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Un rendez-vous mensuel qui permet de (re)découvrir les classiques du cinéma, suivi d’un débat avec un pro-fessionnel (critique, enseignant, auteur…). Proposant à la fois des films culte, des grands succès du patrimoine, des chefs-d’œuvre restaurés et des films de genre.

« Ce qui m’a inspiré, c’est qu’Emmanuel Carrère (scénariste et auteur du roman La Classe de neige) abordait un domaine qui est rarement abordé, à part dans les grands moments du XIXème siècle, comme Dickens... et qui est justement tout l’aspect noir de l’enfance. Il y a des aspects positifs dans l’enfance, heureusement : il y a la fraîcheur, la rigolade, les blagues avec les copains. Il y a les choses qu’on découvre, agréables... Il y a aussi, beaucoup de peurs, beaucoup de pho-bies, beaucoup d’anxiétés. Beaucoup de choses qui sont toutes aussi fondatrices pour l’adulte qu’on va être plus tard. » (Interview de Claude Miller, Cannes 1998)

[Prix du Jury, Festival de Cannes 1998]

La Ville de Neuilly-Plaisance et le cinéma la Fauvette rendent hommage à Claude Miller (1942-2012), ancien Nocéen.

• Présentation de la saison 2019-2020 des « Séances de légende »• Accueil dès 19h30 autour d’un verre.

LA CLASSE DE NEIGEUn drame de Claude Miller (France)Avec Clément Van den Bergh, Emma-nuelle Bercot…1998 - 1h36 - Interdit aux -12 ans - Copie numérique restaurée (Splendor Films, 2019)

Craintif et anxieux, Nicolas, 12 ans, est en proie à un imaginaire terrifiant. Un jour, en classe de neige, il apprend qu’un enfant du village voisin est porté disparu. Puisant dans le stock de ses cauchemars familiers, il entraîne son ami Hodkann dans un scénario à sus-pense.

Ven. octobre à 20h11

« Je voulais raconter l’atmosphère, la confusion, les tentatives, les ef-forts d’un groupe de musiciens pour arriver à reproduire ce moment de prodigieuse harmonie qu’est l’expres-sion musicale. Naturellement, avec les exécutants il y aussi un chef d’or-chestre qui s’aperçoit, dans la dialec-tique difficile de ce rapport, que l’ob-jectif commun qui serait de faire de la musique est mortifié, méconnu, mis à l’écart, ignoré. » (Federico Fellini, cor-respondance)> Œuvre méconnue de la filmographie de Fellini, Prova d’orchestra n’en est pas moins un film singulier et ma-licieux. Avec verve et passion, Chris-tophe Auduraud viendra nous expli-quer pourquoi il le considère comme un des derniers grands films du maes-tro.

RÉPÉTITION D’ORCHESTRE (Prova d’orchestra)Une comédie dramatique de Federico Fellini (Italie, RFA)Avec Balduin Baas, Clara Colosimo, Elisabeth Labi…1979 – 1h10 – Copie numérique restaurée (Les Acacias, 2019)

Dans un ancien couvent désaffecté, un copiste dépose des partitions sur des pupitres de musiciens.

Une répétition d’orchestre va avoir lieu. Les participants arrivent et s’ins-tallent. Une équipe de télévision doit faire un reportage. Quand le chef d’or-chestre commence la répétition, il est nerveux, hautain, cassant. Un diffé-rend éclate avec le délégué syndical. La répétition est interrompue...

ven. novembre à 20h3015

• Séance présentée par Christophe Auduraud, critique de cinéma à « Positif »• Accueil dès 20h00 autour d’un verre

« Librement adapté du Joueur de Dos-toïevski, Le Flambeur fait partie de ces films enfouis au cœur du Nouvel Hol-lywood qu’on découvre ou redécouvre avec un énorme plaisir. Réalisé par Karel Reisz, cinéaste anglais d’ori-gine tchèque qui s’était fait connaître comme l’un des initiateurs du Free ci-nema britannique entre 1956 et 1963. » (Les Inrockuptibles)> Pour son premier film américain, le Britannique Karel Reisz réalise un chef d’œuvre sur la descente aux enfers d’un joueur invétéré, avec un James Caan impérial. À découvrir de toute urgence !

LE FLAMBEUR (The Gambler)Un thriller de Karel Reisz (États-Unis)Avec James Caan, Lauren Hutton, Paul Sorvino…1975 – 1h51 – VOSTFR – Copie numé-rique restaurée (Les Acacias, 2019)

Axel Freed, professeur de littérature, est prisonnier de sa passion pour le jeu. Après une nuit désastreuse, il perd 44 000 dollars qu’il doit rembourser au plus vite aux malfrats qu’il fréquente. Affolée, sa mère lui prête une partie de son épargne, qu’il s’empresse aussitôt de jouer lors d’une virée à Las Vegas.

ven. décembre à 20h13

• Film présenté par un conférencier et discussion à l’issue de la projection• Accueil dès 19h30 autour d’un verre

« Derrière cette histoire d’amour contra-riée par la Seconde Guerre Mondiale entre Veronika et Boris, c’est tout le talent et la virtuosité de Kalatozov – et du cinéma soviétique derrière lui – qui éclate à la face des Occidentaux en 1958. Tour à tour romantique, juvénile, sombre, angoissant, lyrique et tragique, Quand passent les cigognes parvient à prendre aux tripes et à faire ressentir à la fois l’horreur de la guerre, la veule-rie d’un cousin amoureux et lâche mais aussi la force intérieure puis extérieure de Veronika, figure centrale du film. » (lebleudumiroir.fr)[Palme d’or, Festival de Cannes 1958]

QUAND PASSENT LES CIGOGNES (Letiat jouravli)Un drame de guerre de Mikhaïl Kalatozov (URSS)Avec Tatiana Samoilova, Aleksey Batalov, Alexsandr Shvorin …1957 – 1h37 – VOSTFR – Copie numé-rique restaurée (Potemkine, 2019)

A Moscou, en 1941, Veronika et Boris s’aiment. Mais quand le pays entre en guerre, le jeune homme s’engage et part pour le front. Veronika, sans nou-velles de son fiancé, et confrontée aux avances du cousin de Boris, est de plus en plus seule et désemparée. Pourtant, elle attend et espère toujours le retour de celui qu’elle aime. Trouvera-t-elle la force de faire les bons choix et de sur-vivre à la séparation ?

ven. janvier à 20h10

• Film présenté par Emmanuel Proust, directeur du cinéma• Accueil dès 19h30 autour d’un verre

« Enfant terrible de la Nouvelle Vague japonaise, Nagisa Ôshima a contribué avec d’autres cinéastes de sa généra-tion à révolutionner le cinéma japonais. Tout en s’évertuant à porter un regard critique sur la société japonaise à tra-vers les âges, il n’omet jamais pour autant de s’interroger sur l’ensemble des pulsions primitives qui régissent nos comportements, sur tout ce qui se trame de mystérieux et d’obscur dans notre inconscient. » (Critikat)

L’EMPIRE DES SENS (Ai No Kôrida)Drame érotique de Nagisa Ôshima (Japon)Avec Eiko Matsuda, Tatsuya Fuji, Aoi Nakajima…1976 – 1h45 – Interdit aux -16 ans – Copie numérique restaurée (Tamasa, 2017)

En 1936, dans les quartiers bourgeois de Tokyo, Sada Abe, une ancienne pros-tituée devenue domestique, aime épier les ébats amoureux de ses maîtres et soulager de temps à autre les vieillards vicieux. Son patron Kichizo, bien que marié, va bientôt manifester son atti-rance pour elle et va l’entraîner dans une escalade érotique qui ne connaîtra plus de bornes.

Ven. février à 20h7

• Film présenté par un conférencier et discussion à l’issue de la projection• Accueil dès 19h30 autour d’un verre

« Entre deux flamboyantes réussites (Hair en 1979 et Amadeus en 1984), Milos Forman a signé son film amé-ricain le moins connu et à nos yeux le meilleur : Ragtime. Une fresque historique sur l’Amérique de la Belle Epoque, un film choral et engagé, qui mêle avec virtuosité les destins de trois familles new-yorkaises, issues de trois milieux sociaux différents, se dé-roulant sur une décennie, de 1902 à 1912. Misère et opulence, mondanité et violence : à travers la rébellion d’un artiste noir humilié, ce chef-d’œuvre de Milos Forman offre un portrait am-bigu d’une Amérique à la fois terre d’espoir et de ségrégation. Aucun manichéisme dans cette épopée où les bons et les méchants changent de camp au cours du film, où la complexi-té des êtres et de la réalité prend le temps de se déployer. » (Télérama)

RAGTIMEUn drame historique de Milos Forman (États-Unis)Avec Howard E. Rollins, Elizabeth Mc-Govern, Mary Steenburgen, James Cagney…1981 – 2h35 – VOSTFR – Copie numé-rique restaurée (Lost Films, 2019)

1906. Les destins croisés d’hommes et de femmes de milieux différents dans le New York du début du siècle qui s’éveille au jazz, au ragtime.

Ven. mars à 20h13

• Séance présentée par Marc Olry, distributeur du film.• Accueil dès 19h30 autour d’un verre

> Depuis quelques années, le polar nordique, et particulièrement suédois, connaît un réel succès de librairie. Un flic sur le toit, adapté d’un roman de Maj Sjöwall et Per Wahlöö, vient nous rappeler que le cinéma suédois, plus connu pour ses drames psycho-logiques et ses films historiques, a également produit des œuvres fortes dans ce domaine. Il est l’unique film policier de Bo Widerberg (1930-1997), éminent représentant de la « Nouvelle vague » suédoise des années 1960.

UN FLIC SUR LE TOIT (Mannen på taket)Un film policier de Bo Widerberg (Suède)Avec Carl-Gustaf Lindstedt, Sven Wollter, Thomas Hellberg …1973 – 1h40 – VOSTFR – Copie numé-rique restaurée (Malavida, 2019)

Une nuit, le commissaire Beck est ap-pelé pour enquêter sur la mort san-glante d’un collègue, Stefan Nyman. L’homme était une brute couverte par sa hiérarchie. Recherchant qui pouvait lui en vouloir à mort (plusieurs victimes dont les plaintes n’ont jamais été enten-dues), il se met à redouter que d’autres policiers ne soient assassinés.

Ven. avril à 20h24

• Séance présentée par Jean-Hugues Oppel, parrain du Salon du livre policier de Neuilly-Plaisance.• Accueil dès 19h30 autour d’un verre

Programmation spéciale SALON DU LIVRE POLICIER de Neuilly-Plaisance

« Avant-dernier long-métrage de Mau-rice Pialat, Van Gogh ressemble au film d’une vie. Le cinéaste de L’En-fance nue réussit avec ce portrait du peintre à ressusciter un monde éteint. Ce film à costume échappe totale-ment à l’impression de reconstitution ou d’académisme. Van Gogh parle des relations entre les hommes et les femmes, de la famille, de l’art et de la France, de l’appétit sexuel. Autant de sillons que Pialat, peintre devenu ci-néaste, artiste incommode du cinéma français, a implacablement creusés de film en film. » (Olivier Père)[César du Meilleur acteur (Jacques Dutronc), 1992]

VAN GOGHUn film biographique de Maurice Pialat (France)Avec Jacques Dutronc, Alexandra London, Bernard Le Coq …1991 – 2h38

Les dernières journées de la vie de Vincent van Gogh. En 1890, il arrive à Auvers-sur-Oise pour y être soigné par le docteur Gachet. Il loge dans une pension, se lie d’amitié avec un paysan et son fils un peu simplet, puis fait le portrait de Marguerite, la fille du Doc-teur Gachet.

Ven. mai à 20h15

• Présentation du film par l’équipe du cinéma• Accueil dès 19h30 autour d’un verre

Malgré un budget limité et des acteurs encore peu connus, le film a rencon-tré un immense succès en 1987. La bande originale du film a été l’une des plus vendues dans le monde avec des chansons telles que She’s Like the Wind, écrite et interprétée par Patrick Swayze, Hungry Eyes, chantée par Eric Carmen, et (I’ve Had) The Time of My Life, composée par Franke Previte et interprétée en duo par Bill Medley et Jennifer Warnes, qui a rem-porté l’Oscar de la meilleure chanson. (Source : Wikipédia)

DIRTY DANCINGAvec Jennifer Grey, Patrick Swayze, Jerry Orbach…1987 – 1h40 – VOSTFR – Copie numé-rique restaurée (L’Atelier, 2018)

Dans les années soixante, Bébé passe des vacances familiales monotones jusqu’au jour où elle découvre qu’un groupe d’animateurs du village esti-val forment un groupe de danse. Pour la jeune fille sage, c’est le début de l’émancipation grâce au «Dirty Dan-cing» et la rencontre avec Johnny Castle, le professeur de danse.

Ven. juin à 20h12

• Présentation du film par l’équipe du cinéma• Accueil dès 19h30 autour d’un verre

Un cinémaunique• Établissement classé Art & Essai et label Jeune Public • Ouvert 7 jours sur 7• Salle climatisée accessible aux personnes handicapées, équipée en 35 mm, numé-rique et numérique 3D, son dolby digital 5.1.+• La programmation s’adresse à la fois à un large public (films familiaux et pour la jeunesse, films en version française) et aux spectateurs cinéphiles (films d’auteur, en version originale, palmarès des festivals internationaux, ciné-club…).• Programmation « Jeune public » destinée aux établissements scolaires et aux centres de loisirs de Neuilly-Plaisance et des villes avoisinantes. • Séances spéciales et projections inédites

Tarifs et abonnements attractifs :• Plein : 5,50 €• Réduit : 4,50 € (moins de 18 ans, les étudiants, les plus de 65 ans, le lundi, les séances entre 18h et 19h)• Ciné-Goûter : 4,50 € (un samedi et/ou un dimanche par mois) • Ciné-Mômes : 3,20 € (mercredi à 14h) • Séance Ciné-ma différence : 3 € (un samedi par mois) • Abonnement « Classique » : 19,50 € (carte rechargeable de 5 entrées, valable 90 jours, 1 à 2 place(s) par séance)• Abonnement « Passion » : 17,40 € (carte nominative et rechargeable de 6 entrées, valable 30 jours, 1 place par séance)• Séance en 3D : + 1€

Retrouvez tous les mois l’intégralité du programme du Cinéma « La Fauvette » sur www.mairie-neuillyplaisance.com et sur Facebook.com/Fauvette.