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JANVIER-MARS 2010 QNT 79 Association des Anciens de l’OMS Page 1 t r i m e s t r i e l le s de l’Association des Anciens de l’OMS Tél : +4122 791 31 03 et 31 92 Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected] ; Website : http ://who.int/formerstaff/fr/ Une fleur pour bien commencer l’année Photo Marc Karam , Hawaï Contacts importants : AOMS : Cf. plus haut Assurance maladie (SHI) : + 41 (0)22 791 18 18 ; en cas d’absence, prière de laisser un message ; on vous rappellera. Pensions: +41 (0) 22 928 88 00 ; email : [email protected] pour Genève ou [email protected] pour New York Permanences le mardi et le mercredi de 9.30 à 12.30. Autrement: laisser un message sur le répondeur; on vous rappellera.

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JANVIER-MARS 2010 QNT 79

Association des Anciens de l’OMS Page 1

t r i m e s t r i e l le s

de l’Association des Anciens de l’OMS Tél : +4122 791 31 03 et 31 92

Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected]; Website : http ://who.int/formerstaff/fr/

Une fleur pour bien commencer l’année Photo Marc Karam , Hawaï

Contacts importants : AOMS : Cf. plus haut Assurance maladie (SHI) : + 41 (0)22 791 18 18 ; en cas d’absence, prière de laisser un message ; on vous rappellera. Pensions: +41 (0) 22 928 88 00 ;

email : [email protected] pour Genève ou [email protected] pour New York

Permanences le mardi et le mercredi de 9.30 à 12.30.

Autrement: laisser un message sur le répondeur; on vous rappellera.

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Alors, qui avez-vous reconnu ? (Cf. QNT78). D’après les réponses reçues de nos fidèles lecteurs, pour le moment, seules 16 personnes sur 30 ont été identifiées. Encore un petit effort SVP ! 3 - Taba (ex RD EMRO), 4 - Halfdan. Mahler 5- Ken-neth Newell, 6 - J-J. Guilbert, 7 - Roger Lyonnet, 9- Chan (ex WR), 10- Eilif Liisberg, 12 - Kim (ex WR), 13 - Marco Cittone, 14 - A. Mochi, 16 - Ole Christen-sen, 17 -Léonce Verstuyft (ex WR), 19 - Ernest Bid-well, 20- M. Le Hir (ex WR) 23 - Peggy Fell (ex sec HMD/HQ), 27 - Yves Beigbeder 29 Hassan Shuber.

Savoir faire son propre chemin dans la vie… Contribuer à peindre un monde meilleur

Avoir du plaisir avec vos amis Ne pas être trop attaché au matériel

Quelques photos artistiques d’après le talentueux

photographe Erik Johansson

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Association des Anciens de l’OMS Page 3

SOMMAIRE Pages

Editorial ci-contre

Catastrophe en Haïti 4

SHI Groupe d’étude 5

Cancer Prostate 5, 6

Santé des femmes 7

Expertise médicale et

conflits d’intérêts 8

In memoriam 9, 10,11, 12

Courrier des lecteurs 13

Nouveaux membres 13

Changements d’adresses 14

Côté sourire 14, 15

Ode au Comité de rédaction 15

Publications , BAFUNCS 16, 17

Adhérer, cotiser à l’AOMS 18 -----------

Equipe de rédaction

Responsable rédaction, mise en page: David Cohen

Comité de rédaction :

Yves Beigbeder, Susan Block Tyrrell, Averil Foster, Jean-Jacques Guilbert, Samy Kossovsky, Jean-Paul Menu, Dev Ray, Michel Thuriaux, Rosemary Villars. Traductions, articles: tous les rédacteurs. -----------------------------------------

Tous nos remerciements aux Services de l‘Impression, de la distribution et du courrier.

--------------------------------

Les opinions exprimées dans ce journal

n’engagent que leurs auteurs et ne sont pas nécessairement celles

de la rédaction. -------------------------------

Envoyez vos contributions à :

David Cohen [email protected]

Nous avons la tristesse

d’annoncer le décès d’Averil

Foster, membre de notre

Comité de rédaction (Cf. In

memoriam page 10)

EDITORIAL

omme vous avez pu le constater, le QNT 78

est paru entièrement en noir et blanc, y

compris les pages de couverture,

habituellement en couleurs.

La raison en est que, les services de l’Imprimerie

étant débordés en fin d’année, nous avons eu le choix

entre attendre la 2e quinzaine du mois de janvier

avant de pouvoir l’imprimer avec les pages en

couleurs, ou l’imprimer immédiatement mais

totalement en noir et blanc. Nous avons préféré cette

deuxième solution pour ne pas avoir à nouveau un

retard considérable.

Vous pouvez cependant trouver sur notre site web le

journal entièrement en couleurs. Nous vous rappelons

que le QNT est disponible sur le web dès le 20 et au

plus tard le 25 du 3e mois du trimestre.

Vous pouvez d’ailleurs, si vous le désirez, revoir sur le

web tous les numéros parus depuis le 51 (1er trim.

2003).

La pandémie de grippe A a perdu de son acuité; de

nombreuses controverses ont surgi sur la trop grande

quantité de vaccins commandés par certains Etats,

et le rôle des laboratoires produisant ces vaccins.

Nous n’avons pas ici à prendre position; espérons

seulement que la recherche du profit n’a pas joué de

rôle dans cette affaire...

La catastrophe qui a frappé Haïti ne peut laisser

personne indifférent. Le Comité de l’AOMS,

conformément à une résolution d’une précédente

Assemblée générale, a déjà apporté une contribution

à Médecins sans Frontières-Suisse qu’il laisse libre de

décider de son attribution (Cf. page 4).

Nul doute par ailleurs que nos lecteurs auront à cœur

de participer personnellement à l’aide internationale

apportée à ce pays dans ces douloureuses

circonstances.

DC

C

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Association des Anciens de l’OMS Page 4

Catastrophe en Haïti

Comme tous nos lecteurs nous avons été choqués et attristés par les conséquences du tremblement de terre en Haïti.

Sur un plan personnel, nous avons été profondé-ment affligés par le décès de Lisa, fille de notre collègue Helena Mbele-Mbong. Elle a perdu la vie dans l’effondrement du bâtiment de la Mission de Stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH) à Port-au-Prince, où elle travaillait comme fonctionnaire. Nous reproduisons ici les informations données par l’AAFI/ AFICS.

« …Elle aurait quitté une réunion pour aller s’enquérir du séisme lorsque, en tombant, une plaque de béton s’est abattue sur elle la tuant instantanément. Nady, le fils de Lisa, âgé de 10 ans, fut épargné. Selon le journal Washington Post :

« Nady était avec le chauffeur qui régulièrement l’attendait à la sortie de l’école ; il se trouvait à l’extérieur des bâtiments des Nations Unies et attendait sa maman lorsque le tremblement de terre a frappé ». Il a maintenant rejoint ses grands-parents en Europe …

Nous renouvelons à Helena et à son mari Samuel nos condoléances attristées. Nous avons aussi une pensée spéciale pour nos collègues des Nations Unies qui ont disparu.

L’élan compassionnel suscité par cette catastrophe a provoqué un afflux de dons sans égal depuis le tsunami de

2004. Notre Comité s’est réuni pour débattre de la possibilité de faire une donation pour Haïti. Nous sommes toutefois conscients qu’une fois l’émotion des premiers jours oubliée, la lassitude va gagner, l'actualité chaude va se jouer ailleurs, et le pays meurtri quittera l'avant-scène alors que les besoins resteront entiers, non seulement en Haïti mais aussi dans de très nombreux pays affectés par des désastres naturels ou des conflits.

Le magazine The Economist1 compare la situation des dons

avec l’expérience du tsunami: «… d’ores et déjà 1 milliard de dollars a été promis [pour Haïti] Or l’expérience passée prouve que cet argent ne sera pas dépensé dans sa totalité: seulement 39% de l’aide promise par les gouvernements et les ONG ont été utilisés en Asie. A l’époque l’association Médecins sans Frontières avait été durement critiquée pour avoir demandé l’arrêt des dons nommément affectés aux victimes du tsunami. Rétrospectivement, MSF avait bien raison : les donateurs ont envoyé un peu n’importe quoi … la difficulté dans ces situations de catastrophes est d’avoir un centre de commandement unifié… Il est aussi nécessaire de démarrer la reconstruction le plus vite possible... peut-être faut-il suivre l’exemple d’Aceh [en Indonésie] où finalement a été créée, avec succès, une agence spéciale. Sous l’égide de l’ONU… »

Nous sommes sûrs que tous ceux d’entre nous qui auront à cœur de participer à des actions en Haïti le feront en donnant à des associations répondant aux critères de sérieux et d’efficacité tout en considérant le long terme.

Par ailleurs, et conformément au souhait d’une Assemblée générale précédente, nous avions décidé en décembre dernier d'apporter une contribution financière à l'action humanitaire en situations de crises. Le Comité avait choisi Médecins sans Frontières – Suisse en raison du caractère professionnel, impartial et humaniste de ses programmes dans le domaine de la santé. Nous pensons en effet aux millions de personnes affectées dans leur chair par des crises humanitaires qui ne sont pas rapportées par les médias et qui donc ne bénéficient pas de la générosité des téléspectateurs.

Nous citons un extrait de la réponse de MSF-Suisse : « Je vous remercie chaleureusement pour votre généreux don de 655 euros [1000 CHF]. Cette importante contribution permet à nos équipes d’aider les populations en détresse et de prendre en charge les personnes atteintes de maladies mortelles ou négligées… ».

Pour le Comité, Jean-Paul Menu

1. Cité par le magazine Challenges

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Notre assurance maladie

Afin de préparer les futures évolutions de notre assurance maladie du personnel, un groupe de travail réunissant des représentants de l’Administration et du Personnel actif et retraité du Siège et des Régions a été créé pour conseiller le Comité de Surveillance l'Assurance Maladie du Siège et lui faire des recommandations en vue de la préparation de la prochaine réunion conjointe qui aura lieu fin 2011.

Les recommandations de ce groupe de travail sont particulièrement importantes parce qu'elles vont alimenter et guider les futures discussions de la réunion conjointe de 2011. A l'issue de ces discussions, des recommandations concrètes seront transmises au Directeur Général pour appro-bation.

Le groupe de travail devrait se réunir plusieurs fois au courant de cette année et de la prochaine.

Les principaux sujets étudiés seront: les prestations, notamment les soins de longue durée, la gouvernance et le financement de l’Assurance Maladie.

Le Comité de l’AOMS a mis en place un groupe d’étude, chargé de réfléchir aux différents aspects des sujets abordés et de présenter, à travers son représentant, ses conclusions au Groupe de travail de l’Assurance Maladie.

Nous vous tiendrons au courant de l'avancée des discussions et des travaux.

Notre santé : le cancer de la prostate1

C’est le plus fréquent des cancers de l’homme : il représente la deuxième cause de mortalité par cancer (après celui du poumon). Sa fréquence augmente avec l’âge, il est presque constant à 100 ans. C’est pourquoi un dépistage annuel est recommandé à tous les hommes, à partir de 50 ans. .L’utilité du dépistage systématique est controversée: s’il est recommandé entre 50 et 75 ans et chez les sujets à risque, il n’aurait pas d’intérêt chez les personnes ayant une espérance de vie inférieure à 10 ans: la découverte d’un cancer dans ce cas ne ferait qu’inquiéter inutilement le patient qui mourra peut-être de tout autre chose2.

Située sous la vessie, à proximité des voies urinaires et génitales, la prostate peut présenter diverses affections: infection (prostatite), hy-pertrophie bénigne (adénome) et cancer.

Causes et facteurs de risque : causes incon-

nues. Le facteur ethnique semble important: la popu-lation afro-américaine est la plus touchée, à l'inverse des asiatiques.

Facteurs génétiques (risque multiplié par trois si le père ou un frère en a été atteint).

Facteurs environnementaux probables, en par-ticulier alimentaires (graisses animales, vian-

des rouges…).

Symptômes

Contrairement à l’adénome, le cancer se déve-loppe en périphérie de la prostate, à distance de l'urètre: il évolue donc souvent sans aucun symptôme. Ce n’est qu’à un stade avancé, qu’il pourra entraîner des troubles urinaires: diffi-cultés à uriner, besoins fréquents, hématurie… A un stade très avancé, on peut noter des dou-leurs recto-anales (par compression du rectum) ou des coliques néphrétiques (par compression ou envahissement d'un uretère*). Au stade de l’atteinte ganglionnaire et des mé-tastases, il peut engendrer des douleurs os-seuses et/ou une altération de l'état général: perte de poids, fatigue, dégoût des aliments…

Examen clinique Le toucher rectal (TR) décèle un ou plusieurs nodules durs, aux contours irréguliers, mais ne permet pas de dépister un cancer débutant, situé hors d’atteinte du doigt de l’examinateur.

Examens et analyses complémentaires L’examen fondamental est le dosage sanguin du PSA (prostate specific antigen). Il est fré-quemment élevé en cas de cancer, mais aussi

Prostate

Prostate

*conduit reliant le rein à la vessie, non représenté sur ce schéma.

Appareil génito-urinaire masculin

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Association des Anciens de l’OMS Page 6

Cancer de la prostate (suite)

en cas d’adénome ou d’infection: une élévation lente et modérée fera penser à un adénome, une élévation rapide et importante à un cancer.

Le dépistage systématique du cancer de la prostate repose sur un dosage annuel du PSA (associé à un TR) chez les hommes de plus de 50 ans ou même plus jeunes dans les popula-tions à risque.

L'échographie réalisée par l'intérieur du rec-tum peut montrer une zone suspecte mais seu-les les biopsies de la prostate permettent d'affirmer l'existence du cancer et de préciser ses caractéristiques microscopiques. Le nombre de biopsies, réalisées par voie rec-tale sous contrôle de l'échographie est variable.

En cas de cancer prouvé par les biopsies, un bilan de son extension est nécessaire avant de proposer un traitement. Ce bilan inclut un scanner abdominal et pelvien à la recherche

d'une diffusion ganglionnaire.

La scintigraphie osseuse permet de déceler des métastases osseuses.

Evolution de la maladie

Elle dépend essentiellement de son stade au moment du diagnostic. Lorsque seule la prosta-te est atteinte, la probabilité de guérison après traitement est très élevée. Lorsque le cancer a franchi les limites de la prostate (extension lo-cale vers la vessie, les uretères, le rectum et les ganglions du pelvis), le pronostic est moins bon. Il est nettement plus mauvais en cas d’extension à distance : métastases osseuses et envahissement de la moelle osseuse.

Traitement Plusieurs options sont possibles : le choix se fera principalement en tenant compte de plu-sieurs critères: âge du malade, type de cancer, agressif ou d’évolution lente, tumeur localisée ou étendue, évaluation du bénéfice apporté vs détérioration de la qualité de vie (à discuter avec le patient préalablement informé). En cas de cancer localisé, il existe principale-ment 3 types de traitement :

▪ Prostatectomie radicale : ablation de la prostate par une ouverture abdominale

classique ou par cœlioscopie (caméra in-troduite dans la région opératoire et inci-sions réduites). La prostatectomie donne de bons résultats mais des complications sont possibles, dont les plus importantes sont l'impuissance et l'incontinence.

▪ Radiothérapie externe au Cobalt éventuel-lement associée à l’hormonothérapie. Elle est également efficace mais présente les mêmes complications auxquelles s'ajoutent les complications liées aux rayons.

▪ Brachythérapie : ce traitement consiste à implanter dans la prostate des grains ra-dioactifs (Iode), qui vont détruire les cellules cancéreuses.

En cas de cancer avancé ou avec métastases, le traitement est hormonal (castration chimique) par médicaments : (oestrogènes, antiandrogè-nes, analogues de la GnRH (Gonadotrophin Releasing Hormone) qui bloquent la production des androgènes (hormones mâles).

Cette approche est remise en question. Se-lon une étude américaine3, il serait plus judi-cieux de surveiller attentivement l'évolution de la tumeur jusqu'au moment où le traitement s'avère nécessaire,

Tous ces traitements sont agressifs et pas tou-jours efficaces et il vaut souvent mieux privilé-gier la qualité de vie. Dans l’attente de nouvel-les voies thérapeutiques (en particulier vaccina-tion), la tendance est à l’évaluation au cas par cas: en particulier, en cas de cancer peu agres-sif et si l’espérance de vie est inférieure à 10 ans, il peut être préférable de s’abstenir de tout traitement, et de se contenter d’une surveillan-ce active avec traitement retardé: ne démarrer un traitement que si le cancer devient évolutif.

Quoi qu’il en soit, le patient devra toujours en discuter avec son médecin traitant, demander un deuxième avis, en soulignant le fait qu’en dernière analyse, et après information complè-te, le choix lui appartient toujours.

Dr David Cohen

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1. Le prochain numéro traitera d’un cancer féminin. 2. Une vaste étude européenne (European Randomized Study of Screening for Prostate Cancer) portant sur env. 190 000 hommes et une étude américaine en cours donneront bientôt leurs conclusions à ce sujet. 3. Journal of the National Cancer Institute, Vol. 98, No. 16, 1134-1141, August 16, 2006

Pour en savoir plus : premier-recours.hug-ge.ch/_.../depistage_cancer_prostate.pdf ; Swisscancer.ch ; Prostate cancer Foundation ; MedlinePlus et de nombreux autres sites.

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Un rapport de l’OMS parle de la santé de la femme âgée

Les femmes survivent aux hommes dans presque tous les pays en développement mais beaucoup risquent de passer leur vieillesse en mauvaise santé

En novembre 2009, l’OMS a publié un rap-port « Les femmes et la santé : La réalité d’aujourd’hui, le pro-gramme de demain ». Ce rapport souligne le fait que, malgré cer-tains progrès, la socié-té ne répond toujours pas aux besoins des

femmes à des moments clés de leur vie, en particulier pendant l’adolescence et la vieilles-se. Toutes les conclusions du rapport mon-trent que les femmes sont défavorisées dans leur grand âge au moins autant qu’à n’importe quel autre moment de leur vie. Les « grandes et persistantes inégalités » notées dans le rapport concernent les disparités entre la san-té des hommes et celle des femmes.

Quels sont les problèmes de santé des femmes âgées ?

Globalement, les principales causes de morta-lité et d’infirmités des femmes de plus de 60 ans sont les maladies cardiaques isché-miques, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies pulmonaires obstructives. En-semble ces affections causent 45% des décès de femmes de plus de 60 ans dans le monde. Il faut y ajouter les 15% de décès dus aux cancers – surtout ceux du sein, du poumon et du colon. Comme pour les hommes, de nom-breux problèmes de santé que rencontrent les femmes âgées sont dus à des facteurs de risque auxquels elles ont été exposées durant leur jeunesse ou leur vie d’adulte. Le

tabagisme, les modes de vie sédentaires et les régimes riches en cholestérol, en graisses saturées et en sel, mais pauvres en fruits et en légumes frais, contribuent ainsi aux pro-blèmes de santé qu’elles connaissent plus tard dans la vie.

Les soignants âgés ont besoin de bons soins de santé

Loin d’être une charge économique ou sociale, ce groupe croissant de femmes âgées devrait être considéré comme une ressource potentielle pour la société. Ainsi, ces femmes jouent au sein de leur famille et de leur communauté un rôle central de prestataire de soins – y compris lors des crises humanitaires. Dans les pays touchés par de graves épidémies de VIH, elles occupent une fonction cruciale en prenant soin du nombre élevé d’enfants orphelins. D’après 18 enquêtes nationales menées en Afrique subsaharienne, la moitié des orphelins qui ne vivaient pas avec un parent survivant étaient pris en charge par les grands-parents, principalement par la grand-mère.

L’OMS met l’accent sur les différences entre pays riches et pays pauvres ainsi que sur les inégalités à l’intérieur des pays.

Le rapport conclut qu’il faut élaborer des politiques concernant le financement de la santé, la réforme des retraites et des impôts, l’accès à l’emploi structuré ainsi que les prestations de retraite et la protection sociale qui lui est associée et, enfin, la prestation de soins en établissement et dans la communauté.

JP Menu

Le rapport complet peut être téléchargé à www.who.int/entity/gender/women_health_report/fr/ -----------------

Conférence internationale pour éradiquer les mutilations génitales chez les femmes (MGF)

L'organisation d'une conférence internationale sur l'éradication des mutilations génitales chez les femmes est en phase préparatoire. STM, (Stichting tegen Meisjesbesnijdenis / Fondation contre les mutilations génitales féminines) ONG basée à Amsterdam, est l'une des organisations instigatrices de ce projet. Toute personne retraitée de l'OMS intéressée à contribuer a ce projet est invitée a contacter Madame Elisabeth Wilson, Consultante en relations medias et logistique [email protected] ou Monsieur Holger Postulart, Consultant en éducation, initiateur du projet de l'Association mondiale des hommes contre les MGF [email protected].

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Expertise médicale et conflits d’intérêts en France

La lutte contre le virus A(H1N1) a relancé la polémique sur les liens entre industrie pharmaceutique, pouvoirs publics et médecins Peut-on se fier aux experts ?

L’OMS a été très critiquée pour sa gestion des conflits d’intérêts lors de sa réponse au virus A (H1N1). C’est ainsi que les experts de la grippe Albert Ostehaus et son confrère finlandais Juhani Eskola membre du Groupe stratégique consultatif d'experts (SAGE) de l'OMS sur la vaccination, ont été mis en cause. Ce dernier aurait reçu, sans le déclarer, l'équivalent de 9 millions d'euros pour son centre de recherches, de la part de GlaxoSmithKline, fabricant de l'un des vaccins contre le virus A. «…Il aurait été préférable qu'il fasse une déclaration plus large et que nous nous prononcions avant qu'il soit montré du doigt », commente Philippe Duclos, secrétaire exécutif du SAGE..

«Le monde de la grippe est un petit monde. Si un membre d'un comité était sous influence, le nombre d'experts empêcherait que cela puisse jouer», rétorque Gregory Hartl, porte-parole de l'OMS sur l'alerte et la réponse aux épidémies et aux pandémies.

En France, le Formindep1, collectif «pour une formation médicale au service des seuls professionnels de santé et des patients» s'est inquiété de la manière dont la direction générale de la santé a recommandé, le 9 décembre 2009, la prescription généralisée de Tamiflu à l'ensemble des personnes grippées et à leur entourage. «Cette décision a été prise, avec la caution de l'Afssaps (l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), après avoir modifié la définition des cas de grippe pour en augmenter la fréquence, et en l'absence de données scientifiques fiables sur l'intérêt de ce traitement dans la grippe pandémique. Si cette décision n'a pu être prise sur des critères scientifiques, sur la base de quels critères l'a-t-elle été?»,

interroge le docteur Philippe Foucras, président du Formindep.

Pour tenter d'améliorer la transpa-rence, il invite à s'inspirer du «Physician Payments Sunshine Act» américain, projet de loi conjoint des démocrates et des républicains intégré dans la réforme du système de santé proposée par Barack Obama. Il prévoit que l'industrie pharmaceu-tique déclare elle-même ce qu'elle verse aux médecins. « Cela éviterait les oublis et les retards dans les déclarations publiques d'intérêts par les médecins. En France, il n'est pas acceptable que le Conseil de l'ordre des médecins refuse de publier les contrats qu'il autorise entre les industriels et des praticiens», s'indigne Philippe Foucras.

Porte-parole du Réseau environnement santé, André Cicolella défend l'idée d'une loi sur la profession d'alerte et

d'expertise, avec création d'une Haute autorité, définissant la déontologie et la faisant respecter. Pour Bernard Bégaud, professeur de pharmaco-épidémiologie (Université Bordeaux 2), « le problème vient de la faiblesse de l'évaluation interne… »,

indispensable « …afin d'écarter toute erreur ou manipulation ». Il faut aussi mieux reconnaître « le travail des experts. C'est moins une question d'argent que de symbole : il faut cesser de considérer l'expertise comme un sacerdoce. »

Un point de vue partagé par Jean Marimbert, directeur général de l’Afssaps, qui suggère de « mettre sur pied une revue inter-institutions accueillant des contributions en santé publique, qui donnerait une visibilité internationale au travail d'expertise».

« Oui, il y a eu des dérapages dans le passé. Il ne faut pas les occulter, mais en tirer les enseignements», recon-naît Christian Lajoux, président du LEEM, le syndicat de l'industrie pharmaceutique.

Devant ces excès, les institutions publiques ont progressivement mis en place des dispositions. «Outre la compilation des déclarations publiques d'intérêts, nous publions un bilan qualitatif sur la gestion des conflits d'intérêts. Il existe encore certaines difficultés… Certains experts ne comprennent pas pourquoi nous leur demandons de sortir de la salle lors de la discussion sur un produit pour lequel il y a conflit d'intérêts», décrit Jean Marimbert.

Christian Lajoux considère que la balle n'est pas dans le camp de l'industrie pharmaceutique : «Si la loi et les règlements étaient bien appliqués, il ne devrait pas y avoir de conflit. Les médecins devraient être plus rigoureux dans leurs déclara-tions publiques d'intérêts, et les autorités de santé devraient mieux en assurer la publicité». La loi Kouchner du 4 mars 2002 prévoit qu'un méde-cin s'exprimant dans un congrès ou dans les médias doit faire état de ses liens d'intérêts. Une disposition qui reste pour l'instant lettre morte...

D. Cohen, d’après l’article de Paul Benkimoun, in Le Monde, 4.03.2010

1. Lire également l’article consacré par le British Medical Journal au Formindep 13 juin 2009, vol.338 ; Autres sources :Pharmfree Scorecard : classement par l’AMSA (American Medical Students Association), des facultés de médecine des Etats-Unis en fonction de leur gestion des conflits d’intérêts ; et de nombreux autres sites en anglais et en français

Trois experts sur quatre ont des liens avec le privé

Sur les 2 000 experts externes de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, 25% seulement n’auraient aucun lien d'intérêt avec l'industrie pharmaceu-tique. Les responsables des agences de sécurité sanitaire disent craindre d'être privés des meilleurs, courtisés par le privé s'ils ne devaient employer que des experts n'ayant aucun lien avec les industriels.

Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales publié en 2009 relevait des records en matière de sommes versées par l'industrie pharmaceutique à des médecins : 90 000 euros reçus par un orateur lors d'une formation ou d'un colloque et 600 000 euros pour un spécialiste ayant une activité de conseil déclarée auprès d'un laboratoire.

Ce

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Association des Anciens de l’OMS Page 9

In memoriam

WHO/Europe a la tristesse d’annoncer le décès, survenu le 10 février 2010, du Dr Jo Eirik Asvall, Directeur régional pour l’Europe de 1985 à 2000,

Né en Norvège en 1931, Jo E. Asvall obtient en 1956 son doctorat en médecine. Il présente sa candidature à l’OMS deux après: il est choisi en 1959 parmi 10 étudiants pour participer à l’éradication du

paludisme en Amérique latine.

Le Dr Asvall travaille alors en Equateur, Jamaïque et au Mexique, avant d’être transféré en Afrique de l’Ouest où il dirige l’équipe du paludisme au Bénin, au Cameroun et au Togo.

De retour en Norvège en 1963, il occupe un poste hospitalier et s’intéresse de plus en plus à la gestion clinique et à l’administration hospitalière. Il est nommé en 1973 directeur du département hospitalier au Ministère norvégien des affaires sociales où il joue un rôle clé dans la définition d’une nouvelle politique nationale de santé, mise en œuvre en 1975. Un an plus tard il est nommé délégué à l’Assemblée générale de l’OMS et rejoint le bureau régional de l’Europe où il sert comme fonctionnaire dans la planification de la santé par pays

jusqu’à sa nomination comme directeur de la gestion des Programmes en 1979, puis comme Directeur régional pour l’Europe de 1985 à 2000. Il se dédie alors à la promotion et à la mise en place de la Santé pour tous dans sa région. Cette stratégie, qui couvre quatre domaines, apporte un changement dans le développement de la santé dans les pays: modes de vie, facteurs de risque affectant la santé et l’environnement, réorientation des systèmes de soins, gestion politique, ressour-ces technologiques, humaines, recherche et autres supports nécessaires pour apporter les changements souhaités dans les trois premiers domaines.

Resté actif après sa retraite, son dernier engagement public a été au bureau régional de l’Europe en janvier 2010. « L’OMS était sa vie, son monde, sa passion. Ce fut un vrai dirigeant dans la politique européenne de santé publique. Nous lui devons tellement » a dit Zsuzsanna Jakab, actuelle Directrice régionale. Le Dr Asvall laisse sa femme, Kirsten Staehr Johansen.

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Dr Hassan Abdel-Hadi Mashaal (2 mai 1923 -10 novembre 2009)

C’est à Lahore en 1961 que j’ai rencontré Hassan Mashaal pour la première fois. Il était

le chef d’équipe du projet d’éradication du paludisme de ce qui était alors le Pakistan occidental. Son énergie, son enthou-siasme mais aussi son étonnante ressemblance avec le Président égyptien de l’époque, Nasser,

faisaient de lui une figure vraiment mémorable.

Pendant les 48 années qui ont suivi, il fut pour moi un ami solide et un collègue dévoué. En dépit des années qui passaient, il travaillait sur le paludisme avec le même enthousiasme et la même énergie, sans jamais se plaindre de la dureté des conditions climatiques et des lieux d’affectation. Déterminé et assidu, il était toujours gai. Ses activités autour du globe sont un véritable répertoire géographique du paludisme : Arabie Saoudite, Syrie, Birmanie, Inde (SEARO), Thaïlande, Népal, Soudan, Iles

Salomon ainsi que de nombreuses autres consultations comme conseiller. Il est cependant probable que son œuvre majeure commença à la fin des années 60 quand il entreprit (avec le Dr M.A. Farid) de conseiller le gouvernement d’Oman pour éradiquer le paludisme de ce pays. Après de nombreuses vicissitudes et beaucoup de travail, ce but fut atteint en 2002 et confirmé par l’OMS. Ayant eu la bonne fortune d’avoir été invité par le Dr Mashaad à participer, bien que très modestement, à cette réussite extraordinaire, je peux être personnellement garant du rôle critique qu’il a joué dans cette réussite.

Il rédigea ses mémoires en trois volumes sous le titre « Mashaal’s missions # I – III » mais son épouse Ortrun et sa famille ont décidé de ne pas publier le dernier (# III).

En juillet 2004 il eut le malheur de perdre sa fille bien-aimée, Monika, dans un accident de

voiture, ce qui lui causa une grande douleur et l’angoissa dans ses toutes dernières années.

Dr David Payne

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In memoriam (suite)

Bonifacio Fernandes Notre père, né à Nairobi le 13 avril 1931, nous a quitté à Watford le 20 décembre 2009.

Il adorait l’Afrique et cette passion fut confortée quand il entra à l’OMS à Brazzaville en août 1966.

Ayant perdu son travail à Nairobi à la suite de l’indépendance du Ke-nya, il postula à AFRO et débuta dans les ser-vices généraux. Pen-

dant les 23 années suivantes, il progressa dans le système, mettant sa fierté non dans les promotions qu’il pouvait obtenir mais dans le fait d’accomplir méticuleusement son travail et de servir les gens qu’il rencontrait du mieux de ses capacités. Son engagement et son dévouement ne faiblirent pas lors de son transfert à Genève en décembre 1989 où il servit jusqu’à sa retraite en juin 1992. Même alors, il lui aurait été difficile d’abandonner son travail et il continua à prendre des postes à court terme à Ma-nille, la Nouvelle Delhi, Genève et Copenhague.

Bien que toujours fier de son travail (lisant et étu-diant le plus possible de son propre chef) c’étaient les contacts personnels et l’expérience qu’il en tirait qui l’ont le plus marqué.

J’imagine que ceux qui n’ont eu que des contacts professionnels avec lui le voyaient comme quelqu’un de rigide, formaliste et intransigeant, si ce n’est vieux jeu (comme nous le pensions parfois nous-mêmes !) mais ceux qui le connaissaient mieux auront sans doute reconnu en lui un esprit vif, généreux, attentionné et honnête, bien que peu causant. C’était un homme qui appréciait les bonnes choses de la vie, faisait grand cas du travail et privilégiait les liens de famille et d’amitié par dessus tout. Ce sont ces qualités dont tous ceux qui l’ont connu au cours de sa vie professionnelle se souviendront.

Il laisse derrière lui son épouse Anne ([email protected]), deux enfants et cinq petits-enfants.

Melita Pichot (sa fille) et Michael Fernandes (son fils)

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M. Guntis (Sam) Ozolins, né en Lettonie en 1936, est décédé en décembre 2009 à l’âge de 73 ans. Peu après la seconde guerre mondiale, Sam s’est établi aux Etats-Unis où il a obtenu un titre de B. Sc d’ingénieur civil puis un Master en Ingénierie de l’environnement sanitaire. Après avoir occupé divers postes dans les services de santé publique puis de l’Agence de la Protection de

l’Environnement, il entre à l’OMS, à Genève comme scientifique dans la Division de Santé de l’Environnement, lutte contre les risques de pollution de l’Environnement. Après la première Conférence des Nations-Unies sur l’Homme et l’Environnement à Stockholm en 1972, l’OMS s’engage dans un programme de lutte contre la contamination de l’air, de l’eau, et des aliments. Conjointement avec le PNUE et d’autres participants, Sam élabore alors le programme d’éva- luation, région par région, du niveau d’exposition humaine (HEAL, en anglais), contribuant ainsi aux campagnes de prévention ; il devient Chef de l’Unité en 1975.

Plus tard, Sam a joué un rôle important dans la mise

sur pied, en 1980, du Programme International de Sécurité Chimique (IPCS, le sigle anglais); en 1991 du Programme sur les Conséquences en matière de Santé de l’accident de Tchernobyl (IPHECA, en anglais) et, en 1994, de la Stratégie Globale en matière de Santé et d’Environnement.

Sam a pris sa retraite à Phoenix, en Arizona, en 1997. Il s’est fréquemment rendu en Lettonie; il laisse une épouse, une compatriote, Ruta Rustina, ainsi que ses deux enfants, Sandra et Eric, issus de son premier mariage.

Ceux qui ont partagé son travail appréciaient ses avis et son jugement. Il était toujours prêt à aider, tolérant, n’ayant jamais exprimé le moindre ressentiment. Modeste sur le plan professionnel, il inspirait confiance à ceux qui participaient aux mêmes programmes, au-dedans et au dehors de l’OMS. Sam était un merveilleux compagnon de voyage. Il possédait un grand sens de l’humour qu’il avait conservé, aussi bien pendant son séjour à l’hôpital, qu’après son rapatriement, après qu’il se soit cassé la jambe, en jouant au tennis ; il a alors boité, conservant toujours son sourire aux lèvres.

Wilfried Kreisel, au nom des collègues et les amis qui ont contribué à la rédaction de cette notice.

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In memoriam (suite)

Je connais Wadad Haddad, depuis son arrivée à Copenhague en 1972 et depuis lors les liens d'amitié entre elle et ma famille se sont renforcés au fil des ans, surtout depuis son départ à la retraite en 1987, car elle avait alors le temps de penser à elle même.

Wadad était encore avec nous le 3 décembre dernier à l'occasion de la réception annuelle des anciens de l'OMS et elle nous a dit sa joie d'avoir rencontré autant d'anciens collègues.

Mademoiselle Haddad était une fidèle de ces réunions annuelles dont elle profitait pour « faire le tour » des bureaux où elle savait retrouver d'anciens collègues et amis.

Et je me souviens de longues et joyeuses tablées à la cafétéria de l'OMS durant la pause de midi où se pressaient spontanément autour de « Miss Haddad » ceux et celles de ses nombreux amis qui avaient eu vent de son passage ou tout simplement l'avaient reconnue en pénétrant dans la cantine.

Dans son travail comme dans la vie Mlle Haddad était une travailleuse infatigable et intransigeante lorsqu'il s'agissait des programmes de santé maternelle et infantile et plus généralement de promotion de la condition féminine et de l'enfance. Cette intransigeance

intellectuelle ainsi que sa grande capacité de travail lui avaient valu non seulement l'estime de ses collègues de travail et de ses supérieurs mais aussi et surtout l'amitié et la reconnaissance de ses homologues nationaux jusqu'aux Ministres et Directeurs généraux de la Santé, recteurs et doyens de facultés de médecine qui la tenaient en haute estime.

Il est un fait que je ne puis m'empêcher de relever : Mademoiselle Hadad est la seule fonctionnaire de l'OMS à ma connaissance qui ait reçu la « Médaille de la Santé pour Tous pour l'an 2000 en Europe », distinction qui lui avait remise lors de son départ à la retraite en 1987 par le Directeur régional de l'époque.

Mais ce qui faisait plaisir et qui importait par dessus tout à Melle Haddad, c'est la reconnaissance des familles, des femmes et des enfants bénéficiaires des programmes pour lesquels elle s'était engagée.

Relever cette reconnaissance est peut être le

plus bel hommage que l'on puisse rendre à Mlle Haddad. Albert Weber

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C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès d’Averil FOSTER survenu le 30 janvier 2010, entre la Nouvelle-Zélande et l’Australie, alors qu’elle faisait une croisière autour du monde, à laquelle elle tenait beaucoup.

Averil est née et a grandi à Brighton, sur la côte sud de l’Angleterre. Encore très jeune, elle entre à l’OMS comme secrétaire au début des années soixante. Après un certain temps dans la petite mais très efficace Nursing unit, elle obtiendra une promotion et sera transférée à Supplies, où elle restera jusqu’à sa retraite.

En plus de son travail aux Supplies, Averil a été pendant de nombreuses années présidente des scrutateurs où son approche méthodique a été très appréciée.

Elle aura eu une des plus longues carrières à l’OMS.

Entrée au Comité exécutif de l’AOMS depuis 1998, Averil FOSTER a été constamment réélue depuis. Elle a été vice-présidente, trésorière dans les différents Comités qui se sont succédé depuis cette date. A ces postes, elle a toujours montré une grande compétence et un grand sérieux et a toujours manifesté un esprit de camaraderie apprécié par tous ceux qui ont travaillé avec elle.

Elle va nous manquer à tous. Elle laisse un fils à qui nous présentons nos plus sincères condoléances.

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In memoriam (suite)

Tadeusz Lesław CHRUŚCIEL (30.01.1926-11.02.2010)

Professeur de pharmacologie clinique, Dr.h.c. de l'Académie de médecine de Silésie, grand spécialiste de la pharmacodépendance.

Né à Lwow, fils d'en- seignants, il obtient en 1951 son docto-rat de médecine à l'Académie de mé- decine de Cracovie. Il dirige dès 1955 la

Chaire de pharma- cologie de l'Académie de médecine de Silésie. Outre ses travaux scientifiques, il y formera la plupart des pharmacologues polonais. Boursier Rockefeller, il travaillera en 1959-60 dans le laboratoire de biochimie de l'Université d'Oxford et deviendra en 1960 membre de la Section des sciences médicales de l'Académie polonaise des sciences.

Nommé professeur en 1966, il travaille à l'OMS de 1968 à 1975, dans le programme de pharmacodépendance. Il est membre de nombreux groupes scientifiques de l'OMS, notamment le groupe qui définit les objectifs de la pharmacologie clinique. Il participe en 1971 aux travaux de la Convention des psychotropes. Il aura publié plus de 300 travaux, notamment sur le cholestérol et les statines. Parmi les manuels publiés,

Dependence liability of psychotropic drugs (Bull. OMS, Genève, vol. 43, suppl. 1970), Drug Dependence (Enciclopedia di lavoro, Roma, 1975), enfin, le Leksykon lekow, PZWL; Warszawa 1982 (Lexique des médica-ments), premier lexique dans le pays.

Membre de l'International Narcotics Control Board (1989-93), il dirige les travaux scientifiques de l'Institut des médicaments à Varsovie. Il a aussi créé la Commission de la coopération avec la diaspora polonaise, afin de venir en aide aux médecins polonais vivant sur les anciens territoires polonais à l'Est. Il a cofondé six sociétés médicales en Pologne et à l'étranger, dont la Société médicale de l’OMS et la Société polonaise de la pharmacologie clinique. Président de la Fundacja Wyzner contre le cancer, venant en aide notamment aux médecins en Ukraine. Il aura été expert de l'OMS jusqu'à sa retraite.

Expert médical au Parlement polonais, et militant de Solidarnosc, il a mis son expertise médicale au service des familles des internés durant l'état de siège (1981-1984). Il a été fait chevalier de la Krzyz Wielki Orderu Odrodzenia Polski (Polonia restituta) en 2009. Il laisse une femme (Maria), trois enfants et six petits-enfants. Magdalena Chrusciel

--------------------- Autres décès récemment notifiés

DEBOIS Margaret 07.02.2010

HIRT Richard

MAMBOURY Josette 12.12.2009

PLEIC Ratko 29.12.2009

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A propos des notices nécrologiques

NDLR : Les notices nécrologiques sont publiées à la demande des familles et/ou des amis de la personne décédée. Pour des raisons de mise en page et d’équilibre du journal, nous vous demandons instamment de ne pas dépasser 300 mots. Merci de votre compréhension.

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Courrier des lecteurs

Cher Dr Cohen,

Merci pour le numéro 78 tant attendu des Nouvelles Trimestrielles contenant un relation concise de l’Assemblée générale d’octobre. Félicitations à tous ceux qui ont contribué au succès des déli-bérations (j’ai pu noter de vieux amis et collègues de SEARO comme le Dr Dev Ray, M.Neel Mani et M. Roger Eggleston) et aussi à ceux qui se dévouent derrière la scène sans compter leur temps. Nous leur sommes reconnaissants de nous tenir au courant des nouveaux développements sur des sujets anciens comme des nouvelles initiatives. Grâce au QNT, nous avons pu apprendre l’existence de groupes intéressants comme « Greycells » et l’Université du troisième âge. On pour-rait souhaiter qu’ils aient des sections régionales pour que des gens comme nous puissent en bé-néficier dans cette partie du monde ! Désolé, je suis de ceux qui n’ont pas répondu à l’enquête sur les Nouvelles Trimestrielles mais, s’il vous plait, ne jugez pas les résultats à l’aune du peu de réponses reçues, car il ne peut y avoir d’ambiguïté sur l’utilité de ce journal. Bien au contraire, je suis sûr que nombre de nos amis, comme moi, préfèreraient le recevoir mensuellement ou bimensuellement, selon les contributions et la matière soumises au comité de rédaction. La version bilingue m’aide à rafraîchir mes connaissances rudimentaires du français, cela est probablement vrai aussi pour ceux qui ne sont pas trop familiers de l’anglais.

En plus de la couverture actuelle des sujets d’actualité concernant la santé et des expériences de collègues, puis-je suggérer une section « perles du Net ». Nous recevons périodiquement de notre famille et de nos amis tant de sujets intéressants et utiles qui pourraient être partagés avec notre fraternité à travers les Nouvelles.

A titre d’exemple, je vous en envoie un «Faites entrer la nouvelle année», reçu ce mois-ci d’un vieil ami…

…Je suis en contact avec le Dr Guilbert et vais essayer de contribuer à « Souvenirs du passé » en mentionnant quelques épisodes intéressants des trois décennies de ma vie avec notre estimée organisation.

J’espère que vous avez inclus mon adresse courriel dans la liste des membres de l’AOMS pour l’envoi régulier de messages électroniques. Sinon, veuillez l’insérer s’il vous plait.

Grand merci et mes chaleureuses salutations. Shiv Kumar Varma, Ex-AO/RD, SEARO

Nouveaux membres

Nous avons le plaisir d’accueillir dans notre grande famille de l’AOMS les nouveaux membres suivants, que nous félicitons vivement de leur décision.

Membres à vie : Marc DANZON; FRANCES KASKOUTAS-NORGAN ; Margaret Naana NAEGELI ; Vivien RATCLIFFE ; Guy SAPPEY ; Irène STACEY.

Conversion de membre annuel à membre à vie : Lindsay SIMMONS: Angela HARWOOD-POSTIGLIONE

Membres annuels : Mary COUPER ; André MICHAUD

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Changements d’adresse, etc.

Tibor et Judith FARKAS: nouvelle adresse: 17 Lansell Road, Brighton East, VIC 3187 Australie (613) 9599 2457, [email protected]

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Gatto de Villars informe ami/es et admirateurs/trices de son déménagement récent depuis les hauteurs du Jura vers le lac Léman, pour s’y livrer aux joies de la pêche, sinon dans le lac, du moins dans les restaurants de la région. Les félins amis craignant que leurs gardiens humains n'envisagent un déménagement de cet ordre peuvent entrer en contact pour des conseils pratiques gratuits et confiden-tiels, ne fût-ce que pour échapper au sort de leur collègue

états-unien (voir illustration).

Nouvelle adresse: Rosemary Villars, 26 chemin de la Bruyère, 1197 Prangins, Suisse ([email protected])

Côté sourire

Transmis par P. K.Bansalp

Quelques conseils: Petit déjeuner de roi, déjeuner de prince, dîner de mendiant

Fais la paix avec ton passé pour éviter qu’il ne gâte ton présent

Même si tu te sens mal, lève-toi, habille-toi et fais bonne figure.

Mon nom était DAVID, mais comme cela faisait vieux jeu, je

l’ai raccourci en DVD

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Côté sourire

Envoyé par un médecin du SMG (Syndicat des médecins généralistes) pour illustrer les commentaires de certains…

« 90 personnes attrapent la grippe H1N1 et tout le monde veut porter un masque.

5 millions de personnes ont le SIDA et personne ne veut porter de capote !!!

1000 personnes meurent de la grippe A dans un pays riche, c’est une pandémie.

Des millions meurent de paludisme en Afrique, c’est leur problème… »

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Auto-félicitations : Ode à l’équipe de rédaction du QNT

Elle prend son rôle très au sérieux, L’équipe QNT de rédacteurs, S’efforçant à répondre à tout besoin, Cherchant articles, blagues et points A inclure à la prochaine version, Les nouvelles de qualité sont leur mission.

David Cohen mène cette équipe de neuf collègues, Mettant en valeur son expertise intègre – Rédaction, mise en page –il reste calme et s’engage A respecter toute différence des règles de langage En français et en anglais, grammaire sous la loupe, Tout est tenu bien au cœur par ce fameux groupe.

Quelques-uns viennent de loin, d’autres de près,

Tous veulent aider, faire du QNT un succès, Yves, Averil, JJ, Dev et JP, Samy, Michel et Rosemary V, Ils constituent une bonne équipe, travaillant pour vous, Je suis heureuse de m’y associer, d’ajouter mon prénom Sue.

Vos commentaires, idées, nouvelles sont les bienvenus, Le journal vous appartient, il reflète vos points de vue, Nous sommes fiers de partager, en tant qu’anciens de l’OMS, Nos expériences démontrant que la santé nous intéresse, Non seulement pour toi et moi, mais pour le monde entier, Vive l’AOMS et vive le QNT !

Susan Block Tyrrell, notre poétesse dans le Comité de rédaction

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Publications

« Guide des seniors », Genève

La Plate-forme des associations d’aînés de Genève a publié, en 2009, le « Guide des seniors Genève » qui rassemble les informations les plus importantes pour les seniors genevois. Il s’adresse à ceux qui terminent leur carrière, aux retraités et à leurs familles.

Il contient des informations et des conseils pratiques sur la retraite, les loisirs, la culture, la formation, le bénévolat, la participation à la vie sociale, le bien-être, la santé, le logement, le grand âge.

Un excellent ouvrage utile à tous nos membres résidant à Genève. Pour ceux qui résident dans d’autres villes ou pays, vous pourrez peut-être nous faire savoir si de tels guides ont été publiés dans votre région.

Guide des seniors Genève, Ed. Slatkine, 2009 : Vente en librairie ou aux Editions Slatkine

[email protected], tél. : 00 41 22 776 25 51 - fax 00 41 22 776 35 27

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What’s Wrong with the United Nations, and How to fix it (Ce qui ne va pas avec les Nations Unies et comment y remédier)

Par Thomas G. Weiss, Préface par Sir Brian Urquhart, Polity Press, 2009 (pp. 292)

Observateur lucide depuis longtemps du système des Nations Unies, le Professeur Weiss du City University New York Gra-duate Center et Directeur du Ralph Bun-che Institute for International Studies a écrit sur elles de nombreux livres et articles. Dans ce livre, il identifie quatre défauts es-sentiels des Nations Unies. D’abord, le système politique mondial reflète encore le principe de base de la souveraineté natio-nale, qui n’offre pas de solutions aux pro-blèmes sans frontières, tels que le chan-gement climatique, et est incompatible avec la protection et la promotion des droits de l’homme. Les acteurs non-étatiques, la société civile et le monde des affaires se sont développés en nombre et en importance à côté des gouvernements et des organisations internationales. Deuxièmement, la division artificielle du monde entre le Nord industrialisé et le Sud Pris globalement. Le troisième est « la confusion modestement organisée » résul-

tant du « système féodal » de royaumes féodaux (les Fonds et Programmes et les agences spécialisées) et les barons féo-daux (les chefs de secrétariats). Le qua-trième est une fonction publique internatio-nale inquiète. Quelques références à l’OMS: il fait l’éloge des campagnes d’éradication de la variole et de la polio et déplore la démolition du Programme contre le SIDA lancée par Jonathan Mann et le peu d’intérêt des Dr Nakajima et Brund-tland dans ce domaine.

En bref, Weiss propose que la notion d’in- térêt national soit redéfinie, que les relations Nord-Sud soient réexaminées, que les efforts internationaux soient centralisés et le secrétariat revigoré. Avec un optimisme raisonné, Weiss affirme dans ce livre érudit que le changement dans les institutions intergouvernementales est plausible et possible.

Yves Beigbeder

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Association des Anciens de l’OMS Page 17

Publications (Contd)

Un de nos anciens collègues, le Dr Maurice Huet ([email protected])

qui a travaillé au Siège dans les années 60 ainsi que dans

plusieurs Instituts Pasteur en Afrique a récemment publié un

ouvrage « Drôles d’idées pour Esprits curieux »1

La note de 4ème page de couverture en donne un aperçu : « Avoir

des idées, beaucoup d’idées, est source de plaisir. C’est ce plaisir

que Maurice Huet tient à nous faire partager. Son esprit original et

curieux nous entraîne de la Symétrie à la Graphologie, des

statistiques du Loto à la fascination du discontinu. Il nous apprend

qu’à côté des vieilles maladies honteuses, on peut trouver des

maladies glorieuses…. Voletant comme une abeille sur ces

Drôles d’idées, acceptant l’une refusant l’autre, tout lecteur y

trouvera son miel. »

1. Editions l’Harmattan, Paris, 2009

Connaissez-vous BAFUNCS?

L’Association britannique des anciens fonctionnaires des Nations Unies (British Association of Former United Nations Civil Servants – BAFUNCS) a été fondée le 21 juillet 1977 pour tous les fonctionnaires et anciens fonctionnaires du système des Nations Unies vivant au Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord qui ont l’intention d’y vivre ou qui, vivant outremer, souhaitent conserver des liens avec le Royaume-Uni.

L’Association a pour buts :

d’encourager et d’aider ses membres à rester en contact avec d’ex-collègues au travers d’activités culturelles et sociales ;

d’aider ses membres à s’établir au Royaume-Uni ; de venir en aide matériellement à ses membres et aux anciens fonctionnaires des Nations

Unies ainsi qu’à leurs conjoints selon les besoins ; de représenter les intérêts de ses membres auprès des Nations Unies et des Agences

spécialisées ainsi qu’auprès des autorités du Gouvernement britannique ; d’apporter son soutien à la Fédération des associations d’ex-fonctionnaires des Nations

Unies et de rester en liaison avec les organismes concernés par la protection et l’amélioration des conditions de retraite.

La prochaine Assemblée générale annuelle se tiendra à Exeter, Devon, du 7 au 9 mai 2010. Pour plus de détails, visiter le site www.bafuncs.org ou contacter le secrétariat, 6 The Lawn, Ealing Green, London W5 5ER, [email protected].

NOTE J’encourage vivement les membres de notre association à me faire parvenir des rensei-gnements sur d’autres associations nationales de même type pour publication dans notre Bulletin.

David Cohen – [email protected] Susan Block Tyrrell

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