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ed,

SJOURNAL OFFICIEL DE LA PAROISSE ASSOMPTION.

Vol. XX. NAPOLEONVILLE, Lne., SAMEDI, 3 NOVEMBRE 1877. No. 21.

l t ~ieunuig.PARAIr TOUC LES SAxED8.

CHABLI DUPATY, Editeor.OoNDITION. DE D'ABONEMEVFT:

U m ................ .. ........... 3 00xl moiss................... ...... 150n aumaro .......................... 10

PAYA8LE IDADVAUC.

PRIX DE8 ANNONOES:En earr de dix ligena , reinaertion..t1 50Chaque iahertion suvante..... '5 centa.Carte de Paofesion, par an....... 12 50Annoncesde Dandidatu r...... .... 12 50

iWTout amj jidiieajre devrr tre payle dernier jour de pblioetion oa le jourde la vente.lSPPour lettres, journaux, ehanges, &e.

addreaaes aa "'*PituKn ," Napoleonville,aae.

Le Lee abonns du Pfonmier, qui ne

tieevraient pas rgulirement leurs num-roe, nous rendront un grand service en nousAlgnalaut ans dlai tonte irrgularit.

Le temps a t excesivementmauvais toute la semaine. 11 abeaucoap plu et la tempraturetait chaude. Peu d'habitantsout roal dans des circonstancesaussi dfavorables. Au momento nous crivons, le vent souffledu Nord, 1i temprature s'estbeaucoup refroidie et le tempssemble vouloir se mettre au beau.

Grce aix" travaux excutsaux battirts, par les gens em-

ploys aux chalandset un faiblemontage du fleuve, la navigation

tdi bayou est redevenue possible.Les chalands ont apport deschargemenat considrables defrt q. 'a-tait #econmul sur labattire de Donaldsonville.

L'ouverture de la session de laCour de District aura lieu lundiprochain, 5 novembre. On dit le

'docket des affaires eiviles trsmaigre, ce qui ne fait peut tre

pas les affaires de tout le monde,mais celui des affaires crimi-nelles est malheureusement tropplein. On verra dans une autre

dolonne la liste des jurs, divisepar semaines, qui doivent servirdurant ce terme.

Voulez-vous des marchandiseseches bou march ? Allez aumagasin de David Levy.

Nous publions plns loin la carte

de notre ami Pierre J. Gilbertaui a pris une license d'encan.

teur. Nous le recommandons auxadministrateurs de successions ettoutes les personnes qui ont des

proprits mobilires on immobi-lires faire vendre. Pierre Gil-bert n'est pas nn novice danscette profession et possde, an sade tout le monde, toutes les qua-lits qui conviennent pour faireun encantear accompli.

l Au Magasin du Ferry de

Napolovnle on vend de lafrine des meilleures marques

Sbeauaoup meilleur march qu'ail.leurs. *

SLe gnral Forreet, qui s'estillustr dans la guerre de sces-.son la tte de la cavalerie con-fdre, esc mor. Ses funraillesont eu lieu jeudi dernier Cura-berland, Tennessee. I'ex-prsl.

,4ent de la Confnration Jef.Davis tait un des porteurs du

Mme Mariks Isral & Co. neeiadent pas leurs marchandises

jikMs donnent Bendez une visi-

t leur magasin, vous ne vous

en repeatIres pas.

f. ILA4ackson Sharp s'est dmia vejille du pied, dimanche der-

ar en tombant de cheval.

AU RANCART.

Oui, certes, au rancart. Biendes choses devraient y tre mises,et bien des gens aussi, et le plustt possible, et pour toujours, etsans esprance de jamais repa--ratre sur la scne politique.

Dj bien des dbarras ont eulieu, mais estce bien dfinitive-ment, et sans chance, commesans espoir de remonter jamais!sur l'eau ? La tte du serpent at brise; mais il reste la queue,vivante, frtillante, menaante;et il faut en briser les anneaux etles empcher de se renouer ja-mais. Rien de perfide, d'iusiuu-ant; rien ayant la vie dure com-me cette queue de radicaux, derpublicains blanc4 et noirs, descalawags, de rngats de tonteorigine et de toute couleur qui nepeuvent se dcider regardercomme perdu un tat de chosesqui leur a permis de pcher eneau trouble et de remplir leur po-che de l'argent du public, quipient toutes les occasions de re-prendre leurs anciennes places oude se maintenir dans celles qu'ilspossdent encore; qui, enfin,pour arriver leur but, cherchentrappeler de leur retraite force

leurs anciens chefs, instrumentsde leur bien-tir si malhonnte-ment acquis.

Pas de paix pour l'Etat, tantqu'il n'en aura pas fini toutja-mais avec cette hydre, et qu'iln'en aura Jpu coup tontes lesttes, et ne l'aura pas rduite l'anantisseiient le plus complet.l

Mettez la main sur la conscien-ce, et dites si la pacification mo-.raie et politique tout la fois, nedate pas du jour o nous avonscommenc nous dbarrasser detoute cette tourbe de malfaiteurset d'intrigants. Et si la situation in'est pas encore parfaitement!nette, si le salut n'est pas encoreIassur pour nous, n'est-ce pasparce que le nettoyage n'a paslt aussi complet qu'il aurait ldl'tre ? N'est-ce pas que les chefs,un moment abattus, font mineaujourd'hui de relever la tte, etque toute cette tourbe d'intri-gants et de malfaiteurs qui ontsi longtemps vcu npar eux, re-commencent remuer dans l'es-poir de voir se relever les ttesdernirement frappes, mais nonanantiest

Arrire donc toute cette mal-faisante engeance! au rancart les

West, les Kellogg, les Warmoth,les Packard, tous les parasitesqui sont venus dans le pays pocrle dvorer !

Au rancart tons les radicaux,convertis on non, francs ennemisou faux amis du pays, qui vou-draient reprsenter Washing-ton un Etat qu'ils out ruin, etdont il leur semble qu'ils (n'ont!pas encore achev assez compl-ment la perte t

Au rancart tons les prtendus;amis de la race de couleur qu'ilsont ameute si perfidement con-tre les blancs du pays, pour s'enfaire un pidestal et l'instrumentde leur grandeur usurpe !

Au rancart tous les politiciensde contrebande dont chacun desactes a t un coup funeste port

la proslpit du pays 1Au rancart tous les porteurs

de besace qui sont venus ici sanssouliers aux pfda etle carpet baggarai de deux on trois faux-colsjen papier, et qui ne se trouventpas encore convenablement re-pus, parce qu'ils ne peuvent pas

emporter avec eux assez de mil-lions vols dans la poche du pu-blic !

SAu rancart tous les misrablesscalawags, gens du pays qui onttrahi le pays, et ont fait allianceavec ses ennemis pour avoir partau gteau et s'approprier unepartie plus ou moins grosses desdeniers de l'Etat dtourns parrles aventuriers du Nord et del'Ouest!

Les gens du pays ont reprispossession de leur bien lgitime.Qu'ils ne se le laissent plus enle-ver. Qu'ils serrent leur phalauge,et ne permettent nulle part l'ennemi de pntrer parmi eux.Le salut est ce prix.

Nous entendons vaguementparler de la rentre en scne depersonnages comme Warmoth.Que peut faire .au milieu d'euxcet intrus 1 Rien de bon atten-dre de lui. Corrompu jusqu' lamoelle des os, il ne peut porterque des fruits corrompus commelui. Qui pourrait avoir en lui lamoindre confiance t Aprs avoirperscut les blancs pour gagnerles gens de couleur, n'a-t-il pastrahi les gens de couleur pour serapprocher des blabcs t

Arrire celui l plus encore queles autres. Au rancart le trop il-lustre Warmoth !

S La Ioi du Dimanche.

i Le juri de police de notre pa-b roisse, sigeant jeudi dernier . tNapolonville, a pass l'ordon-

nance suivante:

"Il est rsolu, que tous les bar-b rooms et antres lieux d'affaires odes liqueurs spiritueuses sont ven-dues sont ordonns de fermer, dansScette paroisse,tous les dimanches,

Spartir et aprs le second dimanchede novembre; et il est de plus r-solu, que tous les autres magasinsSou boutiques o il se fait des affai-

Bres et du trfic sont ordonns dete-nir ferm tous les dimanches; ex-icept les pharmacies, qui peuventS•tenir ouvert pour la vente des m-Sdicaments et les prescriptions desmdecins, aussi les bouchers et lestboulangers."e Une autre rsolution, gale-

Sment adopte,impose une amendede $50,00,-dont la moiti re

t vieudrait au dnonciateur,-pour

toute infraction cette ordon-nance.

SOn le voit, le:puritanisme fait" son chemin, et, si nos Solons con-

tinuent dans cette voie, ou pluI- tt si l'on ne met un freint leur

s zle, nous n'aurons plus rien i, envier la Nouvelle-Augleterre.8 La loi du Maine sera bientt mi-

r se en vigueur avec ses mesuresprohibitives et vexatoires.

, Mais avant d'aller plus loinsisur ce sujet, comme nous nosi- proposons de le faire plus tard,* nous devons dire que cette or-tidonnance mane des radicaux;ti 'est un d'eux,-le moins sobre de- la bande,-qui l'a rdige, un au-

tre l'a prsente et appuye desison loquence devant le jury et8 elle a t finalement adopte pari- le vote unanime des membres r-napublicaiDs prsents la sance.t La majorit dmocratique a vot

contre cette ordonnance, la caques sentait trop le hareng pour qu'ils~ ne comprissent pas de suite Pin-

6 tentiop machiavlique de son au

teur, qui n'a eu d'autres vues ques de jeter du discrdit sur l'admi-s nistration dmocratique en fai.g sant adopter les mesures les pluss saugrenues et les plus im populai-t rea qu'il soit possible d'imaginer.SIC'est afin que le public se tiennes'en garde contre de semblables

menes et pour que la responsa-bilit de tels actes retombe surqui de droit, que nous nous em-pressons de dclarer que cetteordonnance est l'euvre des radi-ecaux. Nous le rptons, c'est euxqui l'ont rdige, prsente eLadopte.

Cetteordlonnance doit tre miseen vigueur partir du second di-manche de novembre. Nous som-mes inform que des ptitions, endemandant le rappel immdiat,sont en circulation dans la pa-roiss. Comme les neuf diximeau moins des habitants de l'As-

somption sont opposs cettemesure, ces ptitions seront bien-tt couvertes de signatures.

Correspondance du "Pionnier."

DONALDSONVILLE,29 octobre 1877.

Vous vous rappelez bien l'amiJoe, le farouche rpublicain dejadis, le quasi dmocrate d'il y adeux ou trois semaines, l'admira-teur de M. Nicholls, depuis quenotre gouverneur lui avait gu-reusement et cordialement accor-d ce qu'il demanmkit justement,en dpit de sa qualit bien con-nue de radical tous crins. Ehbien, Joe est retomb dans sonrpublicanisme d'autrefois il estfurieux contre le gouvernement;il en veut mort M. Nichollsqu'il adorait encore il y a unehuitaine de jours; et savez vouspourquoi ? Le voici: Je crois, envrit, que le gouverneur a ttrop vite avec l'ami Joe; on nelui a pas tenu la drage assezhaute. Joe voyant qu'on lii ac-cordait-si facilement ce qu'on luidemandait, s'est cru bien iimpor-tant, bien ncessaire et il s'estimagin qu'il n'avait prsenterune requte quelconque, bonne onmauvaise, bien ou mal appuye,pour qu'on s'estimt fort heureuxd'y acquiescer. Voici le fait:

Joe a un ami, un vieil ami qu'ila toujours beaucoup aim, bienqu'ils fssent en parfait dsac-cord depuis dles annes sur la po-litique. L'ami a toujours t d-mocrate, et Joe toujours radical.C'tait la chose la plus drle dumonde que d'entendre ces deuxinsparables, qui ne pouvaient sepasser l'un de l'autre, et pourtantne pouvaient se rencontrer sansse chamailler. L'ami, qui taitabsolument dpourvu de place,n'tait pas des plus riches. MaisJoe, qui tripotait plus on moinsbien dans les afliires dle l'Etat etde la paroisse, lui venait en aide,sans trop compter. Qu'est-ce quea lui faisait ? Quand il n'enavait plus, il trouvait le moyend'en avoir encore. Il tait tropvers dans les affaires du radica-lisme pour se trouver jamais dansl'embarras. Donc, malgr les dis-putes continuelles o les grosmots brillaient quelquefois, maisqui se terminaientinvariablementpar le filet de whiskey de l'ami-ti, Joe faisait travailler son amiet mme lui avanait gnreuse-ment quelques piastres par-ci par-l. Mais tant va la cruche l'eauqu' la tin elle se casse. L'amitide Joe ne fut pas brise, mais ilfinit par se fatiguer de donner. Ilfit comprendre l'ami qu'il taitstupide de toujours manger dle lamisre dans le parti dmocrate,tandis qu'il pouvait vivre l'aisedain le rpublicanisme. Il y avaittrop longtemps que la chose du-rait. Il en arriva lii lire qu'ilfallait se faire rpublicain, ou quelui, Joe, cesserait de dbourser.On tait bientt la veille desdernires lections. Joe tait srque le parti rpublicain devaitl'emporter. Il croyait toujoursque les gens de couleur voteraientcoimmne un seul homme pour leursbons amis les carpet baggers. Etpuis, si les rpublicains taientbatnBs, il y avait toujours l leBeturiang Board dont-le devoirtait de rtablir les choses sur lebon pied. Avec le RturningBoard il n'y avait jamais moyen

jde battre les rpublicains. L'ami,

fatigu et ayant faim, finit par sellaisser persuader. Il fit la cabrio-'le et se dclara rpublicain, oh1mais l, rpublicain acharn, etd'autant plus avanc, qu'il taitiplus retardataire. Il fallait biense faire pardouuer aux yeux despurs du radicalisme sa longue in-fidlit dmocratique. Qui futfier et orgueilleux de cette con-version t ce fut Joe. Cette con-version tait le plus beau jour desa vie, comme dit M. Prudhom-me, et il se promettait*bien demettre aprs les lections sonami l'abris du besoin.

Arrivrent les lections, et toutce qui s'en suivit : le 9janvier, letour que joua M. Hayes aux carpet baggers, la dconfiture dePackard et la victoire dfinitivede Nicholls, qui fut penaudt cefut l'ami Joe qui se trouva sur lepav avec son ami sur les bras.

Entrner dans l'abine un bravegaron, la veille mme du jouro il devait russir; car, biensr on aurait rcompens la con-stance dans le malheur de l'ami.Bien souvent, entre deux verresde whiskey, on dplorait d'autantplus amrement cette bvue, quel'ami, bon enfant, eut t disposvenir son tour au secours de

Joe.C'est sur ces entrefaites qu'ent

lien le premier voyage de Joe la Nouvelle-Orlans, voyage quifut si heureux polr lui, et en fitpreslq'un dmocrate et on cham-pion de Nicholls.

Un soir, il y a de cela unegrande semaine, que Joe abor-dait la tte basse son ami, dontla prsence lui semblait nu reproche, il se frappa tout- coup lefront et fit un bond qui faillitrenverser la table et briser lesdeux verres de liqueur nationalqui l'ornaient. Joe avait eu uneide: "Je vais aller trouver monbou ami, le gouverneur Nicholls;il u'a rien me refuser. Il m'aaccord derniment tout ce que jevoulais. I sait que je suis un big-bug de la couleur, que je comman-de un bon nombre de voix, etqu'il faut compter avec Joe. D'ail-leurs mon ami n'est-il pas dmo-crate Il n'a jamais cess del'tre; il a bien vot avec nous ladernire fois, mais une fois n'estpas coutume ; et puis, qui saits'il a vot le ticket rpublicain. Jen'ai qu' prsenter ma requte etcelle do moe ami, je suis sr quej'obtiendrai une bonne place pourlui; et puis j'en tirerai bien quel-que chose, charge de revan-che. a n'est pas bte cette ide-l." Joe rebondit, refaillit casserles verres, prit son parapluie, etle premier bateau qui descendaitle fleuve. Cette tois, il fit a lamaison d'Etat une entre vrai-ment triomphante. Ce n'taitplus le timide Joe venant sollici-ter hunblement; c'tait M. Joevenant traiter de puissance puissance avec le gouverneur.

On l'couta avec bieuveillance,pendant qu'il exlposit son cas dinmieux qu'il pouvait, appnyan;sur ce qu'il fallait dlire bien haut,glissant sur ce qu'il fallait cacher.Mais ce qu'il disait de vrai, on lesavait aussi bien que lui; cequ'il cachait, on le savait mieuxencore. De telle sorte que, quandil eut grain tout sou chapelet,le gouverneur lui dit poliment etposIent qu'il ne pouvait rielfaire pour lui ni pour sou ami;qu'avant de rcompen)ser desgens qui avaient fait fiux-bond l'heure du danger, il fallait son-ger ceux qui taient rests fid-les jusqu' la, fin. Joe revint lachlarge, pria, supplia, parla deson influence et des iprochaiueslections. On lui rpondit quetout cela ne faisait rien laffai-re; qpe les places iraient au mi-rite *et la fidlit, qu'il fallaitqu'il eli fut ainsi, et qu'il en se-rait ainsi. De telle sorte que Joerevint gros Jean coimme devant,mangiant contre ces mauditsdmiocrates quii affichent bien hautl'honn4te et contre un gouver-neur qui ne veut employer que desgens qui le mritent ut sont fid-les. Je qu'il ne pent surtout ava-ler, c'est qu'on ait mconnu sonimportance et qu'on ne venillejpIas en passer par o il vent. Let

gonvernenr n'a qu' se bien te-tenir, Joe lui gardera raucunejnsqu' ce qu'il ait fait quelque

chose en sa faveur. Et pourquoipas ? Joe n'a qu' avoir raisondans huit jours, et il obtiendra cequ'il demandera. Jusque-l, il pisera pour ses frais de voyage, derequte et de colre. Ce n'est pasJoe ni toute sa baude qui feroutM. N icholls.

Nous eu avons bien fini avecles rngats, les sealatwag et lescamlons de toute sorte.

X....

Une Colonie feodaleen Amerique.

L'ACADIE, 1604--1710.PAR M. RAMEAU.

SOMAMAIRE: Introducio n. - Chp. I.Les bPutrincourt, 3-16LI3•• .- IL l td'Aulty, 1632-1670.-III. La SeiriSPort-Royal. Les Acadiu , 1e670- 80 V.~Noutells eigtneries. L•eeapitainaerioeu-vages, 1680-1700.- V. Traevauz prefrtwodes Acadiens.-VI. Le meunaie TASbodmuet la seigneurie 7#Aipod.-VIL elomniefrantaises et colonies aglasse.- VIII. ln-vasion anglaise et conqu

ete, 1702-1713.-1Jpi-

On trouve dans la Coloiefeoodae l'originedes familles croles lousianaises AIlain,Arsenaut, Aucoin, Babin, Bernard, Blan-chard, Boudrot, Bourg. Bourgeois, Brous-sard, Commeaux,, Dae, De La Bonde,Dnigas, Dupuis, Enaad (de Npsigny),Gaudet, Gantreaux, .Hbert, Labanve, La-naux, Landry, Latpur, Leblanc, Mlanon,Naquin, Poirier, Robichant, Saint-Martin,Savoie, Terrieau, Thibodeau, Viguean.

Prix, $1.00. S'adresser aux bureaux dnPionnier de 'Assomption.

PIERRE J. GILBERT,ENCANTEUR,

PAINCOURTVILLE, (Aaomption.)

I" Sollicite le patronage du public decete iparoise pour ce qui concene rmprofesaion.

STATE OF LOUISIANA.

PAIsH COUrT.PABISH OF ASSUMPTIoN.

No. 1168.-Sucession of-

JONAS HUGHES.W HEREAS, Joseph Davis, of the parish

of Assumption, La., has petitionedthe Court for Letters of administrationon the Estate of the late Jonas Hughes.deceased, intestate : Notice is hereby givento all whom it mayconcern, to show cause,within ten days from date of thiy notice,why the prayer of the petitiner shouldnot be granted.

By order of the Court,THOMAS D IVINE,

Assumption, La., October 24, 1877.

TAKE NOTICE.STATS OF LoulsirAA,

Parish of Assumption.By virtue of the power vested in

me by law as President of the PoliceJury of the parish of Assumption,I shall proceed to lease for one yehr,by public aaclion at the CourtHouse, at Napoleonville, onSaturday, November , 1877,between the hours of 10 A. M. and2 P. M., the following ferries, be-longing to the parish :1. At the Baptist Church.2. At Paincourtville.3. At Parochial Church.4. At Napoleonville.5. At Chevretteville.6. At llabadieville.7. At Grand Bayou.8. At Bayou Corne.9. At Bayou Pierre Part, opposite

Louis Comeaux.10. At Pierre Part Bay.

Terms:One fourth CASH, or parish

warrants approved by W. B. Ratliff,ex-president of the Police Jury, orthe undersigned. For the balance,notes to be executed by the pur-chasers with security to thesatisfac-tion of the President of the PoliceJury, payable as above, on the firstdays of February, May and Auguest.

Conditions:The purchaser of any ferry shall

not have the right of ehanging thelocation of the same without per-mission of the Police Jury, under aIenalty of one hundred dollars foreach offense, recoverable before anycourt of competent jflrisdictio,.

He shall also be required to crossall children attending schools, freeof charge, going and coming; pro-vided, that on Sundays and schoolholidays no pupil shall have theright to cross such ferries-on termsjdiffering from those of ordinarypassengers.

WYr. W, PUG(H.President PoliceJ~a.