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UNIVERSITE DE DAKAR
ECOLE INTER-ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE VETERINAIRES
E. 1. S. M. V.
ANNEE 1982 - N° 4
CONTRIBUTION A L'ETUDEDE L'EFFET HEPATO·PROTECTEUR
DU COCHLOSPERMUM TlNCTORIUM A. RICH.(Cochlospermacées) l!Cou: l'W:..-t'''l~
DE8 SCIENCES ET MEOEC\"'t.
VETERINAIRES DE DAKAR
, BIBLIOTHEQUE
THESE
présentée et soutenue publiquement le 4 Juin 1982devant la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Dakar
pour obtenir le Grade de Docteur Vétérinaire
(DIPLOME D'ETAT)
Par
Mouhamadou Moustapha DIAWné le 30 Août 1954 à SAINT-LOUIS (Sénégal)
Président du Jury: M. François DIENGProfesseur à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Dakar
1
Directeur de Thèse: M. Alassane SÉRÉMaître de Conférence à l'E.I.S.M.V.
Membres: M. Ahmadou Lamine NDIAYEProfesseur à l'E.I.S.M.V.
M. Jean-Louis POUSSETProfesseur à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Dakar
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1
ECOLE INTER-ETATSDES SCIENCES ET MEDECINE
VETERINAIRES DE DAKAR
LISTE Otf PERSONNEL ENSEIGNANr POURL'ANNEE UNIVERSITAIRE 1981 - 1982
I.- PERSONNEL'A TEMPS PLEIN
1.- PHARMACIE - TOXICQLOGIEN---------------------~------------ProfesseurFrançois Adébayo ABIOLA------------Assistant
2.- PHY~IQUE MEDICALE - CHIMIE BIOLOGIQUE, .
N-----------------~----------------Professeur
Germain J ér8me SAWADOGO------------Assistant
3.- ANATOMIE - HISTOLOGIE - EMBRYOLOGIEN-----~----------------------------Professeir
Charles Kondi AGBA---------------~-Maltre-Assistant~rançois L~QUE------------------V.S.N.
Nouréni GANYOU---------------------MoniteurJean-Jacques SANZHIE-BORALLY~------Moniteur
Amadou ADi1MO---------~-------------Mo~
4.... PHYSIOLOGIE -PH.ARMACODYNAMIE - "THERAPEUTIQUEAlassan~ IBThE----------------------Maitre de conférenceAlgor THI.1M-~----------------------Moniteur. .
---
5,- PARASITOLOGIE - MALADIES PARASITAIRES ... ZOOLOGIE•N-------------~--------------------Profess~ur
~oseph VERCRuYSSE--------~---------AssistantLouis Joseph PANGUI----------------AssistantSacca LAFIA----------7-------------Moniteur
6.- HYGIENE ET INDUSTRIE DES DENRIES D'ORIGINE ANIMJ\LBN----------------------~------~----ProfesseurMalang SEYDI-----------------------Maltre-AssistantPet~r SC~\NDEVYL-------------------Assistant
Eugène BIADJA----~----~------------Moniteur, .
. .7.- MEDECINE - ANAT.OMIE PATHOLOGIQUE - CLINQUE lù.ffiUL.urrE
N-------------~--~----~------------ProfesseurRoger PARENT---------~-------------Assistant
ThéodPre ALOGNINOUWA--~------------As~istant
PHARMACIE - TOXICOLOGIBOumar SYLLA---------------Professeur
Faculté dePharmacie:
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8.- REPRODUCTION ~CHIRURGIE
N--.----~------------~r L ---ProfesseurPapa El Hassan DIOP---~------------Mattre-Assisyant
Jean GUILLDTON---------------------V~S.N.
Christophe LEPETIT--~--------------V.S.N.Fidèle Molélé MBAIDINGGATOLOUM-----Moniteur
9.~MICROBIOLOGIE - PAT,HOLOGIE GENERALB - }MLADIESCONTAGIEUSES ET LEGISLAT ION SANITAIRE
N----------------------------------ProfesseurJustin Ayayi ARARPO----------------Maître-AssistantFrancis FUMUX----------------------AssistantPierre BORNAREL--------------------Assistant de Recherches
:10.,- ZOOTECHNIB - ALIMBNrATION - DROIT - BCONOMIEAhmadou Lamine NDIAyB--------~-----ProfesseurOumarou DAWA------------------~----AssistantRémi BBSSIN--------------------~---Moniteur
\\
II.-, PERSONNEL VACATAIRB \iJ.jPHYSIQUB . ".
René NDOyB----------------Maître d~confér~ncesFaculté Médecine et dePharmacie Université de Dakar
\Alain LBCOMPTE------------Chef de traVaux
Faculté de ~decine et dePharmacie: Université de Dakar
\ \\ '
\
\,\
'd\ : tMe e~l.ne e de .U'.v~rsité de Dakar
Mamadou BADIANE-----------Docteur en Pharmàcie
BIOCHIMIE PHARMACEUTIQUBMme Elisabeth DUTRUGUE----Maître-Assistant
Faculté de Medecine\et dePharmac~e: Université de Dakar
Amadou DIOP---------------Assistant \Faculté de Médecine et dePharmacie: Université de Dakar
1
\\\
\\
1
\,
AGRONOMIESimon BARRETO-------------Mattre de RecherGhes- O.R.S.T.O.M.
BarANIQUBGuy MAYNART---------------Mattre-Assistant
Faculté de Médecine et dePharmacie: Universit~ de Dakar
DROIT BT BCONOMIE RURALEMarnadou NIANG-----~-------Chercheur à l'I.F.A.N.
Université de Dakar
ECONOMIE GENERALE
Oumar BERTE---------------AssistantFaculté de Médecine et àePharmacie: Université de Dakar
GENETIQUBJean Pierre DBNIS------~--DocteurVétérinaire
Inspecteur VétérinaireL.N.E.R.V. de Hann
ALIMBNI'ATIONNdiaga MBAYE--------------Docteur Vétérinaire
L.N.E.R.V. de Hann
METHODES DE REPRODUCTIONPhilippe LHOSTB-----------Chercheur Zootechnicien
L.N.E.R.V. de Hann
AGROST OLOGlEJean VALENZA--------------Docteur Vétérinaire
Inspecteur en chefL.N.E.R.V.de Hann
III.- PERSONNEL EN MISSION ( Pr,évu pour 198·1-1982)ANATOMIE PATHOLOGIQUB GENERALE
Michel MORIN--------------ProfesseurFaculté de Médecine VétérinaireSaint Hyacinthe ~ Quebec
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\, ..f
...
1, \
ANATOMIE PATHOLO~IQUB.SPECIALE
Brnest TBUSCHER-----------Professeur" Faculté de Médecine' VétéI'inaire
, Saint Hyacinthe - QUEBBC
BIOCHIMIEVETERI?AI~B
François ANDRE------------Professeur., 'B.N. V. - .NANrES
CHIRURGIEJ ~ P. Gl:;:-NEVOIS--------,.;.-.-,--Maitre de Conférences
" B. N. V. - TOULOUSB
rATHOLOGIE DE'LA REPRODUCTION - OBSTETRIQUB, ,
Jean FBRNEY---------------ProfesseurE.N.V. - TOULOUSB
PATHOLOGIE DES EQUIDBSJean Louis POUCHELON------Maitre de Conférence
E. N. V• - ALFORT
PATHOLOGIE BOVINSJean·LECOANET--------~--Professeur
. E.N.V. - NANI'ES
PATHOLOGIB GENERALE - MICROBIOLOGIE- IMMUNOLOGIE, i
Jean OUDAR----------------Professeur:B.N.V. - LiON
" PATHOLOGIB INFECTIEUSEJean CHANTAL--------------Professeur
E,N.V. - TOULOUSE
PARASITOLOGIE~ean BUSSIERAS------------Professeu~
E. N. V. - ALFORT
A a PERE : EL Hadj1 Malick DIAW,
. A. lUI : O..,u 0'18',
~. "' ,rlIETTq "'liME. : Fatou DIOP_ ~'~Yf l~. $4~rtttces consentis et l ttcbteation dOM .1-at WIII11c1êe.upd, 4@. vo~.
4V 'EGIIlTE Pa,. eUSMa~e 81AW.
'ct.,r leurs cons~ns .t leur dtUOn-1bi1i-tl qui ont été pour mi
cl'.." vUMt J"ê'f)I!J'~ cfa.ns ckM. 1IlO1IWfft. pénibles ..
Tout. .,. affaoti.oR et to....-eflco....qementa dans- ce dur"'t qu·e.t la' ~••
A .,r•• ~,tl
tapa LO. 01 al 0 Diop. lltilS lif"l· A~,ab.a~ar NIUAYE. Abats kANE,
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Khalifa WADE, lyane SOW, Papa Lamine SYLLA.Naf1ssatou NDIAYE, Awa et Adama DIOP, Mamadou BADIA"EMamadou THIOUNE
A TRAVERS VOUS, A TOUS LES AUTRES LIES A MOIPAR UNE INDEFECTIBLE AMITIE.
A TOUTE LA PROMOTION ·SESSIN n•
J~~~A:TOUS LES ETUDIANTS VETERINAIRES DE DAKAR
Au nom des relations fécondes qui nous ont unis toutau long de ce se~our a L'E.I.S.M.V. et qu'un souhait1êgi tfme voudra it qu' e11 es se prolongent au-delâ de ce c ... '~.
1
\ Lanssana DIEDHIOU, A~adou Coumba BA, Ousseynou GAYE, Moussa DIOP
A tout le personnel de l'E.I.S.M.V.,Toute notre gratitude.
r. TOU S LES E T U DIA N T S
DE - D A K A R -
A Notre Maftre : Alassane SERE
Maftre de Conférences a lIE.I.S.M.V.
Votre amour pour le travafl bien fait et le grandEnseignement que vous nous avez dispensé. nous ont guidédans le ch~ix et la misé en oeuvre de ce travail.
Nous avons trouvé en vous rlus qulun maftre.
TOUTE NOTRE GRATITUDE.
A nos juges.- ~onsieur François DIENG
Professeur â la Facultê Mixte de Mêdecine et de Pharmacie- Monsieur Amadou Lamine NDIAYE
Professeur a lIE. 1;S.M. V.
- Monsieur Jean-Louis POUSSETProfesseur a la Faculté de Médecine et de pharmacie.
Pour l'insigne honneur que vous nous faites en acceptantde siêger a notre jury de Thêse malgrês vos multipleset lourdes charges.
TOUTE NOTRE RECONNAISSANCE
--- JE DEDIE CE TRAVAIL ---
Par délibération, la Faculté et l'Ecole ont décidé que leso~~nions ~SS~ dans les dissertations qui leur serontprésentées, doivent être considérées comme pr~pres àleur auteur et qu'elles n'entendent leur donner aucune
approbation, ni improbation.
INTPODUCTION
+-+-+=+
Ce proverbe bambara IIDjougou té mogo la. bana kelenko"dit que l'homme n'a d'autre ennemi que la maladie. (A 4)
Donc toujours l'homme fut inquiété par la maladie et lamort. L'Egypte ancienne, institutrice de la grèce antique déployaune créativité exceptionnelle et élabora au début du Nouvel Empireun papyrus chirurgical assez détaillé qui fut un véritable manuelmédical 1.500 voire 5.000 ans avant notre ère.
C'est auprès des prêtres de Thebs et Memphis qu~ les savants grecs comme Hippocrate venaient apprendre les secrets dtl'art et de la science des guérisseurs en somme la médecine moderned'alors qui aujourd'hui apparaît comme traditionnelle.
Ainsi l'histoire de la pharmacie reconnait plusieursétapes .
- Une période historique: religieuse correspondant â
1 'anci en égypte et l' Empi re chi noi s 200 ans avant Jésus Christ. Lesadeptes respectaient la foie du serment et du secret.
- Une période philosophique: Le raisonnement est introduit malgrê la persistance du cnté mystique et de la divinaticn :grèce antique.
- Une pêriode expérimentale: se dessine avec l'empire romaine et le début de l'ère chrêtienne. Cette époque prend fin ve~s
le 17ème siècle et est marquée par les grandes découvertes et voyages vers les autres continents (Amérique). C'est au 16ême sièc12que la pharmacie vétérinaire se précise a ALFORT grace au profess~L!r
FOUVEROY.
. .. 1 ...
- 2 -
- Une période scientifique: située entre la fin du 17êmesiècle et le début 18ème s. marquée par des lois fondamentales dela chimie de LAVOISIER - GAY LUSSAC. C'est durant cette périodeque débute une individua1i$ation de certaines matières d0nt : lapharmacie chimique, la pharmacodynamie, la toxico109ie, la ph~rma
cognosie, la pharmacie ga1enique (Galien Pharmacien Romain) 1~ pharmacotechntque .
Pour satisfaire donc cette aspiration humaine à un mi~ux
être, nos ancêtres eurent leur oharmacopêe, clest-â-dire "1eurart de préparer les médicaments" signification que DIOGENE deLAERTE donnait certainement a ce concept au IIIème si~c1e.
Cette ~h~r~ac~rêe est un ~s~~ct ~a 1: :'.1.(1) ~~fini~ par1 'O.H.S. comme u1 'ensemble de toutes les connaissances et pratiquesexplicables ou non pour diagnostiquer, prévenir ou éliminer un déséquilibre p.ysique, mental ou social en s'appuyant exclusivementsur l'e~périence vécue et l'observation transmise de génêrati~n engénération oralement ou par écrit" (A3).
la M.T. en accord avec la conception africaine dépftssele dualisme sommaire du corps et de l'âme de la philosophie aristote1fcienne et met en oeuvre des moyens tangibles et intangibles.
La M.T. porte donc la marque indélébile de notre culturedéfinie comme u un ensemble que constitue le style de vie, le cadresocial, les croyances, les habitudes, les moyens concertés et communément acceptés par lesquels une communauté s'efforce d2 résoudre le prob1ême que pose sa survie" (77).
La colonisation, entreprise de négation culturelle, e r~r
slcutl la pharmacGpée ; qui même aujourd'hui permet â plus de75% de la population nigériane et sénégalaise de conserver la santéIIEtat de complet bien être physique, mental et social" OMS.
(M.T.) Médecine tradionnel1e . . .. 1 ...
- 3 -
La majorité d~ recherches botaniques visait les culturesd'exportation donc susceptibles d'avoir un intérêt économique.
Ce sont le pharmacien Leprieur- Les docteurs CORRE etRANtON et le R.P. Sebire qui en botanistes occasionnels s'int~res
sêrent les premiers aux plantes mêdioinales.
Depuis du chemin a été parcouru et lA encore la mAdecinedite moderne a enregistré des découvertes historiques dont:
- l4 quinin~ p4~ PELLETIER ~t CAVENTOU de l'lcoftce dequinquina.
- le~ al~alo~de~ : la ~e~eftpine du R~uwol6ia ~e~pe~~~a
e~ J951) qui « beaucoup contftibul a l'lMe~gence de~ neu~oleptique~
L4 vinc~i~tine et la vinbla~tine tiftl~ de Catha~anthu~ fto~eUft~
(PeMHmche) relativement efficace des certaines leucémies Le point(14-20 sept. 1981).
- La moftphine de l'opium- La vitamine C. du citnon.
la liste est loin d'être exhaustive. mais nous constatonsque la majorité de ces acquis scientifiques furent monopolisés parles puissances de l'argent peu soucieuses des préocCu9at1ons africaines.
l'étude de cette médecine traditionnelle reste donc uneurgence pour des raisons socioculturelles et scientifiques.
Et notre intérêt pour la pharmacopée fut accru par noscontacts rêpêtés avec "ces vétérinaires empiriques". moins agress~s
... 1 ...
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pa·r la culture occidentale et "capables de dêsi9f'Qr presque t~ute~
le. plantes de 'eur région par leurs noms ver~acu18ires et d'en signaler les usages" (63).
Ce présent travail portera sur l'étude des propriêtês d'un8.''''1'1e de <.ette pharmacopée·
t.T. , est reconnu cOMllle étant Uft anti tctêr t lue.Or "tct're 2st l'un des éléments les plus marquantt du tableauc1tfttque de ~ult.ples troubles com$e les hépatites. les troublesim.unologiq~est et tox1ques t le~ 1nfections, le~ infestatfons,les cancers, les ~aladies métaboliques, vascul.ires et dtgs&t1ves.
l' .ctlr~ tradui t toujours une souffrance hêpatique et ild4ffèr. de l'adipoxanthose due a une ratton rtche en carotènes.l'étendue dds indications antiictériques de C.T.A. .(Tableau 1)l'1.portance nufltlr1que et pathologique des affections visées nousont fait retenir l'étude de ses propriétés hêpatoprotecteurs parmid'autres
la pr••ilre partie insistera sur les caractères botaniquesévidents de C.T.A. Ces derniers faciliteront sa reconn~is-
sance et sa récolte.
Dans la deuxiême partie, les fonctions hépatiques serontabordées en vue de chetsir une mêthode simple et valable d'exploration fonctionnelle.
L'étude expérimentale de l'effet hêpato protecteur de C.T.constituera la troisième et derniêre partiw.
.../ ...
· .:du début d'hivernage: Laxatif; ;vo1re d1arrheique
· dêcocte + un peu de sel + un peu de sucre; (tisane salée)
décoction de la racine adDri ni strêe en boisson~A la fin du trattement on peut arrêter 1~ ~
diarrhée possible paradministrat10n de laitcaillé.
Bouillie de farine de "sounna" (mil) cont~
nant la poudre ie feuille + un peu de sucrePoudre de racine de1ay~dans l'eau de boisson ou dans les aliments en plus ln consei11~
le bain avec la décocteDécoction en t-tisson.
})MODALITES DE L'USAGE··
:-·0
.·····.·······.···::····
diurèsG
:.Co10ration jaune des mu-: :: queuses : :· . .: .Cou1eurjaune des feces:Surtout pendant 11M~
: et urines :vernage ::.Mauvais état général : :· . .·:~ ~aux de ventre:- Coliqu·as:- Mêtéoris3tion·· . .:Oifficu1té urinaire :Ma1adies sexue11e- ::Stranguerie disurie po1ya~nt transmiscib1es ::burie. :· .
INDIGESTlor S
FIEVRE JAUNE
SOPISBLENNORAGIE .
BESQU
·lême généra1isé ·• ~ .. ut des parties dé- : -ves (les membres) Ex- :; de sel ···._--------~------------ ····la1eur :lu1eur rénale ··mstipat1cn ··:
··
(( INOI:ATIONS : DIAGNOSTIC TRAD.
IANTIVENIMEU( :
EPIDEMIE TRAD1. EFFET RECHERCHE
: - VOIItissetAent:- Sueur abondante
MODALITES DE L'USAGE
:Poudre dans du lait caillé 1)
1
l
ICARENCE MINERAL~ - Mauvais état général ~urtout pendant pério~ Apport de minéraux: LE MONDE: - Poil piqué :de de soudure: : _ Cochlospennum tinctorlum A. Rich.): - Pica : - lai son sèche : : "Boumba meri nge 0 li fera ( RAC INE
(; ; (Avril - Mai ~ ; ; Baali MBoup : crossopteryx febrlf~a
(: : : : Weswesoor Heeria insiguh )f: : : : Reb reb : terminal1a avicenno'des(Feullles.(: : : : Nger : "'i, -. Sênégalensis )(; ; ; ; - Le mêlange est pilé, ajoutê 1 du sel
~ ~ ~ ~ ; - Verser sur un fond argileux avec de l'eau(: : : : - Si c'est dans un Ibre....... il faut y ajou-
1(: : : : ter de l'argile. l
: : : : De ces plantes seul le C.T. est indispensa-: : : : ble. Les autres pouvant être remplacé selon
(: : : : les disponibitês locales ~ar d'autres espêc 5(: : : : végétales. Leur rôle étart laxatif et de~ ~ ~ ~ ~ lutter contre l'excés de sel.
(. AGALAXIf: - :.. :.. : Poudre de Racine dans de la bouillie
1.: 1 : :
PROPRIETES : : : : Poudre de feuille arrotiêe avec de l'eau deMYSTIQUES: : : : : colo!",e pertêe en gris-gris devant le seM.
(- MARIAGE OU: - : - :.. : .( CONCEPTE (GROS:' • . •( SESSE) tardif: : :: )(Stérilité • • •• )
!. . .. )· . . .· . .. )· . . .
_: : : : - - _.~-- - -- - - --)
- 7 •
ETUDE BOTANIQUE
Cochlospermum tinctorium A rich appartient a la famillerestreinte des cochlospermaCêes. Cette derniêre sera étudiée so~
mairement et nous insisterons sur les caractêres spécifiques ttpratiques de la plante.
1 - FA~ILLE DES COCHLOSPERMACEES
Famille restreinte, jadis unie aux bixacêes (63), elleest représentée au Sénégal par le genre cochlospermum qui comprend deux espêces :
- tinctorium
- planchonCi
1- 1 - PLACE TAXONOMIQUE
Famille supérieure, elle inclut des plantes dicotyleëonneset dialypétales qui appartiennent a la série des thalamlflores.
Dans cette série, les plantes ont un réce~table floralplan ou convexe et généralement dépourvu de glandes nectdrifères.
Etant de la sous série des méristemoms, leurs étaminessouvent nombreux, ne sont pas insérès en spirale. L'androcée tsttypiquement vert1cillé. Les ébauches stam1nales sont en nombre déterminé et ont subit une division simple ou répétée.
. . .1. . .
- 8 -
Son ordre est ce 1ui des pa ri êta 1es qui ont un gynécée pluricarpellé. Les ~arpelles soudées les unes au~ aut~s par leursbords latéraux dêlimitent un ovaire uniloculaire (21). Les ovulessont situés ,ur les bords des feuilles carpellaires : La placentation est pariétale.
1- 1 - PORT GENERAL
Ce sont des arbustes dont les tiges viennent de racinesplus ou moin~ tubêro-li~euse~ et riches en &a~. Le jus rac1ne;reest coloré.
Les feuilles alternes sont palmatilobées et stipulées.
L'appareil floral est caractêrisê par la présence degrande fleur herm.a phrod1 te bIt1e sur 1e type 5. Les 5 pêta 1es sontimbriqués ou presque contorsionnAs et alternent avec les sépales.
Toujours supêre. le gynécée a des étamines ayant des filaments libres. L'androcée est dip~stemone, les ovules nombreuxsont 1 1 - tégument - Le s~ gmate denticulé trône sur un stylesimple.
Le fruit est une grosse capsule I!a 5 valves, il renfermedes graines glabrescentes ou cotonneuses. rêinformes.
Le nom de la famille dérive des mots grecs: "cochlos" et"sperma".
... / ...
- 9 -
ECOL~ INTER· E: lU ~
011 SCIENCeS ET MEDEe,;":
VETERINAIRES DE DAKAH
IIBLIOTHEQUe
"cochlos" signifie: conque, spirale alors que "sperrra"veut dire graine. Donc cochlospermacêes f~it allusion 1 l'insertionen spirale des soies sur la graine.
Les deux espèces représentatives seront différenciées auterme de l'étude spécifique de cochlospermum tinctorium.
11- ETUDE SPECIFIQUE
11- 1 SYNONyMIES :
Cochlospermum tinctorium Guill et Perr.
- Cochlospermum nil.otllcumi(jlivo
II- 2 NOM VULGAIRE:
Cochlospermum a teinturerie (9)
III - 3 - NOMS VERNACULAIRES
En parcourant certaines régions et la littérature, de nombreusesappelations nous fu....,nt stS"1I1êes. Bien que variées. elles présentesdes similitu~es a l'intérieur d'un même groune linguistique .
.../ ...
- 10 -
II - 3 - 1 PEULH
Fadur&dê, Jandereh, Fajuradê, Njaderê, d!nderê, darundê,faduran~ê.
II· 3- 2- PEULH - TOUCOULEUR
Oaderê, ndaderê, dadurê, darundê.
11- 3· 3- FOULLA
Darundê, danderê, tirbom, Fadur3ndê, turbo.
II- 3· 4- SERERE
Fayer, Payar, mbayar, Pahay. Pero
11- 3- 5- SERERE WOLOF
Fayar
JI· 3- 7- MALINKE
Tir1ba, t1ribara, turugba, ntir1bara~ ntir1ba, t1r1bâ,turubl.
.... / ...
- Il ~
11- 3- 8- MADINGUE
Tr; bo, tir 1bo n.
11- 3- 9- BAMBARA
Oe11bara, t1r1ba. Ndi11bara, gulubara. ti11bara. trubara,Ndlibara.
11- 3- 10- OIOLA
Budak, Bululumay. Budanle
11- 3- 11- SUSU
Fi11ragesse
Il - 3- 12 - MaO RE
Sauso
Il - 3 - 13 - LYE LEO
Begyapolo
11- 3 - 14- NUNt
Tampo
11- 3- 15- CONIAGUITullurb1, b1rlob
•.. 1...
- 12 -
11- 3- 16- HAUSA
Lawaga.
Il - 3 - 17- ZARMA
Bagarbey.
Certaines appelations semblent renvoyer a la forme tubéreuse de la racine comme Ndilibara = grande.
La 9rande yariation des noms vernaculaires s'explique parles spécificités lingustiques et aussi l'oreille la langue infidèles.
Les consQ'\n ances proches tradui sent le 1ien commun cu l turel qui existe entre les diverses ethnies africaines.
11- 4 - AIRE GEOGRAPHIQUE PLANCHE 1 et 2
Même si cochlospermum tinctorium A. Rich. est une plante cos·;opolite et couvre de vastes régions allant du Sénégal â l IOu~anda, ilest surtout commun dans les savanes arbustives de la région S0U
danienne.
Le domaine soudanienne(PL. l)constitue une vaste zone oùles précipitations sont réparties sur 6 â 8 mois avec seulement4 - 6 mois réellement pluvieux et 40 â 70 jours de pluie .
. . . 1 ...
- 13 -
les sols sont de type ferrugineux "Dior" non lessivésdans la zone de transition souda no- sahelienne et lessivés au d.1adu 14ême paral1êle.
la végétation y comprend trois étages
- Une végétation arborée- Un étage composé d'herbes.
- Un Itage ço.posé d'herbes tris hautes dominées par lesgraminês.
Dans cette zone, deux secteurs se distinguent
- le secteur soudano-sahêlien- Le secteur sou4ano- gu inéen qui commença
14ême parallèle s'étend sur le Sénégal oriental, leet une partie de la Casamance (haute et ~oyenne).
a partir duSine-Saloum
Ces régions constituent les zones de prédilection deCoch1ospermum ttnctorium
C.T.A.mune dans tout leles Niayes.
apparait comme une espêce soudanienne comSud du Sénégal. On la rencontre également dans
Cette zone particu1iêre convient parfaitement à la rtcoltede C.T. en raison de son sol meuble et de sa proxtmitê avec Dakar.
. .. / ...
C.T.A. ~ forme des colonies distantesautres d'environ un mètre en zone inculte et donneplus ou moins isolées dans les champs.
les unes desdes repousses
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AIRE GEOGRAPHIOUE DE COCHLOSPERMUM TINCTORIUM A RICH
EN AFRIQUE
S
1 - Climat méditer-rannéen
2 - Climat désertique
:3 - Climat Sahélien
4 - Climat Soudano-sahélien
5 - Climat Soudanien
6 - Climat ~Quatorial
imite des étatsr -------
Domaine Climatique
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C. r·o ,sa SM . '''1ft--_._-
où TINCTORIUM A RICH EXISTE
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EDITION : Jf,!'f\TR AFRI0UE.
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4 Pays des Niayes
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- 14 -
11- 5 - CYCLE VEGETATIF
C.T.A. fleurit en saison sèche après le passage des
feux de brousse (Février-Avril) t~ais des variations liées à la précocité de la première pluie sont possibles surtout durant la période allant d'Avril A Juin.
La souche vi vace pousse en sa i son de pl ui e et donne uneplante feuillée. Les feuilles s'assêcheront dès novembre laissantla place & la fleur.
Ce cycle se superpose a celui général des angiosperm(s.
11- 6- MORPHOLOGIE
L'appareil végétatif annuel est un arbuste suffrutescentli gn eux, geophyte, haut de 30 & 80 cm et dlmuni s d'épines et (:elatex.
Les ti~es comme les rameaux feuillés soat ronds. L'en. semble est vert.
II-
11- 6- 1- FEUILLE
Profondément palmatilobée~ elle présente un pétiole d'environ 3 cm. Ce dernier est dépourvu de faisceau de poils glandu~
leux a sa base.
. .. 1...
PLANCH:1 ., • CYCL3i n()~'!'A1'lli' ~ ;OCHLOSP1l'tMTlllt T!~C'l'O'RnT)f
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(NVJ'1v- Avril)
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PLA N CHE 4
MORPHOLOGIE DE COCHLOSPERMUM TINCTORIUM A RIep-,c. TINCTORIU ET C. PLANCHONII
Port Général
FEUILLES
JNFLORESCEI\CE
C. PLANCHONII.
Général
FLEUR
ETAMINES
GRAINES
FRUIT
- 15 -
Le limbe est glabrescent ou pubescent a sa face inférieure vot re a sa face supêr 1fure au moi ns dans 1e jeune age. Sa ba senon cordée et sans filament capillaire est tout au plus lég~re
ment rentrante. Large de 7 - 10 cm. le limbe a une base 5 - nervêe horizontale. Chaque nervure correspond a un lobe acuminé ausommet. Le lobe a bords parallêles, est aval ou lanceolê et largede 8 - 30 mm. Ses bords sont crênelés ou entiers. Les 5 lobes sontséparés jusque dans le tiers inférieur voire quelque fois jusqu'àla base.
De la nervure principale d'un 1ebe se détache 10- 15 nervures latérales. Sous le limbe, la base des nervures dépourvuede glande~ présente deux st1pul~s filiformes et caduques.
II- 62 : TIGE:-Elle est ronde et sans face.
11- 63 : LE SYSTEME RACINAIRE
Il comprend une racine principale qui en sol meuble(Niayes) se dirige en profondeur, alors qu'en sol compact(Sénégal Oriental) Ion trajet est plus ou moinsltnueux. Mais elleest toujours tubereuse et a un diarnêtre et une longueur respectivement d'environ 5 cm et 1,5 m.
De cette racine principale, se détachent des racines secondaires de taille réduite et anastomosêesdans tous les sens,une coupe rêCente de la racine montre une surface blanchâtre Etfarineuse qui ne tarde pas a être tachetée par un exsudat oranpêprovenant des canaux excréteurs. Elle finit par jaunir avec letemps.
• • 0 1...
- 16 -
Les phacochêres sont três friands de ces racin~s de ~ê
me que les bovins lorsqu'on les met a leur disposition.
Ces racines par ailleurs constituent la mati~re médicaleprincipale.
11- 6. 4 INFLORESCENCE
Elle est constituée de courtes grappes de fleurs jaunesd'or de 8 - 12 cm de diamêtre situées au ras du sol.
11- 6. 5 FLEUR
Elle présente un calice a cinq sépales, une corolle a5 pétales qui se soudent a l'androcée pour former une coupe al'extrémité du pédoncule floral.
11- 6. 51 ANDROCEE
Les nombreux étamines, située au centre de la fleur, ontdes anthêres linéaires ou des filaments minces et égaux.
11- 6. 52 GYNECEE
L'ovaire a une placentation pariétale, et de la fêcondation de l'ovule nait la graine contenue dans un fruit .
. . . 1 ...
11- 6. 6 GRAINE
- 17 -
Oe couleur noire, ~s bourres soyeuses dont les longs roilssont fortement adhérents et i nsérês en spi ra 1. entourent 1a gra i ne.
Un endosperme abondant contient l'embryon courbé.
11- 6.7 FRUIT
Une capsule ovofde de 4 à 6 cm de long sur 2 à 4 cm delarge protège les graines. 4 valves constituent la capsule.
l'endocarpe est presque membraneux. Le fruit est souventvelu.
C.T.A. ' est une espèce annuelle et soudanienne, quiau Sénégal est très commune dans toute la partie Sud.
La plante ne dépasse guère 80 cm. Alors que l'appareilvégétatif est vert, l'attention est toujours attirée par les fleursjaunes d'or épanouies et non appetées du bétail au milieu d1une
végétation désolée.
les racines tubéreuses forment un réseau anastomosé.Son biotope se confond SOUGent avec celui de la deux;è~e
espèce représentative de la famille des cochlospermacées:
C. pl anchonii - appel é "Yaltudi!' en peul h
... / ...
- 18 -
Cette dernière se reconnait par un certain nombre decaractères différentiels:
- hauteur d'environ 1,50 m (2)
- feuilles toujours profondément lobées
- lobes arrondis, oblcngs et rarement crénelés.
- face inférieure des lobes plus ou moins laineuse.
- fleur située au sommet de la tige,
.;, floraison pendant l' hi vernage.
- Poil s cotonneux a pei ne adhérant aux gra1nes .
deux espèces sont utilisées dans 18 pharmacopée tramais la préférence des tradiprat1ciens Va a c. tincqui est proposé sur les marchés contre les affections
digestives.
Cesditionnelle,toriumhépato
Avant d'lborder l'étude expérimentale, il nous a paruutile de dire quelques mots sur les fonctions digestives, ce quinous cond.ira a choisir nos tests pour l'expérimentation.
- 19 -
2~ME PAR T 1 E
FOfJCT IONS HEPAT1QUES
Elles sont complexes du fait des multiplesrOles du foieIl serait utile de faire quelques rappels anatomohistologiquesavant l'étude proprement dite de ces fonctions.
1 - RAPPELS ANATOMOHISTOLOGIQUES
Le foie est la glande la plus volumineuse de l'organisme.Ses rapports fonctionnels avec ce dernier sont assurés: par llartère hépatique lui amenant le sang artériel nourricier ~ la veineporte lui amenant le sang splenique> stomacal et intestinal , p~r
les veines hépatiques déversant dans la veine - cave inférieurele sang qui a traversé le foie; par le canal hépatique voied'éxcrétion biliaire.
Le canal cholédoque déverse la bile au niveau du duodénum00 11 débouche avec le canal de Wirsung.
le foie est une glande réticulée essentiellement forméede parenchyme entourée d'une capsule fibreuse: la capsule de
Glisson dont les cloisons internes divisent le parenchyme hépatiqueen lobules hépatiques. Ces derniers constituent l'unité anatomiquede l'organe.
l'intérieur des lobules est occupé par des cellulesdisposées en travées rayonnantes t anatomosées entre elles et par
courues par les canalicules biliaires ; l~s hépatocytes.l'hépatocyte représente l'unité histolf)giqu;~•
. . . 1...
- 20 -
Les cellules de KUpffer sont douées de propri~tês phagocytaire, collo'dopextque et antitoxique. En plus elles jouent unrôle actif dans la btli~enie pigmentaire.
Il - FONCTIONS HEPATIQUES
Le foie arrête, emmagasine, modifie ou transforme lessubstances que lui amène la veine porte {17).
,. n11.1 - ROLE META-BOr IQ.!!,t
..
Les nutriments amenés par le système porte sont de troisnatu~es proteique, glucidique et liptdique.
11.1-1 - METABOLISME PROTEIQUE:
La proteopexie et la proteolyse permet un équilibre dynami que Qntre les R",ot'i nes ;eri ques et les aci des amf nés.
Lors de la proteolyse, la dêsamination oxydative aboutita la formation d'ammoniaque et d'acides atoniques; la transamination donneles acides <aminés et acides( atoniques. Les transaminases les plus importants sont les SGOT et SGPT.
La proteopexie permet au foie â partir des acides amin~st
de synthétiser la majorité des protêines de l'organisme: 90 à 95%des protéines sériques: albumine. fibrinogène, globulincs~ en~ymes
et protéines plasmatiques. Les facteurs de coagulation comme laproth~ombine appartiennent aux protéines plasmatiques.
Le degré de synthèse hépatiqueinfhr'nce"~ Jsur le taux desprotéines sériques totales et le processus de coagulation .
. . . / ...
- 21 -
En plus les enzymes, étant des holoprotéines et des hêtêroprotéines~ sont concernés par le métabolisme protéique. De multiples facteurs dont la température~ le pH, la présence d'activateurs ou d'1n~ibiteurs et la concentration du substrat influent surl'activité enzymatique. Cependant cette dernière constitue un bonindex de la fonction hépatique. En raison de leur localisationpréférentielle au niveau du foie les transaminases (SGOT-SGPT) ~t
les phosphatases alcalines (P.A.) servent le plus couram8ent à
l'exploration fonctionnelle du foie Ainsi accroissement du tauxsérique des phosphatases alcalines est décelé a la suite d'uneaugmentation de la perméabilité membranaire des hépatocytes{ Pl 5.)
II.1-2 - METABOLISME DES CARBOHYDRATES : GLUCIDES.
Les sucres (glucoses) sont stockés au foie sous forme de
glycogène qui sera libéré selon les b&sofns dans le torrent sanruin.Cette fonction glycogenique maintient le niveau glycémiquç et elleest contrôlée par l 'insulfne pancréatique(43). On conna1t plusieurscirconstances pathologiques qui sont la conséquence d'une perturbation de ce métabolisme glucidique. Citons:
- Le diabète dans l'espèce humaine- L'acétose de la vache laitière, la toxêmi~ de
gestation etc .•.Dans le p~emier ca~. l'insuffisance pancrtat1que aboutit à un
défaut d'insuline. L'utilisation cellul~ire du glycogène par l'~é
patocyte sera bloquée avec pour conséquence une hypoglycémie cellulafre. Il s'ensuit un arrêt du cycle de krebs par défaut diacidEexaloacêtique (A.D.A.).
Les lipides seront donc mobilisés pour fournir l'énergiemétabo11que. Des corps cétoniques seront formés, et provoquerontl'installation d'un état c~tosique.
. . .1...
P J A N r. H E 5
CONSEOUENCE DE LA VARIATION DE LA PER~EABILITE ~E~BRANAIRE
DEGRADATION DES ENZYMES
NIVEAU CELLULAIRE DES ENZYMES
FORMATION DES ENZYMES
VARIATION DE LA PERMEABILITE
DE LA MEMBRANE CFT,~ TTT~AIRE
Agrelitsion
j
~
Nfcrese
---------, ------- ..... -\\,
\,11\ .1\\\\
\\,
TAUX DES ENZY~S'SERrnUES
ELIMINATION nANS L'URINE .DEGRADATION DAN~ LE SERUMET LA BILE
SOU R C E 22
- 22 -
Dans les deux autres cas cités~ c'est l'insuffis~nce dutaux des glucides alimentaires qui permet a ces troubles de sedêvelopper. Ces affections confirment que les lipides brOlentvraiment au feu des hydrates de carbones.
Il.1-3 - METABOLISME LIPIDIQUE
Emulsif1ées par la bile, les graisses sont hydrolysêespar la lipose pancréatique. Cette hydrolyse aboutit â la formationd'acides gras, de glycérides, de phospholipides et de phosphatesde cholestérol.
Le cholestérol exogène inhibe la formation de cholestérol endogène.Estérifié sous l'action de la cholestérole terasehêpatique, le cholestérol est évacué â travers la bile. Il serarêabsorbê au niveau de l'intestin, et grace au système porte revient au foie t ce circuit constitue le cycle entêrohépatique(PI 6}
Le cholestérol mêtabolisê au foie donne des acidesbiliaires dont une partie, après une attaque bactérienne, seraéliminée par l'intestin sous forme de coprosterol.
Le foie aque. Il maintient lacholestérol total et
un rôle majeur dans le métabolisme lipidivaleur du rapport cholestérol esLê~tfie surexerce un rOle hormono-régulateur.
excrête11sles.
Le foie est donc un carrefour mêtabolique, il absorbe etLes substances amenées par le sy~tême porte sont métabo-
Mais ce métabolisme peut être perturbé. Le taux sanguinou biliaire de certains éléments v~ varier. Des dosages décèleront cette évolution.
. .. / ...
- 23 -
Les déchets. les toxiques. les colorants une fois neutralisés sont éliminés A travers la bile grâce à la fonction chroma~
gogue.
11-1 CHOLERESE
C'est un phênomêne encore incomplètement élucidé surtoutquant a son mécanisme.
11-1-2 : DEFINITION ET MECANISME
La sécrétion biliaire ou chorérèse est le produit del'activité des hépatocytes. La bile ainsi sécrétée est éliminéepar un mécanisme physique de "chasse" assurê par des contractionstoniques de 10 a 30mn de la vésicule biliaire. Ainsi l'activitécholêretique se distingue de l'activité cholagogue.
La bile sera stockée dans la vésicule biliaire avantd'être êliminée. Au niveau de la vésicule biliaire. l'eau seraréabsorbée et de la mucine sera sécrétée. La bile vésiculairo ostdonc plus concentrée et plus filante que la bile hépatique.
Classiquement deux fractions sont distinguées
- Une fraction dépendante des sels biliaires. riche ensels et pigments biliaires. due a l'activité hépatique proprem2ntdite.
- Une fraction riche en eau et en bicarbonates. pr0V2nant de l'activité das canalicules int~ahépatiques. Cette dernière fraction est stimulée par la sécrétine.
La bile vésiculaire n'existe pas chez certaines eS~2c2s
animales dont le rat~ le cheval.
L'équilibre entre la bile vésiculaire et hépatique conditionne les caractéristiques de la biie .
. • . 1...
11-1 2
- 24 -
LA BILE
11-1 2 1 : CARACTERISTIQUES:
Elles varient selon l'origine et selon l'espèce, car le régimeinfluence la qualité de la bile.
la bile excrétée par le rat est jaune, limpide, trans,parente, presque isotonique au sang et 'visqueuse.
Son pH est alcalin compris entre 8,2 et 8,6. L'adminis-tration de la drogue ne semble pas entra'n' des variationssignificatives de biliaire. Mais 11 faudrait des analyses pl~s
fidèles pour infirmer ou confirmer cette hyrothêse.
11-1 2 2 : COMPOSITION
Le tableau 2 résume la composition biliaire en p.IDO
Tableau 2
.Eau :Extrait
. Sec
Bile .Hépatique' 96,90 3 7 10
. Sels ~Aci-~lêci~Cho-~~ot~bili~~luJt-~u~ Sel~:biliaires:des :thi-:les-:tota7rubi~ dcscresmin~raux'~ ~gras~nes ~têrol les!ne ~to-:;r~d~c-
: : : : : :tau~ t~u~s1,20 :0.10:0,43!Os11:0,19:0,03:0,D60,J2: r O,~5
BileVésiculaire.
18,00 1I~50 :O,40:3,50:0~43:0,45:0,14:0,240,D8:1,25
la bile vésiculaire est plus riche que la bile hêpatique en extrait sec(E.S.)Ce dernier est constitué a 60% de s~ls biliaires.
1 Protéines totales2 Bilirubine3 Glucides totaux4 Sucres réducteurs
. . .1...
11-1 2 3
- 25 -
PROPRIETES DES PRINCIPAUX CONSTITUANTSBILIAIRES
Les sels biliaires forment avec les pigments biliaires lesprincipales substances cholêphiles.
;'0 0, :' 1:,
a) • LES SELS BILIAIRES S.B.
Le glycocholate et le taurocholate sont synthétisés dansle foie a partir des acides glycocholique et taurocholique. Le pre~
mier vient du glycocolle alors que la taurine est un métabolite d~
la cystetne.
Ces deux sels sont excrétés en proportion variable selonles espèces. La bile des carnivores est plus riche en taurocholatealors que celle des bovins contient d'avantage de glycocholate.
Dans le foie les sels biliaires libres sont répartisentre le pool disponible de glycine et de taurine. Le rapport dessels biliaires glycoconjuguês sur celui des sels biliaires tauroconjuguês (GlT) est de 3/1 (43).
L'hêpatocyte utilise préfêrentiellement la taurine pourconjuguer les acides biliaires et l'accroissement du rapport
ne traduit que l'augmentation de la synthèse hépatiquediacide.
Dans la bile les sels sont complexês par la lécithine Quibien que n'êtant pas im~liquée dans le cycle entêro-hépatique d.:ssubstances cholêphiles~ intervient dans la solubilisation ducholestérol biliaire.
Les sels biliaires excrétés sont réabsorbês en partie auniveau de l'ileon et ramenés au foie par le système-porte .
. . . / ...
PLA1\CHf, {,
CYCLE. ENTEROHEPATIQlm N:~ ('POLERETIOUn; ET DES ACIDES BIITAIRES
~ E T A 3 0 L-r S M E
~
U ~ l N i SAN G '-- - - - ~ Acides biliai. LlO~...... .
Phériphé- ,-- synthèses-. :'"'.in-situ,. ~
1
1 coJjuga son
1HEPATOCYTE
-1
Système port'eJ
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1:. CES+----- +------ ~hQ1.ér!!i~e
________1 - Acides biliaires
-- _ ...- Cholf·ri:;tiques et ~{êtaboHtes
s () URe E 43
- 26 -
La synthèse des acides biliaires permet le catabolismeet l'excrétion du cholestérol. La régulation de cette synthèsedêpendrait surtout de la 7 hydroxy1ation du cho1estêro1(~OYD G.S.)Or l'enzyme responsable est particulièrement sensible aux varia~
tians du cycle entêrohêpatique.
Sur un rat en drainage biliaire totale, l'activit~ de lacholestérol 7 hydroxy1ase croit vers la 18~me heure pour scwaintenir en plateau ê partir du 3ème jour (43) Cette évolutionest para11~le ê celle de la synthèse des acides biliaires car leurtaux est accru 7 ê 15 fois.
Cette hyperactivitê enzymatique est due a une synthèse d~
V novo " des enzymes sous l'influence des sels biliaires.
La synthèse des acides biliaires dépend des quantitêsréabsorbées par l'intestin et du cholestérol exogène alimentaire.
b) - LES PIGMENTS BILIAIRES : P.B.
La biliverdine et la bilirubine sont des catabo1ites hémog1obiniques en équilibre. ~ais selon GAJDOS (39), 20%dcs P.S.,proviendraient de source autre que 1 'hémolyse.
La bi1iverdine rêsu1te d'une oxydation qui coupe le nGY~j
têtrapyrro1ique en une cha1ne linéaire; ensuite une enzyme s~rt')ut
abondante dans le foie et la rate, biliverdine., réductase. rG:~ldt
la bi1iverdine en bilirubine
Auparavant la globine s'est détachée pour rejoindre lemétabolisme protéTque général, tandis que le fer sera stock§ sousforme de ferritine dans les cellules de KUpffer. la moelle osseuse et la rate.
. .. 1...
- 27 -
Cette bilirubine est jaune, possède deux fonctions ~ci
des (Pl 7) et une attirance particuliêre pour les lipides d'où saneurotoxicité.
Non encore hydrosoluble, elle se fixe sur l'albumineplasmatique pour assurer son transport. Pour être mise en êvidence~
elle doit être rendue diazotable par le réactif de Fendrassik (28)
d'oO son nom de bilirubine indirecte (BI). Elle constitue la seuleforme de bilirubine circul~nte â l'état normal. Son taux presqueconstant est spécifique :
chienchatbovinchevalhomme
1 - 3,5 mg!lo - 1 mg!l
5 mg/!15 mg!l
2 - 5 mg!
En traversant l'hépatocyte du pôle vasculaire vers lescanaux biliaires, la B.I. quitte son support albuminique. Ses fonctions acides sont estêrifiêes par l'acide glyeuronique (Pl.7)
La bilirubine ainsi conjuguée, devient hydrosolublo doncexcrêtable avec les substar.ces cholêphi1es â travers la bile.Elle est appelée bilirubine directe car elle réagit directementavec le réactif de Fendrassi k sans au préalable qu'il soit nrcessaire de la rendre diazotable.
La bilirubine indirecte et la tflfrubine directe constituent la bilivubine totale dont le taux varie selon les espèces.
Tableau 3
Bi1ivubine totale
Bi1ivubine indirecte
Bilivubine directe
Chat
0,5 - 3
0,5 - 3
Traces
Chien
0,5 - 3
0,5 - 3
Cheval
9 - 14
8 - 13
1 - 6
Source Flor10 et Coll (32)
PLANCHE,,7
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--1 l'acièc uronique,LE OtœOSE Ji'T ::l(l~r 'it JIl.'
ACIDP. URO:rn:~T:. . fl un a.u corpe ~ conJuguorpar t1a fonction ~'em1-e.cétalL;ac.
: .~.
, ,\',,' .
d'aprll Lapras (18)
- 2 &-
Oans 1Iintesti~t.1a hilivubinate) ... $ç~l~,l~effet du scui ntest i n~ 1 et 1es _~ nzyrn es bac ~prie ns, S IJ b:i t 1'1 1 é\ b0 rd Li... "; 1 . _.
une salification puis une hydrolyse pour devenir une bi1ivubinatede soude. Celle-ci est réduite en chromogènes incolores: 1 'urobi1inogêne et la stériobi1inogêne. Ces derniers â leur tour sontoxydés en urobiline et stercobiline. La seconde est un pigmentjaune-orange et constitue la forme d'ê1imination feca1e de la bili-rubine.
Une !Ja rt i.e des urobil1 nog,ènes es t réa bsorbée au fo i e pa r1 1 intermêdiaire du systême porte. alors qu'un autre écharpanta ce cycle entérohêpatique (P1.8) passe dans la circulation g~
nêra1e et est éliminée par les urines: urobilinurie.
Cette urobilinurie est peu importante et ne dépasseraitpas 4% de l'urobiline totale car la nt~hrocetamie: bilatéralen' i nf 1uence que peu 1e ta ux de b11i rubine : b11i aire. Une at t ei nt chépatique ou l'administration des substances cho1êrêtiquesinfluencent le taux sérique ou biliaire de la bjlirub1.ne
En résumé la cholérêse est une fonction hépatique quipermet 1 1 excrétion des sels et des pigments biliaires et également de certaines substances êtrangêres a l'organisme (fonctionde détoxification).
Cette fonction est stimulée dans les conditions naturelles par les sels biliaires. Elle peut 1 1 être également parde nombreuses substances baptisées cho1éretique et cho1agoguGs.Nous allons étudier ces substances sommairement .
. . . / ...
PLA N CHE 8
~)1 ;~: PIG~;~NTS :Er LIAl RES
~ircul~tion s~n~r~le
; ; ............... •• 11
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!CTSRE PRf~HEPA TI :;'U'C (HE:MOLY'fIC'J.Um
d'apl:~S Lapras (l8) .
-2 ~-
11-1 3 : CHOLAGOGUES ET CHOLERETIQUES
Les cholêrêtiques provoquent la cholérése médicamenteuse. Ils reCODu~ent trois entités;
- les cholagoques- les hypecholérêtiques- les cholérétiques ou hy~ercholérêtiques
- Les cholagoques favor1sentla chasse biliaire: le sont:l'huile d'olive, le jaune d'oeuf, la CC KPZ. Cette dernière estl a pl us pui ssante. (CCKPZ onolecystkin1nG pancreozimine)
- Les hypocholêrêtiques diminuent la cholêrèse, ils sont assezpeu ut1lisês~
- Les cholêretiques ou hypercholêretiques
Ils augmentent le niveau cholêretique gr3ce â leur action ausein de l 'hêpatocyte.
Il convient de citer les sels biliaires (stimulants naturels)"des extraits vêgêtaux dont les labiées représentent une sourceimportante, des sels minéraux, des colorants (BSP), des hormones,des alcalofdes (théophylline), des inducteurs enzymatiques(barbituniques).
Certains anesthésiques !'arl··ituriques peuvent.doncfaire varier la cholérêse physiologique ~ite tasele.
De par la qualité de la bile excrétée. sous leuraction, les choléretiques se classent en deux catégories:
- les hydrocholérêtiques : augmentent le volumehydrique biliaire (bile diluée)
- les choléretiques vrais :favort:sent. l'excrétion d'unebile concentrée ou tout au moins de qualité identique â celledes animaux non traités.
... / ...
• 30 -
La cholêrêse m~dicamenteuse sera donc appréciée surles animaux soumis aux substances stimulantes tandis 1ue lacholêrèse basale ou physiologique correspond 4 la bile produitepar un animal témoin. Indépendante de la prise de nourriture,elle est faiblement soumise aux influences nerveuses(97) maiselle est surtout conditionnée par des facteurs humoraux(84).Elle est aussi tributaire de la température corporelle.
Avec l'impact grandissant des maladies hépato-digestives en médecine humaine, les cho1éretiques acquièrent de r1usen plus d'importance car il stimule la cholêr~se donc élimination de substances toxiques, dont la bi1itubine qui a un râlemajeur dans 1 'êtiopathogênie du syndrome ictérique.
III - INSUFFISANCE HEPATIQUE :~
Elle exprime l'incapacité du foie a remplir une ouplusieurs de ses fonctions. Une atteinte hépatique s'exprimede façon extrêmement variée car chaque cellule du foie possèdetoutes les fonctions hêpatiques. Lors d'I.H. discrètes ces cellules sont touchées de manière capricieuse et héterogène.Par contre au cours d'une I.H. grave, on assiste à une atteintehépatique globale.
L'importance et la nature des lésions interviennentpour transformer le tableau clinique: il n'y a aucun rapportentre la gravité des symptOmes et l'importance macroscor.iquedes lésions. Pendant toute la durée de l'évolution dlun cancerhêpatfque, on na relêve ·pas de signe d'i~suffisance. ~ais uneatteinte diffuse de tout l 'org~nes même quand elle est peuimportante, entra'ne toujours un certain denrê d'I.H .. On esti·me qu'une atteinte de 50% du parenchyme entra'ne les modifications biochimiques de l 'I.H .. Pour observer les symptômes cliniques, le parenchyme hépatique doit être atteint a 80% (18.)
... 1...
- 31 -
Un rat hépatecto msê aux deux tiers. retrouve sonintégrité anatomique en 10 a 15 jours (73)4 Ainsi le foie peutcompenser partiellement sa propre déficience parregenésati~n
Les perturbations humorales caractéristiques del'hépatite ou de la lyse cellulaire. entrafnant des phénomènesd'intoxication sont les plus graves.
111.1 - ETIOPATHOGENIE
111-1-1 - FACTEURS METABIOLIQUES
Les insuffisances du fonctionnement hépatique sonttrès souvent dues a des déséquilibres nutritionnels. Le défautd'apport ou d'utilisation des glucides aboutit a une déficiencede l'énergie métabolique. Les lipides seront mobilisés.Les corps cétoniques issus de ce métabolisme vont entrafn~r
l'installation d'un état cetosique. Ces mêmes corps sont toxiques d'oO progressivement l'atteinte hépatique se manifestera.Le cercle vicieux commence.
La médecine vétérinaire est riche de tels exemples. Il convientde signalerl'acêtose de la vache laitière et la toxemie de gestation.
Dans le diabète, le défaut d'énergie métaboliqueest dO a une insuffisance pancréatique.
Un régime hyperlipidique et hypoprotéique permetla reproduction expérimentale de ces insuffisances.
Leur importance est surtout grande en mêdecinehumaine a cause des déséquilibres ou des changements alimentaires brutaux.
... / ...
- 32 -
111.1-2 - FACTEURS MECANIQUES
Elles créent un obstacle qui s'opposent à 1 'éVàÇU~
tion de la bile. La cholestase intra ou extrahépatique ~insi
créée, aboutirait a l'inversion du pôle de 1'hépatocyt~>au déplacement des microsomes, a l'ouverture des desmos,:rrf;set a la "regurgitation" des éléments biliaires dans le s~ng
et la lymphe. Les différents éléments biliaires s'êpuisorontprogressivement a la suite de l'interruption du cycle entéro~
hépatique.
Par défaut de bile intestinale, les éc~s sonttotalement décolorés et 1 'urobilinurie est absente.
La stase biliaire est donc la cause essentielle etles circonstances pathologiques 00 elle se produit sont nom~
breuses. Citons :
- la distomatose, la dicrocoeliose, l'ankylcstomi.:\se,la pivoplasmose.
- les tumeurs hépatiques
~ les calculs.
III.1-3: FACTEURS INFECTIEUXDes bactéries {lirtn~picose)~~t et surtout des virus
sont a l'origine de ces hépatites.
Pendant la phase catarrhale se produit une attcin<emésenchymateuse avec congestion oed~me et infiltration csn(luisant a un défaut d'excr~tion et de filtration sérieuse à 'Jre
augmentation de 18 viscosité biliaire~ ~ une comoression ~35
canalicules et A la formation d'une boue biliaire épaisSG.
Boue et oedème causeraient alors la regu r 0itatisntous les ~léments biliaires dans les espaces de Diss~ par ouverture forcée des desmosomes : cholstase intrahépatique .
. . .1...
- 33 -
A cette phase pourrait succéder la désagrégationcellulaire, l'atteinte du .;::Jarenchyme proprement dite conduitâ un défaut de captation - conjugaison par insuffisance h~Dato
cellulaire.
Les Xê journées médicales de Dakar ont abordé defaçon exhaustive ce problème et ont signalé le lourd tributpayé en particulier par les populations sénégalaises.
111.1-4 - FACTEURS TOXIQUES
Elles sont de 2 typestoxiques allergisants (27)
les toxiques vrais et les
111.1.4.1 - TOXIQUES VRAIS·
Ils ont une réaction directe sur les hépatocytes etrépondent aux critères suivants :
- Incidence"élevée des lêsions hé9atiques causées parces toxiques.
- Gravité des lésions proportionnelle â la dose
- Existence d'un temps de latence
- Retour des tests fonctionnels a la normale si onarrête l'administration de ces corps.
- Reproductibilité des lésions observées
Ils agiraient par:
- un effet cytoplasmique direct- une déficience en acides aminés- une augmentation de la permêablitê vasculaire et
extravasation oU thrr-mbox:'
- une infiltration lipidique
... 1...
34 -
Le têtrachlorure de carbone sera rangé dans cette catègorie.Utilisé dès 1821 comme anthelm1nt1qû& MEYER et PESSOA luiont reconnu três tOt un effet hêpatotoxique indêsirable quia limité son emploi.
Dans le cadre des études expérimentales, le produitest administré peros ou en sous cutanée pour les essais aiguset en inhalation pour les essais chroniques.
Il
11-1.4.2 - TOXIQUES "ALLERGISANTS~
Ils font intervenir une idiosyncrasie et agissentsoit par hypersensiblité soit par anomalie génétique du métabolisme de la drogue.
Le syndrome de Reilly-Selye, des maladies du sevra-ge (maladie de l'oedême) seraient dus à ces types de toxiques.
Des antibiotiques comme l'isoniazide, l'auréorrycine,la terramycine appartiennent à ces types de toxiques.
En raison de la constance de l'I.H. qu'ils provoquent, les toxiques vrais sont surtout utilisés pour l'étudeexpérimentale de ces états.
Cette etiopathogenie et les rapports fonctionnelsdu foie avec l'organisme inspirent les méthodes expérimentalesde reproduction de l'état d'I.H .. Les moyens mécaniques:exclusion partielle du foie (fistule d'Eck,anastomose portocave) ou totale (ligature de la circulation portale) Ligatur0du cholédoque; sont les moins simples et sans doute les rn0~ns
physiologiques. Ils ont été remplacés par d'autres techniqu0s .basées sur l'emploi des toxiques dont le tétrachlorure ôe C~~
bone.
... / ...
- 35 -
Vers 1925, suite à la découverte de 1 l insu1ine Dar,,SPELLBERG la notion de déséquilibre nutritionnel fut rattachée à
llétiologie de la cirrhose;
III-2 - CONSEQUENCES PATHOLOGIQUES
Le dysfonctionnementgrands métabolismes. Des signesgressivement.
hépatique perturbe tous leset symptômes s'installeront pro-
111.2.1 - CONSEQUENCES METABOLIQUE~
III.2.101 : METABOLISME PROTEIQUE
Les substances alimentaires mal transformées par le f~ie
peuvent provoquer un choc humora 1 : fourbure alimenta ire, écha v·bou1ure. anasarque dermatoses allergiques.
Un taux sanguin élevé en polypeptides et en ammoniaque~
1~ présence d'acides aminés toxiques tels que la tyramine et laphenya1amine provoquent des syndromes nerveux : en céphalosehépatique du cheval, coma-hépatique du chien.
Lors de perturbations dans la synthèse protéIque. nnobserve des troubles de la coagulation ainsi que des oedèmü$.Cette perturbation entra1ne êga1ement une mauvaise synthèse deglobulines gamma A et gamma M responsables de l'immunité.
111-2.1.2 METABOLISME GLUCIOIQUE
On constate une hypoglycemie par insuffisance d~ ln
... 1...
lors d'ictère grave ou de tumeur maligne. L'hyper~
glycémie semble provenir des troubles hépatiques et pancréatiques.L'absence d'acide ,-acétique conduit a l'acêtose de la vachelaitière ou a la toxemie de gestation.
111-2.1.3 METABOLISME LIPIDIQUE
Le cholestérol total augmente dans l'ictère par obstruc-tion diminue lors d'hêpatite. Le rapport cholestérol estérifiésur cholestérol total CEICT baisse dans les I.H. ; si celle-ciest grave, on observe une diminution de la synthèse du cholestérolet de son estêrification~ Le taux d'excrétion urinaire des 17cetosterofdes baisse aussi.
111-2.2.2 - CHOLERESE
Les taux des deux principales substances cholephiles vontse trouver modifier. 111-2.2.1 - SELES BILIAIRES
Lors d'J.H. ou d'obstacle 4 l 'écoulement biliaire~
leur métabolisme est fortement diminué. Le trouble se traduit parune retention sanguine de ces sels. La cholalemie s'accom~agne
d'une cholalurie éphémère en raison de l'arrêt du cycle entêrohépatique.
Au niveau digestif, l'absorption des graisses ne se faitpas, l'intestin qui n'est plus stimulé par les sels biliaires sepnralyse.
Les germes anaerobies fétides vont null~l~r. les sellessont décolorés ~ steatorrhêe. Le sujet atteint s'amaigrit et pré~
sente une anémie ferr1prive,uneostêoporose et un ulcère duodenal .
. . .1 ...
111-2 2 2
- 37 -
PIGMENTS BILIAIRES P.B.
L'ictère est un syndrOme caractérisé par 1 'accro1ss~ment de la concentration des pigments blliaires d~ns le S2r~l!~
sanqu~h'~~Y~erb~lirubi"~~te5.~) ou de leur précurseur. Les téguments et les muqueuses acquièrent une coloration jaune d'intensité variable.
La coloration jaune n'apparaTt que si chez 1 'hommeadulte, la bllirubinemie atteint 1,5 a 2~5 mg 1 100 ml de serumet 8 A 9 mg 1 100 ml de serum chez le nouveau-né.
En ra i son de l' êt i opathogen i e Il FLOR la etIOAPR{,S 0:1
1967 ont distingué des ictères pré-hépatiques. hépatiques et ~cst
hépatique.
III,2.2.2.1 - ICTERE PREHEPATIQQlXl.,v
Il est la consêquence d'une fragilité hématique accrueou d'un hyperfonctionnement du shunt plgmentogenique du SRE quiaboutissent a un excès de production de pigments biliaireshêmolyse est brève et massive, on a surtout une hêmog1obinurir:
et quand elle se prolonge l'hémog1obinurie cède la place à unI.?anemie suivie d'un ictère.
Les causes sont diverses et nous citerons :
- les toxiques: cuivre, plomb. venins. anthelmin-tfque
- l'infection: leptospirose bovine, anem;';; infe,,>'
tieuse du cheval, anaplasmose bovine. hoemobartone11ose du chût
- l'infestation p1rop1asmos€ bovine.
- Les facteurs immuno1ogiques : facteurs rhf5U~
... / ...
- 38 -
Le dosage révèle la présence de bilirubine libre. Maisles substances libérées étant hêpatotoxiques, un ictère h~pati
que se superpose â l'ictère hémolytique.
111-2.2.2.2 : ICTERE HEPATIQUE : Pl~/9
La cellule hépatique est incapable de mêtaboliser lespigments biliaires fournis en quantité normale.
La bilirubine totale, constituée â plus de 50% de bilirubine directe, augmente. En plus on note une bilirubinurieimportante, une absence d'urobilinurie, une cholalurie au moinsau dêbut.
Les divers facteurs provoquent une cholostase intrahépatique avec éventuellement une insuffisance hépato-cellulairesecondaire.
Ces facteurs sont multiples
"- la congestion active (ictère "âfrigore") passive(cardio-pathie)
- l'intoxication: tétrachlorure de carbone, selsde métaux lourds (Cu, Hg,Pb); aflatoxine.
- les antibiotiques: Novobiocine êtud1~e chez le rat.
- l'auto-intoxication: lactation de pseudogesta-tion, diabète.
- l 'infect10n : toxoplasmose du chat, bacille deMalassez etVignal , salmonellose du veau, hépatite virale etc ....
. . .1 ...
- 39 -
11-2.2.2.1 ICTERE POST-HEPATIQUE(Pl .9)
Rare chez le chien, le chat para,t en être le plusexposé. Il est dO A un obstacle qui gêne l'excrétion biliaire.
La bilirubine ne sera pas éliminêe et l'urobilinurieest absente. L'excès de bilirubine libre traduit l'incapacité dufoie a la métaboliser et l'hYDerbilirul:incmie conjugu{>E;exprime la cholostase intrahépatique due a une réaction du tissuinterstitiel hépatique. Cette derniêre est toujours associée à
des lésions des cellules et une insuffisance hêpatocellulaireappara1tra.
Les causes sont surtout mécaniques. ce sont: des tumeurs, des lithiases cholédociennes, des dyskin~sies vraissemblablement neurovégétatives, des phénomènes cirrhotiques.
Une atteinte h~patique entra1ne des variations des constantes sanguines de mwltiples éléments dont les protéTnes,les enzymes, la bi11rubine 9 les sels biliaires. On comprend noneque cet état retentisse sur tout l'organisme et interfère doncsur le fonctionnement des autres appareils.
111-2.3 INTERFERENCE SUR LES AUTRES ORGANES
La cause de 1 'I.H. peut agir elle-même sur d'autrestissus au cours des infection~otament, mais l'atteinte hépatique interfère sur les autres fonctions.
On conna1t les associations des troubles hêoato-r-nal.cardiohêpatique. htpato-cutané et hêpato-digestif •
.. ./ ...
PLA N CHE 9
ECOLi; INTER-ET A1 ~
DU SCIENceS E1 MEDEe;,... !'
VETERINAIRES DE OAKAP
BIBUOTHEOUf
8.1'1.e.
o__~_--=-=
L'cP!)·'" \• ,\._'.,'1 .., 18)
-40-
Les affections du foie entratnent un mauvais fonctionnement intestinal par insuffisance de l'écoulement biliaire. réciproquement les troubles intestinaux se répercutent sur le foiesoit par voie biliaire soit par le système-porte.
En raison de sa richesse en cellules de KUpffer. le foieest intéressé par tous les processus affectant le S.R.E.
Lors d'insuffisance hépatique ictérigêne. les chevauxpeuvent être atteints d'une certaine forme de coma.
En médecine vétérinaire. les I.H. par rétention biliairesont rares. Le parasitisme et l'alimentation prennent la première ~lace don~C.t~étiologie. Surtout avec l'intensificationde l'élevage, les ~ertes causles deviennent importantes.
Chez l'espêce humaine particuliêrement au Sénégal ,l'infection constitue un élément non négligeable. car unepersonne meurt chaque huit heures d'hépatite virale. Cette derniêre est suspecte fortement d'être un des facteurs essentielsdes cancers primitifs du foie. Mais les hépatites nutritionnellesconstituent un aspect important de cette rathologie à cause desdésordres nutritionnels frêquents.
On comprend donc qu'on cherche a mieux cerner 1 'hépatologie pour mieux combattre ces affections. Le métabolisme etl'êtiopatho~eniede l'I.H. inspirent les méthodes d'exploration
fonctionnelle du foie et les tests de triage des mêdicamentshêpatoprotecteurs.
. . .1. . .
- 41 -
IV - EXPLORATION FONCTIONNELLE HEPATIQUE
A chaque fonction correspond une batterie des t~sês plusou moins spécifiques et sensibles. Souvent. la normalité ou lesvariations non significatives des tests biologiques surprennentcar nombre d1attetntes hépatiques êvoluer.ont avec des épreuvesfonctionnelles hépatiques normales ou presque. En plus les résultats devront être intégrés et interprétés en fonction du contextéclinique et des donnêls des autres examens complémentaires.
En médecine vétérinaire, c'est plutôt l'activité hépa c
tique des drogues ou des substances cholérétiques qui constitu~
la préoccupation majeure. Le développement des tests fonctionn~ls
hépatiques a été largement influencé par la nouvelle conceptionde la biochimie hépatique.
Leur application sur les animaux de laboratoire, lesrongeurs en particulier, est relativement récent. Les tests sontdirects ou indirects.
IV- 1 - METHODES INDIRECTS
Elles étudient surtout la fonction épurative hépatique.
IV - 1 - 1 EPREUVE A LA BRor10-SULFONE-PHTAlEINE( B• S• P• )
d) - PRINCIPE:
La B.S.P. est un colorant qui, injecté dans le comptrtiment vasculaire, est véhiculé jusqu'au foie par les molécules Q~
... / ...
- 42 -
serum-albumines. Depuis son introduction en médecine clinique(1925). cette substance fut peu à peu acceptée comme étant valable dans l'étude de la fonction d'épuration plasmatique.
BRAUER a montré que les tissus et organes pouvaient sediviser en deux catégories :
- ceu~ qui captent la B.S.P. a un tau~ llevl indépend~
ment de la concen~ation : Le 6oie.
ceu~, tel le mu~cte ~t~il, qui ne te ~etiennent qu'ent~~~ 6aibte p~opo~tion.
A faibl~ dose. seuls les premiers entrent en jeu. Doncle suivi du taux plasmatique de la B.S.P. permet d'explorer lafonction épur*t1ve hépatique.
A la suite de multiples travaux dus à CAROLI, NYS etCOLL. TOULET, ALBOT et COLL; trois innovations essentielles ontamélioré la méthode élaborée par ROSENTHAL et WHITE. Ce sont
- Le do~age ~pect~ophotom~~ique ~endant t'lp~euve utiti~abte en ca~ d'ictl~e.
- Ve~ p~ltlvement~ ~angui~ plu~ nomb~eu~ et ptu~ a~
p4cl~ GAILLOT et Cotl (38) p~opo~ent que ce nomb~e tende ve~~ l'in6ini pou~ t~aite~ le~ vite~~e~ de dl~oulement de~ di66l~ent~ p~o
ce~~u~ mltabotique~ en te~me de vite~~e iK~tantanle.
- La ~ep~l~entation 9~aphique en coo~donnle~ ~emi-toga~~
thmique~. Ve~ auteu~~ p~opo~ent de ~oumett~e de~ ~at~ a de~ do~e~
comp~i~e~ en~e '5 - 100 mg/Kg.
. .. / ...
- 43 -
PLAA (31) indique que le rat et le lapin excrêtent 1 mg
de B.S.P.I n/kg. pendant que le chien en excrête 0,2 mg.
GAILLOT et Colt (38) ne dêcêlent pes de variation significative de la cinétique sanguine de la B.S.P. entre un rat fis~
tu1ê et un dont le cyc1~ entérohépatique est artificiellement rétabli.
b) - VARIATIONS J
La rétention de la B.S.P. augmente dans l'insuffisancehépatique (Hépatites) mais des causes d'erreur existent. Ainsil'ictère post-hépatique, l'excrétion biliaire étant bloquée, larétention sanguine Be traduit pas nécessairement une insuffisancehépatique.
Dans des états fébriles, la rétention de la B.S.P. estanormalement et passagèrement élevée; enfin sur des sujets vieux,la fonction hépatique baisse.
Pour étudier cette fonction, nous citerons en plus 1l'étude de la clairance du rose bengua1e m~rquée a 1 '1 131 , le do~sage de la galactosur1e et l'élimination des pigments totaux.
Les cholêrêtiques en favorisant le drainage biliaire,diminuent la rétention sanguine de la B.S.P.
IV - 1 - 2 : FONCTION EXCRETO-BILI~IRE
IV - 1 - 2 - 1 - BILIRUBINEMIE :
al - PRINCIPE
La bilirubine étant éliminée par le foie sous forme... 1 ...
- 44 -
libre et sous forme conjuguêe, toute atteinte hépatique se traduira par des perturbations de cette êlimination. notamment parla présence de ces pigments dans le sang. le dosage colorimétriquedes pigments biliaires dans le sang sera ainsi un test de l'insuffisance hépatique.
bl - VARIATIONS
La bil1 rubi ne non conjuguée augme nte dans l'ictère hémOlytique et hépatique.
L'accroissement de la bilirubine conjuguée est par contre observée dans :
Les cholêrêtiques diminuent cette bilirubinemie.
IV - 1- 2 - 2 - CHOLESTEROL TOTAL ET CHOLESTEROL
ESTERIFIE :
al PRINCIPE
le cholestérol total et le cholestêrol estêrifiê subissent des variations suite a une atteinte hépatique ou a une admi-
... / ...
- 45 -
nistration de substances hêpatoprotectric.e ou hêpato-toxiqu~.
b) - VARIATIONS
L'atte~nte hépatique abaisse la cholestérolemie ; enparticulier une hépatite entraine une diminution du taux de cholestérol estêrifiê.
IV - 1 - 2 - 3 - PHOSPHATES ALCBLINES CP.A.)
a) - PRINCIPE' :
Il existe deux types de phosphatases :
- Le.b phobphomonoebt~~abeb Il ou P.A. acideb ont uneactivitl maximale env~on au pH de 5,3 - Sp6.
- Leb phobphomonoebtlJt.(Ue.b 1 QI P.A. a.icatineb ont IH!.
optimum 4itul envi40n au pH de 9,2 - 9,6.
Ce sont ces derniers qui entrent dans le cadre de 1 '2X~
ploration fonctionnelle hépatique, et 11s sont dosés par la m:"·thode de BODANSKY.
les résultats sont exprimés en unité BODANSKY (U.B.)
1 U.8. correspond â la quantité d'enzyme contenue d~ns
100 ml de serum qui libêre a partir du glycérophosphate de Sodium, 1 mg de phosphore au pH de 8,6 et â une température de 37°C
... / ...
- 46 -
TAUX NORMAUX :
Chat 1 - 7 U.B.
Chien 1 - 5 U.B.
Cheval: 1 - 8 U. B.
b) - VARIATIONS
En cas d'obstruction des voies biliaires. leur tauxaugmente alors qu'il reste normal ou augmente peu au cours d'hépatite.
Les cholérêtiques en favorisant le drainage biliaire 9
abaissent le taux de ces paramêtres.
Le dosage des sels .iliairesson de sa complexit~ est peu courant.
IV - 1 - 3
a) - PRINCIPE
la cholalémie. en rai-
SGOT - SGPT
Ces tests de cytolyse sont basés sur la perméabilitémembranaire des hêpatocytes.
les transaminases sêriques : la transaminase glutamiquepyruvique (S.G.P.T.) et la transaminase oxaloacêtique (S.G.O.T.)sont le plus souvent recherchêes.
... / ...
- 47 -
C1assiq~ement. elles ~nt dosées par la méthode de REITMAN et FRANKEl.
L'acide J>yruv'fque. après sa transformation en hydrô7c!1epar condensation avec la 2-4 dinitropheny1 hydrazine. est dosépar la soude.
Les résultats sont exprimés en unité de FRANKEL U.F."
1 U.F. correspond a l'activité de 1 ml. de solution enzymatiquedonnant lieu â la formation d'un chromogène équivalent A lmg depyruvate en 20 mn~
b) - VABIATIONS :
Chez le chien. en cas de nécrose hêpatique. la S.G.P.T.augmente beaucoup plus que la S.G.D.T. et revient très rapidementvers la normale quand approche la guérison.
le dosege de ces transaminases permettent le diagnosticprécoce et prêci s de l' i nfar ctus du myoca rde et cons t i tuent untest pr~coce de toutes les affections hépatiques entrainant unenécrose cellulaire car elles augmentent bien avant la phase ic~
térique.
Des laboratoires préconisent également le dosage de
l'orinth~-ca~~l transférase (D.C.T.). la lact1co deshydrogènas€(L.D.H.). la sfdérémie. la vitamine B. l serique.
IV - 1 - 4 : FONCTION HEPATO-CElLUlAIRE
IV - 1 - 4 - 1
a) - PRINCIPE
TEMPS DE QUICK
Le temps de QUICK est le temps de coagulation d'un. .. / ...
- 48 -
plasma décalcifié (lml) auquel on ajoute de la thromboplastinecalcique (Facteur III tissulaire).
Il explore globalement les facteurs: II (prothrombine)~
V (proaccêlérine), VII (proconvertine), X (Facteurs de Stuart).
Afin de limiter l'erreur due a la manipulation, il estindispensable d'effectuer trois dosages successifs.
Le résultat est comparé a un plasma témoin et dêpendde la technique utilisée.
Chien temps de Quick
b) - VARIATIONS
6~5 s. - 8,5 s.
Ce temps est allongé par l'insuffisance hépatique. Dansl'ictêre par obstruction, l'allongement ne traduit pas une insuffisance hépatique mais plutOt une carence en vitamine K, quin'est plus absorbée suite au défaut biliaire. L'absence de l'effet correcteur d'injection de vitamine K annonce les complicationshêpatiques. Ainsi ce test est un bon moyen pour le pronostic.
IV - 1 - 4 - 2 PROTEINES SERIQUES TOTALES
a) - PRINCIPE
Leur dosage fait appel a des mêthodes physiques (densimetrie, refractrom~trie. spectrophotometrie vraie) chimiques{prêeipitation et pesée, précipitation et nêphelométrie, minéra-
. . .1. . .
- 49 -
lisation puis dosage de l'ammoniaque formé enfin colorimétrie).
La colorimétrie utili58 la réaction classique du biuret.
TAUX NORMAUX :
Chat
Chien
Cheval
5-4 - 80g/1
63 - 899/1
66 - 829/1
Les pr~têines totales sont constitu~s d'albumines etglobines.
L'albumine est presque entiêrement syntbêtisée parl'hépatocyte.
bY ~ VARIATIONS :
L'a&aisse~ent du taux d'a1buminG conditionne, en casd'insuffisance, l'apparition d'ascite.
Le dosage chimique aura tout intérêt a être comp1ét~
par une étude ê1ectrophorêtique et au besoin immunoêlectrophorétique.
L'exploration de la conjugaison de la b1lirune et d~
l'estérification du cholestérol pourrait être considérée commeun test du fonctionnement de l'hépatocyte. On pourrait y ajcut(~r
aussi le dosage de l'urée sanguine.
Les tests de floculation bien que pouvant met~re enévidence un dêséqu1libre dans la fraction 910bulinique des pro-
... 1 ...
- 50 -
téfnes sanguines ne sont pas spécifiques du foie.
Les cholêrêtiques auraient un effet hépatoprotecteurd'ou leur influence sur ces paramêtr~. L'évolution de ces dernierssert A apprécier les capacités fonctionnelles du foie.
IV - 2 -METHODES DIRECTES
Elles étudient directement la cholêrèse sur les animauxde laboratoire grace a une fistule biliaire.
La fistule permanente permet une meilleure compréhension des mécanismes d'action et une continuité expérimentaleêta 1êe sur des mois, voire des années. Mais elle impose une grande servitude même si elle minimise l'impact du choc opératoire et del'a ne st hê s iq ue •
Ces méthodes envisagent l'étude du débit, de l'extraitsec et des constituants biliaires.
IV - 2 - 1 DEBIT BILIAIRE ET EXTRAIT SEC
La bile est colléctée selon une périodicité constantependant des heures voire des jours
Le débit biliaire est exprimé en ml, nombre de gouttesou mg par unité de temps.
ROZE (82) étudie la variation du débit biliaire (~) !
des intervalles rêguliers de 30 mn.
. .. 1 ...
- 51 -
VAILLE et coll en 1964, cités par ROZE, pense qu'il est pr~f&
rable d'injecter une dose identique de choléretique aux animauxd'essai.
Cette étude considère donc le débit biliaire et le poidsde l'extrait sec. Elle permet déj3 la mise en êvidence d'uneactivité, de différencier une activité choléretique vraie d1une
activité hydrocholêretique voire de comparer une nouvelle substance hêpatoprotectrice a un mêdicam~nt 4 activité confirmée,l'acide déhydrocholique par exemple.
Mais elle peut être complétée par une étude qualitative de la bile.
IV - 2 - 2 - ETUDE QUALITATIVE DE LA BILE
Malgrê la multiplicité des constituants biliaires, c'estsurtout la bilirubine qui est dosée. Celle-ci étant normalementen totalité sous forme conjuguée, peut être dosée selon la technique de la bilirubine totale (Fendrassik et Graf.)
Son taux diminue en cas d'ictère catarrhal, mais pendant la convalescence on constate son augmentation.
les choléretiques accroissent le taux biliaire de labilirubine.
Il n'existe pas de méthode simple et précise permettantde déterminer directement la totalité des acides biliaires. ~ai~
il est possible
- ~oit d'e~time~ g~o~~i~~ement en po~~ le~ ~et~
b~li4i~e~ d'4p~~~ l'ext~4it ~ec. (60% de l7ext~4it ~ec).
. . .1. . .
- 52 -
- Soit de le~ e~time~ en milli ~quiv~lent (mEq) p~~
+ . + - -di66~~ence ent~e (N~ + K ) - (Ce + Co 3H ) i m~thode dont lap~~ci~ion e~t di4cut~ble.
- Soit de le~ do~e~ di~ectement ap~l~ ~~pa~~tion pa~
ch~om~tog~aphie ~u~ couche mince (ERLINGER et coll 1969)
Ces dosages permett~ont surtout d'~lucider le mêc~nis
me d'action de la drogue et nécessitent un matériel plus s0phistiquê et couteux.
IV - 3 - CHOIX D'UNE METHODE
Les essais pharmacologiques de triage représentent unè
êtape essentielle dans la recherche d'un médicament nouveau.Mais un tri trop grossier risque de faire êliminer une substanceactive alors que quand il est très fin. des substances S3ns intérêt seront retenus.
Donc un choix judicieux d'un protocole expérimental efficace et pratique et s'impose. Pour ce il faut tenir compte dotrois données:
- La 4impiicité de4 technique4
IV - 3 - 1 : SIMPLICITE DES TECHNIQUES
Elle nécessite un choix judicieux des espèces animales~
... / ...
- 53 -
des moyens et critères.
IV - 3 - 1 - 1 CHOIX OU MATERIEL ANIMAL
Le cobaye et le lapin comme tous les herbivores ontune bile abondante et surtout il est impossible d'affirmer qu'unproduit inefficace sur la cholérêse du lapin soit inopérant chezl' homme.
Le chat a un débit faible que certains auteurs haussentgrâce a l'administration de déhydrocholate de sodium mais cecifausse la chélérêse de base.
Le chien donne des résultats transposables chez l'homme et CHABROL en 1955 disait que "le chien e~~ ~eLa~lvemen~ vol~ln de l'e~plce humaine pa~ l'ana~omle de ~e~ vole~ blllaLAe~,
L'abondance de ~on d~bl~ hlpa~lque e~ L'lvoiu~lon pa~hoLoglque
de ~ e~ choLlmle~ plgmen~al~e~ ou ~a.tlne~".
Le chien secrète 1, 57ml/kg de poids vif par heure.
Mais le rat. pour de multiples raisons évoquées plusloin, a retenu notre préférence.
Ses caractères zootechniques permettent notamment dedisposer de lots homogènes par la race~ l'8ge, le sexe, le poids.
Le rat excrète 0,8 ml/kg de poids vif par heure de bile
IV - 3 - 1 - 2 : CHOIX DES MOYENS ET CRITERES.
L'Administration du produit doit être aisêe pour rer-
... / ...
- 54 -
mettre des injections quotidiennes faites â de nombreux sujetsnécessaires au test de triage.
llingestion r'êgul1êre du produit incorporé â l'e~lI cL:
boisson selon une dilution constante offre une homogên~ité satisfaisante dans les résultats.
Le matfriel dlexpêrimentation doit être simplifié autant que possible et les paramêtres retenus facf'~a évaluer.
IV - 3 - 2 RAPIDITE D'EXECUTION
Un "6c~ee~ing» exige des rênonses rapides dans un dêlai dll a 2 mois maximum si lion tient compte des limites nécessités par les contrOles analytiques et les mesures préalablesde toxicitê, mais surtout du contexte africain. Les rongeurs répondent le mieux a cette exigence.
IV - 3 - 3 SENSIBILITE ET SIGNIFICATION DES PROTOCOLES
Les essais ne doivent pas aboutir d lemb1êe a des lésions irréversibles, telle qulaucune activité protectrice nepuisse être dêce 1ée. Il faut aussi pouvoir évaluer et si pos~'
sib1e chiffrer le degrê de l'atteinte hépatique.
La technique adoptée doit être reproductible.
La variance, due aux facteurs intrinsêques et extri"sêques, conditionne presque toute la réussite de llexpérimentation. Elle doit être uniforme pour tous les sujets d'expérience
... / ...
- 55 -
pour limiter les causes d'erreur et rendre fiable les résultats.
Le choix des critères d'appréciation d'une atteintefonctionnelle ou de l'effet hépatoprotecteur d'une drogue doitêtre guidé par la simplicité et la rapidité. Les paramètres nedoivent pas pour autant manquer d'être significatifs.
COQUET (11), après avoir proposé un test de triage.constatait que l'ensemble des essais nécessitait 800 souri$~
50 rats et le travail dlun personnel sinon spêcialisêdu moinsaverti pendant 500 heures de trav~il soit environ un prix derevient de 250.000 Frs. C.F.A. pour l'étude d'un seul produit.
Ai ns i pour 1es mêd i caments hêpatoprotecteurs' contra irc·ment aux anti inflammatoires. aux neuroleptiques, aux hypotenseurs etc ... ; La question des tests de trfage reste toujoursposée.
le choix de test dans le cadre de l'étude de la m€decine traditionnelle doit intégrer la réalité socio-culturelleafricaine.
Donc des protocoles expêrimentaux simples t rapides.non onéreux mais signfficatifs doivent être mis en oeuvre rourl'êtude pharmacodynamique des drogUéS nouvelles.
Dès lors on comprend que les expériences d'étude del'effet hêpatoprotecteurs niaient porté que sur des méthodesdirectes.
- 56 -
TROI SIE ~ E.. P.A RTl E
ETUDE PHARMACODYNAMIQUE
Inspirée par les indications traditionnelles de Cochlospermum tinctorfum A. Rich., le rOle métabolique central dufoie et les tests de triage des hépatoprotecteurs, ce travailportera d'abord sur un effet général : l'effet anabolisan\ avantde déboucher sur l'étude de la fonction exocrine hépatique:1a cho1ê res se.
1 - MATE.IEL ET METHODES
1 - 1 - MATERIELS :
l - 1-1 COLLECTE BILIAIRE
Des cathétêres en po'yethylêne de diamêtre intérieuret extérieur respectif de 0,5 mm. et 1mA. amênent la bile dansdes flacons tarés qui ont une contenance d'environ 5 ml.
1 - 1-2 DESSIC ATEUR
Dans une étuve 00 la température intérieure estréglée a IOOS c., la bile est mise a sêcher pendant 18 heures .
• . . 1 .•.
l - 1-3
- 57 -
ANIMAUX ET ANESTHESIE
En raison de son coût, de sa taille réduite et de sesparticularités anatomophysiologiques i le rat blanc a servi d'ônimaux d'expérience.
Les rats de poids moyen 243,55 gr. sont anesthésiés aupentobarbital sodique 5% ou Nembutal ND a une dose moyenne 40 mgjkg. en injection intraplritonéale.
Une lampe électrique surplombante et maintenue à unecertaine hauteur permet de réchauffer l'animal.
1- 1-4 DROGUE
E
l - 1-4 - 1 RECOLTE
Elle intéresse le système radiculaire secondaire. Lestradi-praticiens, après avoir réciter des incantations et verserun liquide pour ~ache~e~" le remède aux "dil~n6", débutent encoupant une branche orientée vers l lEst ensuite vers les autrespoints cardinaux. Après ces préliminaires, les racines secondairessont coupées sans tenir compte de leur orientation. La récoltese fait le jeudi et est contre indiquée le vendredi.
Plus facile dans les sols meubles des Niayes que dansles sols compacts de la zone soudanienne, la récolte 1 lest encore plus en hivernage. Mais durant cette période, les racinessont plus riches en eau.
.../ . ..
1 - 1-4 - 2
- 58 -
SECHAGE
Les racines sont fendillées en petits morceaux avantdlêtre étalées durant la journée sur une natte placée a l'ombre.Le séchage dure jusqu'a. l'obtention de morceaux secs et cassants.
1 - 1-4 - 3 BROYAGE
Ces morceaux sont ensuite divisés finement a. l'aided'un mortier pour les petites quantités (lOO gr). Un broyeur électrique divise les quantités plus importantes (5 kg.)
La matiêre médicale obtenue est un mélange de débriset d'une poudre brune foncée. Cette drogue totale correspond ala forme d'utilisation traditionnelle.
Mai s pour les besoi riS de 11 expérimentation t nous avonscherché des formes qui, tout ~n étant efficaces t une fois inocculées ne perturbent pas le métabolisme normal de la drogue.
1 - 1-4 - 4 E!XTRACT ro N :
Elle s'est faite par deux voies à froid et à chôu-1•
1- 1-4-4 - 1 DECOCTION
Prêparée extemporaPlê t di x grammes de drogue totei le ':t
" " ,,/ " ..
- 59 -
100 ml d'eau distillée sont soumises à une éblution de 15 mn.
J - 1-4-4 - 2 MACERATION
Dix grammes de drogue totale sêjournent dans 50 ml.d'eau distillée pendant 4 jours.
Le dêcoctê et le macéré sont filtrés grâce 1 du papierfiltre ou du linge blanc propre.
Compte tenu de la nécessité de standardiser les préparations, le macéré, qui durant l'expérimentation a donné des résultats meilleurs, ft été lyophilisê dans des flacons d'une contenance de 25 a 30 ml.
J - 1-4- 5 CARACTERISTIQUES
D'odeur et de saveur rappelant celle du Kinkeliba j ladrogue est de couleur brune et a un pH d'environ 5. Elle ne mousse pas .ais tend ft s'oxyder â l'air.
Oans l'optique d'une conservation prolongé, nous avonsapprécié les variations de pH des extraits et avons simulé uneconsommation quotidienne en ouvrant les flacons chaque jour pendant 2 mn.
... / ...
- 60 -T A BLE A U 4
Evolution du pH des eltraits et des lyophilisats stockés 44°c. et à 22°c.
( Durée (jour): )( 0 1 10 OBSERVATIONS )(Drogue )(-------+----+---+----+--------)
~ 1 :5.4 5,4 :5,3 Stable ~~MACERE )
( .. ~(II :5~2 5,2 :5,1 Stable )( )
( :. 1(1 :5~6 5,2 :5,2 Stable~OECOCTE
1 II :5,6 5,6 :5,4 :~ Stable l( )
1 : TEMPERATURE DE STOCKAGE = + 4°c.
II: TEMPERATURE DE STOCKAGE = + 22°c.
Les extraits non lyophilisés ont un pH stable com~
pris entre 5,1 et 5,6. Les conditions de stockage ne semblent pasinfluer sur le pH de l'extrait placé dans desflacons fermés.Les lyophilisats~ bien que stables, ont un pH plus élevê comrrisentre 6,8 - 6,3. Mais alors que le macéré lyophilisé reconstituéa un pH supérieur a celui du dêcocté lyophilisé et reconst1tu6
... 1 ...
- 61 -
le macéré non lyophilisé a un pH plus faible que celui du décocté non lyophilisé.
La lyophilisation élève donc le pH des ~traits surtout du macéré. Le stockage dans des flacons fermés A 4°c ou22-c stabilise le produit.
T A B L EAU 5
Evolution du pH des extraits exposés quotidiennement pen-dant 2 mn.
)~ Durêe (jour) ~ 0 1 10 OBERVATIONS )( Drogue )( )( · )( 1 : 5, 4 5, 4 5, 4 Stable )
~MACERE
~· ·· ·( II : 5, 2 :5. 2 6. O. Non stable )(
~( · ·· ·~
1 : 5. 6 : 5. 6 5, 3 StalJle )
DECOCTE )( )
~· ·
!II : 5 • 6 : 5 • 6 6. 4 Non stable·( .•,... ( · ·1 : 6, 3 : 6. 3 6, 0 Stable
~ ( · · )~ ( MACERE
~~ ~ · · plus ou moinsII :6, 3 : 6 , 3 6, 6 ):;:( stable
~~( 1 :S, a : 5. 8 5, 8 Stable( )(DECOCTE )( : 5 · 6, 2 't stable )( II · , 9 : 5 • 9 )·( )
- 62 -
Les extraits conservés au froid + 4·c. ont un pHstable, ceux placés â la température ambiante l2ae. voient leurpH augmenter au cours du temps. Les 1yoph11isats ont un pH plusélevé.
La lyophilisation tout en alcalinisant, stabflise leproduit. Cette alcalinisation, qui n'altère en rien 1'activit~
du produit constitue un avantage car le produit est mieux toléré en injection IV.
1 - 2 - METHODES
1 - 2 - 1 : EFFET ANABOLISANT
l - 2-1 - 1 PRINCIPE
Des animaux d'essai reçoivent le macéré dilué dans
l'eau de boisson. Leur évolution pondérale et le~r consommationseront comparées â celles d'animaux témoin.
l - 2-1 - 2 PROTOCOLE EXPERIMENTAL
l - 2-1-2 ~ 1 CONSTITUTION DES LOTS
Pour chaque sexe, deux lots témoin et expérimentalont été constitués. Chaque lot comporte 6 sujets; les mâleset les fem.l1es ont respectivement un poids moyen de 123,1 gr.et 97,1 gr.
Un séjour préalable de deux jours dans les cages placées dans une salle constitue la période d'adaptation ..../ ... '
- 63 -
l - 2-1-2 - 2 : MODALITES
a) . RATIONNEMENT
Aux différents lots, la ration est distribuée quotidiennement. Elle est constituée pour les différents lots de
- 20 ml de macéré dilués dans 180 ml d'eau de bois
son lots d'essai
- 200 ml d'eau de boisson: lots témoin.
Tous les lots reçoivent la même quantité d'aliment500 gr.
b) • COLLECTE DES SONNEES
- Indice de consomm~tion :
Chaque jour. les refus sont ôtés des quantitésinitialement distribuées. La division du résultat obtenu par6 donnera la consommation moyenne individuelle.
- Evolution pondére[e ~
Durant 15 jours, toutes les quarante huit heuresles sujets sont pesés. Ceci permet de suivre l'évolution pondérale des différents sujets.
... / ...
- 64 -
1 - 2 - 2 EFFET CHOLERETIQUE
1 - 2-2 - 1 MISE EN EVIDENCE
l - 2-2-1 - 1 PRINCIPE
De 30 mn. en 30 mn. la bile est recueillie chez unrat anesthêsi~ et porteur d'une fistule biliaire aigue. La cholêrêse est apprêciêe grêce a l'évolution du poids biliaire(P.B.) et celui de l'extrait sec (E.5.) et aussi de la proportion d'extrait sec par rapport a la bile totaleCRl en p 100.
l - 2-2-1 - 2 TECHNIQUE
- Constitution des lots :
Les lots sont constituês chacun de 6 rats mâlesâ tout venant mais de poids moyen voisin. les sujets ont cependant séjournê dans l'êlevage du laboratoire durant quelquesjours avant d'être manipulês.
- Préparation des animaux
les sujets. isolés dans des cages. sont mis a jeuncinq heures environ avant la manipulation.
la pesée permet une anesthês;e convenable des animaux qui sont ensuite fixês sur une planche a contention .
.. ./ ...
- 65 -
les régions, qui couvrent les organes A cathétê~iserJ
sont épilées et incisées mêdicanement
- Cathétérisme
la trachée et la veine jugulaire isolées sont ensuiteintubées.
Le choledoque, repéré a partir du duodénum, estcathétérisê avant sa jonction avec le pancréas (42) Ainsion évite non seulement de recueillir un mélange de bile et desuc pancréatique mais aussi de léser le foie.
Les lèvres de la plaie opératoire sont rapprochés etcouverts par du coton imbibé de sérum physiologique tilde.
- Adm1n1stretion des drogues
les injections sont effectuées en IV. Auparavant nousnous sommes assurés que cette injection d'un produit inconnun'exerce aucun effet indésirable. Aussi a l'aide d'un disposi-tif polygraphique, nous constatons que la drogue ne modifie ras certainsparamètres : ~ythme ~4~di4que, P.A., Re4p~4tioK. le produitest bien toléré.
Tl et T2 constituent les lots témoins. A T2 a étéadministré 0,2 ml. de sérum physiologique tiède. Tl ne subitaucune injection.
... / ...
- 66 -
Les lots d'essai sont répartis en III et D2 qui reçoivent le décocté. Ml et M2 a qui 1 Ion injecte le macéré.
L'injection répétée du même type d'extrait a des letsdifférents vise a préciser ou a vérifier un effet observé.
- COLLECTE BILIAIRE
Elle se fait dans des flacons tarés qui sont changésde 30 en 30 mn. pendant 6 heures et par double pesée. les poidsrespectifs de la bile frafche et de l'extrait sec sont détermi~ês
nés.
Cette méthode vise a mettre en évidence. l'effet cholérêtique et a déceler éventuellement des activités spécifiquesdes deux types d'extraction.
l - 2-2 - l TEST D'ORIENTATION
Les lots d'essai sont gavés avec une quantité constante lml. de produit deux jours avant la manipulationet le j:)urmême de celle-ci.
Le macéré. gr3ce a la lyophilisation, a été concentré ou dilué dans'1 ml. d'eau distillée. L'acide dêhydrocho"lique = Dycholium ND a été dissout a des concentrations variablesdans 1 ml. d'eau distillée.
Les témoins ne reçoivent que de 1 leau distillée ra.la même voie. Tous les sujets 5 heures environ avant le gavagesont mis a jeOn.
... / ...
- 67 -
L'étude cherche 4 ap~écier 1 'efficacitê et la rel.tion dose - effet des deux produits qui seront ainsi co~arês.
Ces mêthodes -sus êvoquées permettent d'app~êcier
valablement une tendance révélée par les résultats. Car mêmesi la physio~ogie naturelle des rats est perturbée. ~ette variance extrinsêque s'observera chez tous les sujets si lesconditions d'expêri.entation sdnt unifbr~1sées au maximum.
Il - RESULTATS
Il .; 1 EFFET ANABOLISANT:
11-1-1 INDICE DE CONSOMMATION
Les têmoins mile et femelle consomment respectivement35,91 t 13,06 et (26,29 t 10,28) gr quotidieRnement (labl eau 7). l' animal d'essai a une consommation moyenne individuelle de (27,87!4,81) gr. pour le male et (23,40 ~ 2,38) gr. pour la femelle.
Le sujet d'essai boit (19,10 ~ 1,7n ml. pour le maleet (15,54 ~ 1,5~ ml pour la femelle.
Il apparait donc que les sujets d'essai mangent moinset boivent plus que les témoins. Cette évolution est plus nettechez les mâles.
II - 1 - 2 : EVOLUTION PONDERALE
A la fin de l'expériMentation, les moyennes pondérales... / ...
- 68 --ir P. BLE A U 7
EVOLUTION DE MA MOYENNE JOURNALIERE INDIVIDUELLE DE LA CONSOr1MATION D'ALIMENTen mg. n = 6
( . . . . . . . .. .. ,.....)· . . . . . . . . . . . .. . . . . .( : 1 : 2: - 3: 4: 5: 6 : 7 : 8 : 9 : 10: Il: 12: 13: 14: 15: : r : C )(
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~To ~50 ~O,2 ~35i6~ 61,~41,4~22,3 ~24,O ~45,6 ~24,4 ~38,3 ~47,2 ~27,2~27,6 ~23,2 ~24i4 ~35,91~13,06 ~O,36 ~( .. .. .. .. " .. . .. . . .. .. .. .. .. .. .. .. )
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~ Eo ~ 50 ~41,7 ~ 33,O~ 25,9~ 22,2~ 24,6 ~24.3 ~24,8 ~23,0 ~ 30,7 ~ 29,6 ~29,O~26,6 ~27,8 ~27,0 ~27,87~ 4,81 ~0,17 ~(
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( . . . . . . . . . . . . . . . . . .· . . . . . . . . . . . . . . . . .
l : 1 : 2 : 3 : 4 : 5 : 6 : 7 : 8 : 9 : 10: 11: 12: 13 : 14 : 15 : m : f: C )( . . . . . . . . . . . . . . . . . . ~
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- 70 -
suivantes ont été obtenues . (Tableau :l).
témoin mâle: (141 i 41 + 8,84)gr-mâle d'essai (l41 i 74 + Il,36)gr
témoin femelle (114 i 76 + 7,45)- gr
femelle d'essai :(109,34 + 7,05)- gr.
Les tracés ont la même allure. Ainsi 11 ne semble pasy exister de variation significative de l'évolution pondéralesuite â l'ingestion du macéré dilué.
Mais les étendues (E) des sujets d'essais (35~1 gr.25,5 gr.) sont supérieures â celles des animaux témoins (30,3 gr24,2 gr.)
Ceci fait penser qu'il existe des différences entreles témoins et les lots d'essai. Les droites de regression ontété tracées et leur pente calculée.
Les droites ne passent pas par l'origine et donc lapente a sera égale a
Pour plus de sécurité les pentes ont été calculéesau niveau de trois intervalles
3 - 4 jours8 - 10 jours
14 - 15 jours.
. .. 1...
.....T A BLE A U 9
EVOLUTION PONDERALE MOYENNE INDIVIDUELLE
en gr. (pesée par 48 h.)
( . . . . . . . . . . . . . )( ; 0 ; 2 ; 4 ; 6 ; 8 ; 10; 12 ; 14 ; 15 ; m ; Ô ; c ; E )( . . . . . . . . . . . . . ). . . . . . . . . . . . .
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PLA N C H ~ 12
DROITE DL REGRESSION DE LA COURBE DE L'EVOLUTION PRONDERALE DE DIF~ERNTS Lors
(~es~e toutes le 48 heures).
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- ?~/~
.....
110
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- -100
120
- 72 -
- xl = 3 jours x2 = 4 jours. Les pentes sont êgales pour lesdifférents lots â
T T a = 134,8 - 133,2 = 1,6
E a = 132,5 - 130,0 = 2,5
T~ a • 109,5 - 108,0 = 1.5
E~ a .. 104,0 - 102,5 =- 1,5
+ xl = 8 j ou rs x2 =10 jours
T • a :1: 144,0 - 141,0 = 1,52
E = a = 146,0 - 141,5 = 2,52
T~ = a = 117,0 - 114,5 :1: 1,252
E~ = a = 112,7 - 109,5 = 1,62
+ xl = 14 jours x2 = 15 jours.
T a = 152,5 - 151,0 = 1,5
E a = 157,5 - 155,0 = 2,5
T~ a = 123,0 - 121,7 :1: 1,3
E~ a = 120,0 - 118,6 = 1,4... / ...
- 73 -
Les pentes des droites de régressions sont plus fortes chez les lots d'essai que chez les témoins. Mieu~ la pentede la droite de régression des mâTes d'essai est égale â 2,5alors qu'elle est comprise entre 1,4 et 1,6 chez les femellessoumises au même traitement. Les écarts de pente sont encoresp1us élevés chez les mâles
En outre, au terme des essais qui ent duré 15 joursles animaux d'essai présentaiènt un meilleur état général. Leurpelage était plus luisant et leurs crottes semblaient plusmolles.
Malgré l'impression première il existe des variationsde l'indice de consommation et de l'évolution pondérale.
- 74 -
II - 2 - EFFET CHOLERETIQUE
II - 2 - 1 - MISE EN EVIDENCE
lGS animaux+- 23,98) gr.~
alors qu'il
II- 2-1 - 1 - TABLEAU - TRACES
En gêneral. au dêbut de la récolte le niveau cholére·tique est êlevé pour TI' T2• Ml' M2 il est respectivement de390,89.401.91, 427 j 96. 439.55 grammes. (Tableau 9).
120 mn. aprês le dêbut de la fistule biliaire, le niveau cholêretique baisse chez Tl' et T2.
L'injection de 0,2 ml de sérum physiologique en intra~
veineuse n'empêche pas cette évolution.
Le début biliaire montre un pic à la 240~ mn. aussitien chez les têmoins que chez les animaux d'essai. Ce pic astplus net chez Dl - Ml - O2 que chez M2 .
Tous les lots d'essai montrent une évolution similair~
ce la cholêrèse. La baisse observée chez les lots têmoins à
120 mn. soit 60 mn. aprês l'injection de la dro9ue n'exist~ ~as
chez les sujets d'essai. Le niveau choléretique se maintient.
La moyenne du P.B. est plus élêvêe chezsoumis a la drogue. Il est par exemple de (305,50
+(275,94 - 23,57) gr. respectivement pour Dl ~t Ml+n'est que (250,14 - 35.05) gr. pour T2 (Tableau 12)
Ml et M2 ont une bile plus riche en extrait sec (E.~,)
La valeur de E.S. pour Ml est de(7,63 t 1,02) mg. alors qu'ilEst de (7,45 t 2,36) pour Tl et (6,97 t 1,37) mg. pour T2 .
.../ ...
Ln
"
TAS L EAU 9
EVOLUTION EN MG. DU P.S. DE 30 MN. PEMDAt~ UNE RECOLTE DE 6 HEURES
( : · · · · · · · · · · ·· · · · · · · · · · ·(. NR . i · 2 · 3 · 4 · 5 · 6 · 7 · 8 · 9 · 10 · 11 · 12, . · · · · · • • · · · ·(Lot · · : · · · · · · · · ·· · · · · · · · · · ·· · · · · · · · · .. "0 ....-· . . · · . · · ..
: 206 16 :Tl : 390,89 : 303,06: 255,15 : 297,73 : 272.60 : 214,96 ; 202.23 : 230,55 .: 174.11 · , . :· . . · . . · • · ·· · : · · : · · · · · ·· • · · · · · · · ·l · · · · · · · · · · · ·· · · · · · · · · · • ·( T2 : 401,91 : 340.88: 336.00 : 305.35 : 286,90 : 271,96 : 244,33 : 248,20 : 210,30 : 203.51 : 202,65 : 192.26( · · · · · : · · · · · ·· · · · · · · · · · ·~
· · · · · · · · · · ·• • • • • • • • • • • •· . . · . . · · · : 293,93 : 284.73 : 262,93~ Dl
: 277,42 : 379,23: 371,83 : 338,43 : 328.33 : 321.60 ; 273.86 : 289,93 : 299,46· . . · . . · · · · ·· · · : · · · · · · · ·· · · · • · · · · · ·1Ml
· · · · · · · · · · · ·· · · · · · · • · · · ·: 427,96 : 355,00: 318.75 : 304,51 : 299,10 : 301,15 : 273.20 : 302.78 : 241.62 : 238,19 : 245,75 : 245.38· . . · . . · · · · · ·· · · · · · · · · · · ·· · · · · · · · · · · ·• • • • • • • • • • • •
( O2 : 332,23 : 335,38: 306,38 : 294,21 : 312,11 : 310.25 : 280,93 : 280.36 : 269.76 : 232.98 : 247,40 : 245,38· . · · · · · · · · · ·· . · · · · · · · · · ·( · · · · · · · · · · · ·· · · · · · · · · · · ·( · · · · · · · · · · · ·· · · · · · · · · · · ·( M2 : 439,55 : 344,00: 278.75 : 372,20 : 344,90 : 323.03 : 309.11 :280,26 : 264.68 : 273,53 : 211,13 : 235,13
~· . . · . . · · · · · ·· . . · . . · · · · · ·· · · · · · · · · · · ·· · · · · · · · · · · ·
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T A BLE ~ U 10
EVOLUTION DE LIE.S. En mg. TOUTES LES 30 MN. PENDANT 6 HEURES
.10 ,90 : 9,43
-((( Lot
(( O2({ M2(
1
Il,10
11,75
Il,96
16,83
2
l'J,55 :
·: 11,48
·.·.10 il 58
·· 11,93
3
9,H
9,56
8,61
IJ,43
Il
8,20
8,93
7,43
.:12,06
5
7,30
8 il 76
8,70
()
7 ,06
8,36
7,48
7
6,88
7,66
6,75
.: 8,53
8
7,21
8,78
5,55
7,70
9
6,78
5,78
6,f8
6,66
10
5,81
··: 6,48
·: 5,85
7,25
11
5,80
5,05
6,25
5,55
12
5,51
5,97
5,68
5;55
~
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I~)P tAN CHE 14
•EVOLUTION DU POIDS DE L'~XTRA~r SEC EN FO~CTION DF~ RECOLTES SUCCESSIVEÈ
Chaaue récolte dure 30mn.
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T A BLE A U II
EVOLUTION DE R. TOUTES LES 3G MN. PENDANT 6 HEURES -
~ . .. . . . . . . . . . )( N.R! 1 ; 2; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 1( Lot. : :: : : : : : : : : :( . .. . . . . . . . ~ .
• , i • • • • • • • • •
( . .. . . . . . . . . .T. .. . . " . . . . 0 •
~ 1 : 1,84 : 2,83 : 2~fn : 2,73 : l,54 : 3,64 : 3,79 : 2~27 : 3,76 : 2,22
((T2 : 3,44 : 3,03 : 2,93 : 3,23 : 3 51 00 : 3,25 : 3,01 : 2,80 : 2,60 : 1,80 : 2~62(
1. . . . . . . . . . . .• • • • • • • • • • • i
• • Il • • • • •
• • a co • • • •
(Dl : 3,06 : 2,73 ~ 2~56 : 2,44 : 2,28 : 2,30 : 2,52 : 2~52 : 2,67 : 2,10 : 2,83( • .!l • • • • • •· . '- . . . . . .{ . 1. • . . . • . ft ft •. . . . . . . . . " .
2,85
2,33~~
2,30
~ r~l : 2,77 : 3,53 : 3,47 : 3,54 : 3,54 : 3,37 : 3,55 : 3;lt~5 : 3,18 : 3,95 : 3j3~i :3,75
( - -. . . . . . . . .( . .. . . . . . . . .(02 : 3.62 : 3,25 : 2,79 : 2,51 : 2,72 : 2,69 : 2,38 : 2,33 : 2,50 : 2,52 :2,47(
• •• • • • • • • • 0 •
• ... • • • • • • • c •
( ; .. . . . . . . . . .• , • • Cl • • • • • •
~ M2 : 3,85 : 3,45 : 3,82 : 3,19 : 3,21 : 2,95 : 2,79 : 2 51 81 : 2,56 : 2,71 :2 i lD : 2,48( . .. ..
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EVOLUTI6N D. R en FONCtIO~ DES RkcOLT2s SUCCESSIVES
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- 78 -
Les valeurs de E.S. chez Dl et 02 sont comprisesentre celles des témoins et celles des sujets smumis au macérér1 ' M2• (Tableau 13 et planche 14).
Ce résultat se répercute sur la valeur de R. Cellesde Dl et O2 sont comprises entre celles de Tl et T2 d'une partet celles de Ml et M2 d'autre part. (Tableau 14).
Ensuite le tracé R de T2 sépare grossièrement deuxzones
- Une supérieure où se trouvent les tracées M1 et !1 2 ,
Une inférieure où se situent les tracées 01 et 02
(planche 15).
II - 2-1 - 2 TRATEMENT STATISTIQUE
L'homogénéité de deux échantillons se trouve testéesi, ayant déterminé les intervalles de confiance du paramètr~
considéré pour chacun des deux échantillons, on constate qU'i~5
ne se chevaucbent pas, dans ce cas la différence est évidem~Gnt
significative.
Mais s1 un de ces intervalles de confiance comprendla valeur du paramètre du second échantillon, la différencen'est certainement pas significative.
Ce test d'homogénéité ne s'imposera donc que dans 1~
cas intermédiaire où le chevauchement des deux intervalles de
confiance est faible (68).
Nous comparerons donc les intervalles de confiance... / ...
- 79 -
avan t dIe f f ectue r letest d 1 ho m0 9ê nê i té dan 5 les cas lit i ~ i ,:; L!)' •
II - 2-1-2 - 1 INTERVALLE DE CONFIANCE
~) - DETERMINATION
Les mesures n'étant considérées qu1â partir de l'i'1'"jection de la drogues (n=10). Le degré de liberté sera donc
n-1=9.
Au coefficient de risque 0,05 l~ table de student(68) donne T = 2 j 26.
L'erreur standard Sm sera
Sm =~:~Vo· 1 J
L~s intervalles dû confiance J donnés par la formule+IC ~ m- TSm, sont rassemblés dans les tôbleaux (12 - 13 - 11).
b) - COMPARAISON DES I.C.-
Compte tenu de l'importance du chevauchement, iln'existe pas de différence significative entre Tl et T2 pourles trois paramètres retenus P.B .• E.S. s et R. (Planche 6).
eoncernant le P.B. le test ne s'imposera qu'entre y:
et les lots expérimGntaux. Car ces derniers révèlent un accr0'S'sement similaire de la cholêrèse.
... / ...
- 80 -
T A BLE A U 12
INTERVALLE DE CONFIANCE
POIDS BILIAIRE P.B.
{
il r + }( Lot E m Tsm l = m - Tsm )( : , : )( Tl 123,62: 281,[,8 1462,29: 38,24 34,18 :197,50 - 265,86 )( )( :143,74 : 250,14 : 2165 04: 46 53 35,05 :215,09 285,19 )(2 o '.' )
i
1 1 ! : )(Dl :108,90 : 305,50 1013,78: 31,84 23 ~ t~i~ :281,52 - 329,48 )
~)
; : : )( " : 84,38 : 275,94 979,06: 31,29 23,57 :252.37 - 299,51ù
~i '1( . r(D2 . 79,13 : 277 97 .: 797,64: 27,16 20,46 :257.51 298,43 )
~ p~. • li • )
1. .:254,28 )( '·2 :161,07 289,27 : 2158,53: 46,46 3/~ ,99 329,26
)
T {l, B L E A U 13
INTERVALLE DE CONFIANCE
EXTRAIT SEC E•S•
( )
cl .- +{Lot E · m Ts~i l = m- Tsm }·( )( Tl :10,20 7,45 7,02 2,65 2,36 :5 09 9,81 )
f. ~ }: )
( T2 5,50 6,97 3,31 1,82 1,37 : 5,6C 8,3'~ )(- ... )•(°1 4,10 711 11 1,18 1,09 0,82 6,21) 7,93 ~(( )
t-P,1 3,78 7~63 1,84 1,36 1:;02 Cll 61 - 8,65 )
( D2 3,02 7,01 0,96 0,98 0,73 6,28 7,74{1
~ ~r12 6,51 8,/1.0 :4,57 2,Ft l~Sl C,79 10,01
(,1
- 81 -
T A BLE A U 14
INTERVALLE DE CONFIANCE
R = E. S. X 100
P•B •
( 2 fi + )( Lot E m .- Tsm 1 = m- Tsm )( • )( Tl · : 0,68 2,lf 3,52 )( : 2,25 2,84 0,59 0,77
1( · :·( T2 : 1,45 2~80 0,15 0,39 : Oll29 · 3,09 )( : 2,51 )(
~( · · ·( Dl : 0,73 2,45 0,03 0,19 : 0,14 : 2,31 2,59 )( )( - )( ~11 · · · )( : 0,57 3,A7 0,01 0,1,1 : 0 ~ lij : 3,37 3,57 )( . · )• • •( O2 : 0,49 2,53 0,02 : 0,15 : 0,11 : 2,42 2,M )
~))
( . · · )( M2 1,34 2,92 : 0 t 13 :0,37 : 0,27 : 2,65 3,19 ).( )
- 82 -
Bien que les variations de lIE.S. ne soient pas ë'ssez
importantes pour entrainer une diffêrence certainement si~ni
ficative, elles suffisent pour conduire à des variations signi··ficatives entre d'une part ~1 - M2 et dlautre part Dl - D2·
Cependant, considêrant R, le test dlho~ogénèité S2r~
nécessaire entre les lots témoins et les lots d'essai compte··tenu de 1 'import~nc~ du chevauchement.
II - 2-1-2 - 2 : TEST D'HOMOGENEITE
a) - PRINCIPE
Deux sérieshomogênes, si pour leles deux moyennes est
statistiques sont considérées comme nonparamètre retenu. , a di fférence entr(~
+exclue de l'intervalle (I) 1 = - TSd
le degré de libertéde r,isque est toujours de 0,05
2L"2
= n1 + n2 -2 =18. le coefficit::nt% et T est égal A 2,10
"1 = n2 = n= ~2
n
~ est donné par lô formule suivante .
+ -..t .,..1
..f, .-J.U;t
", ...... -2
,~ est'; sont l es var; ances des
.... lIT", t.. (h1,1 {ft - .,
..• 1 ...
- 83 -
b) - APPLICATION
• P. B. :
+ Comparaison de T2 et Dl'
1 = ~ m • - 55,36Dl
La différence de la cholérêse observée entre T2 et Dl
n'est pas donc imputable au hasard.
Ml' O2 , M2 sont située dans la même zone. Le testd'homogénéité ne révèle pas de variation significative .
• comparaison de T2 et Ml'
1 = + 39,24 - m = 25,80 inclus.Ml
Le test d'homogénéité ne résout pas la question pOS~0.
~ais compte tenu des variations de la couleur biliaire, destracés, des moyennes de P.S., nous pensons que la différ~nce
obs~rvêe entre T2 et ~1 nlest pas imputable au hasard; d'au ..tant plus qu'il n'existe pas de différence significative entrGDl et O2 et qu'en plus T2 diffère statistiquement de Dl'
Ainsi l'essai, étant considéré globalement, nouspensons que la drogue a entrainê un accroissement du niveaucholOretique.
. R.
+ comparaison de T2 et Dl
1 = ~ 0,21 = 0,35 . ../ ...
- 84 -
+ comparaison de T2 et Ml
1 = +.. O:i 28 m - Ml = - O~67T2
. .. / ...
Au vu de cûs calculs, les variations de R observéesentre les lots exp~riwentaux et les lots témoins sont signi-ficatHes.
Les extraits raclnaires de Cochlospermum tinctoriu~
ft Rich. augmentent la cholérèse. Les bilesde Ml - M2 sont plusriche en extrait sec que cell~de Dl - O2 ,
Les sujets témoins ont un taux d'extrait sec situéentre ces deux catégories.
II - 2 - 2 : TEST D'DRIENTATIOM :
~t - 2 - 2- 1 ~ TABLEAUX ET TRACES
II 2-2 - 2 : COMMENTAIRE
Bien que c~ soient des tests d'orientation pour loc~
lfsVr p,rosslèrement la dose minimale active, l'effet cholêr3'~
t1qve est net a l~ lecture des tracés et des tableaux (TablG~u
15} .
L'extrait racinaire de cochlospermum tinctoriu~
A. Rich. accroit d'autant la cholérèse que la dose administrcediminue. IOx environs de la dilution 4 soit 1 1 5 ~9. delyophlllsat";:;ffet baisse.
L[àBtided4ft'JdDObbi'~qBemmo*teeuDBQêtuii*t~DniiDvcsee.S6Dneffct
ch~lêretique s~ 'rapprcchc en intensité de celui de la drogue aux environs(:i8 la dose 2,5 mg d'acide dêhydrocholiqu~.
PLA N C'R E 16
cln''PAlArsON "bl:S INTERVALLES DE CONFIANCE DES MOYENNES- - "t.____ TI,.
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- 85 -
T A BLE A U 16
TEST D'O~IENTATION : EVOLUTION DE LIE.S. en mg. SELON LA DOSE
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DILUTIOri 2 3 4 5 6 m! ~ ::. ." . p
:45,90:1
112,71:
16 ~ 7": : 3 ~',o
M
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21,3 : 20,3
13,7 :14,0
19,4 :15,618 ,73 ; 17 ,63
:22,5 :13,0
:19,86:22,73
:28,6 :25,5,2
4
x7,4 mg
3,7 mg.
1,8 mg.
:::::::!::::::::::=:!:::=:::::!:::::!:::::=!::::::!::::::!::::::!::::::!::::::::::::!:::::=»n . 0 •• • 1'> • • • Cl • •
ëg . 37,2 mg. "X 5 :24,8 :17,5 • 6,0 ,12,4 • 12,1 :12,3 • 14~1 :5,79 :22,82:3 ~ • • .• . .
>~ 18,6 mg. X 2,5 :21,8 :12,0 16,3 :15,5 16,0 ~!0,8 15,40:~,5~ ~34,14~::0 "0.... 1"1
~I• c::z-4....;zn-4o1
r->6102-0 15 mg. cp :23,5 :25,4 23,5 :22,7 15,1 22,04:3,52 :76,74.0 ....
c::c1"1 1"1 -2
c 7,5 mg. 310 cp. :32,3 :24,5 21,4 : 15,4 3,7 3,7 16.63:10.53:34,901"1% -2-< 2,5 mg. :30,00:25,43 26,93:21,73 17,66: 14,43: 22,69: 5,37:97,M'c la cp.;:IC0
5103 1 1 ~ •0 1,25 mg. :45,6 :28,6 24,4 :29,4 8,3 15,8 25,35~11>68:120,81%01
- 86 -
T ~ BLE A U 17
TEST D'ORIENTATION EVOLUTION DE R. EN FONCTION DE LA DJSE
.DOSE COR- :
:RESPONDANTE!DILUTION: 2 3 4 5 6• ! 1
m c p
TEMOIN: :3,37: 2,60 :2,47 :2,27:1,98: 2~33 2,50:
2,76:
:3 p 26: 2,91 :3,11 :3,16:2,84; 2,83 :3,01
X 5 :3~19: 2,79 :2 p 54 :2,54:2,49: 2~43 2,66:
X :2 p 96; 2,95 :2,78 :2,47:2,80: 2 p 80 :2,79
X 2,5 :3 p 04: 3,85 :2,50 :2,26:2,36: 2 p 59
1,25 mg.
g 37 ~2 mg.n:1:
?'l; .::o~ 18,6 mg.1-1""g~ !• c 7,4 mg.
3:
-l-:z~ 3,7 mg.
g :!:I====::::!===::!:==::::==::!:=:=!:=:=!::==::==:::::;!::==:::!:=:::!:=:::!==:t::==-~ I p 8 mg.
- 87 -
T A BLE A U 15
TEST D'ORIENTITION EVOLUTION DU P.B. en mg. SELON LA DOSE
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p
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65432
~777,2~626.0 ~235,4 ~486,3 ~484,4 ~505,0
~560,1~651,9 ~521,8 ~547,7 ~522,8 ~408,9 ~535.53~ 71,Si 18,9~
1 •• ":758,0:440,5 :734,8 :678~9 :487,6 :499,8 :599.93~127,4S 33~3@
:875,1:876,2 :821,5 :793,0 :749,2 :717,3 :805~39: 59,43 78,962
4
X 5
x
X 2,5
7,4 mg.
3,7 mg.
18,611g.
37,2 mg.
~------------~--------~----~------~------~------~------~------~------~-----~-----:
1,8 mg.:+
g DOSE COR- : :~ RESPONBANTE: DILUTION:o 1 1 1 1 1 1en .. :509,4e560.1 :468,OO:'429,7e 385,8:347,0 :450.03:72~OO:~ ! ~ ~ ~ ~ ~ ~~ ~ ~ l l ::;0:sc:3:
-t-:zn-to
'"-c::s):10
::0n;;
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: 15 mg d' aei~:de d€hydro .. :;cholique •
1
6102 cp:826,0:930,0 :870,8 :831,1 :613,1
: 7,5 mg.d'acî:de d~hydro- :·choiique. •1 - 1
: 2,5 JDg;d'aci:de d~hydro- ::eholique
-210 cp.:700,0:584,1 :621,9 :516,0 :438,3 :404,4 :544$11:102,8420,90:
: 1,25 mg. d'aci- -3:de d~hydro- 510:cholique
:998,0:737,2 :578,7 :719,4 :182,0 38,3 :594,0 :265,4:31,99:
P • pourcentage d'augmentation
cp • Comprimfl.
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- 88 -
En ~ffet à cette dose le p01as bilioire est ~gal i
(544,11~ 102,84 mg.).alors quia la dilution ~ du lyophilisat(le Cochlospermum tinctorium A. Rich. il est rl.e (535,53 ~ 71:l51~)"11J.
Le taux d'0xtrait sec est plus ~leve chez les lotsdlessais soumis à l'acide déhydrocholiq\~e (T~bleau 16). r,1ais1a valeur moyenne de P des lots soumisf!ux extraits comprise entr~:
2,76 !'O,54 et 3,55 t 0,18 est plus irnDort~ntG que celle d~s
lots soumis ~)l'acide 2,69 t 0,33.
L ' e f f~:.: t ch t) l ê r et i que chu t Q à l n cl () s e deI0 - 2 co m~ r i i' ' _
les mesures de R ~ 4,11 Et 4,29 peuvent atre considérês com~~
des mesures aberr~nt~s dues à des déf1UtS de séchage co. à lJdisparition précoc2 de "effet cholérétiq:Jo g~~néral alors que 13
dose reste actfve sur les cnnstituants bili~;rGs.
Les deux produits sont donc ~~S cholérêtiques. raisle lyophi1isat de Cochlospernum tinctorium A. Rich. J un eff8tCholérétique g~néral plus f~ible et una âctivitë cholérétiquGvrai plus intense.
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-'
- 89 -
CHA PIT RE III
DISCUSSION
Inspirées par les indications traditionnelles deCochlospermum tinctorium A. Rich. les essais ont port~ surl'effet anabolisant et la fonction exocrine hépatique. la discussion abordera les diff~rents points de l'étude pharmacodynamique.
III - 1 - MATERIEL ET METHODES
III - 1 - 1 : MATERIEL;
Il est sommaireIII - 1-1 - 1 : LES ANIMAUX
le rat blanc a été retenu comme 3nimal d'exp~rience pour plusieurs raisons dont:
- L'absence de vésicule biliaire qui facilite la col
lecte biliaire.
- Le débit biliaire stable dans le temps.
- La similitude de réponse à une action des cho1éréti
que entre le rat et l'homme (42).
- Le cycle de reproduction court
- Les jeunes êgés de 4 mois sont aptes à la
reproduction. un mêle peut féconder 5 femelles •
. . . 1 •.•
- 90 -
- Gestation multipare de 21 jours. Le portée est de
4 - 5 petits et l'allaitement matérOel des jeunes qui sont
aveugles pendant 11 - 13 jours. dure 2 à 3 semaines.
- Les sujets 8gés de 3 mois lont utilisables pour des
expériences.
- Le coOt est relativement faible et l'entretien facile.
Cette espece est utilisée dans 20% des expériences d~
fistule biliaire contre 10% , 6% , 4% respectivement pour 18lapin, le chat~ le cobaye. et 60% pour le chien (48).
I<ALOW (1949 - 1950) précise que si "de l'expélLience.pha~macodynamique d'une ~ub~tance, on doit ti~e~ de~ conctu~ion~ en vue de ~a t~an~po~ition en clinique humaine, il ~embte
que le~ ~é~ultat~ 6Qu~ni~ pa~ le~ ca~n~vo~e~ (~atl ~oient le~
meilleu~~, bien que leu~~ voie~ biliai~e~ di66~~ent de cellede la ptupa~t de~ mami6l~e~ et de l'homme".
III - 1 1 - 2 L'ANESTHESIE
L1anesthésie ralentit l'absorption intestinale etabaisse la température centrale des sujets donc l'anesthésiegêne l'absorption des choléretiques administrées per Os et influe sur la cho1ér~se . GIROUX et BOUCARDS constatent que l~s
barbituriques exaltent la sécrétion de base. Ils constatent que,rendant la première heure qui suit l'administration de 20 mg./
kg de dêhydrocholate de sodium en I.V. chez le chien, anesth6siê au chlora1ose~ on observe une augmentation du flux biliairüde 70%, alors que cette augmentation est de 840% chez le mêmo
- 91 -
animal, anesthésié au Nembutal. Ainsi 11 t importe de ne comp,:,\rer que des animaux anesthésiés par des substances identiqueset avoir en mémoire. c2tte infl uence de l'anesthésique sur 1asécrétion de base.
Nous mnstatons un niveau êlevê du débit biliaire â lalêre heure dcl'expérimentation. Ce pic serait du a l'effet, lie l'anesthêsie, toutefois~ il n'atteint pas le niveau avancé parGIROUX. il serait utile de procéder a une comparaison avec desanimaux vigiles.
D'ailleurs GIROUX et BOUCARV, pour pallier a cet impact de l'anesthésique, ont décrit une technique dite de contention qui permet de réaliser une fistule aigUe chez un animalA l'état de veille.
En plus l·anesthésique, en abaiss~nt la températurecentrale, influence la cholérêse.
Ainsi l'idéal serait de faire des fistules permanentes sur des sujets parfaitement vigiles mais cela imposebeaucoup de servitude.
Une table chauffante limiterait mieux les variationsthermiques que des lampes surplombantes.
Le flux biliaire èstcorporelle, d'où son maintientant. (42)
tributaire de la températurea environ 37 - 38 2 c. est impor-
III - 1 - 1 - 3 LA DROGUE
La récolte traditionnelle en préservant la racine... 1...
- 92 ..
rrincipale assure la survie de la plante. Les tradi-pratriciensne "dégradent pas inutilement et sauvagement la nature.
L'élevation du pH du macéré et de son lyophilisatserait due à une transformation de l'extrait. Mais cette dernière ne peut être précisée que par des analyses chimiques etdes mesures de pH plus fidèles. La littérature ne rapportequ'une seule étude de Cochlospermum tinctorium A. Rich., dansla quelle RABATE (19) signale la présence d'alcaloTdes, detannins, de carotenoTdes dans des extraitsracinaires.
A dêfnut de pouvoir administrer directement la droguetotale. nous avons procéder â des extractions. Le macéré semblle plus stable et le plus actif, les tests préliminaires Montrent que l'administration en I.V. de la drogue est sans inci'dence indésirable sur l'hémodynamique. ~lais la voie Per Os ~st
la plus courante utilisée pour l'administration des ch~
léretiques.
La lyo[1hilisation permet l'administration â des dc>s,:sconstantes et une longue conservation des extraits.
111- 1-2 METHODES
III - 1-2 - 1 EFFET ANABOLISANT
Il aurait fallu prolonger la durée de l'essai au dé,
là de 15 jours pour ~ouvoir préciser le poids - palier et lGtemps d'action de la drogue. Des analys~s préciseraient lecycle de la drogue dans l'organisme donc c0ntribueraient à
l 1 êl uci dati on de son rrécani sme.
... / ...
- 93 -
III - 1-2 - 2 l EFFET CHOLERETIQUE
III - 1-2-2 - 1 MISE EN EVIDENCE
La fistule biliaire permet de disposer de résultatspréliminaires qui autoriseront a trier lors d'un »~e4eeningn unproduit dont l'étude pourra être approfondi ultérieurement. Dansun délai relativement court 5 - 6 heures une activité peut êtrevérifiée. Mais un nombre important d'animaux est nécessaire (17)et la physiologie naturelle est perturbée par cette technique.
Le réchauffage des sujets. l'injection de doses min;~
males d'anesthésique, la protection de la plaie opératoire, l'administration en I.V. de sérum physiologique tiède et la ra~idité
de manipulation visent a minimiser l'impact du choc opératoire.Malgré toutes ces précautions, cette cause extrinsêque devariation ne peut être totalement exclue. Toutefois la maniru1ation des différents lots dans des conditions identiques permetd'apprécier valablement un effet de la drogue.
La di été comp 1ête met a l'abri de l'i nf1 uence d'unedigestion plus ou moins avancée sur le sécrétion biliaire. GIROUX80UCARV propose un diété non hydrique de 18 heures. (42)
Le volume biliaire exprimé en ml ou en nombre de gouttespar 30 mn. aurait mieux reflété l'évolution du débit biliaire carles variations de poids biliaire pourraient être simplement ~ues
a des fluctuations de demité causées par une élimination 3ccruede constituants. Des microtubes jaugés permettraient une lecture \.directe du volume et éviteraient les transvasations qui sont dessources d'erreurs.
... / ...
III ~ 1-2-2 - 2
- 94 -
TEST D'ORIENTATION
L'acide déhydrocholique est un acide biliaire s~mi
synthétique cholêretique confirmé.-
Au lieu de considérer comme significatif, un seuild'élevation de la cholérêse de 20% dv nivüëu initial comme lerréconisent FONTAINE et eott (34), nous avons traité statisti~
quement les donnêespour dêcel~r l 'existance ou non de v~riatiDn
significative.
L'êlev~tion de la cholêrêse est de 22,13% , 10,31% j
Il,12%, 15,641 res~ectivement pour Dl j elj02~M2' Pourtant ilexiste des différences significatives antre les lots d'ess~i etles lots témoins.
III - 2 - RESULTATS
111 - 2 - 1 EFFET ANABOLISANT
La p~nt6 des droites de rêgressinn j l'êtendue des s6ri~s
statistiques constituées par l 'évolution ~ondérale des sujetsd'essai montrent en effet que ces derniers m~ngent moins, bo;vent rlus et grandissent plus vite que l~s animaux témoins.
Les sujets d'essai valorisent mieux les aliments car
sommés, cette évolution est plus nette chez les mâles. On cornprend donc certaines indications de Cochlospermum tinctoriumA. Rich.
... / ...
- 95 -
- Déminéralisation
- Ammaigrissament des animaux et de l'homme
- Agalaxis
- etc.
Car si l'anabolisme est améliorée, les besoins del'organisme sont plus rapidement satisfaits et les grandes fonctions seront mieux assurées.
Des 1ésicns cutanées apparaissent dans de nombreuxtroubles hépatiques et le foie normal a un r~le majeur dans laconstitution d'un bon revêtement cutané.
Donc que les sujets d'essai aient un meilleur pelagemilite en faveur de l'effet hépatGprotecteur de la drogue.
Le foie est un carrefour métabolique 00 arriventet sont transformés presque tous les nutriments en particulierplastiques. Les m~les réagissent mieux à la drogue, ils ont doncété retenus pour 11 étude de 11 effet cho1 êretique.
III - 2 - 2 EFFET CHOLERETIQUE
III - 2-2 - 1 MI!E EN EVIDENCE
La suppression du jeu du Iph1ncter d ' OVVl et l-"anl2sthésiEexpliquerait la moyenne de P.B. élevée chez tous les lots ~u
cours de la première demie heure de récolte. les drogues ont étéinjectées en I.V. une heure après le début de la collecte bi1iaire.au moment de la stabilisation du débit.
la rupture du cycle entérohépatique consécutive a la. .. / ...
- 96 -
fistule biliaire provequent l'épuisement procressif des constituants biliaires dont les sels qui entretiennent la cholérèsc.Ceci explique que les animaux, 60 mn. aprês la" pose cathet[r2voient leur débit liliaire baisser.
Malgré l'influence possible du flux sanguin hérati~uc
sur lac ho l ê r ès e (p ro ces sus de fil t rat ion - sée r ét ion) t l'Tt.Ypervolemfe due a l'injection de 0,2 ml. de serum physiologiquo e;1I.V. est insuffisante pour faire varier si9nificativement ledébit biliaire et l'extrait sec entre Tl et T2 (94).
60 mn. environ aprês l'injection de la drogue, l~ hilevoit son niveau se relêver t sa couleur se renforcer. L~ tGmpsde latence se situerait environ â 60 mn. Ce résultat a ët6déjà rarporté par FONTAINE et eoit.
Le renforcement de la coloration biliaire de la drogueserait da â l'élirrination bJliaire de la drogue aprês s~ car'
tation par les cellules de Küp~~e~ ou à la déperdition accru~
de la bili«ubine. Une étude qualitative de la bile préciser~i'~.
l'origine de cotte variation et contribuerait a Ilucider 1. :mêcanisme d'action de la drogue.
Selon de nombreux auteurs, les choléretiques doiv~nt
leur action â leur apparition dans la bile.
KOSS et eoii observés une étroite relation entre l~
nombre de molécules eXCrétés dans la bile i pour la plupart scusforme oxydée et conjuguée, et le volume de la bile excedGnt~i~Q
émise.
La drOf)Ue entraine une élevation de la cholÉrès~ corn"prise entre 10,31 et 22,13%. Ce résultat ajouté à ceux rar~
portés ci-dessus mettent en évidence l'effet choléretique dela drogue.
. .. 1...
- 97 -
0,14 )
0,27)
Pour Dl et O2, Rest+
m~., (2,53 - O,ll)mg etmg. pour Ml et M2 et de
respectivement é~a1e a ~,~5 til est (3,47 ~ 0,10) mg, (2,92 +
+(2,80 - O,29)Mg. pour T2 .
Ainsi Ml et M2 ont une bile plus riche en E.S. ~ue 10témoin alors que la bile de Dl et O2 en est plus pauvre.
Le décocté favorise l'élimination d'une bile diluÉ'8et le macéré ~ntraine la sécrétion d'une bile concentrée.
Le premier est donc un hydrocholëretique alors QU0 lesecond est un cho1éretique vrai.
La lecture des tracés appuie ce résultat.
Son effet cho1êretique vrai, sa stabilité mei11eura,son identité meilleure avec la drogue tota1~ (forme traditionnelle), son pH plus e1evé expliquent lue le macéré soit retenupour les études ultérieures en particulier les tests dlorient~
tian.
III - 2 - 2 - 2 TEST D'ORIENTATION
L'acide déhydrocho1ique exercerait un effet cho16r2ti·que décroissant (814,18 - 594,00) mg. quand la dose administrée diminue. Onse de 15 mg. - 1,25 mg.
Mai 5 3 ve c lie xt rai t 1Y0 Phil1 s é 1a c ho 1é r è sec roi t (; Uà ndla dose inoccu1êe baisse. (519,05 - 805,39 mr.) aux doses sui·vantes 37,2 mg et 3,7 mg.
L~ bile produite par le macéré serait plus concentr(cque celle due a l'acide déhydrocho1ique. R = 3,55 ~ 0,18 \;,-,nti';
2,69 ~ 0,33. La rr.rriêre est donc relativement plus riche en... / ...
• 98 -
E.S. que la seconde.
La drogue serait plus cho1éretique vrai que 1 1 acidedêhydrocho1ique. Ce dernier étant un hydrocho1éretique, 1 lélimination dIE.S. Qu l i1 entrai ne serait un phénomène passif cartout cho1éretique favorise une déperdition de constituantsbiliaires (94). La drogue semble favoriser activement l'excrétionde constituants biliaires.
A la dilution 4 du macere, le P.S. et 1 I E.S. régressela dose minimale efficace se situerait aux environs de cettedose. Le pourcentage d'ê1evation choléretique dû a cette dilutionest de 18,99% et il est proche de celui dlune dose de 2,5 mg.diacide dêhydrocholique 20,90%.
Ces valeurs indiqueraient les doses minimales activesdes deux produits.
Cette dilution de macéré correspond A un extrait fabri~
quê a partir de 2 gr. de drogue totale et 10 ml. dleau.
Ces résultats, étant donné le nombre de sujets parlots: 3 n'ontqulune valeur indicative. Des ~tudes plus a~pro
fondies et statistiquement valables, pourront seules les con- 1
firmer ou les infirmer et préciser en même temps les dQsesminimale et maximale efficace et la toxicité.
Les tests dlorientation ont uti1ilédes lyophi1isats de
la drogue ayant un poids compris entre 37~2 mg. et 1,86 mg.soit un rapport de 20.
Or quand leindice thér~reutique
coefficient( DL 50(~ 50
de sécurité dlun médicament ou) est inférieure a 10, le\
... / ...
- 99 -
ECOLl l''TERI:' i ~.. 'ïS
DU SCIENCES ET Më.OECii'1è
VETERINAIRES DE DAKAR
BIRll(}TBEOUf
rroduit est considéré comme dangereux et non dangereux si il Jst
supérieur a 10. En plus les quelques mortalités observées curGntles expériences sont dues! des difficultGs respiratoires. Lisindications traditionnelles ne nous signalent aucune possi~i1i~
té d'intoxication. La drogue peut donc être considérée com~~
non da ngereu Je.
CON C LUS ION
Ces essais militent en faveur de l'effet hépatopy'c:tecteur de Cochlospermum tinctorium A. Rich. Ses effets anaboli-sant et choléretique sont mis en êvidence. Son macéré estplus efficace que le décocté.
La dro~ue serait plu!I:holéretilue vrai flue l'acide céhydrocholique. Elle serait donc d'un plus grand intérêt dans letraitement symptomatique des ictères. Les choléretiques sontcontre indiqués dans les ictères par obstruction et le mac2réen favorisant une augmentation moindre du volume hydrique serait mieux toléré.
./ .
·100 -
'"........ _._-CONCLUSION GENERALE
Cochlospermum tinctorium A. Rich, de la famille dascochlospermacées, est une plante suffrutescente feuillée en hivernage et fleurie en saison sèche.
Ses feuilles sont palmatilobées et alternes. Elles sontsituées sur des rameaux rondes comme la tige. ('appareil végétatif vert, est haut d'environ SO cm.
Ses fleurs jaunes d'or sont situées au ras du sol etne passent pas inaperçues au milieu d'un paysage désolé.
Bien que cosmopolite, elle montre une prédilectionpour le biotope soudanien, 00 elle se présente sous forme decolonies.
L'étude pharmacodynamique a porté sur son effe~\bêpatcu
protecteur. Les essais menés sur le rat blanc ont mis en évi u
dence l'effet anabolisant et choleretique de la drogue.
Leur décocté apparait comme étant un hydrocholêretiqu€,alors que le macéré semble être un choléret1que vrai.
Le macéré, en raison de sa stabilité, de son efficacitémeilleure, a retenu notre préférence et son éff~t a été comparéavec celui de l'acide dehydrocholique.
La drogue favoriserait plus l'élimination des constituants biliaires que l'acide dehydrocholique, mais ce dernierprovoquerait une hydrocholêrêse plus importante.
Leur dose minimale active chez le rat serait d'environ1.Smg de lyophilisat de Cochlospermum tinctorium A. Rich et2.5mg d'acide dehydrocholique administr~s par gavage.
. . .1. . .
• 101 ~
Dan$ le c~dre des études expêrimenta1es, la cho1êrèse• D'est pas habituellement liée A l'effet hêpato protecte~r••ais
le traitement statistique a permis de dégager :es ré$y1tot$préliminaires.
D'autres essais devront préciser certai~e~ _~Iq~~$,
êt~~1'f l',çt.1QQ de CochlQspermum ti"ctQrium A.Rich $~r le$autres fonct1qQs organiques et ainsi dégager de nouveaux axes derecherche. Bien que 1. drogue ne soit pas dange~euse sa dose
.1"1'81e et sa toxicité doivent être cernêes de plus pris.
CGchospermu~ tin~to,ium A,Rich n'est qu'un élément d~
c.tte mê~eciQe tradit10nnelle (M.T.) a laquelle l'Afrique tPst.e
51 ~êceptive.
Wone (99 .) montre que 100% des PP1kino1s M utilisentla M.T •• 41% II la trouve meilleure. 76% la considère commemoins chire que la médecine dite moderne.
Mais G~rieusement au Sénégal, la part du.~udget de lô~antê publique dans le budget gênéra1 est passée de 1970-71 j
1981-82 de 9,1% a 3,10% ; le Cap-Vert (Dakar), 00 vivent seulement 20,3% de la population totale sénê~alaise. accaparait76% du personnel médical sénégalais.
Le rapport du V~ plan quadriennal A2 signale qu'il y a"une dimunition absolue des dépenses de médicaments dans le~udget gênéral. Celles sont tombées de 137F.CFA par habitanten 1966 a I09F.CFA en 1976, comme le prix des produits pharma~
ceutiques doublaient dans le même temps, la dépense en francsconstants est passée de 137F.CFA â 54F.CFA par habitant" .
. . .1 ...
.. 102 -
Les multinationales contrOlent 80% du m~rchê des mêdicaments dans le tiers monde.
Autant de chiffre qui confirme l'urgence de la nêcessité de concrêtiser les conclusions du 1er et 2ème colloque duCAMES sur la M.T •• (A4)et(AS)et du plan en 17 points de Lagos.
Nous devons comprendre que la 'l'TI! doi t, dans sonascension, qualifier la mêdecine moderne et être qualifiêepar elle, de manière ~ constituer avec elle~ une médecine supérieure, ! l~ fois plus riche, plus efficace, plus scientifique,mieux adaptée â notre milieu social et a nos ressources naturelles".(37)
Ur.:: ;~l.!tir;:I:e; sanitaire judicieuse doit être menéeafin que le mot d'ordre de la dernière session de l'OMS" Santépour tous a l'an 2000" soit traduite concrètement dans lesfaits·
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T.V.V. Vak~, 1918 n019
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92 - TREBAUl L. - GUESNIER L. - VANDENDRIESSCHEAction comprise del'HCPP et de quelques cho~
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Etude expérimentale de 1 'activité chGleretique~d~de l'hydroxyl. 2' carboxy 5' p~nyl ~cntonQll
HCfPThérapie : Revue de la Société F~ançai6e d~
Thé~apeu~ique et de PhaJr.macodynamie, ed. VOHJ
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INFOSEC ~NDA BP 3370 - Dakar
100 -
101 -
102 -
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li
Un exemple de combinaison efficace entreth~peut~ traditionnelles et modernes.ENDA.
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T.D.M. = Thèse de Doctorat de MêdecineT.D.V. = Thèse de Doctorat vêtérina1re
F.M.M.PHie =Faculté Mixte de Médecine et de PharmacieT.D.P. =Thèse de Doctorat de Pharmacie
... / ...
- 17 -
fnonymes: A
1 - Médical uses of flowering plants in the GAMBIAVépa~tem~n~ 06 Fo4eht~y p.Z4
2 - Rapport du Y plan quadriennal République du Sénégal
3 - Série de rapports techniquestraditionnelle africaine OMS
Brazzaville. 1976
AFRO ~1 : MédecineBureau Rêgional
4 - Rapport du 1er colloque CAMESMédecine et Pha~macopé~ ~adj~ion~~~~eh
a6~icaine4 - Lomé: 18-22 Nov.1914
5 - " 2ê - - - - • - - - - - - - • - - p -
Niamey 1-10 juin 1916
TABLE DES MATIERES==-:
INTRODUCTION PAGES
PRHlIERE PARTIE: ETUDE BOTANIQUE 7
1 - FAMILLE DES COCHLOSPERMACEES .........•...... 7
l - 1 PLACE TAXONOMIQUE •....•....•.•. 1 • ••• 7
l - 2 • PORT GENERAL........................ 8
II - ETUDE
II - 1
II - 2
II - 3
II - 4
II - S
II - 6
SPECIFIQUE 9
SYNONYMIES ....•.••....•••... " • • • . .. 9
NOM VULGAIRE ..•....•••.......•.... 9
NOMS VERNACULAIRES ........•...•••.. 9
AIRE GEOGRAPHIQUE ....•.•..•..•..••. 12
CYCLE VEGETATIF ••••..••..•.•..••.. 14
MORPHOLOGIE. • • . . . • . • . • . • • • • • • • • • .• 14
11- 6 -1 FEUILLE ••..•..•......•.••••••. 14
11- 6-2 TIGE .. ............ ........... 1S
11- 6-3 SYSTEME RACINAIRE ....••.••.•.. 15
11- 6-4 INFLORESCENCE ...•...••.....••• 14
11-6-5 f LEUR ••••••..•..•....•.....•.. 14
Ir-6-~-1
11-6-5-2
ANDR~CEE . . • . • . . . • . . . . . . • •. 14
GYNECEE. • . . . . . • • • . . • . . . • •. 14
... / ...
11- 6-6
11-6-7
DEUXIEt!fE PARTIE
CHAPITRE 1
Pages
GRAINE ••••••••••••••••••••••• 17
FRUIT •••••••••••••••••••••••• 17
FONCTIONS HEPATIQUES :
RAPPELS ANATOMO-HISTDRIQUES ..• 19
CHAPITRE II : FONCTIONS HEPATIQUES •••••••.•. 20
II - 1 . ROLE METABOLIQUE . .. .. ................ 20. .11- 1-1 METABOLISME PROTEIQUE .......... 20
11- 1-2 METABOLISME DES CARBOHYORATES(glucides) ................. 21
11- 1-3 tJETABOLISME LIPIQUE ............ 22
II - 2 : CHOLERESE............................. 23
11- 2-1
11- 2-2
DEFINITION ET MECANISME......... 23
LA BILE •..••••..••••........•.. 24
11-2-2-1
11-2-2-2
11-2-2-3
CARACTERISTIQUES 24
COMPOSITION. • . .. . . • . . . . . . . . . • 24
PROPRIETES DES PRINCIPAUX
CONSTITUANTS •.......•....... 25
11-2-2-3-1 : LES SELS BILIAIRES .•...•.•..•.••.. 25
II - 2-2-3 - 2 : LES PIGMENTS BILIAIRES ... 26
II - 2 - 3 : CHOLBGOGUES ET CHOLERETIQUES : .••. 29
... / ...
CHAPITRE III: INSUFFISANCE HEPATIQUE 30
III - 1 · ETIOPATHOGENIE .•.•••...•.......... 31·III - 1-1 FACTEURS METABOLIQUES ....•. 31
III - 1-2 FACTEUnS MECANIQUES •.....•• 32
III - 1-3 FACTEURS INFECTIEUSES .••... 32
III - 1-4 FACTEURS TOXIQUES .•••••••.• 33
111- 1-4-1 : TOXIQUES VRAIS •.•.•.. 33
III - 1-4-2 . TOXIQUES "ALLERGI-.SANTS •.•. 34
III - 2 · CONSEQUENCES PATHOLOGIQUES. " ...... 35·III - 2 - 1: C.M ETAB 0 Ll QUE S . . . . . . . • . • • • • • • 35
III - 2-1-1 METABOLISME PROTEIQUE ••.. 35
III - 2-1-2 METABOLISME GLUCIOIQUE ... 35
III - 2-1-3 METABOLISME LIPIDIQUE .•.. 36
III - 2 - 2 " CHOLERESE .................. 36.III - 2-2-1 SELS BILIAIRES •.•........ 36
III - 2-2-2 PIGMENTS BILIAIRES ....... 37
III - 2-2-2-1 ICTERE PREI:IEPATIQUE •... 37
III - 2-2-2-2 ICTERE HEPATIQUE .....•• 38
III - 2-2-2-3 ICTERE POST-HEPATIQUE •. 39
III -
III - 2 - 3 INfLUENCE 31JR LES AUTRES
fONCTIONS ORGANIQUES.......... 39
... / ...
CHAPITRE IV : EXPLORATION FONCTIONNELLE HEPATIQUE : .. 41
IV' -1 : METHODES INDIRECTES ••••••••••••••••• _•••• 41
IV - 1-1 : EPREUVES A LA B.S.P ••••••••••••••• 41
IV - 1-1-1 PRINCIPE.......................... 41
IV - 1-1-2 VARIATIONS: •••••••••••••••••••• 41
IV - 1 - 2 : FONCTION EXCRETO-BILIAIRE ••••••••••• 43
IV - 1-2-1
IV - 1-2-2
IV - 1-2-3
BILIRUBINEMIE. •• •• •• •• •• •• •• •• •• 43
CHOLESTEROL TOTAL ET CHOLES-
TEROL ESTERIFIE •••••••••••••••• 44
PHOSPHATAGES ALCALINES: P.A •••• 45
IV - S ~ TEST DE LA CYTOLYSE : LES TRANSANIMA6ES :
(S.G.O.T. - S.G.P.T.l •••••••••••••••••••• 46
IV - 4 : FONCTION HEPATO-CELLULAIRE •••••••••••••• 47
IV - 1-4-1
IV - 1-4-2
TEMPS DE QUICK.................. 47
PROTEINES SERIQUES TOTALES •••••• 46
IV - 2 METHODES DIRECTES: ••••••••••••••••••••••••••• 50
IV - 2-1 : DEBIT BILIAIRE ET EX1tRAIT SEC..... 50
IV - 2-2-: ETUDE QUALITATIVE DE LA BILE...... 51
IV - 3 CHOIX D'UNE METHODE: ••••••••••••••••••••••• 52
IV - 3-1 : SIMPLICITE OES TECHNIQUES ••••••••••••••• 52
IV - 3-1-1 CHOIX DU MATERIEL ANIMAL ......... 53
IV - 3-1-2 CHOIX OES MOYENS ET CRITERES •••• , 53
... / ...
IV - 3-2 RAPIDITE Dt EXECUTION . 54
IV - 3-3 SENSIBILITE ET SIGNIFICATION DES
PROTOCOLES •••••••••••••••••••••••• ... 54
TROISIEME PARTIE ETUDE PHARMACODYNAMIQUE
CHAPITRE 1 : MATERIEL ET METHODES :. ............ 56
I - 1 • MATERIELS : ................... , . 56
I - 1-1
l - 1-2
l - 1- 3
l - 1-4
COLLECTE BILIAIRE •••••••••••••••••••••••
DESSICATEUR •••••••••••••••••••••••••••••
ANIMAUX ET ANESTHESIE ••••••••••••••••••
DROGUE ••••••••••••••••••••••••••••••••••
56
56
57
57
I - 1-4-1 RECOLTE.......................... 57
I - 1-4-2 SECHAGE. • •• • •• • • •• • • • • • • • • • • •• • • • • 58
l - 1-4-3 BROYAGE. •••••• •••••• •••••• •••• ••• 5B
l - 1-4-4 EXTRACTION. •••• •••••••• •••• ••••• 5B
I - 1-4-4-5 CARACTERISTIQUES..... •••••••••• 59
I - 2 METHODES : ••••••.•••••••••••••••••••••••••.••• 62
l - 2-1 EFFET ANABOLISANT. ••••••• •••••• ••• ••••• 62
I - 2-1-1 PRINCIPE •••••••••••••••••••••••••• ••• 62
I - 2-1-2 PROTi'Jèr,lé'EXPERÎMENTAL, •••••••••••••• • 62
1 -2'-1-2-1
I - 2-1-2-2
ornSS!flTO'tION oes -LOTS •••••••••••••
MODAL IlES •••••••..•.•••••.••••••••.
62
63
- ~ATIONNEMENT •••••••••••••••••••• 63
- COLLECTE DES OONNEES :............ 63••• 1 ••.
l - 2-2 : EFFET CHOLERETIQUE ••...•..••••.••••.•••••. 64
l - 2-2-1-~ MISE EN EVIDENCE.......... .•... ...• 64
1 - 2-2-1-1- f PRINCIPE: ••.••...•••••••.•..•.•.. 64
1 - 2-2-1-2 : TECHNIQUE. ••••• .•••••••.• ...• ..••. 64
- CONSTITUTION DES LOTS............ 64
- PREPARATION DES ANIMAœX....... ••. 64
- CATHETERISME..................... 65
- ADMINISTRATION DES DROGUES....... 65
- COLLECTE BILIAIRE. •••.• .•.•. ..... 66
l - 2-2-2 TEST D'ORIENTATION ..••............... 66
RESULTAts : •..••....•..•....••••......•.....•...••.• 67
II - 1 : EFFET ANAeOLISAN~ ...... """""""'" 67
INDICE DE CONSOMMATION ..•••....•II - 1-1
II - 1-2 EVOLUTION PONDERALE .............67
67
II - 2 : EFFET CHOLERETIQUE : .•. .•....•... •..... 74
II - 2-1 : MISE EN EVIDENCE...... .•... .•..•. 74
II - 2-1-1 : TABLEAUX - TRACES.......... 74
II - 2-1-2 :TRAITEMENT STATISTIQUE. ..... 78
- INTERVALLE DE CONFIANCE..... 79
- DETERMINATION.... •.•••..•• 79
- COMPARAISON. ..•. ...••. .... 79
- TEST D' HOMOGENEITE. . • • . . . • . • 82
- PRINCIPE •••....••.•....•... 82
- APPLICATION.. ...•...• .•••. 83
1I-2-2 - TEST D'ORIENTATION ••••••••
... / ...84
S E R MEN T DES V ETE R INA IRE S
o l PLO MES D E D A K A R-0-0-0-0-0-0-0&
"Fidèleàent attaché aux dir'ectives de Claudç BOURGELAT,
fohdateur de l'Hnseignement Vétérinaire dans le monde,je promets et je jure devant mes Maîtres et mes Aînésf
- D'avoir en tous moments et en tous lœmpx
le souci de la dignité et de l'honneur de la profession
vétérinaire.
- D'obs~rver en toutes circonstances les
principes de correction et de droiture fixas par le
c~de déontologique de mon pays.
- De prouver par ma conduite, ma conviction;
que la fortune consiste moins dans le bien que l'on a,
que dans celui que l'on peut faire.
- De ne point mettre à trop haut prix 10
savoir que~e dois à la générosité de ma patrie et..~~..à la sollicitude"ùe tous ceux qui m'ont permis de
réaliser ma vocation. --------- -
QUE TOUTE CONFIANCE ME SOIT RETIREE SI IL ADVIE~
QUE ..JE ME PARJURE. Il
DES 3',"
Yf.TEAf<\
",----------._-------
Le Candidat
VuLE DIRECTBUR
de,»'Bcole Inter-Btats dessciences'et Médeoine Vétérinaires
VuLE DOYEN
de la Faculté de Médecineet de Pharmacie
LE PROFESSEUR RESPONSABLEde l'Bcole Inter-Etats des Sciences
et Médecine Vétérinaires
LE PRBSIDENI' DU JURY
Vu et permis d'imprimer... " ...... .-.... ••
Dakar, le •••••••••••••••••••••••••••
LB RECTEUR PRESIDENT DU CONSEIL PROVISOI~E DE L'UNIVERSITa