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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2019 : 104e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 104 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 07 Mai 2019 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 SOMMAIRE

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 avril 2019 : 104e anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc104 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA Mardi 07 Mai 2019

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture!

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07/05/2019 - Collectif VAN Génocide arménien : les méthodes sadiques de liquidation des enfants

07/05/2019 - Collectif VAN CPI : La Jordanie a manqué à son devoir d’arrêter Omar el-Béchir

07/05/2019 - Collectif VAN Presse arménienne : Revue du 27 au 30 avril 2019

07/05/2019 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 7 mai

07/05/2019 - Collectif VAN Agenda - Génocide des Tutsi : Invitation à la 25ème commémoration à Cluny

07/05/2019 - Courrier international - Paris Turquie.Le parti d’Erdogan fait annuler sa défaite à l’élection municipale d’Istanbul

07/05/2019 - Jean-Baptiste Jacquin - Le Monde Polémique autour du mandat d’arrêt contre Alain Soral

07/05/2019 - Franceinfo Enquête sur les discriminations dans l'accès au logement :"On appelle ça du racisme, en réalité" dénonce SOS racisme

07/05/2019 - Adrien Sénécat - Le Monde Les Républicains favorables à l’entrée de la Turquie dans l’UE ? La fable de Jordan Bardella

07/05/2019 - Europe 1 Turquie: annuler l'élection à Istanbul est "la meilleure décision", selon Erdogan

06/05/2019 - RFI Turquie: le chef kurde Ocalan rencontre des avocats pour la 1ère fois en 8 ans

06/05/2019 - Tribune de Genève

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Le chef kurde Öcalan a pu voir des avocats

07/05/2019 - Noémie Taylor-Rosner - Courrier international Après la défaite de son parti à Istanbul, Erdogan obtient l'organisation controversée d'un nouveau vote

06/05/2019 - RFI Afrique du Sud: la mémoire du génocide des Tutsis au Rwanda

07/05/2019 - Paris Match Après l'annulation du vote à Istanbul, l'opposition se réunit pour définir sa stratégie

07/05/2019 - Sandrine Delorme - euronews Nouvelle élection à Istanbul : "c'est une trahison !"

07/05/2019 - France 24 Turquie : une nouvelle élection municipale se tiendra à Istanbul

06/05/2019 - Le Monde En Turquie, l’élection municipale d’Istanbul aura à nouveau lieu

INFOS COLLECTIF VAN

Génocide arménien : les méthodes sadiques de liquidation des enfants

Info Collectif VAN – www.collectifvan.org – "Lors des auditions du Tribunal militaire turc, qui se tinrent

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au printemps 1919, une vingtaine de Turcs, dont des médecins, des officiers de l'armée, des officiels du gouvernement et des négociants, témoignèrent [] que le docteur Ali Saib, directeur de la Santé publique pour la province de Trabzon, appliqua dans une demeure bondée d'enfants arméniens, le « bain de vapeur ». Via l'installation d'un système d'étuves militaires, les enfants furent soumis à une vapeur chaude étouffante et ainsi instantanément tués." Nota CVAN : parmi les nombreuses méthodes sadiques de mise à mort des enfants arméniens durant le génocide perpétré par le gouvernement Jeune-Turc en 1915, celle-ci interpelle particulièrement en ce qu'elle renvoie aux descriptions des chambres à gaz des Nazis contre les Juifs. Rappelons que l'Allemagne était alliée de l'Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale et que les membres de son corps diplomatique et ses officiers présents sur place ont amplement documenté dans leurs rapports secrets les exactions commises par la Turquie. De quoi, 25 ans après, donner des idées à Hitler : "Nombre de chercheurs sur le génocide (Y. Bauer, L. Davidowicz, I. L. Horowitz, I. Charny, R. Rubenstein) admettent, selon des modalités diverses, que le génocide arménien fut plus qu'un simple précédent. Il opère en réalité un lien avec la Shoah qui suivra, du fait de l'impunité qui fut accordée par le monde civilisé aux perpétrateurs de ce génocide." Le Collectif VAN vous invite à relire cet article de l'historien Vahakn N. Dadrian, traduit par Georges Festa, et publié en 2011 sur notre site, après avoir été initialement mis en ligne sur le site Armenian Trends/Mes Arménies le 18 août 2011.

Légende photo : Enfants arméniens recueillis dans l'orphelinat géré à Gyumri (Transcaucasie) par l'organisation caritative américaine Near East Relief (NER). Ces photos datant de 1925, il ne s'agit pas, pour les plus jeunes, de victimes directes du génocide mais d'enfants de rescapés arméniens ayant succombé aux nombreuses épidémies (typhus, choléra) et à la famine qui sévissaient dans l'éphémère république arménienne : l'Arménie russe avait en effet accueilli des dizaines de milliers de réfugiés venus de Turquie et n'avait pas les moyens d'y faire face. Après avoir proclamé son indépendance le 28 mai 1918, elle tomba dans le giron soviétique en 1920 mais le NER y poursuivit malgré tout ses activités d'aide aux orphelins.

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Les enfants victimes de génocide : le cas arménien, par Vahakn N. Dadrian

5ème Congrès biennal international de l'Association Internationale des Chercheurs sur le Génocide

Irish Human Rights Center, Galway, Irlande, 6-10.06.2003

Journal of Genocide Research, vol. 5, n° 3, 2003

Panorama d'ensemble

Le massacre, organisé au niveau central, des Arméniens de l'Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale, est considéré comme le premier génocide majeur du 20ème siècle. En outre, nombre de chercheurs sur le génocide (Y. Bauer, L. Davidowicz, I. L. Horowitz, I. Charny, R. Rubenstein) admettent, selon des modalités diverses, que le génocide arménien fut plus qu'un simple précédent. Il opère en réalité un lien avec la Shoah qui suivra, du fait de l'impunité qui fut accordée par le monde civilisé aux perpétrateurs de ce génocide. Ce n'est donc pas un hasard si, sur le mur en granit de la salle d'exposition du Musée de la Shoah à Washingon, D.C., la déclaration suivante d'Hitler est gravée en lettres majuscules : « Après tout, qui parle aujourd'hui de la destruction des Arméniens ? » Le dirigeant nazi rassurait ses commandants en chef à la veille de la Seconde Guerre mondiale quant au fait que ses initiatives génocidaires imminentes tomberaient elles aussi probablement dans l’'oubli.

Comme le génocide renvoie à l'extermination systématique d'un groupe religieux, ethnique ou national donné, les victimes de ce crime capital incluent invariablement les enfants, qui font partie intégrante de la population. Ce qui explique que le thème du destin génocidaire des enfants arméniens ait été généralement pensé dans le cadre de celui de toute une population victime et n'ait donc pas été traité en tant que thème d'étude à part et distinct. Ce qui peut se comprendre au niveau opérationnel du crime de meurtre de masse, où les distinctions d'âge, de sexe, de statut socio-économique, de religion, d'origine ethnique ou de nationalité tendent à se dissoudre brusquement, s'effondrant toutes au sein d’'une catégorie indifférenciée de population, cible d'’une destruction imminente. Or, ces dernières années, des efforts ont été entrepris afin de

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discerner certains traits ou modèles qui ressortent, concernant le traitement génocidaire des enfants. Notre étude se propose d'apporter un point de vue à travers lequel les enfants sont considérés comme une sous-catégorie à part, au sein de la population victime globale.

L'étude du génocide arménien permet l'identification et l'examen de cette sous-catégorie. Plusieurs facteurs jouent un rôle dans ce cas, mais plus particulièrement l'idéologie du groupe perpétrateur, l'arrière-plan historique du conflit turco-arménien et les outils utilisés pour le meurtre de masse. Un bref commentaire à cet égard s'impose donc.

Contrairement à plusieurs autres exemples de génocide au 20ème siècle, le génocide arménien ne constitue pas un phénomène sui generis, mais plutôt le point culminant d'’un processus historique. En tant que tel, il fut précédé par des décennies de plusieurs séries de massacres périodiques, qui laissèrent les perpétrateurs à l’'abri de toutes poursuites et d'’une justice finale vengeresse. Redoutant de manière prévisible les foudres des grandes puissances européennes, les perpétrateurs de ces massacres, notamment ceux de 1894-1896, agirent avec une certaine retenue, les femmes et les enfants étant pour l’'essentiel épargnés. Au lieu de revêtir un caractère totalement exterminateur, ces massacres, ainsi que les dévastations à grande échelle qu'’ils entraînèrent, finirent néanmoins par atteindre leur objectif consistant à désemparer la population arménienne de l’'Empire ottoman. Le fait qu'’en 1915, lorsque le génocide fut lancé, durant la Première Guerre mondiale, cette même population s'’était notablement reprise et était devenue une communauté viable et organisée, constitua un développement qui déconcerta les dirigeants Jeunes-Turcs, lesquels songèrent dès lors au génocide.

Le slogan opératoire fut : « Cette fois, on finira le boulot » ; autrement dit, aucune catégorie d'’Arméniens n'’échapperait à la destruction. L'’impunité, dont bénéficièrent les perpétrateurs des massacres précédents, les enhardit suffisamment pour qu'’ils se lançassent dans des opérations de meurtre de masse, sans distinction aucune. En conséquence, ces dirigeants décidèrent de s'’appuyer sur des « meurtriers assoiffés de sang » [kanlý katil] comme instruments du massacre. Des milliers de délinquants et de criminels récidivistes furent sélectionnés et libérés des diverses prisons de l’'Empire ottoman à des fins de massacre ; ils ne devaient éprouver ni compassion, ni pitié envers les femmes, les enfants ou les infirmes. La variété des méthodes féroces et sadiques par lesquelles des milliers d’'enfants arméniens furent massacrés reflète

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l’'efficacité de cet aménagement administratif. Comme le reconnut un officier turc après la guerre : « Les pires crimes contre les Arméniens furent perpétrés par ces criminels. » [en büyük cinayetleri ika ettiler] (1).

Il existe un autre aspect relatif à cette condition de traitement différencié des enfants, lié au génocide arménien. Contrairement aux nazis racistes, par exemple, les Turcs ottomans appréciaient grandement la valeur du stock génétique qu'’incarnaient les enfants arméniens ; ces derniers étaient considérés comme une ressource inestimable au regard de l’'enrichissement du courant dominant de la nation turque. En conséquence, chaque fois que cela fut possible, les Turcs musulmans, ainsi que les orphelinats gérés par des Turcs nommés par le gouvernement, furent encouragés à recueillir une multitude d'’orphelins arméniens, principalement des garçons, et de les élever en tant que Turcs, après quelques rituels symboliques de conversion à l'’islam, dont des circoncisions collectives et des changements de patronymes. C'’est avec cette toile de fond que le destin génocidaire des enfants arméniens durant la Première Guerre mondiale doit être pris en compte en termes de catégorisations.

La diversité des méthodes de liquidation des enfants

Une part significative des enfants arméniens, ainsi que deux autres segments principaux de la population arménienne de l’'empire, à savoir les femmes et les vieillards, succomba du fait des grandes souffrances liées aux marches pénibles et épuisantes, durant les phases interminables de déplacements et de déportations vers les déserts désolés de Mésopotamie dans la Syrie actuelle. Ces marches furent conçues de manière à aggraver les souffrances en prolongeant délibérément, par exemple, les itinéraires, en prohibant nourriture et eau et en terrorisant, via brutalités et mauvais traitements, des déportés déjà très affaiblis. Rigueurs du climat, fatigue, faim, maladies et épidémies aggravèrent les souffrances des victimes, se combinant ainsi à un niveau mortel d'’épuisement. Notons à ce sujet que l’'absence dans ces convois de déportés d'’hommes valides était due au fait que presque tous avaient été enrôlés au début de la Première Guerre mondiale, puis progressivement anéantis selon des modalités diverses.

Un autre ensemble important d’'enfants arméniens fut victime d’'une vaste série de massacres épisodiques organisés à travers tout l’'empire, massacres qui furent par ailleurs d’'une atrocité sans égale. Comme le

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note l’'ambassadeur des Etats-Unis Henry Morgenthau, pour économiser « poudre et cartouches », les paysans musulmans des campagnes, agissant en tant que groupes d'’appui auprès de bandes de criminels recrutés à des fins de massacres, utilisèrent « massues, marteaux, haches, faux, bêches et scies. De tels outils [] causèrent une mort plus horrible encore que les fusils et les pistolets [] » (2) L'’énorme compilation de récits de témoins oculaires sur le génocide arménien, due au célèbre historien anglais Arnold Toynbee, abonde en détails sur ce genre d'’atrocités (3).

Des preuves fiables indiquent que, dans l’'organisation globale, la méthode de massacre direct devait en premier lieu s’'appliquer aux opérations visant la population masculine des six provinces d'’Anatolie. Ces provinces étaient celles de Sivas, Diyarbakir, Harpout, Erzeroum, Bitlis et Van ; auxquelles fut ajoutée celle de Trabzon. Toutes ces provinces, considérées comme des zones potentiellement sensibles ou des pommes de discorde dans le conflit turco-arménien persistant, furent placées sous la juridiction du haut commandement de la 3ème Armée ottomane, dont l’'État-major se trouvait à Erzeroum. La liquidation impitoyable des hommes valides de ces provinces, dans une proportion estimée à 90 %, fut conduite de manière efficace durant le printemps et l’'été 1915 par le général Mahmoud Kâmil, commandant en chef de la 3ème Armée. La population restante devait être liquidée de manière indirecte, à savoir via des marches de déportation épuisantes et interminables.

Or, du fait de l’'interaction de plusieurs facteurs, y compris les lubies des organisateurs locaux respectifs en charge des massacres, les procédures d’'anéantissement ne furent ni uniformes, ni régulières, pour autant que la différenciation entre massacre direct et déportation fût opérée.

La masse de la population arménienne de la province de Bitlis, par exemple, qui se composait presque entièrement de vieillards, de femmes et d'’enfants, fut détruite à l'’intérieur des frontières de cette province ; il n’'y eut pas de déportation, pour ainsi dire. Mis à part la ville de Van, le reste de la population arménienne de la province de Van, laquelle, avec la province de Bitlis, contenait le berceau de la nation arménienne, fut de même exterminée via toute une série de massacres locaux. Dans les provinces de Sivas, d’e Harpout, de Trabzon, d’'Erzeroum et de Diyarbakir, ainsi que dans les sandjaks indépendants d’'Ourfa et de Marach, le génocide fut mis en oeuvreœ en partie au moyen des déportations et en partie via des massacres.

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Dans toutes ces opérations, les enfants figurèrent dans la population générale ciblée en vue d'’une destruction globale. Dans beaucoup de cas, ils furent aussi soumis à des formes distinctes et différenciées de massacre. Tel fut le cas chaque fois que les enfants constituaient un groupe distinct et séparé. Dans la province de Trabzon, par exemple, des milliers d'’enfants furent autorisés à rester à l’'arrière, tandis que les adultes étaient contraints de partir dans des convois de déportation. Dans les déserts de Mésopotamie, en particulier dans le district de Deir-es-Zor, des milliers d’'enfants décharnés, qui avaient survécu tels des squelettes aux marches de déportation, furent de même ciblés en tant que catégorie distincte. A Erzinçan [Erzindjan], dans la province d'’Erzeroum, des centaines d’'enfants abandonnés constituèrent pareillement une cible spécifique.

Ce qui suit n’'est qu’'un aperçu des trois méthodes principales de massacre employées, à savoir les opérations de noyades, les immolations par le feu et les viols en masse, via lesquelles des milliers d’'enfants arméniens connurent leur sort génocidaire durant la période 1915-1916. Comme le précisent le vice-consul d’'Allemagne à Trabzon et un décret du gouvernement turc, les garçons et filles âgés de moins de 13 ans étaient considérés comme appartenant à la catégorie des enfants (4).

Trabzon : un microcosme de massacres d’'enfants à plusieurs niveaux

Les opérations de noyades et les viols en série

Grande cité portuaire sur la Mer Noire et capitale de la province homonyme, Trabzon servit de test pour le génocide arménien. Quasiment chaque forme et chaque aspect de ce crime y furent conçus et mis en œoeuvre avec succès. Les données citées plus loin sont extraites d’'une étude à paraître aux Presses de l’'Université de Cambridge (5). Comme nous l’'avons noté auparavant, quelque trois mille enfants se retrouvèrent orphelins dans différents bâtiments de Trabzon. Lors des auditions du Tribunal militaire turc, qui se tinrent au printemps 1919, une vingtaine de Turcs, dont des médecins, des officiers de l’'armée, des officiels du gouvernement et des négociants, témoignèrent chacun sous serment, oralement et par écrit, sur les méthodes utilisées pour se défaire de ces enfants (6). Des médecins turcs, le docteur Ziya Fouad, inspecteur des services de santé, et le docteur Adnan, directeur des services sanitaires de la ville, déclarèrent sous serment, en se basant sur des preuves recueillies auprès de médecins turcs locaux, que le docteur Ali Saib, directeur de la

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Santé publique pour la province de Trabzon, empoisonna systématiquement les enfants arméniens conduits à l’'hôpital du Croissant-Rouge de cette ville et ordonna de noyer dans la Mer Noire toute proche ceux qui refusaient de prendre leur « médicament ». Autre méthode que le docteur Saib appliqua dans une demeure bondée d'’enfants arméniens : le « bain de vapeur ». Via l’'installation d’'un système d'’étuves militaires, ces derniers furent soumis à une vapeur chaude étouffante et ainsi instantanément tués. Le Père Laurent, Supérieur des Capucins français à Trabzon, déclara sous serment, avec l’'aide d’'un interprète, qu'’il vit personnellement les cadavres des enfants morts empoisonnés être entassés dans de grandes et profondes corbeilles, par terre à l'’hôpital, tels des animaux d’'abattoir, puis jetés dans la mer voisine.

Ce même hôpital du Croissant-Rouge se réduisit à un lieu de plaisirs, où le gouverneur général de la province, Cemal Azmi, enferma quinze jeunes Arméniennes (10ème audience de la Cour Martiale, 12 avril 1919) pour y servir à ses fréquentes orgies sexuelles. Ce qui incita l'’inspecteur des Douanes Nedim à dénoncer le gouverneur (16ème audience) et le lieutenant turc Hassan Maruf à révéler le fait additionnel qu'’« après avoir commis les pires outrages, les officiels du gouvernement impliqués firent tuer ces jeunes filles ». Dans une étude séparée, un jeune Arménien, qui s'’était lié d’'amitié avec le fils du gouverneur à Berlin, où ce dernier avait trouvé refuge, juste après la guerre, afin de fuir les poursuites en Turquie, livra d’'autres éléments sur cet épisode de débauche meurtrière. Lors d’'une de ses fanfaronnades concernant ces débordements, le gouverneur Azmi précisa ce qui suit à ce jeune Arménien, qu'’il croyait être un Turc, ce dernier ayant à l'’époque adopté intégralement une identité turque musulmane, y compris un prénom turc, Mehmet Ali, étudié de manière approfondie le Coran, la loi sacrée musulmane, et s'’être fait circoncire : « Parmi les plus jolies petites Arméniennes, âgées de 10 à 13 ans, j’'en choisis plusieurs et je les offris en cadeau à mon fils [alors âgé de 14 ans] ; j’'ai jeté les autres à la mer. » (7)

Durant ces mêmes cours martiales, Nouri, le chef de la police de Trabzon, reconnut avoir emmené à Istanbul plusieurs jeunes Arméniennes comme cadeau du gouverneur Azmi aux dirigeants locaux du Comité Union et Progrès (CUP) (9ème audience, 10 avril 1919). Des complaisances sexuelles similaires furent rapportées en liaison avec les agissements d'’autres dignitaires du parti Jeune-Turc, comme le commissaire du CUP à Trabzon, Yenibahceli Nail, qui, selon le consul des Etats-Unis à Trabzon,

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Oscar S. Heizer, « détient une dizaine de jeunes filles des plus ravissantes dans une maison au centre de la ville » (8). Heinrich Bergfeld, consul d’'Allemagne à Trabzon, avocat de métier et ardent turcophile, dans sa dénonciation des massacres à Trabzon, attire l'’attention sur les « nombreux viols de jeunes filles ». Dans son verdict, publié au terme de la série des procès de Trabzon, le Tribunal souligne le fait que ces « viols en masse », « les violences exercées contre des victimes impuissantes » et le fait que « des jeunes filles soient déflorées [izaleyi bikr] à l’'hôpital, censé avoir une mission humanitaire. »

Un des traits les plus atroces des massacres d'’enfants dans la province de Trabzon fut la méthode consistant à les noyer en masse, en utilisant la rivière de Trabzon, le Degirmendere, mais surtout les lignes côtières de cette ville portuaire, située sur la Mer Noire. Le témoignage le plus poignant sur ces opérations de noyades fut apporté par le député turc de cette province, Hafýz Mehmed, avocat de métier. Lors d'’un discours à la Chambre des Députés du Parlement ottoman, le 11 décembre 1919, il révéla avoir vu personnellement comment, un jour, des femmes et des enfants arméniens furent embarqués sur des barges dans le port d'’Ordu, dans la province de Trabzon, puis noyés en haute mer. Il déclara ensuite que la population locale se plaignit en ces termes : « Dieu nous punira pour ce que nous avons fait ! » Lors de la 15ème audience durant la série des procès de Trabzon, un marchand turc d’'Ordu, Hüseyin, comparaissant en qualité de témoin, confirma cette opération de noyade. Dans son verdict, le Tribunal se réfère clairement à ces opérations de noyades collectives, ciblant en particulier « les enfants, garçons et filles » [zükur ve inas çocuklarý] avec l’'aide de « criminels récidivistes » [cerayimi mükerrere]. Dans son discours mentionné plus haut, le député Hafiz Mehmed signale aussi que le gouverneur général de Trabzon, Djemal Azmi, aurait appliqué la même méthode de noyades dans le reste de la province. Cette attribution au gouverneur général fut confirmée par le général Mahmut (Cürüksulu) qui, à peu près à la même époque, déclara dans un discours au Sénat ottoman que Djemal Azmi avait autorisé les procédures d'’extermination en masse pour toute la province.

Dans l’'un de ses rapports les plus longs et les plus détaillés adressés à Washington, le consul des Etats-Unis à Trabzon, Oscar Heizer, se réfère de même à :

« [] un grand nombre d'’embarcations. [Elles] furent chargées de gens en plusieurs temps [avec pour résultat que] de nombreux cadavres de

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femmes et d’'enfants furent ensuite rejetés par la mer vers le rivage sablonneux, en bas des murs du monastère italien de Trabzon, et enterrés par des Grecques dans le sable même où ils furent découverts. »

De son côté, Gorrini, consul général d'’Italie à Trabzon, dans un rapport détaillé, attire l’'attention sur le fait que :

« les enfants [furent] arrachés à leurs familles [], placés par centaines sur des bateaux, en n’'ayant qu’'une chemise, puis chavirés et noyés dans la Mer Noire et la rivière Degirmendere, tels sont mes souvenirs ineffaçables de Trabzon, souvenirs qui continuent, à un mois de distance, de tourmenter mon âme et me rendre presque fou [] ».

Le consul d’'Autriche-Hongrie, Ernst von Kwiatkowski, et le consul d’'Allemagne, Heinrich Bergfeld, tous deux alliés en temps de guerre de la Turquie ottomane, respectivement docteurs en histoire et en droit, firent référence, via de nombreux télégrammes chiffrés adressés à Vienne et Berlin, à ces « femmes et enfants chargés sur des embarcations, conduits en haute mer, puis noyés ». Le colonel Stange, officier combattant allemand le plus haut gradé, dont le régiment de troupes turques irrégulières fut d'’abord rassemblé à Trabzon, confirma personnellement ces opérations de noyades [auf’s Meer hinausgefahren und dann über Bord geworfen]. Après avoir dénoncé dans son rapport secret, envoyé à l’'État-major allemand, ces actes de « brutalité bestiale » [qui] furent perpétrés par la « pègre » [Gesindel] de Trabzon et des « criminels » libérés des prisons, il conclut que toutes ces opérations font bel et bien partie d’'un plan général de massacre systématique « conçu de longue date » (9). Faisant écho aux preuves prima facie que produisaient les audiences de la Cour martiale d'’après-guerre, le journal turc Hadisat souligna l’'aspect tridimensionnel des atrocités commises à l’'encontre des enfants arméniens de Trabzon : viols collectifs, empoisonnements et noyades (10).

Autres sites de noyades et de viols collectifs

Les opérations de noyade ne se limitèrent pas aux mers ou aux rivières ; elles s’'étendirent aussi aux lacs. Le rapport du consul des Etats-Unis à Harpout, Leslie A. Davis, est éloquent à cet égard. Dans sa longue analyse du génocide qui eut lieu dans sa juridiction, la province d’e Harpout, il décrit comment les orphelinats dans lesquels les enfants arméniens furent rassemblés après la liquidation de leurs familles, servirent de camps de

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transit pour une destruction ultérieure au moyen des noyades. Il développe le fait que le consul Davis demanda auprès du gouverneur général de la province d’e Harpout, Sabit, l’'autorisation d'’ouvrir un orphelinat pour les « centaines d’'orphelins arrivant sans cesse d'’autres lieux [] ». Prétextant que le gouvernement prendrait soin d'’eux, le gouverneur refusa son autorisation. Peu de temps après que le consul ait quitté le bureau du gouverneur, ordre fut donné que tous les enfants, ainsi que le reste des femmes, partissent le mardi suivant, à savoir, sous trois jours.

« Puis les enfants disparurent et l’'on rapporta qu'’ils avaient été conduits vers un lac à une trentaine de kilomètres de ’Harpout et noyés. »

Le consul Davis décrit ensuite une scène horrible de boucherie aux alentours du lac de Goeljuk, « situé à cinq heures environ » de son poste à Harpout. « Finalement, un Turc m'’apprit de la façon la plus confidentielle qu'’il avait vu des milliers de cadavres autour du lac de Goeljuk et proposa de me conduire vers les lieux où ils se trouvaient.» Le consul estime qu’'« en l'’espace de vingt-quatre heures, nous découvrîmes les restes d’'au moins dix mille Arméniens qui avaient été massacrés autour du lac de Goeljuk. Il s’agit, bien sûr, d'’une approximation []. Mais je suis certain qu’'ils étaient plus nombreux, plutôt que l’'inverse. » Après avoir décrit les blessures béantes dues aux coups de baïonnettes sur la plupart des corps dénudés, habituellement dans l’'abdomen ou dans la poitrine, parfois dans la gorge, les victimes montrant « les signes de mutilations barbares », le consul Davis déclare : « Ce qui eut lieu aux abords du magnifique lac Goeljuk, durant l’'été 1915, est quasi inconcevable. Des milliers et des milliers d’'Arméniens, pour la plupart des femmes et des enfants innocents et sans défense, ont été massacrés sur ses rives et mutilés de façon barbare. » (11)

Autre centre de massacre au moyen de la noyade, qui visa en particulier des enfants, les gorges de Kemakh sur l’'Euphrate, à quelque 50 kilomètres au sud-ouest d'’Erzindjan [Erzinçan], dans la province d’'Erzeroum. Une grande partie de la population arménienne de cette province, entre 20 et 25 000 habitants, en particulier d'’Erzindjan, fut massacrée dans ces gorges étroites avec l’'aide de troupes irrégulières, autrement dit, les criminels enrôlés dans le 86ème Régiment de cavalerie de la 29ème Division du 9ème Corps d'’armée de la 3ème Armée ottomane, dont l’'État-major se trouvait à Erzeroum. S’'appuyant sur « un rapport consulaire », l’'ambassadeur des Etats-Unis en Turquie,

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Morgenthau, précise que, dans les gorges de Kemakh, « des centaines d’'enfants furent tués à coups de baïonnette par les Turcs et précipités dans l’'Euphrate [] ». (12)

Un nombre tout aussi conséquent d’'enfants arméniens fut anéanti au moyen des noyades en masse sur la partie inférieure de l’'Euphrate, en Mésopotamie, en particulier dans la région de Deir-es-Zor, l’'équivalent arménien d’'Auschwitz. D’après le témoignage d’'un survivant arménien, le chef de la police de Deir-es-Zor, Mustafa Sidki, sélectionna le 10 août 1916 les filles les plus jolies dans un convoi de déportés. Elles furent amenées à un pont sur l’'Euphrate, où le chef de la police et ses complices les violèrent. Les victimes furent ensuite jetées dans la rivière pour y être noyées. Ce même chef de la police ordonna « le 24 octobre 1916, que quelque 2 000 orphelins arméniens fussent conduits sur les rives de l’'Euphrate, pieds et poings liés. Ils furent alors jetés dans la rivière deux par deux, à la satisfaction manifeste du chef de la police, qui prit un plaisir particulier au spectacle de ces noyades tragiques » (13).

Ainsi que nous l’'avons vu, en lien avec les atrocités commises à Trabzon, le viol, sous toutes ses formes, fut l’'une des conséquences les plus fréquentes du génocide arménien. Comme le reconnut le lieutenant turc Hasan Maruf devant les Britanniques qui l’'avaient fait prisonnier, « les cas de viols des femmes et des jeunes filles y compris en public, sont très nombreux. Elles sont systématiquement assassinées après cette agression. » (14) Comme ce fut le cas à Trabzon, des milliers de jeunes filles furent transportées à Constantinople, depuis toute l’'Anatolie, à des fins multiples impliquant les relations sexuelles. Une Autrichienne habitant à Tarse, près d'’Adana, Madame Christie, rapporte dans son Journal qu'’un grand nombre de jeunes filles furent raflées dans les écoles de la ville et mises à disposition des officiers dans la caserne locale. « Plus d’'une centaine d’'entre elles furent emmenées à Constantinople dans des automobiles. » L’'une d'’elle, âgée de 15 ans environ, parvint à échapper au sort des autres (15). Dans les déserts de Mésopotamie, dans le triangle formé par les fleuves de l'’Euphrate et du Khabour qui se rejoignent près de Deir-es-Zor, le viol était de règle. D’'après un survivant, par exemple, le maire de Ras-ul-Aïn, Hüseyin Bey, un Tchétchène, se vantait d’'avoir à lui seul violé entre 50 et 60 jeunes Arméniennes. Ses deux fils l’'imitèrent à l’'envi (16).

Autre lieu de viols à grande échelle, l’'utilisation et l’'abus des églises arméniennes comme bordels provisoires. Les jeunes Arméniennes y

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étaient regroupées et mises à la disposition des officiers et des soldats turcs. Comme le rapporta un pharmacien suisse dans la ville d'’Ourfa, par exemple, « la vaste église arménienne grégorienne, un lieu saint pour les Arméniens, fut réduit à l’'état de bordel. Des officiers militaires, des gendarmes, des officiers de police et des habitants turcs de la ville venaient là choisir des filles pour leur satisfaction sexuelle. » (17) Un épisode similaire de désacralisation à des fins sexuelles est décrit par un capitaine de l’'État-major turc, Nebil Bey. Quelque 300 jeunes filles, précise-t-il, « appartenant aux meilleures familles de Bitlis », furent rassemblées dans l’'église arménienne de la ville « pour servir l'’armée. Les soldats comme les officiers se rendaient à l’'église, qui devint rapidement un foyer de maladies. Chaque régiment qui traversait la ville en route vers le front y laissa des traces, si bien qu’'après quelque temps toutes ces malheureuses furent infectées. »

Résultat, le commandant de Bitlis décida de punir ces jeunes filles « pour avoir épuisé les forces vitales de l’'armée ottomane et empoisonné par leurs infections les fils de la patrie ». Certaines de ces jeunes filles se virent proposer du poison, les autres furent abattues séance tenante. Le capitaine ajoute que tout cela fut accompli sur ordre du commandant en chef de la 3ème Armée, le général Mahmud Kâmil (18). La permission accordée aux militaires et aux civils turcs de violer, comme bon leur semblait, chaque jeune fille arménienne contribua grandement à la mortalité [des violeurs], du fait de l'épuisement. Comme le reconnut un officiel d'un tribunal turc, à Ourfa, « 95 % de soldats sur un groupe d'une centaine [] moururent d'épuisement et de maladie, suite à des viols excessifs ». (19)

La dimension des viols homosexuels

La licence sexuelle dominante durant le génocide arménien ne se limita pas au viol des jeunes Arméniennes. Un pharmacien suisse, demeuré à Ourfa durant toute la guerre et qui voyagea très souvent dans la région, affirme que le viol homosexuel généralisé se produisit en liaison avec les massacres génocidaires et au sein même des familles turques, abritant de jeunes garçons arméniens adoptés. « Les officiers turcs, en particulier, précise-t-il, s'’adonnèrent à des pratiques inconcevables et innommables d’'échanges [sexuels] de jeunes filles arméniennes, mais l’'on ne saurait s'’imaginer l’'ampleur des crimes sexuels contre nature infligés à des centaines, sinon des milliers, de garçons arméniens. » Il déclare aussi que « bien après que les massacres aient cessé, les viols, les déflorations de

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jeunes filles vierges et autres formes d'’agression sexuelle, en particulier sur les jeunes garçons, perdurèrent. » (20)

Les deux récits suivants de ce même pharmacien suisse illustrent les modalités de viol indiquées ci-dessus. Un garçon arménien, adoptée par une famille turque de Mezreh, dans la province d’e Harpout [l’'actuelle Elaziğ NdT], consigna par écrit les viols commis régulièrement par un Turc, en toute connaissance de cause de son épouse, dans ce foyer. Autre exemple fourni, un hodja, maître d'école musulman, qui se livre à des tentatives de viol (21). L'autre modalité concerne le viol précédant le meurtre. Dans la province d'Ankara, près du village de Bash-Ayash [Başayaş], deux meurtriers violeurs, un criminel, Deli Hasan, et un gendarme, Ibrahim, violèrent douze garçons, âgés de 12 à 14 ans, qu'ils tuèrent ensuite. Ceux qui ne mouraient pas sur-le-champ furent torturés à mort, et s'’écriaient : « Maman ! Maman ! ». (22)

Rappelons enfin un autre exemple d’'empoisonnement en masse d'’enfants, décrit plus haut en lien avec le cas de Trabzon. Une survivante de Giresun relate comment à Aghn [Egin], environ 500 orphelins arméniens, raflés à travers toute la province, furent empoisonnés avec l’'accord du pharmacien et du médecin du lieu. Concernant l’'exécution de cette opération de mort, le médecin turc aurait déclaré : « Les Arméniens n’ont pas de cimetières ! C’est l’'Euphrate qui est le leur ! » [Ermenilerin topragý yoktur Onlarýn mesarý Yepraddýr] (23).

L'’extermination des enfants arméniens

L’'enfer des immolations en masse par le feu

Comme nous l’'avons rappelé au début de cette étude, les décideurs et organisateurs du génocide arménien étaient déterminés à être aussi radicaux que possible dans leur programme d'’extermination systématique. Ils furent désagréablement surpris de découvrir combien peu efficaces furent les massacres partiels de l’'époque du sultan Abd ul-Hamid II, durant les années 1894-1896, et comment les Arméniens, loin d’'avoir été durablement handicapés, rebondirent en l’'espace de deux décennies en tant que communauté viable et active. Afin d'’éviter une erreur similaire et rendre le génocide projeté aussi optimal que possible en termes de résultat, ils imaginèrent un mécanisme inédit : la libération de milliers de criminels détenus dans les prisons de l’'empire. Ces derniers devaient être aussi pervers que possible, afin de ne pas succomber à des

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sentiments occasionnels de compassion envers les vieillards, les femmes et les enfants, et les massacrer sans discrimination et sans pitié aucune. Ils furent rejoints par des milliers de Kurdes et d'’immigrés expulsés du Caucase, en particulier des Tchétchènes de cette région et de la péninsule des Balkans. Tous ces groupes nourrissaient une haine des Arméniens contre lesquels ils projetaient leur animosité anti-chrétienne, héritée de leur conflit avec la Russie chrétienne ou les nationalités chrétiennes de la péninsule balkanique, dont ils avaient été chassés ou qu'’ils avaient choisi d'’abandonner. Leur cupidité et leur appât du gain n'’en étaient cependant pas moins féroces, de même que leur désir ardent de luxure et de sexualité débridée.

Via l'’immolation en masse des orphelins arméniens s'’exprimait surtout un sadisme diabolique. Une fois éliminé le reste de la population arménienne, ces vestiges constituaient une nuisance pour les perpétrateurs. Pour différentes raisons, l'on estima plus économique de mettre un terme à leur malheur en les brûlant en masse. Dans quatre provinces, Diyarbakir, Harpout [Kharpert, l'actuelle Elazığ NdT], Bitlis et Alep, cette méthode fut appliquée avec une cruauté sans égale. A Diyarbakir, par exemple, le docteur Reshid, un Tcherkesse originaire du Caucase, et le gouverneur-général de la province « prirent 800 enfants et les enfermèrent dans un bâtiment auquel ils mirent le feu » (24). Le fait que ce genre d'’atrocités ne se limitait pas à brûler vifs des victimes est prouvé par l’'extrait suivant du Journal d'’un missionnaire catholique français, qui se trouvait là durant ces massacres, à savoir de juin à décembre 1915 :

« Dans cette province, il était habituel d’'enterrer vivants des centaines d'’enfants, âgés de 7 à 13 ans, dans de vastes fosses et simultanément. Passé un délai de plusieurs jours, l’'on pouvait voir les ondulations de la terre qui traduisaient l’'agonie de ces âmes, s'’agitant depuis les entrailles de leurs hécatombes. » (25)

Autre exemple, d'’après le récit d’'un témoin oculaire à Furuncular, dans le district de Malatya, province de ’Harpout, les gendarmes brûlèrent vifs dans une grande fosse, aménagée au préalable, une centaine d’'enfants arméniens, âgés de 3 à 4 ans. Pressentant leur mort imminente, les victimes se mirent à crier de manière hystérique et désespérée, tandis qu’'elles étaient jetées dans la fosse, située dans un endroit nommé, triste ironie du sort, le « Jardin des enfants » [Çocuklar-Bahçesi]. Cette atrocité fut néanmoins réalisée en quelques minutes seulement (26). Dans la

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province de ’Harpout, le préfet Kadri « fit brûler vifs 800 enfants originaires de Palou », localité située dans la province de Diyarbakir (27).

Lors d'’une de ces interminables marches de la mort, de Deir-es-Zor jusqu'’aux deux principaux camps de mort situés dans les déserts de Mésopotamie, à Souvar et Shedadiye, quelque 5 000 enfants arméniens furent brûlés vifs dans un enfer de feu et de mort. Quatre jours durant, environ 60 000 déportés décharnés furent conduits vers ces camps. Le 25 août 1916 (ou le 7 septembre 1916, selon le nouveau calendrier), jour de la fête musulmane du Sacrifice [kurban bayrami], les orphelins furent regroupés et entassés dans un vaste orphelinat à Deir-es-Zor. Puis ils furent amenés par convois dans un lieu situé à une heure de la ville, arrosés de pétrole et brûlés vifs (28). Cette méthode d’'extermination par immolation ne se limita pas néanmoins aux enfants. Comme le précise un témoin oculaire juif, elle fut infligée à la même époque et dans cette même région de Deir-es-Zor à des foules d’'autres Arméniens, principalement des femmes. Ce témoin, Eitan Belkind, était officier dans l’'armée turque et fut nommé à l’'État-major de la 4ème Armée ottomane, dont la juridiction comprenait Alep, les déserts de Mésopotamie et Deir-es-Zor, en particulier. Il fut affecté au voisinage du Khabour, qui traverse Suvar et Shedadiye.

Voici son récit :

« Après un périple de trois jours, j’'atteignis le cœoeur de la Mésopotamie où je fus témoin d'’une tragédie horrible []. Les soldats tcherkesses ordonnèrent aux Arméniens de ramasser des aubépines et des chardons, puis de les empiler de manière à former une haute pyramide []. Après quoi, ils lièrent par les poings tous les Arméniens qui se trouvaient là, quelque 5 000 âmes, les regroupèrent en cercle autour de l’'amas d’'aubépines et de chardons, auquel ils mirent le feu, créant un brasier qui s’éleva jusqu’'au ciel, au milieu des hurlements de ces désespérés, brûlés vifs par les flammes []. Deux jours après, je revins à cet endroit et découvris les cadavres calcinés de milliers d'’êtres humains. » (29)

Un officier allemand de haut rang, le colonel Ludwig Schraudenbach, commandant la 14ème Division ottomane, qui opérait surtout en Mésopotamie, relate dans ses Mémoires d’'après-guerre une autre méthode d’'immolation. « Les enfants, précise-t-il, furent placés entre des planches de bois, auxquelles ils furent attachés, puis brûlés vifs. » (30) Mais c’'est dans la province de Bitlis qu’'eurent lieu les opérations

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d'’immolation d'’enfants les plus conséquentes. La participation en masse de certains groupes tribaux kurdes à ces opérations causa des ravages au sein de la population victime. Cette extermination fut lancée par le gouverneur-général de la province, Mustafa Abdulhalik (Renda), qui se trouvait être le beau-frère du ministre de l’'Intérieur, futur Grand Vizir, Mehmed Talaat Pacha, le principal architecte du génocide arménien. L'’évêque catholique arménien de Trabzon témoigne :

« Après avoir rassemblé un millier de jeunes enfants, le gouverneur-général Mustafa Abdulhalik les conduisit vers un endroit nommé Tashod, où il les fit brûler vifs en présence de notables et d’'une multitude de Turcs, tout en hurlant ces mots : « Il est nécessaire d'’effacer une fois pour toutes le nom Arménien dans ces provinces pour la sécurité de la Turquie ! »

Leurs restes, ainsi que ceux qui étaient encore en vie, furent ensuite jetés dans des fosses spécialement aménagées ; les gémissements de ceux qui n'’avaient pas été totalement brûlés se firent entendre des jours durant. » (31)

Deux témoins oculaires européens relatent de même ces atrocités par immolation. La missionnaire suédoise Alma Johansson, en charge de l’'orphelinat allemand de Mouch, précise que les orphelins arméniens, ainsi que le personnel de l’'orphelinat, furent « brûlés vifs » [lebendig verbrannt]. « Entendre les cris de ces gens et des enfants en train de brûler vifs chez eux nous déchirait le coeœur. Les soldats prenaient beaucoup de plaisir à les entendre [] » (32). De son côté, le médecin allemand H. Stoffels, membre du Corps expéditionnaire perse, rapporta auprès du consul d’'Autriche à Trabzon que, sur sa route vers Mossoul, il découvrit à Mouch (et Siirt, située dans la même province) « un grand nombre de localités anciennement peuplées d'’Arméniens, dans les églises et maisons desquelles il découvrit les cadavres carbonisés et décomposés de femmes et d'’enfants » [verkohlte und verweste Frauen und Kinderleichen] (33).

Citons encore un major vénézuélien qui offrit volontairement ses services à l'’armée turco-ottomane durant la Première Guerre mondiale et qui fut affecté dans les zones de Bitlis, Van et Mouch en tant qu'’inspecteur général des forces turques en Arménie. Il relate dans ses Mémoires qu’'à Mouch « des femmes et des enfants furent parqués et brûlés vifs [] » (34). Mais le témoignage oculaire peut-être le plus décisif sur l’'extermination

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réelle des enfants arméniens à Mouch, province de Bitlis, émane d'’un commandant de l’'armée turque, le général Mehmed Vehib. Suite à l'’exécution de la majeure partie du génocide arménien, il fut nommé commandant en chef de la 3ème Armée en février 1916. Vaillant officier, il fut consterné de réaliser qu'’à cause de lui, toute une nation avait quasiment disparu de cette terre. Un massacre local de soldats arméniens, affectés à un bataillon de travaux forcés, dans sa juridiction, l'’incita à conduire une enquête, instaurer une cour martiale et faire exécuter deux génocidaires. Dans son rapport d’'après-guerre détaillé, préparé à la demande du Tribunal militaire turc, il donne un aperçu de la nature du génocide qui eut lieu dans les régions des six provinces orientales soumises à l’'autorité de la 3ème Armée. Dans ce rapport, le général Vehib témoigne de ce qu'’il vit personnellement lors d’'une tournée d'’inspection :

« Les femmes et les enfants arméniens furent brûlés vifs dans le village de Tchurig, situé à 5 kilomètres au nord de Mouch. »

Il découvrit les restes calcinés des victimes et déclara, indigné : « L'’on trouverait difficilement dans l'’islam un parallèle avec une telle atrocité et une telle sauvagerie. » [Tarihi Islamda misli örülmemis bir zulum ve vahset] (35).

Une autre source militaire turque, des plus crédible, confirme ouvertement et sans équivoque l’'extermination radicale à laquelle les Arméniens de Mouch et 98 villages arméniens de la plaine de Mouch furent soumis –avec cet alibi douteux selon lequel « des unités arméniennes armées attaquaient les soldats et les villages turcs ». Cette source révèle aussi les opérations d'’immolation à grande échelle qui furent menées par Küçük Kâzým, lequel, d’'après cette source turque, « incendia toute la vallée de Mouch et anéantit les Arméniens » (36).

Les éléments qui facilitèrent les atrocités visant les enfants arméniens

Comme il est de règle, le niveau de réussite d’'un génocide repose, toutes choses étant égales par ailleurs, sur le degré d’'absence de pitié, confinant à la perversion, avec laquelle le crime est conçu, organisé, supervisé et mis en œoeuvre. Toutefois, plus souvent qu'’on ne le croit, c’'est au niveau de la mise en oeœuvre que le succès final est évalué et décidé. Comme nous l’'avons vu plus haut, un grand nombre des perpétrateurs du

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génocide arménien furent hautement motivés par leur engagement. Frustration, agression déplacée, haine, cupidité et, dans une mesure non négligeable, conditionnement culturel à une violence primordiale constituèrent un ensemble de facteurs, lesquels convergèrent au sein d'’un élan atavique pour le génocide.

Un rapide examen du modus operandi de Salih Zeki, mutassarif [gouverneur] de Deir-es-Zor et cheville ouvrière de la seconde phase du génocide arménien dans les déserts de Mésopotamie durant l’'été 1916, livre quelques aperçus sur ce genre de motivations. A plusieurs reprises, il reprocha à ses subalternes tchétchènes leurs insuffisances en matière de cruauté et de perversion. A Deir-es-Zor, par exemple, il rassembla ses exécutants tchétchènes et leur intima de ne plus se laisser influencer par la pitié ou séduire par la corruption, aidant ainsi certains Arméniens à échapper à leur sort.

Il gagna ensuite à cheval une tente voisine, s’'empara d’'un enfant arménien âgé de deux ans, l'’apporta aux Tchétchènes et déclara :

« Même cet innocent, à supposer qu'’il soit possible de considérer comme innocent un rejeton arménien, car ces fils de putes ne sont plus innocents, doit être tué, comme tous les autres de son âge, sans pitié ! Un jour viendra où ils se lèveront, pourchasseront les responsables pour les massacres des Arméniens et se vengeront ! »

Puis il fit tournoyer à plusieurs reprises l’'enfant dans les airs et lui fit heurter violemment le sol.

Une autre fois, il sermonna à nouveau ses aides tchétchènes et arabes, leur interdisant strictement de relâcher leurs efforts et de permettre à quelque Arménien que ce fût de s’'enfuir :

« Quel besoin avez-vous de bakchichs ? Si c’'est de l’argent que vous voulez, tuez-les d’'abord et ensuite vous aurez tout leur argent et leurs biens ! Tuez-les d’abord et vous aurez ensuite tout ce qu'’ils possèdent ! [] Vous rendez service à l’'empire ! Votre travail est donc légitime ! Vous avez accompli votre mission, mais sachez que si l'’un de ces fils de putes, encore petit garçon, reste en vie, il se vengera un jour ! » (37)

Salih Zeki s'’appuya presque entièrement sur les tribus tchétchènes qui vivaient principalement à Sefa, au sud-est de Ras-ul-Aïn et qui avaient, à

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l’'origine, émigré du Caucase. Les chefs des gouvernements locaux à Ras-ul-Aïn, Suvar, Shedadiye et Hassiche, furent ses complices les plus proches. En outre, il coopta le député de Deir-es-Zor, le gouverneur d'’Aneh, les commandants Salahaddin et Ali Bey, le colonel de cavalerie Hasan, le lieutenant de cavalerie Tevfik, le commandant Mustafa de la garnison de Deir-es-Zor, le chef de la police d’'Aneh, Bedri, l’'inspecteur de police Balsidi, ainsi qu’'une dizaine d’officiers de police (38).

Cette sous-culture, composée de barbarie primordiale, joua pleinement dans plusieurs cas qui furent recensés par des témoins oculaires étrangers et des survivants arméniens. Un chroniqueur allemand rapporte ainsi comment des gendarmes extirpèrent les cerveaux d’'enfants arméniens qui étaient à la traîne derrière les convois, en leur brisant le crâne (39). Citons encore trois autres exemples sur les tueries des gorges de Kemakh, de sinistre réputation, près d'’Erzinçan, fournis par deux survivantes arméniennes :

1. 25 mai 1915

« Dans la plaine voisine de la passe de Kemakh, où nous campions, les gendarmes entrèrent dans une tente voisine et, désireux de s’'emparer d’'une très belle fille, Armine, ils massacrèrent son père, son frère et deux jeunes neveux. Armine fut emmenée et ne revint jamais. »

(Yepraksi Yanikian)

2. 26 mai 1915

« Au même endroit, en plein jour, deux gendarmes tuèrent à coups de baïonnette Aram Kasbarian et emmenèrent sa très belle femme. Son fils, âgé de six ans, qui pleurait et criait auprès du corps en sang de son père, fut emmené lui aussi, puis un long bâton en bois fut introduit de force dans son rectum et il fut exhibé de la sorte devant la foule aux cris de : ‘Voici votre drapeau !’ »

(Yepraksi Yanikian)

3. 26 mai 1915

« Au même endroit, plusieurs gendarmes arrachèrent de force des bras de sa mère le jeune Mesrop, âgé de cinq ans, et lui clouèrent sur une

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armature en bois les yeux, les mains et les pieds. Puis il fut élevé au milieu de la foule aux cris de : ‘Voilà votre Christ et sa Croix ! Qu'’il vienne vous sauver !’ »

(Arevalouys Pachalian) (40)

Mabel Evelyn Elliott, médecin américaine qui exerçait à Istanbul durant l'’armistice en qualité de directrice médicale du Near East Relief [Secours pour le Proche-Orient] et déléguée des hôpitaux américains pour femmes, rapporte dans ses Mémoires des études de cas qu’'elle [effectua] au Refuge pour jeunes filles arméniennes à Üsküdar, ville située sur la rive asiatique d’'Istanbul, là où Florence Nightingale jeta les bases de la Croix-Rouge et la tradition de l'’infirmerie moderne. Ces cas concernèrent près de 150 survivantes, victimes du génocide arménien, présentées comme des « jeunes filles-enfants » par le docteur Elliott :

« Il faut vous les représenter comme je m’'en souviens, passant, l'’une après l’'autre, par mon cabinet de consultation. D’'aimables jeunes filles, les cheveux brossés et les ongles des mains brillants, s'’exprimant à voix basse et portant avec un goût instinctif leurs vêtements d'’emprunt. Aucune d'’elles n'’avait parlé à personne de son vécu durant la guerre. Pour la première fois, leur réticence fut ébranlée, nécessairement, par des questions d’'ordre professionnel et, lorsqu'’elles se mirent à parler, ce fut comme si elles ne pouvaient plus s'’arrêter. Déversant toute leur histoire.

Ce que j'’appris était véritablement incroyable. Un médecin voit plus profondément dans les abîmes de la société humaine que quiconque, excepté un prêtre, mais je ne connaissais que l’'Amérique.

Chose tout aussi incroyable, le fait que ces jeunes filles aient vu et enduré [tant d'’horreurs] et survécu, assises là pour en parler. Leurs récits ne différaient guère ; la différence résidait dans leur tempérament ainsi dévoilé. Certaines s'’asseyaient calmement, les mains jointes, parlant sans cesse à voix basse, pâlissant de plus en plus, jusqu'’à ce que le sang s'’effaçât de leurs lèvres. D'’autres s’'agitaient, perdant peu à peu tout contrôle et finissaient par hurler et éclater en sanglots.

Mieux valait pour elles déverser cette amertume si longtemps contrainte derrière leur silence. Je ne les arrêtai pas. Je me tenais assise dans cette petite pièce blanche et j’'écoutais. Alors se présenta une autre fille, dont l’histoire n'’était pas dénuée d’'une

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incroyable invraisemblance. Les paupières closes, c'’est la jeune fille la plus belle que j'’aie vue au sein d'’un peuple renommé pour la beauté de ses femmes. Ses traits ressemblaient à ceux que nous ont préservé les ciseaux des grands artistes de l'’Antiquité; sa peau était pareille à celle d’'un enfant et son corps n'’était que lignes harmonieuses. Mais, lorsqu'’elle ouvrait les yeux, l’'on avait peine à la regarder. Un de ses globes oculaires pendait hors de son orbite d’'une manière si grotesque que l’'on songeait à une gargouille.

Je n’'arrivais pas à le croire. J'’avais grandi, accoutumée à entendre des horreurs comme jamais, mais celle-ci était incroyable. Lorsqu’'un couteau ou un fer rougi aurait servi dans ce but, pourquoi recourir à une opération chirurgicale aussi délicate ? Il s’'agit là d’'une question à laquelle je ne puis répondre ; une question dont la réponse est si ancrée dans le caractère turc que seul un Turc pourrait y répondre. Car, lorsque j’'examinai cet œoeil, je reconnus sans aucun doute que son histoire était véridique. Les cicatrices microscopiques étaient bien là, parmi les muscles ténus de son œoeil. Quelque chirurgien entraîné et habile avait fait usage de son art sur la table d’'opération pour rendre cette jeune fille hideuse. Il fit cela, tandis que des centaines de soldats turcs, blessés au combat pour leur pays, mouraient par manque d'’aide chirurgicale. » (41)

Une telle manifestation de haine séculaire condensée, muée en sadisme professionnel, ne saurait être dissociée d’'un système social dans lequel la haine était entretenue, alimentée et même récompensée. Les données complémentaires recueillies par le docteur Elliott et ses commentaires afférents attestent ce fait, éclairant parallèlement le ciblage diabolique et atroce des enfants, en tant que partie intégrante d’'un génocide organisé.

Renvoyons enfin à un rapport adressé au Département d'’Etat des Etats-Unis par un autre médecin américain, le docteur George B. Hyde, de la Croix-Rouge américaine, qui était en poste en Cilicie en 1919. En 1920, il informe le Département d’'Etat et aussi le sénateur Warren Harding, peu avant que ce sénateur républicain de l’'Ohio ne soit élu 29ème Président des Etats-Unis, des représailles exercées contre les enfants arméniens, durant la Première Guerre mondiale. Il déclare qu'’il « a traité plusieurs centaines d'’enfants chrétiens des deux sexes, âgés de 5 à 12 ans, sur lesquels les Turcs ont commis les pires outrages. » Il estime qu’'au moins « 9 sur 10 de ces victimes de la sauvagerie turque ont certainement péri » (42).

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Rares exceptions de Justes turcs

L’'ampleur du nombre de victimes du génocide arménien témoigne de l’'échelle du succès de cette entreprise de mort, de la part du régime ittihadiste Jeune-Turc. Mais elle atteste aussi du petit nombre de Justes turcs, dont l’'engagement en nombre significatif eût pu faire la différence dans l'’issue de ce génocide. Il est vrai qu'’il y avait des ordres stricts et des menaces très rigoureuses visant un tel engagement ; or les opportunités de circonvenir de tels ordres furent tout aussi conséquentes. Clivages religieux et provocations en temps de guerre à l’'encontre des Arméniens se combinèrent afin d’'empêcher l'’intervention d’'un nombre significatif de Turcs pour intercéder ou aider directement les Arméniens ciblés en vue de destruction.

Quoi qu'’il en soit, il est néanmoins vrai que, même lorsqu'’une minorité négligeable tente de porter secours, ces gens courageux doivent être distingués et reconnus pour leur bienveillance. Les cas ci-dessous en sont des exemples éloquents. Ce qui ne signifie pas qu’'ils soient complets et exhaustifs. L’'un d’eux est à la fois frappant et émouvant.

Selon une information fournie par le Patriarcat arménien d'’Istanbul, durant l’'armistice, plusieurs officiers militaires turcs généreux, prenant de grands risques personnels, prirent la peine d’emmener avec eux et de remettre au Patriarcat plusieurs garçons et filles orphelins depuis des provinces aussi lointaines qu’e Harpout, Alep et Diyarbakir. Autre exemple, un colonel osa transporter 11 petites filles jusqu'’à Istanbul et les remettre au Patriarche (43). A Arabpunar, un major turc germanophone apprit à un employé allemand du Chemin de Fer Bagdad qu'’il avait avec son frère recueilli et emmené avec eux une petite Arménienne, trouvée dans les rues de Ras-ul-Aïn. Il critiqua violemment les autorités pour ces atrocités que, dit-il, « notre Coran condamne » (44). Plus émouvant encore, l’'histoire d’'un mollah turc, juge et chef religieux à Mouch, qui mourut en tentant de sauver des femmes et des enfants arméniens. Après avoir sélectionné et transféré les Arméniennes les plus jeunes et les plus jolies qu'’une foule ameutée se préparait à brûler vives, Moussa Beg, célèbre chef d’'une bande de brigands kurdes, s’'apprêtait à immoler le reste dans le village d’'Avzoud. Rappelant qu’aucune religion, fût-elle musulmane ou chrétienne, ne permet de brûler vifs des femmes et des enfants, le mollah intervint énergiquement afin de protester. Et, espérant que cela empêcherait un holocauste imminent, s'’abrita dans le bâtiment même où les victimes avaient été regroupées. Les meurtriers ne firent que le

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tourner en ridicule et, sans se décontenancer, poursuivirent leur entreprise. Ainsi le mollah périt-il dans l’'enfer qui s'’ensuivit, ainsi que les autres victimes qu'’il avait tenté de sauver. (45)

L'entreprise génocidaire visant les enfants arméniens est également pertinente et significative au regard du sort final des enfants survivants. Des milliers de garçons arméniens furent adoptés dans des familles et élevés en tant que Turcs. Des dizaines de milliers de fillettes et de jeunes filles furent de même intégrées au sein de la nation turque en qualité de servantes, concubines pour les harems ou épouses légitimes, après avoir été converties à l’'islam. Beaucoup d’'autres dépérirent encore dans les orphelinats. Le thème des enfants arméniens en tant que victimes du génocide, pour être complet, nécessite d’'être à nouveau exploré en termes d'’étape finale de cette entreprise, à savoir le sort différencié des orphelins survivants, des concubines, des épouses et des convertis.

Notes

1. Ahmed Refik Altýnay, Iki Komite Iki Kýtal [Deux Comités, deux massacres], Istanbul, 1919, p. 23. Il fut nommé à l’'État-major général ottoman, 2ème Département, Contre-espionnage, en tant que lieutenant de marine. Après la guerre, il exerça en qualité de professeur d'histoire à l’'université d’'Istanbul et publia plusieurs ouvrages.

2. Henry Morgenthau, Ambassador Morgenthau's Story, New York : Garden City, 1918, p. 312.

3. The Treatment of Armenians in the Ottoman Empire 1915-1916. Documents presented to Viscount Grey of Fallodon. Secretary of State for Foreign Affairs by Viscount Bryce. [Compilés par Arnold Toynbee]. Londres : His Majesty's Stationery Office. Miscellaneous N° 31 (1916), p. 90, 248, 323, 351, 374, 378, 385-6, 455, 485-6, 540, 553, 561. (Cette importante compilation a été rééditée en 2000 et est maintenant disponible auprès de l'Institut Komitas de Princeton, New Jersey.)

4. Archives du ministère allemand des Affaires Etrangères - sigle A.A. Türkei 183/44, A25739 ; cote dans le nouveau système de cataloguage : R14093, n° 2463, adressé d’'Alep à l'Ambassade d'Allemagne à Constantinople (Istanbul), le 29 août 1916.

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5. Vahakn N. Dadrian, « The Framework : The Armenian Genocide : An Interpretation », in : Jay Winter, éd., America and the Armenian Genocide of 1915, Cambridge : Cambridge University Press, (à paraître) (ouvrage paru en 2004 – NdT). Voir la Section III, intitulée « The Case of Trabzon : A Microcosm of the Armenian Genocide ».

6. Vahakn N. Dadrian, « The Turkish Military Tribunal’s Prosecution of the Authors of the Armenian Genocide : Four Major Court-Martial Series », Holocaust and Genocide Studies, vol. 11, n° 1 (Spring 1997), p. 39-42 (audiences concernant Trabzon).

7. Vahakn N. Dadrian, « The Documentation of the World War I Armenian Massacres in the Proceedings of the Turkish Military Tribunal », International Journal of Middle East Studies, vol. 23, n° 4 (November 1991), p. 574, note 55 ; Archavir Sheeragian, Gudagun Err Nahadagneroun [Le Testament des Martyrs], Beyrouth, 1965, p. 262-263.

8. U.S. National Archives [Archives Nationales des Etats-Unis] – RG59.867.4016/128. 28 juillet 1915 ; ibid., 4016/411, n° 169, 11 avril 1919.

9. A.A. Botschaft Konstantinopel 170, enregistrement n° 3841, rapport du 23 août 1915.

10. Edition du 2 avril 1919.

11. Leslie A. Davis, The Slaughterhouse Province. An American Diplomat's Report on the Armenian Genocide, 1915-1917. Susan K. Blair, éd. New Rochelle, N.Y., 1989, p. 64, 79, 82, 83, 87. Une copie de ce rapport en 132 pages tapées à la machine, se trouve aux Archives Nationales des Etats-Unis, cote : RG59.867.4016/392. [Traduction française par Anne Terre : La Province de la mort : archives américaines concernant le génocide des Arméniens, 1915, précédé de : Lettre ouverte à Bernard Lewis et quelques autres, par Yves Ternon, éditions Complexe, 1994, 241 p. - NdT]

12. Morgenthau, Ambassador [cf. note 2], p. 318. Voir aussi The Treatment [cf. note 3], p. 239.

13. Vahakn N. Dadrian, « The Comparative Aspects of the Armenian and Jewish Cases of Genocide : A Sociohistorical Perspective », in : A.S. Rosenbaum, éd., Is The Holocaust Unique ? Perspectives on Comparative

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Genocide, Boulder, 1996, p. 131.

14. British Foreign Office Archives [Archives du ministère des Affaires Etrangères de Grande-Bretagne] –cote : FO 371/2781/264888, Appendix [Supplément] B, rapport n° 1, p. 6-7.

15. The Treatment [cf. note 3], p. 442-443.

16. Raymond Kévorkian, « L'extermination des déportés arméniens ottomans dans les camps de concentration de Syrie-Mésopotamie (1915-1916). La deuxième phase du génocide », Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine, n° spécial, vol. II, Paris, 1998, p. 109, 119.

17. Bruno Eckart, Meine Erlebnisse in Urfa [Choses vues à Ourfa], Potsdam-Berlin, 1922, p. 18-19.

18. Ararat, vol VI, n° 66, p. 422. La déclaration sous serment du capitaine Nebil se trouve dans les archives du Patriarcat arménien de Jérusalem. Dossier Zh, document 747, n° 49.

19. Ephraim K. Jernazian, Judgment Unto Truth : Witnessing the Armenian Genocide, New Brunswick, N.J., 1990, p. 65.

20. Jacob Künzler, Im Lande des Blutes und der Tränen. Erlebnisse in Mesopotamien Während des Weltkrieges [Au Pays du sang et des larmes. Choses vues en Mésopotamie durant la guerre mondiale], Berlin-Potsdam, 1921, p. 77, 87. Dans la nouvelle édition, publiée par Hans-Lukas Kieser, Zürich : Chronos Verlag, 1999, p. 99, 108-109.

21. M. Esmerian, Aksoree yev Baderazmee Guragneroun Metch [Dans les flammes de l'exil et de la guerre], Boston, 1952, p. 94-95, 105, 108-109.

22. Haigachen Darekirk [L'année arménienne]. Vol. 1, 1922, p. 328. Les noms de quatre des victimes sont recensés dans cette source.

23. Mariam Kokmanian, « Hayatchintch Sarsapner » [Atrocités lors de la campagne d'extermination des Arméniens], Djagadamard (journal arménien d'Istanbul), 17 janvier 1919.

24. Morning Post (quotidien londonien), 7 décembre 1918.

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25. Thérèse Philippe Bresse, La Famine de la Syrie et le martyre de l'Arménie, Alexandrie, 1919, p. 8, 9.

26. G. Kapigian, Yegernabadoum [L'Holocauste], Boston, 1924, p. 251-253.

27. British Foreign Office Archives - FO608/244/8183, folio 407.

28. Téotig, « Mius Merelotzu » [L'autre Journée de commémoration), in : Amenoun Daretzoutzu [Almanach pour tous], Istanbul, 1921, p. 315-319.

29. Yaïr Auron, The Banality of Indifference : Zionism and the Armenian Genocide, New Brunswick, N.J., 2000, p. 181, 183.

30. Ludwig Schraudenbach (colonel de réserve), Muharebe [Guerre], Berlin-Vienne, 1925, p. 351-352.

31. Mémoires de Monseigneur Jean Naslian, évêque de Trébizonde, Vienne, 1955, p. 146, 413. Page 138 de ce même ouvrage, figure une description de l’'immolation à Norchen, près de Mouch, du Primat catholique arménien de Mouch. Monseigneur Naslian se trouvait par hasard en Europe lors du génocide et put ainsi échapper à un sort similaire.

32. A.A. Türkei 183/48, A34435 ; cote R14097 dans le nouveau système de cataloguage, rapport du 1er octobre 1917. Voir aussi : Germany, Turkey and Armenia. A selection of documentary evidence relating to Armenian atrocities from German and other sources, Londres, 1917, p. 26.

33. Archives du ministère autrichien des Affaires Etrangères. 12 Türkei/380, folio 909, 26 mai 1917.

34. Rafael de Nogales, Four Years Beneath the Crescent, traduction anglaise par Muna Lee, New York-Londres, 1926, p. 135.

35. Vahakn N. Dadrian, « The Armenian Question and the Wartime Fate of the Armenians as Documented by the Officials of the Ottoman Empire’s World War I Allies : Germany and Austria-Hungary », International Journal of Middle East Studies, vol. 34, n° 1 (February 2002), p. 76-77, p. 84 et 85, note 111. 36. Ilhan Selçuk, Yüzbaþý Selahattin’in Romaný [Le Roman du capitaine

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Selahattin], Istanbul, vol. 1, 1993, p. 124. 37. Kévorkian, « L’extermination » [cf. note 16], p. 190, item 47 ; p. 192, item 48. 38. Ibid., p. 180, 184. 39. Heinrich Vierbücher, Armenien 1915. Die Abschlachtung eines Kulturvolkes durch die Türken [Le Massacre d’un peuple cultivé par les Turcs], Hambourg, 1930, p. 58. 40. Levon K. Daghlian, D.M.D. [docteur en médecine dentaire], Memories of the Holocaust, Boston, 1976, p. 48. 41. Mabel Evelyn Elliott, Beginning Again at Ararat, New York, 1924, p. 20-26. Voir aussi Vahakn N. Dadrian, « The Role of Turkish Physicians in The World War I Genocide of Ottoman Armenians », Holocaust and Genocide Studies, vol. 1, n° 2 (1986), p. 169-192. 42. The Lausanne Treaty, Turkey and Armenia, ed. by The American Committee Opposed to the Lausanne Treaty, New York, 1926, p. 71. 43. Bibliothèque Nubar, Paris. Archives du Patriarche Zaven Ier, 1914-1916. Dossier 288/P. 1, 2/6. 44. A.A. Türkei 183/38, A 23991, ou R14087. Rapport de W. Spieker. En annexe au communiqué du consul d’Allemagne à Alep Rössler, daté du 3 septembre 1915. Cote : 183/38, A28019. Annexe n° 81. 45. Henry Barby, Au pays de l’épouvante, Paris : Albin Michel, 1917, p. 96.

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Source : http://forum.hyeclub.com/showthread.php/13993-Children-as-Victims-of-Genocide-The-Armenian-Case-by-Vahakn-N.-Dadrian Publié in Journal of Genocide Research, vol. 5, n° 3, 2003, p. 421-437 - http://www.tandfonline.com/toc/cjgr20/5/3 Traduction : © Georges Festa – 08.2011.

NdT : Signalons la traduction de Louise Kiffer Sarian, où ne figure pas l'apparat critique : http://ermeni.hayem.org/francais/enfantsvictimesdegenocides.htm

http://armeniantrends.blogspot.com/2011/08/vahakn-n-dadrian-children-as-victims-of.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=100522

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CPI : La Jordanie a manqué à son devoir d’arrêter Omar el-Béchir

Info Collectif VAN – www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente ici le Communiqué de presse de Human Rights Watch publié le 6 mai 2019.

Légende photo : Omar el-Béchir salue ses partisans lors d’un rassemblement à Khartoum, au Soudan, le 9 janvier 2019. Il a été évincé du pouvoir trois mois plus tard, le 11 avril 2019. © 2019 Mahmoud Hjaj/AP Photo

Publié le 7 mai 2019

Human Rights Watch

6 mai 2019 12:17PM EDT

CPI : La Jordanie a manqué à son devoir d’arrêter le Président soudanais Omar el-Béchir

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale a statué que les États ont l’obligation d’arrêter les dirigeants visés par un mandat d’arrêt

(Genève) – Le 6 mai 2019, la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé que la Jordanie avait manqué à ses obligations juridiques internationales de procéder à l’arrestation du président soudanais Omar el-Béchir lors d’une visite effectuée par ce chef d’État en 2017, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. La Chambre d’appel de la CPI a conclu qu’un chef d’État en exercice ne bénéficie pas de l’immunité pour des crimes graves

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présumés, même s’il dirige un pays qui n’a pas encore rejoint la CPI.

El-Béchir, qui a été destitué le 11 avril 2019 après quatre mois de protestations massives à travers tout le Soudan, est visé par un mandat d’arrêt de la CPI pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés dans le cadre de la campagne contre-insurrectionnelle violente menée par Khartoum dans la région du Darfour. Ce conflit a provoqué la mort de plus de 300 000 personnes et le déplacement de plusieurs millions d’autres. La décision rendue aujourd’hui était relative à une visite officielle en Jordanie, État partie au Statut de Rome de la CPI, lors d’un sommet de la Ligue arabe qui s’est tenu en mars 2017.

« Dans une importante décision, la CPI a conclu que les dirigeants sous le coup de chefs d’accusation émis par cette juridiction ne sont pas à l’abri d’une arrestation », a déclaré Elise Keppler, directrice adjointe du programme Justice internationale à Human Rights Watch. « Cette décision contribue à garantir que les victimes d’atrocités de masse ont accès à la justice, même lorsque les plus hauts responsables gouvernementaux sont impliqués dans des crimes. »

Le Soudan n’est pas partie au Statut de Rome de la CPI, mais en 2005, le Conseil de sécurité de l’ONU a renvoyé la situation au Darfour à la Cour. Le procureur de la CPI a ouvert une enquête et des mandats d’arrêt ont été émis en 2009 et 2010 contre el-Béchir. Au moment de sa visite, la Jordanie avait déclaré ne pas être contrainte d’arrêter el-Béchir compte tenu de son statut de dirigeant d’un État non membre de la CPI.

Les cinq juges de la Chambre d’appel ont confirmé à l’unanimité la décision de la Chambre préliminaire II, selon laquelle la Jordanie était tenue d’arrêter el-Béchir lorsque celui-ci se trouvait sur son territoire. Ils ont estimé qu’il n’y avait pas d’immunité pour les chefs d’État vis-à-vis d’un tribunal internationale compétente. En conséquence, les juges ont conclu à l’absence préalable d’une notion d’immunité pour les chefs d’État – qui protège les dirigeants sur un sol étranger contre le risque d’arrestation – qui aurait dû être levée.

La Chambre d’appel a en outre estimé que la résolution du Conseil de sécurité qui a renvoyé le Darfour à la CPI exige également que le Soudan coopère pleinement avec elle. Les juges ont estimé que cette obligation impose à Khartoum de veiller à ce que toute immunité éventuelle ne fasse pas obstacle au fonctionnement de cette juridiction.

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La Chambre d’appel a statué que la Jordanie était également tenue d’arrêter el-Béchir, le royaume hachémite et le Soudan étant tous deux parties à la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, qui fait obligation à ses signataires de prévenir et punir le crime de génocide, l’un des chefs d’accusation qui pèse sur el-Béchir.

La Chambre d’appel a en outre conclu, à la majorité, que la Chambre préliminaire avait utilisé à tort son pouvoir discrétionnaire en référant la non-coopération de la Jordanie à l’Assemblée des Etats parties et au Conseil de sécurité de l’ONU, sur la base d’une conclusion erronée selon laquelle la Jordanie n’avait pas demandé la tenue de consultations avec la Cour.

Le Soudan a, à plusieurs reprises, fait obstruction à l’enquête de la CPI au Darfour et quatre autres individus sont toujours visés par un mandat d’arrêt de la Cour pour des crimes présumés commis au Darfour.

Lors de sa présidence, el-Béchir avait cherché à maintenir sa légitimité – et à bafouer la CPI – en se rendant à l’étranger alors qu’il était visé par un mandat d’arrêt. Il a été reçu par certains pays, membres et non membres de la CPI, tandis que d’autres ont clairement indiqué qu’il n’était pas le bienvenu sur leur territoire ou reprogrammé des réunions pour éviter sa présence. Des organisations non gouvernementales en Afrique et dans le reste du monde ont fait campagne pour obtenir sa reddition.

Le 17 avril, les médias ont indiqué qu’el-Béchir était détenu dans la prison de Kober à Khartoum, la capitale soudanaise. Le conseil militaire de transition, qui a pris le contrôle du pays, a déclaré qu’il ne livrerait pas el-Béchir à la CPI, mais que celui-ci pourrait être jugé au Soudan ou qu’un futur gouvernement civil pourrait le faire. Human Rights Watch a exhorté le conseil militaire de transition à remettre rapidement el-Béchir à la CPI.

La Chambre d’appel de la CPI a entendu les plaidoiries du 10 au 14 septembre 2018. Les procureurs de la CPI enquêtent sur el-Béchir depuis 2005, lorsque le Conseil de sécurité avait saisi cette juridiction de la situation au Darfour. Deux mandats d’arrêt non exécutés visant el-Béchir sont liés à l’enquête sur cinq chefs d’accusation de crimes contre l’humanité, sur deux chefs de crimes de guerre et sur trois chefs de génocide. La CPI avait précédemment constaté que des États parties au statut de Rome, notamment l’Afrique du Sud, le Tchad, l’Ouganda, le

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Malawi et Djibouti, avaient manqué à leurs obligations de membres de la CPI en ne procédant pas à l’arrestation d’el-Béchir au moment de ses visites officielles dans ces pays.

« Qu’il soit président ou prisonnier au Soudan, el-Béchir reste un fugitif de la CPI pour les crimes les plus graves commis au Darfour », a conclu Élise Keppler. « El-Béchir devrait être livré à la CPI pour répondre des accusations portées contre lui. »

https://www.hrw.org/fr/news/2019/05/06/cpi-la-jordanie-manque-son-devoir-darreter-le-president-soudanais-omar-el-bechir

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=100524

Presse arménienne : Revue du 27 au 30 avril 2019

Info Collectif VAN – www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 1er mai 2019.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 27 au 30 avril 2019

Les relations russo-arméniennes ne sont pas assez lisses selon les médias/ « Joghovurd » note que le Premier ministre russe Dmitri Medvedev s’est rendu en Arménie pour la première fois depuis la « Révolution de velours » du printemps dernier. Le quotidien suggère que compte tenu de l’état « pas si lisse » des relations russo-arméniennes, Medvedev discutera à Erevan non seulement des questions économiques mais également de questions politiques. « Les autorités arméniennes actuelles sont-elles considérées par la Russie comme aussi contrôlable et dignes de confiance que les précédentes ? Il convient de noter qu’il existe également un manque de confiance envers la Russie en Arménie, en particulier concernant les questions dans lesquelles la Russie joue un rôle direct ou passif. » Un des problèmes actuels est l’enquête pénale sur les violences du mois de mars 2008 à Erevan. La Russie soutient l’ancien président arrêté Robert Kocharian.

Les médias progouvernementaux commentent la réunion de

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l’UEEA / « Haykakan Zhamanak » commente la réunion de mardi à Erevan des premiers ministres des États membres de l’Union économique eurasiatique (UEEA). Le journal progouvernemental condamne les médias sympathisants des anciens dirigeants arméniens qui ont profité de l’occasion pour « rappeler » au Premier ministre russe Dmitri Medvedev les critiques de son homologue arménien Nikol Pachinian en 2017 sur l’UEEA et les rassemblements anti-russes organisés par certains de ses associés dans le passé. Le journal note que l’ancien régime tente maintenant de « gâcher » les relations russo-arméniennes.

« Aravot » exprime ses doutes quant à l’utilité de la décision des autorités de marquer l’anniversaire de la « Révolution de velours » avec un nouveau jour férié appelé « Journée du citoyen ». / Le journal note toutefois que les Arméniens qui ont célébré cette fête dans les rues d’Erevan et d’autres régions du pays n’ont été marqués par aucune « énergie négative ». Les manifestations n’étaient pas accompagnées par des insultes à l’encontre de l’ancien régime. « Les gens s’amusaient tout simplement », note « Aravot ».

« Joghovurd » rejette les vives critiques du gouvernement arménien par Dachnaktsutyun / Le parti Dachnaktsutyun critique le nouveau gouvernement arménien par une déclaration adoptée lors de sa réunion qui s’est tenue la semaine dernière. Le document comprend les affirmations du parti d’opposition selon lesquelles le gouvernement n’a pas réussi à obtenir « des résultats tangibles dans tous les domaines de la vie publique » et donne moins d’importance aux « valeurs traditionnelles et spirituelles » qu’aux « fake news ». La quotidienne « Joghovurd » rejette ces confirmations et l’affirmation de Dachnaktsutyun selon laquelle la politique de Pachinian à l’égard du conflit du Haut Karabakh est « évasive ».

Rédaction : Mariam Davtyan

https://am.ambafrance.org/-Avril-2019-

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=100525

Collectif VAN : l'éphéméride du 7 Mai

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Info Collectif VAN – www.collectifvan.org   – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: 

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s'est passé un 7 mai (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 

7 mai 951 -- Naissance de Grégoire de Narek, Krikor Narekatsi ou Grigor Naregatsi (en arménien, Գրիգոր Նարեկացի), entre 945 et 951, et mort à Narek en 1003 ou aux environs de 1010, est un théologien (vardapet), poète et philosophe d'Arménie. Né dans le Vaspourakan des Artzrouni, il passe la plus grande partie de sa vie au monastère de Narek, non loin du lac de Van, près de l'église d'Aghtamar, où il est notamment enseignant. Vers la fin de sa vie, ce grand mystique a écrit en langue arménienne classique un poème intitulé Livre des Lamentations, chef d’œuvre de la poésie arménienne médiévale. Ce maître de la discipline a pour ce faire tiré la langue arménienne classique de la liturgie pour lui donner, après l'avoir remodelée et sculptée, une autre forme et un autre sens, la poésie arménienne médiévale. Narek a aussi rédigé des odes célébrant la Vierge, des chants, et des panégyriques. Selon Bernard Coulie, « il introduisit à cette époque le vers monorime dans la poésie arménienne ». Son influence a marqué la littérature arménienne et se retrouve chez d'autres poètes, comme Sayat-Nova, Yéghiché Tcharents et Parouir Sévak. Son œuvre est l'un des sommets de la littérature universelle. American University of Armenia: This day in armenian history Wikipedia

7 mai 1915 -- Empire ottoman/Sıvas : Le 28 mars 1915 le vali Ahmed Muammer fait interpeller les leaders arméniens de Sıvas. Après quarante jours de détention, ces hommes sont transférés à Yeni Han le 7 mai et

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assassinés au lieu-dit Masadlar Yeri en présence du vali et du secrétaire responsable du CUP à Sıvas, Gani bey. *** (Agouni, 1921 :81-82; F.O. 371/6500; Kévorkian, 2006 :539). Mass Violence - par Raymond Kévorkian

7 mai 1919 -- 82 juifs sont égorgés et 12 blessés au cours d'un pogrome à Brazlav (Podolie), déclenché par l'ataman Tiutiunnik et ses unités, alliés à l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura. Israelvivra.com

7 mai 1940 -- Ghetto de Lodz (Litzmannstadt): 165.000 personnes sont confinés dans un périmètre minuscule. Jewishgen.org

7 mai 1942 -- Les nazis déportent 800 juifs du ghetto de Grodek, entre Lwow et Przemysl (R.S.S. d'Ukraine), au camp de Janovska à Lwow.

Israelvivra.com

7 mai 1942 -- Début de l'extermination de masse à Sobibor. 1 000 juifs du ghetto de Josefov (Pologne) sont déportés au camp d'extermination de Sobibor. En même temps, 2 500 juifs du ghetto de Ryki sont envoyés à Sobibor, où ils sont tués. Israelvivra.com ajpn

7 mai 1943 -- Les 370 juifs restant à Novogrudok (district de Grodno, R.S.S. de Biélorussie) sont fusillés. Avant cette Aktion, ils avaient réussi à creuser un tunnel qui permit à une centaine d'entre eux de fuir et de poursuivre la lutte contre les nazis et les collaborateurs biélorusses.

1 000 juifs sont déportés de Zagreb (Yougoslavie) au camp d'extermination d'Auschwitz. Israelvivra.com

7 mai 1943 -- 19 avril au 16 mai 1943/Varsovie: révolte du ghetto de Varsovie. Le 19 avril, 2 100 Allemands entrent dans le ghetto. Armés de 17 pistolets et de quelques centaines de grenades, les insurgés ouvrent le feu, contraignant les Allemands à la retraite. Le lendemain, le ghetto est bombardé avec des mortiers. Les Allemands tuent tous les malades de l'hôpital de Czyste. La révolte continue jour après jour, avec de moins en

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moins d'armes. Les insurgés, abandonnés de tous, sont dirigés par Mordéhaï Anielewicz, de l'Hashomer Hatsaïr. Il avait défini la lutte des insurgés comme un combat « non pas pour la vie, mais pour le prix de la vie ». Les Allemands avancent patiemment, passant chaque rue du ghetto par les flammes. Arrivés à bout de forces et de munitions, quand le combat semble sans issue, des insurgés essaient de s'enfuir en utilisant les égouts. Le 3 mai, 21 femmes qui tentaient de s'échapper sont reprises et exécutées. Le 7 mai, Pawel Burskin emmène un groupe de combattants dans le secteur aryen de la ville. Ils sont repris et tués. Le 8 mai, les Allemands ont vidé presque tout le ghetto et la résistance se concentre au quartier général des insurgés, au 18 de la rue Mila. 120 combattants sont bombardés et gazés dans le bunker, parmi eux Mordéhaï Anielewicz et Berl Broyde, les dirigeants de la révolte. En tout 7 000 Juifs sont morts en combattant, 600 ont été tués dans les bunkers, 30 000 ont été déportés. Jusqu'au 12 mai, des petits groupes essayeront de s'échapper du ghetto. Des 400 000 Juifs que comptait le Ghetto de Varsovie à ses débuts, seuls 500 environ ont survécu à la guerre septembre 1943. ajpn

7 mai 1945 -- Libération de Mauthausen. Le camp de Mauthausen (ou Mauthausen-Gusen après l'été 1940) était un camp de concentration instauré par le régime nazi du Troisième Reich autour des villages de Mauthausen et de Gusen en Haute-Autriche à environ 22 km de Linz. Initialement un camp unique à Mauthausen, il se développa pour devenir l'un des plus grands camps de travail en Europe occupée. En plus des quatre camps situés à Mauthausen et dans les environs de Gusen, plus de 50 camps annexes, situés en Autriche et dans le Sud de l'Allemagne dépendaient du complexe de Mauthausen et utilisaient les prisonniers comme main d’œuvre. Parmi les camps annexes du KZ Mauthausen se trouvaient des carrières, des fabriques de munitions, des mines, des usines d'armement et d'assemblage d'avions. En janvier 1945, l'ensemble des camps dirigés depuis le bureau central de Mauthausen rassemblaient plus de 85 000 prisonniers. Le nombre total des victimes est inconnu mais la plupart des sources parlent de 122 766 à 320 000 morts pour l'ensemble du complexe. Les camps formaient l'un des premiers grands complexes concentrationnaire nazi et furent parmi les derniers à être libérés par les Alliés. Les deux camps principaux Mauthausen et Gusen I étaient les deux seuls camps du système concentrationnaire nazi en Europe classés « camps de niveau III », ce qui signifiait qu'ils étaient destinés à être les camps les plus durs à l'intention des « ennemis politiques incorrigibles du Reich1 ». Mauthausen était plus

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particulièrement destiné à l'élimination par le travail de l �intelligentsia des pays occupés par l'Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale. Jewishgen.org Wikipedia

7 mai 1945 -- Le général allemand Alfred Jodl signe à Reims les termes d'une reddition inconditionnelle qui termine la participation allemande à la Seconde Guerre mondiale. Le document prend effet le lendemain. Wikipedia

7 mai 1983 -- Kaghtzrouni, Arshavir (1983) Quand, où et comment j'ai rencontré Mustafa Kemal Paşa. Lraper, N° 31, 7 mai 1983. "[Dernier épisode d'une série d'articles. Les 2 premiers dans les n° des 12 et 19 septembre 1981 de cet hebdomadaire arménien de Los Angeles. L'auteur travaillait comme valet de Heinz Foelner, ingénieur chef aux Chemins de Fer de Bagdad, qui était l'hôte de Mustafa Kemal lors de la visite de ce dernier à Alep en 1918.] « En 1918, je servis de guide à Mustafa Kemal pour quelques tours à l'intérieur et aux alentours d'Alep, alors que je travaillais comme valet chez M. Foelner. Kemal, à plusieurs reprises, exprima son mépris pour Talat, en l'appelant cingene pici, postaci Talat (bâtard de Gitan, facteur Talat) et Enver ahmak-yaltak (idiot-lécheur). Il écouta attentivement et avec compassion mes récits des atrocités par lesquelles les Arméniens avaient été exterminés. Il me fit l'impression d'un homme qui éprouvait de la sympathie et des sentiments d'amitié envers les Arméniens, si bien que je me suis souvent demandé pourquoi les monstres Talat et Enver n'avaient pas pu être aussi aimables que cet homme, et pourquoi ils détruisaient ma nation. La colère de Mustafa Kemal contre ces hommes qui étaient des ultra criminels s'exprima dans ses derniers mots de condamnation : Ce sont des espèces d'hommes qui devraient être pendus, de grands assassins » (asılacak herifler, büyük caniler)" Imprescriptible.fr: L'attitude ambivalente de Mustafa Kemal (Ataturk)

7 mai 2004 -- L'ONU dénonce le "régime de terreur" infligé au Darfour par le régime de Khartoum et les miliciens Janjawids. RFI : Soudan: crimes contre l'humanité au Darfour. Chronologie

7 mai 2005 -- Suisse : sur le plan pénal, un politicien turc a été condamné par le tribunal de police de Lausanne pour discrimination raciale à cause des propos négationnistes qu'il a tenus sur le territoire suisse les 7 mai, 22 juillet et 18 septembre 2005, respectivement à Lausanne, Opfikon (ZH) et

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Köniz (BE). En effet, lors de sa venue en Suisse en 2005, le président du Parti des travailleurs turcs, Doğu Perinçek, était au courant de la loi antiraciste qui réprime les propos négationnistes, et en particulier l'article 261bis du code pénal suisse; le juge a donc estimé que le fait de déclarer à plusieurs reprises que le génocide arménien était « un mensonge international » était « un acte intentionnel ». Le juge a qualifié M. Perinçek de raciste et ne lui a trouvé aucune circonstance atténuante. Il a ajouté que le fait que le génocide arménien ne soit pas reconnu comme tel par un tribunal international n'empêche pas d'affirmer que c'est une réalité indubitable. Le procès de M. Perinçek, dans lequel l'association Suisse-Arménie s'était portée partie civile, était la première fois où l'article 261bis était utilisé pour un autre génocide que la Shoah. Le jugement de Lausanne confirme donc l'analyse présentée au parlement deux ans auparavant, selon laquelle l'article 261bis pouvait sanctionner le négationnisme de plusieurs génocides. Puis, le 12 décembre 2007, le Tribunal fédéral, plus haute instance judiciaire du pays, a rejeté l'appel déposé par Doğu Perinçek Wikipedia

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63659

UE/TURQUIE

Les Républicains favorables à l’entrée de la Turquie dans l’UE ? La fable de Jordan BardellaLe Monde

La tête de liste du RN aux élections européennes accuse l’un de ses rivaux de soutenir cette position. C’est faux.

Par Adrien Sénécat Publié hier à 14h41, mis à jour hier à 17h38

Les Républicains tiennent-ils un double discours sur l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne ? C’est l’intention que leur a prêté, dimanche 5 mai, Jordan Bardella (RN), accusant l’un des principaux candidats de la droite, Arnaud Danjean, d’avoir voté en faveur de crédits « pour l’intégration de la Turquie » dans l’UE.

Ce qu’il a dit

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Invité de RTL dimanche 5   mai , la tête de liste du RN aux élections européennes du 26 mai, a accusé le parti Les Républicains de tenir un double discours sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne :

« Monsieur Danjean, qui est troisième sur la liste de monsieur Bellamy, a voté pas plus tard que cette semaine au Parlement européen en commission des crédits de plusieurs milliards d’euros pour l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne. Donc moi, ce qui me dérange avec Les Républicains, c’est qu’ils parlent comme le Rassemblement national à trois semaines des élections, mais ils gouvernent comme la gauche quand ils sont au pouvoir. »

POURQUOI C’EST FAUX

1. Le Parlement européen ne siège plus depuis mi-avril

Jordan Bardella est resté vague lorsqu’il a évoqué un vote au Parlement européen ayant eu lieu « pas plus tard que cette semaine ». On comprend pourquoi : en réalité, les députés européens ne siègent plus (et donc ne votent plus) depuis le 18 avril, date de la fin de la session. Leurs travaux sont suspendus pendant toute la campagne en cours, et ce jusqu’aux élections, comme on peut le voir sur le calendrier du Parlement.

La tête de liste du Rassemblement national, qui brigue un mandat européen pour la première fois, n’avait, semble-t-il, pas ce calendrier en tête lorsqu’il s’en est pris à ses concurrents de LR dimanche. Contactée, l’équipe du candidat n’a pas donné suite à nos sollicitations pour l’heure.

2. Arnaud Danjean n’a pas voté en faveur des crédits destinés à la Turquie

Ceci dit, Jordan Bardella faisait tout de même référence à un vote qui a bien eu lieu au Parlement européen. Il s’agissait d’un vote sur des crédits intitulés « IAP III » (pour Instrument d’aide de préadhésion), un budget destiné aux Etats candidats à l’entrée dans l’Union européenne qui vise à soutenir leur mise en conformité aux normes européennes, tant d’un point de vue institutionnel qu’administratif et économique.

Arnaud Danjean s’est abstenu, en grande partie à cause de la question turque

Mais contrairement à ce qu’a affirmé Jordan Bardella, le candidat LR Arnaud Danjean n’a pas voté en faveur de ces crédits mais s’est abstenu,

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en grande partie à cause de la question turque, comme il s’en est expliqué au Parlement le 27   mars  :

« Les fonds destinés à la Turquie, qui est une puissance régionale non européenne, nous semblent trop importants alors même que les sujets de préoccupations communs, comme les migrations, font l’objet d’accords financiers spécifiques. »

Autre argument avancé par l’eurodéputé : « Le nom même de ce budget, “instrument de préadhésion”, introduit une confusion très dommageable. » Selon lui, ces fonds sont en principe légitimes, car ils participent à « la stabilisation et au développement des pays voisins, particulièrement des Balkans ». Mais l’élargissement de l’Union « est un processus politique pour lequel il n’existe pas d’unanimité, ce n’est pas un processus mécanique et financier », considère-t-il. Il estime donc qu’il faudrait renommer ces fonds et les « déconnecter clairement de la problématique de l’élargissement ».

3. Les Républicains sont hostiles de longue date à l’entrée de la Turquie dans l’Europe

A l’instar de son parti, Arnaud Danjean s’est publiquement dit hostile à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne depuis des années. Dès 2014, par exemple, il affirmait au JDD que certains pays « n’ont pas à entrer dans l’UE, comme la Turquie ou l’Ukraine ».

Il se prononçait également contre cette perspective dans Le Figaro en 2015, estimant que l’intérêt mutuel de l’UE et de la Turquie était de tendre vers un « partenariat stratégique reposant sur un rapprochement maximal sur des sujets d’intérêt commun (sécurité, économie, énergie) sans intégration pleine et entière à l’Union européenne ».

Enfin, agiter le spectre de l’entrée de la Turquie dans l’UE relève plus d’une grosse ficelle de campagne que d’un réel débat pour la mandature européenne qui s’ouvrira à l’issue des élections de mai 2019. Les négociations sur ce sujet patinent, en effet, depuis des décennies, et demeurent à un stade encore peu avancé.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/06/la-fable-de-jordan-bardella-sur-les-republicains-favorables-a-l-entree-de-la-turquie-dans-l-ue_5458905_4355770.html

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TURQUIE

Turquie: le chef kurde Ocalan rencontre des avocats pour la 1ère fois en 8 ansPar RFI Publié le 06-05-2019 Modifié le 06-05-2019 à 21:12

Le chef historique de la rébellion kurde Abdullah Öcalan, qui purge une peine de prison à vie en Turquie, a rencontré ses avocats pour la première fois depuis 2011. La rencontre a eu lieu le 2 mai dans l'île-prison d’Imrali, non loin d'Istanbul, où il est incarcéré depuis 1999. Après des années d’intransigeance, comment expliquer ce geste du pouvoir turc envers le mouvement politique kurde ?

Avec notre correspondante à Istanbul,  Anne Andlauer

La dernière fois qu’Abdullah Öcalan avait rencontré ses avocats, en juillet 2011, le gouvernement turc était en train de jeter les bases d’un processus de paix avec le Parti des travailleurs du Kurdistan. Le processus avait échoué et les combats avaient repris à l’été 2015, plus violents que jamais.

En janvier dernier, après des années d’isolement, le chef du PKK a pu revoir son frère sur l’île-prison d’Imrali. La visite récente de ses avocats confirme que l’État turc envisage d’utiliser à nouveau Abdullah Öcalan et son autorité sur les combattants kurdes.

Mais dans quel but ? Deux pistes se dégagent dans le message du leader kurde transmis par ses avocats.

« Tenir compte des sensibilités de la Turquie »

Abdullah Öcalan y demande aux forces arabo-kurdes de Syrie, les FDS, de « tenir compte des sensibilités de la Turquie ». Cette dernière menace de lancer d’autres offensives militaires sur les combattants kurdes s’ils maintiennent leur présence le long de sa frontière. Au début du mois, le commandant des FDS avait reconnu l’existence d’un « dialogue indirect », sans doute via les États-Unis, avec les autorités turques.

Abdullah Öcalan demande aussi aux quelque 3000 prisonniers kurdes en grève de la faim de ne pas mettre leur vie en danger. Les autorités d’Ankara craignent qu’une série de morts en prison ne déclenche une nouvelle campagne d’attaques du PKK sur le sol turc.

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http://www.rfi.fr/europe/20190506-turquie-le-chef-kurde-ocalan-rencontre-avocats-1ere-fois-8-ans

Le chef kurde Öcalan a pu voir des avocats

Tribune de Genève

Le chef historique de la rébellion kurde Abdullah Öcalan, condamné à la prison à vie, n'avait pas vu d'avocat depuis 2011.

Abdullah Öcalan a rencontré deux avocats pour la première fois depuis 2011. L'entretien a eu lieu le 2 mai dans l'île-prison d'Imrali, non loin d'Istanbul, où il est incarcéré, ont-précisé les hommes de loi.

Lors d'une conférence de presse à Istanbul, les avocats de M. Öcalan ont en outre relayé un message de sa part exhortant des partisans en grève de la faim à ne pas mettre leur vie en danger par leur action.

«C'est sa première rencontre avec des avocats depuis 2011. Elle a duré environ une heure», a déclaré l'un des avocats qui l'a rencontré, Rezan Sarica, lors d'une conférence de presse à Istanbul.

«Seulement deux avocats ont été autorisés à le rencontrer même si quatre en ont fait la demande», a-t-il ajouté.

Isolement

Malgré un isolement quasi-total, M. Öcalan reste une figure de référence pour la rébellion kurde en Turquie, où le conflit entre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et l'Etat a fait plus de 40'000 morts depuis 1984.

Selon le parti prokurde HDP, quelque 3000 prisonniers sont actuellement en grève de la faim pour réclamer l'assouplissement des conditions de sa détention, la plupart ayant rejoint le mouvement ces dernières semaines par solidarité avec une députée prokurde, Leyla Güven, qui refuse de s'alimenter depuis novembre dernier.

Par ailleurs, huit personnes se sont suicidées en prison depuis le début du mouvement, selon le HDP.

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«Nous respectons la résistance de nos amis dans les prisons et en dehors mais nous souhaitons qu'ils ne la portent pas à un stade mettant leur vie en danger ou entraînant leur mort», a indiqué une autre avocate, Nevroz Uysal, relayant un message de M. Öcalan lors de la conférence de presse.

«Pour nous, leur état de santé physique et psychologique prime sur toute autre considération», a-t-elle ajouté. «Un règlement politique honorable et démocratique est primordial pour nous».

Durcissement

Depuis la reprise du conflit dans le sud-est de la Turquie en 2015 après la rupture d'un fragile cessez-le-feu, le discours du président Recep Tayyip Erdogan au sujet des rebelles kurdes s'est nettement durci, faisant s'éloigner la perspective d'une solution politique négociée au conflit.

Le frère de M. Öcalan, Mehmet, a pu lui rendre visite à la mi-janvier pour la première fois depuis 2016 à la faveur d'un geste d'apaisement consenti par les autorités après le lancement du mouvement de grève de la faim par des prisonniers en signe de protestation contre son isolement.

Dans le message relayé par ses avocats, M. Öcalan a aussi évoqué la situation en Syrie où une milice kurde syrienne liée au PKK contrôle de vastes territoires dans le nord du pays, au grand dam d'Ankara qui se dit déterminé à l'en chasser pour éviter la création d'une entité kurde à ses frontières.

«Nous pensons que les problèmes en Syrie doivent être résolus loin de la culture de violence et dans le but d'instaurer une démocratie locale dans le respect de l'intégrité territoriale de la Syrie. Les sensibilités de la Turquie doivent être prises en considération», a estimé M. Ocalan selon ses avocats.

Abdullah Öcalan, alors en cavale depuis 1980, a été capturé le 15 février 1999 par des agents turcs au Kenya.

Il a été condamné à mort le 29 juin 1999 pour trahison et tentative de diviser la Turquie mais sa peine a été commuée en 2002 en réclusion à perpétuité, après l'abolition de la peine de mort en Turquie. (ats/nxp)

Créé: 06.05.2019, 18h46

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https://www.tdg.ch/monde/Le-chef-kurde-Oecalan-a-pu-voir-des-avocats/story/31640597

Elections municipales

Le parti d’Erdogan fait annuler sa défaite à l’élection municipale d’IstanbulCourrier international - Paris

Publié le 07/05/2019 - 12:07

L’AKP, le parti au pouvoir, est parvenu à faire annuler sa défaite électorale à Istanbul ; de nouvelles élections devraient se tenir le 23 juin. La presse gouvernementale applaudit tandis que les journaux d’opposition oscillent entre indignation et résignation.

Istanbul se réveille sans maire, après que le Haut-Comité électoral a annulé, dans la soirée du lundi 6 mai, les élections municipales du 31 mars, remportées par l’opposition.

Cette victoire, qui avait pris de court le pouvoir d’Erdogan, a été immédiatement contestée par l’AKP. Le parti présidentiel a dénoncé des “irrégularités”, de la “triche”, et a accusé notamment les responsables de plusieurs bureaux de vote de liens avec le “terrorisme”.

“Ils avaient volé l’élection, ce n’est que justice, qu’ils ne se plaignent pas. Si l’AKP se débrouille bien lors de ces nouvelles élections, il devrait les remporter avec 300 000 ou 400 000 voix d’avance”, écrit un éditorialiste du quotidien islamiste Yeni Akit.

“Les élections du 31 mars étaient un coup d’État électoral par lequel les Occidentaux ennemis de la

[...]

https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/turquie-le-parti-derdogan-fait-annuler-sa-defaite-lelection-municipale-distanbul?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1557223847&fbclid=IwAR1MX9HkccCPpyj8LIEE4gS0kHKuB_FqLWfTyISdAXLbjzQNrFri7-1MrOo

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Après la défaite de son parti à Istanbul, Erdogan obtient l'organisation controversée d'un nouveau voteCourrier international - Paris

Publié le 07/05/2019 - 06:35

L’Autorité électorale en Turquie a ordonné lundi la tenue d’un nouveau scrutin municipal à Istanbul, accédant à une demande du parti du président Recep Tayyip Erdogan qui contestait la victoire de l’opposition lors des élections de  mars. Pour la presse internationale, la réorganisation de cette élection est un “pari risqué” pour le président turc, dans un pays en pleine récession. 

De nouvelles élections municipales auront donc lieu à Istanbul le 23 juin prochain. Le Haut-comité électoral de Turquie (YSK) a ordonné lundi la tenue d’un nouveau scrutin, en raison de “situations qui ont affecté le résultat et l’honnêteté” du vote, rapporte   Al   Jazeera . Selon l’autorité électorale, “certains comités en charge des urnes ont été formés illégalement par des membres du conseil électoral du district qui feront face à des poursuites pénales”, rapporte le site de la chaîne arabophone. 

Le Haut-comité électoral turc accède ainsi à une demande du parti du président Recep Tayyip Erdogan, l’AKP, qui contestait la victoire de l’opposition lors des élections de fin mars. Le New York   Times rappelle que la défaite du parti du président turc à Istanbul, ville où se trouvent “la base politique” et “le fief privé” de ce dernier, avait été “particulièrement amère” pour Recep Tayyip Erdogan. Refusant d’admettre sa défaite dans cette ville contrôlée par la mouvance islamiste depuis 25 ans, le président turc avait crié aux “irrégularités massives”, accusant notamment des responsables de bureaux de vote d’avoir minimisé le nombre de voix remportées par le candidat de l’AKP. 

Lundi, le maire de l’opposition dont l’élection est invalidée par cette décision, Ekrem Imamoglu, a dénoncé une “trahison” et s’est engagé à “ne jamais abandonner”. Les soutiens du nouveau maire se sont, eux, mis à “frapper sur des pots et des casseroles”, créant “une cacophonie qui s’est répandue à travers toute la ville” raconte Borzou   Daragahi,   le correspondant de The Independent à   Istanbul . 

“Une stratégie risquée” dans un pays en pleine récession

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Pour le correspondant de la BBC en Turquie, Mark   Lowen , il était évident que le président Erdogan n’allait “jamais pouvoir accepter la perte d’Istanbul” car comme celui-ci l’a souvent déclaré, “celui qui gagne Istanbul gagne la Turquie”. Pour le journaliste, il s’agit toutefois d’une “stratégie risquée” alors même que “la livre turque - qui a perdu plus de 30% au cours de l’année écoulée - a encore chuté”. Une économie “en récession peut difficilement faire face à plus d’incertitudes” souligne Mark Lowen, en rappelant que ce sont “les problèmes économiques” qui ont en partie mené le parti d’Erdogan à la défaite en mars dernier. 

Par ailleurs, il n’est pas certain que l’organisation de ce nouveau vote modifie le résultat de l’élection, note le   Washington   Post . “Les efforts agressifs d’Erdogan visant à invalider le scrutin à Istanbul vont probablement aliéner encore davantage les gens, en particulier les jeunes électeurs de la classe moyenne déjà frustrés par le style de son leadership” explique Gonul Tol, directrice du centre d’études turques du Middle East Institute à Washington, au quotidien américain. Pour la chercheuse, c’est un “geste très risqué. S’il perd les élections, cette perte sera encore plus difficile à avaler. Son image sera brisée. Et s’il gagne, ce ne sera pas une vraie victoire”. 

Noémie Taylor-Rosner

https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/elections-municipales-apres-la-defaite-de-son-parti-istanbul-erdogan-obtient

RACISME

Enquête sur les discriminations dans l'accès au logement :"On appelle ça du racisme, en réalité" dénonce SOS racismeSelon l'association, près de 90% des particuliers qui louent un logement pratiquent une discrimination raciale lors du choix des locataires. 

Franceinfo Radio France

Mis à jour le 07/05/2019 | 08:56publié le 07/05/2019 | 08:56

D'après une enquête menée pendant un an par SOS Racisme, près de 90% des particuliers qui mettent un logement en location sur internet pratiquent la discrimination lors de la sélection des dossiers des locataires.

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Principales victimes, les Français d'origine maghrébine et sub-saharienne. Invité de franceinfo mardi 7 mai, Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, le dit clairement : "On appelle ça du racisme, en réalité". Et il demande aux pouvoirs publics d'agir d'urgence et de façon suivie.

Pendant un an, SOS Racisme a répondu à près de 800 annonces immobilières pour tester plusieurs profils similaires de locataires, à l'exception de la consonance du nom de famille. Le profil ayant des origines "françaises anciennes" a obtenu 48% de réponses positives, contre 46% pour le profil asiatique, 30% pour le profil ultra-marin, 15% pour le profil maghrébin et 11% pour le profil subsaharien. Les deux derniers profils ont respectivement 50% et 55% de chance en moins de recevoir une réponse du propriétaire, que le profil ayant des origines "françaises anciennes". Soit deux fois moins de chance ou plus.

franceinfo : Comment avez-vous mené cette enquête?

Dominique Sopo : Nous avons procédé en définissant plusieurs profils: un profil "Français d'origine ancienne", un profil origine asiatique, origine sub-saharienne, origine maghrébine, origine ultra-marine. Ces profils présentent les mêmes caractéristiques, pour que la seule différence soit les origines, qui transparaissaient à travers la consonance du nom. On envoie des candidatures aux annonces qui sont proposées et on regarde quelles sont les réponses qui sont faites, en terme de propositions de visite d'appartement, ou en terme de pièces complémentaires qui vont être demandées, qui montrent qu'on est entré dans un processus d'acceptation du dossier.

Si je m'appelle Mohamed par exemple, j'ai combien de chances en moins qu'un Pierre ou qu'un François d'obtenir un appartement ou au moins d'avoir droit à une visite?

Nous avons testé des jeunes actifs d'un côté, et de l'autre côté des étudiants en Ile-de-France, donc des profils jeunes. Et ce que nous constatons, c'est que si nous sommes sur des profils d'origine magrébine, il y a 37% de chance en moins de décrocher une réponse positive si on est un jeune actif d'origine maghrébine par rapport à une personne d'origine "française ancienne".

Qui sont les plus discriminés?

Les Français d'origine magrébine ou sub-saharienne sont ceux qui sont les plus discriminés, dans des taux à peu près égaux. On est sur des taux de

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discrimination situés entre 35 et 40% de chance en moins de recevoir une réponse positive. C'est "énormissime", ça veut dire que c'est beaucoup plus difficile d'avoir une réponse positive, et qu'il faut faire beaucoup plus de demandes pour espérer décrocher un logement : on n'est pas sur la réponse pour décrocher un logement, c'est juste pour avoir droit à une visite.

Près de 90% des particuliers qui mettent en location un logement sur Internet pratiquent la discrimination. C'est du racisme?

Oui, ça s'appelle du racisme en réalité, même si les gens ne le vivent pas comme ça. On n'est pas sur des gens qui disent nécessairement "je n'aime pas les Noirs ou les Arabes ou les Asiatiques et je ne vais pas les prendre", c'est beaucoup plus sournois que ça. Ce sont des préjugés enfouis qui parfois fonctionnent de façon inconsciente. On peut se dire "je vais avoir du mal à récupérer mon loyer", se l'avouer ou ne pas se l'avouer. On préfère des gens qui sont proches de soi, qui nous ressemblent. On préfère des gens dont la famille est nécessairement en France en raison de la consonance du nom, et donc peut-être que ce sera plus simple de récupérer la caution... Il y a tout une série de fantasmes qui peuvent exister et ce sont des fantasmes qui sont assis sur des stéréotypes, sur des préjugés, parfois aussi sur la peur du qu'en dira-t-on dans le voisinage, de faire entrer des gens de telle ou telle origine dans son appartement. Il y a sans doute plusieurs raisons.

On pourrait croire que ça va un peu mieux quand c'est une agence immobilière qui loue un appartement, mais là encore, on a un chiffre de discrimination qui frôle les 70% !

Ces chiffres veulent dire qu'au moins un des profils a été rejeté par 87% des particuliers et par 68% des agences. C'est 20 points de moins, mais on parle de professionnels qui sont censés connaître la loi, qui sont censés être beaucoup plus alertes, et ça montre bien l'absence de sensibilisation à ces questions dans les réseaux d'agences immobilières et l'absence de formation à ces sujets.

Quelle est la solution? Des dossiers anonymes comme on avait essayé de le faire avec les CV?

C'est une des solutions possibles, mais c'est évidemment beaucoup plus compliqué quand on est dans des relations de particulier à particulier. Dans des agences, ce serait assez facile. Je pense qu'il y a des formations

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à mettre en œuvre de façon obligatoire pour les professionnels, des logiques d'obligation d'information à mettre en place aussi sur les sites de particulier à particulier ou les sites d'agence immobilière, sous peine de sanction. Information auprès de ceux qui vont proposer à la location ou à la vente, et information sur le droit à la non-discrimination pour ceux qui viennent acheter ou louer. Il faut aussi des méthodes de signalement aisées, pour faire en sorte que lorsque l'on pense avoir été discriminé, on puisse signaler ce que l'on a vécu. Enfin, il faut une action déterminée des pouvoirs publics, parce que sur ces sujets, les pouvoirs publics réagissent de façon très ponctuelle mais ne sont pas dans des logiques suivies.

https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/enquete-sur-les-discriminations-dans-l-acces-au-logement-on-appelle-ca-du-racisme-en-realite-denonce-sos-racisme_3432281.html?fbclid=IwAR118Ho5qlUJPl3dkWocN74sIE45H6QQCct_1rRa6O50u6TMAaabEGjT0hE

ANTISEMITISME/NEGATIONNISME

Polémique autour du mandat d’arrêt contre Alain SoralLe Monde

Le parquet conteste la légalité de la mesure contre le polémiste condamné pour négationnisme. Des associations antiracistes dénoncent un « Munich judiciaire ».

Par Jean-Baptiste Jacquin Publié aujourd’hui à 11h23

Contrairement à ce qu’a décidé le tribunal de Paris le 15   avril, Alain Soral n’ira pas en prison. En tout cas, pas tout de suite. Le parquet de Paris a fait appel du mandat d’arrêt que la 13e chambre du tribunal correctionnel avait délivré à l’encontre de l’essayiste d’extrême droite à l’occasion de sa condamnation à un an de prison ferme pour négationnisme. M. Soral n’était pas présent à son procès et ne s’y était pas fait représenter par un avocat, pas plus qu’il n’était venu pour entendre le jugement. Ce n’est pas la première fois qu’il est condamné pour des propos ou des écrits antisémites, mais aucun mandat d’arrêt n’avait à ce jour été délivré contre

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lui. En attendant que la cour d’appel de Paris examine le dossier, le parquet ne mettra pas à exécution le mandat de dépôt.

Le parquet estime que ce mandat d’arrêt « est dépourvu de base légale ». Le tribunal l’a pris en référence à l’article 465 du code de procédure pénale selon lequel les juges peuvent assortir une condamnation à de la prison ferme d’un mandat d’arrêt (lorsque le condamné n’est pas présent à l’audience) « s’il s’agit d’un délit de droit commun ou d’un délit d’ordre militaire ». Or, fait-on remarquer au parquet de Paris, M. Soral a été condamné pour un délit de presse, sur la base de l’article 24 bis de la loi de 1881 sur la liberté de la presse.

Plusieurs associations antiracistes dénoncent un « Munich judiciaire » dans une tribune publiée lundi sur le site Internet de L’Obs. Les signataires écrivent :

« Croyant protéger le droit, on finit par protéger les racistes et les antisémites de toute sanction effective et par organiser leur impunité »

Parmi ces signataires figurent Mario Stasi, président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), Dominique Sopo, président de SOS Racisme, Sacha Ghozlan, président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), et Pierre Mairat, coprésident du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP). En cause selon eux, l’analyse du parquet aux yeux duquel la condamnation de M. Soral pour contestation de crime contre l’humanité relèverait du « droit politique » et non du droit commun.

Absence de motivations

Ces associations condamnent doublement l’attitude du procureur de Paris, Rémy Heitz, sans le citer, alors qu’un appel n’est pas suspensif d’un mandat d’arrêt. Elles estiment que le polémiste aurait dû être interpellé séance tenante et incarcéré. Elles dénoncent « la violation du caractère non suspensif » de l’appel. Elles y voient une « voie de fait » qui rabaisse le parquet au rôle « de supplétif » des avocats de la défense. Le parquet défend sa position de ne pas mettre à exécution une décision qu’il estime illégale. La polémique est vive.

« Toutes les lois du pays demeureront décoratives si, alors que l’antisémitisme assassine de nouveau en plein Paris, le parquet de la République bataille pour faire relâcher les antisémites », notent les signataires.

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C’est occulter le fait que le procureur ne fait pas appel de la condamnation à un an ferme. C’est le parquet qui avait engagé les poursuites contre M. Soral et requis à l’audience une peine de prison ferme.

Le problème dans cette affaire est que, trois semaines après sa décision, le tribunal n’a toujours pas communiqué aux parties le texte du jugement, ni même une copie de travail aux avocats comme il est d’usage. En l’absence de ses motivations, il est difficile d’analyser la décision.

Sur le fond, il s’agit d’une affaire gigogne. M. Soral était ici poursuivi pour négationnisme en raison d’un passage de la plaidoirie de son avocat dans une précédente affaire. Il a de fait été définitivement condamné à 10 000 euros d’amende pour avoir publié en 2016 sur son site Internet un dessin « Shoah où t’es », en référence à la « une » polémique de Charlie Hebdo après les attentats de Bruxelles, « Papa où t’es ? ». Mais M. Soral a mis en ligne en novembre 2017 la plaidoirie de son avocat, Damien Viguier, dans laquelle il justifiait, en citant le négationniste Robert Faurisson, les références aux tas de chaussures et de cheveux, à l’abat-jour et au savon qui figuraient dans le dessin attaqué. M. Viguier était ici poursuivi en tant que complice du délit constitué par la publication de ce texte par M. Soral condamné en tant qu’éditeur. L’avocat a été condamné le 15 avril à 5 000 euros d’amende. Son avocat Gérard Guillot y voit « une atteinte aux droits de la défense », estimant que la publication de plaidoirie est une tradition. MM. Soral et Viguier ont fait appel.

Alain Soral est poursuivi pour plusieurs autres publications à caractère antisémite. La cour d’appel de Paris doit ainsi rendre un arrêt jeudi pour un autre dessin jugé antisémite qu’il avait publié sur son site Egalité et réconciliation.

Jean-Baptiste Jacquin

https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/07/polemique-autour-du-mandat-d-arret-contre-alain-soral_5459257_3224.html?fbclid=IwAR39pt4L_xaZ1TJaLTxEeEiSAew_iAy6AS2QW9kdBa72Om0PbaDRtbgp3b0

GENOCIDE DES TUTSI

Afrique du Sud: la mémoire du génocide des Tutsis au Rwanda

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Par RFI Publié le 06-05-2019 Modifié le 06-05-2019 à 13:20

Le Rwanda commémore les 25 ans du génocide des Tutsis, qui a fait entre 800 000 et 1 million de morts. Aujourd’hui, le travail de mémoire continue, dans le pays, mais aussi à l’extérieur, pour rappeler ce qu’il s’est passé en 1994 et ce qui a mené au drame. En Afrique du Sud, un musée consacré à l’Holocauste et aux génocides vient d’ailleurs d’ouvrir, début mars, pour recueillir la parole des survivants, et sensibiliser les nouvelles générations.

Sur les murs, des objets ayant appartenu aux victimes côtoient des vidéos de survivants. Sur l’une d’elles, Sylvestre Sendacyeye, survivant du génocide, qui a participé à l’élaboration des salles consacrées au Rwanda. Vingt-cinq ans plus tard, ce qui est arrivé au garçon de 14 ans qu’il était en avril 1994 reste toujours gravé en lui : « On s’était réfugié dans l’église. Ils ont tué tout le monde. Moi ils m’ont touché aussi, ils m’ont laissé pour mort. Alors dans la nuit, j’ai escaladé les corps, et j’ai cherché où me cacher. Le génocide est toujours présent dans ma tête, j’en rêve, j'ai toujours des images. »

Sylvestre veut raconter son histoire au plus grand nombre, pour que jamais un tel événement ne se reproduise : « Le monde entier doit savoir ce qui s’est passé. On nous donnait des noms, on nous appelait les cafards, pour nous déshumaniser. Il faut parler de tout ça, dire par quoi cela a commencé, pour que les gens sachent et fassent attention. »

Un récit d’autant plus précieux ici, en Afrique du Sud, car le pays était à l’époque concentré sur sa propre histoire, comme s’en souvient Tali Nates, fondatrice du musée : « En avril 1994, l’Afrique du Sud votait pour la première fois lors d’élections démocratiques, Nelson Mandela devenait président, nous étions heureux ! Au même moment, au Rwanda, le génocide avait déjà commencé. Et je dois reconnaître que beaucoup de Sud-Africains ne connaissent pas grand-chose du génocide. Donc c’est ce qu’on essaye de changer. »

Sylvestre est désormais guide lors de visites scolaires, pour que les jeunes générations continuent à porter sa mémoire.

http://www.rfi.fr/afrique/20190506-memoire-genocide-tutsis-rwanda-afrique-sud

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«Mon père n’est jamais revenu et quand il est monté dans le convoi, il ne savait pas ce qui allait lui arriver» - Albert Reiss

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Dossier du Collectif VAN - #FreeOsmanKavala ! Liberté pour #OsmanKavala !

Dossier du Collectif VAN - #FreeOsmanKavala ! Liberté pour #OsmanKavala ! http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=97568

Nota CVAN : Liberté pour #OsmanKavala en cliquant sur le bandeau animé (colonne de gauche, en-haut des petits bandeaux animés). Le bandeau #FreeOsmanKavala, situé sous chaque visuel de notre site, est un appel

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du Collectif VAN à libérer Osman Kavala, injustement incarcéré en Turquie depuis le 1er novembre 2017.

RUBRIQUE AGENDARASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS-

SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - Clamart/11 mai : Journée de l'Arménie

Agenda - Clamart : Journée de l'Arménie - www.collectifvan.org - L'Arménie sera à l'honneur à Clamart le samedi 11 mai 2019 lors de la 5ème édition de la journée de l'Arménie. L'occasion pour les associations, les artistes et les commerçants arméniens de partager le patrimoine culturel et culinaire de ce pays riche de traditions et d'artisanat.

Publié le 26 avril 2019

La Ville de Clamart

Clamart : Journée de l'Arménie

La 5e édition de la Journée de l Arménie aura lieu le 11 mai 2019 sous le parrainage de Robert Kechichian, cinéaste. Un rendez-vous festif à ne pas manquer !

L'Arménie sera à l'honneur à Clamart le samedi 11 mai 2019 lors de la 5ème édition de la journée de l'Arménie. L'occasion pour les associations, les artistes et les commerçants arméniens de partager le patrimoine culturel et culinaire de ce pays riche de traditions et d'artisanat.

AU PROGRAMME

Expositions (peinture, photographie) | Salle Jacky Vauclair

Deux expositions auront lieu pour la journée de l'Arménie - Salle Jacky Vauclair

Programme des expositions

Exposition des oeuvres du peintre Christian Sareguzelian (Encres,

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aquarelles, portraits de femmes...) Exposition des photographies de l'association Terre et Culture. L'exposition décrit la géographie arménienne, ses habitants, ses édifices et ses cimetières, en Arménie, Iran, Turquie, Syrie et au Nakhitchevan, depuis le début du 20e siècle.

Terre et Culture, fondée en 1978, soutient l'idée que le pays arménien est son premier patrimoine et que construire et réparer vont de pair, qu'il s'agisse de réparer les oeuvres, les injustices ou les crimes de l'Histoire.

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Animations (défilé, musique, danse...) | Place Maurice Gunsbourg

Planning des animations

11h : Défilé en costumes traditionnels des jeunes de la JAF (du marché rue du Guet à la place de la mairie) 11h30 : Performance des percussionnistes, joueurs de dhol, avec Alexis Goudijian et David Abrahamyan (JAF) 12h : Visite de M. le Maire en présence de Robert Kechichian (parrain de la journée) 12h30 : Discours suivi d'un cocktail offert par la Ville 12h45 : Hymnes arménien et français chantés par les élèves de l'école Tarkmantchatz 14h : L'ensemble d'enfants Nar-Alik de la JAF (Jeunesse arménienne de France) 14h30 : La troupe ARARAT (danses) 15h : Le chanteur Richard Guez rendra hommage à Charles Aznavour et vous proposera un voyage musical au piano 16h - 18h : Venez chanter et danser avec le trio Areni, musique traditionnelle folklorique et festive : clavier, dhol (percussion), duduk, zourna, (flûtes arméniennes)

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Performance artistique avec la participation du public | Au coeur du village, place Maurice Gunsbourg

12h - 17h : À vos pinceaux ! Performance de l'artiste Vatché Demirdjian

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Réalisation d'une fresque avec la participation libre du public (petits et grands) : "street art" arménien en jouant sur un alphabet coloré et graphique.

Né en 1960 au Liban, Vatché Demirdjian est styliste, créateur, artiste et professeur d'arts plastiques. Les thèmes de sa création sont souvent inspirés de l'art sacré des miniatures arméniennes ainsi que de l'architecture et des paysages d'Arménie. La palette de couleurs caractéristiques de l'Arménie, combinées à la gamme lumineuse exceptionnelle qu'il peut trouver en France insufflent vie à son art.

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Stands d'associations et d'artisans (vente de produits artisanaux, découverte de l'Arménie, présentation d'actions humanitaires...)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=100480

https://www.clamart.fr/fr/actualites/journee-de-larmenie

Agenda - Paris/Conférence : Le nationalisme kurde, le génocide des Arméniens et sa reconnaissance

Agenda - Paris : [Conférence] Le nationalisme kurde, le génocide des Arméniens et sa reconnaissance - Collectif VAN - www.collectifvan.org - La prochaine séance du séminaire de la Société des Etudes Arméniennes aura lieu : Le mercredi 15 mai 2019 de 18h à 20h, à l’INALCO - 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris, salle 4.17. Présentation de Ozcan Yilmaz (Université de Genève): Le nationalisme kurde, le génocide des Arméniens et sa reconnaissance. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Publié le 06 mai 2019

Société des Études Arméniennes

[Conférence] Le nationalisme kurde, le génocide des Arméniens et sa reconnaissance

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Ozcan Yilmaz (Université de Genève): Le nationalisme kurde, le génocide des Arméniens et sa reconnaissance

Conférence à l’INALCO 15 mai 2019 de 18h à 20h 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris, salle 4.17

La prochaine séance du séminaire de la Société des Etudes Arméniennes aura lieu :

Le mercredi 15 mai 2019 de 18h à 20h, à l’INALCO - 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris, salle 4.17.

Présentation de Ozcan Yilmaz (Université de Genève): Le nationalisme kurde, le génocide des Arméniens et sa reconnaissance

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Résumé : La « question arménienne » est à la fois une raison d’émergence et d’échec du nationalisme kurde. L’opposition aux revendications arméniennes joue un rôle fondamental dans l’émergence et l’évolution d’un nationalisme kurde. Mais, elle est aussi une raison de son échec lors de la dissolution de l’Empire ottoman. Le « danger » d’un Etat arménien en Anatolie, de l’intégration des territoires kurdes dans celui-ci et de la vengeance des Arméniens sera très habilement utilisé par les nationalistes turcs. Ayant fortement participé au génocide, les milieux conservateurs kurdes suivent le mouvement de Mustafa Kemal qui peut ainsi marginaliser le mouvement kurde et rendre caduc le traité de Sèvres prévoyant la création des Etats arménien et kurde. Après une longue période de répression brutale, le mouvement kurde connaît un renouveau dans les années 1950 et devient, dans les années 1990, un mouvement de masse. A travers sa résistance, il fait partir en éclat le récit nationaliste turc sur le passé de la Turquie et met sur le devant de la scène les questions identitaires et des demandes pour la reconnaissance des crimes commis contre différents peuples. Différents mouvements, intellectuels, activistes et organisations kurdes acceptent et débattent la responsabilité des Kurdes dans le génocide des Arméniens et des Assyriens. Le mouvement se poursuit et se renforce dans les années 2000. Les partis politiques kurdes et les municipalités dirigées par des maires kurdes contribuent au renforcement de ce processus. A travers

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leurs actions et projets (restauration de certaines églises, proposition au Parlement d’une loi de reconnaissance du génocide, utilisation de l’arménien et de l’assyrien dans certaines municipalités…), ils remettent en question la politique de négation du génocide, rendent visibles les éléments d’un passé nié.

La conférence reviendra ainsi sur les relations arméno-kurde à travers l’impact de la question arménienne sur l’émergence et l’évolution du mouvement kurde et l’impact de celui-ci sur la politique négationniste, sur les possibilités et limites d’une reconnaissance du génocide dans l’espace kurde.

Évènement Facebook https://web.facebook.com/events/275636206716092/

https://www.etudes-armeniennes.org/event/le-nationalisme-kurde-le-genocide-des-armeniens-et-sa-reconnaissance/?fbclid=IwAR2f8c3o-UGm1mMqXP_cLRWjynK3hmBM2XZqRCZ4o9ylacvRlIKPVSiIB74

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=100510

Agenda - 75e anniversaire du départ des convois de l’année 1944

Agenda - 75e anniversaire du départ des convois de l’année 1944 - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n° 71 : samedi 13 avril 2019, 12h au Mémorial de la Shoah, Paris. À la suite des commémorations qui se sont déroulées en 2017 et 2018, des cérémonies sont organisées en 2019 à la mémoire des Juifs de France déportés au cours de l’année 1944. Lors de chaque cérémonie, les noms des déportés de chaque convoi sont lus. En partenariat avec le Mémorial de la Shoah et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, l’association des Fils et Filles des déportés juifs de France commémore les Juifs déportés au cours de l’année 1944. 

Publié le 04 avril 2019 

Fondation pour la Mémoire de la Shoah 

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75e anniversaire du départ des convois de l’année 1944 

Mai Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n° 73 Mercredi 15 mai 2019, 12 h Mémorial de la Shoah, Paris Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n° 74 Lundi 20 mai 2019, 12 h Mémorial de la Shoah, Paris Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n° 75 Jeudi 30 mai 2019, 12 h 

Mémorial de la Shoah, Paris 

Juin Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n° 76 Dimanche 30 juin 2019, 12 h Mémorial de la Shoah, Paris 

Juillet Cérémonie à la mémoire des déportés des convois vers Bergen-Belsen Mercredi 23 juillet 2019, 12 h Mémorial de la Shoah, Paris Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi du 30 juillet 1944 Mardi 30 juillet 2019, 12 h Toulouse Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n° 77 Mercredi 31 juillet 2019, 12 h Mémorial de la Shoah, Paris Août Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi du 11 août 1944 Dimanche 11 août 2019, 12 h Lyon Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi du 17 août 1944 

Samedi 17 août 2019, 12 h Drancy 

http://www.fondationshoah.org/memoire/75e-anniversaire-du-depart-des-convois-de-lannee-1944

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http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=100364

Agenda - Génocide des Tutsi : Invitation à la 25ème commémoration à Cluny

Agenda - Invitation à la 25ème commémoration à Cluny le 18 Mai 2019 - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre de la célébration de la vingt-cinquième commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda, l’Association Ibuka France a le plaisir de vous inviter à participer à la cérémonie qu’elle organise avec la Mairie de Cluny (Saône et Loire), à Cluny le 18 mai 2019 de 14h à 23h en hommage aux victimes.

Publié le 7 mai 2019

Ibuka France

Invitation à la 25ème commémoration à Cluny le 18 Mai 2019

6 Mai, 2019

Dans le cadre de la célébration de la vingt-cinquième commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda, l’Association Ibuka France a le plaisir de vous inviter à participer à la cérémonie qu’elle organise avec la Mairie de Cluny (Saône et Loire), à Cluny le 18 mai 2019 de 14h à 23h en hommage aux victimes.

La ville de Cluny a été la première collectivité française à rendre hommage aux victimes du génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda en érigeant, le 9 avril 2011, une stèle en leur mémoire sur son territoire.

Nous souhaitons donner à cette cérémonie le cachet de l’apaisement des mémoires pour la plus grande dignité des victimes et pour donner l’espérance aux générations du futur. Le génocide des Tutsi est une tragédie de l’histoire universelle. La commémoration est aussi un moment pour proclamer solennellement la dignité de la personne humaine et dire non au mépris et à la haine de l’être humain.

Page 142:  · Web viewCe même chef de la police ordonna « le 24 octobre 1916, que quelque 2 000 orphelins arméniens fussent conduits sur les rives de l’'Euphrate, pieds et poings liés.

Nous comptons sur votre présence pour que notre voix soit plus forte.

Vous trouverez ci-joint le programme de la journée

Pour organiser la logistique, prière de vous s’inscrire à [email protected] La date limite d’inscription est fixée au 11 mai 2019 à 12h00

TÉLÉCHARGER :  Invitation à la 25ème commémoration à Cluny

http://www.collectifvan.org/pdf/02-29-01-7-05-19.pdf

https://www.ibuka-france.org/invitation-a-la-25eme-commemoration-a-cluny-le-18-mai-2019/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=100527

Agenda - Programme de la 25ème Commémoration du génocide des Tutsi

Agenda - Programme de la 25e Commémoration du génocide des Tutsi - Collectif VAN - www.collectifvan.org – À l’occasion de la 25ème commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda, Ibuka France, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah, la Fondation pour la mémoire de la Shoah, la Mairie de Paris, l’École des hautes études en sciences sociales, l’UEJF, SOS Racisme, l’Institut des hautes études sur la justice, Médecins du Monde et les associations qui œuvrent depuis longtemps dans le domaine de la mémoire, vous convie à l’ensemble de manifestations : expositions, conférences, rencontres, cérémonies… Une opportunité unique de se pencher sur le dernier génocide du XXème siècle, d’en comprendre les origines, les conséquences, et surtout d’affirmer votre soutien à ceux qui en furent les victimes et à leurs familles.... Retrouvez ici le programme de la 25ème commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda. 

Ibuka France 

IBUKA = SOUVIENS-TOI 

Page 143:  · Web viewCe même chef de la police ordonna « le 24 octobre 1916, que quelque 2 000 orphelins arméniens fussent conduits sur les rives de l’'Euphrate, pieds et poings liés.

« Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l’oubli » (Elie Wiesel prix Nobel de la paix 1986) 

En 1994 au Rwanda, la communauté tutsi fut vouée à l’extermination par des tueurs extrémistes hutu qui mobilisèrent les moyens de l’État et une large frange de la population civile. 

La communauté internationale assista, passive, au massacre de plus d’un million d’innocents. 

Pendant trois mois, d’avril à juillet 1994, du fœtus au vieillard, aucun Tutsi ne fut épargné dans cette traque, pas plus que les Hutu ayant choisi de ne pas adhérer à la logique meurtrière. Les trois-quarts des Tutsi périrent dans ce qui deviendra le dernier génocide du XXème siècle. 

À l’occasion de la 25ème commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda, Ibuka France, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah, la Fondation pour la mémoire de la Shoah, la Mairie de Paris, l’École des hautes études en sciences sociales, l’UEJF, SOS Racisme, l’Institut des hautes études sur la justice, Médecins du Monde et les associations qui œuvrent depuis longtemps dans le domaine de la mémoire, vous convie à l’ensemble de manifestations : expositions, conférences, rencontres, cérémonies… Une opportunité unique de se pencher sur le dernier génocide du XXème siècle, d’en comprendre les origines, les conséquences, et surtout d’affirmer votre soutien à ceux qui en furent les victimes et à leurs familles. 

DU 1ER AVRIL AU 30 JUIN 2019 EXPOSITIONS EN DIRECTION DU GRAND PUBLIC 

• Rwanda, 1994 : notre histoire Lieu : Mémorial de la Shoah 

• Rwanda 1994 : le génocide des Tutsi Lieu : Mémorial de Drancy 

• Rwanda, mémoire d’un génocide Lieu : Grilles de la Mairie de Paris 

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https://www.ibuka-france.org/wp-content/uploads/2019/03/Programme-VD-25e-Commemoration_2019.pdf

https://www.ibuka-france.org/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=100187

Agenda : Séminaire "Le Caucase entre les empires" à l'EHESS (Paris 6e)

Agenda : Séminaire "Le Caucase entre les empires" à l'EHESS (Paris 6e) – Collectif VAN – www.collectifvan.org – Le séminaire organisé par l'historienne Claire Mouradian (Directrice de recherche émérite au CNRS, CERCEC) dans le cadre du Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC, UMR 8083), offre trois rendez-vous intéressants qui se tiendront à l'EHESS en avril et en mai. Hakan Seckinelgin (London School of Economics et Institut d’études avancées de Paris) traitera tout d'abord (en anglais) du génocide arménien à travers les médias turcs, puis Taline Papazian (Chargée de développement stratégique et politique, ministère de la Défense de la République d'Arménie), interviendra sur l'objet de son livre "L’Arménie à l’épreuve du feu. Forger l’État à travers la guerre", et enfin Ana Cheishvili (doctorante à l’EHESS, CERCEC) se penchera sur le "Contexte scientifique et muséal en Europe et dans l’Empire russe au XIXe siècle autour du Caucase". Voir ci-dessous les détails de cette annonce mise en ligne par le Collectif VAN. 

Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC, UMR 8083) 

Le Caucase entre les empires (16e-21e s.) 

Impact des enjeux régionaux et des rivalités impériales sur les peuples, les sociétés et les États du Caucase 

Séminaire organisé par Claire Mouradian, Directrice de recherche émérite au CNRS, CERCEC 

1er, 3e et 5e jeudis, 10h-12h, EHESS, 54 bd Raspail - 75006 Paris 

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16 mai 2019, salle AS1_08 - Ana Cheishvili doctorante à l’EHESS, CERCEC Contexte scientifique et muséal en Europe et dans l’Empire russe au XIXe siècle autour du Caucase 

A noter dans vos agendas : le jeudi 6 juin 2019, journée d’étude sur les missions scientifiques du Baron de Baye, archéologue, voyageur, photographe (programme en préparation). 

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=100298

Agenda - Décines-Charpieu : Rencontre Signature avec Yves Ternon

Agenda - Décines-Charpieu : Rencontre Signature avec Yves Ternon - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Centre National de la Mémoire Arménienne vous invité à rencontrer le célèbre historien Yves Ternon qui vous présentera son livre "Frère arménien, frère juif, frère tutsi" le Jeudi 16 Mai, à 19H30 au CNMA (32, rue du 24 avril 1915, 69150 Décines-Charpieu). 

Publié le 15 avril 2019 

Rencontre Signature avec Yves Ternon 

Centre National de la Mémoire Arménienne 32, rue du 24 avril 1915, 69150 Décines-Charpieu 

Le Jeudi 16 Mai, à 19H30 au CNMA, nous vous invitons à rencontrer le célèbre historien Yves Ternon qui vous présentera son livre "Frère arménien, frère juif, frère tutsi". 

Jeune chirurgien, Yves Ternon se voit demander par la fédération de France du FLN d’opérer les blessés algériens de la guerre triangulaire que se livrent OAS, gaullistes et indépendantistes. Cette irruption tragique de l’Histoire dans son quotidien va déterminer son engagement pour la justice et les droits de l’homme, mais aussi sa volonté d’établir la vérité

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des faits. 

Dès 1965, il entame des recherches qui le conduisent à publier trois livres sur les crimes des médecins nazis. L’étude de la Shoah, par une série de hasards, l’amène à découvrir que les Arméniens de l’Empire ottoman, en 1915, furent eux aussi victimes d’un génocide oublié, auquel il s’intéresse au moment même où des voix s’élèvent contre sa négation par le gouvernement turc. 

Conduit sur près de quarante ans, son travail lui permettra de rapprocher les deux événements, mais aussi de proposer une définition juridique universelle de la notion de génocide. Celui des Tutsi au Rwanda, en 1994, viendra confirmer l’importance d’une telle approche comparée. 

À l’heure où la France commémore officiellement le génocide arménien, les mémoires d’Yves Ternon, guidé par les impératifs de liberté, d’égalité et de fraternité, sont un plaidoyer contre la haine raciale et le négationnisme. 

Evénement Facebook 

https://web.facebook.com/events/382236005703811/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=100425

Agenda - Editions de l'Archipel : "Frère arménien, frère juif, frère tutsi" d'Yves Ternon

Agenda - Editions de l'Archipel : "Frère arménien, frère juif, frère tutsi" d'Yves Ternon - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Vient de paraître "Frère arménien, frère juif, frère tutsi un siècle, trois génocides" d'Yves Ternon aux Editions de l'Archipel. À l’heure où la France commémore officiellement le génocide arménien, les mémoires d’Yves Ternon, guidé par les impératifs de liberté, d’égalité et de fraternité, sont un plaidoyer contre la haine raciale et le négationnisme. 

Publié le 17 avril 2019 

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Les éditions de l'Archipel 

YVES TERNON 

Frère arménien, frère juif, frère tutsi 

Un siècle, trois génocides 

EAN : 9782809826128 ePub ISBN : 9782809826371 avril 2019 18.00 € 

Jeune chirurgien, Yves Ternon se voit demander par la fédération de France du FLN d’opérer les blessés algériens de la guerre triangulaire que se livrent OAS, gaullistes et indépendantistes. Cette irruption tragique de l’Histoire dans son quotidien va déterminer son engagement pour la justice et les droits de l’homme, mais aussi sa volonté d’établir la vérité des faits. 

Dès 1965, il entame des recherches qui le conduisent à publier trois livres sur les crimes des médecins nazis. L’étude de la Shoah, par une série de hasards, l’amène à découvrir que les Arméniens de l’Empire ottoman, en 1915, furent eux aussi victimes d’un génocide oublié, auquel il s’intéresse au moment même où des voix s’élèvent contre sa négation par le gouvernement turc. 

Conduit sur près de quarante ans, son travail lui permettra de rapprocher les deux événements, mais aussi de proposer une définition juridique universelle de la notion de génocide. Celui des Tutsi au Rwanda, en 1994, viendra confirmer l’importance d’une telle approche comparée. 

À l’heure où la France commémore officiellement le génocide arménien, les mémoires d’Yves Ternon, guidé par les impératifs de liberté, d’égalité et de fraternité, sont un plaidoyer contre la haine raciale et le négationnisme. 

http://www.editionsarchipel.com/livre/frere-armenien-frere-juif-frere-tutsi-les-combats-dune-vie/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=100444

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"Les racines du mal - Du génocide des Arméniens à Auschwitz" : une seconde campagne de financement participatif

Collectif VAN – www.collectifvan.org – « Les racines du mal » est un projet de film documentaire, destiné au cinéma, mêlant enquête historique, film d’animation et rencontres avec les acteurs du travail de mémoire pour comprendre le rôle qu’a joué le génocide des Arméniens dans la décision d’éliminer les Juifs d’Europe 25 ans plus tard. Un voyage dans l’espace et dans le temps pour décrypter les liens entre deux génocides et réfléchir à l’importance du « travail de mémoire »... À l’aube de 2019, toute l'équipe du film « Les racines du mal » vous souhaite santé et bonheur partagés avec ceux qui vous sont chers. Grâce à vous, en 2018, on a fait la moitié du chemin dans la fabrication du film. Une bonne partie de celui-ci est tourné et est en cours de montage. À partir de mars prochain, l'équipe du film planifie de lancer les tournages complémentaires et la finalisation de la post-production du film. Pour cela, on attend des réponses de diverses sources de financement, et on a lancé une seconde campagne de financement participatif sur la plateforme Leetchi. Participez à la production du film "Les racines du mal". Soutenez le projet sur Leetchi et n’hésitez pas à partager le lien de cette nouvelle campagne et à apporter de nouveau votre contribution. 

Les racines du mal - 2ème round 

2019, une année mémorable 

Ensemble, allons encore plus loin... 

À l’aube de 2019, toute l'équipe du film « Les racines du mal » vous souhaite santé et bonheur partagés avec ceux qui vous sont chers. 

Grâce à vous, en 2018, nous avons fait la moitié du chemin dans la fabrication du film. Une bonne partie de celui-ci est tourné et est en cours de montage. 

Page 149:  · Web viewCe même chef de la police ordonna « le 24 octobre 1916, que quelque 2 000 orphelins arméniens fussent conduits sur les rives de l’'Euphrate, pieds et poings liés.

À partir de mars prochain, nous planifions de lancer les tournages complémentaires et la finalisation de la post-production du film. Pour cela, nous attendons des réponses de diverses sources de financement, et nous avons lancé une seconde campagne de financement participatif sur la plateforme Leetchi. 

Voici le lien de la nouvelle campagne : 

Soutenir le projet sur Leetchi https://www.leetchi.com/c/les-racines-du-mal

Pour 2019, ayons la force de croire en nos rêves, en nos envies, nous donnerons à ce projet un peu plus de nous-mêmes pour construire un futur meilleur. Alors, si vous ne nous soutenez pas encore, c’est le moment de le faire. Vous nous soutenez déjà, n’hésitez pas à partager le lien de cette nouvelle campagne et à apporter de nouveau votre contribution. 

Encore un grand merci à tous ceux qui nous accompagnent dans cette aventure. 

Mathieu et Anna Zeitindjioglou 

********** 

En partenariat avec : 

Collectif VAN, SOS Racisme, la LICRA, l'UEJF, le Collectif Urgence Darfour, Ibuka France Mémoire, Memorial98, le CPCR, le CNMA, IMAI, Amnésie Internationale, 

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Imprescriptible 

LES RACINES DU MAL - 2ème round 

https://www.leetchi.com/c/les-racines-du-mal 

Il a pu commencer cet été les premières prises de vues du film. Un tournage riche en émotions et en rencontres, effectué principalement en Pologne et en Allemagne- Participez à la production du film "Les racines du mal" - Un projet de film documentaire mêlant enquête historique, film d’animation et rencontres avec les acteurs du travail de mémoire pour comprendre comment le génocide des Arméniens a pu contribuer à rendre possible la Shoah. 

Visitez le site du film : https://www.therootsofevil.com 

Suivez nous sur Facebook : https://www.facebook.com/rootsofevil 

Site du réalisateur : http://www.mathieuz.com 

Film de présentation 

Lors d’une visite de l’ancien camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, Anna et Mathieu apprennent que des officiers allemands - qui avaient été en poste dans l’Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale, alors que se déroulait le génocide des Arméniens - se sont ensuite retrouvés dans la garde rapprochée d’Hitler. Tel Rudolf Höss qui deviendra commandant du camp d’Auschwitz. En creusant un peu, ils découvrent que des historiens soutiennent maintenant que les nazis ont été influencés par l’extermination des Arméniens, qui a pu servir de modèle pour la « solution finale ». Alors, décidés à en savoir plus sur les liens entre ces deux génocides, ce couple de documentaristes mène une enquête historique et de terrain, qui plonge ses racines avant 1915 pour remonter jusqu’à nos jours, afin d’apporter un éclairage nouveau sur l’impact qu’à eu l’extermination des Arméniens sur l’histoire européenne, et comprendre pourquoi le fantôme du génocide des Arméniens resurgit à intervalles réguliers en Europe... 

Consultez le site internet pour en savoir plus sur le projet et pour

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télécharger le dossier complet : https://www.therootsofevil.com/ 

Lire aussi : 

Explorons "Les racines du mal - Du génocide des Arméniens à Auschwitz" 

Dernière ligne droite pour "Les racines du mal - du génocide des Arméniens à Auschwitz" ! 

Agenda - Campagne de crowdfunding "Du génocide des Arméniens à Auschwitz, Les racines du mal" 

Le Collectif VAN partenaire du projet de film "Les racines du mal, du génocide des Arméniens à Auschwitz" 

URL :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=99961

Agenda - Les génocides : Documentation photographique de Vincent Duclert chez CNRS Editions

Agenda - Les génocides : Documentation photographique de Vincent Duclert chez CNRS Editions - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vient de paraître "Les génocides", une documentation photographique de Vincent Duclert chez CNRS Editions. Un numéro consacré au génocides depuis celui des Herero et des Nama au tout début du XXe siècle jusqu'à l'extermination des Tutsi et aux épurations ethniques des guerres balkaniques. À plusieurs reprises au XXe siècle, des politiques d’État délibérées, ciblant des minorités racialisées et désignées comme ennemi absolu, ont planifié leur extermination méthodique, systématique et infiniment destructrice. Catastrophes longtemps tenues pour innommables et intraduisibles, les génocides font aujourd’hui l’objet de nombreux travaux de recherche et d'importants investissements pédagogiques. Restituant l’histoire des bourreaux qui ont conçu les projets génocidaires et les ont mis en oeuvre, mais aussi celles des victimes, des rares témoins et des sauveteurs, ce numéro

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veut contribuer à mieux penser et enseigner les génocides. 

Publié le 02 avril 2019 

CNRS Editions 

Les génocides 

Dossier n°8127 

Vincent DUCLERT Historien, professeur à Sciences Po Paris, directeur du Centre Raymond Aron (EHESS-CNRS). Éditeur du Rapport de la Mission Génocides (2018). 

Editions : CNRS 9,90 € 

Discipline : Catalogue Collection : Documentation photographique Publication date : 28/03/2019 Auteurs : Vincent DUCLERT ISBN : 978-2-271-12543-9 Format : 21.0 x 29.7 cm Reliure : Broché Pagination : 64 

À plusieurs reprises au XXe siècle, des politiques d’État délibérées, ciblant des minorités racialisées et désignées comme ennemi absolu, ont planifié leur extermination méthodique, systématique et infiniment destructrice. Catastrophes longtemps tenues pour innommables et intraduisibles, les génocides font aujourd’hui l’objet de nombreux travaux de recherche et d'importants investissements pédagogiques. 

Restituant l’histoire des bourreaux qui ont conçu les projets génocidaires et les ont mis en oeuvre, mais aussi celles des victimes, des rares témoins et des sauveteurs, ce numéro veut contribuer à mieux penser et enseigner les génocides. 

LES GÉNOCIDES DU XXe SIÈCLE 

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Le génocide des Herero et des Nama (I) Le génocide des Herero et des Nama (II) Le génocide des Arméniens (I) Le génocide des Arméniens (II) La Shoah (I) La Shoah (II) Le génocide des Tutsi (I) Le génocide des Tutsi (II) 

MÉCANISMES 

L'assignation des groupes, l'obsession des bourreaux Des guerres d'extermination La faillite des puissances internationales Affronter un traumatisme sans fin 

HÉRITAGES 

Une acculturation à la violence extrême Pogroms et grands massacres d'Arméniens Les crimes des régimes fascistes De l’Holodomor au génocide de Srebrenica De la Grande Famine en Chine aux Khmers rouges 

SAVOIRS ET ENGAGEMENTS 

Vivre, mourir, résister Se souvenir, exprimer, transmettre Le courage des témoins, l'action des justes Intellectuels, chercheurs et artistes face aux génocides Le combat contre le négationnisme Le retour de la mémoire, l'honneur des sociétés 

NUMÉROS À PARAÎTRE N° 8128 – CULTURE, MÉDIAS, POUVOIRS AUX ÉTATS-UNIS ET EN EUROPE OCCIDENTALE, 1945-1991 N° 8129 – MIGRANTS ET RÉFUGIÉS http://www.cnrseditions.fr/home/7831-les-genocides.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=100339

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Agenda - A lire : Mémoires d'un orphelin arménien

Agenda - A lire : Mémoires d'un orphelin arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Témoignage exceptionnel publié aux Editions Hémisphères : celui d’un enfant confronté à l’horreur du génocide arménien. Gurun en Anatolie, avril 1915 : Karnig Panian a cinq ans. Une caravane de déportés, dont vingt deux familles du clan Panian, quitte la ville pour le camp de concentration de Hama, aux portes du désert syrien. 300 malheureux y meurent chaque jour. Karnig perd successivement sa mère, sa soeur, son jeune frère. Il est accueilli quelques mois à l’orphelinat arménien voisin, puis, sur ordre de Djemal Pacha, envoyé avec plus de 1000 autres enfants à l’orphelinat d’Aïntoura (collège des Lazaristes), près de Beyrouth, afin d’y être « turquifié » pour « anoblir » la race. Karnig Panian livre un témoignage bouleversant des méthodes inhumaines appliquées par l’administration de l’établissement. Pourtant, la résistance des orphelins s’organise, dirigée par les plus âgés (14 ans). Malgré un comportement héroïque, 300 enfants mourront, vaincus par la famine et les mauvais traitements. Avec la défaite des Ottomans en 1918, les orphelins sont définitivement libérés de la barbarie jeune-turque. La résistance et la volonté de survie de ces très jeunes orphelins sont exemplaires et forcent l’admiration. Les mémoires de Karnig Panian ont été traduites de l'arménien par Chant Marjanian et Jean-Michel Bilemdjian et sont préfacées par l'historien Raymond Kévorkian. 

Hémisphères Editions 

Mémoires d'un orphelin arménien 

Texte complet : 

Témoignage exceptionnel publié aux Editions Hémisphères : celui d’un enfant confronté à l’horreur du génocide arménien. Gurun en Anatolie, avril 1915. Karnig Panian a cinq ans. Roulements de tambour : le crieur public annonce la mobilisation générale. Les soldats arméniens rejoignent leur centre de recrutement ; ils ne reviendront jamais. Quelques semaines plus tard, une caravane de déportés, dont vingt deux familles du clan Panian, quitte la ville pour le camp de concentration de Hama, aux portes

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du désert syrien. 300 malheureux y meurent chaque jour. Karnig perd successivement sa mère, sa soeur, son jeune frère. Il est accueilli quelques mois à l’orphelinat arménien voisin, puis, sur ordre de Djemal Pacha, envoyé avec plus de 1000 autres enfants à l’orphelinat d’Aïntoura (collège des Lazaristes), près de Beyrouth, afin d’y être « turquifié » pour « anoblir » la race. Karnig Panian livre un témoignage bouleversant des méthodes inhumaines appliquées par l’administration de l’établissement : échange des noms et prénoms arméniens avec des noms et prénoms turcs, interdiction formelle de parler l’arménien, attribution d’un numéro de matricule, interdiction de faire une quelconque référence à la religion chrétienne, humiliation permanente et sanctions d’une sauvagerie inouïe. Pourtant, la résistance des orphelins s’organise, dirigée par les plus âgés (14 ans). Mais malgré un comportement héroïque, 300 enfants mourront, vaincus par la famine et les mauvais traitements. Avec la défaite des ottomans en 1918, les orphelins sont définitivement libérés de la barbarie jeune-turque. La résistance et la volonté de survie de ces très jeunes orphelins sont exemplaires et forcent l’admiration. Les mémoires de Karnig Panian ont été traduites de l'arménien par Chant Marjanian et Jean-Michel Bilemdjian et sont préfacées par l'historien Raymond Kévorkian. 

L’AUTEUR 

Né en 1910 à Gurun, en Anatolie, Karnig Panian est déporté en juillet 1915 avec les vingt-deux familles de son clan au camp de concentration de Hama (Syrie). Après la guerre, il poursuit de brillantes études au lycée arménien Nshan Palanjian Djemaran de Beyrouth, dont il sort diplômé. Jusqu’à sa mort, le 23 juillet 1989, il consacre sa vie à l’enseignement et à la sauvegarde de la culture arménienne. 

Histoire / Arménie / Témoignage 

Karnig Panian Traduit de l'arménien par : Chant Marjanian et Jean-Michel Bilemdjian Préface de Raymond Kévorkian 

parution : juillet 2018 Les éditions Hémisphères 16 x 24 256 pages 18 € 

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https://www.hemisphereseditions.com/memoires-d-un-orphelin-armenien

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=100052

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN

Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

EphéméridesLa rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

SITES INTERESSANTS

Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VANRetrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou

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turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

Rappel :

Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences.

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A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France

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Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €.

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Utilisez au mieux le site du Collectif VAN

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques !

Rubrique News Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones - est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et Twitter.

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Info Collectif VAN

Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN

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Tout sur VAN

Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur

VAN.

http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1

Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs

Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538

Salle de Presse

Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse.

http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1

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Communiqués

Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués.

http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9

Actions VAN

Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN.

http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1

Agenda

Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda.

http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Photothèque

De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque

http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media

Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

Quelques émissions TV & radios

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où les citoyens peuvent intervenir

Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.

Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.frEmail : [email protected] [email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

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CNEWS - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions Radio :

France Inter www.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

RMCwww.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN

[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France

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Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0