Doctinews N° 53 Mars 2013

60
Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com INTERVIEW PR EL HOUSSAINE LOUARDI MINISTRE DE LA SANTÉ N° 53 - MARS 2013 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE « JE ME RÉJOUIS QUE L’ÉLABORATION DE LA POLITIQUE DU MÉDICAMENT SOIT MENÉE EN CONCERTATION ÉTROITE AVEC TOUS LES ACTEURS. »

description

Doctinews N° 53 Mars 2013

Transcript of Doctinews N° 53 Mars 2013

  • Dis

    pens

    de

    tim

    brag

    e, A

    utor

    isat

    ion

    n 1

    397

    - ww

    w.d

    octin

    ews.

    com

    INTERVIEWPR EL HOUSSAINE LOUARDIMINISTRE DE LA SANT

    N 53 - MARS 2013

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M A T I O N M D I C A L E

    Je me rJouis Que LLaBoraTion De La poLiTiQue Du mDiCamenT soiT mene en ConCerTaTion TroiTe aveC Tous Les aCTeurs.

  • Editorial 03

    Par ismal BErrADA

    Le ConCepT esT-iL envisaGeaBLe Dans nos enTreprises eT aDminisTraTions?

    poWernappinG au maroC

    Pour les employs dont chaque heure correspond une tche prcise, comme pour les fonction-naires qui malgr toute leur bonne volont, ne parviennent pas toujours atteindre les objec-

    tifs fi xs, les stations assises prolonges et les mauvaises positions sont un surmenage pour le corps. Les supporter pendant les 44 heures ou plus de travail ne peut se faire sans altrer leur productivit, et avant cela leur sant ! Se permettre donc une power-nap peut-il tre envisa-geable dans nos entreprises et administrations?Les scientifi ques ont dj dit leur mot l-dessus ! Nom-breuses en eff et sont les tudes qui montrent que couper sa journe de travail par une sieste permettrait dtre plus concentr. Le dbut de laprs-midi est considr comme une priode de moindre vigilance et ce mdicament est tout recommand pour la restaurer. En eff et, tout comme une bonne nuit rparatrice est b-nfi que pour notre effi cacit mmoriser, comprendre, tre concentr et attentif, une power-nap amliore les capacits intellectuelles, rgnre et favorise la mmoire, dope la cra-tivit et aide se concentrer. Ceci est dautant plus vrai si lon sait que lhorloge biologique est program-me pour dormir 2 fois chaque 24 heures une fois entre minuit et 7h et encore entre 13h et 15h. Mais attention! Pour chasser les tensions accumules, la dure idale dune power-nap doit se situer entre de 15 et 20 minutes.Certains employeurs ont bien compris son intrt pour amliorer la productivit de leurs salaris et encouragent cette pratique au sein de leur entreprise. Cest le cas notamment du Japon qui a instaur une pause sieste pour conomiser lnergie aprs FukushimaEt avant le pays du Soleil-Levant, la Chine. Du ct des employs, la mthode nest aussi pas mauvaise; Un mini sondage ralis au sein de notre quipe rvle quune personne sur quatre dclare ne pas en avoir le temps, en raison notamment des contraintes professionnelles ; certains luttent mme pour sempcher de dormir au bureau Toutefois, si elles sont fortement recommandes sous dautres cieux, ces siestes fl ash resteront proba-blement un rve pour plusieurs employs marocains vu lenvironnement conomique, social et culturel exigeant dans lequel nous vivons. Plusieurs chefs dentreprises ne ralisent pas que le manque de som-meil puisse avoir (sur le long terme) un impact nfaste sur le rendement de leur structure. De ce fait,au lieu de stigmatiser les courts assoupissements au bureau, il est peut tre temps dencou-rager la power-nap.Nos entreprises comme nos administrations devraient faire preuve dune plus grande ouverture desprit ce niveau. Il y va du dveloppement de notre conomie, et surtout de la prservation de notre capital humain. Si des hommes politiques tels que Winston Churchill ou Napolon, des hommes daff aires clbres, des gnies tels quEdison et Einstein ont t ou sont de fervents adeptes de la sieste, alors pourquoi pas nous?

    UNE POWER-NAP AMLIORE LES CAPACITS INTELLECTUELLES, RGNRE ET FAVORISE LA MMOIRE, DOPE LA CRATIVIT ET AIDE SE CONCENTRER.

  • Sommaire4

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M AT I O N M D I C A L E

    Directeur de publication et de la rdaction, Ismal BERRADA - Consultante la Rdaction, Maria MOUMINE - Rdactrice en chef, Corinne LANGEVIN - Journaliste, Cha k ETTOUBAJI - Secrtaire de rdaction, Amina LAHRICHI Design et infographie, Yassir EL HABBI - Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicit, Leila BAHARImpression, Idale - DOCTINEWS est dit par Prestige di usion, 81, avenue Mers Sultan, 5e tage, CP 20100, Casablanca.Tl. : +212 5 22 27 40 46/69 - Fax : +212 5 22 27 40 32 - E-mail : [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse : 08/22 - Dpt lgal : 2008 PE0049 - ISSN : 2028 00 92 - DOCTINEWS est tir 25.000 exemplaires

    PHARMACOVIGILANCE54 EVNEMENTS INDSIRABLES EN

    PHARMACOVIGILANCE Lintrt de la notifi cation par le patient

    FLASH SANT08 PRISE EN CHARGE DE LA SCHIZOPHRNIE

    le rle dterminant de la famille

    UNIVERS PHARMA30 PRISE EN CHARGE DE LASTHME

    Limportance dun traitement de fond

    SLECTION56 150 PROBLMES DECG

    etude de cas cliniques

    INTERVIEW42 PROFESSEUR EL HOUSSAINE LOUARDI

    Ministre de la Sant

    FONDAMENTAUX14 VACCINATION DES ADOLESCENTS

    suivre de prs ALTERNATIVE50 LA MDECINE MORPHOLOGIQUE ET

    ANTI-GEPrvenir pour vivre mieux

    INSTITUTIONNEL46 DISPARITS ENTRE LES NIVEAUX DE

    SANT DANS LE MONDE Des facettes multiples

    50 LA MDECINE MORPHOLOGIQUE ET ANTI-GE

    VACCINATIONDES ADOLESCENTS50

    42 INTERVIEW

    LACCIDENT VASCULAIRE CRBRAL ISCHMIQUE

    Point de vue du cardiologuematriser

    32 DOSSIER

  • INEGY 10 mg/20 mg, 10 mg/40 mg, comprim. PRESENTATION ET COMPOSITION (*) : ztimibe (10 mg) ; simvastatine (20 mg ou 40 mg) ; butylhydroxyanisole, acide citrique monohydrat, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydrat, starate de magnsium, cellulose microcristalline, gallate de propyle. INDICATIONS : - Hypercholestrolmie : INEGY est indiqu comme traitement adjuvant au rgime chez les patients ayant une hypercholestrolmie primaire (familiale htrozygote et non familiale) ou une dyslipidmie mixte lorsque lutilisation dune association est approprie : patients non contrls de faon approprie par une statine seule, ou patients recevant dj une statine et de lztimibe. INEGY contient de lztimibe et de la simvastatine. La simvastatine (20 40 mg) a montr une rduction de la frquence des vnements cardiovasculaires (cf. rubrique 5.1). Des tudes dmontrant lecacit dINEGY ou de lztimibe dans la prvention des complications de lathrosclrose sont en cours. - Hypercholestrolmie familiale homozygote (HFHo) : inegy est indiqu comme traitement adjuvant au rgime chez les patients ayant une HFHo. Ces patients peuvent recevoir galement des traitements adjuvants (exemple : aphrse des LDL). POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION (*) : Suivre un rgime hypolipidmiant adapt. La posologie usuelle est 10/20 mg ou 10/40 mg une fois par jour le soir. Tous les dosages peuvent ne pas tre commercialiss. La posologie doit tre individualise (si ncessaire, ajustements intervalles dau moins 4 semaines). En association une rsine changeuse dions, inegy sera pris soit > 2 h avant ou > 4 h aprs. En association avec de lamiodarone ou du vrapamil, la posologie dINEGY ne devra pas dpasser 10/20 mg/j. En association avec de la ciclosporine, du danazol ou de la niacine doses hypolipmiantes ( 1 g/j), la posologie dINEGY ne devra pas dpasser 10/10 mg/j (non disponible). Non recommand chez lenfant et

    allaitement (voir rubrique 4.6). Aection hpatique volutive ou lvation prolonge inexplique des transamnases sriques. Administration concomitante avec des puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple, itraconazole, ktoconazole, rythromycine, clarithromycine, tlithromycine, inhibiteurs de protase du VIH et nfazodone) (voir rubriques 4.4 et 4.5). MISES EN GARDE SPCIALES ET PRCAUTIONS

    PARTIC ULIRES DEMPLOI (*) : Des cas datteinte musculaire et de rhabdomyolyse ont t rapports. Informer les patients du risque datteinte musculaire. Doser la CPK : avant le dbut du traitement chez les patients ayant des facteurs prdisposant la survenue dune rhabdomyolyse lpendant le traitement chez tout patient prsentant des symptmes musculaires. Arrter le traitement si une atteinte musculaire est suspecte. Surveiller troitement les patients sous acide fusidique, et suspendre ventuellement le traitement. - Des tests hpatiques doivent tre pratiqus avant le dbut du traitement et ensuite si cela savre ncessaire cliniquement. - Non recommand en cas dinsusance hpatique modre ou svre ou de

    de lactose, contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et INTERACTIONS AVEC DAUTRES MDICA MENTS ET AUTRES FORMES

    DINTERACTIONS (*) : - Associations contre-indiques : puissants inhibiteurs du CYP3A4 - Association

    ciclosporine danazol niacine amiodarone vrapamil diltiazem acide fusidique anticoagulants oraux jus de pamplemousse. GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) : INEGY est contre-indiqu. EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES (*) : des tourdissements ont t rapports. EFFETS INDSIRABLES (*)fatigue, constipation, nauses, pancratite, hpatite/ictre, myopathie/rhabdomyolyse, ractions dhypersensibilit incluant rash, urticaire, anaphylaxie, angiooedme, thrombocytopnie, lithiase biliaire, cholcystite, augmentation des transaminases et des CPK, dpression. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Classe pharmaco-thrapeutique : inhibiteurs de lHMG-CoA reductase en association dautres agents hypolipmiants. DONNEES ADMINISTRATIVES : TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: MERCK SHARP DOHME SP LTD 166-168, Bd Zerktouni.Casablanca Maroc.Tl.: 0522 43 35 40.DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE: 02/11/2011.DOSIMETRIE: Sans objet.INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES: Sans objet.CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE: Liste I.

    Puissantecontre le LDL-c

    grce la double action

    2 mcanismes daction complmentaires

    AVANT DE PRESCRIRE, POUR DES INFORMATIONS COMPLETES, VEUILLEZ CONSULTER LE RESUME COMPLET DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

    Sept

    13.

    CARD

    -105

    4102

    -000

    0

    ladolescent. Insusant rnal svre : prudence pour des posologies suprieures 10 mg/10 mg/j CONTRE-INDICA-TIONS : Hypersensibilit lztimibe, la simvastatine ou lun des constituants du mdicament. Grossesse et

    INEGY 10 mg/20 mg, 10 mg/40 mg, comprim. PRESENTATION ET COMPOSITION (*) : ztimibe (10 mg) ; simvastatine (20 mg ou 40 mg) ; butylhydroxyanisole, acide citrique monohydrat, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydrat, starate de magnsium, cellulose microcristalline, gallate de propyle. INDICATIONS : - Hypercholestrolmie :t*/&(:FTUJOEJRVDPNNFUSBJUFNFOUBEKVWBOUBVSHJNFDIF[MFTpatients ayant une hypercholestrolmie primaire (familiale htrozygote et non familiale) ou une dyslipidmie mixte lorsque lutilisation dune association est approprie : patients non contrls de faon BQQSPQSJFQBSVOFTUBUJOFTFVMFPVQBUJFOUTSFDFWBOUEKVOFTUBUJOFFUEFM[UJNJCFt*/&(:DPOUJFOUEFM[UJNJCFFUEFMBTJNWBTUBUJOF-BTJNWBTUBUJOFNHBNPOUSVOFSEVDUJPOEFMBGSRVFODFEFTWOFNFOUTDBSEJPWBTDVMBJSFTDGSVCSJRVF%FTUVEFTENPOUSBOUMFDBDJUE*/&(:PVEFM[UJNJCFdans la prvention des complications de lathrosclrose sont en cours. - Hypercholestrolmie familiale homozygote (HFHo) :tJOFHZFTUJOEJRVDPNNFUSBJUFNFOUBEKVWBOUBVSHJNFDIF[MFTQBUJFOUTBZBOUVOF)')P$FTQBUJFOUTQFVWFOU SFDFWPJS HBMFNFOUEFT USBJUFNFOUTBEKVWBOUT FYFNQMF BQISTFEFT-%-POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION (*)t4VJWSFVOSHJNFIZQPMJQJENJBOUBEBQUt-BQPTPMPHJFVTVFMMF FTU NH PV NH VOF GPJT QBS KPVS MF TPJS 5PVT MFT EPTBHFT QFVWFOU OF QBT USFDPNNFSDJBMJTTt-BQPTPMPHJFEPJUUSFJOEJWJEVBMJTFTJODFTTBJSFBKVTUFNFOUTJOUFSWBMMFTEBVNPJOTTFNBJOFTt&OBTTPDJBUJPOVOFSTJOFDIBOHFVTFEJPOTJOFHZTFSBQSJTTPJUIBWBOUPVIBQSTt&OBTTPDJBUJPOBWFDEF MBNJPEBSPOFPVEVWSBQBNJM MBQPTPMPHJFE*/&(:OFEFWSBQBTEQBTTFSNHKt&OBTTPDJBUJPOBWFDEFMBDJDMPTQPSJOFEVEBOB[PMPVEFMBOJBDJOFEPTFTIZQPMJQNJBOUFTHK

    MBQPTPMPHJFE*/&(:OFEFWSBQBTEQBTTFSNHKOPOEJTQPOJCMFt/POSFDPNNBOEDIF[MFOGBOUFUMBEPMFTDFOUt*OTVTBOUSOBMTWSFQSVEFODFQPVSEFTQPTPMPHJFTTVQSJFVSFTNHNHK$5+ */&(:NHNH

    */&(:NHNHCONTRE-INDICATIONS : t)ZQFSTFOTJCJMJU M[UJNJCF MBTJNWBTUBUJOFPV MVOEFTDPOTUJUVBOUTEVNEJDBNFOU t(SPTTFTTFFUBMMBJUFNFOU WPJS SVCSJRVF t "FDUJPO IQBUJRVF WPMVUJWF PV MWBUJPO QSPMPOHF JOFYQMJRVF EFTUSBOTBNOBTFT TSJRVFT t "ENJOJTUSBUJPO DPODPNJUBOUF BWFD EFT QVJTTBOUT JOIJCJUFVST EV $:1" QBSexemple, itraconazole, ktoconazole, rythromycine, clarithromycine, tlithromycine, inhibiteurs de

    QSPUBTFEV7*)FUOGB[PEPOFWPJSSVCSJRVFTFUMISES EN GARDE SPCIALES ET PRCAUTIONS PARTIC ULIRES DEMPLOI (*) : Des cas datteinte musculaire et de rhabdomyolyse ont t rapports. *OGPSNFSMFTQBUJFOUTEVSJTRVFEBUUFJOUFNVTDVMBJSF%PTFSMB$1,tBWBOUMFECVUEVUSBJUFNFOUDIF[MFTQBUJFOUTBZBOUEFTGBDUFVSTQSEJTQPTBOU MBTVSWFOVFEVOFSIBCEPNZPMZTF MQFOEBOU MFUSBJUFNFOUDIF[UPVU QBUJFOU QSTFOUBOU EFT TZNQUNFTNVTDVMBJSFT "SSUFS MF USBJUFNFOU TJ VOF BUUFJOUFNVTDVMBJSF FTUTVTQFDUF 4VSWFJMMFS USPJUFNFOU MFT QBUJFOUT TPVT BDJEF GVTJEJRVF FU TVTQFOESF WFOUVFMMFNFOU MFUSBJUFNFOU %FT UFTUTIQBUJRVFTEPJWFOUUSFQSBUJRVTBWBOU MFECVU EVUSBJUFNFOUFUFOTVJUFTJ DFMBTBWSFODFTTBJSFDMJOJRVFNFOU/POSFDPNNBOEFODBTEJOTVTBODFIQBUJRVFNPESFPVTWSFPVEFQSJTFEFCSBUFT1SVEFODFFODBTEFQSJTFEFDJDMPTQPSJOFPVE"7,PVEFVJOEJPOF&OSBJTPOEFMBQSTFODFde lactose, contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dcit en lactase. INTERACTIONS AVEC DAUTRES MDICA MENTS ET AUTRES FORMES DINTERACTIONS (*) : - Associations contre-indiques : t QVJTTBOUT JOIJCJUFVST EV $:1" "TTPDJBUJPOEDPOTFJMMFtCSBUFT"TTPDJBUJPOTODFTTJUBOUEFTQSDBVUJPOTEFNQMPJtBOUJBDJEFTtDIPMFTUZSBNJOFtDJDMPTQPSJOFtEBOB[PMtOJBDJOFtBNJPEBSPOFtWSBQBNJMtEJMUJB[FNtBDJEFGVTJEJRVFtBOUJDPBHVMBOUTPSBVYt KVT EF QBNQMFNPVTTF GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) */&(: FTU DPOUSFJOEJRV EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES (*) : des tourdissements ont t rapports. EFFETS INDSIRABLES (*) DQIBMFTBUVMFODFT EPVMFVST BCEPNJOBMFT EJBSSIFNZBMHJFTGBUJHVF DPOTUJQBUJPO OBVTFT QBODSBUJUF IQBUJUFJDUSF NZPQBUIJFSIBCEPNZPMZTF SBDUJPOTEIZQFSTFOTJCJMJU JODMVBOU SBTIVSUJDBJSF BOBQIZMBYJF BOHJPPFENF UISPNCPDZUPQOJF MJUIJBTFCJMJBJSFDIPMDZTUJUFBVHNFOUBUJPOEFTUSBOTBNJOBTFTFUEFT$1,EQSFTTJPOPROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Classe pharmaco-thrapeutique : inhibiteurs de lHMG-CoA reductase en association dautres agents hypolipmiants. DONNEES ADMINISTRATIVES :5*56-"*3& %& -"6503*4"5*0/ %& .*4& 463 -&."3$)&.&3$,4)"31%0).&41-5%#E;FSLUPVOJ$BTBCMBODBo.BSPD5M%"5&%&.*4&"+063%65&95&%04*.&53*&4BOTPCKFU*/4536$5*0/41063-"13&1"3"5*0/%&43"%*01)"3."$&65*26&44BOTPCKFU$0/%*5*0/4%&13&4$3*15*0/&5%&%&-*73"/$&-JTUF*

    Puissantecontre le LDL-c

    grce la double action

    Hypercholestrolmie primaire ou dyslipidmie mixte non contrles de faon approprie par une statine seule et le rgime lorsque

    lutilisation dune association est approprie

    2 mcanismes daction complmentaires

    AVANT DE PRESCRIRE, POUR DES INFORMATIONS COMPLETES, VEUILLEZ CONSULTER LE RESUME COMPLET DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

    $PEF.BSPD9999999

  • Flash Sant6

    La 7e journe dendocrinologie-diabtologie, organise par le service dendocrinologie-diabtologie de lhpital Ibn Sina, le 2 fvrier dernier, Rabat, a t loccasion de dbattre de lactualit mdicale en matire de prise en charge du diabte de type 2. Selon le Pr Abdelmjid Chraibi, chef de service dendocrinologie-diabtologie au CHU Ibn Sina, les thrapies destines cette catgorie de diabtiques ont connu un dveloppement remarquable depuis une dizaine dannes. Mme si les biguanides

    et les sulfamides gardent une place privilgie dans la pharmacope antidiabtique, ils sont de plus en plus concurrencs par dautres mdications, dont les nouvelles formes dinsuline. Cette dernire a beaucoup volu tant au niveau de sa nature que de son conditionnement, a-t-il indiqu. Par ailleurs, le dveloppement de la recherche scientifi que a permis de mettre au point des analogues de linsuline qui associent des acides amins ou un radical non amin la molcule dinsuline. De nouveaux analogues rapides et lents de linsuline ainsi

    que des insulines mixes contenant un analogue rapide ont rcemment vu le jour. Ils sont tous disponibles au Maroc et se caractrisent par leur faible risque dhypoglycmie , a-t-il prcis. Outre les analogues de linsuline, dautres mdications innovantes sont actuellement en cours dessai, notamment celles reposant sur un mode daction di rent des autres antidiabtiques. Ils agissent par un mcanisme glucortique et visent diminuer labsorption rnale du glucose grce aux inhibiteurs de SGLT2 , a ajout lendocrinologue.

    DiaBTe De TYpe 2aCTuaLiTs mDiCaLes

    La prise en charge de la myopie a t le thme central du 26e congrs de la Socit marocaine dophtalmologie (SMO), organis du 7 au 9 fvrier derniers El Jadida. Ce trouble de la vision, qui apparat gnralement lenfance, est caractris par une diffi cult voir dune manire nette les objets loigns. Une anomalie oculaire qui sexplique par le fait que limage dun

    objet loign se forme chez le myope en avant de la rtine et non sur celle-

    ci. La classifi cation clinique des myopies distingue la myopie simple (ou vice de rfraction) et la myopie maladie. Cette dernire est la plus redoute par les praticiens, car ses complications peuvent tre trs graves. La myopie forte se distingue par son caractre volutif

    et associe des altrations oculaires portant surtout sur la rtine et la

    chorode. Des complications peuvent survenir chez le patient, notamment un

    dcollement de la rtine, des hmorragies maculaires et le glaucome , a expliqu le Pr Abdelouahed Amraoui, prsident de la SMO. Grce lapparition de nouvelles solutions thrapeutiques, les personnes souff rant de myopie peuvent dsormais bnfi cier dune meilleure prise en charge de leur trouble. En matire de contactologie, par exemple, de nouveaux matriaux ont vu le jour, que ce soit pour les lentilles souples ou rigides. Il sagit de lentilles haute permabilit en oxygne qui off rent une meilleure scurit

    et un meilleur confort pour le patient. Leur utilisation doit toutefois respecter le cadre d une prescription ophtalmologique afi n d assurer un bon suivi aux patients , a indiqu le Pr Amraoui. Le traitement au laser de la surface cornenne est une autre technique thrapeutique qui a fait rcemment son apparition. Elle consiste sculpter la face antrieure de la corne afi n den rduire la courbure selon plusieurs procds. Ces nouvelles techniques de laser, associes aux moyens d analyse de la corne comme la topographie ou l aberromtrie, ont permis une correction parfaite, avec une prservation d un maximum de tissu cornen et ont ainsi contribu diminuer les complications de la myopie , a not le Pr Amraoui. Chez les patients atteints dune myopie forte chez qui la photoablation au laser est contre-indique, les spcialistes disposent dune technique elle aussi innovante. Elle consiste en la mise en place dun implant phaque de chambre postrieure afi n de placer entre liris et le cristallin une lentille de puissance ngative qui permet de corriger lamtropie.

    TraiTemenT De La mYopienouveauX maTeriauX eT nouveLLes TeChniQues

    Pr Abdelouahed AMrAoUi, prsident de la SMO.

  • 7Flash Sant

  • Flash Sant8

    Grce aux recherches scientifi ques menes depuis une dizaine dannes sur le cerveau, les scientifi ques commencent peu peu dchiff rer le fonctionnement de cet organe, une tape dcisive dans la comprhension des mcanismes de dclenchement de certaines pathologies psychiques telles que la schizophrnie , a expliqu le Pr Omar Bettas lors dune confrence-dbat ddie la prise en charge de la schizophrnie au Maroc et organise linitiative de lAssociation marocaine pour lappui, le lien, linitiation des familles des personnes souff rant de troubles psychiques (AMALI). Pour ce praticien qui exerce au Centre psychiatrique universitaire Ibn Rochd de Casablanca, les avances scientifi ques permettront bientt de mettre au point de nouvelles thrapies plus effi caces contre la schizophrnie. Il existe dores et dj sur le march une nouvelle gnration de mdicaments qui, mme si elle nest pas plus effi cace que celle utilise jusqu prsent dans la prise en charge de la schizophrnie, off re lavantage de prsenter moins deff ets secondaires. Les mdicaments qui seront disponibles dans quelques annes seront encore plus effi caces et mieux tolrs par les patients ,

    a-t-il indiqu. Toutefois, aussi effi cace soit-il, le traitement mdicamenteux ne suffi t pas, lui seul, amliorer ltat des personnes schizophrnes. En eff et, les spcialistes sont aujourdhui unanimes dire que les thrapies mdicamenteuses doivent tre associes une sensibilisation du patient et de sa famille la ncessit de bien comprendre la pathologie et dvaluer ses complications. Actuellement, en Europe et aux Etats-Unis, aucun programme de traitement nest initi sans limplication des

    associations ou des proches des malades. Ils se sont rendu compte, dans ces pays, partir des annes 90, que la comprhension des enjeux des traitements par le malade et son entourage facilite grandement la prise en charge thrapeutique. Cette dmarche passe par la mise en place de programmes psycho-ducatifs bass sur le concept de remdiation cognitive qui permettent au patient de reprogrammer sa faon de penser et dinteragir avec les vnements et les situations au quotidien , a prcis le Pr Bettas.

    prise en CharGe De La sChiZophrnieLe rLe DTerminanT De La FamiLLe

    La treizime dition du congrs annuel Urgences, seul congrs accrdit par le Collge franais de mdecine durgence au Maroc, a t loccasion de faire le point sur les nouveauts en matire de prise en charge des patients au sein des services des urgences. Organise du 21 au 23 fvrier derniers, cette dition a rassembl prs de 4 000 professionnels de la sant, notamment des mdecins urgentistes, des infi rmiers et des ranimateurs. Au programme, de nombreux ateliers et tables rondes ddis des thmes lis aux urgences vasculaires, la traumatologie vitale et aux tats de choc notamment. Selon le Pr Mohamed Mouhaoui, prsident du congrs, lvnement a permis aux participants

    de mettre jour leurs connaissances en matire des techniques thrapeutiques les plus rcentes utilises dans le cadre des urgences pr-hospitalires ou hospitalires. Une occasion galement de dresser un tat des lieux de la spcialit au Maroc et de mettre laccent sur certains dysfonctionnements qui caractrisent la profession, notamment le manque de ressources humaines. Prs de 200 personnes consultent chaque jour les services des urgences au CHU de Casablanca, soit 73 000 par an. Bon nombre de ces patients arrivent dans un tat de stress trs important et exigent une prise en charge rapide. Compte tenu du manque en ressources humaines, ils doivent

    parfois faire preuve de beaucoup de patience avant de pouvoir consulter un mdecin , a expliqu le Pr Mouhaoui. Il a ajout que la multiplication des urgences de proximit peut contribuer signifi cativement lamlioration de la prise en charge des patients admis aux urgences. Pour certains patients, le facteur temps joue un rle dterminant. Les personnes sou rant dun infarctus du myocarde, par exemple, doivent tre hospitalises en urgence pour leur viter des complications qui peuvent leur tre fatales. Les urgences de proximit permettent cette catgorie de malades, dune part, de raccourcir le dlai de prise en charge et, dautre part, dtre oriente vers la structure la plus adapte , a-t-indiqu.

    ConGrs urGenCes 2013Le rLe Des urGenCes De proXimiT

    Pr omar BETTAS

  • 9Flash Sant

  • Flash Sant10

    LInternational Pdiatrique Nephrology Association (IPNA) a organis une runion des nphrologues pdiatres dAfrique francophone Casablanca. La runion sest droule sur deux jours dont une premire journe a t consacre latelier de dialyse pritonale et au projet de lIPNA-Afrique francophone. La deuxime a t ddie lenseignement et aux mises au point.Les principaux objectifs de cette runion taient nombreux. Il sagissait de permettre aux collgues de se connatre et dchanger, afi n de structurer un groupe IPNA de nphrologie pdiatrique dAfrique francophone. Ce rseau a vu le jour Casablanca. lordre du jour galement, le dveloppement des projets denseignement et de formation mdicale et paramdicale ( teaching courses , IPNA fellowship program , sister center program , etc.) et llection dun reprsentant qui sigerait au bureau de lIPNA (IPNA Council).

    Le professeur Amal Bourquia a t lue lunanimit ce poste. Dautres projets dacquisition de matriels et de coopration ont t discuts.Largement suivi, latelier de dialyse pritonale (DP) a t organis en collaboration avec la socit Fresenius. Le Professeur Amal Bourquia a prsent la technique de dialyse pritonale, ses avantages et ses complications. Le Pr Laurence Adonis (Abidjan) et le Dr Francis Lalya (Bnin) ont ensuite expos leurs expriences respectives avant de laisser la place au Dr Ali Mouncef Gasmi dont lintervention a t centre sur les dtails des systmes de DP, leurs avantages et la scurit quils procurent, notamment en matire dinfection. Par la suite, le formateur M. Loutfi a eff ectu une dmonstration des deux techniques, savoir la DPCA (dialyse pritonale continue en ambulatoire) avec le recours la poche et la DPA (dialyse pritonale automatise) avec laide du cycleur.

    LAmicale des pdiatres de libre pratique de la wilaya de Rabat (APELIP) a orga-nis les huitimes Journes pdiatriques du 15 au 17 fvrier derniers Rabat. Les participants cet vnement scientifi que ont pu prendre part plusieurs confrences et ateliers pratiques anims par des pra-ticiens marocains et trangers. De nom-breux thmes ont t dbattus autour de la prise en charge des pathologies de lenfant, notamment lapproche diagnostique des tumeurs malignes de los, les troubles fonc-

    tionnels digestifs de lenfant, les interac-tions cardiorespiratoires du nouveau-n et lintrt de lEEG en ranimation nona-tale. lissue des journes, les participants se sont donn rendez-vous en novembre prochain pour voquer ltat des lieux de la pdiatrie au Maroc loccasion du congrs national de la Socit marocaine de pdia-trie. Une manifestation qui devrait gale-ment permettre de dfi nir des recomman-dations visant amliorer la prise en charge des pathologies touchant les enfants.

    nphroLoGie pDiaTriQuepremire runion aFriCaine FranCophone

    viiies Journes pDiaTriQues De raBaTun proGramme sCienTiFiQue vari

    Le rle du mdicament gnrique dans laccs aux soins est lun des thmes abord lors de la table ronde organise par la Chambre de commerce britannique au Maroc le 13 fvrier dernier Casablanca. En prsence du ministre de la Sant, le professeur El Houssaine Louardi, et devant de nombreux reprsentants des laboratoires pharmaceutiques et des professionnels de la sant, M. Reda Hajoui, secrtaire gnral des laboratoires Cooper Pharma, a expos, chi res lappui, limpact du recours au gnrique sur lamlioration de laccs au mdicament au Maroc. Il a pris pour exemple le march des inhibiteurs de la pompe protons (IPP) qui a cr de manire signifi cative avec le dveloppement des gnriques. En 2000, le march comptait 3 princeps et 6 gnriques seulement des IPP, proposs respectivement un prix de vente moyen de 289 et 267 dirhams. Grce la multiplication des mdicaments gnriques, 22 en 2012, ce tarif est pass 238,80 dirhams en moyenne pour les princeps et 68,50 dirhams pour les gnriques , a-t-il illustr. Une tendance qui, selon lui, devrait se poursuivre durant les prochaines annes et toucher dautres classes pharmaceutiques. La part de march du mdicament gnrique reprsente actuellement 30 % environ du march global du mdicament. Ce chi re devrait augmenter durant les prochaines annes compte tenu du nombre important de produits chers qui peuvent tre gnriqus. Les citoyens pourront alors accder de nouvelles classes thrapeutiques des prix encore plus accessibles , a-t-il prcis. Il a par ailleurs soulign que la perce du mdicament gnrique contribuera galement lamlioration de lobservance aux traitements, surtout chez les patients dmunis. Malgr lexistence des systmes de scurit sociale et le lancement du Ramed, nous constatons quune frange importante de la population prouve toujours des di cult pour acheter rgulirement les traitements onreux, notamment ceux destins aux pathologies chroniques comme lhypertension artrielle ou le cancer. En rendant ces mdicaments plus accessibles, nous leur permettrons de mieux observer leur traitement et amliorerons ainsi la prise en charge thrapeutique de leur pathologie , a-t-il ajout.

    mDiCamenTs GnriQuesDe pLus en pLus aCCessiBLes

    Les nphrologues dAfrique francophone runis au Maroc.

    6 12 mois

    DBN A&O SAS au capital de 30.689.148 - RCS Ville franche Tarare 517 441 820. BA12-216

    A partir d'un an0 6 mo is

    NOUVEAUDCOR

    FORMULES

    INC

    HANGE

    S

    NOUUVEAUVEAUDDCOR

    FORMULES

    INNC

    HANGEE

    S

    NOUVEAUDCOR

    FORMULES

    INC

    HANGE

    S

    LOrganisation Mondiale de la Sant (OMS) recommande que les femmes enceintes et les mres de nourrissons et de jeunes enfants soient particulirement bien informes sur :- les avantages du lait maternel, qui constitue laliment idal du nourrisson. Il est le mieux adapt ses besoins spciques et le prserve des maladies ;- limportance dune bonne alimentation maternelle pour la prparation et la poursuite de lallaitement au sein ;- leet ngatif dune alimentation mixte du nourrisson en alternance entre allaitement au sein et prise dun biberon pourra gner lallaitement maternel ;- la dicult de revenir sur le choix de ne pas allaiter ; les implications socio-conomiques prendre en considration dans les choix de la mthode dallaitement.- Il est important de rappeler le cot quengendre lutilisation des laits infantiles, en prcisant les quantits utiliser selon lge de lenfant.En cas dutilisation dun lait infantile, lorsque la mre ne peut ou ne souhaite pas allaiter, il importe de respecter scrupuleusement les recommandations relatives la qualit de leau, les indications de prparation et dutilisation et de suivre lavis du corps mdical. Une utilisation incorrecte pourrait prsenter un risque pour la sant de lenfant.

  • 11Flash Sant

    6 12 mois

    DBN A&O SAS au capital de 30.689.148 - RCS Ville franche Tarare 517 441 820. BA12-216

    A partir d'un an0 6 mo is

    NOUVEAUDCOR

    FORMULES

    INC

    HANGE

    S

    NOUUVEAUVEAUDDCOR

    FORMULES

    INNC

    HANGEE

    S

    NOUVEAUDCOR

    FORMULES

    INC

    HANGE

    S

    LOrganisation Mondiale de la Sant (OMS) recommande que les femmes enceintes et les mres de nourrissons et de jeunes enfants soient particulirement bien informes sur :- les avantages du lait maternel, qui constitue laliment idal du nourrisson. Il est le mieux adapt ses besoins spciques et le prserve des maladies ;- limportance dune bonne alimentation maternelle pour la prparation et la poursuite de lallaitement au sein ;- leet ngatif dune alimentation mixte du nourrisson en alternance entre allaitement au sein et prise dun biberon pourra gner lallaitement maternel ;- la dicult de revenir sur le choix de ne pas allaiter ; les implications socio-conomiques prendre en considration dans les choix de la mthode dallaitement.- Il est important de rappeler le cot quengendre lutilisation des laits infantiles, en prcisant les quantits utiliser selon lge de lenfant.En cas dutilisation dun lait infantile, lorsque la mre ne peut ou ne souhaite pas allaiter, il importe de respecter scrupuleusement les recommandations relatives la qualit de leau, les indications de prparation et dutilisation et de suivre lavis du corps mdical. Une utilisation incorrecte pourrait prsenter un risque pour la sant de lenfant.

  • Actu produits12

    Danone Baby Nutrition a le plaisir dannoncer le changement de dcor sur la gamme de ses produits Bldina. Les dcors des emballages des laits infantiles, lait de croissance et crales infantiles de la marque Bldina ont ainsi tous t retravaills afi n de permettre une harmonisation de la gamme. La gamme se dote de nouveaux emballages mais les formules restent inchanges.

    nouveau DCor pour LensemBLe De La Gamme

    DECORS

    Le laboratoire IdexPharme-groupe Biocodex a le plaisir dannoncer le lancement de son nouveau produit sur le marchmarocain.

    est une solution deau de mer fi ltre et contrle microbiologiquement contenant environ 24g/L de NaCl. Naturellement riche en sels minraux et oligolments, permet de nettoyer les oreilles de faon naturelle et non agressive et rduit les risques de formation des bouchons de crumen.

    est rserv aux enfants de plus de six mois et aux adultes. Sans gaz ni conservateur, est propos en fl acon de 30 ml au PPM de 65 dirhams.

    LhYGine De LoreiLLeLe laboratoire IdexPharme-groupe Biocodex a le plaisir dannoncer le lancement de son

    est une solution deau de mer fi ltre et contrle microbiologiquement contenant

    permet de nettoyer les oreilles de faon naturelle et non agressive et rduit les risques de formation des bouchons

    est propos en fl acon de 30 ml au PPM de 65 dirhams.

    Le laboratoire Synthemedic a la plaisir de vous annoncer la mise sur le march de sa nouvelle spcialit .A base de paractamol et de codne, est indiqu chez ladulte dans le traitement des douleurs dintensit modre intense qui ne sont pas soulages par laspirine ou le paractamol utilis seul.Disponible en boite de 20 comprims scables, est propos au PPM de 22 dirhams.

    La sYnerGie anTi-DouLeur

  • Actu produits 13

  • FonDamenTauX14

    L a vaccination des adolescents a t dclare priorit nationale en France, en 2012. Les dernires donnes publies par lObservatoire Vaccinoscopie (2011) montraient en eff et que seuls 27 % des adolescents taient bien vaccins, cest--dire avaient reu au moins six doses de DTP, cinq doses de coqueluche, le schma complet de lhpatite B et au moins deux doses de RRO. Une analyse plus fi ne des donnes rvle que 87 % des adolescents de 15 ans taient jour pour le DTP, 88,6 % pour le ROR, 77,3 % pour la coqueluche, 36,6 % pour lhpatite B, 33,7 % pour le HPV et

    20,8% pour le mningocoque C. Les donnes relatives la couverture

    vaccinale au Maroc concernent essentiellement les enfants et montrent qu lge de un an, le taux de couverture atteint 89 99 % pour les vaccins inscrits au calendrier. Mais la vaccination des adolescents reste un sujet

    encore mconnu!

    Protection de soi et des autresOr, la vaccination de ladolescent poursuit un double objectif, celui de la protection individuelle directe pour ladolescent lui-mme et celui de la protection collective. Ainsi, plusieurs rappels ou rattrapages vaccinaux contre des maladies graves ou potentiellement plus graves ou plus mal tolres que chez les enfants concernent directement les 1530 ans, mais ils en sont peu informs (rougeole, oreillons, rubole, coqueluche). Les adolescents sont galement particulirement vulnrables face la rougeole et la mningite. La vaccination permet enfi n de se protger effi cacement contre deux infections sexuellement transmissibles : HPV et hpatite B. Chaque motif de consultation

    pourra donc tre considr comme une rare occasion de faire le point sur les vaccinations et dinformer. De mme

    suivre De prsLA VACCINATION DES ADOLESCENTS EST UNE MISSION DIFFICILE, MAIS PAS IMPOSSIBLE ! MALGR LES FREINS EXISTANTS ET UN SUIVI MDICAL MOINS

    RGULIER, CHAQUE CONSULTATION EST LOCCASION DE VRIFIER LE CARNET DE SANT ET DE METTRE JOUR LEURS VACCINATIONS. DANS CE CONTEXTE, LE RLE

    DES PARENTS ET LATTENTION PARTICULIRE QUILS DOIVENT AVOIR POUR VEILLER CE QUE LEUR ADOLESCENT SE MUNISSE DE LEUR CARNET DE SANT CHAQUE

    VISITE SONT DES LMENTS ESSENTIELS.

    Pr Mohammed BoUSkrAoUi, Dpartement de Pdiatrie, Universit Cadi Ayyad et CHU Mohammed VI (Marrakech).

    Pour lessentiel, les adolescents qui voyagent peuvent tre traits de la mme faon que les adultes en matire de vaccination, compte tenu de lexposition antrieure, des antcdents vaccinaux et de leur tat de sant. Cependant, de nombreux adolescents voyagent de faon plus aventureuse, ce qui peut exposer ces routards des risques plus levs dans certains pays. Le vaccin antiamaril (fivre jaune) est le seul qui soit impos par le rglement international aux personnes se rendant dans un pays dendmie, et cela sapplique aux adolescents comme aux autres.

    voYaGes inTernaTionauXpenser La vaCCinaTion

    suivre De prs suivre De prsvaCCinaTion Des aDoLesCenTs

  • FonDamenTauX 15

  • FonDamenTauX16

    que la vaccination chez ladolescent reprsente une opportunit dinstaurer une consultation de prvention pour reprer et prvenir des comportements risques comme les addictions (alcool, tabac, cannabis), les comportements sexuels, les troubles du sommeil, les troubles alimentaires et de parler des maladies transmissibles vitables (HIV, HBV, Herps, Chlamydia, Mycoplasmes, HPV) ainsi que de la place du prservatif.

    Amliorer linformationDans la majorit des cas, ladolescent nest pas oppos la vaccination, mais il manque dinformations. Amliorer les connaissances de tous (adolescents, parents, professionnels de sant) sur la vaccination apparat comme un pralable indispensable. Chaque mdecin doit tre convaincu de la ncessit dune dmarche globale de sant incluant la vaccination, chaque

    fois quun adolescent le consulte. Mme si, en dfi nitive, la confi ance va dabord au mdecin pour sinformer, une demande de renseignement passe bien souvent dabord par Internet. Adolescents, parents et professionnels de sant doivent pouvoir y disposer de sources dinformation valides, simples demploi et actualises. Une tude amricaine concernant le vaccin contre le HPV a montr que les mres informes incitaient majoritairement leurs fi lles se faire vacciner. Linformation diff use au jeune patient doit tre claire. Elle doit lui permettre de prendre conscience des avantages de la vaccination -pour lui et pour les

    autres- tout en laissant une place lexpression des craintes et des doutes. Il est important de le sensibiliser sur les modes de transmission de certaines

    maladies comme lhpatite B (tatouages, piercing, utilisation de seringues) ou sur linfection au HPV et de rpondre ses interrogations. Lobjectif consiste laisser ladolescent une part dinitiative dans sa dcision pour obtenir son adhsion.

    Faciliter laccs la vaccinationPour amliorer la couverture vaccinale,

    il faut rendre laccs la vaccination plus facile. Le Dr Georges Picherot, chef du service de Pdiatrie du

    La vaccination contre la varicelle peut tre propose aux adolescents gs de 11 15 ans et aux jeunes adultes qui nont pas contract la maladie. En effet, plus cette pathologie se dclare tardivement et plus elle est sujette complications. Le schma vaccinal comporte deux doses administrer un mois dintervalle au minimum.

    Le vaccin contre lhpatite A est recommand au Maroc entre 12 et 18 mois. Une vaccination peut tre propose aux adolescents qui nont pas t vaccins en tenant compte du contexte. Elle est aussi conseille aux jeunes qui frquentent des collectivits dans le cadre de leur activit professionnelle o sils prsentent

    une infection chronique par le virus de lhpatite B ou C. Deux doses seront administres un intervalle 6 mois.

    La vaccination contre le mningocoque de srogroupe non B ne sera propose quaux adolescents voyageurs dans des rgions risque (Ceinture africaine, Arabie Saoudite). Elle sadministre en une seule dose.

    Enfin, le vaccin contre la grippe, renouveler chaque anne, ne sera prescrit quaux jeunes patients atteints daffections broncho-pulmonaires chroniques, daffections cardiaques ou neurologiques, de diabte, de drpanocytose, de nphropathie ou de dficit immunitaire cellulaire.

    variCeLLe, Grippe, mninGoCoQue...au Cas par Cas

    Dans la majorit des cas ladolescent nest pas oppos la vaccination. Il manque dinformations.

  • FonDamenTauX 17

  • FonDamenTauX18

    CHU de Nantes et membre du groupe dexperts qui a mis au point le guide pratique ADOVAC, dfend ladoption de plusieurs mesures : Il serait bien dinstaurer une consultation de prvention obligatoire 13 ans, pour un bilan de sant complet, comportant le statut vaccinal, les rappels vaccinaux et le rattrapage ventuel pour les vaccins manquants. Par ailleurs, une coute attentive est aimportante pour dpister dventuels comportements risque et rpondre aux questions (ducation sexuelle, notamment) , suggre-

    t-il dans un document intitul Sant, prvention, vaccination de ladolescence, comprendre les jeunes et mieux les informer. Quoi quil en soit, le suivi vaccinal des adolescents reste trs insuffi sant au Maroc. Les recommandations vaccinales cet ge sont inexistantes ce qui laisse une grande anarchie des dcisions de chacun. Ainsi, les couvertures vaccinales pour la rougeole, les oreillons et la rubole sont les plus proccupantes. Il est important de dvelopper la

    rfl exion sur les outils ncessaires aux professionnels pour amliorer les connaissances et les pratiques : les vaccinations sont de plus en plus nombreuses et les protocoles souvent modifi s. Les contre-indications, les eff ets indsirables sont mal connus ainsi que les associations vaccinales. Il nexiste pas de structure de prvention daccs facile cet ge, limage de ce dont on dispose pour les enfants plus jeunes. Le dbat sur le rle de la sant scolaire et de lcole en matire de vaccinations reste donc ouvert.

    Les rappeLs enTre 11 eT 12 ans : Vaccin de rappel contre la Diphtrie (D), le Ttanos (T)

    et la Poliomylite (Polio). La coqueluche peut atteindre aussi les adolescents

    sous une forme moins grave, mais trs contagieuse pour les nourrissons. Compte tenu de la persistance dune incidence leve de cas de coqueluche observs chez de trs jeunes nourrissons contamins par des adolescents ou de jeunes adultes, un rappel est recommand par certains pays, entre lge de 11 et 13 ans, et doit tre pratiqu en mme temps que le troisime rappel diphtrie, ttanos et poliomylite concentration normale (DTCaPolio). Au Maroc, aucune recommandation nest encore mise dans ce sens.

    Pour les enfants qui ont chapp ce rappel 11-13 ans, un rattrapage sera pratiqu par ladministration dun vaccin quadrivalent dTcaPolio5, lge de 16-18 ans. Au Maroc, aucune recommandation nest encore mise dans ce sens.

    Ds 11 ans, la vaccination contre le HPV est recommande toutes les jeunes filles et en rattrapage aux jeunes femmes de 15 23 ans qui nont pas eu de rapport sexuel ou, au plus tard, dans lanne suivant le dbut de leur vie sexuelle. Le schma vaccinal comporte 3 doses administrer en respectant les intervalles prconiss par le fabricant du vaccin (il en existe deux au Maroc). La vaccination protge contre 70 % des HPV responsables du cancer du col de lutrus. Cependant, mme aprs vaccination, il est ncessaire deffectuer rgulirement des frottis de dpistage.

    Les vaCCins De raTTrapaGe Le rattrapage concerne tous les adolescents qui nont pas t vaccins. Il ne sagit pas dun rappel. Dans ce domaine, il faut savoir que chaque dose de vaccin administre compte.

    enTre 11 eT 15 ans : Vaccin contre la Diphtrie (D), le Ttanos (T), la

    Poliomylite (Polio) et la Coqueluche (Ca) raison de trois doses (0, 2 et entre 8 et 12 mois). Prvoir ensuite un rappel tous les 10 ans.

    Vaccin contre lhpatite B raison de deux doses. La deuxime dose sera administre 6 mois dintervalle de la premire. Il faudra toutefois sassurer que le ou la jeune patient(e) ne prsente pas de risque lev dinfection au cours de ces 6 mois dintervalle. partir de 16 ans, la vaccination nest recommande que si ladolescent prsente un risque lev dexposition (toxicomanie, par exemple).

    enTre 11 eT 18 ans : Vaccin contre la rougeole, la rubole et les oreillons.

    Le schma dinjection comporte deux doses un mois dintervalle.

    enTre 15 eT 23 ans : Un schma de rattrapage du vaccin contre lHPV est

    conseill condition que la patiente nait pas encore eu de rapport sexuel ou que la consultation ait lieu dans lanne qui suit le premier rapport. Trois doses seront administres selon les intervalles prconiss par le fabricant du vaccin (il en existe deux au Maroc).

    Du rappeL au raTTrapaGeQueL vaCCin QueL Ge ?

  • FonDamenTauX 19

  • univers pharma20

    L e LDL-C reste, ce jour, le meil-leur marqueur qui permet aux praticiens dvaluer les risques de survenue de complications car-diovasculaires chez les patients haut ou trs haut risque , a affi rm le Pr Pierre Sabouret, cardiologue lhpital de la Piti-Salptrire de Paris. Certains spcialistes sappuient sur le dosage de la CRP (C-ractive protine, -un marqueur de l infl ammation aigu scrt par le foie - NDLR) dans la prvention des vnements

    cardiovasculaires, mais les recommanda-tions internationales bases sur les tudes scientifi ques insistent toutes sur l impor-tance de rduire le taux de LDL-C.

    De nouveaux objectifs thrapeutiquesCes recommandations voluent au rythme de lenrichissement des connaissances scientifi ques, et les plus rcentes, dictes conjointement par la Socit europenne de cardiologie et la

    Socit europenne dathrosclrose, prconisent de rduire le taux de LDL-C 1 g/l chez les patients haut risque et 0,7 g/l chez les patients trs haut risque. Les patients diabtiques de type 2 et les patients diabtiques de type 1 avec atteinte dun organe noble, par exemple, sont considrs comme des patients trs haut risque. taux de LDL-C similaire , a expliqu le Pr Pierre Sabouret, 1,20 g/l, par exemple, le patient diabtique prsente un risque cardiovasculaire plus lev car ses LDL sont petites et denses, contrairement celles d un patient non diabtique. Or, les LDL petites et denses fragilisent la chape fi breuse et concourent la formation de thrombus susceptibles de provoquer un syndrome coronarien aigu ou un accident vasculaire crbral ischmique . Do la rvision la baisse des objectifs thrapeutiques chez certaines catgories de patients dont les personnes diabtiques, celles qui prsentent un antcdent de maladie cardiovasculaire, une insuffi sance rnale modre svre ou qui cumulent des facteurs de risque.

    Lamplitude de la baisse Ces objectifs ne sont cependant pas toujours faciles atteindre, surtout si le patient a un taux particulirement lev de LDL-C au dpart. Dans ce cas, lobjectif thrapeutique viser consiste baisser le taux initial de 50 %. La notion

    prise en CharGe Des DYsLipiDmies

    LDL-C, CiBLe ThrapeuTiQue TouJours priviLGie

    LES LABORATOIRES MSD ONT ORGANIS LES 7 ET 8 FVRIER DERNIERS, RESPECTIVEMENT FS ET MARRAKECH, UNE MANIFESTATION SCIENTIFIQUE

    SOUS LE THME PRISE EN CHARGE DES DYSLIPIDMIES : QUOI DE NEUF EN 2013 ? . ANIME PAR LE PR PIERRE SABOURET, CARDIOLOGUE LHPITAL

    DE LA PITI-SALPTRIRE, PARIS, CETTE MANIFESTATION A T LOCCASION DE DBATTRE DES PERSPECTIVES QUOFFRE LA THRAPIE COMBINE DANS LE

    TRAITEMENT DES DYSLIPIDMIES.

    Pr Pierre SABoUrET,cardiologue lhpital de la Piti-Salptrire de Paris

  • univers pharma 21

    damplitude de la baisse est essentielle , a poursuivi le cardiologue. Les tudes montrent que pour ralentir l volution de l athrome, il faut atteindre une baisse dau moins 50 % du LDL-C. La mta-analyse de Law, la meilleure mon sens, car elle tient compte des donnes individuelles des patients, montre clairement que l amplitude de la baisse est corrle la rduction du risque cardiovasculaire . Donc, mme si lobjectif de 0,7 g/l est atteint pour un patient trs haut risque, il est considrer en tenant compte de lamplitude de baisse. Selon le Pr Pierre Sabouret, un taux de LDL-C bas, 0,5 par exemple, ne met pas un patient haut risque en danger. Les donnes scientifi ques les plus rcentes montrent en eff et quun patient ayant un taux de LDL-C bas na pas plus de myalgie, d atteinte hpatique, de myosites, d lvation des CK et des ALAT au cours de son traitement car la tolrance des statines est dose dpendante. En revanche, il obtient un bnfi ce cardiovasculaire.

    Les bnfi ces des associations thrapeutiquesIndiqu en premire intention, le traitement par statine ne permet pas toujours datteindre lobjectif vis. Dune part, certains patients sont de bons rpondeurs au traitement par statines alors que dautres le sont moins et, dautre part, un doublement de la dose ne procure pas de bnfi ce suprieur 6 % de ce qui a t obtenu avec la dose initiale. La stratgie thrapeutique consiste alors utiliser un traitement qui associe une statine un inhibiteur de labsorption du cholestrol. La statine est un inhibiteur de la HMG-CoA rductase. Son action permet de diminuer la synthse du cholestrol l intrieur du foie , a expliqu le Pr Sabouret. Lorganisme ragit alors en augmentant les rcepteurs au niveau du foie qui, leur tour, captent le LDL circulant. En rponse la baisse du LDL circulant, un systme de contre-rgulation se met en place qui renforce l absorption du cholestrol au niveau de l intestin . Lassociation fi xe

    simvastatine/ztimibe, commercialise sous le nom dInegy, permet dagir deux niveaux pour viter cette contre-rgulation. Depuis le lancement dInegy, il y a cinq ans en France, nous avons enregistr des progrs signifi catifs dans le traitement des patients qui synthtisent peu de cholestrol et qui ne rpondent pas bien aux traitements par statines. Grce

    la bithrapie, nous obtenons de trs bons rsultats , a indiqu le Pr Sabouret, avant de conclure : En France, Inegy est un mdicament propos en seconde intention en prvention primaire. Sur le plan scientifi que, lorsque l objectif thrapeutique vis est bas et compte tenu de l effi cacit de ce traitement, il a toute sa place en premire intention.

    DoCTineWs. penseZ-vous Que La prise en CharGe Des DYsLipiDmies esT auJourDhui opTimaLe eT Que Les paTienTs parviennenT se ConFormer auX oBJeCTiFs ThrapeuTiQues ?pr pierre saBoureT. Chez les patients diabtiques qui cumulent les facteurs de risques cardiovasculaires ainsi que chez les patients en prvention secondaire pour lesquels le taux de LDL-C doit tre infrieur 0,7g/l, les objectifs ne sont souvent pas atteints. Environ 60 70 % dentre eux ne parviennent pas se conformer aux recommandations de traitement. Cette situation sexplique principalement par la rduction des taux prconise par ces recommandations que les traitements par statines seules ne permettent pas toujours datteindre.

    CommenT ineGY peuT-iL aiDer Les mDeCins aTTeinDre Les oBJeCTiFs ThrapeuTiQues ?Il a t prouv scientifi quement que le doublement de la dose de statines permet dobtenir un bnfi ce supplmentaire de baisse du taux de LDL-C de lordre de 6 %. Ce gain est gnralement insu sant par rapport aux objectifs viss alors

    quInegy permet de rduire le taux de LDL-C de plus de 50 % par rapport son niveau initial. Son e cacit est suprieure celle des statines utilises en monothrapie, notamment chez les patients mauvais rpondeurs aux statines. Autre avantage non ngligeable pour les praticiens et les patients, Inegy est bien tolr grce sa faible dose de statine et aux e ets minimes de son limiteur dabsorption du cholestrol sur le systme digestif.

    ineGY a prouv son eFFiCaCiT sur Le LDL-C. Quen esT-iL De La rDuCTion Du risQue CarDiovasCuLaire CheZ Le paTienT hauT risQue ?Plusieurs tudes ont montr le cacit clinique dInegy dans la rduction des vnements cardiovasculaires majeurs, en particulier chez les patients insu sants rnaux. Ltude SHARP, par exemple, qui a fait lobjet dune publication dans plusieurs revues scientifi ques, a rvl une baisse de 18 % des vnements cardiovasculaires tels que linfarctus du myocarde et laccident vasculaire crbral (AVC), l o les statines navaient pas montr de cacit dans dautres tudes.

    Trois QuesTions au pr pierre saBoureT,CarDioLoGue LhpiTaL De La piTi-saLpTrire De paris

  • univers pharma22

    F ruit de 20 ans de recherches menes par lUniversit de Paris Est Crteil et le Centre national de recherche scientifi que (CNRS), Cacipliq 20 est un traitement dvelopp partir dagents de rgnration tissulaire RGTA utiliss pour traiter les ulcres chroniques. La particularit de ce nouveau traitement rside dans le fait quil pntre dans les microfi ssures de la matrice extracellulaire de la peau lse pour se fi xer sur les protines de structure, la place des hparanes sulfates dgrads. Il agit lintrieur de la peau en fi xant les facteurs de croissance et en rorganisant larchitecture matricielle. De nombreuses publications et tudes scientifi ques ont t consacres la nouvelle thrapie et ont permis de mettre en avant ses bnfi ces thrapeutiques, notamment chez les patients souff rant du pied diabtique.

    Eviter lamputation chez les diabtiquesAu Maroc, la prvalence du pied diabtique chez la population diabtique

    est denviron 20 %. Entre 5 et 10 % de patients doivent subir chaque anne une amputation du pied. Les lsions du pied qui peuvent aff ecter les personnes diabtiques sont nombreuses. Elles sont souvent mconnues et sous-estimes par les patients et leur entourage et peuvent favoriser l apparition des plaies infectes, a expliqu le Pr Hassan El Ghomari, professeur dendocrinologie au CHU de Casablanca. Grce l avnement des nouveaux produits cicatrisants, nous sommes actuellement en mesure de proposer aux patients courant un risque d amputation une excellente alternative thrapeutique, a-t-il indiqu. De nombreux patients, aussi bien au Maroc qu ltranger, ont t traits par cette nouvelle thrapie. Les rsultats obtenus sont, de lavis des mdecins traitants, trs satisfaisants. Pour le Dr Rachid Adiel, spcialiste en chirurgie esthtique-plastique la clinique Souissi de Rabat, Cacipliq 20 a permis une amlioration trs nette de la prise en charge des personnes atteintes de lsions cutanes chroniques. En utilisant la

    thrapie matricielle, nous avons pu viter l amputation un patient obse qui prsentait, depuis quinze ans, une plaie profonde suite un accident. Aprs avoir appliqu Cacipliq 20, nous avons observ l apparition de petits lots de peau qui ont commenc grandir au fi l du traitement. La jonction entre ces lots a permis pratiquement de couvrir toute la zone de la plaie, a-t-il affi rm.

    Des bnfi ces confi rmsUn autre cas illustre bien les bnfi ces de la thrapie rgnratrice dans le traitement des lsions de la peau. Il sagit dune femme diabtique de 77 ans souff rant dune fasciite ncrosante, une infection des tissus sous-cutans profonds, et prise en charge par le service dendocrinologie-diabtologie de lhpital militaire Mohammed V de Rabat, dirig par le Pr Ghizlane Belmejdoub. La plaie traite tait caractrise par un dcollement circonfrentiel de ses pourtours, et prsentait deux poches, dont l une dans la rgion prinale. Situe proximit des organes gnitaux de la femme, elle a pos un vrai dfi l quipe soignante, compte tenu du risque lev d infection. Au bout de 11 semaines de traitement par Cacipliq, nous avons obtenu une fermeture quasi-totale des deux berges et une disparition des deux poches sans recourir aux antibiotiques , a indiqu le Dr Meftah Azzelarab, endocrinologue-diabtologue lhpital militaire Mohammed V de Rabat.Le produit est distribu par les laboratoires Sothema et sa promotion a t confi e la socit Pharmacare.

    prise en CharGe Des pLaies eT Lsions ChroniQues

    une nouveLLe Thrapie innovanTe DisponiBLe au maroC

    LA SOCIT INNOVE PHARMA ET LES LABORATOIRES SOTHEMA ONT ORGANIS LE 21 FVRIER DERNIER, CASABLANCA, UNE CONFRENCE DE PRESSE DDIE AU LANCEMENT

    DE CACIPLIQ 20, UN PRODUIT DONT LA PROMOTION A T CONFIE LA SOCIT PHARMACARE, INDIQU DANS LA CICATRISATION DES PLAIES CHRONIQUES.

    Pr Ghizlane BELMEJDoUB Pr Hassan EL GHoMAri Dr rachid ADiEL

  • univers pharma 23

  • univers pharma24

    Malgr les avances rcentes dans les discussions entre le ministre de la Sant et les reprsentants de leurs instances syndicales, les pharmaciens dofficine continuent dafficher leurs inquitudes quant aux menaces qui psent sur lavenir de leur profession. Lors du dernier colloque national de la pharmacie, organis du 1er au 2 fvrier derniers, Marrakech, par le syndicat des pharmaciens de Marrakech (SPM), ils ont t nombreux rclamer des mesures rapides et efficaces mme de sauvegarder leur activit, notamment le renforcement du monopole du mdicament. Ltat actuel du monopole du mdicament nest nullement conforme la lgislation en vigueur. Il est fortement brch par l existence illgale des pharmacies de la CNOPS, par les points de vente de parapharmacie dont le nombre ne cesse d augmenter, ainsi que par les prjudices occasionns par les chantillons mdicaux gratuits , a indiqu le Dr Nazih Lghorfi, prsident du SPM, qui appelle les officinaux une mobilisation gnrale pour faire aboutir cette dolance. Il a toutefois

    expliqu que le recouvrement du monopole du mdicament par les pharmaciens ne saurait, lui seul, redresser la situation conomique des officines sans linstauration dautres mesures daccompagnement. Nous pensons quil est impratif de mettre en place un plan de redressement et d mergence destin assurer la survie

    socio-conomique de la pharmacie d off icine , a prcis le prsident du SPM. Ce plan devra promouvoir et mettre en place de vraies mesures f iscales incitatives et appropries pour accompagner la promulgation et l application des nouveaux dcrets rglementant la f ixation des prix des mdicaments a-t-il ajout.

    Les membres du Syndicat des pharmaciens de Marrakech.

    pharmaCiens DoFFiCineLurGenCe Dun pLan De reDressemenT

    Le 2e Salon des pharmaciens du Sud et la 1re Journe pharmaceutique de la ville de Dakhla, organiss du 23 au 24 fvrier derniers, ont t loccasion de dbattre des problmes auxquels font face les officinaux exerant dans les provinces du sud. Pour le Dr Bekkaoui Mohamed Amine, prsident du Syndicat des pharmaciens de la rgion de Oued-Eddahab et Lagouira, ces dernires annes ont vu une amlioration significative dans les conditions de travail des pharmaciens de la rgion. La problmatique lie aux dlais de livraison, par exemple,

    dont souffraient les officinaux depuis des annes, est en passe dtre rgle grce laugmentation du nombre de vols ariens desservant les villes du sud , a-t-il expliqu. Il nen demeure pas moins que certains points doivent encore tre reconsidrs pour amliorer le quotidien des pharmaciens du Sud, notamment celui relatif la reprsentativit des pharmaciens issus des provinces du Sud dans les instances rgionales reprsentant la profession. Selon le pharmacien, cette question revt une importance capitale, car elle permettra de mieux

    faire entendre les dolances des pharmaciens de cette rgion. Il est aujourdhui inadmissible quun conseil cens reprsenter les rgions du Sud du Maroc soit compos presque exclusivement de membres exerant dans des villes du Nord telles que Casablanca ou El Jadida. Nous pensons que les officinaux du Sud sont plus aptes comprendre les aspirations et les problmes des pharmaciens de cette rgion. Nous allons dailleurs faire valoir ce droit lors des prochaines lections du Conseil rgional des pharmaciens dofficine du Sud , a-t-il soulign.

    pharmaCiens Des provinCes Du suDpLus De reprsenTaTiviT Dans Les insTanCes rGionaLes

  • univers pharma 25

  • univers pharma26

    P remire thrapie incluant une an-ti-protase disponible au Maroc, la trithrapie base de bocprevir constitue un vritable bond en avant dans la prise en charge de lhpatite C. En France, cette thrapie est devenue depuis quelques annes le traitement de rfrence du VHC de gnotype 1, et ce, quel que soit le profi l des patients. Avant son apparition, le traitement de lhpatite C reposait sur une bithrapie combinant deux mdicaments, les interfrons pgy-ls et la ribavirine, qui permettait de gu-rir moins dun cas sur deux des patients cits. Pour le Dr Anis El Mekaoui, di-recteur du ple Hpital-Spcialit chez MSD, lintroduction de la trithrapie base de bocprevir ouvre de nouvelles perspectives dans la prise en charge des patients marocains, quils soient nafs ou en chec de traitement. Compare la bithrapie, la trithrapie a permis daug-menter de faon signifi cative les chances de gurison chez les patients atteints dhpatite C de gnotype 1. Il sagit dune vritable in-novation thrapeutique qui a dailleurs t rcompense par le prestigieux prix Galien en 2012 et qui amliorera sans doute la prise en charge de l hpatite C de gnotype 1 au Maroc, a-t-il indiqu.

    Le gnotype 1 dans la ligne de mireBien que les spcialistes estiment que la trithrapie pourrait aussi tre effi cace contre dautres types de gnotypes de lhpatite C, elle est pour linstant rserve

    uniquement au gnotype 1, le plus frquent au Maroc, comme lexplique le Pr Rhimou Alaoui, prsidente de la Socit marocaine des maladies de lappareil digestif (SMMAD). Le gnotype 1 est de loin le plus rpandu au Maroc. Sa prvalence est estime entre 55 et 60 % de l ensemble des cas dhpatite C enregistrs chez nous. Compte tenu de ses excellents rsultats obtenus l tranger, la trithrapie devrait amliorer signifi cativement le traitement de l hpatite C de gnotype 1 au Maroc , a-t-elle prcis. Les tudes multicentriques internationales ont montr que ce traitement est effi cace chez les patients atteints de lhpatite C de gnotype 1 aussi bien nafs quen chec de traitement. Toutefois, les patients en chec de traitement devraient particulirement

    profi ter de ses bnfi ces. Jusqu prsent, les personnes en chec de traitement avec les anciennes thrapies ne disposaient daucune autre alternative thrapeutique. Ils taient simplement maintenus sous surveillance mdicale en attendant le dveloppement de nouveaux produits. Linitiation de la trithrapie chez ces patients permettra daugmenter considrablement leurs chances de gurison et vitera l volution vers des complications telles que le carcinome hpato-cellulaire , a soulign le Pr Salwa Nadir, hpato-gastro-entrologue au CHU Ibn Rochd de Casablanca. Le nouveau traitement reprsente galement un espoir pour les patients cirrhotiques qui comptent parmi les plus diffi ciles traiter. En labsence dalternative de traitement, ces patients deviennent trs haut risque de

    prise en CharGe De LhpaTiTe C

    La TriThrapie oFFiCieLLemenTLanCe au maroC

    LOCCASION DU LANCEMENT DE VICTRELIS AU MAROC, LES LABORATOIRES MSD ONT ORGANIS UN SYMPOSIUM AUQUEL ONT T CONVIS DE NOMBREUX SPCIALISTES. ANIM PAR LE PR

    JEAN-PIERRE BRONOWICKI, HPATO-GASTRO-ENTROLOGUE AU CHU DE NANCY-BRABOIS ET LE PR SALWA NADIR, DU CHU DE CASABLANCA, CET VNEMENT SCIENTIFIQUE A PERMIS DE METTRE EN AVANT LES BNFICES THRAPEUTIQUES DE LA TRITHRAPIE CHEZ LES PATIENTS

    ATTEINTS DHPATITE C DE GNOTYPE 1.

    Pr Salwa nADirPr rhimou ALAoUi

  • univers pharma 27

    complications et peuvent dvelopper une insuffisance hpatique, une hmorragie digestive ou un cancer primitif du foie. En radiquant le virus chez ces patients, les praticiens obtiennent un bnfice thrapeutique trs rapide, tout en diminuant significativement le risque de complications lies la cirrhose. Outre lamlioration des chances de gurison chez les patients en chec de traitement, la trithrapie contribue aussi diminuer la dure de traitement de prs de 60 % dentre eux, ce qui reprsente un gain non ngligeable en termes de qualit de vie pour les malades qui peuvent renouer plus vite avec la vie active.

    Des bnfices thrapeutiques plus netsLes bnfices thrapeutiques de la trithrapie chez les patients en chec de traitement ont t confirms par plusieurs tudes de phase III qui ont t menes aux Etats-Unis et en Europe. Dans ltude RESPOND 2, des patients rechuteurs qui ont suivi un traitement guid par la rponse, avec une phase initiale de bithrapie de 4 semaines, ont obtenu un bnfice trs net. Lorsque vous retraitez des patients qui ont rechut aprs un traitement par bithrapie avec une mme bithrapie pgyle, vous obtenez environ 29 % de chances de gurison. Ce pourcentage atteint 69 % si vous optez pour un traitement guid par la rponse base de trithrapie. Quant au pourcentage de patients qui ont un ARN indtectable la 8e semaine de traitement, il est de 53 %. Pour ces patients, les chances de gurison sont proches de 90 %, un rsultat qui augure dune nouvelle re dans le traitement des patients rechuteurs , a soulign le Pr Bronowicki, hpato-gastro-entrologue au CHU de Nancy-Brabois. Chez les patients nafs, les rsultats obtenus ont t galement remarquables. Une tude baptise SPRINT II consacre cette catgorie de patients a montr quun traitement par trithrapie guid par la rponse ou dure fixe produit des rsultats suprieurs ceux dune bithrapie classique. Les rsultats de l tude permettent denvisager l avenir avec espoir pour les patients nafs. Nous sommes

    passs de 38 % de rponse virologique soutenue obtenue avec la bithrapie 63 % chez les patients ayant reu un traitement guid par la rponse, et 66 % chez ceux qui ont reu une trithrapie durant une dure fixe. Nous avons donc gagn prs de 30 % de chances de gurison supplmentaires, a prcis lhpatologue. Limpact positif de la trithrapie sur la diminution de la charge virale est un autre lment important rvl par ltude SPRINT II. Prs de 60 % de patients nafs traits par bocprevir ont eu en effet une rponse virologique rapide, cest--dire un ARN indtectable aprs 8 semaines de traitement. Il sagit dune avance importante dans le traitement de lhpatite C car la baisse de la charge virale est un lment de motivation et dadhsion au traitement majeur pour les patients, surtout que le traitement de lhpatite C prsente des effets secondaires qui peuvent inciter bon nombre dentre eux abandonner le traitement.

    Des rgles darrt strictesLa gestion des effets secondaires du traitement est dailleurs un volet important dans la prise en charge thrapeutique des patients. Les tudes consacres cet aspect montrent que lanmie compte parmi les principales complications notes chez les patients suivant une trithrapie par bocprevir. Pour grer au mieux le risque de cet effet secondaire, les spcialistes insistent sur limportance de bien surveiller les patients durant le traitement en vrifiant rgulirement leur numration de formule sanguine. Une tude mene par MSD qui visait dfinir la meilleure stratgie de gestion de l anmie a par ailleurs montr que la diminution des doses de ribavirine permettait dagir positivement sur l anmie. Dautant plus que l utilisation des rythropotines (EPO) avait une efficacit gale sur la gestion de l anmie , a not le Pr Bronowicki, ajoutant qu hormis lanmie et la dysgeusie, les autres effets secondaires tels que les ruptions cutanes, les rashs et les symptmes digestifs observs avec dautres trithrapies nont pas t

    rapports aussi frquemment dans les tudes scientifiques relatives au bocprevir. Il a enfin expliqu que des recommandations bases sur lanalyse de ltude SPRINT II et relatives aux rgles darrt du traitement existent et doivent tre observes par les praticiens pour viter leurs patients des complications qui pourraient rsulter du prolongement du traitement lorsquils ne rpondent pas une trithrapie. Les patients ayant une charge virale suprieure ou gale 100 Ul/ml aprs 12 semaines de traitement ou ceux dont la charge virale na pas diminu de moins de 3 logs au bout de 8 semaines de traitement doivent arrter la trithrapie car leurs chances de gurison sont nulles. Un prolongement du traitement chez ce profil de patients pourrait en effet compliquer leur prise en charge thrapeutique , a-t-il affirm.Cela dit, de lavis des spcialistes, la nouvelle thrapie sest impose comme le traitement de rfrence du VHC de gnotype 1. Grce ce nouveau traitement base danti-protases, les praticiens disposent dsormais dun outil thrapeutique nettement plus efficace pour lutter contre l hpatite C de gnotype 1. La trithrapie ouvre incontestablement de nouvelles perspectives dans la prise en charge des patients atteints de cette pathologie, ce quel que soit leur profil , a conclu le Pr Bronowicki. La mise sur le march marocain de cette thrapie innovatrice constitue donc un rel progrs pour les patients marocains.

    Pr Jean-Pierre Bronowicki

  • univers pharma28

    Doctinews. Le ministre de la Sant a pris la dcision de suspendre lautorisation de mise sur le march (AMM) du mdicament Diane 35. Quels sont les critres qui ont motiv sa dcision ?Jacques-Henri Charpentier. Diane 35 est une combinaison dactate de cypro-trone 2 mg (un puissant progestatif anti-andrognique) et 35g dthinyles-tradiol.Diane 35 est indiqu pour le traitement de maladies androgno-dpendantes chez les femmes, comme lacn, particu-lirement pour les formes prononces et celles saccompagnant de sborrhe ou par une infl ammation, pour lalopcie andrognique et les formes lgres de lhirsutisme. Suite la dcision franaise de lAgence nationale de scurit du mdicament et des produits de sant (ANSM), et en fai-sant prvaloir le principe de prcaution, le ministre de la Sant a dcid de sus-

    pendre lAMM de Diane 35 au Maroc et ce, sur un dlai de 3 mois.

    LAgence europenne du mdicament mne des tudes pour se prononcer sur la rvaluation du profi l bnfi ce/risque de Diane 35. Un avis positif pourrait-il conduire

    les autorits marocaines renoncer cette dcision ?

    Tout dabord, nous ne sommes pas ha-bilits rpondre la place des autorits de sant.Lagence europenne a rassurles utilisa-tricesde Diane 35 dans son communiqu du 30 janvier 2013 : En attendant lissue de lexamen du PRAC (Pharmacovigi-lance Risk Assessment Committee), il est conseill aux femmes qui prennent actuellement Diane 35 ou un de ses g-nriques de ne pas arrter le mdicament. Si une femme a des doutes, elle peut en discuter avec son mdecin et a lanc une procdure de rvaluation de Diane 35 en se basant sur les bases de pharma-covigilance.Les autorits marocaines tudieront les positions europennes et prendront leur dcision en consquence et en toute sou-verainet. ce jour, et notre connaissance, aucune donne nouvelle ne permet de remettre en cause le rapport bnfi ce/risque fa-vorable de Diane 35 lorsque celui-ci est employ dans son indication.

    Des cas deffets indsirables lis la prise du mdicament Diane 35 ont-ils t notifi s au Maroc ?

    Chez Bayer, et partout dans le monde, nous avons des processus de pharmaco-vigilance bien tablis et conformes aux dispositions rglementaires.Depuis sa date de commercialisation en 1990 (AMM renouvele en 2011), nous avons reu une seule dclaration de phar-macovigilance au Maroc.Nous sommes proactifs dans la formation des visiteurs mdicaux et concernant les informations que nous dlivrons aux pro-fessionnels de sant relatives aux indica-tions, contre-indications et eff ets secon-daires potentiels (potentiellement lis la prescription) de tous nos mdicaments.

    Le mdicament Diane 35 est autoris sur le march marocain dans le traitement de lacn, une indication clairement mentionne sur la notice, tout comme ses contre-indications. La prescription, au titre de contraceptif, ne relve-t-elle pas du msusage ?Diane 35 est autoris au Maroc depuis 1990 dans lindication de lacn.Diane 35 nest pas un contraceptif et est destin aux manifestations andrognod-pendantes dont lacn. Les composants de Diane lui confrent des proprits contraceptives de telle sorte ce quune patiente nait pas besoin dune contracep-tion orale additionnellependant la dure de son traitement, ce qui constitue un avantage pharmacologique de la mol-cule lors du traitement de lacn.Au Maroc, de trs nombreuses pilules contraceptives sont disponibles et, notre connaissance, Diane nest pas pres-crit comme contraceptif seul, mais bien comme un anti-acnique.

    Diane 35 au maroC

    Le poinT De vue Des LaBoraToires BaYer

    LE MINISTRE DE LA SANT A SUSPENDU LAMM DE DIANE 35 AVEC UN ARRT DE LA COMMERCIALISATION DANS UN DLAI DE TROIS MOIS. UNE DCISION QUI INTERVIENT APRS CELLE DE LANSM EN FRANCE ET QUI SAPPUIE SUR LE PRINCIPE DE PRCAUTION. INTERVIEW DE JACQUES-HENRI

    CHARPENTIER, DIRECTEUR GNRAL DES LABORATOIRES BAYER HEALTHCARE MAROC.M. Jacques-Henri cHArPEnTiEr, directeur gnral des laboratoires Bayer HealthCare Maroc.

  • univers pharma 29

  • univers pharma30

    C aractris par une infl ammation des bronches, lasthme est une maladie infl ammatoire qui touche le systme respiratoire. Elle provoque une obstruction bronchique et aboutit une gne respiratoire chez le patient. Selon lOMS, environ 300 millions de personnes dans le monde souff rent de cette aff ection respiratoire, et les diff rentes tudes menes par des organismes scientifi ques internationaux montrent que la pathologie est en progression constante. Au Maroc, une enqute ralise dans le cadre dune tude internationale intitule ISAAC (International Study of Asthma and Allergies in Childhood) la confi rm. En 1988, le taux de prvalence de lasthme chez les enfants Casablanca se situait autour de 4 5 %. Ce chiff re est pass 14,6 % en 2001. Ltude a galement rvl que la maladie touche surtout les enfants (deux fois plus que les adultes).

    Traiter la rhinite allergique pour prvenir lasthmeSelon le Pr Aichane, la multiplication des cas dasthme sexplique par plusieurs facteurs, notamment par laugmentation du niveau de pollution dans les grandes villes et la prise en charge tardive des allergies, surtout la rhinite allergique, une cause majeure de lasthme. Un enfant atteint dune rhinite allergique a de fortes chances de dvelopper un asthme. Lorsquil est expos en permanence la fume de cigarette, au pollen ou aux gaz dchappement, il entame un phnomne de sensibilisation allergique qui peut aboutir un asthme , a-t-il expliqu. Il a ajout que les parents

    ont un rle trs important jouer dans la prvention de lasthme chez un enfant atteint dune rhinite allergique. Face un enfant qui prsente des symptmes dune rhinite allergique tels que lcoulement nasal, la plupart des parents pensent une grippe et ne jugent pas utile de consulter un mdecin. Ils retardent ainsi la prise en charge thrapeutique de leur lenfant. Pour viter que lallergie nvolue vers lasthme, il est essentiel de consulter un mdecin pour entamer un traitement et stopper lvolution de la rhinite allergique, a-t-il prcis.

    Stabiliser la maladieLe traitement contre lasthme vise stabiliser la maladie. Il aide le patient retrouver une fonction respiratoire normale et lui vite des complications telles que les crises aigus graves et les infections bronchiques. Il agit sur le bronchospasme et linfl ammation bronchique, les deux manifestations cliniques de lasthme. Le bronchospasme est caractris par un rtrcissement temporaire des bronches d lexposition un allergne -tel que les acariens- qui entrane une respiration si ante et une dyspne. Quant linfl ammation des bronches, elle se manifeste par une hypertrophie du muscle lisse bronchique. Pour soulager le patient, nous avons recours des agonistes bta-adrnergiques comme le salbutamol ou la terbutaline, a indiqu le Pr Aichane. Le praticien a cependant dplor lutilisation systmatique de cette classe thrapeutique en automdication par les patients asthmatiques. Il a invit les pharmaciens doffi cine sensibiliser davantage leurs patients consulter leur mdecin traitant

    pour dmarrer un traitement de fond. Lors dune crise dasthme, le patient consulte trs souvent le pharmacien doffi cine pour acheter des bta-adrnergiques. Or, ces mdicaments permettent seulement de surmonter une crise dasthme. Seul un traitement de fond, base notamment de corticothrapie ou danti-leukotrine, peut les aider contrler effi cacement leur maladie. Dune dure minimale de deux mois, il ne doit pas tre interrompu sans lavis du mdecin traitant, a-t-il prcis.

    LimporTanCe Dun TraiTemenT De FonD

    DANS LE CADRE DE LEUR PARTENARIAT AVEC LE SYNDICAT DES PHARMACIENS DE CASABLANCA, LES LABORATOIRES MSD ONT ORGANIS LE 14 FVRIER DERNIER UNE FORMATION AU PROFIT DES PHARMACIENS DOFFICINE SUR LA PRISE EN CHARGE DE

    LASTHME ET DE LALLERGIE, ANIME PAR LE PR ABDELAZIZ AICHANE, PROFESSEUR EN PNEUMOLOGIE ET ALLERGOLOGIE AU CHU IBN ROCHD DE CASABLANCA.

    prise en CharGe De LasThme

    Pr Abdelaziz Aichane, Professeur en pneumologie et allergologie

    au CHU Ibn Rochd de Casablanca.

  • univers pharma 31

  • Doss

    ier

    32

    Doss

    ier

    32

    LES ACCIDENTS VASCULAIRES CRBRAUX ISCHMIQUES (AVCI) CONSTITUENT LA TROISIME CAUSE DE MORTALIT ET LA PREMIRE CAUSE DE HANDICAP

    MAJEUR DANS LE MONDE. ENVIRON 20 % SONT DORIGINE CARDIO-EMBOLIQUE LA RECHERCHE DUNE SOURCE CARDIAQUE POTENTIELLE EST DONC UNE TAPE FONDAMENTALE DANS LVALUATION URGENTE DUN ACCIDENT VASCULAIRE CRBRAL,DAUTANT PLUS QUE LIMPLICATION THRAPEUTIQUE PEUT TRE

    IMPORTANTE. DE CE FAIT, LE RLE DU CARDIOLOGUE, DANS LE CADRE DUNE PRISE EN CHARGE MULTIDISCIPLINAIRE, SIMPOSE DANS LAPPROCHE DIAGNOSTIQUE,

    THRAPEUTIQUE ET PRVENTIVE DUN AVC ISCHMIQUE.

    POINT DE VUE DU CARDIOLOGUE

    LaCCiDenT vasCuLaire CrBraL isChmiQue

  • Doss

    ier

    34

    A. BOUZERDA, M. RAISSOUNI, A. BENYAS, A. MOUSTAGHFIR, E. ZBIR, A. BOUKILI Service de cardiologie, Hpital Militaire Mohammed V, Rabat.

    L es accidents vasculaires crbraux (AVC) constituent un problme majeur de sant publique. Ils reprsentent la troisime cause de mortalit et la premire cause de handicap acquis de ladulte. Nous allons nous limiter aux AVC ischmiques, car ils sont estims 80 % des AVC. Ces derniers sont secondaires dans 20 % des cas une origine cardio-embolique. Un bilan cardiologique minimal est ncessaire devant tout AVC ischmique, dautres explorations telles que lenregistrement Holter ECG et lchocardiographie transthoracique ou

    transoesophagienne seront ralises en cas de forte suspicion dune cause cardio-

    embolique. La reconnaissance rapide de la cardiopathie est fondamentale, car un traitement spcifi que permettra le plus souvent dviter la rcidive de lAVC.

    Caractristiques dun AVC cardio-embolique

    La prsentation clinique du patient victime dembolie crbrale est dtermine par plusieurs facteurs qui sont la taille de lembolie, la localisation de lartre rcipiendaire et la dure de linterruption du fl ux sanguin par lembolie.Certaines caractristiques cliniques et radiologiques sont galement suggestives dune origine cardio-embolique (1) (Tableau1).Cependant, le diagnostic formel de lAVC cardio-embolique demeure souvent diffi cile porter du fait des associations frquentes des sources cardiaques elles-mmes, dune part, et de plusieurs localisations de lathrosclrose, dautre part (par exemple, carotidienne et aortique) (2).

    Sources cardiaques potentielles de lembolie

    La brillation auriculaire (FA) non valvulaire (3)Elle est la cause la plus frquente des AVC cardio-emboliques. Sa prvalence augmente avec lge. Elle pose un problme de diagnostic dimputabilit en raison de la coexistence chez le sujet g dautres facteurs potentiels dAVC (HTA, athrosclrose crbrale). Le risque dAVC est 5 fois plus lev par rapport la population gnrale.Plusieurs scores ont t utiliss pour valuer le risque thromboembolique de la FA non valvulaire. Le plus populaire est le score de CHA2 DS2 vasc (Tableau2). Les valvulopathies (4) Le rtrcissement mitral est la cardiopathie la plus emboligne. Le risque est 3 7 fois plus lev quand il est associ une FA. La prsence dun contraste spontan -et/ou dune dilatation importante de loreillette gauche- et un antcdent embolique justifi ent un traitement anticoagulant, mme chez les patients en rythme sinusal.Les patients porteurs dune prothse valvulaire, surtout mcanique dancienne gnration ( billes ou disque), en

    LACCIDENT VASCULAIRE CRBRAL ISCHMIQUEpoinT De vue Du CarDioLoGue

    1. Camden MC, Verrault S.: LAVC cardioembolique: la smiologie et linvestigation tiologique. Le Clinicien, mai 2008. 2. Beyounes N., Haddour N., Cohen A. Echocardiographie et sources cardiaques dembolie. Kardiovasskulare Medizin 2010 ; 13(1): 6 17. 3. Hart RG, Rearce LA. Current Status of Storke risk strati cation in patients with atrial brillation. Stroke 2009 ; 40 ; 2607- 2610.

    Rfrences

    TaBLeau 1. CaraCTrisTiQues CLiniQues eT raDioLoGiQues Des avC CarDio-emBoLiQues (1)

    Caractristiques cliniques Caractristiques radiologiques Dbut soudain ; Dficit neurologique focal isol ; Dficit neurologique maximal ds le dbut ; Perte de conscience la prsentation ; Episode convulsif la prsentation et signes ; Evidence datteinte de plus dun territoire vasculaire ; Evidence dembolisation systmique ; Dbut lors dun effort physique ou manoeuvre de Valsalva.

    Lsions ischmiques multiples impliquant plus dun territoire vasculaire ;

    Lsions ischmiques impliquant la fois les rgions corticales et sous-corticales ;

    Transformation hmorragique ; Absence de stnose ou docclusion du rseau artriel crbral ; Recanalisation prcoce des vaisseaux intracrniens.

  • Doss

    ier

    35

  • Doss

    ier

    36

    position mitrale, sont exposs un risque lev daccident embolique. Ceci justifi e un traitement anticoagulant vie.Lendocardite infectieuse est responsable de 3 % des embolies crbrales. LAVC peut tre la premire manifestation de lendocardite infectieuse.Le thrombus intra-ventriculaire gauche (5) Le thrombus intra-ventriculaire gauche est une complication frquente la phase aigu dun infarctus du myocarde, en cas dun anvrysme ventriculaire gauche ou de cardiomyopathie dilate. Le foramen ovale permable (6)Le foramen ovale permable (FOP) est lune des causes potentielles des AVC cardio-emboliques. Le mcanisme le plus souvent voqu est lembolie paradoxale.Ce risque semble plus lev chez les sujets gs chez qui lincidence de la maladie thromboembolique veineuse est plus leve. Dautres mcanismes sont incrimins: formation dun thrombus au niveau du septum et la survenue dune FA paroxystique. Les sources cardio-emboliques sont subdivises en sources majeures ( risque lev) et en sources mineures ( risque faible modr et ou risque indtermin). Une classifi cation en fonction du risque emboligne, diff renciant les sujets jeunes et les sujets gs, peut tre propose (2) (tableau 3).

    Quel bilan vise cardiaque ? LECG basal de repos LECG standard 12 drivations est ralis de manire systmatique lors dun bilan initial dun AVC. Il permet de mettre en vidence le mcanisme (FA, sus dcalage ST), la coexistence dune cardiopathie aigu ou chronique. LECG a un intrt pronostique dans la prise en charge dun AVC. Les arythmies ventriculaires, un infarctus du myocarde

    concomitant et un QT allong sont en eff et associs une mortalit plus leve. Enregistrement ECG de longue dure Le holter cardiaque est essentiel pour dtecter la prsence dune arythmie cardiaque emboligne. Toutefois, sa capacit dtecter une telle arythmie chez les patients victimes dAVC est faible. Il nidentifi e une FA paroxystique ou un fl utter que dans 1 5 % des cas (7). Apport de lEchocardiographie transthoracique (ETT) (8) LETT est la technique dimagerie cardiaque la plus utilise dans la pathologie crbro-vasculaire. Il sagit

    dun examen non invasif, disponible un cot relativement faible. Elle permet de rechercher une cardiopathie sous-jacente, un thrombus dans loreillette gauche, en cas de FA, de poser le diagnostic dun thrombus du VG et dune tumeur cardiaque (myxome de loreillette gauche). LETT permet de poser le diagnostic positif et la svrit dune valvulopathie, dune vgtation ou dune dysfonction prothtique, dvaluer la contractilit segmentaire et globale du VG ainsi que la fonction systolique et diastolique ventriculaire gauche.Les limites de lETT rsident dans la

    4. 2008 Focused Update I ncorporated into the ACC/AHA2006 guidelines for the Management of patients with valvular heart disease J.Am . Coll . Cardiol .2008 ; 52 ; el el 42.

    5. ACC/AHA Guidelines for the management of patients with ST elevation myocardial infarction. Journal of the American College of Cardiology, volume 44, issue 3, 4 August 2004 , Page 671- 719.

    Rfrences

    LACCIDENT VASCULAIRE CRBRAL ISCHMIQUEpoinT De vue Du CarDioLoGue

    elments scoreInsuffisance cardiaque/dysfonction VG 1Hypertension 1ge 75 ans 2Diabte 1AVC/AIT ou embolie priphrique 2Pathologie vasculaire (IDM, artrite priphrique, plaque dathrome) 1ge 65 74 ans 1Sexe fminin 1Score maximum 9

    TaBLeau 2. sCore Cha2Ds2-vasC

    Le traitement anti-thrombotique sera propos en fonction du score CHA2DS2--VASc :Score 0 : rien (pas de traitement anti-thrombotique). Il sagit de patients, homme

    ou femme, gs de moins de 65 ans avec FA idiopathique et sans facteur de risque.

    Score 1 : un traitement anticoagulant oral par un AVK (INR 2--3) ou un inhibiteur direct de la thrombine (dabigatran) ; ou un inhibiteur du Facteur Xa oral (ex. rivaroxaban, apixaban) doit tre envisag en se basant sur une valuation du risque hmorragique et les prfrences du patient.

    Score 2 : anti-coagulation par AVK (INR entre 2 et 3) ou dabigatran ou les anti-Xa (rivaroxaban, apixaban) sauf contre-indication.

  • Doss

    ier

    37

  • Doss

    ier

    38

    diffi cult dexploration de lauricule gauche et du septum interarticulaire, sources potentielles dune embolie paradoxale.LEchocardiographie transoesophagienne (ETO)LETO est plus sensible pour mettre en vidence des anomalies de loreillette gauche et plus particulirement de lauricule (thrombus), du septum interauriculaire (FOP, anvrysme du SIA), des valves (vgtations), des prothses et de la crosse aortique (athrome).LETO avec preuve de contraste est la technique de rfrence dans la recherche dun shunt droit-gauche secondaire un FOP. Lexploration des artres cervicales Elle doit tre ralise prcocement devant tout AVCI. Celle-ci est urgente en cas dAIT, dinfarctus mineur, daccident ischmique fl uctuant ou volutif. Lexamen de premire intention peut tre un echodoppler des troncs supra-aotiques, une angiographie par rsonnance magntique des vaisseaux cervico-encphaliques avec injection de gadolinium ou un angioscanner des troncs supra-aortiques. Le bilan biologique minimal Sont demander systmatiquement : hmogramme, VS, glycmie, ionogramme sanguin, fonction rnale, bilan hpatique, bilan lipidique, enzymes de souff rance myocardique. En pratique (8) Tous les patients victimes dun AVC doivent bnfi cier dun examen cardiovasculaire complet, dun ECG standard, dun dosage des enzymes cardiaques et dune surveillance continue de lECG pendant 24 heures. Une imagerie du cerveau et des vaisseaux intra et extra-crniens est indispensable pour

    dterminer le mcanisme de lAVC. Les patients prsentant des signes en faveur dune cardiopathie ou une imagerie crbro-vasculaire en faveur dun AVC cardio-embolique doivent bnfi cier dune ETT complte par une ETO si le doute persiste. Si lETO ne montre pas une source cardio-embolique, un enregistrement ECG de longue dure est recommand. Chez le groupe de patients chez qui une source cardio-embolique occulte (comme le FOP) est rarement diagnostique lETT, la ralisation dune ETO demble semble tre une stratgie plus logique. Sont concerns les sujets jeunes < 45 ans nayant pas de signes en faveur dune cardiopathie et les patients victimes dun AVC cryptognique.

    Quelle attitude thrapeutique ? Prise en charge en unit neurovasculaire (UNV) La prise en charge prcoce en UNV, qui permet de diminuer la mortalit et les squelles fonctionnelles, peut tre propose tous les patients (9). Lorsque le patient nest pas candidat une thrombolyse, le traitement anti-thrombotique vise la prvention prcoce des rcidives et repose sur la prescription daspirine (160 300 mg/j) associe la plupart du temps une hparine de bas poids molculaire doses prventives, prescrite pour prvenir la maladie thromboembolique veineuse. Les prescriptions dhparine doses hypo-coagulantes sont rduites quelques indications : dissections artrielles, cardiopathies hautement embolignes. En cas dinfarctus crbral tendu, le dlai dintroduction des anticoagulants doit tre discut au cas par cas. Les autres mesures visent prvenir et/ou traiter les complications, neurologiques ou gnrales. La mobilisation prcoce et

    lvaluation des troubles de dglutition prviennent les complications de dcu-bitus et les surinfections pulmonaires. Lhyperglycmie, qui est un facteur de mauvais pronostic, doit tre corrige ds les premires heures. Lhyperthermie est galement un facteur dltre qui peut sobserver. Elle est traite de manire symptomatique par du paractamol. La pousse hypertensive, frquente dans les premires 24 heures, est respecte pen-dant la phase aigu. Lorsque le traitement antihypertenseur est indispensable, la voie intraveineuse est utilise la dose de 10 20 mg/h de labtalol (Trandatre) ou de Nicardipine (Loxen) 5 mg/h ou lurapidil (eupressyl) la dose de 30 mg/h, sous r-serve dun monitorage tensionnel dans le but dobtenir une diminution progressive des chiff res tensionnels, car la chute bru-tale de la pression artrielle est susceptible daggraver linfarctus crbral (10).Traitement spci que dune cause cardiaque lAVCI En cas de fi brillation atriale et dinfarctus crbral, le traitement anticoagulant oral est indiqu, quand le score CHA2DS2 VASC est suprieur ou gal 1. Le traitement par aspirine est une alternative en cas de contre-indication aux anticoagulants oraux. En cas de syndrome coronarien aigu, le traitement anticoagulant est justifi en cas de FA associ