Adesif Productions et President Film · au Festival du Disque d'or à Odessa, 1990) 1991 Le Temple...

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Adesif Productions et President Filmprésentent

Un film de igor minaiev

avec Sergueï Tsiss, Youlia Svejakova, Igor Dmitriev, Tatiana Samoilova, Boris NevzorovRussie / France - 2006 - 140 mn - couleurSortie : 7 mai 2008

distribUtionZelig Films33, av. Philippe-Auguste75011 ParisTél. : 01 53 20 99 68Fax : 01 53 20 98 [email protected]

presseJean-Bernard Emery

36, rue Véron 75018 Paris

Tél. : 01 55 79 03 43Mob. : 06 03 45 41 84

[email protected]

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Au début des années Trente, Konstantin Dalmatov, jeune réalisateur, revient en URSS après un séjour aux Etats-Unis avec son amant, le célèbre cinéaste Alexandre Mansourov. Leurs relations sont découvertes par les auto-rités qui obligent Dalmatov à collaborer. En échange, celui-ci obtient le droit et les moyens de tourner les comédies musicales dont il rêve. Après la mort mystérieuse de son compagnon, Dal-matov épouse l’actrice principale de ses films, Lidia Polyakova, pour dissimuler son homosexualité.

Ce mariage de façade leur permet de construire ensemble leur succès, au point de devenir un couple mythique de la «Hollywood rouge». Malgré la terreur qui s’abat sur le milieu artistique, le couple bénéficie de nom-breux privilèges de la part de l’Etat so-viétique, car le premier film de Dalmatov plaît à Staline. L’un et l’autre sombrent alors dans un désespoir qui les mè-nera à des dérives et des expériences malheureuses. Mais ces épreuves vont aussi les rapprocher, au point de créer une véritable intimité…

synopsis

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Igor Minaiev, réalisateur d’origine russe, aujourd’hui français, est né en 1954 à Kharkov. Après des études à l’Institut national du théâtre et des arts Karpenko-Kary (Kiev), il a commencé sa carrière à Odessa, à l’époque de la Perestroïka, dont il a parfaitement incarné l’esprit par deux longs métrages, Mars froid et Rez de chaussée, qui lui ont valu au début des années 90 deux présentations à Cannes, par la Quinzaine des réalisateurs.

Depuis, Igor Minaiev vit et travaille en France, où, avant Loin de Sunset boulevard, il a réalisé deux autres films : L’Inondation, produit par Daniel Toscan du Plantier, avec Isabelle Hup-pert, puis plus récemment Les clairières de lune, produit par Joël Farge. Il a également monté plusieurs spectacles à Paris, notamment, Histoire du soldat de Ramuz, et Les nuits florentines d’après Tsvetaeva. Igor Minaiev enseigne à la Femis et développe actuellement son premier projet en langue française, Madame Tchaïkovski, avec Julie Depardieu.

filmographie1987 Mars froid

1990 Rez de chaussée (Prix spécial du jury au Festival "Etoiles de demain" à Genève, 1990 ; diplôme pour la réalisation au Festival du Disque d'or à Odessa, 1990)

1991 Le Temple souterrain du communisme (documentaire)

1993 L’Inondation (Prix de la meilleure image et du meilleur rôle féminin à Isabelle Huppert au Festival "Kino-chok" à Anapa, 1993)

2002 Les Clairières de Lune (Grand prix du festival Kinochoc-2002)

2006 Loin de Sunset Boulevard

En développement - Madame Tchaïkovski (avec Julie Depardieu)

synopsis igor minaiev

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entretien avec igor minaievPouvez-vous d’abord nous dire quelle est la genèse du film. D’où est venue l’idée ?L’idée, c’est d’abord mon intérêt énorme pour le cinéma soviétique. Je pense que malgré tous les changements, la véritable histoire du cinéma soviétique n’est toujours pas écrite. Bien sûr on a des milliers de volumes écrits sur cette histoire mais c’est selon le point de vue de l’époque. Main-tenant on pourrait mettre les choses et les gens à leur vraie place et non pas dans un système de valeurs qui était réglé par l’idéologie de l’époque. Mais malheureusement ce travail, selon moi, n’a pas encore été fait.

Vous avez choisi de ne parler que d’une période assez courte de l’histoire du cinéma soviétique et de personnalités précises.Ce qui m’a surtout intéressé c’est de voir comment un artiste, un créateur de cette époque peut créer avec toutes les contraintes qui sont imposées par un régime qui exclut la liberté de création. Et pourtant il y a des gens qui ont travaillé, réalisé des films, c’est incroyable. Il faut regarder plutôt le côté artistique, le côté professionnel. C’est là que se situe la vraie valeur. Les films étaient tous idéologiques. Ce n’était pas possible de faire autrement. Les artistes ne pouvaient pas s’exprimer par les sujets mais par leurs qualités professionnelles. Et moi j’ai toujours été fasciné par le destin de tous ces artistes qui travaillaient toujours sous contrainte et qui ont réussi à faire des choses importantes.

Pourquoi avez-vous choisi de parler plus particulièrement du cinéma d’Alexandrov qui est assez spécifique ?Alexandrov fait partie des réalisateurs qui m’intéressent beaucoup. Ce n’était pas facile de faire des comédies musicales sous le régime stalinien. Il a longtemps séjourné aux Etats-Unis, il y a appris beaucoup de choses et tous ses films ont été influencés par le cinéma d’Hollywood. Par exemple à l’époque, on n’a jamais dit qu’Orlova, son actrice fétiche, a été «construite» à la manière de Marlène Dietrich. Maintenant on commence à le dire. Mais à l’époque on donnait l’impression que tout était inventé à Moscou comme si le reste du monde n’existait pas.

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Dans votre film on reconnaît facilement des personnages qui ont effectivement existé et en par-ticulier Eisenstein, Alexandrov et Orlova. En même temps on peut lire dans le générique que les personnages du film sont imaginaires. Il semble que cela trouble certains spectateurs. Pouvez-vous préciser quelles étaient vos intentions ?Il y avait plusieurs facettes de ce problème. D’un côté je ne voulais pas faire un film biographique. Il fallait inventer des personnages, mais des personnages basés sur des personnes réelles, car sinon, ce ne serait pas crédible. Quant à faire un film biographique, je ne le voulais pas. Il fallait trouver un équilibre entre les faits biographiques et l’imaginaire. Par exemple l’empoisonnement de Mansourov (qui « représente » Eisenstein), c’était l’une des versions longtemps répandues de la mort de Gorki. Le fait qu’il y ait un personnage qui se drogue renvoie à un phénomène répandu dans les années 20. On peut penser à Boulgakov par exemple… On s’est inspiré d’un grand nombre de personnages réels. Quant à la relation entre Eisenstein et Alexandrov (qui était son assistant), elle était complexe. On n’en parlait pas, comme s’il y avait quelque chose de honteux. On sait qu’à cette époque des gens ont été envoyés au goulag pour leur homosexualité, elle était condamnée par le code pénal et beaucoup de gens se cachaient. Et pourtant, aujourd’hui beaucoup de gens font comme si ce problème n’existait pas. J’ai voulu en parler car cela fait partie de la liberté de chacun. Dans ce film où j’ai beaucoup parlé de la peur des artistes face au pouvoir, j’ai aussi voulu parler de la liberté de chacun de vivre comme il l’entend. Pas seulement de la liberté de pensée et d’expres-sion mais de la liberté de la vie privée, de la liberté tout court.

Pour en revenir à votre choix de parler de la comédie musicale. Est-ce que Staline lui-même aimait ce genre de cinéma ?Oui et en particulier les comédies musicales américaines. Il aimait aussi beaucoup les comédies musicales d’Alexandrov et en particulier Volga Volga. C’est ce qui explique qu’Alexandrov était protégé par le régime. Ses comédies étaient d’ailleurs souvent mal perçues et très critiquées par les professionnels mais étaient très aimées du public.

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Voyons maintenant comment a été réalisé le film. La musique y joue évidemment un rôle important. La musique est-elle originale ?Oui, toutes les partitions sont originales, elles sont de Vadim Sher. Le problème était de ne pas faire un remake de la musique de l’époque. Il fallait que la musique rappelle celles des années Trente, sans les copier et tout en insufflant une certaine modernité. C’est ce qu’a réussi à faire Vadim Sher au prix d’un travail gigantesque qui a d’ailleurs été récompensé au festival du film musical de Park City aux Etats Unis, où le film a obtenu le prix de la meilleure musique. C’était son premier film. Il a dû travailler avec un orchestre symphonique. Le tour-nage s’est déroulé à Kiev mais l’enregistrement musical a été réalisé à Moscou.

Comment avez-vous choisi vos acteurs ? Pour incarner le couple « Alexandrov-Orlova » à la fin de leur vie, je voulais des stars du ci-néma soviétique. Après avoir lu l’ensemble du scénario, Igor Dmitriev et Tatiana Samoïlova ont accepté avec enthousiasme, affirmant que tout le scénario leur plaisait beaucoup.Pour les deux jeunes héros principaux, c’était plus difficile, l’homosexualité était vraiment pour beaucoup un obstacle infranchissable. C’est d’abord Youlia Svejakova que j’ai trouvée après avoir vu beaucoup d’excellentes comédiennes. Elle était peut-être la seule qui dégageait une présence exceptionnelle. Avec ses yeux qui brillaient, elle pouvait à la fois représenter l’époque tout en ayant une présence très actuelle. Le plus difficile fut pour le rôle masculin. J’étais presque désespéré quand j’ai enfin rencontré Sergueï Tsiss, dont ce fut le premier film et qui très rapidement s’est parfaitement intégré dans le scénario.

Si vous deviez résumer ce qui vous apparaît le plus important dans votre film ?J’ai voulu parler du destin tragique de tant de cinéastes soviétiques. Certains, comme Vertov, l’auteur de L’Homme à la caméra, ont perdu jeunes la possibilité de continuer à travailler. D’autres comme Eisenstein n’ont pas pu réaliser les films qu’ils voulaient réaliser. J’ai voulu parler de tous ces artistes, de leur peur et aussi de leur besoin de liberté, ce qui explique peut-être que, pour l’instant, le film n’a pas encore fait son itinéraire en Russie et je ne sais pas s’il va le faire...

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Serguei Tsyss est né en 1972 à Zapoliarny (Russie). De 1994 à 1999, il fait ses études à l’Ecole du MKHAT (atelier d’Oleg Tabakov) et à l’Académie Chtchoukine (atelier de Vladimir Iva-nov), pour ensuite intégrer la troupe de "L’union des comédiens de la Taganka". Il a joué dans les spectacles La Mouette (rôle de Treplev), L’Afghan (rôle du combattant), Colonel Oiseau (rôle du psychiatre). Serguei Tsyss mène également une importante carrière musicale : il est auteur et interprète de ses compositions, qui lui ont valu plusieurs récompenses aux festivals de la chanson d’auteur russe, dont le prix du célèbre Concours de Vladimir Vyssotski. Le rôle de Constantin Dalmatov, réali-sateur de films à succès sous Staline dans Loin de Sunset Boulevard, marque le début du jeune comédien au cinéma. Il est aussi son premier succès cinématographique pour lequel l’acteur a obtenu le Prix d’interprétation masculine au prestigieux festival du cinéma russe "Kinoshok", à Anapa.

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Youlia Svejakova est née à Kiro-vo-Tchepetsk (Russie) d’une mère actrice et metteur en scène et d’un père médecin. Son parcours artistique a commencé au théâtre populaire local « Sovremennik ». Youlia Sve-jakova a été diplômée ensuite de la faculté d’art dramatique de l’Académie russe d’art théâtral (ancien GITIS), et a intègré aussitôt la troupe du Théâtre du Jeune Spectateur à Moscou. Elle a débuté dans la pièce d’Alexan-dre Ostrovski, L’Orage (mise en scène par Henrietta Yanovkaia), en interprétant le per-sonnage de Katerina, rôle pour lequel elle a été récompensée par le Prix des lecteurs du journal Komsomolskaya Pravda en 1997 et par le prix «Turandot de cristal » en 1998. Parmi ses autres rôles théâtraux figurent celui d’Anna Sergueievna dans La Dame au petit chien, celui de Silvetta dans Les Romantiques, ou encore celui de Colombine dans Bouratino au pays des fous. Elle a aussi interprété pour la télévision notamment les rôles principaux dans les séries L’Astrologue et Les Enfants de l’Arbat d’Andrei Eshpaj. Au cinéma, Youlia Svajakova a dé-buté au cinéma en 1999 dans le film de Vladi-mir Khotinenko, La Baraque, a joué plusieurs seconds rôles, avant d’incarner la star du ci-néma soviétique, Lidia Poliakova, dans Loin de Sunset Boulevard.

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« Commencée dans les années 30, l’ histoire s'achève au milieu des années 80, pendant la "perestroika". Mais même l'arrivée des temps nouveaux est incapable d'exterminer la peur qui habite la conscience des personnages du film. C’est la même chose pour la conscience de la société à laquelle ils appartiennent, et qui reste toujours empreinte des atavismes homophobe et totalitaire.

Pour comprendre ce film il faut connaître les relations de l'Etat soviétique avec les mino-rités sexuelles, devenues une des cibles principales de l'appareil répressif. Mansurov et Dalmatov rentrent en URSS juste au moment où la poursuite des homosexuels devient la norme officielle. Le 7 mars 1934, dans le Code pénal de la Fédération de Russie, apparaît l’article 154, bientôt étendu à toutes les républiques soviétiques.

L'homosexualité était considérée comme un crime passible de huit ans de prison. Les homosexuels emprisonnés étaint très mal traités en prison, parfois tués comme des “sous-hommes” avec l'approbation secrète de l'administration penitentiaire. Aujourd'hui en Russie, l'homosexualité n’est plus punie par la loi, mais le sort reservé aux gays dans les prisons reste identique. Parmi ceux qui approuvaient la poursuite des homosexuels, il y avait le célèbre «écrivain prolétarien» Maxime Gorki, qui assimilait l'homosexualité au fascisme.

C’est dans cette atmosphère que vivaient les plus grands réalisateurs homosexuels rus-ses – Serguei Eisenstein, qui a servi de prototype à Mansurov et Grigory Aleksandrov pour Dalmatov. Le premier a été quasiment détruit par le régime, le second s'est transformé en metteur en scène “officiel” du cinema stalinien.

Selon les archives judiciaires, des milliers d’homosexuels ont été emprisonnés en URSS. Pendant la perestroika leur nombre a diminué et en 1993 l'article a été supprimé du Code pénal russe. Mais, malheureusement, il est impossible de "supprimer" l’homophobie, elle occupe toujours une place solide dans la conscience de la société russe, et aujourd'hui un film comme Loin de Sun-set Boulevard est toujours considéré comme provocation, faisant peur aux distributeurs et au grand public. »

yoUliasvejakova

vladilenarseniev(president film moscoU)

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frédéricpodetti(adesif prodUctions,paris)

« Loin de Sunset Boulevard représente dans la carrière d’Igor Minaiev un point d’aboutisse-ment. Aboutissement notamment du regard qu’il porte depuis ses premiers films sur l’évolution de la société russe, à l’épreuve de l’histoire (la perestroïka, le stalinisme), de la levée des tabous (l’inceste, l’homosexualité) et de la violence quotidienne (la société, la famille, le couple). Mais aussi en ce qu’il veut retrouver à travers ce film, peut-être alors pour mieux en tourner la page, la tradition prestigieuse de ce cinéma soviétique, souvent novateur, disposant de moyens parfois colossaux, et produisant par moments (de Eisenstein à Tarkovski) un discours ambigu pour une société habile à voir et à entendre entre les lignes. Vivre dans la peur du lendemain et exprimer sur scène la joie de vivre, travailler dans la contrainte permanente et chanter les mérites de la société socialiste, tel était le lot de de touts les artistes de l’époque stalinienne. L’intérêt majeur de cette histoire est donc de suivre le combat obstiné, parfois désespéré, de deux jeunes gens voulant assouvir leur appétit de création, tout en étant en proie à l’angoisse et à l’insécurité permanentes.

Loin de Sunset boulevard donne une image tout à fait réelle de ce qu’était le cinéma sovié-tique dans les années 30, avec la remise en cause des avant-gardistes et la naissance du « réalisme socialiste ». Ce mouvement s’est accompagné de la mise en place d’une censure omniprésente et du désir du pouvoir de créer un Hollywood soviétique, en contrôlant de très près l’élaboration de chaque film depuis l’écriture du scénario jusqu’à la fin du montage, ainsi que le comportement des personnels employés.

Etrange époque qui, malgré la censure, la répression, et grâce au talent et à l’obstination de dizaines de Dalmatov, a vu la réalisation, au-delà de leur discours propagandiste, de très nombreux grands films, salués ici à sa manière, par le talent de Minaiev. C’est le sens aussi de la demande qu’il a faite à Tatiana Samoilova, l’actrice principale de Quand passent les cigognes, d’incarner courageu-sement Poliakova âgée, alors qu’elle-même est particulièrement diminuée, afin de boucler son entre-prise à la fois réaliste et métaphorique, rendant hommage à tout un cinéma, en montrant à l’image l’impasse initiale dans laquelle s’était engagée alors toute cette création. »

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fichesartistiqUe& techniqUeRéalisationIgor MINAIEV

ScénarioIgor MINAIEVOlga MIKHAILOVA

InterprétationSergueï TSISS (Dalmatov)Youlia SVEJAKOVA (Poliakova)Igor DMITRIEV (Dalmatov âgé)Tatiana SAMOILOVA (Poliakova âgée)Boris NEVZOROV (Mansourov)Alexandre BERDA (Nazarov)Lembit ULFSAK (opérateur Berg)Ivan SCHEBANOV (magicien)Tatiana SCHELIGA (Ada Nikolaievna)Alaxandre KOLTSOV (partenaire de Poliakova)

ImageVladimir PANKOV

DécorsSergueï KHOTIMSKIOksana MEDVED

CostumesEmma BEGLIAROVA

MusiqueVadim SHER

ChorégraphieElena BOGDANOVITCH

ScripteOlga BOUKINA

MontageSvetlana IVANOVA

Directeur de production FranceGilles CASTERA

Producteurs exécutifsLioudmila VIKTOROVAAlexandre BOKOVIKOVFrancesca VAN DER STAAY

ProducteursFrédéric PODETTI (ADESIF PRODUCTIONS, France)Vladilen ARSENIEV (PRESIDENT FILM, Russie)

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- sélection festivals de kiev et riga, 2006- prix d’interprétation masculine au festival d’anapa (russie), 2006- grand prix du festival du cinéma russe à honfleur, 2006- prix du meilleur scénario au festival du cinéma russe à honfleur, 2006 - aigle d'or (équivalent russe des césar) du meilleur costume, 2007- médaille d’or au film music festival de park city (etats-Unis), 2007- sélection festival gay et lesbien de san francisco, 2007- sélection festival « musique et cinéma » de auxerre, 2007- sélection festival gay et lesbien de bruxelles, 2008- sélection compétition officielle festival de valenciennes, 2008

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