin de documenter sa disponibilité, mais n’est pas présente dans tous les centres régionaux.

4. Maintenant on trouve l'assortiment de la pharmacie de l’armée (AApot) dans la liste des antidotes.

5. Une indication sur la liste des antidotes et sur la disponibilité des antidotes se trouve à partir de 2010 dans le Compendium des médicaments.

La liste des antidotes paraît régulièrement tous les ans dans le Bulletin de l’OFSP. Elle peut être consultée aussi sur Internet à http://www.toxi.ch ou http://www.pharmavista.net. Ces sites comprennent aussi des liens vers des informations complémentaires (monographies antidotes, informations pour professionnels).

Literature:[1] http://www.swissmedic.ch/marktueberwachung/00091/00136

/00146/index.html? lang=fr[2] http://www.toxi.ch/ausgabe/showliste2.php?menu=fueraerzte

&id=398&lang=fre[3] Kupferschmidt H. Antidotes contre les intoxications 2004. Création

du réseau suisse des dépots de sérums antivenimeux.. Bull Méd Suisses 2004; 85: 1380-1.

[4] Kupferschmidt H, Rauber-Lüthy Ch, Fäh C, Heer D, Meister Th, Cingria L, Züst A: Antidotes contre les intoxications 2009. Bull OFSP 2009 (11): 175-88.

[5] www.savene.de; www.cardioxane.de (Zugriff am 6.1.2010)

Groupe de travail "Antidotes" du Centre suisse d’information toxicologique (CSIT) et de la Société suisse des pharmaciens de l’administration et des hôpitaux (GSASA).

Correspondance:Dr méd Hugo Kupferschmidt, DirecteurCentre Suisse d'Information ToxicologiqueFreiestrasse 16CH-8032 ZürichTel. +41-44-251 6666Fax +41-44-252 8833E-mail [email protected]

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Geschäftsleitung

Die Geschäftsleitung der GSASA möchte 2010 folgende Ziele erreichen:1. Revision der Statuten (Handelsregister konform): Ziel ist es, die revi-

dierten Statuten an der Generalversammlung 2010 zu verabschieden.2. Fertigstellen des Geschäftsreglements parallel zur Statutenrevision.3. Arbeitsgruppe Forschung: Auswahl des besten Forschungsprojekt

nationaler Tragweite und Sicherstellung dessen Finanzierung durch Dritte.

4. Organisation des Kongress 2011 in Zusammenarbeit mit pharmaSuisse.5. Regelmässige Artikel im GSASA Journal publizieren zu den Rub-

riken Neues aus dem Vorstand, Spitalapotheken stellen sich vor, Amtsapotheker stellen sich vor.

Ressorts

Amtspharmazie Thomas MeisterDas strategische Ziel 2010 ist die Schaffung der Basis für die Ge-staltung des Fachtitels FPH in Amtspharmazie. Eine dafür zuständige Arbeitsgruppe wurde konstituiert und nimmt im ersten Quartal 2010 die Arbeit auf.

Bildung Joël WermeilleDie Lernziele im Weiterbildungsprogramm Spitalpharmazie sind zu grob resp. ungenau formuliert und lassen einen grossen Interpretations-spielraum zu. Daraus können sich zwischen den verschiedenen Ausbil-dungsstätten erhebliche Unterschiede im Ausbildungsniveau ergeben. Der Lernzielkatalog sollte daher überarbeitet und präzisiert werden. In diesem Zusammenhang hat der GSASA-Vorstand zudem den Wunsch geäussert, dass zur besseren Qualitätskontrolle die Möglichkeit einer Schlussprüfung in Erwägung gezogen werden soll. Zurzeit besteht die Prüfung nur in der Präsentation der Diplomarbeit.Diese Diskussionen sollen 2010 innerhalb der KWFB geführt und Lösungs-vorschläge ausgearbeitet werden.Daneben wird durch das Ressort Bildung im 2010 wieder ein Meeting der Weiterbildner/Weiterbildnerinnen durchgeführt.

Fabrikation Stefanie Deuster1. Ein Konzeptpapier zur Sicherheit bei der Zubereitung und Herstellung

von Medikamenten wird durch die AG Fabrikation ausgearbeitet. Ziel ist es, dieses Papier an der Vorstandssitzung im August 2010 vorzustellen.

2. GSASA-Web: Das Ressort Fabrikation soll auf dem Web vorgestellt und mit mehr Informationen bestückt werden (Protokolle, Arbeitspa-piere etc.).

3. Die Arbeitsgruppe Analytik soll reaktiviert bzw. neu aufgebaut werden.4. Die Arbeitsgruppe Zytostatika organisiert im März 2010 zum ersten

Mal einen Zweitageskurs für Spitalapotheker/innen und Pharma-Assistentinnen zum Thema Zytostatika. Ziel ist es, diesen Kurs evtl. im Rahmen der Advanced Studies auch in Zukunft anzubieten.

Informationssysteme Edith Hufschmid1. Medikamentenstammdaten: Das an der Generalversammlung

genehmigte, neue GSASA-Mandat für Medikamentenstammdaten (auf 1 Jahr befristete Stelle) wird im ersten Quartal ausgeschrieben, mit dem Ziel, die Arbeit bis spätestens Mitte Jahr aufzunehmen. In erster Linie soll die Teilbarkeit und Mörserbarkeit von Arzneimitteln angegangen werden.

2. GS1 Arbeitsgruppe: ein erstes order-to-cash Projekt soll 2010 in einem Pilotspital durchgeführt werden.

3. Um in Zukunft besser auf die Bedürfnisse der Spitalapotheken eingehen zu können (z.B. anbieten von Web-Services), muss als erster Schritt eine Bestandesaufnahme der verwendeten Informa-tiksysteme durchgeführt werden. Dazu ist 2010 eine Umfrage bei den Chefapothekern geplant.

4. Arbeitsgruppe Web: Die eingegangenen Web-Offerten werden im ersten Quartal analysiert und das weitere Vorgehen ausgearbeitet. Ziel ist es, an der Generalversammlung 2010 ein konkretes Projekt einer neuen Webtechnologie inkl. Kostenrechnung vorstellen zu können. Daneben soll die bestehende Web-Seite der GSASA weiter überarbeitet und dynamisiert werden.

Anlässlich der ersten Vorstandssitzung 2010 definierten Geschäftsleitung und Vorstand ihre Ziele für 2010.

Nach den Zielen der Geschäftsleitung werden diejenigen der Ressorts in alphabetischer Reihenfolge kurz vorgestellt.

Neues aus dem Vorstand – Ziele 2010

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Pharmazeutische Dienstleistungen Pierre Voirol1. Die Definition der klinischen Pharmazie soll weiter ausgearbeitet und

nach Möglichkeit an der Generalversammlung 2010 verabschiedet werden.

2. Ein Formular zur Dokumentation von klinischen Aktivitäten soll ausgearbeitet werden, mit dem Ziel, diese Daten in einer zentralen Datenbank erfassen zu können.

3. Insgesamt fünf Halbtagesseminare in klinischer Pharmazie (3 in F-CH, 2 in D-CH) sowie der Workshop vor der Generalversammlung werden 2010 von der Arbeitsgruppe Bildung organisiert.

Politik Enea Martinelli1. Die konsolidierte Stellungnahme der GSASA zur zweiten Revision

des HMG muss per 5.2.2010 eingereicht werden.2. Für die Umsetzung von Swiss-DRG soll zusammen mit den beteilig-

ten Partnern eine Lösung für die zu meldenden Medikamente gefun-den werden. Die aktuellen Vorgaben des Bundesamtes für Statistik führen dazu, dass jedes Spital eine eigene Lösung entwickeln muss. Ziel ist es, das Bundesamt dazu zu bringen mit den aktuellen Daten-bankanbietern eine Lösung zu finden, damit nicht neue Felder kreiert oder umgeschrieben werden müssen.

Qualität und Sicherheit Peter Wiedemeier1. Aktualisierung Web: Im GSASA-Web sollen zusätzliche Informati-

onen zum Ressort aufgeschaltet werden (Mitglieder des Ressorts, Liste der RQS zertifizierten Spitalapotheken etc.). Zudem sollen Dokumente, die zurzeit nur in einer Sprache auf dem Web vorliegen, in die jeweils andere Sprache übersetzt werden.

2. Das Forum Product-related risk of error soll analysiert und dokumen-tiert werden.

3. Die Medication check list soll wieder aufgenommen und weiterge-führt werden.

4. Das Projekt aus Genf zur Problematik der Spitalaustrittsrezepte (spe-ziell nur Pädiatrie) soll auf die ganze Schweiz ausgedehnt werden, damit ein genügend grosser Datensatz gesammelt werden kann. Es geht dabei um eine Bestandesaufnahme auftretender Probleme und nicht um deren Lösung. Die Zusammenarbeit mit pharmaSuisse soll angestrebt werden.

Vernehmlassung/Kontakt Kantonsapotheker Jean-Blaise Montandon1. Das Verordnungspacket der ersten Teilrevision des Heilmittelgeset-

zes (HMG) tritt im Sommer 2010 in Kraft. Es ist nicht genau bekannt, wie die einzelnen Verordnungen im Detail aussehen. Deshalb kann im Sommer 2010 einiges an Arbeit auf die Kantonsapothekerverei-nigung zu kommen.

2. Die Regeln der Guten Abgabepraxis sollen 2010 fertig übersetzt und veröffentlicht werden.

3. Die Aktualisierung der Daten des Medizinalberuferegisters wird im ersten Semester 2010 abgeschlossen.

Versorgung und Ökonomie Cornelia Desax1. Die Erstellung der Top 100 Medikamentenliste (Daten 2009) soll bis

Ende erstes Quartal fertig sein. Danach erfolgen eine Standortbe-stimmung und eine Analyse, wie weitergefahren werden soll.

2. Betriebskennzahlen Spitalapotheken: Im ersten Quartal sollen die Chefapotheker per E-Mail darauf aufmerksam gemacht werden, dass auf dem GSASA-Web eine Excel-Matrix zur Berechnung von Betriebskennzahlen aufgeschaltet ist. Ziel ist es, per Ende 2010 erste Vergleiche zwischen Spitalapotheken anstellen zu können.

KontaktSusanna Kussmann, Geschäftsführerin [email protected]

Erste GSASA Vorstandssitzung 2010

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Comité exécutifLa présidente et l’exécutif de la GSASA souhaitent atteindre les buts suivants en 2010:

1. Réviser les statuts (conformément au registre du commerce): Le but est d’adopter les statuts modifiés lors de l'Assemblée générale 2010.

2. Terminer le Règlement interne du comité parallèlement à la révision des statuts.

3. Pour le groupe de travail Recherche : Choisir les meilleurs projets de recherche de portée nationale et garantir son financement par des tiers.

4. Organiser le congrès 2011 en collaboration avec pharmaSuisse.5. Assurer la publication régulière d’articles dans le GSASA Journal

sous les rubriques Nouvelles du comité, Les pharmacies d’hôpitaux se présentent et Les pharmaciens d’administration se présentent.

Secteurs

Pharmacie d’administration Thomas MeisterLe but stratégique 2010 est la mise sur pied de la base pour l‘élaboration du titre FPH en pharmacie d’administration. Un groupe de travail a été nommé responsable et entame le travail dans le premier trimestre de 2010.

Formation Joël WermeilleLes objectifs de formation du programme de formation post gradué FPH en pharmacie hospitalière sont formulés de manière peu précise et permettent une grande marge d'interprétation. Cette situation conduit à un risque notable de niveau de formation très différent selon les sites. Les objectifs de formation doivent donc être révisés et davantage précisés. Dans ce cadre, le comité de la GSASA demande également que soit étudiée la possibilité de mettre en place un examen final, évaluant la qualité de la formation dans les différents domaines de compétence. Actuellement l’examen consiste en la seule présentation du travail de diplôme. Ces discussions seront reprises et des propositions présentées par la CFPC en 2010.

Le secteur formation organisera en 2010 une nouvelle réunion pour les formateurs et formatrices.

Fabrication Stefanie Deuster1. Un document concernant les aspects de sécurité lors de la préparation

et de la fabrication des médicaments est en train d’être mis au point par le groupe de travail fabrication. Il est prévu de présenter ce papier lors de la réunion du comité en août 2010.

2. GSASA-Web: Le secteur fabrication doit être présenté sur le Web et complété par de plus amples informations (compte-rendu, documents de travail, etc.)

3. Le groupe de travail Analyse doit être réactivé ou plutôt reconstitué.4. Le groupe de travail Cytostatiques organise pour la première fois en

mars 2010 un cours de deux jours pour les pharmacien-ne-s d’hôpitaux et les assistant-e-s en pharmacie sur le thème des cytostatiques. Le but étant d’éventuellement proposer ce cours par la suite dans le cadre des Advanced Studies.

Systèmes d’information Edith Hufschmid1. Base de données des médicaments: Le nouveau mandat GSASA pour

la base de données des médicaments (poste pour une durée provisoire de 1 an), qui a été approuvé lors de l’assemblée générale, sera mis au concours au premier trimestre, le but est un début d’activité au plus tard d’ici au milieu de l’année. Il sera question d’aborder en premier lieu la divisibilité et l’ecrasabilité des médicaments.

2. Groupe de travail GS1: un premier projet order-to-cash doit être conduit en 2010 dans un hôpital-pilote.

3. Afin de pouvoir mieux comprendre les besoins des pharmacies des hôpitaux (par ex. offre de services Web) dans le futur, il faut en premier lieu effectuer l’inventaire des systèmes informatiques utilisés. Pour ce faire, un sondage auprès des pharmaciens chefs est planifié en 2010.

4. Groupe de travail Web: Les offres Web qui nous sont parvenues seront analysées dans le premier trimestre et la suite de la procédure sera mise au point. Le but étant de pouvoir présenter, lors de l’assemblée générale 2010, le projet concret d’une nouvelle technologie Web, y compris le calcul des coûts. Parallèlement, il faut que le site Web existant soit retravaillé et dynamisé.

Lors de la première réunion du comité 2010, le comité exécutif et le comité élargi ont défini leurs objectifs pour l’année 2010. Après les buts à atteindre fixés par

l’exécutif, nous présentons ci-dessous brièvement et par ordre alphabétique ceux des différents secteurs.

Nouvelles du comité – les objectifs 2010

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Services pharmaceutiques Pierre Voirol1. La définition de la pharmacie clinique doit continuer d’être élaborée

et, dans la mesure du possible, être approuvée lors de l’assemblée générale 2010.

2. Il faut élaborer un formulaire pour la documentation des activités cliniques dans le but de pouvoir saisir ces données dans une base de données centralisée.

3. En tant qu’apport à la formation, cinq séminaires de pharmacie clinique d’une demi-journée (3 en F-CH, 2 en D-CH), ainsi que le workshop avant l’Assemblée générale, seront organisés en 2010 par le groupe de travail formation.

Politique Enea Martinelli1. La prise de position consolidée de la GSASA par rapport à la deuxième

révision de la LPTh doit être déposée d’ici au 5 février 2010.2. Pour l’application de la Swiss-DRG, il faut trouver une solution,

ensemble avec les partenaires impliqués, pour les médicaments qui doivent être enregistrés. Les prescriptions actuelles de l’office fédéral des statistiques conduisent à ce que chaque hôpital développe une solution qui lui soit propre. L’objectif est de pousser l’office fédéral à trouver une solution avec les actuels prestataires des bases de données, afin d’éviter de devoir créer ou récrire de nouveaux domaines.

Qualité et sécurité Peter Wiedemeier1. Mise à jour du Web: Il faut ajouter des informations complémentaires

sur le site Web de la GSASA (membres des groupes de travail, liste des pharmacies d’hôpitaux certifiées RQPH, etc.). En outre, il faut que les documents, qui pour le moment ne sont publiés sur le site que dans une seule langue, soient traduits dans l’autre langue.

2. Le Forum Product-related risk of error doit être analysé et documenté.3. La Medication check-list doit être rétablie et poursuivie.4. Le projet de Genève sur la problématique des ordonnances de sortie

d’hôpital (seulement pour la pédiatrie) doit être étendu à toute la Suisse, afin qu’un ensemble de données suffisamment grand puisse être rassemblé. Il s’agit d’un inventaire des problèmes récurrents et non pas de trouver leur solution. Il faut viser une collaboration avec pharmaSuisse.

Consultation/Contact pharmacien cantonal Jean-Blaise Montandon1. Le paquet de prescription de la première révision partielle de la Loi

sur les produits thérapeutique (LPTh) entre en vigueur en été 2010. Les prescriptions ne sont pas encore connues dans leur détail. C’est pourquoi, il est possible, qu’en été 2010, il y ait pas mal de travail pour l’association des pharmaciens cantonaux.

2. Il faut finir de traduire les Règles de Bonne Pratique de Dispensation en 2010 et les publier.

3. La mise-à-jour des données du Registre des Professions Médicales (RegMed) sera terminée au premier semestre 2010.

Approvisionnement et économie Cornelia Desax1. La création de la liste du hitparade des 100 médicaments de l’année

2009 devrait être terminée d’ici à la fin du premier trimestre. Il en suivra un bilan de compétences et une analyse de comment continuer à avancer.

2. Les indices d’exploitation chiffrés des pharmacies d’hôpitaux: Lors du premier trimestre, les pharmaciens chefs doivent être rendus attentifs, par mail, à la mise en service sur le site de la GSASA d’une matrice Excel pour le calcul des indices d’exploitation. Le but est de pouvoir faire les premiers comparatifs (benchmarking) entre les pharmacies d’hôpitaux d’ici à fin 2010.

ContactSusanna Kussmann, responsable de l’[email protected]

Traduction: Lucie Zelger

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Première réunion du comité GSASA en 2010

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GSASA OFFICIEL | GSASA offiziellGSASA politique professionnelle | Berufspolitik

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Es ist sehr erfreulich, dass die Zahl der entsorgenden Partnerspitäler weiter gestiegen ist und dass die pro Standort durchschnittlich entsorg-te Menge um rund 15% auf 3.43 Tonnen gewachsen ist. Interessant ist auch, dass letztes Jahr 7 Spitäler (18%) mit einem jährlichen Volumen von mehr als 5 Tonnen Kunststoff insgesamt 96.1 Tonnen über KEIS rezykliert haben, was einem Anteil von 70.3% am Gesamtvolumen entspricht. Oder mit andern Worten: rund ein Fünftel der Spitäler sind zusammen für knapp drei Viertel der wiederverwerte-ten Kunststoffmenge verantwortlich, was der bekannten Pareto-Regel (20:80) sehr nahe kommt!

Was ist nun das Erfolgsgeheimnis der KEIS Entsorgungs-Lösung? Der Verein KEIS nimmt sich der Entsorgungs-Problematik von Kunststoff-Behältnissen im Spital an und unterstützt spitaleigene Lösungen. Im Verein KEIS haben sich spitalversorgende Unternehmen als Mit-glieder in einer Partnerschaft mit Spitälern zusammengeschlossen. Gemeinsam werden Wege erschlossen, um umweltfreundliche und wirtschaftlich tragbare Entsorgungslösungen zu entwickeln.

Die Entsorgungstätigkeit von KEIS (Verein Kunststoff Entsorgung Im Spital) war auch 2009 von einem neuen Rekord geprägt. So wurde zusammen mit 40 Partner-spitälern und Pflegeeinrichtungen die Rekordmenge

von 136.8 Tonnen Kunststoff rezykliert, was einer Steigerung von 44% gegenüber dem Vorjahr entspricht und deutlich über den gesetzten Zielen liegt.

2009: erneut ein Rekordjahr für Kunststoff-Recyclingin Schweizer Spitälern!

KEIS Kennzahlen / Chiffres clés 2008 2009

Stoffliche Wiederverwertung durch KEIS (Tonnen)Plastique recyclé par KEIS (tonnes)

95.0 136.8

Steigerung in % / Augmentation en % + 40% + 44%

Partner (Spitäler & Pflegeheime)Partenaires (hôpitaux & EMS)

32 40

Entsorgte Menge pro Partner (Tonnen)Quantité éliminée par partenaire (tonnes)

2.97 3.43

Partnerspitäler mit > 5 Tonnen Jahresmenge (total 96.1 T) / Hôpitaux partenaires avec une quantité annuelle > 5 tonnes (total 96.1 tonnes)

2009 %

Total der stofflichen Rezyklierung aus KEIS Partnerspitälern / Quantité totale de plastique recyclé par les hôpitaux partenaires

136.8 100.0%

Inselspital Bern 36.0 26.3%

Kantonsspital Bruderholz 14.7 10.8%

Kantons- und Regionalspital Chur 12.7 9.3%

Kantonsspital Liestal 11.7 6.3%

Kantonsspital Münsterlingen 7.9 5.8%

Ospedale Regionale Mendrisio 7.8 5.7%

Kantonsspital Frauenfeld 5.4 3.9%

Mitgliedfirmen (Lieferanten) KEIS 2009-2010

ABBOTT-Nutrition AG, Baar

ASTRAZENECA, Zug

B. BRAUN MEDICAL AG, Sempach

BODE AG, Münchenstein

CODAN MEDICAL AG, Baar

DESOPHARMEX, Pratteln

DÜRR DENTAL AG, Horn

FRESENIUS KABI (SCHWEIZ) AG, Stans

HEALTHCARE NUTRITION, Nestlé Suisse SA, Vevey

LABORATORIUM DR.G. Bichsel AG, Interlaken

LYSOFORM AG, Windisch-Brugg

MERZ PHARMA (Schweiz), Allschwil

MUNDIPHARMA MEDICAL Company, Basel

NOVARTIS CONSUMER HEALTH, SCHWEIZ AG, Bern

SANACLEAN AG, Steinhausen

SINTETICA-BIOREN SA, Couvet

SCHÜLKE & MAYR AG, Zürich

VIFOR PHARMA CONSUMER, HEALTHCARE SCHWEIZ, Villars-sur-Glâne

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GSASA OFFICIEL | GSASA offiziell

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GSASA politique professionnelle | Berufspolitik

Zitat Rainer Andenmatten, Vorstandsmitglied KEIS und Leiter des Insti-tuts für Spitalpharmazie der Spital Thurgau AG: „Die Zusammenarbeit mit Mitgliedfirmen des Vereins KEIS gleicht einer Symbiose: die Kunst-stoff einbringenden Lieferanten unterstützen mit ihren mengenabhän-gigen Beiträgen das Entsorgungsmodell von KEIS und ermöglichen so dem Partnerspital eine ökonomisch tragbare und ökologisch sinnvolle Entsorgung der Kunststoffabfälle. Es liegt also auf der Hand, dass ich in meinem Verantwortungsbereich als Leiter der Spitalpharmazie beim Einkaufsverhalten die Mitglied Firmen des Vereins KEIS privilegiert behandle. Das erzeugt den nötigen Druck. Je mehr Firmen und Spitäler Mitglieder respektive Partner von KEIS werden, desto effektiver funkti-oniert das System! “

Das vom Verein KEIS entwickelte Konzept zur Subventionierung der Kunststoffentsorgung in Schweizer Spitälern gilt als wegweisend in der Branche. Das im 2009 erzielten Glanzresultat von 136.8.Tonnen entsorgtem Kunststoff beweist, dass gemeinsame Ziele und Synergien zwischen den einzelnen Exponenten zum gewünschten Erfolg führen! Mit einem Anteil von 28,2% der jährlich in Schweizer Spitälern anfallenden Kunststoffabfällen von rund 485 Tonnen führt KEIS einen substantiellen

Teil dieses beachtlichen Kunststoffberges einer stofflichen Wiederver-wertung zu und hat sich zum Ziel gesetzt, dieses Volumen 2010 auf einen Drittel auszuweiten!

Unterstützen Sie dieses Vorhaben aktiv und werden Sie Partnerspital von KEIS – Sie haben nichts zu verlieren, aber sehr viel zu gewinnen!

Rénald EgloffVorstandsmitglied KEISPR & Kommunikation

Verein KEIS c/o GSASAInstitut für SpitalpharmazieSpital Thurgau AGCH-8596 Münsterlingenwww.keis.ch - [email protected]

L’activité d’élimination des déchets plastiques selon le concept KEIS (KEIS – VEREIN KUNSTSTOFF ENTSORGUNG IM SPITAL) a atteint en 2009 un nouveau record. En effet, les 40 hôpitaux et établissements sanitaires partenaires de KEIS ont recyclé une quantité record de 136.8 tonnes de matières plastiques, ce qui correspond à une augmentation de 44% par rapport à l’année précédente, résultat largement supérieur à celui espéré.Il est très réjouissant de constater que le nombre d’établissements partenairess a continué de croître et que la quantité moyenne de plastique recyclé par établissement a augmenté de 15% pour atteindre 3.43 tonnes.Il est également intéressant de relever que l’année passée 7 hôpitaux (18%) collectant annuellement > 5 tonnes de plastique ont recyclé au total 96.1 tonnes, ce qui représente 70.3 % du volume total. En d’autres termes, un cinquième des hôpitaux est responsable du ¾ du plastique recyclé, une proportion très proche de celle de la loi de Pareto (20:80).Mais quel est donc le secret du succès de la solution d’élimination de KEIS? La société KEIS se préoccupe du problème des déchets plastiques à l'hôpital et soutient financièrement des solutions d'élimination pratiquées par les hôpitaux. Au sein de la société KEIS, des entreprises approvisionnant les hôpitaux (membres) sont associées en partenariat avec des établissements hospitaliers (partenaires). Membres et partenaires cherchent à trouver ensemble des voies de financement pour développer des solutions d'élimination de déchets respectueuses de l'environnement et économiquement supportables.

Une citation de Rainer Andenmatten, membre du comité de KEIS et chef de l’Institut für Spitalpharmazie der Spital Thurgau AG: «La collaboration avec les entreprises membres de KEIS est une sorte de symbiose : les fournisseurs de matières plastiques soutiennent par une contribution financière dépendante de la quantité livrée le modèle d’élimination de KEIS et permettent à l’hôpital partenaire de trouver une solution d’élimination des plastiques économiquement supportable et écologiquement sensée. Il est évident qu’en tant que chef de la pharmacie je privilégierai les achats auprès des entreprises membres de KEIS. Ceci donne ce qu’il faut comme pression. Plus il y aura d’entreprises et d’hôpitaux membres, respectivement partenaires, de KEIS et plus le système fonctionnera efficacement !»

Le concept de subventionnement de l’élimination des déchets plastiques des hôpitaux Suisses développé par la société KEIS indique le chemin à suivre. Le résultat exceptionnel atteint en 2009 avec les 136.8 tonnes recyclées, montre que des objectifs communs et des synergies entres les divers acteurs peuvent mener au succès souhaité! La quantité de déchets plastiques annuels des hôpitaux Suisses à éliminer est estimée à 485 tonnes. Avec les 28.2% de cette quantité, KEIS permet un recyclage d’une part substantielle de la montagne de matières plastiques. Elle s’est fixé comme objectif d’étendre ce volume à un tiers en 2010 !

Soutenez activement notre projet et devenez un hôpital partenaire de KEIS. Vous n’avez rien à perdre, mais vous pouvez gagner beaucoup !

2009: Nouvelle année record pour le recyclage des matières plastiques dans les hôpitaux suisses!

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FORMATION POSTGRADE et CONTINUE & CONGRÈS | Fort- und Weiterbildung & Kongresse

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Diplomarbeiten für den Master of Advanced Sudies

Diplôme du Master of Advanced Studies

Frau Claudia Zaugg und Herr Jean-Christophe Devaud präsentierten am 18. Februar 2010 im HUG ihre Di-plomarbeiten zur Erlangung des "Master of Advan-ced Studies" (MAS) in Spitalpharmazie. Sowohl das wissenschaftliche Komitee des MAS als auch die Kommission für die Fort- und Weiterbildung (KFWB) der GSASA, die für die Beurteilung der Kandidaten verantwortlich waren, hoben die hervorragende Qualität der Arbeiten hervor, deren Zusammenfas-sungen auf den folgenden Seiten veröffentlicht sind.Das Redaktionskomitee beglückwünscht die bei-den neuen Laureaten, die den FPH Titel für Spital-pharmazie nach Einsendung ihrer Unterlagen an die KFWB erlangen können.

Madame Claudia Zaugg et Monsieur Jean-Christophe Devaud ont présenté leur travail de diplôme pour la maîtrise universitaire d'études avancées (MAS) en pharmacie hospitalière aux HUG le 18 février 2010. Tant le comité scientifique du MAS que la com-mission de la formation continue et postgraduée (CFCP) de la GSASA qui jugeaient les candidats, ont relevé la haute qualité des travaux dont les résumés sont présen-tés ci-après. Le Comité de rédaction adresse ses félicitations aux deux nouveaux lauréats qui pourront obtenir leur titre FPH de pharmacien d'hôpital après l'envoi de leur dossier à la CFPC.

Diplôme du MAS | MAS Diplomarbeiten

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FORMATION POSTGRADE et CONTINUE & CONGRÈS | Fort- und Weiterbildung & KongresseTravaux de diplôme pour le MAS | MAS Diplomarbeiten

IntroductionMalgré les recommandations d’un apport quotidien de lipides de 0.7-1.5 g/kg/j aux SI, les sujets présentant une hypertriglycéridémie > 2 mmol/L (HTG) sont courants. Comme il y a peu de données sur les facteurs de risque d’HTG aux SI, nous avons cherché à déterminer les facteurs en relation avec l’HTG en milieu de SI.

MéthodePendant sept mois, tous les patients avec une durée de séjours ≥ 4 jours dans une unité de SI adultes d’un hôpital universitaire ont été inclus. Les patients ayant mangé des repas normaux ou ayant eu la prescription ou le retrait d’une statine au cours de leur séjour aux SI ont été exclus. Les valeurs maximales de triglycérides (TG) ont été recueillies et les relations entre log-TG et l’apport de lipides (g/kg/j) nutritionnels (entérale et parentérale) et non-nutritionnels (émulsion du propofol) ainsi que la quantité de propofol (mg/kg/j) ont été évalués en utilisant des coefficients de corrélation de Pearson. La corrélation a été considérée comme faible pour des coefficients compris entre 0.1 et 0.3 et moyenne entre 0.4 et 0.6. Un groupe témoin (pas de facteurs de risque d’HTG) a été comparé à 9 groupes de patients à risque d’HTG en utilisant le test de Dunnett (significatif si la valeur p ajustée <0.05).

RésultatsParmi les 293 patients initiaux, 89 ont été exclus pour avoir mangé des repas normaux ou pour avoir eu la prescription ou le retrait d’une statine au cours de leur séjour aux SI. Sur les 204 patients restants, 79 (38.7 %) ont présenté une HTG, même si les recommandations d’apport de lipides ont été suivies. Seuls trois patients (1.5 %) avaient eu un apport combiné de lipides (entéraux et parentéraux) supérieur aux recommandations, compris entre 1.51-1.71 g/kg/j. Des corrélations positives faibles ont été observées avec l’apport de lipides nutritionnels par voie parentérale (0.27), l’apport de tous les lipides donnés (0.20), l’apport de triglycérides à chaîne longue (LCT) (0.15) et l’apport de LCT par voie parentérale (0.20). Des corrélations moyennes positives ont été observées avec la quantité reçue de lipides du propofol administré en continu (0.40) et la quantité du propofol lui-même administré en continu (0.42). En comparaison avec le groupe témoin (n=81), les patients

présentant une insuffisance hépatique (n=6), une pancréatite (n=14), une insulino-résistance sévère (n=2), un sepsis (n=32) et les dyslipidé-miques sans statine (n=7) ont présenté des valeurs moyennes de TG significativement plus élevées (p <0.05). Les groupes ayant une cirrhose avec ascite (n=3), un diabète (n=11), une insuffisance rénale chronique (n=6) et les patients avec une statine avant et pendant l’hospitalisation (n=42) avaient des niveaux similaires de TG que le groupe contrôle.

ConclusionLorsque les recommandations d’apport de lipides sont suivies, l’apport en lipides ne semble pas expliquer les HTG observées. Nos résultats montrent que la quantité donnée de propofol (mg/kg/j) et certains facteurs cliniques peuvent être corrélés avec l’HTG aux SI.

RéférencesP. Singer et al. : Clinical Nutrition 2009 ; 28 : 387–400P.E. Marik. et al. : Critical care clinics 2006 ; 22 : 151–159M.T. Baker et al. : Anesthesiology 2005 ; 103 : 860–766

ContactJean-Christophe Devaud, [email protected]

Facteurs de risque de l’hypertriglycéridémie dans une unité de soins intensifs (SI): une étude exploratoireDiplôme du Master of Advanced Studies (MAS) en pharmacie hospitalière

Jean-Christophe Devaud, Service de Pharmacie du CHUV, LausanneSuperviseur : Prof. André Pannatier Service de Pharmacie du CHUV, Lausanne

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GSASA Journal 24 1

FORMATION POSTGRADE et CONTINUE & CONGRÈS | Fort- und Weiterbildung & Kongresse

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Evaluation et optimisation du «Therapeutic Drug Monitoring» en néonatologie.Diplôme du Master of Advanced Studies (MAS) en pharmacie hospitalière

Claudia Zaugg, Service de Pharmacie des HUG, GenèveSuperviseur : Prof. Pascal Bonnabry, Service de Pharmacie des HUG, Genève

IntroductionLe “Therapeutic Drug Monitoring” (TDM) est une méthode d’individuali-sation du traitement médicamenteux, basée à la fois sur les concentra-tions sanguines du médicament et la situation clinique du patient. Aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), il n’est pas formalisé par une unité dédiée au TDM, mais est placé sous la responsabilité du médecin en charge du patient. Dans le service de néonatologie (NEONAT) et des soins intensifs de pédiatrie (USI), l’absence d’une approche standar-disée par rapport au TDM a été présumée, par rapport à l’indication, au nombre d’analyses demandés et au moment du prélèvement. Des prélèvements au mauvais moment et/ou des résultats mal interprétés peuvent être inutiles, voire néfastes; chez les nouveau-nés, ils favo-risent la survenue d’une anémie, problème associé à des examens sanguins fréquents chez ce groupe de patient.

ObjectifL’objectif de ce travail a été de faire un état de lieu sur le TDM chez les nouveau-nés hospitalisés dans le service NEONAT et USI, puis de développer et d’implémenter des mesures d’optimisation.

Méthode et résultatCe travail est composé de cinq parties.La première partie a été consacrée à une enquête auprès des hôpitaux suisses, afin de connaître les informations et le soutien institutionnel mis à disposition en matière de TDM. Dix-neuf hôpitaux ont participé. Une grande variabilité a été constatée concernant l’étendue des infor-mations à disposition des médecins (p.ex. instructions sur le moment de prélèvement) et le soutien dans la phase post-analytique. Celui-ci allait d’un simple rendu du résultat avec les valeurs de références à une unité spécialisée dans le TDM. Cependant, un seul hôpital a développé un soutien spécifique et systématique pour le TDM chez les nouveau-nés.

Les trois parties suivantes ont été consacrées à un état des lieux du TDM chez les nouveau-nés dans le service NEONAT et USI des HUG. Dans la deuxième partie du travail, une description du processus, de la phase pré-analytique à la phase post-analytique, a été élaborée, en incluant une identification des substances pour lesquelles un TDM

est effectué chez les nouveau-nés. L’évaluation de dosages effectués lors des derniers douze mois a confirmé que la gentamicine, la vanco-mycine et le phénobarbital sont les substances les plus importantes, comptant pour 216 (60%), 104 (29%) et 20 (6%) sur le total de 359 analyses demandées, respectivement. L’information interne sur le TDM de ces substances était peu exhaustive, avec en plus des informations incohérentes, en particulier au niveau du moment de dosage et des valeurs de références.

La troisième partie a porté sur l’évaluation du raisonnement des méde-cins par rapport au TDM. Un questionnaire contenant un cas clinique pour la gentamicine et la vancomycine a été élaboré et il a été rempli par 11 (58%) des médecins du service. Les réponses ont montré une hétérogénéité des pratiques. L’attitude concernant la mesure du taux pic de la gentamicine était incohérente avec la connaissance sur sa corrélation avec l’effet antibactérien. L’incertitude sur la fonction rénale des nouveau-nés était la motivation principale pour faire un dosage avant l’état d’équilibre. Enfin, la plupart des médecins ont supposé la même corrélation entre les taux et les effets chez les deux antibio-tiques, ce qui n’est pas le cas dans la réalité.

La quatrième partie comprenait une étude rétrospective sur douze mois (01.04.08 – 31.03.09) incluant les nouveau-nés hospitalisés dans le service NEONAT et USI ayant reçu de la gentamicine (n=102), de la van-comycine (n=37) ou du phénobarbital (n=9). L’étude a confirmé la grande hétérogénéité des pratiques du TDM, mais aussi de la prescription dans le cas de la gentamicine, puisque deux schémas principaux distincts ont été observés. La prescription en doses journalières multiple (MDD), proposée par les HUG, comptait pour 40% des traitements, et l’adminis-tration à intervalle prolongé (EID) pour 56%. La meilleure performance du schéma EID pour éviter des taux résiduels > 2 mg/L, décrite dans la littérature, a également été observée dans cette étude. Le nombre de prélèvement a été significativement plus bas avec ce type de posologie. Le TDM de la gentamicine et de la vancomycine était très hétérogène par rapport au taux pic. Dans le cas de la gentamicine, il n’a été mesuré que dans 50% des traitements MDD et 12% des EID. Le taux pic de

Travaux de diplôme pour le MAS | MAS Diplomarbeiten

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FORMATION POSTGRADE et CONTINUE & CONGRÈS | Fort- und Weiterbildung & Kongresse

la vancomycine a été mesuré dans 51% des traitements. Le nombre de prélèvements faits avant l’état d’équilibre était important: 35% (gentamicine) et 26% (vancomycine). Le TDM était aussi caractérisé par des taux résiduels réitérés (sans administration de dose entre deux taux), en raison d’une valeur supérieure à la marge de référence. Ces prélèvements comptaient pour 21% et 14% de tous les prélèvements pour la gentamicine et la vancomycine, respectivement. Le TDM a été souvent utilisé en premier ligne pour éviter des taux résiduels trop élevés, qui incitaient presque toujours à une adaptation de la poso-logie. Par contre, dans le cas de la vancomycine, seuls 14% des taux résiduels infra-thérapeutiques ont été suivi d’une adaptation. Dans le cas de la gentamicine, la dose n’était augmentée que dans 33% des taux pic infra-thérapeutique. Dans le cas du phénobarbital, le moment du dosage était très variable par rapport au début du traitement. A l’exception d’un enfant, aucun n’avait plus de deux prélèvements.

Dans la dernière partie du travail, des recommandations internes sur l’administration et le TDM de la gentamicine et de la vancomycine ont été élaborée par un groupe de travail composé des deux infectiologues, un chef de clinique de l’USI et un pharmacien. Elles ont été implémen-tées dans toutes les sources d’information et les logiciels de prescrip-tion, afin de disposer d’une information exhaustive et harmonisée. Elles ont été présentées lors des trois colloques de formation continue et distribués sous forme de carte de poche auprès les médecins. Une enquête auprès des destinateurs a montré qu’elles répondaient à un besoin réel et qu’elles étaient adaptées.

ConclusionEn conclusion, ce travail a montré que le TDM de la gentamicine et de la vancomycine chez les nouveau-nés hospitalisé dans le service de NEONAT et USI était très hétérogène. Il était en plus partiellement inco-hérent par rapport aux connaissances des médecins sur les molécules et caractérisé par un grand nombre de prélèvements d’une plus-value discutable. L’hétérogénéité était probablement favorisée par l’absence ou l’incohérence des informations interne en matière de TDM. La mise en place des recommandations précises sur le TDM et des colloques de formation ont été choisi comme mesure d’optimisation. Une évaluation ultérieure montrera si ces mesures simples changeront les pratiques du TDM chez les nouveau-nés aux HUG.

ContactClaudia Zaugg, [email protected]

Travaux de diplôme pour le MAS | MAS Diplomarbeiten

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FORMATION POSTGRADE et CONTINUE & CONGRÈS | Fort- und Weiterbildung & KongresseCalendrier des manifestations | Veranstaltungskalender

Veranstaltungskalender 2010 Calendrier de manifestations 2010

Kollege Thomas Zysset hat vom Vorstand die Auf-gabe übernommen, den Veranstaltungskalender der GSASA zu koordinieren. Dies bedeutet, dass er mit der Industrie die Daten der Vortragsveranstaltungen, Symposien, Meetings usw. zu koordinieren versucht.Thomas Zysset bittet alle, die von einer Veranstaltung wissen, diese bei ihm anzumelden. Er wird versuchen, sicherzustellen, dass nicht zwei Veranstaltungen in derselben Woche stattfinden oder sich womöglich noch im Themenkreis konkurrenzieren. Er ist auch zuständig für die Erteilung der FPH Punkte für die Fortbildungsveranstaltungen.Diese Veranstaltungen werden regelmässig im GSASA Journal (Rubrik “Veranstaltungskalender”) publiziert. Sie finden sie aber auch auf unserer Homepage. www.gsasa.ch

Vergleichen Sie auch die Agenda der Veranstaltungen im pharmaJournal (Schweizer Apothekerzeitung).

Sur mandat du comité de la GSASA, notre confrère Thomas Zysset est chargé de coordonner le calendrier des diverses manifestations de formation continue. Concrètement il essaiera de coordonner, avec l’industrie, les dates des différents symposia, conférences, réunions etc. afin d’éviter une collusion de dates, voire même de thèmes traités.Thomas Zysset vous est reconnaissant de lui faire part de toute manifestation dont vous auriez connaissance. Il est également compétent pour l’attribution des points FPH pour les manifestations de formation continue. Ces manifestations vous sont communiquées périodiquement dans la rubrique « Calendrier de manifestations » du GSASA Journal. Vous les trou-verez aussi sur notre homepage. www.gsasa.ch

Consultez aussi l’agenda des manifestations du pharmaJournal (Journal Suisse de Pharmacie).

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FORMATION POSTGRADE et CONTINUE & CONGRÈS | Fort- und Weiterbildung & KongresseCalendrier des manifestations | Veranstaltungskalender

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Daten in 2010

Ort Veranstaltung / Veranstalter: Titel der Veranstaltung

Informationen Kreditpunkte GSASA Spital-pharmazie

Kreditpunkte GSASAklin. Pharmazie

Kosten

Diverse Zürich Agfam Kursprogramm Pharmazie-Medizin www.agfam.ch043 541 11 55

25 bis 50(siehe Kursprogr.)

25 bis 50(siehe Kursprogr.)

½ Tag: CHF 2201 Tag:CHF 420

11. April Bern PharmaKey.ch: Kinder – Kleine Kunden grossge-schrieben

http://www.pharmakey.ch/ 50 50 CHF 150

14. April Zürich Info-Disk 2010: Lebendlebertransplantationen [email protected] 12.5 12.5

15 avril Lausanne Colloques de pharmacie et de pharmacologie clinique: Nutriments spécifiques : quelles évidences cliniques ?

[email protected] 6.25 6.25 0

19-20 avril

Genève Maitrise de la fabrication aséptique en milieu hospitalier 8ème édition: partie théorique

Pascal Bonnabry, [email protected]

100(2x50)

0

21,29 avr,6 mai (1 jour à choix)

Genève Maitrise de la fabrication aséptique en milieu hospitalier 8ème édition: partie pratique en salle blanche (1 jour à choix)

Pascal Bonnabry, [email protected]

50 0

22 avril Lausanne Colloques de pharmacie et de pharmacologie clinique: Sécrétion rénale et médicaments

[email protected] 6.25 6.25 0

22. April Münster-lingen

Advanced Studies Universität Basel: Logistiksysteme:Besuch im Kantonsspital Münsterlingen

www.uniweiterbildung.ch 40 0

27. April Basel Fortbildungsreihe der Spital-Pharmazie : Anti-epileptika – ein Ueberblick

www.spitalpharmazie-basel.ch/lehre/fortbildung.html

8.25 8.25

29 avril Lausanne Demi-journées de formation de pharmacie clinique [email protected] 25 25

29 avril Lausanne Colloques de pharmacie et de pharmacologie clinique: Biosimilaires : Quid ?

[email protected] 6.25 6.25 0

avril Lausanne Forum Romand: Module 11: Indicateurs et actions correctives

[email protected] 25 25

10.-11. Mai

Uppsala (S) ESCP International Workshop: Patient Safety & Pharmacy

http://www.lakemedelsaka-demin.se/templates/LMAE-vents.aspx?id=3858

90(2x45)

90

27 mai Lausanne Forum Romand: Module 11: Indicateurs et actions correctives

[email protected] 25 25

27. Mai Bern Advanced Studies Uni Basel: Biotech-Forum 1 www.uniweiterbildung.ch 25 0

2. Juni Zürich Info-Disk 2010: Arzneimittelinteraktionen im klinischen Alltag

[email protected] 12.5 12.5

2. Juni Basel Fortbildungsreihe der Spital-Pharmazie: Decubitus — Pathophysiologie und Therapie

www.spitalpharmazie-basel.ch/lehre/fortbildung.html

8.25 8.25

14 giugno

Lugano Fondazione per la sicurezza dei pazienti: Error and risk analysis: Corso ERA Modulo II

http://www.patientensicher-heit.ch/de/projekte/era1.html

50 50

17. Juni Basel Advanced Studies Uni Basel: Gesetzliche Vorschrif- Gesetzliche Vorschrif-ten im Zusammenhang mit der Eigenherstellung

www.uniweiterbildung.ch 50 0

23-26 juin

Genève Séminaire du MAS en pharmacie hospitalière: Thèmes de pharmaco-logie et toxicologie cliniques

[email protected] 150 150 CHF 600(200/jour)

14. Juli Zürich Info-Disk 2010: Augen-Notfälle - Krankheitsbil-der, Procedere und (notfallmässige) Therapie

[email protected] 12.5 12.5

25. August

Zürich Info-Disk 2010: Nierenersatzverfahren – Eine Übersicht

[email protected] 12.5 12.5

26. Aug. Basel Advanced Studies Universität Basel: Pharmako-Ökonomie: Anwendung im Alltag

www.uniweiterbildung.ch 50 25

Page 22: GSASA Journal - April 2010

GSASA Journal 24 1

FORMATION POSTGRADE et CONTINUE & CONGRÈS | Fort- und Weiterbildung & KongresseCalendrier des manifestations | Veranstaltungskalender

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Daten in 2010

Ort Veranstaltung / Veranstalter: Titel der Veranstaltung

Informationen Kreditpunkte GSASA Spital-pharmazie

Kreditpunkte GSASAklin. Pharmazie

Kosten

27. Aug. Basel Advanced Studies Universität Basel: Pharmako-kinetik: Konzepte und klinische Umsetzung

www.uniweiterbildung.ch 50 50

1.-2.Sept Basel Clinical Investigator Course Module 1 und 2 (Modul 3: 25. März)

http://www.studycoordinati-oncenter.ch/

100(2x50)

100(2x50)

500.-pro Modul

2 sep-tembre

Lausanne Demi-journées de formation de pharmacie clinique [email protected] 25 25

2-4 sept Lausanne Gemeinsame Jahrestagung SSMI, SSInf, SSHH, SSPIC, CISI

www.imk.ch/sgi2010 1252,3 sept je 50

4 sept 25

1252,3 sept je 50

4 sept 25

300.- membres; 380.- Non-membres

5–8 sept Nice 32th ESPEN-Congress http://www.espen.org/con-gress/nice2010/default.html

150 75

9.Sept Basel Clinical Investigator Course Modul 3 http://www.studycoordinati-oncenter.ch/

50 50 500.-pro Modul

14.-15. Sept

Basel Advanced Studies Universität Basel: Klinische Pharmazie: Antikoagulantien

www.uniweiterbildung.ch 50 50

16 sept Lausanne Forum Romand: Module 12: Stratégie institu-tionnelle d’amélioration de la qualité et rôle des différents intervenants

Pascal Bonnabry [email protected]

25 25

28. Sept Basel Fortbildungsreihe der Spital-Pharmazie: - Therapie von Asthma und COPD — ein Update - Besonderheiten der inhalativen Therapie aus pharmazeutischer Sicht

www.spitalpharmazie-basel.ch/lehre/fortbildung.html

8.25 8.25

27–28 sept

Lausanne Séminaire du MAS en pharmacie hospitalière: Flux du médicament et pharmacoéconomie

[email protected] 150 CHF 600(200/jour)

6. Okt. Zürich Info-Disk 2010 : Blutgerinnungsstörungen beim lebensgefährlich Verletzten

[email protected] 12.5 12.5

6–8 oct Presqu’île de Giens

13èmes Journées du GERPAC: Préparation des médicaments stériles à l’hôpital

[email protected] 100(Provisoire)

21–23 octobre

Lyon (F) 39th European Symposium on Clinical Pharmacy & 13ème congrès de la Société Française de Pharmacie Clinique

http://www.escpweb.org/uploadedFiles/cms/store/gdhxcgbxc/splash_AnnSym-posia_files/ATTACHMENTS/FLYER_LYON.pdf

150(3x50)

provisoire

150(3x50)

provisoire

€ 575 Members€ 675 Non-

Members

28. Okt. Basel Fortbildungsreihe der Spital-Pharmazie:- Therapie systemischer Mykosen- Besonderheiten von liposomalem Ampho B

www.spitalpharmazie-basel.ch/lehre/fortbildung.html

8.25 8.25

4 nov Lausanne Demi-journées de formation de pharmacie clinique

[email protected] 25 25

4. Nov. Zürich Advanced Studies Universität Basel: Biotech-Forum II

www.uniweiterbildung.ch 25 0

10. Nov. Zürich Info-Disk 2010: Schweizerische Studie zum Drogenentzug beim Neugeborenen – Neuste Studienergebnisse

[email protected] 12.5 12.5

17. Nov. Sion GSASA-Generalversammlung www.gsasa.ch 25 0 0

18.–19. Nov.

Sion Journées franco-suisses en pharmacie hospitalière – JFSPH

Andre [email protected]

75 20

25 nov Basel Fortbildungsreihe der Spital-Pharmazie: - Parenterale Ernährung bei Kindern- Pharmazeut. Aspekte der TPE-Herstellung

www.spitalpharmazie-basel.ch/lehre/fortbildung.html

8.25 8.25

Update 22.03.2010 Vgl. auch Agenda im Pharmajournal von pharmaSuisse

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Nutritional risk is a clinical predictor of postoperative mortality and morbidity in surgery for colorectal cancerI. Schwegler1, A. von Holzen1, J.-P. Gutzwiller3,4, R. Schlumpf1, S. Mühlebach2,3 Z. Stanga3

Departments of 1Surgery and 2Pharmacy, Kantonsspital Aarau3Division of Endocrinology, Diabetes and Clinical Nutrition, Berne University Hospital and University of Berne4Department of Research, University of Basle, Basle, Switzerland

Blunting the response to endotoxin in healthy subjects: effects of various doses of intravenous fish oilYann K. Pittet1, Mette M. Berger1, Thomas-Thi Pluess1, Pierre Voirol2, Jean-Pierre Revelly1, Luc Tappy3, René L. Chioléro1

1Service of Adult Intensive Care Medicine and Burns Centre, CHUV, Lausanne2Pharmacy, CHUV, 1011 Lausanne, Switzerland3Institute of Physiology, UNIL, 1011 Lausanne, Switzerland

Background This study investigated whether nutritional risk scores applied at hospi-tal admission predict mortality and complications after colorectal cancer surgery.Methods Some 186 patients were studied prospectively. Clinical details, Reilly’s Nutrition Risk Score (NRS) and Nutritional Risk Screening 2002 (NRS-2002) score, tumour stage and surgical procedure were recorded.Results The prevalence of patients at nutritional risk was 31.7 per cent accord-ing to Reilly’s NRS and 39.3 per cent based on the NRS-2002. Such patients had a higher mortality rate than those not at risk according to Reilly’s NRS (8 versus 1.6 per cent; P = 0.033), but not the NRS-2002 (7 versus 1.8 per cent; P = 0.085). Based on the NRS-2002, there was a significant difference in postoperative complication rate between pa-tients at nutritional risk and those not at risk (62 versus 39.8 per cent; P = 0.004) but not if Reilly’s NRS was used (58 versus 44.1 per cent; P = 0.086). Nutritional risk was identified as an independent predictor of postoperative complications (odds ratio 2.79; P = 0.002).Conclusion Nutritional risk screening may be able to predict mortality and morbidity after surgery for colorectal cancer. However, the diverse results reflect either the imprecision of the tests or the small sample size.

Contact for correspondence Professor S. Mühlebach, Division of Endocrinology, Diabetes and Clini-cal Nutrition, Berne University Hospital, CH-3010 Berne, Switzerland (e-mail: [email protected])

Article published in: Brit J Surg 2010 Jan; 97(1):92-7

ObjectiveTo test the dose response effect of infused fish oil (FO) rich in n-3 PUFAs on the inflammatory response to endotoxin (LPS) and on membrane in-corporation of fatty acids in healthy subjects.Design Prospective, sequential investigation comparing three different FO doses. Subjects Three groups of male subjects aged 26.8 ± 3.2 years (BMI 22.5 ± 2.1).InterventionOne of three FO doses (Omegaven_10%) as a slow infusion before LPS: 0.5 g/kg 1 day before LPS, 0.2 g/kg 1 day before, or 0.2 g/kg 2 h before. Measurements and resultsTemperature, hemodynamic variables, indirect calorimetry and blood samples (TNF-a, stress hormones) were collected. After LPS tempera-ture, ACTH and TNF-a concentrations increased in the three groups: the responses were significantly blunted (p\0.0001) compared with the control group of the Pluess et al. trial. Cortisol was unchanged. Lowest plasma ACTH, TNF-a and temperature AUC values were observed after a single 0.2 g/kg dose of FO. EPA incorporation into platelet membranes was dose-dependent.Conclusions Having previously shown that the response to LPS was reproducible, this study shows that three FO doses blunted it to various degrees. The 0.2 g/kg perfusion immediately before LPS was the most efficient in blunting the responses, suggesting LPS capture in addition to the systemic and membrane effects.KeywordsInflammation, Sepsis, PUFA, Downregulation

Contact for [email protected]

Article published in:Intensive Care Medicine, 2010 ; 36: 289-295

GSASA Journal 24 1 10

CONTRIBUTIONS DES MEMBRES | Beiträge von MitgliedernAbstracts et résumés | Abstracts und Zusammenfassungen

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Electronic screening of medical records to detect inpatients at risk of drug-related problemsIsabelle Roten1, Stefan Marty2, Johnny Beney2

1Pharmacie des Hôpitaux du Nord Vaudois et de la Broye, Yverdon, Suisse2Pharmacie de l’Institut Central des Hôpitaux Valaisans, Sion, Suisse

ObjectiveThe objective of the study is to develop and validate a screening tool for clinical pharmacists (CPs), comprising electronic queries (EQs) structured to identify inpatients at risk of drug-related problems (DRPs) [1]. Setting Internal Medicine and Geriatric Units of the (multi-site) Hôpital du Valais. MethodEQs, identifying patients with potential DRPs and/or those requiring a medication review were compared with a CP-conducted manual check of all electronic medical records (EMRs), during their standard activities. The queries were aimed at identifying patients receiving drugs such as cytochrome P450 inducers, inhibitors or high-risk medications, those with renal impairment, those on digoxin with low serum potassium, those with intravenous (i.v.) anti-infectives or i.v. acetaminophen for more than 3 days, and elderly patients with polymedication (≥80 years and >10 drugs). Main outcome measureSensitivity and specificity of the screening tool. Results Five hundred and one patients seen by 4 CPs during 36 ward rounds were screened. The EQs identified 64.7% of the visited inpatients. The CPs detected at least one DRP in 64.9% of all patients. A sensitivity of 85.1% and a specificity of 60.4% were achieved. ConclusionThis tool allows for efficient and rapid screening of patients at risk of DRPs in preparation for the ward round. It helps CPs to prioritize their medication reviews and to optimize their workload. KeywordsDrug therapy – Drug utilization review – Medical records systems, computerized - Pharmacists - Pharmaceutical services - Workload

Contact for correspondenceIsabelle RotenPharmacie des hôpitaux du Nord vaudois et de la Broye Entremonts 11CH 1400 [email protected]

Article published in:Pharm World Sci, 2010 – vol 32, pp 103-107

Successful Implementation of the World Health Organization Hand Hygiene Improvement Strategy in a Referral Hospital in Mali, AfricaBenedetta Allegranzi, MD; Hugo Sax, MD; Lose´ni Bengaly, PharmD; Herve´ Richet, MD; Daouda K. Minta, MD; Marie-Noelle Chraiti, RN; Fatoumata Maiga Sokona, DEA; Angèle Gayet-Ageron, MD; Pascal Bonnabry, PhD; Didier Pittet, MD, MS;

on behalf of the World Health Organization “Point G” Project Management Committee

ObjectiveTo assess the feasibility and effectiveness of the World Health Organization hand hygiene improvement strategy in a lowincome African country.Design A before-and-after study from December 2006 through June 2008, with a 6-month baseline evaluation period and a follow-up period of 8 months from the beginning of the intervention.SettingUniversity Hospital, Bamako, Mali.ParticipantsTwo hundred twenty-four healthcare workers.MethodsThe intervention consisted of introducing a locally produced, alcohol-based handrub; monitoring hand hygiene compliance; providing performance feedback; educating staff; posting reminders in the workplace; and promoting an institutional safety climate according to the World Health Organization multimodal hand hygiene improvement strategy. Hand hygiene infrastructure, compliance, healthcare workers’ knowledge and perceptions, and handrub consumption were evaluated at baseline and at follow-up.Results Severe deficiencies in the infrastructure for hand hygiene were identified before the intervention. Local handrub production and quality control proved to be feasible, affordable, and satisfactory. At follow-up, handrubbing was the quasi-exclusive hand hygiene technique (93.3%). Compliance increased from 8.0% at baseline to 21.8% at follow-up (P<.001). Improvement was observed across all professional categories and medical specialities and was independently associated with the intervention (odds ratio, 2.50; 95% confidence interval, 1.8–3.5). Knowledge enhanced significantly (P<.05), and perception surveys showed a high appreciation of each strategy component by staff.Conclusions Multimodal hand hygiene promotion is feasible and effective in a low-income country. Access to handrub was critical for its success. These findings motivated the government of Mali to expand the intervention nationwide. This experience represents a significant advancement for patient safety in developing countries.

ContactPascal Bonnabry, [email protected]

Article published in:Infect Control Hosp Epidemiol 2010; 31:133–141

GSASA Journal 24 110

CONTRIBUTIONS DES MEMBRES | Beiträge von MitgliedernAbstracts et résumés | Abstracts und Zusammenfassungen

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Page 25: GSASA Journal - April 2010

Utilisation des Inhibiteurs de la Pompe à Protons (IPP) en pédiatrie au CHUVOlivier Reinberg1 et Andreas Nydegger2

1Service de Chirurgie pédiatrique2Unité de gastroentérologie et de nutrition pédiatrique, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne-CHUV

Effets connus et indicationsL’oméprazole (Antramups®, Omezol-Mepha®, Omed®), l’esomeprazole (Nexium®) et le lansoprazole (Agopton®) sont les IPP actuellement admis en Suisse pour le traitement des oesophagites érosives et de la maladie de reflux chez l’enfant (2008). Le traitement antacide adéquat permet d’une part la guérison de l’oesophagite par reflux, et d’autre part améliore la mobilité de l’œsophage distal et le tonus du sphincter oesophagien distal, ce qui est bénéfique pour la symptomatologie du reflux [5,6]. Ils n’ont pas d’indication prophylactique, sauf chez certains patients à risque (antécédents d’ulcère hémorragique, etc.) [6,7].

Les IPP n’ont pas d’effet prokinétique direct documenté, mais pourraient diminuer le reflux de façon indirecte par diminution du volume de sécrétion ou guérison d’une œsophagite. Ils ne devraient être utilisés que devant des reflux acides pathologiques.

Leur innocuité à long terme n’est pas démontrée. Des études animales font soupçonner que la modification de la flore gastro-oesophagienne par inhibition de l’acidité puisse induire des transformations de la muqueuse (carcinome chez le rat après 2 ans) [6,8,9]. Par contre le reflux biliaire alcalin non tamponné par l’acidité gastrique, est depuis longtemps soupçonné d’induire des transformations des muqueuses (œsophage de Barrett, adé-nocarcinome œsophagien) [8].

Deux articles ont montré que chez l’adulte, un traitement d’une année avec un IPP augmente le risque de fracture sur ostéoporose. Le mécanisme présumé serait une malabsorption du calcium, l’augmentation du pH induite par les IPP empêchant l’ionisation du Ca à partir de sels de calcium insolubles inabsorbables. En l’absence de données pédiatriques, il y a lieu d’être prudent à un âge où le métabolisme du calcium est déterminant pour la constitution de la masse osseuse [10-11].

Plusieurs articles récents ont démontré le lien qui existe entre adminis-tration d’IPP et un taux plus élevé de pneumonies. Les risques relatifs ajustés seraient augmentés de 1,89 pour une dose journalière unique et à 2,3 pour plusieurs doses journalières [12,13]. Les hypothèses avancées sont que la diminution de la sécrétion gastrique acide favorise une plus grande colonisation du tractus digestif supérieur par des bactéries orales qui contaminent les voies respiratoires lors d’épisodes de reflux ainsi qu’un effet direct des IPP sur les leucocytes qui seraient altérés. La modification de la flore liée aux IPP est également connue comme facteur de risque sig-nificatif pour favoriser certaines infections gastro-intestinales en particulier à Clostridium difficile, mais aussi à d’autres souches [13].

Il faut noter qu’il existe quelques indications très spécifiques, comme par exemple la diminution des sécrétions gastriques dans le cadre d’un intestin court, mais ces usages particuliers ne seront pas discutés ici.

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont devenus d’usage courant, trop souvent utilisés inutilement [1]. Le présent document a pour but de préciser leurs indications pour un usage plus ration-nel, associé ou non avec des antacides, des pansements gastro-oesophagiens et des prokinétiques.

Il s’agit de médicaments efficaces mais coûteux et non dé-nués d’effets indésirables. De ce fait, ils grèvent les budgets des services et des patients. À elle seule, la prescription d’oméprazole a coûté entre Frs 11'000 et 13'000 au Départe-ment Médico-Chirurgical de Pédiatrie du CHUV à Lausanne, en 2007. Une étude a recensé les prescriptions médicales les plus fréquentes dans les hôpitaux suisses. Les IPP arrivent en

4e position après les solutés, le paracétamol et les opiacés. Seuls 14% des patients recevaient des IPP pour une indica-tion validée, tandis que 66% en recevaient pour des raisons «prophylactiques» non validées [2].

Il n’y a malheureusement que peu de recommandations pra-tiques pour un usage rationnel des IPP. Quelques articles évo-quent un usage limité aux soins intensifs dans la prévention de l’ulcère de stress [3] et comme thérapie complémentaire dans les sepsis [4]. Au contraire, des études prospectives comparatives et une méta-analyse, n’ont pas démontré de réduction des saignements gastriques postopératoires que ce soit avec les IPP ou les pansements gastriques (sucralfate).

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DosesChez l’adulteDans le RGO prouvé, des doses standards d’IPP sont plus efficaces que les anti-H2. Oméprazole 40 mg/j, lansoprazole 30 mg/ j, pantoprazole 40 mg/j, ésoméprazole 20-40 mg/j ou rabéprazole 20 mg/j pour 6 à 8 semaines ont une efficacité similaire pour traiter un reflux gastro-oesophagien.La triple thérapie associant un IPP, la clarithromycine et l’amoxicilline ou le métronidazole pendant une semaine permet d’éradiquer 80 % des cas d’infection à l’Helicobacter Pylori (HP) et de diminuer significativement les récidives d’ulcères. Des traitements séquentiels sont des alternatives efficaces [14].

Pour des RGO sévères, avec ulcération hémorragique ou sténose, des doses plus élevées sont utilisées pour améliorer le taux de guérison (oméprazole 80 mg, lansoprazole 60 mg, pantoprazole 80 mg, ésoméprazole 20-40 mg/j ou rabéprazole 40 mg par jour). Il n’y a pas de preuve que les IPP soient efficaces sur un endo-brachy-oesophage (Barrett) et sur le risque lié d’adénocarcinome.

Chez l’enfant Selon une méta-analyse de 1990 à 2001, les doses utilisées pour traiter un RGO sont pour l’oméprazole de 0.3 à 3.5 mg/kg/j (maximum 80 mg/j) et pour le lansoprazole de 0.73 à 1.66 mg/kg/j (maximum 30 mg/j). Pour l’éradication de HP on utilise de 0.5 à 1.5 mg/kg/j d’oméprazole (dose maximum 40 mg/j) [6]. Il existe un rythme circadien du métabolisme des IPP et il est préférable de le donner en une dose unique le matin. La demi-vie plasmatique est courte (1.5 h chez l'adulte), mais elle inhibe de façon irréversible la pompe à protons pour 24 h. Il est donc recommandé d’administrer un IPP le matin environ 30 minutes avant un repas pour obtenir un effet optimal.

Les enfants de moins de 6 ans ont besoin de doses plus élevées. En pré-sence de fortes douleurs ou d’un status impressionnant, il faut débuter le traitement avec des doses de 1.5 à 2 mg/kg/j d’oméprazole, pour obtenir un soulagement rapide des douleurs et la guérison des muqueuses. Après 2 à 4 semaines de traitement, le dosage peut être réduit. Le trai-tement d’une maladie de reflux avec un IPP doit être conduit pendant au minimum 8 à 12 semaines [5]. L’ésoméprazole n’a pas d’indication officielle en dessous de 1 an (2009).

Il n’y a que très peu de littérature se rapportant aux nouveau-nés et aux prématurés [15]. Chez ces patients, l'oméprazole peut être utilisé s’il s'agit d'un reflux avéré et persistant, après avoir utilisé les traite-ments conventionnels (protection habituelle, position et pansement gastrique), puisqu'il permet quand même une réduction significative de l'acidité oesophagienne [15]. En l'absence d'études à long terme, ce traitement est à réserver uniquement à des cas bien particuliers.

Bien que certains affirment que «contrairement aux antagonistes des récepteurs H2, l’administration prolongée des IPP ne provoque pas d’ef-fet d’accoutumance», ces faits ne sont pas certains [5]. Les données faisant état de la sécurité de l’usage prolongé des IPP chez l’enfant sont limitées. Une étude mentionne jusqu’à 2 ans pour l’oméprazole [16] et une autre fait état d’un usage prolongé (jusqu’à 11 ans) chez l’enfant sans complication [17], mais toutes deux sont du même auteur.

Par contre chez l’enfant, l’usage des IPP est un facteur de risque élevé pour le développement d’infections digestives sévères et de

bronchopneumonies communautaires, qui sont pourtant ce que l’on veut éviter [12,13]. Les infections digestives les plus sévères et les plus fréquentes liées aux IPP sont dues à Clostridium difficile. Mais on asso-cie aussi des infections à Salmonella, Campylobacter et Shigella [13].

Formes galéniquesAntramups® se présente sous forme de comprimés composés de microgranules gastro-résistants (s'ils sont pris per os ou par sonde gastrique, ne pas écraser les comprimés, car l'oméprazole se dégrade en milieu acide; il est possible de laisser les comprimés «se dissoudre» dans l'eau et de les donner dans les 30 minutes qui suivent). Les génériques (Omézole-Mépha®, Omed®), disponibles depuis août 2003, sont jusqu’à 54% moins chers que la spécialité et existent en capsules ouvrables contenant les granules, ce qui n’est pas le cas de l’Antramups®. Ces granules peuvent être mélangés à n'importe quel aliment. C'est notamment facile avec de la compote, purée, etc.. Ils peuvent ainsi être administrés à des petits enfants. Il existe également une forme liquide qui doit être préparée en phar-macie dans une solution de bicarbonate de sodium à 8.4%, très utile pour l’alimentation par sonde. Cette solution est stable 14 jours à tem-pérature ambiante et 45 jours au frigo à 2-5°C. Etant donné la présence de bicarbonate, il est recommandé d'administrer la suspension liquide d'oméprazole seule, si possible à une heure d’intervalle avec les autres médicaments [18,19]. Par contre il est déconseillé de la prescrire per os pour des enfants de moins de 1 an, car le goût alcalin la rend imbuvable.

Le brevet de l’oméprazole étant arrivé à expiration, la compagnie pharmaceutique a commercialisé son énantiomère S, l’ésoméprazole (Nexium®), (chiral switching), en le présentant comme un nouveau produit et en prétendant que son activité était supérieure et sa toxicité moindre. Le Nexium® est enregistré depuis 2008 pour les enfants de 1 à 12 ans mais aucun avantage significatif par rapport à l’oméprazole n’a pu être démontré [20]. Par contre la biodisponibilité de l’ésoméprazole est 1.5 supérieure au racémate, de sorte que les doses d’ésoméprazole devraient être inférieures ou au plus équivalentes à celles de l’omé-prazole, alors que la firme recommande des posologies doubles [6,20]. Nous recommandons d’utiliser le même dosage pour l’oméprazole et l’ésoméprazole. Enfin, en prix public, le Nexium est nettement plus cher que les génériques.

L’avantage galénique de l’ésoméprazole (Nexium®) est sa présentation en sachets qui peuvent être dissous. Il est donc utile pour les petits enfants et pour un usage par sonde.Mode d’emploi: mélanger le contenu du sachet dans 15ml d’eau et laisser épaissir durant 2 à 3 min., puis agiter et administrer dans les 30 min. Bien rincer la tubulure à l’eau pour l’administration par sonde. Ne convient pas pour des sondes ≤ Ch6.

Certains hôpitaux ont conclu un accord avec le fabricant de l’ésomé-prazole (Nexium®), qui permet de réaliser une économie substantielle pour leur institution. L’esoméprazole (Nexium®) est donc amené à remplacer les autres formes d’IPP dans ces établissements, mais hors de ceux-ci il reste l’IPP le plus cher. Nous attirons l’attention de tous les médecins sur le rôle économique qu’ils ont à jouer en ne prescrivant les formes les plus coûteuses d’IPP qu’à ceux des patients qui en ont réellement besoin.

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Références[1] Khoshoo V et coll: «Are we overprescribing antirefl ux medica-Khoshoo V et coll: «Are we overprescribing antireflux medica-

tions for infants with regurgitation?». Pediatrics 2007 ; 120 : 946-949

[2] Oertle M, Mouton WG. Prescribing practice in a Swiss primary and secondary acute care hospital. Swiss Med Wkly 2006 ;136 :769-775

[3] Tryba M., Cook D. Current guidelines on stress ulcer prophylaxis. Drugs 1997 ;54(4) :581-596

[4] Dellinger RP, Carlet JM, Masur H et al. Surviving Sepsis Campaign guidelines for management of severe sepsis and septic shock. Crit Care Med. 2004;32(3):858-73.

[5] Marx G., Muller P. La maladie du reflux gastro-oesophagien chez les nourrissons et les enfants. Paediatrica 2005 ; 16(2) : 17-21

[6] Gibbons TE, Gold BD. The use of proton pump inhibitors in children. A comprehensive review. Pediatr Drugs 2003 ; 5(1) :25-40

[7] Chan FK, Wong VW, et al. Combinaison of cyclo-oxygenase-2 inhibitor and a proton-pump inhibitor for prevention of recurrent ulcer bleeding in patients at very high risk. Lancet. 2007 ; 369:1621-6

[8] Wetscher GJ, Hinder RA, Smyrk T. et al. Gastric acid blockade with oméprazole promotes gastric carcinogenesis induced by duodenogastric reflux. Dig Dis Sci. 1999;44(6):1132-5.

[9] Havu N. Enterochromaffin-like cell carcinoids of gastric mucosa in rats after life-long inhibition of gastric secretion. Digestion 1986 ; 35 suppl 1 :42-55

[10] Yang Yx., Lewis, JD et al. Long term proton-pump inhibitor therapy and risk of hip fracture.

JAMA ; 2006 ; 296 :2947-2953.[11] Vestergaard P., Rejnmark L. et al. Proton-pump inhibitors,

histamine receptor antagonists, and other antacid medications and the risk of fracture. Calcif Tissue Int 2006 ; 79 :76-83

Recommandations

► Les indications à utiliser les IPP doivent rester limitées.

► L’administration «prophylactique» n’est pas justifiée: il n’y a pas lieu de donner des IPP à tout patient avec sonde gastrique. L’administration d’IPP ne prévient pas les saignements gastriques liés à la présence d’une sonde gastrique.

► Chez les enfants porteurs de sonde, l’usage des IPP peut être justifié par des mesures répétées du pH gastrique < 4, ne répondant pas aux pansements gastriques (sucralfate = Ulcogant®),

► Toutes les recommandations du traitement du RGO de l’enfant prévoient des paliers, et il n’est pas raisonnable d’introduire les IPP dans le traitement de tous les RGO.

► Lorsque de l’oméprazole est prescrit à la sortie de l’hôpital et en ambulatoire, utiliser en priorité les génériques, nettement moins chers.

► Doses et produits recommandés

Nouveau-nés et prématurés

Oméprazole 1mg/kg/j.

Enfants de 5 à 10 kg au biberon

Esoméprazole (Nexium®) en sachet: 5 mg/j. soit un demi sachet en 1 prise matinale pour 6 à 8 sem.

Enfants de 10 à 20 kg Premier choix: Oméprazole générique: 1mg/kg/j en ouvrant la capsule en donnant les granules en 1 prise matinale pour 6 à 8 sem. Si inefficace au bout de 2 semaines, doubler la dose sans dépasser 3 mg/kg/j.

ou selon institution:Esomeprazole, 1mg/kg/j. en 1 prise matinale.

Enfants de plus de 20 kg Premier choix:Oméprazole générique: 20 mg/j en 1 prise matinale pour 6 à 8 sem. Si inefficace au bout de 2 semaines. doubler la dose sans dépasser 3 mg/kg/j.

ou selon institution:Esomeprazole, 20 mg/j en 1 prise matinale.

Sondes naso-gastriques, dès Ch 8

Esoméprazole (Nexium®) sachets dilués.

Sondes de diamètre ≤ Ch 8

Forme liquide préparée en pharmacie dans un tampon de solution bicarbonatée à 8.4%.

Sondes de gastrostomies

Esoméprazole (Nexium®) sachets dilués.

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[12] Laheij RJF., Stukerboom MCJM et al. Risk of community-acquired pneumonia and use of gastric acid-suppressive drugs. JAMA, 2004 ;292 :1955-60.

[13] Canani RB, Cirillo P, Roggero P, Romano C, Malamisura B et al. Therapy With Gastric Acidity Inhibitors Increases the Risk of Acute Gastroenteritis and CommunityAcquired Pneumonia in Children. Pediatrics 2006 ;117(5) : 817-820

[14] Vouillamoz D., Jornod P., Nichita C., Dorta G. Maladies pep-tiques. Rev Med Suisse 2008 ; 4 :190-199.

[15] Omari TI, Haslam RR, Lundborg P, Davidson GP. Effect of omeprazole on acid gastroesophageal reflux and gastric acidity in preterm infants with pathological acid reflux. J Pediatr Gastroenterol Nutr. 2007 Jan;44(1):41-4.

[16] Hassal E et al. Omeprazole for maintenance therapy of erosive esophagitis in children. Gastroenterology 2000 ; 118(suppl 2)A658, abstract 3610.

[17] Hassal E., Israels D, Shepherd R et al. Omeprazole for treatment of chronic erosive esophagitis in children: a multicenter study of efficacy, safety, tolerability and dose requierements. J Pediatr 2000 ;137: 800–807

[18] DiGiacinto JL et al. Stability of suspension formulations of lansoprazole and omeprazole stored in amber-colored plastic oral syringes. Ann Pharmacother. 2000; 34: 600-4.

[19] Quercia RA et al. Stability of omeprazole in an extemporaneously prepared oral liquid. Am J Health-Syst Pharm. 1997; 54: 1833-6.

[20] Dossier sur les énantiomères et la politiques des compagnies pharma, ainsi que l’exemple omeprazole-ésoméprazole dans Pharma-Flash, 2006, 33(3) :7-8

[21] Schuler-Barazzoni M, Belli DC, Schappi M. Le reflux gastro-oesophagien : Attitude pratique, Revue Médicale Suisse 2006 :2(54) : 518-520

Pour plus de détails sur la pharmacologie et la pharmacociné-tique de l’oméprazole, lire :– Litalien C, Théorêt Y, Faure C. Pharmacokinetics of proton pump

inhibitors in children. Clin Pharmacokinet. 2005;44(5):441-66– Katzung. Pharmacologie fondamentale et clinique. 9e éd.

Padoue: Piccin. 2006; 1033-7)– Recommandations de U.S. Food and Drug Administration (FDA)

sur l’ésoméprazole : http://www.uptodateonline.com/online/content/topic.do?topicKey=ped_drug/70649

Ce protocole de consensus a été validé par les membres du Groupe Médico-Chirurgical de Gastroentérologie Pédiatrique du CHUV (GMCGEP), et par les Drs JF. Tolsa, médecin adjoint en néonatologie au CHUV et JD. Krähenbühl, médecin associé en pédiatrie au CHUV, ainsi que les membres de la Commission Permanante des Médicaments du CHUV (Prof J. Biollaz, A. Pannatier et le Dr E. Di Paolo), que nous remercions tous pour leur collaboration et leurs nombreuses suggestions.

ContactOlivier Reinberg [email protected]

CHUV, Lausanne, le 21.01.2010.

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Les pharmacies d’hôpitaux se présentent 6 e rapport: La pharmacie de l’Hôpital neuchâtelois (HNe)

Dr Stéphane Gloor, Pharmacien-chef

Chiffres 2009 – cumulés sur l’ensemble des sites de l’HNe

Chiffre d’affaire au prix d’achat environ 12 mio. CHF

Nombre de lits approvisionnés total 684

aigus 312

réhabilitation 143

long séjour 229

Nombre de lignes de commande total 181’000/année

Nombre de collaborateurs 30 personnes équivalant à 22.8 postes à plein temps

– pharm. dipl. féd. 6 personnes 5.5 EPT

– assistantes en pharmacie 16 personnes 10.3 EPT

– préparateurs (-trices) 4 personnes 3 EPT

– magasinier 2 personnes 2 EPT

– employé de maison 2 personnes 2 EPT

Surface de la pharmacie environ 1220 m2

Surface de stockage 630 m2

Laboratoire (préparations stériles/non stériles, analyses) 380 m2

Surface des bureaux (total des places de travail) 170 m2

Autorisation cantonale de fabrication (Ne) oui

Autorisation de fabrication Swissmedic non

Fabrication des cytostatiques environ 6500 unités/année

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Historique de la pharmacie

Jusqu'en 2006, les prestations pharmaceutiques des hôpitaux du canton de Neuchâtel étaient organisées dans le cadre des Pharmacies associées, organe liant par convention les établissements hospitaliers du canton de Neuchâtel.Chaque hôpital disposait d’une pharmacie, sous la responsabilité de 2 pharmaciens hospitaliers pour les sites principaux (Cadolles-Pourta-lès à l'époque et la Chaux-de-Fonds), du pharmacien cantonal et de pharmaciens d’officine pour les sites périphériques. Cette collaboration avait déjà comme objectif d’unir leurs compétences afin d’améliorer l’efficacité de l’assistance pharmaceutique et veiller à sa gestion économique. Ceci a pu être réalisé grâce à la réalisation d’une liste des médicaments commune, et la négociation de conditions d’achat avantageuses valables pour l’ensemble des hôpitaux concernés.

Depuis le 1er janvier 2006, sept des huit hôpitaux de soins physiques du canton de Neuchâtel ont été réunis au sein d’une seule et unique entité: Hôpital neuchâtelois (HNe). L’HNe est un hôpital multisite de droit publique cantonal, indépendant de l’Etat qui déploie ses activités sur les sites de Pourtalès, de La Chaux-de-Fonds, du Val-de-Travers, du Locle, du Val-de-Ruz, de la Béroche et de La Chrysalide. Les hôpitaux psychiatriques sont indépendants de cette structure.

Les locaux de la pharmacie sont situés dans les deux hôpitaux princi-paux de Pourtalès et de la Chaux-de-Fonds. Actuellement les différents sites périphériques de l’HNe sont approvisionnés par les deux sites principaux ou le seront prochainement; les pharmacies présentes ac-tuellement sur ces sites périphériques seront donc à terme supprimées. Les prestations pharmaceutiques de ces établissements sont assurées par les deux pharmacies des sites principaux.En plus des 7 établissements de l’HNe les 2 pharmaciens chefs assurent la responsabilité de 3 Homes médicalisés (Les Arbres, Clos-Brochet) et des Sugits (jusqu’au printemps 2010).

Hôpital neuchâteloisPlan cantonal

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HNe - La Béroche

HNe - La Chaux-de-Fonds

HNe - Pourtalès

HNe - Val-de-Ruz

HNe - Val-de-Travers

HNe - Le Locle

HNe - La Chrysalide

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Présentation de sites d’activité | Präsentierung von Aktivitätszentren

Organisation

La pharmacie a fonctionné pendant plusieurs années sous le mode d’une direction bicéphale qui tenait compte de la situation initiale des hôpitaux principaux. Elle est depuis peu sous la responsabilité de Stéphane Gloor, Dr pharm., secondé dans ses tâches par Claude Guyot. Les responsa-bilités organisationnelles locales des différents sites sont réparties de manière équilibrée selon une logique géographique.

Les responsabilités des différents secteurs sont illustrées dans l’organigramme. Les pharmaciens se réunissent tous les 4èmes jeudis de chaque mois pour un colloque durant lequel les différents projets principaux et activités sont discutés. Des colloques hebdomadaires sur les sites locaux permettent de se distribuer les différentes tâches et affaires courantes.

Les missions de la pharmacie de l’hôpital neuchâtelois sont les suivantes

◾ Fournir à l’ensemble des établissements de l’Hôpital neuchâtelois l’assortiment de médicaments nécessaires aux traitements des patients.

◾ Assurer l’approvisionnement en médicaments pour les situations d’urgences ou les cas de catastrophe.

◾ Assurer l’assistance pharmaceutique nécessaire pour permettre un emploi correct et sûr des agents thérapeutiques fournis.

◾ Veiller à une utilisation rationnelle et économique des médica-ments fournis. Soutenir le personnel médical et infirmier par une activité de pharmacie clinique

◾ Promouvoir et contrôler l’application correcte et le respect des lois, des normes et des dispositions légales en vigueur dans le secteur pharmaceutique.

1. Sélection des médicamentsLe choix des médicaments est du ressort de la Commission des médica-ments (ComMed). Celle-ci est composée du pharmacien-chef, du phar-macien-chef adjoint, des médecins-chefs représentant les différents départements médicaux, d’un représentant de la direction des soins infirmiers, d’un membre de la direction générale. Elle est présidée par le médecin chef du service de médecine interne.Dans le cadre de ses débats, la Commission fait appel, si nécessaire, à des consultants internes ou externes à l’Hôpital neuchâtelois.

Les missions de la ComMed sont les suivantes ◾ Etablir et mettre à jour régulièrement une liste des médicaments

disponibles dans les établissements de l’Hôpital neuchâtelois◾ Emettre des recommandations pour l’utilisation correcte de cer-

tains médicaments de la liste, dans le but d’assurer des thérapies qui correspondent aux standards de l’EBM.

◾ Veiller à l’efficience économique des thérapies et si nécessaire proposer des interventions correctives.

Depuis 2009 l’HNe a décidé de coordonner son activité de choix et d’établissement de marchés et/ou de contrats cadres pour l’achat des médicaments onéreux ou dont le chiffre d’affaire est important avec le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) et les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). Pour ces produits la commission des

médicaments coordonne sa politique institutionnelle du médicament et harmonise sa liste des médicaments avec le Bureau Vaud-Genève des commissions des médicaments.La négociation des prix des médicaments est conduite au niveau de la Centrale d’achat des Hôpitaux universitaires Vaud et Genève (CAIB).

La liste des médicaments 2009 de l’Hne comprend 750 spécialités cor-respondant à 550 molécules. Editée chaque année sous forme de livret, elle est également disponible sur l’intranet de l’hôpital.

2. LogistiqueAchats/ distributionLa pharmacie de l’HNe est responsable de l’achat des médicaments, des solutions de perfusion et de rinçage, des désinfectants, des pro-duits de diététique ainsi que des pansements contenant des principes actifs médicamenteux. Les produits de contraste sont en partie achetés par la pharmacie (une réflexion à ce sujet est en route).Les 2 sites principaux gèrent leur propre stock. Les achats et la dis-tribution sont assistés par logiciel APH9 de Pharmatic. La gestion des factures aux fournisseurs est assurée par le logiciel Opale.

InformatiqueLa direction de l‘Hne souhaite engager un projet visant à la mise en place d’un système d’information clinique. Ce dossier patient informa-tisé devra intégrer à la fois les aspects cliniques et de soins, et cela aussi bien pour les séjours hospitaliers que pour les prises en charges ambulatoires. La prescription informatisée des médicaments sera bien entendu un des éléments incontournable qui fera partie de cet outil.

TransportsLes transports de médicaments sur les sites périphériques sont pris en charge par le service de transport du Laboratoire d’ Analyse et de

Organigramme de la pharmacie de l'Hôpital neuchâtelois

Projets Formation FPH

Pharmacien-chef adjClaude Guyot

Pharmacien responsable qualité

Véronique Briner

Pharmacien-chefDr Stéphane Gloor

Assist. pharmaceutiquePharmacie cliniqueRima Ducommun

Achats/distributionClaude Guyot

Fabrication/Contrôle de qualité

Frédéric Heimgartner

Pourtalès: Fabrication/cytostatiques

Frédéric Heimgartner

Pourtalès + La Béroche:Claude Guyot

La Chaux-de-Fonds+ Le Locle+CHR+VdR+VdT:

Dr Stéphane Gloor

Tous les sites:Assist.pharmaceutique

Rima Ducommun

La Chrysalide:Pharmacie clinique

Samira Radji-Djahnine

Assistantes

Assistantes

La Chaux-de-Fonds:Fabrication/cytostatiques

Samira Radji-Djahnine

Contrôle de qualitéCdF: Samira Radji-DjahninePRT: Frédéric Heimgartner

Préparateurs

Préparateurs

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Diagnostiques Médicaux (ADMED). Ce service assure en effet la récolte des échantillons biologiques sur l'ensemble du canton de Neuchâtel, du Jura et du Jura Bernois du lundi au vendredi. Cette solution économique permet la livraison des médicaments aux hôpitaux périphériques. Par contre, elle présente l’inconvénient d’une certaine rigidité liée à des horaires de livraison fixes.

CoûtsL’accroissement des coûts des médicaments constitue bien évidemment une préoccupation constante des pharmaciens.Les pharmaciens ont la responsabilité budgétaire de divers comptes hospitaliers, dont le compte 4000 médicaments.A ce titre, ils effectuent un suivi régulier des coûts des médicaments en collaboration avec le département des finances. Des indicateurs ont été mis en place et sont remis à intervalles réguliers aux différents médecins chefs de département.

3. Assistance pharmaceutique et pharmacie cliniqueLes médecins et les infirmières disposent d’un service téléphonique d’assistance pharmaceutique durant les jours ouvrables. En 2009, 250 questions environ ont été répertoriées. Les réponses ont été faites soit par oral soit par écrit.

L’arrivée de Mme Rima Ducommun a permis de mettre en place et de développer l’activité d’assistance pharmaceutique sur les sites périphé-riques. Plusieurs volets de cette activité ont été déployés et ils complè-tent celles des assistantes en pharmacie déjà présentes de manière

régulière dans les pharmacies des unités de soins. Ils s’inscrivent dans la logique du soutien pharmaceutique des sites périphérique et parti-cipent à la centralisation des pharmacies de ces sites.

Des contrôles de la dispensation des médicaments sont régulièrement effectués dans plusieurs services. Les non concordances entre l’ordre médical et les médicaments contenus dans les barquettes sont ensuite discutées avec l’équipe infirmière et médicale.

La transmission des informations se fait par l’entremise de plusieurs types de documents: avis de changements de produits, bulletins d’information (Pharm’Infos), fiches de médicaments étrangers, docu-ments et tableaux spécifiques. La plupart d’entre eux vont être mis sous peu à disposition des utilisateurs via le site intranet de l’hôpital neuchâtelois. L’objectif est d’étendre les activités de l’assistance phar-maceutique dans les services à hauts risques.De plus, de fructueuses collaborations ont déjà pu être mises en place avec plusieurs services tel la pédiatrie, les soins intensifs, ainsi qu’avec le pôle clinique et le groupe nutrition.L’activité de pharmacie clinique est en train de se mettre en place dans les sites principaux que ce soit au moyen des analyses de cardex ou par la participation aux visites médicales.

En parallèle, Mme Samira Radji-Djahnine poursuit l’activité de pharma-cie clinique déjà mise en place depuis plusieurs années au centre de soins palliatifs de la Chrysalide. Cette présence très appréciée par les médecins et le personnel soignant permet d’optimiser les traitements médicamenteux des patients en fin de vie.

Liste des médicaments Bulletin d’information: Pharm’Infos

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4. FabricationCytostatiquesDepuis mars 2008, la pharmacie fabrique de manière centralisée les cytostatiques, pour les patients ambulatoires et hospitalisés.

Lors de la mise en place de cette nouvelle prestation, la pharmacie a dû tenir compte des particularités de l’HNe, à savoir: la présence de deux unités d’oncologie sous la responsabilité d’un oncologue cantonal, l’une sur le site de Pourtalès, l’autre sur le site de la Chaux-de-Fonds; sur ce dernier site se trouve également l’unité de radio oncologie du canton. Ces aspects organisationnels, associés aux exigences dues à la distance séparant les 2 sites, expliquent le fait que la pharmacie dispose de deux unités de fabrication centralisées identiques sur chacun des deux sites principaux. Plusieurs raisons nous ont amené à choisir des isolateurs Cyto type "CSI – fast H2O2 decontamination" de la maison SKAN, intégrant un système de décontamination par vaporisation au peroxyde d'hydrogène. Sur chacun des sites deux isolateurs sont installés dans une salle de classe D. L'ensemble du processus de fabrication depuis la prescription jusqu'à la fabrication est informatisé grâce au logiciel CATO. La base de donnée est commune aux deux sites ce qui offre toute la souplesse et la flexibilité nécessaire tant du point de vue de la mobilité des patients que de celle des prescripteurs. Un pharmacien assume, sur chacun des sites, la respon-sabilité des fabrications de cytos, Mme Samira Radji-Djahnine sur le site de la Chaux-de-Fonds et M. Frédéric Heimgartner sur le site de Pourtalès. Ils participent régulièrement aux colloques hebdomadaires du service

d'oncologie et sont ainsi directement impliqués dans les traitements des patients. La fabrication des cytostatiques elle-même est assurée par des préparateurs qui sont également impliqués dans les fabrications tradition-nelles. Plusieurs assistantes en pharmacies ont également été formées dans ce domaine.

Les préparations dûment contrôlées et étiquetées sont acheminées dans les services par transporteurs dans des caisses spécialement prévues à cet effet.L’ensemble de l’installation a subi avec succès l’inspection du phar-macien cantonal. L’autorisation de fabriquer ainsi obtenue permet de facturer les préparations selon les tarifs de la LMT.

En 2009, l’unité de fabrication de Pourtalès a fabriqué 3560 préparations. Pendant la même période, l’unité de la Chaux-de-Fonds en a fabriqué 2913, y compris celles destinées à la consultation d’oncologie de l’Hô-pital du Val-de-Travers à Couvet.

Production stérileLa pharmacie du site de la Chaux-de-Fonds dispose de l’infrastructure nécessaire pour la production stérile. Elle possède une salle blanche de type C, un SAS pour le personnel, un second pour le matériel. Jusqu’à il y a peu de temps elle disposait encore du matériel nécessaire pour la fabrication en série de solutions injectables (distillateur, cuve de fabri-cation, circuit de remplissage semi-automatique, autoclave, …). Suite à la nécessité de renouveler une partie de ce matériel, une réflexion est actuellement en cours afin de faire évoluer dans un futur proche l’outil à disposition vers un outil mieux adapté aux demandes des prescripteurs et répondant aux normes actuelles en vigueur.Parallèlement à l’abandon progressif des préparations stériles réali-sées en petite série, la production stérile s’est déjà orientée vers la fabrication d’injectables individualisée (CIVAS). L’idée étant de se focaliser s’orienter sur des préparations n’existant pas sur le marché, offrant une plus value appréciable pour l’utilisateur final.La pharmacie grâce à son infrastructure est à même de fournir au service d’ophtalmologie présent sur le site de la Chaux-de-Fonds les préparations magistrales stériles désirées dans les délais voulus.

Production non stérileLa pharmacie est parfaitement équipée, sur les 2 sites principaux, pour la production non stérile. La pharmacie de Pourtalès fourni au service de pédiatrie et néonatologie, situé sur ce site, des solutions et des suspensions orales spécialement adaptées au traitement des enfants et des nouveau-nés.

Là aussi, un changement de cap a été opéré depuis quelques années, afin d’abandonner la fabrication des produits qu’il était possible de se procurer sur le marché. Compte tenu des exigences légales et des normes régissant la fabrication, une importante réflexion est en cours afin de réduire au minimum les produits fabriqués actuellement. De plus, afin de mieux répartir les fabrications selon les spécificités et les compétences propre à chaque site, une analyse globale des produits fa-briqués est en route. L’intention est à terme d’effectuer les fabrications stériles sur le site de La Chaux-de-Fonds et les fabrications non stériles sur le site de Pourtalès.

Les deux pharmaciens responsables des cytostatiques sont également impliqués dans les fabrications.

Fabrication centralisée des cytostatiques

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Etudes cliniquesLa pharmacie est à la disposition des médecins de l’hôpital pour prendre en charge un certain nombre d’opérations pharmaceutiques dans le cadre d’essais cliniques: randomisation, stockage et distribu-tion des médicaments, fabrications (en série ou individualisées; non stérile ou stérile), destruction ou reddition des médicaments de l’étude.

AnalyseLes matières premières sont identifiées lors de leur réception. A cet effet la pharmacie dispose d’un appareil à point de fusion, d’un spectropho-tomètre IR (Perkin Elmer). D’autres appareils dont un spectrophotomètre UV permettent d’effectuer différents autres contrôles nécessaires. Les analyses micro biologiques sont effectuées par le laboratoire ADMED.

5. QualitéLa pharmacie est entrée dans une démarche qualité avec comme but une certification RQPH. Le système a débuté lors de la mise en place des unités de fabrication centralisée des cytostatiques. L’objectif actuel étant d’étendre graduellement cette démarche aux autres processus de la pharmacie. La responsabilité de ce domaine a été confiée à Mme Véronique Briner.

6. FormationFPH en pharmacie hospitalière La pharmacie de l’HNe par sa structure multi site peut parfaitement fonctionner comme centre de formation continue FPH en pharmacie hospitalière. Des démarches sont en cours afin d’accréditer la phar-macie comme telle. Un programme de formation va prochainement être soumis à la Commission pour la formation post graduée et conti-nue CFPC-GSASA.

Assistanat à option en pharmacie d'hôpitalLa pharmacie va accueillir pour la première fois cette année un étu-diant afin de lui permettre d’effectuer une période de 10 semaines d’assistanat en hôpital. Cet étudiant aura ainsi la possibilité de connaître l’environnement hospitalier et de prendre une part active aux activités de la pharmacie.

7. PerspectivesDepuis sa création en 2006 l’Hne est en pleine organisation. En tant que fournisseur de prestations pharmaceutiques pour les différents services et unités de soins, la pharmacie de l’Hne doit s’adapter à l’évolution de l’Hôpital ainsi qu’aux nouvelles missions attribuées aux sites principaux et ainsi qu’aux sites périphériques.

Du point de vue logistique, la distribution des médicaments sur les sites périphériques devra être effective dans les meilleurs délais afin de rendre cette partie des missions de la pharmacie plus efficiente.

Les réflexions actuellement en cours sur la fabrication permettront de définir rapidement les priorités dans ce domaine et d’optimiser ce domaine d’activités.

Un effort important devra être consenti sur la mise en place et le déve-loppement de la pharmacie clinique. La demande des soignants et des prescripteurs est réelle, il s’agira de se donner les moyens d’y répondre.

La mise en place du dossier d’information clinique mettra la pharmacie à contribution en particulier pour les aspects touchant à l’informatisation de la prescription des médicaments. Cette activité ouvrira des perspectives intéressantes en impliquant d’avantage les pharmaciens dans les proces-sus de prescription et d’administration des médicaments en clinique.

La collaboration déjà en cours avec la commission "Qualité clinique & sécurité des patients" de l’HNe devraient permettre d’optimiser et de sécuriser les différentes étapes du circuit du médicament.

Enfin l’accueil d’un étudiant pour le stage en hôpital et l’accréditation de la pharmacie comme centre de formation FPH constitue un nouveau défi.

ContactHôpital Neuchâtelois Stéphane Gloor, Dr pharm., FPHPharmacien-chefChasseral 202301 La Chaux-de-Fonds

Tél 032 967 21 70 [email protected]

Crédits photoLes photos des hôpitaux ont été fournies par l'Hôpital neuchâtelois.Les photos de la fabrication des cytostatiques ont été prises par François Charrière.La photo de l'équipe a été faite par la femme de Stéphane – Francine Rossier Gloor.

De gauche à droite: Frédéric Heimgartner, Stéphane Gloor, Samira Radji-Djahnine, Claude Guyot, Rima Ducommun, Véronique Briner

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