Sur les traces of the French roots of ChandernagorOn the traces of the French roots in Chandernagor

CHANDERNAGORText and Translation : Debdutta Dey

Research : Lipika Ghosh

Editor : Kalyan Chakrabortty

Chandernagor Heritagewww.giri-doot.com

Published on the eve of Bonjour India and 60th Merger Celebration ofChandernagor with Indian Union

Financed by : Chandernagor HeritagePhotography : Saibal Das

Kalyan ChakraborttySketch : Aloke Krishna Mitra

Koel BhattacharyaCover Design : Lipika Ghosh

ACKNOWLEDGEMENTMr Amar Nath MitraMrs Helen GuinMr Golak GuinMrs Sophie Villain OnraetMrs Brigitte SilbersteinMr Gautam MalakarMr Animesh Ghosh

Printed by : Das PrintersKolkata-700 009e-mail : dinuamit@rediffmail.com

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First time in the History of France:PEACEFUL TRANSFER IN SPIRIT OF UNDERSTANDING

TRANSFER OF SOUVEREIGNITY THROUGH REFERENDUM

DedicatedTo The Spirit Of Friendship

“Perhaps one day Chandernagor will merge into Bengal, but if we do not gratefully rememberits tradition, Chandernagor will lose all its glory”.

Sri Chakraborty Rajagopal Acharia

(Former Governor of Bengal)

4 Chandernagor

CONTENTS

CHANDERNAGOR d’ aujourd’ hui 1-15

Les Penses Scientifiques De Chandernagor 16-30

Chandernagor et la France 31-39

Traite de Cession 41-43

Chandernagor Today 45-50

Ample Scope 51-55

Treaty of Cession 56-58

Changing Faces of Chandernagor 59-

Map 61-

Chandernagor 5

CHANDERNAGOR d’aujourd’hui

Même dans les temps anciens, le commerce était florissant entre l’Inde etRome. Les Romains achetaient à l’Inde de l’or, des diamants, des pierresprécieuses, de la soie etc. Mais ce commerce était, de fait, contrôlé par lesmarchands arabes car il n’y avait aucune route maritime directe entre Romeet l’Inde. Il fallait transférer toutes les marchandises par voie terrestre, à dosde chameaux, entre le Mer Rouge et la Méditerranée. Cette région étaitentièrement dominée par les Arabes qui grevaient une grande part du profitdes marchands européens. Aussi, les Européens commencèrent-ils à chercherune route maritime directe entre l’Europe et l’Inde. C’est en essayant d’atteindrel’Inde par l’Océan Atlantique que Christophe Colomb découvrit l’Amérique(1492). Vasco de Gama découvrit la route des Indes, en 1497, en empruntantle cap de Bonne-Espérance. D’autres nations européennes telles que les Anglais,les Hollandais, les Français etc. suivirent leurs traces et établirent des comptoirsle long des côtes indiennes. Le gouvernement français, en mai 1664, fonda laCompagnie Française des Indes pour commercialiser ses relations avec l’Inde.

M. Martin, représentant de la Compagnie Française des Indes, établit en1673 à Pondichéry un comptoir commercial. En 1685, il vint à Chandernagoret, après avoir obtenu une charte de l’empereur Aurangeb, il acheta troisvillages – Boro, Khalisani et Gondalpara- et y établit un comptoir.

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On trouve le nom de “Chandernagor” pour la première fois dans une lettrede Martin, Deslande et Pelée adressée, le 21 novembre 1691, au Directeur dela Compagnie Française des Indes. On commença à y construire des maisons,des dépôts, des magasins. Pour la protéger des attaques extérieures, Le Directeurfit creuser une fosse autour de la ville et construire le fort d’Orléans. Or, lesnations occidentales qui étaient venues faire du commerce s’intéressèrent petità petit aux rivalités entre les rois de ce pays. En se rangeant aux côtés de roisdifférents, elles augmentèrent leur pouvoir et leur influence.

Dupleix, qui vint à Chandernagor en 1731 en qualité d’Administrateur dela ville, fut nommé en 1742 Gouverneur de la Compagnie des Indes françaises.Il obligea les Anglais à lever le siège de Pondichéry et, avec l’appui de quelquesrois indiens, établit les fondements d’un empire au sud de l’Inde. Mais le

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gouvernement français ne l’appuya pas et n’envoya ni armée, ni argent. Dupleixretourna en France en 1754. Puis, éclata en Europe la guerre de Sept Ans (1756-63) qui divisa la France et l’Autriche, d’un côté, l’Angleterre et la Prusse, del’autre. Vaincue, la France perdit son vaste empire au Canada et le rêve d’établirun empire en Inde s’éteignit. Le coup de grâce porté à l’influence française enInde vint de Clive. Le 26 mars 1757, l’armée britannique attaqua Chandernagor,l’occupa et la pilla. Peu après, le 23 juin 1757, Clive vainquit le Nawab Siraj–ud-daullah sur le champ de bataille de Plassey. Alors le règne de l’Angleterres’installa sur l’Inde.

Selon les termes du traité de Paris (1763), les Anglais rendirent Chandernagorà la France. Mais le conflit entre l’Angleterre et la France reprit en Europe aumois de mars 1778 et, le 10 Juillet, les Anglais réoccupèrent Chandernagor.Respectant les conditions du traité de Versailles (1783), les Anglais restituèrentChandernagor à la France. Lorsque le conflit entre les deux nations reprit enfévrier 1793, et que la nouvelle parvint en Inde, les Anglais réoccupèrent

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Chandernagor. Selon le traité d’Amiens, la France reprit possession deChandernagor. Mais, quelques mois plus tard, alors que la guerre éclatait denouveau entre la France et l’Angleterre, Chandernagor fut reconquise par lesAnglais. La France récupéra cette ville en 1816. Ainsi, le sort de Chandernagorcontinua d’être lié aux conflits qui secouaient la France et l’Angleterre. En1816, Chandernagor avait perdu sa richesse, son commerce et son influence. Al’inverse, Calcutta devint une grande ville, siège du pouvoir anglais en Inde.Chandernagor devint une ville quasi morte.

Mais, à compter de la première décennie du vingtième siècle, Chandernagorretrouva sa gloire passée. Après l’échec de la révolte des cipayes pendant laguerre d’indépendance, le Gouvernement britannique imposa une dominationdirecte de Londres. Toutefois, les jeunes Indiens, qui n’étaient pas satisfaitsdu joug des Anglais, attaquaient ces derniers sporadiquement et, parfois même,les tuaient. Le Congrès National de l’Inde naquit en 1885. Le ressentiment etle mécontentement à l’égard du pouvoir s’accrurent. Pour contenir lesrévolutionnaires, Lord Curzon, Gouverneur Général de l’Inde, divisa en deuxle Bengale qui était devenu le foyer le plus important des révolutionnaires(1905). Mais cet acte enflamma tout le Bengale où se mirent à fleurir plusieurssociétés secrètes. Sous la direction de Charu Chandra Roy, Directeur du CollègeDupleix, un groupe de jeunes révolutionnaires étudia la boxe, le tir, lagymnastique etc. Le plus grand et le plus important des centres

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révolutionnaires, le Prabartak Sangha, fut fondé par Motilal Roy et quelques-uns des ses collègues. Un jeune homme originaire de Chandernagor, KanailalDutta, alla rejoindre l’école révolutionnaire de Barin Ghosh à Calcutta. A lasuite d’un attentat manqué sur un juge britannique à Muzaffarpur, lesrévolutionnaires de Calcutta (Maniktola ) furent arrêtés et enfermés dans laprison d’Alipore en attendant leur procès. Là, à l’hôpital même de la prison,

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Kanailal tira sur Naren Gossain qui voulait trahir les révolutionnaires et letua. Cet événement sans pareil provoqua une grande consternation dans lepays (1908). En 1910, Aurobindo Ghosh (Sri Aurobindo), sous une divineimpulsion, arriva secrètement à Chandernagor et y passa presque un mois,protégé par Motilal et beaucoup d’autres. La flamme révolutionnaire continuaitde brûler sous l’autorité de révolutionnaires comme Rash Behari Bose, SrisChandra Ghosh, Durgadas Sett, Monindra Nath Nayek (fabricant de bombes)et beaucoup d’autres. Ces jeunes gens qui avaient sacrifié tout pour la libérationde leur patrie représentent le véritable héritage et l’orgueil de Chandernagor.C’est pour eux que Chandernagor est Chandernagor.

Les habitants de Chandernagor ont oublié que cette ville était jadis un centred’enseignement du sanskrit. La culture française jette une faible lumière là-dessus. Mais si nous oublions le sacrifice de ces jeunes révolutionnaires, nousserons le plus ingrat des peuples.

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Après le départ des Anglais de l’Inde en 1947, commencèrent à apparaîtredes changements rapides dans le domaine politique et administratif. Quelquesprivilèges furent accordés à l’administration locale, et Chandernagor fut décrétéeville libre. Par référendum, le peuple de Chandernagor décida de se réunifierà l’Inde. Eut lieu, ensuite, le transfert de facto de la ville. Un administrateurindien la prit en charge. Puis, le 2 Octobre 1954, ce fut le transfert de jureet l’on appliqua à cette ville la totalité des lois indiennes. Ainsi, Chandernagordevint partie intégrante de l’Inde. Nous avons un passé glorieux, le présentn’est pas du tout brillant mais nous croyons fermement au retour des jours degloire.

D’ou vient le nom « Chandernagore » ?

Les interprétations diffèrent. Selon certains, le Gange qui coule à l’est de laville a la forme d’un croissant de lune. La lune se nomme Chandra en bengali.D’où l’appellation de Chandranagor (ville du croissant de lune), puis

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Chandernagor. D’autres évoquent l’existence passée d’une forêt de santals(Chandan en bengali ) d’où la ville exportait des bois de santal. Ce quiexpliquerait l’appellation de Chandannagar ( Chandernagore) ou la ville dusantal. Selon une troisième opinion, le nom viendrait de Chandir Nagar ( laville de la déesse Chandi ). Un marchand nommé Srimanta Saudagar avaittrouvé une ancienne statue de la déesse Chandi pour laquelle il avait fait bâtirsur l’emplacement de la ville un temple nommé Borai Chandi. De là viendraitle nom de Chandernagore.

Savez–vous pourquoi l’orthographe française de cette ville estCHANDERNAGOR ( sans E à la fin ) ?

Si l’on ajoutait un “E” à la fin du mot, il comporterait 13 lettres. LesFrançais n’étaient certainement pas superstitieux !

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Ce que vous devez voir à Chandernagore :

1. La Chapelle ( dans le Couvent de saint Joseph )

Cette Chapelle fut construite par des religieux catholiques de la mission duTibet. In 1869, la chapelle fut offerte par Mme Gonsalves à la mère du Couventde Saint Joseph. La date de 1720 est inscrite sur l’encadrement métallique dela porte d’entrée en bois massif.

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2. Le Couvent de Saint Joseph

En 1861, l’ordre des soeurs de Saint Joseph de Cluny ( Catholique ) fondale Couvent de saint Joseph pour les jeunes filles de Chandernagor. C’estl’institut le plus ancien de la région. Au fil des siècles, il a maintenu unetradition d’excellence dans l’éducation des filles.

3. Le Temple de Nanda Dulal

Ce temple fut construit in 1740 par Indra Narayan Chowdhury. En 1757,quand l’armée britannique de Clive attaqua Chandernagore, les boulets tiréspar les canons de Clive trouèrent les murs du temple. Ces deux bâtiments (La Chapelle et le temple de Nanda Dulal ) restent les témoins muets de labataille de Chandernagor (23 mars 1757) et nous enseignent encore aujourd’huila tolérance.4. Institut de Chandernagor ( ancien Palais Dupleix )

Ancien arsenal naval et magasin, il devint la Résidence de l’Administrateurde Chandernagor, Joseph François Dupleix. Reconstruit en 1814, le grandbâtiment est resté la Résidence de l’administrateur français de Chandernagorjusqu’en 1952. Aujourd’hui le bâtiment, représentatif de la collaboration entrela France et l’Inde, est devenu, selon l’article 1X du Traité de Cession deChandernagor entre les deux pays, signé le 9 juin 1952, un centre du souvenirfrançais sous la tutelle du Gouvernement de l’Inde en collaboration avec leGouvernement du Bengale Occidental.

En 1954, après l’union de Chandernagor avec l’Inde, ce centre fut rebaptisé« Centre Culturel et Musée Indo-Francais. »

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L’un des principaux objectifs de cet Institut est de donner aux peuples deFrance et de l’Inde une connaissance de la langue, de la culture et de lacivilisation de l’un et de l’autre afin d’approfondire la compréhension et lacommunication entre les deux pays.

Aujourd’hui le bâtiment est la propriété du Département d’Archéologie del’Inde.

5. Cours du Magistrat Judiciaire de Sub-Division

Le bâtiment s’appelait auparavant l’Hôtel de Paris fondé en 1878

6. La Tour De Cloche

Bâtie en 1850, elle abrite le Bureau de Police. Elle s’appelle aussi Baradowari.

7. Centre du Recherche de Cancer Ruplal Nandy

Il était connu auparavant sous le nom de Gala Kuthi. Cette Grande Maisonde la famille des Nondi abritait des révolutionnaires venus d’ailleurs.

8. L’Eglise de Sacré Coeur

La construction de cette église catholique commença en 1875 grâce aux donsde la population, du Gouvernement local et aux profits engendrés par desloteries.

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9. La Mosquee d’Urdibazar

Cette mosquée fut construite par Sheikh Hermanon.

10. Le Temple de Boraichandi

On dit qu’un marchand nommé Srimanta Saudagar trouva une statue de ladéesse Chandi et, sur le site de sa découverte, fit bâtir le temple de Boraichandi.

11. Prabartak Ashram

Le Prabartak Ashram fut fondé par Motilal Roy en 1920. Dans la premièredécennie du vingtième siècle, la maison de Motilal à Boraichanditola fut lelieu de rassemblement le plus important des révolutionnaires. Cet Ashramétait, à cette époque, renommé dans toute l’Inde. Beaucoup de grands hommesvinrent le visiter. En 1910, Sri Aurobindo s’y rendit et y passa un moisincognito avant de partir pour Pondichéry.

12. Nritya Gopal Smriti Mandir

M. Harihar Sett, riche marchand philanthrope de Chandernagor, fit bâtir,en mémoire de son père, un auditorium et une bibliothèque pour les habitants

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de Chandernagor. Le bâtiment fut inauguré par Surendranath Banerjee en1920 et la bibliothèque ouvrit ses portes sous la présidence du grand savantHaraprasad Shastri.

13. Joraghat

Autrefois embarcadère, le Ghat (lieu où l’on se baigne) fut construit parDourga Charan Rakshit en 1880.

14. Rabindra Bhawan

Jadis, ce bâtiment, propriété de la famille de Harihar Sett, s’appelait ‘JahnobiNibas’. En 1937, sous la présidence de Rabindranath Tagore, cette maisonabrita la vingtième session de Bangiyo Sahitya Parisad (Foire Littéraire duBengale). Le vieux bâtiment fit ensuite place à une salle de spectacle et unemaison d’habitation pour les visiteurs de passage à Chandannagor.

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15. La Porte de la Liberté

À l’entrée de cette ville en venant du sud, se dressent, sur la route deBénarès (G.T.Road ) deux piliers sur lesquels sont inscrites en français lesdevises de la Révolution française -Egalité, Liberté, Fraternité-, vestiges d’uneancienne porte.

16. Bhasa Sahid Smarak

Il s’agit d’un mémorial dédié à ceux qui sacrifièrent leur vie pour leur langue( bengali ) et leur liberté.

17. La Maison de Kanailal Dutta

La maison située au sud-est du croisement de Sarisapara et de la Route deBénarès ( G.T. Road ) est le lieu de naissance de Kanailal Dutta. Il y naquit en1888 pendant la fête de Janmastomi. La maison appartenait à son oncle maternel.Il y vécut (à l’exception de quelques années passées à Bombay) jusqu’à sondépart pour Calcutta où il rejoignit le centre révolutionnaire de Barin Ghoshà Maniktola. Apres un attentat manqué sur la personne de Kingsford, un juge

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britannique, les révolutionnaires de Maniktola furent arrêtés et enfermés àla prison d’Alipore jusqu’à leur procès. A l’hôpital de la prison, Kanailal tuad’un coup de revolver Noren Gossain qui tentait de trahir les révolutionnaires.Kanailal fut condamné à mort et mourut sur l’échafaud (10 novembre 1908).

18. La Residence de Rasbehari

La Résidence de Rashbehari, l’un des plus grands révolutionnaires de l’Inde,se trouve dans le quartier de Fatakgora. Rasbehari fut, à compter de 1857, lepremier révolutionnaire qui planifia de renverser le régime britannique del’Inde au moyen d’une insurrection armée. En 1943, au Japon, il confia lecommandement de l’Azad Hind Fouz (Armée Nationale de l’Inde) à SubhasChandra Bose connu sous le nom de « Netaji ». Et c’est ainsi que Netaji hissale drapeau national de l’Inde sur le territoire libéré par son armée. Rashbeharia consacré sa vie entière à la liberté et à l’indépendance de l’Inde.

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LES PENSÉES SCIENTIFIQUES DECHANDERNAGOR

Père Guérin, un astronome français, vient de terminer la Préface de sonoeuvre. Brindaban Chandra Guin le rappelait plus d’une fois de compléterson oeuvre, le premier livre bengali imprimé en écriture bengalie — KreparXastrer Arthabed. La première partie du premier livre bengali par un étrangercontenait un entretient entre un précepteur ( gourou ) et son disciple. Lesavant Guérin était venu à Chandernagor il y a cent soixante quinze ans etavait appris le bengali. Il pouvait parler bengali mais il ne pouvait pas l’écrire.Ce livre Krepar Xastrer Arthabed était le premier document historique imprimésur les études scientifiques á Chandernagore. La seconde partie contient unecarte des éclipses solaires et des éclipses lunaires de 1836 á 1940.

Les enquêtes scientifiques à Chandernagor étaient plus influencées parles nécessités pratiques et empiriques que par les intuitions pures etl’imagination abstraite. C’est pourquoi Chandernagor pouvait sentir lefrémissement des pensées scientifiques modernes et cette impulsionscientifique prit une place importante dans les idées et les enquêtesscientifiques de cette ville.

Les Français venaient à Chandernagor pour faire le commerce et pourgagner le pain. Ils s’installèrent vite dans cette ville. À ce temps-là, Pondichérysouffrait d’un manque de vivre. Les Français établirent un rapport étroit avecle peuple de Chandernagor. Par conséquent, une nouvelle lumière scientifiqueillumina Chandernagor. Le temps était 1673.

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Le caractère spécial des enquêtes scientifiques de cette ville était que depuisle commencement ces enquêtes avaient influencé la religion et la société. C’estpourquoi de même que les recherches scientifiques à Chandernagor nepouvaient pas prétendre à l’originalité, elles furent toujours en accord avecl’esprit scientifique.

André Bourreau-Deslandes était le pouvoir derrière l’établissement d’uncomptoir à Chandernagor. À ce temps-là, France était très en avant d’autresnations en architecture et en ingénierie. En 1696-97, les Français construisirentle Fort d’Orléans qui était plus fort que le Fort William des Anglais à Calcutta.L’architecture et l’ingénierie françaises se manifestèrent en forme des oeuvresciviles et militaires. Les Français firent bâtir à Chandernagor les murs, lesforts, les fossés entourant toute la ville, les aqueducs comme des témoins deleur supériorité en architecture et en ingénierie. Duchatz, le père jésuite, dressales plans pour des magasins, des maisons et pour des centres commerciaux. Àce temps-là, Chandernagor n’était pas sous l’administration de Pondichéry. Laville venait sous le contrôle de Pondichéry en 1701.

Le premier Français qui vint à Chandernagor était M. Duplessis. En 1673-74, il acheta du Nabab Shaïsta Khan 20 arpents de terre ( 70 hectares ) pour

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401 roupies. À cette période étaient nés en France René Descartes, philosopheet mathématicien, le savant Blaise Pascal, Molière, le dramaturge et Malherbe,le grammairien. Non seulement en science et en littérature, la France était à cetemps le pionnier en musique et en chanson et aussi dans les sciences militaires.Les Français choisirent Chandernagor comme le lieu de leur comptoir. Celafut fait sous la direction de Deslandes.

À cette époque-là, l’Inde était dans une période de transition. L’empereurMougol gardait un oeil sur les mouvements des marchands et des navigateursétrangers. Depuis le commencement du dix-huitième siècle, les Hollandais àChinsurah faisaient le commerce du riz. Ils obtenaient du nitrate potassiumde Bihar. À Chinsurah et à Baranagore ils avaient acheté la terre. Mais ailleursils avaient obtenu leur propriété par brigandage.

Le premier comptoir français en Inde fut établi à Sourate par Carron en1668. Quand une grande flotte française jeta l’encre à Calicut, les Hollandais,les Portugais, les Anglais avaient peur. Le comptoir français à Pondichéry futfondé en 1673. Dupleix était le chef à Pondichéry, Deslandes à Chandernagor.La mousseline et des toiles fines étaient produites à Chandernagor. Mêmeavant le commencement du commerce entre la France et Dacca, la mousselinede Chandernagor avait acquis une renommée.

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Depuis la fin du quatorzième siècle jusqu’à la fin du seizième siècle l’Europeavait une Renaissance. Un nouvel esprit se manifesta dans les domaines de lapolitique, de l’économie, dans les systèmes sociaux, dans la religion, dans lesarts, la sculpture et le dessin – partout ce nouvel esprit se fit connaître. Lesvagues d’un mouvement contre la mode des pensées du Moyen Âge entral’Inde par la voie maritime. Un groupe de savants produisit des compas àl’aide des aimants. Ils dessinèrent une carte sûre des étoiles à l’aide de leurconnaissance de l’astronomie. Chandernagor était l’un des endroits où lessavants se rencontraient. Les idées scientifiques et rationnelles avaient influencébeaucoup d’aspects de la vie sociale de cette ville.

L’exportation de la mousseline et de la toile fine de Chandernagor commençaà partir de 1740. Marcus, le fameux géographe, visita Chandernagor en 1726.Les Français avaient réussi à maintenir leur prospérité jusqu’à 1740. Pendantcette période, ils étaient aidés d’une manière importante par Indra NarayanChaudhuri. C’est lui qui avait installé à Chandernagor 140 familles de tisserands.C’est lui qui avait fait bâtir le temple de Nandadulal dans le style appelé “dôchâla’’ où l’emploi du bois était défendu. La structure n’avait que des arches.Le même principe fut adopté pour la construction de la chapelle dans le Couventde Saint Joseph. Les deux bâtiments survivent jusqu’à présent comme destémoins muets de l’attaque britannique sur Chandernagor en 1757.

Dans la première partie du dix-huitième siècle Hooghly était le centreprincipal du commerce sur le Bhaguirathi. Chandernagor était aussi un centre

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important pour le commerce du riz. La ville était considérée comme le grenierdu Bengale. Dans l’année 1736, les Français avaient introduit un systèmescientifique d’impôts sur les habitants de Chandernagor.

L’influence de la Renaissance répandit vite dans le système médical deChandernagor. Les pères jésuites établirent un hôpital et un orphelinat en1753. En 1832 une maladie inconnue éclata dans la ville. Les médecins devinrentinquiets et ils dressèrent un plan pour établir un hôpital à Chandernagor. Unhôpital moderne fut bâti par l’effort inlassable de Dr. Morgain. Cet hôpitalbien vite acquit une renommée comme un centre de traitement de la rage etde la morsure des serpents. ( Les vaccins étaient envoyés de Paris ). Nonseulement les médicaments qui étaient importés de l’Europe mais toute sortesde médicaments indigènes aussi étaient exportées de Chandernagor. AinsiChandernagor est devenu un centre de traitement scientifique des maladies.La ville représentait la conjonction de deux systèmes médicaux.

Indra Narayan Chaudhuri, la personnalité la plus importante de la ville danssa période formative, mourut en 1756. En 1757 ( le 26 mars ) Clive et Watsonattaquèrent Chandernagor. Les vaisseaux de guerre de Watson – Kent, Tiger,Kingfisher etc. attaquèrent la ville du Gange et l’infanterie de Clive attaqua laville de l’ouest. Les deux par leur effort conjoint occupèrent la ville et la pilla del’or, de l’argent, des ornements précieux, des bijoux, des joyaux valant millionsde francs. On dit qu’à l’aide de cet argent Clive finança la bataille de Plassey ( le23 juin 1757).

Après la bataille de Plassey, le commerce et la prospérité de Chandernagor

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commercèrent à empirer et ceux de Calcutta, le centre du pouvoir anglais,commencèrent à prospérer. Grâce à leur supériorité navale, les Anglais furentvictorieux et occupèrent le Bengale et ainsi ils ont pu établir leur pouvoir surtoute l’Inde. Les Français avaient fait bâtir le Fort d’Orléans à Chandernagor,les Anglais Fort William à Calcutta et les Hollandais Fort Gustaves à Chinsurah.Entre ces trois, seul le Fort William des Anglais reste aujourd’hui, le Fortd’Orléans fut démoli par les Anglais. Calcutta, comme la capitale del’administration du pouvoir anglais, se développa et prospéra. L’importancede Chandernagor se déclina rapidement et bientôt elle devint une petite villedans la banlieue de Calcutta.

Quand ces changements rapides dans les domaines politiques avaient lieu,Chandernagore n’était pas resté comme un spectateur muet. L’influence des idéesétrangères fit une impression profonde sur les peuples de la ville. L’expansion

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rapide commerciale avec l’occident, l’arrivée des marchands et des négoces despays différents, voyages maritimes, la découverte du compas, du papier, desmachines à imprimer, de la poudre du canon – tout cela apporta des changementsdans la mode de vie des peuples de cette ville. Ici Louis Bono commença en 1777le commerce de l’indigo. En 1789, le 17 septembre, Montigny, le Gouverneurfrançais, par une annonce publiée dans la gazette de Calcutta, annonça l’abolitionde l’esclavage dans l’Inde française. Cette annonce ayant pour but l’abolitiond’un mal social était un pas progressif dans l’histoire.

Les peuples de Chandernagore, conformes à leur esprit scientifique,employèrent la connaissance scientifique dans tous les secteurs de commerceet d’industrie. Dinanath Chandra commença à produire la teinture et lemédicament étranger. La fabrique de graisse de Kapil Chandra De avait acquisune renommée mondiale. Mais nous ne trouvons pas dans l’histoire le nom dela personne qui était le premier à fabriquer des clous larges ( applé “ jolui” enbengali ) pour construire des bateaux.

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L’ industrie de vin fonctionnait sur les principes scientifiques. Les vins produitspar Motilal Das et Purna Chandra Seal étaient exportés à beaucoup de pays.Un magasin des meubles était établit par M M Raskhit, De, Ghosh ( compagnieRDG ). On y produisait toutes sortes de meubles de bonne qualité et les envoyaità Calcutta pour vendre. La machine pour produire de l’eau gazeuse était établiela première par M. Jadu Nath Ghose. La fabrique de Sourendranath Nandy pourla production de petits engins était connue partout. Les cadenas produits dansles fabriques de Gorachand De et Samarendra Parui restaient suspendus devantles portes de grand bâtiments. Les instruments médicaux comme le stéthoscope,le canif, le cathéter, la sonde étaient fabriqués ici. La fabrique médicale deJitendranath Das était visitée par beaucoup d’hommes de renom. Les épinglesde sûretés nommées ‘nembrooch’ produites par Provash Chandra Sett étaientexportées. Paran Chandra Basu de Palpara avait inventé une machine pourbrosser les fibres de coco. Nilmoni Karmakar produisit toutes sortes de machinesen fer et en laiton. Du savon, de l’encre, des boîtes d’allumettes produits parSourendranath Nandy étaient connus partout en Inde. Des commandes pourl’eau déminéralisée et pour les médicaments produits à la fabrique de RajendraMohan Nandy venaient de toutes part de l’Inde. Prakash Chandra Nandy était

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le premier à produire la carbone et des machines à aiguiser. Des miroirs de hautequalité étaient fabriqués à Taldanga. La première usine pour produire des drapsétait installée par Balai Krishna Ghose de Chandernagore. Indra Nath Ghoseproduisait des cartes géographiques montrant les noms en bengali. À part toutcela, Chandernagore produisait des senteurs, des dentifrices, des bracelets enverre, des fils colorés, des hameçons, des essuie-pieds, des cordes du chanvre.Les petits narguilés ( qu’on pouvait mettre dans la poche ) de Santosh Seal étaientfameux.

Chandernagore était connu partout pour ses oeuvres délicates aux ciseauxsur bois. Motilal Kundu était l’inventeur des chaises spéciales de Chandernagor.Les produits en terre de cette ville étaient fameux partout. Les pots de terrepour cuire étaient recherchés partout à cause de leur qualité supérieure. Lespeuples d’alentour venaient à Chandernagor pour acheter des gargoulettes.

Dinanath Das installa une machine pour écraser des briques en poudre eten produire du ‘ sourki ’. Des briqueteries de Chandernagor étaient renomméespour les briques de qualité. Auparavant la plupart des huttes étaient couvertes

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des tuiles produites dans la fabrique de Satyaprasanna. Pour la réparation etla construction des maisons en briques Gopal Santra, Gobine Mallick, NabinRana, Babulal Das, Naran Das obtenaient la plupart des commandes. DurgaCharan Rakshit faisait des commerces maritimes avec l’Australie. DasarathiDatta avait une plantation d’hévéas à la Malay nommée “ Lalbagan Estate.”

Même aujourd’hui beaucoup se souviennent du nom Pourna Théâtre deToulsi Banerjee. Motilal Roy installa l’usine de jute de Prabartak, la banque dePrabartak, l’imprimerie de Prabartak, le magasin d’ameublement de Prabartak.Shyama Prasad Mukherjee venait à Chandernagor pour acheter des ‘dhoutis’( toiles ) de la meilleur qualité. Les ‘gamcha’ ( serviette de bain indigène )se vendaient à beaucoup de villes et de villages du Bengale. Chandernagorétait un centre important des tisserands qui produisaient des ‘dhoutis’ et dessaris recherchés partout. Upendranath Mukherjee, le fondateur de BosumatiSahitya Mandir, était un habitant de Chandernagor. Saradacharan, KailashChandra, Annadacharan De et Narayan Chandra Chatterjee avaient établi unecompagnie nommée “India Press”. Nabagopal Ghose fonda la première sociétépar action. La fabrique pour la production de cire à cacheter nommé “Galakuthi” était un centre où les révolutionnaires de temps en tempscherchaient asile.

Chandernagor était également fameux pour ses pipes en terre et des cercles

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de terre pour des puits. L’industrie de cuir prospérait ici. Siddheswar Das deLalbagan fabriquait des blocs pour l’imprimerie. À Lalbagan, la fabrique deKeshablal Das était fameuse pour la production des rayons des rickshaws. Onproduisait aussi à Chandernagor des verrous et des écrous, des piles, desinstruments scientifiques, des lentilles pour des spectacles, toutes sortes d’objetsde laiton, nickel et plastique, des produits chimiques, des produits laitiers,des valises en étain etc.

Dans la lutte contre les Anglais pour l’indépendance de l’Inde, Chandernagorétait l’un des acteurs principaux. Les peuples de cette ville s’offrirent entièrementau pied de la Mère, qui était l’Inde. Même aujourd’hui la ville est remplie desouvenirs commémorant son caractère unique. Le génie poétique de Tagores’épanouit au bord du Gange dans cette ville. C’était également le cas avec lepoète Bharat Chandra Roy. La vie active de Bhudeb Chandra Mukhopadhyaya,un habitant de Chinsurah, comme un éducateur commença ici. C’est ici qu’ilétablit la première école et commença à enseigner. Beaucoup de personnesrenommées venaient à Chandernagor pour changer de l’air. Rabindranath venaitrégulièrement et passait ses jours dans son bateau ou dans une maison au borddu Gange. Vidyasagar venait ici régulierment. Jagadish Chandra Bose, BankimChandra le romancier, le poète Modhusudan, Sivnath Sastri, Akshay KumarBoral, Nabin Chandra Sen, Sarat Chandra Chattopadhyay, Raja Ram MohunRoy, Keshab Chandra Sen, Brahma Bandhab Upadhaya, Surendranath Banerjee,

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Chittaranjan Das, Gandhi, Bipin Chandra Pal, Haraprasad Shastri, AcharyaPrafullya Roy – tous étaient venus à Chandernagor. Quand, en 1910, AurobindoGhose, soudain quitta Calcutta, il est venu, sous commande divine àChandernagor en bateau. Son bateau arriva à Boraichanditala Ghat, de là on l’apris à la maison de Motilal Roy. Il a passé incognito presque un mois àChandernagor à des endroits différents avant de partir pour Pondichéry. KanailalDutt était né dans cette ville. Dans l’hôpital de la prison d’Alipore, il tua d’uneballe de revolver Noren Gossain qui voulait trahir les révolutionnaries. L’undes plus grands révolutionaires des l’Inde, Rashbehari Basu fut initié aux activitésrévolutionnaries dans cette ville. Un groupe de jeunes volontaires partit pour laFrance en 1915 et prit part dans la défense de Verdun. Jogendranath Sen était lepremier soldat qui mourut dans la première guerre mondiale. Chandernagorétait, en fait, un lieu de pèlerinage pour les révolutionnaries de l’Inde. C’était iciqu’un groupe de révolutionnaires qui avait attaqué l’arsenal à Chittagong seréfugia. Les révolutionnaries étaient attaqués par Charles Teggart et MakhanlalGhosh fut tué. Le rôle joué par les révolutionnaries de Chandernagor dans laEntre ceux qui se dédièrent pour la recherche scientifique, nous trouvons Dr.Hrisikesh Raskhit qui fit recherche sur l’électronique et la communicationradioélectrique en référence spéciale à la propagation ionosphérique. Son discipleDr. Sankar Sebak Boral fut accordé le doctorat de science pour sa recherche sur

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la morphologie mondiale de l’Ionosphère. Dr. Jatindranath Bhar de Lalbaganétait aussi un savant renommé de physique expérimentale. Dr. Baidyanath Bharavait fait sa recherche sur l’électro-aimant à Bose Institut de Calcutta. Les travauxde recherche de Dr. Sambhunath De qui vivait à Chandernagor (Nord) sontencore étudiés par les étudiants médicaux. Son nom était une fois proposé commeun candidat pour le prix Nobel.

L’Inde devint libre en 1947. En 1952, la Traité de Cession de Chandernagor futratifiée par l’Assemblée Nationale de France. Le 2 octobre 1954, Chandernagordevint une partie intègre de l’Inde et toutes les lois de l’Inde furent appliquéesde cette date. La Municipalité de Chandernagor a entrepris toutes sortes detravaux pour le développement de la ville. Les grains de la révolution verte ontété semés à Nouvelle Digha ( Gorgi ). Le Quai Dupleix a été embelli par beaucoupde lumière et aujourd’hui sur la carte touristique Chandernagor occupe ladeuxième place après Calcutta. Le nouveau système amélioré de la distribution

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de l’eau et le système d’égouts ont rehaussé l’importance de la ville. Les bureauxmunicipaux dans les parties différentes de la ville ont été alignés par un réseaudes ordinateurs. Les lois concernant l’héritage c’est-à-dire, concernant lapréservation de notre patrimoine national est en force maintenant. Des nouvellesrégions ont été ajoutées à Chandernagor et la région de Khalisani est en traind’être développée rapidement.

On fait dans les institutions de Chandernagor des études scientifiques.Récemment, la ville a eu sa première Polytechnique pour les femmes. KanailalVidyamandir est une institution d’orgueil de cette ville. Le premier musée del’éducation a été fondé ici. Trois fois cette école a obtenu le premier prix dansl’Exposition scientifique nationale. Le Collège de Chandernagor joueaussi sa part de ce point de vue. Il y a un plan pour établir un parc scientifiquedans la ville. Radhanath Sikdar qui était le premier à déterminer la hauteurprécise du Mont d’Everest était un habitant de cette ville. Il vivait au bord duGange. Deux murs d’escalade font nous rappeler de Radhanath dont le nomest inséparablement lié aux montagnes. L’unique archive des films d’aventurede Giridoot est un orgueil pour la ville. On fabrique aujourd’hui dans cetteville des équipements sportifs de qualité internationale. Dans toutes les branchesdu sport Chandernagor emploie les principes de science.

Le Bureau de poste moderne, une gare bien propre, des routes larges, l’air

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frais au bord de la rivière, Rabindra Bhavan, Institut de Chandernagor etc. ontajouté un charme indicible à la ville. Les artistes et les techniciens deChandernagor ont acquis une renommée nationale pour leurs travauxd’illumination électrique qui a été reconnue comme une oeuvre d’art industriel.Bien qu’elle soit une petite ville, Chandernagor possède une riche traditionhistorique et culturelle. Malgré le fait que la ville était sous la tutelle françaisepour deux cent cinquante ans, elle n’a jamais perdu son lien avec l’Inde.Chandernagor a toujours servi sa Mère à sa meilleure capacité. L’essentiel de laculture de Chandernagor est la culture et la tradition indiennes. La culturefrançaise y a ajouté son arôme et l’a rendue plus belle et plus charmante. Peut-être c’est pourquoi les confiseries de Chandernagor sont devenues fameuses dansles régions d’alentour. Quand on l’offre, qui peut refuser de prendre un jalbharâsandesh – une spécialité de Chandernagor ? Avec ce goût sucré de confiserie deChandernagor nous nous arrêtons pour le moment.

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Chandernagor et la France

1673 - 1674

Les Français s’installent à Chandernagor, au Bengale, pour la première fois en1673. Un “gentilhomme breton”, Du Plessis, envoyé par la Compagnie desIndes, achète un terrain au-dessous de la ville d’Hougly et obtient du Nababdu Bengal, Ibrahim Khan, un firman nécessaire à l’installation de la Compagnie,non seulement à Hougly, mais également à Dacca, à Cassimbazar, et à Balassor. En 1673 et 74, Duplessis, le Commandant français, construit une maison dansle quartier de Taldanga de Chandernagor ; cette maison est entourée de fossésla protégeant contre l’ennemi.Mais le manque de moyen empêcha la Compagnie d’y donner suite.

1684

Un vaisseau parti de Pondichéry, qui devait se rendre avec le marchand Bertrandà l’île de Joncelang (ou Jong Ceylan, au Siam, aujourd’hui île de Phuket enThaïlande) fut détourné en raison d’une tempête et arriva à Hougly. Ce fut lepremier vaisseau de la Compagnie à atteindre le Bengale avec des marchandises.Bertrand rentra à Pondichéry en février 1685. Deltor (le chef de Pondichéry) luiconfia aussitôt la mission de retourner au Bengale avec le marchand Daguinet.Leur navire atteignit Balassor. Daguinet mourut en décembre, mais Bertrandput gagner Hougly, puis Cassimbazar, et fit un rapport à la Compagnieextrêmement favorable au commerce dans le Bengale.

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1687

Duplessis entreprend des affaires à Bandel dans la région d’Hougly mais doitfaire face à beaucoup de difficultés. Il n’avait pas reçu la permission du Nababd’y construire une nouvelle entreprise.Finalement, le Français obtint la permission de faire du commerce au Bengale,au Bihar et en Orissa après avoir paye 40.000 roupies au gouvernement local.Aurangzeb est le Grand Moghol. Ainsi s’achève la première étape del’établissement du comptoir français de Chandernagor.

1688

Le 30 août 1688, le gouverneur de Pondichéry, François Martin, sur l’ordre dudirecteur de la Compagnie des Indes orientales, Claude Céberet, envoie songendre André Bourreau-Deslandes sur le Saint-Nicolas, pour fonder les comptoirsde la Compagnie dans le Bengale. Bourreau-Deslandes est accompagné de safemme (née Marie Martin), du marchand de la Chartière, du commis Fonvielleet du chirurgien Quentin. Il s’installe à Hougly (quelquefois orthographiéOugly), où le marchand Regnault, qui s’y trouvait en poste, vient de décéder.

Chandernagor 37

L’année suivante, Bourreau-Deslandes fonde les comptoirs de Balassor et deCassimbazar.

1690André Bourreau-Deslandes obtient par l’intermédiaire du sous-marchandGrégoir Boutet l’autorisation du Nabab de construire au sud d’Hougly, prèsdu comptoir hollandais, des magasins entourés d’un mur de clôture : c’est lafondation de Chandernagor (le nom de Chandernagor n’apparaît pour lapremière fois qu’en 1696, dans un mémoire daté du 21 novembre de cetteannée et signé par François Martin, Bourreau-Deslandes et Pellé.) L’architectechargé de cet aménagement fut le jésuite Duchatz.Bourreau-Deslandes fonde également la loge de Dacca et nomme GrégoireBoutet à sa direction.L’écrivain Robert Challe fait un séjour à Balassor (où se trouve en fonction lemarchand Pelé).

1693La compagnie obtient un firman lui accordant la permission de pratiquerlibrement le négoce au Bengale.

1694-1699Séjour à Chandernagor de François Martin après la chute de Pondichérycapturée par les Hollandais en 1693 et qui sera restituée par le traité de Ryswicken1697. La guerre avec les Hollandais empêche les vaisseaux de commerce desortir du Gange, ce qui cause de graves préjudices à la Compagnie.

1695Mort à Chandernagor du jésuite Claude de Bèze, qui avait participé à la fameuseet infructueuse mission française auprès du Roi du Siam.

1696Construction du fort d’Orléans à Chandernagor.

1698Par un firman, Aurang Zeb confirme le droit de la Compagnie à commercer auBengale.

1701Bourreau-Deslandes ayant demandé son retour en France, il est remplacé le1er janvier par Pierre du Livier. Pelé rejoint à Chandernagor son collègueRegnault.

38 Chandernagor

Jacques Baleine du Laurens (père) le remplace à Balassor. Nicolas Moisy estnommé à Cassimbazar.

1701Edit de création du Conseil souverain de Pondichéry.

1703François Martin demande à Pierre du Livier, la création d’un Conseil subalterne.Du Livier est assisté dans ce conseil de Regnault et de Soulas. En 1703, laCompagnie compte 29 employés à Chandernagor.

1701-1707Nouvelle période de guerre aux Indes.

1705Jean Samuel de Labat remplace du Livier.

1706Nicolas L’Empereur est nommé premier chirurgien à Chandernagor. Il est lemaître d’oeuvre d’un monumental herbier (14 volumes) sur les plantes del’Orissa.

1708Le directeur de Pondichéry Hébert nomme François de Flacourt enremplacement de Jean Samuel de Labat.

1709La liquidation de la Compagnie des Indes orientales oblige celle-ci à un traitéavec les armateurs de Saint Malo : une concession leur est accordée pourcommercer dans les Indes.

1710Le jésuite Guy Tachard (le plus célèbre des six jésuites s’étant rendus en missionauprès du roi du Siam) quitte Pondichéry et s’installe à Chandernagor, où ilcrée un petit séminaire.

1711Hébert nomme Claude Boyvin d’Hardancourt en remplacement de Françoisde Flacourt, son second est François Daguin de la Blanchetière. Les membresdu conseil sont : l’agent de la Compagnie de Saint-Malo Guillaume Bourgaultdu Coudray et Nicolas L’Empereur.

Chandernagor 39

Hougly cesse d’être le comptoir principal au profit de Chandernagor et defortes dissensions se font jour entre les marchands malouins et la Compagnie.

1712

Décès à Chandernagor, le 21 octobre, du jésuite Guy Tachard.

1717

François Daguin de la Blanchetière est nommé en remplacement de Boyvind’Hardancourt décédé à Chandernagor le 28 novembre.

1720

Jean Samuel de Labat est rappelé à la direction générale des établissementsfrançais du Bengale.

1721

Le malouin Guy de la Bouexière de Boisrolland (futur gendre de Jean Samuelde Labat) est nommé à la direction des établissements du Bengale.

1722

De Labat revient à la direction jusqu’à son décès à Chandernagor le 24 mars1723. Il est remplacé par François Daguin de la Blanchetière.

1729

Mort de François Daguin de la Blanchetière, remplacé par GuillaumeGuillandeau.

1730François Dirois succède à Guillandeau.

1731Joseph Dupleix est nommé directeur de Chandernagor.

1741

Georges Duval de Leyrit est nommé en remplacement de Dupleix, celui-ciétant appelé à Pondichéry comme gouverneur.

1742Mort de Nicolas L’Empereur.

40 Chandernagor

1755Pierre-Mathieu Renault de Saint Germain est nommé directeur.

1756

Arrivée à Chandernagor de l’indianiste Abraham-Hyacinthe Anquetil-Duperron.

1757Les Anglais s’emparent de Chandernagor, défendu par Renault de SaintGermain.Le triomphe de Clive lors de la bataille de Plassey leur livre le Bengale. LesFrançaissont dispersés. Courtin s’enfuit de Dacca. Jean Law de Lauriston s’enfuit deCassimbazar, accompagné d’Anquetil-Duperron et d’un groupe d’officiers etde soldats. Il livrera son analyse des événements dans son Mémoire sur quelquesaffaires de l’Empire Moghol.

1759Le colonel Forde s’empare de Masulipatam défendu par Charles-Eustache deConflans (dit Marquis de Conflans).

1761Jean Law de Lauriston et sa troupe sont battus à la bataille d’Helsa. Law estfait prisonnier.Pondichéry, défendue par Lally de Tollendal, tombe aux mains des Anglais etla ville « blanche » est entièrement rasée.

1763Le Traité de Paris restitue les comptoirs de l’Inde, dont Chandernagor, à laFrance.

1766Jean-Baptiste Chevalier de Conan est nommé directeur général de la Compagniedans le Bengale.

1769Suspension du privilège de la Compagnie pour le commerce en Inde.Liquidation de la Compagnie.

1773

Chandernagor 41

La nouvelle administration royale dépossède le gouverneur d’une grande partiede ses pouvoirs par la nomination d’un intendant, ordonnateur des finances,de la guerre, de la marine, de la police et de la justice.

1778Les Anglais s’emparent pour la deuxième fois de Chandernagor. Un mois plustard, ils s’emparent de Karikal, et trois mois plus tard, de Pondichéry.

1783Le traité de Versailles restitue à la France ses comptoirs en Inde.

1785Restitution effective à la France de ses Etablissements en Inde. Rétablissementd’une Compagnie des Indes avec privilège pour le commerce.

1787Benoît Mottet de La Fontaine est nommé à la direction de Chandernagor.

1788Le lieutenant-colonel François-Emmanuel Dehayes de Montigny remplace BenoîtMottet de La Fontaine.

1790 - 1792La Révolution française gagne les établissements français en Inde un an aprèsson déclanchement dans la métropole. Création d’une Assemblée colonialecomprenant 3 représentants de Chandernagor (contre 15 pour Pondichéry).François-Emmanuel Dehayes de Montigny est contraint de s’enfuirprécipitamment à Goretty. Il finira par trouver refuge à Calcutta.La fièvre révolutionnaire gagne les Etablissements français de l’Inde. AChandernagor est créé un Comité national des citoyens présidé par Deverine.Dehayes de Montigny, le nouveau directeur de Chandernagor, doit s’enfuirassez précipitamment. Le Comité révolutionnaire oppose une fin de non recevoiraux tentatives de conciliation des autorités de Pondichéry. Tour à tour lesémissaires Canaples, Mottet de La Fontaine, Fumeron de Mérancy, ne sont pasreçus à Chandernagor. Un homme fort, le capitaine du port de Chandernagor,Fidel Armand Blouet, finit par se proclamer en 1792 “chargé par intérim de laNation au Bengale”.Comme toujours en période troublée, une mésentente se fit rapidement jourentre modérés et révolutionnaires extrémistes. De nombreux citoyens refusèrentde signer l’acte de destitution de Montigny. Ils choisirent de s’exiler soit dansle comptoir hollandais de Chinsurah, soit dans le comptoir danois de Sérimpour,

42 Chandernagor

ou encore à Calcutta. Ils signèrent des pétitions exprimant leur désaccord etleurs appréhensions. La révolution à Chandernagor connut sa “prise de laBastille” avec la capture, en septembre 1792, du château de Goretty où s’étaientréfugiés Dehayes de Montigny avec une poignée de Français. Il y eut desprisonniers, des interrogatoires. Mais, dans l’ensemble, pas une goutte de sangne fut versée au cours de cet épisode de fièvre. Arrivés de France, l’émissaireGautier finit par être reçu, les envoyés de l’Assemblée nationale Lescallier etDumourier jugèrent urgent de ne rien décider.

1793Les Anglais mettent un terme à cette agitation et ces atermoiements ens’emparant pour la troisième et dernière fois de Chandernagor. Ils nommentRichard Birch comme gouverneur de la place. Ils s’étaient auparavant emparésdu navire Le Chandernagor qui transportait Montigny et quelques autresprisonniers, envoyés en France pour y être jugés. Tous furent libérés.

1802Le traité d’Amiens restitue Chandernagor à la France, mais à peine est-il connuen Inde que les hostilités reprennent entre Français et Anglais.

1816Restitution effective par les Anglais, de Chandernagor, ainsi que des loges deCassimbazar, Dacca, Patna, Jougdia et Balassor en vertu des accords de Vienne.

1822Joseph Marie Emmanuel Cordier, est nommé administrateur de Chandernagor.Il rédigera une Notice historique sur les Etablissements du Bengale (1823),ainsi qu’une Notice et statistique de Chandernagor (1822).

1836Philippe Achille Bédier est nommé chef de service. Il est également l’auteurd’unrapport statistique sur Chandernagor.

1844Un membre de l’illustre famille Law, Jacques-Armand Law de Clapernoux, estnommé chef de service.

1853Un accord signé à Paris, entre les gouvernements français et britannique,redéfinit les frontières de Chandernagor.

Chandernagor 43

1878Ouverture de l’hôpital du Dr Morgain.

1880Naissance du Petit Bengali, journal de langue française.La municipalité de Chandernagor est créée, avec M. Dumaine comme premiermaire.

1898Tremblement de terre au Bengale, qui affecte également Chandernagor.

1915Un contingent de soldats de Chandernagor part en Europe prendre part à lapremière guerre mondiale.

1947Chandernagor est déclarée ville libre.

1949Le 19 juin 1949 : La population de Chandernagor se prononce à une écrasantemajorité lors d’un référendum pour le rattachement de la ville à l’UnionIndienne.Source : Georges Tailleur – Chandernagor. Col. Africa Nostra 1979.

19502 mai : Transfert « de facto » de la souveraineté sur Chandernagor de la Franceà l’Inde

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Chandernagor Today :

There existed a thriving trade between India and Rome even in the AncientAges. The Romans bought gold, precious jewels, diamonds, ornaments, silketc from India. But this trade was virtually controlled by Arab traders, forthere being no direct sea link between India and Rome all goods had to betransshipped overland from the Red Sea to the Mediterranean, an areacontrolled by the Arabs who took away a large part of the profit of the Europeantraders. The Europeans, therefore, began to search for direct sea route betweenEurope and India. While trying to reach India by crossing the Atlantic,Colombus discovered America (1492).

Vasco da Gama doubled the Cape of Good Hope (1497) and reached India.Other Western nations – the English, the Dutch, the French etc came to Indiaand founded trading posts all along the sea coasts of India. The FrenchGovernment formed, in May 1664, the French East India Company for tradingwith India.In 1673 M Francois Martin, a representative of the French East India Companybuilt a business centre in Pondicherry. In 1688 he first came to Chandernagorand with a charter from Emperor Aurangzeb purchased three villages – Boro,Khalisani and Gondalpara – and established a trading outpost.

Chandernagor 45

The name Chandernagor is first found in a letter written by Martin, Deslandeand Pele on 21 November 1691 to the Director of French East India Company.The French started building houses, godowns etc and to protect the townthey built a moat around it and constructed the Fort of Orleans.

Gradually the western nations whose original objective was trade, becameinvolved in the political rivalries of the local Kings. They sided with this orthat King and thus extended their power, position and influence. Dupleixwho came to Chandernagor in 1731 as administrator was appointed Governorof the French East India in 1742. He defeated the British at Pondicherry andwith the help of local Kings laid the foundation of a big French Empire inSouth India. But the French Government did not lend financial and militarysupport to Dupleix. He returned to France (1754). After that the Seven Years’War broke out in Europe (1756-63) between France and Austria on the oneside and England and Prussia on the other. Being defeated in the war, Francelost her huge territory in Canada and all hopes of establishing French hegemonyin India was extinguished. The final blow to the French was delivered by theBritish Forces under Clive and Watson. They attacked Chandernagor (26 March1757) defeated the French, looted millions of rupees of gold, silver and valuables.Then in the battlefield of Plassey (23 June 1757) the British defeated Siraj-ud-daullah, the Nawab of Bengal who was supported by the French. This significantbattle marks the beginning of British Rule in India.

After the end of the Seven Years’ War, the French got back, as per the termsof the Treaty of Paris (1763) Chandernagor. But this was not the end of miseryfor this town. It was reoccupied in 1778 by the British and returned to Francein 1783. After the treaty of Amiens (1802) between France and England, theFrench got back Chandernagor. But after a few months because of NapoleonicWar between France and England, the town was reoccupied and was returnedto the French in 1816. Chandernagor had then lost all its glory. While Calcuttaas the capital of the British East India Company moved ahead by leaps andbounds, Chandernagor lost all its former glory and became a suburban townof Calcutta. A few schools were established in the town in the second half ofthe nineteenth century.

Chandernagor came to its own from the first decade of the twentieth century.When Lord Curzon partitioned Bengal to reduce the influence of Bengal whichwere fast becoming a centre of anti- British revolutionary activities. Bengalrose up as a man. Chandernagor soon became a centre for the revolutionarieswho came here not only from the different parts of Bengal but also from

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outside Bengal to seek shelter and help. The young men of this town took upthe gauntlet thrown down by Curzon. Under the able guidance of CharuChandra Roy grew up a band of young revolutionaries. Prabartak Sanghafounded by Motilal Roy and some of his young colleagues became a nest ofrevolutionaries. It was from here that Kanailal Dutta joined the revolutionaryschool (Akhra) at Manicktala, Calcutta.. There he was arrested with manyother young men and while living in Alipore Jail as an undertrial prisoner heshot and killed Naren Gossain and rid the country of a traitor (1908). In 1910Aurobindo Ghose under divine command came here and stayed for about onemonth in different localities before leaving for Pondicherry. Men like RashbehariBose, Srish Chandra Ghose,Durgadas Sett , Manindra Nath Nayek and manyother young men dedicated themselves at the feet of Mother India for freeingher from the shackles of Colonial power. These are the men who represent thefinest flower of Chandernagor and their courage and self-sacrifice will shinebrightly forever. It is this that makes Chandernagor what it is. We have alreadyforgotten that this town was a centre of Sanskrit learning. French culture nowis but a dim light. But if we forget our forefathers who gave their all for themotherland we shall be deemed unworthy children of Mother India.

With the departure of the British from India, political and administrativechanges came up quickly. The town was given some political and administrativepowers and declared a ‘free city’ (November 27, 1947). Then came ‘de factotransfer ‘(June 30, 1952) to India. And finally came the ‘de Jure transfer’ (October2, 1954) which made this town an integral part of India and all laws of theIndian Union came to be applied to Chandernagor. We had a glorious past.But the present is none too bright and the future seems to be dark. And yetwe refuse to give up hope.

Where from comes the name “Chandernagor” ?

There are different views regarding the matter. One view is that the namecomes from Chandra (moon). The Ganges which flows down the eastern sideof the town has the shape of the crescent of the moon. Another view is thatthe name comes from

Chandan (Sandal) as there was sandalwood forest nearby and sandal(Red)wood was exported from this town. A third view is that the name comes fromChandir Nagar (town of the goddess Chandi). Boraichandi temple one of theoldest in the area, was founded reportedly by Sreemanta Saudagar on theplace where an idol of Chandi was found. The town is also known as(Fransdongi)or the land of the French.

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Why the French spelling of the name of the town is CHANDERNAGOR(without ‘E’ at the end) ?

An additional ‘E’ would have made it a 13 letter word. Who says the Frenchare not superstitious ? The English spelling is generally written with an ‘E’. Atpresent the name is spelt as CHANDANNAGAR.

IMPORTANT PLACES TO VISIT :

The Chapel (inside St Joseph’s Convent) :

The Chapel was established by the RomanCatholic clergymen of Tibet Mission. In1869, the Chapel was presented to theSisters of St Joseph’s Convent by MrsGonsalves. The massive entrance door hasthe date 1720 inscribed on its metalframework.

St Joseph’s Convent :

In 1861 the order of the sisters of St Josephof Cluny (Roman Catholic) founded the StJoseph’s Convent for Girls at Chandernagor.It is the oldest (150 years) educationalinstitution in the area. Through the yearsthe school has retained its excellent traditionof exemplary dedication.

Nandadulal Temple :

The temple of Sri Sri Nandadulal was builtin 1740 by Indra Narayan Chowdhury.Robert Clive’s cannon balls made bores onthe temple of Nandadulal. These twobuildings (Chapel and Nandadulal Temple)which silently stood witness to the battlefor Chandernagor (March 23, 1757) teachus tolerance even today.

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Institut de Chandernagor :

Known as Dupleix Palace, former NavalGodown, erstwhile residence of the FrenchAdministrator Joseph Francois Dupleix.Rebuilt in 1814 this regional Institute ofcollaboration between India and France,sponsored by the Government of India incollaboration with the Government of WestBengal, is intended primarily to give effectto the Article IX of the Treaty of Cession ofChandernagor of the 9th June 1952 betweenIndia and France.

On 2nd October, 1954, Chandernagor wasmerged with West Bengal. The Institut wasre-organised under the new name “Indo-French Cultural Centre and Museum”.One of the principal aims of the Institut isto acquaint the peoples of India and Francewith each other’s culture, civilization andlanguage and thus to widen the existingmodes of understanding communicationbetween the two countries..The building is now a property of theArcheological Survey of India.

Sub-Divisional Judicial Court :The present building was formerly Hotelde Paris. It was established in 1878..

Clock Tower :

The Clock Tower was established in 1850.Sub-Divisional Police Officer’s Office(Bardwari) was erected.

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Sacred Heart Church :

Known as Roman Catholic Church, theconstruction was started in 1875 with thefinancial help of the Government andmoney collected from lottery and thecommon people.

Ruplal Nandy Memorial Cancer The Mosque of Urdibazar :Research Centre :

Known as Galakuthi, the freedom The Mosque of Urdibazar wasfighters used to take shelter here. established by Sheikh Harmanu.

Borai Chandi Temple :People say that the temple was built bySrimanta Saudagar. An idol of Debi Chandiwas discovered here.

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Prabartak Ashram :

Prabartak Ashram was established byMotilal Roy in 1920. Chandernagor was animportant centre in the struggle for India’sindependence. The ashram was formerlyalmost a place of pilgrimage for therevolutionaries.

Nritya Gopal Smriti Mandir :

Nritya Gopal Smriti Mandir comprisingChandernagor Library and a publicauditorium was established by Harihar Settin the name of his father. This building wasinaugurated by Sir Surendra Nath Banerjeein 1920 and entry into the house ofChandernagor Library was made under thePresidentship of of MahamahopadhyayHaraprasad Shastri. Tagore was given acivic reception in the Smriti Mandir Hall

Joraghat (Chandni) :

This was a French Jetty. The Ghat wasestablished by Durga Charan Rakshit in1880.

Rabindra Bhawan :

It was the building where RabindranathTagore inaugurated the 20th Bengali LiteraryConference in 1937. The old building wasdemolished and an Auditorium and a GuestHouse was constructed later on.

Chandernagor 51

Liberty Gate :

Entry point, by the South, of French Territoryon G.T.Road. Built in 1937. There was anothersimilar gate at Taldanga which marked theentry point by the North.

Bhasa Sahid Smarak :

A memorial built in memory of those wholaid down their lives for the cause of theirmother tongue.

Kanailal Dutt’s House :

The building that stands on the South-Eastern side of the Sarisapara-G.T.Roadjunction is the birth place of Kanailal Dutt.Kanailal was born here on the sacred dayof Janmastami, 1888. It was his maternaluncle’s house. He lived here till he left forCalcutta to join the revolutionary school atManicktala. After the unsuccessful attempton Kingsford at Muzzafarpur, therevolutionaries at Manicktala were arrested

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and sent to Alipore Central Jail as undertrial prisoners. In 1908, Kanailal shotand killed in the jail hospital Naren Gossain who betrayed the revolutionaries.Kanailal was hanged on 10 Nov 1908

Rashbehari Bose’s House :

Rashbehari Basu’s residence in Fatokgora,Chandernagor.

Rashbehari Basu was the first Indianrevolutionary since 1857 who had plannedand acted to overthrow the British rule fromIndia by armed insurrection. He it was whomade Subhas Chandra Bose, the great Netajiof Ajad Hind Fouj who first unfurled theNational Flag in free India. Shri RashbehariBose was dedicated to the freedom and Independence of India and heconsidered no sacrifice too small for the attainment of his objective.

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2 Février 1951 INDE.TRAITE DE CESSOPM DU TERRITOIRE DE LA VILLE

LIBRE DE CHANDERNAGOR PAR LA FRANCE A L’INDE,SIGNE A PARIS.

Préambule

Le Président de la République française etLe Président de I’Inde,Considérant que le Gouverncrnent de la République française, dans un esprit

d’amitié et de compréhension, a décidé, à la suite de I’échange dc lettres du29 juin 1948 avec le Gouvernement de la République de I’Inde et conformémentà la Constitution françhise, de reconnaître aux populations des Établissementsfrançais dans 1’Inde le droit de se prononcer sur leur sort et leur statut futurs,

Considérant qu’à la suite de la consultation de la population de la ville librede Chandernagor qui a eu lieu le 19 juin 1949, le Gouvernement de laRépublique française a, sur la demande du Gouvernement de la Républiquede 1’Inde, accepté 1’installation, à titre provisoire, d’un Administrateur indiendans ce territoire à la date du 2 mai 1950,

Considèrant que le Gouvernement de la République française et le Gouverne-ment de la République de 1’Inde se sont mis d’accord pour que la Commis-sion franco-indicnne prévue à 1’article 2 du Protocole annexé au présent Traitéentre en fonction dés la date du 2 mai 1950,

Ont décidé de conclure un Traité à 1’effct de consacrer la cession par laRépublique française du territoire de la ville libre de Chandernagor à laRépublique de 1’Inde et de régler les problémes qui en découlent et ont désignécomme Plénipo-tentiaires à ccs fins :

Le Président de la République française : M. Guy de la Tournelle, Directeurgénéral des Affaires politiques au Ministére des Affaires Étrangéres ;

Le Président dc la Réepublique de 1’Inde : Son Excellence le Coloneld’aéronau-tiquc le Sardar Hardit Singh Malik, Ambassadcur Extraordinaire etPlénipotentiaire de 1’Inde en France,

lesquels aprés avoir échangé leurs pouvoirs qui ont été trouvés en bonne etdue forme, sont convenus des dispositions suivantes :

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Article ler. — La France céde à 1’Inde en pleine souveraineté le territoire dela ville libre de Chandernagor.

Article 2. — Les ressortissants français ct les citoyens de 1’Union françaisedomicilés dans le territoire de la ville libre de Chandernagor, à la date d’entréeen vigueur du présent Traité, deviendront, sous réserve des dispositions de1’arti-cle 3 ci-aprés, nationaux et citoyens de 1’Inde.

Article 3. — Les personnes visées & 1’article précédent pourront, par déclara-tion écrite faite dans les six mois qui suivront 1’entrée en vigueur du présentTraité, opter pour la conservation de leur nnlionalité.

La déclaration du pére ou, si le pére est décédé celle de la mére, déterminerala nationalité des enfants non mariés, âgés de moins de dix-huit ans, qui devrontêtre mentionnés dans cette déclaration. Les enfants mariés du sexe masculindevront être âgés de plus de seize ans pour pouvoir exercer 1’option par eux-mêmes.

La déclaration du mari sera sans effet sur la nationalité de la femme.Ces déclarations, qui seront rédigées en double exemplaire, 1’un en français,

1’autre en anglais, seront adressées aux autorités françaises compétentes quiferont parvcnir immédiatement aux autorités indicnnes compétentes1’exemplaire rédigé en anglais de ladite déclaration.

Les personnes qui auront exereé 1’option prévue aux alinéas précédents,seront réputées n’avoir jamais acquis la nationalité indienne.

Article 4. — Les personnes qui, conformément aux dispositions de I’article3 du présent Traité, auront opté pour la conservation dc leur nationalité et quidésirent résider en permanence ou s’établir en territoire français en dehors dela villc libre de Chandernagor, seront autorisées, sur demande adressée auGouvernement de la République de 1’Inde, à transféror ou emporter tout oupartic, à leur gré, des avoirs et des biens qui pourront leur appartenir a la dated’entrée en vigueur du présent Traité.

Article 5. — Le Gouvernement de la République françhise céde auGouvernement de la République de l’Inde tous les biens dc l’État et descollcctivités publiques qui se trouvent sur le territoire de la ville libre deChandernagor.

Article 6. — Le Gouvc-rnemcnt dc la République française pourra conserveret emporter, en se consultant avec le Gouvernement de la République de1’Inde, toutes archives préscntant un intérêt historiquc général, et mettra à ladisposition du Gouvernement de la Réepublique de 1’Inde les archivesprésentant un intérê : pour l’administration locale de Chandernagor.

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Article 7. — Le Gouvernement de la République de 1’Inde sucéddera auxdroits et obligations résultant des actes fails par Ja France pour des objets d’intérêtpublic concernant l’administration du territoire de la ville libre de Chandernagor.Les questions financières et monétaires soulevées par le transfer! dudit territoireseront examinées et déterminées par la Commission franco-indienne, déjà entreéen fonc-tions, mentionnée dans le Protocole annexé au présent Traité.

Article 8. — Les jugements et les ordonnances rendus avant le 2 mai 1950par les autorites judiciaires françaises ayant compétence sur le territoire de laville libre de Chandernagor, et qui sont devenus définitifs, seront exécutés parles autorités indiennes compétentes.

Les recours susceptibles d’être formés concernant les jugements et ordonnan-ces rendus par lesdites autorités avant le 2 mai 1950 seront, sous réserve desdélais prévus par la loi en vigueur immédiatement avant cette date, déférés etjugés comme si ledit territoire n’avait pas été cédé à l’Inde.

Les jugements et ordonnances faisant 1’objet d’un recours à la date du 2 maiseront réglés par les autorités judiciaires saisies de ce recours.

Les dispositions de l’alinéa 1er du présent article relatif à l’exécution desjugements et des ordonnances s’appliqueront aux décisions des autoritésjudiciaires ayant statué en application des alinéas 2 et 3 du présent article.

Article 9. — Le Gouvernement de la République de 1’Inde prêtera sonconcours au maintien dc l’héritage culturel de la France dans le territoire dela ville libre de Chandernagor, conformément au désir de la population duditterritoire, et auto-risera le maintien ou l’établissement de services culturels parle Gouvernement de la République française.

Article 10. — Le Gouvernement de la République de 1’Inde prendra lesmcsures nécessaires pour permettre aux officiers ministériels non fonctionnaireset aux membres des professions juridiques et libérates exerçant actuellementà Chandernagor de continuer leurs activités sans avoir à acquérir des qualifi-cations supplé-mentaires ou à obtenir de nouveaux diplômes ou licences ou àrcmplir d’autres formalités. Les licences seront renouvelées, en cas de besoin,sur demande des intéressés.

Article 11. — Tout différend relatif à l’application ou à 1’interprétation duprésent Traité, qui ne pourrait être régié par des négociations diplomatiquesou par arbitrage, sera porté devant la Cour Internationale de Justice par requêted’une des Hautes Parties Contractantes.

Article 12. — Les textes français et anglais du présent Traité feront égalementfoi. Le présent Traité entrera en vigueur le jour de sa ratification par les deuxGouvernements intéressés; 1’échange des instruments de ratification aura lieu à

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Paris.Le présent Traité sera déposé aux archives du Gouvernemcnt de la

République française qui en remettra une copie certifiée conforme auGouvernemcnt de la République de 1’Inde.

Fait en un exemplaire unique.

Protocole annexeau Traité de cession du tcrritoire de la ville libre de ChandernagorArticle 1er. — La monnaie émise à Pondichéry et circulant à Chandernagor

sera retirée et les facilites nécessaires seront accordées aux détenteurs de cettemonnaie pour la convertir en monnaie indienne. La monnaie de 1’Inde françaiseainsi retirée à Chandernagor par le Gouvernement de la République de 1’Indesera remise aux autorités de 1’Inde française qui la prendra à sa charge contrepaiement d’une somme équivalente en monnaie indienne.

Article 2. — Toutes les questions financiéres résultant du Traité de cession, ycompris celles soulevées par 1’arrêt des comptes du budget autonome de la villelibre de Chandernagor à la date du 2 mai 1950, seront examinées par une Commis-sion de six membres, dont trois représentants de chacun des deuxGouvernemcnts, et qui soumettra aux Gouvernements de la RépubHque françaiseet de la République de 1’Inde des propositions appropriées pour leur réglcment.

Article 3. — Le Gouvernement de la République de 1’Inde prendra à sacharge les fonctionnaires et agents de la ville libre de Chandernagor et ceuxdes Etablissc-ments français dans 1’Inde qui pourront se trouver en service àChandernagor à la date du 2 mai 1950.

II est entendu que :1°. Les fonctionnaires et agents des Etablissements français dans 1’Inde qui

opteront pour la conservation de leur nationalité et choisiront, dans un délaide trois mois à compter de 1’entrée en vigueur du Traité, de servir leur admin-istration d’origine, seront autorisés a le faire, et que

2°. Les fonctionnaires ct agents de la ville libre de Chandernagor et ccux des‘Etablissements français dans 1’Inde que le Gouvernement de la République de1’Inde ne désirera pas garder à son service seront avisés, avec un préavis detrois mois, et dans un délai d’un mois à compter de la date d’entrée en vigueurdu Traitié qu’il est mis fin à leurs fonctions ; ces fonctionnaires et agents aurontdroit à une compensation équitable pour la cessation prématurée de leurs ser-vices.

Fait en un exemplaire unique.

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AMPLE SCOPE: LONG TERM PROPOSALS :

Colonial Tourism :

The power of Western tourism discourse that combines narrative and spectacleto represent India as “timeless” is unmatched. Western media has been criticizedfor representing Third World destinations and communities as untouched,unspoiled, paradisiacal, and stagnant.. The construction of Third Worlddestinations as “Exotic Other” for the Western tourists, has been well documented.So, the challenge is to introduce tourists to these rapidly changing national, socialand cultural contexts. In the tourism context, it is important to make touristsunderstand the paradigm shift that’s happening from Eurocentric tourism studiesof the “Exotic Other.” Although several scholars characterized tourism as aregretful practice of retreat into frivolity, tourism is one of the essential ways inwhich we express our humanity, culture and ourselves.. As the cliché goes, “apicture is worth a thousand words” and “the camera does not lie,” so studentsseem to be interested with the photographs in learning the politics of tourism.That is why, French Chandernagor is a nostalgic destination.

Cultural Exchange Programme :

New cultural exchange programme aims to raise Chandernagor’s image, topromote awareness of Chandernagorian culture. In recent years, France hasenjoyed closer economic ties with India. It is hoped that the cultural exchangeprogramme will help provoke further interest in the cultural field.

Arts & Crafts :

Art and Crafts are entirely human creations, they need human excellence, passionand love to be brought forth. Art and Craft vary in their quality and nature. Thearts and crafts movement took shape in late 19th and early 20th century. Arts &Crafts villages are being proposed at Khalisani.Opportunities for the Food Processing Industry :In Hooghly, agricultural and dairy sectors have achieved remarkable successesover the last three and a half decades. Hooghly ranks high in the state in theproduction of fruits and vegetables, and is first in milk production providingmuch needed food security to the nation.

The accomplishments of the green and white revolutions have, however, notbeen matched by concurrent developments in supply chain management, and in

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new technologies for better processing, preservation, and storage of food. Pocketsof shortages and near starvation, substantial wastages due to spoilage, qualitydeficiencies, and inadequate returns to the farmer are still very much in evidence.

Chandernagor and its adjoining areas are the prospective destinations forthe food processing industry.

Disaster Management TrainingÀÛ„ÜTo impart quality training in Chandernagor by NDMCÀÛ„ÜTo impart knowledge and raise awareness in DM issues at all levels(National, Regional and International)ÀÛ„ÜTo provide support in developing and teaching sector disaster emergencypreparedness plansÀÛ„ÜTo create platform for exchange of ideas and sharing experiences on thisissue

Preparing Fiscal Mechanism :

Fiscal mechanism is part of the financial one, mechanism that refers to a largeand difficult domain, namely the financial one. Fiscal mechanism’ functionalityis defined by two components, namely by the level of conception that outlinesthe structure of the mechanism and on the other side, by the influences of theenvironment in which it exists. Technical procedures, the instruments and themodalities of taxes administration, fiscal change itself and the human actionmarked by ideologies, customs and subjective compulsions are factors thatdetermine the functionality of fiscal mechanism.

Heritage Conservation Education :

In Chandernagor, the phrase “heritage preservation” is sometimes seen as aspecific approach to the treatment of historic places and sites, rather than a generalconcept of conservation. “Conservation” is taken as the more general term,referring to all actions or processes that are aimed at safeguarding the character-defining elements of a cultural resource so as to retain its heritage value andextend its physical life.

Human Development Relationship :

An introduction to the basic psychological principles and techniques of enhancingrelationships with self and others. Emphasizes understanding self-limitingbehavior, self-understanding, and skill development and knowledge in thedynamics of interaction with others.

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Home Furnishing & Household Equipment :Household equipment research has been conducted continuously, but at arelatively low level, in a number of colleges and universities throughout the 75year history of the American Home Economics Association. Researchers haveresponded to needs of families for information regarding new appliances orinnovative features on appliances. Energy and consumer protection have beenfrequent topics in recent years. Titles of many studies prior to 1950 reflectedconcerns of engineers engaged in product development; those since 1950 are morereflective of the concerns of marketeers. If household equipment research is tocontinue, researchers in the field must cooperatively address the interrelatedproblems of conceptualization, visibility, funding, and a “reactive” perspective.

Family Community Health :

Family & Community Health is a practical quarterly which presents creative,multidisciplinary perspectives and approaches for effective public andcommunity health programs.Each issue of Family & Community Health focuses on a single timely topic andaddresses issues of concern to a wide variety of population groups with diverseethnic backgrounds, including children and the elderly, men and women, andrural and urban communities

Production Development and Product Marketing : :

In Chandernagor,as part of the product development efforts, cultivars, culturalpractices, and post harvest practices will be evaluated for their suitability in theproduction of value-added products. OBJECTIVES:1. Develop, produce andevaluate the quality of value-added fruit and vegetable products suitable forproduction by small-scale farmers and processors. 2. Evaluate consumers’ andprocessors’ acceptance of new value-added fruit and vegetable products,especially those that are high in desirable components. 3. Adapt state-of-the-artmicrobiological assays for pathogens to fruits and vegetables, ensuring that small-scale farmers and processors provide safe products. 4. Develop comprehensivemicrobiological and chemical hazard training manuals and conduct workshopsfor small-scale producers of fruits and vegetables in good agricultural practicesand good manufacturing practices . 5. Conduct workshops for entrepreneurs onthe legal, business structure, product development and marketing needs forstarting small-scale food processing businesses. 6. Eliminate barriers to thecommercialization of value-added products faced by small to mid-sized farmsand farmer owned businesses. Product development research will emphasizeprominent regional fruit and vegetable crops. Each of the formulated products

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will be evaluated by descriptive profiling for appearance, flavor and texturecharacteristics. Market potential for processed fruits and vegetables will bedetermined through the use of focus groups and product placement studies. clientfarms and enterprises to access these markets. Production budgets will bedeveloped that specifically address the cultural practices amenable to small andlimited resource farming operations. This information will be used to identifydifficulties in the cooperative formation process and will be used to enhance thetraining components of the project .

Income Generating Activities :

. The current lack of dynamism in Chandannagar national economies has meantthere are fewer economic opportunities, while innumerable barriers, such as casteand lack of education and access to land and capital, obstruct the efforts of thepoor to break out of poverty. Income-generating activities will be consideredthose initiatives that affect the economic aspects of people’s lives through theuse of economic tools such as credit. Other types of support affecting women’sproduction are considered complementary to income-generating activities. Forexample, these might include child care or basic services provision and labour-saving technologies.

French Language Course :French has de-jure official status in the Indian Union Territory of Pondicherry.Job orientation classes are required in Chandernagor..IT Hub : It is practically impossible to teach good programming style to students thathave had prior exposure to Basic; as potential programmers they are mentallymutilated beyond hope of regeneration.Think of a switch as the post office. You send a message and they know exactlywhere to send it because of the address you put on the message. This is a lotmore effective as opposed to them going door to door knocking and asking untilthey find the right house (what a hub does).For scientific networking, IT Hub is essential in ChandernagorAdventure Sports Activities :There are ample scopes of Adventure Sports in Chandernagor, like SportClimbing, Sailing. Chandernagor is the ideal spot for Village Hiking. One canexplore Himalayan thrills from Chandernagor to the Eastern Himalaya by train,bus and air via Kolkata.. Apart from enjoying the sports, real life situations maybe tackled with the help of these sports. GIRI-DOOT Adventure Film Archives isthe largest of its kind in

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TREATY BETWEEN THE REPUBLIG OF INDIA AND THEREPUBLIC OF FRANCE TO CONFIRM THE CESSION OF THE

TERRITORY OF THE FREE TOWN OF CHANDERNAGORE

Paris, 2 February 1951

PREAMBLEThe President of India and the President of the French Republic CONSIDERING

that the French Government, in a spirit of friendship and understanding, decided,in accordance with the letters exchanged with the Government of the Republicof India on the 29th June, 1948 and in conformity with the French Constitution,to recognize that the people of the French Settlements in India have the right todetermine for themselves their destiny and their future status,

CONSIDERING that after the consultation of the people of the Free Town ofChandernagore which took place on the 19th June, 1949, the Government of theFrench Republic has, at the request of the Government of the Republic of India,accepted the appointment, as a provisional measure, of an Indian Administratorin this territory on the 2nd May, 1950. CONSIDERING that the Government ofthe French Republic and the Government of Republic of India have both agreedthat the Franco-Indian Commission contemplated in Article II of the Protocolannexed to the present Treaty should commence its functions from 2nd May,1950.

HAVE DECIDED to conclude a Treaty in order to confirm the cession by theFrench Republic of the territory of the Free Town of Chandernagore to theRepublic of India and to settle the problems which flow from this cession andhave appointed for these purposes as plenipotentiaries: ·

•THE PRESIDENT OF INDIA:

•HIS EXCELLENCY WING COMMANDER SARDAR HARDIT SINGH MALIK, Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary of India in France.

•THE PRESIDENT OF THE FRENCH REPUBLIC ·

•MR. GUY DE LA TOURNELLE,Director General for Political Affairs at the Ministry of Foreign Affairs,

who, after having exchanged their letters of authority, which are found to be inorder, have agreed to the following:

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Article IFrance transfers to India, in full sovereignty, the territory of the Free Town ofChandernagore.Article IIFrench subjects and citizens of the French Union domiciled in the territory of theFree Town of Chandernagore on the day on which the present Treaty comes intoforce shall become, subject to the provisions of the next succeeding Article III,nationals and citizens of India.

Article IIIThe persons mentioned in the preceding Article may, by a written declarationmade within six months following the coming into force of the present Treaty,opt for the retention of their nationality. The declaration of the father or, if thefather is dead, that of the mother, shall determine the nationality of unmarriedchildren, less than 18 years of age, who shall be specified in such a declaration.Male children who are married shall be over sixteen years of age to be able toexercise the option themselves. The declaration of the husband will not determinethe nationality of the wife. These declarations, which will be drawn up induplicate, one in French, the other in English, will be addressed to the appropriateFrench authorities who will immediately forward to the appropriate Indianauthorities the English copy of the said declaration. Persons who will haveexcercised the option mentioned in the preceding paragraphs, will be consideredas having never acquired Indian nationality.

Article IVPersons who will have opted for the retention of their nationality in accordancewith the provisions of Article III of this Treaty and who desire to permanentlyreside or establish themselves in any French territory outside the Free Town ofChandernagore shall, on application to the Government of the Republic of India,be permitted to transfer or remove such or all of their assets and property as theymay desire and as may be standing in their namee on the date of the coming intoforce of this Treaty.

Article VThe Government of the French Republic transfers to the Government of theRepublic of India all the properties owned by the State and the public bodieslying within the territory of the Free Town of Chandernagore.

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Article VIThe Government of the French Republic may retain and remove in consultationwith the Government of the Republic of India, all archives having a general historicinterest, and will place at the disposal of the Government of Republic of Indiathose archives which are of interest to the local administration of Chandernagore.Article VII

The Government of the Republic of India shall succeed to the rights andobligations resulting from acts done by France for public purposes concerningthe administration of the territory of the Free Town of Chandernagore. Financialand monetary issues arising from the transfer of the said territory shall beexamined and determined by the Franco- Indian Commission already set upand referred to under the terms of the Protocol annexed to this Treaty.

Article VIIIJudgments and decrees passed before 2nd May, 1950 by French judicial authoritieshaving jurisdiction over the territory of the Free Town of Chandernagore andwhich have become final shall be executed by appropriate Indian authorities.Appeals which lie from judgments and decrees passed by the said authoritiesbefore 2nd May 1950, shall, subject to the law of limitation in force immediatelybefore the said day, be filed and disposed of as though the said territory had notbeen transferred to India. Judgments and decrees from which appeals are pendingon 2nd May, 1950, shall be dealt with by the judicial authorities before whomsuch appeals are pending. The provisions of the first paragraph of this Articleregarding the execution of the judgment and decrees shall apply to the decisionsof judicial authorities made under the second and third paragraphs of this Article.

Article IX

The Government of the Republic of India shall assist in the continuance of theFrench cultural heritage in the territory of the Free Town of Chandernagore inaccordance with the wishes of the people of the said territory and shall permitthe continuance or establishment of cultural services by the Government of theFrench Republic.

Article XThe Government of the Republic of India shall take necessary measures to permitthe law officers who are not government servants and members of the legal andliberal professions at present practising in Chandernagore to pursue their activitieswithout having to acquire additional qualifications or to obtain new diplomas or

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licences or to fulfil any other formalities. Such licences shall be renewed, ifnecessary, on application.

Article XlAny controversy relating to the application or the interpretation of the presentTreaty which cannot be settled through diplomatic negotiations or arbitrationshall be brought before the International Court of Justice by petition of either ofthe High Contracting Parties.

Article XIIThe French and English texts of this Treaty shall be deemed to be equallyauthentic. This Treaty shall come into force on ratification by the Governmentsconcerned, the instruments of ratification being exchanged in Paris. This Treatyshall be deposited in the archives of the Government of the French Republic whoshall give one certified copy of the same to the Government of the Republic ofIndia.GIVEN at Paris with one single copy.February the 2nd, 1951.GUY DE LA TOURNELLEHARDIT SINGH MALIK

PROTOCOL

Article IThe currency issued in Pondicherry and circulating in Chandernagore shall bewithdrawn and necessary facilities shall be afforded to the holders of suchcurrency to convert it into Indian currency. The French Indian currency thuswithdrawn at Chandernagore by the Government of the Republic of India shallbe made over to the French Indian authorities who shall take it over againstpayment of an equivalent value in Indian currency.

Article IIAll financial issues arising out of the Treaty of Cession, including those arisingout of the closing of the accounts of the autonomous budget of the Free Town ofChandernagore on 2nd May, 1950 shall be examined, and suitablerecommendations made to the Governments of the Republic of India and of theFrench Republic for their settlement by a Commission consisting of six members,three representing each of the two Governments.

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Article IIIThe Government of the Republic of India shall take over the civil servants andemployees of the Free Town of Chandernagore and those of the FrenchEstablishments in India who may be serving in Chandernagore on 2nd May,1950. Provided that:(1) Such civil servants and employees of the French Establishments in India whoopt to retain their nationality and elect, within three months of the coming intoforce of the Treaty, to serve their original administration shall be permitted to doso, and(2) Such civil servants and employees of the Free Town of Chandernagore andthose of the French Establishments in India whom the Government of the Republicof India does not desire to retain in its service shall be given three month noticeof the termination of their services within one month from the date of the cominginto force of the Treaty and shall be entitled to be paid fair compensation for thepremature termination of their services.GIVEN AT Paris with one single copy.

February the 2nd, 1951.

GUY DE LA TOURNELLE

HARDIT SINGH MALIK