A-N---ol E-E...
Transcript of A-N---ol E-E...
REPUBLIQU~ DE COTE D'IVOIRE INlllf-DISCIPllhl- TIIMMIL
MINISTERE DE L'EDUCATI~ NATl~LE
CHARGE DE L'ENSEIGNEMENT SEC~OAIRE ET SUPERIEUR
FACULTE DE MEDECINE
AN-olEE 1987-1988 -----~------------------------------------------------------------------
L'ASTHME A L'EFFORT
EN CLIMAT TROPICAL HUMIDE
THESE
Pour le DOCTORAT d'ETAT en MEDECINE (D1PLCl1E D'ETAT)
Prfs•ntfe et soutenue publ ique~ent 1• 17 dfc•mbre 1987 Par
ADO ADO Marie-Isabelle
Interne des h6pitaux d'Abidjan
Nfe le 15 Novembre 1961 à Abidjan (R.C.I.)
MEMBRES DU JURY
Prlsi dent :
Assesseurs:
Monsieur le Professeur COULIBALY Nagbflf
Monsieur le Professeur Agrfgf EHOU1AN Armand
Monsieur le Professeur Agrlgf KOUAKOU N'ZUE Marcel
(Directeur de Th•••>
2.- PROFESSEURS ASSOCIES
~1.M. CABANNES Raymond GIORDfu\jO Christian HAEFFNER Georges HAZERA Max
Hémato-Irmnunologie Neurologie
O.R.L. Psychiatrie
3. - PROFESSEURS EN SERVICE EXTRAORDINAIRE
M. HEROIN Pierre Dermatologie
MAITRES DE CONFERENCES AGREGES
1-1.~1. ABBY ANDOH ASSALE BAMBA BESSARD BOlITROS-TONI
COFFI DAGO AKRIBI DELAFOSSE DJEDJE EHOUMAN EKRA GADEGBEKU KADIO KANGA KANGA KANGA KEITA KEITA KONE KOUAKOU KOUAME KOUASSI KOUASSI KOUASSI
LAMBIN LONSDORFER
Blaguet Clément Joseph N'Dri Georges Mérna Germain Fernand
Dick Sylvain Augustin Roger Charles Mady Alphonse Armand Alain Anani Samuel Auguste Diékouadio Jean-Marie Miessan Cheick Kade r Nouhoun N' Zué Marcel Konan Beugré Jean Claude Manassé
Yves Jean
Radiologie Pédiatrie Parasitologie
~ O.R.L. Pharmacologie Biostatistique et Informatique Médicale Anesthésie-Réanimàtion
Anatomie Pathologique Psychiatrie Urologie Histologie-Embryologie-Cytogénétiqu, Cardiologie Stomatologie Maladies Infectieuses Pédiatrie Dermatologie-Vénérologie Chirurgie Générale Ophtalmologie Radiologie Gynécologie-Obstétrique Rhumatologie Pédiatrie Neurologie Chirurgie Générale
Stomatologie et Chirurgie Nax i l l o-Fac i al e TraLunatologie et Orthopédie Physiologie et Exploration Fonctionnelle
i
MAITRES DE CONfERB;CES AGREGES (Sui te)
~I. N. ~Li\NLAi\J
~!OBIOT N'DORI N'DRI N'GUESSAN N' GUESSAl\f
NIAMKEY ODEHOURI ODI OUATTARA
SANGARE SAl\fGARE
SOMBO SOUBEYRAND TEA
Mme TIMITE
Kassi Nandou
Raymond Koffi Dominique Henri Alexandre Konan Gabriel Ezani Kodjo Koudou Assamoi Kouamé
Amadou Ibrahima Séga Mambo Jacques Daignekpo Adjoua
M. TURQUIN-TRAORE Henri Mme TOURE Kharidiata M. WAOTA Coulibaly ~hne WELFFENS-EKRA
CHEFS DE TRAVAUX
~hne DOSSO-BRETIN
Christiane
Mireille ~hne THERIZOL-FERLY Madeleine
Hépato-Gastro-Entérologie Chirurgie Infantile Cardiologie Anesthésie-Réanimation Chirurgie Générale Anatomie-Urologie Médecine Interne Maladies Infectieuses Cardiologie Chirurgie Thoracique et Cardio vasculaire Hématologie Urologie Immunologie Médecine Interne Immuno-Hématologie Pédiatrie Chirurgie Généralè Gynécologie-Obstétrique Traumatologie et Orthopédie Gynécologie-Obstétrique
Bactériologie Parasitologie
ASSISTAt'ITS 1.- ASSISTANrS_DES_HOPITAUX-CHEFS_DE_CLINIQUES_DE_FACULTE
Ophtalmologie Gynécologie-Obstétrique Cardiologie Médecine Gynécologie-Obstétrique Chirurgie Infantile Pédiatrie Curdiologie Pédiatrie
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ADOH Adoh
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Mlle AlŒ Ëvelyne
~hne A\L!\t~GOU-EHUA Evelyne
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ASSISTAN'TS _DES_ HOPITAUX-CHEFS_ DE_ CLINIQUES_ DE_ FACULTE (Suite)
:
Nl le AMON M. M. .ANONKOU
AN0t'1A ANONGBA AOUSSI ASSA ASSE ASSOUMOU BAH BAl.\lA BANKOLE ..:SANNI Mme
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Mlle FAL M.M. GNAGNE
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Akpo Mathieu Danho Simplice
Eba Alou N'Dri Henri
Aka Zézé Abdoulaye Roumanatou Jeannette Assad Tua Michel n ' •. ::nee Enmv=-, lue 1 \'apo Félix
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Yao Djokouéhi Anicet Alice Kouassi Somian Florent Banga Dougoutiki Arame Yndou Maurice
Pédiatrie Anesthésie-Réanimation Gynécologie-Obstétrique Gynécologie-Obstétrique Maladies Infectieuses
Stomatologie Traumatologie Orthopédie
Parasitologie Chirurgie Générale Chirurgie Orthopédique Chirurgie Pédiatrique
Imrnuno-Hématologie Chirurgie Générale Gynécologie-Obstétrique Ar sthésie-Réanimation M~~~dies Infectieuses
Neurologie Gynécologie-Obstétrique
Médecine Interne Médecine Interne
P.P.H. Chirurgie Infantile Neurologie Médecine Interne Chirurgie Générale Gynécologie-Obstétrique
Dermatologie Pédiatrie Anesthésie-Réanimation Chirurgie Générale Chirurgie Générale
O.R.L. Anesthésie-Réanimation Pneumo-Phtisiologie Chirurgie Générale Anatomie-Chirurgie Générale
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ASSISTANTS_DES_HOPITAUX-CHEFS_DE_CLINIQUES_DE_FACULTE (Suite)
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KOFFI
KOFFI
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KOl\1E
KONE
KONE
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Gynécologie-Obstétrique Anesthésje-Réanimation Médecine Interne Traumatologie et Orthopédie Pédiatrie Gynécologie-Obstétrique Cardiologie Anatomie-Chirurgie Générale Urologie Anatomie-Chirurgie Générale Médecine Sociale et Santé Publique Anesthésie-Réanimation Médecine Sociale et Santé Publique Chirurgie Générale Chirurgie Orthopédique Psychiatrie Gynécologie-Obstétrique Gynécologie-Obstétrique Chirurgie Thoracique et Cardia-Vasculaire O.R.L. Médecine Interne Médecine Interne Chirurgie Générale Urologie Cardiologie Anesthésie-Réanimation Maladies Infectieuses Médecine Sociale et Santé Publique Médecine Interne Gastro-Entérologie Radiologie Anesthésie-Réanimation ~lédecine Interne Radiologie-Biophysique
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TOUTOU Toussaint Médecine Interne
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SESS Daniel Biochimie
YAO Toutoukpo lrrununo-Hématologie
-·· ·---·-----'--"· ___ ,._ ..•
MAITRES-/\SS ISTANTS MONO-APP ARTENA.NTS
M. BOGUI
DOSSO
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Physiologie et Exploration Fonctionnelle Physiologie et Exploration Fonctionnelle Biophysique
CHE.F DE TRAVAUX MONO-APPARTENANT
Mme MONFORT Marie-France Biochimie
ASSISTANTS MONO-APPARTEN.I\.ITTS
M.M. N'KO VALERY
Marcel Jean
Biochimie Biochimie
CHARGES DE COURS
Mme AGOH M.M. BOGUI
RANCUREL
Bernadette
Vincent René
Chimie Physique Mathématiques
JE DEDIE CETTE THESE
---------- -~~-~
A MA MERE
Ta présence constante et ton désir de nous voir un jour "réussir",
m/ont permis d/évoluer dans un cadre de vie confortable, au prix de
sacrifices dont tu as seule supporté le poids.
Cette thèse est d/abord la tienne.
Je te la dédie en témoignage de ma profonde et affectueuse
gratitude.
Maman, les mots ne sont pas assez intenses et tendre pour
t/exprimer ma reconnaissance. Aussi, je te dis tout simplement
"Mere i , Maman."
A Mot,1 PERE
Qui veut, peut !
Cet ax i orne que tu as fait tien, m/a permis de puiser ]/énergie
nécessaire pour surmonter mes moments de découragement.
Voici I au Jour-d-hu l , le médecin que tu as toujours désiré que je
sois.
A WILLIAM
Mon fidèle compagnon,
·Notre• th~se est enfin achevée.
Gràce à ton soutien, j'ai pu franchir cette étape estudiantine dans
un confort mora 1 i dé a 1 •
Que ce modeste travail te porte témoignage de mon indefectible
amour.
Paix et bonheur au foyer que nous avons choisi de bàtir ensemble.
A KEVIN
Hon fi 1 s,
tu es mon bien le plus précieux.
Que cette thèse soit pour toi, le stimulant de demain, pour tes
études que souhaite des plus brillantes.
Que ton courage dépasse un jour le mien.
•
A MES FRERES, A MA SOEUR,
Jacques,
Michel,
Chantal,
Bruno,
"A la mémoire de Claude"
En témoignage de mon affection sincère.
A MON NEVEU YANNICK
A MES NIECES MARIE-CLAUDE et STEPHANIE
Il est encore long le chemin du savoir.
Mais sachez que "le travail est un trésor" (La FONTAINE),
A MES ONCLES, A MES TANTES,
A MES COUSINS, A MES COUSINES,
A MA BELLE FAMILLE,
A TOUS MES PROMOTIONNAIRES DE FACULTE,
A TOUS MES AMIS,
REMERCIEMENTS
AU DOCTEUR BERNARD PIGEARIAS
Qualifié Spécialiste en Pneumo-phtisiologie, Qualifié Compétent en Allergologie et Immunologie Cl inique, Qualifié compétent en Médecine exotique, Diplmé de Biologie et Médecine du Sport, Diplômé en Ethnologie Générale,
Expert de l'Organisation Mondiale de la Santé auprès du:
- Conseil Africain pour la Formation et la Promotion de Spécialistes et Enseignants des Sciences de la Santé (C.A.S,E.S.S., NIAMEY NIGER)
Consultant for the:
- African Health Consultancy Services (A.H.C.S.) LAGOS-NIGERIA, NAIROBI-KENYA, HARARE-ZIMBAI.JE
Ce trava i 1 est 1 e vôtre.
Nous avons apprécié votre désir de perfection et votre rigueur dans
le travai 1.
Nous vous remercions de votre grande disponibilité à notre endroit
sans laquelle, ce travail n r aur a i t été terminé dans les délais
imposés.
Soyez en remercié.
~ .. -~ •.. __.,_ __ __. ..... - ----------- ... ·----·--- --·--- - ·-·--···-
A Tous ceux gui se sont gentiment soumis à ces
tests contraignants;
DI ETH Atafy, KOUAKOU Danho, SYLLA Br ah i ma 1 DIABATE Drissa, SORO SiaKa, DRAME Boubacar, MENSAH W i 11 i am.
SAKHO Mamadou, DEM Eli sa, ANDREE Nathalie 1
MORENO Anne-Christine, BARRY Adama, ALLAOUIA Soil ih,
"Toute ma reconnaissance,"
AUX MEDECINS et à TOUT LE PERSONNEL DU
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE ET DU SERVICE
o~EXPLORATIONS FONCTIONNELLES
-------------------!' ... ----
A NOTRE JURY DE THESE
A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE,
MONSIEUR LE PROFESSEUR COULIBALY NAGBELE
Professeur de Pneumo-phtisiologie Chef de service de Pneumo-phtisiologie du CHU d'ABIDJAN Directeur de l'Institut National de Santé Publique
Officier de l'Ordre National de Côte d'Ivoire Chevalier de l'Ordre de la Santé Publique de Côte d'Ivoire Chevalier de l'Ordre du Mérite Français Chevalier des Palmes Académiques
Membre du Tableau d'Experts de L'O,M.S. pour la Tuberculose et les Maladies Respiratoir~s.
Etudiante, nous avons apprécié vos cours clairs et précis,
In terne; nous avons trava i 11 é aux côtés d'un homme d'une grande
ouverture d'esprit et plein de grandes qualités humaines.
En vous i nv i tant à présider notre jury de thë se , nous voudrions
vous témoigner notre reconnaissance et notre respect.
A MONSIEUR LE PROFESSEUR AGREGE
EHOUMAN ARMAND
Professeur Agrégé d'Histologie-Embryologie et cytogénétique Chef de service d'Histologie Embryologie et Cytogénétique Directeur de l'Institut Pasteur de Côte d'Ivoire
Malgré vos lourdes responsabilités et vos charges grandissantes,
vous avez accepté de juger ce travai 1 dont vous avez fac i 1 i té 1 a
réalisation par votre indulgence lors de notre passage dans votre
service,
Nous vous en sommes infiniment reconnaissante.
A MONSIEUR LE PROFESSEUR AGREGE
KOUAKOU N~zuE MARCEL
Professeur Agrégé de Rhumatologie
Le calme, la sérénité, mais aussi un immense savoir médical, vous
caractérisent.
Nous avons trouvé auprès de vous un accue i 1 cha 1 eureux et une
disponibilité entière.
Vous constituez pour nous, un modèle à suivre fidèlement.
En témoignage de notre profonde admiration
- --- - - ·-------
AU PROFESSEUR LONSDORFER JEAN
Biologiste des Hôpitaux Chef du Service d'Explorations Fonctionnelles et du
Laboratoire de Physiologie
Chevalier des Palmes Académiques Officier de l'Ordre du Mérite Sportif Ivorien Médaille de Bronze de la
Société Française de Médecine du Sport
Tout au 1 ong de ce trava i 1, nous avons côtoyé, un Ure p 1 e in
d'attentions, disponible et paternel.
En acceptant de diriger cette thèse, vous nous avez du même coup
"adoptée" dans votre service auquel vous avez su insuffler un
esprit d'équipe par votre simplicité et votre humanisme.
Veu i 11 ez croire, cher Mat tre, en notre fi 1 i a 1 attachement.
--· -~--..------------·------· ------· ·----·-,--· --·-·-- -
------------- ----
PREAMBULE
--------------
Cet te thèse réa 1 i sée sous 1 a conduite du Docteur
B. PIGEARIAS, médecin-spécialiste responsable de la consultation de
pneumo-allergologie de notre service, constitue une nouvelle étape t:
dans les investigations sur les particularités de l'asthme en
milieu tropical.
Elle s'intègre parfaitement aux options de recherche 'du .
Service de Physiologie et d'Explorations Fonctionnelles, orientées
vers une meilleure connaissance de l'africain bien portant ou
malade,
Ce travail témoigne à nouveau, de la collaboration
dynamique et soutenue, que le Docteur B. PIGEARIAS ne cesse de nous
apporter,
Professeur J, LONSDORFER
ABREVIATIONS
D.L.A.C. Dose Liminaire d'Acétyl-Choline
DME 25-75 1/. Débit Maximum Médian compris entre
25 et 75 1/. de la ~apacité Vitale
EG02
P.M,T,
Equivalent Respiratoire pour l'Oxygène
Puissance Maximale Tolérée
Ventilation Externe
V.E.M,S, Volume Expiratoire Maximal par Seconde
Consommation d'Oxygène Maximale
PLAN
I INTRODUCTION page 1
II MATERIEL et. HEJ_l-fODES page 4
11-1 Populations étudiées page 5
I 1-2 Test de bronchoprovocation par l'Acétyl-Chol ine page 6
I I-3 Test de bronchoprovocation par l'effort page 12
II -4 Mesures spirométriques ~ page 16
III RESULTATS page 23
III-1 Reproductibilité de l'hyperréactivité
bronchique non-spécifique à l 'acétyl -choline
chez les asthmatiques et les non-asthmatiques
III-2 Comparaison des efforts réalisés
III-3 Les Débits Bronchiques
III-3-1-1 Chez les asthmatiques
III-3-1-2 Chez les non-asthmatiques
page 24
page 28
page 31
III-3-1 Comparaison des effets de l'effort en milieu
climatisé et en ambiance extérieure
page 32
page 37
111-3-2 Dynamique des débits bronchiques dans l'heure qui
suit l'effort chez les asthmatiques et les
non-asthmatiques
111-3-2-1 Evolution du VEMS
111-3-2-2 Evolution du DME 25-75 ½
III-3-2-3 Evolution comparée des Débits
III-3-3 Corrélation de l'hyperréactivité
bronchique non spécifique à l'acétyl-choline
et à l'effort
III-4 Consommation d'Oxygène et Charge imposée
page 42
page 44
page 46
page 51
page 53
111-4-1 Comparaison de la Puissance Maximale Tolérée
1 ors d'un effort p rat i q u é en amb i an ce c 1 i mat i sé e
et en milieu extérieur
- Chez les asthmatiques
- Chez les non-asthmatiques
111-4-2
I II-4-3
Comparaison des équivalents-respiratoire pour
l'oxygène à la Puissance Maximale Tolérée
lors d'un effort pratiqué en mi 1 ieu extérieur
et en ambiance climatisée
Comparaison des équivalents-respiratoire pour
l'oxygène à 60 Watts
lors d'un effort pratiqué en milieu extérieur
et· en ambiance climatisée
page 54
page 56
page 59
1V DISCUSSI~ page 62
IV-1 Les populations étudiées page 63
IV-2 La méthodologie page 65
IV-2-1
IV-2-2
IV-2-3
La D.L.A,C.
L/évaluation du bronchospasme
IV-3 Les résultats globaux et la littérature
page 65
page 66
page 67
page 68
V C(l-4CLUSI~ page 75
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES page 79
SERMENT D'HIPPOCRATE page 86
---~-~---·- __ ,.....,.-..-- .•. - ... - .. -- - .. -------------""·-------- ... ---·-· ---------- -------
I
INTRODUCTION
2
La maladie asthmatique, avec une prévalence dans la région
abidjanaise se situant autour de 10 1/. chez les sujets Agés de 10 à
20 ans, dans un pays où plus de_50 1/. de la population a moins de 20
ans, apparait réellement comme un peoblème de santé publique (OSSEY
(44), PIGEARIAS (48)).
Cette pathologie est strictement indépendante du sexe et
de la race <PIGEARIAS (47,52)), et ce sont donc les facteurs
environnementaux qui semblent devoir ~tre mise en cause.
Une étude de la Dose Liminaire d'Acétyl-Chol ine (D.L.A,C,)
montre que les sujets asthmatiques ont =une hyperréactivité
bronchique non spécifique extrêmement forte puisque plus de 85 1/.
d'entre eux réagissent avant 1000 microgrammes. (N'DHATZ (42))
Par ailleurs, 35,5 1/. des non-asthmatiques ont une D.L.A.C.
inférieure à 3000 microgramrne, ce qui met en exergue la stimulation
constante des bronches par l'environnement tropical humide,
puisque cette hyperréactivité touche autant la population noire que
blanche vivant sous ce climat et que ce pourcentage chute à 5 1/. en
Europe (PIGEARIAS (47)),
C'est dans ce programme complet de recherche sur l'asthme
en milieu tropical humide que se situe notre étude:
après avoir décrit l'histoire naturelle de la maladie <PIGEARIAS
(52)), il était nécessaire d'en étudier les conséquences au plan de
l'aptitude physique, tant chez les malades, que chez les sujets
dits u normaux 11, mais pouvant, en rai son de 1 eur hyp er-r é ac t i v i té
bronchique non spécifique, présenter au cours d'un effort un
bronchospasme.
3
Ceci a des implications tant au plan de la connaissance
physiopathologique du bronchospasme (PIGEARIAS (46))1 et de ses
conséquences fonctionnelles (FREEDMAN (23,24), JACKSON (34)),
qu'au plan des mesures thérapeutiques préventives et curatives,
tant chez les asthmatiques que chez les sujets •sains" •
Apr~s avoir testé la reproductibilité de la D.L.A.C., nous
avons réalisé des épreuves d'effort en ambiance climatisée et en
milieu extérieur, chez des sujets asthmatiques et des sujets
non-asthmatiques.
....,__.. ..•. ----~.----- •....... ·-~---~...,,----- .........•... _. - ------ _....
I I
·-
MATERIEL
ET
METHODES
5
LES POPULATIONS ETUDIEES
Nous avons regroupé deux populations différentes:
- une population de 6 sujets mélanodermes normaux, c/est à dire
n/ayant jamais présenté d/antécédents d/asthme, comprenant 4 sujets
masculins et 2 féminins; leur âge se situait de 17 à 30 ans;
- une population de 7 asthmatiques dont 3 hommes mélanodermes et 4
femmes dont 3 mélanodermes et une leucoderme âgés de 17 à 30 ans
tous suivis par des services médicaux pour un ~sthme.
Ces deux échantillons sont issus des milieux scolaire et
universitaire.
Les sujets ont rempli un autoquestionnaire reprenant l r h i s t o i r e
naturelle de leur maladie pour les derniers, et les pathologies
associées pour l r e n sernb l e r n/ont été retenus pour cette étude que
les sujets non fumeurs et indemnes de toute pathologie
cardio-vasculaire associée (en particulier aucun n/avait
ci/hypertension artérielle systémique). Tous avaient une hémoglobine
normale (HbAA) sauf un seul sujet asthmatique avec une hémoglobine
AS.
Tous les sujets étaient sevrés de toute prise thérapeutique depuis
au moins une semaine.
6
LE TEST DE BRONCHOPROVOCATION
PAR L/ACETYL-CHOLINE
PRINCIPES:
Ce test bronchomoteur étudie l'effet de l 'actétyl-chol ine sur les
récepteurs bronchiques comme stimulus non-spécifique au sens
allergologique.
L'acétyl-chol ine inhalée sous forme d'aérosol sera ou non à
l'origine d'un bronchospasme.
L'acétyl-choline stimule les sites spécifigues de la cellule
musculaire 1 isse bronchique qui sont inégalement répartis sur
l'arbre bronchique: on les retrouve surtout sur la partie haute de
cet arbre, au ni veau des gros troncs, à 1' inverse des si t'es
béta.CEMPEY (22)).
Ce neuro-transmetteur physiologique du système nerveux autonome
cholinergique est une substance relativement instable en solution
et rapidement dégradée dans l'organisme par la chol inestérase.
Ceci qui pourrait être un inconvénient devient un avantage dès lors
qu'elle permet de faire des test non-cumulatifs de type
"dose-réponse" donnant ainsi une valeur de seuil.
Ainsi sera définie la dose 1 iminaire d'Acétyl-Chol ine CDLAC),
véritable seuil de broncho-réactivité non-spécifique (OREHEK (43)).
7
L'AEROSOL:
-Le qénérateur:
Nous avons utilisé un générateur d'aérosol de type Aérosol an•
(Gauthier) ayant un débit gazeux de 22 litres/minutes et un débit
liquide de 0,22 millilitre/ minute: ainsi il y a 0,01 ml de
liquide dans 1 litre d'aérosol gazeux.
La méthode retenue est quantitative: le sujet inhale une quantité
déterminée de gaz avec une phase liquide pharmacologiquement
active, rigoureusement quantifiée.
-L'acétyl-chol ine:
Les ampoules d'acétyl-chol ine délivrées par la Pharmacie Centrale
des Hôpitaux de Paris' aux Laboratoires d'Explorations
Fonctionnelles contiennent 0120 grammes (g) d'acétyl-choline dans
un millilitre, soient 200 000 microgrammes (mcg) par millilitre
(ml).
Nous avons dilué avec du sérum physiologique l'ampoule m~re à
raison de 19 ml de sérum pour une ampoule d'acétyl-chol ine obtenant
ainsi une concentration de 10 000 mcg /ml.
Cette préparation est utilisée en aérosol isation avec le matériel
décrit ci-dessus qui délivrera donc 100 mcg d'acétyl-choline par
litre d'aérosol.
Rappelons en effet que chaque litre d'air contient 0101 ml de
liquide qui est lui-même à la concentration de 10 000 mcg /ml.
'Distribution aux Particuliers: 8 rue des Foss~s Saint~arcel 75005 PARIS T~l.: 43 37 95 96
Distribution aux Instititions et envois par correspondance: 13 rue Lavoisier 92023 t,W,ITERRE cedex T~l .: 17 29 13 13
•
DISPOSITIF ~XPERIMEN1~L UTILISE
Figure n°1
GENERATEUR
-~ L ·--?
j 1
VALVE UNIDIRECTIONNELLE
D
VALVE BIDIRECTIONNELLE
B
COMPTEUR VOLUME:'rRIQUE
,------= :> CIRCUIT 02 VIDANGE.
E
SUJET
9
LE MONTAGE EXPERIMENTAL: (Figure n"1 )
Le sujet (A) respire par la bouche à travers une valve bidirectionnelle (8); il est muni d'un pince-nez supprimant toute ventilation nasale
- durant la phase inspiratoire de son volume courant, il reçoit l'aérosol généré par l'appareil (C) en débit continu;
l'air expiré par le sujet volumétrique de type Bou l l i t e " (F) volume préalablement inhalé. Les compteur et relargués dans le l'extérieur de la salle d'examen.
est envoyé dans un compteur mesurant ainsi rigoureusement le gaz sont repris à la sortie du circuit de vidange (E) vers
Par ailleurs une valve unidirectionnelle (D) est placée sur le circuit d'arrivée de cet aérosol, dérivant celui-ci vers le circuit de vidange (E) durant la phase expiratoire du patient, ce qui permet de ne jamais arrHer le générateur et d'lHre certain de délivrer durant toutes les inspirations une concentration sür e de produit.
LE PROTOCOLE en usage quotidien dans le service d'explorations fonctionnelles du Centre Hospitalo-universitaire de Cocody (décrit dans la thèse de N'DHATZ (42):
Tout l'examen se déroule en position assise dans une safle climatisée chez un sujet non à jeOn.
- PHASE 1:
Une première spirométrie est effectuée nous l'appellerons spirométrie de base. Le test de bronchoprovocation est réalisé si le sujet présente un V.E.M.S. au moins égal à 1,2 l et/ou un coefficient de Tiffeneau supérieur ou égal à 50 1/. afin de ne pas aggraver un bronchospasme déjà existant.
- PHASE 2
Durant 2 minutes le sujet inhale alors un aérosol de sérum physiologique qui est le support de dilution de l'acétyl-chol ine. Une spirométrie est aussitôt enregistrée.
- Phase 3 :
Inhalation d'un aérosol de 500 microgrammes d'acétyl-chol ine soient 5 l i tres d'aérosol gazeux.
Un spirométrie est pratiquée après chaque dose d'acétyl-chol ine inhalée par palier de 500 microgrammes dose maximale à 3000 microgrammes pour des raisons médicale et de spécificité pharmacologique.
croissante , avec une d'éthique
lu
Le test de bronchoprovocation est ar-r é t é dès qu'une chute d'au moins 201/. du V.E.M.S. est obtenue (GRIMAUD(31),0REHEK(43)), r é a l i sa n t a i n s i u n v é r i t ab l e br on c h os p a sm e i n fr a - c l i n i q u e •
Par ailleurs le test n'est pas poursuivi si des sibilances et une importante dyspnée sont déclenchées.
Dans les deux cas, nous considérons avoir atteint la dose seuil d'acétyl-chol ine, donc la dose liminaire ou minimum déclenchant le bronchospasme
-Phase 4:
Un aérosol de béta-2-mimétique <Terbutaline, Bricanyl') est enfin administré avec le flacon doseur à raison de 2 bouffées de 0,25 milligrammes relayé par une chambre d'inhalation pourvue d'une valve unidirectionnelle permettant l'inhalation totale du produit :
avec cet appareillage, il n'y a aucune fuite dans l'atmosphère ambiante ni nécessité d'adaptation du sujet • (Diffuseur de type NEBUHALER' ou NEBULATOR" Astra , Figure n'2)
Deux spirométries sont ensuite réalisées: l'une immédiatement après l'inhalation du béta-agoniste, l'autre 15 minutes après.
embouchure flacon doseur métallique
adaptateur boutons pour soupape ouvrir le corps de l'appareil
I'IGURE 2 (DIFFUSEUR DE TYPE NEBUHALER ASTRA.)
FIGURE· 3 MO:ITAGE EXPE~U!ENT,:;_L
l\I\ 1 c:=J. 1 (\ ~- c ~·
' '
IMPRIMANTE
APPLE II ---.---.--
OXYCON-4
/ I / I
/ /- / / / ,g /Il/
·- /1 I i / i
[§j/§J DISIŒTTE
POTENTIOMETRE
BICYCLE F.RGOMETRIQUE
12
LE TEST DE BRONCHOPROVOCATION
PAR L"EFFORT
PRINCIPES:
Le test retenu est celui employé par le service d'explorations
fonctionnelles pour l'évaluation de l'aptitude physique tant chez
les sujets sains en médecine du sport par exemple qu'en pathologie
cardia-respiratoire.
Il s'agit d'un effort de type triangulaire -p r a t i qué sur bicycle
ergomé tri que en pas i t ion assise: 1 a charge imposée augmente de 20
wa t t s par palier de 2 minutes, et l'effort est ar-r ë t é lorsque le
sujet argue d'une fatigue extrême l'empêchant de poursuivre.
Ce protocole a été réalisé en conditions climatisées et atmosphère
extérieure, à l'ombre durant les mois de juin et juillet.
Le Bicycle ergométrigue:
Nous avons utilisé une bicyclette ergométrique de type Godart•. La
charge imposée au sujet allant de O à 400 watts est régulée par un
p o t e n t i om è t r e , à c omm an de man u e 1 1 e , a 1 1 an t de 5 w a t t s e n 5 w a t t s
avec une précision de 1 ~~. Cette charge est "transmise" à la roue
par l'intermédiaire d'un frein électromagnétique. Elle est à
croissance linéaire dans la mesure où la vitesse de pédalage est
maintenue à un mimimun de 60 tours par minutes.(Figure N"3)
13
L'Oxycon 4 piloté par Apple IIE:
L'Oxycon 4 fabriqué par MIJNHARDT" <HOLLAl'lDE) est un appareil de
mesure automatisé de la ventilation externe, de la consommation
d'Oxygène (V02> et du rejet de gaz carbonique <VC02). Les
ana 1 yseurs in ternes sont des SERVOME)(" para-magnétiques pour
l'oxygène, et à infra-rouge pour le gaz carbonique, La mesure de la
ventilation externe se fait par un velu-compteur sec muni d'une
cellule photo-électrique permettant de déterminer la fréquence
respiratoire.
Le sujet, muni d'un pince-nez, respire par ]·'intermédiaire d'une
valve bidirectionnelle, prenant l'air extérleur et rejetant ce
dernier dans le compteur à gaz.
Les analyseurs reçoivent en circuit parallèle un mélange de la
vent i 1 a t ion ex terne aspiré dans ce compteur permettant ainsi une
mesure de 1 a FED2 (Fraction Moyenne Exp i rée en Oxygène). Un pompe
renvoie alors au compteur le gaz analysé afin de comptabiliser
également ce volume d'environ 500 ml (Fig. n"4)
Un microprocesseur reçoit 1 es trois données de base : vent i 1 a t ion
externe·(VE), pourcentage d'oxygène et de gaz carbonique en rapport
avec la composition atmosphérique; il calcule alors des valeurs
complémentaires: vo2 en STPD, vco2 en STPD, la V02 par Kilogramme
de poids du sujet, le quotient respiratoire, les équivalents
respiratoires en 02 et en co2, le rapport vo2 du palier d'effort à
la vo2 de repos,
Un micro-ordinateur APPLE IIE" pilote l'Oxycon 41 par
l'intermédiaire d'une interface Apple Super Série" et d'un
programme conçu par H. SCHLATMANN et R, de BOER. Des informations
·------··---
complémentaires sont
signalétique du sujet.
apportés au système: poids et fiche
FIGURE 4
PRINCIPE DE .FONCTIO\\JNEMENT · DE . .
·LI OXYCON-4
02 Analyser
CO 2 4~ii •. tl Ana lyser
------------, . 1
1 1 1 1 1 1
ro,,,..L
- ----1- -
Pompe 1~
'Ir p 60 s 1 [1J r~2] [;Oz\ : - - - -=- -11- - - · - [2.0 L/m V02
m rn 1(~21 111 I \ w H.r l1J ru [f]
1 t ~ m cleor EHTE ~ ~ tI] , sac tampon 1
STOP 30 /60 0 ~ • cf
=r- T
Sujet LJ
test '½Tr Valve Gazométrie
t
1 1 1 -- -, 1
1 1. .. 1 1
1 1 1 1 .1 1 . 1 1 1 1
• CO 2 1 1 °2
15
Le programme permet de diriger l'ensemble des épreuves d'effort, de
sauvegarder les données sur disquette magnétique, de les
transformer pour les transférer dans d'autres systèmes
informatiques et de créer des graphiques.
Le Fréquencemètre cardiaque
de type Sport-tester PE 2500":
Il comporte deux éléments alimentés par des piles au lithium: un
émetteur de pulsations cardiaques et un récepteur.
L'émetteur est fixé sur une ceinture pourvue d'électrodes, se
plaçant sur la poitrine du sujet •
Le récepteur micro-ordinateur se présente comme une montre
affichant la fréquence cardiaque avec des 1 imites sonores 'de
sécurité pour des fréquences maximales fixées par le médecin
surveillant l'épreuve d'effort.
LE PROTOCOLE D'EFFORT:
Le protoco 1 e décrit ci -dessous a été réa 1 i sé dans 1 'ambiance
climatisée du laboratoire de physiologie de la faculté de médecine,
puis à l'extérieur, sur le perron, à l'ombre, en atmosphère
naturelle chaude.
- Temps 1
Le sujet, habillé en tenue de sport est équipé au niveau thoracique
du fréquence-mètre. On 1 u i mesure 1 a tension ar tér i e 11 e de repos,
puis on pratique une première s p l r orné t r i e dite de base; il est
alors installé en position assise sur le bicycle, muni d'un
pince-nez et de la valve buccale bidirectionnelle le reliant à
1 'OXYCON-4".
16
Le s p a r am è t r e s v e n t i 1 a t o i r e s e t 1 a fr é q u e n c e c a r d i a q u e son t a 1 or s
mesurés jusqu'à la fin de l'épreuve.
- Temps 2 :
Mesure durant 7 minutes des paramètres ventilatoires au repos.
- Temps 3 :
Pédalage à vide durant 2 minutes.
- Temps 4 :
Effort triangulaire par paliers de 20 Watts de 2 minutes jusqu'à
l'arrêt par fatigue exhaustive du sujet.
- Temps 5
mesures spirométriques:
immédiatement puis 15, 301 45, 60 minutes après l'effort, avec le
MINATO".
Eventuellement, chez les sujets asthmatiques qui présentent encore
un bronchospasme 1 ors de 1 a dernière spi rométr i e, i 1 1 eur est
proposé un inhalation de Terbutal ine (BRICANYL·).
LES MESURES SPIROMETRIQUES:
La fonction ventilatoire et son évolution au cours du test est évaluée par une spirométrie obtenue avec une spiromètre "sec" de type MINATO· relié à un microprocesseur;
1 es mesures sont mi ses en mémoire par l 'appare i 1 , rapportées aux valeurs de références euro-américaines à partir de 18 ans et transcrites par une petite imprimante intégrée (Figure n"5).
Les mesures effectuées température, de pression automatiquement converties d'un organisme au niveau de saturante (8.T.P.S,).
dans les conditions ambiantes de et d'hygrométrie (A.T.P.S.) sont
et exprimées dans les conditions de base 1 a mer en pression de vapeur d'eau
Les volumes statiques et dynamiques sont retranscrits sur une courbe débit-volume permettant l'expression des débits intantanés. (Figure n• 5)
r.r..« 123~ HGE 30 MHI~ H== I G!-n 1 ?e CM
uc 4.E.ll Pf:'-ED. 4.88L ~: 94. 4:; lC 3. 3él TU e.sa, IF:U 2. 4G:... Ei=;ll l . ::-L
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12L···s
FIGl"RE :t,;0 5
E,L
Mo:E- le d'impression des pa rarnê tr-es ventilatoires •
----- ---·- -- ----- -·-·-----· --· -------- ....•
18 . Nous n'avons bien sûr- utilisé que les valeurs absolues des débits et volumes retenus dans cette étude afin de les rapporter aux équations référentielles selon l'àge et la race.
Les volumes pulmonaires statiques retenus
la Capacité Vitale lente (C.V.): (encore appelée capacité vitale lente inspiratoire : C.V.L.I .)
c'est le volume d'air maximum qu'un sujet peut inhaler partant d'une position d'expiration forcée à celle d'inspiration forcée au cours d'un mouvement ventilatoire lent.
Les Volumes pulmonaires dynamiques, ou débits ventilatoires:
la Capacité Vitale Forcée: (C.V.F.) est le volume d'air maximum qu'un sujet peut expirer partant d'une position d'inspiration forcée à celle d'expiration forcée au cours d'un mouvement ventilatoire le plus rapide qu'il peut réaliser (GUILLERMAND (33)),
Sa bonne réalisation chez le sujet normal est affirmée par une variation maximale de l'ordre de plus ou moinl"51/. de la C.V.L.I ..
le Volume Expiratoire Maximum par Seconde: <V.E.M.S.)
est le volume d'air expiré en une seconde pendant l'expiration forcée lors de la mesure de la C.V.F •.
Le rapport VEMS / CV est appelé coefficient de Tiffeneau: il est abaissé dans les altérations des débits bronchiques.
Les anglo-saxons utilisent le rapport : VEMS / CVF •
le Débit Maximum Médian Expiratoire 25-751/.: <D.M.E.25-751/.) (GRIMAUD (32), PIGEARIAS (45150), PREFAUT (53)),
il mesure l'air expiré entre 25 1/. et 75 1/. de la capacité vitale forcée. Il est réputé "effort et volonté indépendant" car exclut la partie initiale et la partie terminale de la capacité vitale forcée. L'autre intérêt fondamental est qu'il explore les débits des moyens et petits troncs bronchiques au delà de 2 à 1 mm de diamètre.
le Débit de Pointe Expiratoire: <D.P.E.)
plus communément connu sous le terme anglais de PeaK Expiratory Flow Rate (P.E.F.R.), il est le débit maximal instantané obtenu lors de l'expiration forcée, reflet essentiel du débit des gros troncs bronchiques,
! 7
les autres Débits Instantanés:
- Débit à 7~/. de la Capacité Vitale Forcée:
- Débit à 501/. de la Capacité Vitale Forcée:
- Débit à 2~/. de la Capacité Vitale Forcée:
·075
D50
D25
ils donnent les mesures instantanées des débits lors de l'expiration forcée en prenant arbitrairement les valeurs correspondant à 75,50,25 1/. de cette dernière sur la courbe débit-volume (Figure n16)
EXPRESSION des RESULTATS:
Les différentes mesures ventilatoires sont rapportées à l'équation de référence de prédiction selon l'~ge, la taille, le sexe et la race,
Nous avons retenu les équations suivantes:
T: Taille debout en Centimètres A: Age en années CV, CVF, en 1 i tres ~, VEMS, D50, D75, DME 25-75% en 1 itres par seconde
- pour les sujets de race noire:
GARCONS : CV ( PI GEARIAS (49))= -3,421 + 0,038 T + 0,030 A CVF Il = -3,90 + 0,040 T + 0,029 A VEMS Il = -3,80 + 0,041 T + 01017 A DME 25-75 ;~ Il = -1,054 + 0,053 T + 0,15 A
FILLES CV <BOUTROS (6)) = -4,4 + 0,045 T CVF (TUO (59))= -4,127 + 0,040 T + 0,026 A VEMS (6))= -3,24 + 0,033 T + 0,021 A DME 25-75 % (45) = -1,07 + 0,027 T + 0,008 A
-pour les sujets de race blanche:
FILLES CV <COLLOMBIER (17))= -4,242 + 0,046 T CVF<KNUDSON (37)) = -4,447 + 0,0416 T + 0,0699 A VEMS Il = -3,762 + 0,035 T + 01069 A D 50 Il = -2,30 + 0,028 T + 0,111 A D 75 Il = -4,4 + 0,0243 T - 0,292 A Dt1E 25-75 % " = -2,8 + 0,0280 T + 0,127 A
Les variations relatives des différents paramètres étudiés sont évalués en rapport à la valeur de référence selon la proposition de GAYRARD et OREHEK pour les tests de bronchoconstriction (29) et de bronchodilatation (43).
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Rc\a,:on "arithméi!quc ·•· er.ue la ,·:ile:<r ob;oluc initiale du VHIS labcissc\ et "' ,limi n::\iùn c,prinlée en pourccn,:,;e <le ceuc valeur lordoonécl. Une Uiminuti,,a al.soi,;, ,k 11.SUtl \, ot,,crcée chec un m:·rn: sujet. rcu\ rcpris:nt·:r ,b. po:.rccnt"~" tr<, tliiiér:rt, selon "'" é::tt for::tioand inii i..'. .-\ic,i. lorsque le \'DIS ir.it(a\ est i;ol ir 5 \. b fkci1c, ir •• oi:;r.eni c; ,; une tl i min ut ion ,k 11.' tll 1 1 rc ~· é,,n te une d irn in ,u ion non-si""' i !ic•II i ,·c de \ li 'i· S; cc ;1:é .n,· -ujct es: o':>strnc:ii lors tlu \C•.: ,,_.E\IS é;:ri •, è.Oil'l IL ,111·c Ji,:;in;r.ic,n tic (1.51.lià: coa,;S;,c: une
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- Rc~~f,c:-,1~1ic::1 ;.ck:..::uq~~ é'u:1:: va:-i;:::0:: ci~ \·E,\',S (~ y::_~.~3 = 0.5liJ n Cl \'E\~S fir.~: t('TÔ:>:',r.!!c·1 ::-re; t-:0;-,:~:,,• .:i::::.::1.:-...1. c,r-~::"·é •. ri3n'- : ~lli:J:i0r.< o:fférer.:~- è: , •• ;~:;r l~.:li~!~ ver. 2hci~~~·1: A e; B. Co, a\'C, \'E~.,s 1héù!;:~::: :, Ï P~r.:~ .::z:r, : 20r.: è'::r.,~\ior.:1.i0:-: j"'0!-;i\-tk. î'.in:: F:-:,:: ::-i;,·~ è: ,·,\ci.:r ir.i::::.lc ~ ;:0:,~ ck p-:-~s:t>i: r.:':ré:i: ~; !_ .,:::.!:.;,
iri~t"1ï::1t ,~;~ente. E.,. A · ~ \T\tS =- !',(1 t;; de J;_, , ~ku: ir,i;i:.l: c: 1 C• : · c'.·: l~
,~ic~-:- tf,~o:i'"'!~~ lp~~!,.:iFr ci::· ~tJ i! :,c1 <,, ). En B ~ \'E. \\S = 11 .1 r;; à~ 1~ ,-.,1~~: in:.iok c1 ,c,.:;():_::,
ltJ '., de \~ vz\~u: :h~:-i~i:_:Jc rp~;~~,: d~ 90 i l((· <;; 1. ·
FI GUF.E n ° 6
--····--'-- __:_ ---
21
En effet selon la figure n• 6 , une diminution absolue de 0,500 1 observée chez un même sujet peut représenter des pourcentages très différents selon son état fonctionnel initial. Ainsi lorsque le VEMS initial est égal à 5 litres, une diminution de 0,5001 représente une chute non significative de 10 1/., Si ce même sujet est obstructif lors du test, (VEMS= 2,500 1), une diminution de 0,500 1 constitue une chute de 20 % , significative. Le problème se pose dans les mêmes termes pour le test de bronchodilatation pratiqué en fin d'expérimentation: ceci est résumé sur la figure n• 6.
Ainsi, afin de pouvoir comparer nos sujets entre eux, l'expression en fonction des valeurs de référence seulement serait insuffisante, car ne tient pas compte des valeurs initiales sujets.
C'est pourquoi nous avons uti 1 isé les formules proposées par ces deux auteurs:
exemple pour le VEMS
- Delta VEMS =
I : (VEMS terminal - VEMS initial) x 100
VEMS initial
e xpr e s s i on la plus classique mais surestimant des variations car tenant compte exclusivement de la valeur initiale
- De 1 ta 11 : VEMS = VEMS termina 1 x 100 - VEMS initia 1 x 100
VEMS théorique VEMS théorique
expression reprenant toujours la valeur attendue du sujet, c'est à dire sa valeur de référence. Elle est donc plus juste est permet surtout de comparer les sujets entre eux, quel que soit leur état ventilatoire de départ. Cette précision est bien sûr valable essentiellement pour les sujets pathologiques, Nous avons donc dans la limite de l'existence de publications de va 1 eurs de références de la fonction ventilatoire toujours ut i 1 i sé le delta 11, et en l'absence de valeurs de références, le delta 1.
TRAIT81ENT des DONNEES
L'ensemble des données spirométriques enregistrées selon le
protocole décrit ci-dessus a été introduit sur une feuille de
calcul électronique de type tableur confectionnée à partir du
progiciel AppleWorKs• (Ordinateur Apple Ile).
C'est ainsi qu'environ 500 données directes ou par calculs
secondaires ont été traitées par dossier, soit un tota 1 de 6S.OO
données •
. ----- -,---4- •. ...-----.-----' ~~- ---- ·--·-
I I I
RESULTATS
24
III-1 REPRODUCTIBILITE DE
L'HYPERREACTIVITE BRONCHIQUE
A L'ACETYL-CHOLINE
Nous avons testé la réactivité bronchique à l'acétyl-choline des
deux populations, asthmatique et non-asthmatique, par deux fois en
un intervalle de moins d'une semaine conformément aux
recommandations de la Société Européenne de Physiopathologie
Cardia-Respiratoire <SEPCR) reprises par BERNADOU (1) et OREHEK
< 43).
Chez les asthmatiques: <Tableaux la et lb)
En prenant comme critère d'évaluation de cette hyperréactivité
bronchique une chu te d·' au mains 201/. du VEMS ou du DME 25-751/. à
seulement 1000 microgrammes d'acétyl-choline, on note qu'il n'y a
strictement aucune différence significative entre les deux tests.
La comparaison des deux séries de 7 couples de données a été faite
par le test de l~ilcoxon fondé sur la _médiane, et spécialement
adapté aux petits échantillons:
la reproductibilité de ce test de stimulation bronchique est
excellente avec un risque dO au hasard de moins de 1 1/. (p<<<0,05).
Par ailleurs, l'importance relative de la chute des débits mesurés
est également reproductible dans les mêmes proportions,
25
Chez les non-asthmatiques: (Tableaux Ila et Ilb)
la reproductibilité est également excellente selon les mêmes
critères d'analyse, mais pour une dose d'acétyl-chol ine s'élevant à
3000 microgrammes,
Par ailleurs, la chute du DHE 25-751/. est plus fréquente et plus
importante que celle du VENS traduisant de façon également
reproductible la grande sensibilité de ce paramètre ventilatoire.
26
TABLEAU l
Tableau n• la Population asthmatique
Evaluation de la reproductibilité de la DLAC chez les asthmatiques en prenant pour critère l'évolution du VEMS à 1000 microgrammes
Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des Numéro DLAC 1 DLAC 2 Grl - Gr2 différences
1 -70,3 -83, 1 13 4 2 -43 -23,2 -20 -5 3 -61 ,5 -60 -1 ,5 -1 4 -67 -75,7 9 3 5 -56,4 -18 -38 -7 6 -37,7 -35,1 -3 -2 7 -40,5 -9,8 -31 -6
Valeur du T: ,.
Valeur absolue des différences du signe 1 e
moins fréquent 4
3
7
Tableau n• lb
Ev a l u a t i on de la reproductibilité de la DLAC chez les asthmatiques en prenant pour critère 1 'évo 1 ut ion du DME 25-75'/. à 1000 rn i crogramrnes
Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des Numéro DLAC 1 DLAC 2 Grl - Gr2 différences
1 -63,7 -83,3 20 5 2 -40,5 -17,6 -23 -6 3 -63,9 -49,1 -14 -3 4 -84,2 -90,2 6 2 5 -47,4 -31, 7 -16 -4 6 -55,3 -57,2 2 1 7 -56,4 -15, 1 -41 -7
Valeur du T:
Valeur absolue des différences du signe le
moins fréquent 5
2
8
Légende : ------- Groupe 1 et 2 : pourcentage de chute de la grandeur analysée T : Statistique T = Somme des valeurs absolues des différences
ayant le signe le moins fréquent L'inférence statistique 1 iée à la valeur du Test lue dans la table des valeurs critiques du T de Wilcoxon pour test à deux issues
27
TABLEAU II
Tableau n• II a Population non asthmatique --------------------------
Evaluation de la reproductibilité de la DLAC chez les non asthmatiques en prenant pour critère l'évolution du VEMS à 3000 microgrammes
Valeur absolue des différences
Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des du signe 1 e Numéro DLAC 1 DLAC 2 Grl - Gr2 différences moins fréquent
1 0 -1, 8 2 1 2 -49,7 -57,4 8 5 3 5 0 5 3 4 -25,8 -6,3 -19 -6 6 5 -20,5 -15,2 -5 l: -3 3 6 -1 , 1 1, 9 -3 -2 2
valeur du T: 11
Tableau n• II b Population non asthmatique --------------------------
Evaluation de la reproductibilité de la DLAC chez les non asthmatiques en prenant pour critère l'évolution du DME 25-751/. à 3000 microgrammes
Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des Numéro DLAC 1 DLAC 2 Gr1 - Gr2 différences
1 -7,6 -27,8 20 4 2 -70,7 -69,7 -1 -1 3 -16,7 -33 17 3 4 -75,3 -41,5 -34 -5 5 -41 -28,7 -13 -2 6 -2,2 33 -35 -6
valeur du T:
Légende: confère Tableau I -------
Valeur absolue des différences du signe 1 e
moins fréquent 4
3
7
28
III-2 COMPARAISON DES EFFORTS REALISES
Afin de vérifier l'homogéneité de nos deux échantillons nous avons
comparé par un test de l,J i 1 coxon 1 eur poids et 1 eur ~ge < Cf Tab 1 eau
111-1 et 111-2):
il n'y a aucune différence statistiquement significative entre les
deux, ce qui nous autorise à leur imposer un effort identique au
plan de la charge, et surtout d'en évaluer les effets tant au plan ~
des débits <Chapitre III-2) que de la consommation d'oxygène
(Chapitre 111-3).
Par ailleurs, nous comparons dans le Tableau IV les charges
maximales tolérées par les asthmatiques et les non-asthmatiques:
elles ne différent pas de façon significative en milieu extérieur.
Ainsi, il est tout à fait licite d'analyser les effets d'un effort
comparable sur deux popu 1 a tians qui ne di fHren t p 1 us que par
l'existence ou non d'asthme.
29
TABLEAU III
Tableau III-1: ------------------------------------------------------------ COMPARAI SON DU POIDS ENTRE ASTHMATIQUES ET NON- ASTHMATIQUES -------------------------------------------------------------
Valeur absolue des différences
Différence Rang des du signe le Numéro Groupe 1 Groupe 2 Gr 1 - Gr2 différences moins fréquent
1 65 52 13 3 3 2 70 68 2 1 1 3 54 70 -16 -5 4 61 70 -9 -2 5 47 62 -15 -4 6 58 58 0 ..
valeur du T: 4
Tableau III-2: ------------------------------------------------------------- COMPARAI SON DE L'AGE' ENTRE ASTHMATIQUES ET NON- ASTHMATIQUES -------------------------------------------------------------
Numéro Groupe 1 Groupe 2 1 21 25 2 30 22 3 30 21 4 22 23 5 28 32 6 17 17
Différence Grl - Gr2
-4 8 9 -1 -4 0
Rang des différences
-2 4 5 -1 -2
Valeur absolue des différences du signe 1 e
moins fréquent
4 5
valeur du T: 9
Légende : -------- Groupe 1 : Groupe 2: Poids: Age:
Asthmatiques Non-Asthmatiques en Kilogramme en années
30
TABLEAU IV
---------------------------------------------------------------------- COMPARAISON DE L'INTENSITE MAXIMALE REALISEE EN MILIEU EXTERIEUR ENTRE ASTHMATIQUES ET NON- ASTHMATIQUES ----------------------------------------------------------------------
Numéro 1 2 3 4 5 6
Groupe 1 160 200 120 100 60
160
Groupe 2 120 180 220 160 160 120
Différence Gr1 - Gr2
40 20
-100 -60
-100 40
Rang des différences
2 1
-5 -4 -5 2
Valeur absolue des différences du signe le
moins fréquent 2 1
valeur du T:
2
5
Ugende: -------- Groupe 1: Asthmatiques Groupe 2: Non-A_s thma tiques l'unité de mesure de la puissance imposée est le Watt
III -3
LES DEBITS BRONCHIQUES
32
III-3-1 COMPARAISON DES EFFETS
DE L~EFFORT EN MILIEU CLIMATISE
ET EN AMBIANCE EXTERIEURE
III-3-1-1 CHEZ LES ASTHMATIQUES:
L'évolution des débits des gros troncs bronchiques (Tableau n"V) et
des petits troncs (Tableau n"VI) au décours de !!.:
l'effort
immédiatement, 15,30,45,60 minutes après est analysée de façon
comparative entre l'ambiance climatisée et le milieu extérieur.
Le test de W i 1 coxon pratiqué sur ces coup 1 es de va 1 eurs révè 1 e
qu'il n'y a aucune différence significative entre ces deux
conditions d'expérimentation, tant pour le VEMS (gros troncs) que
pour le DME 25-75 ½ (petits troncs bronchiques>, avec cependant une
tendance à la chute plus importante en milieu extérieur, mais non
statistiquement significative.
La chute du VEMS et du DME 25-75 1/. se situe autour de 301/..
33
TABLEAU V
------------------------------------------ -------- Population asthmatique
Comparaison de l'évolution du VEMS immédiatemment, 15,30,45,60 minutes après un effort pratiqué en ambiance chaude a l'extérieur, puis en ambiance climatisée à 1-'intérieur. -------------------------------------------- TABLEAU V-0 immédiatement après l'effort
Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des
Numéro extérieur intérieur Gr1 - Gr2 différences
1 -30,8 -25,6 -5 -4
2 -7,2 -9,9 2 1
3 -48,6 -17,1 -31 -7
4 -35,6 -37,3 2 1
5 -4,9 -14 10 5
6 -28,5 -42,7 14 - 6
7 -32,6 -35,4 3 3
valeur du T:
Valeur absolue des· différences du signe le
moins fréquent 4
7
11
Valeur
TABLEAU V-1 15 minutes après l'effort absolue des différences
Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des du signe 1 e
Numéro extérieur intérieur Grl - Gr2 différences moins fréquent
1 -36,5 -26,2 -10 -4
2 -7, 1 -7,9 0 1 1
3 -46,5 -20,9 -26 -7
4 -26,2 -40,8 14 6 6
5 0 -10,5 10,5 4 4
6 -44,3 -39,4 -5 -2
7 -32,6 -26,7 -6 -3
Valeur du T: 11
TABLEAU V-2 30 minutes après l'effort
Groupe 1 Groupe 2 Différence Numéro extérieur intérieur Grl - Gr2
1 -35, 1 -26,2 -9
2 -29,2 -8,5 -21
3 -51,6 -23,8 -28
4 -53, 1 -40,8 -13
-7,5 -14,3 7
5 -31 ,2 -32,8 1
6 -28,7 -37,3 9
Rang des différences
-3 -6 -7 -5 2 1 3
Valeur absolue des différences du signe 1 e
moins fréquent
Valeur du T:
2 1 3
6
34
Valeur
TABLEAU V-3 45 minutes après l'effort absolue des différences
Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des du signe le
Numéro extérieur intérieur Gr1 - Gr2 différences moins fréquent
1 -36,5 -21,9 -15 -5 2 -24,9 -7,9 -17 -6
3 -45,6 -17 -28 -7 4 -40,1 -37,3 -3 -3 5 -22,5 -16,9 -6 -4
6 -26,2 -27,9 1 1 1
7 -30,7 -28,7 -2 -2
Valeur du T: 1
!.:
Valeur TABLEAU V-4 60 minutes après l'effort absolue des
différences Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des du signe 1 ~-
Numéro extérieur intérieur Grl - Gr2 différences moins fréquent 1 -30,8 -16,2 -14 -6 6
2 -10,8 -10,0 0 1 3 -59, 1 -1112 -48 -7 7 4 -31,4 -40, 1 9 4 5 -18 -11 ,3 -7 -3 3 6 -26,2 -27,9 1 2 7 -28,7 -37,3 9 4
Valeur du T: 16
Légende: confère Tableau I
35
TABLEAU VI
Population asthmatique ----------------------
Comparaison de l'évolution du DME immédiatemment, 15,30,45160 minutes après un effort pratiqué en ambiance chaude à l'extérieur, puis en ambiance climatisée à l'intérieur.
TABLEAU VI-0 immédiatement après l'effort
Groupe 1 Groupe 2 Di fHrence Rang des Numéro extérieur intérieur Grl - Gr2 différences
1 -22,6 -8,2 -14 -3 2 16,5 -5,6 22 4 3 -40,9 -15 -25 -6 4 -54,9 -64,7 10 2 5 -3,2 35,4 -39 .. -7 6 -29,9 -53,6 24 5 7 -44,2 -48,5 4 1
valeur du T:
TABLEAU VI-1 15 minutes après 1 'effort
Groupe 1 Groupe 2 Di fHrence Numéro extérieur intérieur Grl - Gr2
1 -30,5 -21,3 -9 2 6, 1 -11 17 3 -45,5 -44,7 -1 4 -60 -70,4 10 5 14,9 23, 1 -9 6 -53, 1 -49,5 -4 7 -43 -48,8 5
TABLEAU VI-2 30 minutes après l'effort
Rang des différences
-4 7 -1 6
-4 -2 3
Valeur du T:
Valeur absolue des di fHrences du signe le
moins fréquent 3
6
7
16
Valeur absolue des différences du signe le
moins fréquent
7
6
3
16
Numéro 1 2 3 4 5 6 7
Groupe 1 Groupe 2 extérieur intérieur
-25,9 0,7 -24,2 0,5 -54,5 -52
-74 -60,4 -15,4 17
-38 -39,6 -35,4 -39,8
Di fHrence Grl - Gr2
-25 -24 -2
-14 -32
1 4
Rang des différences
-6 -5 -2 -4 -7
1 3
Valeur absolue des différences du signe 1 e
moins fréquent
Valeur du T:
1 3
4
36
TABLEAU VI-3 45 minutes après l'effort
Groupe 1 Groupe 2 Numéro extérieur intérieur
1 -27,2 -9,8 2 -4,4 -11 3 -49,4 -32,9 4 -58,3 -66 5 -27,3 27,1 6 -24,5 -26,4 7 -30, 1 -38, 9
Différence Grl - Gr2
-18 7
-17 9
-54 2 8
Rang des différences
-6 2
-5 4
-7 1 3
Valeur du T:
TABLEAU VI-4: 60 minutes après l'effort
Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des Numéro extérieur intérieur Grl - Gr2 différences
1 -17 1, 3 -18 -6 2 -7,4 -14,3 7 4 3 -15,6 -23,2 8 5 4 -59,7 -60,6 1 1 5 -30 19,5 -49 -7 6 -28,9 -30,7 2 2 7 -43 -39,8 -4 -3
Valeur du T:
Valeur absolue des différences du signe 1 e
moins fréquent 6
5
7
18
Valeur absolue des différences du signe le·'
moins fréquent 6
7
3
16
Légende: confère Tableau I
37
II I-3-1-2 CHEZ LES NON-ASTHMATIQUES:
La même analyse statistique a été faite sur les résultats des
non-asthmatiques: il n'y a là encore aucune différence
significative entre les conséquences des efforts pratiqués en
ambiance climatisée ou en milieu extérieur. <Tableau VII et VIII)
La chute du VEMS est inférieure à -20 1/.1 celle du DME 25-75 1/. est
sensiblement plus importante avec dans les deux cas une tendance à
une chute plus importante 60 minutes après l'effort.
Ainsi, nous pourrons dans la suite de cette étude confondre ces
deux circonstances d'expérience pour les asthmatiques et les
non-asthmatiques: nous prendrons la tendance la plus marquée, c'est
à dire les efforts en milieu extérieur, se rapprochant plus
naturellement de la vie courante et des efforts qui lui sont
quotidiens.
38 TABLEAU VII
population non asthmatique ---------------------------------------------------------------------- Comparaison de l'évolution du VEMS immédiatemment, 15130,45,60 minutes après un effort pratiqué en ambiance chaude à l'extérieur, puis en ambiance climatisée à l'intérieur. ---------------------------------------------------------------------- TABLEAU VII-0 immédiatement àprès l'effort
Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des Numéro extérieur intérieur Gr1 - Gr2 différences
1 -2,5 -7 5 3 2 3,6 -1 ,9 5 3 3 -2,9 -0,9 -2 -1 4 -3,6 -6,3 3 2 5 22,6 4, 1 18 5 6 -3 -27,8 24 6
valeur du T:
TABLEAU VIl-1 15 minutes après l'effort
Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des Numéro extérieur intérieur Gr1 - Gr2 différences
1 -7 6,4 -13 -5 2 -1, 4 -5,5 4 3 3 -3,8 -6,7 3 2 4 -9,7 1, 4 -8 -4 5 -3,8 -2,3 -1 -1 6 4,6 -33,5 38 6
valeur du T:
Valeur absolue des différences du signe 1 e
moins fréquent 0
Va 1 eur abso 1 ue de s" différences du signe le
moins fréquent 5
4 1
10
TABLEAU VII-2 30 minutes après l'effort
Groupe 1 Groupe 2 Différence Numéro extérieur intérieur Gr1 - Gr2
1 -7 0 -7 2 7,7 4,7 3 3 -5,3 -0,9 -5 4 0 0 0 5 -4,4 7,9 -12 6 3,8 -39,2 43
Rang des différences
-3 1
-2 0
-4 5
Valeur absolue des différences du signe 1 e
moins fréquent
valeur du T
5
6
39
Valeur TABLEAU VII-3 45 minutes après l'effort absolue des
différences Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des du signe le
Numéro extérieur intérieur Gr1 - Gr2 différences moins fréquent 1 0 -7,8 7 1 2 2,8 2,8 0 0 3 -7,3 7,3 -15 -3 3 4 -0,6 -0,6 0 0 5 -7,3 7,3 -14 -2 2 6 2,7 -39,2 42 4
valeur du T 5
TABLEAU VII-4 60 minutes après l'effort
Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des Numéro extérieur intérieur Grl - Gr2 différences
1 -7 -7. 0 0 2 1, 4 1, 4 0 0 3 -3,8 3,5 -7 -2 4 -6,9 -7,2 1 1 5 -14,7 0,6 -15 -4 6 -20,2 -29,7 9 3
valeur du T
Valeur absolue des différences du signe le
moins fréquent ,,
2
4
6
Légende: confère Tableau I
40
TABLEAU VIII
population non asthmatique ---------------------------------------------------------------------- Comparaison de l'évolution du DME 25-751/. immédiatement , 15,30,45,60 effort minutes après un effort pratiqué en ambiance climatisée à l'intérieur puis en ambiance chaude à l'extérieur ----------------------------------------------------------------------
'Jal eur TABLEAU VIII-0:Immédiatement après l'effort absolue des
différences Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des du signe le
Numéro extérieur intérieur Gr1 - Gr2 différences moins fréquent 1 -19,6 -23 4 1 2 45, 1 -10, 1 55 6 3 -17,9 -3,2 -14 -3 3 4 -18,8 -13, 1 31 4 5 116 72, 7 44 5 6 -5,4 -18,9 13 2
~ valeur du T: 3
Valeur TABLEAU VII I-1 :15 minutes après l'effort absolue des
différences. Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des du signe le
Numéro extérieur intérieur Gr1 - Gr2 différences moins fréquent 1 -16,8 -11, 6 -5 -1 1 2 44,4 0,4 44 5 3 -22,3 -28,7 6 2 4 -24,6 -15,2 -9 -4 4 5 -12,3 60,4 -72 -6 6 6 -11, 4 -19,2 8 3
valeur du T: 11
TABLEAU VIII-2 :30 minutes après l'effort
Groupe 1 Groupe 2 Différence Rang des Numéro extérieur intérieur Gr1 - Gr2 différences
1 -14,6 -19,4 5 2 2 1, 3 2,5 -1 -1 3 -29,9 -2,8 -27 -5 4 -29 -10,2 -19 -3 5 -2,9 51 , 1 -54 -6 6 -11, 9 -34,3 23 4
valeur du T:
Valeur absolue des différences du signe le
moins fréquent 2
4
6
41
TABLEAU VIII-3: 45 minutes après l'effort
Groupe 1 Groupe 2 Di fHrence Rang des Numéro extérieur intérieur Grl - Gr2 différences
1 -13 -24,6 11 2 2 -2 -2 0 0 3 -28,3 -3,6 -25 -4 4 -37,5 -21 -16 -3 5 0 32,9 -32 -5 6 -20 -26,6 6 1
valeur du T
TABLEAU VIII-4: 60 minutes après l'effort
Valeur absolue des différences du signe le
moins fréquent 2
1
3
Numéro 1 2 3 4 5 6
Groupe 1 Groupe 2 extérieur intérieur
-12,4 -24,8 -2,7 -2,7
-26,7 -16,1 -32,4 -14,6 -24,8 43,7
-23 -20,8
Différence Grl - Gr2
10 0
-10 -18 -67 -3
Rang des différences
2 0
-2 -4 -5 -1
Valeur absolue des différences du s i gn e 1 e··
rno i ns fréquent 2
valeur du T: 2
Légende: confère Tableau I
42'
III-3-2 DYNAMIQUE DES DEBITS BRONCHIQUES
DANS L'HEURE QUI SUIT L'EFFORT
EN AMBIANCE EXTERIEURE
III -3-2-1 E~)OLUTI ON DU ~)EMS:
Confère Figure n• 7
- CHEZ LES ASTHMATIQUES:
Le débit des gros troncs bronchiques est a 1 téré dès 1 a fin de
l'effort dans une proportion très importante puisque la médiane de
chute se situe autour de -30:~ et se maintient à ce n i v e au dans
1 'heure qui suit ao e c une 1 égère remontée à 1 a 60 ème mi nu te sans
que les débits ne soient normalisés.
Cette chute est très s i qn i f i c a t i ve r en effet, tous les sujets
asthmatiques ont vu leur VEMS chuter d'au moins 201/. sans pour
autant qu'ils présentent tous des sibilances bronchiques. Ainsi,
l'effort dans notre échantillonnage d'asthmatiques est toujours
générateur d'un bronchospasme,
clinique.
au moins fonctionnel, sinon
Précisons que dans notre protocole, un bronchodilatateur est donné
en fin d'analyse afin de laisser partir le sujet normal au plan
fonctionnel ventilatoire.
L.,VVJ.JU..L.LVlt \..,\....•J,."lrn.1.'\.J..IW J.JJ..J~ UJ....IUj..1.t..J J..U.1-',.~, •..• ··-- •..•..•..••.• _ •••• ).t; _
ET NON ASTHMATIQUES. (VEMS).
40
20
Effort
///1 1 • 1 1 ~ 0 15' 30' 45' 60' temps post effcrt
+
1 0 1 +
~, -i- + + 1-" +
- 0 + _..- ' + ~- -~-- + , ... .....: . ~
+ • • *' + • + -10 Î -+ • • +
-20 ~ • •
• • • . -30 -1 ~ •
• • • - 1 • -40
• • • • -50 -1 . .
-60 •
LEGENDE P..sthmatiques ------ non Asthmatiques
% pourcentage de gain ou de chute du VEMS Temps en minutes.
44
- CHEZ LES NON-ASTHMATIQUES:
La médiane de chute est toujours située au-dessus de -10;; et n'a
donc pas de signification fonctionnelle, car elle se trouve dans
l e s l i m i t e s de l a r e p r o du c t i b i l i t é de t ou t e x am e n s p i r om é t r i q u e .
Cependant, on note une tendance à la chute en fin d'analyse, à la
60 ème minute: nous ne savons, dans les limites de ce protocole,
si cette tendance se poursuit.
III-3-2-2 EVOLUTION DU DME 25-75 %:
Confère Figure n• 8
- CHEZ LES ASTHMATIQUES:
La médiane de chute est toujours inférieure à -30'.I.. Il existe par
ailleurs une chute significativement plus importante à la 15 ème
minute suivant l'effort: la médiane est alors à -40%. Elle remonte
ensuite régulièrement tout en restant en dessous de la barre des
-30%.
- CHEZ LES NON-ASTHMATIQUES:
La médiane de chute est si tuée entre -10;; et -20 1/. jusqu'à la
45 éme minute qui suit l'effort: cette tendance est vraie pour
l'ensemble de cet échantillonnage, sans que l'on puisse y accorder
un sens fonctionnel si l'on met la limite à -20 1/..
'FIGUEE 8 EVOLUTION co~~PAREE DU DME' -25/7 5% ENTRE ASTHMATIQUES ET NON ASTHMATIQUES.
40
3
2
10
• •
-4 0
+ • !;: ~ temps post effort • • + •
_,10J •
~ + ...• .. + ...•. ....•. .. - ---....... . ,__ t ....... • t + '" •
+' -20-t ' -+ '*- ~ • • •
"'- -
-30-I '\ • ,. / • • +
-404 + V • •
• • •
-501 •
• • •
• -6oJ
• •
LEGENDE: Confère figure 7 % Pourcentage de gain ou de chute
du DME-25/75%
46
Par contre, à la 60 ème minute qui suit l'effort, la médiane de
c h u t e e s t à - 2 3 , 5~~ : u n t e s t de W i 1 c o x on p r a t i q u é e n c om p a r a i son
d'une population théorique qui chuterait à -20 ;~ révèle que cette
chute est statistiquement très significative.
111-3-2-3 EVOLUTION COMPAREE DES DEBITS ENTRE
ASTHMATIQUES ET NON-ASTHMATIQUES:
Confère Tableaux IX et X
La comparaison des niveaux de chute entre ces deux populations avec
le test de Wilcoxon montre que cette .. dernière est très
s i qn i+i c a t i verne n t différente pour le VEMS dans l'heure qui suit
1 'effort.
S'agissant du DME 25-75 %, la différence des pourcentages de chute
est significative au plan statistique immédiatement, 15,30 et 45
minutes après l'effort.
Par contre à la 60 ème minute, les non-asthmatiques "rejoignent"
les asthmatiques en présentant une chute dont la médiane est à
-23,5½ pour les premiers et -28% pour les seconds.
47
TABLEAU D<
---------------------------------------------------------------------- Comparaison des effets de l'effort en milieu extérieur entre asthmatiques et non-asthmatiques, en prenant le VEMS comme critère d'évaluation ----------------------------------------------------------------------
Tableau IX-0 Immédiatement après l'effort
Différence Rang des Numéro Groupe 1 Groupe 2 Gr1 - Gr2 différences
1 -30,8 -2,5 -28 -4 2 -7? 3,6 -11 -1 ' ,- 3 -48,6 -2,9 -46 -6 4 -35,6 -3,6 -32 -5 5 -4,9 22,6 -27 -3 6 -28,5 -3 -25 -2
•· valeur du T:
Valeur absolue des différences du signe 1 e
moins fréquent 0 0 0 0 0 0
0
1Ja 1 eur Tableau IX-1 15 minutes après l'effort absolue des
différences Différence Rang des du signe 1 e
Numéro Groupe 1 Groupe 2 Gr1 - Gr2 différences moins fréquent 1 -36,5 -7 -29 -3 0 2 -7, 1 -1, 4 -6 -1 0 3 -46,5 -3,8 -43 -5 0 4 -26,2 -9,7 -17 -2 0 5 -32,6 -3,8 -29 -3 0 6 -44,3 4,6 -49 -6 0
valeur du T: 0
~)a leur Tableau IX-2 30 minutes après l'effort absolue des
différences Différence Rang des du signe le
Numéro Groupe 1 Groupe 2 Grl - Gr2 différences moins fréquent 1 -35,1 -7 -28 -2 0 2 -29,2 7,7 -36 -4 0 3 -51,6 -5,3 -46 -5 0 4 -53, 1 0 -53 -6 0 5 -7,5 -4,4 -3 -1 0 6 -31 ,2 3,8 -35 -3 0
valeur du T: 0
48
Valeur Tableau IX-3 : 45 minutes après 1/effort absolue des
différences Différence Rang des du signe 1 e
Numéro Groupe 1 Groupe 2 Grl - Gr2 différences moins fréquent 1 -36,5 0 -36 -4 0 2 -24,9 2,8 -27 -2 0 3 -45,6 -7,3 -38 -5 0 4 -40,1 -0,6 -39 -6 0 5 -22,5 -7,3 -25 -1 0 6 -26,2 2,7 -29 -3 0
valeur du T: 0
1Jaleur Tableau IX-4 60 minutes après 1/effort absolue des
!I; différences Différence Rang des du signe 1 e
Numéro Groupe 1 Groupe 2 Gr1 - Gr2 différences moins fréquent 1 -30,8 -7 -23 -4 0 2 -10,8 1 , 4 -12 -3 0 3 -59, 1 -3,8 -56 -6 0 4 -31,4 -6,9 -25 -5 0 5 -18 -14,7 -4 -1 0 6 -26,2 -20,2 -6 -2 0
valeur du T: 0
Légende: confère Tableau I
Groupe 1 Groupe 2
Asthmatiques Non-Asthmatiques
49
TABLEAU X
Comparaison des effets de l'effort en milieu extérieur entre asthmatiques et non-asthmatiques, en prenant le DME 25-75 % comme critère d'évaluation
Valeur Tableau X-0 . Immédiatement après l'effort absolue des .
différences Différence Rang des du signe 1 e
Numéro Groupe 1 Groupe 2 Gr1 - Gr2 différences moins fréquent 1 -22,6 -19,6 -3 -1 0 2 16,5 45, 1 -29 -4 0 3 -40,9 -17,9 -23 -2 0 4 -54,9 -18,8 -36 -5 0 5 -3,6 116 -119 -6 0 6 -29,9 -5,4 -24 .. -3 0
va 1 eur du T : 0
Valeur Tableau X-1 15 minutes après l'effort absolue des
différences Différence Rang des du signe 1 e
Numéro Groupe 1 Groupe 2 Gr1 - Gr2 différences moins fréquent 1 -30,5 -16,8 -14 -1 0 2 6, 1 44,4 -38 -5 0 3 -45,5 -22,3 -23 -2 0 4 -60 -24,6 -36 -4 0 5 -43 -12,3 -31 -3 0 6 -53, 1 -11, 4 -42 -6 0
valeur du T : 0
Valeur Tableau X-2 : 30 minutes après l'effort absolue des
différences Différence Rang des du signe 1 e
Numéro Groupe 1 Groupe 2 Grl - Gr2 différences moins fréquent 1 -25,9 -14,6 -11 -1 0 2 -24,2 1, 3 -25 -3 0 3 -54,5 -29,9 -25 -3 0 4 -74 -29 -45 -6 0 5 -15,4 -2,9 -13 -2 0 6 -38 -11, 9 -27 -5 0
valeur du T : 0
50
Valeur Tableau X-3 : 45 minutes après l'effort absolue des
différences Différence Rang des du signe le
Numéro Groupe 1 Groupe 2 Gr 1 - Gr2 différences moins fréquent 1 -27,2 -13 -14 -3 0 2 -4,4 -2 -2 -1 0 3 -49,4 -28,3 -21 -4 0 4 -58,3 -37,5 -21 -4 0 5 -27,3 0 -27 -6 0 6 -24,5 -20 -4 -2 0
valeur du T : 0
Valeur Tableau X-4 60 minutes après l'effort absolue des
!t différences Différence Rang des du signe le
Numéro Groupe 1 Groupe 2 Gr1 - Gr2 différences moins fréquent 1 -17 -12,4 -5 -1 2 -7,4 -2,7 -5 -1 3 -15,6 -26,7 11 5 ·' 5 4 -59,7 -32,4 -27 -6 5 -30 -24,8 -6 -4 6 -28,9 -23 -5 -1
valeur du T : 5
Légende : confère Tableau I -------- Groupe 1: Asthmatiques Groupe 2: Non-Asthmatiques
51
IIl-3-3 CORRELATION DE L/HYPERREACTIVITE
BRONCHIQUE NON-SPECIFIQUE
A L/ACETYL-CHOLINE ET AL/EFFORT
- CHEZ LES ASTHMATIQUES:
Nous rappelons que tous les asthmatiques ont présenté une chute des
débits bronchiques à moins de 1000 microgrammes d'Acétyl-Choline.
Tous ont également fa i_ t un bronchospasme _.j nfra-c 1 inique et/ou
clinique à l'effort.
- CHEZ LES NON-ASTHMATIQUES:
Le Tableau XI montre que chez les non-asthmatiques, il n'y a pas de
différence significative entre la chute des débits bronchiques
induite par l'hyperréactivité à l'Acétyl-Choline, et celle due à
l'effort:
les non-asthmatiques avan t une DLAC basse, seront ceux qui feront
un asthme infra-cl inique à l'effort.
52
TABLEAU XI
----------------------------------------------------- Comparaison de l'hyperréactivité bronchique non spécifique à l'acétyl-choline et à l'effort en milieu extérieur chez les non-asthmatiques. ------------------------------------------------------
Numéro 1 2 3 4 5 6
DLAC EFFORT Groupe 1 · Groupe 2
-7,6 -12,4 -70,7 -2,7 -16,7 -26,7 -75,3 -32,4
-41 -24, 8 -2, 2 -23
Différence Gr1 - Gr2
5 -68 10
-43 -17 21
Rang des di ffére:nces
1 -6 2
-5 -3 4
Valeur absolue des différences du signe le
moins fréquent 1
2
4
Valeur du T = 7
Légende: confère Tableau I
Le pourcentage de chute exprimé pour les groupes 1 et 2 est celui de l'évolution du DME 25-75 1/.
III -4
----------------------------------------
CONSOMMATION D'OXYGENE ET CHARGE IMPOSEE
----------------------------------------
54
II 1-4-1 COMPARA! SON DE Lt\ PU! SSANCE
MAXIMALE TOLEREE LORS D'UN EFFORT
PRATI QUE El'-l MI LI EU EXTER! EUR ET
EN AME:JANCE CL!MAïlSEE
III-4-1-1 CHEZ LES ASTHMATIQUESt
Le tableau nmXII-1 compare les __ Puissances. Maximales
Tolérées (P.M.T,) chez les asthmatiques entre milieu extérieur et
ambiance climatisée:
il e x i s t e une tendance qui est statistiquement s i qn i f i c a t i ve " à
déve 1 cpp e r une P .M. T. supérieure en mi 1 i eu extérieur.
II 1-4-1-2 CHEZ LES NON-ASTHMATIQL1ES:
Par contre, dans ce groupe, on ne retrouve pas cette
tendance: la P.M.T obtenue est identique quelle que soit la
condition thermohygrométrique de l'expérience.
<Tableau XII-2)
55
TABLEAU )<I I
------------------------------------------------------- Comparaison de l'intensité maximale tolérée exprimée en Watts lors d ' un e ff or t p r a t i q u é e n m i l i e u e d é r i e 1J r e t e n am b i an c e c 1 i ma t i s é e ----------------------------------------------------
Tableau XII-1 :Sujets Asthmatiques ----------------------------------
Extérieur Intérieur Différence Numéro Groupe 1 Groupe 2 Gr1 - Gr2
1 160 180 -20 2 200 160 40 3 120 120 0 4 100 100 0 5 60 60 0 6 160 140 20 ., 80 60 20 (
t)aleur du T
Tableau XII-2:Sujets non-asthmatiques -------------------------------------
Rang des di fHr::nces
-1
'-}a leur absolue
des di Hérences du signe 1 e
moi ris fréquent 1
4
Extérieur Intérieur Différence Numéro Groupe 1 Groupe 2 Gr1 - Gr2
1 120 100 20 ...• 180 160 20 L
3 220 200 20 4 160 160 0 5 160 180 -20 6 120 140 -20
Rang des différences
1 1 1
-1 -1
1)a 1 eur· absolue
des différences du signe le
moins fréquent
1 1
t..Jaleur du T : 2
Légende: L'unité de mesure est le Watt
56
!II-4-2 COMPARAISON DES
EOUI1v'ALEi',lTS-RESP 1 RATOI RES POUR L., O)(YGENE
A LA PUI SSP,i",ICE ~A;:Ut·~ALE TOLERE!= LORS D-' UN
EFFORT PRATIQUE EN MlL!EU EXTERIEUR ET
EN AMBIAi'-!CE CLJMATI SEE
La comparaison des Equivalents-Respiratoires pour
au rnorne n t de 1 a P .M. ï., est une ~1,aluation du
rendement des appareils cardio-circ:ulatoire ~t respiratoire lors
d'un tr av a i l sub-rnax ima l fourni par l r or qan i srne : elle p e r me t de
dé t ac t e r des anomalies parti cul i èr e s di·Hérenciant les groupes en
raison, soit des conditions d-'expérience, soit de leur pathologie
asthmatique.
Les tableiux XIII-1 et 2 montrent par un test de Wilcoxon
qu·'il n'est pas de différence s t a t i s t i qu eme n t s l qn i f i c a t i ve entre
l'expérience en milieu extérieur et climatisé aussi bien chez les
asthmatiques que chez les non-asthma~iques,
Ceci permet de ne comparer les EQ02 qu'en milieu
extérieur, condi~ion de vie usuelle des individus.
Ainsi, le t sb l e au )(11,) montre qu r i l n :1 a pas non plus de
différence statistiquement significative entre asthmatiques et
non-asthmatiques de leur EQ02 en mil i e u extérieur.
57
ïABLE1~U XII!
---------------------------------------------------------------------- Comparaison des équivalents-respiratoire pour l'oxygène à la Puissance t1a;<imale Tolérée entre l'ambiance cl irnatisée et le milieu extérieur ----------------------------------------------------------------------
Tableau XIII-1 Sujets asthmatiques
Groupe 1 Groupe 2 Différence Numéro extérieur intérieur Gr1 - Gr2
1 30,9 30,9 0 2 3t, 8 42,6 -11 ., 48,5 65,2 -17 ..., 4 44,3 41 ,5 3 5 39,7 39,4 0 6 29 ':)") 7 -3 -..14- ' '
7 53,8 55,7 -2
Rang des di Hérences
Valeur absolue des di fHrences du si çne le
moi n·; fréquent
-4 -5 2 2
-2 -1
valeur du T: 2
Tableau XIII-2 : Sujets non-asthmatiques
Groupe 1 Gro1Jpe 2 Différence Numéro extérieur intérieur Gr-1 - Gr2
1 59,9 44,5 15 2 26,8 32,6 -6 3 29,5 25,7 4 4 27, 1 29,9 -2 5 30,6 32, 1 -2 6 36,2 37,5 -1
Rang d~s différences
6 -5 4 -1 -1 3
Valeur absolue des di fférl:nces du signe 1 e
moins fréquent
5
1 1
va 1 eur du T: 7
Légende: -------- L'équivalent respiratoire est le rapport sans dimension de VE/V02
58
TABLEAU XF.J
Comparaison des équivalents-respiratoire pour l'oxygène à la Puissance Maximale Tolérée entre Asthmatiques et Non-Asthrnitiqu2s en milieu extérieur
Différence Ra.ng de s Numéro Groupe 1 Groupe 2 Grl - Cii'2 di f-rérenc2s
1 3ü,9 5919 -29 -6 2 31,8 26,8 5 1 3 48,3 29,5 10 5 ·'
4 44)3 27, 1 17 4 5 39,7 30,-S 9 3 6 29 36,2 -7 -2
Valeur absolue des di fférenc2s du signe le
moins fréquent 6
2
valeur du ï: 8
Légende: -------- Groupe 1: Asthmatiques Groupe 2: Non-Asthmatiques L'équi\Jalent respiratoire est le r<lpport sans dimension de VE./V02
59
JI! -4-3 COl'1!PARA ! SON DES
EQUI1v1ALENTS-P.ESPI RATOI RES POUR L., OXYGENE
A 60 WATTS LORS D.,UN EFFORT ~RATIQUE
EN MILIEU EXTERIEUR ET EN AMBIANCE
Cl J MATI SEE_
La plus petite des puissances maximales tolérées fut de 60
Watts chez un sujet asthmatique de sexe fémintn: nous avons repris
cette valeur qui a donc été atteinte par l r e n sernb l e des sujets,
afin de voir s'il y avait des signes précurseurs 1Jentilatoires
pouvant é o e n tu e l l eme n t expliquer cette limitation à l'effort.
La comparaison au sein des groupes as t brna t i que (Tableau
XV-1) et non-asthmatique (Tab l e au XV-2) mcn tr s qu·'il n'y a aucune
différence significative 1 iée au mi 1 ieu •
De mërne , le tableau XVl révèle que la maladie asthmatique
ne s aur a i t en tant que telle, e xp l i que r- cette limitation de
1 'effort.
60
TABLEAU )(V
------------------------------------------------------------------ Comparaison des équivalents-respiratoire pour l'oxygène à 60 watts e n t r e l e m i l i e u e x t e r i e u r e t 1 ' am b i an c e c 1 i ma t i s é e ------------------------------------------------------------------
Tableau XV-1: Sujgts asthmatiques
Groupe 1 Groupe 2 Numéro extérieur intérieur
1 27,8 28,2 2 23 34,7
5518 33,5 39,4
29 55,7
3 47,5 4 35, 1 5 39,7 6 24,5 7 49,6
Différence Gr1 - Gr2
-1 -11 -8 2 0
-5 -6
Rang des di fHrences
1,)aleur absolue des di Hérences du signe le
moins +r é qu e n t 1
-6 -5 2 2
-3 -4
valeur du T: 2
Tableau )<V-2: Sujets non-asthmatiques
Groupe 1 Groupe 2 DifHrence Numéro extérieur intérieur Gr1 - Gr2
1 47 35,4 12 2 25 32,2 -7 3 26,5 25,9 1 4 23,8 23,5 0 5 22,5 23,7 -1 6 31,8 30 1
Rang des di Hérences
5 -4
1
-1 1
Valeur absolue des différences du signe le
moins fréquent
4
valeur du T: 5
Légende : -------- L'équivalent-respiratoire pour l'oxygène est le rapport sans dimension de VE/VD2
61
TABLEAU X1v1 I
Comparaison des équivalents-respiratoire pour l'oxygène à 60 watts entre asthmatiques et non-asthmatiques en milieu exterieur
Différence Rang des Numéro Groupe 1 Groupe 2 Gr1 - Gr2 différences
1 27,8 47 -20 -5 2 23 25 _ . .., -1 ... 3 47,S 26,5 21 6 4 35, 1 23,8 12 3 5 39,7 22,5 17 4 6 24,5 31 ,8 -7 -2
valeur du T:
1Ja 1 eur absolue des différences du signe 1 e
moins fréquent 5 1
2
8
Légende: cf Tableau XV -------- Groupe 1: Asthmatiques Groupe 2: Non-Asthmatiques
---------------------- ·-
DI SCUSS I 01"-.i
63
P.)-1 LES POPUI ATl OMS ETUD1 EES
Le choix dans le recrutement des deux populations reposent sur les
tr avaux réalisés préalablement par PIGE:~RIAS (52) et N-'DHATZ (42)
montrant qu+ i l n-'existe aucune di-fHrence liée au sexe ou à la race
en matière d'hyperréactivité bronchique non spécifique à
1'Acét:tl-Cho1ine: ainsi il fut tout..':!. rait licite d'avoir dans nos
groupes, indifféremment des sujets masculins ou féminins de race
noire ou blanche puis de les comparer.
L'absence de toute consommation de tabac était un préalable
obligatoire aux divers tests, et en p ar t i cû'l i e r à c e l u i de la
recherche de la D.L.A.C. qui aurait pu étre faussée par
l'irritation et l'hypersécrétion inflammatoire du e s au tabac
<BDUSHEY (4), CHAI (10), CHATHAM (12)).
Dans le groupe des asthmatiques, l-1 maladie asthmatique était
confirmée par 1 e suivi thérapeutique c onnu , Le test à 1 'effort a
ensuite été réalisé en deh or s de toute crise actuelle d'asthme: le
"stimulus effort" était donc le seul en cause. (SUNDGAARD (7).
Le groupe "témoin", a été choisi en raison de l'absence totale
d'antécédents personnels d'asthme: leur éventu~lle hvp e r é ac t i v i t é
bronchique a été une découverte faite au décours du test à
l 'acéty1-chol i ne.
64
L/absence vérifiée
sous-jacente, avec
de
en
artérielle systémique,
pourraient dé•,e 1 opper
toute pathologie
particulier
é11itait de
à. l'effort,
cardio-vasculaire
1/absence
recruter des sujets qui
un asthme cardiaque par
insuffisance ven tri eu 1 aire gauche, d/ une part, ou qui serait un
facteur limitant de leur aptitude physique (BLEECKER (2), EGGLESTON
< 21)) •
Ceci exclut bien sür- toute pr l s e médicamenteuse à. visée
cardio-vasculaire qui pourrait avoir des répercussions sur la
fonction ventilatoire : Alpha-bloquant (BLEECKER (3),
Séta-bloquant CPIGEARIAS (46)).
Un de nos su i e t s présentait une hémoglobinopathie de type Hb AS:
LONSDORFER (40) a montré que dans un effort triangulaire tel qu/_.il
a ét1 pratiqué dans cette étude, il n/y avait aucune répercussion
sur 1 a performance du sujet qui puisse tHre 1 i ée à. 1 / anoma.1 i e de
1/hémoglobine.
65
IV-2 METHOOOLOGIE
I~)-2-1 La Dose Lirnin~ire d'Ac~tvl-Cho1 ine
Nous avons repris le protocole util is.é dans le service
dExp l or at i ons Fonctionnelles Respiratoires (Pr J, LONSDORFER), et
mis au point selon les recomrnandaticns de la Société Européenne de
Physiopathologie respiratoire résumées par BERNADOU (1).
N'DHATZ (42), dans sa thèse, en donne une critique dont nous
retiendrons les 3 points fondamentaux:
ce test est non-cumulatif en raison de l'usage de
l'Acétyl-,:holine, ce qui est un au an t aqe pour définir une dos e
s su i 1 ;
- le montage en aérosol isation continue est une çar-an t i e de qualité
de l'aérosol hornogéneité, absence de stockage et donc de dépôt
particulaire irnportint dans le système CFREOUR (25));
- l'inhalation étant faite durant la phase inspiratoire du volume
courant, le volume inhalé ne stimule pas les récepteurs de tension
bronchiques te 11 es que 1 e feraient des rnan ce uvr e s de vent i 1 a t ion
forcée (GAYRARD (26).
66
IV-2-2 l'épreuve d'~ffort
Les populations t e s t é e s comprennent des sujets masculins
et féminins: nous avon s 1Ju qT'en matière d'hyperréactivité
bronchique non spécifique à l'Acét;;l-Cho1ine, il n';,, ao a i t pas de
différence significative liée au s e x e ou à la race (42,52);
l'éventuel bronchospasme induit par l'effort, forme p ar t i c u l i èr-o
d'hyperréactivité broncn i que , ne sen. pas, à priori, influencé par
le sexe.
Toutefois,la charge maximale tolérée 1st relativement dépendante du
sexe en ce sens que la masse musculaire est tout à fait dif~érente
entre hommes et femmes: a i n s i les Puissances Maxirnaies Tolérées
CP.M.T.) seront sensiblereent inférieures chez les sujets féminins,
ce qui peut poser un problème d'interprétation quant à -la
comparaison des groupes.
Cependant, le µrotocole retenu, d'effort triangulaire, par
paliers d2 20 1,1Jatts de 2 minutes, impose au sujet d'a1ler jusqu'à
une valeur rnax irna l e qui lui est propre: le sujet devient alors son
propre témoin et sera comparable aux autres en terme de P.M.T ..
Ce protocole répond bien à la question posée: quelle est
l'influence d'un effort sub-rnax ima l chez des sujets asthmatiques et
non-asthmatiques placés dans des conditions thermo-h;1grométriques
particulières?
67
La comparaison des paliers eux-mëme s en termes de
consommation d'oxygène ne p our r a i t se réa 1 i ser que si l'on av a i t
irnp osé à chaque sujet une valeur rigoureusement identique en l1Jatt
par Kilogramme de poids corporel, et par s e x e séparé.
IV-2-3 L'évalu1tion du Bronchospasme
Les mesures sp i r-omé tr i que s faites après l'e-Hort, tout
comme celles faites dans le cadre de la r e ch e r c he de la D.L.A.C.,
sont rapportées aux valeurs dP. référence selon la race
( BOUTROS-TON I ( 6) ' PIGEAR!AS (49,50), Vàge C BURROl,JS < 8) ,
COLLOMBIER (17),KNUDSON (37)), la taille (PREFAUT (53), TUO (59)),
En raison de la v ar i ab i l ité l n t r a+i n d i v i du e l l e de -La
courbe d'expiration forcée (COCHRANE (15)), nous avons répété trois
fois la mesure de base, et retenu la meilleure valeur.
68
IV-3 RESUiTATS
IV-3-1 LES PROTOCOLES D'E~FORT DtNS LA L[TTERATURE
1,HLSON et E1)ANS (60), ont réalisé des tests d'effort sur
tapis r ou l an t à v i t s s s e c on s t an ta de 5 à ,5 minutes à 40, 60, 80,
100 ~~ de la consommation max irna l e d10x;1g~ne (1,)0".;ma:<) des sujets, 4
après avoir déterminé celle-ci par un effort triangulaire à vitesse
constante, mais à pente progressivement croissante;
par ailleurs, ils ont réalisé le m~me ty!)e d'effort à 80 ~~ de la
V02max définie en fonction de la fréquence cardiaque théoriqu2 des
sujets sur la table publiée par l'Organisation'·Mondiale de la Santé
< LP,NGE ANDERSEN K. et Co 11 . < 38)) •
il app ar at t en conclusion ;;. c e t t e e xp ér- irne n t a t ion que
l'effort pratiqué à 80 ~~ de 1 a 1.)0,,ma:: 1 e p 1 us asthmogène:
ainsi, avec c et t e table de référence pr é c i t é s , il est possible de
définir 1 a ch ar qe en fane t ion de la fréquence car di aque obtenue
directement corrélée avec la V02max.
SILVERMAN et ANDERSON (55i proposent comme protocole
d'effort le plus asthmogène, chez les enfants, une course sur tapis
roulant pendant 6 à 8 minutes avec une pente de 10 à 15 X : ceci
correspondant à une vo2max comprise entre 60 et 85 ½ et une
fréquence cardiaque maximale (Fe max) de 170 à 175 battements par
minute.
Ils en concluent une excellente r spr-odu ct i b i l i t é dans un délai
inférieur à une semaine, l'absence de v ar r a t i on nycthéméraie à
l'induction du bronchospasme.
69
CROPP<19) insiste sur 1:3. né c e s s i té d'adai)ter le protocole
à l'àge des sujets: avant 25 ans, on montera très rapidement à 85 1/.
de la Fréquence cardiaque maximale et aprè; 25 ans, on le fera en
3 paliers progressifs; la c our s s sur tapis roulant reste pour ces
auteurs l'exercice de référence, car le plus asthmogène.
EGGLESTOtl (20), avec le groupe de travail sur les é pr e uve s
d'effort et les tests de bronchoprovocation de "i'American Academy
of Al l er çv" (21), uti 1 ise une course sur tapis roulant pendant 5 à
8 minutes à vitesse et pente c on s t an+e s , et à 90 ~~ de la
fréquence cardiaque max ima 1 e théorique correspondant à une
augmentation de la consommation d'oxyg~ne à 30~40 ml/mn/Kg.
Le test retenu dans no tr e laboratoire est un effort
triangulaire en . .l.. . p o st c Ion a ss Ise, par pal i er de 20 !,,Ja t t s et de 2
minutes, allant jusqu'à la puissance rnax irna l e tolérée.
On obtient ainsi du sujet un effod sub-rnax irna l , qui chez tous les
asthmatiques de notre série a entraîné un bronchospasme objectivé
par les mesures spirométriques faites après l'effort,
Il ap p ar al t donc que ce pr o t oc o l e est tout à fait utile
pour déceler un asthme à i'effort.
Employé en routine par le :aboratoire1 en matière d'aptitude
physique tant chez les malades que chez les sportifs, i 1 a
l'avantage d'~tre u t i l i s ab l dans t ous 1 es cas de figure de notre
pratique mé d i c a l e ; sa validité dan s le cas le l r a s thrne apporte un
élément de plus en sa faveur.
Enfin, cet effort sur bicycle ergométrique est tout à fait
susceptible d'induire un br-oncho ap asme , méme s1il ne semble pas, à
travers la littérature être le plus asthmogène: quoi qu'il en soit,
c'était le seul réalisable avec le matériel disponible,
71)
Les différentes pr-op o s i t i ons de normalisation de s tests à
l'effort (21) conseillent de mesurer l'é11olution des p ar-amè tr e s
ventilatoires après ]·'effort durant 20 minutes: dans notre étude,
nous constatons que certains débits commencent à chuter entr~ la 45
ème et la 60 ème minute après l'effort, en particulier pour le DME
25-75;~ <Figure 8) chez les non-asthmatiques ayant une D.l.(4.C,
basse.
Il serait donc très intéressant de poursuivre les
enregistrements de ces débits durant au moins deux heures afin de
c onn at tr-e leur évolution et surtout de n'en point mé c onn al t r e
l'involution surtout chez les sujets "normaux" à D.L.A.C. basse.
Ce groupe représente environ 35 % de la population des
10-20 ans sous ce climat: de tels sujets, sont en mati~re d'asthme,
des sujets "à risque" (42,51). Ils devraient bénéficier d'une
prévention de l'asthme à l'effort identique à celle préconisée pour
les asthmatiques.
IV-3-2 l'exoression des résultats
Afin de pouvoir comparer les sujets entre eux, nous avons
toujours exprimé les résultats spirométriques en fonction de la
valeur de référence correspondant à la population dont ils sont
issus;
d'autre part, tous les résultats ont été exprimés ég<'.dement en
fonction de 1 a valeur obtenue u repos, afin de ne pas sur ou
sous-évaluer un bronchospasme (cf chap III).
Ceci a été préconisé par GAYRARD (27), OREHEK {43). Par
contre, SIL1,)ERMAN et ANDERSGN (55) n'uti 1 i s e n t que le rapport à la
valeur de repos, ou à la seule valeur de référence.
71
JOHNSON ( 35) dans sa revue sur J 'e:<pri?s·; ion s t 1 t i s tique
des résultats des tests à'effort, i n s i s t s sur l'intédt de la
valeur de repos et du rapport de cette der~ière et de celle obtenue
après l'effort, à la valeur de référence du sujet.
L'inférence statistique issue de ces études sera d'autant meilleure
que les groupes seront les plus homogènes par rapport à l'épreuve
d'effort: il serait donc ut i 1 e d' i mp os er un effort ri 901Jreusemen t
dosé en fane t ion du poids de 1' individu pour assurer uns ana 1 yse
statistique secondaire avec toutes les garanties mathématiques
possible.
Le choix des tests de comparaison de gro~pes étudiés doit
se faire en fonction de la distribution des populations tests
fondés sur les move nn e s dans le cadr e d'échantillons s.upérieurs à
30 et distribués selon une loi normale (test t de Student> et tests
fondés sur la médiane pour des échantillons de petite taille (test
de lJilcoxon). Les algorithmes utilisés dans ce travail sont repris
aux l i vre s de Louis D'HAINAUT: Concepts et Méthodes Statistiques
Tomes 1 et 2.
IV-3-3 Pathogénie de l'asthme à l'ef·~ort
-L'hvoerventilation:
K I V ITY ( 3 6 ) a m i s e n é v i de n c e u n e r e 1 a t i on de t y p e
"dose-effet" entre l'importance de la ventilation minut~ , évaluant
l'hyperventilation du sujet, et le bronchospasme induit lors de
l'effort,
72
Travaillant dans le même Sl?ns, ZEBALLOS (62) a montré que
10 minutes d'hyper1Jentilation isocapnique voiontaire avaient les
mêmes conséquences bronchospastiques que 10 minutes d'effort à 80%
de la fréquence cardiaque rnax irna l e , à condition dans 1 es deux
cas, que la ventilation ait été faite par la bouche et non pas par
le nez seulement.
Le nez joue ainsi son rôle de protection des voies aériennes;
ZEBALLOS pense alors que le stimulus rna.jeur est l'air froid et sec
plus que l'hyper1Jentilation e l l s -rnême , intervenant au n i o e au de
récepteurs des voies aériennes supérieures.
Notre étude à montré qu'il n y a pas de différence stastistiquement
significative entre asthmatiques et non-asthmatiques concernant
l'équivalent-respiratoire pour ]·'oxygène (Tableau ,< I '..)) : la
ventilation externe est donc identique dans les deux gi~oupes, ce
qui prouve qu'il n y a pas de relation de type "dose-effet" entre
l'h;tperventilation et le bronchospasme induit p ar l'effort.
-La thermo-hygrométrie
CHEN et HORTON ( 13, 14) en t montré que 1 chez des
asthmatiques, un effort pratiqué à 23"C et 15 1/. d'humidité relative
entraînait un echute de 31;~ du 1,)EMS et de 41 1/. de DME 25-75 ;~ ,
tandis que, pratiqué à 37 •c et à 100 ;< d'humidité relative, il
n'avait aucun conséquence sur les débits bronchiques.
STRAUSS et Mac FADDEN (57), après avoir retrouvé le même
phénomène biologique, pensent que le contenu en vapeur d'eau de
l'air inspiré est un facteur déclenchant de premier ordre,
l'organisme perdant moins d'eau au cours de cet effort.
73
Nos résultats remettent en cause de telles propositions:
les tableau:<~), 'JI, ~)Il, 'Jlll montrent qu'il n':1 a aucune
différence entre les efforts pratiqués en milieu e:dérieur
(température moyenne de 30 "Cet hygrométrie à 85 ;~) et en milieu
climatisé (température à 22"C et 72 ~~ d1hygrométrie), aussi bien
chez les asthmatiques que chez les non-asthmatiques.
D.,autr·es facteurs doivent ètre pris en compte: la
prévalence de l.,asthme chez les 10-20 ans étant de l'ordre de 10 %,
avec une D.L.A.C. se situant à 1000 microgrammes chez les
asthmatiques, et une hyperréac t i v i té bronchique à 1 'acé t y l -cho l i ne
à moins de 3000 microgrammes chez les non-asthmatiques, il existe
sans doute des facteurs prédisposants à un bronchospasme induit par
l'exercice;
ces facteurs sont sans doute d., ordre envi ronemen ta 1 et 1 i és·· à
l'écosystème tropical humide (COOKSON (18), SOFQL.JARA (56)) : une
étude complète des allergènes tropicaux s'avère indispensable, les
facteurs physiques climatiques (température, humidité) ne pouvant à
l 'évidence, et au contraire, exp l i quer ces phénomènes.
Dans la population non-asthmatique testée, on a pu prouver
(Tableau XI) que ce sont les sujets ayant une D.L.A.C. basse, avec
bronchospasme infra-clinique déclenché par le médiateur chimique,
qui présentent une chute significative des débits bronchiques, en
particulier des petites bronches, après l'effort
Ceci est tout à fait en accord avec les travaux de CHATHAM
et BLEECKER (11) montrant la corrélation entre la réponse à
l'exercice physique et la réactivité à la Méthachol ine.
74
-L'acidose métabolique et production de
lactate
STRAUSS ( 5 8 ) a r e c h e r c h é s i 1 ' ac i dose m é t ab o 1 i q u e g é n é r é e
par le travail musculaire pouvait être à l'origine du
bronchospasme: la perfusion de bicarbonate de sodium visant à
maintenir un Eli normal ne previent pas la survenue du bronchospasme
après 1 'effort.
D'autre part, la perfusion de Lactate, n'est pas susceptible de
provoquer un bronchospasme.
Ceci montre bien que ]·'acidose métabolique n'est ~
facteurs de déclenchement de l'asthme à l'effort.
pas un des
Nous n'avons pas mesuré la lactatémie dans notre étude qui
par ailleurs était strictement non-sanglante.
Toutefois, les équivalent-respiratoires étant strictement
comparables entre asthmatiques et non-asthmatiques, la réponse
aérobique des deux groupes est identique;
on peut donc affirmer qu'il n'y a pas de différence dans la
production de lactate, témoin de la phase anaérobie,
l'absence d'influence de l'acidose métabolique
bronchospasme.
confirmant
sur 1 e
l._,,.I
---------------------
COt--.lCLUS I ON
---------------------
76
Cette étude de deux populations, asthmatique et non-asthmatique,
permet d'affirmer:
au olan de l'hyperréactiuité bronchique non-spécifique,
- la reproductibilité de la dose 1 iminaire d'acétyl-chol ine (DLAC),
dans les deux groupes,
au p 1 an de 1 'asthme induit par 1 'exercice physique au cours d'un
effort triangulaire par palier de 20 ~oJatts de 2 minutes allant
jusqu'à la puissance maximale tolérée par le sujet,
- la validité de ce protocole d'effort intense et bref à provoquer
un bronchospasme;
- l'absence de différence statistiquement significative entre un
effort pratiqué en ambiance climatisée et en milieu extérieur dans
1 es deux cas;
- 1 e déc 1 enchemen t d'un bronchospasme infra-cl inique et/ou c 1 inique
chez tous les asthmatiques, le DME 25-751/. étant plus sensible que
le VEMS à mettre ce bronchospasme en évidence;
77
- chez les non-asthmatiques, l'absence de chute significative des
débits bronchiques pour un seuil à -20% tant pour le VEMS que pour
le DME 25-75% avec toutefois une chute significative de ce dernier
paramètre à la 60 ème minute su i v an t l'effort chez les sujets
non-asthmatiques ayant une D,L.A.C. basse.
Le test d'effort est dans ce cas un test de bronchoprovocation par
un agent "physique" (l'effort), complétant le bilan d'un sujet
normal se plaignant d'une dyspnée d'effort et présentant une l.
hyperréactivité bronchique lors d'une stimulation par un agent
chimique (l 'acétyl-chol ine);
ainsi, chez ces sujets, il sera possible de proposer une prévention
d'un bronchospasme, m~me infra-cl inique, en prescrivant avant
l'effort un béta-2-mimétique sous forme d'aérosol par exemple.
l'absence de différence significative entre asthmatiques et
non-asthmatiques concernant 1 a Puissance Maxima 1 e Tolérée,
démontrant que l'asthme ne saurait, sous ce c 1 ima t trop i ca 1 humide,
~tre une cause d'inaptitude physique en phase intercritique si le
sujet asthmatique possède à ce moment-là, une fonction ventilatoire
normale.
78
Ainsi, le milieu tropical humide n'est pas moins
asthmogène que le cl irnat froid et sec.
La rééducation des asthmatiques à l'effort est un complément fort
utile de la rééducation ventilatoire traditionnelle:
l'asthmatique, bien surveillé pourra faire tous les types de sport,
en phase in tercr i tique, et même son réentratnement sera une
véritable "forme de désensibilisation" •
En effet, tout bronchospasme induit par 1 'e~<erc i ce physique est
toujours réversible sous béta-2-mimétique.
De p 1 us 1 a prévention de ce bronchospame passe par
avant l'effort des béta-2-mimétiques et/ou du
disodique qui semble plus efficace chez l'enfant.
l'inhalation
cromoglycâte
79
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in exercise-induced
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QUE LES HOMMES M'ACCORDENT LEUR ESTIME SI JE SUIS RESTEE FIDELE A
MES PROMESSES, QUE JE SOIS COUVERTE D'OPPROBRE ET MEPRISEE DE MES
CONFRERES SI J'Y MANQUE.
NOM: ADO ADO
Tritre de la t~èse
Prénom: MARIE ISAEELLE APPO
L'ASTHME A L'EFFORT EN CLIMAT TROPICl,L HUMIDE. Relation à !hyperréactivité bronchique non spécifique i l'acétyl-choline.
Ar.née 1987 Numéro:
Ville soutenance: ABID~AN
Pays d'origine : COTE D'IVOIRE
Pagination: 86 pages
Type de public. Thèse
Lieu de dfpôt : Bibliothèque Faculté de Médecine
Secteur d'intérêt : PHYSIOLOGIE
RESUME Cette étude de deux populations, asthmatique et non-asthmatique, permet d'affirmer:
au plan de l'hyperréactivité bronchique non-spécifique, - la reproductibilité de la dose liminaire d'acétyl-choline <DLAC), dans les deux groupes.
au plan de l'asthme induit par l'exercice physique - l'absence de différence statistiquement significative entre un effort pratiqué en ambiance climatisée et en milieu extérieur dans les deux cas; - le déclenchement d'un bronchospasme infra-cl inique et/ou cl inique chez tous les asthmatiques, le DME 25-75"/. étant plus sensible que le VEMS à mettre ce bronchospasme en évidence; - chez les non-asthmatiques, l'absence de chute significative des débits bronchiques pour un seuil à -201/. tant pour le V81S que pour le DME 25-751/. avec toutefois une chute significative 'de ce dernier paramètre à la 60 ème minute suivant l'effort chez les sujets non-asthmatiques ayant une D.L.A.C. basse. - l'absence de différence significative entre asthmatiques et non-asthmatiques concernant la Puissance Maximale Tolérée, démontrant que l'asthme ne saurait, sous ce climat tropical humide, ê tr e une cause d'inaptitude physique en phase intercritique si le sujet asthmatique possède à ce moment-là, une fonction ventilatoire normale.
Ainsi, le milieu tropical humide n'est pas moins asthmogène que le climat froid et sec, L'asthmatique, bien surveillé pourra faire tous les types de sport, en phase intercritique, et même , son réentralnement sera une véritable 'forme de désensibilisation' ,
Mots clés (comflérnent)
- Asthme - Effort - Climat tropical humide - Hyperréactivité brcnchique.