Week-end royal à Versailles

Programmation exceptionnelleSamedi 5 et dimanche 6 novembre 2005

à 20.45

ARTE France – Direction de la Communication8, rue Marceau 92130 Issy-les-Moulineaux

Contacts presse Musica : Frédérique Champs / Émilie Bontemps

f-champs@artefrance.fr / e-bontemps@artefrance.fr

Thema : Grégoire Mauban / Audrey Jactat / Marie-Charlotte Ferré01 55 00 70 42 / g-mauban@artefrance.fr / a-jactat@artefrance.fr / mc-ferre@artefrance.fr

Dossier de presse en ligne sur www.artepro.comPlus d’infos sur www.arte-tv.com/versailles

Week-end royal à Versailles

Après des siècles de purgatoire,

la «dernière reine de France » séduit

de nouveau les têtes et les cœurs.

Le temps d’un week-end, ARTE vous

ouvre les portes du fastueux château de

Versailles, théâtre de l’histoire de France

de Louis XIV à Louis XVI. Avec une visite

guidée d’un patrimoine en pleine

restauration, les chefs-d’œuvre

de la musique baroque, une promenade

dans les jardins royaux et un grand

documentaire-fiction sur Marie-

Antoinette, depuis son enfance dans

les palais de l’Empire austro-hongrois

jusqu’à ses derniers moments au pied

de l’échafaud. ©

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20h45 Aventure Humaine

Quand Versailles se refait une beautéDocumentaire de Valérie ExpositoCoproduction : ARTE France, Entracte(2005-52 mn)

Théâtre somptueux de l'Histoire de France de LouisXIV à Louis XVI, le château de Versailles est lesymbole-même de la Monarchie. Les meilleursartistes des XVIIe et XVIIIe siècles furent réunis pourcréer un immense décor digne des fastes de la Cour.Les œuvres paraissent éternelles. Et pourtant,aujourd'hui, des pièces majeures du château ontsouffert de l'outrage du temps (La Galerie des Glaces,le bassin d’Apollon, les carrosses royaux...)

Les responsables se retrouvent devant une contra-diction : si la finalité d'une œuvre est d'être exposée,sa parfaite préservation exigerait des conditionsidéales isolant l'œuvre des variations climatiques,de la lumière, de la pollution, des vibrations et detoute forme d'agression. Aussi la conservation doit-elle concilier les deux extrêmes.

Aujourd'hui, le château de Versailles vient de lancerune opération de sauvegarde et de restauration sansprécédent qui va s'étaler sur 17 ans. Pour sauver lepatrimoine, tous les moyens sont mis en œuvre, dugeste le plus artisanal aux technologies les plusavancées. Et pour cela, conservateurs, restaurateurssont prêts à livrer bataille avec une nouvelle arme :la science. Car comment serait-il possible de bienconserver une œuvre puis de la restaurer sans toutd'abord bien la connaître ?

21h35 Musica

Marc-Antoine Charpentier,un automne musical à VersaillesDocumentaire d’Olivier Simonnet Coproduction : ARTE France, Camera LucidaProductions, Centre de Musique Baroque deVersailles, Etablissement public du Château deVersailles (2005-2h)

Sur de spendides images du château deVersailles, un parcours musical baroque dans lesillage du grand compositeur français du XVIIe

siècle, aujourd’hui connu du grand public pourson Te deum, devenu l’hymne de l’Eurovision.

Curieusement, Marc-Antoine Charpentier n’a jamaiseu de charge officielle à la Cour de Louis XIV. Justicelui est enfin rendue, puisque le château de Versailleslui ouvrait l’an dernier ses portes à l’occasion dutricentenaire de sa mort. C’est le compositeur lui-même qui nous sert de guide dans les divers lieux duchâteau et dans la vie musicale de son temps. Lesmeilleurs interprètes actuels de musique baroque, deJordi Savall à Christophe Rousset, jouent dans l’Opéraet la Chapelle royale, ainsi que dans les salons et lesgaleries du Château, un ensemble de piècesmarquantes de l’époque : de la musique instrumentale(Alceste de Lully) à la musique vocale (Actéon), de latragédie lyrique (Médée) aux grandes œuvres demusiques sacrées (la Missa assumpta est Maria, Tedeum), ainsi que des compositions d’Antonio Guido etde Luigi Rossi. La biographie de celui qui fut un collaborateur deMolière et l’évocation de la vie culturelle sous lerègne de Louis XIV sont enrichies par lesinterventions des chefs d’orchestre et des musiciens.Catherine Cessac, spécialiste et passionnée de Marc-Antoine Charpentier, nous dévoile les superbespartitions autographes du compositeur.

Samedi 5 novembre Dimanche 6 novembre22h25Les jardins du pouvoirDocumentaire de Jean-Paul FargierAvec Denis PodalydèsCoproduction : ARTE France, Cinétévé, Etablissement public du Château de Versailles, Réunion des musées nationaux.(2001-52mn)

Œuvre de séduction sensuelle et politique, les jardins de Versaillesréservent bien des surprises. Denis Podalydès entraîne un groupe detouristes dans une invraisemblable visite guidée. Ne perdez pas leguide!Denis Podalydès arpente les jardins avec, à la main, un itinérairerédigé par Louis XIV lui-même – respectant en quelque sorte lesinstructions du metteur en scène. Avec malice et intelligence, lecomédien nous initie aux significations symboliques et auxsubtilités politiques du jardin royal. De massif en allée, de pointd’eau en point de vue, il construit un récit aussi insolite qu’excitant.Parfois, le guide cède la place au comédien : les vers de Molière etde Racine résonnent alors dans les mêmes lieux qu’au temps duRoi-Soleil. C’est l’atmosphère des fêtes de Versailles qui ressurgit,convoquée aussi par les nombreuses gravures et la musiqueenvoûtante de l’eau des bassins et des fontaines.

23h20La prise du pouvoir par Louis XIVFilm de Roberto RosselliniCoproduction ORTF(1966-1h42mn)

A la mort de Mazarin, Louis XIV, qui n’est pas encore le Roi-Soleil,s’empare du pouvoir et invente la monarchie absolue. RobertoRosselini signe un grand film politique, sobre et minutieusementfidèle à la chronique royale.En 1661, dans le royaume de France dont il fut le maître, le cardinalMazarin se meurt. Il se confie à l’intendant des Finances, Colbert :le jeune roi Louis XIV, âgé de 23 ans, lui paraît trop frivole pourdiriger efficacement le pays contre les menaces d’une nouvelleFronde et les intrigues de Fouquet. Il souhaite s’entretenir avec luiavant de mourir. Le roi accède à sa demande. Leur conversationrassure l’agonisant : le roi saura se montrer à la hauteur de la tâchequi l’attend. La reine-mère, pour sa part, demeure persuadée qu’ellepourra manœuvrer son fils à sa guise. Mais celui-ci lui tient tête…

Tourné pour la télévision française (mais présenté en salle),ce film est une grande réussite de Rossellini. Délaissant lecinéma pour la télévision, considérée par lui comme unmeilleur instrument pédagogique, le réalisateur s’était lancéen 1964 dans une évocation des grandes étapes ou desgrandes figures qui ont infléchi l’histoire de l’humanité.Celle-ci est une des plus saisissantes et des plus abouties.

20h40 Thema Versailles

20h45Marie-AntoinetteFilm écrit et réalisé par David GrubinAvec : Caroline Bernard (Marie-Antoinette), Philippe Altier (Louis XVI et le Cardinal de Rohan), Marie-Agnès Brigot (Marie-Thérèse), ClémentPeltier (le cavalier au bal), Iris Vinson (la fille de Marie-Antoinette),Thomas Levasseur (le fils de Marie-Antoinette)Coproduction ARTE France, Cinétévé, PBS, BBC, ORF, RTBFDavid Grubin Productions Inc. et le soutien du CNC(2005-1h36)

Et si Marie-Antoinette n’était pas seulement la souveraine frivole etindifférente à la misère du peuple que l’on a si souvent décrite ? Portrait subtil d’une reine méconnue, le film de David Grubin offreune poignante relecture du parcours d’une reine mal-aimée.

1770. Fille de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, Marie-Antoinette, alors âgée de 14 ans, est mariée au dauphin de lacouronne de France, le futur Louis XVI. Souffrant du manqued’empressement de son époux à accomplir son devoir conjugal, ellese morfond à Versailles… Quatre ans plus tard, elle monte sur letrône et croit naïvement que son nouveau statut lui accorde touteliberté pour mener sa vie à sa guise. Dès lors, elle se perd enfrivolités et fêtes somptueuses, et dépense sans compter. Malgré leslettres pleines de remontrances de sa mère et les difficultésfinancières de l’Etat, elle poursuit ce train de vie dispendieux, si bienqu’elle finit par être surnommée «Madame Déficit». Alors qu’elleétait aimée du peuple au début de son règne, la presse commence àdiffuser des gravures licencieuses de la reine qui écornentsérieusement sa popularité…

Adoptant le parti-pris de l’évocation, David Grubinparvient remarquablement à tracer les contoursd’une femme émouvante qui n’aspirait pas àrégner, et qui fut sacrifiée sur l’autel de la fureurpopulaire. Renonçant aux effets faciles, la mise en scènecontribue à rendre humaine l’une des souverainesles plus détestées de France.

Intervenants :Antoine de Baecque . . . .Historien et journaliste Evelyne Lever . . . . . . . . . .Biographe de Marie-AntoinetteChantal Thomas . . . . . . . .Auteur du roman

« Fareweel my queen »Fanny Cosandey . . . . . . .HistorienneAntonia Fraser . . . . . . . . . .Ecrivain anglaisSimon Schama . . . . . . . . .Historien anglais

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