TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE...

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i WEST AFRICAN INSTITUT MONETAIRE DE MONETARY INSTITUTE (WAMI) L’AFRIQUE DE L’OUEST (IMAO) COLLECTION DE DOCUMENTS SUR DES SUJETS D’ACTUALITÉ DE L’IMAO NO. 2 TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE MACROECONOMIQUE DANS LA ZMAO ACCRA, GHANA JUIN, 2012

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WEST AFRICAN INSTITUT MONETAIRE DE

MONETARY INSTITUTE (WAMI) L’AFRIQUE DE L’OUEST (IMAO)

COLLECTION DE DOCUMENTS SUR DES SUJETS

D’ACTUALITÉ DE L’IMAO

NO. 2

TAUX DE CHANGE, INFLATION ET

PERFORMANCE MACROECONOMIQUE

DANS LA ZMAO

ACCRA, GHANA

JUIN, 2012

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TABLE DES MATIERES

1.0 INTRDUCTION ................................................................................................................... 2

2.0 CONTEXTE DE L'ETUDE ................................................................................................. 4

3.0 EXAMEN DES PUBLICATIONS ..................................................................................... 12

3.1 Publications Théoriques ......................................................................................12

3.2 Publications Empiriques ......................................................................................14

4.0 CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE ................................................................ 17

5.0 PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS ..................................................... 24

5.1 Résultats de la Gambie ........................................................................................24

5.1.1 Résultats du modèle VAR ont pour la Gambie ...........................................24

5.1.2 Analyse de la fonction de réaction aux impulsions en Gambie ...................26

5.1.3 Analyse de la décomposition des variations en Gambie ..............................27

5.2 Résultats du Ghana ..............................................................................................27

5.2.1 Résultats du modèle VAR sans restriction pour le Ghana ...........................27

5.2.2 Analyse de la fonction de réaction aux impulsions au Ghana .....................30

5.2.3 Analyse de la décomposition des variations au Ghana ................................31

5.3 Résultats de la Guinée .........................................................................................31

5.3.1 Résultats du modèle VAR pour la Guinée ..................................................31

5.3.2 Analyse de la fonction de réaction aux impulsions en Guinée ....................34

5.3.3 Analyse de la décomposition des variations en Guinée ...............................34

5.4 Résultats du Libéria .............................................................................................35

5.4.1 Résultats du modèle VAR pour le Libéria ...................................................35

5.4.2 Analyse de la fonction de réaction aux impulsions pour le Libéria .................37

5.4.3 Analyse de la décomposition des variations pour le Libéria ......................38

5.5 Résultats du Nigéria ............................................................................................38

5.5.1 Résultat du modèle VAR pour le Nigéria ....................................................38

5.5.2 Analyse de la fonction de réaction aux impulsions pour le Nigéria ............40

5.5.3 Analyse de la décomposition des variations pour le Nigéria .......................40

5.6 Résultats de la Sierra Leone ................................................................................41

5.6.1 Résultats sans restriction du modèle VAR pour la Sierra Leone .................41

5.6.2 Analyse de la fonction de réaction aux impulsions pour la Sierra Leone ........44

5.6.3 Analyse de la décomposition des variations pour la Sierra Leone ..............44

6.0 RECAPITULATIF DES RESULTATS ET RECOMMANDATIONS EN MATIERE DE

POLITIQUES ................................................................................................................................. 46

REFERENCES ............................................................................................................................... 48

ANNEXE I: RESULTATS DE TESTS DE RACINE UNITAIRE .............................50

ANNEXE II: RESULTATS DE TESTS D’ECART .....................................................51

ANNEXE III: RESULTATS DE MODELE VAR SANS RESTRICTION ................55

ANNEXE IV: FONCTIONS DE REACTION AUX IMPULSIONS ...........................70

ANNEXE V: DECOMPOSITION DES VARIATIONS ............................................75

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Liste des Graphiques

Graphique 1: Mouvements du taux de change, PIB réel et inflation en Gambie..............................7

Graphique 2: Mouvements du taux de change, PIB réel et inflation au Ghana................................8

Graphique 3: Mouvements du taux de change, PIB réel et inflation en Guinee………………….10

Graphique 4: Mouvements du taux de change, PIB réel et inflation au Liberia………………….11

Graphique 5: Mouvements du taux de change, PIB réel et inflation au Nigeria…………………13

Graphique 6: Mouvements du taux de change, PIB réel et inflation en Sierra Leone……………15

Graphique 7: Mécanisme de transmission des répercussions des taux de change……………..…16

Liste of Tableaux

Tableau 1: Résultats du modèle parsimonieux VAR pour la Gambie..…………………….………….…. 33

Tableau 2: P Résultats du modèle parsimonieux VAR pour le Ghana..........................................38

Tableau 3: Résultats du modèle parsimonieux VAR pour la Guinee............................................42

Tableau 4: Résultats du modèle parsimonieux VAR pour le Liberia............................................47

Tableau 5: Résultats du modèle parsimonieux VAR pour le Nigeria...........................................52

Tableau 6: Résultats du modèle parsimonieux VAR pour la Sierra Leone...................................55

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TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE

MACROECONOMIQUE DANS LA ZMAO

Document préparé par

Abu Bakarr Tarawalie, Momodu Sissoho,

Mohamed Conté et Christian R. Ahortor1

Juin 2012

Résumé

L'étude est une enquête sur les conséquences des changements de taux de change sur la croissance de la

production et l'inflation dans les économies de la ZMAO. Elle élabore un modèle d'équilibre général

d'économie ouverte qui met en exergue les interrelations entre la croissance du PIB réel, l'inflation, la

dépréciation/appréciation des taux de change et la croissance monétaire. Se servant des données

séquentielles trimestrielles pour la période 1981 T1- 2010 T4 pour tous les pays, à l'exception du Ghana

(1983 T2- 2010 T4) et la Guinée (1989 T1- 2010 T4), l'étude utilise le modèle VAR pour évaluer les

fonctions de réaction aux impulsions et la décomposition des variations de l'inflation et de la production,

afin de déterminer comment l'inflation et la production réagissent aux changements des taux de change et

la proportion des variations de l'inflation et de la production qui peut être expliquée par le taux de change.

La manière dont la croissance de la production, l'inflation et la croissance monétaire ont un impact sur la

dépréciation des taux de change est également analysée. Des données ont été obtenues sur la croissance du

PIB réel, la croissance monétaire, le taux de change réel et l'inflation. Les données trimestrielles sur le PIB

ont été obtenues grâce à l'interpolation des données en séries séquentielles annuelles.

Les résultats de l'étude suggèrent que les taux de change ont eu un impact important sur l’inflation dans

tous les Etats membres. Les résultats révèlent une relation négative entre le taux de change réel et la

croissance du PIB réel pour aussi bien le Libéria que la Sierra Leone, ce qui implique que la dépréciation

des taux de change réels dans ces pays pourrait conduire à la croissance de la production. Toutefois,

l'impact des taux de change sur la production en Gambie, au Ghana, en Guinée et au Nigéria, quand bien

même positif, est demeuré faible, ce qui peut s'expliquer en partie par les facteurs d'offre, comme prouvé

par les résultats. D'une manière globale, le message clé de l'étude est que la dépréciation des taux de

change provoque des pressions inflationnistes avec un impact important sur la croissance de la production.

En outre, l'inflation et la croissance dans la ZMAO sont en partie provoquées par des facteurs structurels.

L'implication résultant de cette étude en matière de politiques est que les Etats membres de la ZMAO

devraient poursuivre la mise en œuvre de politiques fiscales et monétaires prudentes pour atteindre et

maintenir la stabilité des prix. Les politiques monétaires, de taux de change et du secteur réel devraient

être bien agencées pour s'assurer de la stabilité macro-économique. À cet effet, les Etats membres

devraient mettre en œuvre des politiques sectorielles et structurelles susceptibles de faire promouvoir la

production alimentaire afin de réduire les pressions inflationnistes.

Mots clés : taux de change, inflation, PIB réel, modèle VAR, réaction aux impulsions, pays de la ZMAO, données

trimestrielles.

1 Les auteurs sont les membres du personnel du Département des Études et Recherche de l’IMAO. Ils sont

reconnaissants au Comité Technique de la ZMAO et aux membres du personnel pour leurs inestimables commentaires.

Ils apprécient également les commentaires des lecteurs extérieurs. Enfin, au nom de l’IMAO, les auteurs expriment

leur gratitude à la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF-FRCA) pour son appui financier

dans le cadre de la préparation de ce document. Les opinions exprimées dans ce document d’actualité sont celles des

auteurs et ne représentent pas nécessairement les points de vue de l’IMAO. Les documents d’actualité sont des

rapports d’études de recherche préparés par les auteurs et présentés au Comité Technique, lors des réunions du

Conseil de Convergence de la ZMAO.

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1.0 INTRDUCTION

Pendant plusieurs années, les économistes et les

décideurs politiques se sont préoccupés de

l'efficacité des politiques de taux de change en

tant que mesures ou moyens d'amortir les chocs.

Suite à l'effondrement du Système de Bretton

Woods et l'adoption du Programme d'Ajustement

Structurel (PAS), les pays membres de la ZMAO

ont adopté le système de taux de change flottant,

se fondant sur l'argument que cette action

permettrait l'indépendance des politiques

monétaires et la capacité d'absorber les chocs

nationaux et internationaux. Avec un taux de

change flottant, les banques centrales pourraient

se servir des politiques monétaires, aux seules

fins de lutter contre l'inflation et stabiliser la

production. La récente dépréciation des

monnaies de la ZMAO a créé la peur de voir une

nouvelle flambée de l'inflation avec des

implications pour la croissance de la production.

Ainsi, la compréhension des sources de

fluctuation de la production et de l'inflation

constitue un défi pour les décideurs politiques

des pays membres de la ZMAO.

Les pays membres de la ZMAO considèrent le

taux de change comme un instrument clé de

politique macro-économique qui pourrait avoir

un impact important sur la compétitivité d'un

pays ainsi que la croissance économique et la

promotion des exportations. Au cours des

dernières décennies, les monnaies de la plupart

des pays membres de la ZMAO ont connu toute

une série de dépréciations. La dépréciation est

perçue comme jouant un rôle clé dans

l'élimination des distorsions des marchés, en

corrigeant le mauvais alignement des prix dans

ces pays et en rendant leurs prix compétitifs sur

le marché international, contribuant

éventuellement à stimuler la croissance de la

production et des exportations. Les politiques de

taux de change des BC des pays membres de la

ZMAO visent à créer un environnement propice

à la stabilité des taux de change, en vue de

maintenir la stabilité des prix et promouvoir une

croissance durable de la production. Toutefois, la

dépréciation provoque une augmentation du

niveau général des prix et une diminution de la

croissance de la production, pour les raisons ci-

après: (a) la faible élasticité de la demande

d’importations et d’exportations, par rapport aux

changements des taux de change réels (la

condition Marshall-Lerner ne tient pas), ce qui

aboutit à un faible ajustement de leurs comptes

courants ;(b) des coûts élevés des importations

de biens immédiats et d'équipement qui font

monter les coûts de production ; (c) l'existence

d'une forte dette extérieure libellée en devises,

qui augmente par rapport à la monnaie nationale

en raison de la dépréciation, ce qui réduit la

valeur nette de l'économie nationale et à la

réduction des dépenses ; et (d) l'augmentation du

niveau des prix nationaux suite à la dépréciation

qui provoque la montée en spirale des salaires,

avec une conséquence néfaste sur la production

et la réduction de la compétitivité (voir Hanson,

1983, Gylfason & Risager,1984).

Les publications indiquent qu'une dépréciation

de la monnaie nationale rend les exportations du

pays relativement moins chères, alors que les

importations deviennent plus chères pour les

consommateurs nationaux. Cela permet

l'augmentation des exportations du pays et le

changement de la demande en faveur des

produits locaux, en supposant que la condition

Marshall Lerner est remplie2 . À court terme, une

dépréciation de la monnaie nationale provoquera

une augmentation aussi bien de la production

que du niveau des prix. Toutefois, dans le long

terme, le niveau des prix augmentera

proportionnellement, sans conséquence sur le

niveau de la production. Inversement, une

appréciation de la monnaie provoque une

diminution des exportations nettes et le coût de

la production, ce qui rend les exportations plus

chères et les importations deviennent

relativement moins chères pour les

consommateurs nationaux. Toutefois, des études

ont montré qu’alors que la dépréciation fait

augmenter le niveau général des prix, elle a un

2 La condition Marshall Lerner stipule que la

dépréciation/dévaluation contribuera à améliorer la

balance commerciale d'un pays si la somme des

élasticités des importations et exportations est

supérieure à l'unité.

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impact de contraction sur la production (voir

Kamin et Roger 2000). En augmentant le niveau

général des prix, la dépréciation fait diminuer la

compétitivité internationale d'un pays, réduisant

ainsi le revenu réel et la demande globale. En

outre, la dépréciation fait augmenter les prix des

produits intermédiaires importés, affectant ainsi,

de manière néfaste, la production et la croissance

de la production. L'ensemble des conséquences

qui se manifestent à travers les créneaux d'offre

et de demande détermine les résultats nets de la

fluctuation des taux de change sur la production

et sur les prix réels.

L'objectif de cette étude est d'examiner les

conséquences des changements de taux de

change sur la croissance de la production et

l'inflation dans les économies de la ZMAO. À

cet effet, l'étude utilise le modèle de vecteur

autorégressif (VAR) pour évaluer les fonctions

de réaction et les variations de composition de

l'inflation et de la production, aux fins de

déterminer comment l'inflation et la production

réagissent face aux changements du taux de

change et comment la proportion de variations de

l'inflation et de la production peut être expliquée

par le taux de change. Lexamen de la relation

entre les changements de taux de change et les

activités économiques est crucial, à la lumière du

débat sur la question de savoir si la dépréciation

a des conséquences d'expansion ou de

contraction sur l'économie.

Après l'introduction, le reste du document est

organisé comme suit : la Section II porte sur un

aperçu général de la relation entre le taux de

change, l'inflation et la croissance de la

production, du point de vue théorique et

empirique. La Section III est aussi un autre

aperçu général des taux de change, de l'inflation

et de la croissance de la production dans la

ZMAO. Dans la Section IV, un modèle VAR a

été précisé pour établir la relation entre le taux de

change, l'inflation et la croissance de la

production. Les sources de données utilisées

pour l'analyse empirique sont également

présentées dans cette Section. La Section V

présente les techniques d'évaluation et les

résultats empiriques, alors que la Section VI en

tire la conclusion et les implications connexes en

matière de politiques.

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2.0 CONTEXTE DE L'ETUDE

Cette Section examine l'évolution des taux de

change, l'inflation et la croissance du PIB réel

dans la ZMAO. En termes précis, elle examine

les tendances des mouvements des taux de

change, l'inflation et la croissance du PIB réel.

GAMBIE

Entre 1965 et 1985, un taux de change fixe a

fonctionné dans l'économie gambienne, période

durant laquelle le Dalasi était indexé à la livre

sterling. Toutefois, suite aux vagues du PAS, le

gouvernement a introduit en 1986 un régime de

taux de change interbancaire flottant qui a abouti

à une dépréciation de 53,4 % du Dalasi, et par la

suite, à des appréciations en 1987. Pour

approfondir le marché de change, le flottement

libre du taux de change a la création de bureaux

de change en avril 1990. Il en a résulté

l'émergence d'un marché de change, aboutissant

à la diminution des primes entre les taux de

change des deux marchés. L'octroi d'agréments à

des acteurs non bancaires et la suppression des

opérations du marché parallèle en septembre

2003 ont abouti à une plus grande concurrence

des marchés. Entre 1992 et 1999, le Dalasi est

demeuré relativement stable, suite à la mise en

oeuvre du Programme de Reprise Économique et

du Programme de Développement Durable.

Toutefois, le Dalasi a connu une série de

dépréciations entre 2000 et 2003, et par la suite,

il s'est apprécié entre 2004 et 2007. Depuis 2008,

le Dalasi a connu une diminution du taux de

dépréciation, la monnaie s'étant raffermie par

rapport au dollar US.

Le Graphique 2 montre une relation positive

entre les mouvements des taux de change et

l'inflation en Gambie. L'adoption du taux de

change flottant en 1986 et la dépréciation

importante du Dalasi ont abouti à une montée en

flèche du niveau des prix, le taux d'inflation

ayant accéléré pour atteindre 56,6 %. Toutefois,

depuis 1990, le taux d'inflation a ralenti de 12,2

% pour atteindre 0,8 % en 2001, cela coïncidant

avec une stabilité relative de la valeur extérieure

du Dalasi. Entre 2000 et 2003, les pressions

inflationnistes ont resurgi, en raison de la

sécheresse et de la dépréciation du Dalasi.

Depuis 2004, les pressions inflationnistes en

Gambie ont été jugulées de manière significative,

l'inflation baissant à 5,0 % en 2010, par rapport à

17,0 % en 2005.

L'introduction du PAS en 1986 visait à renverser

l'effondrement économique des premières années

1980 et à mettre en place un environnement

macro-économique stable, ce qui a abouti à une

augmentation du PIB réel de 2,1 % en 1986 à 3,1

% en 1987 et a coïncidé avec une appréciation du

taux de change. Bien que le Dalasi soit demeuré

relativement stable durant les années 1980, le

PIB a baissé de 3,6 % en 1990 à 0,4 % en 1997.

La diminution provenait en partie de la

croissance plus lente de la production agricole et

du tourisme et du coup d'état militaire de 1994,

ce qui a provoqué une réduction des activités

économiques dans le secteur du tourisme et la

suspension de la coopération avec les pays

donateurs. Toutefois, la croissance du PIB réel a

augmenté de 3,7 % en 1998 à 9,2 % en 2004. En

outre, le PIB réel a augmenté du taux négatif de -

9,0 % en 2005 à un taux positif de6,1 % en 2010,

en raison de l'amélioration de la production

agricole, l'accroissement des activités

touristiques et la stabilité relative du taux de

change.

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Graphique 1: Mouvements du taux de change, PIB réel et Inflation en Gambie

-5.0

0.0

5.0

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30.00

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RGD

P gr

owth

(%)

Infla

tion

and

Exc

hang

e ra

te (%

)

Exchange rate dep/app Inflation RGDP

Sources: Base de données de la ZMAO et Annuaire de IFS 2010

GHANA

Entre 1970 et 1985, pour la gestion de son taux

de change, l'économie ghanéenne a adopté un

régime de taux de change fixe. Durant cette

période, le cedi était indexé aux principales

monnaies convertibles, surtout la livre

britannique et le dollar US. A partir de 1986, le

pays a adopté un taux de change flottant géré et

en septembre de la même année, le

gouvernement a adopté la méthode de vente aux

enchères, en vue d'accélérer l'ajustement du taux

de change et réaliser la libéralisation du

commerce, adhérant en partie au jeu des lois du

marché (l'offre et la demande) pour déterminer le

taux cedi/dollar. Suite à l'adoption d'un taux de

change flottant en 1986, le cedi s'est déprécié de

95,6 % en 1987, mais le taux de dépréciation du

cedi a diminué entre 1988 et 1991. En 1988, le

système de bureaux de change a été créé, aux

fins d'intégrer le marché parallèle dans le marché

de change légal. Ces bureaux de change étaient

des entités pleinement agréées et dirigées par des

particuliers et des groupes d'institutions. En mars

1990, le pays a introduit la vente aux enchères en

gros pour remplacer la vente aux enchères au

détail hebdomadaire, ce qui a abouti au

fonctionnement d'un système composite de taux

de change, à savoir, le système interbancaire et le

système de vente aux enchères en gros.

Toutefois, le système de vente aux enchères en

gros a été aboli en avril 1992 et remplacé par le

marché interbancaire. Depuis lors, les banques

commerciales et les bureaux de change ont

fonctionné dans un environnement compétitif.

Comme le montre le Graphique 3, le taux de

dépréciation, qui s'élevait à 57,4 % en 1993, a

baissé pour atteindre 2,3 % en 1998, avant

d'atteindre sa plus haute valeur de 99,4% en

2000. Entre 2001 et 2007, le taux de dépréciation

du cedi a ralenti, mais la valeur du cedi est

tombée en flèche entre 2008 et 2009, en raison

en partie à la redénomination de la monnaie

nationale.

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Graphique 2: Mouvements du taux de change, PIB réel et Inflation au Ghana.

0.0

1.0

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6.0

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RGD

P gr

owth

(%)

Infla

tion

& e

xcha

nge

rate

(%)

Exchange rate dep/app Inflation RGDP

Sources: Base de données de la ZMAO et Annuaire de IFS 2010

Le Graphique 3 révèle une relation positive entre

la dépréciation du taux de change et l'inflation

pour la plus grande partie de la période

d'examen. Suite à la dépréciation du cedi

en1987, le taux d'inflation a augmenté pour

atteindre 39,8 %, par rapport à 24,6%, mais il a

diminué progressivement de 31,4 % en 1988 à

18,0 % en 1991. Ces périodes ont également

coïncidé avec une augmentation de la valeur

extérieure du cedi. Le pays a également connu un

ralentissement du taux d'inflation de 32,9 % en

2001 à 10,7 % en 2007. Toutefois, les pressions

inflationnistes sont réapparues entre 2008 et

2009, avant de diminuer à 10,7 % en 2010.

Suite à la mise en place du Programme de

Reprise Économique (PRE) par le Ghana, vers la

fin des années 1980, qui visait à réduire au

minimum les déséquilibres aussi bien extérieurs

et qu’intérieurs et à placer l'économie sur le

chemin de la croissance durable, l'économie a

affiché une croissance de 5,2 % entre 1985 et

1989. Par ailleurs, entre 1990 et 2008, la

croissance du PIB réel est demeurée positive,

atteignant une moyenne supérieure à 4,0 %.

L'augmentation des dépenses de l'État dans le

domaine des infrastructures et l'accroissement

des activités économiques dans l'agriculture, les

services et les mines, entre autres, ont contribué

à un taux de croissance positif durant la période.

GUINEE

Après son indépendance, la Guinée a d'abord

créé sa monnaie, le franc guinéen, puis le Syli

(GS) qui fut indexé au Droit de Tirage Spécial

(DTS) le 11 juin 1975, au taux de GS 24,68 par

DTS. La monnaie fut de plus en plus surévaluée,

et vers la mi- 1985, son taux dépassait GS 280 au

niveau du marché parallèle. En 1986, le Syli a

été remplacé par le franc Guinéen (GNF) au taux

de GNF 300 par dollars US au niveau du marché

officiel et GNF 340 par dollar US au niveau du

marché secondaire, lorsque le taux de change

était fixé lors des ventes aux enchères

hebdomadaires par la BCRG. Suite à cette action

politique, le GNF s'est déprécié de 46,6 % en

1987, mais le taux de dépréciation a diminué

progressivement pour atteindre 0,88 % en 1994.

En octobre 1994, les autorités ont adopté un

régime de taux de change flexible et ont introduit

un marché interbancaire de devises. Cela a

abouti à des épisodes de dépréciation du GNF

entre 1997 et 1999 .Entre la dernière période de

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2002 et la mi-juillet 2004, les autorités ont

indexé le taux de change officiel au dollar US et

ont progressivement utilisé le mécanisme de

vente aux enchères comme outil administratif

d'allouer des devises. Toutefois, en 2005, la

BCRG a abandonné la vente aux enchères de

devises et a libéralisé le marché de change où le

taux de change officiel était déterminé sur une

base hebdomadaire et un taux de référence

calculé comme moyenne arithmétique des taux

cotés par les banques de dépôts ; puis elle a

autorisé l'ouverture de bureaux de change non

bancaires. La monnaie nationale a connu un taux

moyen de dépréciation de 28,4 % entre 2004 et

2006, mais elle s'est appréciée en 2007 et 2009.

En 2010, la monnaie a également affiché une

chute de sa valeur extérieure avec un taux de

dépréciation de 19,1 %.

Le Graphique 3 présente la relation entre

l'inflation et les mouvements de taux de change.

Il indique une relation positive entre la

dépréciation du taux de change et l'inflation en

Guinée. Celle-ci a ralenti progressivement, de

31,8 % en 1987 à 3,0 % en 1997. Toutefois, les

pressions inflationnistes sont réapparues, passant

de 4,5 % en 1998 à 7,2 % en 2000, avant de

diminuer à 1,1 % en 2001. Entre 2001 et 2006,

le pays a connu une résurgence du niveau des

prix, le taux d'inflation ayant augmenté de 1,1 %

aux à 39,1 % en 2006, mais diminuant de

manière significative pour atteindre 12,9 % en

2007, suite à l'appréciation du GNF. En outre,

l'appréciation du GNF en 2009 résultait en partie

d'une diminution de 7,9 % du taux d'inflation

par rapport à 13,5 % en 2008.

En dépit de la série d'épisodes de dépréciation,

l'économie guinéenne a maintenu une croissance

positive durant la période sous examen, avec une

accélération de la croissance du PIB réel de 3,3

% en 1997 à 4,3 % en 1990. La croissance du

PIB réel a également augmenté, de 1,5 % en

1991 à 4,5 % en 1999 et le taux de croissance

positive a été maintenu entre 2000 et 2008.

Toutefois, le pays a enregistré un taux de

croissance négative de la production de 0,3 % en

2009, ce qui correspondait également à une

appréciation du GNF.

Graphique 3: Mouvements du taux de change, PIB réel et inflation en Guinée

-1.0

0.0

1.0

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Sources: Base de données de la ZMAO et Annuaire de IFS 2010

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8

LIBERIA

Le Libéria a un régime de deux monnaies

légales : le dollar libérien et le dollar US. Le

Libéria a adopté un régime de taux de change

fixe entre 1981 et 1997, le dollar libérien étant

indexé au dollar US à une parité fixe. Depuis

1998, les autorités ont adopté un flottement libre

du dollar libérien par rapport aux autres

monnaies étrangères, surtout le dollar US. En

2000, la CBL a introduit un régime de taux de

change flottant géré. Suite à cette transformation,

le taux de change qui était demeuré stable dans le

cadre du régime de taux de change fixe a

enregistré un taux de dépréciation important de

97,7 % en 1998, mais il s'est apprécié par la

suite. La monnaie s'est dépréciée davantage, de

7,6 % en 2000 à 23,9 % en 2002. Toutefois, la

valeur de la monnaie nationale est demeurée

relativement stable entre 2005 et 2010.

Graphique 4: Mouvements du taux de change, PIB réel et Inflation au Liberia

-60.0

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and

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)

Exchange rate dep/app Inflation RGDP

Sources: Base de données de la ZMAO et Annuaire de IFS 2010

Le Graphique 4 indique une relation positive

entre l'inflation et les mouvements de taux de

change. L'économie libérienne a enregistré une

faible tendance inflationniste, avec un

ralentissement du taux d'inflation de 1,9 % en

1982 à 0,6 % en 1985. La déflation s'est

poursuivie dans le milieu des années 1980, avec

un ralentissement du taux d'inflation de 3,2 % en

1987 à 0,3 % en 1988 et 0,2 % en 1990.

Toutefois, le pays a connu une augmentation

générale du niveau des prix, avec la montée du

taux d'inflation de 3,8 % en 2002 à 18,6 % en

2004. Cependant il y a eu une diminution

importante, pour atteindre 0,6 % en 2008, avant

de retomber à un taux de déflation de 0,2 %.

Le taux de croissance du PIB réel était négatif

depuis 1980, puis il a connu une amélioration,

passant du taux négatif de 3,8 % en 1981 au taux

négatif de 1,2 % en 1986. Toutefois, l'économie

a rebondi, avec un accroissement des activités

économiques, aboutissant à un taux de croissance

du PIB réel de 1,8 % en 1987 à 2,8 % en 1989.

Depuis les années 1990, les activités

économiques ont diminué de manière

significative, l'économie étant entrée dans la

récession, avec des taux négatifs de croissance

du PIB réel entre 1990 et 1995. Avec la fin de la

guerre en 1996, l’élan de croissance est réapparu,

avec une augmentation du PIB réel de 12,1 % à

22,4 % en 2000. La croissance a diminué pour

atteindre 2,9 % en 2001 et a augmenté

marginalement pour atteindre 3,7 % en 2002,

avant de retomber à -31,3 % en 2003. Par

ailleurs, la croissance du PIB réel a augmenté de

2,6 % en 2004 à 5,2 % en 2010.

Page 12: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

9

NIGERIA

Avant l'introduction du PAS en 1986, le Nigéria

a géré l'économie grâce à un régime de taux de

change fixe dans lequel le naira était indexé aux

principales monnaies internationales. Suite à

l'adoption du PAS, le pays a introduit le Second-

Tier Foreign Exchange Market (SPEM), (un

marché de change de deux niveaux), avec

l'adoption d'un double système d'allocation de

devises, ce qui a abouti à une dépréciation de

69,9 % de la monnaie nationale en 1987.

Toutefois, en 1994, il y a eu ce changement de

politiques avec l'introduction d'un taux de change

fixe qui a vu le naira indexé aux monnaies

internationales. En 1995, le pays a introduit un

système plus libéralisé, l’Autonomous Foreign

Exchange Market (AFEM), une période au cours

de laquelle la CBN a vendu ses devises aux

utilisateurs mêmes, grâce à des négociants

autorisés choisis et à un taux de change

déterminé par les lois du marché. Dans 1999, le

pays est également passé au système Inter-Bank

Foreign Exchange Market (IFEM), qui est conçu

comme système de cotation de deux voies

destiné à diversifier l'offre de change dans

l'économie, en encourageant le financement des

opérations interbancaires par des fonds privés de

change. Le naira est demeuré relativement stable

entre 1994 et 1998, mais la monnaie a connu la

pire dépréciation de 77,7 % en un 1999. En

2002, la CBN a réintroduit le Dutch Auction

System (DAS) pour remplacer l’IFEM et en

2006, le Wholesale Auction System (WDAS) a

été introduit pour approfondir le marché. Ainsi,

le naira s'est apprécié entre 2004 et 2007. En

2008, le naira a affiché une baisse du taux de

dépréciation, de 11,0 % en 2008 à 0,7 % en

2010.

Graphique 5: Mouvements du taux de change, PIB réel et Inflation au Nigeria

-20.0

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10.0

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Exchange rate dep/app Inflation RGDP

Sources: Base de données de la ZMAO et Annuaire de IFS 2010

Un bref examen du Graphique 5 révèle une

relation positive entre l'inflation et les

mouvements du taux de change. L'économie

nigériane a connu des épisodes de pressions

inflationnistes dans les années 1980, avec

l'augmentation du taux d'inflation de 7,4 % en

1985 à 54,5 % en 1988 et par la suite une

diminution progressive pour atteindre 7,4 % en

1990. Toutefois, au cours des premières années

1990, le pays a enregistré une augmentation du

niveau général des prix, avec l'augmentation du

taux d'inflation de 13,0 % en 1991 pour atteindre

le pic de 72,8 % en 1995, avant de ralentir pour

atteindre 6,9 % en 2000. Les pressions

inflationnistes ont également diminué, avec la

réduction du taux d'inflation de 18,9 % en 2001 à

Page 13: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

10

5,4 % en 2007, et par la suite une augmentation

progressive pour atteindre 13,7 % en 2010.

Durant la plus grande partie des années 1980, la

croissance du PIB réel qui est demeuré négative,

a enregistré une augmentation, du taux négatif de

13,1 % en 1981 à 8,3 % en 1985, et par la suite,

le pays est entré dans la récession, enregistrant

des croissances négatives entre 1986 et 1987.

Toutefois, l'élan de croissance a repris, avec une

augmentation de la croissance du PIB réel de 7,5

% en 1988 à 12,8 % en 1990, mais il est demeuré

sans entrain entre 1991 et 1995. Toutefois, le

pays a connu un accroissement des activités

économiques avec l'augmentation de la

croissance de la production de 0,5 % en 1999 à

33,7 % en 2004, et à 7,0 % en 2009.

SIERRA LEONE

Comme plusieurs autres pays, la Sierra Leone a

adopté un régime de taux de change fixe, suite à

l'effondrement du système de Bretton Woods au

début des années 1970. Toutefois, avec

l'introduction du PAS en 1986, le pays a adopté

le régime de taux de change flottant, avec une

réévaluation par le gouvernement de la Leone, de

Le 53 = $1 à Le23 =$1. L'adoption du taux

flottant visait à accroître la compétitivité des

exportations du pays, tout en maintenant un taux

de change stable, avec le minimum d'instabilité.

Ainsi, en avril 1991, il a été introduit un système

de «manage float » (flottement géré) et le taux de

change était déterminé par les lois du marché,

mais il a été modifié avec l'intervention des

autorités, de temps à autre, pour réglementer le

taux de change, afin d'éviter une dépréciation

excessive de la monnaie nationale. Cela est

réalisé grâce à des ventes aux enchères publiques

hebdomadaires par la BSL. Compte tenu de ces

évolutions, la monnaie nationale s'est dépréciée

de manière significative, passant de 9,8 % en

1981 à 85,4 % en 1986 ; mais elle s'est appréciée

de 54,5 % en 1987. La dépréciation a augmenté

de 41,01 % en 1988 par 65,4 % en 1990.

Toutefois, la valeur extérieure de la monnaie

nationale s'est renforcée, la dépréciation ayant

baissé de manière significative, de 56,6 % en

1991 à 5,8 % en 1994. Toutefois, la monnaie

s'est appréciée en 1996 et 2000 et elle est

demeurée stable, avec une diminution du taux de

dépréciation de 14,5 % en 2003 à 2,12 % en

2008

La Sierra Leone a enregistré un accroissement du

niveau général des prix, le taux d'inflation ayant

augmenté de 23,4 % en 1981 à 178,7 % en 1987.

Bien qu'elles soient élevées, les pressions

inflationnistes ont diminué dans les années 1990,

le taux d'inflation est en ralenti 110,9 % en 1990

à 34,1 % en 1999. Le pays a enregistré une

déflation en 2000 et 2003. Le taux d'inflation a

diminué davantage, de 14,2 % en 2004 à 4,8 %

en 2008, mais il a augmenté en flèche pour

atteindre 16,6 % en 2010. Ainsi, pour la plus

grande partie de la période sous examen, le

Graphique 7 montre une relation positive entre

l'inflation et les mouvements de taux de change.

La courbe de croissance du pays est demeurée

positive au début des années 1980, le taux de

croissance du PIB réel ayant augmenté de 2,9 %

en 1980 à 4,4 % en 1984 et une autre

augmentation de 1,5 % en 1986 à 3,6 % en

1990. Toutefois, la croissance du PIB réel est

demeurée négative au cours des années 1990,

mais les activités économiques ont repris en

2000, aboutissant à une augmentation de la

croissance du PIB réel de 3,8 % à 18,2 % en

2002. Toutefois, en dépit de son caractère positif,

la croissance du PIB réel a diminué de 10,9 % en

2003 à 4,1 % en 2010.

Page 14: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

11

Graphique 6: Mouvements du taux de change, PIB réel et Inflation en Sierra Leone

-30.0

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Sources: Base de données de la ZMAO et Annuaire de IFS 2010

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12

3.0 EXAMEN DES PUBLICATIONS

3.1 Publications Théoriques

L'impact des mouvements de taux de change sur

l'inflation et la croissance a été largement

examiné dans de nombreux créneaux, à travers

lesquels les conséquences de la fluctuation des

monnaies sont répercutées sur le niveau des prix

domestiques (intérieurs) et la production, ont été

identifiés dans les publications.

(i) Impact du taux de change sur

l'inflation

Les mouvements du taux de change peuvent

avoir un impact sur les prix nationaux, à travers

des créneaux directs et indirects, avec leurs

conséquences sur l'ensemble de l'offre et de la

demande. Les créneaux directs relèvent de la loi

de fonctionnement des prix sur la base de la

théorie de la parité du pouvoir d'achat (PPP). On

soutient que le taux de change - entre deux

monnaies - est déterminé par les mouvements

relatifs des niveaux de prix dans les pays des

deux monnaies. La PPP indique que les niveaux

des prix entre deux pays sont égaux, lorsqu'ils

sont exprimés dans la même monnaie, à

n'importe quelle période. Par conséquent, lorsque

la PPP est valable, les fluctuations du taux de

change se traduisent par des mouvements

proportionnels du niveau des prix nationaux ; par

exemple, le prix répercuté est égal à un (1). Dans

une petite économie ouverte (un preneur

international de prix), une dépréciation de la

monnaie nationale aboutira à des cours

d'importations plus élevés (pour les produits finis

et les intrants intermédiaires), ce qui se traduira

éventuellement par des prix nationaux plus

élevés (voir Hyder et Shah, 2004).

Les variations du taux de change peuvent

également affecter les prix nationaux, à travers

ses conséquences indirectes sur la demande

globale. La dépréciation du taux de change

intérieur contribue à réduire le cours extérieur

des produits et services du pays concerné et à

augmenter ainsi la demande étrangère,

aboutissant à une augmentation des exportations

nettes, de la demande globale et de la production

réelle. L'augmentation de la demande intérieure

et du revenu réel peut contribuer à rehausser les

prix des intrants et à pousser les travailleurs à

demander des augmentations de salaires pour

maintenir le niveau réel des salaires.

L'augmentation du salaire nominal peut aboutir à

des augmentations des prix (voir Hyder et Shah,

2004). Par ailleurs, la dépréciation peut entraîner

l'accroissement des prix des biens importés et

des services, contribuant ainsi à l'augmentation

de la demande des biens et services nationaux,

avec l’augmentation des coûts connexes.

Page 16: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

13

Graphique 7 : Mécanisme de transmission de la répercussion du taux de change

Source: Adapté de McFarlane (2006)

(i) Impact du taux de change sur la

production

Des résultats mitigés ont été obtenus dans les

publications sur l'impact des fluctuations des

taux de change sur la production. Les points de

vue traditionnels, tels que l'élasticité, l'absorption

et la méthode keynésienne, soutiennent que la

dévaluation a des conséquences positives sur la

production. La méthode d'élasticité indique que

la dévaluation contribuera à améliorer la balance

commerciale, et par conséquent, la croissance de

la production, à supposer évidemment que la

condition Marshall-Lerner soit valable. En

d'autres termes, si la somme de l'élasticité des

prix des exportations et importations dépasse

l'unité, la dévaluation aboutira à une

amélioration du compte courant. Ainsi la

dévaluation aboutit à une augmentation de la

demande globale. Dans ce cas, la dévaluation

contribuera à faire augmenter les cours nationaux

des importations et à réduire les cours extérieurs

Dépréc/apprec taux change change

Direct Indirect

Augmentation des

intrants importés

expensive

Augmentatio

n des produits

finis importés

expensive

Augment. demande

nationale/substt de

substitut

Augmen dem.

exportation

Augment.

coûts/produc.

production

Augment.coûts

substituts/biens

/expot

Augmen. de la

main-d'oeuvre

increases

Augmentation des prix à la consommation

Augm. salaires

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14

des exportations nationales. Cela aboutira à une

diminution des importations et à une

augmentation des exportations, faisant ainsi

augmenter les exportations nettes, la balance

commerciale et la production. Selon la méthode

d'absorption, une dépréciation de la monnaie

nationale rend les exportations du pays

relativement moins chères pour les étrangers et

les produits étrangers relativement plus chers

pour les consommateurs nationaux. Cela

contribue à faire augmenter les exportations du

pays et à faire changer la demande pour les

produits nationaux, contribuant ainsi à faire

augmenter la production réelle (Dornbusch

1988). Les conséquences expansionnistes de la

dévaluation sur la demande globale sont ainsi

perçues comme contribuant à faire augmenter la

production et à réduire le chômage (Krugman &

Obstfeld, 2003). À court terme, lorsque

l'économie fonctionne dans une courbe d'offre

positive, une dépréciation de la monnaie

nationale contribue à une augmentation aussi

bien de la production que du niveau des prix.

Au cours des dernières années, une littérature

croissante soutient qu'une dépréciation de la

monnaie nationale aura un impact de contraction

sur la production. La dépréciation fait augmenter

le coût national des intrants importés et fait

réduire le volume de ces intrants importés. La

réduction des importations implique des intrants

insuffisants qui sont nécessaires pour la

production. Ainsi, en raison du manque d'intrants

suffisants et de coûts plus élevés des produits

finis nationaux, les sociétés ont tendance à

produire moins, ce qui conduit à une réduction

de l'offre globale. En outre, l'augmentation des

prix des produits échangés, provoquée par la

dépréciation, devrait aboutir éventuellement à

une augmentation du niveau général des prix, ce

qui aura un impact négatif sur les salaires réels.

Avec la diminution des salaires réels, les

travailleurs sont poussés à demander des salaires

nominaux plus élevés pour protéger le pouvoir

d'achat. Au cas où les salaires sont flexibles ou

lorsqu'il existe un mécanisme d'indexation des

salaires, les salaires nominaux finissent par

s'ajuster proportionnellement au niveau général

des prix. Une telle augmentation des salaires

contribue à faire augmenter le coût de la

production et pourrait faire aboutir à des

conséquences néfastes sur l'offre. Par ailleurs,

lorsqu'un pays a une grande dette extérieure, la

dévaluation touche, de manière néfaste, les

habitants et le gouvernement, en raison du fait

qu'elle peut réduire leur valeur nette, et en

conséquence, les dépenses globales. La

dévaluation fait augmenter les coûts nationaux

du service de la dette, le gouvernement ne

pouvant financer le service accru de la dette

qu’en réduisant ses dépenses et en augmentant

les impôts ou les emprunts nationaux. Tous ces

modes de financement ont des conséquences de

contraction sur la demande globale.

3.2 Publications Empiriques

De nombreux chercheurs ont étudié l'impact du

taux de change sur la production et l'inflation et

ont abouti à des résultats mitigés, en raison des

différences méthodologiques ou géographiques

ainsi que du type de données utilisées. En termes

de méthodologie, Copelman et Werner (1996),

en utilisant un modèle VAR de cinq variables (la

production, le taux de change réel, le taux de

dépréciation du taux nominal, le taux d'intérêt

réel et une mesure pour les soldes monétaires

rées) a montré que pour le Mexique des baisses

de la production ont été constatées après la

dévaluation. Durant la même période, Kamin

(1996) a montré que le niveau du taux de change

réel constituait un facteur primaire déterminant

du taux d'inflation à Mexico durant les années

1980 et 1990. Dans une étude connexe ; Kamin

et Roger (2000) ont également examiné l'impact

de la dépréciation sur la production et l'inflation

au Mexique, en utilisant le modèle VAR, avec

quatre variables : le taux de change réel, la

production, l'indice des prix et le taux d'intérêt

US, en utilisant des données trimestrielles pour

la période 1981-1995. Les résultats ont montré

que les chocs de la dépréciation aboutissent à

une réduction de la production et à une

augmentation de l'inflation. Sheeley (1986) a

également constaté que la dévaluation a un

impact néfaste sur la production de 16 pays

latino-américains, alors que l'étude de Calva,

Reinhart et Vegh (1994) a identifié la corrélation

entre l'inflation et le taux de change réel au

Brésil, au Chili et en Colombie.

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15

L'étude faite par Edwards (1989) a constaté que

la dévaluation contribue à réduire la production

dans les pays en développement, suite à une

analyse d'un ensemble séquentiel où le PIB réel

est expliqué par le taux de change réel, les

dépenses de l'État, les termes de l'échange et la

croissance monétaire. Morley (1992), en

appliquant la régression des capacités

d'utilisation par rapport au taux de change réel,

les mesures de politiques fiscales et monétaires,

les termes de l'échange, la croissance des

exportations et des importations dans une

analyse d'un ensemble séquentiel, a constaté que

la dévaluation réelle a tendance à réduire la

production et il a fallu deux ans pour la

manifestation de toutes les conséquences.

Dans une analyse similaire, Domaç (1997), sur la

base de données turques de la période 1960-

1990, en utilisant des moindres carrés linéaires

de trois étapes, a montré que des dévaluations

non anticipées ont des conséquences positives

sur la production, alors que des dévaluations

anticipées n'ont pas de conséquences

significatives sur la production. Dans une

analyse similaire, Mills et Pentecost (2000) ont

utilisé un modèle conditionnel de correction

d'erreurs pour 4 pays européens en voie d'adhérer

à l'Union Européenne, à savoir la Hongrie, la

Pologne, la Slovaquie et la République Tchèque.

Ils ont constaté que les dépréciations du taux de

change réel ont des conséquences positives en

Pologne, aucune conséquence significative en

Hongrie et en République tchèque et des

conséquences néfastes en Slovaquie. Grigorian,

et al (2004) ont analysé les conséquences

dynamiques du taux de change sur les prix en

Arménie. En étudiant trois marchés interliés

(change, monnaie et de main-d'oeuvre), leurs

estimations montrent une réaction plus élevée de

l'inflation par rapport au taux de change plutôt

que les autres facteurs déterminants (offre

monétaire et salaire nominal). Leur étude a

révélé une corrélation négative entre l'inflation et

le taux de change dans le court et long terme.

Les résultats empiriques ont également varié en

fonction de la classification géographique. Par

exemple, Bahmani-Oskooee et al. (2002) ont

étudié les conséquences de la dépréciation

monétaire sur la production des pays asiatiques.

Ils ont constaté que dans plusieurs pays

asiatiques, la dépréciation a des conséquences de

contraction. Christopoluos (2004) a étudié les

conséquences de la dévaluation monétaire sur

l'expansion de la production de 11 pays

asiatiques sur la période 1968-1999. Il a constaté

que dans le long terme la dépréciation exerce un

impact négatif sur la croissance de la production

de cinq pays, alors que la dépréciation de trois

autres pays a contribué à améliorer les

perspectives de croissance. De Silva et Zhu

(2004) ont examiné le cas de Sri Lanka, en

appliquant la technique VAR. En appliquant des

données trimestrielles durant la période 1976-

1998, ils ont conclu que la dévaluation a

contribué à l'amélioration de la balance

commerciale, mais elle a eu un impact de

contraction sur l'économie du Sri Lanka.

Bahmani-Oskooee et Rhee (1997), se servant de

données trimestrielles coréennes pour la période

1971-1974, ont pu appliquer la technique de

cointegration et de correction d'erreurs de

Johansen. Leur modèle de correction d'erreurs a

confirmé qu'il existe une relation à long terme

entre les variables de la production, la monnaie

et le taux de change réel. Ils ont conclu que, dans

le long terme, les dépréciations réelles avaient un

impact d'expansion et que le plus important s'est

manifesté au cours d'un écart de trois trimestres.

Gylfason et Risager (1984) ont étudié les

conséquences de la dévaluation sur 8 pays en

développement et 7 pays développés. Ils ont

conclu que la dévaluation provoque une

expansion dans les pays développés et une

contraction dans les pays en développement.

Solimano (1986) a élaboré un modèle macro-

économique pour le Chili et a conclu que la

dévaluation provoque une contraction du court

au long terme. L'étude faite par Loungani et

Swagel (2001), en utilisant un échantillon de 53

pays en développement - 16 pays africains, 11

pays asiatiques, 19 pays sud-américains et sept

pays méditerranéens - a révélé que dans les pays

en développement, se servant d’un taux de

change flottant, l'impact de la dépréciation du

taux de change sur la variation des prix est

positif et significatif sur le plan statistique. Les

Page 19: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

16

mêmes résultats ont été obtenus dans des études

sur l'évaluation de la relation entre le taux de

change et l'inflation, séparément pour des pays

particuliers en développement.

D’autres chercheurs ont obtenu des résultats

mitigés pour la dévaluation et son impact sur

l'inflation et la croissance de la production dans

les pays subsahariens. Khan (1998) a étudié

l'impact des changements du taux de change sur

la croissance et l'inflation pour 22 pays

subsahariens pour la période 1980-1996. Le

résultat a montré que l'évaluation fait augmenter

la production et l'inflation. Ubok-Udom (1999) a

utilisé des données annuelles pour examiner la

relation entre les variations du taux de change et

la croissance de la production nationale au

Nigéria, entre 1971 et 1995. Avec des moindres

carrés ordinaires, il a constaté que la dépréciation

a un impact de contraction sur la production. Par

ailleurs, Odusola et Akinlo (2001) ont étudié

l'impact de la dépréciation du taux de change sur

la production et l'inflation au Nigéria. En

utilisant des données trimestrielles pour la

période 1970-1995, avec une fonction de

réaction, ils ont constaté un impact d'expansion

de la dépréciation du taux de change sur la

production, du moyen au long terme, mais un

impact de contraction dans le court terme.

Canetti et Greene (1991) ont utilisé un cadre

VAR pour étudier la force relative du taux de

change et l'expansion monétaire dans la

propagation de l'inflation dans 10 pays africains

(dont la Sierra Leone) durant la période 1970-

1989. Les tests de causalité de Granger ont été

effectués pour déterminer l'orientation de

l'importance des variables clés, ce qui a montré

que l'inflation est fonction de la croissance

monétaire et de la dépréciation du taux de

change. L'étude par Elbadawi (1990) a

également montré que la dépréciation du taux de

change parallèle a une conséquence importante

sur l'inflation en Ouganda.

Dans une étude séparée sur la dynamique de

l'inflation dans les états membres de la ZMAO,

Kitcher, et al (2007), ont examiné les principaux

facteurs déterminants de l'inflation en Gambie,

en utilisant un seul modèle d'équations de

correction d'erreurs. Leurs résultats montrent que

l'inflation est fonction surtout de l'inertie

d'inflation et de facteurs extérieurs dans le

moyen terme eu, et surtout de facteurs

monétaires dans le long terme. Toutefois, la

production réelle ne semble pas avoir de

conséquences importantes sur l'inflation en

Gambie. Dans leur étude sur le Ghana, Abradu-

Ameyaw et Donyina (2007) constatent que les

principaux facteurs déterminants des prix dans le

long terme sont le taux de change, la monnaie de

base, les prix au détail des produits pétroliers et

le niveau général des activités économiques.

Onwioduokit, et al, ont également établi que les

facteurs clés influençant l'inflation en Guinée

sont l'inertie de l'inflation, le taux de change, le

déficit budgétaire et la production. Essien,

Onwioduokit, et al, (2007) ont constaté que les

facteurs clés de l'inflation au Nigéria sont les

niveaux passés de l'inflation, les agrégats

monétaires, le déficit budgétaire et le taux de

change. Se servant du modèle de vecteur de

correction d'erreurs, Essien, Adamgbe et Sesay

ont identifié les facteurs déterminants de

l'inflation en Sierra Leone comme l'inertie de

l'inflation, l'offre monétaire et le taux de change.

En dépit de la pléthore de publications

empiriques sur l'impact du taux de change sur la

production et l'inflation, il semble qu'il n'y a pas

d'études exclusivement focalisées sur les pays de

la ZMAO tout en examinant simultanément

l'inflation, le taux de change et la croissance

économique. Alors qu'un petit nombre a analysé

la relation entre le taux de change et l'inflation,

en examinant la relation entre le taux de change

et l'inflation, en examinant la répercussion du

taux de change sur les prix nationaux et, d'autres

ont choisi d'examiner la relation entre le taux de

change et la balance commerciale. Ainsi, les

études sur les économies de la ZMAO sont

limitées par la portée et la couverture. Par

exemple, les études sur la dynamique de

l'inflation dans les états membres de la ZMAO

n'ont pas examiné toutefois les interrelations

entre la production, l'inflation, le taux de change

et l'offre monétaire. Ainsi, l'examen des variables

dans un contexte d'équations simultanées

témoigne de l'originalité de la présente étude.

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17

4.0 CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE

Le cadre théorique de l'étude s'inspire fortement

du modèle Mundell-Fleming de prix flexible,

exprimé sous forme de logarithme linéaire

stochastique, dans la lignée de Clarida et Gali

(1994) etAdenutsi et Ahortor (2008). Dans le

cadre de l'élaboration de l'économie ouverte,

l'étude s'inspire de Kandil et Mirzaie (2003) et

Ahortor et al (2011) pour modéliser les aspects

liés aussi bien à la demande que l'offre de

l'économie. Cela est réalisé selon la perspective

de l'équilibre général pour établir les

interdépendances des variables du système.

L'aspect standard de demande globale dans

l'économie et modélisé comme suit :

Demande globale : d

t t t ty d q r (1)

dans laquelle équation ydt ≡ Demande globale à la

période t, dt ≡ composantes de demande exogène

à la période t, qt ≡ taux de change réel à la

période t, rt ≡ taux d'intérêt réel interne à la

période t, alors que and sont des

élasticités positives. L'équation (1) stipule que la

demande globale est positivement liée au choc de

demande exogène qui englobe les chocs

extérieurs et ceux liés à l'expansion fiscale et

autres chocs internes. En outre, la demande

globale subit un impact positif du taux de change

réel, grâce à la stimulation de produits

exportables et la production nationale

d'importables, mais un impact négatif du taux

d'intérêt réel qui décourage les investissements et

la consommation.

Les variables réelles ci-après sont tirées des variables nominales :

Taux de change réel : t t t tq s p p (2)

Taux d'intérêt réel intérieur : 1t t t t tr i E p p (3)

dans lesquelles équations, st ≡ le taux de change

immédiat ( la valeur interne de la devise), p*t ≡

le niveau du prix extérieur et considéré comme

constant, pt ≡ le niveau du prix intérieur, rt ≡ le

taux d'intérêt réel interne, it ≡ le taux d'intérêt

nominal interne, tous à la période t; et pt+1 ≡ le

niveau des prix intérieurs à la période t+1.

L'équation (2) stipule que le taux de change réel

est le taux de change nominal interne divisé par

les prix internes et extérieurs, exprimé en logs.

Selon l'équation (3), le taux d'intérêt réel interne

est exprimé par le taux d'intérêt nominal interne

moins l'inflation anticipée (l'anticipation

d'aujourd'hui pour l'inflation de demain), qui est

défini comme l'anticipation du niveau des prix

intérieurs de demain avec la déflation du niveau

des prix intérieurs d'aujourd'hui sous forment de

logarithme.

La condition d'équilibre du marché monétaire est exprimée comme suit :

s

t t t tm p y i

(4)

dans laquelle équation, mst exprimant la

croissance monétaire à la période t, et ( 0 )

exprime la semi-élasticité de la demande

monétaire. Le taux d'intérêt nominal interne (it) a

une conséquence négative sur la demande

monétaire, alors que la production nationale (yt)

a une conséquence positive. On suppose que

l'élasticité de la demande de production est un.

L'équation (4) stipule que l'équilibre du marché

monétaire est réalisé lorsque la croissance

monétaire est égale à la demande monétaire, qui

est répartie en deux composantes - la demande

de transactions et la demande spéculative.

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18

Dans une économie ouverte, les équilibres

monétaires, aux fins des transactions, peuvent

être maintenus en partie dans la monnaie

nationale et en partie sous forme de devises.

Ainsi, les anticipations autour du taux de change

peuvent influencer le montant des équilibres

détenus en devises. L'équilibre du marché

monétaire dans une économie ouverte peut, par

conséquent, être précisé, en utilisant l'équation

(3) pour re- exprimer l'équation (4), comme

Condition d'équilibre du marché monétaire

dans une économie ouverte ;

1 11s

t t t t t t t t tm p y E s s r E p p (5)

Cadre de l'aspect offre

L'aspect offre de l'économie et modélisée de

manière à ce que les évolutions du marché de

l'emploi offrent des cadres liés aux salaires et

aux prix. En retour, ces derniers déterminent

l'offre globale à court terme au niveau du marché

des produits. L'hypothèse clé ici est que dans le

long terme la fonction d'offre globale est

parfaitement non élastique.

Fonction de coûts de main-d'œuvre

1 1 2 1 2 , 0, 0t t tw E p p u u

(6)

Fonction de prix majorés :

1 t tp p w (7)

Pour les équations 6 et 7, la courbe de Phillips

peut être dérivée comme suit:

Courbe de Phillips :

1 1 1 2 1t t t t tp p E p p u u

(8)

Loi d’Okun:

, 0u u y y (9)

dans laquelle équation w taux des salaires,

u taux actuel du chômage , u taux

naturel du chômage , taux de croissance

de la productivité de la main-d'oeuvre, y

taux de croissance de la production , et y

taux de croissance potentielle de la production

(optimale) .

À partir de la courbe de Phillips et de la Loi

d’Okun, on peut dire que la fonction d'offre

globale à court terme, étant donné que la

croissance de la productivité de la main-d'oeuvre

et zéro, peut être précisé comme suit :

Fonction d'offre globale:

1 1 1 t t t t tp p E p p y y

(10)

Selon l'équation (10), le niveau général des prix

dans l'économie nationale est exprimé par le

niveau des anticipations de l'inflation, l'écart de

production et la productivité de la main-d'œuvre.

Conditions de parité d'intérêt non couvert : la

parité d'intérêt prévaut en présence d'une

mobilité de capitaux. Compte tenu de la

neutralité en matière de risques, la parité d'intérêt

non couvert peut être exprimée comme suit :

1t t t t ti i E s s

(11)

dans laquelle équation, i*est le taux d'intérêt

global, qui est considéré comme constant au fil

du temps, pour la simplicité. Grâce à un arbitrage

sans coûts, le rendement pour un investissement

d'une unité de la monnaie nationale dans un titre

national, it, est rendu égale à la valeur anticipée

du rendement dans la monnaie nationale sur

l'investissement du même montant dans un titre

étranger, qui a un rendement en devises, i*, plus

la dépréciation anticipée de la monnaie nationale,

Et(st+1-st).

Conditions de l'équilibre de la balance des

paiements : Le secteur extérieur est en équilibre

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19

lorsque les comptes courant et en capital de la

balance des paiements s'équilibrent

mutuellement. En d'autres termes, un déficit du

compte courant doit être compensé par un

excédent du compte en capital, et vice versa. La

balance des paiements peut être exprimée

comme :

0 1 2 3 t tBOP y q r i (12)

dans laquelle équation, 1 2 t ty q est la

composante du compte courant de la balance des

paiements, qui est fonction de la demande

globale intérieure et du taux de change. Ainsi,

l'équation (2.7) stipule que la balance des

paiements est composée du compte courant et

fonctions de la demande globale et du taux de

change, du compte en capital qui dépend du

différentiel de taux d'intérêt, et de la composante

autonome globale, ( 0 ) comprenant des

événements autonomes des comptes courant et

en capital. Pour l'équilibre, la balance des

paiements doit être égale à zéro.

Les équations 1, 5, 10 et12 constituent l'équilibre

du système à chaque étape séquentielle. Les

processus de chocs (stochastiques) qui sont à la

base de la dynamique de ce système d'équilibre

sont :

s s

t y t s yty g y (13)

1t y t dtd g d (14)

1

s s

t m t mtm g m (15)

1

s s

t m y t sts g g s (16)

dans lesquelles équations, gy et gm sont les taux

de croissance déterminants de la production et de

la monnaie, et εyt, εdt, εmt, εst, constituent les

chocs liés à l'offre, la demande, la monnaie et le

taux de change, (i.i.d.), distribués de manière

indépendante et identique, avec des moyennes

zéro et des variations constantes. Ainsi, selon les

équations (13-16), on suppose que le système est

assailli par des chocs permanents (au hasard). Il

convient de noter que ce cadre stochastique est

orienté à la fois vers le passé et l'avenir ; d'où la

nécessité d'une procédure systématique pour

enterrer une solution. On pourrait obtenir

l'ensemble de solutions ci-après :

e s

t ty y (17)

1

e e e

t t t t m yE p p g g (18)

e

tr i (19)

e

t m yi i g g (20)

1

t

e s

t t tq y d i

(21)

e s s

t t t t m yp m y i g g (22)

1 1

1e s s

t t t t m ys m y d i p g g

(23)

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20

L'équilibre des prix flexibles est intuitif sur le

plan économique. À partir de l'équation (17), on

constate que lorsque les prix sont flexibles et

l'offre de la production est exogène, la

production doit être déterminée par l'offre.

L'équation (18) stipule qu'avec des élasticités

constantes de demande monétaire, le taux

anticipé de l'inflation (il s'avère également être le

taux d'inflation réel) doit être égal à la différence

entre la croissance monétaire et la croissance de

la production. Étant donné que les prix globaux

sont constants dans le pays étranger (d'où une

inflation globale zéro), les taux d'intérêt réels

nominaux globaux doivent être égaux à i*. Le

taux d'intérêt réel intérieur doit être égal à

i*également avec l'hypothèse de la mobilité des

capitaux. Ces faits peuvent être exprimés par

l'équation (19).

Selon l’équation (20), l'équilibre du taux d'intérêt

nominal interne est fourni par le taux d'intérêt

nominal international plus le différentiel de la

croissance de la monnaie nationale et de la

production. L'équation (21) stipule que

l'équilibre du taux de change et positivement lié

à l'offre de production et aux taux d'intérêt

international, alors qu'elle a un impact négatif

provenant de la demande globale. L'équilibre du

niveau des prix nationaux est fourni par

l'équation (22), dans laquelle équation la

croissance monétaire nominale, le différentiel

entre la croissance de la production/ croissance

monétaire et le taux d'intérêt nominal

international ont une influence positive sur le

niveau des prix, avec un impact négatif de l'offre

de la production. Dans l'équation (23), l'équilibre

du taux de change nominal est une fonction

positive de la croissance monétaire et de la

production, du taux d'intérêt nominal

international et du différentiel de croissance

monétaire/production, mais une relation négative

par rapport à la demande globale nationale et le

niveau des prix étrangers.

On peut vérifier que les taux de change, réels et

nominaux, affichent une appréciation dans le

cadre des politiques fiscales d'expansion (indiqué

par td ), comme l'impliquent les équations (21)

et (23), sans conséquences sur la production, les

prix et les taux d'intérêt. Cela est conforme avec

la notion que dans le cadre d'un système de taux

de change flexible, avec une parfaite mobilité

des capitaux, les politiques fiscales sont neutres.

Avec des politiques monétaires d'expansion

(édité pars

tm ), les niveaux des prix nationaux

sont en augmentation, comme l'implique

l'équation (22) et le taux de change nominal

interne se dépréciera, comme l'implique

l'équation (23). La production, les taux d'intérêt

et le taux de change réel intérieur ne seront pas

affectés. Cela est évidemment conforme à la

dichotomie classique entre les valeurs réelles et

nominale liées aux politiques monétaires dans le

cadre d'un régime de prix flexibles

En élargissant davantage l'équation (22), en

utilisant la définition de taux d'intérêt

international à partir des équations (20, 19 and

1), nous obtenons une relation des prix comme

suit : e

t t tp m y q (24)

Selon l'équation (24), le niveau des prix est lié à

l'offre/demande monétaire, à la production et au

taux de change. L'équation (24) peut être perçu

comme un système d'interdépendance : le niveau

des prix a été influencé par la croissance

monétaire (point de vue monétariste), la

production (point de vue structuraliste) et le taux

de change (point de vue traditionnel). Du point

de vue de la demande du marché monétaire, le

niveau des prix, les revenus (production) et le

taux de change peuvent expliquer l'exigence

d'équilibres réels. Par ailleurs, la demande peut

dépendre de la croissance monétaire, du niveau

des prix et du taux de change, alors que le taux

de change réel peut être fonction de la croissance

monétaire, du niveau des prix et de la

production. Ces interdépendances nécessitent

l'élaboration de modèles d'équations simultanées

pouvoir gérer non seulement le problème

d'endogénéité, mais également les propriétés de

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21

stationnarité et de cointégration imposés par le

processus de génération de données (PGD) :

Description du modèle empirique

Sur la base du cadre théorique énoncé plus haut,

l'étude élabore le modèle VAR pour établir les

interdépendances des variables des modèles. Le

modèle empirique comprendra deux parties : 1)

une description précise, en utilisant des variables

de niveau, tels que le niveau général des prix à

fournir par l'indice des prix à la consommation,

la croissance monétaire à fournir par le

mécanisme de masse monétaire (M2), la

production réelle comme énoncé par le PIB à des

prix constants et le taux de change réel

représenté par le taux de change réel bilatéral de

la monnaie nationale par rapport au dollar US ; et

2) une description précise, en utilisant les taux de

croissance des variables des modèles, tels que

l'inflation comme mesurée par les changements

de pourcentage dans l'IPC, le taux de croissance

de la masse monétaire, la croissance du PIB réel

et l'appréciation/dépréciation du taux de change.

Le choix d'un modèle de VAR pour cette étude

est basé sur le fait qu’une modélisation VAR

évite la modélisation structurelle pour établir un

système d'équations simultanées, au moins,

identifiées exactement pour l'évaluation et

l'analyse. Ainsi, les conditions d'identification et

les défis connexes dans le cadre de l'évaluation

d'équations simultanées ne sont pas nécessaires

dans le cadre d'une modélisation VAR. Il existe

également un consensus dans les publications

que les modèles autorégressifs ont tendance à

dépasser les modèles structurels, du point de vue

de la prévision et de la simulation. En outre, un

cadre PAR constituer un outil puissant pour

analyser les réactions face aux chocs

systématiques et pour décomposer les variations

des variables en raison de ces chocs. Un autre

avantage de l'utilisation des techniques VAR, par

rapport à la technique d'évaluation des équations

simultanées, selon Mukherjee, et al (2003), porte

sur le fait qu'un ensemble d'équations de

cointegration, au sein d'un cadre VAR, ne

souffre pas du préjugé de simultanéité, même

lorsque les équations constituaient un modèle

d'équations simultanées. Bien qu'une

modélisation VAR ait été critiquée comme étant

a- théorique, lorsque des efforts sont déployés

pour donner une base théorique au modèle VAR,

comme c'est le cas dans cette étude, on peut

obtenir une compréhension plus profonde et plus

claire de ces interdépendances

Le modèle général VAR de cette étude peut être

précisé comme suit :

1 1 2 2 ...t t t p t p tX A X A X A X

(25)

dans laquelle équation, 4 1tX 20 ha de

système de variables endogènes à la période (t)

telles que l’inflation, la croissance de M2 , la

croissance du PIB et la dépréciation du taux de

change )

t iX valeurs d'écart du système de

variables endogènes, et 1,2,...,i p

4 4iA matrices de coefficients de

variables prédéterminées à évaluer et

1,2,...,i p

4 1t vecteur d’innovations à la

période t

Des tests de racine unitaire sont effectués pour

déterminer l'aspect stationnaire de toutes les

variables. Cette étude utilise le test Augmented

Dickey-Fuller (ADF), complété par le test

Kwiatkowski, Phillips, Schmidt, et Shin (KPSS).

Le modèle suivant est utilisé dans le test de

Racine unitaire ADF :

1 1 21

l

t t i t i ti

X X t X

t = 1, 2, ..., T

(26)

dans laquelle équation, indiquent que le

premier opérateur différencié (c'est-à-dire,

1t t tX X X , t représente le terme

d'erreur à la période t, X est la variable à

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22

évaluer pour une racine unitaire, alors que la

variable t est une tendance déterminante.

L'équation (26) permet la modélisation d'un

processus de génération de données (PGD),

contenant un terme de dérive et une tendance

déterminante. Banerjee et al (1993) ont fait

constater que les résultats fournis par le test ADF

sont plus solides que ceux fournis par les autres

tests de racine unitaire en présence d'erreurs auto

régressives, en raison du fait que les termes

autorégressifs sont saisis de manière précise.

Le refus de l'hypothèse nulle de niveau 5 %

d'importance implique l'acceptation de

l'hypothèse de substitut que les séries n’ont pas

de racine unitaire, et pour cela, elles sont

stationnaires. Il faut alors une série pour passer,

au moins, un des tests de 5 % d'importance, ou

encore mieux, pour être considérées comme

stationnaires.

Au cas où tX est non stationnaire, le modèle

(25) ne peut pas être évalué en termes de

niveaux, en ce sens qu'une telle évaluation

produirait des résultats fallacieux. L'évaluation

du modèle (25) en termes de différence aboutirait

à une perte d'informations de longue date.

Toutefois, selon Sims (1980), le modèle (25)

peut être évalué en termes de niveaux, avec des

variables non stationnaires, pour l'analyse, non

pas des coefficients, mais des interrelations

dynamiques des systèmes (Enders, 1995).

Plusieurs études empiriques recommandent

également que, pour surmonter les deux genres

de problèmes de résultats fallacieux et perte

d'informations de longue date, il faudrait faire

des tests de cointégration pour le mettre à jour

les relations de longue date entre les variables du

système. Ainsi, l'étude procède à l'évaluation de

la question de savoir, si oui ou non les variables

du système sont cointegrées. Avec la

coiintégration et l'hypothèse que tX ~ I(1), tZ ~

I(1), le modèle (25) et transformait comme 1

1

p

t i t i t p ti

X X X

(27)

dans laquelle équation, est comme défini plus

haut :

1

1

p

i jj i

p

ii

A I

A I

L’équation (27) est une représentation de

correction d'erreurs du processus VAR dans le

modèle (25). Le modèle de vecteur de correction

d'erreurs (VECM) diffère du modèle VAR

habituel, en ce sens qu'elle permet l'existence à

court terme de relations d'équilibre de longue

date parmi les variables du système.

Le rang de la matrice dans le modèle (27)

détermine le nombre de vecteurs de

cointégration. Au cours de la matrice a un

grand complet, dans lequel cas, r n , le

VECM se réduit au VAR habituel avec des

niveaux de variables stationnaires. Ainsi, le

modèle (27) sera évalué en termes de niveaux.

Au cas où est une matrice nulle, de telle

manière que r=0, le VECM représente un VAR,

à condition que tX ~I(1) (Enders, 1995, Harris,

1995). En d’autres termes, au cas où le rang est

zéro, il n’y a pas de vecteur de cointégration, ce

qui implique que les variables sont non

stationnaires et non cointégrées . Toutefois, au

cas où le rang est 1 ou plus, 0 r n , nous

avons un ou plus de vecteurs de cointégration.

Types et Sources de Données

L’étude utilise des séries trimestrielles

secondaires pour la période T 1 (1981-T4 2010),

pour tous les pays, a l’exception du Ghana (T2

1983 –T4 2010),de la Guinée (T11989-T4 2010).

Les données on été obtenues auprès des bases de

donnes électroniques des Nations Unies et du

FMI. Toutes les variables portent sur le taux de

croissance et les données trimestrielles du PIB

ont été obtenues grâce à l’extrapolation des

données des séries séquentielles annuelles, en se

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23

servant de Eviews 7. 0 . Cela a été réalisé en

utilisant la méthode de faible à haute fréquence

et la somme de convergence quadratique pour

chaque observation des séries de faible

fréquence.

Les données ont été obtenues sur la croissance

du PIB réel, la croissance monétaire, le taux de

change réel et l’indice des prix à la

consommation (CPI) et l’indice des prix à la

production (IPP). L'inflation a été calculée

comme changements de pourcentage du niveau

général des prix, comme mesuré par l'IPC. La

croissance monétaire réelle a été obtenue après

avoir effectué la déflation du volume monétaire

nominal en utilisant l'IPC. Le taux de billet

latéral du taux de change a été obtenu en

effectuant la déflation du produit du taux de

change nominal et l'IPP des États-Unis, en se

servant de l'IPC national. Ainsi, une

augmentation des taux bilatéral de change réel

implique une dépréciation, alors qu'une

augmentation indique une appréciation. Le taux

de change bilatéral réel est préféré par rapport au

taux de change effectif réel dans cette étude, en

raison du fait que presque les réserves

extérieures de tous les états membres sont

libellées en dollars des États-Unis et les

fluctuations en monnaie locale - le taux de

change du dollar créant beaucoup d'appréhension

dans le domaine politique et au niveau des

cercles d’affaires.

L'une des insuffisances de cette étude résulte de

l'interpolation trimestrielle des séries annuelles

de PIB. Bien que la croissance monétaire

trimestrielle, l'inflation et les taux de change

réels aient été produits naturellement sur la base

des résultats statistiques, la combinaison de ces

statistiques avec le PIB trimestriel produit «

artificiellement » pourrait aboutir à une relation

déformée entre le PIB et ces autres variables.

Toutefois, des efforts ont été déployés pour

s'assurer du maintien de la tendance des séries

annuelles, selon le processus de production de

données, dans toutes les séries trimestrielles.

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24

5.0 PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS

Les résultats des évaluations des modèles des

pays membres de la ZMAO sont présentés dans

cette Section. Il s'agit des résultats de tests de

racine unitaire, des résultats du modèle VAR

sans restriction, des fonctions de réaction aux

impulsions et des résultats de décomposition des

variations.

Les résultats des tests de racine unitaire (Annexe

I) montrent que les quatre variables du modèle

sont stationnaires pour tous les six pays

membres. Cela implique qu’une évaluation VAR

sans restriction peut être effectuée pour établir

une relation à long terme entre les variables. Le

test de longueur d'écart (Annexe II) montre que

l'écart optimum à inclure dans le modèle est de

six (6).

5.1 Résultats de la Gambie

5.1.1 Résultats du modèle VAR ont pour

la Gambie

Les résultats du modèle général VAR sans

restriction sont présentés dans le Tableau 1.

Étant donné l'équation de l'inflation (3ème

colonne du Tableau 1), la croissance de la masse

monétaire a des conséquences positives

dynamiques à long terme sur le taux d'inflation

en Gambie. Une croissance cumulative de 1 %

de la croissance monétaire au cours des six

derniers trimestres provoquera une augmentation

de 0,1 % de l'inflation. Ainsi, dans une certaine

mesure, on peut décrire l'inflation comme un

phénomène monétaire en Gambie. L'inflation a

également un impact positif dynamique à long

terme sur sa propre évolution, c'est-à-dire qu'il

existe une inertie de l'inflation en Gambie, où

une augmentation cumulative de l'inflation d'un

point de pourcentage au cours des six derniers

trimestres provoquera une augmentation

proportionnelle (1 %) du niveau actuel de

l'inflation. On pourrait expliquer cela par la

formulation d'anticipations inflationnistes en

Gambie. Une dépréciation réelle du Dalasi a un

impact positif sur l'inflation. Une dépréciation

réelle de 1 % provoque une augmentation de

0,05 % de l'inflation. Toutefois, la croissance du

PIB réel n'explique pas la dynamique de

l'inflation en Gambie.

Page 28: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

25

Tableau 1: Résultats parcimonieux sans restriction du modèle VAR pour la Gambie

Dependent

Variable

GAMM2G GAMINF GAMDEP GAMGDPG

Independent

Variable

GAMM2G(-1) 1.345691 (0.0000) 0.057296 (0.0193) 0.162126 (0.0021)

GAMM2G(-2) -0.450655 (0.0000)

GAMM2G(-3)

GAMM2G(-4) -1.107880 (0.0000) 0.172317 (0.0016) 0.061859 (0.0008)

GAMM2G(-5) 1.487846 (0.0000) -0.249076 (0.0022) 0.152530 (0.0058) -0.057054 (0.0018)

GAMM2G(-6) -0.565000 (0.0000) 0.088830 (0.0828)

GAMINF(-1) 1.551420 (0.0000) -0.021555 (0.1176)

GAMINF(-2) -0.438147(0.0001)

GAMINF(-3)

GAMINF(-4) -0.919459 (0.0000) -0.509527(0.0001) 0.118763 (0.0036)

GAMINF(-5) 1.307231 (0.0003) 0.585595(0.0006) -0.097574 (0.0068)

GAMINF(-6) -0.479713 (0.0262) -0.224801(0.0192)

GAMDEP(-1) 0.073102 (0.0266) 0.049709(0.0005) 1.210721 (0.0000)

GAMDEP(-2) -0.413468 (0.0000)

GAMDEP(-3)

GAMDEP(-4) 0.127198 (0.0129) -0.846903 (0.0000)

GAMDEP(-5) -0.129047 (0.1065) 0.994229 (0.0000)

GAMDEP(-6) 0.072199 (0.1226) -0.403774 (0.0000)

GAMGDPG(-1) 1.286334 (0.1738)

GAMGDPG(-2) -0.354679 (0.0000)

GAMGDPG(-3)

GAMGDPG(-4) -2.042719 (0.0002) -0.538623 (0.0013)

GAMGDPG(-5) 0.457832 (0.1411) 2.986715 (0.0007) 0.682029 (0.0000)

GAMGDPG(-6) -0.377989 (0.1738) -0.836271 (0.0977) -0.324262 (0.0001)

CONSTANT 3.091385 (0.0059) (0.6642) -2.853248 (0.0098) 0.842032 (0.0002)

R-Squared 0.926370 0.965978 0.902911 0.903151

R-Squared adjusted 0.915957 0.962675 0.893485 0.892707

F-statistic & prob 88.96798 (0.0000) 292.4422 (0.0000) 95.78802 (0.0000) 86.47188 (0.0000)

Source: Calculs du personnel de l’IMAO

À partir de l'équation du taux de change (4ème

colonne du Tableau 1), on constate que la

croissance monétaire a un impact positif

dynamique sur le taux de change réel. Une

croissance cumulative de 1 % de la croissance

monétaire au cours des cinq derniers trimestres

provoquera une dépréciation réelle de 0,3 % du

Dalasi. Cela est théoriquement compatible,

compte tenu des fêtes que la croissance

monétaire tend à faire déprécier le taux de

change, soit par le créneau des taux d'intérêt, soit

le créneau de consommation -d'importations. Le

taux de change réel introduit une inertie positive,

compte tenu du fait que ses propres valeurs au

cours des six trimestres précédents tendent à

avoir un impact cumulatif positif de 0,5 %. C'est

dire qu'une dépréciation cumulative de 1 % au

cours des six derniers trimestres provoquera une

dépréciation du taux de change actuel de 0,5 %.

La croissance du PIB réel a un impact positif

dynamique sur le taux de change réel. Une

augmentation cumulative de 1 % de la croissance

du PIB réel au cours des quatre à six derniers

trimestres provoquera une dépréciation du Dalasi

en termes réels de 0,1 %. Cela pourrait

s'expliquer par le fait que la croissance du PIB

réel implique une augmentation des revenus, ce

qui provoque une augmentation des importations

est un facteur en conséquence la demande de

Page 29: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

26

devises, aboutissant à une dépréciation de la

monnaie.

Les résultats de l'équation de croissance (5ème

Colonne du Tableau 1) montre que la croissance

monétaire a réel a un impact positif dynamique à

long terme sur la croissance du PIB réel en

Gambie. Une croissance cumulative de 1 % de la

croissance monétaire au cours des cinq trimestres

provoquera une croissance du PIB réel de 0,005

%. Bien que ce Graphique soit important, il est

très insignifiant. Ainsi, la neutralité de la masse

monétaire ou l'hypothèse de super neutralité peut

tenir en Gambie. L'inflation a des conséquences

positives dynamiques sur la croissance du PIB

réel. Une augmentation de 1 % du taux

d'inflation ou cours des cinq trimestres

provoquera une augmentation nette de 0,02 % de

la croissance du PIB réel au cours de la période

actuelle. On peut expliquer cette relation de la

croissance de l'inflation par le fait que l'inflation

est historiquement faible en Gambie et

probablement en dessous ou proche du niveau

optimal d'inflation pour le pays (Document de

Politiques sur les Seuils d'Inflation dans la

ZMAO). Le taux de change réel n'est pas

important pour expliquer la croissance du PIB

réel en Gambie. La croissance du PIB réel exerce

une inertie positive sur sa propre évolution, avec

un impact positif dynamique de 0,8 %. Cela

implique qu'une augmentation cumulative de 1

% de la croissance du PIB réel au cours des six

derniers trimestres provoquerait une

augmentation de 0,8 % de la croissance du PIB

réel actuel.

Les résultats du Tableau 1 indiquaient également

que la croissance monétaire réelle (GAMM2G)

s'explique par ses propres valeurs et les valeurs

d'écart de l'inflation et du taux de change. Les

conséquences dynamiques à long terme de la

croissance monétaire sur elle-même sont

positives, impliquant que la croissance monétaire

a une inertie inhérente qui peut perpétue son taux

de croissance au fil du temps.

D'une manière globale, une croissance

cumulative d’un point de pourcentage de la

masse monétaire au cours des six trimestres

provoquerait une augmentation de 0,7 point de

pourcentage de la croissance monétaire actuelle.

Le taux d'inflation à avoir un impact négatif

dynamique de 0,1 point de pourcentage sur la

croissance monétaire. Cela suggère que la

croissance monétaire tend à réagir aux pressions

inflationnistes en Gambie. Plus précisément, un

taux d'inflation cumulative de 1 % au cours des

quatre à six trimestres passés provoqua et une

diminution de la masse monétaire de 0,1 %. La

dépréciation a réel de Dalasi gambien a un

impact positif sur la croissance monétaire. Les

conséquences dynamiques à long terme de la

dépréciation réelle sont de 0,2, impliquant qu'une

dépréciation cumulative de 1 %, du premier au

quatrième trimestre, provoquerait une croissance

monétaire de 0,2 %. Toutefois, la croissance du

PIB réel n'a pas de conséquences dynamiques à

long terme sur la croissance de la masse

monétaire en Gambie.

5.1.2 Analyse de la fonction de réaction

aux impulsions en Gambie

Les graphiques de réaction aux impulsions (voir

Annexe IV) montrent que les réactions cumulées

de l'inflation par rapport aux chocs d'écart type

de la croissance monétaire, du taux de change et

de la croissance du PIB réel sont insignifiantes.

L'inflation réagit à ses propres chocs d'écart

type, en augmentant au début jusqu'à un point

supérieur à son niveau d'équilibre, du premier au

cinquième trimestre, après quoi elle demeure

constante, pour le reste de la période de

prévision.

Du point de vue cumulatif, la croissance du PIB

réel ne réagit pas aux chocs résultant de la

croissance monétaire, de l'inflation et de la

dépréciation du taux de change réel. Cela

suggère que les conséquences dynamiques de la

croissance monétaire et de l'inflation sur la

croissance du PIB réel constatées à partir des

évaluations de coefficients, sont très faibles. La

réaction de la croissance du PIB réel à ses

propres chocs consiste à augmenter au début, du

premier au sixième trimestre, et de diminuer par

la suite, quand bien même à un niveau supérieur

à son niveau d'équilibre, au cours de la période

de prévision de 24 trimestres.

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27

Le taux de change réel ne réagit a aucun choc

résultant de la croissance monétaire, de

l'inflation et de la croissance du PIB réel. Ainsi,

l'impact de la croissance monétaire et de la

croissance du PIB réel sur le taux de change réel,

comme constaté à partir des estimations de

coefficients, n'est pas très remarquable. Sa

réaction à son propre choc consiste à augmenter

au cours des quatre premiers trimestres, période

après la quelle île de la comme une tendance

supérieure au seuil d'équilibre par rapport au

reste de la période de prévision.

Les réactions de la croissance monétaire à ses

propres chocs d'écart type de 1 % consiste à

augmenter et a demeuré au-dessus de son niveau

d'équilibre durant toute la période de prévision

de 12 trimestres. Face à des chocs inflationnistes,

la croissance monétaire tend à diminuer, du 8ème

au 18e trimestre de la période de prévision. Les

réactions de la croissance monétaire aux chocs

résultant du taux de change réel et de la

croissance du PIB réel ne sont pas importantes.

5.1.3 Analyse de la décomposition des

variations en Gambie

Les résultats présentés dans les tableaux de

décomposition des variations (Annexe V)

révèlent que l'inflation s'explique par son propre

choc et par la croissance monétaire, avec

l'inflation et la croissance monétaire représentant

respectivement 75,4 % et 24,6 %. Toutefois,

l'influence de la croissance monétaire diminue

jusqu'au cinquième trimestre lorsqu'elle devient

inférieure à 10 %. À partir du sixième jusqu'au

12e trimestre, des changements du taux de

change réel émergent comme un important

moteur. Les explications des variations de

l'inflation par la croissance du PIB réel

représentent moins de 1,0 % durant toute la

période de prévision. Ainsi, l'inflation demeure

son propre moteur au cours de la période de

prévision de 12 trimestres.

Les variations de la croissance du PIB réel

résultent de son propre choc, expliquant environ

90 % des variations au premier trimestre,

maintenant son influence jusqu'au 12e trimestre

de la période de prévision, lorsqu'elle représente

75,1 % des ses propres variations. L'autre

variable ayant une influence appréciable sur les

variations de la croissance du PIB réel en

Gambie est l'inflation, avec 10,3 % des

influences au troisième trimestre et 13,5 %

d'influence au XIIe trimestre de la période de

prévision.

Les variations de la dépréciation/appréciation du

taux de change réel sont auto fondées (85,3 %) et

causées par l'inflation (12,1 %) durant le premier

trimestre de la période de prévision. Les deux

variables demeurent les principaux moteurs

jusqu'au sixième trimestre lorsque la croissance

monétaire commence également à exercer une

influence importante (14,0 %) sur les variations

des changements de taux de change réel. La

croissance du PIB réel devient un moteur de

taille pour les variations de la

dépréciation/appréciation du taux de change réel

durant le 11ème trimestre de la période de

prévision.

Les valeurs antérieures de la croissance

monétaire constituent le principal moteur de ses

variations jusqu'au quatrième trimestre,

lorsqu'elles expliquent plus de 90 % des

variations totales. À partir du cinquième

trimestre de la période de prévision, le taux de

change réel émerge comme moteur important,

alors que l'inflation devient un moteur important

au cours du huitième trimestre de la période de

prévision. À la fin du XIIe trimestre de la

période de prévision, l'inflation et le taux de

change réel expliquent collectivement environ

37,5 % des variations totales de la croissance

monétaire.

5.2 Résultats du Ghana

5.2.1 Résultats du modèle VAR sans

restriction pour le Ghana

Les résultats parcimonieux sont présentés dans le

Tableau 2. Dans l'équation d'croissance

monétaire, le coefficient ajusté de détermination

explique environ 90,7 % des variations totales de

la croissance monétaire (2ème colonne du

Tableau 2). Le modèle passes à tous les tests de

diagnostique effectués. Les résultats montrent

que la croissance monétaire (GHAM2G)

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28

s'explique par ses propres valeurs passées. Les

autres variables qui expliquent la croissance

monétaire réelle au Ghana sont l'inflation et la

croissance du PIB réel. La dépréciation ou

l'appréciation du taux de change réel n'a pas

d'impact important sur la croissance monétaire a

réelle.

Dans le modèle d'inflation (3ème colonne du

Tableau 2), les variables du modèle expliquent

97,3 % des variations dans le modèle

parcimonieux VAR. Le modèle évalué passe

également de tous les tests clés de diagnostique

et saveurs ainsi raisonnable pour des discussions

éventuelles. La croissance de la masse monétaire

exerce un impact dynamique positif à long terme

sur le taux d'inflation au Ghana. L évaluation

cumulative du coefficient de 0,2 implique que

des augmentations cumulatives de 1 % de la

croissance monétaire au cours des derniers

premier et deuxième trimestres provoqueront une

augmentation de 0,2 % de l'inflation. Cette

dernière a également un impact dynamique

positif à long terme sur elle-même, ce qui

signifie qu'il existe une inertie de l'inflation au

Ghana ou des augmentations cumulatives de 1 %

du taux d'inflation au cours des derniers six

trimestres provoqueront une augmentation de 0,9

% du niveau actuel de l'inflation. Cette inertie de

l'inflation au Ghana peut s'expliquer par la

formation d'anticipation d'adaptation

inflationniste. Une dépréciation réelle du cedi a

des conséquences dynamiques positives à long

terme sur l'inflation. Des augmentations

cumulatives de 1 % de la dépréciation au cours

du cinquième et sixième trimestres

provoqueraient une montée de l'inflation de 0,01

%.

Au Ghana, la croissance du PIB réel a un impact

important sur l'inflation. Les conséquences

globales dynamiques à long terme de -0,2

indiquent que des augmentations cumulatives de

1 % de la croissance du PIB réel au cours des

derniers quatre à six trimestres provoqueront une

réduction du taux d'inflation de 0,2 %. Ainsi,

l'inflation au Ghana peut être considérée

également comme un phénomène structurel. Cela

est particulièrement évident lorsque des récoltes

abondantes provoquent une diminution de

l'inflation alimentaire, aboutissant à une

réduction globale de l'IPC.

Page 32: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

29

Table 2: Résultats parcimonieux sans restriction du modèle VAR pour le Ghana

Dependent

Variable

GHAM2G GHAINF GHADEP GHAGDPG

Independent

Variable

GHAM2G(-1) 1.112542 (0.0000) -0.124214 (0.0470)

GHAM2G(-2) 0.279390 (0.0000)

GHAM2G(-3) -0.290876 (0.0017)

GHAM2G(-4) -0.701581 (0.0000) -0.547645 (0.0003)

GHAM2G(-5) 0.809974 (0.0000) 0.828768 (0.0001)

GHAM2G(-6) -0.225388 (0.0011) -0.317111 (0.0151)

GHAINF(-1) 1.104226 (0.0000) -0.090244 (0.0583) -0.012409 (0.0176)

GHAINF(-2)

GHAINF(-3) -0.111275 (0.0034)

GHAINF(-4) -0.651762 (0.0000) -0.571348 (0.0000) 0.056360 (0.0000)

GHAINF(-5) 0.745596 (0.0000) 0.799929 (0.0000) -0.084606 (0.0000)

GHAINF(-6) -0.272567 (0.0000) -0.295369 (0.0102) 0.033903 (0.0000)

GHADEP(-1) 1.262066 (0.0000)

GHADEP(-2) -0.277259 (0.0080)

GHADEP(-3)

GHADEP(-4) -0.337219 (0.0041)

GHADEP(-5) -0.100877 (0.0384) 0.215762 (0.0249)

GHADEP(-6) 0.109199 (0.0179)

GHAGDPG(-1) 1.442564 (0.0000)

GHAGDPG(-2) -0.539927 (0.0000)

GHAGDPG(-3)

GHAGDPG(-4) 2.031249 (0.0001) -2.505873 (0.0000) -1.020378 (0.0124) -0.398389 (0.0000)

GHAGDPG(-5) -2.189601 (0.0000) 3.265292 (0.0000) 0.460683 (0.0001)

GHAGDPG(-6) -0.992676 (0.0405) -0.168387 (0.0185)

CONSTANT 7.357786 (0.0003) 0.645953 (0.7720) 9.551611 (0.0040) 1.203331 (0.0011)

R-Squared 0.913724 0.975348 0.937524 0.940090

R-Squared adjusted 0.906958 0.972609 0.929874 0.934751

F-statistic & prob 135.0320 (0.0000) 356.0886 (0.0000) 122.5504 (0.0000) 176.0954 (0.0000)

Source: Calculs du personnel de l’IMAO

Dans le modèle de taux de change, le coefficient

de détermination les erreurs est 0, 92 98 (4ème

colonne du Tableau 2). Le modèle résiste à tous

les tests clés de diagnostique et mérite d'être

examiné. Les résultats montrent que la

croissance monétaire a des conséquences

dynamiques néfastes à long terme sur la

dépréciation du taux de change réel. Des

augmentations cumulatives de 1 % de la

croissance monétaire au cours des derniers

quatre à six trimestres provoqueront une

appréciation réelle de 0,4 % de la monnaie

nationale. Cette relation est contraire à

l'anticipation a priori de l'étude que la croissance

monétaire réelle devrait provoquer une

dépréciation réelle du taux de change. Toutefois,

on peut expliquer cette relation en disant que

dans le cas du Ghana, le taux d'inflation

domestique est supérieur à celle du reste du

monde, comme le montre l'indice des prix à la

production aux États-Unis. Par ailleurs, le taux

d'inflation domestique pendant la dernière

décennie a été supérieur au taux nominal de

dépréciation. Ainsi, alors que la croissance

monétaire réelle a été en augmentation, le taux

nominal de dépréciation et le taux d'inflation

dans le reste du monde ont été à la traîne,

provoquant ainsi une appréciation réelle de la

Page 33: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

30

monnaie nationale, le cedi. Cette explication est

appuyée par les conséquences dynamiques

néfastes de l'inflation sur la dépréciation du taux

de change réel. L'évaluation du coefficient

cumulatif net de -0,157 implique que des

augmentations cumulatives de 1 % de l'inflation

au cours des six derniers trimestres

provoqueraient une appréciation du taux de

change réel actuel de 0,2 %

Au Ghana, le taux de change réel a des

conséquences dynamiques positives sur lui-

même. L'évaluation du coefficient cumulatif de

0,863 implique des augmentations de 1 % de la

dépréciation du taux de change réel au cours des

derniers six trimestres provoqueraient une

augmentation de 0,9 % de la dépréciation du taux

de change réel actuel. S'agissant de la croissance

du PIB réel, elle a un impact négatif sur la

dépréciation du taux de change réel, comme

indiqué par l'évaluation des coefficients de

moyenne -1,02 du quatrième écart de la

croissance du PIB réel. Cela signifie qu'une

augmentation de 1 % au cours du quatrième écart

de la croissance du PIB réel provoquerait une

appréciation deux 1,0 % du taux de change réel.

Quand bien même ce résultat tend à être différent

de la théorie économique établie, il peut être

rationalisé dans le cas du Ghana, où des taux de

croissance élevés du PIB réel tendent à coïncider

avec des taux d'inflation relativement élevés.

Ainsi, la croissance du PIB réel tend à faire

apprécier le taux de change réel au Ghana,

annulant ainsi les conséquences ‘consommation-

importations’ de revenus accrus sur le taux de

change réel.

Dans le modèle de croissance du PIB réel (5ième

Colonne du Tableau 2), toutes les variables du

modèle affiché un pouvoir d'explication de 94,0

% dans le modèle parcimonieux. Tous les

résultats des tests clés de diagnostique montrent

qu'ils valent la peine d'être examinés. Ces

résultats montrent que la croissance monétaire et

la dépréciation réelle n'ont pas d'impact sur la

croissance du PIB réel. Cela pourrait suggérer

l'existence de la neutralité monétaire au Ghana.

L'inflation a des conséquences dynamiques

néfastes à long terme sur la croissance du PIB

réel. Cumulativement, des augmentations de

l'inflation de 1 % au cours des six derniers

trimestres provoqueraient une diminution

d'environ 0,01 % de la croissance du PIB réel.

L'impact dynamique de la croissance du PIB réel

sur elle-même est positif. Des augmentations

cumulatives 1 % de la croissance du PIB réel au

cours des six derniers trimestres provoqueraient

une augmentation de 0,8 % de la croissance du

PIB réel actuel.

5.2.2 Analyse de la fonction de réaction

aux impulsions au Ghana

Les graphiques de réaction aux impulsions au

Ghana (voir Annexe IV) indiquent que la

réaction de l'inflation aux chocs d'écart type de la

croissance monétaire est censée diminuée au

début, du premier au troisième trimestres, avant

d'augmenter par la suite vers la ligne d'équilibre

au quatrième et cinquième trimestre de la période

de prévision. L'inflation ont réagi à son propre

choc en augmentant progressivement durant les

neuf premiers trimestres, avant de devenir

constante jusqu'au 12e trimestre de la période de

prévision. L'inflation ne réagit pas de manière

significative face aux chocs provenant de la

dépréciation du taux de change réel et de la

croissance du PIB réel.

Les réactions de la croissance du PIB réel face

aux innovations de la croissance monétaire réelle

et à la dépréciation du taux de change réel ne

sont pas importantes. Toutefois, la croissance du

PIB réel tend à diminuer en présence des chocs

inflationnistes durant toute la période de

prévision. Face à ses propres innovations, la

croissance du PIB réel réagi positivement en

augmentant au début durant le premier jusqu'au

sixième trimestre, avant de diminuer légèrement,

mais tout en demeurant au dessus de la ligne

d'équilibre durant le reste de la période de

prévision.

La dépréciation du taux de change réel réagi

positivement aux chocs provenant de la

croissance monétaire réelle jusqu'au huitième

trimestre, avec l'inflation en hausse jusqu'au

sixième trimestre et le taux de change lui-même

durant toute la période de prévision. Toutefois,

Page 34: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

31

elle ne réagit pas face aux innovations de la

croissance du PIB réel.

5.2.3 Analyse de la décomposition des

variations au Ghana

À partir des tableaux de décomposition des

variations (Annexe V), on constate que les

résultats de la décomposition des variations de

l'inflation montrent que elle-même et la

croissance monétaire constitue les principaux

moteurs, avec l'inflation et la croissance

monétaire représentant respectivement 62,5 % et

37,5 % des variations totales de l'inflation.

Encore une fois, comme ce fut le cas de la

Gambie, l'influence de la croissance monétaire

diminue du troisième trimestre jusqu'au 12e

trimestre. La croissance du PIB réel représente

environ 10,2 % des variations de l'inflation au

12e trimestre de la période de prévision.

Toutefois, l'inflation demeure son propre

principal moteur au cours de la période de

prévision.

Pour la décomposition des variations de la

croissance du PIB réel, environ 10 % des

variations s'expliquent par l'inflation entre le

sixième et le neuvième trimestre.

Essentiellement, la croissance du PIB réel

demeure son propre moteur durant toute la

période de prévision.

S'agissant de la dépréciation/appréciation du taux

de change réel, la croissance monétaire et

l'inflation sont les principaux moteurs des

variations de la dépréciation du taux de change

réel. Au début, on peut expliquer les variations

par le taux de change réel lui-même (50,6 %), la

croissance monétaire (23,2 %) et l'inflation (26,2

%). La croissance du PIB réel émerge comme

contributeur important aux variations de la

dépréciation/appréciation du taux de change réel

au cours du deuxième trimestre de la période de

prévision et son influence s'accroît au cours du

12e trimestre.

La croissance monétaire réelle demeure son

propre principal moteur, étant donné qu'elle

explique plus de 90 % des variations au cours du

premier au sixième trimestre. L'inflation ne se

manifeste au huitième trimestre de la période de

prévision comme facteur d'influence (10,7 %)

provoquant les variations de la croissance

monétaire réelle et maintenant cette influence

jusqu'au 12e trimestre de la période de prévision.

La dépréciation réelle demeure un facteur sans

influence durant toute la période de prévision,

alors que la croissance du PIB réel ne devient

influente qu’au 12e trimestre.

5.3 Résultats de la Guinée

5.3.1 Résultats du modèle VAR pour la

Guinée

Le Tableau 3 fait état des résultats généraux du

modèle VAR pour la Guinée et ces résultats

représentent 95,1 % d'explication. Le modèle a

été testé pour toutes les hypothèses clés sous-

tendant la procédure d'évaluation et aucune

d’elles n'a été violée.

Le modèle d'inflation pourrait avoir 97,6 %

d'explication dans le modèle parcimonieux VAR

(3ème Colonne du Tableau 3). Les résultats des

tests clés de diagnostique indiquent que le

modèle mérite d'être examiné. L'inertie

d'inflation existe en Guinée et les 3 autres

variables du modèle ont

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32

Tableau 3: Résultats parcimonieux sans restriction du modèle VAR pour la Guinée

Dependent

Variable

GUIM2G GUIINF GUIDEP GUIGDPG

Independent

Variable

GUIM2G(-1) 1.713814 (0.0000)

GUIM2G(-2) -0.750053 (0.0000)

GUIM2G(-3)

GUIM2G(-4) -0.922740 (0.0000) -0.058823 (0.1468) -0.595832 (0.0006) -0.050836 (0.0001)

GUIM2G(-5) 1.562197 (0.0000) 0.083859 (0.0385) 0.808603 (0.0022) 0.068525 (0.0004)

GUIM2G(-6) -0.758139 (0.0000) -0.326158 (0.0751) -0.024627 (0.0784)

GUIINF(-1) 1.660775 (0.0000)

GUIINF(-2) -0.586239 (0.0001)

GUIINF(-3)

GUIINF(-4) -0.803756 (0.0000) -0.975513 (0.0052) -0.016295 (0.0371)

GUIINF(-5) -0.106172 (0.0530) 1.160161 (0.0000) 1.570554 (0.0090)

GUIINF(-6) -0.493656 (0.0000) -0.875392 (0.0125)

GUIDEP(-1) 1.477276 (0.0000)

GUIDEP(-2) -0.548533 (0.0000)

GUIDEP(-3)

GUIDEP(-4) 0.035863 (0.1704) -0.574555 (0.0001)

GUIDEP(-5) -0.039295 (0.1069) 0.049951 (0.0517) 0.794207(0.0002)

GUIDEP(-6) -0.368758 (0.0044)

GUIGDPG(-1) -0.335236 (0.0227) -1.448993(0.0174) 1.318304 (0.0000)

GUIGDPG(-2) -1.049269(0.0326) -0.386531 (0.0086)

GUIGDPG(-3)

GUIGDPG(-4) 2.906705 (0.0000) 4.761507(0.0011) -0.520041 (0.0001)

GUIGDPG(-5) -4.562393 (0.0000) -8.780497 (0.0000) 0.508024 (0.0021)

GUIGDPG(-6) 1.636899 (0.0101) 3.693359 (0.0029) -0.153481 (0.1407)

CONSTANT 6.790693 (0.0391) 1.838651(0.0276) 11.10215 (0.0210) 1.078722 (0.0068)

R-Squared 0.957698 0.979109 0.929019 0.911979

R-Squared adjusted 0.951410 0.976323 0.913809 0.901556

F-statistic & prob 152.3033 (0.0000) 351.5055 (0.0000) 61.07875 (0.0000) 87.49274 (0.0000)

Source: Calculs du personnel de l’IMAO

un impact dynamique important sur l'inflation.

Le cinquième écart de la croissance monétaire a

un impact dynamique positif à long terme sur le

taux d'inflation en Guinée. La magnitude et

l'évaluation du coefficient montrent que des

augmentations de 1 % de la croissance de la

masse monétaire provoqueraient une montée de

l'inflation de 0,1 %. La dynamique inflationniste

montre également que des augmentations

cumulatives de 1 % de l'inflation au cours des six

derniers trimestres provoqueraient une

augmentation du niveau actuel de l'inflation de

0,9 % . Le cinquième écart de la dépréciation du

taux de change réel indique un coefficient positif

important, ce qui suggère qu'une augmentation

de 1 % de la dépréciation du taux de change

provoquerait une augmentation de 0,05 % de

l'inflation. La croissance du PIB réel a un impact

dynamique négatif à long terme sur l'inflation.

Le coefficient du premier écart de la croissance

du PIB réel indique qu'une augmentation de 1 %

de la croissance du PIB réel provoquerait une

diminution de l'inflation de 0,3 %, ce qui suggère

que l'inflation constitue également un

phénomène structurel en Guinée.

Le modèle de croissance du PIB réel explique

90,2 % des variations, comme indiqué dans la

cinquième colonne du Tableau 3. Le modèle

résiste à tous les tests de diagnostique clés et

mérite par conséquent d'être examiné. Les

variables importantes de l'équation de croissance

du PIB réel sont la croissance monétaire,

l'inflation et les valeurs antérieures de la

Page 36: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

33

croissance du PIB réel. Les conséquences

dynamiques nettes de la croissance monétaire sur

la croissance du PIB réel sont négatives. Plus

précisément, une augmentation de 1 % de la

croissance monétaire au cours des six derniers

trimestres pourrait provoquer une diminution de

0,01 % de la croissance du PIB réel au cours du

trimestre actuel. L'inflation a également un

impact négatif sur la croissance du PIB réel.

Précisément, une augmentation de 1 % de

l'inflation au cours du quatrième trimestre

précédent pourrait provoquer une diminution de

0,02 % de la croissance du PIB réel au cours du

trimestre actuel. La croissance du PIB réel a une

inertie positive, si bien que les conséquences

globales nettes de 1 % sur ses propres valeurs

antérieures pourraient provoquer une

augmentation de 0,9 % de la croissance du PIB

réel actuel.

Le modèle de dépréciation du taux de change

réel représente 91,4 % d'explication du cadre

parcimonieux VAR (4ème Colonne du Tableau

3). Le modèle résiste à tous les tests de

diagnostique, ce qui implique que les résultats

méritent d'être analysés. La variable de la

croissance monétaire a un impact cumulatif

dynamique de -0,113, ce qui suggère qu'une

croissance cumulative de 1 % de la masse

monétaire provoquerait une appréciation réelle

de 0,1 % du GNF. Cette relation s'explique par le

fait qu'une forte croissance monétaire provoque

une montée de l'inflation à un niveau supérieur à

celui du reste du monde, provoquant ainsi une

appréciation réelle du taux de change. L'impact

inflationniste sur le taux de change réel atteint

une valeur cumulative négative de 0,3, ce qui

suggère que des augmentations de 1 % de

l'inflation au cours des six derniers trimestres

provoqueraient une appréciation du taux de

change réel de 0,3 %. Une dépréciation réelle a

un impact dynamique positif sur elle-même,

étant donné que des augmentations de 1 % au

cours des six derniers trimestres provoqueraient

une augmentation de 0,8 % du niveau actuel de

dépréciation. Une autre importante variable de

l'équation de la dépréciation réelle est la

croissance du PIB réel. L'impact cumulatif

d'augmentations de 1 % de la croissance du PIB

réel au cours des six derniers trimestres

provoquerait une appréciation de 1,8 % du taux

de change réel et cette relation s'explique par le

mouvement d'ensemble de l'inflation et la

croissance en Guinée.

Les résultats dans la deuxième colonne du

Tableau 3 indiquent que la croissance monétaire

réelle (GUIM2G) subit l'impact de ses propres

valeurs antérieures. L'impact cumulatif

dynamique à long terme de la croissance

monétaire sur elle-même est de 0,8, ce qui

implique que des augmentations cumulatives de

1 % de la croissance de la masse monétaire au

cours du premier au deuxième, quatrième au

sixième trimestre, pourraient provoquer une

augmentation de 0,8 % de la croissance

monétaire actuelle. Se laver dire qu'en Guinée,

des taux antérieurs de croissance monétaire

pourraient perpétuer les taux de croissance

actuels. Le cinquième écart du taux d'inflation

(GUIINF) a un impact négatif important sur la

croissance monétaire. La valeur de l'évaluation

des coefficients implique qu'une augmentation

de 1 % de l'inflation pourrait provoquer une

diminution de 0,1 % de la croissance monétaire.

Cela suggère que l'inflation entre dans la

fonction de réaction des autorités monétaires en

Guinée, si bien que la croissance monétaire

diminue face à l'augmentation de l'inflation. Une

autre variable de l'équation parcimonieuse de

croissance monétaire est la dépréciation du taux

de change réel (GUIPEP), mais elle n'est pas

statistiquement importante aux niveaux

conventionnels. La croissance du PIB réel

(GUIGDPG) a également un impact négatif

dynamique à long terme sur la croissance

monétaire en Guinée. Cumulativement, des

augmentations de 1 % de la croissance du PIB

réel au cours des six derniers trimestres

provoqueraient une diminution de 1,1 % de la

croissance monétaire. Comme dans le cas du

Ghana, cette relation pourrait s'expliquer par le

fait que des mesures sont prises périodiquement

pour arrêter les pressions inflationnistes qui

coïncident avec l'expansion de l'économie

guinéenne.

Page 37: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

34

5.3.2 Analyse de la fonction de réaction

aux impulsions en Guinée

À partir des graphiques de la réaction aux

impulsions en Guinée (voir Annexe IV), la

réaction de l'inflation au choc d'écart type de la

croissance monétaire consiste à augmenter au

point de dépasser la ligne d'équilibre pendant

toute la période de prévision. L'inflation réagit

également à ses propres innovations, en

augmentant progressivement durant toute la

période de prévision. Les innovations de la

dépréciation du taux de change réel et de la

croissance du PIB réel ne nécessitent aucune

réaction de l'inflation.

La croissance du PIB réel réagit négativement

aux chocs résultant de la croissance monétaire

réelle durant toute la période de prévision. Les

réactions de la croissance du PIB réel face à

l'inflation et la dépréciation du taux de change

réel sont importantes. Face à ses propres

innovations, la croissance du PIB réel réagi

positivement au cours de la période du premier

au huitième trimestre.

La dépréciation du taux de change réel réagit aux

chocs résultant de la croissance monétaire réelle

en augmentant au point de dépasser la ligne

d'équilibre au cours des six premiers trimestres,

pour devenir par la suite insignifiante. La

dépréciation réelle réagit également de manière

positive à ses propres innovations durant les neuf

premiers trimestres de la période de prévision.

Toutefois, elle ne réagit pas aux innovations de

l'inflation et de la croissance du PIB réel.

La réaction cumulée de la croissance monétaire à

son propre choc d'écart type de 1 % consiste à

augmenter au cours des six premiers trimestres

de la période de prévision et par la suite, à

demeurer stable au dessus de son chemin

d'équilibre. La croissance monétaire ne réagit pas

aux chocs inflationnistes au cours de toute la

période de 12 trimestres. Toutefois, la croissance

monétaire réagit face aux innovations de la

dépréciation du taux de change réel en diminuant

légèrement au cours de la période de prévision.

Les innovations de la croissance du PIB réel ne

provoquent aucune réaction de la croissance

monétaire.

5.3.3 Analyse de la décomposition des

variations en Guinée

La décomposition des variations de la croissance

monétaire réelle (Annexe V) montre que

l'inflation passée est elle-même son propre

moteur dominant au cours du premier trimestre.

Toutefois, à partir du second trimestre, la

croissance monétaire affiche de l'influence dans

l'explication des variations de l'inflation. À la fin

du XIIe trimestre de la période de prévision, la

croissance monétaire devient le facteur dominant

expliquant l'inflation, avec une contribution de

56,9 % des variations totales de l'inflation.

L'inflation devient le second moteur dominant de

ses propres variations, avec une contribution de

31,9 %. La dépréciation du taux de change réel et

la croissance du PIB réel n'exercent aucune

influence significative sur les variations de

l'inflation.

La décomposition des variations de la croissance

du PIB réel s'explique en partie par elle-même

(56,2 %), par l la dépréciation du taux de change

réel (21,8 %) et par l'inflation (16,9 %) au cours

du premier trimestre de la période de prévision.

Au cinquième trimestre, la croissance monétaire

émerge comme moteur d'influence des

variations de la dépréciation du taux de change

réel. À la fin de la période de prévision, la

croissance monétaire devient un facteur

dominant poussant La croissance du PIB réel.

Au début, la dépréciation ou l'appréciation du

taux de change réel est le principal moteur

dominant de ses propres variations (77,4 %),

suivie de la croissance de la masse monétaire

(19,6 %). À la fin du septième trimestre, la

croissance du PIB réel émerge comme facteur

d'influence (11,1 %), expliquant les variations de

la dépréciation réelle. L'inflation assume

également un rôle important au deuxième

trimestre de la période de prévision. Au XIIe

trimestre, toutes les variables du modèle

deviennent des moteurs de la dépréciation du

taux de change réel.

La croissance monétaire devient son propre

moteur, du premier au sixième trimestre de la

période de prévision. La dépréciation du taux de

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35

change réel devient importante au septième

trimestre, alors que l'inflation émerge est

importante au 10e trimestre. Au XIIe trimestre,

la croissance monétaire des liens le moteur

dominant de ses propres variations, suivie de

l'inflation et de la dépréciation du taux de change

réel. La croissance du PIB réel n'exerce aucune

finance sur les variations de la croissance

monétaire réelle.

5.4 Résultats du Libéria

5.4.1 Résultats du modèle VAR pour le

Libéria

Le Tableau 4 fait état des résultats parcimonieux.

Le modèle d'inflation offre 95,1 % d'explication,

comme indiqué dans le troisième colonne du

Tableau 4. Le modèle parcimonieux résiste à

tous les tests clés de diagnostique et mérite, par

conséquent, d'être analysé. Toutes les variables

du modèle - la croissance monétaire réelle

(LIBM2G), la dépréciation du taux de change

réel (LIBDEP) et la croissance du PIB réel

(LIBGDPG) - ont des impacts de dynamique sur

le taux d'inflation actuel (LIBINF). Les

conséquences cumulatives nettes de la croissance

de la masse monétaire sur l'inflation affichent le

chiffre 0,008, ce qui suggère que la croissance

monétaire provoque une augmentation de

l'inflation qui exerce une certaine inertie

positive, si bien que des augmentations

cumulatives de 1 % de l'inflation au cours des six

derniers trimestres provoqueraient une

augmentation de 0,9 % du taux d'inflation actuel.

Quant à la dépréciation du taux de change réel,

elle a des conséquences dynamiques positives

nettes sur l'inflation. Des augmentations

cumulatives de 1 % de dépréciation réelle

provoqueraient une augmentation de 0,003 % du

taux d'inflation actuel. Les conséquences

dynamiques nettes de la croissance du PIB réel

sur l'inflation sont négatives, ce qui suggère que

des augmentations cumulatives 1 % de la

croissance du PIB réel provoqueraient une

diminution de 0,02 % de l'inflation. La variable

factice n'est pas i importante dans l'équation de

l'inflation, ce qui suggère que la période de

guerre n'a pas provoqué de changements

structurels importants dans la tendance

inflationniste au Libéria.

Page 39: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

36

Table 4: Résultats du modèle VAR pour le Libéria Dependent

Variable

LIBM2G LIBINF LIBDEP LIBGDPG

Independent

Variable

LIBM2G(-1) 1.549408 (0.0000)

LIBM2G(-2) -0.572773 (0.0000)

LIBM2G(-3)

LIBM2G(-4) -0.660069 (0.0000) 0.124915 (0.0000) 0.112651 (0.0470) -0.367459 (0.0000)

LIBM2G(-5) 0.994060 (0.0000) 0.204804 (0.0000) -0.074236 (0.1827) 0.643407 (0.0000)

LIBM2G(-6) -0.425825 (0.0000) 0.072119 (0.0028) -0.248051 (0.0000)

LIBINF(-1) 1.539611 (0.0000) -0.203251 (0.0326)

LIBINF(-2) -0.541302 (0.0000)

LIBINF(-3)

LIBINF(-4) -2.120256 (0.0000) -0.807672 (0.0000) -0.882478 (0.0004) 0.688253 (0.0093)

LIBINF(-5) 3.310450 (0.0000) 1.157154 (0.0000) 1.228686 (0.0007) -1.123321 (0.0063)

LIBINF(-6) -1.447645 (0.0000) -0.471876 (0.0000) -0.544762 (0.0090) 0.480772 (0.0459)

LIBDEP(-1) -0.077530 (0.0985) 1.369306 (0.0000) -0.085399 (0.1259)

LIBDEP(-2) -0.545822 (0.0000)

LIBDEP(-3)

LIBDEP(-4) -0.068139 (0.0131) -0.781160 (0.0000)

LIBDEP(-5) 0.114866 (0.0050) 1.017648 (0.0000) -0.134401 (0.0251)

LIBDEP(-6) -0.043518 (0.0885) -0.431858 (0.0000)

LIBGDPG(-1) 1.629658 (0.0000)

LIBGDPG(-2) -0.589315 (0.0000)

LIBGDPG(-3)

LIBGDPG(-4) 0.286585 (0.0000) -0.091937 (0.0000) 0.397047 (0.0000) -0.785238 (0.0000)

LIBGDPG(-5) -0.393480 (0.0001) 0.132809 (0.0000) -0.530966 (0.0000) 1.261809 (0.0000)

LIBGDPG(-6) 0.115317 (0.0792) -0.059191 (0.0038) 0.213509 (0.0019) -0.462558 (0.0000)

CONSTANT 2.665201 (0.0171) 0.178925 (0.5850) 0.891653 (0.3381) -0.329359 (0.7710)

DUM -1.178680 (0.3152) 0.106256 (0.7839) 0.308356 (0.7882) 1.245119 (0.3987)

R-Squared 0.965330 0.957813 0.964112 0.965642

R-Squared adjusted 0.960427 0.950854 0.958193 0.960383

F-statistic & prob 196.8924 (0.0000) 137.6421 (0.0000) 162.8666 (0.0000) 183.6231 (0.0000)

Source: Calculs de l'auteur

Le modèle de croissance du PIB réel offre 96,0

% d'explication. Les résultats de tous les tests

clés de diagnostique montrent que ces résultats

méritent d'être examinés. S'agissant des résultats

du modèle parcimonieux dans la cinquième

colonne du Tableau 4, toutes les variables du

modèle a fait la croissance du PIB réel au

Libéria. La croissance monétaire a un impact

dynamique positif sur la croissance du PIB réel.

Des augmentations cumulatives 1 % de la

croissance monétaire réelle au cours des six

derniers trimestres provoquerait une

augmentation de 0,03 % de la croissance du PIB

réel actuel. L'inflation a également des

conséquences dynamiques positives nettes sur la

croissance du PIB réel, si bien que des

augmentations cumulatives de 1 % de l'inflation

provoqueraient une augmentation de 0,05 % de

la croissance du PIB réel. La dépréciation du

taux de change réel a un impact négatif sur la

croissance du PIB réel. Une dépréciation de 1 %

provoquerait une diminution de 0,1 % de la

croissance du PIB réel. Cette dernière provoque

une inertie positive, si bien que des

augmentations cumulatives de 1 % de la

croissance du PIB réel dans le passé

provoqueraient une augmentation de 1,1 % du

taux de croissance du PIB actuel. Une fois

encore, les deux variables factices ne sont pas

importantes dans l'équation de croissance du

PIB.

Le modèle de dépréciation du taux de change

réel a un coefficient de détermination de 0,958

dans le cadre parcimonieux VAR (quatrième

colonne du Tableau 4). Le modèle résiste à tous

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37

les tests clés de diagnostique et les résultats

méritent d'être examinés. Tout d'abord, la

croissance monétaire a un impact positif sur la

dépréciation du taux de change réel, ce qui est

conforme aux anticipations a priori. Des

augmentations de 1 % de la croissance de la

masse monétaire provoqueraient une

dépréciation de 0,1 % du taux de change réel.

L'inflation a des conséquences dynamiques

négatives nettes sur la dépréciation réelle. Des

augmentations cumulatives de 1 % de l'inflation

au cours des six derniers trimestres

provoqueraient une appréciation de 0,4 % du

taux de change réel actuel. Des augmentations

cumulatives de 1 % des niveaux passés de la

dépréciation du taux de change provoqueraient

une dépréciation de 0,6 % du taux de change réel

actuel. La croissance du PIB réel a un impact

négatif à long terme sur la dépréciation réelle.

Une augmentation de 1 % de la croissance du

PIB réel dans le passé provoquerait une

appréciation d'environ 0,3 % du taux de change

réel actuel.

L'équation de croissance monétaire dans le

modèle VAR parcimonieux offre 96,0 %

d'explication. Le modèle de croissance monétaire

résiste à tous les tests de diagnostique effectués.

La croissance monétaire provoque une inertie

positive nette. L'impact cumulatif dynamique à

long terme des valeurs passées de la croissance

monétaire sur le taux de croissance actuelle est

de 0,9, ce qui veut dire que des augmentations

cumulatives de 1 % de la croissance de la masse

monétaire au cours des six derniers trimestres

provoqueraient une augmentation de 0,9 % de la

croissance de la masse monétaire actuelle.

L'inflation a des conséquences dynamiques

négatives à long terme sur la croissance

monétaire. Cumulativement, des augmentations

de 1 % du taux d'inflation au cours des derniers

trimestres provoqueraient une diminution de 0,3

% de la croissance de la masse monétaire. Ainsi,

l'inflation entre dans la fonction de réaction des

autorités monétaires du Libéria. Le premier écart

de la dépréciation du taux de change réel a

également des conséquences négatives

importantes sur la croissance monétaire. La

magnitude de l'évaluation du coefficient indique

qu'une augmentation de 1 % de la dépréciation

réelle au cours du trimestre précédent

provoquerait une réduction de 0,1 % du taux de

croissance monétaire. Cela suggère également

que la dépréciation du taux de change réel entre

dans la fonction de réaction des autorités

monétaires du Libéria. En vérité, au Libéria, le

cadre des politiques monétaires se focalise sur le

ciblage du taux de change. La croissance du PIB

réel a des conséquences positives nettes sur la

croissance monétaire. Cela implique

probablement une situation où les autorités

monétaires ajustent leurs cibles monétaires pour

contenir la croissance du PIB. Le coefficient de

la seconde variable factice est statistiquement

important à 6,0 %, ce qui implique un

changement vers le régime de taux de change la

cible a provoqué un changement parallèle à la

hausse de la croissance monétaire au Libéria. Le

modèle factice de guerre n'a aucune conséquence

importante sur la croissance monétaire au

Libéria.

5.4.2 Analyse de la fonction de réaction aux

impulsions pour le Libéria

Les graphiques de réaction aux impulsions pour

le Libéria (Annexe IV) montrent que l'inflation

réagit aux chocs provenant de la croissance

monétaire en augmentant progressivement au

cours des huit premiers trimestres, avant de

devenir insignifiante vers la fin de la période de

prévision. Ainsi, la croissance monétaire

provoquerait une montée de l'inflation au

Libéria. Les réactions de l'inflation à son propre

choc sont positives durant toute la période de

prévision. Toutefois, l'inflation ne réagit pas aux

chocs résultant de la dépréciation du taux de

change réel et de la croissance du PIB réel.

La croissance du PIB réel réagi négativement

aux innovations de la croissance monétaire et à

l'inflation jusqu'au septième trimestre au moins

de la période de prévision. Elle réagit également

positivement à elle-même durant toute la période

de prévision. Toutefois, elle ne réagit pas aux

chocs provenant de la dépréciation du taux de

change réel.

La dépréciation du taux de change réel réagi

positivement aux innovations de la croissance

monétaire a réel jusqu'au septième trimestre, à la

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38

croissance du PIB réel et à elle-même durant

toute la période de prévision. Toutefois, elle

réagit négativement aux innovations de

l'inflation entre le 6ème et 11ème trimestre.

Les réactions cumulées de la croissance

monétaire à ses propres innovations consistent à

augmenter au cours des cinq premiers trimestres

de la période de prévision et par la suite à

demeurer constante au cours du 12e trimestre de

la période de prévision. Il n'y a pas d'autres chocs

qui nécessitent des réactions de la croissance

monétaire au Libéria.

5.4.3 Analyse de la décomposition des

variations pour le Libéria

Les résultats de la décomposition des variations

(Annexe V) indiquent que

l'inflation est le principal moteur de l'inflation est

l'inflation elle-même durant toute la période de

prévision. La seule variable qui soit proche

d'exercer de l'influence est la dépréciation du

taux de change réel.

La croissance du PIB réel et l'inflation sont les

principaux moteurs de variations de la croissance

du PIB réel, avec des contributions initiales

respectives de 54,0 % et 33,1 %. Au fil du temps,

la croissance monétaire émerge comme l'un des

moteurs clés de la croissance du PIB réel.

Toutefois, vers la fin de la période de prévision,

la croissance du PIB réel se renforce elle-même

comme le principal moteur, contribuant environ

68,0 % de ses variations totales.

Dans le cas de la dépréciation/appréciation du

taux de change réel, les principaux moteurs sont

la croissance monétaire et la

dépréciation/appréciation elle-même. L'inflation

et la croissance du PIB réel émergent par la suite

comme les moteurs d'évaluation de la

dépréciation du taux de change réel. À la fin de

la période de prévision, l'inflation devient le

moteur principal (37,5 %) suivi de la croissance

du PIB réel (28,4 %), de la dépréciation elle-

même (17,2 %) et de la croissance monétaire

(16,8 %).

La croissance monétaire réelle demeure, au

début, le moteur dominant de sa propre

évolution, représentant, en moyenne, 90,0 % des

ses variations totales. Toutefois, à partir du

septième trimestre, l'inflation et la croissance du

PIB réel émerge en tant que facteur d'influence,

expliquant les variations de la croissance

monétaire. Cela suggère que l'inflation et la

croissance entrent dans la fonction de réaction

des autorités monétaires du Libéria.

5.5 Résultats du Nigéria

5.5.1 Résultat du modèle VAR pour le

Nigéria

Les résultats parcimonieux sont présentés dans

le Tableau 5. Dans l'équation de l'inflation, le

coefficient de détermination est de 95,9 %. Tous

les tests clés de diagnostique compte que le

modèle a été correctement précisé et qu'en

conséquence les résultats méritent d'être

examinés. La variable monétaire est

insignifiante, ce qui signifie que la croissance

monétaire pas l'inflation, de manière

significative, au Nigéria. Les taux d'inflation

antérieurs ont des conséquences dynamiques

positives sur le taux d'inflation actuelle, à tel

point que des augmentations cumulatives 21 %

du taux d'inflation provoqueraient une

augmentation de 1,1 % du taux d'inflation actuel

au Nigéria. La dépréciation réelle a des

conséquences dynamiques positives nettes sur

l'inflation au Nigéria. Une dépréciation

cumulative de 1 % du taux de change réel

provoquerait une augmentation de 0,03 % du

taux d'inflation actuel. La croissance du PIB réel

ne peut pas expliquer l'inflation au Nigéria.

L'équation de la croissance du PIB réel offre

91,8 % d'explication dans le modèle

parcimonieux VAR. Le modèle résiste à tous les

tests de diagnostique et par conséquent les

résultats méritent d'être examinés (cinquième

colonne du Tableau 5). La croissance monétaire

exerce un impact dynamique positif à long terme

sur la croissance du PIB. Une augmentation de 1

% de la croissance monétaire durant les

trimestres antérieurs provoquerait une

augmentation d'environ 0,002 % de la croissance

du PIB réel au Nigéria. L'inflation à un impact

d'amortissement dynamique à long terme sur la

croissance. Une augmentation de 1 % de

l'inflation dans le passé produirait une

diminution de 0,1 % de la croissance du PIB réel

Page 42: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

39

au cours de la période actuelle. La croissance du

PIB réel elles-mêmes exercent une inertie de

croissance, si bien qu'une augmentation

cumulative de 1 % de la croissance du PIB réel

dans le passé produirait une augmentation de 0,9

% du taux actuel de la croissance du PIB.

Les variables dans l'équation du taux de change

offraient est une explication d'environ 93,6 %

des variations totales des mouvements de taux de

change réel. Les résultats de tests de

diagnostique montrent qu'aucune des hypothèses

de base n'a été violée. Les variables explicatives

importantes sont la croissance monétaire,

l'inflation et la dépréciation elle-même. La

croissance du PIB réel explique par la

dépréciation du taux de change réel au Nigéria.

Des augmentations cumulatives de 1 % de la

croissance monétaire dans le passé

provoqueraient une appréciation de 1,1 % du

taux de change réel. De même, la montée de

l'inflation dans le passé provoquerait une

appréciation de 0,1 % du taux de change réel au

cours de la période actuelle. Quant aux taux

antérieurs de dépréciation, des augmentations

cumulatives 1 % au cours des six derniers

trimestres provoquerait une dépréciation de 0,8

% au cours de la période actuelle.

Table 5: Résultats parcimonieux sans restriction du modèle VAR pour le Nigéria

Dependent

Variable

NIGM2G NIGINF NIGDEP NIGGDPG

Independent

Variable

NIGM2G(-1) 1.495612 (0.0000)

NIGM2G(-2) -0.484736 (0.0000)

NIGM2G(-3)

NIGM2G(-4) -0.650050 (0.0000) 0.136245 (0.1074) -0.525894 (0.0002) 0.253178 (0.0000)

NIGM2G(-5) 0.929697 (0.0000) -0.207252 (0.1385) 0.787549 (0.0005) -0.451348 (0.0000)

NIGM2G(-6) -0.403118 (0.0000) 0.095186 (0.2627) -0.371113 (0.0068) 0.200022 (0.0005)

NIGINF(-1) 1.422727 (0.0000)

NIGINF(-2) -0.301348 (0.0612) -0.118191 (0.0431)

NIGINF(-3) -0.104049 (0.5065)

NIGINF(-4) -0.357812 (0.0004) -0.351921 (0.0387) 0.191203 (0.0032)

NIGINF(-5) 0.648526 (0.0002) 0.357029 (0.0584) -0.294875 (0.0087)

NIGINF(-6) -0.320996 (0.0023) -0.064685 (0.5620) -0.098269 (0.1600) 0.108027 (0.1039)

NIGDEP(-1) 1.464749 (0.0000)

NIGDEP(-2) -0.498881 (0.0000)

NIGDEP(-3)

NIGDEP(-4) 0.129224 (0.0006) -0.072600 (0.0367) -0.706021 (0.0000)

NIGDEP(-5) -0.200132 (0.0009) 0.100756 (0.0041) 0.955438 (0.0000)

NIGDEP(-6) 0.063020 (0.1028) -0.403303 (0.0000)

NIGGDPG(-1) 1.543455 (0.0000)

NIGGDPG(-2) -0.542724 (0.0000)

NIGGDPG(-3)

NIGGDPG(-4) -0.615371 (0.0000) -0.804109 (0.0000)

NIGGDPG(-5) 1.036576 (0.0000) -0.059196 (0.2134) 1.157564 (0.0000)

NIGGDPG(-6) -0.325307 (0.0136) -0.470717 (0.0000)

CONSTANT 1.061342 (0.1994) 1.026395 (0.2559) 4.854293 (0.0090) 0.324553 (0.5151)

R-Squared 0.969170 0.963598 0.941534 0.925919

R-Squared adjusted 0.964810 0.959273 0.935858 0.917930

F-statistic & prob 222.2961 (0.0000) 222.7979 (0.0000) 165.8715 (0.0000) 115.8980 (0.0000)

Source: Calculs de l'auteur

Page 43: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

40

Vu l'équation de croissance monétaire, elle offre

96,5 % d'explication. Le modèle résiste à tous les

tests de diagnostique effectués et les résultats

méritent d'être examinés. Toutes les variables,

l'inflation (NIGINF), la dépréciation du taux de

change réel (NIGDEP) et la croissance du PIB

réel (NIGM2G), ont des impacts statistiquement

importants sur la croissance de la masse

monétaire au Nigéria (deuxième colonne du

Tableau 5).

La croissance monétaire a des conséquences

dynamiques positives nettes sur elle-même. Des

augmentations cumulatives 1 % de la croissance

monétaire dans le passé provoquent une

augmentation de 0,9 % de la croissance

monétaire actuelle. Les conséquences

cumulatives dynamiques nettes de l'inflation sur

la croissance monétaire sont de - 0,03, ce qui

implique que des augmentations cumulatives de

1 % de l'inflation provoqueraient une réduction

de 0,03 % de la croissance monétaire, ce qui

suggère que les autorités monétaires nigérianes

considèrent l'inflation comme facteur de fonction

de réaction dans leurs politiques monétaires.

L'impact dynamique à long terme de la

dépréciation du taux de change réel sur la

croissance monétaire est négatif. Pour être

précis, il faut dire qu'une dépréciation de 1 % du

taux de change réel provoquerait une contraction

de 0,07 % de la croissance monétaire a réel. Pour

la croissance du PIB réel, il faut dire qu'une

augmentation de 1 % de ses valeurs passées

provoquerait une augmentation de 0,09 % de la

croissance monétaire réelle, ce qui suggère que

les autorités monétaires nigérianes ajustent le

volume monétaire en réaction au niveau de

croissance du PIB réel.

5.5.2 Analyse de la fonction de réaction

aux impulsions pour le Nigéria

Au Nigéria, les réactions de l'inflation à un choc

d'écart type de la croissance monétaire et à

l'inflation elle-même sont importantes, avec

l'augmentation de l'inflation en présence du choc

de croissance monétaire et de son propre choc.

L'inflation ne réagit pas aux chocs provenant de

la dépréciation du taux de change réel et de la

croissance du PIB réel.

La croissance du PIB réel ne réagit qu'à son

propre écart type, en augmentant pour se placer

au-dessus du niveau d'équilibre, ce qui confirme

également l'inertie de croissance constatée à

partir de l'évaluation des coefficients. Aucunes

deux autres innovations ne nécessitent de

réponse de la croissance du PIB réel.

Face à la dépréciation du taux de change réel,

elle réagit positivement aux chocs provenant de

la croissance monétaire réelle jusqu'au septième

trimestre, et de manière négative face à l'inflation

durant toute la période de prévision et encore de

manière positive envers elle-même durant toute

la période de prévision. Toutefois, elle ne réagit

pas aux chocs provenant de la croissance du PIB

réel.

La réaction aux impulsions de la croissance

monétaire réelle (voir Annexe IV) à ses propres

innovations est assez positive durant toute la

période de prévision, ce qui confirme l'inertie de

croissance monétaire constatée à partir de

l'évaluation des coefficients. Toutefois, elle ne

réagit pas aux chocs provenant d'autres variables

du modèle, telles que l'inflation, la dépréciation

et la croissance du PIB.

5.5.3 Analyse de la décomposition des

variations pour le Nigéria

Les résultats de la décomposition des variations

de l'inflation montrent que la croissance

monétaire et l'inflation elle-même sont les

principaux moteurs durant toute la période de

prévision. La contribution initiale de l'inflation

est de 62,7 %, mais elle diminue

progressivement pour atteindre 61,0 % à la fin du

XIIe trimestre. La croissance monétaire

contribue 37,3 % aux variations totales de

l'inflation durant le premier trimestre de la

période de prévision, mais sa contribution

diminue pour atteindre 23,1 % à la fin de la

période de prévision. La dépréciation et la

croissance du PIB n'offre pas d'explication

importante pour l'inflation.

Page 44: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

41

Quant à la croissance du PIB réel, aucune autre

variable n'exerce d'influence significative, à

l'exception d’elle-même durant toute la période

de prévision. D'abord, elle offre une explication

de 92,9 %, et continue avec des pertes

marginales jusqu'au XIIe trimestre lorsqu'elle

offre 84,4 % d'explication de ses propres

variations.

La dépréciation ou l'appréciation du taux de

change réel demeure également son propre

moteur durant toute la période de prévision,

réduisant quand bien même sa contribution, de

88,1 % au cours du premier trimestre à cinq ans

non, 0 % au XIIe trimestre. Au début, la

croissance monétaire est le second moteur

dominant de la dépréciation réelle (11,1 %), mais

elle est rattrapée par l'inflation comme c'est au

moteur de principal de la dépréciation réelle au

neuvième trimestre de la période de prévision. À

la fin de cette période, l'inflation offre une

explication de 25,8 %, alors que la croissance

monétaire offre une explication de 12,9 % des

variations de la dépréciation réelle.

La décomposition des variations de la croissance

monétaire réelle (voir Annexe V) indique qu'elle

est elle-même son principal moteur durant toute

la période de prévision. Au premier trimestre,

elle offre 100 % d'explication de ses variations

totales. C'est seulement au 11e trimestre que la

croissance du PIB réel émerge comme piston de

la croissance monétaire réelle, ce qui suggère

que c'est seulement la croissance qui entre dans

la fonction de réaction des politiques monétaires

des autorités nigérianes.

5.6 Résultats de la Sierra Leone

5.6.1 Résultats sans restriction du modèle

VAR pour la Sierra Leone

Les résultats généraux du modèle qui figurent

dans le Tableau 6. Les variables du modèle pour

la Sierra Leone sont stationnaires à certains

niveaux, selon les résultats de tests de racine

unitaire. Ainsi, l'étude procède à l'évaluation du

modèle sans restriction VAR pour la Sierra

Leone. Les critères de longueur d'écart indiquent

six écarts optima pour l'évaluation. Pour

déterminer la question de la manifestation ou non

de changements structurels dans l'économie de la

Sierra Leone, en raison de la guerre civile, une

variable factice a été introduit dans le modèle.

Page 45: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

42

Tableau 6: Résultats parcimonieux sans restriction du modèle VAR pour la Sierra Leone

Dependent

Variable

SIEM2G SIEINF SIEDEP SIEGDPG

Independent

Variable

SIEM2G(-1) 1.255209 (0.0000)

SIEM2G(-2) -0.276206 (0.0293) 0.022121 (0.1345)

SIEM2G(-3)

SIEM2G(-4) -0.683352 (0.0000) 0.050584 (0.0966)

SIEM2G(-5) 0.687302 (0.0008) 0.106988 (0.0047)

SIEM2G(-6) -0.201737 (0.0807) 0.055361 (0.0135)

SIEINF(-1) 1.337614 (0.0000)

SIEINF(-2) -0.291932 (0.0052)

SIEINF(-3)

SIEINF(-4) -0.226124 (0.0130) -0.548905 (0.0000) -0.175170 (0.0124)

SIEINF(-5) 0.299282 (0.0487) 0.773411 (0.0000)

SIEINF(-6) -0.149061 (0.1042) -0.252098 (0.0016)

SIEDEP(-1) 0.076228 (0.0000) 1.281324 (0.0000)

SIEDEP(-2) -0.028405 (0.0602) -0.418884 (0.0001)

SIEDEP(-3)

SIEDEP(-4) -0.088579 (0.0054) 0.071049 (0.0019) -0.834288 (0.0000)

SIEDEP(-5) 0.133155 (0.0031) 0.971660 (0.0000)

SIEDEP(-6) -0.079727 (0.0094) -0.409028 (0.0000)

SIEGDPG(-1) 0.191237 (0.1486) 1.464367 (0.0000)

SIEGDPG(-2) -0.379280 (0.0047)

SIEGDPG(-3)

SIEGDPG(-4) -0.662600 (0.0703) 0.807861 (0.0228) -0.341113 (0.0112)

SIEGDPG(-5) 0.647471 (0.0367) -1.050174 (0.0038) 0.171720 (0.0718)

SIEGDPG(-6)

CONSTANT 1.882155 (0.1956) 4.049805 (0.0157) 1.700088 (0.6450) 0.291325 (0.2464)

DUM 2.431624 (0.1290) -7.971457 (0.0007) 3.950138 (0.3979) -0.552365 (0.2136)

R-Squared 0.924748 0.963562 0.877384 0.971265

R-Squared adjusted 0.912336 0.960024 0.869287 0.968779

F-statistic & prob 74.50035(0.0000) 272.3691 (0.0000) 108.3554 (0.0000) 390.5926 (0.0000)

Source: Calculs de l'auteur

Le modèle d'inflation du cadre parcimonieux

VAR a un coefficient de détermination de 0,960

(troisième colonne du Tableau 6). Le modèle

évalué résiste également à tous les tests de

diagnostique et mérite par conséquent d'être

examiné. Les variables clés qui affectent

l'inflation dans le long terme sont les taux

antérieurs de l'inflation (SIEINF), la dépréciation

du taux de change réel (SIEDEP) et la croissance

du PIB réel (SIEGDPG). La croissance

monétaire (SIEM2G) n'a pas d'impact important

sur l'inflation en Sierra Leone. Les conséquences

cumulatives dynamiques nettes de l'inflation sur

elle-même sont de l'ordre de 1,02, ce qui

implique que des augmentations de 1 % de

l'inflation au cours des six derniers trimestres

provoqueraient une augmentation de 1,02 % du

taux d'inflation actuel. La dépréciation réelle a

des conséquences dynamiques positives sur

l'inflation, si bien qu'une dépréciation de 1 % de

la Leone au cours du premier et quatrième

trimestre provoquerait une augmentation de 0,15

% du taux d'inflation actuel. Quant à la

croissance du PIB réel, son impact et dynamique

Page 46: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

43

nette sur l'inflation est négatif, c'est-à-dire que

des augmentations de 1 % de la croissance du

PIB réel au cours du quatrième et cinquième

trimestre provoqueraient une diminution de 0,24

% du taux d'inflation actuel, ce qui suggère que

l'inflation ne constitue pas un phénomène

monétaire, mais plutôt un phénomène structurel

en Sierra Leone.

Le modèle de croissance du PIB réel offre 96,9

% d'explication dans le cadre parcimonieux VAR

(cinquième colonne du Tableau 6). Le modèle

résiste à tous les tests de diagnostique effectués,

ce qui implique que les résultats dans le Tableau

6 sont non seulement conformes, efficaces et

sans préjugé, mais également non fallacieux. En

Sierra Leone, l'inflation et la dépréciation du

taux de change réel n'ont pas d'impact sur la

croissance du PIB réel. La croissance monétaire

a réel a des conséquences dynamiques nettes de

l'ordre de 0,21, ce qui implique que des

augmentations cumulatives de 1 % de la

croissance de la masse monétaire au cours des

six derniers trimestres provoquerait une

augmentation de 0,21 % de la croissance du PIB

réel au cours de la période actuelle. La

croissance du PIB réel exercé une inertie positive

en Sierra Leone, si bien que des augmentations

de 1 % de la croissance du PIB réel au cours des

six derniers trimestres provoqueraient

cumulativement une augmentation de 0,92 % du

taux de croissance du PIB réel actuel. D'une

manière générale, la croissance semble être

propulsée par ses propres valeurs passées,

probablement par des facteurs traditionnels et

non par les variables liées à la demande.

Dans le cadre parcimonieux VAR, le modèle de

dépréciation réelle offre 86,9 % d'explication

(quatrième colonne du Tableau 6). Aucune des

hypothèses de base de la technique d'évaluation

n'a été violée, selon les tests de diagnostique

effectués. Ainsi, les résultats indiqués dans le

Tableau 6 sont conformes, efficaces, sans

préjugé et non fallacieux. En Sierra Leone, la

croissance monétaire et la croissance du PIB réel

n'expliquent pas la dépréciation du taux de

change réel. La seule variable ayant un impact

sur la dépréciation du taux de change, à part elle-

même, l'inflation. Le quatrième écart d'inflation

porte un coefficient de -0,175, ce qui implique

qu'une augmentation de l'inflation de 1 % au

cours du quatrième trimestre provoquerait une

appréciation de 0,18 % du taux de change réel

aux coûts de la période actuelle. Théoriquement,

cela est conforme, étant donné que la montée de

l'inflation implique un niveau élevé des prix

domestiques qui provoque une appréciation du

taux de change réel, tout en maintenant des

autres éléments constants. Les conséquences

dynamiques nettes de la dépréciation réelle sur

elle-même sont de l'ordre de 0,591, ce qui veut

réduire que des augmentations cumulatives de 1

% de la dépréciation du taux de change au cours

des six derniers trimestres provoqueraient une

augmentation de 0,59 % de la dépréciation du

taux de la monnaie nationale, la Leone.

Le modèle de croissance monétaire offre 91,2 %

d'explication et le modèle résiste à tous les tests

pertinents de diagnostique et que par conséquent

les résultats sont fiables. À partir du Tableau 6,

on constate que les résultats montrent que la

croissance monétaire réelle) exerce une inertie

positive. L'inflation, la dépréciation du taux de

change réel et la croissance du PIB réel ont des

impacts dynamiques importants sur la croissance

monétaire réelle. Le modèle factice de la guerre

des pas importants sur le plan statistique, ce qui

implique que la guerre civile n'a pas affecté la

structure de la croissance monétaire en Sierra

Leone.

L'impact cumulatif dynamique à long terme de

la croissance monétaire sur elle-même est de 0,8,

ce qui implique que des augmentations

cumulatives dans 1 % de la croissance de la

masse monétaire au cours des six semestres

provoqueraient une augmentation de 0,8 % de la

croissance monétaire au cours de la période

actuelle. Les conséquences dynamiques nettes de

l'inflation sont de -0,08, ce qui implique que des

augmentations de 1 % de l'inflation au cours des

six derniers trimestres provoqueraient une

diminution de 0,08 % de la croissance monétaire

actuelle. Cela suggère que l'inflation entre dans

le cadre de la fonction de réaction des politiques

monétaires de la BSL. La dépréciation du taux de

change réel a également un impact dynamique

négatif net de 0,06 sur la croissance monétaire

Page 47: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

44

réelle, ce qui suggère que la croissance

monétaire réelle au cours du trimestre actuel

devrait baisser pour atteindre 0,06 %, s'il

advenait des augmentations de 1 % de la

dépréciation réelle de la Leone au cours des six

derniers trimestres. Les conséquences

dynamiques de la croissance du PIB réel

consistent à réduire la croissance monétaire

actuelle de 0,02 %, s'il advenait des

augmentations cumulatives de1 % de la

croissance du PIB réel au cours des six ce dernier

trimestre, ce qui peut être rationalisé par le fait

que la croissance du PIB réel coïncide avec des

épisodes inflationnistes élevés. Ainsi, la tentative

de réagir à la forte inflation en réduisant la

croissance monétaire implique une réaction

simultanée à la forte croissance économique.

5.6.2 Analyse de la fonction de réaction aux

impulsions pour la Sierra Leone

Les graphiques de réaction aux impulsions pour

la Sierra Leone (voir Annexe IV) montrent que

la réaction de l'inflation aux innovations de la

croissance monétaire consiste à diminuer d'abord

au cours des six premiers trimestres, avant de

devenir insignifiante durant le reste de la période

de prévision. L'inflation a réagi à ses propres

innovations, en augmentant progressivement

durant toute la période de prévision, confirmant

ainsi l'inertie de l'inflation constatée dans

l'analyse de l'évaluation des coefficients. Les

chocs résultants de la dépréciation du taux de

change réel provoquent également une réaction

positive et importante de l'inflation. Toutefois,

les chocs résultant de la croissance du PIB réel

ne suscitent pas de réaction importante sur

l'inflation.

La croissance du PIB réel réagit positivement

aux innovations de la croissance monétaire,

même négativement aux chocs résultant de la

dépréciation du taux de change réel durant toute

la période de prévision. Elle réagit également à

ses propres chocs, en augmentant

progressivement pour se situer au-dessus de la

ligne d'équilibre durant toute la période de

prévision. Toutefois, les chocs résultant de

l'inflation de suscitent pas de réaction résultant

de la croissance du PIB réel.

La dépréciation du taux de change réel réagi

positivement aux chocs résultant de la croissance

monétaire réelle jusqu'au quatrième trimestre,

négativement à l'inflation jusqu'au quatrième

trimestre et positivement sur elle-même jusqu'au

huitième trimestre de la période de prévision.

Une fois de plus, la croissance du PIB réel ne

suscitent aucune réaction résultant de la

dépréciation du taux de change réel.

La réaction cumulée de la croissance monétaire à

son propre choc d'écart type et positif durant

toute la période de prévision de 12 mois, ce qui

confirme l'inertie positive de la croissance

monétaire constatée dans le cadre de l'analyse de

l'évaluation des coefficients. La réaction de la

croissance monétaire aux chocs résultant de la

dépréciation du taux de change réel consiste à

baisser progressivement au cours de la période

de prévision. Toutefois, la croissance monétaire

ne réagit pas aux innovations de l'inflation et de

la croissance du PIB réel.

5.6.3 Analyse de la décomposition des

variations pour la Sierra Leone

Les résultats de la décomposition des variations

pour la Sierra Leone (voir Annexe V) montrent

que les valeurs antérieures de l'inflation

constituent le principal moteur de l'inflation

actuelle, offrant 53,1 % d'explication au cours du

premier trimestre. L'inflation est le deuxième

moteur dominant au début, avec une contribution

de 43,9 %. Toutefois, au fil du temps, plus

précisément au sixième trimestre, la dépréciation

a réel émerge comme le moteur dominant de

l'inflation, avec une contribution de 45,5 %. Vers

la fin de la période de prévision, la dépréciation

réelle offre 68,2 % d'explication des variations

totales de l'inflation, alors que la croissance

monétaire et l'inflation elle-même contribuent

respectivement 12,4 % et 17,7 %.

La décomposition de la croissance du PIB réel

montre qu'elle est la seul moteur de ses propres

variations au cours des cinq premiers trimestres,

avec des contributions variant entre 90,3 % et

82,8 %. À partir du septième trimestre jusqu'à la

fin de la période, la croissance monétaire et la

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45

dépréciation réelle devienne des facteurs

d'influence provoquant les variations de la

croissance du PIB réel. L'inflation n'offre pas

d'explication significative pour la croissance du

PIB réel.

La dépréciation ou l'appréciation du taux de

change réel demeure le principal moteur de ses

propres variations durant toute la période de

prévision, commençant avec une contribution de

47,6 % et finissant avec 64,8 %. Les autres

variables dominantes sont la croissance

monétaire et l'inflation, avec des contributions

respectives de 27,5 % et 24,9 % au cours du

premier trimestre ; et 17,0 % et 17,9 %,

respectivement, à la fin de la période de

prévision.

La croissance monétaire réelle demeure son seul

propre moteur durant les cinq premiers

trimestres, offrant 100 % d'explication de ses

propres variations au cours du premier trimestre

et 82,8 % d'explication au cinquième trimestre.

Toutefois, au sixième trimestre, la dépréciation

du taux de change réel émerge comme deuxième

moteur dominant des variations de la croissance

monétaire réelle, avec une contribution de 18

%. Vers la fin de la période de prévision, la

croissance monétaire contribue 45,7 %, alors que

la dépréciation réelle contribue 44,2 % des

variations de la croissance monétaire. Les

contributions individuelles de l'inflation et de la

croissance du PIB sont inférieures à 10,0 %,

chacune.

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46

6.0 RECAPITULATIF DES RESULTATS ET

RECOMMANDATIONS EN MATIERE DE POLITIQUES

Récapitulatif des Résultats

En Gambie, la croissance du PIB réel est

propulsée par ses propres valeurs antérieures

(inertie du PIB réel, par la croissance monétaire

et par l'inflation. Les résultats révèlent que la

croissance monétaire et l'inflation ont un impact

positif sur le PIB réel. Il devient également

évident, à partir des résultats, que la dépréciation

du taux de change et la croissance monétaire sont

des facteurs déterminants clés de l'inflation en

Gambie, comme le montrent les analyses de

l'évaluation des coefficients, la fonction de

réaction aux impulsions et la décomposition des

variations. La dépréciation du taux de change

réel s'explique par elle-même (inertie du taux de

change) et par l'inflation, alors que la croissance

monétaire et la croissance du PIB réel ont de très

longues conséquences d'écart type sur elle. Les

résultats suggèrent également que les variables

clés qui influencent la croissance monétaire en

Gambie sont l'inflation et la dépréciation/ ou

l'appréciation du taux de change réel.

Les résultats du Ghana indiquent que la

croissance du PIB réel est propulsée ses propres

valeurs (probablement, les facteurs traditionnels

liés à l'offre de l'économie) et par l'inflation.

Cette inflation qui a un impact négatif sur la

croissance du PIB réel, est à la fois un

phénomène monétaire et un phénomène

structurel au Ghana, comme constater à partir de

l'évaluation des coefficients et de l'analyse de la

décomposition des variations. L'inflation et

positivement liée aussi bien à la croissance

monétaire qu'à la dépréciation du taux de change.

L'existence de l'inertie de l'inflation a été

également établie. Les variations de la

dépréciation du taux de change réel s'expliquent

par toutes les variables du modèle, quand bien

même avec des écarts. Il devient également clair,

à partir des résultats, que la croissance monétaire

au Ghana est influencée par l'inflation et la

croissance du PIB réel.

En Guinée, la croissance du PIB réel est

propulsée par ses valeurs antérieures et par la

croissance monétaire. L'inflation et la croissance

monétaire ont toutes les deux un impact négatif

sur la croissance du PIB réel. L'inflation

influence positivement aussi bien la croissance

monétaire que la dépréciation du taux de change,

mais elle est négativement liée à la croissance du

PIB réel, comme constaté à partir de l'évaluation

des coefficients, de la réaction aux impulsions et

l'analyse de la décomposition des variations.

Comme dans le cas du Ghana, les variations de

la dépréciation du taux de change réel

s'expliquent par toutes les variables du modèle,

quand bien même avec certains écarts. Par

ailleurs, l'inflation et la dépréciation du taux de

change réel influencent la croissance monétaire

en Guinée.

Au Libéria, les principaux moteurs de la

croissance sont les valeurs passées de la

croissance elle-même, l'inflation, la croissance

monétaire et la dépréciation du taux de change.

Les résultats ont révélé que la croissance

monétaire et l'inflation sont positivement liées à

la croissance du PIB réel, alors qu'il a été établi

un impact négatif pour la dépréciation du taux de

change. L'inflation et positivement affectée par

la croissance monétaire et la dépréciation du taux

de change. Cette dépréciation est influencée par

toutes les quatre variables du modèle. Par

ailleurs, l'inflation et la croissance du PIB réel

semblent influencer la croissance monétaire au

Libéria.

Au Nigéria, la croissance du PIB réel est

positivement liée à la croissance monétaire et

négativement liée à l'inflation. La croissance du

PIB est influencée par ses valeurs antérieures

(probablement, les facteurs traditionnels liés à

l'offre économique). On constate que l'inflation

est à un phénomène monétaire au Nigéria. Les

principaux moteurs de la dépréciation du taux de

change sont la dépréciation elle-même, l'inflation

et la croissance monétaire. L'évaluation des

coefficients suggère que l'inflation et le taux de

change influencent la croissance monétaire au

Nigéria, alors que l'analyse de la décomposition

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47

des variations montre que le volume monétaire

n'est ajusté que pour intégrer la croissance du

PIB, quand bien même avec des écarts

importants.

En Sierra Leone, la croissance du PIB réel

s'explique par ses valeurs antérieures

(probablement, les facteurs traditionnels de

l'offre économique), par la croissance monétaire

et la dépréciation du taux de change. L'inflation

en Sierra Leone est positivement liée à la

croissance monétaire et à la dépréciation du taux

de change réel, mais négativement liée à la

croissance du PIB réel, comme constaté à partir

de l'évaluation des coefficients, de la fonction de

réaction aux impulsions et l'analyse de la

décomposition des variations. Les résultats

révèlent également l'existence de l'inertie de

l'inflation. La dépréciation du taux de change

réel s'explique par ses propres valeurs passées,

par la croissance monétaire et par l'inflation.

L'inflation et le taux de change sont les variables

clés qui influencent la croissance monétaire en

Sierra Leone.

Recommandations

Pour parvenir à une croissance durable dans un

contexte de faible inflation (croissance non

inflationniste) dans les économies de la ZMAO,

les autorités doivent mettre en oeuvre des

politiques destinées à relever les défis liés à

l'offre, en vue d'accroître la production nationale

et réaliser une croissance économique durable.

Cela est possible grâce à un accroissement

continu des infrastructures et de la fourniture

d'énergie, entre autres. En outre, les autorités

sont encouragées à maintenir la stabilité des prix

grâce à la mise en oeuvre de politiques

monétaires prudentes et au maintien de la

stabilité des taux de change. Les autorités

doivent se rendre compte que l'augmentation de

l'offre monétaire dans le court terme pour

renforcer la croissance du PIB réel pourrait

conduire à une incohérence dynamique,

provoquant une inflation à long terme sans

augmentation du PIB réel. À cet effet, des

politiques destinées à réaliser une faible inflation

sont souhaitables. Une autre implication

politique résultant de cette étude est que les

autorités doivent créer un environnement plus

propice qui permettrait d'accroître les

exportations aussi bien traditionnelles que non

traditionnelles, d'augmenter la production

nationale de biens non commercialisables et

promouvoir les activités économiques dans le

secteur du tourisme. Ces activités pourraient

conduire à l'accroissement des flux de change,

tout en contribuant à stabiliser la monnaie

nationale.

Limitations de l'étude

Il convient de dire qu'il faut se méfier de tenter

une comparaison des résultats de cette étude, en

ce sens qu'il faut garder à l'esprit que c'est la

croissance du PIB réel plutôt que la croissance

per capita du PIB réel qui a été utilisée dans

l'analyse. En outre, une période d'étude cohérente

n'a pas été utilisée, vu que celles du Ghana et de

la Guinée affichent une différence par rapport à

une couverture générale de la période 1981 T1-

2010 T4. De même, la période d'étude de chaque

pays ne coïncide pas nécessairement avec l’ère

des réformes économiques de chaque pays

choisi.

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48

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50

ANNEXE I: RESULTATS DE TESTS DE RACINE UNITAIRE

Tableau A1.1: Résultats de Tests de racine Unitaire pour la Gambie

VARIABLE ADF TEST

Null: not stationary (*)

KPSS

Null: Stationary (**)

REMARK ON ORDER

OF INTEGRATION

GAMDEP -3.034201 (0.0039) 0.081804 (0.739000) I (0)

GAMGDPG -6.772445 (0.0000) 0.127948 (0.739000) I (0)

GAMINF -2.064068 (0.0393) 0.341958 (0.739000) I (0)

GAMM2G -7.416934 (0.0000) 0.380737 (0.739000) I (0) (*) Figures in brackets are MacKinnon (1996) one-sided p-values. (**)Figures s in brackets are asymptotic critical

values at 1%.

Tableau A1.2: Résultats de Tests de racine Unitaire pour le Ghana

VARIABLE ADF TEST

Null: not stationary (*)

KPSS

Null: Stationary (**)

REMARK ON ORDER

OF INTEGRATION

GHADEP -3.309498 (0.0011) 0.064884 (0.739000) I (0)

GHAGDPG -5.415561 (0.0000) 0.111292 (0.216000) I (0)

GHAINF --5.172245 (0.0002) 0.120979 (0.216000) I (0)

GHAM2G -3.943639 (0.0025) 0.363920 (0.739000) I (0) (*)Figures in brackets are MacKinnon (1996) one-sided p-values. (**)Figures in brackets are asymptotic critical

values at 1%.

Tableau A1.3: Résultats de Tests de racine Unitaire pour la Guinée

VARIABLE ADF TEST

Null: not stationary (*)

KPSS

Null: Stationary (**)

REMARK ON ORDER

OF INTEGRATION

GUIDEP -4.388686 (0.0000) 0.090202 (0.739000) I (0)

GUIGDPG -5.017073 (0.0005) 0.111982 (0.216000) I (0)

GUIINF -2.153588 (0.0248) 0.207659 (0.739000) I (0)

GUIM2G -3.219902 (0.0872) 0.078412 ( 0.216000) I (0) (*)Figures in brackets are MacKinnon (1996) one-sided p-values. (**)Figures in brackets are asymptotic critical

values at 1%.

Tableau A1.4: Résultats de Tests de racine Unitaire pour le Liberia

VARIABLE ADF TEST

Null: not stationary (*)

KPSS

Null: Stationary (**)

REMARK ON ORDER

OF INTEGRATION

LIBDEP -2.150426 (0.0309) 0.175321 (0.739000) I (0)

LIBGDPG -2.655868 (0.0082) 0.177722 (0.739000) I (0)

LIBINF -2.810655 (0.0053) 0.100342 (0.739000) I (0)

LIBM2G -3.943639 (0.0388) 0.417319 (0.739000) I (0) (*)Figures in brackets are MacKinnon (1996) one-sided p-values. (**)Figures in brackets are asymptotic critical

values at 1%.

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51

Tableau A1.5: Résultats de Tests de racine Unitaire pour le Nigeria

VARIABLE ADF TEST

Null: not stationary (*)

KPSS

Null: Stationary (**)

REMARK ON ORDER

OF INTEGRATION

NIGDEP -3.075194 ( 0.0024) 0.105326 (0.739000) I (0)

NIGGDPG -3.490889 (0.0456) 0.083592 (0.216000) I (0)

NIGINF -2.962606 (0.0416) 0.241154 (0.739000) I (0)

NIGM2G -4.081572 (0.0090) 0.041485 (0.216000) I (0) (*)Figures in brackets are MacKinnon (1996) one-sided p-values. (**)Figures s in brackets are asymptotic critical

values at 1%.

Tableau A1.6: Résultats de Tests de racine Unitaire pour la Sierra Leone

VARIABLE ADF TEST

Null: not stationary (*)

KPSS

Null: Stationary (**)

REMARK ON ORDER

OF INTEGRATION

SIEDEP -4.163590 ( 0.0070) 0.034636 (0.216000) I (0)

SIEGDPG -2.463027 (0.0140) 0.227499 (0.739000) I (0)

SIEINF -4.465525 (0.0026) 0.123359 (0.216000) I (0)

SIEM2G -6.318682 (0.0000) 0.061508 (0.216000) I (0) (*)Figures in brackets are MacKinnon (1996) one-sided p-values. (**)Figures s in brackets are asymptotic critical

values at 1%.

ANNEXE II: RESULTATS DE TESTS D’ECART

Tableau A2.1: Résultats de Tests d’Ecart pour la Gambie

VAR Lag Order Selection Criteria

Endogenous variables: GAMM2G GAMINF GAMDEPN GAMGDPG

Exogenous variables: C

Sample: 1981:1 2010:4

Included observations: 112

Lag LogL LR FPE AIC SC HQ

0 -1576.941 NA 21414522 28.23109 28.32818 28.27048

1 -1219.462 683.0390 48145.74 22.13326 22.61870 22.33022

2 -1134.963 155.4194 14184.82 20.91005 21.78385 21.26458

3 -1112.169 40.29611 12599.67 20.78873 22.05089 21.30083

4 -1096.679 26.27775 12781.88 20.79784 22.44835 21.46750

5 -1000.953 155.5542 3104.518 19.37416 21.41304 20.20140

6 -962.4515 59.81514* 2103.623* 18.97235* 21.39958* 19.95715*

7 -958.9956 5.122147 2678.707 19.19635 22.01194 20.33872

8 -956.9182 2.930515 3517.342 19.44497 22.64891 20.74491

* indicates lag order selected by the criterion

LR: sequential modified LR test statistic (each test at 5% level)

FPE: Final prediction error

AIC: Akaike information criterion

SC: Schwarz information criterion

HQ: Hannan-Quinn information criterion

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52

Tableau A2.2: Résultats de Tests d’Ecart pour le Ghana

VAR Lag Order Selection Criteria

Endogenous variables: GHAM2G GHAINF GHADEP

GHAGDPG

Exogenous variables: C DUM2

Sample: 1983:2 2010:4

Included observations: 111

Lag LogL LR FPE AIC SC HQ

0 -1576.866 NA 29640452 28.55614 28.75142 28.63536

1 -1193.220 725.8166 39371.85 21.93189 22.51774 22.16955

2 -1107.934 155.2058 11315.63 20.68349 21.65990 21.07959

3 -1084.117 41.62558 9862.962 20.54265 21.90962 21.09719

4 -1076.544 12.68939 11551.12 20.69449 22.45202 21.40747

5 -974.8258 163.1161 2489.337 19.15001 21.29811 20.02143

6 -928.9791 70.21573* 1474.644* 18.61224* 21.15089* 19.64209*

7 -918.3644 15.49171 1657.127 18.70927 21.63849 19.89757

8 -911.8051 9.100223 2016.515 18.87937 22.19916 20.22611

* indicates lag order selected by the criterion

LR: sequential modified LR test statistic (each test at 5% level)

FPE: Final prediction error

AIC: Akaike information criterion

SC: Schwarz information criterion

HQ: Hannan-Quinn information criterion

Tableau A2.3: Résultats de Tests d’Ecart pour la Guinée

VAR Lag Order Selection Criteria

Endogenous variables: GUIM2G GUIINF GUIDEP

GUIGDPG

Exogenous variables: C

Sample: 1988:1 2010:4

Included observations: 84

Lag LogL LR FPE AIC SC HQ

0 -1142.365 NA 8392888. 27.29440 27.41015 27.34093

1 -822.0594 602.4792 5991.448 20.04903 20.62780 20.28169

2 -756.7247 116.6691 1856.024 18.87440 19.91618* 19.29318

3 -743.5622 22.25091 1999.151 18.94196 20.44675 19.54687

4 -735.9517 12.14049 2472.200 19.14171 21.10951 19.93275

5 -679.7187 84.34955 968.3298 18.18378 20.61460 19.16095

6 -616.5658 88.71474* 325.0153* 17.06109* 19.95492 18.22439*

7 -607.6815 11.63426 402.3479 17.23051 20.58735 18.57993

8 -599.3058 10.17050 512.3819 17.41204 21.23190 18.94759

* indicates lag order selected by the criterion

LR: sequential modified LR test statistic (each test at 5% level)

FPE: Final prediction error

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53

AIC: Akaike information criterion

SC: Schwarz information criterion

HQ: Hannan-Quinn information criterion

Tableau A2.4: Résultats de Tests d’Ecart pour le Liberia

VAR Lag Order Selection Criteria

Endogenous variables: LIBM2G LIBINF LIBDEP

LIBGDP

Exogenous variables: C DUM DUM2

Sample: 1981:1 2010:4

Included observations: 112

Lag LogL LR FPE AIC SC HQ

0 -1790.045 NA 1.11e+09 32.17938 32.47065 32.29756

1 -1465.119 609.2361 4465937. 26.66285 27.34247 26.93859

2 -1401.002 115.6401 1894832. 25.80361 26.87159 26.23692

3 -1383.138 30.94363 1840013. 25.77032 27.22665 26.36120

4 -1368.374 24.51856 1893864. 25.79239 27.63709 26.54084

5 -1210.050 251.6221 150704.7 23.25089 25.48394 24.15691

6 -1119.686 137.1588* 40545.54* 21.92297* 24.54438* 22.98656*

7 -1106.204 19.50102 43291.82 21.96793 24.97770 23.18909

8 -1098.006 11.27313 51135.87 22.10724 25.50536 23.48597

* indicates lag order selected by the criterion

LR: sequential modified LR test statistic (each test at 5% level)

FPE: Final prediction error

AIC: Akaike information criterion

SC: Schwarz information criterion

HQ: Hannan-Quinn information criterion

Tableau A2.5: Résultats de Tests d’Ecart pour le Nigeria

VAR Lag Order Selection Criteria

Endogenous variables: NIGM2G NIGINF NIGDEP

NIGGDPG

Exogenous variables: C

Sample: 1981:1 2010:4

Included observations: 112

Lag LogL LR FPE AIC SC HQ

0 -1852.655 NA 2.94e+09 33.15455 33.25164 33.19394

1 -1419.945 826.7846 1727236. 25.71330 26.19875 25.91026

2 -1336.943 152.6653 522673.1 24.51683 25.39063 24.87136

3 -1326.345 18.73556 577228.1 24.61330 25.87546 25.12540

4 -1322.847 5.932830 725421.7 24.83656 26.48708 25.50623

5 -1225.594 158.0375 171450.3 23.38560 25.42447 24.21283

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54

6 -1183.282 65.73398* 108534.0* 22.91575* 25.34298* 23.90055*

7 -1179.482 5.632438 137357.7 23.13360 25.94919 24.27598

8 -1175.901 5.051503 175583.0 23.35537 26.55932 24.65532

* indicates lag order selected by the criterion

LR: sequential modified LR test statistic (each test at 5% level)

FPE: Final prediction error

AIC: Akaike information criterion

SC: Schwarz information criterion

HQ: Hannan-Quinn information criterion

Tableau A2.6: Résultats de Tests d’Ecart pour la Sierra Leone

VAR Lag Order Selection Criteria

Endogenous variables: SIEM2G SIEINF SIEDEP

SIEGDPG

Exogenous variables: C DUM

Sample: 1981:1 2010:4

Included observations: 112

Lag LogL LR FPE AIC SC HQ

0 -1989.467 NA 3.64e+10 35.66906 35.86324 35.74785

1 -1541.983 847.0235 16401627 27.96399 28.54652 28.20034

2 -1453.761 160.6906 4523081. 26.67431 27.64520* 27.06823

3 -1438.318 27.02561 4583609. 26.68425 28.04350 27.23574

4 -1431.286 11.80413 5411963. 26.84439 28.59199 27.55345

5 -1373.740 92.48380 2601728. 26.10250 28.23847 26.96913

6 -1347.019 41.03660* 2178227.* 25.91105* 28.43537 26.93524*

7 -1341.811 7.625579 2692101. 26.10377 29.01644 27.28553

8 -1336.798 6.981906 3360098. 26.29997 29.60100 27.63930

* indicates lag order selected by the criterion

LR: sequential modified LR test statistic (each test at 5% level)

FPE: Final prediction error

AIC: Akaike information criterion

SC: Schwarz information criterion

HQ: Hannan-Quinn information criterion

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55

ANNEXE III: RESULTATS DE MODELE VAR SANS RESTRICTION

Tableau A3.1: Résultats de Modèle VAR sans Restriction pour la Gambie

Vector Autoregression Estimates

Sample (adjusted): 1982:3 2010:4

Included observations: 114 after adjustments

Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]

GAMM2G GAMINF GAMDEP GAMGDPG

GAMM2G(-1) 1.352853 0.076997 0.170012 0.006561

(0.11393) (0.06477) (0.17887) (0.02650)

[ 11.8741] [ 1.18873] [ 0.95047] [ 0.24756]

GAMM2G(-2) -0.420316 -0.009581 -0.033939 0.000507

(0.16911) (0.09614) (0.26549) (0.03934)

[-2.48550] [-0.09966] [-0.12783] [ 0.01288]

GAMM2G(-3) -0.037759 -0.021086 -0.008553 -0.002710

(0.15041) (0.08551) (0.23614) (0.03499)

[-0.25103] [-0.24658] [-0.03622] [-0.07747]

GAMM2G(-4) -1.152066 0.187402 -0.108770 0.069268

(0.15047) (0.08554) (0.23624) (0.03500)

[-7.65638] [ 2.19068] [-0.46043] [ 1.97903]

GAMM2G(-5) 1.498841 -0.223551 0.287522 -0.077903

(0.18483) (0.10508) (0.29018) (0.04299)

[ 8.10909] [-2.12742] [ 0.99083] [-1.81195]

GAMM2G(-6) -0.543090 0.079150 -0.048393 0.019670

(0.13617) (0.07741) (0.21378) (0.03167)

[-3.98832] [ 1.02242] [-0.22637] [ 0.62099]

GAMINF(-1) 0.044063 1.574040 0.109371 -0.032627

(0.22294) (0.12674) (0.35001) (0.05186)

[ 0.19764] [ 12.4190] [ 0.31248] [-0.62916]

GAMINF(-2) 0.034067 -0.472184 -0.241819 0.020996

(0.38368) (0.21813) (0.60236) (0.08925)

[ 0.08879] [-2.16474] [-0.40145] [ 0.23526]

GAMINF(-3) -0.024535 -0.099125 0.026841 0.003600

(0.37161) (0.21126) (0.58341) (0.08644)

[-0.06602] [-0.46920] [ 0.04601] [ 0.04164]

GAMINF(-4) -1.039851 -0.315918 -0.219926 0.132331

(0.37167) (0.21130) (0.58351) (0.08645)

[-2.79777] [-1.49511] [-0.37690] [ 1.53065]

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56

GAMINF(-5) 1.343484 0.510620 0.548787 -0.174224

(0.39368) (0.22381) (0.61807) (0.09157)

[ 3.41260] [ 2.28145] [ 0.88790] [-1.90254]

GAMINF(-6) -0.440657 -0.231924 -0.319084 0.056535

(0.24045) (0.13670) (0.37750) (0.05593)

[-1.83261] [-1.69658] [-0.84525] [ 1.01079]

GAMDEP(-1) 0.076502 -0.061764 1.181323 0.018206

(0.06716) (0.03818) (0.10544) (0.01562)

[ 1.13913] [-1.61769] [ 11.2041] [ 1.16541]

GAMDEP(-2) -0.002863 0.015925 -0.359957 -0.014806

(0.08676) (0.04933) (0.13622) (0.02018)

[-0.03299] [ 0.32286] [-2.64254] [-0.73363]

GAMDEP(-3) -0.005896 0.011123 -0.030248 -0.001249

(0.07531) (0.04282) (0.11824) (0.01752)

[-0.07829] [ 0.25978] [-0.25583] [-0.07129]

GAMDEP(-4) 0.136103 -0.059868 -0.823395 0.001804

(0.07528) (0.04280) (0.11819) (0.01751)

[ 1.80784] [-1.39877] [-6.96644] [ 0.10299]

GAMDEP(-5) -0.126624 0.038339 0.913879 0.010292

(0.09017) (0.05126) (0.14156) (0.02097)

[-1.40434] [ 0.74793] [ 6.45584] [ 0.49070]

GAMDEP(-6) 0.069588 -0.009363 -0.353981 -0.009462

(0.06069) (0.03450) (0.09527) (0.01412)

[ 1.14671] [-0.27138] [-3.71542] [-0.67031]

GAMGDPG(-1) 0.471964 -0.074069 0.534161 1.315574

(0.43773) (0.24885) (0.68722) (0.10182)

[ 1.07821] [-0.29764] [ 0.77728] [ 12.9207]

GAMGDPG(-2) -0.224307 0.039155 -0.151153 -0.357920

(0.66280) (0.37681) (1.04058) (0.15417)

[-0.33842] [ 0.10391] [-0.14526] [-2.32153]

GAMGDPG(-3) -0.074187 0.014600 0.017850 -0.058757

(0.62662) (0.35624) (0.98377) (0.14576)

[-0.11839] [ 0.04098] [ 0.01814] [-0.40312]

GAMGDPG(-4) -0.406678 -0.176258 -2.708827 -0.494718

(0.62613) (0.35596) (0.98301) (0.14564)

[-0.64951] [-0.49515] [-2.75565] [-3.39676]

GAMGDPG(-5) 1.037088 0.103288 3.601600 0.666684

(0.67032) (0.38109) (1.05239) (0.15592)

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57

[ 1.54714] [ 0.27103] [ 3.42231] [ 4.27572]

GAMGDPG(-6) -0.531543 0.023697 -0.900460 -0.316830

(0.39706) (0.22573) (0.62337) (0.09236)

[-1.33869] [ 0.10498] [-1.44449] [-3.43039]

C 2.436240 -0.197057 -2.402334 0.672314

(1.24477) (0.70767) (1.95425) (0.28954)

[ 1.95718] [-0.27846] [-1.22929] [ 2.32197]

R-squared 0.928587 0.967579 0.908138 0.906202

Adj. R-squared 0.909330 0.958836 0.883366 0.880908

Sum sq. resids 1360.552 439.7401 3353.488 73.61516

S.E. equation 3.909873 2.222813 6.138374 0.909471

F-statistic 48.21996 110.6727 36.66009 35.82705

Log likelihood -303.0875 -238.7082 -354.5078 -136.8302

Akaike AIC 5.755921 4.626459 6.658031 2.839126

Schwarz SC 6.355965 5.226502 7.258075 3.439170

Mean dependent 8.654159 9.915581 0.514601 3.382555

S.D. dependent 12.98467 10.95586 17.97383 2.635409

Determinant resid covariance (dof adj.) 1355.622

Determinant resid covariance 503.5924

Log likelihood -1001.677

Akaike information criterion 19.32766

Schwarz criterion 21.72784

Tableau A3.2: Résultats de Modèle VAR sans Restriction pour le Ghana

Vector Autoregression Estimates

Sample: 1983:2 2010:4

Included observations: 111

Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]

GHAM2G GHAINF GHADEP GHAGDPG

GHAM2G(-1) 1.326941 -0.007183 -0.012370 0.002161

(0.16173) (0.10943) (0.20019) (0.01884)

[ 8.20457] [-0.06564] [-0.06179] [ 0.11473]

GHAM2G(-2) -0.485384 0.193194 0.028512 -0.010528

(0.24392) (0.16505) (0.30192) (0.02841)

[-1.98991] [ 1.17053] [ 0.09444] [-0.37059]

GHAM2G(-3) -0.028508 -0.048757 0.017770 0.003786

(0.22798) (0.15426) (0.28218) (0.02655)

[-0.12505] [-0.31607] [ 0.06298] [ 0.14260]

GHAM2G(-4) -0.595806 -0.102371 -0.517477 0.037383

(0.22778) (0.15413) (0.28194) (0.02653)

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58

[-2.61569] [-0.66420] [-1.83543] [ 1.40910]

GHAM2G(-5) 0.790006 0.116188 0.699525 -0.050734

(0.24031) (0.16260) (0.29744) (0.02799)

[ 3.28748] [ 0.71456] [ 2.35180] [-1.81263]

GHAM2G(-6) -0.376650 -0.023832 -0.229040 0.017034

(0.15826) (0.10708) (0.19588) (0.01843)

[-2.37998] [-0.22256] [-1.16926] [ 0.92411]

GHAINF(-1) 0.024215 1.273622 -0.190204 -0.010793

(0.14373) (0.09725) (0.17790) (0.01674)

[ 0.16848] [ 13.0959] [-1.06915] [-0.64472]

GHAINF(-2) -0.146812 -0.078887 0.141808 -0.008060

(0.21417) (0.14492) (0.26509) (0.02494)

[-0.68549] [-0.54436] [ 0.53494] [-0.32312]

GHAINF(-3) 0.004906 -0.094403 0.018723 0.005112

(0.20921) (0.14156) (0.25895) (0.02437)

[ 0.02345] [-0.66688] [ 0.07230] [ 0.20979]

GHAINF(-4) 0.111236 -0.767849 -0.597238 0.083133

(0.20875) (0.14125) (0.25839) (0.02431)

[ 0.53286] [-5.43606] [-2.31142] [ 3.41920]

GHAINF(-5) -0.163065 0.979629 0.687844 -0.125114

(0.22514) (0.15234) (0.27867) (0.02622)

[-0.72428] [ 6.43056] [ 2.46831] [-4.77127]

GHAINF(-6) 0.017102 -0.367488 -0.199097 0.047913

(0.15143) (0.10247) (0.18744) (0.01764)

[ 0.11294] [-3.58641] [-1.06220] [ 2.71651]

GHADEP(-1) 0.009706 -0.024988 1.335123 -0.006219

(0.11259) (0.07618) (0.13936) (0.01311)

[ 0.08620] [-0.32800] [ 9.58028] [-0.47426]

GHADEP(-2) 0.030793 -0.039590 -0.357238 0.010742

(0.17155) (0.11608) (0.21234) (0.01998)

[ 0.17950] [-0.34106] [-1.68240] [ 0.53760]

GHADEP(-3) -0.011613 0.025718 -0.063278 -0.004470

(0.16114) (0.10904) (0.19946) (0.01877)

[-0.07206] [ 0.23586] [-0.31725] [-0.23815]

GHADEP(-4) -0.199283 0.248610 -0.332712 -0.016941

(0.16104) (0.10896) (0.19932) (0.01876)

[-1.23751] [ 2.28160] [-1.66921] [-0.90322]

Page 62: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

59

GHADEP(-5) 0.239698 -0.353882 0.421449 0.018512

(0.16407) (0.11102) (0.20308) (0.01911)

[ 1.46093] [-3.18762] [ 2.07527] [ 0.96871]

GHADEP(-6) -0.043918 0.159708 -0.157148 -0.004359

(0.09930) (0.06719) (0.12291) (0.01157)

[-0.44226] [ 2.37688] [-1.27853] [-0.37687]

GHAGDP(-1) 0.741033 -0.689929 -0.126818 1.449271

(0.94555) (0.63980) (1.17037) (0.11013)

[ 0.78370] [-1.07835] [-0.10836] [ 13.1597]

GHAGDP(-2) -0.946798 1.398720 0.350114 -0.519877

(1.17850) (0.79742) (1.45870) (0.13726)

[-0.80339] [ 1.75405] [ 0.24002] [-3.78749]

GHAGDP(-3) -0.074548 -0.153211 -0.243420 -0.042222

(0.99079) (0.67041) (1.22636) (0.11540)

[-0.07524] [-0.22853] [-0.19849] [-0.36588]

GHAGDP(-4) 2.314336 -2.669674 -1.723822 -0.369864

(0.98988) (0.66979) (1.22523) (0.11529)

[ 2.33799] [-3.98582] [-1.40693] [-3.20806]

GHAGDP(-5) -2.872778 2.964740 1.510859 0.441243

(1.10416) (0.74712) (1.36668) (0.12860)

[-2.60179] [ 3.96824] [ 1.10550] [ 3.43107]

GHAGDP(-6) 0.704249 -0.591773 -0.710939 -0.170141

(0.73727) (0.49887) (0.91257) (0.08587)

[ 0.95521] [-1.18623] [-0.77905] [-1.98136]

C 9.077126 -1.792027 8.468610 1.288684

(4.01742) (2.71835) (4.97259) (0.46791)

[ 2.25944] [-0.65923] [ 1.70306] [ 2.75412]

R-squared 0.930561 0.982091 0.940474 0.943976

Adj. R-squared 0.911182 0.977093 0.923862 0.928341

Sum sq. resids 1903.965 871.7152 2916.961 25.82816

S.E. equation 4.705224 3.183744 5.823930 0.548021

F-statistic 48.02038 196.4991 56.61456 60.37710

Log likelihood -315.2423 -271.8839 -338.9188 -76.57957

Akaike AIC 6.130491 5.349260 6.557095 1.830263

Schwarz SC 6.740746 5.959515 7.167350 2.440517

Mean dependent 11.81116 26.55562 4.977856 4.889433

S.D. dependent 15.78811 21.03545 21.10649 2.047210

Determinant resid covariance (dof adj.) 617.0992

Determinant resid covariance 222.3601

Log likelihood -929.9473

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60

Akaike information criterion 18.55761

Schwarz criterion 20.99863

Tableau A3.3: Résultats de Modèle VAR sans Restriction pour la Guinée

Vector Autoregression Estimates

Sample (adjusted): 1989:3 2010:4

Included observations: 86 after adjustments

Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]

GUIM2G GUIINF GUIDEP GUIGDPG

GUIM2G(-1) 1.770926 -0.004230 0.094830 0.004881

(0.12306) (0.06497) (0.21824) (0.02220)

[ 14.3911] [-0.06511] [ 0.43453] [ 0.21984]

GUIM2G(-2) -0.772115 0.045748 -0.153185 -0.012847

(0.18017) (0.09512) (0.31952) (0.03251)

[-4.28555] [ 0.48093] [-0.47942] [-0.39521]

GUIM2G(-3) -0.034791 -0.008062 0.027692 0.002504

(0.15067) (0.07955) (0.26721) (0.02718)

[-0.23091] [-0.10135] [ 0.10364] [ 0.09210]

GUIM2G(-4) -0.984181 -0.106170 -0.577660 -0.041580

(0.15070) (0.07957) (0.26727) (0.02719)

[-6.53061] [-1.33433] [-2.16134] [-1.52920]

GUIM2G(-5) 1.664696 0.145422 0.897260 0.062803

(0.18860) (0.09957) (0.33447) (0.03403)

[ 8.82680] [ 1.46043] [ 2.68262] [ 1.84563]

GUIM2G(-6) -0.794526 -0.012786 -0.435703 -0.034073

(0.14264) (0.07531) (0.25297) (0.02574)

[-5.57019] [-0.16978] [-1.72236] [-1.32393]

GUIINF(-1) -0.040392 1.651103 0.387745 0.003578

(0.22701) (0.11986) (0.40260) (0.04096)

[-0.17793] [ 13.7755] [ 0.96309] [ 0.08735]

GUIINF(-2) 0.127090 -0.553850 -0.368374 -0.017555

(0.37923) (0.20022) (0.67255) (0.06842)

[ 0.33513] [-2.76615] [-0.54772] [-0.25657]

GUIINF(-3) -0.088041 -0.079206 -0.024757 0.003166

(0.35794) (0.18898) (0.63479) (0.06458)

[-0.24597] [-0.41912] [-0.03900] [ 0.04903]

GUIINF(-4) 0.200802 -0.767552 -1.076924 -0.046552

(0.35812) (0.18908) (0.63512) (0.06461)

Page 64: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

61

[ 0.56071] [-4.05940] [-1.69562] [-0.72045]

GUIINF(-5) -0.609010 1.246384 1.830394 0.069157

(0.38044) (0.20086) (0.67470) (0.06864)

[-1.60082] [ 6.20515] [ 2.71291] [ 1.00752]

GUIINF(-6) 0.309403 -0.542383 -1.010789 -0.035745

(0.22827) (0.12052) (0.40484) (0.04119)

[ 1.35541] [-4.50023] [-2.49678] [-0.86787]

GUIDEP(-1) -0.076763 0.023621 1.406718 -0.002064

(0.08121) (0.04288) (0.14402) (0.01465)

[-0.94524] [ 0.55089] [ 9.76718] [-0.14087]

GUIDEP(-2) 0.048648 -0.031645 -0.444431 0.003041

(0.12597) (0.06651) (0.22340) (0.02273)

[ 0.38619] [-0.47580] [-1.98937] [ 0.13382]

GUIDEP(-3) 0.002461 0.003936 -0.050783 1.14E-06

(0.11620) (0.06135) (0.20607) (0.02096)

[ 0.02118] [ 0.06415] [-0.24644] [ 5.5e-05]

GUIDEP(-4) 0.090667 0.064835 -0.555305 -0.007180

(0.11617) (0.06133) (0.20602) (0.02096)

[ 0.78049] [ 1.05707] [-2.69538] [-0.34258]

GUIDEP(-5) -0.175995 -0.090860 0.726912 0.003483

(0.12532) (0.06617) (0.22225) (0.02261)

[-1.40436] [-1.37320] [ 3.27064] [ 0.15402]

GUIDEP(-6) 0.058297 0.025790 -0.314557 0.006450

(0.08248) (0.04355) (0.14628) (0.01488)

[ 0.70679] [ 0.59222] [-2.15039] [ 0.43340]

GUIGDPG(-1) 0.208119 -0.569358 -1.360010 1.279401

(0.85933) (0.45371) (1.52400) (0.15505)

[ 0.24219] [-1.25490] [-0.89240] [ 8.25176]

GUIGDPG(-2) -1.236101 0.498552 -0.144935 -0.329537

(1.27508) (0.67322) (2.26133) (0.23006)

[-0.96943] [ 0.74055] [-0.06409] [-1.43240]

GUIGDPG(-3) 0.183726 0.007040 0.009675 -0.080887

(1.16420) (0.61467) (2.06468) (0.21005)

[ 0.15781] [ 0.01145] [ 0.00469] [-0.38508]

GUIGDPG(-4) 2.059372 -0.106614 4.957659 -0.398154

(1.16422) (0.61468) (2.06472) (0.21006)

[ 1.76889] [-0.17344] [ 2.40113] [-1.89546]

Page 65: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

62

GUIGDPG(-5) -3.237873 -0.387818 -8.575158 0.374725

(1.24375) (0.65667) (2.20577) (0.22441)

[-2.60332] [-0.59058] [-3.88761] [ 1.66985]

GUIGDPG(-6) 1.010309 0.421733 3.365863 -0.141942

(0.82955) (0.43799) (1.47119) (0.14967)

[ 1.21790] [ 0.96289] [ 2.28785] [-0.94834]

C 6.441943 0.593195 11.05085 1.480796

(3.82173) (2.01780) (6.77778) (0.68955)

[ 1.68561] [ 0.29398] [ 1.63045] [ 2.14749]

R-squared 0.960664 0.980475 0.930896 0.917875

Adj. R-squared 0.945187 0.972792 0.903708 0.885564

Sum sq. resids 600.0114 167.2610 1887.183 19.53283

S.E. equation 3.136280 1.655893 5.562142 0.565871

F-statistic 62.07251 127.6301 34.23869 28.40728

Log likelihood -205.5606 -150.6327 -254.8339 -58.29194

Akaike AIC 5.361874 4.084480 6.507766 1.937022

Schwarz SC 6.075347 4.797954 7.221239 2.650495

Mean dependent 10.49802 12.80273 0.307808 3.330959

S.D. dependent 13.39599 10.03892 17.92446 1.672772

Determinant resid covariance (dof adj.) 104.8043

Determinant resid covariance 26.52802

Log likelihood -629.0775

Akaike information criterion 16.95529

Schwarz criterion 19.80918

Tableau A3.4: Résultats de Modèle VAR sans Restriction pour le Liberia

Vector Autoregression Estimates

Sample (adjusted): 1982:3 2010:4

Included observations: 114 after adjustments

Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]

LIBM2G LIBINF LIBDEP LIBGDP

LIBM2G(-1) 1.607650 0.015840 0.058577 -0.026660

(0.11002) (0.03356) (0.09378) (0.11842)

[ 14.6128] [ 0.47195] [ 0.62462] [-0.22513]

LIBM2G(-2) -0.616148 -0.019830 -0.068385 0.020704

(0.15205) (0.04639) (0.12961) (0.16367)

[-4.05216] [-0.42747] [-0.52761] [ 0.12650]

LIBM2G(-3) -0.030264 -0.002082 0.007269 0.008867

(0.12686) (0.03870) (0.10814) (0.13655)

[-0.23856] [-0.05380] [ 0.06722] [ 0.06493]

Page 66: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

63

LIBM2G(-4) -0.623769 0.131939 0.141306 -0.420596

(0.12702) (0.03875) (0.10827) (0.13672)

[-4.91093] [ 3.40489] [ 1.30511] [-3.07637]

LIBM2G(-5) 1.013934 -0.190333 -0.108006 0.687048

(0.15440) (0.04710) (0.13161) (0.16619)

[ 6.56692] [-4.04069] [-0.82063] [ 4.13403]

LIBM2G(-6) -0.435399 0.061399 0.029345 -0.254294

(0.10416) (0.03178) (0.08879) (0.11212)

[-4.18002] [ 1.93215] [ 0.33050] [-2.26810]

LIBINF(-1) 0.146938 1.559118 -0.483679 0.132449

(0.34803) (0.10618) (0.29667) (0.37462)

[ 0.42220] [ 14.6842] [-1.63037] [ 0.35356]

LIBINF(-2) -0.107758 -0.559263 0.504012 -0.063504

(0.48459) (0.14784) (0.41307) (0.52161)

[-0.22237] [-3.78294] [ 1.22015] [-0.12175]

LIBINF(-3) -0.006930 -0.040840 -0.012752 0.031677

(0.39868) (0.12163) (0.33984) (0.42913)

[-0.01738] [-0.33578] [-0.03752] [ 0.07382]

LIBINF(-4) -2.113708 -0.758516 -1.087113 0.592457

(0.39900) (0.12173) (0.34012) (0.42948)

[-5.29748] [-6.23130] [-3.19629] [ 1.37948]

LIBINF(-5) 3.421990 1.153783 1.183841 -1.148502

(0.46504) (0.14187) (0.39641) (0.50056)

[ 7.35849] [ 8.13249] [ 2.98642] [-2.29443]

LIBINF(-6) -1.532018 -0.490392 -0.445938 0.566619

(0.30329) (0.09253) (0.25853) (0.32645)

[-5.05137] [-5.30002] [-1.72491] [ 1.73568]

LIBDEP(-1) -0.163697 -0.038318 1.337199 -0.145273

(0.13827) (0.04218) (0.11786) (0.14883)

[-1.18389] [-0.90838] [ 11.3453] [-0.97610]

LIBDEP(-2) 0.080111 0.030841 -0.520300 0.084425

(0.17877) (0.05454) (0.15239) (0.19243)

[ 0.44812] [ 0.56548] [-3.41429] [ 0.43874]

LIBDEP(-3) 0.012839 0.003314 -0.020235 -0.021086

(0.14025) (0.04279) (0.11955) (0.15096)

[ 0.09154] [ 0.07745] [-0.16926] [-0.13968]

LIBDEP(-4) -0.048659 -0.070131 -0.817840 0.084095

(0.14032) (0.04281) (0.11961) (0.15104)

Page 67: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

64

[-0.34677] [-1.63822] [-6.83737] [ 0.55677]

LIBDEP(-5) -0.025922 0.083802 1.070750 -0.262524

(0.17443) (0.05321) (0.14869) (0.18775)

[-0.14861] [ 1.57479] [ 7.20134] [-1.39824]

LIBDEP(-6) 0.026390 -0.023042 -0.493354 0.076355

(0.12568) (0.03834) (0.10714) (0.13528)

[ 0.20997] [-0.60095] [-4.60495] [ 0.56440]

LIBGDP(-1) 0.044278 0.012451 -0.043942 1.660614

(0.10308) (0.03145) (0.08787) (0.11096)

[ 0.42953] [ 0.39591] [-0.50007] [ 14.9663]

LIBGDP(-2) -0.015266 -0.019000 0.113479 -0.595872

(0.13787) (0.04206) (0.11753) (0.14841)

[-0.11073] [-0.45171] [ 0.96556] [-4.01517]

LIBGDP(-3) -0.007385 0.002265 -0.013985 -0.033996

(0.10126) (0.03089) (0.08632) (0.10900)

[-0.07293] [ 0.07333] [-0.16202] [-0.31189]

LIBGDP(-4) 0.286868 -0.079536 0.353100 -0.761948

(0.10139) (0.03093) (0.08642) (0.10913)

[ 2.82947] [-2.57145] [ 4.08571] [-6.98204]

LIBGDP(-5) -0.338325 0.146823 -0.564318 1.313103

(0.15000) (0.04576) (0.12787) (0.16146)

[-2.25545] [ 3.20836] [-4.41338] [ 8.13266]

LIBGDP(-6) 0.095392 -0.072515 0.301669 -0.523735

(0.13136) (0.04008) (0.11197) (0.14139)

[ 0.72618] [-1.80947] [ 2.69410] [-3.70409]

C 2.877098 0.371830 0.562996 -0.089380

(1.22213) (0.37284) (1.04177) (1.31548)

[ 2.35417] [ 0.99728] [ 0.54043] [-0.06795]

DUM -0.547586 0.076887 1.587803 0.992638

(1.57141) (0.47940) (1.33950) (1.69144)

[-0.34847] [ 0.16038] [ 1.18537] [ 0.58686]

DUM2 0.062823 -0.118265 0.262576 0.100027

(0.51370) (0.15672) (0.43789) (0.55294)

[ 0.12229] [-0.75463] [ 0.59964] [ 0.18090]

R-squared 0.964512 0.958659 0.965859 0.966260

Adj. R-squared 0.953906 0.946304 0.955656 0.956177

Sum sq. resids 2424.811 225.6830 1761.907 2809.379

S.E. equation 5.279336 1.610608 4.500201 5.682579

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65

F-statistic 90.94293 77.59435 94.66281 95.82950

Log likelihood -336.0257 -200.6862 -317.8224 -344.4166

Akaike AIC 6.368872 3.994494 6.049515 6.516081

Schwarz SC 7.016919 4.642541 6.697562 7.164128

Mean dependent 22.15625 1.438662 5.407259 1.835548

S.D. dependent 24.58994 6.950567 21.37038 27.14535

Determinant resid covariance (dof adj.) 16327.08

Determinant resid covariance 5538.166

Log likelihood -1138.343

Akaike information criterion 21.86566

Schwarz criterion 24.45785

Tableau A3.5: Résultats de Modèle VAR sans Restriction pour le Nigeria

Vector Autoregression Estimates

Sample (adjusted): 1982:3 2010:4

Included observations: 114 after adjustments

Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]

NIGM2G NIGINF NIGDEP NIGGDPG

NIGM2G(-1) 1.523387 0.037418 0.122959 -0.025972

(0.11903) (0.13152) (0.24743) (0.07839)

[ 12.7980] [ 0.28449] [ 0.49696] [-0.33132]

NIGM2G(-2) -0.512895 -0.012206 -0.129668 0.003071

(0.16712) (0.18465) (0.34738) (0.11006)

[-3.06905] [-0.06610] [-0.37328] [ 0.02790]

NIGM2G(-3) -0.031807 -0.018601 -0.008871 0.001636

(0.14114) (0.15596) (0.29339) (0.09295)

[-0.22535] [-0.11927] [-0.03024] [ 0.01760]

NIGM2G(-4) -0.612738 0.112583 -0.540567 0.290776

(0.14112) (0.15593) (0.29335) (0.09294)

[-4.34181] [ 0.72199] [-1.84276] [ 3.12866]

NIGM2G(-5) 0.922353 -0.154381 0.934899 -0.484512

(0.15794) (0.17451) (0.32829) (0.10401)

[ 5.83999] [-0.88465] [ 2.84776] [-4.65824]

NIGM2G(-6) -0.402403 0.067845 -0.482611 0.201345

(0.10325) (0.11409) (0.21462) (0.06800)

[-3.89733] [ 0.59469] [-2.24868] [ 2.96108]

NIGINF(-1) 0.101417 1.437551 -0.046058 -0.001410

(0.11607) (0.12825) (0.24126) (0.07644)

[ 0.87379] [ 11.2094] [-0.19091] [-0.01844]

Page 69: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

66

NIGINF(-2) -0.130272 -0.304983 -0.129106 -0.023042

(0.19094) (0.21097) (0.39689) (0.12574)

[-0.68228] [-1.44560] [-0.32530] [-0.18324]

NIGINF(-3) 0.031684 -0.115121 0.033786 0.006915

(0.18045) (0.19938) (0.37508) (0.11884)

[ 0.17558] [-0.57739] [ 0.09008] [ 0.05819]

NIGINF(-4) -0.372613 -0.366174 0.045557 0.204164

(0.18052) (0.19946) (0.37523) (0.11888)

[-2.06411] [-1.83580] [ 0.12141] [ 1.71735]

NIGINF(-5) 0.683195 0.407655 0.069464 -0.294559

(0.19444) (0.21484) (0.40416) (0.12805)

[ 3.51370] [ 1.89747] [ 0.17187] [-2.30036]

NIGINF(-6) -0.336742 -0.100139 -0.212657 0.093348

(0.12585) (0.13905) (0.26159) (0.08288)

[-2.67582] [-0.72015] [-0.81295] [ 1.12634]

NIGDEP(-1) 0.013779 -0.022715 1.424583 -0.012892

(0.04936) (0.05454) (0.10261) (0.03251)

[ 0.27914] [-0.41646] [ 13.8839] [-0.39658]

NIGDEP(-2) -0.011521 0.029810 -0.436759 0.008745

(0.06974) (0.07706) (0.14497) (0.04593)

[-0.16519] [ 0.38683] [-3.01279] [ 0.19039]

NIGDEP(-3) -0.006744 0.004184 -0.052810 -0.000568

(0.06146) (0.06791) (0.12776) (0.04048)

[-0.10973] [ 0.06161] [-0.41335] [-0.01403]

NIGDEP(-4) 0.134877 -0.098400 -0.663819 -0.027162

(0.06147) (0.06792) (0.12777) (0.04048)

[ 2.19432] [-1.44885] [-5.19561] [-0.67101]

NIGDEP(-5) -0.183488 0.110627 0.896801 0.036833

(0.07220) (0.07978) (0.15008) (0.04755)

[-2.54137] [ 1.38670] [ 5.97556] [ 0.77464]

NIGDEP(-6) 0.046907 -0.001445 -0.362997 -0.015826

(0.04977) (0.05499) (0.10346) (0.03278)

[ 0.94244] [-0.02628] [-3.50867] [-0.48282]

NIGGDP(-1) 0.022848 -0.053758 -0.122547 1.525200

(0.15054) (0.16633) (0.31291) (0.09914)

[ 0.15178] [-0.32320] [-0.39164] [ 15.3848]

NIGGDP(-2) 0.065367 0.005724 0.114418 -0.486843

(0.22134) (0.24456) (0.46008) (0.14576)

Page 70: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

67

[ 0.29533] [ 0.02341] [ 0.24869] [-3.33995]

NIGGDP(-3) -0.002418 0.001986 0.009457 -0.057460

(0.19531) (0.21581) (0.40598) (0.12862)

[-0.01238] [ 0.00920] [ 0.02329] [-0.44673]

NIGGDP(-4) -0.728546 0.088100 0.196552 -0.790452

(0.19533) (0.21583) (0.40601) (0.12864)

[-3.72985] [ 0.40820] [ 0.48410] [-6.14489]

NIGGDP(-5) 1.109158 -0.157934 -0.275356 1.141993

(0.22988) (0.25400) (0.47784) (0.15139)

[ 4.82491] [-0.62178] [-0.57625] [ 7.54332]

NIGGDP(-6) -0.328128 0.027321 0.062935 -0.442253

(0.16466) (0.18194) (0.34226) (0.10844)

[-1.99280] [ 0.15017] [ 0.18388] [-4.07844]

C 0.795489 1.029840 5.337086 0.784991

(1.02596) (1.13362) (2.13258) (0.67566)

[ 0.77536] [ 0.90846] [ 2.50264] [ 1.16182]

R-squared 0.969995 0.964118 0.942779 0.928603

Adj. R-squared 0.961904 0.954442 0.927349 0.909350

Sum sq. resids 1246.371 1521.671 5385.177 540.5557

S.E. equation 3.742215 4.134903 7.778664 2.464479

F-statistic 119.8833 99.63969 61.09938 48.23161

Log likelihood -298.0912 -309.4668 -381.5058 -250.4737

Akaike AIC 5.668267 5.867839 7.131681 4.832873

Schwarz SC 6.268310 6.467883 7.731724 5.432916

Mean dependent 6.353670 21.64535 -2.959153 3.244936

S.D. dependent 19.17298 19.37237 28.85923 8.185446

Determinant resid covariance (dof adj.) 45170.47

Determinant resid covariance 16780.13

Log likelihood -1201.529

Akaike information criterion 22.83384

Schwarz criterion 25.23402

Tableau A3.6: Résultats de Modèle VAR sans Restriction pour la Sierra Leone

Vector Autoregression Estimates

Sample (adjusted): 1982:3 2010:4

Included observations: 114 after adjustments

Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]

SIEM2G SIEINF SIEDEP SIEGDPG

SIEM2G(-1) 1.384254 0.091681 0.065548 0.007095

(0.14827) (0.22535) (0.66684) (0.04485)

Page 71: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

68

[ 9.33623] [ 0.40684] [ 0.09830] [ 0.15819]

SIEM2G(-2) -0.380262 -0.050101 -0.272841 0.030921

(0.23088) (0.35092) (1.03841) (0.06984)

[-1.64698] [-0.14277] [-0.26275] [ 0.44274]

SIEM2G(-3) -0.080858 0.027556 -0.002495 -0.010844

(0.21727) (0.33022) (0.97716) (0.06572)

[-0.37216] [ 0.08345] [-0.00255] [-0.16500]

SIEM2G(-4) -0.626975 -0.039948 0.521479 0.079770

(0.21727) (0.33022) (0.97718) (0.06572)

[-2.88570] [-0.12097] [ 0.53366] [ 1.21374]

SIEM2G(-5) 0.743676 0.176805 -0.738933 -0.141088

(0.22634) (0.34401) (1.01797) (0.06847)

[ 3.28569] [ 0.51396] [-0.72589] [-2.06073]

SIEM2G(-6) -0.241874 -0.132119 0.190937 0.079578

(0.13174) (0.20023) (0.59250) (0.03985)

[-1.83601] [-0.65985] [ 0.32226] [ 1.99695]

SIEINF(-1) 0.138242 1.316159 0.620676 -0.032573

(0.12092) (0.18379) (0.54386) (0.03658)

[ 1.14322] [ 7.16123] [ 1.14124] [-0.89051]

SIEINF(-2) -0.142889 -0.251782 -0.532793 0.035982

(0.18397) (0.27961) (0.82741) (0.05565)

[-0.77670] [-0.90047] [-0.64393] [ 0.64659]

SIEINF(-3) -0.003856 -0.048732 -0.070796 -0.001832

(0.16640) (0.25291) (0.74839) (0.05033)

[-0.02317] [-0.19269] [-0.09460] [-0.03640]

SIEINF(-4) -0.234217 -0.372481 -0.330328 -0.005332

(0.16634) (0.25281) (0.74811) (0.05032)

[-1.40809] [-1.47335] [-0.44155] [-0.10597]

SIEINF(-5) 0.389067 0.485545 0.566907 -0.020918

(0.17756) (0.26986) (0.79857) (0.05371)

[ 2.19123] [ 1.79922] [ 0.70990] [-0.38947]

SIEINF(-6) -0.216245 -0.089367 -0.483001 0.034351

(0.11170) (0.16977) (0.50238) (0.03379)

[-1.93592] [-0.52639] [-0.96142] [ 1.01663]

SIEDEP(-1) 0.010644 0.035873 1.412892 -0.006487

(0.03244) (0.04930) (0.14589) (0.00981)

[ 0.32813] [ 0.72761] [ 9.68453] [-0.66115]

Page 72: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

69

SIEDEP(-2) -0.046264 0.040238 -0.534016 0.007879

(0.05119) (0.07780) (0.23023) (0.01548)

[-0.90378] [ 0.51718] [-2.31950] [ 0.50884]

SIEDEP(-3) 0.005464 -0.007871 -0.053819 0.000279

(0.04616) (0.07016) (0.20761) (0.01396)

[ 0.11837] [-0.11219] [-0.25923] [ 0.02002]

SIEDEP(-4) -0.095777 0.139131 -0.914184 -0.008627

(0.04615) (0.07015) (0.20758) (0.01396)

[-2.07511] [ 1.98334] [-4.40392] [-0.61795]

SIEDEP(-5) 0.140198 -0.155478 1.175227 0.010007

(0.05055) (0.07683) (0.22735) (0.01529)

[ 2.77344] [-2.02366] [ 5.16922] [ 0.65441]

SIEDEP(-6) -0.088568 0.104122 -0.576089 0.003189

(0.03568) (0.05423) (0.16046) (0.01079)

[-2.48243] [ 1.92016] [-3.59017] [ 0.29552]

SIEGDP(-1) 0.396118 -0.494584 0.555174 1.427289

(0.36331) (0.55220) (1.63402) (0.10990)

[ 1.09029] [-0.89567] [ 0.33976] [ 12.9872]

SIEGDP(-2) -0.208151 0.275893 -0.436702 -0.322892

(0.61662) (0.93719) (2.77327) (0.18652)

[-0.33757] [ 0.29438] [-0.15747] [-1.73112]

SIEGDP(-3) -0.079019 0.106977 -0.072583 -0.113264

(0.61237) (0.93073) (2.75415) (0.18524)

[-0.12904] [ 0.11494] [-0.02635] [-0.61146]

SIEGDP(-4) -0.560681 1.354990 0.964068 -0.279269

(0.61196) (0.93011) (2.75233) (0.18511)

[-0.91620] [ 1.45680] [ 0.35027] [-1.50863]

SIEGDP(-5) 0.582007 -1.787121 -2.361029 0.322669

(0.62436) (0.94895) (2.80809) (0.18886)

[ 0.93217] [-1.88325] [-0.84079] [ 1.70847]

SIEGDP(-6) 0.089161 0.216665 1.950742 -0.144392

(0.37817) (0.57477) (1.70083) (0.11439)

[ 0.23577] [ 0.37696] [ 1.14693] [-1.26224]

C 0.997529 3.341532 -0.935598 0.110222

(1.69949) (2.58303) (7.64355) (0.51408)

[ 0.58696] [ 1.29365] [-0.12240] [ 0.21441]

DUM 3.565892 -8.555481 13.98240 -0.998888

(1.95431) (2.97031) (8.78958) (0.59116)

Page 73: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

70

[ 1.82463] [-2.88033] [ 1.59079] [-1.68970]

R-squared 0.926415 0.966517 0.884617 0.973635

Adj. R-squared 0.905510 0.957005 0.851838 0.966145

Sum sq. resids 2784.910 6433.248 56332.96 254.8235

S.E. equation 5.625540 8.550152 25.30113 1.701682

F-statistic 44.31588 101.6088 26.98710 129.9892

Log likelihood -343.9180 -391.6421 -515.3207 -207.6082

Akaike AIC 6.489790 7.327054 9.496854 4.098390

Schwarz SC 7.113835 7.951099 10.12090 4.722436

Mean dependent 2.896092 39.84396 -9.098872 1.403825

S.D. dependent 18.30088 41.23494 65.73114 9.248362

Determinant resid covariance (dof adj.) 866286.0

Determinant resid covariance 307590.3

Log likelihood -1367.318

Akaike information criterion 25.81259

Schwarz criterion 28.30877

ANNEXE IV: FONCTIONS DE REACTION AUX IMPULSIONS

Encadré 4.1: Fonctions de réaction aux impulsions pour la Gambie

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMM2G to GAMM2G

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMM2G to GAMINF

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMM2G to GAMDEP

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMM2G to GAMGDPG

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMINF to GAMM2G

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMINF to GAMINF

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMINF to GAMDEP

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMINF to GAMGDPG

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMDEP to GAMM2G

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMDEP to GAMINF

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMDEP to GAMDEP

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMDEP to GAMGDPG

-8

-4

0

4

8

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMGDPG to GAMM2G

-8

-4

0

4

8

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMGDPG to GAMINF

-8

-4

0

4

8

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMGDPG to GAMDEP

-8

-4

0

4

8

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GAMGDPG to GAMGDPG

Accumulated Response to Cholesky One S.D. Innov ations ± 2 S.E.

Page 74: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

71

Encadré 4.2: Fonctions de réaction aux impulsions pour le Ghana

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHAM2G to GHAM2G

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHAM2G to GHAINF

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHAM2G to GHADEP

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHAM2G to GHAGDPG

-20

-10

0

10

20

30

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHAINF to GHAM2G

-20

-10

0

10

20

30

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHAINF to GHAINF

-20

-10

0

10

20

30

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHAINF to GHADEP

-20

-10

0

10

20

30

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHAINF to GHAGDPG

-60

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHADEP to GHAM2G

-60

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHADEP to GHAINF

-60

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHADEP to GHADEP

-60

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHADEP to GHAGDPG

-4

-2

0

2

4

6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHAGDPG to GHAM2G

-4

-2

0

2

4

6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHAGDPG to GHAINF

-4

-2

0

2

4

6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHAGDPG to GHADEP

-4

-2

0

2

4

6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GHAGDPG to GHAGDPG

Accumulated Response to Cholesky One S.D. Innov ations ± 2 S.E.

Encadré 4.3: Fonctions de réaction aux impulsions pour la Guinée

Page 75: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

72

-80

-40

0

40

80

120

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIM2G to GUIM2G

-80

-40

0

40

80

120

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIM2G to GUIINF

-80

-40

0

40

80

120

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIM2G to GUIDEP

-80

-40

0

40

80

120

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIM2G to GUIGDPG

-40

-20

0

20

40

60

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIINF to GUIM2G

-40

-20

0

20

40

60

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIINF to GUIINF

-40

-20

0

20

40

60

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIINF to GUIDEP

-40

-20

0

20

40

60

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIINF to GUIGDPG

-60

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIDEP to GUIM2G

-60

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIDEP to GUIINF

-60

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIDEP to GUIDEP

-60

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIDEP to GUIGDPG

-12

-8

-4

0

4

8

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIGDPG to GUIM2G

-12

-8

-4

0

4

8

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIGDPG to GUIINF

-12

-8

-4

0

4

8

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIGDPG to GUIDEP

-12

-8

-4

0

4

8

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of GUIGDPG to GUIGDPG

Accumulated Response to Cholesky One S.D. Innov ations ± 2 S.E.

Encadré 4.4: Fonctions de réaction aux impulsions pour le Liberia

-80

-40

0

40

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBM2N to LIBM2N

-80

-40

0

40

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBM2N to LIBINF

-80

-40

0

40

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBM2N to LIBDEPN

-80

-40

0

40

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBM2N to LIBGDP

-20

-10

0

10

20

30

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBINF to LIBM2N

-20

-10

0

10

20

30

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBINF to LIBINF

-20

-10

0

10

20

30

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBINF to LIBDEPN

-20

-10

0

10

20

30

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBINF to LIBGDP

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBDEPN to LIBM2N

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBDEPN to LIBINF

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBDEPN to LIBDEPN

-40

-20

0

20

40

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBDEPN to LIBGDP

-100

-50

0

50

100

150

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBGDP to LIBM2N

-100

-50

0

50

100

150

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBGDP to LIBINF

-100

-50

0

50

100

150

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBGDP to LIBDEPN

-100

-50

0

50

100

150

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of LIBGDP to LIBGDP

Accumulated Response to Cholesky One S.D. Innov ations ± 2 S.E.

Encadré 4.5: Fonctions de réaction aux impulsions pour le Nigeria

Page 76: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

73

-40

-20

0

20

40

60

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGM2G to NIGM2G

-40

-20

0

20

40

60

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGM2G to NIGINF

-40

-20

0

20

40

60

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGM2G to NIGDEP

-40

-20

0

20

40

60

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGM2G to NIGGDPG

-80

-40

0

40

80

120

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGINF to NIGM2G

-80

-40

0

40

80

120

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGINF to NIGINF

-80

-40

0

40

80

120

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGINF to NIGDEP

-80

-40

0

40

80

120

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGINF to NIGGDPG

-100

-50

0

50

100

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGDEP to NIGM2G

-100

-50

0

50

100

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGDEP to NIGINF

-100

-50

0

50

100

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGDEP to NIGDEP

-100

-50

0

50

100

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGDEP to NIGGDPG

-20

-10

0

10

20

30

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGGDPG to NIGM2G

-20

-10

0

10

20

30

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGGDPG to NIGINF

-20

-10

0

10

20

30

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGGDPG to NIGDEP

-20

-10

0

10

20

30

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of NIGGDPG to NIGGDPG

Accumulated Response to Cholesky One S.D. Innov ations ± 2 S.E.

Encadré 4.6: Fonctions de réaction aux impulsions pour la Sierra Leone

Page 77: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

74

-80

-40

0

40

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEM2G to SIEM2G

-80

-40

0

40

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEM2G to SIEINF

-80

-40

0

40

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEM2G to SIEDEP

-80

-40

0

40

80

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEM2G to SIEGDPG

-100

-50

0

50

100

150

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEINF to SIEM2G

-100

-50

0

50

100

150

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEINF to SIEINF

-100

-50

0

50

100

150

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEINF to SIEDEP

-100

-50

0

50

100

150

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEINF to SIEGDPG

-100

-50

0

50

100

150

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEDEP to SIEM2G

-100

-50

0

50

100

150

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEDEP to SIEINF

-100

-50

0

50

100

150

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEDEP to SIEDEP

-100

-50

0

50

100

150

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEDEP to SIEGDPG

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEGDPG to SIEM2G

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEGDPG to SIEINF

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEGDPG to SIEDEP

-40

-20

0

20

40

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Accumulated Response of SIEGDPG to SIEGDPG

Accumulated Response to Cholesky One S.D. Innov ations ± 2 S.E.

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75

ANNEXE V: DECOMPOSITION DES VARIATIONS

Tableau A5.1: Décompositions des Variations pour la Gambie

Variance Decomposition of

GAMM2G:

Period S.E. GAMM2G GAMINF GAMDEP GAMGDPG

1 3.909873 100.0000 0.000000 0.000000 0.000000

2 6.479744 99.22406 0.036050 0.346919 0.392974

3 8.402016 96.65077 0.291383 1.616724 1.441118

4 9.865884 92.41184 0.838595 3.699691 3.049872

5 10.37564 83.88640 1.041474 10.40121 4.670911

6 11.00928 75.46383 2.907587 16.04804 5.580535

7 11.79595 68.08866 7.972670 18.48844 5.450225

8 12.76007 60.76960 16.37527 18.11506 4.740068

9 13.10539 57.92703 20.37099 17.18856 4.513416

10 13.41302 56.95521 22.18641 16.54872 4.309663

11 13.66908 57.46552 22.02804 16.35017 4.156265

12 13.92681 58.34995 21.23708 16.30502 4.107953

Variance Decomposition of

GAMINF:

Period S.E. GAMM2G GAMINF GAMDEP GAMGDPG

1 2.222813 24.58981 75.41019 0.000000 0.000000

2 3.936393 19.91467 79.30451 0.754590 0.026226

3 5.539896 15.13660 82.15486 2.624289 0.084252

4 7.066496 11.29650 83.71604 4.833354 0.154102

5 8.267000 8.486921 82.27105 8.836834 0.405199

6 9.361348 7.497358 80.66210 11.25229 0.588255

7 10.26977 7.125624 80.28846 11.92672 0.659203

8 10.98191 6.885520 80.85815 11.59381 0.662527

9 11.44570 6.422470 82.27157 10.69569 0.610270

10 11.77639 6.466051 82.76978 10.18306 0.581102

11 11.99552 6.796721 82.60274 10.03936 0.561172

12 12.12319 7.220765 82.14111 10.08564 0.552486

Variance Decomposition of

GAMDEP:

Period S.E. GAMM2G GAMINF GAMDEP GAMGDPG

1 6.138374 2.638687 12.08893 85.27238 0.000000

2 9.439306 1.614632 12.64420 85.50397 0.237207

3 11.32998 1.256852 11.91389 85.75615 1.073104

4 12.45607 2.729336 10.50249 83.94014 2.828032

5 13.03274 9.184554 10.92443 77.30736 2.583660

6 14.05798 14.02347 12.58878 70.91972 2.468031

7 15.01730 15.26007 14.61054 67.57947 2.549925

8 15.69627 14.68279 16.51462 66.05263 2.749960

9 15.99706 14.46161 17.51539 63.83428 4.188731

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76

10 16.68336 14.22094 17.44155 61.14510 7.192412

11 17.62163 13.37256 16.78910 59.30896 10.52938

12 18.60139 12.15695 16.10677 58.35722 13.37906

Variance Decomposition of

GAMGDPG:

Period S.E. GAMM2G GAMINF GAMDEP GAMGDPG

1 0.909471 0.458086 8.521046 1.466904 89.55396

2 1.500571 0.230785 9.321636 0.616132 89.83145

3 1.967280 0.161496 10.30748 0.390333 89.14069

4 2.326306 0.348769 11.50907 0.445492 87.69667

5 2.437944 2.226271 10.68627 1.072823 86.01464

6 2.504888 4.919602 10.19687 1.536943 83.34659

7 2.557925 7.411956 10.70577 1.844826 80.03745

8 2.622912 9.036262 12.61087 1.954297 76.39857

9 2.636853 9.178911 12.86387 1.958264 75.99895

10 2.651604 9.081697 12.78836 1.938228 76.19172

11 2.672051 9.174116 12.72479 1.915878 76.18522

12 2.707948 9.527230 13.50869 1.882840 75.08124

Cholesky Ordering:

GAMM2G GAMINF

GAMDEP GAMGDPG

Tableau A5.2: Décompositions des Variations pour le Ghana

Variance Decomposition of

GHAM2G:

Period S.E. GHAM2G GHAINF GHADEP GHAGDPG

1 4.705224 100.0000 0.000000 0.000000 0.000000

2 7.893186 99.74715 0.000253 0.026554 0.226045

3 10.23728 99.40827 0.036999 0.128254 0.426473

4 11.81706 98.96981 0.236523 0.321952 0.471716

5 12.08199 96.31110 1.749372 0.337435 1.602088

6 12.33780 92.75784 4.728199 0.330331 2.183627

7 12.86489 89.35333 8.143062 0.382872 2.120741

8 13.70743 86.92271 10.71913 0.472783 1.885379

9 14.09664 85.20092 10.96188 0.454482 3.382722

10 14.44727 83.08011 10.55298 0.447292 5.919622

11 14.72147 80.61609 10.19946 0.520633 8.663821

12 14.94851 78.18592 10.29523 0.670257 10.84860

Variance Decomposition of

GHAINF:

Period S.E. GHAM2G GHAINF GHADEP GHAGDPG

1 3.183744 37.49526 62.50474 0.000000 0.000000

2 5.267178 39.61304 59.82247 0.124462 0.440025

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77

3 6.930913 36.56884 62.51338 0.539597 0.378180

4 8.274748 31.65561 66.82689 1.205100 0.312401

5 8.919714 27.24796 71.02292 1.136457 0.592666

6 9.546947 25.53440 72.88829 1.020867 0.556444

7 10.16637 26.55274 72.01779 0.933731 0.495742

8 10.77598 29.32803 69.04617 1.121442 0.504351

9 11.12780 29.98452 66.54697 1.216809 2.251700

10 11.44581 30.13657 63.36122 1.643529 4.858675

11 11.72313 29.68318 60.40083 2.183440 7.732550

12 11.96520 28.74893 58.24566 2.781234 10.22418

Variance Decomposition of

GHADEP:

Period S.E. GHAM2G GHAINF GHADEP GHAGDPG

1 5.823930 23.21070 26.21280 50.57650 0.000000

2 9.644971 26.02002 22.84278 51.13277 0.004434

3 12.71842 28.64230 20.13408 51.21882 0.004797

4 15.07742 31.04182 17.88904 51.05762 0.011519

5 15.73199 30.83446 16.43708 52.48352 0.244941

6 16.06028 29.99570 16.45579 52.55767 0.990827

7 16.43358 28.69864 17.49831 50.62953 3.173527

8 17.09837 27.43678 18.54903 46.77006 7.244131

9 17.60190 26.20223 18.24141 44.19710 11.35926

10 18.08863 25.15979 17.56191 41.98936 15.28894

11 18.41889 24.43451 16.97363 40.65013 17.94173

12 18.57823 24.03240 16.69674 40.06901 19.20185

Variance Decomposition of

GHAGDPG:

Period S.E. GHAM2G GHAINF GHADEP GHAGDPG

1 0.548021 6.238174 3.626520 4.740905 85.39440

2 0.971828 6.748237 5.260671 3.800985 84.19011

3 1.326097 7.180100 7.152717 3.565935 82.10125

4 1.598018 7.441532 9.520581 3.528607 79.50928

5 1.683669 7.411584 9.982997 3.255495 79.34992

6 1.702634 7.286361 10.60114 3.237992 78.87450

7 1.712392 7.358338 10.82299 3.795505 78.02316

8 1.743699 7.879213 10.47040 5.023115 76.62727

9 1.782382 8.303905 10.21276 5.522890 75.96045

10 1.815717 8.691114 9.900919 5.782529 75.62544

11 1.836409 8.954242 9.694337 5.730939 75.62048

12 1.845857 9.030961 9.599701 5.697483 75.67185

Cholesky Ordering:

GHAM2G GHAINF

GHADEP GHAGDPG

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78

Tableau A5.3: Décompositions des Variations pour la Guinée

Variance Decomposition of

GUIM2G:

Period S.E. GUIM2G GUIINF GUIDEP GUIGDPG

1 3.136280 100.0000 0.000000 0.000000 0.000000

2 6.183112 99.69002 0.020662 0.268925 0.020396

3 9.375042 98.32400 0.158542 1.462594 0.054868

4 12.59482 95.33161 0.545006 3.679770 0.443611

5 14.03758 93.06804 0.617635 5.672429 0.641898

6 14.93268 88.89840 0.988667 8.419328 1.693609

7 15.54972 83.48135 1.928681 11.07196 3.518003

8 16.06061 78.25649 3.419653 12.83816 5.485694

9 17.07667 69.23046 7.997049 14.65918 8.113317

10 18.00162 62.30396 12.77544 15.85621 9.064392

11 18.69894 57.75130 16.49534 16.74486 9.008510

12 19.14916 55.06822 18.83859 17.46036 8.632837

Variance Decomposition of

GUIINF:

Period S.E. GUIM2G GUIINF GUIDEP GUIGDPG

1 1.655893 9.855244 90.14476 0.000000 0.000000

2 3.151798 12.30368 87.09663 0.012212 0.587484

3 4.751175 15.19948 83.32707 0.060817 1.412626

4 6.445847 18.70486 78.94189 0.164318 2.188939

5 7.540879 22.43735 73.89779 0.147805 3.517058

6 8.510900 26.81156 68.14409 0.203054 4.841293

7 9.398881 31.62058 62.01581 0.335424 6.028187

8 10.23066 36.64671 55.85287 0.567631 6.932788

9 11.30407 42.18523 49.44209 1.440591 6.932086

10 12.49640 47.72470 43.21971 2.597497 6.458095

11 13.82427 52.77585 37.32974 4.165140 5.729267

12 15.27019 56.94297 31.93917 6.154267 4.963591

Variance Decomposition of

GUIDEP:

Period S.E. GUIM2G GUIINF GUIDEP GUIGDPG

1 5.562142 19.61484 2.989279 77.39588 0.000000

2 9.677938 24.75543 3.879399 71.00966 0.355517

3 12.97691 29.57689 4.125652 64.38999 1.907464

4 15.55130 33.95420 3.939187 56.79963 5.306981

5 15.98500 33.00869 3.735438 56.01846 7.237413

6 16.31330 32.18729 4.199234 53.78945 9.824020

7 17.17504 33.40100 6.154400 49.31707 11.12753

8 18.72876 37.72566 9.143163 43.01023 10.12095

9 19.88934 36.95413 12.14756 40.56946 10.32886

10 20.61832 36.27421 14.44835 39.56509 9.712361

11 20.95203 35.50005 15.45643 39.40768 9.635841

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79

12 21.17812 34.85315 15.36094 39.10376 10.68215

Variance Decomposition of

GUIGDPG:

Period S.E. GUIM2G GUIINF GUIDEP GUIGDPG

1 0.565871 5.061055 16.92158 21.79528 56.22209

2 0.914340 4.658167 17.35118 21.20808 56.78257

3 1.169700 5.008249 16.72188 21.02350 57.24638

4 1.340555 5.925000 15.55811 21.04992 57.46697

5 1.413379 11.47133 14.06224 19.67263 54.79380

6 1.510974 20.14634 14.45719 17.21844 48.17804

7 1.668267 29.14981 16.98146 14.19159 39.67714

8 1.873221 36.75501 19.95401 11.27666 32.01431

9 2.001270 39.56890 21.98993 9.951803 28.48936

10 2.083634 40.89314 22.76193 10.00557 26.33936

11 2.136569 40.93451 22.25070 11.67310 25.14169

12 2.185877 39.66288 21.26098 14.44984 24.62629

Cholesky Ordering: GUIM2G

GUIINF GUIDEP GUIGDPG

Tableau A5.4: Décompositions des Variations pour le Liberia

Variance Decomposition of

LIBM2G:

Period S.E. LIBM2G LIBINF LIBDEP LIBGDP

1 5.279336 100.0000 0.000000 0.000000 0.000000

2 9.683657 99.66519 0.015761 0.282561 0.036484

3 13.56757 98.72758 0.069043 1.003029 0.200348

4 16.82762 97.20217 0.188323 2.060281 0.549229

5 18.59915 90.68310 3.372324 3.193955 2.750626

6 20.17653 80.57965 9.671491 3.568240 6.180624

7 21.79331 69.83270 17.06029 3.292613 9.814393

8 23.49054 60.14265 24.13914 2.836183 12.88203

9 23.94363 57.91324 23.89519 3.021601 15.16997

10 24.23943 56.72331 23.37502 3.410238 16.49143

11 24.61217 55.50372 23.79347 3.701219 17.00159

12 25.18021 53.73831 25.66250 3.756621 16.84257

Variance Decomposition of

LIBINF:

Period S.E. LIBM2G LIBINF LIBDEP LIBGDP

1 1.610608 0.005652 99.99435 0.000000 0.000000

2 2.957637 0.003763 99.80882 0.156489 0.030925

3 4.214659 0.007437 99.45130 0.471905 0.069356

4 5.343486 0.048579 99.04902 0.810860 0.091539

Page 83: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

80

5 5.931132 0.147128 96.96940 2.648110 0.235367

6 6.335975 0.443615 94.24463 4.445724 0.866029

7 6.624083 0.942657 91.08714 5.749328 2.220879

8 6.846979 1.616810 87.36506 6.467177 4.550953

9 6.923415 1.712897 86.16593 6.328481 5.792693

10 6.977260 1.687262 84.87346 6.623026 6.816254

11 7.057777 1.745519 83.08950 7.629660 7.535318

12 7.187415 2.066474 80.79243 9.288786 7.852314

Variance Decomposition of

LIBDEP:

Period S.E. LIBM2G LIBINF LIBDEP LIBGDP

1 4.500201 35.93378 0.163471 63.90275 0.000000

2 7.641637 37.97667 1.378419 60.58721 0.057702

3 9.872963 38.68412 3.460370 57.81253 0.042980

4 11.29086 38.39858 6.283757 55.21175 0.105906

5 12.74934 31.30777 21.66436 43.37326 3.654607

6 14.93832 22.80481 34.08889 32.37306 10.73324

7 17.45728 16.97649 39.69362 25.36591 17.96398

8 19.90124 13.53954 41.05860 21.32715 24.07470

9 20.77294 13.84896 38.59785 19.69185 27.86134

10 21.31580 15.00500 36.72901 18.70423 29.56176

11 21.87254 16.15827 36.29878 17.91460 29.62835

12 22.59910 16.84936 37.51120 17.22284 28.41660

Variance Decomposition of

LIBGDP:

Period S.E. LIBM2G LIBINF LIBDEP LIBGDP

1 5.682579 4.128122 33.14938 8.681873 54.04063

2 10.69605 2.844944 32.93194 6.906607 57.31651

3 15.60914 1.902993 31.96011 5.539753 60.59715

4 20.30019 1.258920 30.37037 4.428400 63.94231

5 22.65568 2.348396 26.80551 3.708999 67.13710

6 24.45597 5.244404 23.34044 3.194178 68.22098

7 26.00698 9.079889 20.66123 2.835746 67.42314

8 27.41309 13.06180 19.11026 2.615830 65.21212

9 28.36054 13.07196 18.26800 2.528471 66.13157

10 29.24643 12.35585 17.81197 2.549800 67.28238

11 30.17498 11.68648 17.63282 2.616025 68.06468

12 31.18872 11.42874 17.65335 2.677779 68.24013

Cholesky Ordering: LIBM2G

LIBINF LIBDEP LIBGDP

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81

Tableau A5.5: Décompositions des Variations pour le Nigeria

Variance Decomposition of

NIGM2G:

Period S.E. NIGM2G NIGINF NIGDEP NIGGDPG

1 3.742215 100.0000 0.000000 0.000000 0.000000

2 6.655883 99.73918 0.234391 0.019778 0.006652

3 9.324009 99.40371 0.449222 0.037492 0.109572

4 11.70080 98.83169 0.661450 0.035152 0.471711

5 13.10749 97.99670 0.655153 0.879640 0.468505

6 14.14183 96.30127 0.984810 2.096216 0.617704

7 14.88428 94.45606 1.595980 3.195028 0.752935

8 15.39612 92.72264 2.533203 3.938455 0.805704

9 15.75140 90.71671 2.913559 3.762792 2.606937

10 16.34201 85.12425 3.244078 4.005087 7.626583

11 17.33348 75.84335 3.406833 5.217765 15.53205

12 18.72938 64.95943 3.386237 7.276890 24.37744

Variance Decomposition of

NIGINF:

Period S.E. NIGM2G NIGINF NIGDEP NIGGDPG

1 4.134903 37.28044 62.71956 0.000000 0.000000

2 7.229232 36.71037 63.21572 0.042702 0.031213

3 10.21849 35.84373 63.95858 0.060586 0.137105

4 13.03001 34.92332 64.68304 0.046833 0.346808

5 14.88002 33.23687 65.94267 0.243424 0.577042

6 16.27093 31.72419 66.93808 0.398380 0.939355

7 17.23612 30.38090 67.69577 0.449492 1.473840

8 17.87658 29.16430 68.22960 0.426327 2.179771

9 18.42096 27.78677 67.86459 0.807836 3.540808

10 18.95955 26.26258 66.48277 2.090659 5.163989

11 19.56369 24.68117 64.07993 4.455510 6.783394

12 20.23350 23.19866 60.99638 7.640828 8.164127

Variance Decomposition of

NIGDEP:

Period S.E. NIGM2G NIGINF NIGDEP NIGGDPG

1 7.778664 11.09087 0.841503 88.06763 0.000000

2 13.72894 12.90081 0.992884 86.06134 0.044975

3 18.98720 15.13723 1.576250 83.17147 0.115045

4 23.49453 17.51929 2.623876 79.68602 0.170817

5 24.83736 17.67031 4.389535 77.77887 0.161282

6 25.47485 17.40313 7.152612 75.26426 0.179999

7 25.99475 16.72954 10.66856 72.28737 0.314520

8 26.82599 15.96927 14.44673 69.01116 0.572840

9 27.60243 15.08561 17.78499 66.08278 1.046613

10 28.45794 14.19521 20.88215 63.44230 1.480331

11 29.28903 13.43325 23.60728 61.05510 1.904371

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82

12 30.00517 12.93445 25.75487 58.97016 2.340514

Variance Decomposition of

NIGGDPG:

Period S.E. NIGM2G NIGINF NIGDEP NIGGDPG

1 2.464479 5.525692 4.40E-05 1.537654 92.93661

2 4.482259 4.519380 3.50E-05 2.026973 93.45361

3 6.357632 3.722508 0.014950 2.507327 93.75521

4 8.035912 3.016972 0.078532 3.000567 93.90393

5 8.683704 2.956665 0.186231 4.077728 92.77938

6 8.984941 2.843688 0.585453 5.176531 91.39433

7 9.126328 2.759608 1.499134 6.163593 89.57767

8 9.249545 2.801906 3.135307 6.852648 87.21014

9 9.286494 3.223917 3.284039 6.970520 86.52152

10 9.311775 3.721569 3.268048 6.955784 86.05460

11 9.339162 4.058254 3.467726 6.923009 85.55101

12 9.403524 4.160056 4.493562 6.922430 84.42395

Cholesky Ordering: NIGM2G

NIGINF NIGDEP NIGGDPG

Tableau A5.6: Décompositions des Variations pour la Sierra Leone

Variance Decomposition of

SIEM2G:

Period S.E. SIEM2G SIEINF SIEDEP SIEGDPG

1 5.625540 100.0000 0.000000 0.000000 0.000000

2 9.000308 99.10331 0.388184 0.001756 0.506746

3 11.53352 96.65069 1.404614 0.238194 1.706499

4 13.47217 92.41365 2.796799 1.330085 3.459463

5 14.44569 82.79780 4.549240 8.371496 4.281466

6 15.50343 71.94004 5.110845 18.60974 4.339372

7 16.72645 62.12842 4.610724 29.28749 3.973367

8 18.09974 53.96784 3.964859 38.57862 3.488689

9 18.81129 50.03756 4.227115 42.44053 3.294800

10 19.33901 47.34536 4.982082 44.39653 3.276026

11 19.67020 45.96301 5.840452 44.80155 3.394995

12 19.87688 45.74985 6.428763 44.24836 3.573027

Variance Decomposition of

SIEINF:

Period S.E. SIEM2G SIEINF SIEDEP SIEGDPG

1 8.550152 53.06878 46.93122 0.000000 0.000000

2 13.39479 49.63450 49.64184 0.366993 0.356670

3 16.91088 45.03981 50.66787 3.107921 1.184396

4 19.88162 38.73628 49.12433 9.855724 2.283670

5 22.43978 30.40891 39.54994 28.12923 1.911923

Page 86: TAUX DE CHANGE, INFLATION ET PERFORMANCE …wami-imao.org/sites/default/files/OccassionalPapers_Fr/COLLECTIO… · la proportion des variations de l'inflation et de la production

83

6 25.87566 23.27433 29.81387 45.46698 1.444814

7 29.69778 18.27115 22.63405 57.90226 1.192541

8 33.40875 14.84234 17.88504 66.20582 1.066803

9 35.66002 13.03086 16.53882 69.49378 0.936548

10 37.37872 12.05282 16.33526 70.66179 0.950134

11 38.65002 11.87562 16.86618 70.03362 1.224571

12 39.62755 12.36453 17.67589 68.20534 1.754238

Variance Decomposition of

SIEDEP:

Period S.E. SIEM2G SIEINF SIEDEP SIEGDPG

1 25.30113 27.49432 24.86412 47.64157 0.000000

2 40.91440 24.16354 21.81033 53.97796 0.048169

3 51.22828 21.00704 19.57718 59.31149 0.104296

4 57.41673 18.34055 17.93716 63.59387 0.128419

5 57.86845 18.75382 18.06586 62.92694 0.253378

6 59.50823 20.03069 18.47361 61.23441 0.261293

7 63.05130 20.24253 17.84007 61.66127 0.256134

8 68.24999 18.80473 16.00442 64.86524 0.325608

9 70.18004 17.82615 15.34753 66.47484 0.351467

10 71.72118 17.09894 15.46338 66.91892 0.518767

11 72.72265 16.85230 16.37050 66.12899 0.648202

12 73.47048 16.95732 17.59408 64.79118 0.657420

Variance Decomposition of

SIEGDPG:

Period S.E. SIEM2G SIEINF SIEDEP SIEGDPG

1 1.701682 1.929092 2.895330 4.831320 90.34426

2 2.991537 0.988675 3.984217 6.242967 88.78414

3 4.239061 0.509361 4.591456 7.131533 87.76765

4 5.423984 0.785928 4.844451 7.736800 86.63282

5 6.399726 3.806361 4.474326 8.896043 82.82327

6 7.250932 7.176000 4.008211 9.966892 78.84890

7 7.958620 10.64941 3.529476 11.15867 74.66244

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