basse Loire
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Basse LoireFlorian Marquet 4a ensnp
paysage et géographie appliquée
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St NazaireLe Croisic
Asserac
la Brière
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introduction
Nantes
aissons nous gui-der par l’eau et commençons par
descendre la Loire jusqu’à Nantes. C’est là que débute l’es-tuaire ligérien et la découverte de la ré-gion. Le courant nous porte alors jusqu’à St Nazaire où les eaux flu-
viales se mêlent à celles de l’Océan. En mer nous longeons la côte et ac-costons sur la presqu’ile du Croisic pour repartir aussitôt, emportés par la marée, dans les marais sa-lants d’Asserac. Là, nous pénétrons à nouveau dans les terres, l’eau salée s’y concentre, s’évapore
et rejoint par les airs l’intérieur des terres pour se précipiter dans les marais de la Brière. Sur cette vaste étendue les eaux douces s’épar-pillent en une multitude de chenaux avant de re-joindre le fleuve mar-quant ainsi la fin de notre voyage.
L
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sommaire
Nantes - la ville sirène -p. 6 - 23
Saint Nazaire - la ville port -p. 24 - 33
le Croisic - la presqu’île -p. 34 - 43
Asserac - les salines -p. 44 - 51
La Brière - les marais -p. 52 - 61
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Nantes
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* Nantes
es origines de Nantes remontent à l’époque Gau-
loise et à son instal-lation à la confluence entre l’Erdre au nord, la Sèvre au sud et la
sa situationLoire qui récupère les eaux de ces deux ri-vières. Elle se présen-tait à cette époque sous la forme de 6 bras qui formaient une multitude d’îles dans le lit du
L fleuve. La Loire est le plus grand fleuve de France en terme de longueur, il pénètre loin dans le terres permettant notamment grâce à des exten-sions canalisées de relier Roanne à l’Est ou bien grâce à des villes comme Orléans d’atteindre Paris au Nord. Ce formidable réseau de navigation va orienter Nantes vers le commerce ma-ritime et partici-per à son dévelop-pement. Sa situation sur l’estuaire de la Loire va lui permettre de faire la jonction entre l’Océan et les terres.
la ville sireine
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Ni tout à fait terrestre,ni tout à fait maritime:ni chair, ni poisson -Juste ce qu’il faut pourfaire une sirène.»
Julien Gracq, la forme d’une ville
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son étalementa croissance de la ville va se faire le long du fleuve
grâce à deux pôles de développement que sont le port, puissance com-merciale, et le châ-teau, puissance po-litique, dont les remparts se situent à la confluence de l’Erdre et de la Loire. Sa croissance va re-monter au Nord le long de l’Erdre et à l’Ouest le long du fleuve. Au 16ème siècle le port se déplace à la Fosse (actuelle quai de la Fosse) qui doit son nom à la profondeur plus importante de la Loire à cet endroit. En effet les problèmes de navi-gation sont nombreux en raison de l’ensablement du fleuve et de son com-portement imprévisible qui rend les manoeuvres difficiles à mesure que les tirants d’eau des bateaux s’accroissent.
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la ville fortifiée
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u 17ème siècle Nantes commence à développer toute
sa puissance économique notamment grâce à l’es-sor du commerce mari-time avec les Antilles. Très vite les tonnages importants des navires obligent les commer-çants à adapter l’ache-minement des marchan-dises en déchargeant les bateaux dans des avants ports comme ce-lui de Paimboeuf tout en maintenant les re-tombées économiques à Nantes.
son développement
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u 18ème siècle une page moins glo-rieuse de l’his-
toire de Nantes est pourtant à l’origine de sont véritable es-sor commercial et po-litique. Le commerce triangulaire, pudique-ment nommé commerce du bois d’ébène va per-mettre à de nombreux armateurs nan-tais de s’en-richir consi-dérablement en revendant des esclaves afri-cains aux An-tilles et sur le continent a m é r i c a i n , ainsi que du coton, du café, du sucres et d’autres pro-duits issues des colonies, en France.
Ales heures sombres
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arallèlement le port de Saint Nazaire se dé-
veloppe et vient concurrencer celui de Nantes. Plus fa-cile d’accès car construit à l’embou-chure de la Loire le port de Saint Nazaire ne va pourtant pas profiter des inves-
tissements engagés pour maintenir la prédominance du port de Nantes.
En ef-fet pour p a l -
lier aux problèmes d ’ a c c è s au port de
Nantes que provoquent l’enva-sement et l’ensable-ment de l’estuaire, des travaux pharao-niques vont être en-gagés. En 1882 dé-bute les travaux de construction du ca-nal de la Martinière qui emprunte un an-
Ples avants ports
les quais de la Fosse
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cien bras de Loire afin de faciliter la remontée des bateaux sur Nantes en évitant une partie du fleuve particulière-ment difficile à navi-guer. Puis en 1903 com-mence l’aménagement de l’estuaire de la Loire ayant pour but de creu-ser le lit de la Loire grâce à l’entrée de la marée le plus loin pos-sible dans les terres permettant ainsi de curer régulièrement le lit du fleuve. Pour cela on réduit le nombre de bras afin de concentrer les flots sur un trajet
unique, l’emprise de la Loire est nettement di-minuée et la plus part des îles entre le Pel-lerin et Paimboeuf sont détruites. A Nantes cer-taines îles sont ratta-chées à la rive comme l’île Feydeau et l’île Gloriette. Les autres îles présentent sur la Loire sont réunies pour n’en former qu’une seule: l’île de Nantes (plus couramment appe-lée île Baulieu part les nantais).
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'île de Nantes formée de la réu-nion de plusieurs
îles a accueilli aux grandes heures de l'ac-tivité portuaire de Nantes les plus grands chantiers navals de la ville. Les Ateliers et Chantiers de la Loire (1881) et les Ateliers et Chantiers de Bre-tagne (1909) étaient installées sur la Prai-rie-au-Duc ainsi que les chantiers Dubigeon si-tuée à Chantenay (1846) dans un premier temps puis sur l'île avec no-tamment la grande nef dans lesquelles l'ont trouve aujourd'hui les machines de l'île. Ce lieu a été parmi les premiers aménagés lors de la rénovation de l'île et constitue au-
Lle renouveau
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jourd'hui l'une des vi-trine du renouveau de Nantes. Le projet de l'île de Nantes est l'un des projet d'ur-banisme les plus ambi-tieux de France avec ses 350 hectares en plein coeur de l'aggloméra-tion nantaise, cette réserve foncière impor-
tante permet à Nantes d'inventer son futur en prenant appui sur son histoire et notamment son activité naval qui distille aujourd'hui encore une très forte nostalgie dans le coeur des nantais. Orchestré par Alexandre Chemetoff (remplacé aujourd'hui
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par l'urbaniste Mar-cel Smets) le plan pro-jet de l'île de Nantes semble être en passe de remporter son pari en réutilisant les struc-tures existantes sans nostalgie mais avec une conscience aigüe de l'héritage portuaire du site.
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* St Nazaire
e n’est que en 1837 que Saint Nazaire, qui n’est encore
qu’une petite bourgade, va être choisit pour devenir l’avant port de Nantes. En 1856 le pre-mier bassin est creusé permettant au bateaux d’amarrer et de faire demi-tour. Très vite la ville va se tourner vers la construction navale qui est encore aujourd’hui sa prin-cipale activité écono-mique. Les plus grands paquebots du monde se-ront construits dans ces bassins comme le
la petite CalifornieFrance, le Normandie ou plus récemment le Queen Mary 2. Son économie repose également pen-dant de nombreuses an-nées sur le commerce de marchandises exotiques venues des colonies et destinées à l’économie Nantaise.
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la ville port
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n 1940, les al-lemands alors en possession de la
ville y construisent une base sous-marine impressionnantes par son volume et son em-prise sur la ville. Malgré les bombarde-ments alliés celle-ci va rester debout et fait encore partie du paysage urbain ac-tuel. Le reste de la ville résista moins bien aux assauts des bombardiers et fut détruite à plus de 80 %. Le temps de la re-construction est donc une étape décisive dans la formation de la ville contempo-raine puisque celle-ci a été entièrement reconstruite. Le der-nier grand projet en oeuvre a été le réa-
Ela renaissance
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ménagement de la ville port avec la prise en compte du secteur de la base sous-marine long-temps mis de côté car considéré comme une page douloureuse de l’histoire nazairienne et difficilement aména-geable en raison des proportions hors norme
de l’édifice en béton. Aujourd’hui le projet a su profiter de cette structure pour en faire un des point de repère de la ville en ouvrant et en investissant les alvéoles de la base sous-marine qui relie maintenant le port à la ville.
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* le Croisic
itué sur un ter-ritoire réduit, de 5km sur 2,5 km,
le Croisic s’étale sur une presqu’île faisant face à la pointe Pen Bron. Ces deux excrois-sances littorales mar-quent l’entrée du Grand Traict qui alimente en eaux salée les marais salants de Guérande.
le site
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la presqu’ile
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a configuration m o r p h o l o g i q u e ainsi que la forte
pression démographique subit par la ville l’été place cette pe-tite commune du lit-toral dans une situa-tion difficile du point de vue de l’aménage-ment de son territoire. Comment préserver son patrimoine naturel et bâti tout en permettant le développement de la commune et l’accueil du public? Pour atteindre cet objectif le Croisic est inscrit dans une ZPPAUP (Zone de Protec-tion du Patrimoine Ar-chitectural, Urbain et Paysager) depuis 2006.
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ette ZPPAUP per-met d’orienter la sectorisation dé-
finit par le POS et de distinguer différentes zones:
1- le centre ancien et le port ainsi que les quartiers limitrophes datant principalement du 19ème siècle.
2- le littoral et le quartier balnéaire de Port-lin comprenant le quartier de la gare.
3- le paysage rural traditionnel avec no-tamment le manoir de Kervaudu.
4- la chapelle du Cru-cifix et ses environs.
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ne coupure d’urba-nisation est éga-lement aménagée
dans la partie ouest de la commune afin de conserver le lien qui rattache la ville à la mer et de garder de grandes ouvertures sur le littoral. Une dia-gonale est également ménagée à travers la presqu’île dans le but de conserver la percep-tion de l’épaisseur du territoire.
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* Asserac
itués sur la Com-mune d’Asserac, les marais du Mès
appartiennent à l’en-semble des marais sa-lants de Guérande bien qu’ils soient localisés plus au Nord, non loin de l’embouchure de la Vilaine. Ce système de production de sel vieux de plus de 2000 ans est alimenté en eaux de mer par l’étier de la Barre qui serpente entre les traicts de Pen-Bé au Nord et de Rostu au Sud. Le principe des
le site
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les salinesmarais salants consiste à faire circuler l’eau de mer à travers diffé-rents bassins par gra-vitation afin d’augmen-ter sa concentration en sel. Lorsque celle-ci est supérieure à 300g par litre (dix fois su-périeure à la concen-tration naturelle de l’eau de mer) le sel se cristallise et la ré-colte devient possible.
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’eau arrive donc par l’étier qui alimente une va-
sière qui elle même sert de réserve d’eau à l’exploitation tout en effectuant une première décantation qui permet de se débarrasser des éléments en suspension. L’entrée sur l’exploi-tation se fait par le cobier qui est un bassin qui prolonge la filtra-tion de l’eau. A cette étape là, l’eau possède encore un niveau de sa-linité proche de celui de la mer, la concen-tration n’intervient qu’à l’étape suivante. En circulant lentement dans les salines d’un oeillet à l’autre l’eau va s’évaporer et le sel va pouvoir ce concen-trer jusqu’à obtenir un niveau suffisant pour cristalliser et former un sel exploitable par le palludier.
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étier
vasière
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trémet
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’exploitation du sel est un exemple parfait de bonne
gestion d’un territoire entre exploitation des ressources naturelles et maintient d’un équi-libre écologique soute-nable et renouvelable à l’infini. Cette bonne gestion transparait dans le paysage et donne des sites de qualités car associés à des pra-tiques valorisantes et pérennes.
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* la Brière
a Brière est un vaste territoire marécageux si-
tué au Nord de l’es-tuaire de la Loire. Alimenté par le Bri-vet, dernier affluent de la Loire avant son em-bouchure, ce marais se compose d’une multitude de paysages formées par l’eau. Les prai-ries humides et leurs eaux occasionnelles, les roselières, canaux et étangs en eaux per-manentes ou bien encore les buttes et les îles
le site
L entourées d’eau. La di-versité de ces milieux et leur humidité permet d’accueillir une di-versité faunistique et floristique particuliè-rement riche. Ce terri-toire aux conditions de vie exigeantes et fra-giles a favorisé le dé-veloppement de modes de vie humains spécifiques permettant de s’adapter à ce milieu bien parti-culier.
les marais
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’interaction de ce milieu écologique riche et de pra-
tiques humains adaptées ont permis d’atteindre un équilibre dans la gestion de ce terri-toire et de donner nais-sance à des paysages de qualité. Mais les ac-tivités telles que le tourbage, l’élevage et l’exploitation des ro-seaux ont été abandon-nées en raison d’une population de moins en moins nombreuse et de l’apparition de nou-velles techniques. La remise en cause de ces pratiques ancestrales ont mis en péril la pé-rennité des ces pay-sages et de l’ensemble du système écologique de ce territoire.
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’est pourquoi en 2005 a été mis en place une charte
paysagère qui repré-sente actuellement un outil de communication indispensable entre les différents acteurs du territoire (élus, agriculteurs, éle-veurs, responsables du parc national, promo-teurs immobilier, habi-tants...). Bien qu’elle n’ait aucun caractère imposable cette charte est tout de même une aide à la décision et une ré-férence incontournable pour la défense du ter-ritoire. En effet la proximité du littoral et d’une ville indus-trielle comme Saint Na-zaire fait peser sur la région une forte pres-sion foncière.
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limite de territoire du Parc naturel
régional de Brière
limite du Maraisindivis de Grande
Brière Mottière
le PNR
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ace à ces menaces et à la perte de son identité le
parc régional de la Brière tente de pré-server les activités traditionnelles en les revalorisant dans le contexte actuel. Ainsi l’exploitation du ro-seau doit servir à la fois à garder le milieu naturel ouvert, sans quoi les roseaux enva-hiraient l’ensemble de l’espace disponible et le milieu évoluerait vers une strate arbo-rée, et également à maintenir une typologie de bâtiments en toit de chaume spécifique à la région. Malheureuse-ment, non seulement la filière d’exploitation du roseau s’est perdu (obligeant de fait à utiliser des matériaux venant de la Camargue ou même de Chine!) mais en
plus cet unique débou-ché n’est pas suffisant pour contenir l’évolu-tion des roselières. C’est pourquoi de nou-veaux débouchés sont en cour d’expérimentation afin de valoriser cette matière première tout en permettant d’entre-tenir les paysages de Brières. La chaume is-sue des roseaux peut ainsi être utilisée comme paillage dans les cultures ou bien comme combustible écologique pour créer de la cha-leur ce qui répond to-talement aux probléma-tiques actuelles.
Le travail du PNR de Brière évolue donc vers la recherche d’un équi-libre entre milieu na-turelles et pratiques culturelles qui s’en-richissent l’un et l’autre.
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conclusion
ntre, l’eau douce du fleuve et des marais, les eaux
saumâtres de l’es-tuaire, et les eaux sa-lées de l’océan et des salines, le territoire se dessine dans les re-lations complexes qu’on su entretenir les hommes avec ces différents mi-lieux. La diversité créée par l’écoulement perpétuel des eaux et les techniques dévelop-pées par les habitants ont donné naissance à des paysages variés sur lesquels les hommes sont fortement inter-venus en les modifiant profondément.
L’eau vecteur d’acti-vités et de développe-ment a permis aux hommes de se nourrir, de voya-ger, de commercer, et de rêver. Ainsi, entre pratiques séculaires et industries modernes la région a toujours été le lieu d’interventions importantes sur l’en-vironnement. Mais là où les salines de Gué-randes et les chenaux brièrons ont su main-tenir un équilibre avec leur milieu, les acti-vités plus récentes de raffinage et l’étalement urbain menace conti-nuellement ce fragile équilibre.
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