William Randolph Hearst

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William Randolph Hearst Pour les articles homonymes, voir Hearst. William Randolph Hearst William Randolph Hearst en octobre 1910. William Randolph Hearst, né à San Francisco le 29 avril 1863 et mort à Beverly Hills le 14 août 1951, est un homme d'affaires américain, magnat de la presse écrite. 1 Biographie 1.1 Origines Son père, George Hearst, était un industriel multimillion- naire dans le secteur minier, originaire du Missouri et sénateur de Californie. Sa mère, Phoebe Apperson Hearst, était une institutrice du Missouri. À l'âge de dix ans, Hearst fait le tour de l'Europe avec sa mère. Il entre à l'école St. Paul’s, à Concord, dans le New Hampshire, à l'âge de seize ans. 1.2 Carrière Entre 1882 et 1885, William étudie à l'université Har- vard, mais il est expulsé pour avoir envoyé des pots de chambre contenant la photo du destinataire à des membres de l'institution. Il prend la tête du quotidien San Francisco Examiner, que son père a reçu en guise de paie- ment pour une dette de jeu. Hearst donne au journal le surnom de « souverain des quotidiens » (Monarch of the Dailies), acquiert le meilleur matériel disponible et re- crute des journalistes talentueux. Le journal publiera des révélations d'affaires de corruption et des articles sensa- tionnalistes. En 1895, Hearst rachète le New York Morning Journal, journal peu rentable, et y engage des écrivains comme Stephen Crane et Julian Hawthorne. Il entre alors en concurrence directe avec son ancien mentor, Joseph Pu- litzer, propriétaire du New York World, duquel il débau- chera Richard F. Outcault, l'inventeur des bandes dessi- nées en couleurs. Hearst comprend très tôt le potentiel qu'il peut tirer de la bande dessinée naissante et recrute ou débauche les meilleurs dessinateurs et scénaristes de comics. Il lance les funnies (les rigolos), suppléments illus- trés tout en couleur aux journaux du dimanche. Pour dif- fuser sur l'ensemble du territoire ses auteurs maison il crée le King Features Syndicate qui propose entre autres Blondie, Flash Gordon, Mandrake le Magicien, Mickey Mouse, Pim, Pam et Poum, Little Nemo, The Yellow Kid ou encore Terry et les Pirates. Hearst est ainsi à l'origine du comic strip. Le prix du New York Journal, qui deviendra plus tard le New York Journal-American, est réduit à un cent et atteint des ti- rages sans précédent avec des articles sensationnalistes et malhonnêtes sur des sujets tels que le crime et les pseudo-sciences. Le bellicisme de l'écriture du jour- nal en ce qui concerne les affaires étrangères, notam- ment l'insurrection cubaine, est réputé à l'époque. Hearst comme Pulitzer publient des images de soldats espagnols enfermant des Cubains dans des camps de concentration où ils meurent de faim et de maladie. Le terme américain yellow journalism (« journalisme jaune »), provenant de la bande dessinée The Yellow Kid publiée dans le Journal, était alors utilisé pour décrire le style de journalisme sensationnaliste qui résultait de cette concurrence. Vers le milieu des années 1920, Hearst a fondé ou pos- sède des journaux dans toutes les régions des États-Unis. Sa chaîne de journaux et périodiques comprend alors le Chicago Examiner, Boston American, Cosmopolitan, et Harper’s Bazaar, en plus de sa propre agence de presse, l'International News Service. Hearst publie également des œuvres de fiction et produit des films. Marion Davies dans les années 1920. Dans les années 1920, William Hearst fait construire le spectaculaire Hearst Castle, sur un ranch de 970 km 2 1

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William Randolph Hearst

Pour les articles homonymes, voir Hearst.William Randolph Hearst

William Randolph Hearst en octobre 1910.William Randolph Hearst, né à San Francisco le 29avril 1863 et mort à Beverly Hills le 14 août 1951, est unhomme d'affaires américain, magnat de la presse écrite.

1 Biographie

1.1 Origines

Son père, George Hearst, était un industriel multimillion-naire dans le secteur minier, originaire du Missouri etsénateur de Californie.Sa mère, Phoebe Apperson Hearst, était une institutricedu Missouri. À l'âge de dix ans, Hearst fait le tour del'Europe avec sa mère. Il entre à l'école St. Paul’s, àConcord, dans le New Hampshire, à l'âge de seize ans.

1.2 Carrière

Entre 1882 et 1885, William étudie à l'université Har-vard, mais il est expulsé pour avoir envoyé des potsde chambre contenant la photo du destinataire à desmembres de l'institution. Il prend la tête du quotidien SanFrancisco Examiner, que son père a reçu en guise de paie-ment pour une dette de jeu. Hearst donne au journal lesurnom de « souverain des quotidiens » (Monarch of theDailies), acquiert le meilleur matériel disponible et re-crute des journalistes talentueux. Le journal publiera desrévélations d'affaires de corruption et des articles sensa-tionnalistes.En 1895, Hearst rachète le New York Morning Journal,journal peu rentable, et y engage des écrivains commeStephen Crane et Julian Hawthorne. Il entre alors enconcurrence directe avec son ancien mentor, Joseph Pu-litzer, propriétaire du New York World, duquel il débau-chera Richard F. Outcault, l'inventeur des bandes dessi-nées en couleurs. Hearst comprend très tôt le potentielqu'il peut tirer de la bande dessinée naissante et recruteou débauche les meilleurs dessinateurs et scénaristes decomics. Il lance les funnies (les rigolos), suppléments illus-trés tout en couleur aux journaux du dimanche. Pour dif-fuser sur l'ensemble du territoire ses auteurs maison ilcrée le King Features Syndicate qui propose entre autres

Blondie, Flash Gordon, Mandrake le Magicien, MickeyMouse, Pim, Pam et Poum, Little Nemo, The Yellow Kidou encore Terry et les Pirates.Hearst est ainsi à l'origine du comic strip. Le prix duNew York Journal, qui deviendra plus tard le New YorkJournal-American, est réduit à un cent et atteint des ti-rages sans précédent avec des articles sensationnalisteset malhonnêtes sur des sujets tels que le crime et lespseudo-sciences. Le bellicisme de l'écriture du jour-nal en ce qui concerne les affaires étrangères, notam-ment l'insurrection cubaine, est réputé à l'époque. Hearstcomme Pulitzer publient des images de soldats espagnolsenfermant des Cubains dans des camps de concentrationoù ils meurent de faim et de maladie.Le terme américain yellow journalism (« journalismejaune »), provenant de la bande dessinée The Yellow Kidpubliée dans le Journal, était alors utilisé pour décrire lestyle de journalisme sensationnaliste qui résultait de cetteconcurrence.Vers le milieu des années 1920, Hearst a fondé ou pos-sède des journaux dans toutes les régions des États-Unis.Sa chaîne de journaux et périodiques comprend alors leChicago Examiner, Boston American, Cosmopolitan, etHarper’s Bazaar, en plus de sa propre agence de presse,l'International News Service. Hearst publie également desœuvres de fiction et produit des films.

Marion Davies dans les années 1920.

Dans les années 1920, William Hearst fait construire lespectaculaire Hearst Castle, sur un ranch de 970 km2

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2 2 VIE PERSONNELLE

à San Simeon, en Californie, un château qu'il meubled'antiquités et d'œuvres d'art achetées en Europe, dont en1928 le mobilier de la chambre à coucher de la comé-dienne Mademoiselle Mars, acheté au téléphone à Sté-phane Boudin, directeur de la maison Jansen, qui l'avaitacquis lui-même de la comédienne Mary Marquet.Il habite cette demeure avec sa maîtresse, Marion Da-vies, et il y organise de somptueuses réceptions. MillicentWillson, sa femme, de laquelle il s’est séparé depuis long-temps, vit à New-York, où elle appartient à la haute socié-té. Willson est une philanthrope active, et crée en 1921 lafondation Free Milk Fund for Babies (Fonds pour du laitgratuit pour les bébés).À l'apogée de sa fortune Hearst possède quelque 28 jour-naux importants et 18 magazines, ainsi que des servicesde presse, stations radio et compagnie de cinéma. Toute-fois, la Grande Dépression des années 1930 affaiblira saposition et, en 1940, il a déjà perdu le contrôle personnelsur son empire financier de presse. C'est dans les années1930 qu'il se rend en Allemagne et admire la force dunazisme[1].Il meurt en 1951, à Beverly Hills, en Californie et est en-terré au Cypress Lawn Memorial Park, à Colma, au Sudde San Francisco.

2 Vie personnelle

Hearst est parfois accusé d'avoir provoqué la guerrehispano-américaine de 1898 pour augmenter les ventes deson journal. Sa propre carrière politique sera mise à malà la suite de l'assassinat du président William McKinley,lorsqu'un poème satirique d'Ambrose Bierce que Hearst apublié et qui fait allusion à un éventuel meurtre deMcKin-ley est découvert.En 1903, William Hearst épouse Millicent Veroni-ca Willson (1882–1974) à New York. Presque de 20ans son aîné, Hearst la fréquentait depuis qu'elle avaitseize ans. Le couple aura cinq fils : George Ran-dolph Hearst (1904–1972), William Randolph HearstJr. (1908–1993), John Randolph Hearst (1910–1958), etdes jumeaux, Randolph Apperson Hearst (1915–2000) etDavid Whitmire Hearst (1915–1986).Bien que le couple restât marié jusqu'à la mort de Hearst,il se sépare de sa femme en 1926 et l'actrice MarionDavies (née Marion Cecilia Douras, 1897–1961) sera samaîtresse durant plus de 30 ans.Membre de la Chambre des représentants de 1903 à1907, Hearst échoue dans ses tentatives pour accéder àla mairie de New York, en 1905 et 1909, et au postede gouverneur de New York, en 1906. Il sera battu parle candidat Charles Evans Hughes lors de l'élection pourle poste de gouverneur. Opposé à l'Empire britannique,Hearst est opposé à l'intervention des États-Unis dansla Première Guerre mondiale et critique la formation de

la Société des Nations.En 1929, le magnat de la presseaméricaine propose d'avancer des fonds en échange del'exclusivité de l'information relative à un vol autour dumonde du dirigeable « Graf Zeppelin ». Cette aide finan-cière de 100 000 dollars exige de débuter et achever cepériple aérien à partir du territoire des États-Unis (La-kehurst N.J). Deux journalistes de Hearst : Lady GraceDrummond Hay et Karl von Wiegand, supporters incon-ditionnels du Zeppelin, embarquent le 7 août 1929. Lecrash boursier d'octobre 29 ne permettra cependant pasde donner un prolongement immédiat (ouverture d'uneligne régulière Europe -USA) à ce premier tour duMondeaérien, très largement réussi. Hearst s’attire les foudres dela gauche en Amérique en soutenant le nazisme dans lesannées 1930. Durant les années 1940, il sera un faroucheopposant au communisme. De récentes recherches parl'auteur Louis Pizzitola indiquent que Hearst a participéau rallye de Nuremberg[réf. nécessaire]. Malgré tout cela, en1938, il dénonce courageusement le pogrom de la nuit deCristal quand les autres journaux le passent sous silence.En 1947, Hearst faisait l'acquisition d'une villa à BeverlyHills, achetée pour 120 000 dollars au banquier MiltonGetz[2]. C'est dans cette demeure que le couple Kennedypassa sa lune de miel en 1953.

2.1 Wyntoon

Wyntoon (en)tel qu'il fut construit en 1906. Cette construction futdétruite par un incendie en 1929.

Arthur Byne, un représentant de de la « Hispanic Societyof America », en quête de « bric-à-brac » pour les col-lections du musée, découvre en 1930 au cours de l’unde ses voyages, près de Burgos en Espagne, les ruines

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Golden Gate Park San Francisco pierres issues du monastère cis-tercien de Santa Maria de Ovila, en Espagne

d'un monastère cistercien décrépit, Santa Maria de Ovi-la. Il fait du monastère quelques croquis qu'il envoie àWilliam Randolph Hearst. Celui-ci ravi, décide d'acheterle monastère entier, de le démonter et de l'envoyer enCalifornie afin de l'intégrer à son projet de château,« Wyntoon », dans les forêts du Nord de la Californie,tout près de la rivière McCloud (en).À cet endroit la mère de Hearst avait une vaste cabane dechasse qui a brûlé et Hearst compte bien la remplacer parun véritable château médiéval ; la chapelle elle-même doitdevenir une énorme piscine de 150 mètres de long.L'affaire est menée sur place par Julia Morgan,l'architecte de Hearst, déjà conceptrice de son palace deSan Simeon, le Hearst Castle.Lorsque le monastère est acheminé dans onze bateaux,le coût estimé de la construction explose et va bien au-delà de ce que Hearst peut payer. La Grande Dépressionachève de ruiner le projet. Les pierres sont un temps sto-ckées dans des entrepôts qui subissent plusieurs incen-dies ; celles qui subsistent sont maintenant abandonnéespêle-mêle dans le Golden Gate Park à San Francisco[3].Une autre version du projet, Wyntoon (en), sera réaliséepar les architectes Willis Polk, Bernard Maybeck et JuliaMorgan, mais sans les précieuses pierres du monastèreespagnol.

2.2 Famille Hearst

En 1974, la petite-fille de Hearst, Patty Hearst, fait la unedes journaux lorsqu’elle est capturée par un groupusculede gauche connu sous le nom de l’Armée de libérationsymbionaise. Elle rejoindra par la suite l’organisation etsera mêlée à des activités criminelles qui mèneront à sonarrestation pour cambriolage de banque.La fille de Patty et donc arrière-petite-fille du magnat,Lydia Hearst-Shaw, est actrice et mannequin.

3 Le mythe Hearst

Le 19 novembre 1924, le producteur de cinéma muetThomas Harper Ince, souvent surnommé « le père duWestern », meurt d'un infarctus du myocarde alors qu’ilparticipe à une croisière d'une fin de semaine avecHearst, Davies, et plusieurs autres personnalités notablesd'Hollywood. Des rumeurs selon lesquelles Hearst auraittiré sur Ince et utilisé son influence pour couvrir l’affairecirculent à l'époque. Le film Un parfum de meurtre, sortien 2001, raconte une histoire inspirée par ces rumeurs.Toutefois, la théorie voulant que Hearst ait tué Ince estgénéralement jugée très improbable.

• Orson Welles représente la vie de Hearst dans unportrait à peine voilé dans son film épique CitizenKane. Hearst était au courant de la production dufilm et mit en œuvre toutes les ressources à sa dispo-sition pour l’arrêter et empêcher sa sortie, en partieparce qu’il considérait que le film était insultant vis-à-vis de Marion Davies, représentée dans la fictioncomme une chanteuse ivrogne et sans talent. Le filmpseudo-historiqueCitizenWelles (en) raconte les ten-tatives de Hearst d’empêcher la diffusion du film.Welles et le studio qui a produit Citizen Kane résis-tèrent à la pression, mais le conflit nuisit à la sortiedu film, causant de piètres résultats au box-office, etmit en péril la carrière de Welles. Toutefois, les ef-forts de Hearst se sont révélés inutiles à long termepuisque, après sa mort, la popularité de Citizen Kanea augmenté au point que le film est souvent considé-ré comme un des plus grands films de tous les temps,et qu'il est devenu indissociable de la vie de Hearst.

• Le dessinateur Keno Don Rosa cita le nom deHearstdans la liste des milliardaires dont le héros de bandedessinée Picsou dépasse la fortune dans la Jeunessede Picsou.

• Dans le roman Jouvence (After Many a Summer)d'Aldous Huxley, le personnage du milliardaire JoStoyte est fortement inspiré par Hearst.

• Elliot Carver dans Demain ne meurt jamais lui attri-bue la phrase : « Vous fournissez les photos, et moije vous fournirai la guerre ».

• Il fait partie des personnalités dont John Dos Passosa écrit une courte biographie, au sein de sa trilogieU.S.A..

4 Notes[1] André Kaspi, Franklin Roosevelt, Paris, Fayard, 1988,

(ISBN 2213022038), p. 370

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4 5 LIENS EXTERNES

[2] Guirec Gombert, « La maison la plus chère des États-Unisest à vendre », dans Le Figaro du 11/07/2007, [lire enligne]

[3] (en) Unbuilt America, forgotten architecture of the UnitedStates from Tomas Jeferson to Space Age. A site book byAllison Sky andMichelle Stone. Abeville Press. Publishers.New York.1983

4.1 Articles connexes

• Histoire de la presse écrite aux États-Unis

5 Liens externes•

• Notices d’autorité : Fichier d’autorité internationalvirtuel • International Standard Name Identifier •Union List of Artist Names • Bibliothèque nationalede France • Système universitaire de documentation• Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normda-tei • Bibliothèque nationale de la Diète • WorldCat

• (en) Notice biographique

• (en) San Simeon, ou « Hearst Castle »

• (en) Soutien d'industriels américains aux nazis

• (en) William Randolph Hearst sur l’Internet MovieDatabase

• Portail de la presse écrite

• Portail des entreprises

• Portail des États-Unis

• Portail de la Californie

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6 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

6.1 Texte• William Randolph Hearst Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Randolph_Hearst?oldid=118686393 Contributeurs : Ryo, Zu-

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6.2 Images• Fichier:Crystal_128_knode.png Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/84/Crystal_128_knode.png Licence : LG-

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