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E LASSALLE ARCHITECTE CCTP pour la couverture et isolation de la mairie et de l’école de Béthemont-la-Forêt (DCE) E LASSALLE ARCHITECTE 58, boulevard Masséna - 75013 Paris S.A.R.L d’architecture au capital de 15000 € R.C.S. Paris 510 138 514 - TVA FR 915 101 385 14 Page1 TRAVAUX DE COUVERTURE ET D’ISOLATION DE LA MAIRIE ET DE L’ECOLE DE BETHEMONT-LA-FORET Dossier de consultation des entreprises (DCE) CCTP – lot 01 – Couverture et isolation Commune de Béthemont-la-Forêt Rue de Montubois 95840 Béthemont-la-Forêt Avril 2021

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TRAVAUX DE COUVERTURE ET D’ISOLATION DE LA MAIRIE ET DE L’ECOLE DE BETHEMONT-LA-FORET

Dossier de consultation des entreprises (DCE)

CCTP – lot 01 – Couverture et isolation

Commune de Béthemont-la-Forêt Rue de Montubois

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SOMMAIRE

1A.1  PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES __________________________________________________ 4 1A.1.0  PREAMBULE ___________________________________________________________________________________ 4 1A.1.1  GENERALITES __________________________________________________________________________________ 4 

1A.1.1.1  Objet du cahier des clauses techniques  _________________________________________________________ 4 1A.1.1.2  Réglementations ___________________________________________________________________________ 4 1A.1.1.3  Domaine d'application _______________________________________________________________________ 5 1A.1.1.4  Conditions d'usage et d'entretien ______________________________________________________________ 5 

1A.1.2  MATERIAUX ___________________________________________________________________________________ 6 1A.1.2.1  Tuiles ‐ caractéristiques ______________________________________________________________________ 6 1A.1.2.2  Supports de couverture ______________________________________________________________________ 6 1A.1.2.3  Pointes, agrafes et vis auto taraudeuses pour la fixation du support  __________________________________ 7 1A.1.2.4  Mortiers __________________________________________________________________________________ 8 1A.1.2.5  Métaux ___________________________________________________________________________________ 8 1A.1.2.6  Écran souple _______________________________________________________________________________ 8 1A.1.2.7  Écran rigide en bois _________________________________________________________________________ 8 

1A.1.3  MISE EN OEUVRE DES TUILES _____________________________________________________________________ 9 1A.1.3.1  Pentes  ___________________________________________________________________________________ 9 1A.1.3.2  Établissement du support ____________________________________________________________________ 9 1A.1.3.3  Mise en œuvre des tuiles ____________________________________________________________________ 10 1A.1.3.4  Ouvrages particuliers _______________________________________________________________________ 11 1A.1.3.5  Écran  ___________________________________________________________________________________ 15 1A.1.3.6  Isolation thermique complémentaire __________________________________________________________ 15 1A.1.3.7  Ventilation à la sous face des tuiles____________________________________________________________ 16 

1A.1.4  CONSISTANCE DES TRAVAUX  ____________________________________________________________________ 16 1A.1.5  ZONES D'APPLICATION _________________________________________________________________________ 18 

1A.1.5.1  Définitions des conditions locales _____________________________________________________________ 18 1A.1.5.2  Zones d'application ________________________________________________________________________ 18 1A.1.5.3  Sites ____________________________________________________________________________________ 18 

1A.1.6  EPREUVES  ___________________________________________________________________________________ 19 

1A.2  DESCRIPTION DES OUVRAGES  _____________________________________________________________ 20 1A.2.1  GENERALITES _________________________________________________________________________________ 20 1A.2.2  TRAVAUX PREPARATOIRES ET SUPPORTS ___________________________________________________________ 20 1A.2.3  ECRAN SOUPLE  _______________________________________________________________________________ 21 1A.2.4  COUVERTURES EN TUILE DE TERRE CUITE  __________________________________________________________ 21 

1A.2.4.1  Définition des conditions locales ______________________________________________________________ 21 1A.2.4.2  Couverture en surface courante ______________________________________________________________ 21 1A.2.4.3  Égout droit _______________________________________________________________________________ 21 1A.2.4.4  Faîtage __________________________________________________________________________________ 21 1A.2.4.5  Chatières  ________________________________________________________________________________ 22 1A.2.4.6  Tuiles à douille ____________________________________________________________________________ 22 1A.2.4.7  Rives latérales droites et biaises ______________________________________________________________ 22 1A.2.4.8  Pénétrations ______________________________________________________________________________ 22 

1A.2.5  EVACUATION DES EAUX PLUVIALES _______________________________________________________________ 22 1A.2.5.1  Gouttières  _______________________________________________________________________________ 22 1A.2.5.2  Descentes d'eaux pluviales __________________________________________________________________ 22 

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1A.2.6  ISOLATION THERMIQUE  ________________________________________________________________________ 23 1A.2.7  DIVERS POUR COUVERTURES EN TUILE DE TERRE CUITE _______________________________________________ 23 

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1A.1PRESCRIPTIONSTECHNIQUESPARTICULIERES

1A.1.0PREAMBULELe présent CCTP a pour but de faire connaître le mode d'exécution et la mise en œuvre des matériels et matériaux permettant la rénovation de la couverture et de l’isolation des toitures de l’école et de la mairie de Béthemont-la-Forêt. Il n'est pas limitatif, en conséquence, l'entrepreneur devra prévoir dans son offre : a) La valeur de tous les plans nécessaires à la réalisation des ouvrages à remettre au maître de l'œuvre en tout début d'exécution des travaux. b) Tous les travaux indispensables, dans l'ordre général et par analogie étant entendu qu'il doit assurer le parfait et complet achèvement des ouvrages en ce qui concerne son lot, sans qu'il puisse prétendre à aucune majoration du prix forfaitaire pour raison d'omission aux plans et devis descriptif. Les prix et quantités qui seront portés à la Décomposition du Prix Global Forfaitaire (DPGF) de l'entreprise s'entendent, compte tenu de toutes sujétions aux prescriptions découlant du présent CCTP, des plans, du cahier des clauses administratives particulières et clauses administratives générales, des règlements en vigueur et des règles de l'art, pour un complet et parfait achèvement des ouvrages quand bien même les travaux ne seraient mentionnés que dans l'une des pièces indiquées ci-dessus ou omis, mais découleraient de l'intervention logique à la limite entre deux lots. Toutes les incertitudes relatives aux documents du présent dossier devront être levées au stade de l'étude et aucune réclamation postérieure à la remise de l’offre, émise par suite d'une imprécision, d'une contradiction ou de toutes imperfections desdits documents, ne sera admise. La responsabilité de l'entrepreneur subsiste entièrement, tant en ce qui concerne la solidité des ouvrages, vices ou malfaçons, qu'en ce qui concerne les accidents qui pourraient en être la conséquence pendant l'exécution des travaux. L'entrepreneur sera responsable des dommages de toutes natures qui pourraient résulter de l'exécution de ses ouvrages.

1A.1.1GENERALITES

1A.1.1.1  Objet du cahier des clauses techniques Le présent cahier des charges a pour objet de définir les conditions d'exécution des travaux de couverture en tuiles plates de terre cuite. Ces travaux sont prévus pour être exécutés sur des structures porteuses établies en conformité avec les règles et cahier des clauses techniques en vigueur à la date de remise des offres.

1A.1.1.2  Réglementations Les fournitures et travaux du présent lot seront soumis aux prescriptions techniques unifiées, établies par le cahier du centre scientifique et technique du bâtiment ; ainsi qu’aux normes françaises et DTU cités ci-après. 1 - Documents techniques unifiés - 40.21 - Couverture en tuile de terre cuite à emboîtement ou à glissement à relief d’Octobre 1997 et Août 2006 - 40.23 - Couverture en tuile plates de terre cuite de Septembre 1996

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- 40.5 - Travaux d’évacuation des eaux pluviales - 31.1 - Charpentes et escaliers en bois (juin 1983) - 31.2 - Maisons traditionnelles à ossature en bois (juin 1972) - Règles CB71 - Règles de calculs et de conception des charpentes bois de 1984 - Règles NV65 et règles N84 en vigueur à la date de remise des offres 2 - Normes françaises - NFA 45-009 Cornières à ailes égales et à coins arrondis laminées à chaud - Dimensions (juillet 1979) - NFA 45-010 Cornières à ailes inégales et à coins arrondis laminées à chaud - Dimensions (juillet 1979) - NFA 55-401 Métaux non ferreux. Demi-produits en plomb laminés à froid. Caractéristiques (janvier 1982) - NFA 91-131 Fils d’acier galvanisés à chaud. Spécifications du revêtement de zinc (avril 1962) - NFB 52-001 Règles d’utilisation du bois dans les constructions. Qualités des bois et contraintes admissibles (parties 1 et 2 de 1987 - 3 de 1989 et 4 de 1992) - NFB 54-110 Panneaux de particules. Caractéristiques dimensionnelles des panneaux (De 1985) - NFB 54-112 Panneaux de particules pour usage présentant Ades risques d’exposition temporaire à l’humidité (De 1988) - NFB 54-160 Contreplaqué. Contreplaqué à plis d’usage général. Caractéristiques dimensionnelles des panneaux (juillet 1970) - NFB 54-161 Contreplaqué à plis. Panneaux extérieurs. Spécifications (octobre 1978) - NFE 27-951 Pointes pour usage courant (mai 1974) - NFP 15-301 Liants hydrauliques. Définitions, classification et spécifications des ciments (De 1994) - NFP 15-310 Chaux hydrauliques naturelles XHN (octobre 1969) - NFP 15-312 Chaux hydrauliques artificielles XHA (octobre 1969) - NFP 18-101 Granulats naturels pour bétons hydrauliques (De 1990) - NFP 31-204 Tuiles plates de terre cuite (De 1982) - NFP 84-307 Feutre bitumé à armature en voile de verre (36SVV) (décembre 1981) - NFA 35-572 et A 35-573 Nuances d’acier inoxydable - NFP 84-302 Feutres - NFP 34-403 Profils de couvre-joints - FP 37-408 Châssis vitrés - NFP 37-403 Crochets de service Autres textes - Document CTB D 600 - Préservation des ouvrages en bois dans la construction - Document CTB Agglos 474 - Prescriptions techniques pour les panneaux de particules sous la marque de qualité CTB-H.

1A.1.1.3  Domaine d'application Le présent cahier des clauses techniques s'applique à tous les bâtiments, quelle que soit leur destination, réalisés en France Métropolitaine.

1A.1.1.4  Conditions d'usage et d'entretien Les prescriptions du présent cahier des charges ont pour but d'obtenir l'exécution d'ouvrages de bonne qualité. Toutefois, la condition de durabilité ne peut être pleinement satisfaite que si ces ouvrages sont entretenus et si leur usage est normal. L'entretien est à la charge du maître de l'ouvrage, les travaux étant de la compétence des divers corps d'état.

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L'entretien des toitures comporte notamment : - L'enlèvement des mousses et plus généralement de la végétation et des débris divers pouvant nuire au bon fonctionnement de la couverture ; - Le maintien en bon état de fonctionnement des évacuations d'eaux pluviales ; - Le maintien en bon état des ouvrages accessoires, tels que solins, souches de cheminée, etc.; - Le maintien en bon état des éléments du support de la couverture ; - Le maintien d'une ventilation suffisante de la sous face des tuiles. L'usage normal implique une circulation réduite au strict nécessaire pour les entretiens définis ci-dessus et les travaux annexes (fumistes, poseurs d'antennes). Dans le cas où des équipements techniques nécessitent des visites périodiques, tels que installations de conditionnement d'air par exemple, devraient être situés sur la couverture, il convient de prendre toutes dispositions utiles pour ne pas détériorer les tuiles lors des travaux d'entretien ou de créer à cet effet des chemins de circulation. Si l'accès de la couverture ne peut facilement se faire au moyen d'échelles extérieures, des trappes d'accès en toiture devront être prévues.

1A.1.2MATERIAUX

1A.1.2.1  Tuiles ‐ caractéristiques Les tuiles plates de terre cuite doivent répondre aux spécifications de la norme NF P 31.306 qui fixe les caractéristiques générales de ces produits et les essais propres à déterminer celles- ci. Il existe deux familles de format de tuiles : les tuiles dites "petit moule" (de 60 à 80 au m²) et les tuiles "grand moule" (de 40 à 60 m²).

1A.1.2.2  Supports de couverture 1- Bois massifs de couverture Les bois massifs de couverture doivent être secs à l'air et répondre aux caractéristiques des textes normatifs correspondants. Toutes les essences admises en charpente (DTU Règles CB 71, art. 3A.02.1.2) sont utilisables pour les travaux de couverture. 2 - Portées inférieures ou égales à 1,20 m entre appuis Les bois massifs de couverture (liteaux, voliges, etc...) utilisés sur des portées qui présentent un espace libre entre appuis inférieur ou égal à 1,20 m doivent être conformes aux spécifications de qualité décrites au DTU n° 40.23. Sont prohibés en particulier : - Les altérations biologiques (champignons et insectes) autres que le bleuissement et les piqûres noires ; - Les défauts localisés tels que les nœuds, flaches, poches de résine qui, isolément ou par le fait de leur groupement en une même section, réduiraient de plus d'un quart la surface de la section considérée ; - Les pentes générales de fil supérieures à 12 % par rapport à l'axe géométrique de la pièce. 3 - Portées supérieures à 1,20 m entre appuis

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Pour les bois de couverture (voliges, etc...) utilisés sur des portées entre appuis supérieures à 1,20 m ou pour les bois de section plus importante (planches, chevrons, etc...), on se référera au classement technologique de qualité de la norme NFB 52-001, catégorie 1. 4 - Protection fongicide et insecticide des bois de couverture La protection fongicide et insecticide des bois de couverture peut être exigée suivant les circonstances, les lieux d'emploi et la nature des bois utilisés. Elle est dans ce cas réalisée au moyen de produits dont les caractéristiques sont au moins égales à celles exigées pour la marque de qualité CTBF. 5 - Panneaux contreplaqués Les panneaux contreplaqués doivent satisfaire aux normes NF B 54.155 "Spécifications généralités" et NF B 54.150 "Caractéristiques dimensionnelles". Le format maximal d'éléments de toiture est : 315 x 155 cm. Ils doivent en outre avoir des caractéristiques au moins égales à celles exigées par la marque de qualité "Extérieur CTB-X". 6 - Panneaux de particules Les panneaux de particules doivent satisfaire aux normes NF B 54.100 "Définition - Classification - Désignation" et NF B 54.110 "Caractéristiques dimensionnelles". Le format maximal d'éléments de toiture est : 370 x 125 cm. Ils doivent en outre avoir des caractéristiques au moins égales à celles exigées pour la marque CTB-H. 7 - Autres panneaux Le présent cahier des charges ne vise pas l'utilisation des autres panneaux.

1A.1.2.3  Pointes, agrafes et vis auto taraudeuses pour la fixation du support Les pointes, agrafes et vis auto taraudeuses doivent avoir les caractéristiques suivantes : 1 - Pointes Les pointes peuvent être lisses, torsadées ou crantées. Les pointes lisses en acier doivent être conformes à la norme NFE 27-951. 2 - Agrafes Elles sont réalisées en acier. Caractéristiques géométriques : - Epaisseur ou diamètre minimal : 1,83 mm - Longueur minimale de chaque branche : 63,5 mm Revêtement : Les agrafes en acier, lorsqu'elles ne sont pas inoxydables doivent être protégées par une galvanisation à chaud de

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classe B (Norme NFA 91-131). 3 - Vis auto taraudeuses Les vis auto taraudeuses sont en acier à 115 kg/mm² au minimum de limite élastique, cémenté et de diamètre minimal de 6 mm. Ces vis peuvent être aussi en acier inoxydable Z 12 CN 17-08.

1A.1.2.4  Mortiers On distingue deux catégories de mortiers, l'emploi de mortier de ciment n'étant pas admis. Les dosages conseillés sont les suivants : 1 - Mortier pour hourdages en partie courante - Mortier de chaux : 250 à 350 kg de chaux par m3 de sable sec - Mortier bâtard : 150 kg de ciment et 175 à 225 kg de chaux par m3 de sable sec 2 - Mortier pour filets, solins, etc... - Mortier bâtard : 150 kg de ciment et 175 à 225 kg de chaux par m3 de sable sec 3 - Constituants au mortier Les ciments doivent être de la classe 35 ou 45. Les chaux doivent être des chaux hydrauliques des classes 60 et 100, soit naturelle XHN, soit artificielle XHA. Les liants doivent être conformes aux normes correspondantes (NFP 15-301, 15-310, 15-312). Le sable doit être de granulométrie 0,1/3,15 (en terme de chantier sable 0/3).

1A.1.2.5  Métaux La nature et les caractéristiques des métaux employés doivent être conformes à celles définies dans la série de cahiers des charges DTU 40.41 à 40.45, concernant les travaux de couverture par grands éléments métalliques en feuilles et bandes. En ce qui concerne le plomb, elles doivent être conformes aux spécifications des normes NFA 55-401 et 402.

1A.1.2.6  Écran souple Cet écran peut être constitué soit par des lès de feutre bitumé, soit par un film de polyéthylène. Le feutre bitumé soit répondre au moins, aux prescriptions imposées par la norme NF P 84.307 pour le type 36 S. Il peut comporter une armature en tissu de jute à maille lâche par exemple. Le film de polyéthylène peut être armé. Il doit avoir dans tous les cas une épaisseur minimale de 100 microns.

1A.1.2.7  Écran rigide en bois Cet écran peut être constitué soit par des voliges ou des planches jointives ou emboîtées soit par des panneaux de contreplaqué ou des panneaux de particules.

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1A.1.3MISEENOEUVREDESTUILES

1A.1.3.1  Pentes Les pentes minimales admissibles pour les modèles courants sont données dans le tableau ci-dessous en fonction des conditions locales. (La définition des conditions locales - zones d'application et sites - est donnée à l'annexe du D.T.U. 40). Ces pentes sont données en mètre par mètre de projection horizontale et sont celles du support (et non celle de la tuile en œuvre). Elles sont valables pour des rampants dont la longueur de projection horizontale n'excède pas 8,00 m et concernent les tuiles posées sans écran. Pour les rampants de longueur plus importante, il y a lieu de procéder à une étude particulière.

SITUATION DU COMBLE

Zones d'application

Zone I Zone II Zone III Site protégé Site normal Site exposé

mpm 0,80 0,90 1,10

mpm 0,80 1,00 1,20

mpm 0,90 1,10 1,25

Lorsqu'il est fait usage d'un écran en sous face (Art. 3A.2.7 et 3A.2.8) les pentes indiquées peuvent être diminuées dans la proportion de 1/7.

1A.1.3.2  Établissement du support 1 - Pose sur liteaux Pose sur liteaux bois Les tuiles reposent sur un litonnage en bois dont les éléments, reposent sur trois appuis au moins, sont fixés à l'aide d'une pointe ou d'une agrafe à chaque intersection d'un chevron et d'un liteau. Le tableau ci-après donne à titre d'exemple la section des liteaux à utiliser en fonction des entr'axes et de la charge totale (une tolérance de + 1,5 mm est admissible à partir des sections mentionnées)

Essence de bois

Section h x i

Entraxe maximal des appuis (exprimé m) suivant charge total répartie (daN/m²)

(mm) 100 150 200 Chêne 12 x 30

12 x 40 0,35 0,35

0,35 0,35

0,35 0,35

Sapin ou

Epicéa

14 x 40 14 x 50 18 x 25 18 x 40 18 x 50 22 x 25 25 x 25

0,35 0,45 0,40 0,60 0,75 0,60 0,75

0,35 0,45 0,40 0,60 0,65 0,60 0,75

0,35 0,45 0,40 0,60 0,60 0,60 0,70

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25 x 32 25 x 38 25 x 50 32 x 32 32 x 38

0,90 0,95 1,05 1,15 1,25

0,80 0,85 0,95 1,05 1,10

0,75 0,80 0,90 0,95 1,05

* h = hauteur du liteau - l = largeur du liteau Pour les liteaux rectangulaires, le sens de pose doit être respecté Le cas où les liteaux sont pris en compte dans le contreventement général de l'ouvrage n'est pas traité dans le présent document. Des sections et des entraxes différents peuvent être justifiés par le calcul. Pose sur liteaux métalliques Les tuiles sont posées sur des cornières telles que définies par les normes NF A 45.009 et 45.010. L'épaisseur et la largeur des ailes sont fonction de la portée et de la charge. 2 - Écartement des liteaux L'écartement de face amont à face amont des liteaux correspond au pureau, qui est la longueur, suivant la ligne de plus grande pente de la couverture, de la partie vue de la tuile pour un observateur placé au-dessus de la couverture. La valeur du pureau est indiqué à titre approximatif par le fabricant La valeur du pureau réel de pose doit être déterminée comme indiqué ci-après. Le pureau moyen de pose doit être déterminé à l'aide des tuiles destinées à être mises en œuvre, en procédant de la façon suivante. Prendre 12 tuiles au hasard dans la livraison. Les poser à l'envers sur une aire plane, emboîtées et tirées de façon à mesurer la distance maximale de deux points correspondants de la première à la onzième tuile, soit L exprimé en cm. - Ensuite, resserrer les tuiles au maximum et effectuer à nouveau la mesure, soit l. Le pureau de pose est défini par la formule : P = L + 1 Cet écartement doit être tel que la longueur de la partie haute de la tuile qui ne reçoit pas d'eau directement (dite "longueur de recouvrement") soit au moins égal à 0,07 m en zones I et II et à 0,08 m en zone III. x étant la valeur de recouvrement adoptée, l'écartement des liteaux (i) doit est égal à : i = L - x 2L étant la longueur de la tuile

1A.1.3.3  Mise en œuvre des tuiles 1 - Généralités La mise en œuvre doit commencer par le bas du versant, à droite ou à gauche suivant le sens des emboîtements latéraux du produit, de telle sorte que chaque tuile vienne en recouvrement de celle précédemment posée. Toutefois, certains modèles de tuiles sont conçus pour être posés en procédant par tranches suivant la pente, chaque tranche étant réalisée suivant les indications de l'alinéa précédent. Dans le cas de pose à joints croisés, il faut toujours des demi tuiles, à raison d'une par rang de tuiles, et posées en

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extrémité de ligne. Le bon positionnement de la tuile doit résulter de l'appui du ou des tenons prévus à cet effet, sur la face amont du liteau. La partie inférieure de chaque tuile prend place sur la partie haute du rang inférieur, dont la conception est prévue à cet effet. Lorsque les tuiles sont hourdées entre-elles, on doit utiliser un mortier répondant aux spécifications de l'article décrit ci-avant. Les produits se posent en accrochant le ou les tenons de la tuile au support correspondant (latte ou liteau), chacune des tuiles contre sa voisine. Le lit supérieur est croisé par rapport à celui qu'il recouvre. Les tuiles gauches ou gambardières sont réservées pour l'exécution de certains ouvrages de raccord. 2 - Fixation Au-dessus d'une pente de 1,50 m.p.m. ou/et si l'exposition au vent du versant le réclame, les tuiles sont fixées aux liteaux par crochetage ou clouage avec un minimum d'une tuile sur cinq, les tuiles fixées étant réparties régulièrement. Au-dessus d'une pente de 3 m.p.m, toutes les tuiles doivent être fixées. Sur les supports en terre cuite ou maçonnerie, cette fixation peut être réalisée par scellement des tuiles au mortier répondant aux spécifications de l'article 3.02.4. Toutes les tuiles d'égout ou de rive doivent être fixées dans l'un et l'autre des cas suivants : - Pente supérieure à 1,00 m.p.m - Situation exposée

1A.1.3.4  Ouvrages particuliers 1 - Égout Égout droit Les tuiles du premier rang ou tuiles d'about sont accrochées en partie haute sur un liteau ou scellées au mortier répondant aux spécifications de l'article décrit ci-avant. Leur partie basse repose sur une pièce de bois dépassant le chevron d'une hauteur sensiblement égale à l'épaisseur d'un liteau courant, augmentée de l'épaisseur de la tuile prise en partie recouverte. Si la longueur du rampant n'est pas un multiple du pureau, on peut débuter par une bande métallique si l'on désire n'avoir pas à trancher le rang de tête, ou utiliser des tuiles dites "tuiles courtes". Égout biais Dans le cas d'égout biais on peut, soit trancher le rang de départ, soit partir au-dessus d'une bande métallique. Les métaux utilisés sont ceux définis à l'article décrit ci-avant. 2 - Saillies d'égout et de rives Lorsqu'elles ne sont pas fermées à la face inférieure, il est nécessaire de voliger sans écartement les saillies d'égout pour éviter la prise au vent.

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On emploie généralement soit des voliges serrées bord à bord, soit des éléments bouvetés, soit des panneaux contreplaqué "Extérieur CTB-X" (05.02.2.2) soit des panneaux de particules de qualité CTB-H (05.02.2.3). Néanmoins, si toutes précautions sont prises pour la fixation des tuiles des rangs en saillie, le voligeage peut être supprimé. Quand le plan permet la réalisation de la saillie de toit avec une certaine tolérance, il est préférable de n'araser les chevrons que lorsque le litonnage a été effectué. Dans le toit simple sans croupe, on arase également les pannes lorsque le repérage en largeur a été effectué. 3 - Faîtage La ligne de faîte est recouverte de pièces en terre cuite à emboîtement ou à glissement dites "faîtières". Le recouvrement des faîtières se fait, de préférence, dans le sens défavorable à la pénétration de l'eau sous les vents de pluie habituels. Fixation des faîtières Il y a lieu de fixer les faîtières. Cette fixation est réalisée : - Soit un mortier répondant aux spécifications de l'article décrit ci-avant - Soit par clouage ; - Soit par tirefonnage ; - Soit par pannetonnage et clouage ; - Soit par crochets spéciaux. En cas de clouage ou de tirefonnage, et suivant la conception de la faîtière, il peut être nécessaire de prévoir un complément d'étanchéité sur la tête de la pointe ou du tire-fond. La fixation par clouage ou tirefonnage nécessite au faîtage la présence d'une pièce complémentaire en bois (lisse de rehausse), solidement fixée à la charpente. Joints entre faîtières Le joint entre faîtières, s'il n'est pas réalisé par emboîtement peut être réalisé, soit par un recouvrement de 10 cm au minimum avec joint de mortier répondant aux spécifications de l'article décrit ci-avant, soit par un recouvrement plus faible avec interposition d'un complément d'étanchéité du type mastic, conforme à la norme NFP 30-303. Les abouts de faîtage doivent être obturés. Joints entre faîtières et tuiles Joints au mortier Les joints entre faîtières et tuiles sont calfeutrés au mortier conforme aux spécifications de l'article décrit ci-avant Faîtage à sec Ce système ne trouve son application que dans les cas où la tuile sous faîtage et la tuile de faîtage forment un ensemble cohérent. Le raccordement entre la tuile de sous faîtage et la tuile de faîtage s'effectue au moyen d'un emboîtement (au sens de l'article 1.412 de la norme NFP 31-301).

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Un support complémentaire en bois doit être placé au faîtage (lisse de rehausse) et solidement fixé à la charpente, pour permettre la fixation de la faîtière. La fixation des faîtières doit être effectuée au moyen de tire-fond avec le cas échéant, suivant la conception de la faîtière, un complément d'étanchéité sur la tête du tire-fond. Les abouts de faîtage doivent être obturés. Cette obturation peut être réalisée grâce à l'emploi de pièces spéciales dites "abouts de faîtage". 4 - Rives de tête Rives de tête avec dépassement du mur Le dernier rang de tête est recouvert soit par un solin en mortier, répondant aux spécifications de l'article décrit ci-avant, soit par un filet en mortier répondant aux spécifications de l'article énoncées ci-avant recouvert d'une garniture métallique et d'une bande de solin. Rives de tête sans dépassement du mur Il peut être utilisé : - Soit des faîtières terre cuite du type shed ou similaire - Soit une garniture métallique 5 - Rives latérales Elles peuvent être réalisées par exemple : - Par bande métallique ; - Par pièces spéciales en particulier en terre cuite dites rives ou tuiles de rives gauche ou droite, à simple recouvrement ou à emboîtement complet fixées par tire-fond ou crochet-agrafe ; - Par tuiles double bourrelet légèrement débordantes ou par tuiles courantes posées avec un léger débord ; - Par ruellée maçonnée avec dévirure. 6 - Pénétrations Il existe deux sortes de pénétrations : les pénétrations continues et les pénétrations discontinues. Pénétrations continues Par pénétration continue, l'on entend des ouvrages qui limitent la surface de la couverture sur tout un coté de celle-ci (par exemple mur mitoyen, tête de pignon). Pénétration continue suivant la ligne de plus grande pente de la couverture Les tuiles sont tranchées, autant que possible, en dehors d'un creux. On exécute soit un solin en mortier répondant aux spécifications de l'article décrit ci-avant, soit un solin en mortier répondant aux spécifications de l'article décrit ci-avant recouvert d'une garniture métallique et d'une bande de solin, soit un moyen d'une garniture métallique et d'une bande de solin. Dans le cas d'un tranchis dans un creux, on prolonge la garniture jusqu'au-delà du relief suivant.

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Dans le cas de tuiles ne présentant pas de relief d'origine ou rapporté (par exemple en béton), sur la partie vue en œuvre, la garniture métallique aura une largeur minimale de 10 cm, la tuile recouverte étant légèrement déversée. Pénétration continue perpendiculaire à la ligne de plus grande pente de la couverture Deux cas sont possibles : a) L'intersection perpendiculaire a lieu au point haut de la couverture : l'ouvrage est traité comme indiqué à l'article décrit ci-avant "Rives de tête"; b) L'intersection perpendiculaire a lieu au point bas de la couverture : elle est alors couramment dénommée "chéneau" et traitée comme tel. Pénétration continue oblique par rapport à la ligne de plus grande pente de la couverture L'ouvrage est traité comme une rive de tête ou comme un chéneau selon que l'eau a tendance à fuir ou à rejoindre la ligne d'intersection entre le versant et la pénétration. Pénétrations discontinues Les pénétrations discontinues sont des ouvrages isolés à l'intérieur de la surface de la couverture : souches, vélux, etc... Sur les côtés de l'ouvrage et sur le devant, on opère, par exemple, comme indiqué aux articles décrits ci-avant Sur la partie amont de l'ouvrage, on réalise généralement un derrière indépendant en métal sur forme de pente (ou "besace") ou un chéneau. Les raccordements aux angles se font par exemple par goussets soudés. 7 - Bande à rabattre On peut, en raccord avec les pénétrations constituées par des ouvrages en bois ou en béton substituer à la bande de solin une bande à rabattre avec calfeutrement au mastic plastique. 8 - Arêtiers Les arêtiers sont exécutés à l'aide de l'un des procédés suivants - Par arêtiers corniers ou fermés en terre cuite, angulaires ou demi-ronds, cloués sur un tasseau en sapin ou scellés au mortier répondant aux spécifications de l'article décrit ci-avant - Par un filet en mortier répondant aux spécifications de l'article 05.02.5 à trois arêtes commun aux deux versants - Par double tranchis des tuiles avec approche et contre approche le cas échéant, laissant une arête nette (avec noquets cachés entre la superposition des tuiles). 9 - Noues Les noues peuvent être exécutées de différentes manières, par exemple, et de façon non limitative : - Avec éléments spéciaux (pièces de noues en terre cuite) - A double tranchis de tuiles (encaissées avec revêtement métallique) ou avec noquets cachés entre la superposition des tuiles ; - Avec pièces métalliques autoportantes.

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1A.1.3.5  Écran On entend par "écran" un élément généralement continu, souple ou rigide, interposé entre le comble et la face interne des tuiles. L'écran doit permettre la fixation des liteaux supports des tuiles ; ainsi que des contre liteaux destinés à assurer la ventilation de la sous face de ces dernières, et pour lesquels les dispositions à respecter sont définies aux articles ci-dessous. 1 - Écran souple Le matériau constitutif de cet écran doit répondre aux spécifications de l'article décrit ci-avant En aucun cas, cet écran ne peut être mis directement sur les liteaux, et il est indispensable que l'air circule entre sa surface et les tuiles. La solution la meilleure consiste à fixer l'écran sur les chevrons et à relever le niveau d'appui des liteaux par une contre-latte clouée sur la face supérieure du chevron. On peut également disposer l'écran sur les chevrons sans le tendre entre les chevrons consécutifs. 2 - Écran rigide en bois ou en matériau dérivé du bois Il doit être de l'un des types définis à l'article décrit ci-avant Afin d'assurer le passage de l'air, le plan d'appui des liteaux est relevé par un contre liteau d'épaisseur 18 à 20 mm. Les entraxes de ces contre liteaux sont fonction de la section des liteaux et de la charge.

1A.1.3.6  Isolation thermique complémentaire En aucun cas, l'isolant ne sera au contact de la sous face des tuiles. L'on réservera toujours entre cette sous face et l'isolant un vide tel que, compte tenu de l'épaisseur des liteaux, et des variations éventuelles de volume de l'isolant, il subsiste toujours entre la face inférieure de ces derniers et la face supérieure de l'isolant, un espace d'environ 2 cm destiné à assurer le libre passage de l'air. La meilleure formule consiste à placer l'isolant sous les chevrons. Cependant, lorsque le comble est habitable, un habillage de la charpente est généralement prévu en sous face (voliges, contre-plaqué, plaques diverses). L'isolant spécifique est alors disposé entre les chevrons, et il est généralement nécessaire, en raison de l'épaisseur d'isolant prévue, et pour assurer le libre passage de l'air, de prévoir un dispositif en sous face des chevrons (par exemple lattes clouées sur taquets) destiné à obtenir l'épaisseur disponible nécessaire. La face inférieure de l'isolant doit toujours être munie d'un pare vapeur. La valeur maximale de la perméance de ce pare vapeur doit être de 3 g/m² h.mm Hg. Par contre, la face supérieure de l'isolant ne doit pas en comporter. Lorsque l'isolant est disposé en deux couches superposées, seule la couche inférieure doit comporter un pare vapeur en sous face la couche supérieure devant être constituée par un isolant nu. Il ne doit pas être disposé de film étanche entre la face supérieure de l'isolant et les tuiles.

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1A.1.3.7  Ventilation à la sous face des tuiles Une ventilation suffisante doit être aménagée à la sous face de tuiles. 1 - Cas de la couverture simple sans écran permettant la libre communication entre le volume du comble et la sous face des tuiles Les jeux entre les tuiles ne permettant pas la ventilation nécessaire celle-ci doit être assurée par une entrée d'air en partie basse et une sortie d'air en partie haute de la couverture, au moyen de tuiles de ventilation (chatières ou autres) disposées en quinconce sur une ligne haute et une ligne basse avec un minimum de 3 chatières par versant (2 en bas, 1 en haut). La section totale des orifices de passage d'air des tuiles de ventilation doit être au moins égale à 1/5000 de la surface projetée de la couverture sur un plan horizontal. La ventilation peut également être assurée par des ouvertures en pignons de sections suffisantes. Les sorties d'air peuvent être assurées par des faîtières spécialement conçues pour cette fonction. La section minimale indiquée ci-dessus doit dans tous les cas être respectée. 2 - Cas de la couverture avec écran supprimant la libre communication entre le volume du comble et la sous face des tuiles Dans tous les cas visés aux articles ci-dessus, la ventilation des tuiles doit être assurée par des entrées et sorties d'air, soit par tuiles de ventilation (chatières par exemple) soit en partie basse par ouverture en avant toit, et/ou en partie haute par faîtières spéciales. Dans le cas d'une isolation complémentaire la ventilation entre la sous face des tuiles et l'isolant a également pour effet de maintenir l'isolant dans un état de siccité convenable. La surface totale des orifices de passage de l'air doit être au moins égale à 1/3000 de la surface projetée de la couverture sur un plan horizontal, avec s'il s'agit de chatières, un minimum de 3 par versant (2 en bas, 1 en haut). Si les entrées d'air sont assurées de façon linéaire le long de l'égout par des ouvertures pratiquées dans l'avant toit, et si les sorties d'air ne sont pas également assurées de façon linéaire par des faîtières spéciales, on disposera les tuiles chatières en une ligne horizontale à proximité du faîtage, leur section d'ouverture cumulée étant au moins égale à 1/6000 de la surface projetée de la couverture sur un plan horizontal. Lorsque la longueur du rampant est supérieure à 8 m, il conviendra toutefois de prévoir une ligne de chatières supplémentaire sensiblement à mi- longueur du rampant, afin que la circulation de l'air ne soit pas arrêtée par les pertes de charge.

1A.1.4CONSISTANCEDESTRAVAUXLes travaux de couverture en tuile à emboîtement ou à glissement comprennent : Les travaux de couverture, en tuiles plates comprennent : Les études, plans de pente et de détail, et les calculs des ouvrages d'évacuation des eaux pluviales ; La fourniture et la pose des supports en bois ;

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La fourniture, la façonnage et la pose des éléments métalliques pour pénétrations, noues et banquettes ; La fourniture et la pose, y compris cales, fourrures et mortiers de calage, des tuiles plates, des pièces d'arêtiers de noues et de faîtage en terre cuite ; Le pannetonnage, le clouage ou le hourdage des tuiles, soit pour les couvertures à pente supérieure à 1,75 mètre par mètre, soit pour les couvertures exposées, la détermination de la nature du site (abrité, normal ou exposé) étant de la compétence du maître d'œuvre ; La fourniture et la pose de tuiles de ventilation si la ventilation n'est pas assurée par des ouvertures en pignon ou totalement par l'égout et le faîtage ; Les scellements au mortier des pièces d'arêtiers ; La fixation des pièces de faîtage pour les couvertures exposées ; L'exécution, toutes fournitures comprises, des ouvrages en plâtre ou en mortier, en raccordement sur les maçonneries (solins, ruellées, calfeutrements, formes) ; Les écarts de feu en plâtre ; La fourniture et la pose d'écrans souples ; La fourniture et la pose d'une étanchéité complémentaire pour les parties d'ouvrages à pente inférieure au minimum imposé ; L'exécution de rives en garnitures métalliques ; La fourniture, le façonnage et la pose de garnitures métalliques avec solins aux pénétrations ; La fourniture et la pose des ouvrages d'évacuation des eaux pluviales ; La protection insecticide et fongicide des bois utilisés. Ne font pas partie des travaux : Les ouvrages de maçonnerie "de masse" : murs, planchers, enduits, dessus de murs, souches, etc. ; Les ouvrages de charpente sur lesquels reposent les supports de couverture ; Tous travaux d'entretien. Ne font pas partie de ces travaux : Les ouvrages de maçonnerie ‘‘de masse’’ : murs, planchers, enduits, etc... ; Les ouvrages de charpente sur lesquels reposent les supports de couverture ; Tous travaux d’entretien.

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1A.1.5ZONESD'APPLICATION

1A.1.5.1  Définitions des conditions locales En l'absence de localisation plus précise, on adopte la détermination des zones d'applications suivantes

1A.1.5.2  Zones d'application Du point de vue de la force des vents à prendre en compte, la France est divisée en trois zones. 1 - Zone I Tout l'intérieur du pays situé à une altitude inférieure à 200m 2 - Zone II Côte atlantique sur 20 km de profondeur de Lorient à la frontière espagnole. Transition de 20 km entre la région I et la région III pour les côtes de la Manche et de la Bretagne. Altitudes comprises entre 200 et 500 m. 3 - Zone III Côtes de la Mer du Nord, de la Manche et de l'Atlantique jusqu'à Lorient sur une profondeur de 20 km. Vallée du Rhône jusqu'à la pointe des trois départements : Isère, Drôme, Ardèche. Provence, Languedoc, Roussillon, Corse. Altitudes au-dessus de 500 m.

1A.1.5.3  Sites A ces zones générales, il convient de superposer les effets résultant de la situation locale, d'où dans chaque zone une subdivision en trois types de site : 1 - Site protégé Fond de cuvette entourée de collines sur tout un pourtour et protégé ; ainsi pour toutes les directions du vent. Terrain bordé de collines sur une partie de son pourtour correspondant à la direction des vents les plus violents et protégé pour cette seule direction de vent. 2 - Site normal Plaine ou plateau pouvant présenter des dénivellations peu importantes, étendues ou non (vallonnements, ondulations). 3 - Site exposé Au voisinage de la mer : le littoral sur une profondeur d'environ 5 km, le sommet des falaises, les îles ou presqu'îles étroites, les estuaires ou baies encaissées et profondément découpées dans les terres.

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A l'intérieur du pays : les vallées étroites où le vent s'engouffre, les montages isolées et élevées (par exemple Mont Aigoual et Mont Ventoux) et certains cols. Les sites correspondent à des surfaces localisées de très faible étendue par rapport aux zones.

1A.1.6EPREUVESLes frais inhérents aux prélèvements, essais, épreuves et contre-épreuves demandés par l’architecte et le bureau de contrôle seront impérativement à la charge de l’entrepreneur du présent lot.

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1A.2DESCRIPTIONDESOUVRAGES

1A.2.1GENERALITESLes couvertures retenues sont des couvertures à deux pentes du type froide ventilée. La ventilation sera assurée par des prises d'air constituées de chatières situées en têtes et en pieds des rampants.

1A.2.2TRAVAUXPREPARATOIRESETSUPPORTS Echafaudages L’entreprise aura à sa charge les études, la location éventuelle, l’amenée, le montage, la maintenance, le démontage et le repli des échafaudages et agrès quels qu’ils soient, nécessaires à l’exécution de ses travaux. Ces échafaudages ou tout autre moyen à soumettre à approbation de la Maîtrise d’œuvre devront comporter tous accessoires de sécurité, plinthes et autres, en conformité avec la réglementation en vigueur. Ils sero,nt disposés sur toute la périphérie du chantier. Ils devront comporter une protection par bâche étanche micro-perforée. Un pare-pluie sera posé sur la toiture. L’entreprise devra prévoir sur le premier plancher de travail une protection étanche à l’eau et à la poussière, permettant d’assurer une parfaite protection des cheminements piétons dans la hauteur du rez-de-chaussée. Les échafaudages disposés sur le domaine public devront être réalisés conformément à la demande et suivant les instructions des services publics concernés, y compris toutes protections et signalisations de jour et de nuit et autres, le cas échéant. L’entreprise aura à sa charge toutes les démarches administratives auprès des services de la voirie. Les frais s’y rapportant seront à la charge de la commune. Dépose – stockage - repose La cloche et la sirène des pompiers situées sur le faitage seront soigneusement démontées et stockées pendant la durée du chantier. Elles seront reposées à la fin du chantier. Le mécanisme de l’horloge situé dans les combles sera protégé par des panneaux de bois type osb résistant à des chutes de tuiles ou d’outils. Tuiles Dépose et mise en décharge des tuiles existantes et du litonnage. L’entreprise devra justifier la mise en décharge. Support Après vérification de l’état de la charpente et réparations éventuelles, fourniture et mise en place de l'ossature support de la couverture sur contre-lattage, pour écran souple composé de liteaux cloués sur les chevrons de la charpente bois et distants de la valeur d'un pureau entre les bords supérieurs. Les sections des liteaux et contre-lattes devront répondre aux exigences de l'ouvrage en fonction des normes, en tenant compte du poids de la couverture, des surcharges climatiques et des portées libres entre appuis. Les bois employés pour les liteaux seront droits de fils, sains, exempts d'échauffement, sans aubier, sans écorces,

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nœuds vicieux ou autres défauts. NOTA : - Au droit des rives d'égouts et des rives latérales, sujétions de voligeage jointif ; - Au droit des faîtages et rives latérales, sujétions pour mise en place des tasseaux ; - Au droit des noues et arêtiers, sujétions pour mise en place de voligeage jointif.

1A.2.3ECRANSOUPLEFourniture et pose par l'entrepreneur du présent lot, d'un écran souple sous toiture armé en polyéthylène de 250 microns d'épaisseur, mise en œuvre cloué sur les chevrons.

1A.2.4COUVERTURESENTUILEDETERRECUITE

1A.2.4.1  Définition des conditions locales a) Zone : I b) Site : Normal c) Pente : Suivant plans, coupes et détails architecte

1A.2.4.2  Couverture en surface courante Fourniture et pose par l'entrepreneur du présent lot d'une couverture en tuiles plates de terre cuite de type « Phalempin » de chez « Edilians » ou équivalent, conforme à la norme NFP 31 306 de Mai 1988. - Format : 17 x 27 - Nombre de tuiles : 59 à 65 u/m² - Pureau : 59, 62 ou 65 mm selon recouvrement - Poids : 64,9 à 71,5 kg/m² Teinte : Au choix de l'architecte dans la gamme du fabricant, sans plus-value quelque soit la couleur retenue. Aspect : Au choix de l’architecte dans la gamme du fabricant, sans plus-value quelque soit l’aspect retenu, en principe émaillé. Mise en œuvre : Les tuiles seront posées conformément aux préconisations du fabricant et au DTU 40.23, en principe à joints croisés. Sujétion : Tuiles courtes et ½ tuiles pour rives latérales et égout.

1A.2.4.3  Égout droit Réalisation d'égouts dont le premier rang sera constitué de tuiles courtes en tuile terre cuite entièrement recouvertes par les tuiles du second rang.

1A.2.4.4  Faîtage Réalisation de faîtages avec des faîtières 1/2 rondes en terre cuite ou équivalent, compris toutes sujétions de mise en œuvre et de fixations.

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1A.2.4.5  Chatières Fourniture et pose de chatières en terre cuite avec grille anti-insectes, compris toutes sujétions de mise en œuvre.

1A.2.4.6  Tuiles à douille Fourniture et pose de tuiles à douille avec chapeau en terre cuite, compris toutes sujétions de mise en œuvre.

1A.2.4.7  Rives latérales droites et biaises Sur les planches de rives exécutées par le présent lot, l'entrepreneur du présent lot devra la fourniture et pose de bandes de rives en zinc, type "QUARTZ" de chez VIEILLE MONTAGNE ou équivalent, coté extérieur et noquets métalliques en rangs alternés, coté intérieur non apparents, compris toutes sujétions de découpes pour rives biaises. L'ensemble avec un couronnement par couvre-joints en zinc pinçant la bande de rives et les noquets.

1A.2.4.8  Pénétrations Réalisation d'un solin en mortier recouvert d'une garniture métallique et d'une bande de solin en zinc, type "QUARTZ" de chez VIEILLE MONTAGNE ou équivalent, compris toutes sujétions d'exécution.

1A.2.5EVACUATIONDESEAUXPLUVIALES

1A.2.5.1  Gouttières Fourniture et mise en œuvre de gouttières pendantes, 1/2 rondes, en zinc. - Pose fixée mécaniquement La dimension des gouttières sera fonction : - De la surface en plan desservie ; - De la pente du conduit ; - Du tableau de la norme NF P 30201. Fixation par crochets, en fer plat galvanisé et laqué en usine. L'entreprise tiendra compte des différentes sujétions relatives aux accessoires (talons, besace de dilatation, tête de ressaut, crapaudine, naissance, retour d'équerre etc...).

1A.2.5.2  Descentes d'eaux pluviales Fourniture et mise en œuvre de tuyaux de descentes d'eaux pluviales en zinc. Le diamètre sera en fonction de la surface de la couverture desservie pour le tuyau raccordé à la gouttière par un moignon, et d'après la norme NFP 30201, le diamètre ne pourra être inférieur à 8 cm. Profil des descentes : Rondes. Mise en œuvre : Sur colliers tous les 2,00 m minimum. L'entreprise tiendra compte des différentes sujétions relatives aux façons d'accessoires et fixations nécessaires (bagues, moignons, fourreaux etc...). Sujétion : En pied, fourniture et pose de dauphins en fonte de 2,00 m de haut.

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E LASSALLE ARCHITECTE

CCTP pour la couverture et isolation de la mairie et de l’école de Béthemont-la-Forêt (DCE)

E LASSALLE ARCHITECTE

58, boulevard Masséna - 75013 Paris S.A.R.L d’architecture au capital de 15000 €

R.C.S. Paris 510 138 514 - TVA FR 915 101 385 14

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1A.2.6ISOLATIONTHERMIQUE Dans les combles de la mairie et de l’école : Fourniture et pose de panneaux de laine minérale en deux couches croisées de type Isoconfort de chez Isover ou équivalent pour un objectif de R= 8 m².K/W. Chaque couche aura les caractéristiques suivantes :

- Epaisseur : 160 mm - R : 4,55 m².K/W

La 1ère couche sera disposée entre les chevrons, le 2ème couche sera disposée, croisée, sous les chevrons Y compris toutes sujétions de relevés et calfeutrement au droit des trappes et des conduits

1A.2.7DIVERSPOURCOUVERTURESENTUILEDETERRECUITEL’entrepreneur du présent lot devra prévoir : - Tous les éléments façonnés suivant nécessité, seront réalisés de façon à respecter la notion d'uniformité avec la couverture au niveau des matériaux et de l'aspect ; - La fourniture et pose de tous les dispositifs de liaison et les visseries correspondantes permettant le montage - La fourniture et pose de tous les dispositifs spéciaux permettant de rattraper les déformations prévisibles (variations dimensionnelles, surcharges, charges etc...) - La fourniture et pose des costières métalliques suivant nécessité aux droits de tous les relevés ; - La fourniture et pose de tous accessoires permettant une parfaite finition des ouvrages (faîtages, solins, rives) - La fourniture et pose de closoirs métalliques pour calfeutrements entre les ouvrages réalisés par les autres lots (murs, cloisons etc.) et la sous face de la couverture ; - La fourniture et pose des crochets de service en acier inoxydable avec platines de fixation pour entretien de la couverture, conformément à la réglementation en vigueur ; - La fourniture, le transport à pied d'œuvre, le stockage et le réglage des éléments de couverture; - Les retouches de protection contre la corrosion sur les parties prélaquées galvanisées ou prépatinées; - Toutes les découpes y compris celles nécessaires aux autres lots ; - L'enlèvement des gravats, déchets, emballages vides provenant desdits travaux - La remise en état et le remplacement des pièces détériorées lors de leurs manutentions, poses et réglages ; - Nettoyage de chantier.