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CONFERENCE INTERNATIONALE DES DOYENS

DES FACULTES DE MEDECINE DEXPRESSION FRANÇAISE

IXème REUNION PLENIEREDE LA

CONFERENCE INTERNATIONALE

PrésidentVice-Présidents:

PRESlDEN'T: A. OOUAZÉ(FRANCE)

VlCE~pnESIDENTS : R. NDOYE (AFRIQUE AU BUD DU SAlIARA ET MADAGASCAR)

P. POTVlN (CANADA· QUEBEC)

A. GHACHEM (MAGHREB)AFRIQUE AU SUD DU SAHAllAEl' MADAGASCAR

BÉNINBURKINA-FASOBURUNDICAMEROUNCENTRAFRIQUECONGOCOTE D'JVOIREGABONGUlNtEMADAGASCARMALIMAURICENIGF..RRWANDA.SÉNÉGALTCHAD'lUGOZAIRE

AMElUQUECANADA-QUEBECCANADA (OTTAWA)HAIT!

:MAGHREBALGÉRIEMAROCTUNISIE

A.GOUAZÉR.NDOYEA.GHACHEMP. POTVIN

COMPTE RENDU

FACUI.TEDEMEDECINEde PARIS

11 et 12 Janvler1990

MOYEN ORIENTLIBAN MEMBRES DE LA CONFERENCE PRESENTS

~ME-ORIENT

CAMOODGELAOSVIErNAM

EUROPEBl!WIQUE~lll:rAfriqueau Sud du Sahara et Madagascar=~,,'rnA1""PBONE) E. AI.IHONOU(Cotonou) - J. ANDRIANJATOVO (Antananarivo) _

S.BARARENGANA(Butaré) - L. BAZIRA{Bujumbura)- P. CARTERET(Yaoundél-A. CISSE (Conakry) -A.D'ALMEIDA(Lomé)-l. DIOP MAR(Dllkllr-Fann)-A. ITOUA·NGAPORO (Brazzaville)- A.M.KABO(Niamey)K. MANI.AN(Abidjan)- R.N'DOYE(Dakar-Fann) - NGALA-KENDA(Kinshasll) - C.NGUEMBI-MBINA (Libreville) - R.M. OUIMINGA(Ouagadougou) -R.SIOPATHIS (Bangui) • S. SOUMARE (Bamako) .A. YANGNI-ANGATE(Abidjan)

Maghreb

M.T. ALAOUI (Rabat) - M. BELHADJ (Oran) - M. BEN FARHAT(Monastir) A. BENHARKAT (Constantine) A. DIF (Alger)A. GHACHEM (Tunis) • A. HAROUCHI (Casablanca) - M. HASSAR(Représentant le Doyen CHKILI - Rabat) • H. JEDDI (Sfax) • M. JEDDI(Sousse) • R. LEHTlHET (Annaba).

Canada-Québec,.,.BURE:AU (9herbrooke) -. S. CARRIE RE (Montréal) • J.MATHIEU(Montréal) - P. POTVIN (Lllval·Québec) . M. BEAULIEU (Ottawa).

PROFESSEUll ,. OOU<\.Zll DOYEN DE LA FACULTE DE MEDECINE2 BIS,BOULEVARDTONNELLE • B. P. 322.1. 37032 TOURS CEDEX (FRANCE:) • Tél. 47 3766 73Telex. MEV TOUR 152 av. F T~lécopie:.7 36 GO 99

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- Canada·QuébecM. BUREAU (Sherbrooke) '- S. CARRIERE (Montréal) - J.MATHIEU

(Montréal) - P. POTVIN (Laval-Québec) - M. BEAULIEU (Ottawa).

- HaïtiG. CHARLIER (Port au Prince)

- 1J..Iul.nA. GHOSSAIN (Beyrouth)

- Océan. IndienS. BALIGADOO (Ile Maurice)

- BelgiqueL. CASSIERS (Bruxelles) - J. L. Van HERWEGHEN (Bruxelles)

• llietnamDUONG QUANG TRUNG (Ho Chi Minh Ville) NGUYEN THU(Hanoï}TRAN VAN SANG (Vice-Doyen représentant le Doyen Truong Cong Trung - Ho ChiMinh Ville) - VO PHUNG (Hué)

- .bi\Q§.CHOUNLAMANY(Vientiane}

- CambodgeMY SAMEDY (Pnom Penh)

- FranceN. AYRAULT (Nice)- •R.BARRAINE(Poitiers} M.BOISSEAU (Bordeaux) ­G.CAMELOT (Besançon) - R. CAQUET (Kremlin Bicêtre} - R. CLUZEL(Clermont-Ferrand) J.J. CONTE {Président Université·Toulouse} . G.CREMER(Paris-René Descartes} - F.DEPAILLERETS (Paris-Bichat) J.P.DIDIER (Dijon)-H. FLOCH(Brest) A.GOUAZE (Tours) -G. GRIGNON(Nancy) -M. GUERINEL (Marseille) .- B.GUIRAUD-CHAUMEIL (Toulouse­Purpan) - J.C. IMBERT (Paris-Saint Antoine) - D. KUNTZ (Paris­Lariboisière) - J.Y. LACUT (Bordeaux) -M. LAUDE (Amiens)· Ph. LAURET(Rouen) - J.C. LEGRAND (Paris-Salpêtrière) - G. LEVY (Cae n) - J. P.LUTON (Paris-Cochin) - P. MALVY (Nantes) - L.M. PATRICOT (Lyon) - MmeH. PELLET (Lyon) - P. QUENEAU (St-Etienne) - C. RIOUX (Rennes)· J.P.SEGUELA (Toulouse-Rangueil) - CI. SOLASSOL (Montpellier) - G. VINCENDON(Strasbourg) • C. VROUSOS (Grenoble).

CHARGES DE MISSION POUR LA CONFERENCE

J.MATHIEU (Montréal) - J. LEROY (Tours) - St HAUTMONT (Louvain)­E. LEMARIE (Tours) - Ph.ISIDORI (Bordeaux).

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INVITES

Doyen J. REY, Conseiller auprès du Ministre d'Etat, Ministre del'Education Nationale· M. St. FARANDJIS, Secrétaire Général du Haut Conseilde la Francophonie • Doyen H. V. KINIFFO, Secrétaire Général du CAMESPr CI. RICHIR, Conseiller à la Direction des Affaires GénéralesInternationales et de Coopération· Mme L. REZK, Directeur du BureauEuropéendel'AUPELF Pr Ch. PILET, Vice·Président du ComitéCAMPUS (Ministère français de la Coopération et du Développement) • DrJ.C. LECLERC, Direction de la Coopération Scientifique et Technique duMinistère français des Affaires Etrangères . Mme GRAILLOT Direction Santé duMinistère français de la Coopération· Mme H. DELRIEU, Départementformation au même Ministère - Dr J. POULETTY, Président du SyndicatNational de la Presse et des Professions de Santé· Pr M. MOREAU el M.ROUX-DESSART représentant les Editeurs· Mlle 1. LEBIS, Conservateur dela Bibliothèque de Paris VII, Faculté de Médecine Xavier Bichat - Prs M.BELLET el Ph. ROULEAU, Président et Secrétaire du Collège des EnseignantsFrançais de Radiologie (CERF) - Pr M. DUMAS, Directeur de l'Institutd'Epidémiologie Neurologique et de Neurologie Tropicales de Limoges • PrH.MOURAY, Vice·Doyen de la Faculté de Médecine et Vice·Président del'Université de Tours - Dr CHIEZ, réseau de recherche "SIDA" et "paiudisme"de l'UREF· M. Ph. DUCRAY de l'AUPELF·UREF.

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SEANCE SOLENNELLE D'OUVERTURE

sous la présidence du Doyen Jean REYConseiller auprès du Ministre d'Etat

Ministre de l'Education Nationale

•• Le Président A. GOUAZE a voulu que la première pensée de la Conférence soit pour leDoyen Maurice TOGA disparu le4 AoOtdernier et li rend un vibrant hommage à samémoire (cf. annexe).

Le Président souligne ensuite le caractère exceptionnel de celte réunion car laConférence accueille pour la première fois i.es Doyens des Facultés deMédecinedu Vietnam : Duong Quang Trung (Ho Chi Minh Ville) - Nguyen Thu (Hanoï)

- Tran Van Sang (Vice-Doyen représentant le Doyen Truong CongTrung (Ho Chi Minh Ville) - Vo Phung (Hué).

du Laos: Chounlamany (Vientiane)du Cambodge: My Samedy (Pnom Penh).

Il dit aux Collègues d'Asie du Sud-Est, la joie de chacun et sa joie personnelle.

Le Président invite la Conférence à continuer à travailler dans l'esprit deservice, de multilatérallté et de liberté, qui guide son action depuis sa création dansses trois grandes (lpti(lns fondamentales, la diffusion de l'information $cientilique ettechnique, le développement de la recherche et la formation des hommes, en souhaitantque soit réservé le temps d'une nouvelle réflexion, sur le thème plus général mais tout àfait essentiel, de la francophonie médicale . Il $9uhaite que la Conférence sesouvienne, à tous les instants de sa réflexion, qu'elleconslilue le premier réseauInstitutionnel de l'UREF.

Le Président accueille ensuite chacun des invités et les remercie de leurprésence

Puis il accueille les nouveaux membres de la Conférence qui siègent doncpour la première fois.

- M.T. Alaoul (Rabat) successeur de T. Chkili, n(lmmé Ministre de l'EducationNationale du Royaume du Maroc.- A. Benharkat (Constantine) successeur de D. Abda.• A. Cisse (Conakry) successeur de M. Fofana. nommé Ministre de la Santéde la République de Guinée.- L. Cassiers (louvain) successeur de P. Masson,-J.L. Van Herweghem (Bruxelles).• S. Carrière (Montréal) successeur d'Y. Gauthier,• S. Soumaré (Bamako) successeur de A. Ba,

et demande à chacun de porter à son prédécesseur les profonds remerciements et l'amitiéde chacun des membres de la Conférence.

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Il présente aussi à la Conférence les nouveaux doyens français- F.Bonnaud (Limoges) successeur de M. Caix• G.Guérinel(Marseille) successeur de M. Toga• D. Kuntz (Lariboisière) successeur d'E. Fournier• J.P. Luton (Cochin) successeur de G. Crémer• L. Patrlcot (Lyon) successeur de J. Normand• G. Vlncendon (Strasbourg) successeur de J.M. Mantz.

Enfin, le Président accueille en termes chaleureux le Doyen J. REY, Invitéd'honneur de la Conférence et représentant le Ministère d'EtatMinistre de l'Educationnationale. Il sait qu'il reste des nôtres. Il sait qu'il reste lrèsattentif aux travaux de laConférence dont il a été un des membres les plus assidus et les plus actifs.

Intervention du Doyen Jean REY

J. REY dit tout d'abord les profonds regrets du Ministre d'Etat, retenu àBrllxelles, de ne pouvoirêlr(1 là ce matin car il velll accorder toute son attention à laq!XlP~ratipn.Nord·Sucl.et.plllllgénéralem(1nt à la CoopérationnUniversitaire avec tous lesP"'Yll d;f;;xW(111sion Français(1(1til transmet au Présiclentetauxmembresde la Conférencelesrem(1rciements du Ministre d'Etat pour l'action qu'i111 mènent depuis maintenant denombreuses années.

J. Rf;;Y aurait voulu évoquer plusieurs de ses préoccupations actuelles.• la démographie médicale, avec notamment la nécessité d'un numerus claususellropéen,·Ie çllrsus .clell étlldellde médecine, avec notamment la nécessité de donner IIneplace pills importante allx sciences humaines et de diversifier lecllrsus, passeulement au niveau du 3è cycle, mais aussi probablement plus tôt,- l'inSllffillance actuelle dela diffusion del> techniques modernes de documentationet de communication,• les moyens de rendre plus étroits nos liens avec les autres disciplines del'Université et avec le tissus professionnel.

Il a préféré réserver son intervention auxprolllèmes d'accueil et deformation des étudiants étrangers en France, tant ces problèmes lui paraissentimportants et urgents.

Il faut tout d'abord dresller un conlltat d'échec pour ce qui concerne l'Internat àtitre étranger, défini par un niveau d'entrée et un niveau de sortie identiques auconcours français.. Forc.e est de constater le nombre réduit de candidats et le nombreencore plus réduit de nommés.

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Les DIS surtout le préoccupen'!. Contrairement aux souhàits exprimés parcertains de nos amis étrangers, le DIS ne peut pas être national. Cela étant, nombre dePays ne le reconnaissent pas. De plus, les étudiants inscrits au DIS sont manifestementtrop nombreux puisqu'on les évalue entre 4000 et 5000 et trop souvent ils exercent desfonctions d'interne dans des services peu formateurs. Il n'est point rare qu'ils soientinscrits dans plusieurs inter-régions, en espèrant trouver parmi elles, celle qui semontrera la plus laxiste. Les besoins des Pays ne sont pas ou sont mal connus. Lesétudiants restent trop longtemps en France, ce qui induit le souhait de rester dans notrePays alors que ni l'internat à titre étranger, ni a fiortori les DIS, ne donnent le droit àl'installation en France.

Il Ya donc nécessité d'une mise en ordre, d'autant qu'il y va de la réputation de laFrance. C'est la raison pour laquelle le Ministre a créé un groupe de travail, animé parle Professeur J. BADOUAL

Jean REY complète son exposé en donnant son avis personnel sur le problème.- A terme, il sera bon de supprimer les DIS complets mais, par contre, de

développer des DIS partiels (d'une durée de 6 mois à 2 ans). La réussite de ces DISpartiels présuppose deux conditions, un accord préalable avec les Facultés d'originepuisque ce sont elles qui délivreront les diplômes, la réalité d'une fonction deresponsabilité hospitalière. dans un service reconnu comme formateur.

- A titre transitoire, il faut maintenir les DIS complets en améliorant ledispositif actuel par une évaluation préalable du niveau linguistique et médical avantl'arrivée en France. une définition précise du nombre de postes d'accueil, uneréservation des bourses aux étudiants préparant l'interna!.

Tout ceci nécessite naturellement une concertation avec tous les doyens concernéset J. REY se félicite que la Conférence puisse être le lieu privilégié de celte concertation.

Le Conseiller du Ministre termine son adresse en rappelant l'émotion qU'iI avaitressentie en assistant à la Sorbonne, en Juin 1980, à la cérémonie de remise du diplômede Docteur Honoris Causa au Président Léopold SEDAR SENGHOR, particulièrementlorsque l'illustre récipiendaire affirma, en forme d'accusation: "la langue française estsurtout menacée en France".

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SEANCE ORDINAIRE

1. LA CONFERENCE INTERNATIONALE, RESEAU INSTITU­TIONNEL DE L'UREF DANS L'AUPELF

Le Président rappelle que la Conférence Internationale est née en Janvier 1981 àAbidjan et que lorsqu'elle est entrée dans l'UREF, Il y a trois années, en qualité deréseau institutionnel, son action de coopération médicale universitaire dans le monded'expression française avait largement aUelnt son rythme de croisière.

L'UREF a été créée dans l'AUPELF par le Sommet de Québec (1987) des Chefsd'Etat et de Gouvernement des "Pays ayant en CQmmun l'usage du français'. Le Sommet afait de l'ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) l'opérateur principal desdécisions des Sommets mais a confié à l'AUPELF, à TV5 et au Centre d'EchangesMultilatéraux d'Actualités Francophones (CEMAF) des missions spécialisées.

Le mandat spécifique confié à l'AUPELF lui confère la qualité d'Opérateurmultilatéral privilégié du programme UREF concernant la rechercheuniversitaire et l'enseignement supérieur.

L'UREF est constituée de réseaux institutionnels qui regroupent par discipline oupar spécialité, les reponsables des établissements universitaires, de réseauxthématiques de recherche qui rassemblent des chercheurs, équipes, laboratoires,instituts de recherche, composantes d'universités ou écoles, sur un thème de recherchecommun et en vue d'objectifs spécifiques, enfin d'instruments de soutien qui favorisentles échanges d'enseignants, la mobilité des chercheurs, l'édition et la diffusion de livreset revues scientifiques, la circulation de l'information, le bon fonctionnement deslaboratoires,

La Conférence Internationale est devenue en 1987 le premier réseau institu­tionnel de l'UREF et elle le reste aujourd'hui.

• Intervention de Madame L. REZK, Directeur du Bureau Européen del'AUPELF (représentant M. GUILLOU, Délégué général de t'UREF).

CeUe Intervention trace le panorama des douze programmes de l'UREF qu'ellereplace dans le cadre de la Francophonie (cf. texte de l'intervention en annexe 2).

Conclusions

La Conférence se félicite de son intégration à l'UREF, qui lui a permis depoursuivre ses Opérations concrètes, de terrain, en accentuant leur caractère dem ulti latéra lité.

Elle souhaite que l'UREF l'aide mainenant à étendre et à diversifier ses aclionsconcrètes d'IST, de recherche coopérative et de formation des hommes,

Elle souhaite enfin que l'UREF prenne en compte, dans une mesure étudiée, lesréseaux qui se structurent autour de la Conférence tels que le réseau desbibliothécaires des Etablissements de formation médicale et ies réseaux d'appuispécialisés.

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•2. DIFFUSION DE L'INFORMATION SCIENTIFIQUE ET

TECHNIQUE. (Chargés de mission: J. LEROY et E. LEMARIE).

21. OPERATION" DEVELOPPEMENT DES BIBLIOTHEQUES".

Rappel desDonnées de Base

L'Oération a dé!>uté en 1978 grâce à une subvention annuelle du Ministèrefrançais de la Coopération. Elle a alors doté les Etablissements de formation médicaleexistallls.d'Atrique au SUd dl.i Sanara et Madagascar de la collection complète de l'E.M.C.,d'un tond de.manuels pour étudiants .et d'ouvrages de référence pour enseignants, enfind'a!>onnements à une vingtaine de revues essentielles. Les années suivantes ont permisune certaine mise à jour pour les manuels et ouvrages et le suivi des abonnements.

Puis les Etablissements sont devenus plus exigeants en grandissant et ont souhaitédavantage notamment l'accès aux banques de données. Ils sont aussi devenus plusnom!>reux. Celà a imposé à laContérence de rechen;ner d'autres sources de financement.

Le Syndicat National de la Presse Médicale (SNPM) et l'Association pour laPn:>motionde la Presse Mlldicaled'Expression Française (APPMF) ont alors accepté (en1!1Il4) çll;l construirl;l une opération conjointe avec la Conférence en demandant auxEditewsçl'ottrir Il;lS abonnementsàleurs revues essentielles et d'ottrir aussi des servicesçle pre~se<de leurs manl.iels principaux en édition ou réédition. Tous les Editeurs ontaccl;lpté. L'INSERM (compte-rendu des Colloques rechercne), le CIE (Editionsspécifiques) et l'Industrie Pharmaceutique ont aussi accepté.

BILAN ....1989

Actuellement 1'"OpérationBi!>liottlèque" comprend çleux.composantesLa première composante<conceme

tous les Etablissl;lml;lntsd'Afriql.ie au Sud du Sahara et Madagascar, Haïti et lej,..iban aVl;lC trois àquatrei.envois annuels .comprenantouvragesetmanuels offertsparles Editeurs, le CIE, .1'INSERM et l'Industrie Pharmaceutique et lesabonnements à une centaine de revues essentielles (avec aussi depuis 1989 denombreux exemplaires du "Dictionnaire Thérapeutique de Médecine-Digest ­al.issi une sélection des meilleurs polycopiés des Facultés Françaises).

- depuis 1988. les Etablissements des Pays du Maghreb (revues, ouvrages..)sur un mode spécifique. défini au cours d'une mis~iond'évaluation de J. LEROYdans ces Etablissements,

- et depuis la fin de l'année 1989, les Etablissements du Vietnam (revues etouvrages..) sur un mode . spécifique défini au cours d'une mission d'évaluation deF. De PAILLERETS dans ces Etablissements.

Il est enfin à souligner que l'OMS Genève a donné son accord pour quel'ensemble de la littérature "Santé" de l'OMS, jusqu'ici réservée aux servicesdocumentaires des Ministères de la Santé, soit adressé dorénavant aussi à chacunedes Bibliothèques des Etablissements de formation médicale.

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La deux/lime compoliôante, qui constitue une sorte de mise à jourannuelle est poursuivie, donc depuis la naissance de l'Opération. grâce auMinistère français de la Coopération par le canal technique de l'AUDECAM etconcerne

- les bibliothèques des Etablissements d'Afrique au Sud du Sahara. Madagascaret Haïti avec une dotation annuelle de manuels et ouvrages nouveaux ou devenusutiles et les abonnements auxrnises à jour de l'EMC et aux banques de données("Index Medicus" et "Pascal Sigma" du CNRS).

Pour ce qui concerne la première composante. tout le matériel de docu­mentation est rassemblé àla bibliothèque Universitaire de PARIS VII XavierBichat à partir de laquelle sontacheminés les envois qui transitent pour plusd'efficacité par les Missions françaises de Coopération qui les transmettent auDoyen de l'Etablissement concerné.

Cette Opéra lion phare de la Conférence favorise. sans aucun doute, undéveloppement satisfaisant des Bibliothèques.

Il suffit de voir comment, en quelques années, de jeunes facultés ont développéleurs collections. L'une des Bibliothèques Médicllies d'Afrique Centrale par exemple, quine possèdaitil yacinqannées quéqllelquescentaines de livres. possède aujourd'hui plusde 6,000 ouvrages, reçoit enlliron 170 revues dont 100 proviennent de l'OpérationconjolnteCIDMEF-SNPM-APPMF.fondbiengérépar. un bibliothécaire compétent.suivant les Séminaires de formation et deperfectionnemenldes Bibliothécaires organiséspar la Conférence, Bibliothèque placée aussi sous III direction d'un Enseignant attentif etvigilant. Certes, l'Opération de la Conférence ne résume pas tout l'effort de démarrage desBibliothèques mais elle a créé l'impulsion et le dynamisme.

Il existe bien. ici et là. des problèmes mais its trouvent peu à peu leur solution.La Bibliothèque de ConakryamaintenanHefonddocumentairenécessaire à saréouverture qui vient d'être réalisée il ya quelques jours.

Les remerciements de III Conférence Internationale vont aux Ministères, auxOrganismes et à toutes celles et tous ceux qui. à quelque titte ouà quelque niveau que cesoit, participent de près ou de loin à cette Opération-phare de la Conférence.

Il faut enfin signaler les Opérations spécltiquesà l'AUPELF·U REFnotamment

-l'Opéralion "Viatique" •. a déjà touché 2.500 étudiants (dont la moitié enMédecine) d'Afrique au Sud du Sahara et Madagascar et sera étendue en 1990 auxPays du Maghreb. de l'Asiedl.l Sud·Estet au Liban- la colleclion "Universités Francophones" a déjà édité la néphrologie, lapneumologie. la pédiatrie et le SIDA, vendus à bas prix.-Ieprojetde "Cahiers de la f(:lcherchefrancophone" et d'autres projets de revuesscientifiques (cf. intervention Ph. DUCRAY.AUPELF'UREFen annexe VII).

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Recommandtionset Prospective

- La Conférence veut (sur leur demande) Intégrer à l'Opération dans"annl'!equi vient, les BibliPthèquesdes Facultés de Médecine de

Pnom-Penh au Cambodge,-VitmlianeauLaos,• Kisangani et Lumumbashl au Zaïre.

en sachant que les Bibliothèques des Facultés d'Hanoï, Ho· Chi Minh Ville et Hué sontdéjàintégrées.

• Pevantle développement de l'Opération et les contraintes de plus en pluslourdes qu'il impose

- la simplification de certaines phases de l'opération,• le remodelage de ses structures de réception, de classement et d'envoidu matériel· dOCUmEmtaire,s'imposent.

L'action en faveur du .dossler de la ··livraisondes revues médicalesfrançaises au Maghreb .(reVuesdont laduffuslonachuté de50% en raison du prixélevé de ces revues- multiplié par six au cours de ces dernières années • et desccmtralntelil.liées au contrôle des changes) sera poursuivie et .ce dossier •relatif auxéchangtlS financierslnternatlonauxseraprésentéau sommet de Kinshasa avec unepropositipn de cré.ation d'Un prganisme garant des opérations d'acheminement en tempsopportun.

I..'Qpérationspéclflque annuelle (1989) sur la Faculté de Médecine deBeyrouth sera menée à son terme dès .quela conjoncture le permettra.

• L'tlxtensio.ndel'Opératlon aux autres disciplines de Santé encollaboration avec leUfslnstancesmembres de "UREFet, bien sOr, dans la mesure oùelles te souhaitent, sera poursuivie.

·Pevant le développement de l'Opération et ses nouvelies contraintes,l'extension del'OpéraUonauxgrands Hôpitaux Régionaux (l'action serareprise dès que les conditipnstechniques et financières seront clarifiées et favorables),est remise à plus tard.

La Conférence Insiste enfin à nouveau auprès de chacun des doyens, partenairesCOncerm'!s,pourqu'i1considère que la Bibliothèque.estla vitrine de la Faculté etqu'il désigne dans son Etablissement un Enseignant responsable de laBibliothèque (éventuellement entouré d'une Commission), ceci dans le simple but dedpnner à l'Opération (.;et d'abord à la Bibliothèquemême)tput l'efficacité nécessaire.

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22. OPERATION "BIBLIOGRAPHIE ET ACCES AUX BANQUES DE DONNEES"

Rllppel desdonnées de Base

et BIIlln.,.1989

• Les abonnements del"lndex Medlcus au Pascal Sigma du CNRS, auCourrier du Centre International de l'Enfance (CIE) et à l'Index MédecIneTropicale du CNRS onlouvert<I'Opération définie il y a plus de cinq années par laConférence,

-La'Cellulede Bibliographie" Opération COnjointe de la Conférence et du CIEpour tout ce qui concerne la mère et l'enfant a été restructurée pour faire face à undéveloppement entrainant des contraintes de plus en plus lourdes. Elle a maintenantrepris un rythme de croisière avec plus de cent bibliographies par an demandéesessentiellement par des étudiants préparant leur thèse dans les Pays du Maghreb oud'Afrique Noire.

- Medexpres, Revue Mensuelle des Sommaires des Revues MédIcalesde Langue Française est réalisé et édité depuis 1985 par l'APPMF sous le patronage dela Conférence. Medexpres, Sorte de 'current contents'en bibliographie médicale de LangueFranÇl:lise,a été pris en compte auSommel de Québec.

Medexpres a pris une dimension nouvelle par l'extension aux revues desSCll!l'lcespharma ceutiques, .vétérinaires et odontostomatologiques. Cetterevue estdiffusée à toutes les bibliothèques médicales du monde sous le patronage duSNPMetdel'AUPELF-UREF etdeses réseaux institutionnels, la Conférence Internationaled'abord à laquelle se sont jointes la Conférence Internationale des Facultés de Pharmacied'Expression Française, l'Association des Etablissements d'Enseignement des SciencesVétérinaires d'Expression Française, l'Association des Etablissements Odonto­stomatologique d'Expression FranÇl:lise, et cette adhésion des grands réseaux des SCiencesde la Santé doit donner à Medexpres les moyens de sa mission, c'est-à-dire être uninstrument bibliographique exhaustif, avoir une large diffusion internationale, devenir(à côté de grandes banques de données scientifiques) une banque de référencedocumentaire d'expression française utile à l'exercice pratique desprofessions de santé.

Medexpres est devenu indispensable aujourd'hui à ia promotion de toutes lesRevues de Santé d'Expression française et notamment aux Revues africaines qui sedéveloppent beaucoup. Il est devenu l'étape obligatoire de la recherche collective, de laconstitution des banques de données nationales et de projets lels que l'Index MedicusAfricain. Il est aussi un outil sûr de formation permanente.

- L'llccès aux Banques de Données par téiécommunicationen ligne estune Opération qui a vu un début de réalisation<avec un "Séminaire de formation desutilisateurs. à l'interrogation. des Banques de Données' organisé en Avril 1987 par laConférence, à l'Université Nationale ·deCôte d'Ivoire à Abidjan. Mais peu de Pays sontreliés au réseau TRANSPAC et l'Interrogation est très coûteuse et la Conférence n'a pas

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renouvelé l'expérience. La méthode sllmble d'ailleurs devoir être remplacée avanta­geusement, techniquement el financièrement par l'Interrogation des Banques sur disquescompacts (CD-ROM ou DC-MEF).

- Les CD-ROM ou DC-MEF. Les disques compacts à mémoire fixée (DC-MEF)que les anglo-saxons appellent CD-ROM ont unfe mémoire de 400.000 pages. Sontactuellement à la disposition des utilisateurs, diverses bases documentaires sur disques,MEDLINE et PASCAL notamment. Le prix de la Banque sur disque est en gros le même quecelui de l'édition sur papier. Les DC-MEF représentent sans aucun doute la solution del'avenir et il faut dès malntenllnt doter les Bibliothèques de l'équipement nécessllire pourles recevoir.

Recommandationset Prospective

- La cilllulede Bibliographie sera maintenue opérationnelle tant que l'accès auxbllnquesde DonnéessufOCMEF ne sera pas effectlldans tous ies EtabliSsements.

,Medexprespoursuivrason exlensionà toutes les disciplines de Santé et samllrche vers l'exhaustivité dans l'Expression Française.

- Une première évaluation du projet "diffusion de l'IST par Vidéotex" duMlnistMe frllnçals de illCoopération sur les trois premiers sites choisis en 1988 et parle MinistèrefrllnÇllisdesAffairesEtllngères sur les quatre premiers sites choisis en1988 serademandée,avantdereprendre éventuellement, si cette évaluation s'avère trèspositive, ie dossierdeiaformati()I) des utilisateurs à l'Interrogation des Banques deDonnées.

L'Interrogation des Banques de llonnéessur OC MEF (équipement et abon­nement aux disques compacts MEDLINE et PASCAL) sera rendue dans un avenir le plusrapproché posSible, opérationnelle dllns tous les Etablissements et si possible dès 1990.

l!:!,OPERATION"fORfilATION ET PERFECTIONNEMENT DES BIBLIOTHECAIRES

Rappel desdonnées de base

La nécessité de mettre l'acent sur la FormationSpécifique du personnel technique des Bibliothèques de Médecine fut une des conclusionsles plus importllntes dUrllpport de mission d'évlllUlltiondes Bibliothèques d'Afrique llU Suddu Sahara deJ.LEROV,Lesblbliothèques africaines manquent de personnelslechniques etle personnel exlstllnt possède une bonne formation générale mais pas de formationspéciflque.llfaut doncfavoriser par tous les moyens ce complément de formation dans lecadredeJaformation continue et aussl,sans aucun doute, préparer ce personnel, dansle cadre de cette formation, au développement de nouvelles techniques debibliographie par .informatique. et· télécommunication qui ne manquera pas dedevenir. rapidement consldèrable.

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, BILAN •.. 1989

- Un premier Séminaire de Formation Perma'nente des Biblio­thécaires des Facultés de Médecine d'Afrique francophone s'est tenu à Bamako du23 au 26 Juin 1986 sous l'égide de la Conférence Internationale, de l'AUPELF et del'ACCT. Il a rassemblé la plupart des Bibliothécaires des Facullés de Médecine d'Afrique del'Ouest.

Ce Séminaire de Bamako a permis de mieux percevoir les problèmes vécus par lesbibliothécaires médicaux et surtout d'établir les grandes lignes d'une action future àl'égard de leur formation.

- Un deuxième Séminaire de Formation Permanente des Biblio­thécaires des Facultés de Médecine d'Afrique au Sud du Sahara, Madagascar etHaïti a eu lieu du 18 au 29 Mal 1987 à l'Ecole de l'ACCT de Bordeaux, sous l'égide dela Conférence Internationale, de l'AUPELF, de l'ACCT et de l'OMS.

Ce Séminaire a porté sur : les objectifs des bibliothèques, - les bespins desutilisateurs, -le traitement etiecircuildes livres, thèses et périodiques, - la recherchebibliographique, - l'accès aux documents primaires et les réseaux inter-bibliothèques, ­les nouvelles technologies et le dévelpppement prévu de l'information et des CD-ROM, ­l'administration et la 'gestion des bibliothèques, - les problèmes particuliers auxbibliothèques africaines.

Le Séminaire a présenté des conclusions et recommandations.

Un troisième'Séminaire de deux semaines,pourles bibliothécaires desFacultés deMédecine desPaysduMaghrebaeulieuenJuin1988 à i'EIB de l'ACCT àBordeaux (deux bibliothécaires par Faculté, plus un de Beyrouth, Antananarivo,Bujumbura et Butaré),tpujours spus l'égide de la Conférence Internationale, del'AUPELF, de l'ACCT et de l'OMS. Deux résultats ont été immédiatement obtenus, lacréation ou la réédition de catalogues nationaux de périodiques et la créatipn de réseauxdocumentaires; Le Séminaire a souligné le caractère ruineux des échanges de documentslorsqu'II s'agit de thèses demandées en nombre.

- Le Séminaire 1989 pour les Bibliothécaires d'Afrique au Sud duSahara, Madgascar et Haïti a eu lieu du 15 Novembre au 1er Décembre à l'EIB sousl'égide de la Conférence, de l'ACCT et de t'UREF, avec pour thème "l'informatisationdes Bibllothèques"avec enseignement théorique et pratique sur l'ulllisation desOC.MEF.

Ces Séminaires s'avèrent essentiels non seulement au plan de la formation maisaussi au plan relationnel. Les. grandes Bibliothèques réservent maintenant la plus grandeattention aux demandes des Bibliothécaires qu'elles connaissent bien.

Et les Bibliothécaires forment maintenanl un véritable réseau d'expertsqualifiés.

Ce dernier Séminaire animé par E. LEMARIE et J. LEROY s'est révélé trèssatisfaisant aussi bien ·au. plan des participants que des spécialistes de bibliothèques deréférences, de Liège (F. NOEI..),de Montréal (Y. MESNARD), de Paris, notamment de lamédiathèque de la Cité des Sciences de la Villette (MmeT.T N'GUYEN), du CIE (Mme A.PARRICAL),deBICHAT(Mle 1. LEBIS),del'OMSde Genève (Mesdames FORGET etBERTRAND),del'Ecolede l'ACCT(Mme BOUHADJEB), de Bordeaux (MieM.F. VITRAC).

- Il èst à noter que des stages de Bibliothécaires ont lieu régulièrement dansles bibliothèques des centres de référence notammèntau CIE (A.PARRICAL).

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Recommandationset Prospective

L'Opération a alleint son rythme de croisière

- Le Séminaire 199D à l'intention des Bibliothécaires des Pays duMaghreb,du Liban, de l'Afrique des Lacs et du Sud·Est Asiatique (Vietnam,Laos et Cambodge) aura lieu en Juillet à l'EIB avec aussi pour thème essentiel"l'utilisation des OC.MEF".

- "Installallon du matériel sera faite par les experts spécialistes desBibliothèques de référence qui animent les séminaires, chacun prenant en chargedeux bibliothèques aVllC lesquelles il restera en liaison pour les difficultés essentiellesd'utilisation.

- Pour simplifier les manipulations au cours des premiers mois, un seul disquecompacLsera.adressé.auxBibliothéques, le disquePA$CAL III plus facile à utiliser carentièrement en langue française,les titres étant donnés en trois langues (anglais,français, espagnol) suivis d'un résumé d'une dizaine de lignes en français.

- Les stages de Bibliothécaires dans les Bibliothèques des Centres derlUérençe notll,mment auClEserontpoursuiviset multipliés.

• La formule dernisslons<le Bibliothécaires de Centres de référence<lurant deux semaines dans les Bibliothèques en développement qui le souhaiteront aété proposée par le Bureau et retenue. l. LEBIS (Bichat) effectuera une mission au CUSSde YAOlJNDE en Février 1990, où elle animera notamment un séminaire à l'intention desBibliothécaires du CUSS.

3. LE DEVELOPPEMENT DE LA RECHERCHE

31·PROJET CAMPUS - Coopération ll,vec l'Afrique et Madagascar pour la promotionUniversitaire Scientifique.

Rappel desdonnées de base

Projet du Ministère français de la Coopération et du Développement, il nes'applique qu'aux Pays relevant de ce Ministère (Pays du champ).

- Justification - Le développement de tout pays est en grande partie lié au degréet à la qualité de son effort en faveur de la formation et de la recherche. Or, ce deuxièmevolet, celui de la recherche, n'a pas souvent été considéré comme prioritaire. Il fallaitdonc le favoriser.

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- Objectif - Constituer une éqùipe de recherche solide ayant un projet cohérent,en collaboration avec un laboratoire français. La finalité est de laisser sur place unestructure de recherche durable, après la réalisation du projet (noyau d'un futur centred'excellence).

- Moyens - Ils sont importants et peuvent être évalués à 12 millions de francs en1988 et 20 millions de francs en 1989. Le budget est élaboré par un Comité composé d'unreprésentant de tous les services du Ministère de la Coopération,d'un représentant duMinistère de l'Education Nationale, un représentant du Ministère de lai Recherche et desepLscientifiques, représentant chacun sa discipline : Technologie, Sciences de la Vie(Président A. GOUAZE), Sciences de la Terre, Sciences Exactes, Sciences Agronomiques etVétérinaires, Sciences Juridiques et Sciences Humaines.

-Les critères demandés à un projet présenté sont.niveau·scientifique·élevé,· contribution au développement des pays,· contribution à la formation des chercheurs (le volet formation estessentiel),. appui sur des équipes suffisamment solides pour ne pas risquerd'être démantelées si le leader est appelé à d'autres fonctions,

soutien des autorités·nationales et universitaires du Pays,• avis favorable de la Mission de Coopération locale.

Le dossier est expertisé par le représentant du Ministère de l'Education Nationale,le représentant du Ministère de la Recherche et le représentant de la discipline concernée(A. GOUAZE) puis la décision •. est·prisei par ·leComitéaprès débat.

En cas de décision positive, une évaluation est faite à l'issue de la première annéepourdécider de la poursuite ou de l'arrêt de la subvention.

BILAN ....1989

Le projet est en place depuis 3 ans... 30 millions de francs ont été affectés dont lamoitié a été dépensée. 51 projets ont été retenus sur les 100 présentés.

La Médecine représente environ 1/5è avecH projets retenus Sur 22 proposés et6,5 millions de francs affectés. 9 Pays du Sud participent au projet.

Rëë;nÏm;ndâtions~et prospecllve

Les Facultés (;lEI Médecirte s()ntenmesure. de présenter .des projets de qualité. Ellesdoivent faire un effort de présentation. La rédaction des projets doit être faite enétr9itEl concertllti()n aye<; leS équipesfrllnçaises qui ont la. pratique de ces présentations etles critères spécifiques à CAMPUS doivent être scrlJPuleusemElnt respectés.

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- Les missions de Coopération pqssèdent un document-conseil pour la présentationdes dossiers.

-Laqualité du voletMformation des chercheurs" est un des critères essentiels.La cohérence du budget (non gonflé artificiellemenlpar des achats, non ou peu

justifiés, de gros matériel ou des dépenses indues de fonctionnement ou encore desmissions trop nombreuses...) établi avec précision sur trois années, est aussiindispensable.

- La plus grande partie des crédits demandés doit aller à l'équipe du Sud et non àl'équipe française pour améliorer son équipement, excepté si cet équipement est destiné àla formation d'un boursier qui devra alors emmener l'équipement à la fin de son stage.

Par contre, Il est normal de prévoir des crédits de fonctionnement liés à laprésence d'un jeune cherphElur du Sud dans l'équipe française.

32. PROGRAMMES INTEGRES DE LA DAGIC (CI. RICHIR)

Rappel desDonnées de base

Les Universités Françaises animent bon nombre d'Actions de Coopération. Unegrande·. partie. de celles.ci sont financées parle Ministère français de l'EducationNationale de la Jeunesseefdes Sports et plusparticulièrElmenfde la DAGIC (Direction desAffaires Générales Internationales et de Coopération). Ces programmes concernentl'ensemble du Monde mais surtout l'Afrique.

Ces programmes sont destinés à aider à la formation de haut niveau dupersollnel médical de 3ècycle(chefs de clinique. chefsdelravaux, jeunes agrégés)9râce.à des ProgrammEls très souples. pluriannuels comportant aussi bien cles missionsSud-Nord que Nord-Sud, que la mise en place de petit matériel elde consommable.

Il ne s'agit donc ni de Programmes de Recherche purs, ni de Programmes de Santéoud'aménagemenfdelaboratoires, mais d'Actions de Formation de haut niveau. Ils sontdonc par. nature associables à d'aulres Programmes CAMPUS, Coopération, FAC,etc...

Ces programmes sont des contrais lnterunlversllalres soumis à expertise.cosignés, et sont donc destinés à aider les Universités françaises dans leurs activités decoopération.

BILAN .... 1989

- Le nombre d'Actions financées pour les Pays Francophones (Afrique Noire ­Viêt-Nam - Madagascar - Maurice - Haïti) dans les secteurs Médecine - Dentaire ­Pharmacie et Biologie, s'élève à 26, (Médecine 20. Pharmacie 3 et Biologie générale 3)accroissement de 25 % par rapport à 1988. Ces Actions s'ajoutent à la participation de laDAGIC aux Comités Mixtes franco-marocains. franco-algériens et franco-tunisiens.

- Les Universités bénéficiaires sont au nombre de 11 en Afrique Noire etMadagascar (contre 8 en 1988) et de 2 au Vlêt·Nam en 1988. Trois d'entr'ellesassocient 3 Universités francophones. Corrélativement, onze Universités françaises ontparticipé à ces Programmes.

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,• Les niveaux de financement pour 1989 se situent entre' 10 et 35.000 francs,

avec une moyenne de 20.000 francs. Ces financements sont renouvelables pendant 2, 3 ou4 ans consécutifs et sont soumis à expertises préalables et àmi·parcours, à la fois parla Direction de Recherche et par la DAGIC.Ces financements viennent s'ajouter aux sommes versées en appui par la DAGIC auxbibliothèques des pays francophones et dont le montant atteint environ 1.165.000 francs.

-------------Recommandationset Prospective

L'objectif d'ensemble estlaFormation des Hommes. Ces programmes visentessentiellement le 3ècycle, le moyen retenu étant celui d'une Recherche bien ciblée grâceà la soupiesse du système. Ce ciblage est fait sur des thèmes en rapport avec les besoinsdes partellaireS, puisque les Programmes sont établis de fa90n bilatérale. " y a égalementun effort de régionalisation et l'on ne .peut que se réjouirde voir apparaître des Actionsréunissant· trois. Universités.· La miSe en place de, Comités Mixtes ne .pourrait d'ailleursquefélcililer ce Passage au partenariat.

ces Actions Sont bien entendu coordonnées avec les autres Programmes financéspar la France, ceux dU Ministèredela Coopération (CAMPUS.FAC) ceux du Ministère desAffairesfOtrangères (Comités Mixtes Maghrébins. bourses diVerses) .

Pratiquement. les imprimés de demande d'aide surprogramme seront adressés auxUniversitésCQurant Février. Ils doivent être retournés avec double signature fin Mars.afin de permettre les expertises et les prises de décision avant notification auxUniversités au cours du quatrième trimestre 1990.

ct. RICHIR propose de présenter dans les Facultés du Sud (et dans les FacultésFrançaises 1) les moyens de financement DAGIC, CAMPUS. FAC. etc.. Nous y reviendronsplus loin.

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33. RESEAUX NORD·SUDDE L'INSERM

Rappel desdonnées de base

L'INSERM conduitd'abord une Coopération Bilatérale s'appuyant sur lesstructures existantes, essentiellement avec l'Algérie et la Tunisie sur des thèmesspécifiques larges, avec un appel d'offres tous les deux ans pour un programme coordonné.Ces programmes ne financent pas à. proprement parler la Hecherche mais les échanges dechercheurs avec éventuellement des missions exploratoires.

L'INSERM finance aussi l'accueil de chercheur.s(200par an pour le Maghreb)pour des séjours de longue durée, (50 environ pour J'Afrique Noire) mais, Ici encore,seule la Recherche pour ces stagiaires est financée.

L'INSERM organise enfin en Atgérle des ateliers. de formation en biologiemoléculaire. épidémiologie et hémophilie.

Les réseaux Nord-Sud de l'INSERM ont été créés à l'origine. d'abord pourconcerner l'Afrique Noire Francophone.

Un réseau Nord-Sud est constitué par au moins deux Laboratoires françaisrelevant de l'INSERM (ou pour l'un d'entre eux d'un autre Organisme de Recherchefrançais) et deux Laboratoires du Sud.

Cinq réseaux sont financés par an. chacun à hauteur de 400.000 F. par an(300.00 au moins devant revenir aux Pays du Sud).

Pour 1990. les dossiers seront rédigés sous la responsabilité des Laboratoiresfrançais (les domaines privilégiés et dates limites ont été diffusés en temps opportun).

BILAN ••••1989

Depuis 1986. les 26 réseauxaltribués au total se répartissent par discipline enmaladies parasitaires 8. génétiques 4. virales 2. infectieuses 1. nutrition 4. sida 2.diabète-hypertension 2,périnatallté 1. autre (épidémiologie environnementale 1). Il està noter. avec regret. qu'aucun réseau n'a été proposé ou retenu en pharmaco-toxicologietraditonnelle et en perception sociale des problèmes de santé.

Les réseaux ont surtout profilé à l'Amérique du Sud (27 équipes concernées dont18 pour le Brésil). puis à l'Afrique Noire Francophone (22 équipes appartenant à 13Pays), le Maghreb (15 équipes), l'Asie (5 équipes) et le Moyen-Orient (1 équipe).

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Les Pays africains Interviennent ,dans 11 réseaux sur 26 (diabète 2, nutrition 2,maladies génétiques 2, sida 1, périnatalité 1, maladies infectieuses 1, virales 1,parasitaires 1).

Pour ce qui concerne l'Afrique Noire, on trouve le Bénin, le Burkina, le Camerounet la Côte d'Ivoire ( avec pour chaque Pays, 3 équipes impliquées), le Burundi (2équipes), le Congo, le Mali, le Togo, le Niger, le Sénégal, le Rwanda et Madagascar (1équipe). Pour le Maghreb, on trouve l'Algérie (avec 9 équipes impliquées). le Maroc et laTunisie (avec chacun 3 équipes). On trouve enfin le Vietnam (avec 4 équipes).

Recommandationset Prospllctlvll

•• Une concertatlon entre INSERM et Pays dù Sud devient indispensable pour cequi concerne les thèmes privilégiés•

• Une coordination entre INSERM (réseaux Nord·Sud) et le Projet CAMPUSdevient aussi nécessaire.

• La Conférence demandera au Directeur Général de l'INSERM, une aide au plan del'Information avec notamment la diffusion allxEtablissements du Sud, membres de laConférence Interenationale de

• l'annuaire des équipes de l'INSERM,• INSERM mode d'emploi,- toutes les brochures notamment "INSERM-Actualités"

34. RESEAUX THEMATIQUES DE RECHERCHE DE L'AUPELF·UREF

Rappel desdonnélls de base

L'Intérêt maJllur de ces résllaux est qu'ils se placent vraiment dans le cadrede multllatéralité.

Un réseau thématique culturel, scientifique Ou technologique regroupe deschercheurs, des équipes, des laboratoires, des instituts de recherche, des composantesd'université ou écoles sur un programme de recherche commun et en vue d'objectifsspécifiques. Il permet de développer

• une recherche partagée de haut niveau dans les pays francophones,• des applications technologiques et dépôt de brevets communs,• la publication d'articles et ouvrages,- la production de logiciels,• la formation par la recherche,• les échanges àla faveur de colloques,séminaires, journées

scientifiques..

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•Il agit dans un domaine de recherche prioritaire, pour le développement et l'accès

à la modernité.Il est établi à ces fins pour un temps déterminé et doté de moyens de soutien aux

actions précitées.Chaque réseau dispose d'un comité de réseau et est animé par un responsable

scientifique chargé de la çOOrdination et du suivi des opérations.

BILAN ...1989

En 1987, six réseaux liés au co·développement ont commencé leurs travauxdont deux en santé : >SIPAetpaludisme. Les réseaux, à l'occasion de Journéesscientifiques et de réunions de réflexion, ont identifié leurs principaux partenaires,acteurs effectifs des réseaux, ainsi que les thèmes à traiter.

-Leprogramme1989propose la création de nouveaux réseauxthématiques compte-tenu des demandes des Universités membres et des programmesprioritaires du Sommet de Quebec.

Il faut noter que le réseau SIPA est dirigé par M. GENTILlNI et que A. ITOUA·NGAPORO (Brazzaville) participe à ce réseau, alors que le réseau PALUPISME estdirigé par J.P. COULAUD. Noter que M. HASSAR (Rabat) a été chargé de la formation destechniciens intervenant dans la lutte contre le SIDA.

Les moyens affectés à ces réseaux sont importants et sont attribués par le ConseilScientifique de l'AUPELF·UREF (dont faitpartieG.MEYNIEL).

-LesJournéesdela Recherche Médicale dans l'Espace Francophoneont réuni à Bamako (Mali) les 20 et 21 Décembre 1989 plus d'une centaine dechercheurs qui ont travaillé en ateliers sur un certain nombre de thèmes généraux(formation à la recherche, financement de la recherche, définition des priorités enrecherche...) à partir certes du SIDA et du Paludisme, mais aussi des autres maladiestransmissibles.

Ces Journées ont élaboré la "Péclaration de Bamako" sur la Recherche (cf.annexe), lue en séance.

• Le programme "Bourses d'excellence" de l'AUPELF·UREF est l'un desinstruments de soutien au fonctionnement des réseaux thématiques.

Pour 1990·91, l'appel d'offres lancé en Novembre 89, propose 36 boursesd'excellence dont 4 en. EpidémlC!lC!gledu Sida et 4en Recherche antipaludique(épidémiologie, immunologie.·tnérapeutique). Le ·montantdet'indemnité mensuelled'entretien est de 7.000 FFou1.500$ Can. ou 350.000 CFA. la date timite de dépôt desdossiers (Bureau Européen de l'AUPELFàParis) a été fixée au 1er Mars 1990. Lesrésultats de la sélection seront connus courant Juin et les candidats retenus rejoindrontleurs laboratoires ou centres d'accueil dès Octobre 1990.

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.-------------Recommandationset Prospective

La Conférence

- tient à souligner encore qlle la multilatérallté des réseaux de l'UREF estextrêmement précieuse,

- souhaite la mise en place d'autres réseaux de recherche médicale apte àfaire surgir, dans les Pays duSud,des.pôles d'excellence, peut-être en s'inspirantdes projets présentés et retenus (etonc à partir des équipes sélectionnées) par leprojetCAMPUS et les Réseaux Nord-Sud deil'lNSERM,

-souhaite enfin que les bourses d'excellence, l'un des fondements de lapalitiqueetecréation de pôles d'excellence dans les Pays du Sud, soient multipliées,

- et aussi son action à tous les niveaux en faveur de la formation et duperfectionnement des chercheurs en Santé des Pays du Sud (bourses,stages,D.E.A..).

La Conférence

- souhaite enfin profondément que les diverses coopérations bilatérales auplan de la Recherche créent une structure légère de coordination afind'inscrire ces coopérations dans un esprit de multilatéralité tout encOnservant chacune leur spéclflcllé.

35, CONCLUSIONS GENERALES SUR LA RECHERCHE

La Conférence

.se réjouit ete la concréllsatlon>rapldedesRéseaux de Recherche Nord·Sud qui représentent uneavancéeconsidérablepaur le développement de laRecherche médicale dans les Pays etuSud,surtoutsll'on se souvient des rapportsinauguraux de J. DORMONT et M. OLIVEIRA sur la coopération médicaleuniversitaire dans le domaine de la Recherche (Réunion de DAKAR Janvier 1985),

- poursuivra son acllon de coordination auprès des Grands Organismes dontles appels d'offres sont actuellement très divers,

- poursuivra aussi son rôle d'information et de Conseil auprès desGroupes de Recherche sur le terrain.

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4. FORMATION DES HOMMES

41. FORMATION DES SPECIALISTES

Rappel desdonnées de base

et 8I1an •••1989

Les jeunes Etablissements de Formation Médicale d'Afrique au Sud duSahara structurent ou souhaîtent structurer deslllèmes cycles de Spécialitésnotamment en Pédiatrie, Gynéco-Obstétrique, Chirurgie générale••- mais en prévoyantune ou deux années, parmi les dernières, à l'étranger.

Sans insister à nouveau sur la nécessaire multilatéralité, léS Facultés de France,du Québec, de Belgique, de Suisse et d'Afrique auront donc, de plus en plus, à accueillir desfuturs spécialistes en formation pounmEl ou deux années. l.a France les accueillera dansle cadre des DIS partiels prévus parles textes inspirés par la Conférence. Elle lesaccueille d'ailleurs déjà.

Pour ce qui concerne le DIS Français, la Conférence prend acte du constat d'échecrapporté par J. REY lors de la Séance Solennelle d'Ouverture et fait sienne sesconclusions.

Recommandationset Prospective

La Conférence- estime que l'Installation de troisième cycles nationaux est uneopération positive des Etablissements qui ont atteint uncertain niveau,- souhaite que des regroupements géographiques soient envisagés toutes lesfois où la close est possible afin que les soutiens financiers puissent devenirefficaces.

Pour ce qui concerne les DIS français la Conférence fait siennes les conclusionsde J.REY (affinées par les débats).

• à tltretransltolre, maintien des DIS complets, en améliorant doncle dispositif actuel par une évaluation préalable du niveau médical avant l'arrivééen France (tout en sachant que le médecin-étudiant étranger a souvent terminé saformation plusieurs années auparavant) et des contrôles fréquents durant lesannées de formation, par aussi une définition précise du nombre de postes d'accuElII(donc certitude que la formation se fera dans des services reconnus formateurs auxfonctions de responsabilité),-Aterme, suppression des DIS complets avec développement des DISpartlels(G moisà2 ans).

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Quoiqu'II en soit, la Conférence

- rappelle que l'inscripti<m a un DIS ne peut se faire sans l'accord du Doyen dela Faculté d'origine,

- redit qu'elle a souhaité· que chaque Etablissement, accueillant des étudiantsétrangers en formation de. spécialiste, confie à un Enseignant Responsabledevant le Doyen, la coordination du suivi de la formallon des futursspécialistes étrangers elde l'information régulière des Doyens desFacultés d'origine sur le déroulement de la formation de chaque étudiant,

- souhaite enfin que à l'avenir laformalion des futurs spécialistes à l'étrangerfonctionne par contrats . entre partenaires intéressés.

La Conférence recommande, sur .cedossler, la lecwe des conclusions émises parM.DUMAS (Limoges- cf. annexe 3).

EnfinJa Conférence souligne à nouveau que le·dossillrest typiquement un dossierqui doit être traité danS le cadre de la rnultllatérallté.

42. LE CAMES (doyen H.V. KINIFFO Secrétaire Général du CAMES)

L'intervention du Secrétaire (3énéral rappelle clairement les données dll base faitun bilan de l'action llt ProjettlllllGA~ESdans l'avenir immédiat (cf. annexe n" 4).

Aecommandationset Prospective

La Gonférllncll

- remllrcill H.V. KINIFFO qui conduit l'Institution dans la rigullur vllrs III hautnivllaU et dllns le cadrlldllla Francophonill,

'redit qU'lllleyeut rester,lIux clltésdilla ConférllnclldllsDoyllns des Facultés dllMédecinll d'Afrique Noirlld'ExprllssiOn .FranÇalSe,l'unedllS pierres angulaires duCAMES.

Lll PrésidE!rjt, III Burllau Pllrmanllnt llt la Conférencllseront très altllnlifs à laprqqnalnesllssiqn de MadagaSCar, dans le sens où l'a sounaité le Secrétaire Général.

Le Bureaupermanenu:tevra réfléchir aux problèmes quise posent aux organismeslocaux chargés de l'agrégation dans des Pays ne relevant.pas du GAMES et favorisera leséchanges au niveau des jurys entre le CAMES et les structures qui ont les mêmes fonctionsdans les Pays du Maghreb.

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,43. FORMATION ET PERFECTIONNEMENT DES ENSEIGNANTS

431. OPERATION "AUDIO-VISUEL, DIAPOSONS" (J.MATIIIEU,St. HAU'fMONT, E. LEMARlE, Pll. ISIDORI - cllargé/; de mission).

Rappel desDonnées de base

La Conférence Internationale (CIDMEF) conduit depuis de nombreuses annéesmaintenant, une Opération concrète qui consiste à former les enseignants, au plan trèspratique, à la techniqullde fabrication et à l'utilisation des diaposons et des méthodesaudio-visuelles d'une manière générale.

Cette Opération qui a pu être réalisée jusqu'ici grilce à l'aide de l'ACCT et del'AUPEI.F-UREF, comprend quatre pl)ases.

- La phase 1aperrnis eQpr~!!rnbulf3qe testerla.remanençedes dlaposons chez desétudiants canadiens, africains et français. La rémanence s'esl avérée identique dans lestrois groupes d'étudiants et excellente.

- La phase Il ou phasa Interfacullalre, a ensuite permis d'organiser une premièresérie de Séminaires de formation des enseignants rassemblant, pour l'Afrique de l'Ouestd'abord, pour le Maghreb ensuite, pour l'Afrique Centrale et de l'Est enfin, un enseignantde chaque Etablissement à charge pour cet enseignant, rentrant chez lui avec une dotationen matériel, de sensibiliser ses collègues aux techniques pédagogiques, audiovisuellesnotamment, avec tout particulièrement les diaposons.

- La phase III ou phase Intrafacullalre, a permis ensuite, durant ces quatredernières années, d'organiser un séminaire de formation des enseignants danschacun des Etablissements des Pays du Maghreb et des Pays d'Afrique NoireFrancophone, Madagascar et Haïti. Au Maghreb, tous les Etablissements de Tunisie et duMaroc sont actuellement couverts et il reste donc l'Algérie. Pour l'Afrique NoireFrancophone, Madagascar et HaYli, les quatre derniers Etablissements couverts, le serontdans les prochains mois.

- La phase IV de mIse en place d'une Médiathèque Centrale de la Confrence estlancée dès maintenant.

L'Université de Bordeaux Il Wrésiqents ~. TAVERNIER puis p. PUCASSOU) ontoffert d'accueillir la Médiathèque dans les locaux du Département de CommunicationAudip\iisuellel;PUSla ç1ireption de. PI). ISIPORI, Ing~nieur rf3sppnsable du Département.

Le Bureau Permanentde.l.a Cpnférenc!l a nornrné, lors qe .sa réunion de Juin 1988(T~nis),un ppnl;eild'açlrninistratipnprovisqire( .~. MATHII;Y d!l Montréal, chargé demission de la Conférence pour l'Opération, Président, Et. LEMARIE de Tours et St.HALJtvlpNTPI;. LPUYAII1I-Ph,ISIOp.RI,(lngénieur resPRnsable) .avec pour missiond'étiiblir 1f3l;.statutl;et 1f3 rtlglelTlenlintérif3ur qe la M~diiitl)tlqU!l.

Un rapport technique sur la Médiathèque Centrale a été établi par Ph. ISIDORI quien sera le responsiible, rapport présenté au. Bur!lau PermalWQlde la Conférence lors de sadernière réunion (Paris 1er et 2 juin 1989) qui l'a approuvé.

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Les Objectifs de la Médiathèque .Centrale sont, rappelons-le,

· réception des diaposons offerts par les Etablissements membres en vuede recensement, validation, duplication et diffusion,

· diffusion d'un catalogue des documents disponibles,· soutien à l'installation et à la gestion des salles d'auto-enseignement,approvisionnement en matériel et pièces de rechange,

· le recr~tement d'un expert-photographe itinérant qui apportera sonaide au fonctionnement. à la maintenance et à l'amélioration desLaboratoires de Photographie.

BIl.AN ....1989

l.es Séminaires 1989 dé l'Opération onfeu lieu en Afrique Noire avectoujours une. équipe muUilatéral.ed'experts,

-à Ouagadougou etNiamey en Janvier après les Journées Médicales d'Abidjan.- à Yaoundé du 4 au 8 Décembre.- à Libreville du 11 au 15 Décembre.

Les bases de la Médiathèque Centrale ont été jetées- 50 Elabllssements, soit la moitié, ont désigné un Responsable du SecteurAudiovisuel qui sera aussi le correspondant de la médiathèque centrale.- 20 de ces correspondants ont mis à la disposition de la médiathèque centrale 200documents audiovisuels, ce qui représente un début encourageant car il montre queles Facultés s'engagent dans l'Opération.- D'ores et déjà, la médiathèque cer'(ale peut dupliquer des diapositives et lesdiaposons et bientôt les cassettes. Elle a reçu ses premiers financements et ledossier est à l'étude au Ministère français de rEducation nationale.

'Rëëo-riïmarÏdàtïoniet Prospective

• Phase III intrafacullaire de l'Opération

Lesdeuxdefnienl Séminaires de l'Opération enAfriqueNolrll auront lieu• à Brazzaville du15au 20 janvier 1990,-à Kinstlasa (avec Kisangani et Lumumbashi) du 22 au 26 Janvier 1990.

Lesderniérs· SémlnalrésdeTOpératipn dans iespaysdu....aghreb •• auront lieu- en Algérie en Mai 1990 avectn:>is séminaires (Alger, Constantine et Oran).

Le Séminaire de Beyrouth aura lieu dès que lescônditions s'y prèteront.

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L'opportunité d'organiser des :>émlnalres dans les Pays d'Asie du Sud-Est(Vietnam-Laos-Cambodge) sera étudiée par le Bureau avec les Doyens des Etablissementsconcernés,

UnSémlnairepourrait être organisé à Maurice à la fin de l'année 90,TouS ces Séminaires marqueront la fin de la phase III de l'Opération "Audio­

visuel, Diaposons",Le Bureau étudiera l'opportunité de metre en place une nouvelle Opération

"Audiovisuel,. Vidéo",lI11stdemandé aux Chargés de Mission d'étudier la possibilité de réaliser un

"manueld'utiUsalion des moyens audio-visuels",Enfin, la Conférence demande au Bureau Permanent de porter son altention sur

le suivi de l'Opération, d'autant plus essentiel que les Etablissements sont pluslointains et isolés,

- Phase IVPour ce qui concerne la Médiathèque Centrale, la Conférence souhaite qu'elle

poursuive la réalisation de ses objectifs sous la dirllction de l'On Rllsponsable Ph. ISIDORIet de son Conseil d'Administration et qu'elle présente au Bureau Pllrmanent ses statuts etspn règh:mlent intérieur.

Un objectif important parait êtrll III recrutement d'un expert­photographe itinérant,

- Dlap!lsilivescommentéesUne opération consistant à demander à cllrtainesdisciplines (Imagerie,

Pl\dil\trie.•) Q!lrél\lisersur· certl\ins thèmes descolleclions de diapositives commentéesaVl\it été envisagée lors de la Réunion de Libreville {JanvierS7}.

Mais à l'expériencela faisabilité est variable· selon les disciplines. LllCE;RF, Cpllège d!lS Enseignants FrançaisdllRadiologle, agissant en tant que premiergroupll d'appui spécialisé de iilConférnece a réalisé des coilections intéressantes etperfprrnl\ntes,

kil Conférence. souhaite que les Réseaux d'APP1J1 Splu:ialisés de laConfl\renC!l se;penchent sur cetteOpérl\\Îon et construisent éventuellement descoiillctions.quiserontconfléesà la Médiathèque Centrale pour duplication.

43z;Opération"Formation des Enseignants à la micro-informatiquemédicale (Chargéde Mission - G. PIGEON).

Rappel desdonnées de base

Les Facultés de Méd!lcine d'Alrique au Sud du Sahara et Madagascar ont expriméleurs souhaits de former leurs formateurs à i'utlllsation de la mlcro­Informatique au regard dei'enseignement, de la recherche, des services de santé et de lagestion académique de leur milieu.

Dans la foulée des deux Somm!lts frl\ncophon!ls, le Ministère des Relations Interna­tionalesdu' Québec (MRIQ) a doté chacune de ces Facultés d'un .micro-ordinateurcompatible et la Faculté de Médecine deSherbrooke,souslaco"dultede son doyen G.PIGEON a proposé un projet lin quatrll phases qui se déroulllront sur une période dll quatreannées à la fin de laquelle ies Enseignants des Facultés concernées auront acquisl'autosuffisance dans l'utilisation de la micro-iniormatique pouries fins académiques de

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leurinslitution. ,Le texte intégral du projet rédigé par G. Pigeon figure dans les annexes au C.R. de

la réunion de DAKAR (Janvier 1988).Le Bureau Permanent a adopté le projet proposé par Sherbrooke lors de sa

dernière réunion de mai 1987 et demandé à G. Pigeon d'en assurer la direction en qualitéde chargé de mission de la Conférence.

- La phase 1 a évalué les besoins et permis de doter chaque Etablls­sement(par le Canada-Québec) d'au m()ins deux micro-ordinateurs.

- la phase Il,lnterfllcultalre, a organisé un Seminaire de deuxsemaines en Novembre-décembre1988àl'EIBde l'ACCT à Bordeaux avecquatorze Etllblissements d'Afrique au Sud du Sahara.

BllAN•••1989

Dans le 'cadre de la phase III entreprise' en 1989,quatre Séminaires onl eulieu, réalisés grâce au soutien de l'Agence Canadienne de Dével()ppement International(ACDI), del'AUPELF-UREF, de l'ACCT et du Ministèred(lS Affaires Internationales duQuébec (MAIQ).

Le premier regroupant 16 participants, s'est tenu à Abidjlln du 6 au 17 mars1989, le second, regroupant 18 participants, s'esttenuà OUllglldougou du 20 au 31Man;1989,Jetroisième, regroupant 15 participllnts,s'esttenll à Cotonou du 6 au 17Noyembrelgl:l9!lllequatrième, regroupant 15participants,I;'el;t j(mu à lomé du 20N()vembre au 1erdé(:(lmbr(l1989.

l.'éqlliP(ld'(lxparts étaitmultHalérale ( de Belgique, du Bénin, du Canada (lt de CÔted'IYoire). R. Dal'Qc>Ux aC()()rdonnéJessémlnairesde Cot()nouet d(lLomé, tandis que G.pIGe;ON aC()()rdonnéceux d'Abidjan atdOuagadougou.

Les objectifs éducalifs ont été atteints par toul; l(ll; participants. Selon lesévaluations c()lIigé(ls; c(lux-ciont particulièr(lm(lntapprécié larnéthod(l (lt l(l matérielpédag()giqU(l utilisés. De plus, chacun d'(lUX a réussi à développer un projet opérationneld'application d'und(lS progiciels enseignés qu'il se· propose'd'utiliser immédiatement dansson milieu hospitalo-universitaire.

• Il faut souligner qu'aucun des séminaires précités n'aurait pû être possible sansla très Chal(lureusehol;pitalitéd(ls autoritésuniv(lrsitair(lsconC(lrné(ls, sans l'implicationdes doyens des facultés visées, I;ansle dévouement des coordonnateurs locaux, sans lacompét(lnce des Intervenants et l'enthousiasme (lt l'assiduité des participants·(G.PIGEON).

Recommandationset prospective

La.C()nféren(:(l se félicite de l'impact positif de l'Opération· (lt souhaite poursuivrela phlilie III intrafacllitairepour la m(lner à son terme.

En 1990" lin liéminaire aura lieu à Antananarivo du 2 au 13 Avril, und(luxièmeàBlljumbura du 16 au 27 avril.

Deux Séminaires •sont en voie de planification pour l'automne.

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433. Opération "Perfectionnement des Enseignants en Pédagogieet Métho!lologie de la Recherche"

Rappel !leI!données de base

Il. est de l'l mi~~ion de la QOnférence d'QffriLaux Ens(jignants· des jeunesEtablissements la possibilité de se perfectionner

- (jnpédagogi(j nQtamment dans.Ia rédactiQn des objeètifspédagogiques• les nouvell(js méthodes clocimologiques· le raisonnement et la décision médicale· l'expression orale,l'informatiqu(j(jt l'EAQ..

- elenméthodolQgie de la r(jcherche .avec aussi la rédl,lction médicale.Si l'on reste dans la stratégie suivie pour les autres Opérations de formation des

Enseignants, on peut considérer que la phase l, expérimentale, a eu lieu avec les.nombre\lxsérninaires réalisésaveçsuccés d'lnS plusi(jlJr~ i::tl,lbUssements français aucours de cesd(jrnières l,Innées.

• La phase li serait l'organisation de Sessions Intllrfacultalres comprenantplusieurs crénllllu.x.Mais d(jUxdoljljées sont intervenu(js au cours de cette dernièreannée depuis la Réunion de Dakar (janvier 1988) qui avait décidé de mettre en place cettephaseli,lnterfacultaire.,

• la réticence des grands organismes de Coopéralion pour assurer lefinancement de cette phase, les séminaires de méthodologie de la recherche et de rédactionmédicale devant céder le pas aux bourses et stages de recherche dans les laboratoiresagréés,

• la forte dem~nde d~I!t::~~blissementsde Séminaires intrafacultaires avecdéjà !'orgl,lnisation de quelques-uns (Casablanca, Yaoundé...).

q~tte~ernière(lonljée montre que cette opér<:ltiQn çorrespond à une attente etqu'elle doit donc être conduite.

BILAN ...1989

Des sessions de perfectionnement pédagogique des Enseignants ont eu lieu par lepassé dans divers Etablissements, Abidjan, Libreville, Casablanca, Dakar notamment etdans des créneaux divers, pédagogiques essentiellement (rédaction des objectifs etdocimologie) mais aussi rédaction médicale. Mais ces actions ont été jusqu'ici trèsdisparates et souvent personnelles.

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)-------------Recommandationset Prospective

- L'Opération sera ouverte directement à la phase III Intrafacultairemoins coûteuse, donnant ainsi un cadre défini à cette action.. tout en sachant que lescontraintes financières ne permettront d'organiser annuellement qU'un nombre limité deSéminaires, regroupant éventuellement deux ou plusieurs créneaux.

- Des équipes multllatéralelldepersonnes-ressources serontstructurées dans tous les créneaux. La liste actuelle, restreinte, sera donc élargie et Ilest demandé à chacun de faire connaître au Président, les Enseignants de son Etablis­sement particulièrement experts dans certains créneaux.

- En 1990 des Séminaires sont prévus à AbidjanetàYapundé et il serait bonqu'au Cours de l'annéeS à6 Séminaires en tout puissent avoir lieu sur des créneauxdivers.

Cette Opération apparllit essentielle à la Conférence qui voudrait lavoiplappelée à un grand développement avecpelJHltre,àlaclef, l'apparition dediplômes de pédagogie.

434. LesCl:InventionsInteruniversitaires.

- Intervention de Madame H, DELRIEUduMinistère français delaCoopérati<m et du· Dévell:lppement.

Rappel desdl:lnnées de base

Le Ministère français de la Copération et du..D.ével()pp~m~nl consaore des moyensimportants au titre de l'appui aux formations supérieures médicales. En matièred'assistance technique, 81 coopérants étaient, en 1989, affeotés dans les Facultés demédecine des pays du chllmp.

Un appui important est également mis en place à travers le financementd'accord!l)~t~runi vil r!lItair~!l.

l.0rsq~~d~ t~is acc()r~s sont.. :;;igné:;;. emfllupeUfilversi.téfrançaise et uneUnivwsit$>d'un •Pays du ohamp, un financem~nt p~utêtredç.mandé à la coopérationfrançaise.pour. PQl,lvrirl'achat de. Petit. matérielet(je~09u.m.entalion, des missionsd'enseignants nord-sud ou sud-nord, des stage:;; d'étudiants dans les laboratoires desuniversité:;; françaises, des publications.

Pour être finanoés, les aooords interuniversitaires doivent faire l'objet d'unprogramme teohnique et scientifique (formation, reoherche..) assorti d'un oalendrier.

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,BILAN ..1989

En 1989, une somme de 9.340.000 F. a été consacrée au financement de 113accords, soit environ 25 % ds moyens consacrés à l'université.

Par ailleurs, annuellement, une somme de 600.000 F. est destinée àl'approvisionnement des bibliothèques médicales.

Enfin, il convient de mettre l'accent sur tes importants moyens consacrés auxbourses.

Recommandationset· Prospective

Pour 1990, le Ministère de la Coopération affiche sa volonté d'éviter lesaupoudrage et la reconduction d'accords dont l'efficacité n'aurait pas été évaluée. Cettepolitique conduira à réduire le nom!lredes ·llccords.mals à donner des créditsplus lmportllnts aux projets retenus.

La procèdure consiste• dans un premier temps, à signer l'accord interuniversitaire,• puis à demander la subvention par le canal de la Mission de Coopération pourl'Université africaine et du Ministère de la Coopération pour l'Universitéfrançaise.

44. FORMATION ET PERFECTIONNEMENT DES TECHNICIENS

441.OI'ERATIüN"FORMATlON de TECHNICIENS de PHOTOGRAPHIE"(chargés de Mi.ssion -les mêmes).

Rllppel desdonnées de base

Il est peu à peu apparu évident que l'Opération "Audio-visuel, Diaposons" etles Opérations qui lui feront éventuellement suite ne pourront atteindre leur pleineefficacité et n'auront \ln vérltll-bles\livi dans les Etablissements que

- si ceux-cl sOnt dotés chacun d'un Laboratoire de photogrphle dirigépar un tehnlclen de photogrphie compétent, donc formé,

Si un photographe.expert IUnérantestà la disposition des Etablis­sements et de leur Laboratoire de Photographie pour les ll-ider à régler leursprQblèmes de fonctionnement.

La Conférence a donc décidé de tancer, dès que possible, une Opération visantces objectifs.

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'Reë;mrÏÏandatïonset Prospective

• Trois Séminaires de formation ds TechniCiens de Photographie serontorganisés en 90-91.

- un premier au printemps 90 pour les Pays du Maghreb et le Liban,- un deuxième à l'automne 90 pour les Pays d'Afrique de l'Ouest,- un troisième au printemps 90 pour les Pays d'Afrique Centrale.

Ces Séminaires auront lieu à l'EIB (Ecole Internationale de l'ACCT de Bordeaux)avec l'aide de rACCT,de l'AUPELF-UREF et, espère la Conférence, de l'ACDI (AgenceCanadienne de Développement International).

- L'un des objectifs essentiels de la Médiathèque Centrale de la Conférence doitêtre le recrutement d'un photographe-expert Itinérant dès 1990.

442. Opération "Formation des Bibliothécaires"

Celte Opération a été rapportée plus haut dans le cadre du Développement de l'IST.

45. JOURNEES UNIVERSITAIRES FRANCOPHONES DE PEDAGOGIE MEDICALE.

BILAN ... 1989

Ces. Journées annuelles ont été créées en 1983 àl'hlitiatlve de la Conférencequi venait de décider de mettre en place son Opération-phare·Audio-Visuel, Diaposons· etleur organisation reste depuis sous l'égide de la Conférence.

- Les Vilèmes Journées ont eu lieu à TOURS les 29 et 30 Septembre 1989,avec environ 200 participants et sur deux grands thèmes "l'Image en pédagogiemédicale" et "la foramtionhumalne du médecin de demain". Le compte-renduscientifique de ces Journées est publié par la Revue d'Education Médicale, organe dela Conférence Internationale.

Recommandationset Prospective

Les Villèmes Journées aü'roriï"iiëlj':'"à-ëasabïanca les 1er et 2 Juin1990 (après la Réunion du Bureau Permanent de Rabat) sur trois grands thèmes ,. laformation humaine du médecin" "la compétence clinique du médecin", etapprendre à apprendre"_

- Les IXèmes Journées auront lieu à Louvain, fin mal·début juin 1991et seront couplées avec la Réunion 1991 du Bureau Permanent.

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,5. RESEAUX D'APPUI SPECIALISES

Des réseaux de disciplines se structurent peu à peu autour de la Conférence avec lemême esprit et les mêmes objectifs de Coopération Médicale Universitaire.

51. \~REF(GroupedesRadlologistes·Enseignants d'ExpressionFrançaise).

Le Groupement des Radiologistes<d'Expression Française (GREF), présidé par M.AMIEL (Lyon) a été créé à l'initiative du Collège des Enseignanls Radiologues Français(CERF),actueliement présidé par M.BELLET (Brest); La prochaine réunion du GREF auralieu àSousse, à l'initiativedeM.JEDDI

Ses statuts s'inspirent de ceux de notre Cnférence et ont été déjà approuvés pardouzepays.

Ses trois objectifs immédiats sont. l'élaboration d'un annuaire des radiologistes francophones,.la participation de la discipline radiologique à l'Opération"Bibliothèques" de la Conférence Internationale,. l'aide au Centre International de Formation en Radiologie-Imagerie quivient d'être créé à Abidjan (CES inter-Etats).

L'intervention de Ph. Rouleau ( Tours) - Secrétaire Général Adjoint fait lepoint sur l'action du GREF (cf. annexe n° V).

52. GASP (Groupe d'Appui Spécialisé de Pneumotogie)•

• L'Intervention de E. Lemarlé (Tours) Secrétaire, fait le point surl'action du GASP (cf. Annexe n° VI).

5:3. Réseau de Neurologie Tropicale.

Ce réseau repose sur l'Institut d'Epldémlologie et de NeurologieTropicales (M. Dumas - Limoges).

- Le premier objectif de ce réseau est d'ordre pédagogique, avec, notammentundiplôme universitaire de neurologie tropicaie, mais impliquant aussi plusieursFacultés d'Afrique (notamment Abidjan, Dakar et Tunis).

La réalisation de ce premier objectif a été favorisé par des accords inter­universitaires soutenus par le Ministère de la Coopération.

• Le deuxième objectif concerne la recherche, en favorisant notamment despublications communes aux différents partenaires.

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54. RESEAU D'HISTOLOGIE

De création toute récente, ce réseau mis en place à l'initiative de St. Hautmont apour but

· de mettre en commun le matériel pédagogique,· de définir le type d'enseignemenlà donner en 1er et 2è cycles,• d'échanger des enseignants, afin d'éviter notamment l'isolement tropfréquent des fondamentalistes,

. enfin, d'évoluer ensemble.

Il esl clair que ce réseau a besoind'êtrestrucluré et avec l'accord des Doyens deTunis et de Sfax, St. Hautmont propose de confier la charge de cette structuration auProfesseur Jattoural.

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Prochaines Reunions

• La XIVè Réunion du Bureau Permanent de la ConférenceInternationale aura lieu à RABAT les 30 et 31 Mai 1990.

Cette réunion sera suivie des "Vlllèmes Journées UniversitairesFrancophones de Pédagogie Médicale" qui auront lieu à Casablanca les1er et 2 Juin.

• La Xème Réunion Plénière de la Conférence Internationale auralieu à DAKAR en Février 1991 dans le cadre des Journées Médicalesde Dakar (11 - 16 Février 1991).

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REMERCIEMENTS

A l'issue de cette IXè Réunion de la Conférence, le Président tient à souligner encore le soutien au plande l'esprit et l'aide efficace dana la réalisation des opérations concrètes de la Conférence, apportés parles Ministères de tutelle, les Grands Organismes de Coopération et de Recherche et un certain nombrede personnalités qui, dans leurs fonctions, oeuvrent à la réussite de l'action de la Conférence.

Les remerciements de Is Conférence vont tout pertlcullèrement :

· auX Ministère de tutelle des Pays membres, au premier rang desquels Il faut placer lesMinistères français de la Coopération et de l'Education Nationale (DAGIC) et aussi de la Santé et leMinistère des Relations Internationales du Québec,

• à l'AUPELF et à M. GUILLOU, Délégué général de l'UREF,· à l'ACCT,-l'ACDI- à l'OMS Genève et à l'OMS Afrique,·àl'UNESCO- au Haut Conseil de la Francophonie et son Secrétaire Général St. FARANDJIS,· au CIE et à son Président, le Professeur P. ROYER,· à l'INSERM et à son Directeur Général Ph. LAZAR, au CNRS,· à l'Institut des Sciences de la Santé et son Président, le Docteur R. OCCELLI,- au SNPM, à l'APPMF et aux Editeurs Français, Québecois el Africains,· à la bibliothèque Universtaire de Paris VII • Faculté de Médecine Xavier Bichat et

singulièrement à son Conservateur, Mademoiselle 1. LEBIS,- aux Experts Conservateurs des Bibliothèques de référence de Belgique, France, Québec

et OMS,· à l'Université de Bordeaux Il,• aux Services de Documentation des Firmes Pharmaceutiques,• aux Sociétés Médicales Spécialisées et aux Collèges Médicaux d'Enseignants,- aux missions françaises de Coopération des Pays membres,· à l'AUDECAM,- et enfin, à l'AIRMEC et au Professeur M. PAYET avec une mention particulière pour

Mademoiselle M. UEGEON.

Le Président veut une mention particulière pour- les Professeurs J. MATHIEU (Montréal), J, LEROY (Tours), G. PIGEON (Sherbrooke),

St. HAUTMONT (Louvain), E. LEMARIE (Tours), Ph. ISIDORI (Bordeaux), chargés de mission dela Conférence,

• et les animateurs-experts qui participent à ses Opérations concrètes.

Au terme de celte Réunion plénière, le Président se félicitent de l'athmosphère chaleureuseet de l'esprit d'efficacité qui ont présidé aux travaux de la Conférence.

Il remercie chacun, membres de la Conférence et invités, d'avoir voulu participer et inviteles membres du Bureau Permanent à se retrouver à Rabat les 30 et 31 Mai prochains et tousles membres de la Conférence à se retrouver en Janvier 1991 pour la Xè Réunion Plénière dela Conférence à DAKAR.

Le Président clôt la Réunion en invitant l'ensemble des participants au déjeuner offert parle Docteur R. OCCELLI, Président de l'Institut des Sciences de la Santé.

Le déjeuner est présidé par J. REY représentant le Ministre d'Etat, Minislre de l'EducationNationale qui a tenu à distinguer pour leur action et donc dans le cadre de la Conférence, uncertain nombre de Doyens.