REPUBLIQUE TUNISIENNE D.G.R.S.T. FRANCE MINISTERE DE...
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REPUBLIQUE TUNISIENNEMINISTERE DE L'AGRICU TUREINSTITUT DES REGIONS ARIDES
MEDENINE
D.G.R.S.T. FRANCEPROJET L.A.T./TUNISIE
ACTION l
NOTE SUR UNE METHODE D'ESTIMATION DE LA
PHYTOMASSE AERIENNE DE L'ESPECE DOMINANTE EN MILIEU STEPPIQUE
(R~gion de Bir Lahmar, Gouvernorat de MEDENINE)
RAPPORT DE STAGE DE
Louise-Marie J 0 F r R E
JUILLET 1978
PLAN
INTRODUCTION
l - METHODOLOGIE
1.1. - Les contraintes
1.2. - Les solutions envisageables
1.2.1. - Les mesures morphologiques
1.2.2. - Les comptages de contacts
II - MESURES MORPHOLOGIQUES
II.1. - Protocole
II.2. - Stations
II.3. - Résultats
II.3.1. - R~partition des poids dans chaque placette
II.3.2. - Correlations
II.3.3. - Discussion
III - MESURE DU No~mRE DE CONTACTS PAR INDIVIDU
111.1. - Protocole
111.2. - Résultats
111.2.1. - Mesure brute
111.2.2. - Corrélation sur le diamètre moyen
111.3. - Discussion
IV - PROPOS ITION
IV.I. - Résultats acquis
IV.2. - Propositions
v - VERIFICATION
IV.I. - Estimation
IV.2. - Incertitude sur le résultat
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
Pages
2
2
2
3
3
3
4
4
5
6
6
6
8
9
9
9
9
9
10
10
10
11
12
12
13
13
15
16
2.
INTRODUCTION
Ce travail a été entrepris dans le cadre d'une êtude sur la d~que
de la végétation des &ichae po.rt-eultu:ales actuelJ..e.mau.t en -cour.liJ. -d.ans la
région de Bir Lahmar (Gouvernorat de Médenine) (TELAHIGUE, 1976) et inscrite
comme étant le programme de l'action 1 du projet LAT/TUNISIE intitulé
"Diagnostic écologique des vitesses de cicatrisation et des successions
végétales dans la dynamique naturelle OU provoquée des stades post-culturaux.
Evaluation de la valeur pastorale".
A la suite d'ane campagne de mesure par coupes dans la même zone,
le dépouillement des résultats a montré que, suivant les cas, 80 % de la
phytomasse aérienne totale est fournie par 1 ou 2 espèces seulement. C'est à
ces espèces dominantes et plus particulièrement à Artemisia berba-alba (1) que
nous nous s~s intéressé8~avec pour but de mettre au point une méthode
objective, rapide et non destructive d'estimation de leur phytamasae aérienne
dans les peuplements steppiques rencontrés. Un tel résultat est intéressant
aussi bien pour caractériser nne unité cartographique que pour suivre l'évolu
tion d'une unité de végétation donnée dans le temps.
l - METHODOLOGIE
1.1. - Les contraintes
En Tunisie aride, la valeur de la phytomasse aérienne est habituel
lement obtenue en disposant un certain nombre de placettes dans l'unité à
caractériser ; placettes sur lesquelles on effectue des coupes totales
(cf. annexe 1) (FLORET -197).
C'est ainsi qu'il a été procédé dans la zone de Bir Lahmar antérieu
rement à la présente étude. Des placettes ou des relevés ont ainsi été
caractérisés au moyen d'un échantillonnage exhaustif.
Le faible taux de recouvrement de la végétation étudiée implique
alors le choix d'une surface de coupe suffisamment grande. De plus,
l'extrême variabilité de la grandeur mesurée nécessite un grand nombre
de répétitions afin de réduire l'ecart-type de la valeur. La mesure devient
alors longue, très destructive et exige que l'unité à caractériser soit
suffisamment étendue, ce qui n'est pas toujours le cas dans la région et
surtout pour le type de végétation étudié.
() La nomenclature utilisée est celle de la flore de P.QUEZEL et S.SANTA(1962)
3.
Bian que toute méthode se heurte nécessairement aux difficultés
de l'échantillonnage, on peut espérer pallier les autres inconvénients
cités en cherchant à établir une corrélation entre des mesures morpholo
giques, non destructives et rapides, sur les individus d'une part, et le
poids de leur partie aérienne d'autre part.
1.2. - Les solutions envisageables
Deux approches ont été envisàgées successivement :
1.2.1. - Le. m.su!!!-morohOlo~iaues,diamètres et hauteur des individus,
longueur de la plus grande tige ••• , dont nous sa~ions qu'elles avaient
donné précédemment de bons résultats (GAnDES, 1918) ~is dans des con
ditions un peu différentes. Leur avantage principal est leur rapidité
et leur simplicité.
Diverses méthodes basées sur l'utilisation de points-quadrats
ont été mises au point et utilisées surtout pour l'estimation du recou
VTement végétal (D. BROWN, 1954). En ce qui concerne la biomasse,
E. JANIN (1975), a mis en évidence, dans le cas des formations herbacées
lîgneuses basses du Causse Méjean, une relation entre la contribution
spécifique contact (C.S.P.) et l~ biomasse dans une station donnée. Par
ailleurs, au Maroc Oriental, SEBILLOTTE et LOISEAU (1974), ont utilisé
comme estimation de la biomasse la produit "recouVTementxindice de poids"''''
(où le recouvrement est obtenu par la méthode des points quadrats et
l'indice de poids est~é arbitrairement en fonction de l'espèce dominante
de la station).
Nous pensions donc pouvoir obtenir de bons résultats pour une
corrélation entre la courbe de contacts et la phytomasse aérienne de
l'espèce dominante.
Pour chacune de ces solutions, les mesures se font le long d'une
ligne installée au hasard dans la station. Or les peuplements étudiés
s'avèrent caractérisés par un faible taux de recOUVTement, et donc une
grande dispersion des individus sur la surface, d'une part; une forte
variabilité des tailles et des formes des touffes d'autre part. Il en
4.
résulte, premièrement que l'étalonnage d'une relation du type "1 contact
représente x grammes de telle espèce" nécessite un très grand nombre de
points de végétation lue c'est-à-dire des lignes très longues; mais aussi
que cette relation exprime surtout une caractéristique de la végétation (1)
(au sens écologique du terme) de la station étalonnée plus que de l'espèce
considérée.
Pour éviter cet écueil et en l'absence d'une typologie des peuplements
steppiques (proportion relative des petites touffes par rapport aux grosses,
répartition aléatoire ou non des individus, densité des individus),
(CHESSEL et !l" 1975) il nous a fallu procéder aux comptages pied par pied
sur une surface donnée afin d'établir une relation spécifique nombre de
contacts/biomasse. Par la suite la connaissance des taux de matière sèche
déterminés sur des échantillons de chaque catégorie recensée permëttent
d'exprimer le résultat en kg ~1S/hectare. Rappelons cependant que, jusqu'à
maintenant, le problème de la représentativité des placettes n'est pas
résolu. La valeur obtenue reste ~ntachée d'une incertitude difficilement
chiffrable.
II - MESURES MORPHOLOGIQUES
II.1. - Protocole
Les mesures ont été effectuées sur chaque station de la façon
suivante :
- délimitation sur le terrain d'une placette de 32 m2
- mesura au moyen d'un double-mètre pliable, inrlividu par individu at pour
tous las pieds présents :
- du plus grand diamètre de la touffe
- du diamètre perpendiculaire au précédent
- de la hauteur maximale, prise au centre de la touffe, ou en tenant
compte d'un déchaussement éventuel du pied- Coupe au ras du sol et pesée à l'aide d'un dynamomètre.
(1) la végétation d'une station est le tapis végétal qui ln recouvre, formé
d'espèces de la flore associées en quantité et proportions diverses.
(GODRON et al., 1968).
5.
II.2. - Stations
Dans un premier temps ce protocole a été testé sur les espèces suivantes
- Helianthemum kahiricum station 32 ml
- Thymelea microphylla Il
- Artemisia campes tris "
- Rantherium suaveolens Il 64 m2
- Artemisia herba-alba Il Il
Afin de rester aussi proche que possible des conditions de l'étude
en cours et de la campagne de coupe précédemmsnt réalisée. nous avons choisi
des stations voisines de celles où avaient été effectuées des coupas. Nous
avons donc été amenés à travailler sur une végétation fortement soumise à
l'action de l'homme et des troupeaux.
Par la suite, les premiers résultats ayant montré qu'il était indis
pensable d'élargir la base de l'échantillonnage, l'étude a été poursuivie.
uniquement sur Artemisia herba-a1ba, et 352 m2 supplémentaires ont été retenus.
Donc pour cette espèce l'étude a porté sur 3 zones
- un abandon très ancien (plus de 40 ans) situé en versant de montagne à sol
très superficiel (station 5)
- une zone de pente deuce (glacis) à sol assez profond, d'abandon moins ancien.
Les individus sont âgés et relativement peu nombreux. Il n'y a pratiquement
pas de germination (stations 2, 3, 4)
enfin une zone de topographie co~arable, mais exploitée (pieds moins
développés, beaucoup de très petits individus) (station 1).
La morphologie d'Artemisia herba-alba, dans les différentes zones
reflète assez fidèlement les conditions stationnelles.
A flanc de Jebel, les touffes sont nombreuses et très irrégulières,
fortement lignifiées et peu denses. Le port également est variable.
Par contre dans les autres zones on peut observer des individus de très
gros diamètre (le plus grand diamètre que nous avons mesuré atteignait 125 cm
pour un poids de 470 g, la touffe la plus lourde pesait 540 g pour un ùiamètre
moyen de 103 cm) d'une forme sensiblement semi-sphérique et dense.
L'aspect des individus est aussi fortement influencé par l'intensité
du patûrage. Lorsque celle-ci est élevée les individus perdent (ou n'acquièrent
pas) leur forme arrondie, présentent un petit nombre de tiges très feuillées
en général et sont fortement lignifiés à la base.
6.
II.3. - Résultats
Après avoir regroupé les placettes par deux lorsque le nombre
d'individus par placette était insuffisant nous avons représenté la courbe
cumulée du pourcentage de la biomasse en fonction du pourcentage du nombre
de pieds correspondant, (cf. figure 1) ceèi pour l'espèce dominante uniquement.
On met ainsi en évidence la particulière importance des plus gros
individus, puisque, suivant l'âge et l'état du peuplement 40 % des individus,
les plus lourds, fournissent de 65 à 95 %de la phytomasse totale. Dans les
peuplements jeunes ou pâturés, situés assez près du village (station 1 de
l'armoise blanche et toutes les autres espèces) cette proportion est partout
voisine de 80 %.
L'allure de ces courbes rappelle celle des courbes de concentration
mises en évidence dans les formations herbacées denses entre les contributions
spécifiques cumulées (et donc la biomasse à laquelle elles sont linéairement
corrélées) et les pourcentages cumulés des espèces (DAGET, POISSONET, 1971).
Ici, c'est à l'intérieur même de l'espèce, entre les individus, qua le
phénomène est mis en évidence.
Il serait intéressant de poursuivre ces mesures afin de savoir s'il
existe bien une relation de ce type pour tous les peuplements, s'il est possible
d'en donner les paramètres et, dans ce cas de différencier les peuplements
par ce critère de "composition".
II.3.2. - Corrélations (fig. 2 à 7)---------Nous avons construit les graphes correspondants aux relations
- plus grand diamètre / poids et diamètre moyen / poids
- volume 1 poids.
pour chacune des espèces étudiées. (Le diamètre moyen est égal à la demi
somme des deux diamètre perpendiculaires mesurés • Le volume est calculé
comme le produit des trois mesures effectuées). Ceux des graphes que nous
reproduisons ici, les plus représentatifs, permettent de voir que :
la corrélation plus grand diamètre / poids est souvent assez mauvaise, même
parfois (fig. 2, Artemisia campestris) pour les faibles diamètres
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7.
la corrélation diamètre moyen / poids est meilleure et même bonne, en
dessous d'un certain diamètre, pour l'Armoise blanche (fig.5 ).
Mais dans les deux cas, l'allure des courbes est nettement poly
nomiale t'est-à-dire que au-delà d'une certaine valeur (sauf pour
Helianthemum kahiricum mais pour cette espèce le coefficient de corrélation
est très bas) la droite de répression a une pente très faible et il n'est
donc plus possible d'attacher une valeur prévisionnelle vis-à-vis du poids
à la connaissance des diamètres.
Pour Artemisia herba-alba, disposant d'un nombre suffisant de points
après l'échantillonnage supplémentaire, nous avons calculé l'équation des
droites de régression pour les faibles et moyens diamètres. On obtient :
pour un diamètre moyen (D) compris entre 10 et 35 cm (73 mesures)
P • - 5,03 + 0,86 D r :1 0,86 P :1 poids de la partieaérienne en grammes
D =r diamètre moyen en cm-pour D compris entre 35 et 70 cm (188 mesures)
P = -90,57 + 3,31 D r :1 0,81
- la corrélation volume / poids donne des résultats un peu différents :
Helianthemum kahiricum montre une corrélation du type linéaire d'équation
P = 2,50 + 0,0171 V (cm3) r = 0,85 (fig. 7)
Le nuage de points ne s'évase pas vers les forts volumes. La précision de
la mesure offre l'avantage d'être comparable dans toute la gamme de poids
échantillonnée.
Par contre, pour toutes les autres espèces, la corrélation est faible
(elle est nulle (r = 0,12) pour Thymelaa microphylla non représenté ici).
D'autres paramètres, tels que le produit diamètre moyen x hauteur
également testés, ne donnent pas de résultats plus satisfaisants.
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8.
11.3.3. - Di.!!~.!!si2Q
L'estimation de la biomasse ?ar le biais de mesures morphologi
ques présente donc un certain nombre de difficultés.
Hormis le cas d'He1ianthemum kahiricum. nous ne pouvons
l'utiliser que pour les petits individus dont nous avons vu qu'ils ne
contribuaient que peu à la formation de la phytomasse aérienne totale
de la station.
La grande dispersion des mesures pour les poids les plus forts
outre les "erreurs" introduites par des formes de touffes irrégulières
("haricot" par exemple) est probablement due d'une part à l'action du
patûrage. qui intervient beaucoup dans la morphologie de l'espèce
(ce qui explique que GADDES travaillant sur une zone de mise en défens
ait. contrairement à nous, obtenu de bonnes corrélations) mais aussi
aux modalités même de la croissance des végétaux pérennes. En effet dans
la gamme de poids échanti11o~née, au-delà d'une certaine taille il se
produit non plus un accroissenent ~e la surface de la touffe mais une
"densification" du volume global occupé.
Nous avons pu vérifier ceci en calculant le rapport PlV en
fonction du poids pour Rantherium nuaveo1ens. On peut constater une grande
varia~i1ité de cette grandeur dans les poids moyens. Le trop petit nombre
de mesures ne permet pas de déceler un~ tendance quelconque.
De ce fait à volume ou diaMètre égal les touffes d'âge diffé
rents ont des poids très variables.
On peut donc penser que les comptages de contacts, exprimant
le volume réellement occupé par la végétation sont susceptibles de
fournir de meilleurs résultats. En raison de la longueur de la mesure et
du temps limité dont nous disposions, ces comptages n'ont pu être
effectués que sur Artemisia herba-a1ba.
9.
III - MESURE DU Nül1BRE DE CONTACTS PAR INDIVIDU
111.1. - Protocole
Cette mesure est effectuée suivant la méthode habituelle : le plus
grand diamètre de chaque touffe est matérialisé au niveau de la couronne
par un ruban gradué. Par conventi~n l'origine du ruban se confond avec
l'une des extrémités du diamètre.
Une aiguille est ensuite descendue verticalement à l'intérieur
de la touffe tous les 5 cm le long du ruban. On note le nombre total de
contacts de l'aiguille avec la végétetion en chaque point.
Nous avons ainsi mesuré 102 pieds d'un diamètre compris entre
48 et 125 ClIl répartis dans les trois zones oentionnées plus haut.
111.2. - Résultats
111.2.1. - ~~~_b~~~ (fig. 8)
Comme précédeocnent, il y a pratiquement indépendance entre
le nombre de contacts par touffe et le poids de la touffe lorsque
celle-ci dépasse 350 g.
Par contre il y a une bo~e corrélation entre ces deux
variables pour les individus plus légers. Le coefficient de c~rré1a
tion est de 0,81.
Il est évident que~ toutes choses égales par ailleurs,
le nombre n total de contacts sur la plus grand diamètre est fonction
de la longueur de celui-ci. A poids égal, une touffe de forme ellip
tique aura donc un n supérieur à celui d'une touffe plus arrondie.
Cet inconvénient est supprimé si 'l'on relie au poids le
nombre nt de contacts relatifs au diamètre moyen
n c r-o~bre de contacts le long du plus granddiamètre
n' • ....E-. x DD
D œ longueur du plus grand diamètre
D = longueur du diamètre moyen
Dans ce cas, le coefficient de corrélation atteint 0,86
l'équation de la droite de régression étant:
P c - 42,58 + 5,56 nI P = poids en grammes de la partie aériennede la touffe
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10.
Un examen des valeurs prises par le rapport ~ ,qui est
en fait la mesure du nombre de contacts par unité de longueur, montre
qu'il varie suivant les stations, c'~st-à-dire suivant les conditions
générales de la croissance des plantes ; et, pour une même station, en
fonction du diamètre moyen, c'est-à-dire du vieillissement du pied.
On peut considérer qu'il exprime le degré de remplissage
du pied et donc, partiellement, sa densité.
111.3. - Discussion
La difficulté à estimer le poids des plus grosses touffes persiste
par cette méthode. En effet par cette méthode un contact fourni par l'une
des grosses tiges de la souche ne "pèse" pas plus que celui de l'extrémité
d'une feuille, et la variabilité morphologique ne permet pas à une compen
sation statistique de jouer pleinement. De plus, au-delà de 10, il devient
difficile de dénombrer exactement le nonbre de contacts en chaque point.
Néanmoins la gamme de poids dans laquelle la prévision reste possi
ble est assez étendue et la qualité de l'estimation est meilleure.
Le déplacement constant du mètre et des piquets rend la mesure
longue. Il serait aisé cependant de construire un dispositif plus pratique
en rendant le mètre ruban solidaire de l'un èes piquets.
IV - PROPOSITIONS
IV.l. - Résultats acquis
Au terme de ce travail nous avons mis en évidence les points suivants
- Il Y a une limite, variable en fonction du type de mesures effectuées
au-delà de laquelle il n'est plus possible de prévoir le poids d'une
touffe d'Armoise blanche.
- Nous pensons que ce fait peut être relié aux modalités de la croissance
de cette espèce pérenne, c'est-à-dire prise de poids par lignification
sans augmentation de diamètre. Mais nous tenons à souligner une fois
encore que ceci peut n'être valable qua pour le milieu que nous avons
étudié (milieu pâturé).
Il.
En effet nous ne pouvons écarter l'hypothèse d'un simple palier
dans la croissance qui reprendrait ensuite par accroissement de diamètre
conformément au schémaDiamètre moyen
/
Poids
De même, l'importance du "rajeunissement" par le patûrage est sans
doute très grande. Nous avons tenté d'éliminer ce facteur par le choix
d'anciens abandons mais, souvent, ceux-ci sont situés dans des milieux
difficiles qui ne permettent pas un développement optimal des plantes.
- La mesure du diamètre moyen donne des résultats très acceptables pour les
faibles valeurs et moins bons ensuite. c'est une mesure simple et rapide.
- Le nombre de contacts pour le diamètre moyen permet une bonne estimation
dans les plus fortes valeurs. La mesure est cependant assez longue.
IV.2. - Propositions
Nous pensons donc pouvoir proposer la méthode suivante pour estimer
objectivement et rapidement la phytomasse aérienne de l'espèce dominante
sur une station donnée •
• Me!~
• La placette est délimitée sur le terrain, sa taille devant être
fonction de la densité et de l'espèce considérée
• Les individus dont le diamètre moyen est supérieur ou égal à 90 cm
(ou moins s'ils paraissent très denses) sont coupés et pesés
• Parmi les touffes plus petites, (diamètre moyen compris entre 90
et 40 Cm) une dizaine au moins font l'objet d'un comptage du
nombre de contacts le long du plus grand diamètre, et éventuellement
d'une pesée pour étalonnage par rapport à l'abaque.
• Pour les pieds restants, on mesure le plus grand diamètre puis le
diamètre perpendiculaire.
12 •
• Estimations
• Le poids des touffes dont le diamètre moyen est inférieur à
40 cm est obtenu par lecture directe sur l'abaque du diamètre
moyen (fig. 5).
• Les autres pieds sont répartis en deux classes de diamètre
pour lesquelles on calcule le rapport ~ en fonction des
comptages effectués.
• On peut alors calculer n' pour chaque touffe puis obtenir par
lecture sur l'abaque de la figure 9 le poids estimé.
• Connaissant la surface de la placette on obtient ensuite
aisément la valeur de la phytornasse aérienne de l'espèce
dominante exprimée en kg/hn et éventuellement en kg de matière
sèche! ha.
v - VERIFICATION
V.I. - Estimation
Par suite d'un contret~ps, nous n'avons pas pu tester comme cela
avait été prévu, la méthode sur le terrain. Nous avons donc procédé à la
vérification à partir des mesures dont nous disposions déjà.
En fonction de tous las comptagas de contacts effectués nous avons
calculé les moyennes des coefficients c ~ nID pour trois classes de
diamètre moyen DD < 55
55 < D < 80
80 < D < 85
c - 0,40
c • 0,55
c • 0,60
La phytomasse aérienne sur pied a pu ensuite être calculée sur
les stations pour lesquelles nous n'avions mesuré que les caractéris
tiques morphologiques.
Nous avons éliminé de l'estima~ion les touffes les plus grosses
pour lesquelles unepesÂe aurait été faite. Ce calcul est exposé dans
la figure 10 pour la station 1.
FIG. 10
EST~JlTION DE LA BIOMASSE - STATION 1
Erreur: Est1mat1on contacts: 4,5 %Incertitude de pesée sur le poids réel 7,9 %
D1amètre Coefficient Nombre de P01ds est1IIlé P01dsmoyen - de densité contacts Méthode A part1r du réel
,- contacts diauètre moyen
77 0,55 42 190 350
55 0,55 30 122 190
57 0,55 31 128 190
70,5 0,55 39 172 150
64 0,55 35 150 150
57 0,55 31 128 150
52 0,40 21 72 130
61,5 0,55 34 145 120
58,5 0,55 32 134 110
62 0,55 34 145 110
49 0,40 20 68 100
55 0,40 22 78 100
47 0,40 19 62 100
53 0,40 21 72 94
42 0,40 17 50 90
63 0,55 35 150 85
46,5 0,40 19 62 80
55,5 0,55 30 122 75
58,5 0,55 32 134 75
51,5 0,40 21 72 65
47 0,40 19 62 49
27 18 39
29 20 35
26 22 31
24 19 29
29 34 27
31,5 35 25
26 38 25
2'i 22 20
2318 20826442526. .
Poids estimé - poids mesuré
poids ~esuré
13.
V.2. - Incertitude sur le résultats
• La valeur mesurée sur le terrain, qui nous sert de référence, est
soumise aux incertitudes liées à l'échantillonnage d'une part, et à la
pesée d'autre part. Seule cette dernière peut être ici estimée.
Les dynamomètres utilisés permettent une précision absolue de 5 g
entre a et 100 g et de la g entre 100 g et 1 kg. Compte tenu des densités
observées et donc du nombre de pesées à effectuer, l'incertitude relative
sur le résultat total est donc de l'ordre de la %. Nous avons pu vérifier
cet ordre de grandeur en pesant sur le terrain en une seule fois la bio
masse totale de l'Armoise blanche présente et en comparant cette valeur avec
la somme des poids des individus •
• L'erreur commise par la méthode n'estimation peut être calculée par
le rapport
Pour l'ensemble des stations celui-ci varie entre 5 et 18 %, plus
souvent entre la et 15 %.
La précision obtenue est donc satisfaisante par rapport à la pesée
et l'incertitude sur le résultat est certainement inférieure à celle induite
par l'échantillcnnage. En outre, on peut penser que en utilisant pour c
les valeurs réellement obtenues pour chaque station et non plus des moyennes
comme nous avons été obligâ-de le faire ici, la précision serait encore
~liorée.
CONCLUSION
Nous avons tenté au cours de ce bref travail de mettre au point une
méthode qui intêgre au mieux la grande variabilité morphologique des espèces
dominantes présentes dans la zone étudiée.
La solution à laquelle nous avons abouti peut paraître encore lourde
et longue. Nous ,pensons cependant que sous ce rapport elle reste comparable à
la méthode par coupe, tout en étant beaucoup moins destructive et plus riche
d'informations sur le peuplement considéré (notamment en ce qui concerne la
structure).
14.
En tout état de cause, il nous semble difficile d'atteindre un
degré de précision analogue avec un p~otocole plus léger dans une région aussi
soumise à l'action humaine et donc dans des situations aussi diverses.
Par ailleurs, comportant un minimum d'arbitraire, cette méthode est
valable telle quelle pour la plupart des espèces dominantes de la reg10n
considérée. Dans le cas de grandes étendues relativement hacogènes pour ce
qui est de la morphologie de l'espèce principale, comme les steppes à
Rhantherium suaveolens, nous pensons que des comptages de contacts le long
de lignes et non plus pied par pied peuvent donner des résultats comparables.
De plus, on pourrait envisager, dans le cadre d'une étude plus approfondie
de ce problème, des méthodes optiques qui ont été utilisées pour l'estimation
des récoltes au champ.
Enfin, nous voudrions revenir une dernière fois sur l'intérêt que
présenterait, pour notre problème particulier mais aussi d'un point de vue
plus général, une étude de l'hétérogénéité àes peuplements steppiques, èe
leur structure, en tant qce base indispensatle au passage des résultats
stationnels aux paramètres caractéristiques des unités de végétation, échelle
à laquelle le pastoraliste est conduit à travailler.
15.
BIBLIOGRAPHIE
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16.
ANNEXE
PROTOCOLE DE MESURE DE LA PHYTOMASSE AERIENNE
utilisé lors de la campagne de coupe d'Avri1
Mai 1978 à BIR LAHMAR
Localisation et taille des placettes
Les placettes ont été localisées ~ l'emplacement de relavés
phyto-éco1ogiques précédemment réalisés. La mesure obtenue caractérise
donc la station.
Leur taille a été choisie égale à c~lle de l'aire minimale
phytosocio1or,i~ue adoptée à cette occasion, soit 64 ml.
Mesure de la biomasse végétale aérienne en vert
La surface à couper est "matérialisée par une corde tendue sur
des piqusts. Cette aire est fictivement découpée en 16 carrés de 4 ml,
numérotés da 1 à 16. Quatre d'entre eux sont choisis au hasard et
délimités à leur tour.
+ Dans chacun des carrés, la litière est ramassée totalement
et pesée.
Puis sont coupés séparément et pesés P1antago a1bicans,
Cynodon dacty1on, Argyro1obium unif1orum, les annuelles diverses et enfin
les petites chamaephytes.
+ Enfin les autres espèces sont coupées séparément sur la totalité
de la surface (64 m2), ainsi que toutes les plantes mortes encore sur pied
qui sont regroupées sous la rubrique "plantes mortes", et pesées.
Mesure du poids sec
Des échantillons de cha~ue espèce ou catégorie sont rGco1tés puis
passés à l'étuve à 80° pendant 24 h.
Après détermination du taux de natière sèche de chacun de ces
échantillons, les résultats finaux sont exprimés en kg M.S./ha.