LE JOURNAL DU CANNABIS DEPUIS 1985

WWW.SOFTSECRETS.COM | ANNÉE 17 – EDITION 3-2019 GRATUIT

L’amende forfaitaire pour usage de can-nabis, dont en parle déjà depuis plus de deux ans, devrait bientôt être mise en place après le vote de la loi sur la réforme de la justice par le Sénat et l’Assemblée nationale. Les contraventions pour consommation de cannabis sur la voie publique pourront bientôt être dressés par les policiers et concerneront poten-tiellement plusieurs millions de consom-mateurs français. Avant son élection, Emmanuel Macron nous avait présenté sa nouvelle loi comme une forme de dépénalisation mais il s'agit en fait d'une loi très répressive qui permet de sanc-tionner encore plus les consommateurs de cannabis.

Nous sommes nombreux à aimer fumer du cannabis dans la rue ou dans les parcs. Les consommateurs de cannabis risquent un an de prison et 3.750 euros d'amende mais dans les faits, la loi n'est presque jamais appliquée. Si des policiers aperçoivent une personne en train de fumer du cannabis, la plupart du temps, il ne vont pas l’interpeller car il est impos-

sible d’arrêter tous les consommateurs, beaucoup trop nombreux.

Avec la nouvelle loi, les choses vont chan-ger. Les policiers pourront sanctionner directement les fumeurs pris en flagrant délit avec une procédure beaucoup plus simple. De plus, il sera toujours possible de faire comparaître l’usager devant un tribunal si le procureur le décide. Cette nouvelle mesure impactera forcement

les plus jeunes et les plus défavorisés, ceux qui, pour différentes raisons, ne peuvent pas consommer de cannabis à leur domicile. Cette nouvelle loi pourrait rapporter beaucoup d’argent au gouver-nement et les gendarmes et les policiers pourraient mettre en place une véritable « chasse aux fumeurs ».

En février, 60 députés des partis d’oppo-sition (groupes PS, LR, et LFI) ont saisi le Conseil constitutionnel pour contester la légalité de certains articles de la loi de réforme de la justice. Parallèlement, un collectif de 19 associations anti-prohibi-

tionnistes a publié un texte (contribution extérieure), rédigé par les juristes de NORML France et le Syndicat de la Magistrature, pour demander la censure de l’article 58. Cet article concerne « l’extension de l’amende forfaitaire au délit d’usage de stupéfiants »

Le 21 mars dernier, le Conseil constitu-tionnel a rendu sa décision. Le Conseil rejette les griefs faits à l’article 58 et auto-

rise de fait la mise en place de ces contra-ventions pour usage de stupéfiants. Le montant de l’amende de base sera de 200 euros et pourra rapidement augmenter en cas de non paiement.

« Nos jeunes consomment plus de cannabis et plus tôt que nos voisins européens. Brisons cette spirale en remplaçant les peines d'emprisonnement quasi-jamais appliquées par des amendes systéma-tiques. Punir systématiquement pour dis-suader vraiment. » a déclaré le premier ministre Edouard Philippe sur Twitter. (OF)

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL AUTORISE L’AMENDE FORFAITAIREEn France, la répression contre les usagers de cannabis n’a jamais été aussi intense. Dans son dernier rapport, l’OFDT (Observatoire français des drogues et toxicoma-nies) nous apprend qu’environ 200.000 personnes sont interpellées chaque année pour infraction à la législation sur les stupéfiants (principalement du cannabis)

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The New est, à ce jour, le résultat de notre meilleure collaboration : Sherbinski x HSO. Grâce à ce croisement entre une Girl Scout Cookies et une Larry OG, nous avons pu obtenir une variété à dominance Indica enveloppée dans un arôme exquis d’essence avec des touches de

cannelle et de cookies. Sa saveur agréable, sa grande production de résine et son puissant effet sédatif feront de cette variété une merveille à ne pas manquer.

The New, descendante de la célèbre Girl Scout Cookies (Sherbs cut) et d’une Larry OG sélectionnée, est la première de nombreuses collaborations à venir avec l’incroyable Sherbinski, de son vrai nom Mario Guzman, connu dans le monde entier pour sa passion pour le cannabis haut de gamme. L’hybride obtenu développera une plante spectaculaire et débordante de qualité dont les fleurs dégageront un parfum délicieux et subtil d’essence et de cannelle. En intérieur, il sera préférable de lui donner une croissance courte, mais en extérieur, elle poussera d’une façon optimale dans les climats secs, chauds, tempérés ou méditerranéens, ainsi qu’en serre. De plus, la production de

résine sera bien au-dessus de la moyenne.

Sachant qu’il s’agissait de la première variété stabilisée avec satisfaction par Sherbinski, The New était évidemment un bon point de départ. Sa saveur est douce, avec des touches de cannelle et d’essence, et son taux très élevé de THC (28 %) se traduira par un effet puissant

qui éveillera vos sens. Parfaite pour se détendre tout en profitant de la saveur et de l’effet incroyables des Cookies d’antan.

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EN MÉMOIRE DE NEVIL SCHOENMAKERSLE MAÎTRE DE LA HAZE

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France Collection DistributionFrance Collection Distribution est née en 2017 avec l’objec-tif de devenir le top distributeur sur le marché de la graine de collection. Maintenant, cette activité commence à se développer en France mais jusqu’à il y a quelques années, il était encore impossible de commander se propre graines directement dans l’Hexagone et la plupart de collection-neurs le faisaient en Espagne ou en Hollande.

Pourquoi avoir créé France Collection Distribution ?Nous avons donné le jour à la société après avoir constaté un réel besoin. De nombreux magasins ouvraient sans aucun moyen pour eux de s’alimenter en France. Notre but est de développer le marché tout en continuant de nous améliorer.

Combien de personnes forment votre équipe et comment aimez-vous travailler ?

La société compte aujourd’hui 3 per-sonnes et bientôt 2 de plus. Nous aimons travailler simplement et employons des moyens humains. Pour nos 3 ans, c’est à dire dans quelques mois, un gros coup de boost va être mis en place. Mais on n’en dit pas plus, c’est une surprise.

Vers qui s'adresse votre travail ?

Notre clientèle, ce sont les profession-nels, qu’ils soient indépendants ou en franchise. Travailler avec FCD, c’est surtout simplifier leur travail avec tout un choix sur un même site. Rien n’est demandé en retour. Vous pouvez très bien travailler avec nous exclusivement, partiellement, puis arrêter du jour au lendemain. Ce que nous expliquons sou-

vent, c’est qu’il faut nous tester par une première commande.

Pourquoi, pour un collectionneur français, est il mieux d’acheter en ligne directement en France plutôt que d’acheter en ligne en Espagne ou en Hollande ?

Il est préférable de commander directe-ment dans le pays de résidence car cela peut être plus simple et plus rapide concer-nant les éventuels blocages en douane.

Pensez vous qu’il y aura de la croissance dans le collection-nisme des graines en France ?

Au niveau des professionnels en France, ce marché est sans cesse en évolution et au niveau des collectionneurs particuliers, rien

n’a changé. Ce qu’il faut, c’est leur donner envie d’acheter les graines chez le commer-çant de leur ville (la boutique de proximité est une garantie de confiance) et en effet, c’est ce qu’il est en train de ce passer. Donc, une réelle croissance est en vue.

Alors, allez tester FCD avec une première commande!

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EN MÉMOIRE8

En mémoire de Nevil Schoenmakers

LE MAÎTRE DE LA HAZE

QUI ÉTAIT NEVIL SCHOENMAKERS?Un membre old school de la scène can-nabique hollandaise, quand la Hollande était toujours le pinacle du Cannabis en termes de breeding. Nevil est né en Australie mais ses deux parents étaient hollandais, ce qui veut dire qu'il a eu la double nationalité. A la fin des années 1970, il a décidé d'aller vivre en Hollande pour y profiter de la liberté du milieu underground créé par la culture canna-bique. Il y a eu l'opportunité de travailler dans une culture indoor sous lampe.

LA BANQUE DE SEMENCES DE HOLLANDEEn 1984, Nevil a lancé sa propre banque de semences qui a donné accès au grand public à son travail et reprenait toute sa collection privée retravaillée en différentes lignées. Elle est devenue très populaire au sein des cultivateurs US et européens. Ses plantes les plus mémorables sont les Super Silver Haze, G13 x Skunk, G13 x Hash Plant, G13 x Haze, Neville’s Skunk, Silver Pearl, Northern Lights #5 x Haze et surtout, la fameuse Neville's Haze.

C'est à cette époque que Nevil a pu travailler avec des éclairages indoors et cultiver les variétés sativa les plus demandées qu'il avait acquises dans le monde entier; considérées par certains comme étant les fondations d'origine du breeding du cannabis. La rumeur dit que Nevil habitait un château en Hollande appelé le Cannabis Castle et dans lequel il y avait des locaux de culture dans toutes les pièces mais il est toujours resté très discret et ceci n'est qu'une rumeur.

C'est en 1988 que Nevil a lancé sa Haze sur la Hollande. Alors que la demande commerciale pour des variétés Haze diminuait lentement aux USA et que les cultivateurs commençaient à passer en intérieur, la demande pour des variétés mieux adaptées à leurs besoins spéci-fiques a augmenté. Les variétés sativa à floraison longue ont ainsi malheureuse-ment perdu leur place dans les locaux de culture et on est resté dans le même état d'esprit aujourd'hui.

Les Haze Brothers, responsables de la production des hybrides Haze aux States, ont fait le voyage en Hollande et les étoiles mondiales se sont alignées! C'est à cette époque aussi que Nevil a

remporté cup sur cup, à mettre K.O les gens à coup de fleurs super puissantes et à distribuer des hybrides Haze avec une vraie vigueur hybride et des produc-tions énormes.

OPÉRATION MARCHAND VERTLa Drug Enforcement Agency a com-mencé à cibler les cultures indoors, la vente d'équipements de culture et les graines de cannabis. En 1991, Nevil a été arrêté lors d'un séjour en Australie où il a été mis en prison pour 11 mois. Il a ensuite été extradé aux USA pour s'affronter à la D.E.A qui avait réuni 44 charges contre lui.

Heureusement, Nevil a été libéré sous caution et alors qu'il risquait une fin de carrière, il a décidé de disparaître des radars. Il a vendu sa banque de semences à Ben Dronkers qui a créé Sensi Seeds.

Nevil a fait son retour public très atten-du en 2015, quand les charges retenues contre lui aux USA ont été supprimées et la presse australienne a rapporté son retour au travail auprès de AusCann comme chef breeder.

LE PIONNIER DES HAZES.Pour ceux qui ne le savaient pas déjà, la Hollande est célèbre pour 5 de ses Haze: A5 Haze, C5 Haze, H.P.H, AG13 Haze et la Neville’s Haze. Nevil était ceinture noire dans la création de beuh qui font battre le cœur et créé des high doux et cérébraux, et rien n'a jamais battu la Neville's Haze.

La Neville's Haze prend 16 semaines pour fleurir, ce qui signifie que si elle est plantée en plein air sous un climat méditerranéen, le cultivateur peut le récolter en décembre. Indoors, elle requiert énormément de patience mais en récompense, elle donne le cannabis le plus fort que vous ayez jamais fumé.

Les hybrides Haze d'aujourd'hui sont des versions édulcorées. Elles ont perdu les caractéristiques d'origine qui ont rendu la Neville's Haze si célèbre. Ses têtes de forme effilée, sa croissance agressive-ment vigoureuse tant en veg qu'en flo, sa durée de floraison de 14 à 16 semaines, son goût épicé, terreux, haze et ses effets à faire battre le cœur, transpirer les paumes et tressauter les tentures.

Les graines de la Neville's Haze d'origine sont comme la poudre d'or et ceux qui ont la chance de breeder avec la Neville's poursuivent le chemin pavé de très nom-breux croisements dans le monde entier.

N'oubliez pas d'allumer un joint de Haze le 30 mars de chaque année en mémoire à cette légende qui a marqué la scène du cannabis pour toujours et qu'on n'oubliera jamais!

En hommage à Nevil Schoenmakers : 1957 - 2019

Bien avant les graines féminisées et les autres variétés Haze qui se terminaient en 10 semaines, il y avait un homme qui marchait sur terre nommé Nevil Schoenmaker

qu'il vivait au Château Cannabis. Soft Secrets rend hommage à ce véritable pionnier qui vient malheureusement de décéder à l'âge de 62 ans.

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10 INTERVIEW

KAREL SCHELFHOUTKarel Schelfhout fait partie des pionniers de la culture du cannabis aux Pays-Bas. En 1985, il a fondé l’une des premières banques de graines, le Super Sativa Seed Club. Devenu l’un des meilleurs spécialistes de la culture bio, il est l’auteur du livre de référence, le Bio Grow Book et le fondateur de la marque de nutriments Biotabs. Karel a récemment relancé le Super Sativa Seed Club, en collaboration avec son fils.

Par Olivier F

SSFR : En quelle année exacte-ment as-tu commencé à cultiver du cannabis?

Karel : J'ai commencé à cultiver du canna-bis à l'intérieur sous lampes HPS en 1984. Les premières strains étaient des sativas colombiennes et africaines. Une longue période de culture et peu de rendement. Notre première culture n'était pas très professionnelle. Nous ne connaissions ni la ventilation ni le contrôle de la tempéra-ture et de l'humidité. En gros, l’eau coulait du plafond et faisait pourrir les plantes. Nous avons décidé d'améliorer les choses et avons copié le mode de fonctionne-

ment des producteurs en serre néerlan-dais. Lors de la deuxième session, nous avons mis en place une culture avec de la laine de roche, un ordinateur doseur de CO2 et un climatiseur.

Nous sommes allés chercher des graines aux États-Unis parce que nous voulions nous débarrasser des sativas exotiques.

Nous avons réussi à mettre la main sur de belles graines de Williams Wonder. Notre deuxième session a été un grand suc-cès. Quelques kilos de sinsemilla ! Nous l'avons vendu à un coffee-shop pour 5000 florins par kg, un prix bien meilleur que celui de l’herbe africaine et colombienne (1000 florins par kg).

En 1985, vous avez créé la banque de graines Super Sativa Seed Club…

Nous avons décidé de le faire parce que nous avions entendu parler de la "Seed Bank" de Nevil. Nous étions en mesure

de nous développer en Hollande avec une situation semi-légale. La culture de cannabis était (et est toujours) illégale mais personne ne le faisait. Nous avions plus de trente variétés dans notre cata-logue, des graines de Haze, de Skunk # 1 et quelques autres variétés de Sam the Skunkman. Nous avions aussi reçu des graines de Nevil et nous avons commencé

à travailler avec ces variétés. Il n'y avait que deux banques de semences interna-tionales actives dans le monde et nous avions donc beaucoup de clients.

Tu as connu personnellement Nevil Schoenmakers, le légen-daire breeder de cannabis qui nous a quitté récemment ?

Oui, j’étais la première personne que Nevil a invitée chez lui. Nous l'avions contacté via son annonce pour The Seed Bank dans le High Times. C'était un gars très énergique et travailleur. Il a été submergé par le succès de son

entreprise. Ce n'était pas facile de tra-vailler avec lui mais il était sûrement le meilleur breeder de son temps. Je le considère comme l'un des pionniers les plus importants de l'industrie du cannabis. Sam the Skunkman a été la première personne sur cette planète à avoir breedé du cannabis. Nevil a été la deuxième personne.

En quelle année le Super Sativa Seed Club a-t-il cessé ses activités ? En 1990 car nous avions trop de succès et ça devenait vraiment incontrôlable avec des commandes venues de toute la pla-nète. Nous avons eu un peu peur de nous faire arrêter…

Vous venez de relancer la banque de semences Super Sativa Seed Club…

Nous n'avons pour le moment que 4 variétés régulières. J'ai réussi à garder en vie le clone de Old School Haze pen-dant 32 ans ! C’est un croisement entre Skunk # 1 et notre Original Haze qui constitue la chose la plus proche de la Haze originale sur terre. Certaines de nos variétés sont assez difficiles à culti-ver. La plupart de nos clients sont des breeders. Nous travaillons actuellement sur des croisements entre notre géné-tique old school et les variétés améri-caines modernes. Nous travaillons aussi sur des graines féminisées

Les prix de vos graines régulières sont assez élevés…

Oui, parce que nous utilisons les gènes que nous conservons depuis plus de trois décennies. Les clients seront en mesure de trouver des mères exceptionnelles. Ces mères sont inestimables lorsqu'elles sont utilisées dans pour des projets légaux comme au Canada et aux États-Unis

Le "Gow Book" vient d’être adap-té en bande dessinée. Quel effet ça fait de devenir le personnage d'une BD ?

C'est comme un rêve. Je n'avais jamais pensé devenir personnage dans une bande dessinée et c'est pour la bonne cause. Grâce à Pic et aux gens fantas-tiques de Mama Editions, il existe main-tenant une bande dessinée sur la culture biologique qui sera publiée dans plu-sieurs langues.

Comment vois-tu l'avenir de l'industrie du cannabis ?

Je pense que de plus en plus de produc-teurs de cannabis prennent conscience du fait que le cannabis issu de l'agriculture biologique a un goût et une odeur bien meilleurs que celui cultivé en minéral. Je crains un peu qu'à l'avenir, lorsque le can-nabis sera légal dans la plupart des pays de la planète, de grandes multinationales et des entreprises pharmaceutiques s’acca-parent l'industrie. La seule chose que nous puissions faire à ce sujet est de continuer à cultiver nos propres plantes.

Que penses-tu des breeders et des cultivateurs français ?

Je les admire car ils doivent combattre le système. Le système qui rend la nature illégale. Je sais ce que cela signifie de faire face à une situation aussi stressante qu'en France.

Une plante de la variété Karel’s Haze.

11FESTIVAL CANNABIQUE

Weedstock FestLe festival cannabique du nord de la France

Par Olivier F

De nombreux évenements cannabiques se déroulent cette année sur le territoire français : conférences, expos, rassemblements militants ou festivals. Après le 420 Paris Festival, organisé par NORML France le mois dernier, un nouveau festival appelé Weedstock se déroulera les 7 et 8 juin prochain au Red Studio à Douai, dans le départment du Nord.

En 1969, le légendaire festival de Woodstock reunissait à Bethel dans l’état de New York, plusieurs centaines de milliers de consommateurs de marijuana et de substances hallucinogénes. A cette époque, la consomation de marijuana était liée à la contre culture américaine,

au mouvement hippie et au rock psychédlique. En 2019, cinquante ans après, ce sont principalement les artistes reggae et hip-hop qui sont à l’affiche des

festivals cannabqiues. Le but de Kayass Korp, l’organisateur du Weedstock Festival, est de récréer un lien entre le monde du cannabis et la culture rock.

Kayass Korp a déjà organisé plusieurs festivals cannabiques avec les sessions « Legalisfest ». Le festival Weedstock

se déroulera sur deux jours. Au programme : treize groupes rock et métal, plusieurs stands de découverte autour du chanvre, distribution

de goodies et sessions graph. Les associations NORML France et Principes Actifs partiiperont au Festival. Les banques de graines Greenhouse Seeds, Paradise Seeds et DNA Genetics font partie des principaux sponsors. Ils seront présents sur place pour présenter leurs produits et distribuer des échantillons et des goodies. Pour en savoir plus, consultez la page Facebook de l’évenement. Nous avons interviewé Vincent de Kayass Korp, l’organisateur de ces festivals cannabiques

SSFR : Depuis combien de temps organises-tu des concerts ?

Vincent (Kayass Korp) : J’ai commencé il y a 19 ans. J’ai travaillé avec plusieurs associations et participé à l’organisation de concerts dans le Nord et partout en France dans diférents styles. J’ai par exemple organisé des concerts du Peuple de L’Herbe ou de Superbus.

Tu es par ailleurs usager de can-nabis thérapeutique ?

En effet, je fais des crises d’eppilepsie et je peux dire que le cannabis m’a déjà sauvé la vie. Je le consomme surtout en vapo et en joint. Parallèlement à l’organisation de concerts, je travaillais en tant que psychologue ergonome, pour gagner ma vie, mais j’ai du arrêter à cause de ma maladie. Je cherchais donc une nouvelle activité et je suis revenu à l’organisation avec un nouveau

concept de concert / festival : les Trav’hell Sessions.

Quel était le concept de ces Trav’hell Sessions ?

J’ai mis au point un nouveu systéme d’organisation. Pour chaque concert, il y a une tête d’affiche et des groupes emergents. Ce qui était au départ un projet perso est devenu un projet collectif. C’est en quelque sorte un système de coproduction avec les groupes. Par ailleurs, pour les Trav’hell Sessions, un ticket était tiré au sort et la personne gagnait un voyage pour Amsterdam ou pour un autre évenement cannabique. C’est à partir de ces Trav’hell Sessions que sont nés les concepts Legalifest et Weedstock Fest.

Tu travailles donc avec les banques de graines hollan-daises…

Mon but est d’organiser des concerts sans subventions et je cherchais donc des sponsors. Je me suis rendu dans plusieurs expos cannabiques, notamment en Espagne, où j’ai pu rentrer en contact avec les banques de graines. Je tiens à remercier Ben de Greenhouse Seeds, Luc, Arjan et Patrice de Paradise Seeds, Pedro de DNA Genetics , Manu de Canna, Maria et Thomas du staff Expogrow.

Y aura-t-il d’autres festivals can-nabiques ?

Mon but est de développer ce concept partout en France. Je suis déjà en contact avec des salles et des groupes et je travaille à l’organisation d’événements dans plusieurs villes françaises.

Weedstock Fest, 7 et 8 juin 2019 au Red Studio, 4120 route de Tournai 59500 Douai. Préventes disponibles en ligne sur Weezevent et Helloasso.

Les équipes de Powder Feeding, Greenhouse et Paradise Seeds participeront au Weedstock Fest.

Le guitariste du groupe Bukowski.

Distribution de goodies Paradise Seeds.

12 LIVRES

Par Olivier F

Un potager bio dans la maison

Le Bio Grow Book en bandes dessinées

Beaucoup d’entre nous ont commencé par la culture du cannabis avant de s’intéresser à d’autres plantes. Cultiver son potager, même en milieu urbain ou dans des espaces restreints, présente de nombreux avantages. « Un potager bio dans la maison »de Léon-Hugo Bonte nous permet de tout savoir sur le sujet.

« Jardiner bio en bandes dessinées » de Denis Pic Lelièvre est librement adapté du Bio Grow Book de Karel Schelfhout et Michiel Panhuysen, la bible du cultivateur biologique, déjà publiée en 5 langues.

En ce début d’année 2019, deux nouveaux livres viennent compléter la collection Jardinages de Mama Editions : « Un potager bio à la maison » et « La culture biologique en bande dessinée ». Rappelons que cet éditeur a déjà publié plusieurs ouvrages de références sur la culture des plantes : « Culture en intérieur » de Jorge Cervantes, « Bio grow book » de Karel Schelfhout ou « L’hydroponie pour tous » de Willam Texier. Mama Editions a également publié plusieurs livres sur le cannabis : « Mr Nice » de Howard Marks, « Cannabis médical » de Michka et collectif et « How I became the hash queen » de la reine du hasch Mila Jansen (disponible uniquement en anglais). La qualité de ces ouvrages permet à Mama Editions de se positionner comme le premier éditeur cannabique français.

La culture de cannabis en autoproduction nous permet

La BD met en scène un véritable personnage, le hollandais Karel, auteur du Bio grow book. Il est accompagné de son assistant, le lapin Pinpin, et de Fran, l’apprentie jardinière. On suit les trois personnages dans leurs expériences de culture à la surface mais la vie dans le sol est aussi très documentée avec la présence de nombreux organismes vivants, toujours très actifs.

Contrairement au livre « Un potager bio à la maison », l’autre nouveauté de Mama Editions qui ne concerne que la culture en intérieure, la bande dessinée traite aussi bien du outdoor que du indoor : « Faire pousser des plantes dans une maison est contraire à la nature. En indoor, pas de lumière du soleil, pas de pluie, pas d’abeilles pour polliniser les fleurs ! »

de contrôler l’ensemble du processus, de la germination à la bonification, et d’obtenir un produit final parfaitement adapté à nos goûts et à nos attentes. Cultiver en autoproduction ses fruits et légumes, ses plantes aromatiques et thérapeutiques peut non seulement nous permettre de réaliser des économies mais également d’obtenir d’excellents produits.

Le plus important est de commencer par se procurer des plantes de qualité. L’auteur préconise de se procurer les semences sur internet, notamment chez les fournisseurs britanniques et nord-américains, ou dans les « bourses aux graines » qui permettent de s’échanger des semences entre cultivateurs : « Favorisez bien sûr, les semences issues de l’agriculture bio ou au minimum, non traitées. » Cultiver à partir de graines est plus économique mais partir de

plantes déjà développées permet de prendre de l’avance : « On peut se fournir dans les jardineries ou dans les fêtes des plantes où l’on trouve souvent plus de raretés. »

Avec Mama Editions, le cannabis n’et jamais très loin et un chapitre concerne le « Chanvre à parfum et à remèdes ». La section Panorama des cultures présente de nombreuses espèces de plantes (de l’ Agastache anisée jusqu’à la Tomate) accompagnées de conseils de culture.

Le livre détaille toutes les techniques de culture en intérieur : en terre, en table à marée ou en aéroponie, sous la lumière naturelle ou avec un éclairage artificiel. Dans le dernier chapitre, intitulé « Le jardin, un territoire subtil, l’auteur nous dévoile son amour pour les plantes :

par les plantes tend naturellement vers le beau, le parfait et cela dégage une énergie, qui pourvu que l’on y prête un peu attention, nous touche. »

Un potager bio dans la maison, Mama Editions, 432 pages, 300 illustrations couleur, 39 €

La bande dessinée est un bon moyen de présenter la culture biologique et ce livre de 128 pages est une mine d’informations. On y trouve par exemple les taux de NPK (azote / phosphore / potassium), les nutriments indispensables à la culture des plantes, de nombreux produits naturels : farine de sang (NPK : 12-0-0), granulés de fiente de volaille (24-5-0,5), guano de chauve souris (3-10-14 ou 14-3-1) ou farine de carapace de crevette (5-8-15).

Tous les aspects de la culture bio en intérieur et en extérieur sont passés en revue. Stratégie de culture, substrat, compost, sol vivant, engrais, éclairage et grow box. En bonus, l’auteur nous révèle le code amoureux et romantique des fleurs et des plantes, une coutume venue d’orient. En conclusion, « Vous êtes libre de

faire ce que vous voulez ! Nous espérons juste vous avoir aidé à prendre conscience de l’importance d’un sol vivant. »

Jardiner bio en bande dessinée, Mama Editions, 128 pages couleur, 35 €

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Réservé aux adultes uniquement (plus de 18 ans). Les graines sont exclusivement réservées à des fins de collection. Sweet Seeds S.L. ne peut en aucun cas être tenu pour responsable d’un usage illégal de ses graines. Consultez les lois en vigueur actuellement dans votre pays de résidence en matière de cannabis.

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SORBETS, MANDARINES ET BISCUITS !Une année 2019 douce et thérapeutiqueChez Sweet Seeds®, l’entrée dans la dernière année de cette décennie coïncide avec l’aboutissement d’un dur labeur de recherche et de sélection de clones d’élite, et de leur utilisation dans des programmes rigoureux de culture de cannabis. L’objectif est de fournir des hybrides modernes à grand rendement, faciles à cultiver et qui déploient les aromes et les saveurs qui sont la marque de fabrique de notre banque de semences depuis ses débuts.

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Pour cette nouvelle saison, Sweet Seeds présente des nouveautés qui feront les délices de tous les cultiva-teurs autonomes et des amoureux du cannabis. Depuis les fans des auto-fleurissantes les plus sucrées de haute taille, jusqu’aux fans des géné-

tiques américaines, en passant par les usagers du cannabis médical et thé-rapeutique, tous ceux qui l’essayeront tomberont amoureux de la nouvelle étoile de cette saison. Il s’agit d’une variété délicieuse et fringante à fleurs rouges, qui agrandit notre Red Family, mais cette fois en version photo-dépendante.

Cette nouvelle variété photo-dépen-dante à leurs rouges et à floraison ultra rapide, notre Red Mandarine F1 Fast Version® (SWS79) arrive dans toute sa splendeur après des années de travail de recherche, de sélection et de développement des variétés photo-dépendantes à fleur rouge les plus exquises. Notre objectif était de satisfaire les demandes d’un grand nombre de clients et de fans de Sweet Seeds® sur les réseaux sociaux qui, suite au succès incroyable des variétés auto-fleurissantes de la Red Family, nous demandaient avec insis-

tance une plante qui soit aussi bonne, belle, stable, mais en version photo-dépendante.

J’aurais voulu répondre immédiate-ment et lancer cette variété il y a cinq ans, au moment où nos clients nous

la demandaient. Mais toute recherche sérieuse demande du temps, et pour produire une génétique à fleur rouge avec une telle perfection aromatique, dont environ 95% des graines pro-duisent des plantes à fleur rouge avec les standards de qualité de Sweet Seeds®, il faut du temps.

Nous avons toujours été positifs, nous apprécions les résultats d’un travail bien fait, et nous avons ter-miné la décennie avec une réussite, celle d’avoir trouvé un phénotype à fleur rouge peu fréquent, à l’arôme magnifique et au goût de mandarine intense. Cette réussite est un clone d’élite photo-dépendant de Tangie (California Orange x híbrido Skunk), que nous avons croisé avec notre Red Poison Auto® (SWS39).

Le résultat est un délice très rouge, que nous avons décidé de nommer Red Mandarine F1 Fast Version® à

cause de ses nuances subtiles de mandarine. C’est une plante très élégante, très résineuse, qui porte de jolies fleurs rouges, prêtes à être récoltées après seulement 7 à 8 semaines après le changement à la photopériode de floraison.

Notre passion pour ce projet a produit un arôme qui est peut-être le plus délicat de toutes les variétés à fleur rouge sur le marché. Son arôme puis-sant, sucré et à nuance de mandarine, avec des pointes fraîches de cyprès bleu, la rend idéale pour produire des extraits de grande qualité aromatique, et exceptionnelle pour les tonalités rouges et rosées de sa résine.

Nous vivons une époque où les plantes de qualité deviennent rapidement tendance, dans un monde virtuel où l’un des pays qui a la plus grande tra-dition dans le cannabis sont les Etats-Unis. Le cannabis n’échappe pas à ces tendances et toutes les génétiques qui ont du succès aux Etats-Unis en obtiennent rapidement dans le monde entier, y compris en Europe.

Des Etats-Unis nous parviennent chaque année des clones d’élite, que nous sélectionnons et dont nous fai-sons des hybrides avec nos classiques pour trouver de nouvelles souches productives, capables d’enthousiasmer le plus exigeant et le plus connaisseur des cultivateurs de cannabis.

En utilisant comme matériel de départ plusieurs clones d’élite femelles sélectionnés de Do-Si-Dos, nous avons développé un chef-d’œuvre de la génétique cannabique. Le nom de cette génétique s’inspire du bis-cuit américain Do-Si-Dos, de son goût sucré et aromatique, issu d’un mélange d’avoine et de beurre de cacahuète, biscuit plus que célèbre parmi les “Girl Scout Cookies”.

Cette génétique est très appréciée par les usagers du cannabis médicinal dans les dispensaires de Californie, pour combattre les douleurs, les migraines, l’anxiété, l’insomnie etc. Suite à un programme de sélection et d’amélioration, nous avons obtenu un produit final qui est encore plus doux et plus agréable au niveau

organoleptique. C’est ainsi qu’est née notre Do-Sweet-Dos® (SWS80), une génétique aux arômes doux et ter-reux, avec un fond citrique et floral. Sa production de résine exubérante et la taille des calices des fleurs de cette plante rappellent son ancêtre, la Girl Scout Cookies. L’effet de cette géné-tique est à la fois relaxant et puissant.

Egalement originaire des Etats-Unis, mais sélectionnée et améliorée par Sweet Seeds®, nous avons lancé la version auto-fleurissante d’une des lignes américaines les plus puissantes et les plus connues, originaire de la baie de San Francisco (Californie). Notre nouvelle Sweet Gelato Auto® (SWS76) est le résultat de l’hybrida-tion de la génétique Gelato, l’une des représentantes les plus appréciées de la famille Cookies, avec notre Killer Kush Auto® (SWS56).

Développée avec la génétique OG Kush, elle est responsable de l’intro-duction des gènes d’auto-floraison dans cette délicieuse nouvelle variété de la collection génétique de Sweet Seeds®. Variété auto-fleurissante de la 5è génération, la Sweet Gelato Auto® répand un parfum doux et fruité, avec des nuances terreuses et des pointes citriques et mentholées, et développe des têtes denses. Elle produit de grands trichomes avec des têtes de grande taille qui en font une plante super résineuse.

Qu’elle soit utilisée comme un remède naturel, ou comme un moyen de pro-fiter d’une marijuana savoureuse sans effets psychotropes, notre nouvelle Sweet Pure Auto CBD® (SWS75) est une double première : c’est notre pre-mière auto-fleurissante qui fait un saut générationnel vers la 6è génération, bien éloignée de ses ancêtres Ruderalis, avec seulement 0,4% de génétique Ruderalis. Elle est aussi notre première variété auto-fleurissante de marijuana « CBD pure », avec des niveaux très bas de THC, entre 0,4 et 0,9%, et des taux de CBD de 8 à 21%.

Cette variété peut être fumée ou vaporisée aux moments où on a envie d’inhaler quelque chose de délicieux, sans l’effet psychoactif des marijua-nas riches en THC. C’est également une variété idéale pour les usagers du cannabis thérapeutique qui ne veulent pas expérimenter les effets psychotropes du THC.

La Sweet Pure Auto CBD® est le résul-tat de l’hybridation, et ensuite de la sélection, d’exemplaires riches en CBD et à faibles taux de THC, entre la photo-dépendante Sweet Pure CBD® (SWS70) et notre auto-fleurissante riche en CBD, Honey Peach Auto CBD® (SWS64).

Les arômes de cette variété sont doux et fruités, avec des nuances citriques

et des pincées de cyprès. Une variété auto-fleurissante « CBD pure » aux arômes doux et agréables, très sem-blables aux arômes des hybrides modernes auxquels nous sommes habitués. Très peu de psycho-activité, beaucoup de goût.

Et si toutes ces nouvelles n’étaient pas suffisantes, nous avons laissé les plus « grandioses » pour la fin. Notre famille d’auto-fleurissantes de haute taille « XL Auto » s’agrandit, et nous pouvons présenter deux nouvelles variétés auto-fleurissantes qui s’épanouissent dans une armoire ou dans un jardin.

Pour commencer, prenez du pain et une grande feuille de papier à rouler, car notre fromage vieux et piquant version extra large remplit l’assiette : la Sweet Cheese XL Auto® (SWS77), un cadeau pour les papilles en ce début de 2019.

Si vous avez déjà goûté notre Sweet Cheese Auto® (SWS33), qui figure dans notre catalogue depuis 2012,

15

vous savez parfaitement de quoi on parle. Mais aujourd’hui, vous pouvez remplir davantage votre assiette et vos bocaux avec une plante beaucoup plus grande (75-140 cm) et beaucoup plus productive, prête à être récoltée seulement 8 semaines après la ger-mination des graines. Et cela, tout en conservant le parfum Skunk intense et très doux, caractéristique de la Sweet Cheese® (SWS19), avec ses tonalités déjà mentionnées de fromage vieilli, un peu piquantes et de légères pin-cées de citron.

Une autre auto-fleurissante de la col-lection génétique de Sweet Seeds®, qui prend de la potion magique de croissance, est notre génétique à prédo-minance Sativa la plus connue et la plus classique. Votre jardin de 2019 se com-plètera magnifiquement avec la nouvelle Jack 47 XL Auto® (SWS78), développée par un programme de sélection récur-rente au long de plusieurs générations d’individus de Jack 47 Auto® (SWS31), de haute taille et à la production importante.

On peut s’attendre à obtenir de grandes plantes (65-130 cm), avec de nombreuses têtes compactes, très résineuses et au parfum excellent. En sus de son arôme sucré et frais, avec ces notes citriques de citron et d’encens qui la rendent si particulière, cette variété est peut-être l’une des auto-fleurissants les plus puissantes.

Avant de nous séparer, nous voudrions vous remercier pour la confiance que vous accordez à Sweet Seeds. Nous continuerons donc la promotion spé-ciale de 1 et 2 graines offertes dans tous les paquets de respectivement 3 et 5 graines, et nous augmenterons le nombre de variétés disponibles en for-mat de 25 et 100 graines.Chez Sweet Seeds, nous aimons pou-

voir offrir aux cultivateurs autonomes nos connaissances et notre passion pour cette plante merveilleuse qu’est le cannabis, en améliorant nos géné-tiques, en augmentant nos lignes et en

répondant aux demandes de nos amis et de nos clients, qui sont parmi les cultivateurs les plus exigeants, et parmi les meilleurs connaisseurs du cannabis.

En 2019, nous présentons 6 nou-veautés douces ! Elles possèdent toutes la garantie et l’engagement de qualité de Sweet Seeds®: des génétiques de cannabis de haute qualité, très aromatiques et rési-neuses, avec un pourcentage de féminité qui frôle les 99,9% et un taux de germination supérieur à 95%. Nous espérons qu’elles vous plairont ! Bon smoke et douces vapeurs !

Toutes les génétiques qui ont du suc-cès aux Etats-Unis en obtiennent rapi-

dement dans le monde entier.La Sweet Pure Auto CBD® est le résul-tat de l’hybridation, et ensuite de la sélection, d’exemplaires riches en CBD et à faible taux de THC.

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16 BANQUE DE SEMENCES

Cette magnifique variété féminisée de la banque de semences Kannabia est le résultat du croisement d'une Black Domina, d'une Purple et d'une OG Kush. Les Purple Kush sont des plantes très complètes, de taille moyenne à haute et très faciles à cultiver, qui prennent des couleurs pourpres très accrocheuses, tant sur les feuilles que sur les têtes.

Elles sont assez résistantes et conviennent donc aussi pour la culture en extérieur. Les fleurs sont denses, abondantes et résineuses comme les Indicas. En extérieur, elles peuvent atteindre deux mètres de haut et produire plus de 800 g/plante.

Sous lampes, on peut obtenir des récoltes d'environ 500 g/m2. La floraison est assez rapide et les têtes deviennent vite

denses et dures. Les trichomes sont mûrs, à travers le microscope, entre le 55ème et le 60ème jour en intérieur, avec une incroyable concentration de THC, supérieure à 20%.

En extérieur, les plantes sont prêtes entre début et mi-octobre. C'est une variété qui ne demande pas de grandes quantités d'engrais et il faut y aller avec prudence avec les fertilisants. Son arôme est doux et combine des saveurs terreuses avec des touches sucrées et fruitées. Elle a un effet relaxant et tranquillisant qui

monte lentement et se maintient dans la durée sans arriver à être dévastateur, ce qui la rend idéale pour être consommée à n'importe quelle heure de la journée. Ses couleurs accrocheuses unies à sa merveilleuse combinaison de saveurs en font une plante qui sera vite la favorite de votre jardin.

GERMINATION ET CROISSANCENous avons fait germer 2 graines de Purple kush dans des serviettes humides et deux jours après, elles s'étaient déjà ouvertes. Nous les avons ensuite plantées dans de petits pots de moins d'un litre, avec la radicule vers le bas, à moins d'un centimètre de profondeur.

En moins d'un jour et sous la chaleur sèche des ampoules de sodium, les premières feuilles sont sorties de terre. Nous avons utilisé une terre à faible concentration de fertilisants pour les premiers jours et ajouté du stimulant pour racines et de l'engrais de croissance à très faibles doses pendant sa première phase de développement.

Elles sont restées dans ces petits pots pendant une dizaine de jours. Nous

les avons ensuite transplantées dans des pots de 11 litres remplis d'une terre plus riche en engrais. Nous avons continué avec le stimulant pour racines pendant les premiers jours qui ont suivi la transplantation pour encourager la formation d'une belle motte de racines. Plus tard, nous avons à nouveau ajouté un fertilisant spécifique pour la phase végétative.

La croissance des plantes a été constante, vigoureuse et avec des ramifications abondantes et un feuillage dense. Les distances des entrenœuds étaient courtes et les bourgeons nombreux. La couleur pourpre est apparue rapidement, ce qui a embelli le jardin et attiré l'attention sur les autres variétés. En un peu plus de quatre semaines, les plantes avaient une taille et un développement idéal pour en changer la photopériode et induire la floraison.

ETAPE DE FLORAISONAu début de cette phase, nous n'avons arrosé plus que deux fois avec des fertilisants riches en azote avant de faire un petit rinçage des racines et changé leur alimentation pour l'adapter

à la floraison que nous avons, comme toujours, complétée avec un biostimulant puissant.

Avec douze heures de lumière et douze d'obscurité, les plantes se sont bien étirées pendant les premiers jours. La tige a grossi et sur les branches, un tas de nouveaux bourgeons sont nés. Quand la croissance végétative a ralenti, les premiers pistils sont apparus.

Ce fut le début de la formation rapide et continue de têtes. Les têtes de la Purple Kush sont grandes, assez poilues et se forment tout le long de la plante. Chaque jour, elles devenaient plus grandes et la couche de résine toujours plus abondante et collante.

Quand les plantes ont atteint la septième semaine de floraison, nous leur avons fait un bon rinçage des racines et arrêté d'ajouter des engrais à l'eau d'arrosage. Après environ deux semaines de plus, les têtes étaient complètement mûres pour être récoltées.

RÉCOLTEÇa nous a fait de la peine de couper de si belles plantes. Nous avons récolté les plantes débordantes de têtes 60 jours après le début de la floraison. Elles étaient superbes, certaines d'entre elles entièrement pourpres.

La proportion de feuilles par tête était assez élevée et la manucure des deux plantes nous a pris pas mal de temps. La quantité et la qualité de la récolte étaient excellentes. Des têtes parfaites, dures et couvertes d'une résine savoureuse.

Pendant la manucure, elles ont dégagé une odeur forte et sucrée. Nous les avons pendues dans une pièce bien ventilée pour qu'elles sèchent doucement pendant au moins deux semaines.

LA DÉGUSTATIONC'est une herbe à la saveur douce mais qui remplit à chaque bouffée et produit un goût exquis, très agréable et qui reste longtemps en bouche. Elle n'est pas lourde à fumer et chaque bouffée laisse l'envie d'une suivante.

Son goût est fruité avec des touches de haschich. Le high est captivant et monte lentement pour te laisser dans un état merveilleux de tranquillité et de relaxation qui perdure sans te couper de tout et t'empêcher de fonctionner.

TricomaTeam (tricomateam@gmail.com)

Un hybride impressionnant, de taille moyenne et avec une production abondante, résultat de croisements génétiques principalement indicas. Cette variété de Kannabia Seed Company a une floraison rapide, est très facile à cultiver et engendre des récoltes abondantes de têtes denses et résineuses aux tonalités pourpres. Son arôme est sucré et terreux à la fois. L'effet qu'elle produit est très agréable et relaxant.

Tête centrale.

Partie supérieure débordant de trichomes.

PURPLE KUSHUN SPECTACLE D'ODEURS ET DE COULEURS

Royaume: Plantae—toutes les plantesDivision: Magnoliopsida—classe du

magnoliaOrdre: Rosales—neufs famillesFamille: Cannabaceae—famille du

chanvre, plantes à fleurs, environ 170 variétés pour 11 groupes d'espèces

Genre: Cannabis—trois espècesEspèces: indica, sativa et ruderalisVariétés: Un nombre infini de

combinaisons. Voici une manière simple pour mémoriser les trois termes importants souvent utilisés dans ce livre:

Genre = nom de familleEspèce = prénomVariété = surnom

CARACTÉRISTIQUES DU CANNABIS1. Plante dioïque annuelle à fleurs.2. Fleurs imparfaites (dioïques) = mâle

et femelle + plantes intersexes (alias hermaphrodites).

3. Produit des cannabinoïdes concentrés dans les glandes trichomes qui apparaissent sur les feuilles et les grappes de fleurs.

4. Pollinisée par le vent.5. Plantes de "jours courts" excepté le C.

ruderalis – des variétés équatoriales autofleurissantes et souvent de "jours neutres".

VARIÉTÉS DE CANNABIS

long de la tige et des branches au lieu de former des grappes autour des nœuds des branches. La formation de fleurs est plus lente et moins dense que sur le C. indica. Les têtes de fleur du C. sativa apprécient une bonne circulation de l'air et sont moins sujettes aux champignons.

Globalement, les variétés sativa fleurissent plus lentement que les variétés indica. Tandis qu'elles sont très productives en plein air et peuvent y atteindre 4,6 m, voire plus, les variétés sativa pures deviennent souvent trop grandes trop rapidement pour être adaptées à la culture indoors. Certains variétés sativa poussent jusqu'à 2,5 m en 3 mois!

Les sativas d'Afrique centrale, y compris les "Congolaises" riches en THC, poussent

de manière similaire aux variétés colombiennes avec une stature effilée, atteignant souvent plus de 4,6 m de haut et des paquets de têtes éparses.

L'Afrique du Sud a plusieurs ports maritimes majeurs. Les marins ont apporté le C. sativa de divers endroits et l'ont planté en Afrique du Sud. En conséquence, la puissance du cannabis sud-africain peut être très élevée ou très faible et les plantes peuvent être petites, grandes, effilées ou touffues,

etc. La fameuse 'Durban Poison' produit rapidement des têtes puissantes vert clair et est la variété d'Afrique du Sud la plus connue.

Les sativas asiatiques, comprenant les thaïs, vietnamiennes, laotiennes, cambodgiennes et népalaises, ont différentes caractéristiques de croissance et leur puissance peut varier significativement. Alors que les thaïs et d'autres sativas de cette zone sont souvent très puissantes, elles font partie des plus difficiles à cultiver indoors et des plus lentes à mûrir. Les variétés

thaïs produisent des têtes légères et délicates après environ 4 mois de floraison sur des grandes plantes et des branches tentaculaires. Les sativas thaïs, vietnamiennes, cambodgiennes et laotiennes sont souvent plus sujettes à produire des adultes hermaphrodites.

Les sativas népalaises peuvent produire des feuilles surdimensionnées, des

étaient beaucoup plus difficiles et Linnaeus n'avait pas connaissance du C. indica et du C. ruderalis.

VARIÉTÉS DE CANNABISLégalement, tous les cannabis, pour la fibre ou la dope, sont classifiés Cannabis sativa (C. sativa). Peu importe l'origine, tous les cannabis sont considérés C. sativa dans la loi internationale. Cependant, selon les auteurs de Diseases and Pests, Dr. J. M. McPartland, R. C. Clarke et D. P. Watson, ainsi que pour le CAB International, le Cannabis sativa se classifie encore comme suit: Cannabis sativa (= C. sativa var. sativa), Cannabis indica (= C. sativa var. indica), Cannabis ruderalis (= C. sativa var. spontanea), Cannabis afghanica (= C. sativa var. afghanica). Chacun possède un mode de croissance distinct, un aspect, une odeur, un goût, etc., spécifiques. Dans ce livre, je considère le C. afghanica comme une sous-espèce de C. indica. C'est comme ça qu'il est classifié par la majorité des breeders et des cultivateurs de cannabis. Le Cannabis sativa, C. indica et C. ruderalis sont souvent croisés entre eux. Les breeders croisent des "variétés" ensemble et les sélectionnent pour obtenir les caractéristiques désirées dans la descendance.

Les cultivateurs de cannabis médicinal cultivent des variétés avec différents profils de cannabinoïdes. Le profil des cannabinoïdes peut changer d'une plante à l'autre. Les variétés aux taux élevés de THC et CBD ont généralement les meilleures propriétés thérapeutiques.

CANNABIS SATIVACannabis sativa (= C. sativa var. sativa) est le plus souvent originaire de régions chaudes à tropicales comme l'Asie, les Amériques et l'Afrique. Les régions d'origines donnent des caractéristiques spécifiques mais toutes les sativas ont en commun les traits suivants: grandes avec parfois une stature effilée et des entrenœuds plus distants que ceux du C. indica; un réseau de racines tentaculaire, de grandes feuilles aux doigts étroits souvent d'un vert plus clair; des fleurs quelque peu clairsemées, surtout quand elles sont cultivées en intérieur sous des lampes ou à des endroits avec peu de lumière.

Les fleurs femelles se forment aux nœuds des branches et généralement, tout le

PART 1

La ‘Jamaican Grape’ de Next Generation Seeds donne une grande plante avec des entrenœuds plus distants.

Le ‘Peyote Purple’ de CannaBioGen est un bon exemple de l'étroitesse de certaines feuilles de C. indica.

Le Cannabis ruderalis est généralement petit avec peu de branches. Il fleurit après

la photopériode.

Le Cannabis indica est petit, en forme de cône et des folioles relativement plus larges.

18 CULTIVER AVEC JORGE CERVANTES

Par Jorge Cervantes – jorge@marijuanagrowing.com

19

grandes plantes effilées qui produisent des têtes éparses à floraison tardive alors que d'autres variétés de cette même région développent des petites plantes compactes qui fleurissent tôt. La production de tétrahydrocannabinol (THC) et la puissance sont souvent élevées mais elles peuvent aussi être de second rang.

Le chanvre industriel C. sativa: Les grandes variétés sont celles qui produisent les fibres les plus longues pour un usage industriel étendu. Le chanvre, qu'on surhomme aussi "corde" porte souvent des graines et contient extrêmement peu de THC mais beaucoup de CBD.

Le C. sativa récréatif donne en général un effet énergique, cérébral et inspirant, souvent suivi d'une envie de manger

(surtout des choses sucrées), c'est les "munchies". La sensation de fringale peut être très importante pour les malades qui souffrent de nausées et de manque d'appétit comme pendant une chimiothérapie, un traitement du SIDA et autres.

Les variétés mexicaines, colombiennes, thaïs et jamaïcaines peuvent être très puissantes et avec une bonne proportion THC:CBD qui produit un high planant, énergique et "speedy". Mais leur puissance peut aussi être minimale, avec des taux très faibles de THC. La plupart des cannabis colombiens, mexicains, thaïs et jamaïcains exportés sont mal traités durant leur vie, leur séchage et empaquetage. En conséquence, les graines venant d'une fumette passable

produisent souvent une herbe plus puissante que les parents.

Les variétés C. sativa cultivées indoor ont souvent été rétrocroisées avec du C. indica pour en réduire la taille et la durée de floraison. Les hybrides sativa-indica prennent généralement un peu plus de temps pour fleurir que les C. indica pures.

CANNABIS INDICALe Cannabis indica (= C. sativa var. indica) a été classifié par le botaniste européen Jean-Baptiste de Lamarck en 1975 à partir d'exemplaires qu'il pensait être originaires d'Inde. Mais les académiciens d'aujourd'hui sont d'accord pour dire que le Cannabis indica L. est originaire du sous-continent asiatique, voire d'Afghanistan.

Le C. indica est populaire dans les cultures indoor, outdoor, en serre et parmi les breeders pour sa forme trapue et touffue, son système de racines condensé, ses grosses tiges, ses feuilles larges aux grands doigts, sa densité, son taux élevé en THC et ses grosses fleurs lourdes.

Globalement, les indicas atteignent une hauteur maximale de 1,9 m et produisent plus de branches latérales que les sativas. Son feuillage est d'un vert très foncé et sur certaines variétés, les feuilles qui entourent les têtes peuvent virer au rouge ou au violet. Les petits stigmates blancs virent au rouge ou au violet sous la lumière naturelle du soleil. La formation de fleurs commence autour des entrenœuds des branches et développent de grosses grappes. Les fleurs sèches sont beaucoup plus lourdes chez les indicas que chez les sativas.

Les variétés C. indica contiennent généralement des proportions plus élevées de CBD:THC et plus de CBN que les sativas. Les indicas ont tendance à produire des effets plus corporels, souvent décrit comme plus physiques, relaxants, voire paralysants (scotché au sofa). Des effets secondaires comme la bouche sèche peuvent également apparaître.

Certaines indicas ont une odeur reconnaissable similaire à celle de la skunk ou du pipi de chat, tandis que d'autres ont une odeur sucrée et exotique. Les plantes lourdement chargées en résine ont tendance à être plus résistantes aux champignons et aux prédateurs. Quelques indicas aux têtes lourdes, denses et compactes sont résistantes à la moisissure grise.

Le Cannabis afghanica (= C. sativa var. afghanica) peut être classifié comme sous-espèce du C. indica. Il est récemment apparu en Afghanistan. Il reste assez petit et atteint rarement 1,8 m et produit des feuilles reconnaissables vert foncé. Le profil dominant du C. afghanica: des têtes denses, des entrenœuds courts et de longs pétioles. Les exemplaires les plus courants de C. afghanica pure comprennent de nombreuses plantes à hasch différentes et des variétés afghanes. Le C. afghanica est exclusivement cultivé comme dope et souvent utilisé pour faire du hasch à cause de sa grande quantité de résine. Il est réputé pour sa teneur élevée en cannabinoïdes. De nombreux cultivateurs et breeders ne distinguent pas le C. afghanica du C. indica, les mettant tous les deux dans la catégorie C. indica. La "Hash plant", dont il y en a beaucoup, est une des variétés classiques de C. afghanica.

A suivre, la conclusion.

Jorge Cervantes est l'auteur de la Cannabis Encyclopedia (596 pages, + de 2.000 illustration en couleurs, grand format A4) et de Marijuana Horticulture (alias la Bible). Ces deux livres sont dis-www.marijuanagrowing.com.

20 QUIZ DE CULTURE

1. Que veut-on dire par tailler?A. Replier la tige principale vers le basB. Pincer le sommet de la pousseC. Supprimer les pousses inférieuresD. Elaguer la plante

2. Quelles sont les bénéfices des terpènes?A. Ils contiennent du THC et du CBD B. Ils contiennent des huiles essentielles et des

arômesC. Ils augmentent les taux de THCD. Les terpènes ne sont pas bénéfiques

3. Qu'est-ce qu'une plante mère?A. La meilleure plante du local de culture B. La femelle utilisée pour les croisements dans

le breedingC. Le premier semis qui sort au moment de la

germinationD. Des clones qui prennent forme

4. Qu'est-ce que la proportion NPK d'un fertilisant?

A. La proportion de l'eau par rapport aux nutriments

B. Les taux d'azote, de phosphore et de potassium

C. Un certificat EUD Ça concerne les sels et les sucres dans les

engrais

5. Dans laquelle de ces substances y a-t-il le plus de phosphore?

A. Farine d'os, vermicompost et cendre de boisB. Feuilles pourries et séchéesC. Terre noire venant de cimetièresD. Eau stagnante et putride

6. Que signifie "humidité relative"?A. C'est la quantité de vapeur présente dans

l'airB. C'est la quantité d'eau utilisée par les plantesC. C'est seulement utilisé en hydroponieD. Ça décrit la température moyenne

7. K représente quel nutriment?A. CuivreB. CobaltC. PhosphoreD. Potassium

8. Laquelle de ces lampes convient le mieux pour la culture de variétés Haze?

A. LED 1000wB. HPS 400wC. HPS 1000wD. HPS 600w

9. Qu'est-ce qu'une plante S1?A. Une graine féminisée créée à partir de

plantes femellesB. La première génération de grains normalesC. La seconde génération de grains normalesD. Une plante féminisée créée à partir d'her-

maphrodites

10. A quelle période n'est-il pas bon de pincer les plantes?

A. Pendant la phase de croissance B. Pendant la phase de transition C. Après la phase de transitionD. On peut pincer les plantes à tout moment

11. Quel taux d'humidité faut-il pour faire prendre racine aux clones?

A. 15%B. 50%C. 85%D. 0%

12. Que signifie GG#4?A. Gorilla Glue #4B. German Goo Girl nr. 4C. Go Getter #4D. GaGa#4 de Hollywood

13. Que peut provoquer une humidité élevée pendant la floraison?

A. Faire grossir les têtesB. Faire moisir ou pourrir les têtesC. Faire produire des graines aux têtesD. Faire prendre aux plantes des tons violets

14. Quelle est la température idéale de l'eau enrichie de fertilisants?

A. 32° Celsius B. 27° Celsius C. 14° CelsiusD. 21° Celsius

15. Que fait une plante hermaphrodite?A. Elle produit uniquement des fleurs femellesB. Elle produit des fleurs mâles et femellesC. Elle produit uniquement des fleurs mâlesD. Elle produit des graines creuses

16. Quel bloc de construction important trouve-t-on dans la cendre de bois?

A. Phosphore B. AzoteC. PotassiumD. Zinc

17. Qu'est-ce qu'un ‘Strijkzak’A. Un sac plastique qui ne laisse passer aucune

odeurB. Un sac 100% étanche aux odeurs de MylarC. Un cône qui contient de l'herbe D. La version hollandaise d'une poche à douille

18. Que donnent des plantes mal rincées?A. Des joints doux à la cendre griseB. Un goût râpeux et une cendre noireC. Un goût doux et une cendre noire D. Le rinçage ne fait aucune différence

19. De combien d'heures de lumière ont besoin les autos?

A. 12/12B. 18/6C. 24/0D. Toujours en débat

20. Que sont les pré-fleurs?A. Le dernier set de fleurs avant la récolteB. Les premières fleurs séchées C. Les premiers pistils à devenir brunD. Le premier indice du sexe

C'est tout! Les réponses se trouvent page 46

D i n a f e m S e e d s

w w w . d i n a f e m . o r g

B L U E B E R R Y C O O K I E S

23INTERVIEW

Pouvez-vous expliquer le récent développement au Canada, en Colombie et en Australie ? Dutch Passion est pour le moment engagé dans deux partenariats pour la production internationale de cannabis et de graines à usage médical en Australie et en Colombie, avec MYM Nutraceuticals, et au Canada

avec Weed Me. L’accord de deux ans passé avec MYM leur donne le droit de produire et de distribuer des produits cannabiques médicinaux issus des génétiques de Dutch Passion en Australie et en Colombie. Le partenariat avec Weed Me leur permet d’utiliser les génétiques et l’expertise de Dutch Passion. Ce partenariat donne aussi à Weed Me les droits de distribution au Canada des produits de la marque dépo-sée Dutch Passion, comme les têtes/fleurs séchées et les joints pré-roulés.

De nombreux producteurs de cannabis se sont installés dans des zones récemment légalisées, mais peu d’entre eux ont choisi de faire des génétiques un élément central de leurs activités. Ces projets, centrés sur les génétiques, étaient donc très excitants pour nous. En tant que compagnie produc-trice de semences, c’était important.

Soft Secrets: Qui sont vos partenaires et quelles sont leurs spécialités ?Comme la plupart des autres compagnies, MYM et Weed Me débutent dans cette industrie, et n’ont pu se former réellement

que quand les permis ont été accordés par les gouvernements du Canada, d’Australie et de Colombie. Ces compagnies sont spé-cialisées dans la production du cannabis, elles savent comment monter un espace de culture, l’éclairage, l’environnement, le substrat et les nutriments adéquats. Elles ont toutes du soumettre des plans détail-

lés pour obtenir leurs licences, et respecter des règles strictes sur les conditions des espaces de culture, qui répondent à des standards très hauts.

Des conditions de culture propres, biolo-giques, sans insectes nuisibles, avec des contrôles sur l’extraction et l’environne-ment : très cher à mettre en place à une grande échelle. MYM et Weed Me créent de nombreux emplois locaux bien payés, avec des vacances, des retraites, des for-mations et des opportunités de promo-tion. Ils ont engagé des travailleurs expé-rimentés, et nous sommes sûrs qu’ils vont réussir à développer tout le potentiel de nos génétiques. Tous les produits seront testés quant à leur pureté et à leur conte-nu en cannabinoïdes, les clients sauront donc exactement ce qu’ils achètent.

Quelles qualités Dutch Passion recherchait-elle chez de futurs partenaires ? Nous cherchions des sociétés qui accor-daient une grande importance aux génétiques et qui en faisaient un élément central de leurs activités. Nous voulions

aussi que leurs planifications soient bien pensées, et qu’une attention spécifique soit portée à chaque détail, particulière-ment dans les espaces de culture. Une autre caractéristique qui nous a attiré chez Weed Me était leur ambition. Ils vou-laient tant vendre du cannabis au public canadien, qu’exporter leur produit au niveau international pour rencontrer la demande mondiale en termes de culture. Ils développent un laboratoire d’extrac-tion et un laboratoire de recherche/test de 370 mètres carrés, qui devraient être terminés fin 2018.

Weed Me a créé une infrastructure high-tech avec des conditions de culture de pointe. Le laboratoire de recherche nous a beaucoup intéressés, il fournit un espace totalement légal pour des recherches sérieuses sur des plantes de cannabis d’élite qui ont des caractéris-tiques particulières ou inhabituelles. C’est un atout fantastique pour de nouvelles

variétés de semences et pour le breeding. Ce n’est qu’un exemple de comment ces projets se soutiennent l’un l’autre et peuvent aider à développer le breeding de nouvelles variétés.

Quel est l’objectif à long terme de ce projet et qu’apportera-t-il à ceux qui y sont engagés ? L’objectif à long terme est d’obtenir un

cannabis bien développé et de qualité supérieure, cultivé dans des conditions optimales à partir des génétiques de Dutch Passion, pour des consommateurs tant médicaux que de loisir. Le cannabis, ou les joints pré-roulés pourraient être fournis dans des boîtes portant notre logo, et ce serait génial pour des ama-teurs de Dutch Passion de pouvoir ache-ter du cannabis cultivé à partir de géné-tiques à propos desquelles ils peuvent lire et s’informer. La plupart du temps, si on va, par exemple, dans un dispensaire nord-américain, les noms ne disent pas grand-chose des génétiques ou du back-ground de la variété. Il s’agit donc d’une approche différente, et nous espérons qu’elle séduira les consommateurs.

Avez-vous une façon particulière de cultiver qui serait enseignée aux employés ? Le projet en est à ses débuts, nous espé-rons pouvoir en dire plus sur les pratiques spécifiques de culture dans le futur. Chez Weed Me, il est déjà clair qu’ils cultivent de façon bio, sans pesticides. Les méthodes peuvent évoluer avec le temps, au fur et à mesure que la meilleure approche est tes-tée pour chaque type de climat.

Allez-vous cultiver en intérieur ou à l’extérieur, et que pensez-vous de la privation de lumière et du fait de cultiver dans de grandes serres ?

Ca dépend de l’endroit où on cultive. La culture en serre est possible (et eco-frien-dly) sous les climats australiens et sud-américains. Nous avons vu des cultures en serre impressionnantes et même si ça augmente les coûts, nous adorons les cultures en serre sous LED.

Est-ce que Dutch Passion peut garantir l’adoption d’un mode de penser et de cultiver vert et propre, et comment allez-vous réduire votre empreinte carbone ? Weed Me est l’un des premiers produc-teurs de cannabis à obtenir la licence RACFM (Règlement sur l’accès au cannabis aux fins médicales) au Canada. Leurs ins-tallations de production de cannabis se

LE DÉVELOPPEMENT DEDUTCH PASSIONAU CANADASoft Secrets a rencontré la compagnie de semences Dutch Passion pour parler de son récent développement dans le monde médical du cannabis agréé hors Europe. Ce projet est une énorme aventure et une première pour Dutch Passion. Il ouvrira les portes tant à l’économie qu’aux usagers médicaux, tout en maintenant de gros profits pour l’industrie pharmaceutique. Avec la récente légalisation au Canada, nous avons voulu en savoir plus.

Par Stoney Tark

L’endroit où les nutriments sont mélangés dans l’installation

Les systèmes flambant neufs avec lesquels nous allons cultiver

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situent à trente minutes de Toronto, elles utilisent des méthodes de culture éprou-vées et vérifiées et disposent d’une équipe hautement qualifiée. Ils se spécialisent dans la culture bio sans pesticides et visent à devenir le plus gros producteur de can-nabis de haute qualité du Canada.

Où il est possible de le faire, par exemple en Australie et en Amérique du Sud, on utilise la culture en serre avec un éclairage complémentaire. Nous étudierons cet aspect du partenariat et l’améliorerons, beaucoup d’entre nous, dans l’industrie du cannabis, sommes automatiquement écologistes. Tout cultivateur de cannabis agréé est très concerné par les coûts énergétiques de la culture d’intérieur. La réduction de l’utilisation de l’énergie au minimum relève donc tant du bon sens commercial, que d’une approche éthique de la réduction de l‘empreinte carbone.

Quelles conséquences pensez-vous que votre progression va avoir sur le marché noir qui a cours dans ces pays ? En théorie, une offre réglementée de can-nabis dont la qualité est contrôlée et qui est clairement labellisé devrait surpasser le marché noir. Et pour ce qui est du canna-bis médical dans ces pays, l’offre officielle n’est permise que si elle provient d’une source absolument règlementée. Les fournisseurs du marché noir n’ont aucune transparence sur la façon dont ils cultivent, produisent et distribuent.

Vous ne savez donc pas toujours ce que vous achetez. Et c’est ce qui a été l’un des moteurs principaux du cannabis cultivé de façon artisanale, les consommateurs voulant à nouveau contrôler et savoir qu’ils fument du cannabis de qualité produit dans des conditions sûres. Et de préfé-rence par des gens qui aiment leur boulot et qui savent ce qu’ils font.

La loi devenant plus claire, quels produits finis de Dutch Passion peut-on espérer acheter ? Nous espérons que les consommateurs

pourront acheter des boîtes de têtes de cannabis de diverses variétés. C’est-à-dire des variétés riches tant en TCH qu’en CBD. Les joints pré-roulés sont aussi appréciés au Canada, ils seront donc également offerts à partir de différentes variétés de Dutch Passion et disponibles en packs. On trouvera aussi les concen-trés et extraits de Dutch Passion. Nous ne revendrons pas ceux venant d’Amster-dam, du moins pas encore. L’idée est que Weed Me et MYM distribuent (et peut-être exportent) les produits en accord avec les règlements, lois et conventions locaux sous leur licence de culture.

Quand vos produits seront-ils disponibles et quelles seront les restrictions concernant les lois, entre le médical et le récréatif ?Au Canada, il n’y aura pas de restric-tion entre le médical et le récréatif, ça

dépendra donc du lieu où on se trouve. En Australie, l’attention se porte sur la consommation médicale. Comme aux Etats-Unis, quand le cannabis médical passe, le cannabis de loisir suit généra-lement quelques années plus tard. En Colombie, les deux usages sont permis, on imagine donc que les différences/restrictions entre le médical et le récréatif seront minimes.

Quelle est la position actuelle sur les extraits, et allez-vous travailler là-dessus ?Les extraits peuvent être un sujet polémique. Beaucoup d’amateurs de cannabis préfèrent les têtes cultivées de façon organique. D’autres pensent que les extraits peuvent offrir des voies de consommation plus aisées, comme les cartouches pour vaping ou pour un usage alimentaire. Nous pensons que les extraits de cannabis peuvent être très utiles. Imaginez une cartouche personna-lisée pour un vaporisateur de cannabis. L’usage d’extraits soigneusement prépa-rés permet à chacun de choisir un ratio de cannabinoïdes qui convient parfaitement à ses besoins, avec les bons niveaux de

THC, de CDB et de tout autre cannabi-noïde qui convient à son propre système endocannabinoÏde.

Le Canada a une culture du clonage et il y a une zone d’ombre autour des semences. Comment pensez-vous que ça peut changer et quel impact ça aura-t-il sur la façon dont les gens cultivent ? Nous nous sommes rendus compte que partout où il y a des cultivateurs de can-nabis, il y a un marché pour les semences. Quand vous obtenez une plante mère fantastique, il est normal de vouloir la clo-ner. Mais la diversité est l’épice de la vie, et pour certaines personnes, rien ne vaut des têtes issues de semences. Nous nous attendons à ce que le Canada développe

le goût pour les semences et, comme le marché légal du cannabis commence à s’implanter, nous pensons que les semences prendront leur place naturelle.

Quelle importance a l’expérimentation sur les cannabinoïdes, et quels progrès peuvent être faits dans ce domaine ? Pour le moment, les tests en laboratoire et les rapports sur les cannabinoïdes sont obligatoires pour les cultivateurs agréés. C’est une bonne chose, de même que l’ana-lyse des terpènes. Ça permet aux consom-

mateurs de savoir ce qu’ils recherchent et ce qui leur convient le mieux. Nous espérons un développement de l’activité des breeders dans le domaine de l’amélio-ration des cannabinoïdes secondaires. Le CBD a eu un grand retentissement, mais d’autres cannabinoïdes vont suivre. Nous voulons aussi nous impliquer dans les tests, pour garantir aux consommateurs que les produits ne contiennent aucun pesticide, ni produit chimique nocif.

Que pensez-vous de la direction prise par l’industrie du cannabis au Canada, en Colombie et en Australie ? Le fait que le Canada, l’Australie et la Colombie appuient ces projets est révé-lateur du fait que ces pays sont devenus très progressistes. Nous apprécions le

fait que les gouvernements locaux aient demandé à voir des plans détaillés et qu’ils aient exigé des investissements sérieux de la part du projet. Ils auront en retour des tonnes de produits de can-nabis de qualité pour la distribution tant médicale que récréative. Ils auront pour les prochaines décennies des cultivateurs de cannabis hautement qualifiés. Ça leur donnera un certain niveau d’auto-suffisance en termes de fourniture de cannabis réglementé, et une possibilité de développer cette activité. Et c’est une bonne chose pour les consommateurs de cannabis.

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Réservé aux adultes uniquement (plus de 18 ans). Les graines sont exclusivement réservées à des fins de collection. Sweet Seeds S.L. ne peut en aucun cas être tenu pour responsable d’un usage illégal de ses graines. Consultez les lois en vigueur actuellement dans votre pays de résidence en matière de cannabis.

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LANCEZ SA PROPRE PRODUCTION DE GRAINESquestions, cet article est pour vous. Certaines informations sur la production de graines et les méthodes de breeding peuvent être utiles afin d'obtenir de nouvelles variétés ou pro-duire des graines de bonne qualité à la maison.

Apparemment, la plupart des cultivateurs ont déjà eu des graines dans leur culture, ce qui est assez fréquent à l'extérieur, même dans des cultures de cannabis féminisé. Pour générer de nouvelles graines, la plante femelle doit être pollinisée par une plante mâle au début de la période de floraison. En culture intérieure, la meilleure période pour recevoir le pollen est entre le seconde et la quatrième

semaine de floraison. Dans une culture en extérieur, la période idéale est le tout début de la floraison, vers la semaine 4 en fonction de la variété. Cependant, identifier la période exacte n'est pas si important. Les cultivateurs peuvent tout simplement commencer la pollinisation quand le pollen se libère des fleurs des plantes mâles. Dans la nature, les plantes mâles arrivent à maturité pour garantir que les femelles reçoivent

du pollen dans les temps. Pour cette raison, une condition de base pour la production de graines à la maison est de cultiver les plantes femelles et mâles ensemble.

MULTIPLICATION DES GRAINESSi vous avez des graines d'une variété qui rencontre vos attentes et voulez en

avoir plus, vous pouvez tout simplement les multiplier. Pour cela, il faut des graines non-féminisées car elles ne peuvent pas engendrer des mâles. Pour multiplier les graines à la maison, vous devez disposer d'au moins 10 plantes pour avoir une marge suffisamment grande. Plus y aura de plantes, meilleure sera la sélection. Semez vos graines et surveillez comment chaque plante se développe. Pour obtenir des graines

de bonne qualité, vous devez choisir un mâle et une femelle robustes. Supprimer les plantes faibles et/ou défectueuses de votre espace de culture. Cette règle s'applique autant à l'extérieur qu'à l'intérieur sous lampes. Poursuivez votre sélection jusqu'à ne plus avoir que la plante la plus robuste. Si vous plantez seulement dix plantes dans ce but, il ne vous restera sans doute plus qu'un seul mâle et une

seule femelle à la fin du processus. Concernant les plantes mâles, gardez la plus forte car une seule devra produire du pollen en suffisance pour toutes les femelles. Une plante mâle est à maturité quand ses fleurs libèrent une poudre de couleur jaune/rouge. Pour obtenir le plus grand nombre de graines, vous devez encourager la pollinisation naturelle. Utilisez un pinceau à tempera. Trempez d'abord le pinceau dans une

fleur mâle pour transférer le pollen à une fleur femelle. Une méthode plus brutale mais efficace consiste à couper la plante mâle ou l'une de ses branches et de secouer le pollen directement sur la femelle. A la fin de la pollinisation, concentrez votre attention sur les plantes femelles pollinisées et prenez-en bien soin jusqu'à leur maturité et la récolte suivante. Si vous suivez correctement le procédé décrit, les plantes femelles seront pleines de graines. Avant de commencer la récolte, vous devez vérifier si les graines sont mûres. Elles ne doivent être ni vertes ni blanches. Une graine mûres a tendance à tomber hors de sa coque. Quand on la craque, elle révèle une couleur brune semblable à celle des graines semées au début du processus.

Si vous suivez la méthode de multiplication décrite ci-dessus, vous devriez obtenir des dizaines, voire des centaines de graines de la même variété que vous pourrez également utiliser pour des multiplications ou cultures futures. Pour en multiplier plus, vous devez d'abord sélectionner uniquement les graines des plantes les plus robustes et en meilleure santé. La sélection des graines est très importante et toutes les banques de semences le font. Plus il y a de plantes disponibles, meilleure est la sélection et plus vous aurez de chances d'obtenir des graines d'une qualité constante au final.

BREEDING DES PLANTESLa production de graines est strictement associée aux techniques de breeding. Le breeding n'est pas une simple multiplication de graines. Ici, plutôt que d'utiliser des graines d'une même variété, on combine différentes graines pour obtenir de nouvelles variétés qui portent les caractéristiques inhérentes à chaque parents. Le meilleur résultat génétique est atteint quand le plante finale a hérité des caractéristiques des variétés d'origine ou quand on a obtenu les caractéristiques recherchées (p.ex., mûrir dans des conditions plus fraiches, résistance aux maladies, plus grande production, etc.). Au contraire, un résultat non-voulu, c'est quand la nouvelle variété n'a pas des caractéristiques équilibrées ou constantes, ou quand des défauts génétiques apparaissent dans les générations suivantes. En effet, il est très difficile d'obtenir une variété de bonne qualité qui est également stable et cela prend du temps car les croisements nécessitent du temps. Pour que la nouvelle variété soit stable, il faut un croisement avec le parent femelle d'origine. Supposons qu'on veut croiser une White Widow (WW) avec une Jack Herer (JH). Si on a une femelle WW et un mâle JH, la femelle de la génération suivante devra être croisée à nouveau avec une JH mâle. Le même procédé doit être répété avec les autres générations

Plantes femelles au début de la période floraison.

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de graines. Vous trouverez certainement des différences dans la nouvelle variété. Sans aucun doute, le breeding est un processus long et complexe et la

parution sur le marché d'une nouvelle variété est souvent précédée d'années de travail ardu.

Mais revenons au breeding maison. Supposons que nous voulons tester comment vont se comporter deux variétés que nous allons croiser à la

maison. Cette nouvelle expérience va nous aider à comprendre comment chaque variété individuelle influence l'autre dès le premier croisement. Peut-être qu'on ne cherche pas à lancer un business suite à cette expérience et que donc, une seule femelle et un seul mêle bien robustes suffisent. Un mâle de qualité peut facilement être identifié à partir de sa structure et de son odeur. Pour le sentir, frottez la tige de la plante

mâle adulte pendant une seconde et reniflez-la. Elle doit dégager une odeur intense de résine. Si votre mâle est très bon, gardez-le pour utiliser son pollen

plus tard. Récoltez le pollen dans un récipient ou un sac et laissez-le un peu sécher à température ambiante, puis conservez-le au réfrigérateur. Le pollen peut être utilisé pendant plusieurs mois. Une température élevée et l'humidité endommagent ses qualités. Quand vous collectez du pollen dans un sac, faites

attention car il s'échappe facilement des fleurs. Pour le récolter efficacement, placez une feuille de papier roulée en cône d'un diamètre au moins égale à celui de la plante, y comprises les branches, sous la plante. Quand vous secouez la plante, le pollen tombe dans le cône. Evidemment, le cône doit être bien fixé à la tige de la plante, p.ex. avec du fil de jardinier. L'avantage de cette méthode est que le cône peut rester fixé

à la plante pendant plusieurs jours pour d'autres sessions de récoltes de pollen. Ensuite, pollinisez les plantes femelles en utilisant la même technique que celle pour la multiplication des graines. A la fin de la maturation, vous aurez une plante femelle avec des graines qui ont hérité des qualités spécifiques de ses parents. Mais quelles sont ces qualités héritées? Vous le découvrirez en cultivant les plantes à partir de ces graines. Si le breeding vous intéresse vraiment, ne soyez pas découragés par les premiers ratages. Vous pouvez vous estimer heureux si dès le premier essai, vous obtenez un nouvel hybride aux qualités attendues car il est fortement

possible que vous aurez des plantes de différentes tailles et rendements de vos graines, ce qui est très courant parmi les experts du breeding et de ne doit pas vous décourager.

Quand on cherche de nouvelles variétés, les plantes mâles et femelles doivent être soigneusement isolées les unes des autres pour éviter les pollinisation accidentelle. Autrement, il n'y aucun moyen d'être certain que la femelle sélectionnée n'a pas été fertilisée par un autre mâle faible qui n'a pas été sélectionné. Pour cette raison, vous devez supprimer tous les mâles trop faibles avant la production de pollen. Une concentration élevée de mâles dans un même local peut causer un mélange non-voulu de pollen au moment de sa collecte. Pour cette raison également, il est important de séparer les mâles des femelles pendant la multiplication des graines. Pour que les graines obtenues héritent des mêmes caractéristiques des parents d'origine, vous devez empêcher que le pollen atteignent des femelles d'autres variétés. Pour cela, les systèmes d'aspiration d'air doivent être munis de filtres ou vous devez envelopper les plantes femelles d'un fin filet pour empêcher la pollinisation accidentelle. Comme expliqué plus haut, les graines portent les propriétés génétiques de leur parent mâle et femelle combinées

entre elles. Dans le breeding, les informations sur les génétiques sont primordiales. Il est indispensable de connaitre avec précision les parents pour introduire de nouvelles qualités, p.ex. quelle taille elles peuvent atteindre, quelle durée de maturation, quelle forme et quelle couleur elles ont. Cette information est indispensable pour faire des comparaisons avec les caractéristiques trouvées dans la progéniture de la nouvelle variété. Nous recommandons de prendre des photos de toutes les phases du processus. Les différences obtenues peuvent fournir un tas d'information sur le résultat qu'on peut attendre du croisement. Vous

serez surpris de la vitesse à laquelle les propriétés d'une plante peuvent changer après un seul croisement. Les experts du breeding, grâce à leur longue expérience, sont capables de prédire le résultat de chaque croisement à l'avance car ils connaissent les propriétés de chaque variété d'origine. L'expérience résulte d'un long processus qui exige de la patience et de la précision. C'est la raison pour laquelle les top breeders sont si rares!

SOIN DES PLANTES PENDANT LE BREE-DING ET LA MULTI-PLICATIONMême si ce n'est pas nouveau pour beaucoup d'entre vous, faites attention aux conditions dans lesquelles poussent vos plantes car cela détermine la qualité des graines durant les processus de multiplication et de breeding. Un manque de nutriments, un climat non-adapté ou une mauvaise irrigation, par exemple, ont un impact négatif sur les plantes. Votre but est d'obtenir des graines de qualité bien développées qui offrent les meilleures qualités héritées de leurs parents. A cette fin, les parents doivent pousser dans les meilleures conditions, être en bonne santé, robustes et sans stress pendant toute leur durée de vie.

Plante adulte de cannabis mâle avec du pollen qui s'échappe librement des fleurs.

Graines de plantes femelles fertilisées dans une culture en plein air.

Pollen s'échappant de la plante mâle.

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50º N 50º S

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60 jours 125 cm500 g/m2

250 cm750 g/pl.

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Pample-mousse

mi-oct.mi-avril

18-22%

Cette variété nouvelle génération a pris quelque temps à être mise au point. Le bût était de combiner les meilleurs traits des meilleures plantes. Après des années de travail, nous avons réussi. L’attente a valu la peine : une femme fatale qui frappe. La réputation de cette plante demeure intouchable depuis sa sortie : pour une plante à floraison rapide et à haut rendement, son effet est incroyable. Une expérience inoubliable avec goût haze d’agrumes.

JACKY WHITE ®

IC 420 Cannabis CupAmsterdam 2009 (Sativa Category)

IC 420 Cannabis CupC 420 Cannab

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NEW! North Thunderfuck

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Green PunchSweet Zkittlez

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31BANQUE DE SEMENCES

TricomaTeam (tricomateam@gmail.com)

Pendant les années 80 et 90, le breeder DJ Short a développé la Blueberry, entre autres variétés. Elle est remarquable pour son goût délicieux, doux et fruité, et elle procure un high rapide et très psychoactif. La banque de semences 00 SEEDS offre sa version féminisée et automatique, fruit de sa propre sélection de Blueberry, qui réunit toutes les caractéristiques qui ont rendu cette souche célèbre.

L’Auto Blueberry est une plante compacte, à dominante Indica, idéale pour la culture sous lampes et à l’air libre. Elle peut être récoltée 70 jours après sa germination, et est couverte de grandes têtes velues, au parfum exquis.

En intérieur, elle atteint presque un mètre de haut et à l’extérieur, elle peut mesurer jusqu’à 1,20 mètres. Ce sont donc des plantes assez discrètes pour des cultures saisonnières. Sa production est très bonne et atteint 400-450 gr/m2.

Elle a un taux de THC de 18% et produit un effet durable et puissant à tous niveaux. Très relaxante au niveau physique, et psychoactive au niveau mental. Son goût est sucré et agréable, avec la note de myrtille qui est associée à cette variété. A la fin de sa floraison, elle a des teintes bleues et mauves quand les températures sont basses, et si elle reçoit un engrais adéquat.

GERMINATION ET CROISSANCENous avons fait germer cinq graines d’Auto Blueberry. Elles se sont toutes

ouvertes rapidement, endéans les 48 heures. Placées dans des linges humides, elles ont percé la coque pour laisser sortir la racine. Nous avons ensuite placé les graines dans une terre riche en nutriments, à moins d’un centimètre de profondeur, la racine vers le bas.

Elles ont été directement placées dans le medium où elles allaient mener tout leur cycle de croissance. Vu le peu de temps dont les variétés auto disposent pour se développer et pour récupérer d’un éventuel problème, nous avons préféré ne pas les transplanter pour leur éviter tout stress.

Nous avons utilisé de grands pots de 18 litres, pour que la plante puisse développer tout son potentiel. Sous la chaleur de puissantes lampes à sodium, les premières feuilles ont surgi de la superficie de la terre.

Pendant les premiers jours, nous avons ajouté un stimulateur de racines à l’eau d’arrosage. Après une semaine, nous leur avons aussi donné progressivement de l’engrais de croissance. Nous avons profité des premiers arrosages pour ajouter du Bactomatik aux nutriments. Le Bactomatik est un produit d’Agrobacterias formé d’un mélange de bactéries qui vivent en symbiose avec les racines et qui sont bénéfiques pour les plantes. Au travers de divers mécanismes, elles provoquent une croissance explosive et une production maximale.

En un peu plus de deux semaines, toutes les plantes ont une structure

similaire, avec des tiges et des branches épaisses. Elles grandissent vigoureusement et ont un feuillage abondant, sans toutefois devenir trop grandes. On voit bientôt apparaître les premiers pistils, qui sont longs et blancs. On fait un petit rinçage des racines et puis on change les engrais de croissance pour des engrais plus spécifiques à la phase de floraison.

LA PHASE DE FLO-RAISONOn maintient la lumière allumée 20 heures par jour pour que les plantes profitent au maximum de son énergie. Pendant quelques jours, les plantes continuent à beaucoup grandir. Les branches s’étirent et les derniers bourgeons apparaissent. Les têtes sont allongées et couvrent toute la plante.

Elles sont grandes tant aux pointes qu’aux parties inférieures. Elles sont couvertes d’une couche de résine blanche et brillante. Toutes les plantes ont une grande tête centrale qui attire l’attention. Certaines feuilles et quelques têtes se colorent d’un beau violet. C’est une plante très facile à cultiver, qui ne cause aucun problème durant sa courte période de croissance.

Elle répand une odeur agréable et pénétrante et à la fois indiscrète, depuis le début jusqu’à la fin de sa floraison. Il faut donc utiliser de bons filtres. Pendant la fructification, on utilise de l’engrais et un stimulateur spécifiques pour la floraison, jusqu’à deux semaines avant la récolte.

On ajoute aussi par deux fois du Tam Bactobloom pendant les deux premières semaines de floraison pour augmenter la quantité et la qualité de la récolte. Quand il reste à peu près deux semaines avant de couper les plantes, on fait un rinçage des racines pour éliminer toute trace d’engrais. On arrête d‘ajouter des produits et on n’arrose plus qu’avec de l’eau durant cette dernière phase, pendant qu’on attend que les trichomes finissent de mûrir.

LA RÉCOLTEOn coupe les plantes de 70 à 80 jours après la germination. Selon nous, il est préférable de laisser l’Auto Blueberry quelques jours supplémentaires et de la récolter quand elle est un peu plus mûre. Toutes les plantes ont atteint un mètre de hauteur et sont pleines de têtes. La manucure est rapide et la récolte importante, avec une moyenne de 40 grammes de belles têtes par plante.

LA DÉGUSTATIONL’Auto Blueberry est une variété remarquable à plusieurs égards, et particulièrement pour son arôme et son goût. Il suffit d’approcher un peu le nez des branches quand elle est en fleurs pour percevoir son parfum pénétrant et captivant.

Le goût est doux, sucré et la bouche s’emplit de nombreuses nuances fruitées. Le high est fort, il monte à la tête et produit une sensation de joie et d’euphorie, tout en relaxant le corps. C’est une herbe excellente quand on veut être tranquille et avoir l’esprit éveillé.

C’est une magnifique auto-fleurissante de taille moyenne et très facile à cultiver, qui dénote par son goût de fruits de bois et sa puissance, tant physique que mentale. La quantité de résine qui couvre les têtes est remarquable et le parfum qu’elles répandent est enivrant.

AUTO BLUEBERRYUNE DOUCE EXPLOSION DE SAVEURS

Tête centrale. Belles têtes latérales.

HISTOIRE32

LE CANNABIS ET L’IN-VASION FRANÇAISE DE L’EGYPTEL’un des moments où les Européens ont été le plus exposés au cannabis se situe à la fin du 18è siècle, en Egypte. Napoléon Bonaparte envahit l’Egypte en 1798 avec des milliers de troupes, et cette campagne durera jusqu’en 1801. Napoléon défendant, entre autres choses, le marché et les intérêts commerciaux français. Cette campagne a aussi inclus de grands voyages à travers le Moyen Orient, principalement en Syrie et en Egypte. La culture musulmane signifiait qu’il n’y avait pas d’alcool pour les troupes durant cette campagne. La production d’alcool avait été interdite et rendue illégale par la loi islamique. Mais les troupes françaises étaient avides de divertissements et de détente, et les locaux avaient la solution idéale : le haschish.

DU HASH DE QUA-LITÉ MILITAIRELes soldats ont adoré leur hash et l’information a vite circulé. L’alcool n’était plus disponible à cause de la prohibition. Mais le hash était très populaire et dans tous les événements, c’était la seule distraction. Le hash a dû être vécu comme une expérience étrange par les premiers soldats, qui n’avaient jamais rien goûté de pareil. Le génie était sorti de sa bouteille. Un nombre incroyable d’amateurs de hash avait surgi et beaucoup d’entre eux allaient rentrer en Europe et y raconter leur histoire. Il est assez ironique de constater que l’interdiction de l’alcool a permis l’introduction d’une alternative aussi agréable.

L’intérêt pour le cannabis n’a pas cessé de grandir et des histoires sur l’usage du cannabis ont continué à

se répandre en Europe. Le médecin français Jacques-Joseph Moreau a voyagé au Moyen Orient et en Afrique du Nord dans les années 1830 et il a écrit sur les effets psychologiques et les usages du cannabis. Moreau était une personnalité influente, et il est devenu membre du Club parisien des Hashischins (Club des dégustateurs de hash). Ce club a été créé en 844 et il est l’un des premiers clubs de consommateurs de cannabis. Ses membres se retrouvaient à l’hôtel de Lauzon à Paris. Ce Club des dégustateurs de hash consommait de grandes quantités de cannabis.

Parmi les personnes éduquées, le cannabis était considéré comme une nouvelle possibilité créative. Il était répandu parmi les écrivains, les

poètes, les artistes et les philosophes. A partir des expériences des soldats de Bonaparte, ils ont découvert que le fait de consommer ou de fumer de grandes quantités de hash produisait différents états mentaux. Moreau a été le premier scientifique à écrire un livre sur les drogues, en 1845, intitulé « Du haschish et de l’aliénation mentale ». Moreau a fait des expériences sur lui-même, en consommant de grandes quantités de hash et en explorant différents états : endormi, conscient, et sous les puissants effets psychologiques du hash.

A cette époque, il y avait un intérêt croissant pour les drogues comme le cannabis et l’opium, et une certaine curiosité parmi les Européens. William Brooke O’Shaughnessy, un autre médecin, avait consommé et étudié le cannabis alors qu’il était en poste au Bengale en tant que médecin militaire. Il en a ramené avec lui en Angleterre, ce qui a renouvelé l’intérêt et la sensibilisation en Europe.

LA POPULARITÉ DU CANNABIS AUG-MENTE. LES RÈGLES, LES RESTRICTIONS ET LA PROHIBITION AUSSI. A la fin du 19è siècle, la consommation du cannabis commence à augmenter en Europe. Les diverses routes commerciales, les empires et les colonies européens permettent à l’usage du cannabis de se répandre rapidement d’un pays à l’autre. Les

Depuis les années 1960, le nombre d’usagers du cannabis a fortement augmenté en Europe. Aujourd’hui, il y a de plus en plus d’Européens qui font du cannabis un usage social ou médical. Et vu que de plus en plus de pays permettent l’usage médical du cannabis, les taux de consommation vont sans aucun doute augmenter dans les deux prochaines décennies. Le plus grand paradoxe étant que la prohibition du cannabis a très peu réduit la demande et le nombre d’usagers. Le cannabis n’est pas originaire d’Europe. On pense qu’il vient du sous-continent indien et d’Asie centrale.

HISTOIRE DU CANNABIS EN EUROPE

Par Tony, Dutch Passion Seed Company

33

graines de cannabis étaient faciles à transporter et à cultiver dans ces nouvelles destinations. Une deuxième récolte suivait toujours la première. Le cannabis s’est ainsi répandu de l’Europe en Amérique du Sud et plus loin encore. Beaucoup des premières personnes à avoir popularisé le cannabis étaient des explorateurs issus de la noblesse, des médecins et des écrivains reconnus. Mais au fur et à mesure que la culture du cannabis se répandait, les travailleurs et les esclaves commençaient aussi à l’apprécier. Ce qui a mené les autorités à sévir et à restreindre son usage. Durant la fin du 19è siècle et au début du 20è, de nombreuses formes d’interdiction ont été mises en place. La plupart de ces législations avaient pour objectif d’empêcher les travailleurs africains, indiens et asiatiques d’en consommer.

MILIEU DU 20È SIÈCLE : LA GUERRE DES DROGUES COM-MENCEL’usage du cannabis était tellement répandu dans les années 1950 et 1960 que les gouvernements, préoccupés, ont sévi plus durement. Les Nations unies ont lancé l’offensive avec plusieurs

conventions visant le cannabis et ses consommateurs. Et cette illégalité a peut-être poussé certains à s’intéresser de plus près au cannabis. Une leçon à tirer des conventions anti-cannabis des Nations unies est qu’elles n’ont jamais fonctionné. L’usage du cannabis a explosé à partir des années 1960 dans toute l’Europe et dans le reste du monde. Les gens n’aimaient pas qu’on leur dise comment se détendre, et encore moins être jugés ou stigmatisés.

LIBÉRALISATION ET USAGES MÉDICAUXBeaucoup d’Européens considéraient que les restrictions sur l’usage du cannabis étaient une réaction inappropriée et disproportionnée de l’Etat paternaliste. La prohibition ne fonctionnait pas pour une simple raison : les gens aimaient le cannabis et ne voulaient pas qu’on leur dise que ce n’était pas bien. En 1972, le gouvernement hollandais a commencé à différencier les drogues dangereuses de celles qui l’étaient moins. La tolérance était arrivée, et les coffee shops commençaient à fournir aux citoyens (et à de nombreux touristes) des doses individuelles de cannabis. Des millions d’Européens pouvaient donc dès lors consommer du cannabis en toute sécurité. Ils ne

croyaient pas en la propagande anti-cannabis de leurs gouvernements, et continuent de ne pas y croire. En outre, de nombreux nouveaux consommateurs de cannabis émettaient des constatations intéressantes. Ils affirmaient que le cannabis avait des propriétés remarquables pour les personnes qui souffraient de toute une série de problèmes médicaux.

PRISE DE CONSCIENCE DES USAGES MÉDICAUX DU CANNABISCes affirmations sur les usages médicaux du cannabis n’ont pas été prises au sérieux pendant de nombreuses années. Le Royaume Uni n’a légalisé le cannabis médical qu’en 2018, et ne l’a même pas vraiment bien fait. La propagande anti-cannabis s’était imprégnée et elle n’était pas facile à dépasser. Mais le cannabis médical est rapidement devenu une question importante dans certains pays, comme aux Etats-Unis, et la Californie l’a légalisé en 1994. Il était facile de ne pas voir l’évidence, mais impossible de l’ignorer complètement. Au fur et à mesure que l’usage médical du cannabis gagnait du terrain, l’intérêt

du public et les taux d’utilisation continuaient de croître. Les lois et les règlements anti-cannabis devenaient de plus en plus faibles et considérés comme incongrus. Les variétés riches en CBD ont renforcé l’intérêt du monde médical pour l’usage du cannabis. Des compagnies comme Dutch Passion travaillent à un breeding sélectif pour enrichir des variétés de cannabis avec des cannabinoïdes mineurs, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles possibilités médicales dans le futur.

L’AVENIR DU CANNA-BIS EN EUROPEL’histoire montre que le cannabis médical a tendance à ouvrir la voie. Une fois que le cannabis médical est permis, la peur du monde politique diminue et on peut discuter plus sereinement de la légalisation du cannabis de loisir. La légalisation décidée par de nombreux Etats nord-américains, ainsi que par le Canada et l’Uruguay montrent à l’Europe la voie à suivre. Nous devrions voir, dans la prochaine décennie, les premiers pays européens légaliser le cannabis de loisir. L’Europe pourrait aussi bientôt permettre la culture commerciale pour les usages tant médicaux que récréatifs.

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WATER HASH 101

Le water hash est une autre méthode très usitée pour faire des concentrés, et qui est employée partout dans le monde. Son nom vient du processus avec de l’eau, utilisé pour récolter les glandes, des restes de manucure, des feuilles et des têtes. Ce processus fonctionne parce que les cannabinoïdes ne sont pas solubles dans l’eau, ce qui signifie que les résines qu’on veut extraire ne sont pas abîmées par le

contact avec l’eau et la glace.

Le water hash peut être fumé comme une résine molle et granuleuse, ou pressé en haschisch traditionnel : un hash mou de grande qualité peut facilement être pressé en haschisch en n’utilisant que la paume d’une main, en réalisant une légère fric-tion rapide avec le pouce de l’autre main.

Qu’il soit mou ou pressé, nombreux sont ceux qui sont captivés par l’expérience unique et complète que procure ce puis-sant produit naturel.

Le water hash peut être produit en petites ou en grandes quantités, et on peut se procurer des systèmes d’extraction « clé-en-main » pour simplifier le processus. Il est également possible de faire du water

hash en utilisant un système artisanal, mais vu qu’il existe des kits bon marché, la différence de prix est souvent négligeable. Les systèmes préfabriqués pour réaliser du water hash sont très précis et très efficaces, et leur diffusion a contribué à augmenter la popularité du water hash à la fin des années ’90, début 2000. La prédominance d’une vingtaine d’années

du water hash a pris fin avec l’apparition du hash extrait avec des solvants : le shat-ter, la cire, et d’autres huiles de butane ont renforcé la présence du bubble hash dans les dispensaires des Etats-Unis ces dernières années. Mais cette concurrence du hash obtenu avec des solvants a aussi incité les fabricants de water hash à s’amé-liorer et à accorder plus d’importance à l’aspect et au goût. Le water hash de super haute qualité est maintenant vendu comme « cire sans solvant », ce qui reflète la demande croissante de produits sans solvants, qui reflète à son tour la consis-tance attirante et le goût raffiné du hash extrait avec des solvants.

Le water hash de haute qualité est aussi génial pour les produits comestibles, et tout dabber expérimenté vous dira qu’un hash « cinq étoiles » est parfait pour le dab.

Il est en outre presque impossible de se blesser gravement, ou de blesser quelqu’un d’autre en faisant du water hash, vu que le processus n’implique aucun produit chimique inflammable et aucune machine qui pourrait exploser.

COMMENT FONCTIONNE LE WATER HASHToutes les méthodes pour faire du water hash utilisent de l’eau, de la glace, et le

brassage pour séparer les glandes de résine du matériel végétal. L’eau et le matériel végétal sont placés dans un seau tapissé de sacs de filtration, similaires aux tamis utilisés pour faire du kif tamisé. Comme ces tamis, les sacs filtrent les glandes de la taille du micron et séparent le hash des résidus. Un micron représente un millionième d’un mètre, soit 0,001 millimètre. Le matériel est brassé pour libérer les trichomes. Le matériel végétal flotte dans le sac du dessus, alors que les glandes, qui sont plus lourdes, coulent et sont récoltées dans les sacs inférieurs.

Les systèmes tout faits utilisent des sacs multiples qui trient les glandes par taille. Au contraire de ce qui se passe pour le kif, le matériel est séparé en une opération et non après des tamisages répétés. Le matériel est généralement traité une seule fois, mais certains fabricants de hash com-merciaux le traitent une deuxième fois pour mieux isoler le THC.

Comme pour toutes les méthodes d’extraction, une température froide est un élément clé de la fabrication du water hash. La glace maintient l’eau et le maté-riel à une très basse température, ainsi les glandes restent friables et se cassent avec le brassage. Après que le matériel ait été brassé dans l’eau glacée, il se fixe. On sépare alors les sacs et on en retire les glandes. Après séchage, le water hash est prêt à être fumé.

La couleur du water hash peut varier et peut avoir des tonalités de blanc, de brun, de rouge, et même de violet. Quand il est extrait d’un matériel de qualité supérieure, sa puissance peut atteindre celle de nom-breux produits du hash fabriqués avec des solvants, avec un contenu de 80% de cannabinoïdes.

CONCERNANT LES RECOLTESQuand on traite 227 grammes de maté-riel de qualité supérieure, on obtient généralement entre 18 (5% de la récolte) et 35 grammes (18% de la récolte). Le rendement augmente selon la qualité du matériel de départ. Mais dans certains cas, comme avec la Tangie, il est presque impossible d’obtenir une récolte de plus de 7% en utilisant de l’eau. C’est l’une des raisons pour lesquelles les méthodes uti-lisant des solvants et d’autres méthodes d’extraction plus récentes sont plus usi-tées que celle qui utilise de l’eau.

Mais il y a d’autres éléments que la récolte à prendre en compte : les effets à large spectre et le goût naturel du water hash sont uniques, car ce processus préserve les terpènes dans les glandes. Certaines personnes préfèrent donc le water hash

Materia prima

LA PRÉDOMINANCE D’UNE VINGTAINE D’ANNÉES DU WATER HASH A PRIS FIN AVEC L’APPARITION DU HASH EXTRAIT AVEC DES SOLVANTS : LE SHATTER, LA CIRE, ET D’AUTRES HUILES DE BUTANE.

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de haute qualité aux produits extraits avec des solvants.

LES BASES DU WATER HASH Tout matériel végétal comportant des glandes (feuilles, restes de manucure, têtes, shake ou une combinaison des quatre) peut être utilisé pour faire du water hash. On peut aussi utiliser du matériel qui a été séché ou congelé.

Quand on fait du water hash, il est impor-tant que le matériel et l’environnement soient très froids. La chaleur est un enne-mi. De l’eau à basse température, presque gelée, rend les trichomes assez friables pour qu’ils se cassent. Une pièce froide empêche les terpènes de s’évaporer.

L’humidité est aussi un facteur important. Il faut éviter d’entreposer dans des condi-tions humides pour éviter les bactéries ou la moisissure. Une méthode est de conserver le cannabis humide ou sec dans le congélateur. Quand on utilise du maté-riel qui n’a pas été conservé de la sorte, il faut le mettre au congélateur jusqu’à ce qu’il soit gelé.

Il est essentiel de manipuler délicatement le cannabis pour en préserver toutes les glandes et pour qu’elles restent sur la végétation. Soyez extrêmement pru-dents lorsque vous prélevez les têtes des branches et des tiges. N’abîmez pas le matériel en le coupant trop ou en le broyant. Il est plus adéquat de couper le cannabis en gros morceaux. Enlevez les branches et les tiges, et enroulez-les car elles peuvent déchirer les sacs à hash.

Que vous utilisiez un système à sac tout fait ou des ustensiles de cuisine, les principes de base du water hash restent les mêmes. La technique, la patience et l’habileté jouent, mais ce qui est déter-minant dans la qualité du hash, c’est le calibre du matériel, ainsi que la qualité et la taille du filtre.

LES SACS TOUT FAITSPour le water hash, les systèmes à sacs tout faits sont un excellent choix. Ils peuvent être utilisés plusieurs fois.

Les Bubble Bags ont été conçus par Fresh Headies, au Canada. Bubbleman, le maître du hash de Fresh Headies a beaucoup voyagé, et a répandu la bonne parole du water hash. Il est aussi modérateur de forums online sur ce sujet. Les Bubble Bags sont disponibles en volumes de 4, de 19 et de 76 litres. Tous les systèmes de filtre sont disponibles en sets de quatre

ou de huit sacs, et aussi avec un seul sac. Il existe d’autres marques de sacs. Le sys-tème à huit sacs sépare le hash en caté-gories plus fines. La différence de taille entre les glandes de THC tout juste mûres et celles qui ont trop ou trop peu mûri, lui permet de les séparer en différentes catégories.

UTILISER LES BUBBLE BAGSOn fixe d’abord le sac filtrant dans un seau, puis on ajoute l’eau, la glace et le matériel végétal. On brasse le cannabis en utilisant un mixeur alimentaire ou une perceuse munie d’un mélangeur de pein-ture – inutile de dire que les « puristes » du hash rejettent ce type de traitement. Quand le matériel s’est fixé, on retire le premier sac et on le presse. Le volume de matériel végétal contenu dans ce sac est mis de côté. On peut à nouveau traiter le matériel, mais le produit qui en résultera sera de moins bonne qualité, il pourra

néanmoins être utilisé en cuisine.Tapissez le seau vide des sacs restants. Le sac le plus fin vient en premier, il sera donc au fond. On verse l’eau dans le seau, tapissé des sacs filtrants. Retirez les sacs un par un et récupérez le matériel qui se trouve au fond de chacun d’entre eux. Laissez sécher le produit final. Jetez l’eau ou utilisez-la pour arroser les plantes.

LES SACS FAITS MAISONOn peut fabriquer les sacs soi-même, ou faire une plus petite quantité de water hash sans utiliser de sacs. Pour faire des sacs, achetez du tamis de soie avec un maillage approprié. On peut trouver du tamis de soie standard avec un maillage de différentes tailles, allant de 100 à 150 fils pour 2,5 cm.

Le tamis doit être fixé à un matériel à mailles serrées et résistant à l’eau (le nylon fonctionne bien), le tamis de soie forme donc le fond du sac. On peut faire des sacs avec des niveaux de tamisage différents, allant de 50 à 150 microns, pour séparer le water hash selon sa qualité. Le tamis le plus fin produit le hash le plus pur.

Les sacs multiples doivent être conçus pour s’insérer les uns dans les autres, le sac au maillage le plus fin étant le plus

grand, et le sac au maillage le plus gros étant le plus petit. Un sac à part, conçu pour un filtrage plus grossier (avec des espaces de 200 à 250 microns) est utilisé pour séparer le gros de la végétation des glandes lors de la première phase. Ce sac doit tapisser le seau. Il n’est pas joint aux autres sacs et doit donc être aussi grand que le seau le permet.

VARIATIONS SUR UN THEME : D’AUTRES METHODES ARTISANALES POUR PRODUIRE DU WATER HASH Le panorama de la façon dont est produit le water hash serait incomplet s’il ne men-tionnait pas les nombreuses variations alternatives, qui utilisent chacune des méthodes quelque peu différentes, com-binant l’eau et le brassage. Beaucoup de ces méthodes sont issues de l’inventivité de fabricants de hash amateurs. Parmi elle, on trouve la méthode du shaker, celle du filtre à café, celle du seau et enfin, celle du mixeur.

LA METHODE DU SHAKERLa méthode la plus simple pour faire du water hash est celle qui consiste à utiliser un shaker maison. Cette méthode est la plus simple en termes de temps et d’équi-pement, mais elle est aussi celle qui pro-duit la plus petite quantité de hash qui, en outre, ne sera pas aussi pur qu’avec des méthodes qui utilisent des sacs filtreurs à micron-jauge. Le brassage manuel est plus laborieux, mais il ne nécessite pas d’électricité et peut être réalisé partout où le matériel peut être stocké.

MATERIEL

friable, de restes de manucure sec, de morceaux de têtes ou de shake

visite…)

METHODERéduisez la marijuana en une poudre grossière, semblable aux herbes culinaires sèches, comme l’origan ou le basilic, en utilisant un broyeur à tête, à café, ou un mixeur durant très peu de temps.

Placez le matériel dans le bocal, en le remplissant jusqu’au quart. Une pinte, ou un bocal d’un litre ou deux conviennent parfaitement. Ajoutez une quantité égale

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de glace et d’eau froide jusqu’à ce que le bocal soit presque plein. Laissez un espace d’environ 2,5 cm au sommet du bocal, puis fermez-le et secouez pendant 10 minutes.

Versez le mélange d’eau/de matériel dans un bol et placez-le au frigo pendant une heure pour qu’il se fixe. La majeure partie de la glace aura fondu pendant ce temps.

Enlevez le matériel végétal qui surnage avec un passe-thé ou une écumoire. Vous pouvez garder et réutiliser le matériel végétal. Le brassage manuel n’enlève pas tous les trichomes en une fois.

Une fois que le matériel végétal a été ôté, laissez le résidu reposer au fond du bol pendant 15 à 20 minutes. Versez lente-ment la moitié ou les deux tiers de l’eau, en faisant attention à maintenir le résidu de hash au fond du bocal.

Placer un filtre en papier dans le filtre à café en dur. Versez-y lentement le contenu du bol. Au fur et à mesure que le water hash s’accumule dans le fond du filtre, l’eau s’écoulera plus lentement. Laissez toute l’eau s’écouler du filtre. Puis enlevez le filtre et laissez-le s’aplatir avec le hash mouillé qu’il contient. Posez-le sur un essuie de vaisselle et enlevez précau-tionneusement autant d’eau que possible,

en le pressant avec l’essuie ou avec de l’essuie-tout.

Déchirez le filtre en suivant sa jointure et ouvrez-le comme un papillon qui déploie ses ailes. Récoltez le matériel avec une cuiller ou une carte, pour bien gratter le papier. Le matériel est plus facile à récolter quand il est sec ou légèrement humide.

Il peut sécher avant ou après avoir été 0retiré du filtre. Même si une partie est récoltée avant d’être tout à fait sèche, il faut laisser le water hash sécher durant un jour ou deux pour réduire le risque de moisissure. Quand le water hash est sec, il peut être utilisé, stocké ou pressé en hash.

LA METHODE DU FILTRE A CAFELa méthode du filtre à café fonctionne bien pour une petite production de water hash. On utilise simplement du matériel de cuisine.

Hachez grossièrement le matériel végétal. Les cafetières coniques sont comme une version plus pointue des cafetières stan-dard à panier. Elles sont bon marché, on les trouve dans les magasins d’ustensiles de cuisine, dans certains magasins de café de luxe, dans des épiceries, ou sur le web. On conseille d’utiliser la taille #4 au mini-

mum. On trouve des filtres réutilisables et jetables pour ce genre de cafetière dans les mêmes magasins.

Cette méthode donne un bon hash, mais pas aussi bon que celui produit avec les filtres à microns ou les bubble bags. De plus, les petits résidus végétaux ne sont pas filtrés à la fin du processus, le produit ne sera donc pas aussi pur que le hash fait avec un système à sac. Le water hash produit avec ce système sera néanmoins de qualité égale au kif tamisé.

MATERIEL

haché)

tamis de soie

-vercles étanches

de visite)

LA METHODE DU SEAULes bases des différentes méthodes pour faire du water hash sont les mêmes, qu’on utilise un système tout fait ou des sacs artisanaux.

MATERIEL

séchés

mélangeur de peinture

METHODELavez et stérilisez les seaux et le matériel. Mélangez un quart de litre (une tasse et un quart) d’eau oxygénée à 3% par quart de litre d’eau pour faire un rinçage.

Si vous utilisez un sac durant la première phase, placez ce sac dans le seau. Ajoutez des quantités égales de glace et d’eau jusqu’à ce que le seau soit plein aux deux tiers. Ajoutez le matériel végétal préparé. Mettez les gants en caoutchouc et enfon-cez-le dans l’eau glacée. On peut utiliser jusqu’à 100 grammes de matériel végétal pour un seau d’environ 20 litres.

Le mixeur est un outil adéquat pour bras-ser le mélange. On peut aussi utiliser une perceuse munie d’un mélangeur de pein-ture. Pour les sacs d’environ 75 litres, on utilise un mélangeur plus grand, alimenté par une perceuse industrielle. Percez un ou des trous dans le couvercle du seau pour y fixer les accessoires mélangeurs. Cela empêchera que le matériel soit pro-pulsé à l’extérieur quand il sera brassé, et cela permettra aussi la fonction mains libres du mixeur.

Brassez le matériel pendant 15 minutes, puis laissez le mélange reposer. Si vous utilisez un système tout fait, respectez la vitesse recommandée par les instructions d’utilisation. En règle générale, les faibles vitesses fonctionnent bien pour mixer des quantités inférieures à 20 litres. Les vitesses moyennes ou hautes conviennent pour des quantités égales ou supérieures à 20 litres. Quand il est mixé, le matériel devient mousseux. Vous pouvez enlever la mousse avant de recommencer.

Mélangez le matériel environ 4 fois, pen-dant 15 minutes à chaque fois. Plus vous mélangez, plus grandes sont les récoltes, mais cela produit également plus de par-ticules dans le matériel végétal. Plus long-temps on mélange, moins le résultat est pur, surtout si des sacs multiples ne sépa-rent pas le hash par catégorie. Avec un seul mécanisme de récolte, il faut mélanger

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moins longtemps la première fois. Après avoir récolté le hash, le matériel végétal peut être traité à nouveau et mélangé plus longtemps. Des sacs multiples permettent de traiter tout le matériel en une fois, sans renoncer à une production de haut niveau.

Quand le processus de brassage est ter-miné, laissez reposer le mélange pendant au moins 30 minutes pour laisser les glandes couler dans les filtres. Si toute la glace a fondu, ajoutez-en. En saison froide, le seau peut être laissé à l’extérieur pour que le mélange reste froid.

Quand le matériel a reposé, il est temps de séparer les glandes. Si le brassage a été réalisé dans un sac, retirez ce sac, en

enlevant la masse de matériel végétal. Le seau contient maintenant de l’eau propre, avec des résidus au fond. Ces résidus sont le water hash et une petite quantité de matériel végétal particulaire.

Tapissez le deuxième seau avec les sacs de récolte. Le sac au maillage le plus fin est placé au fond, on le place donc en pre-mier dans le seau. Le sac le plus grossier est le dernier à être placé, il se trouvera donc au sommet. Le premier sac sépare tout ce qui dépasse 200 à 250 microns, selon la taille de son maillage. Les diffé-rentes couches de sacs opéreront le reste du classement.

Versez l’eau dans le seau tapissé des sacs de filtrage. Soulevez doucement chaque sac, en laissant le temps à l’eau de s’écou-ler. Soyez patient. Si le fond du sac semble obstrué, il peut être nécessaire d’y intro-duire la main pour pousser le matériel de côté. Veillez à le déplacer le moins possible.

Après avoir enlevé tous les sacs, posez-les sur la serviette et enlevez l’excédent d’eau. Enveloppez-les dans les serviettes et pressez-les pour enlever le reste d‘eau. L’intérieur de chaque sac contient un

matériau de couleur brune. Disposez le sac précautionneusement pour y avoir accès. Epongez-le avec de l’essuie-tout. Retirez-le ensuite du sac avec une carte de crédit ou une cuiller. Si vous avez utilisé plusieurs sacs, maintenez les diverses qualités séparées.

Placez le matériel dans un bol à fond plat, où vous le laisserez sécher, puis placez-le dans un endroit frais et sombre où il sera ventilé sans toutefois être balayé une fois sec. Ce matériel paraîtra sec après 12 heures, mais il convient de le laisser sécher complètement pendant une semaine. Laissez l’humidité s’évaporer du reste du matériel en le laissant à l’air libre dans un endroit frais, pour éviter la moisissure.

LA METHODE DU MIXEURReplissez à moitié le mixeur de matériel végétal. Ajoutez de la glace et de l’eau en quantités égales jusqu’à remplir le mixeur. Faites tourner le mixeur à vitesse maximale de 45 secondes à 1 minute. Laissez reposer le mélange. Répétez l’opération 3 ou 4 fois. Plus le mixeur tourne, plus grande sera la récolte. Versez le mélange dans un bol mélangeur à travers une passoire ou un tamis. Les bols avec un bec verseur (bol pour battre la pâte à crêpes, ou bol doseur de 1 à 2 litres) sont ceux qui fonctionnent le mieux.

Versez l’eau à travers le filtre à café réu-tilisable dans les bocaux en verre jusqu’à les remplir aux deux tiers. Les bocaux en verre avec couvercle fonctionnent bien. Les petites particules végétales s’accumulent dans le filtre à café. Mais les glandes sont petites et passent dans les bocaux à travers le filtre réutilisable. Après avoir versé l’eau/le mélange de trichomes dans le filtre, versez-y encore deux tasses d’eau pour permettre aux trichomes restants de passer.

Fermez les bocaux. Placez-les au frigo pendant une heure. Les glandes vont reposer et former des dépôts au fond. Tapotez légèrement les bocaux sur une table pour permettre au matériel flottant de se déposer.

Retirez les bocaux du frigo sans remuer le matériel qui s’est déposé au fond. Versez les deux-tiers de l’eau. Le but est de rete-nir les glandes qui sont rassemblées au fond, en enlevant le plus d’eau possible.

Posez le filtre sur un récipient adéquat, comme un bocal d’un litre. Egouttez l’eau restante et les dépôts, à l’aide d’un filtre en papier jetable. L’écoulement de l’eau à travers le filtre se réduit au fur et à mesure que le matériel est récolté. Laissez égoutter complètement.

Retirez soigneusement le filtre à café en papier. Aplatissez le matériel qui s’y trouve en le tapotant avec un essuie.

Le matériel peut sécher avant ou après avoir été retiré du filtre à café. Le laissez sécher à l’intérieur du filtre prend un peu plus de temps, mais le hash y est protégé des courants d’air et il est plus facile de le retirer du papier quand les deux sont

secs. Pour qu’il sèche dans le filtre, posez-le sur une couche de papier ou d’essuies en tissu. Quand il est sec, fendez le filtre en suivant sa jointure.

Récoltez le matériel en utilisant une cuil-ler ou une carte en plastique. Laissez-le sécher complètement avant de le presser ou de le stocker, cela prend un ou deux jours selon l’environnement et la quantité.

TRUCSUtilisez un siphon plutôt qu’un verseur pour retirer la moitié ou les deux tiers de

l’eau du récipient. Cela vous permettra de mieux contrôler le processus et créera moins de mouvement dans le dépôt au fond du récipient. Utilisez un tube de pompe d’aquarium propre et souple. Placez l’autre extrémité du tube dans un évier ou un autre endroit d’évacuation.

La chaleur accélère le processus de séchage. Utilisez un tapis de propagation, généralement utilisé pour faire germer les semis (il maintiendra la température à 23°C), ou un coussin chauffant réglé sur basse température. Placez le tapis sous un essuie et disposez-y le water hash à sécher. Les déshydrateurs d’aliments, réglés sur basse température, sont aussi une source de chaleur efficace et contrôlable.

A FAIRE ET A NE PAS FAIRE AVEC LE WATER HASH Le matériel frais congelé est ce qui fonc-tionne le mieux. S’il n’a pas été conservé au congélateur, placez-l ’y jusqu’à ce qu’il soit congelé.Utilisez un batteur standard à deux temps, une perceuse munie d’un mélangeur à peinture, ou un mixeur.

Ne perdez pas patience ! Séchez entiè-rement le matériel à la fin du processus. Quand on stocke le water hash avant qu’il ne soit sec, il moisit et tout est perdu.

L’eau et le moût qui restent à la fin du processus contiennent les nutriments qui sont présents dans le matériel végé-tal. C’est idéal pour arroser les plantes, à utiliser comme paillis, ou à ajouter au compost.

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CANNABIS ET ANIMAUX DOMESTIQUES42

QUAND LE CHAT DOIT VOMIRLE CBD, UN REMÈDE POUR VOS AMIS À QUATRE PATTES

Il n'y pas si longtemps, le cannabidiol (CBD), un des cannabinoïdes de la plante de chanvre, était encore inconnu pour la plupart des gens. Mais aujourd'hui, il y a en de plus en plus qui connaissent les possibilités thérapeutiques du cannabidiol et l'étape suivante, c'est son usage en médecine vétérinaire. Est-il raisonnable d'administrer ces

ingrédients actifs sans la supervision d'un véto? Comment les animaux réagissent-ils et est-ce que cela aide les chats qui vomissent tout le temps?

Lors d'une expérience, le CBD a été testé pendant plusieurs mois sur deux chats qui continuent à recevoir du CBD. Le chat tigré aux longs poils, Dagni, ne vomissait pas seulement l'herbe et des boules de poils mais également des aliments. Il avait un estomac sensible mais probablement pas d'intolérances. En fait, tous les chats vomissent régulièrement, c'est normal. Mais plusieurs fois par jour, ça devient beaucoup, surtout si cela dure depuis plusieurs années. L'huile de poisson choisie pour cette expérience ne se vend que par litre car elle est normalement destinée aux chevaux. Un cheval peut en recevoir de 0,5 à 1 ml

par jour (2 ml max pour 10 kg de poids corporel, plus provoque de la diarrhée). Donc, si vous devez utiliser de l'huile de poisson comme complément alimentaire, il faut en conserver une partie au frigo et le reste au surgélateur. Cela va rendre l'huile visqueuse et permet de la conserver pendant un an. Vous devez prendre votre dose d'huile de poisson

tous les jours, de même pour les chats. Si l'huile de poisson devient rance, vous le remarquerez rapidement.

A cause de la surpêche, il est important de consommer le moins de poisson possible pour ne pas l'encourager. Les experts disent que l'huile de chanvre est plus efficace contre la perte des poils des chats et est également meilleure pour la santé. Ceux qui utilisent de l'huile de chanvre pour cuisiner peuvent également l'utiliser comme complément alimentaire à la place de l'huile de poisson. Certains produits à base de chanvre disponibles sur le marché conviennent aussi aux animaux domestiques et aux chevaux.

A cause de son estomac supposé sensible, Dagni a continué à vomir

souvent, même avec l'huile de poisson. Mais l'usage du CBD pour les animaux domestiques devient à la mode. C'est pourquoi un échantillon d'huile de CBD a été introduit dans l'expérience. Les deux chats ont bien tolérés l'huile de CBD. Plus tard, ils ont utilisés une huile d'olive CBD préparée à partir d'extrait de thé de fleurs et d'huile d'olive alimentaire. Il ne faut en donner qu'un tout petit peu au chat.

L'ingrédient de base pour préparer l'huile d'olive CBD était le thé de fleurs de chanvre Finola. Cette variété de chanvre industriel est certifiée EU et recommandée pour sa concentration de CBD de 3,6 ou au-dessus de 6%, en fonction de son origine. On en a utilisé environ 130 grammes pour 800 ml d'huile d'olive. La teneur en CBD actif de cette huile d'olive devait

donc être de 0,5 à 1%. Il faut toujours éviter de donner du THC aux animaux domestiques sans l'avis d'un vétérinaire compétent. Cependant, le taux de 0,2% estimé pour ce chanvre industriel certifié EU peut être considéré comme insignifiant.

Sur son blog, la compagnie Royal Queen Seeds recommande la dose de

0,1 à 0,5 mg de CBD par kilo de poids du chat, voire jusqu'à 5 mg dans le cas d'infections chroniques des voies respiratoires supérieures. Une solution à 1% contient 10 mg par ml. Une autre source recommande pour les chiens et les chats, deux gouttes d'huile de CBD d'une concentration de CBD de 1% pour chaque 5kg de poids corporel deux à trois fois par jour. Mais il ne faut pas dépasser le maximum de 3 gouttes par kg de poids corporel. Les gouttes peuvent être plus fines ou plus grosses en fonction de la consistance de l'huile mais ces recommandations coïncident avec celles de Royal Queen Seeds. Une autre source ne donne quasi aucune indication concernant l'ingrédient actif mais déclare qu'une huile CBD de 10% est plus sûre pour éviter les surdosages que celle avec une concentration de 24%. La plupart du temps, les animaux vomissent s'il y a surdose mais pas tous, comme par exemple les chevaux ou les lapins. Certains fabricants proposent des produits CBD pour les chevaux mais indiquent un dosage beaucoup plus faible par kg de poids corporel.

Il faut toujours suivre ces indications avec prudence parce qu'il n'y a pas suffisamment d'information sur les effets du CBD sur les animaux. En outre, les animaux, comme les humains, peuvent réagir de manière différente au CBD. Les animaux ont également un système endocannabinoïdien. Selon les cannabinoïdes corporels propres et la sensibilité de chaque individu, un chat peut plus ou moins bien tolérer le CBD qu'un autre. Les deux chats de l'expérience ont semble-t-il très bien toléré le CBD.

Au mois de mai 2019, le chat noir appelé Zoe a 11 ans alors que le chat gris tigré, Dagni, a 12 ans. Avant de recevoir du CBD, le plus vieux chat montrait des

signes d'arthrose, ce qui est courant et douloureux pour les vieux chats. Aujourd'hui, ce chat est à nouveau capable de sauter à partir d'une position debout au-dessus d'un obstacle et jusqu'à une étagère située plus haut. Un chat limité dans ses mouvements n'y serait pas arrivé. Ce chat a commencé à recevoir du CBD dans sa nourriture du matin mais Zoe en a mangé une

Il n'y pas si longtemps, le cannabidiol (CBD), un des cannabinoïdes de la plante de chanvre, était encore inconnu pour la plupart des gens. Mais aujourd'hui, il y a en de plus en plus qui connaissent les possibilités thérapeutiques du cannabidiol et l'étape suivante, c'est son usage en médecine vétérinaire. Est-il raisonnable d'administrer ces ingrédients actifs sans la super-

Image du haut: huile de poisson. Sur la cuillère: huile d'olive CBD.

Huile d'olive CBD versée sur l'aliment pour chat

Texte: Robert B.

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partie. Il devait y avoir environ 0,25 ml qui pouvaient contenir de 1,5 à 3 mg de CBD. C'était peut-être le double de la quantité dont il avait besoin, voire plus. Dagni a dormi dans son lit pendant quelques heures et semblait se sentir bien, sans aucun signe de surdose. Plus tard, une dose d'environ 0,25 à 0,5 ml a été répartie dans les deux repas suivants. Les deux chats se sont comportés de manière tout à fait normale. Personne ne sait s'ils ont

perçu le cannabidiol. La quantité ingérée par les deux chats chaque jour était également incertaine.

Les chats mangent des plantes vertes desquelles ils tirent des vitamines et ensuite, la plupart du temps, il les revomissent. Il est important pour eux d'avoir des plantes qu'ils supportent à leur portée pour ne pas qu'ils s'en prennent aux plantes toxiques. Zoe ne vomissait que quelques poils et un liquide vert et parfois, quand elle mangeait vraiment trop. Cependant, elle a commencé à vomir de plus en plus souvent. Avec le CBD, Dagni vomissait beaucoup moins souvent pendant les premières semaines puis a recommencé comme avant. Actuellement, les deux chats reçoivent à nouveau de toutes petites quantité de CBD. Après avoir un peu augmenté la dose, on a remarqué que Zoe ne vomissait quasi plus jamais alors que Dagni vomissait avant le premier repas mais plus après. Cela signifie qu'elle vomissait quand l'effet du cannabidiol s'estompait au minimum. Pour cette raison, on a décidé de lui donner de l'huile d'olive CBD dans le repas du soir également.

Au sujet de l'huile d'olive CBD dans la nourriture: quand on a commencé à donner de l'huile de poisson au début, Dagni a pris plus de temps pour s'habituer au goût alors que les deux chats ont aimé l'huile d'olive CBD dès le premier jour. Zoe allait même jusque lécher les dernières gouttes d'huile dans son bol en laissant le reste de la nourriture. Les deux chats ont donc préféré de loin l'huile d'olive CBD. Ils ne l'ont pas ingérée spontanément,

uniquement quand ils avaient faim. Pour cette raison, il faut donner l'huile de poisson ou d'olive CBD avec une bonne nourriture pour chat.

Zoe et Dagni vont continuer à recevoir de l'huile d'olive CBD. Ce n'est pas de l'extrait pur de CBD et il contient d'autres cannabinoïdes mais les chats se portent visiblement bien et vomissent beaucoup moins souvent même si ça n'a pas complètement disparu.

Selon différentes sources, le CBD peut aider les chats face aux problèmes suivants:

stresseczémadiabèteépilepsieallergiesdouleuragressivitétumeur, cancermycoseshyper tensioninfections bactériennestroubles du comportementproblèmes de digestionpeurs (p.ex. lors du Nouvel An)troubles cardiovasculairesmaladies auto-immunesarthrites, arthroses, ostéoporosesmaladies inflammatoires chroniques

Le CBD peut être contre-indiqué lors d'infections virales car elles affaiblissent le système immunitaire. Les infections bactériennes et les mycoses peuvent être soignées avec du CBD qui est alors indiqué comme traitement. Trop de CBD peut causer de la diarrhée. On ne connait pas de dose létale, du moins chez les humains. Cependant, une overdose de cannabinoïde peut être extrêmement mauvaise et donner la sensation de mourir.

Le cannabidiol est également recommandé pour les chats qui ont perdu l'appétit. Mais dans ce cas également, l'effet dépend du dosage. Un peu de CBD peut ouvrir l'appétit, trop va le réduire encore plus. De même, trop de CBD peut rendre l'animal fatigué

alors qu'un peu, peut le réveiller. Les deux chats ont manger normalement, voire mieux. Le veto a voulu mettre Zoe au régime mais dans ce cas aussi le CBD peut aider car il transforme la graisse blanche en graisse brune que le corps brûle plus rapidement. La graisse blanche est celle qui s'accumule.

Habituer vos animaux domestiques au CBD: Le CBD peut probablement être bénéfique pour tous les animaux domestiques. Cependant, s'il n'est pas possible de trouver le bon dosage ou d'en estimer l'effet exact sur de petits animaux tels que les oiseaux ou les reptiles, il vaut mieux éviter de leur en donner. Le CBD est recommandé pour les chats, les chiens et les chevaux par de nombreux fabricants qui se sont basés sur des expériences. Tant que celui qui s'occupe des animaux domestiques teste leur sensibilité et tolérance pendant plusieurs semaines avec de très faibles doses d'huile de CBD et les surveille de près, il ne

devrait rien se passer de mal. Il vaut toujours mieux commencer chez un chat avec 0,1 à 0,5 mg de CBD par jour et augmenter la dose après plusieurs semaines à 1 à 5 mg réparties sur deux à trois repas. Si l'animal souffre de quelque chose, le CBD va probablement le soulager mais lui en donner trop peu empirer les choses. Il est donc plus sûr de donner des doses minimales aux animaux domestiques. Autant que nécessaire mais aussi peu que possible est l'approche la plus sûre pour le dosage du CBD. Si un animal reçoit déjà d'autres médicaments, la plupart du temps, il n'y aura pas d'interaction ni d'effets secondaires. Et pour terminer, le CBD fonctionne de la même manière sur les animaux domestiques que sur les humains à part qu'on ne peut pas leur demander comment ils se sentent. Il faut les observer pendant plusieurs semaines pour savoir s'il y a une amélioration de son état. Le fait qu'un animal soit tranquille ne signifie pas nécessairement qu'il est heureux.

Comment obtenir de l'huile d'olive CBD

Huile d'olive CBD pour chats Cibapet

Huile d'olive CBD pour chiens Cibapet

CANNABIS MÉDICINAL44

COCKTAIL MÉDICINALQuelle combinaison de cannabinoïdes est la plus efficace au niveau thérapeutique ?

Les cannabinoïdes sont les principaux composants actifs de la plante de cannabis. Il en existe plus de 85 types. Parmi eux, les trois principaux cannabinoïdes sont le THC (delta 9 tetrahidrocannabinol), le CBD (cannabidiol) et le CBN (cannabinol). Le CBD est le composant principal du chanvre.

A la différence du THC, le CBD est un composant non psychoactif qui est capable de moduler les effets psychotropes du THC et qui a de plus un énorme potentiel thérapeutique. Le patrimoine génétique de chaque plante est ce qui détermine la façon dont la plante produit ces deux composants.

On considère qu’une variété est riche en CBD si elle contient au moins 4% de ce cannabinoïde. Plusieurs études scientifiques démontrent les propriétés thérapeutiques du CBD dans le traitement de maux comme l’épilepsie, des maladies neuro-dégénératives (Alzheimer, Parkinson et la sclérose multiple), l’anxiété, l’autisme, ou la maladie de Crohn. C’est aussi un complément efficace de la chimiothérapie.

Des recherches précliniques et certaines études cliniques ont montré que le CBD possède de grandes qualités anti-oxydantes, anti-inflammatoires, anti-convulsions, antidépressives, antipsychotiques, anti-tumorales et neuro-protectrices.

Mais les bénéfices du cannabis médicinal ne se trouvent pas seulement dans le CBD. Le THC a aussi un effet très positif pour soulager les symptômes de maladies ou de troubles comme la sclérose, l’asthme, l’insomnie, l’anxiété, la douleur chronique, le cancer (réduire les nausées), entre autres.

CBD OU THC? LE MIEUX EST D’UTILISER LES DEUXAu niveau médical, qu’est-ce qui est le mieux, le THC, ou le CBD ? Ensemble, ils forment le couple idéal de la thérapie par le cannabis, et c’est ensemble qu’ils fonctionnent le mieux. Le CBD et le THC interagissent de manière synergique pour renforcer les qualités curatives de chacun d’entre eux.

Le CBD améliore les propriétés analgésiques et anti-cancérigènes du THC, tout en diminuant sa psycho-activité. Le CBD peut aussi réduire les effets non désirés causés par un excès de THC, comme l’anxiété et la tachycardie.

Comment savoir si c’est le THC ou le CBD qui prédomine dans une variété ? Cette information est fournie par la proportion des deux composants, qu’on obtient par une analyse chromatographique. Il

existe, par exemple, des variétés avec une proportion de 1:2, d’autres avec une proportion de 1:0. Le premier chiffre correspond au THC et le second, au CBD. Il est aussi possible de les trouver en sens inverse, surtout dans les pays anglo-saxons. L’information sur la proportion est généralement donnée par la fiche technique de chaque variété.

Il ne faut cependant pas confondre la proportion avec le pourcentage de CBD et de THC, qui correspond à la quantité de chacun des cannabinoïdes dans la plante. Voyons quelles sont les proportions les plus courantes de THC et de CBD dans une plante de cannabis.

PROPORTION DE THC:CDB ET SES EFFETS PSYCHOAC-TIFS ET THÉRAPEU-TIQUESProportion 1:0Cela signifie qu’il n’y a que du THC. L’effet de cette plante sera probablement stimulant, avec un rire incontrôlable, de l’euphorie, et de forts effets psychotropes.

Proportion 2:1Dans ce cas, il y a deux fois plus de THC que de CBD. L’effet sera à la fois puissant et calmant.

Proportion 1:1Le THC et le CBD sont en équilibre parfait, ce qui amène calme, tranquillité et relaxation, avec des effets psychédéliques doux, voire très doux. Cela se traduit par une euphorie agréable et contenue, un effet lucide et propre qui permet une grande concentration.

Les variétés de CBD les plus populaires présentent cette proportion. Le pourcentage de THC et de CBD sera environ de 10% (il peut varier de 6 à 12%). Si vous vous intéressez à la consommation de marijuana à des fins thérapeutiques, il faut savoir que les variétés qui présentent cette proportion sont les plus efficaces, puisqu’elles n’ont pas d’effets secondaires indésirables et qu’elles ont un grand potentiel médicinal.

Le médicament Sativex, qu’on trouve en pharmacie, présente cette proportion. Ce médicament est utilisé pour des malades atteints de sclérose multiple pour améliorer les symptômes liés à la rigidité musculaire.

Proportion 1:2Dans ce cas, le taux de CBD est deux fois

supérieur à celui de THC, il modère donc l’effet de ce composant psychoactif et ses effets indésirables.

Proportion 0:1Prédominance exclusive de CBD et donc, pas d’effet psychoactif.

Grâce à ces informations sur le pourcentage de chaque composant, on peut connaître les effets d’une variété. De ce qui précède, on peut établir trois catégories :

QUELLE PROPORTION EST LA PLUS ADÉ-QUATE ? Il n’existe pas de proportion ou de variété qui convienne à tout le monde. La thérapie par le cannabis est une médecine personnalisée. Pour optimiser le potentiel thérapeutique du cannabis, il faut chercher la combinaison adéquate de CBD et de THC qui fonctionne le mieux pour chacun. La sensibilité au THC d’une personne est un facteur clé pour déterminer la proportion appropriée et la quantité de CBD.

1:1. Une question d’équilibreLes plantes qui contiennent une proportion équilibrée de CBD et de THC (proportion 1:1) présentent les avantages thérapeutiques de chacun des composants, comme par exemple, l’inhibition des signaux nerveux associés à la douleur, ce qui produit un effet calmant.

Aujourd’hui, on peut trouver ce type de variétés dans de nombreuses banques de semences. Buddha Seeds a réussi à stabiliser les proportions de CBD et de THC dans une proportion 1:1, et pour quelques individus, le contenu total de cannabinoïdes est supérieur à 20%. Le résultat s’appelle Morpheus, c’est leur dernière nouveauté.

Morpheus procure une expérience agréable et introspective, qui rappelle le dicton mythologique « être dans les bras de Morphée », le dieu des rêves. Morpheus invite à se plonger dans un voyage psychique sans perdre sa lucidité. Son effet psychoactif est modéré, avec des saveurs riches et des arômes intenses. Morpheus répond à l’objectif de Buddha Seeds d’avancer dans la recherche et dans la génétique de variétés riches en CBD, comme c’était déjà le cas avec leur création antérieure, Medikit.

Buddha Seeds

On sait aujourd’hui que le cannabis a un potentiel impor-tant aux niveaux médicinal et thérapeutique. La question n’est donc plus de savoir si la marijuana médicinale fonc-tionne. Elle est de savoir comment tirer le plus grand béné-fice thérapeutique du cannabis, et quelle combinaison de cannabinoïdes est la plus efficace. Dans cet article, nous répondrons à ces questions.

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Soft Secrets est une édition de Discover Publisher BVBoîte Postale 362, 5460 AJ, Veghel, Pays-BasTél: 0031- (0)73-549.81.12E-mail: info@softsecrets.nlWeb: www.softsecrets.com

Rédaction en chef: Cliff Cremer

Ont collaboré a ce numéro : Ed Rosenthal, Jorge Cervantes,Olivier F, Stoney Tark, Robert B, Tricoma Team, Jim Stewart et autres.

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Préface de l’editeurSoft Secrets est un magazine bimestriel gratuit publié aux Pays Bas (Highlife), en Allemagne, France, Italie, Espagne, Royaume Uni, Pologne, Tchéquie et Chili.

Dans le monde entier, un processus de relative libéralisation de l'usage du cannabis est en cours, que ce soit pour des raisons médicales ou récréatives. Plusieurs pays ont légalisé le cannabis et ont distingué les drogues douces des drogues dures, comme la Hollande. D'autres pays ont légalisé l'usage médi-cinal du cannabis, y compris le droit à cultiver des plantes de cannabis pour un usage personnel.

COLOFONL'éditeur soutient ce processus de nor-malisation de l'usage du cannabis mais cela ne signifie pas qu'il est forcément en accord avec tout ce qui apparait dans les articles et les annonces. Il se distancie par exemple explicite-ment des déclarations ou images qui pourraient donner l'impression qu'il approuve et encourage la consomma-tion et/ou la production de cannabis.

Ni les publications ni des extraits de celles-ci peuvent être copies ou repro-duites, quel qu'en soit le format, sans l'autorisation préalable de l'éditeur ou d'autres détenteurs des droits. L'éditeur ne peut être tenu pour res-ponsable du contenu et/ou des points de vue exprimés dans les annonces. Il ne peut pas non plus être tenu respon-sable des contributions non sollicitées. L'éditeur s'engage à joindre tous les détenteurs des copyright des photos et/ou images. Ceux-ci qui pensent cepen-dant en être les détenteurs peuvent contacter l'éditeur à tout moment.

Prochaine édition:

juillet 192019

Après le boom de la culture indoor en France dans les années 2000 et 2010, les cultivateurs du Rif marocain ont du s’adapter à cette nouvelle concurrence en proposant de meilleures produits. Les variétés des banques de graines internationales comme la Critical ou la Bubble Gum ont remplacé les variétés marocaines traditionnelles. Les cultivateurs ont pu ainsi augmenter le rendement sur les surfaces cultivées, la puissance et la production de résine. L’amélioration des techniques d’extraction a aussi permis d’obtenir un produit final plus puissant.

Selon les spécialistes, cette augmentation du taux de THC ne serait pas sans conséquences, surtout pour les fumeurs inexpérimentés. « De telles teneurs entraînent une plus grande modification de la réalité, sur le

faire un malaise vagal ou une attaque de panique avec une hyper ventilation » a expliqué Le Docteur William Lowenstein, président de l’association SOS Addictions, dans le journal Le Parisien.

L’augmentation constante du taux de THC dans la résine n’empêche pas un fort engouement pour l’herbe de

cannabis. C’est ce que constate l’OFDT (Observatoire français des drogues et toxicomanies) qui vient de publier son rapport annuel : « Alors que, tout au long des années 2000, celles de résine représentaient plus de 90 % du total des saisies de cannabis, ce ratio ne cesse de diminuer depuis 2010 : il s’établit à 75 % en 2017, contre près de 25 % pour l’herbe. » Dans certaines villes, comme Lille, Rennes ou Toulouse, le marché de la weed serait même en train de dépasser celui du haschisch.

La plupart de l’herbe de cannabis vendue sur le marché présente un taux de THC compris entre 15 et 19 %. Les particularités du marché du cannabis en France font que le haschisch, pourtant plus puissant, est vendu moins cher (entre 5 et 7 euros le gramme) que la weed (entre 7 et 10 euros par gramme)

L’OFDT constate une augmentation de la consommation chez les adultes et une baisse de l’expérimentation, chez les adolescents. « 45 % des adultes français âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. »

Olivier F / olivier@softsecrets.nl

REPONSES AU QUIZ DE CULTURE: PAGE 20:

1. C2. B3. D4. B5. A6. A7. D8. B9. A10. C

11. C12. A13. B14. D15. B16. C17. B18. B19. D20. D

En France, le cannabis du marché noir est de plus en plus fortUne note des services de lutte contre le trafic de stupéfiants nous apprend que le cannabis vendu en France est de plus en plus fort. Selon les tests de la police scientifique, le taux moyen de THC dans la résine de cannabis est maintenant de 26,5 % alors qu’il était de 11 % en 2011.

La variété la plus rafraîchissante de cette saison !