Étudiant 5PAGES ÉCONOMIE D’EMPLOI · Client de l’Année se donnent les moyens...

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ÊTES-VOUS ASSEZ EXIGEANT ? 5 PAGES D’OFFRES D’EMPLOI Pages 23 à 27 COMMISSION PARITAIRE N° 0120 C 85979 NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT INVITÉ DE LA SEMAINE ANWAR DAHAB Vice-présidentetdirecteur généralde DellFrance Page 6 (LP/Olivier Arandel.) RENCONTRES Le Women’s Forum Page 7 FORMALITÉS Le contrat d’apprentissage Page 15 ARGENT Le portage salarial, une bonne solution Pages 18 et 19 FACE-À-FACE Netflix / Videofutur Pages 10 et 11 LUNDI 19 OCTOBRE 2015 É CONOMI E « Le Parisien Economie » est partenaire pour la troisième fois consécutive du Prix « Elu service client de l’année » qui récompense les entreprises les plus à l’écoute des consommateurs. Pages 2 à 5 (LP/Nicolas Foray.) Spécial Étudiant Cours et vie pratique : le guide CAHIER CENTRAL Bien réussir sa nouvelle année Fidéliser ses clients, un enjeu stratégique milibris_before_rename

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ÊTES-VOUS ASSEZ EXIGEANT ?

5 PAGESD’OFFRESD’EMPLOI

Pages 23 à 27

COMMISSION PARITAIRE N° 0120 C 85979NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT

INVITÉ DE LA SEMAINE

ANWAR DAHABVice-présidentetdirecteur

généraldeDellFrance

Page 6

(LP/Olivier Arandel.)

RENCONTRES

Le Women’s ForumPage 7

FORMALITÉS

Le contratd’apprentissage

Page 15

ARGENT

Le portagesalarial,une bonne solution

Pages 18 et 19

FACE-À-FACE

Netflix / VideofuturPages 10 et 11

LUNDI 19 OCTOBRE 2015

ÉCONOMIE

«Le Parisien Economie» est partenaire pour la troisième fois consécutivedu Prix «Elu service client de l’année» qui récompense les entreprises les plusà l’écoute des consommateurs. Pages 2 à 5

(LP/Nicolas Foray.)

Spécial

Étudiant

Cours et vie pratique :le guide

CAHIER CENTRAL

Bien réussir sa nouvelle année

Fidéliserses clients,

un enjeustratégique

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Organisée pour la neu-vième fois par ViséoConseil, l’Election duService Client de l’année,qui récompense, dans

33 catégories, les entreprises lesplus performantes dans le domainede la relation client, démontre unenouvelle fois l’attention crois-sante apportée à cet enjeu pardes sociétés de tout secteur. Ilne s’agit pas seulement de faireplaisir aux consommateurs. Au-jourd’hui la relation client est eneffet devenue stratégique. D’abordparce que les Français sont desclients volages. Selon le sondageréalisé pour l’Election par BVA,77 % d’entre eux disent avoirchangé de fournisseur dans aumoins un secteur au cours del’année passée. « Et ils sont 89 % àconsidérer qu’en cas de déceptionpar rapport à la qualité de la rela-tion client, ils pourraient changerd’avis et ne pas acheter ou inter-rompre leur abonnement », sou-ligne Marie-Laure Soubils, direc-trice adjointe BVA Services.Fidéliser ses consommateurs passe

donc aujourd’hui par une relationclient de qualité. « On parle mêmedésormais plutôt d’expérienceclient, l’idée étant d’embarquerdans la réflexion sur le sujet deséléments rationnels mais aussiémotionnels, explique Patrice Ma-zoyer, président de Colorado

Conseil et Formation. Cer-taines entreprises de la nou-velle économie, à l’instard’Amazon, ont fait de cette no-

tion le cœur de leur stratégie ».Mais satisfaire ses clients supposed’être en mesure d’évoluer en per-manence en fonction de leurs at-tentes et des technologies. Ainsi, si

75 % des Français ont contacté unservice client au cours des douzederniers mois, ils l’ont fait enmoyenne à l’aide de trois canauxdifférents. Bien qu’encore trèsmarginaux, les contacts via les ré-

seaux sociaux viennent parexemple aujourd’hui s’ajouter auxsollicitations par téléphone ou paremail. Pour les entreprises celasuppose de pouvoir s’adapter auxcodes de chaque canal, mais aussi àdes exigences de réactivité de plusen plus fortes.L’enjeu est qu’avec Twitter ou Fa-cebook, leurs clients peuvent lesmettre en cause publiquement encas de mécontentement. Et s’ilsveulent des réponses rapides, lesconsommateurs attendent aussi dessolutions personnalisées. Pour lesentreprises attentives au sujet, lasatisfaction client est donc un défiquotidien. Celles qui sont récom-pensées par l’Election ServiceClient de l’Année se donnent lesmoyens organisationnels, techni-ques et humains de le relever. Ellesont été testées et notées pendant

dix semaines, à travers des testsclient-mystère dont 150 par télé-phone, 50 par email, 15 naviga-tions Internet et 10 contacts par lesréseaux sociaux. Pour figurer aupalmarès, rien ne doit donc être

Le service client de LDLC à Dardilly, près de Lyon. (LP/Nicolas Foray.)

La relation clientau cœur de leur stratégie

Une trentaine d’entreprises françaises ont étédistinguées la semaine dernière par le prix « Elu ServiceClient ». Pour elles, la satisfaction est un défi quotidien.

02 ÉCONOMIE

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

Etre en mesure d’évolueren permanence en fonction

des attentes et des technologies77%des Français

disent avoir changé de fournisseur

dans au moins un secteur au cours

des douze mois écoulés.

(SondageBVA réalisépourElu

serviceclient2016)

Chacun d’entre nous n’a-t-il

pas envie qu’une petite fée en-

lève les cailloux sur sa route,

comme par exemple renvoyer

le pull ou les chaussures com-

mandées dans une mauvaise

taille, appeler le SAV parce que

sa box s’est éteinte sans pré-

avis ou renvoyer un mail à sa

banque pour commander un

chéquier parce que le premier

est resté sans réponse ? Plus

Internet nous offre de nou-

velles possibilités, plus notre

tolérance aux impondérables

diminue. Les services client qui

mettent tout en oeuvre pour

nous satisfaire n’ont pas de ba-

guette magique mais l’envie

de porter haut les couleurs de

leur entreprise, une forte impli-

cation au quotidien et une

bonne dose d’humour pour

faire face à notre mauvaise hu-

meur, souvent légitime, ou à

nos demandes, parfois totale-

ment inattendues. Bien au-

delà d’un remboursement,

d’une expédition ou d’un

conseil technique, ce qu’ils

nous proposent est un

échange, pas uniquement

commercial, mais tout simple-

ment humain.

BÉNÉDICTE ALANIOU

L’éditorialProposer

un échange

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laissé au hasard. Ceux qui, àl’instar de Total ou ALD Automo-tive, sont régulièrement récom-pensés, l’ont bien compris et sontdans une démarche constanted’amélioration. « Le service clientdoit s’adapter en permanence àl’évolution de nos produits et ser-vices », confirme aussi VincentWermus, directeur général d’Ho-meAway. Les 60 conseillers clientde Homeaway, spécialiste de la lo-cation de vacances entre particu-liers, propriétaire entre autresd’Abritel, doivent ainsi désormaisêtre en mesure d’accompagner pro-priétaires et locataires dans l’utili-sation de la réservation et du paie-ment en ligne. Basés à Marseille,ces services, qui n’existaient pas ily a encore quelques années, bénéfi-cient du support de collègues amé-ricains francophones, qui prennentle relais de 22 heures à 8 heures.« Grâce à cela nous proposons de-puis quelques semaines un chatdisponible 24 heures sur 24 et 7jours sur 7 pour répondre auxclients à tout moment », explique ledirecteur général. « C’est grâce àcela que l’on peut fidéliser lesclients, et surtout, continuer àgrandir en en acquérant de nou-veaux.»

DOSSIER RÉALISÉ PAR MARION PERRIER

e

Abritel – Tourisme

Acer – Informatique

Aéroports de Paris – Aéro-

port

ALD Automotive – Location

longue durée automobile

Bforbank – Banque en ligne

Bourse Direct – Bourse en

ligne

Brother – Solutions

d’impression

Bruneau – Fournitures et

équipements pour l’entreprise

Cegid – Editeurs de logiciels

Chronodrive – Vente

à distance alimentaire

Cofidis – Organisme

de crédit

Cyclocity–JC Decaux –

Transport individuel

de personnes

DHL International Express –

Distributeurs de prix et de

colis

Digitick –

Réservation de spectacles

et de cinéma

Direct Energie – Fournisseur

d’électricité et de gaz

Eau de Paris –

Distribution d’eau

Edenred – Services prépayés

aux entreprises

IdTGV – Transport collectif

de voyageurs

Interflora – Livraison

de fleurs

KFC – Restauration

LDLC – Vente à distance

de produits techniques

Meetic –

Site de rencontres

Motoblouz –

Vente à distance

d’accessoires

et pièces de véhicules

Mutavie – Assurance

Nespresso –

Distribution spécialisée

Nestlé –

Alimentation

Schmidt – Cuisinella –

Aménagement de l’habitat

Société générale –

Banque

Speedy –

Réparation automobile

Total –

Service aux automobilistes

Vente-privée.com –

Vente à distance généraliste

Volkswagen group –

Constructeur automobile

W3 LTD – Vivastreet –

Petites annonces

Les entrepriseslauréates duPrix Elu ServiceClient 2016

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

« Nous répondonssous 30 minutes sur Twitter »Pour le réseau Société Générale,dont l’activité banque de détailcompteprèsde9millionsdeclients,l’enjeu est aujourd’hui de s’adapterà leurs nouveaux usages. En effet,90 % de leurs contacts avec labanque se font désormais via le di-gital. « Nous devons réinventernotreproximitéauquotidienavec leclient sur le digital », explique An-toine Pichot, co-directeur de la stra-tégie, du digital et de la relationclient. Outre le réseau d’environ2 200 agences, c’est donc via le siteInternet et l’applicationmobile, qui

génèrent 65millions de connexionspar an, mais aussi via le compteTwitterde labanque,que lesutilisa-teurs entrent en contact avec seséquipes.«Etdanscedomaine,cenesont pas nos concurrents mais lesentreprises comme Amazon ouGoogle qui fixent les standards »,explique-t-il. La petite équipe decinq personnes qui, depuis le siège,centralise la relation client surTwitter, s’est donc engagée à ré-pondre sous 30minutes aux sollici-tations formulées via ce canal. « Ilest encore très marginal mais c’est

aussi un capteur pour alimenternotre réflexion sur la manière defaire évoluer l’ensemble des ca-naux.»800personnes travaillent enoutre sur les plateformes de labanque avec pour objectif non seu-lement de répondre vite mais aussid’instaurer une relation de proxi-mité.«Onafaitungros travail,avecdes ateliers d’improvisation, pourapprendre à sortir du script, sou-ligne Antoine Pichot. L’idée est detransformer chaque appel, qui dureen moyenne 4minutes en une véri-tableconversation .»

Antoine PICHOTCo-directeur de la stratégie,du digital et de la relation client

CYCLOCITY

« Il faut de l’humainà l’appui de la technique »« Quand on a mis en place le pre-mier système de location de vélosen libre-service, à Lyon, en 2005,nous n’avions d’abord pas ima-giné l’importance d’un serviceclient, que nous voulions dès l’ori-gine internalisé et basé en France.Aujourd’hui nous le considéronscomme essentiel », confie ThomasValeau, directeur de la relationclient chez Cyclocity, la filiale deJC Decaux en charge des vélos enlibre-service. En France, 500 per-sonnes en tout sont dédiées à lagestion des douze systèmes actuel-lement en place. Et parmi elles, 70collaborateurs travaillent au seinde deux plateaux téléphoniques, àLyon et Paris, pour répondre auxusagers. « L’automatisation dusystème, avec les bornes en libre-service, et la digitalisation sont desoutils formidables, mais il fautplus que jamais de l’humain, pourrenseigner et venir corriger tousles petits biais techniques que lamachine ne peut pas com-prendre », explique le directeur.

Ses équipes traitent 60 000 appelspar an. Eux-mêmes utilisateurs, lesconseillers sont poussés à trouverdes solutions personnalisées et in-novantes. L’entreprise est aussi àl’écoute des remarques des clientspour améliorer son système. « Lefait que l’ensemble du service soitinternalisé et en contact direct avec

le bureau d’études nous permet defaire remonter très efficacementles propositions. A Paris, le vélo adéjà bénéficié de sept évolutions »,remarque Thomas Valeau. Soncredo : « étonner le client en plusde le satisfaire ». Et cela fonc-tionne, Cyclocity affiche un tauxde satisfaction client de 86%.

(JCDecaux.)

Thomas VALEAUDirecteur de la relation client

LDLC

« Certains de nos conseillerssont d’anciens clients »Leader de la vente en ligne de com-posantsetmatériels informatiquesethigh tech avec un catalogue de25 000 références, LDLC se posi-tionnecommeunspécialistecapabled’accompagner tous les férus denouvelles technologies. Sa relationclient comporte donc une large partde conseils spécialisés. « Un tiersdes demandes que l’on reçoit pro-vient de clients qui n’ont pas encorepassé commande, souligne Chris-topheBégué, responsable de la rela-tion client. Ce peut être par exemplepour avoir des conseils afin d’as-

sembler un ordinateur sur-mesure. »Parmi la soixantaine de conseillerstravaillant au sein du service client,soit près de 10 % des effectifs del’entreprise, une trentaine a donc unprofil de techniciens, passionnésd’informatique. « Ce sont souventd’anciens clients. C’est aussi pourcela qu’ils n’hésitent pas à prendredes initiatives », raconte le respon-sable en évoquant l’essai d’un GPSpendant le week-end par unconseiller pour dénicher un bug dé-noncé par un client, mais que lestests du fabricantn’avaient pasmis à

jour. Si la moitié des demandes trai-téespar le service lui est adresséeparmail, celui-ci s’est rendu plus dispo-nible par téléphone, à mesure que lesite grossissait. Aujourd’hui joi-gnable de 9 heures à 18 heures, dulundiausamedi, il répondà99%descontacts, avec un temps d’attentemoyen de seulement 15 secondes.« On n’exclut pas d’élargir nosplages de disponibilités », préciseChristophe Bégué, convaincu queson service contribue à fidéliser lesclients dans un secteur où lesconcurrents sontàportéedeclics.

Christophe BÉGUÉResponsable de la relation client

À LA UNE ÉCONOMIE 03

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015milibris_before_rename

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04 ÉCONOMIE À LA UNE

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

28%desFrançais seraientprêt àaccepter qu’une marque accèdeà l’historique de leur tablette oude leur smartphone pour amé-liorer la qualité de son service, et18 % qu’ils se connectent à leursdifférents objets du quotidien.L’année dernière, ils n’étaientque 14 % selon l’observatoiredes Services Clients BVA. Preuveque sur ce terrain, les évolutionssont rapides.Pour les entreprises, l’intérêtd’accéder aux données desclients semble évident. « Celapeut servir dans le cadre d’unedémarche de prospection pourconnaître les tendances dumarché, ou pour le pilotage desrelations avec les clients, de lafacturation au service après-vente, par exemple », illustre Fa-briceNaftalksi, avocat chezEYetspécialiste dudroit des technolo-gies de l’information, de la pro-tection des données person-nelles et de la propriétéintellectuelle.

Unsujetsensibleet trèsencadréMais l’utilisation de ces informa-tions est un sujet sensible et trèsencadré. Pour les entreprises,cela se traduit notamment paruneobligationdevérifier la légiti-mité du traitement mais aussidesdonnées recueilliesau regardde l’objectif visé et d’en assurerla sécurité. Elles sont en outresoumises à des obligations dé-claratives auprès de la Commis-sion nationale de l’informatiqueet des libertés (Cnil), et doiventdans certains cas obtenir son au-torisation. «Deplus enplusd’en-treprises mettent en avant leursouci non seulement de seconformer au cadre légal maisaussi d’observer les meilleurespratiques en la matière, car celapeut devenir un avantageconcurrentiel », souligne l’ex-pert. Au-delà de cette transpa-rence, c’est bien le constat par leclient lui-même de l’intérêt durecueil de ses données qui peutle convaincrede l’autoriser. «Lesclients sont majoritairementd’accord si cela leur apporte unvrai service. On accepte parexemple de rentrer ses donnéesdans l’application SNCF parcequ’au lieu de prendre 35 mi-nutes notre prochaine réserva-tion se fera en deux clics », pré-cise Patrice Mazoyer, présidentde Colorado Conseil et Forma-tion. L’enjeu pour les entreprisesest donc non seulement de res-pecter les règles et la volonté duclient, mais aussi de véritable-ment améliorer sonexpérience.

Des clientsd’accordpour l’utilisationde leurs donnéesen échanged’un vrai service

AÉROPORTS DE PARIS

«Notre travail est de rassurer les voyageurs »« Nous rôle d’information des passa-gers est primordial, parce que levoyagepeutêtresourcedestress»,as-sureLaureBaume,directricegénéraleadjointe d’Aéroports de Paris. Les 93millionsdepassagersaccueillissur lesplateformes de Roissy-Charles deGaulle ou à Orly ont donc à leur dis-position un service client joignablepar téléphone sept jours sur sept et 24heures sur 24, mais aussi par email,réseaux sociaux et courrier. « A laquarantaine de personnes chargées derépondre via ces canaux s’ajoutentplusieurs centaines d’agents d’infor-mations, présents dans les terminaux», souligne la directrice générale ad-jointe. La société se veut proactive encommuniquant des informations entemps réel via sa plateforme Myair-port.Lespersonnesqui répondentaux

voyageurs sont bilingues en anglais,tandis que des bornes et l’applicationmobile, proposent des traductions endix langues. L’objectif : rassurer au-tant que possible, même quand les in-formations, à l’instar de celles rele-vant du suivi d’un bagage, ne relèvepasdirectementde l’entreprise.«Dire“Ce n’est pas moi c’est les autres” neserait pasuneattitude responsable, in-siste Laure Baum. Dans ce cas, nousfaisonsnousmême lamiseen relationavec la compagnie concernée. » Pourconfirmer un horaire ou préciser parexemple les conditions d’accès auxterminaux, le service client traite1 500 appels par jour. Et en cas decrise, dix personnes supplémentairessont à disposition pour renforcer leséquipesetcontinuerà rassurer tous lespassagers.

Laure BAUMEDirectrice générale adjointe

(ADP/Zoo Studio/Gwen Le Bras.)

MOTOBLOUZ

«Toute l’entreprise est au service de l’expérience client »

Spécialiste de la vente en ligned’équipement pour le motard, Moto-blouz fait de la satisfaction desclients un enjeu stratégique. « Noussommes distributeurs, c’est donc surunequalitéde serviceexceptionnelleque l’onpeut faire la différence», ju-ge Thomas Thumerelle, président del’entreprise. Pour motiver les

troupes, des messages de remercie-mentsdeclients sont affichéschaquejour sur les murs de la société, dontles services logistiques et clients sontentièrement internalisés. Ce derniercompte une trentaine de personnes,toutes pratiquantes de la moto et ex-pertes du sujet, joignables par télé-phone, par mail ou via le chat du sitemotoblouz.com qui propose aussi àl’internaute un rappel téléphonique.

Avec une réponse en moins d’uneheure pour un email, et moins de20 secondes par téléphone, ces« moto-conseillers » peuvent grâce àleur expertise travailler sans script.Les 80 collaborateurs de l’entreprises’investissent pour apporter satisfac-tion aux clients. « De la prise de lacommande à la livraison, toute l’en-treprise est au service de l’expé-rience client », assure le président,

quitte à tous mettre la main à la pâtepour confectionner et livrer en tempsetenheuredescolisdeNoëlavecdeséléments envoyés en retard par lefournisseur. La PME a égalementcréé un poste à temps plein dédié ausuivi des livraisons des 1 200 colisenvoyés chaque jour. Preuve que ce-la fonctionne : elle reçoit régulière-ment des cartes postales et des ca-deauxde lapartdesesclients.

Thomas THUMERELLEPrésident

ALD AUTOMOTIVE«Chacun de nous répond au client comme s’il lui était dédié »

Leader du marché de la location devéhicule longue durée à destinationdes entreprises, avec un parc de350 000 véhicules, ALD Automo-tive est un habitué du palmarès EluService Client. « Participer nouspermet de voir les points sur lesquelsnous pouvons encore progresser, ex-plique Fabrice Denoual, directeur

général adjoint stratégie et dévelop-pement de l’entreprise. Cela motiveaussi leséquipes.»60deses850col-laborateurs sont chargés de répondreaux sollicitations des clients, et trai-tent 500 000 appels et 180 000 mailspar an. Grâce à une diffusion trèslarge de logiciels de gestion des rela-tions clients au sein de l’entreprise,ces conseillers ont accès à unmaximum d’informations sur leursinterlocuteurs. « Deux tiers de nos

salariés ont accès à cet outil. Lorsquele commercial va rencontrer unclient, il peut connaître ce qui a étédit. Cela permet de suivre tout ce quise passe. Ainsi chacun est en mesurede répondre au client comme s’il luiétait dédié », indique le directeur gé-néral adjoint. Et pour toujourss’améliorer, ces conseillers dispo-sent d’outils leur permettant de dé-briefer leurs échanges téléphoniqueset mails avec les clients. D’ailleurs

ALD Automotive continue à faireévoluer sa relation client. Pour êtreencore plus au service des conduc-teurs de ses véhicules, les collabora-teurs de ses entreprises clientes, ellelance une application qui leur per-mettra notamment de prendre ren-dez-vous avec des points de servicessélectionnésoude réserveruneplacede parking. « On veut en faire unesorte d’assistant au quotidien », ré-sumeFabriceDenoual.

Fabrice DENOUALDirecteur général adjoint stratégieet développement

Sondage réalisé par Internet par l’Institut BVA, entre le vendredi 28 août et le mercredi 2 septembre 2015 auprès d’un échantillon de 1001 personnes de 18 ans et plus.

Les consommateurs veulent une réponse immédiate

Par téléphone

En face-à-face

Par email

Via le site internet

Par applicationsur smartphone

Par click-to-call

Via les réseauxsociaux

Au cours des 12 derniers mois, avez-vous contacté un service de relation client, quel que soit le domaine d’activité concerné ?

Temps d’attenteinterminable

Le serveur vocal proposetrop de choix

Le message d’attentese répète en boucle

Le téléconseiller manquede spontanéité

Musique d’attentenon adaptée

Parmi les situations suivantes, lesquelles quali�eriez-vous de plus irritantes lorsque vous contactez une service client par téléphone ?

Moins de 30 minutes

Entre 30 minutes et 1 heure

Entre 1 heure et 4 heures

Et via les réseaux sociaux ?

Moins d’une minute

Entre 2 et 4 minutes

plus de 4 minutes

Quel est selon-vous le délai d’attente acceptable au téléphone pour être mis en relation avec un conseiller ?

55 %

26 %

57 %

51 %

23 %

21 %

9 %

2 %

66 %

13 %

Plus de 4 heures63%

39 %

36 %

28 %

8 %

Moins de 24 heures

Entre 24 et 48 heures

Entre 2 et 4 jours

Entre 4 et 6 jours

Quel est selon-vous le délai de réponse acceptable pour vos demande adressées par email ?

55 %

43 %

2,2 %

0,2 %

34 %

32 %

22 %

12 %

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À LA UNE ÉCONOMIE 05

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

MON EXIGENCE, C’EST D’ÊTRE ÉCOUTÉE.BforBANK, ÉLU SERVICE CLIENT DE L’ANNÉE 2016, DANS LA CATÉGORIE BANQUE EN LIGNE*, POUR LA 3E FOIS CONSÉCUTIVE.

Élu Service Client de l’Année 2016, BforBank a pour la 3e année consécutive été récompensé pour la qualité desa relation client.Avec BforBank, vous êtes toujours accompagné : nos conseillers sont disponibles du lundi au vendredi de 8h à 21het le samedi de 9h à 18h et vous bénéficiez d’une assistance personnalisée 7j/7 et 24h/24 en cas d’urgence.

*Catégorie Banque en ligne - Étude Inference Operations - Viséo Conseil - mai à juillet 2015 - Plus d’infos sur : www.escda.fr.(1) La carte Visa Premier est gratuite à vie sous réserve de réaliser au moins 3 opérations de paiement par trimestre (à défaut 15 euros/trimestre).

BforBank, SA au capital de 47 992 119 euros, immatriculée au RCS de Nanterre sous le n° 509 560 272, dont le siège social est situé Tour Europlaza, 20, avenue André Prothin, La Défense 4, 92927 Paris la DéfenseCedex. Inscrit sous le numéro d’immatriculation d’intermédiaire en assurance ORIAS : 09 050 824.

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C A R T E

V I S A P R E M I E R

G R A T U I T E À V I E (1)

Octobre 2015

Ludovic NODIERPrésident de ViséoConseil, organisateurdu prix Elu Service Clientde l’Année

Que recouvre la relation client ?

Ce sont toutes les interactions que peut avoir une

entreprise avec son client. Ce ne sont donc pas que

les réclamations, même si cela en fait partie, mais

c’est aussi la facturation au service comptabilité, la

prise de commande, toute la chaîne dans

l’entreprise qui est en relation avec un client, et

dont, on a tendance à l’oublier, les actions peuvent

avoir une incidence sur sa satisfaction.

Pourquoi est-ce stratégique aujourd’hui ?

On parlait traditionnellement du plan marketing

pour se différencier sur un marché, avec le produit,

le prix, la distribution et la publicité. Mais la

relation client vient aujourd’hui s’ajouter à ces

éléments. On le voit d’ailleurs dans certaines

publicités qui vantent plus la relation client

que le produit lui-même.

Cela se traduit-il en termes de résultat ?

Ce que l’on constate, c’est que les entreprises qui

sont performantes dans la relation client et sont

régulièrement lauréates de notre prix, à l’instar de

Vente-privée.com ou ALD Automotive, sont aussi

celles qui surperforment dans leur marché, qui

continuent à y prendre des parts. D’ailleurs,

aujourd’hui la relation client est de plus en plus un

élément intégré à l’actif incorporel des entreprises,

valorisé aussi par les actionnaires, et auquel le

directeur général se montre attentif.

Que doivent faire les entreprises pour améliorer

leur relation client ?

Il faut d’abord prendre conscience que les process

de l’entreprise, pensés pour être faciles pour ses

salariés, ne sont pas toujours adaptés à l’expérience

du client. Il y a aussi du travail de formation,

d’accompagnement des équipes. Parfois les

entreprises n’ont simplement pas conscience de ne

pas bien faire. J’en ai rencontré une qui mettait

cinq jours et demi à répondre à un mail, simplement

parce qu’elle avait une culture papier, et que les

équipes répondaient en priorité aux courriers. Mais

selon le canal, le client n’a pas les mêmes attentes!

(Edouard Jacquinet.)

L’AVIS DE...

« Une relation client performante permet de continuer à gagner des parts de marché »

TOTAL

«Aucune questionn’est anecdotique »

Des questions sur le carburant pourl’aviation à celles relatives à l’ac-cueildans l’unedes3800stationsduréseau Total, le spectre d’interven-tion du service consommateurs del’entreprise est large. « Qu’ils’agisse de l’enregistrement despoints sur la carte fidélité d’unconsommateur ou d’une mise encause du carburant par un conduc-teur dont la voiture ne démarre plus,aucune question n’est anecdo-tique », souligne Hervé Hébert di-recteur communication, partenariatschez Total Marketing France. Pour

couvrir la totalité des sujets, les30 conseillers chargés d’y ré-pondre, dont 6 au siège de l’entre-prise et 24 au sein d’un plateauexternalisé,àPoitiers (Vienne),ont à leur disposition un réseaude 500 experts métiers identi-fiés au sein des 33 000 colla-borateurs de l’entreprise maisaussi une très large base deconnaissances accessible viaune application. Cela fait 7ansque le service est éluSer-viceClientde l’année.Ainsi la

mise en page des emails à destina-tion des clients a été récemmentaméliorée, tandisque l’entrepriseainvesti dansunoutil pour accélérerl’accèsaux informationsde labasede connaissances. Et si les sollici-tations les plus récurrentes pro-viennentdumilliond’adhérentsduprogramme de fidélité du groupe,le service consommateur est aussicapable de se plier à des demandesplus inhabituelles… comme cellede ce jeune homme qui voulaitfaire sa demande enmariage sur lastation où il avait rencontré sa fu-tureépouse !

Hervé HÉBERTdirecteur Communication,Partenariatschez TOTAL Marketing France

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06 ÉCONOMIE LA RENCONTRE

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

Dell vient d’annoncer le rachat dugroupe informatique EMC, numéro 1mondial du stockage de données. Quellestratégie derrière ce mariage ?Cette union rassemble deux des plusgrands noms de l’IT (haute techno-logie), avec des positions de lea-dership sur le marché du PC et des in-frastructures (serveurs, stockage,réseau, sécurité) pour les centres dedonnées informatiques. C’est la ré-union de compétences mondialementreconnues dans des domaines denotre industrie qui connaissent uneévolution et une croissance très ra-pides. Quand l’acquisition sera fina-lisée, l’entité issue de la fusion seral’entreprise la mieux positionnéepour répondre aux besoins informati-ques actuels et futurs des clients pro-fessionnels, de la TPE au grandgroupe international.

Vous avez été nommé à la têtede Dell France en mai dernier.Quelle est votre feuille de route ?Continuer à gagner des parts demarché ! A l’instar de Dell dans lemonde, nous sommes sur une trajec-toire de succès. La France est unmarché important.Dell enFranceem-ploie 1 500 salariés. Nous sommes encroissance et avons de fortes ambi-tions. La fabrication d’ordinateurs etde PC pour les entreprises, représentela moitié de notre activité. Sur ce sec-teur, nous sommes numéro 2 avecplusde20%departdemarchéetnousambitionnons clairement de devenirnuméro 1 en France (NDLR, devantHP). Ce marché du PC est dominé partrois grands acteurs, Dell, HP et Le-

novo qui détiennent 80 % du marchédesPCpro.

Et sur votre deuxième métier,les centres de données informatiques ?Nous sommes aussi très confiants carles besoins de stockage et de traite-ment des données sont en croissanceexponentielle. Ce sont les besoins in-formatiquesquiprogressent leplusvi-te, même si cela n’est pas visible dugrand public. On ne réalise pas quetoutestdonnéedansnotrevie :unmailenvoyé, un message posté sur Face-book, Instagram ou encore twitter, lestransactions financières d’une entre-prise, l’imagerie médicale etc. Tousles jours ce sont des milliards de don-nées qui circulent sur Internet. Et jeparle même pas de l’Internet des ob-jets, fourmillant de petites puces et decapteurs, qui est en pleine expansion.Nous stockons ces données bien sûrmais notre métier est aussi de sécu-riser leuraccèsetde les sauvegarder.

Le PC est-il amené à disparaître auprofit de la tablette ?On nous a promis la mort du PC etforce est de constater que le bon vieilordinateur de bureau a encore debeaux joursdevant lui !Noussommespassés de 360 millions d’ordinateursvendus dans le monde en 2011, annéeapogée pour la vente de PC, à300 millions en 2015, selon les esti-mations des grands instituts. Il est vraique l’arrivée et le succès des tablettesavec plus de 220 millions vendues àtravers le monde ont changé la donneet entraîné une baisse de la vente dePC. Mais les vraies victimes sont les

netbook, ces petits PC qui se ven-daient à plus de 30 millions d’unités etqui ont totalement disparu du marché.Aujourd’hui, la frontièreestdeplusenplus fineentre tabletteetportable.

A quoi ressemblera l’ordinateurde demain ?Il n’y a pas eu vraiment de cannibali-sation entre ces différents produits,car, finalement, ils restent assez com-plémentaires. Les gens qui ont un or-dinateur ont très souvent une tablette.Par essence, l’ordinateur est un pro-duit innovant. Il évolue sans cesse et,aujourd’hui, les ordinateurs de bureausont de plus en plus petits mais de plusen plus puissants. En outre, une partiedu stockage des données se trouve surun serveur distant accessible via le ré-seauetnonplussur ledisquedur.Pourles ordinateurs portables, les consom-mateursaspirentàdesproduitsdeplusenplusfins toutenvoulant lepluspos-sible de connectique, ports USB, lec-teur DVD etc. Pour les années à venir,je crois que cela se jouera entre la ta-blette 2-en-1, une tablette dotée d’unclavier extractible, et l’ordinateur ul-ta-portable très fin et très puissantcomme notre dernier né, l’ultrabookXPS 13. Ce produit, conçu au départpour les particuliers, est l’une de nosmeilleures ventes, et de plus en plusd’entreprises l’achètent pour leurs sa-lariés.

Beaucoup de vos salariéssont en télétravail. Pourquoi ?Sur les 600 salariés de notre site deSaint-Denis (Seine-Saint-Denis), prèsde 70 % sont en télétravail. Passer toutson temps au bureau, ça commence àêtre dépassé et ça lesera même de plusen plus, si on re-garde comment tra-vaillent les jeunes.ChezDellsous l’im-pulsion de MichaleDell, fondateur etactionnaire majoritaire, nous sommestrès attachés au côté citoyen de l’en-treprise et à la qualité de l’environne-ment de travail. Je ne juge pas les genssur le présentéisme mais sur leur ré-sultat. Et s’il fallait être attentif en tantque manager, cela serait plutôt dem’assurer que tous les salariés aienttrouvé le juste équilibre entre vie per-sonnelleetvieprofessionnelle....De même je défend la mixité hom-mes-femmes mais malheureusement,le secteur de l’informatique reste trèsmasculin. Avec nos moyens, noustentonsde le féminiser !

Comment ?Nous avons un grand nombre d’ini-tiatives pour promouvoir la mixité :identification des talents, formationsdédiées, accompagnement et suivi.Nous sommes aussi engagés avecdes associations. A La Plaine Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où nousavons des bureaux, nous sommespartenaires de la Fondation agircontre l’exclusion (FACE). Nousmenons ensemble des actionsconcrètes pour faire connaître lesmétiers de l’informatique aux jeunesfilles du département. L’idée est dedémystifier l’informatique et defaire savoir que chez Dell, il y a pleinde métiers différents qui peuvent lesintéresser.

Vous recrutez en France ?Nous avons recruté une cinquantainede personnes ces derniers mois, prin-cipalement dans les métiers commer-ciaux ou de service, et, en 2016, nousdevrionsêtre sur lamêmetendance.

Quid de l’école Dellà Montpellier ?A Montpellier (Hérault) où se trouvenotre siège social, nous avons lancéil y a quatre ans la «Dell Sales Aca-demy». Pour faire face à ses besoinsde recrutement, Dell propose auxétudiants d’écoles de commerce ré-gionales des contrats de profession-nalisation d’un an, qui leur permet-tent d’acquérir une formationconcrète au sein des équipes devente. Une telle expérience peut dé-boucher sur un CDI. Cette annéenous avons ainsi embauché une di-zaine de jeunes alternants.

Quelle est votre positionsur la protection des données ?En tant que fournisseurs d’infras-tructures, nous sommes très atten-tifs à toutes les lois de régulationpour la protection des données et laprotection de la vie privée. Nos so-lutions techniques sont parmi lesmeilleures du marché et elles per-mettent aux professionnels commeaux particuliers de bénéficier de lameilleure protection.

PROPOS RECUEILLIS PAR SANDRINE BAJOS

(LP/Olivier Arandel.)

L’INVITÉ DE LA SEMAINE

«Dell veut devenir le numéro 1des PC professionnels»Ce quadragénaire a rejoint Dell en 1999 et gravi tous les échelons.

Depuis mai dernier, il dirige la filiale française du géant américain de l’informatiqueet affiche clairement son ambition : passer devant son rival HP.

Le chiffreÀ RETENIR

300millions

de PC ont été vendus

dans le monde en 2015,

contre 360 millions avant l’arrivée

des tablettes, dont il s’est déjà

vendu 220 millions d’unités.

ANWAR DAHAB, vice-présidentetdirecteurgénéraldeDellFrance.

«L’ordinateur debureau a encore de beaux joursdevant lui ! C’est le netbook quidisparaît au profit de la tablette»

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RENCONTRES ÉCONOMIE 07

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

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WOMEN’S FORUM

La femme est l’avenir de l’entrepriseSelon une étude du cabinet McKinsey,plus de parité entre les hommeset les femmes permettrait de dégager10 500 milliards d’euros, dont 263 milliardsd’euros rien qu’en France, à l’horizon 2025.

Il est urgent de réduire les iné-galités hommes-femmes dansle monde pour des raisons éthi-ques, mais aussi pour le bien del’économie mondiale. Telle est

la principale conclusion de l’étudeque présentait ce mercredi, le ca-binet de conseil McKinsey à occa-sion du Women’s Forum de Deau-ville. McKinsey a, cette année,passé au crible 15 indicateurs de pa-rité dans 95 pays représentant 93 %de la population féminine et 90 %du PIB mondial.«On espérait voir que l’équité avaitprogressé dans le monde, maisnotre étude a montré que lesfemmes souffrent encore d’inéga-lités partout dans le monde sur laplupart des indicateurs, avec desinégalités fortes ou très fortes danscertains pays, comme l’Asie duSud, l’Inde, le Moyen Orient etl’Afrique », souligne Sandrine De-villard, directeur associé senior deMcKinsey. «Même chez les bonsélèves comme l’Amérique du Nord

ou l’Europe — et donc laFrance —, il y a encore beaucoupd’efforts à faire sur certaines di-mensions.» Pourtant, réduire cesinégalités pourrait rapporter trèsgros à l’économie mondialepuisque McKinsey estime à10 500 milliards de dollars le PIBsupplémentaire qui pourrait être dé-gagé à l’horizon 2025, soit 1 % decroissance supplémentaire par an etce dans un scénario «réaliste»consistant pour un pays à s’alignersur les meilleures pratiques déjà enoeuvre au sein de sa zone géogra-phique. Rien qu’en France, ce gainatteindrait 263 milliards de dollars.

Enclencher le cercle vertueux«Les entreprises ont un rôle trèsimportant à jouer, insiste SandrineDevillard. Nous avons en effetconstaté qu’équité dans la société etéquité dans le monde du travailvont de pair. Il y a donc là, un vraicercle vertueux qui peut, et qui doitmême être enclenché au plus vite.»

Il faut changer les états d’esprit, letravail est un moyen incontour-nable d’y parvenir. Mais le chemins’avère encore semé d’embûches.Les inégalités de salaires entre unhomme et une femme à poste équi-valent sont encore très fortes,pointe l’étude. De même, trop defemmes effectuent encore des tâ-ches domestiques non rémunérés

(tâches domestiques, soin de la fa-mille — enfants et personnesâgées) dans des proportions signifi-cativement plus élevées que leshommes.«Souvent, s’alarme Sandrine De-villard, on entend dire que leschoses s’améliorent d’elles-mêmes,que les inégalités se réduisent au fildu temps : notre étude montre que

cela ne va pas de soi ». Mais selonelle, il n’existe pas de mesure mi-racle. Tous les acteurs, les entre-prises qu’elles soient cotées ou non,les pouvoirs publics, doivent dialo-guer et prendre de concert des me-sures en faveur de l’égalité femme-homme.

BAJOS

Clara Gaymard, présidente de General Electrics France (10 000 salariés) et du Women’s Forum. (GE.)

Aucune femme dans leTop 120 des dirigeantsClara Gaymard, qui préside la 11e éditiondu Women’s Forum, pointe cette anomalie.

Vous présidez la 11ème édition duWomen’s Forum. Quelle est votremotivation ?Le Women’s Forum n’est pas unsimple rendez-vous pour les femmesdu monde entier. C’est une manifes-tation internationale pour porter leurvoix. Durant trois jours, 1 300 parti-cipantes — dont 20% d’hommes —sont venues débattre, s’interroger surles nouveaux savoirs pour trans-former le monde et le rendre meil-leur. Pour aller plus vite, plus loin,j’ai demandé à la centaine de diri-geants d’entreprise participants devenir avec leur jeune talent. La plu-part ont joué le jeu...

Quel combat souhaitez-vousmener lors de ce Davos au féminin ?Je souhaite que nous abordions lethème de la flexibilité au travail lorsdu «CEO Champions», qui réunitune quinzaine de chefs d’entreprisespour réfléchir et échanger sur l’amé-lioration de la parité. Depuis des an-nées, notre vie professionnelle em-piète sur notre vie personnelle.Pourquoi ne pas inverser cette ten-dance ? A l’heure d’Internet et desnouvelles technologies, j’aimerais

qu’on insuffle un peu de plus de sou-plesse dans l’organisation du tempsde travail.

L’étude McKinsey (voir ci-contre)dresse un bilan encore inquiétant surla parité. Qu’en pensez-vous ?Il faut bien sûr plus de parité car uneentreprise plus mixte est une entre-prise plus performante. Et nous par-lons là de gain de performance de 6 à7 points. Ce n’est pas rien. Les re-tombées économiques sont énormes,comme le détaille cette étude. Resteque la France est encore très en re-tard. Sur les inégalités de salairesmais aussi sur le management. Surles 120 plus grosses entreprises fran-çaises, aucune n’est dirigée par unefemme. C’est hallucinant. J’ai lachance de diriger l’entreprise Ge-neral Electric en France qui prônenaturellement la parité et la diversité.En France, il est urgent de changerles mentalités et il ne faut jamais lâ-cher le morceau. Pour plus de paritéet de mixité dans la société et dansl’entreprise, le Women’s Forum estune formidable caisse de résonance.

PROPOS RECUEILLIS PAR S. B.

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08 ÉCONOMIE D'UN COUP D'ŒIL

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

DÉCRYPTAGE

Restauration : presque deuxfois plus de salariés en 15 ansDepuis 1997, le nombre d’emplois dans les restaurants français aaugmenté de 75%, une part qui passe à 136% pour la restaurationrapide, devenue dans le même temps la locomotive du secteur.

Le revenu de solidarité active (RSA) a remplacé en2009 le RMI (Revenu Minimum d’Insertion). Il assureaux personnes ayant peu ou pas de ressources un niveauminimum de revenu, qui peut évoluer en fonction de lasituation familiale. Le RSA est accessible, sous cer-taines conditions, aux personnes d’au-moins 25 ans etaux personnes de 18 à 24 ans, si elles sont parents isolésou justifient d’une certaine durée d’activité profession-nelle. Des conditions de résidence stable en France sontnécessaires pour les Français et les membres de l’Es-pace économique européen ou Suisse. Pour les autresressortissants, il faut séjourner de façon régulière sur leterritoire national depuis au moins cinq ans. On compte2,44millions d’allocataires.Le montant du RSA dépend de la composition et desressources du foyer. Pour les foyers sans revenu d’acti-vité, son montant est égal au montant forfaitaire corres-pondant à la composition du foyer. Il s’élève ainsi, de-puis le 1er septembre 2015, à 524 € par mois pour unepersonne seule sans ressources. Cette allocation n’est niimposable ni saisissable. Lemontant du RSA est majoré

pour les parents isolés ayant des enfants à charge demoins de 25 ans. Pour les foyers disposant de revenusd’activité, le RSA prend la forme d’un complément derevenu si les revenus d’activité sont inférieurs à unmon-tant minimum garanti de ressources.

Les démarches à accomplirAfin de bénéficier du RSA, vous devez simuler vosdroits depuis www.caf.fr. Ensuite, il faut compléter etretourner le dossier avec les pièces demandées en fonc-tion de chaque situation (en emploi, sans emploi) à laCaisse d’Allocations familiales, à la Mutualité SocialeAgricole, au Conseil départemental, au Centre d’actionsociale ou auprès d’une association agréée.Chaque bénéficiaire du RSA dispose d’un accompagne-ment personnalisé à l’emploi et à la création d’entrepriseainsi que d’une ai-de pour faciliterune meilleure in-sertion socio-pro-fessionnelle.

LE DICO DE L’ÉCO

Le RSA

LE TABLEAU DE BORD

En partenariat avec www.lafinancepourtous.com

Source : étude CCI Paris - Île-de-France de France-Médiamétrie, été 2015Source : étude Insee 2/9/2015. Données 2012.

159 000 entreprises de restauration

dont 148 000 TPE+ 3% par rapport à 2009

603 000 salariés dans la restauration

soit 438 528 équivalents temps plein (ETP)

+75% entre 1997 et 2012

Restaurationtraditionnelle

92 103entreprises+2%*

Restaurationtraditionnelle

293 068 ETP+67% en 15 ans

Restauration rapide

113 248 ETP +136% en 15 ans

Débit de boisson

32 212 ETP+6% en 15 ans

Restauration rapide

38 299 entreprises+15%*

Débit de boisson

28 722entreprises-6%*

23%

31% des entreprisesde restauration n'ontpas de salarié

Part de salariés à tempsplein

Salaire net moyen dans la restauration :

9,5€de l'heure

39%

46%

68% 32%

9,7€ 9,1€

35% des entreprises présentes en 2012n'existaient pas en 2009

Un très fort taux de renouvellement :

*par rapport à 2009

EMPRUNTER

ÉPARGNER

LES CHIFFRES DE LA CONSOMMATION

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

(au 3e trimestre 2015)

(septembre 2015)

(août 2015)

(2e trimestre 2015) Source : INSEE

(Cat. A, B, C)

(sans les DOM-TOM)

En variation annuelle

15%

Taux moyen

Demandeurs d’emploi 5 420 900

% de la population active 10,3 %

Variation sur le mois précédent

Livrets A/bleu (net) PEL (brut) Euro/dollar

+ 0,2%

Chômage

Taux �xe pour un emprunt immobilier

0,75 % 2 %Cours le 16 octobre

Sur 15 ans

Indices des loyers

Consommation des ménages

In�ation

dont Énergie

Alimentation

Produits manufacturés

Services

- 1 %

- 0,4 %

+ 0,5 %

+ 1,4 %

- 1,6 %

125,26+ 0,02 %

LE MARCHÉ DU TRAVAIL(A partir du 1er janvier 2015)

35 h

Salaires

1 457,52 € 1 142,07 €

9,61 € 7,53 €

Minimum horaire brut Minimum horaire net

Sur 20 ans

Taux minimum

Taux minimum des créditsà la consommation sur un an

2,30 %

1,80 %

2,55 %

1,98 %

2,50 %

+ 0,0 %En septembre, l'indice des prix à la consommation se replie de 0,4% après +0,3% en août. Il est stable sur les douze derniers mois (+0,0%). Ce sont surtout les services qui ont baissé en septembre, notamment l'hébergement touristiques (-16,4%), les voyages tout compris (-28,8%) et les billets d'avion (-18,8%). Côté énergie, le prix des produits pétroliers a poursuivi sa baisse (-2,2%). Les plus fortes hausses mensuelles portent sur l'habillement/chaussures (+7,7%) et les produits alimentaires frais (+4,4%), notamment les légumes (+7,5%).

de Français voudraient créer leur startup, selon un sondage réalisé par l’institut Think à l’occasion du Salon des entrepreneurs de Marseille (Bouche-du- Rhône). Et 1 Français sur 4 se dit prêt à investir �nancièrement dans une startup.

1 € = 1,1356 $

par rapport au mois précédent

Source : Baromètre Empruntis.com, taux moyens hors assurance.

V. 9/10 L. 12/10 M. 13/10 M. 14/10 J. 15/10 V. 16/10

4 701,39 4 688,7

4 643,38

4 609,03

4 675,294 702,79

CAC 40 + 0,03 %

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ÉCONOMIE 09

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

SOLUTIONS COP21

L’imagination au secours du climatLe 4 décembre prochain, les 60 projets lesplus inventifs au monde face au déréglementclimatique seront dévoilés au Grand Palais,à Paris, lors de la «Breakthrough night »,une nuit entière dédiée à l’innovation.

«Face au dérèglementclimatique, nousn’avons plus letemps d’attendre. Ilest urgent de trouver

de nouvelles solutions et l’innova-tion a, plus que jamais, son rôle àjouer pour aider la planète à tournerplus rond. » Pour Gilles Berhault,président du Comité21 (organisateurde Solutions Cop21) et du clubFrance développement durable, «ilfaut donc mobiliser très vite tousceux qui sont capables d’inventer etd’innover, entrepreneur, chercheurs,ingénieurs etc». Prenant une fois deplus son bâton de pèlerin de défen-

seur de la planète, il a profité de laprochaine COP21, à Paris, pour or-ganiser le 4 décembre prochain, la«Breakthrough night», une «nuit del’innovation» au secours du climat.Plus de 3 000 participants sont at-tendus. L’Association communica-tion et information pour le dévelop-pement durable (ACIDD) quiorganise cette manifestation attendplusde1000porteurs deprojets.Despatrons de start up, de TPE et PME,mais aussi de grands groupes vien-dront échanger et présenter leur solu-tion en faveur du climat. Sont aussiattendus des investisseurs, autrementappelés «facilitateurs de projets »,

ainsi que des journalistes et des com-municants qui, espèrent les organisa-teurs, porteront la bonne parole.« La question climatique est à la foisune prise de responsabilités et uneexceptionnelle opportunité, insisteGilles Berhault. Une responsabilité

pour chaque organisation qui doit di-minuer son impact sur la planète, etune opportunité pour l’entreprise in-novante qui peut créer une nouvellechaîne de valeur. » Tous les secteurssont concernés. Celui de la mobilitéavec le co-voiturage, le Velib ou en-

core la voiture électrique, mais éga-lement l’alimentation, la santé, laconstruction ou l’énergie…Pour sa première édition, la «Break-through night» se déroulera sous lanef duGrandPalais àParis. Parmi lesmoments phares, la présentation des60 projets les plus innovants aumonde, sélectionnés par le comitéscientifique de l’ACIDD. Les dixmeilleures innovations françaises se-ront également exposées. PourGillesBerhault la lutte contre le réchauffe-ment climatique est le «chantier dusiècle». «Car insiste-t-il, préserver leclimat est une priorité absolue sinous voulons conserver une qualitéde vie correcte pour tous. »

S. B.

SolutionsCOP21 :du 4 au 10 décembre 2015auGrand-Palais (Paris VIIIe).www.solutionscop21.org

(LP/Arnaud Journois.)

LE RENDEZ-VOUS START UP AVEC

Grands Prix de l’Innovation :ces start up fabriquent la ville de demainIls étaient 520, ils ne sont plus que35. Le 13 octobre, Paris&Co et laVille de Paris ont annoncé les

noms des finalistes des Grands Prixde l’Innovation de la Ville de Paris,qui seront décernés le 3 décembreprochain à l’Hôtel de ville. Zoom sursixd’entreeux.

LaLouve :premiersupermarchécoopératifetparticipatifA « La Louve », les membres réunisen coopérative, s’engagent à parti-ciper ponctuellement à la gestion dela structure. « La réduction des coûtsdemaind’œuvrenouspermetainsideproposer des produits bio, locaux etartisanaux, à des prix jusqu’à 50 %moinscherquedans lecommerce tra-ditionnel », explique Tom Boothe,son instigateur. La Louve, finalistedans la catégorie Innovation sociale,ouvrira ses portes mi-2016, dans leXVIIIearrondissement.

L’impression3DpoursauverdesviesBiomodexveut imprimerdesorganeshumains en3Dqui permettront de ré-aliser un geste chirurgical complexeen le simulant au préalable. Gains es-pérés : 30 % de diminution des ris-ques opératoires et complicationspost-opératoires. « Etre sélectionnéparmi 500 participants confirme lapertinence de notre démarche et nousdonne de l’énergie pour continuer »,s’enthousiasme Thomas Marchand,

de Biomodex, finaliste dans la caté-gorieSanté.

CaptainContrat :desconseilsjuridiquesàdestarifs imbattablesCaptain Contrat permet aux entre-prises d’obtenir tous leurs documentsjuridiques sur mesure, personnaliséspardesavocats,àdes tarifsquatre foismoins chers, grâce à une technologiebasée sur des algorithmes. « Nous neremplaçons pas les avocats, nous leurapportonsdes technologiesetdespro-cessus qui révolutionnent leur façonde travailler », souligne PhilippeWa-

gner, de Captain Contrat, finaliste delacatégorieServicesauxentreprises.

PhiLOCK : la locationdevélosdeparticulieràparticulierL’innovationdePhiLOCKreposesurdeuxpiliers : l’application,quicouvretoutes les étapes de la location (réser-vation, paiement, caution…) et le ca-denas connecté, un boîtier fixé sur levélo qui assure la sécurité du dispo-sitif et utilise le smartphone de l’utili-sateurcommeuneclé.«Quenotreso-ciété naisse dans la ville du Vélib’,c’est logique, il y a une continuité.

Notreambitionestdenousétendrera-pidement à d’autres pays comme lesEtats-Unis, l’Espagne et l’Europe duNord », détaille Louis-Marie Meyerde PhiLOCK, finaliste dans la caté-gorieTechnologiesNumériques.

Glowee:unecrevette,pour éclairer votre salonGrâce à la bioluminescence, cetteréaction chimique qui permet à90 % des organismes marins deproduire de la lumière, Gloweepromet une énergie 100 % natu-relle. En travaillant sur des bacté-

ries capables de s’auto-alimenter,la start up estime que la productionde gaz à effets de serre pourrait êtreproche de zéro. Cette électricité se-ra utilisée pour éclairer le mobilierurbain ou les vitrines desmagasins.« Etre finaliste des Grands Prix, seréjouit Sandra Rey, c’est un véri-table tremplin qui nous permettrade faire de cette lumière biologiqueune solution alternative à l’usagede l’électricité. »

Timescope :s’immergerdansl’histoirevia laréalitévirtuelleTimescope, c’est la première bornede réalité virtuelle en libre-servicepermettant aux visiteurs d’un lieuhistorique d’entrer en immersiondans un environnement 3D qui re-présente ce même lieu à une autreépoque. « Notre objectif : en-chanter l’expérience de visite etmettre en valeur le patrimoine desvilles », précise Adrien Sadaka,Président de Timescope, finalistedans la catégorie Industries numé-riques créatives et culturelles.

ELSASIDAWY

Les 35 finalistes des Grands Prix de l’Innovation de la Ville de Paris. (Elsa Sidawy/Paris&Co.)

EN SAVOIR PLUS

S’INSCRIRE

à la cérémonie de remise

des Prix du 3 décembre :

www.innovation-paris.com

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10 ÉCONOMIE FACE À FACE

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

Damien DOUANIConsultanten nouveaux médias,cofondateur de l’agence FaDa

Points forts«LecataloguedeNetflix est enconstante évolution.L’ergonomiede l’interface estexemplaire : quels que soient lesterminauxutilisés, c’est soignéet fluide. La rapidité dechargement est égalementunpluspour le consommateur, quia la sensationd’avoir lamaingrâce à ce systèmededisponibilité en intégralitéinstantanée.Grâce au travail surles algorythmes, lemoteur desuggestions est performant etapprécié. Enétant compatiblePlaystation et Xbox,Netflix apeut-être pris le bonpari, carl’accès à la télé via la console dejeude salon est unepiste dedéveloppementpour l’avenir.

Points faiblesNetflix s’inscrit dansunestratégie similaire à celled’Apple, en communicant par lemystère et endivulguant peudechiffres, commepour dire «lamarqueest incomparable et estsuffisamment forte pour êtreattractive». Seulement enFrance le vrai poids lourds’appelleCanalPlay. Si le sous-titrage est dequalité, sadisponibilité laisse àdésirer.Certainsproduits ducataloguesont exclusivement enanglais.Enfin, il peut sembler déroutantqu’une série à succès comme«HouseofCards» soit produiteparNetflix,mais que l’enseignen’ait pas les droits pour ladiffuser sur son réseau français,car elle a été achetéeparCanalavant l’arrivéedeNetflix

Netflix, le roi des sériesLe géant américain de la vidéo à la demande produit aussi ses propres programmes, comme House of Cards.Il diffusera en 2016 sa première série originale française.

PDG :Reed Hastings

Siège social Europe :Amsterdam (Pays-Bas)

Chiffre d’affaires : 4,9 milliards d’euros

Effectif : 2 000 collaborateurs

La ficheD’IDENTITÉ

DATE DE CRÉATION

(DR.)

1997(DR.)

PositionnementArrivé sur le marché français en sep-tembre 2014, Netflix a vu son cata-logue hexagonal doubler en un peuplus d’un an. Si la marque se reven-dique opérateur global, deux tiers deses abonnés sont basés aux Etats-Unis.EnFrance, d’après ses études eninterne, le groupe constate des simili-tudesdans lecomportementdesmem-bres avec le marché anglo-saxon : sesadeptes sont généralement des fans deséries, technophiles, urbains et CSP+entre 25 et 40 ans. Netflix articuled’ailleurs sa communication autourdu binge watching (boulimie de vi-sionnage), enmettant à disposition del’usager une série, ou du moins unesaison, en intégralité dès sa mise enligne, afin de juguler le télécharge-ment illégal. En plus d’être un éditeurdecontenus,Netflixproduit et financeses propres programmes, qui ontconnu un véritable succès outre-A-tlantique : «House of Cards», «Dare-devil» ou plus récemment «Narcos».Pour renforcer son côté premium, lesséries originales sont proposées enultra HD 4K. Bien qu’à ses débuts, lemarché français va être l’objet d’unepremière mondiale : la série originaleMarseille (avec Gérard Depardieu),prévuepour2016, sera lepremierpro-gramme Netflix produit localement,pourunediffusionmondiale.

StratégieOctobre coïncide avec le lancementde Netflix en Espagne, au Portugal eten Italie. Une implantation dans 200pays est visée pour la fin 2016. Pourséduire l’utilisateur, Netflix (qui offreun mois gratuit à chaque nouvel utili-sateurdepuis cet été) parie sur la flexi-bilité : la souscription et la résiliationse font en un clic. Consciente d’êtreplébiscitée principalement par les sé-rievores, l’enseigne cherche à se di-

versifier.Netflix vient par exemple desortir son premier long métrage,«BeastofnoNation»,présenteraéga-lement prochainement un documen-taire sur la révolution ukrainienne(«Winter on Fire») et vient de com-mander sept séries originales pour lesenfants (disponibles à partir de dé-cembre) parmi lesquelles «LesCroods : Origines», de DreamWorksAnimation, «Lego Bionicle» ou en-core «Lego Friends». Pour booster« l’expérience utilisateur » sur lemarché français -un terme qui revientsouvent chez les décideurs du groupe–Netflixanotammentorganisé lapre-mière édition du Netflix Fest àParis du 15 au 19 octobre : un festivalgratuitdequinzeévénements,quipro-pose au public de découvrir des filmset des documentaires dans des lieuxinsolites (Festival du film romantiqueaupremierétagedelaTourEiffel,ma-rathon de séries américaines sur unbateauà roueduMississippi, etc.)

PolitiquesocialeL’enseigne reste très américaine danssonmanagement : lesdécisionsstraté-giques, y compris ce qui concerne lesmarchés locaux, sont prises dans sesbureauxaméricainsdeLosGatos(Ca-lifornie). Les effectifs européens sontgérés depuis le siège continental situéà Amsterdam. L’équipe française neconcernequ’unedizainedepersonnesau profil relations publiques, marke-ting et communication, chargées defaire connaître le service dans l’hexa-gone.Leséquipes,quelsquesoient lespays, sont généralement très cosmo-polites. Au niveau mondial, ledeuxième trimestre a été particulière-ment fructueux en termes de recrute-ment avec 216 embauches, augmen-tantainsi leseffectifsde10%.

DOSSIERRÉALISÉPARMARCHERVEZ

Les produits quiCARTONNENT

«Orange is the New Black»Cette série sur l’univers des pri-sons pour femme lancée en 2013est l’un des fleurons de Netflix,qui en est le diffuseur exclusif enFrance. La saison 3 est en lignedepuis juin.

«Narcos»La grosse nouveauté de l’année2015, qui retrace l’itinéraire dunarcotrafiquant Pablo Escobar, aconnu un succès critique et popu-laire, grâce à son réalisme. Le3 septembre, elle a été renouveléepour une deuxième saison.

«What Happened Miss Simone ?»Ce documentaire sur la prêtresse de la soul Ni-na Simone est disponible sur Netflix depuis cetété. Présenté dans divers festivals comme le« Sundance », il est l’œuvre de la réalisatriceLiz Garbus, à qui l’on doit également un docu-mentaire sur Marylin.

(DR.)

(Jojo Whilden.)

(DR.)

L’AVIS DE L’EXPERTL’actualité de la marque 65 millions d’abonnés

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FACE À FACE ÉCONOMIE 11

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

Videofutur, du vidéo club à la boxLa marque française donne accès à un catalogue cinéma fourni, et à des services de télévision.Elle s’apprête à concurrencer les fournisseurs d’accès à Internet avec un pack fibre.

Directeur Général :Mathias Hautefort

Siège social:Paris La Défense (Hauts-de-Seine)

Filiale du groupe Netgem

Chiffre d’affaires : 10 millions d’euros

La ficheD’IDENTITÉ

DATE DE CRÉATION

(DR.)

1982(DR.)

Damien DOUANIConsultanten nouveaux médias,cofondateur de l’agence FaDa

Points forts«Unparticularisme très françaisveutque l’accèsà la télés’effectuevia lesboxdesopérateurs.Videofutur yavuuneclefdedéveloppementetcapitalisedessus.Leurbox« toutenun»adequoi séduire,d’autantquesonprix reste trèscompétitif, avec lahautedéfinitionennatif etnonenoption : il n’yaqu’unseulprixpour lesprogrammeset si votrebandepassante lepermet, vousle visionnerezautomatiquementenHD.L’enseignes’appuieégalement surunegrosseoffrecinémaet jeunessepourattirerles familles,quipeuventprofiterdesnouveautésseulementquatremoisaprès leur sortieensalle.Undélai relativementcourt. »

Points faibles«Les contenus exclusifs sontmoindresquechez les leaders dela VODenFrance typeNetflix ouCanalplay, notamment les sériesqui sont pourtant un vrai produitd’appel pour le consommateurmoderne. Vu les tarifs, il peutparfois choisir de s’abonner pourune seule série. Cen’est pasuneenseignequi attire cequ’onappelle les adeptesdubingewatching.Si l’offre deVideofuturreste riche, elle oblige àpasserpar le boîtier de lamarque, alorsqueNetflix est disponible surénormémentde terminauxd’unsimple clic.Quant à cette entréeenconcurrence avec les boxopérateurs, reste à voir si leconsommateur n’aurapasuneimpressiondedoublon. »

Les produits quiCARTONNENT

La Famille BélierDisponible en achat définitif dans le cloud, le filmd’Eric Lartigau connaît un vif succès chez les abonnésde Videofutur. Un plébiscite qui s’explique par sonprix (1,99 €) et aussi par son histoire, qui s’accom-mode avec le cœur de cible de l’enseigne.

ViewsterC’est l’une des applications phares de la boxVideofutur, qui permet de regarder instantané-ment films, émissions tv et animés. L’une desraisons de son succès : son gros catalogue dedessins animés à la fois classiques et nou-veaux, et un large choix de nouvelles diffu-sions sous-titrées venues tout droit du Japon.

Les ZouzousUne application (du nom de l’émis-sion culte de France 5) conçue pourles enfants, qui peuvent regarder ducontenu de 7h à 21h gratuitement. Lesparents, eux, peuvent configurer ladurée maximale d’utilisation quoti-dienne via un minuteur.

PositionnementOublié lecœurdemétierhistoriquedel’enseigne Vidéo Futur, devenue Vi-deofuturen2011.Lesquelquesvidéo-clubs physiques qui subsistent sous cenom sont aujourd’hui indépendants.Toutefois, lamarquepossède toujoursune activité marginale de location deDVD et Bluray par abonnement. Au-jourd’hui, Videofutur, qui a fusionnéavec la marque Netgem il y a un an(elle est aussi filiale du groupe dumê-menom)est unopérateur de solutionsTVetunagrégateurdecontenus,maispas un éditeur : en se procurant la boxVideofutur (pour 10 euros par mois),les usagers ont ainsi accès à plusieurschaînes de télé premium (ParamountChannel, Disney Channel, VirginradioTVetc.), des applications vidéo,des services TVélargis (possibilité deretour au début du film en cas de re-tard) ainsi qu’à un premier cataloguede 1 000 films et séries compris dansl’abonnement. A cela s’ajoute un ser-vice à la carte deVODpayant enmul-tiécrans. Compter 5 euros pour lesnouveautés (disponibles 4 mois aprèsla sortie en salle) et 3 euros pour lesœuvresmoins récentes.60%dececa-talogue concernent des œuvres fran-çaises ou européennes. En plus de latélé, le service est disponible sur PC,Mac, tablettes, Smartphone Samsunget Ios.Androïddevrait suivreavant fin2015.

StratégieTrès ancré dans le cinéma, avec uneoffre jeunesse massive, Videofuturséduit davantage les familles et les ci-néphiles que les purs amateurs de sé-ries. Pour étendre son catalogue, legroupe noue des accords génériquesavec des studios qui le fournissent encontenu. En contrepartie, Videofuturdoit diffuser la totalité de ce qui estsoumis. L’enseigne se concentre surle marché francophone : France mé-

tropolitaine, Réunion, Monaco,Suisse francophone et bientôt leLuxembourg. Videofutur s’apprêteégalement à concurrencer les fournis-seurs d’accès à Internet traditionnelsavec le gros enjeu de cette find’année : le pack fibreVideofutur quicomprend téléphonie, accès à Internetet TV VOD pour 39,90 euros. Cetteoffre,destinéeenprioritéauxzones fi-brées et aux réseaux d’initiative pu-blique (RIP), territoires peu desservisen très haut débit par les opérateursnationaux, est commercialisée depuisle premier octobre dans l’Essonne, laSeine-et-Marne et le sera dans unepartie du Pas-de-Calais dès no-vembre. L’enseigne vise l’équipe-ment de 40 000 foyers d’ici la fin del’année. Puisqu’il s’agit pour le mo-ment d’une offre de proximité, lamarque déploie une stratégie de mar-keting direct local dans les zones fi-brées : mailing, SMS et même porte-à-porte, avec démonstrations àdomicile.

PolitiquesocialeLes perspectives d’embauche pour2016 dépendent du succès commer-cial du produit fibre Videofutur. Pourles démarches marketing, l’enseignes’appuie sur une équipe de commer-ciaux interne enrichie par des presta-taires extérieurs, avec une connais-sance du tissu local (77, 62 et 91). Lesiège social de La Défense regroupeune cinquantaine de personnes : uneéquipe dédiée aux contenus, uncall center intégré, équipes marketinget personnel technique. La moyenned’âge est relativement jeunepuisqu’elle oscille autour de la tren-taine. Si les embauches récentesconcernent surtout des profils jeunes,l’enseigne recherche également dupersonnel avec une certaine expé-riencedans lemilieuduDVDetduci-néma.

(DR.)

(DR.)

(DR.)

L’AVIS DE L’EXPERT L’actualité de la marque100 000abonnés dans le monde

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12 BUSINESS PAROLE D'ENTREPRENEUR

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

Un de mes salariés qui a repris

des études du soir à l’université

m’informe qu’en vertu d’une loi

nouvelle il va prendre des jours de

congés pour préparer ses partiels de

janvier 2016. De quoi s’agit-il encore ?

Il s’agit d’un dispositif nouveauissu de la loi Macron, qui vientcompléter l’arsenal d’aides queles employeurs doivent offrir àleurs employés. Au congéspécifique sous rémunérationdestiné aux apprentis, et aucongé examen prévu dans lecadre du congé individuel deformation (CIF) pour l’obtentiond’un titre ou diplôme enregistrédans le répertoire national descertifications professionnelles,vient s’ajouter l’aide à lapréparation d’examen que votresalarié souhaite passer. Celle-ciprend la forme d’uneautorisation d’absence nonrémunérée de cinq joursouvrables par tranche de60 jours ouvrables travaillés.Toutefois, ce congésupplémentaire (aux congéspayés et aux congés annuels dessalariés de moins de 21 ans)doit être pris dans le mois quiprécède l’examen et pour yprétendre, le salarié doitjustifier d’une inscription valideet en cours au sein d’unétablissement del’enseignement supérieur.

Je viens de recevoir

de l’Administration une amende

à acquitter car mon employeur m’a

désigné comme le chauffeur d’une

des voitures d’entreprise, ce que

je conteste. Quels sont mes recours ?

La carte grise du véhiculeverbalisé est au nom del’entreprise. C’est donc à elle,en théorie, qu’il revient de payerl’amende. L’employeur peut s’ysoustraire s’il n’est pas lui-même le conducteur et s’ildésigne à l’Administration lecontrevenant. C’est ce que votreemployeur a fait à votreencontre, en mettant à votrecharge le paiement del’amende. S’il s’agit d’uneméprise et que vous n’étiez pasle véritable conducteur, vousdevez contester l’avis decontravention reçu en bonne etdue forme sans avoir besoin depratiquer une quelconquedélation vis-à-vis d’un autrecollègue conducteur parexemple. Vous échapperez aupaiement de l’amende si l’on nepeut pas prouver que vous étiezl’auteur de l’infraction. Votreemployeur échappera aussi aupaiement s’il est à même deprouver avec son emploi dutemps qu’il ne pouvait être leconducteur de ce véhicule.

YVES THOMAS

VOS DROITS

Posez vos questions pas mail à :

[email protected]

ÇA COÛTE OU ÇA RAPPORTE ?

Faire appel à uneagence d’intérimDans certaines situations, faire appel à une agencede travail temporaire peut se révéler utile. Le coût decette prestation varie en fonction de nombreux critères.

Une hausse soudaine descommandes, un chantier àterminer d’urgence, uneabsence de plusieurs se-maines pour cause de ma-

ladie du comptable en plein bilan,une activité saisonnière… Les situa-tions où il est nécessaire de rem-placer un salarié absent ou de ren-forcer temporairement ses équipesne manquent pas. Dans ce contexte,deux options sont possibles : lecontrat à durée déterminée ou l’in-térim. « C’est un arbitrage qui dé-pend des ressources internes dechaque entreprise et de l’urgence dela situation : a-t-elle les moyensd’identifier et de sélectionner debons profils dans un délai rapide ? »,remarque Sébastien Sanchez, direc-teur exécutif Senior au sein de PagePersonnel, filiale spécialisée dansl’intérim et le recrutement spécialiséde PageGroup.Dans les petites structures, la ré-ponse est bien souvent négative,d’où le recours aux services d’uneagence de travail temporaire. « Lepremier des avantages de l’intérim,c’est la réactivité », assure SébastienArchi, directeur des affaires écono-miques de Prism’Emploi, l’organi-sation professionnelle du secteur.En deux décennies, les grandes en-seignes ont en effet accru leur pro-fessionnalisation, en spécialisant

leurs agences par secteurs d’activitéet métiers. « Elles disposent de vi-viers de professionnels qualifiés im-médiatement opérationnels pour ré-pondre dans des délais très courtsaux demandes des entreprisesclientes », poursuit Sébastien Archi.Un atout lorsqu’il s’agit de trouveren urgence un profil rare sur lemarché de l’emploi, ou un bataillonde vingt personnes pour faire face àun boom tempo-raire des com-mandes. Mais cen’est pas le seul.« Autre avantage,l’agence prend encharge tous les as-pects administra-tifs liés au contrat de travail, puisquec’est elle l’employeur », rappelleSébastien Sanchez.Le coût ? Il est fixé en fonction denombreux critères : le niveau dequalification, la rareté du profil sou-haité, la durée du contrat, le nombred’intérimaires recherchés ou encorela régularité de la relation entre uneagence et ses clients. Lorsqu’uneentreprise fait régulièrement appel àune enseigne de travail temporaire,pour des volumes d’intérimaires im-portant, elle aura une marge de né-gociation plus importante qu’uneautre qui sollicitera ses services demanière très exceptionnelle. La

fourchette de ce qu’on appelle lecoefficient de délégation s’étend gé-néralement de 2 à 2, 5 de la rémuné-ration brute de l’intérimaire. Pourun salaire mensuel de 2 000 € nets,la prestation sera donc facturée entre4 000 et 5 000 €. « En plus du salairede l’intérimaire, ce coût comprendles charges sociales, les congéspayés, la prime de précarité ainsique les frais de l’agence », expliqueSébastien Sanchez. Il peut d’ailleursêtre dégressif pour les contrats delongue durée. « Par exemple, pourun contrat d’une durée de 12 mois,un coefficient de délégation sera ap-pliqué les trois premiers mois avantd’être remplacé par un coefficientde gestion, moins élevé », complète Sébastien Sanchez.

Oublié le risquedu recrutement ratéCes frais doivent être comparés aux coûts cachés engendrés par une em-bauche en CDD réalisée en interne,comprenant le prix d’une annoncedans la presse ou sur un jobboard, letemps consacré à la sélection descandidatures, aux entretiens ou en-core aux démarches administrativesà effectuer lors de l’embauche. Sansoublier le risque de réaliser un re-crutement raté qui, lui aussi, peutcoûte cher.A noter, depuis 2005 et la loi de co-hésion sociale, les entreprises de tra-vail temporaire peuvent égalementréaliser des activités de « place-ment », autrement dit proposer descontrats durables, CDD ou CDI —une activité pour laquelle les grandsréseaux ont créés des « agencesd’emploi » qui connaissent une fortecroissance. En 2014, plus de 50 000recrutements ont été réalisés par leurintermédiaire (soit 28 % de plusqu’en 2013). Dans ce cadre, commedans celui d’un cabinet de recrute-ment, le coût de la prestation corres-pond à un pourcentage de la rému-nération brute annuelle du candidatrecruté. Un pourcentage qui, là en-core, peut faire l’objet d’une négo-ciation.

JEAN-MARC ENGELHARD

(MAXPPP/IP3 Press/Bruno Levesque.)

EN SAVOIR PLUSA CONSULTER

Le cadre légal du contratd’intérim sur le site du ministère duTravail et de l’Emploi :http://travail-em ploi.gouv.fr

(rubrique « Les fiches pratiques dudroit du travail ») Des informations sur lesmodalités pratiques et l’actualitéde l’intérim sur le site del’organisation professionnellePrism’Emploi :www.prism em ploi.eu

520 000intérimaires

en équivalent temps plein,travaillaient en France en 2014,soit 3 % de l’emploi salariédu pays.(source :Prism ’Em ploi2015)

L’agence prenden charge tous les aspects

administratifs liés au contrat detravail : c’est elle l’employeur

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2

Un an après le gaz, c’est l’électri-cité qui voit arriver la fin des ta-rifs réglementés. En effet, le

1er janvier2016, lescontrats souscritsavec une offre aux tarifs réglementésseront caducs. Cettemesure s’inscritdans le cadre des dispositifs législa-tifs visant à l’ouverture des marchésde l’électricité à la concurrence.Néanmoins, lamesure s’adresse uni-quement aux clients ayant uneconsommation supérieure à 36 kVAetquisontsoumisauxtarifs jaunesouverts. C’est-à-dire des entreprisesmoyennes et grandes, soit plus de400000 sites en France représentantenviron 30% de la consommationnationale. L’autre tarif, le bleu, quicouvre les particuliers et une partiedes TPE et des artisans demeure.Depuisdéjàplusieursmois, lesentre-prisesconcernéespeuventétudier lesoffresdemarchéetmêmesouscrireàl’une d’elles afin d’être conformes àla législation d’ici à la fin de l’année.Mais si globalement, les grandes en-treprises sont prêtes, ce n’est pas lecas de la majeure partie des PME etdesETI(entreprisesde taille intermé-diaire). Selon l’Observatoire de l’in-dustrieélectrique(OIE),92%dessitesde «moyenne consommation » (autarif jaune) avaient toujours un tarifréglementé à la fin du premier tri-mestre 2015. Néanmoins, depuis larentrée,lessortiesdutarifs’accélèrent.

Pas de frais de résiliationIl est doncurgentpour les entreprisesqui n’ont pas encore souscrit de son-der le marché, à travers par exemplela sollicitation d’un devis chez diffé-rents fournisseurs. En principe, lefournisseur historique était tenu deprévenir ses clients au plus tard troismoisavant l’échéance, il adoncdû le

faire avant le 1er octobre. Et, en casde changement, le Code de l’énergieest formel : «Aucuns frais, indem-nité oupénaliténepeuvent être ap-pliqués lorsquel’on quitte uncontrat au tarif ré-glementé. » Si fi-nalementunclientn’apas souscrit de contrat enoffre demarché au 31 décembre, son contratactuel chez son fournisseur histo-rique sera automatiquement trans-formé en un contrat transitoire d’une

Electricité: lafindestarifsréglementés,c’estpourle1er janvier2016!D’ici à la fin de l’année, les contrats aux tarifs réglementés serontsupprimés. Les entreprises devront choisir entre différentes offres.

Qui est concerné ?Tous les clients qui consomment au-delà de 36 kVAet qui sont soumis aux tarifs jaunes ou verts.Soit plus de 400 000 sites en France.

De quoi s’agit-il ?Les tarifs réglementés de vente de l’électricité serontsupprimés au 31 décembre 2015. Les clients concernésdevront obligatoirement choisir une offre de marchéproposée par l’un des fournisseurs.

Quand ?La date limite pour choisir une offre de marchéest le 1er janvier 2016. Pour les clients qui ne l’aurontpas fait, leur contrat sera transformé en un contrattransitoire d’une durée maximum de 6 mois, au tarifplus élevé que le tarif réglementé.

Où s’informer ?Sur le site officiel de la Commission de régulationde l’énergie www.tarifsreglementes-cre.frou sur www.energie-info.fr/Pro

Marc BENAYOUN,directeur du marché entrepriseset professionnels chez EDF

«Unedémarche

simple »

L’AVIS DE...

avec des offres pour nos clients.

De son côté, l’Etat a envoyé

trois lettres aux entreprises afin

de les informer, et de leur indiquer

que, si elles n’ont pas changé à

la fin de l’année, elles se verront

proposer une offre transitoire

assurée par EDF, dont le tarif sera

en moyenne 5% supérieur au tarif

réglementé appliqué aujourd’hui.

" Comment EDF se prépare-t-ilà la fin du marché tarifé ?Notre objectif, surtout pour les

petites entreprises, est de proposer

des offres simples. Il n’y aura pas

plus de 2 ou 3 options par client

avec des contrats renouvelables

par tacite reconduction ou à durée

limitée. Tous ces projets sont

portés par les directions régionales

qui ont un portefeuille local et

qui sont en contact direct avec

les clients. Ceux-ci ont également

la possibilité de souscrire

directement un contrat

par internet : nous les y incitons

avec des offres préférentielles.

" Allez-vous pouvoir proposerde nouveaux services ?Tout à fait. Nous avons deux sortes

de services : ceux que nous

portons déjà, comme le suivi

de la courbe de charges et les

factures dématérialisées. Mais

nous allons également pouvoir

rencontrer nos clients pour

leur proposer d’autres offres,

par exemple du gaz. Pour EDF,

ce sont de nouvelles opportunités

de croissance. M.C.

" Qui est concernépar la libéralisation du marchéde l’électricité ?Tous les professionnels,

entreprises et collectivités qui

ont aujourd’hui les tarifs jaunes

ou verts, c’est-à-dire

une consommation supérieure

à 36 kVA. Cela représente

pour EDF 220 000 clients

et 430000 sites. Il s’agit aussi

bien d’entreprises de services

que d’artisans.

" Quelle démarche doiventfaire vos clients pour accéderà un tarif de marché ?La démarche est simple. Il suffit de

demander un devis à un fournisseur

en donnant la liste des sites.

Cela permet d’avoir un contrat

unique, alors que dans le tarif

réglementé, les clients avaient

souvent un contrat par site. Si le

client souhaite changer, il n’a pas

de préavis à envoyer. Son nouveau

fournisseur se charge de toutes

les modalités. Chez EDF, nous

avons des programmes marketing

(CYRILLE DUPONT.)

duréemaximale de sixmois. Ce tariftransitoire sera plus élevé que le tarifréglementé et il sera plus difficile à

l’entreprise accu-lée par le tempsde négocier avecles fournisseurs.Quoiqu’il ensoit,rien n’empêchel’entreprise satis-

faite de son fournisseur historique deleconserver,dans lecadred’uneoffredemarché.

! DOSSIER RÉALISÉ PAR MARIA CORNU

Fin des tarifs réglementés : mode d'emploi

Un contrat

transitoirede six mois

En partenariat avecBUSINESS13 PRATIQUE

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015milibris_before_rename

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14 BUSINESS CAP SUR LA CROISSANCE

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

OPPORTUNITÉS

Se faire connaîtreau salon du made in France

Avec plusde 40 000 visiteurs

et 400 exposants, le MIFexpo valorise les fabricantsfrançais depuis quatre ans.

Un salon ouvert aux TPE,PME et grandes entreprises

de tous secteurs.

Depuis quatre ans, les TPE,PMEougrandesentreprisesadeptes du made in Franceont leur salon.LeMIFExporevient les 6, 7 et 8 no-

vembre au parc des expositions de laporte de Versailles (Paris XVe) avecplus de 400 exposants. « J’ai voulucréer un salon pour permettre auxconsommateurs de trouver des pro-duits réellement fabriqués en France,par des entreprises de toutes tailles,qui préservent tout ou une grandepartie de leurs emplois sur le territoirenational, explique Fabienne Dela-haye, la fondatrice et commissaire dusalon MIF Expo. Et je voulais aussique les entreprises puissent montrerce qu’elles fabriquent et rencontrerleurs consommateurs en direct. Nousvérifions systématiquement que nosexposants ne trichent pas. » Même sicertains ne produisent pas 100% deleurs gammes dans l’Hexagone, ilsdoivent jouer le jeu de la transparenceet expliquerauxvisiteurs cequi est ef-fectivement fabriqué dans des usinesou des ateliers français et ce qui nel’estpas.

Danstous lessecteurs« Ce salon existe aussi pour démon-trer qu’il est encore possible de fabri-quer en France dans tous les secteurs(mode, industrie lourde, technologies,alimentaire), ajoute Fabienne Dela-haye. Pour exposer, les entreprisesdoivent être labellisées (OrigineFrance Garantie, Entreprise vivantedu patrimoine ou IGP ou AOC dansl’alimentaire) ou être sélectionnéessurdossierousur recommandationdeleur commune, région, chambre desmétiers.»Quarante mille visiteurs s’étaientpressés l’andernier à ce salon. «NoussommessurMIFExpodepuissacréa-tion en 2012 et l’année où nous avonsrepris notre entreprise, explique Oli-vier Remoissonnet, directeur généraldeBioseptyl.Noussommes ledernierfabricantdebrossesàdents français etnous voulions rencontrer directementnos consommateurs. Nous voulionsleur parler de nos 170 ans de savoir-faire, de la qualité française de nosbrosses, étudiées pour l’orthodontieou la parodontie, et qui ne sont pas desimples produitsmarketing. Grâce ausalon nous avons eu de nouvellesidées comme celle d’ouvrir notre site

de vente directe en ligne, de proposerdes abonnements pour livrer nosbrosses à dents chez les particuliers,de lancer le service de recyclage, ouencoredenous faire labelliserOrigineFrance Garantie. » Grâce au made inFrance, l’entreprise basée à Beauvais(Oise) et qui emploie 28 personnes aainsiévité lafaillite, redorésonimage,etboosté sonactivité.Les inscriptions des exposants sontouvertesdès ledébutdechaqueannéevia www.mifexpo.fr, mais une petite

dizaine de places de dernière minutesont encore disponibles jusqu’à quel-ques jours avant l’ouverture desportes. Le prix d’un stand est de350 euros le mètre-carré tout équipé,et de 260 euros le mètre-carré « nu ».Des tarifs très avantageux sont ac-cordés à certaines TPE ou start up in-novantes, par exemple dans l’espacedédié à l’engineering, co-financé pardespartenaires.

SOPHIESTADLER

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EN SAVOIR PLUSYALLER Salon MIF Expo, les6,7,8novembre auParcdes expositionsde laporte deVersailles, Paris XVe.Inscriptionspour les entreprises surwww.m ifexpo.fr

Tarif visiteurs : 10euros (remboursésdès le premier achat sur le salon)ou invitationsdistribuéesdans leshôtels, gares, aéroports partenaireset sur inscription en ligne.

TÉMOIN

« Nous participons pour la troisième fois »

Lifebox est un spécialiste de la sé-curité domestique et notammentdes incendies. L’entreprise fondéeil y a dix ans et dont les deux usines(en sous-traitance) sont installées àSoisson (Aisne) et àDieppe (Seine-Maritime), fait aujourd’hui tra-vailler plus de 90 personnes. Ellefabrique désormais 100 % de sesproduits — des détecteurs defumée — en France. « Nous avonsrelocalisé notre production en2013, explique François de Lacvi-vier, son président. Jusqu’alors,comme 90 % des marques du sec-

teur, nous faisions fabriquer nosproduits en Asie. Mais, au fil desannées, nous avons remarqué quela qualité des séries n’était jamaiségale. Or ces produits sont des ma-tériels de sécurité et lemoindredys-fonctionnement ou écart de qualitépeut avoir des conséquences gravespour les consommateurs. » Eneffet, un détecteur de fumée défail-lant peut faire courir un risquemortel au client, s’il n’est pas alertéd’un départ d’incendie dans son lo-gement… « Pour nous, proposer lameilleure qualité c’est être capablede surveiller, maîtriser et contrôlernotre production, ajoute le diri-geant. Ce qui est impossible quandon travaille avec des sous-traitantsen Chine ou en Asie. Aujourd’huinous avonsmis en place un processde contrôle très strict et chaque dé-tecteur de fumée passe en bout deligne dans un tunnel à fumée. » Lescontrôles ne sont donc plus aléa-toires mais systématiques, pourchaque produit qui sort des usines.« Cette stratégie de production faitaujourd’hui de nous le premier fa-bricant français, nos produits ontété classés n°1 dans le classementde l’UFC Que Choisir, et nous

sommes labellisés Origine FranceGarantie depuis 2014. Le salonMIFExponous permet de nous po-sitionner clairement dans l’espritdes consommateurs comme lamarque de détecteurs de fuméeproduits 100% en France. Cet évé-nement auquel nous participonspour la troisième fois cette annéenous permet d’entrer en contact di-rect avec nos consommateurs quiachètent d’ordinaire nos produitschez nos distributeurs. Ils nousdonnent leurs idées, leurs avis,nous font leurs remarques et nousexpliquent quelles sont leurs moti-vations pour acheter français. »Grâce à ce contact, Lifebox peutaussi mettre en avant ses servicescomme la hotline gratuite et sans li-mitation de durée. L’entreprise, quia aussi eu l’idée de développer denouveauxmodèles de détecteurs defumée plus colorés et personnalisa-bles, profite enfin du salon pourvendre ses produits. « Nous avonsréalisé environ 50 000 euros deventes l’andernier », explique le di-rigeant. Intéressant, pour un standde15mètres carrésqui lui coûte en-viron 18 000 euros,mètres carrés etressources humaines compris.

François DE LACVIVIERPrésident de Lifeboxà Puteaux (92).

(DR.)

BonsPLANS

Concoursmondiald’innovationLes entreprisesqui développentunproduit, procédéou servicenondisponible sur lemarchéetà fort contenu innovant peuventparticiper à la phased’amorçageduConcoursmondiald’innovation ouverte parBPIfrance jusqu’au2décembre.Lesprojets retenus recevrontjusqu’à200000€.www.bpifrance.fr

Baromètredel’entrepreneuriatsocialAquelques semainesdulancementde laCop21, laplateformede réflexionConvergences invite lesentreprises au lancementde la4e éditiondubaromètredel’entrepreneuriat social. Del’emploi au logement, c’estl’occasiondedécouvrir lesbonnespratiques et lesinitiatives inspirantesdusecteur.Mardi 24novembrede18heures à20heuresdans leslocauxdeKPMGàParis LaDéfense (92). Inscriptions surwww.eventbrite.fr

AGENDASalon de l’ESS à NiortPour la 2e année, le Salonnational de l’économie socialeet solidaire se tient à Niort(Deux-Sèvres) les 23 et 24octobre. Pour faire le point surles débouchés professionnelsqu’offre le secteur ainsique sur les dispositifsd’accompagnement pourles créateurs d’entreprises quidésirent entreprendre sousles statuts de l’ESS. Plus de140 structures présenterontleurs réalisations.http://salon-ess.fr/

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ÎLE-DE-FRANCE BUSINESS 15

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

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Haute couture et prêt-à-porter,design, arts de la table, artisanatd’art… la réputation de Paris

dans le domaine des industries de lacréation n’est plus à faire. C’est mê-me un de ses principaux attraits pourbeaucoup de touristes, avec le patri-moine et la culture. « Ces industriesreprésentent environ 10%du PIB del’Ile-de-France », souligneNellyRo-di, fondatrice de l’agence de pros-pective éponyme, et vice-présidentede la Chambre de commerce et d’in-dustrie de Paris Ile-de-France, encharge de la création, de la mode etdu design.Ce rayonnement s’appuiesur un écosystème intégrant toutesles étapes du processus créatif, del’amont à l’aval. Autrement dit, de laformation des talents de demain dans

les classes d’écoles renomméescomme Boulle, Duperré ou La Fa-brique, jusqu’à la vente des produitsde luxedans les quartiers fétiches desfashionistas, comme l’avenue Mon-taigne, la rue duFaubourg-Saint-Ho-noré ou le Marais. Cette économies’appuie évidemment sur les géantsfrançais du luxe, mais aussi sur laconcentration de centaines de PMEdans les métiers d’art, du luxe et dupatrimoine. Pour conforter le dyna-mismede la filière, de nombreuxdis-

positifs ont été mis en place, parexemple le crédit d’impôt collection(pour les entreprises du secteur texti-le-habillement-cuir), le créditd’impôt métiers d’art, les aides deBPIfrance, comme le Fonds pour lessavoir-faire d’excellence, ou encorele label Entreprise du patrimoine vi-vant (EPV) donnant accès a des dis-positifs d’appui multiples (incita-tions fiscales, aide au financement, al’exportation, a la communication...).Ces dernières années aussi, plusieurs

pépinières d’entreprises dédiées à lafilière ont vu le jour, comme LesAteliers de Paris, Ici Montreuil etParis Soleillet, créée à l’initiative delaCCI Paris Ile-de-France.

Des événementsde renommée internationaleSelon une étude réalisée en 2012 parcette dernière, cette filière représente150 000 emplois directs, hors com-merce de détail, dans la région.« Mais si l’on y intègre les emploisindirects, le chiffre est beaucoup plusimportant », précise Nelly Rodi. Desemplois indirects générés, parexemple, par la multitude de mani-festations en lien avec la mode ou ledesign. « Dans le domaine de la mo-de, la Paris Fashion Week, les salonsWho’s Next, Première Classe, Pre-mière Vision ou encore Traffic, dansle domaine du design la DesignWeek ou le salon Maison & Ob-jets… Autant d’événements qui atti-rent les professionnels du monde en-tier », constate Nelly Rodi. Et dontcertains, qui se déroulent hors de lacapitale, préfigurent les nouvellesfrontières duGrandParis.

JEAN-MARC ENGELHARD

A Pantin, «Petit H», un atelier d’’Hermès, crée des objets d’art à partir des chutes de cuir et de tissus maison. (LP/Eric Bureau.)

EN SAVOIR PLUSA CONSULTER

Des informations sur les activitésCréation mode et design,sur le site :www.cci-paris-idf.fr(rubrique« Informations territoriales »,sous-rubrique « Paris (75) »)

EnBREF

Se préparerau marchédes Etats-UnisLa Chambre de commerce etd’industrie Paris Ile-de-Franceorganise le 28 janvier unforum : « Réussir aux Etats-Unis pour une entreprisefrançaise ». L’occasionde collecter des informationssur l’environnement desaffaires et les modalitésd’implantation à traversdes témoignages de chefsd’entreprises. De 9 heuresà 18 heures, Bourse decommerce, 2 rue de ViarmesParis Ier. Inscriptions surwww.entreprises.cci-paris-

idf.fr

AGENDASalonbusinessSudfrancilienProspection, améliorationde larelation client, recherchedepartenaires…Cesalonproposeaux entrepreneurs de venirrencontrer leurs homologuesduterritoire. Trois conférences sontauprogramme : «LabelRH,valoriser vosbonnespratiques »,« le savoir-être professionnel,vecteur deperformance», ou« lesprojets dedéveloppementduSud-Est francilien ».Mardi3novembrede15heuresà19heures auClarionSuitesSénart, Lieusaint (Seine-et-Marne). Inscriptions avant le30octobre auprèsdeFaustineCescut : [email protected]

JournéenouvellevieprofessionnelleOrganiséepar le groupeAEF,cette journée s’adresse à toutesles personnesqui souhaitentchanger de vie professionnelle.Elle les aidera à répondre àcertainesquestions : commentvalidermonexpérience ? oùtrouver les formations ? et si jecréaismonentreprise ?Comment trouver lesfinancements ?Jeudi5novembrede9heuresà18heures, ParisEventCenter,porte de la Villette (XIXe).Inscription gratuite surwww.nouvelleviepro.fr

CharlotteFRANÇOISCo-gérante de lateinturerie JBD Gabriel,Pantin (93).

Pour quelles raisons avez-vous quitté le centre de Paris ?

Notre teinturerie, qui travaille presqueexclusivementpour lesmaisonsdehaute-couture, était depuistoujours installée aucœurdeParis, auplusprèsdenosclients. Pour être auxnormes, nos locauxdevaient fairel’objet de travaux importants, que lepropriétaire nesouhaitait pas effectuer.Nous avonsdoncdûpartir enquêted’unnouveau site. En raisonde la spécificité denotre activité,mais aussi duprix des loyers parisiens,nous avons choisi denous installer au-delà dupériphérique.

Pourquoi avez-vous choisi de vous installer à Pantin ?

D’abordparcequenous y avons trouvéun local deux fois

plus grandquecelui quenous occupions àParis, cequinouspermetde travailler dansdemeilleures conditions.Deplus, il est idéal pour notre activité, dansunquartierrésidentiel, deplain-pied et offrant unegrandeluminosité, cequi est essentiel lorsque l’on travailledans le domainede la couleur. Il est par ailleurs biendesservi par les transports encommuns : nousnesommesqu’àquelquesminutesdes stationsEglisedePantin, sur la ligne5, etMairie desLilas, sur la ligne11.

Avez-vous le sentiment de vous être éloigné de l’univers

de la haute couture ?

Ladistance avecnos clients est évidemmentplusgrande, cequi impliqued’anticiper davantage lesdemandes les plusurgentes, pour tenir comptedudélaide livraisonpar coursier plus long.Pour le reste, Pantinest une ville où lesmétiers d’art sont très présents.EtHermèsetChanel ont, commenous, franchile périphériquepour s’installer ici. De grandesmaisonsqui sont aussi nos clients.

(Philippe Ricard.)

«Le monde de la mode va au-delà du périphérique»

L’AVIS DE...

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16 BUSINESS PROSPECTIVE

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

MARKETING

Cinq bonnes raisonsd’externaliser sa fonction marketingLes PME pratiquent depuis longtempsl’externalisation, pour la comptabilité,le nettoyage ou la gestion informatique.Pourquoi pas pour le marketing ?

Le marketing est souventconsidéré comme la cin-quième roue du carrossedans les PME, faute debudget et de compétences.

Faire une croix sur cette source decroissance serait pourtant une er-reur. Faire appel à une agence demarketing externalisé peut se ré-véler un bon compromis pour dif-férentes raisons :

1. Étendreson expertiseMener à bien des actions marke-ting demande une palette de plusen plus large de compétences et detechnicité. Pour une petite struc-ture, il est impossible de se doter eninterne de spécialistes pour tous lesbesoins, tels que le développementweb, le e-commerce, le graphisme, le media planning, le référence-ment... Les usages, les technolo-gies et les outils évoluent tellementvite qu’il est difficile de tout maî-triser et de rester à la page. En ex-ternalisant, l’entreprise capitalisesur l’expérience que l’agence s’estforgée en travaillant pour d’autresclients. Et elle peut alors resterconcentrée sur son cœur de métier.« Quand bien même une entreprisedéciderait de recruter un directeur

marketing, celui-ci devrait de toutemanière faire appel à des presta-taires extérieurs pour l’épauler »,remarque Valérie Higuero, fonda-trice de l’agence de marketing ex-ternalisé MBD Consulting.

2. Faire du sur-mesureLes prestataires interviennent surune durée plus ou moins longue en fonction des besoins et des moyensde la PME. Un mode de collabora-tion à la carte qui offre souplesse etflexibilité aux petites structuresconfrontées aux aléas de l’offre etde la demande. Il est aussi plus fa-cile d’arrêter une prestation de ser-vice que de mettre fin à un CDI.

3. Maîtriser ses coûtsEmbaucher un directeur marketingà temps plein coûte cher, environ70 000 euros annuels. Sanscompter les frais générés par lescampagnes. Faire appel à uneéquipe de prestataires pour des be-soins ponctuels revient jusqu’à50 % moins cher. Illustration avecle site Cartouche vide qui a choisiMBD Consulting pour faireconnaître son activité. Un planopérationnel a été mis en œuvre surun an comprenant l’interventiond’un community manager, d’un

traffic manager, d’un attaché depresse, d’un chargé du marketingdigital et d’un responsable marke-ting. Coût : 50 000 euros, tous fraisinclus. Au bout de neuf mois, letrafic du site Internet a été triplé etle taux de collecte de cartouchesvides augmente régulièrement.

4. Gagner du tempsLes processus de recrutement traî-nent souvent en longueur car les er-reurs de casting peuvent coûtercher. Faire appel à un prestatairedispense la PME de perdre untemps précieux, non seulement àchercher le candidat idéal pourprendre la tête de son service mar-keting mais aussi à le former. Dans

le cas d’une externalisation,l’équipe d’experts en marketing estimmédiatement opérationnelle.

5. Avoir un regardextérieurTravailler avec un prestataire ex-terne, c’est aussi bénéficier d’unregard neuf sur l’activité de l’entre-prise. S’ouvrir à de nouvelles idéespermet de se remettre en question,d’identifier certains dysfonctionne-ments et, pourquoi pas, de redéfinirsa stratégie. L’agence de marketingexternalisée fait aussi profiter sesclients de méthodes innovantes quipeuvent être réutilisées en interne.

SOLENNE DUROX

(Photononstop/Hero Images.)

2mois

C’est le délai dont dispose

un créancier pour effectuer sa

déclaration et ce, à compter de la

publication au Bulletin officiel des

annonces civiles et commerciales

du jugement d’ouverture

de la procédure collective.

FINANCES

Comment déclarer ses créances en ligneDepuis le 1er octobre, les entreprisesconfrontées au défaut de paiement d’unclient en redressement ou liquidationjudiciaire peuvent se manifester par Internet.

Il y a plus de quatre ans, la loidu 28 mars 2011 de moderni-sation des professions judi-

ciaires ou juridiques et de cer-taines professions réglementéesconfiait au Conseil national desadministrateurs judiciaires et desmandataires judiciaires la miseen place d’un portail offrant desservices de communication élec-tronique sécurisée. Prévue initia-lement pour début 2014, son ou-verture a été différée faute dedécret d’application. Ce dernierest finalement intervenu le1er octobre, date du lancement

officiel du site Creditors Ser-vices. Jusqu’alors, lorsqu’il ap-prenait qu’un de ses clients étaitplacé en redressement ou en li-quidation judiciaire, un créancierdevait déclarer ses créances au-près d’un mandataire ou d’un li-quidateur par courrier, de préfé-rence par lettre recommandée.« Le processus était assez lourd.Le nouveau portail va accélérerle temps judiciaire, c’est une trèsbonne chose », se félicite MaîtreXavier Huertas, président duConseil national des administra-teurs judiciaires.

Cette plateforme innovante faitappel aux dernières technologiesen matière de sécurisation desflux et d’authentification forteafin de garantir l’intégrité duprocessus de déclaration descréances de manière dématéria-lisée. Les documents conservéspar la plate-forme sont protégésindividuellement par des fonc-tions de chiffrement cryptogra-phique dans le but d’en garantirla confidentialité.

Confidentialité garantiePour déclarer ses créances, riende plus simple : il suffit des’inscrire gratuitement sur le si-te web. On peut alors créer uncompte soit à titre personnel,soit en tant que personne mo-rale. Les documents échangéssont signés électroniquement.

Outre la déclaration decréances, un certain nombred’autres actes pourront égale-ment être réalisés par le biaisdu portail, tels que les revendi-cations et demandes de restitu-tion ou la mise en demeure del’administrateur ou du liquida-teur d’avoir à prendre parti surla poursuite d’un contrat encours. Ce qui devait être habi-tuellement transmis en courrierrecommandé avec accusé de ré-ception le sera, via ce portail,par lettre recommandée électro-nique. « Une première dans lecadre d’actes de procédure »,souligne Maître Huertas. Soncoût a été fixé à 3,94 € horstaxes maximum pour une lettren’excédant pas 30 mégaoctets.

S. D.

EN SAVOIR PLUSA CONSULTER

La plate-forme sécurisée

Creditors Services sur

www.creditors-services.com

Confier son marketing mix àuneagencedecommunication.La communication n’est qu’undesoutilsutilisésenmarketing.

Considérer l’externalisationcomme une simple sous-trai-tance. Il s’agit plutôt d’une col-laboration, le prestataire travail-lant en lien étroit avec lessalariés et sous le contrôle duchef d’entreprise grâce à un re-porting régulier.

Les erreursà éviter

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PROSPECTIVE BUSINESS 17

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

SANTÉ

Réaliser l’autodiagnostic deses pratiques de préventionPour s’assurer qu’ils respectentleurs obligations en matière de santé etde sécurité de leur personnel, les dirigeantspeuvent réaliser eux-mêmes un diagnosticdes pratiques de leur entreprise.

Depuis 2001, chaque entreprisea l’obligation de réaliser et demettre à jour un document

unique (DU) des risques. Une obli-gation loin d’être entrée dans lesmœurs, en particulier dans les pe-tites structures. Selon une étude ré-alisée par Viavoice pour l’Institutnational de recherche et de sécuritépour la prévention des maladiesprofessionnelles et des accidents dutravail (INRS), seulement 46 % desentreprises de moins de 10 salariéssatisfaisaient à cette obligation fin2014. « Les très petites entreprises(TPE) ne disposent pas de compé-tences dédiées à la prévention desrisques professionnels », constatePatrick Laine, responsable de lamission TPE / PME à l’INRS.« Certains dirigeants ne connais-sent pas toutes les obligations liéesà la santé et à la sécurité, ni lesavantages qu’ils peuvent retirer

d’actions de prévention dans ce do-maine, notamment en matièred’absentéisme », remarque de soncôté Anne-Sophie Godon, direc-trice Innovation au sein de l’orga-nisme de protection sociale com-plémentaire Malakoff Mederic.Pour autant, l’obligation de veillerà la sécurité et à la protection de lasanté des salariés pèse sur chaqueemployeur. D’où la nécessité, pour

ceux qui ne l’ont pas encore fait, deréaliser un diagnostic des pratiquesde leur entreprise.L’INRS a ainsi conçu Digest, unoutil destiné aux entreprises demoins de 50 salariés. « C’est unegrille d’évaluation ne nécessitantaucune compétence particulière,permettant d’évaluer la maturité del’entreprise en matière de gestionde la santé et de la sécurité etd’identifier les points de progres-sion », explique Patrick Laine.

Application en ligne interractiveCette grille balaye tous les aspectsdu fonctionnement de l’entreprise,depuis l’organisation du travailjusqu’à l’entretien des ateliers etdes installations électriques. « Cediagnostic réalisé, les chefs d’entre-prise peuvent ensuite solliciter leurCaisse d’assurance retraite et de lasanté au travail (CARSAT) ou leur

service de santé »,précise PatrickLaine. Avecl’Agence euro-péenne pour la sé-curité au travail, eten lien avec les or-ganisations profes-

sionnelles, l’organisme public aégalement conçu OiRA (Online in-teractive risk assessment), une ap-plication en ligne permettant de ré-aliser de façon interactivel’évaluation des risques profession-nels dans des secteurs d’activitéspécifiques. « Il est aujourd’hui dé-cliné pour le transport routier, larestauration et la réparation auto-mobile », précise Patrick Laine. De

son côté, Malakoff Mederic a déve-loppé pour ses clients le site d’auto-diagnostic Situation Santé Sécu-rité. En une vingtaine de minutes, ilpermet à un chef d’entreprise devérifier qu’il respecte ses obliga-tions légales et de disposer deconseils pratiques. « Au-delà dudiagnostic, le site permet de bénéfi-cier de conseils d’expert, de télé-charger des documents comme unmodèle de règlement intérieur oudes affiches sur la santé au travail »,souligne Anne-Sophie Godon.Pour compléter ce dispositif, Mala-koff Mederic propose aussi un ac-compagnement à l’édition du fa-meux « DU ». Pour encourager sesclients a formaliser ce document,elle a aussi organisé une vingtained’ateliers sur le sujet l’an dernier.

JEAN-MARC ENGELHARD

La grille de diagnostic balaye tout le fonctionnement de l’entreprise jusqu’à l’inspection des installations électriques.

46% des entreprisesde moins de dix salariés avaient

rédigé le document uniqueobligatoire, fin 2014.

FORMALITÉS

Le contratd’apprentissageLes démarchesadministratives encas d’embauche d’unapprenti sont assezlongues. Rappel despoints essentiels.

Embaucher un apprenti, le par-cours du combattant ? Dans denombreux secteurs — l’hôtel-

lerie restauration, l’industrie ou en-core le commerce —, les patronssont amenés à recruter et à formerbon nombre d’apprentis. Si les em-ployeurs ont la possibilité de piocherdans les candidatures spontanées oude faire appel à Pôle emploi pour re-cruter la perle, la finalisation del’embauche repose ensuite sur leursépaules. «Or, explique SandrineRozès, expert-comptable chez BGHExperts et conseils, cabinet membredu groupement France Défi, les dé-marches administratives concernantles apprentis sont assez longues à ré-aliser. » Mieux vaut s’armer de pa-tience.Première étape, obtenir un formu-laire Cerfa de contrat d’apprentis-sage en trois exemplaires, en ligneou auprès de sa Chambre de métiers,et le compléter. Ce document précisenotamment la formation suivie par lejeune, la durée de son contrat, sa ré-munération…

Pas de temps partielA l’employeur d’éviter les chausse-trappes en le remplissant. « Les prin-cipales erreurs portent sur la déter-mination du montant du salaire.Celui-ci est calculé selon un pour-centage du Smic ou du minimumconventionnel et varie selon lenombre d’années d’études de l’ap-prenti », précise Sandrine Rozès,chez BGH. Ainsi, par exemple, unjeune en première année d’exécutionde son contrat, âgé de 15 à 17 ansdoit percevoir au moins 25 % duSmic en vigueur au 1er janvier del’année.Sur le temps de travail, l’apprenti estsoumis au même rythme que les au-tres salariés de l’entreprise, soit ladurée légale de 35 heures par se-maine. Il est exclu de l’employer àtemps partiel. «Pour les mineurs,certaines dispositions particulièress’ajoutent à ces règles générales, rap-pelle Sandrine Rozès, comme l’obli-gation d’accorder deux jours derepos consécutifs par semaine et l’in-terdiction de tout travail de nuit parexemple. »Autre point important du contrat : lemaître d’apprentissage. « Ce dernierne doit pas suivre plus de deux ap-prentis à la fois, avertit SandrineRozès, et son profil est soumis àconditions. » Il doit avoir fait la

preuve de sa compétence profession-nelle, soit en possédant un diplômeou d’un titre relevant du domaineprofessionnel correspondant à celuide « son » apprenti, soit parce qu’ilexerce depuis trois ans, au moins,dans le domaine visé par l’apprenti.« Attention, note enfin SandrineRozès chez BGH, le contrat doitprendre fin après la date d’examendu jeune apprenti. »Une fois le contrat rédigé, il doit êtresigné par le salarié (ou son représen-tant légal si l’apprenti est mineur),par l’employeur et par l’école oùl’apprenti suit sa formation. L’entre-prise transmet alors le document à laChambre de commerce et d’indus-trie, à la Chambre de métiers ou à laChambre d’agriculture, selon sonsecteur d’activité, et au plus tarddans les cinq jours suivant le débutdu contrat. En France les CCI enre-gistrent environ la moitié descontrats d’apprentissage et propo-sent même de le faire en ligne.Une fois l’embauche effectuée,l’employeur doit savoir qu’avec laloi Rebsamen, parue au Journal offi-ciel (JO) le 18 août dernier, la pé-riode d’essai de l’apprenti a étéportée de deux mois à 45 jours,consécutifs ou non, passés dans l’en-treprise.Pendant ces 45 jours, l’apprenti peutmettre fin au contrat sans préavis etsans avoir à fournir de motivation,tout comme son employeur. Après lafin de sa période d’essai, les deuxpeuvent également mettre fin aucontrat d’un commun accord. En re-vanche, en cas de faute grave ou demanquements répétés aux obliga-tions, ou bien d’inaptitude de l’ap-prenti à exercer le métier choisi,c’est le conseil de prud’homme quitranchera.

ANNE-CLAIRE ORDAS

EN SAVOIR PLUSÀ CONSULTER Le portail officiel del’apprentissage :

www.alternance.em ploi.gouv.fr

Le site de la CCI de France,

établissement fédérateur des CCI

(rubrique Formations, puis

apprentissage puis Le contrat

d’apprentissage) : www.cci.fr

À TÉLÉCHARGER Le formulaire Cerfa de contratd’apprentissage :

www.service-public-pro.fr

EN SAVOIR PLUSACONSULTER Le site de l’Institut nationalde recherche et de sécuritépour la prévention des maladiesprofessionnelles et des accidents dutravail (INRS) sur lequel télécharger

la grille d’autodiagnosticDigest :

www.inrs.fr

(rubriquePublications et outils)

La plateforme européenne OIRA(Online interactive risk assessment) :

www.oiraproject.eu/

Présentation de l’outild’autoévaluation en matièrede prévention santé et sécuritéde Malakoff Mederic :www.situationsantesecurite.com

ALIRE « Les clés de la santéet de la sécurité au travail »,

GaëtanGibeault, XavierBernard

etOlivierGauthey, Afnor, 2014.

316pages,33€.

(MA

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son.)

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18 ARGENT PATRIMOINE

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

Je ne comprends pas car j’ai

souscrit un contrat d’assurance

habitation chez un agent général

d’une compagnie d’assurance

connue, et celui-ci refuse ma

rétractation qui intervient pourtant

trois jours après la signature du

contrat. Est-ce légal ?

Compte tenu des circonstances

de votre souscription, vous

commettez une erreur due à

une confusion. En effet, toutes

les souscriptions ne permettent

pas au consommateur

de disposer d’un droit

de renonciation à la suite

d’une réflexion personnelle.

La signature du contrat

d’assurance et le paiement de

la prime ayant été réalisés dans

les bureaux de l’assureur, vous

ne pouvez pas bénéficier d’un

quelconque droit à un délai

de rétractation. Pour ce faire, il

aurait fallu que la souscription

soit intervenue à l’extérieur,

c’est-à-dire à votre domicile

ou sur votre lieu de travail

par exemple, à la suite d’un

démarchage de sa part ou

d’une demande de la votre.

Dans ces cas, vous auriez

disposé de 14 jours pour faire

marche arrière sans

justification ni pénalité, à

condition de le faire par lettre

recommandée

avec accusé de réception.

Qu’en est-il en matière de dépôt

de garantie pour les locations

en meublé ? Par le passé, le montant

que je demandais était libre,

et on me dit aujourd’hui

qu’il est limité à un mois de location.

Effectivement, auparavant

le montant du dépôt de garantie

était libre, même s'il coïncidait

généralement dans la pratique

avec celui demandé pour

une location nue. Il pouvait

donc être supérieur à deux mois

hors charges selon les termes

du contrat de bail et se justifier

par la qualité du mobilier mis

à disposition du locataire par

exemple. La durée d’un mois

dont vous faites état concerne

le nouveau régime, applicable

aux locations vides dès lors

que le paiement du loyer

est mensuel. Aucun dépôt de

garantie ne peut être réclamé

si le loyer est payable d’avance

pour une période supérieure

à deux mois. Pour les locations

en meublé, le dépôt de garantie

depuis le 27 mars 2014

n’est plus libre, mais il peut

représenter l’équivalent de

deux mois de loyer hors charges

(sauf en cas de loyers payés

d’avance). Il est en effet tenu

compte que le logement en

meublé est garni de meubles.

YVES THOMAS

VOS DROITS

Posez vos questions pas mail à :

[email protected]

RÉMUNÉRATION

Pourquoi choisirle portage salarial ?60 % des cadres déclarent aujourd’hui connaître le portage salarial,contre 47 % en 2013. Le principe présente l’avantage de permettre de travailleren indépendant tout en gardant un statut de salarié…

Depuis le 2 avril 2015, une or-donnance complète et dé-taillée sécurise enfin le por-tage salarial. « C’est un vraiencadrement juridique pour

des indépendants qui souhaitent à lafois la liberté de l’entrepreneur et unecertaine sécurité, expliquePatrickLe-vy-Waitz, président du groupe ITG,l’un des leaders sur le marchéavec 3 500 « portés ». On est aucœur des contradictions du payscar les Français sont ceux qui ontle plus envie d’entreprendre mais enmême temps la plus grande aversionau risque. Or le portage permet de ré-soudreceparadoxe.»Lætitia Vovelle décrit volontiers cestatut qu’elle a adopté sans regret. « Jesuis consultante en ressources hu-maines mais je ne travaille que pourun seul client. Je touche environ 50%

du chiffre d’affaires facturé, via la so-ciété de portage, à mon client. Je nevoulais pas créer de société et c’est re-posant de ne pas devoir trouver uncomptable ni courir après des facturesimpayées. Tout cela est compris dansmes frais de gestion. Par ailleurs, jepaye des charges sociales, comme sa-lariée, qui me garantissent une sécu-rité. Un demes critères était de savoir

si je pourrais toucher le chômage simonactivitédevait s’arrêterdemain.»« Aujourd’hui, le portage salarialn’est pas encore assez connu, déploreFrédéric Biard, président de GroupeJAM qui compte aujourd’hui 2 500portés. Aujourd’hui il y a 450 000portés en Grande-Bretagne, soit prèsdedix foisplusqu’enFrance !»

Ce prestataire rappelle que lessecteurs concernés sont pourtantnombreux. « On utilise aumaximum le périmètre que la loi

nous autorise, sauf les métiers de lapersonne et les professions réglemen-tées. Il est même possible de com-mencer avecunemissionmodeste.Leprix de la prestation fournie est ra-mené à un nombre d’heures de travailquigénèreunevraie fichedepaie.»Chaque porté est surtout libre de s’in-terroger sur ses besoins. « Je suis ac-tuellement chez Venturis qui proposel’option d’un paiement régulier en finde mois, même si une facture n’a pasencore été encaissée, témoigne Læ-titia Vovelle. Si on n’est pas sûrd’avoir suffisamment d’avance detrésorerie, c’est intéressant. » Maiscette consultante ajoute qu’il est pos-sible de faire appel à plusieurs presta-taires « Je connais des consultants quipassent par une autre société de por-tagemettantdesbureauxàdispositionpar exemple. Avant de se lancer, ilfaut savoir ce que l’on attend de sa so-ciétédeportage.»« C’est un moyen idéal de tester uneactivité sans une lourde structure ad-ministrative et juridique, et de tra-

vailler avec des entreprises qui sontplus frileuses pour embaucher, ré-sumeFrédéricBiard.Leconsultantvasignerunvraicontratde travail avec lasociété de portage salarial qui, de soncôté, va contractualiser avec le client.Le statutdonneaussi accèsà la forma-tion que l’on essaie d’encourager.C’est une autre façon de mettre lesportés en réseau et de casser la soli-tudeduconsultant.»L’idée fait son chemin. « On a ob-servé une croissance de 10 % dunombre de portés chez nous l’an der-nier et de 16 % cette année, ajoutePatrick Levy-Waitz. En 2013, 47 %des cadres seulement connaissent leportage. Ils étaient 53% l’an dernieret 60%cette année. »

CÉLINECHAUDEAU

EN SAVOIR PLUSA CONSULTER

Le syndicat des Professionnelsde l’emploi en portage salarial :

www.peps-syndicat.fr

Le syndicat des sociétés deportage salarial : www.uneps.org

Le site de la Fédérationeuropéenne du portage salarial :

www.feps-asso.org

A LIRE

« Le portage salarial »,

de Benjamin Kantorowicz,

éditions LexisNexis, 2013,

180 pages. 20 €.

50 000portés

en France en 2014

(estim ationduPEPS).

Plus besoinde trouver un comptable,ni de courir aprèsles factures impayées

(Alb

erto

Rugg

ieri.)

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PATRIMOINE ARGENT 19

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

TÉMOINS

« Une bonne solution pour les seniors »

« J’ai commencé à45ans et je penseque je termineraima carrière enpor-tage salarial. » A 52 ans, ChristianTorz a déjàmené plusieurs vies pro-fessionnelles. « J’ai été salarié dansune banque et dans une société duCAC40,mais j’ai aussi connu un li-cenciement. Suite à cela, j’ai montéma société de conseil sous un statut

deSARLpuis deSA.Onm’a repro-poséunpostede salarié,mais finale-ment, j’ai préféré rester indépen-dant. » Il opte alors pour le portagesalarial. « Je ne voulais pas m’oc-cuper de mon business en mêmetemps que demapropre gestion.Or,j’avais découvert le principe du por-tage salarial enAngleterre et il deve-nait de plus en plus intéressant enFrance. » Il décrit des motivationsautant administratives que person-nelles. « Alors qu’un indépendantdoit basculer vers le RSI, je reste af-filié au régime général pourma pro-tection sociale. Avec le portage, jereste salarié et je cotise à Pôle em-ploi. Leportage salarial sera leCDDou leCDIde demain, surtout pour latranche des seniors dont je faispartie.»

Aupassage,ChristianTorz s’étonneque cette alternative ait parfoismau-vaise presse. « On critique souventles frais de gestion des sociétés deportage. Or, pour moi, ils couvrentsurtout l’économie d’un expertcomptable et debeaucoupde forma-lités. »Malgré tout, ce consultant re-connaît qu’il faut faire le tri entre lesprestataires. « Chacune propose untyped’accompagnementdifférent. »Cet entrepreneur a d’ailleurs choisideux sociétés selon ses activités.« Pour des missions longues liées àdes restructurations, je passe par unesociété qui ne me prend que 1 % decommission. Mais pour des mis-sions plus ponctuelles de formationet de coaching, j’ai un autre presta-taire quimeprend 5%. Il faut savoircomparer lesavantages .»

Christian TORZManager de transition, Paris.

« Je peux me concentrer sur mon activité »

Il était une fois un expert dans lavente de produits pour bébés dési-reux de se mettre à son compte.« J’ai commencé à me spécialiserdans le sourcing, c’est-à-dire la re-cherche de partenaires de fabrica-tion à l’étranger », se souvient Pa-trice Bonhomme. Quand, en 2009,

il décroche son premier groscontrat dans la grande distribution,ce consultant doit vite trouver unmode de facturation. « Je ne vou-lais pas monter une structure à partentière car cela me semblait troplourd. » Parmi les avantages duportage, il apprécie de conserverun statut de salarié et de continuerà cotiser à l’assurance chômage.« Entre deux missions, on peutdonc parfois toucher des alloca-tions dont sont privés les travail-leurs indépendants. »Mais surtout,il est heureux d’être dispensé de lapaperasse. « Etre “porté” portebien son nom, sourit-il. La compta-bilité est prise en charge chez euxet on peut déduire certains frais demission. Pour ma première mis-sion à l’international, c’était ap-

préciable. »Mais Patrice Bonhomme se sou-vient aussi avoir eu du mal àchoisir sa structure. « Pour affinerson choix, il faut regarder la spé-cialisation de chaque prestatataire.Il est important de se rendre surplace ou d’avoir un responsable enligne. En effet, c’est lui qui seral’interlocuteur de vos futursclients, donc il est important des’assurer de son relationnel et de sacrédibilité. » Pour sa part, leconsultant a choisi Ventoris.« Quand on propose aussi des for-mations, c’est intéressant, car cettesociété offre la possibilité d’utiliserson numéro d’agrément parexemple. Au final, tous ces avan-tages m’ont permis de me concen-trer davantage surmon activité…»

Patrice BONHOMMEConsultant et formateur,Bordeaux (Gironde).

Guillaume CAIROUfondateur de Didaxis et présidentde la Fédération européennedu portage salarial (FEPS).

Comment résumeriez-vous

le portage salarial ?

J’aimerais juste expliquer aux 5,5millions de Français quirecherchent une activité à tempsplein ou partiel que le portagesalarial peut-être un moyensimple pour eux de travailler enindépendants tout en restantsalariés. L’Europe compte déjà7 millions de portés mais c’est unstatut qui gagne à être davantageconnu en France.En Grande-Bretagne, 48 %des nouveaux emplois sont crééspar des indépendants. Chez nous,on est encore en dessousde 10 %. Or le portage salarialest un excellent tremplin.

Qui est concerné ?

Depuis la réforme récente dustatut, à peu près tout le monde,des jeunes diplômés aux seniorsen passant par des mèresde famille qui veulent reprendreune activité. On peut y trouverune activité d’appoint comme unmoyen de tester et de pérenniserune idée d’entreprise. Et on ale choix : le portage couvreaujourd’hui plus de 750 métierscomme les métiers du conseil etde la formation, de l’ingénierie,mais aussi toutes les activités

tournées vers les servicescomme la santé, le social, le sportou la traduction.

Comment ce statut évolue-t-il ?

Même si elle n’a pas encore étésuivie d’un décret d’application,l’ordonnance du 2 avril 2015 estdéjà appliquée par les principauxprestataires et encadre encoremieux ce statut. On retrouvedans le portage salarial tousles avantages du salariat sans lesinconvénients de l’indépendance.Les portés relèvent ainside la solide protection du régimegénéral, et non du RSI. À partirde 2016, les prestataires devrontaussi prévoir une mutuellecomplémentaire et une retraitecomplémentaires. Tous ceuxqui afficheront une rémunérationsupérieure à 2 380 € brut parmois seront rattachés au régimedes cadres. Enfin, les portésreçoivent de vraies fiches de paieavec mention de leurs cotisationsà l’assurance chômage, ce quileur permet de prétendre àune couverture qui manque tropsouvent aux indépendants.Alors que l’emploi traditionneln’est plus adapté à la réalitééconomique, le portage permet deréinventer sa façon de travailler.

L’AVIS DE...

« Le portage est un excellent tremplin »

Cumuler portage et statut d’auto-entrepreneur

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Statutjuridique

Miseen place Facturation Plafond Paiement Comptabilité Charges

Allocationschômage

Accompa-gnement

Salarié d'une entreprise, dépendant du régime général de l’assurance maladie

Entrepreneur individuel, rattaché au régime social des indépen-dants. Responsabilité professionnelle et impact possible surson patrimoine personnel

Facile mais nécessiteune étude de marché des prestataires

Rapide sur un portail unique dédié

Éditée au nom de la sociétéde portage

Facturation individuelle

Pas de limitede montant

32 900 € ou82 200 € à ne pas dépasser selon les secteurs

Salaire en �n de mois ou après paiement du client. Recouvrement des impayés

Au paiementdu client

Comprise dans les frais de gestion et prise en charge par la société de portage

À réaliser par l'auto-entrepreneur qui doit dédier un compte bancaire indépendantà l'exercice de ses transactions

Paiement de charges sociales et de frais de gestion, soit autour de 50 % de la somme facturée

Régime déclaratif du micro-social simpli�é et taux forfaitaire réduit entre 13,3 %et 22,9 %

Possible cumul et, grâce à ses cotisations, le porté peut ouvrir ou prolonger ses droits

Lorsque le demandeur d’emploi perçoit des allocations, le cumul avec le statut d’auto-entrepreneur est possible sous condition

Variable selon les sociétés de portage (réseau,conseils, mise à disposition de bureaux…)

Aucun

« Chaque année à l’automne, on voit ar-river les auto-entrepreneurs qui ne veu-lent pas dépasser les seuils autorisés parla loi », observe Jean-Marc Fontaine, di-recteur général de Portage Group.Concrètement en effet, un consultantauto-entrepreneur ne peut facturer plusde 32 900 € par an. « Certains passentalors par le portage salarial pour éditerleurs dernières factures. » Rien d’illégallà-dedans. « Beaucoup optent pour unstatut d’auto-entrepreneur car les chargesparaissent moins lourdes et la sommetouchée plus élevée, observe ce presta-taire. C’est vrai, mais je ne recommande-rais pas de se reposer uniquement sur cestatut sur le long terme, car on ne cotisepas pour le chômage. » Malgré tout, lesdeux approches restent compatibles.« On peut opter pour le portage salarialpour garder un statut de salarié et resteraffilié au régime général et garder sonstatut d’auto-entrepreneur pour des mis-sions plus modestes. On en revient d’ail-leurs au principe de départ de ce statut :apporter un complément de salaire. »

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20 CARRIÈRES AU CŒUR DE L'EMPLOI

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

EnBREF

Handi2DayDu26au30octobre,

en ouverturede la semaine

pour l’emploi despersonnes

handicapées (SEPH), le salondu

recrutementdigitalHandi2day

devrait générer4500entretiens

d’embauche.Cette semaine-là,

tous les candidats en situation

dehandicappourront consulter

plusde16000offres d’emplois

publiéespar80entreprises.

Quel que soit leur niveau

d’études oud’expérience, et leur

région, ils peuvent d’ores et déjà

postuler et décrocher

des entretiensqui sedérouleront

par téléphoneoupar chat du

27au30octobre. Inscriptions

surwww.handi2day.fr

JournéedesparentsaubureauLe5novembre, ce sera la

journéemondiale desparents au

bureau.Organiséepar le réseau

LinkedIn, elle permet aux

professionnels dumondeentier

d’inviter leurs parents sur leur

lieude travail afin de leur faire

découvrir leurmétier de

l’intérieur. Pour savoir comment

prendrepart à l’événement,

rendez-vous sur

https://bringinyourparents.linkedin.com /

Chartede l’égalitédans lescabinetsd’experts-comptablesLes cabinets d’experts-

comptables s’engagent

en faveur de l’égalité hommes-

femmes.Plusde50d’entre eux

ont déjà signé la charte proposée

par l’Associationdes femmes

diplôméesd’expertise

comptable administrateurs

et leConseil supérieur de l’ordre.

Parmi les actionsmises en

place : organisationdu travail

(flexibilité deshoraires,

télétravail), valorisationdes

talents (coaching,mentoring),

mise enplaced’un suivi

individualisépour gérer

les absences…

Un«LabRH»Il a été lancé en juin. LeLabRH,

associationpour le soutien

et la promotiondes solutions

innovantesdans le domainedes

ressourceshumaines, regroupe

aujourd’hui80start up.

Leur objectif : « lutter contre le

chômage, favoriser la croissance

des entreprises et le bonheur

au travail ». Lesdirigeants

qui souhaitent rejoindre ce club

acceptent dedonner plusieurs

jours dans l’annéeàdesprojets.

LeLabRHest organisé

enpôles : recherche

et développement, insertion

professionnelle, événementiel

et communication, entreprise

libérée…Plusd’informations

surwww.lab-rh.com

STRATÉGIE

Le transport et la logistiquerecrutent à tous les niveauxSi le secteur se porte bien, les métiers du transportet de la logistique souffrent manifestementd’un déficit d’image et d’une profonde méconnaissancedes profils demandés, de plus en plus complexes.

Les candidats du jour consta-tent comme un embouteil-lage à l’entrée du Pa-villon C. Ironie del’histoire : l’allée est dédiée

aux métiers du transport. « On faitun premier routage en fonction dece que les gens recherchent, souritLaurent, agent de sécurité à laRATP venu soutenir ses collè-gues recruteurs au récent salonParis pour l’emploi. Je ne pen-sais pas voir autant de monde, maistant mieux ! On a vraiment besoinde candidats... » Pendant que cesderniers patientent, il témoigne de

la variété des pro-fils recherchés.« Rien que dans lesdomaine de la sé-curité, il nousfaudra 160 agentssur deux ans. Maison a aussi des be-

soins en maintenance des voies, enconducteurs et en encadrement. Il ya une grosse vague de départs enretraite à combler avant 2017. »« C’est un secteur qui se porte bien,confirme Julien Ridé, directeur aucabinet Page Personnel. Ne se-rait-ce que sur la partie transport,tous les candidats ont dû voir lesannonces de la RATP ou de laSNCF pour des postes de chauf-feur. Il y a un besoin de renouvelle-ment important. Avec une popula-tion vieillissante et approchant de la

retraite, il faut une relève. » Malgrétout, les recrutements ne sont pasréservés aux grands groupes. « Lataille des entreprises est variée cartoutes ont à cœur d’optimiser la lo-gistique et transport, que ce soientles grandes structures qui sont déjàpourvues d’un département logis-

tique ou les PME qui sont en-core en développement. Ellesrecherchent les profils les pluspolyvalents dans une optique

d’optimisation des coûts et de laperformance. »« Même si nous sommes connusdans le milieu aéroportuaire, notremétier est parfois un peu compliquéà expliquer, reconnaît Lena Fawaz,chargée de communication chezWorldwide Flight Services. Oncherche des agents de piste, detransit, et des bagagistes, mais nousavons aussi des postes en recher-che-développement. » Leader mon-dial pour le traitement du fret etl’assistance au sol des passagers,WFS emploie ainsi 10 000 collabo-rateurs sur 120 implantations dansle monde.« Les métiers se sont complexifiés,observe Julien Ridé. L’idée estd’optimiser la chaîne avec la miseen place des nouveaux outils infor-matiques et sur la partie davantagetransports, de s’appuyer sur desgestionnaires qui vont assurer toutle suivi et l’optimisation desschémas, notamment dans une lo-

gique éco-responsable. » Parmi lesmétiers en demande, il cite ainsides profils de supply chain mana-gers, des ingénieurs logistiques oudes acheteurs transports. « Lesvrais sujets de demain sur ces mar-chés sont liés à la révolution dessystèmes d’information, la profes-sionnalisation des formations, et ledéveloppement des entreprises quis’adaptent à de nouvelles attentescomme la logistique verte parexemple. » Une vraie mutation esten marche : entre 2010 et 2020, lesexperts évaluent à 30 % le renou-vellement des emplois dans la pro-fession…

CÉLINE CHAUDEAU

(LP/Nicolas Fertin.)

RATP et SNCFrecherchent des candidats pouranticiper le remplacement desprochains départs en retraite

EN SAVOIR PLUSA LIRE

« Supply chain management :achat, production logistique,transport, vente »,

de Rémy Le Moigne, éditions

Dunod, 2013, 304 pages. 33 €.

A CONSULTER

Le rapport national del’Observatoire prospectif desmétiers et des qualifications dansles transports et la logistique :

www.optl.fr Les guides 2014 des filièresTransport Logistique Tourisme ;avant et après Bac :

www.aft-iftim .com Le site du Conseil national destransports (CNT) : www.cnt.fr Les offres d’emploidans le transport et la logistique :

www.jobtransport.com

646 384salariés

dans le secteur.(sourceOPTL,2013)

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AU CŒUR DE L'EMPLOI CARRIÈRES 21

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

Ils RECRUTENT Fedexrecrute chaque année des dizaines de profils, de

manutentionnaire à ingénieur : fedex.com /fr/careers

WFSWorlwide Flight Services affiche régulièrement

des postes d’agents de piste aéroportuaire,

de réservation fret, de chauffeurs poids lourds

ou d’ingénieurs QSE : www.wfs.aero

La RATPLa régie embauche chaque année 2 000 personnes

(conducteurs de métro et de bus, agents

de sécurité…), dont 300 cadres (ingénieurs) :

ratp.fr/carrieres

La SNCF9 000 recrutements sont prévus en 2015

dont 650 ingénieurs : www.em ploi.sncf.com

SELTParis l’Open Tour recherche

70 conducteurs de bus chaque année :

recrutem ent-opentour.blogspot.com

TÉMOINS

« Dans la logistique,toutes les évolutions sont possibles »

C’est une question qu’on lui posepeu,mais à laquelle elle répond vo-lontiers. « J’aime expliquer auxcandidats que mon parcours est re-présentatif de ce que l’on peut fairedans les transports et chezFedEx », explique Audrey Prévot.Chargée de ressources humaineschez FedEx France, la jeunefemme n’a intégré la firme interna-

tionale qu’en 2011. « Je venais del’hôtellerie. J’ai été recrutée pourtravailler dans le service client, jeme suis occupée de grandscomptes et maintenant, je travailleaux ressources humaines. » Sabonne fée, s’il en est une, tiendraitselon elle de la philosophie très an-glo-saxonne de cette firme améri-caine. « Pas la peine d’avoir forcé-ment de grands diplômes. Si onveut se former et évoluer, on peut.Moi-même, je n’ai pas le bac !Mais j’ai appris l’anglais par mespropres moyens et l’on m’a jugéesur mon niveau. Et c’est le mes-sage que j’aimerais aujourd’huitransmettre aux candidats. Dans lecadre de nos recrutements nous re-cherchons des candidats ayantenvie d’évoluer avec l’entreprise,dynamiques et ayant un fort espritd’équipe. »Parmi les besoins affichés : des

manutentionnaires, des postes dedéclarants en douane, des téléven-deurs et agents de réception servicecommercial ou encore des ingé-nieurs. « On invite les candidats àaller sur notre site car il y a cons-tamment de nouvelle opportunités,poursuit Audrey Prévot. Pour laplupart des postes, la maîtrise del’anglais et des connaissances entransport sont recommandées maisles recrutements restent ouverts.C’est une entreprise passionnanteet un secteur où tout est possible. Ily a des possibilités d’évolution ver-ticales, hiérarchiques mais aussigéographiques. Même si beaucoupde postes sont à pourvoir sur notresite de Roissy Charles-de-Gaulle,nous avons aussi un service client àGennevilliers (Hauts-de-Seine) etdes possibilités de mobilité danstoute la France, ainsi qu’àBruxelles et aux États-Unis. »

Audrey PRÉVOTAssistante RH chez FedEx.

(DR.)

Mickaël LEDRUManager au sein dela division supply chain,logistique et transportau cabinet Hays.

Comment se porte le secteur du transport

et de la logistique ?

Demanièregénérale,onpeutdirequelesecteurseporte

bienmalgréunerepriseunpeuplustardivequeprévu, fin

septembre.Maisc’estbienreparti,quecesoitsurdes

créationsdepostesoudesremplacements.Si les

candidatssontnombreux, lesprofilsseraréfientdèsqu’un

employeurdemandeunespécialisationsurunlogicielou

lapratiqued’unelangue.D’unpointdevuemétier,on

rechercheplutôtdesprofils liésà l’exploitation,despostes

opérationnelset fonctionnels.Lesopérationnels

(responsablesdesitesouauseind’uneagencede

transport)sontsur leterrainet lespostesfonctionnels

(approvisionneurs,coordinateurs,planificateursde

production,prévisionnistes deventes)sontplutôtau

siège.Aujourd’hui, ilestsurtoutdifficiledetrouverdebon

managersavecdescompétencesetdusavoir-être.

Le niveau de formation a-t-il évolué ?

Deplus enplus, le diplômeet la formationdeviennent

importants, alors qu’il y a quelques années,

l’expériencepouvait encore compenser. Aujourd’hui du

poste lemoins auplusqualifié, on vademander une

formation. Il peut s’agir d’une formation spécialisée en

logistique en transport oud’une formationd’ingénieur

ouécoledecommerce.

Globalement, les métiers du transport et de la logistique sont-

ils assez connus ?

Enentretien, je suis toujours curieuxdesavoir comment

certainscandidats sont arrivés là où ils sont aujourd’hui,

et comment ils ont connu lemilieude la logistiqueoudu

transport.Onnecommuniquepasénormément sur ces

métiers. Les informationsarriventbeaucouppar le

bouche-à-oreille, parquelqu’unde la famillequi

travailledéjàdans le secteur, parunprofesseur ou

pendantuncours.Quandonpenseau transport et à la

logistique, onpenseparfois spontanémentauxcamions

et auxpalettes.Or, cen’est plusdu tout cela. Le secteur

estbeaucouppluscomplexeetdiversifié, auniveau

national et international.

(DR.)

« Un secteur plus diversifié qu’on ne l’imagine »

L’AVIS DE...

Formations adaptéesà des besoins pointusSi l’activité repose toujours en grande partiesur les chauffeurs, d’autres métiers génèrentde l’emploi et de la croissance.

Comment optimiser la circula-tion des trains en cas de travauxsur le réseau dans certaines

gares ? Ou, question subsidiaire,quels travaux acoustiques mener au-tour d’une gare ? Voilà deux problé-matiques, parmi quelques autres, po-sées lors d’un des récentsrecrutements de la SNCF. « Plus in-novant, nous organisons depuis deuxans un “serious game” pour attirerdes candidatures de grande qualité,mais surtout renforcer notre attracti-vité vis-à-vis des jeunes diplômés »,explique Françoise Tragin, la direc-trice du recrutement de la SNCF.8 000 étudiants ont ainsi participé audernier « Défi ingénieurs » de l’en-treprise. Sur les 350 candidats ayantréussi l’ensemble des défis, quinzeheureux élus ont été invités décou-vrir les activités des sociétés dugroupe à l’international : enNorvègeet en Suède pour Keolis, en Chinepour Arep, ou encore à Dubaï pourSystra.« Il y a quinze ans, on trouvait sur-tout dans le transport des formationsde chauffeurs ou de caristes, observeAlain Péroni, directeur du site Job-transport. Avec le développement etla complexité de la logistique, lescompétences demandées sont deplus en plus larges et de plus en pluspointues. Depuis 20 ans j’ai vuémerger de nouvelles formationscomme des “executive masters ensupply chain” à l’ESSEC, HEC ou àl’ESCP. Ces besoins traduisent lesbesoins en expert pour optimiser les

flux ou gérer des fluxmondiaux. »« Clairement, c’est un secteur enpleinemutation et qui couvre tous lesniveaux de qualification, abonde Jé-rômeBour, président deDDSLogis-tics, un éditeur de logiciels spécialiséen transport logistique et commerceInternational. Après avoir connu desannées difficiles, le transport routierrenoue avec la croissance grâce àl’e-commerce. On a l’habitude decommander sur Amazon et d’êtrelivré le lendemain. Or ce mode deconsommation du transport néces-site un accompagnement logis-tique. »

Cercle vertueuxParmi les profils recherchés : des in-génieurs mais aussi des profilsd’exécutants avec un minimum debagage informatique. « Il y a une de-mande très forte au niveau des tech-nologies de l’information appliquéesau domaine des transports. On re-cherche des profils d’ingénieursmais aussi des niveaux bac+2 quisortent de DUT gestion logistique ettransport. Pour quelqu’un qui vientdu transport et qui a la curiosité des’investir dans l’outil informatique,il y a beaucoupd’opportunités. »Desbesoins et une évolution qui alimen-teraient même un cercle vertueux.« Aujourd’hui, c’est la logistique quiporte le secteur, assure Alain Péroni.Et avec le développement del’e-commerce, on constate mêmequ’une bonne logistique génère despostes de chauffeur de base. »

(LP/Faustine Léo.)

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22 CARRIÈRES MANAGEMENT

LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 19 OCTOBRE 2015

VIE PROFESSIONNELLE

Refuser une demande d’augmentationC’est une entrevue redoutée par biendes managers qui craignent de démotiverleurs collaborateurs. Il existe pourtant desméthodes de communication pour dire non.

«La demande d’aug-mentation, il faut endiscuter le plus vitepossible, estime laconsultante Pascale

Joly. La pire réaction, qui est aussil’une des plus courantes, est demettre la tête dans le sable. »Cette coach d’entrepreneurs aelle même déjà dirigé une PME.Elle sait combien la question del’augmentation est délicate. Surtoutquand la demande ne semble guèrejustifiée au manager. « Au départ,c’est sûr, la discussion ne sera pastrès agréable. Le plus simple est dedemander au collaborateur en quoiil pense la mériter et de contrer, se-reinement, ses arguments avec desfaits. » Cependant, inutile de laisserle salarié avec sa déception, au mi-lieu du gué. « Il faut profiter de l’oc-casion et dessiner, comme on le fe-rait lors d’un entretien annueld’évaluation, des axes d’améliora-tion capables de justifier à plus oumoins long terme l’augmentationdemandée. D’ailleurs, au passage, lemanager peut aussi prendre sa partde responsabilité et reconnaître qu’iln’a peut-être pas suffisammentmontré le cap. »

« Même quand on va dire non, lapremière approche doit être posi-tive », recommande Chrystèle Sta-winski, coach et formatrice, spécia-lisée dans l’accompagnement desdirigeants. « Concrètement, il fautmettre l’accent sur quelque chose de

positif comme un comporte-ment général ou une initiativerécente. Techniquement, encoaching, cela revient à “mettre

le collaborateur en énergie”, c’est-à-dire insuffler une dynamique posi-tive à l’échange pour qu’il soit prêt àaccepter ensuite d’éventuels dys-fonctionnements et progrès néces-saires. » Pour le reste, la coachconseille la méthode DESC qui,permet, en quatre étapes, de fairepasser un message désagréable.« Décrire les faits, Exprimer sesémotions, Spécifier des solutions etsurtout ouvrir le propos sur uneConclusion positive. Que l’augmen-tation soit justifiée ou non, celapermet au manager d’exprimer sadéception, que ce soit face à des ré-sultats insuffisants ou parce que

l’entreprise ne va pas assez bienpour dégager le budget nécessaire.Cependant il faut terminer sur uneperspective positive et évoquer uneaugmentation potentielle à l’avenir,en fonction de certains critères. »« Il y a un premier motif de refusfacile qui est souvent lié au calen-

drier, ajoute Isabelle Wackenheim.Au moment de la demande du sa-larié, l’enveloppe budgétaire dédiéeaux augmentations ou aux primes aparfois déjà été ventilée. » Maispour cette consultante en ressourceshumaines, il reste urgent d’écouterle collaborateur. « Le manager doitentendre ce qui justifie, selon lui,cette demande augmentation. Et ildoit aussi préparer un peu l’entretienpour comparer ce qu’il touche parrapport à d’autres salariés au mêmeposte, pour pouvoir mettre l’accentsur certaines contributions si d’au-tres augmentations ont filtré. »

Conditionner sa réponseà des résultatsMais là encore, inutile de fermercomplètement la porte. « Il fautposer des jalons pour la suite. Si onest dans une structure commerciale,on peut demander à un salarié s’ilest capable d’augmenter son chiffred’affaires de 10 % par exemple etconditionner sa réponse à des résul-tats. » « On pourrait même poser ledébat autrement, estime Pascale Jo-ly. Si un salarié exige une augmen-

tation qui ne semble pas méritée,c’est que le manager a mal fait sontravail. S’il est clair sur ses objectifset communique régulièrement, il se-ra moins sollicité, mais pour debonnes raisons ! »

CÉLINE CHAUDEAU

(Photononstop/Radius Images.)

Gérard ENGGASSERFondateur de Cap Manager.

« Il y aplusieursmotifs de refus,

le plus compliquéétant lorsque

l’augmentation estméritée et qu’on

n’apas lesmoyensde l’accorder.

Quandc’est le cas, il faut absolument

exprimer la réalité

de l’entreprise sans se cacher et

enactant que lademandeest

absolument légitime. Il faut être

factuel et dire “Voilà oùonenest”

et “Voilà nos objectifs pour dépasser

nos soucis de trésorerie”.

Aupassage, undirigeant peut aussi

rappeler qued’autres collaborateurs

ne sont paspayés à leur juste valeur, à

commencer par le dirigeant, qui peut

lui aussi seprendre enexemple.Dans

ce cas, la seule solution, pour nepas

perdre oudémotiver le salarié, est de

s’engager à faire ungestequand la

société iramieux, et de s’y tenir ! Si

lesmoyens le permettent, onpeut

aussi faire ungeste sous formede

prime,mêmesymbolique.Cela

permetde reconnaître les efforts

déployés et la valeur du salarié. »

«Si un refusn’est pas expliqué, il

peut aboutir à une rupturede

dialogueet àdes répercussions

psychologiques graves. C’est

pourquoi il faut toujours fixer un

rendez-vousdansdesdélais

raisonnables et rencontrer le salarié

dansunbureauaucalmesans être

dérangé.Car si l’augmentation

n’est pas justifiée, il faut être

le plus factuel possible, en fonction

decritères dequalité de travail,

deperformances, ouéventuellement

d’attitudenonconformeaux attentes.

Enétant fermemais constructif, cet

entretienpeut permettre un

recadrage et offrir au salarié des axes

d’amélioration.Danspresque tous les

cas, le salarié sera satisfait de cet

entretien et devrait plutôt voir la suite

commeunchallenge.Eneffet,

je préconisedemettre enplaceun

programmequi permettra au salarié

de semettre auniveau…

etde justifier unedemande

d’augmentationultérieure ».

(DR.)

Philippe ARSACPrésident d’Eurowin Consulting.

(DR.)

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éditions Eyrolles, 2014,

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«Intelligence émotionnelle etmanagement : comprendre etutiliser la force des émotions », de

Ilios Kotsou et Peter Salovey,

éditions de boeck, 2012,

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L'AVIS DES INTÉRESSÉS

«Le Parisien libéré»25, avenue Michelet93408 Saint-Ouen CedexTél. 01.40.10.30.30Société par actions simplifiéeCommission paritaire n°0120C85979Président: Intra-Pressereprésentée par Jean HORNAINPrincipal associé: Intra-PresseJean HORNAIN,Directeur de la publicationEric HERTELOUP,DGA et éditeurStéphane ALBOUY, Directeurdes rédactions du «Parisien»et «d’Aujourd’hui en France»

RÉDACTIONResponsable de la rédaction:Bénédicte [email protected] et réalisation: Philippe [email protected]édaction: Agence Accroche-Press’,Chloé Coursaget, Charlotte Robinet

PUBLICITÉ/AMAURYMEDIASDirecteurs généraux adjoints:Anne Browaeys, 01.41.04.97.61Philippe Fromantin, 01.40.10.53.02

PUBLICITÉ COMMERCIALEDirecteur commercial :Roland Aouizerate, 01.41.04. [email protected]

ANNONCES EMPLOIDirecteur de la publicité:Muriel Petit, [email protected]

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ABONNEMENTLe Parisien: 0.811.875.656(coût d’un appel local)

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collaborateur des objectifs

clairs, voire quantifiables,

pour éviter des demandes

non fondées au regard des

performances de l’entreprise.

Répondreà la demandeQuand le salarié demande

un rendez-vous pour en parler,

accéder à sa demande dans

des délais raisonnables.

ValoriserToujours commencer par

valoriser le collaborateur pour

parler sereinement des sujets

qui fâchent.

Ouvrir desperspectivesQue la demande soit justifiée

ou non, ouvrir des perspectives

pour accéder à la demande.

Et si elle est justifiée,

être transparent et essayer

de proposer une prime

ou une autre compensation

en attendant d’offrir mieux.

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(7 agents) • superviser les prestations en matière de restauration : Menus et

déclinaisons, production, distribution • garantir l’hygiène et la sécurité • garantir

la qualité des prestations proposées • participer et animer les réunions avec le

personnel encadrant • gérer le patrimoine, les équipements et les matériels mis à

disposition • gérer le budget dans le cadre des orientations déinies • élaborer le

cahier des charges des marchés publics suivant le code des marchés • gérer les

relations avec les partenaires et les usagers • organiser différentes réceptions

• participer à l’étude de nouveaux projets liés aux équipements existants ou futurs.

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d’hygiène en restauration collective (Normes HACCP, règles nutritionnelles) et des

techniques culinaires. Rompu au management, vous maîtrisez la conduite de

projet et du changement, ainsi que les règles relatives aux marchés publics et au

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Vous êtes titulaire d’un bac + 2 à 4 ouautodidacte confirmé. Vous justifiez d’uneexpérience de 5 ans minimum dans lafonction, qui vous a permis de maîtriserles différents aspects du poste, acquisede préférence dans la maîtrise d’ouvrageen électricité. Capacité à négocier, aisancerelationnelle et rigueur sont des qualités quivous sont reconnues. La maîtrise du PackOffice, notamment d’Excel (présentations,tableaux de compte) et d’Outlook estindispensable.

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Notre société prend en charge tout ce qui relève de la gestion et dudéveloppement des ventes pour différents titres de presse.

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Au sein de la Direction Commerciale et rattaché(e) au Responsable du service ADV

Diffusion, le/la Chargé ADV H/F assure le suivi, le reporting et la communication des

données de diffusion pour les titres qui lui sont coniés.

Il/elle a ainsi pour missions principales de :

O Centraliser les commandes émises par chaque canal de diffusion ;

O Elaborer les tirages prévisionnels des titres et les communiquer auprès des

différents acteurs des chaines logistiques et de production ;

O Communiquer sur les opérations impliquant la diffusion auprès de chaque acteur

interne et externe ;

O Assurer le suivi et le reporting de la diffusion au quotidien par le biais de rapports

de production, de distribution, d’incidents… ;

O Actualiser les bases de données et d’indicateurs de suivi relatifs à l’activité

diffusion ;

O Réaliser les états de déclaration O.J.D. ;

O Participer au paramétrage des outils informatiques nécessaires à l’activité ;

O Assurer la gestion administrative et comptable de l’activité (commandes,

factures...).

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Secteur de Chilly Mazarin : 01 64 54 07 28 - [email protected]

Département 93 :

Secteur de Bondy : 01 48 48 46 13 - [email protected]

Secteur de Saint-Ouen : 01 40 10 43 71 - [email protected]

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Est du 94

06 77 02 61 41

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Nord du 92

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