Rapport de Stage M2 - EDMAKTUBRapport de stage de deuxième année du Master Eau spéialité...
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))ES
Flavien Foncin
RAPPORT DE STAGE M2 Eau spécialité Gestion des Littoraux et des Mers :
Study of the presence of fin whales close to shore in
Catalonian waters between Barcelona and Tarragona
Flavien Foncin
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NO GOUVERNMENTAL ORGANISM: EDMAKTUB
Study of the presence of fin whales close to shore
in Catalonian waters between Barcelona and
Tarragona (Spain)
Rapport de stage deuxième année Master Eau spécialité Gestion des Littoraux
et des Mers
Sous la direction de monsieur Eduard DEGOLLADA et monsieur Severin PISTRE
Foncin Flavien
Réalisé du 14 avril 2014 au 31 août 2014
Université de Montpellier Département des Sciences de la Terre et de l’Eau et de
l'Environnement en collaboration avec l’Université Paul Valérie.
Rapport de stage de deuxième année du Master Eau spécialité Littoral de l’Université Montpellier du département des Sciences de la Terre et de l’Eau et de l’Environnement par Flavien Foncin au sein de l’organisme non gouvernementale EDMAKTUB.
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Remerciements
Je tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique de l’Université
de Montpellier et Paul Valérie, ainsi que tous les intervenants professionnels responsables de
la formation du Master Gestion des Littoraux et des mers, pour avoir assuré la partie théorique
de celle-ci.
Je remercie plus particulièrement Monsieur Severin Pistre pour l’aide et les conseils qu’il
m’a apporté lors de ce stage et toute ma formation.
Je tiens à remercier tout particulièrement et à témoigner toute ma reconnaissance aux
personnes suivantes, pour l’expérience enrichissante et pleine d’intérêt qu’elles m’ont faites
vivre durant ces deux mois de stage au sein de l’ONG Edmaktub, basée à Barcelona en Espagne.
Eduard DEGOLLADA, mon tuteur de stage qui a établi ma convention et qui m’a tant
appris sur l’étude des cétacés, la conservation de leur milieu, les espèces qu’on y retrouve et
plus généralement la vie en mer.
Estafania JIMENEZ et Elena FERNANDEZ, également stagiaires d’Edmaktub sur toute la
durée de l’étude qui m’ont soutenu, accompagné et énormément apporté énormément
comme collègues et colocataires.
Toute l’équipe de volontaires (Mireia Bou, Natàlia Amigó, Margarita Junza, Cristina
Martín, Myriam Rius, Steffen De Vresse, Ginebra Domènech et Jesus Tolosa) avec qui j’ai
travaillé et qui m’ont apporté énormément d’un point de vue professionnel et personnel lors
de ce stage.
Bien sûr sans oublier les personnes qui m’ont soutenu depuis la France, je remercie mes
parents et toute ma famille pour leur soutien et toute l’aide qu’ils m’apportent
continuellement.
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Sommaire
Introduction Générale…………………................................5
I. Présentation de la structure d’accueil………………….7
II. Contextes de l’étude………………………………………….20
III. Présentation des espèces de cétacés présentes en
mer Catalane…………………………………………………………….23
IV. Proyecto Rorcual………………………………………………..38
V. Matériels…….……………………………………………………..43
VI. Méthodes…………………………………………………………..45
VII. Résultats.…………………………………………………………...59
VIII. Discussions…………………………………………………..…….65
Conclusion Générale………………………………………………...71
Avis personnel…………………………………………………………..72
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Introduction Générale
La « Planète Bleue » porte ce nom du fait que la majeure partie de sa surface, près de 70%,
est recouverte par l’eau à l’état liquide essentiellement constitué par les mers et les
océans. C’est ces océans et ces mers qui, après leur apparition, ont permis à la vie de s’y
développer, ce qui fait de ces milieux un pôle de biodiversité et de vie extrêmes important
pour notre planète. En effet, l’oxygène apporté à l’air présent dans notre atmosphère est issu
principalement des producteurs primaires marins qui créent et libèrent cet oxygène dans leur
milieu au sein de l’atmosphère. Cet écosystème est donc primordial et irremplaçable pour
l’ensemble de la vie sur terre, qu’elle soit marine, terrestre et pour les simples intérêts
humains.
L’Homme à de par tous les temps été fasciné par la mer et les océans qui lui apportaient
ressources naturelles et milieux de vie plus favorable à son installation et à son
développement. En plus du poisson, algues et autres ressources que ce milieu aquatique
apporte, il nous permet aussi de pouvoir relier et transporter nos marchandises partout dans
le monde, multipliant ainsi les connections entre les différentes civilisations. C’est pour cela
que nous retrouvons encore actuellement près de 70% de la population mondiale sur les
littoraux bordant ces eaux. Or ce milieu est sujet à de nombreuses contraintes globales ou
endémiques qui le menacent chaque jour. Ces contraintes d’origine naturelle, comme le
réchauffement climatique, vont avoir un impact important sur le bon fonctionnement de ces
écosystèmes et pourront avoir des conséquences planétaires. Mais l’Homme y possède
également sa part de responsabilité, par exemple l’industrialisation et la mondialisation de
nos modes de vie ont apporté de nombreux polluants qui se retrouvent dans ces milieux
aquatiques. Ou encore permis à certaines espèces de se développer dans des régions qu’ils
leur étaient normalement inaccessible.
Il est donc plus qu’essentiel de protéger ce milieu et toutes les espèces présente pour
maintenir cette chaîne alimentaire indispensable à toutes les espèces dépendante
directement et indirectement de ce milieu, et donc par la même occasion de protéger notre
espèce et notre mode de vie.
Ce stage réalisé au sein de l’association Edmaktub sur l’étude de la présence de rorqual
commun dans les eaux proches de la côte catalane entre Barcelona et Tarragona du 28 février
au 31 août nous permet d’essayer de mieux comprendre cette espèce dans le but
de pouvoir protéger et conserver efficacement cet écosystème. Ce stage rentré en compte
dans le projet rorqual, étudiant la migration de ces mammifères le long de la côte catalane
durant les mois du printemps. Pour cela nous allons essayer de répertorier le nombre
d’individus présent au cours du printemps dans la zone d’études chaque année, ainsi que les
différentes caractéristiques environnementales (température, concentration de
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phytoplancton…). Ces données devraient nous permettre de pouvoir comprendre pourquoi
cette espèce pélagique se rapproche de ces côtes au cours de ces quelques mois, et quelles
sont les conditions nécessaires pour leur conservation et leur protection.
Dans ce rapport, nous allons donc commencer par présenter l’association sous ses différents
angles et projets pour continuer sur la présentation du contexte de l’étude. Nous verrons
ensuite les différentes espèces de cétacés présentes dans la zone d’étude et plus précisément
le projet rorquals pour lequel j’ai participé. Nous présenterons ensuite le matériel et les
méthodes utilisés afin de réussir au mieux cette étude pour continuer sur les résultats et leurs
interprétations. Nous finirons par une brève conclusion générale de l’étude et mon avis
personnel sur mon travail au sein des volontaires d’Edmaktub.
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I. Présentation de la structure d’accueil
EDMAKTUB*1 est une organisation non-gouvernementale à but non-lucratif destiné à
l'étude, la dissémination et la conservation de l'environnement marin. Mais elle est
principalement spécialisée sur la recherche des
cétacés, entre autres sur l'étude des dauphins et
des baleines. Edmaktub vient de
« Estudio y Divulgación de Medio Aquático »,
provenant du Catalan, qui signifie l'étude et la
divulgation de milieu aquatique. De plus
« Maktub*2 », qui est aussi le nom du bateau de
l'association, a des origines arabes qui
signifieraient littéralement écrire, c’est écrit, et
qu’on pourrait traduire lyriquement par «
destiner ».
Elle a été fondée en 2000 et il s'agit de la
seule association ayant un bateau permanent, le
Maktub, pour étudier les cétacés dans les eaux
du Sud de la Catalane, opérant également dans
la zone des îles Baléares depuis 2010.
1. Objectifs généraux
Cette association possède plusieurs objectifs, son objectif principal est l'étude de
l'environnement marin et océanique en se focalisant principalement sur les mammifères
marins.
Elle étudie l’utilisation et la création de nouvelles techniques scientifiques afin de réaliser
un suivie scientifique de qualité en incombant le moins possible les mammifères marins. Et
ceux en innovant sur de nouvelles techniques scientifiques non-invasive et non traumatisante
lors de la récupération des caractéristiques recherchées.
Elle cherche également à avoir une bonne vulgarisation de ses études afin de permettre la
bonne transmission de ses idées et de faire comprendre l'intérêt de sauvegarder cet habitat
et les espèces présentes par toute la population. Que ce soit les professionnels de la mer,
comme les pêcheurs, ou simplement les vacanciers et les habitants de la côte qui
Photo 1 : Photo du catamaran de l’association, le Maktub (Source : Edmaktub)
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profite des biens faits de la mer et de ses produits. Cette vulgarisation, ce fait en partie par
l'apprentissage de l'importance de ce milieu auprès des enfants et par la mise en place de
conférence scientifique sur le milieu marin.
Mais cette association cherche également à étudier l'impact des activités humaines sur
l'habitat marin de ces mammifères, que ce soit sur les concentrations de phytoplancton
présent dans l'eau ou plus directement sur l'activité de pêche de la région.
Son dernier objectif correspond à la défense de l'environnement marin en contrant ces
impacts liés à nos activités en accord avec les progrès scientifique et la création d'approche
de développement durable.
2. Personnels de l’association
Comme l'association est une organisation à but non-lucratif, aucun de ces membres n'est
rémunéré pour son travail ou ses prestations. La seule personne à travailler à temps plein
étant le présidant, Eduard Degollada. Les autres membres n'investissent qu'une partie de leur
temps, le plus souvent pendant leurs vacances ou leurs jours de congé, leur permettant ainsi
de garder travail rémunéré à côté de leurs actions pour Edmaktub. Les stagiaires et
volontaires sont, quant à eux, à temps complet, mais pour des périodes plus courtes, allant de
quelques jours à quelques mois, permettant ainsi de pouvoir participer aux différents projets
en cours.
Eduard Degollada (Espagnol)
Président de l'association et capitaine et propriétaire du
bateau Maktub. Il possède un Doctorat en médecine vétérinaire de
l'université « Autonóma de Barcelona » (UAB*3). Il travaille comme
professeur et investigateur dans différentes universités nationales et
internationales, et en particulier sur les projets d'investigation
étudiant les mammifères marins. Il possède une grande expérience
en médecine vétérinaire des mammifères marins, il a étudié en
collaboration pendant de nombreuses années avec différent centre
et a permis la publication de plusieurs articles scientifique. Reconnu
dans ce domaine, il présente de nombreux congrès et conférences
internationales. Actuellement, il se dédie à sa passion, la navigation et l'étude des
mammifères marins à l'aide de son propre bateau. Il possède naturellement un permis de
navigation dans les eaux proche et lointaine lui permettant d'utiliser des bateaux de tailles
relativement importantes, comme des Yates, il est également instructeur de plongée et pilote
d'avion privé.
Photo 2 : Eduard Degollada (Source : Eduard Degollada)
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Mireia Bou (Espagnole)
Participe à l'élaboration de cours sur la relation des cétacés avec les
systèmes de bio-sonar et de communication de ces espèces. Elle
possède une licence en médecine vétérinaire de l'université
« Autonóma de Barcelona » et un master en Biomédecine de
l'Université de Barcelone (UB). Parallèlement, elle participe à une étude
sur les baleines au Canada (MICS : Mingan Island Cetacean Study), au
Costa Rica dans un centre de récupération de paresseux et à Vancouver
dans une clinique vétérinaire pour les petits animaux. Elle a également
participé à un projet BRHASS à l’université de Queensland en Australie,
sur les effets produits par les prospections sismiques qui pourraient
affecter les baleines à bosse. Actuellement elle travaille comme vétérinaire dans une
clinique vétérinaire à Cubelles en Espagne. Sa formation est complétée par ces activités extra-
professionnelles et sa grande passion pour la mer, en effet, elle pratique la navigation à la
voile qu’elle enseigne et participe à plusieurs régates. Elle est également instructrice de voile
et plongeuse sous-marine Open Water (PADI), plongeur niveau 1.
Natàlia Amigó (Espagnole)
Participe à la réalisions de cours sur les relations entre la faune
terrestre, les oiseaux et les cétacés, ou encore sur les systèmes de bio-
sonar et de communication de ces espèces. Elle possède une licence en
biologie de l'université de Barcelone spécialisé sur les organismes et
leurs systèmes écologiques, et un master en ingénierie
environnemental de l'université polytechnique de Catalane.
Parallèlement, elle a participé aux activités d'un centre de récupération
des animaux marins et a réalisé un séjour dans un centre de
récupération des animaux sauvages au Minnesota (Etats-
Unis). Actuellement, elle collabore avec les études sur comportement
animal de l'Université de Barcelone, elle est également en possession du niveau de plongeur
sous-marin Open Water (PADI).
Photo 3 : Mireia Bou (Source : Mireia Bou)
Photo 4 : Natàlia Amigó (Source : Natàlia Amigó)
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Margarita Junza (Espagnole)
Travaille avec différents centres pour développer des ateliers et
conférences sur le milieu environnemental destiné aux enfants et aux
adultes. Elle participe à l'élaboration des cours centrés sur la biologie
marine et les techniques d'études des cétacés. Elle possède une licence
en science de l'environnement de l’université Miguel Hermández de
Elche, et un master en océanographie et la gestion du milieu marin de
l'université de Barcelone. Elle est également titulaire d’un Certificat
d’aptitude pédagogique (CAP) d’éducateur environnemental.
Actuellement, elle réalise des analyses sur le milieu marin benthique,
des herbiers de posidonie et collabore avec des études sur les algues,
poissons et invertébrés marins en participant à des campagnes de plongé scientifique. Elle
possède donc un diplôme de plonger, Dive Master (PADI), et travaille avec un centre de
plongée basé à L'Estartit durant la saison estivale autour de la réserve marine des îles Medes.
Cristina Martín (Espagnole)
Collabore à de nombreuses investigations lors des différents projets, et
notamment sur la technique de photo-identification. Elle travaille
simultanément sur les projets de cours et d'atelier d'éducation
environnemental, et participe aux différents congrès. Elle possède une
licence en biologie et un master en océanographie gestion du milieu
marin de l'université de Barcelone. Elle a travaillé comme guide
biologique sur l'observation des cétacés durant plusieurs saisons dans
le détroit de Gibraltar et pour un centre de récupération de la faune
sauvage de Torreferrussa (Espagne). Titulaire du niveau de plonger
Open Water (PADI) et de différents cours de spécialisation
en cétologie*4, bien que ça passion soit la mer, elle collabore avec un centre de protection de
la faune sauvage terrestre.
Photo 5 : Margarita Junza (Source : Margarita Junza)
Photo 6 : Cristina Martín (Source: Cristina Martín)
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Myriam Rius (Espagnole)
Collaboratrice régulière, elle est principalement responsable de la
communication digitale d’Edmaktub, c’est elle qui a à sa charge la
gestion des comptes facebook, twitter et autres réseaux sociaux. Elle
participe également grandement à la gestion des sponsors, de la presse
et des évènements créés et soutenue par l’association. Elle possède une
formation dans l’administration d’entreprise et une spécialisation dans
le marketing de l’université privée ESADE de Barcelone (Espagne). Elle
a notamment travaillé dans plusieurs multinationales en tant que
manager de communication corporative.
Alicia Cardona (Espagnole)
Collaboratrice habituelle, elle aide à la traduction de différents projet et
flyer de l’espagnole vers l’anglais. Elle participe également à plusieurs
campagnes et plusieurs congrès et évènements avec l’association,
comme la « WhaleFest » de Brighton. Elle possède une licence en
Biologie de l’université de Brighton. Actuellement, elle participe à une
campagne d’étude des cétacés au Pays de Galles. Elle est Titulaire du
niveau de plonger Open Water (PADI) et de différents cours de
spécialisation en cétologie.
Aida Llobet (Espagnole)
Collaboratrice habituelle, elle participe à la création de cours et de projet
éducatifs pour les différentes classes scolaire des écoles. Ces projets
permettent notamment d’établir une éducation de protection du milieu
marin et des espèces présentes à la population dès leur plus jeune âge
en spécialisant le cours sur les espèces présentes dans leur région. Elle
participe également à plusieurs campagnes de l’association.
Photo 7 : Myriam Rius (Source: Myriam Rius)
Photo 8 : Alicia Cardona (Source : Alicia Cardona)
Photo 9 : Aida Llobet (Source : Aida Llobet)
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Steffen De Vresse (Belges)
Collabore à plusieurs expéditions pour le projet rorqual de 2015. Il
possède une licence en médecine vétérinaire de l'université de Gent
(Belgique). Lors de sa formation, il a travaillé avec la clinique animale
de l’université de Gent durant trois ans se spécialisant sur les petits
animaux, les chats, les chiens et les animaux exotiques (serpents,
oiseaux, et autres). Il est actuellement en stage au Laboratoire
Bioacoustique Appliqué (LAB) de Vilanova i la Geltrú, partenaire
d’Edmaktub, permettant ainsi de participer plus facilement aux
expéditions du projet et de coordonnées les activités des deux
organismes, comme sur l’utilisation de la bouée équipée d’un
hydrophone (expliqué ci-après dans le rapport).
Ginebra Domènech (Espagnole)
Collabore à plusieurs expéditions pour le projet rorqual de 2015. Elle
possède une licence en Biologie de l’université
« Autonóma de Barcelona ». Elle a participé à un projet d’étude des
cétacés en Equateur, « Proyecto CETACEA Ecuador », et elle a travaillé
dans un parc national des Galápagos sur l’écotourisme. Elle est
actuellement en stage pour sa licence au sein de « Insitut de Ciencies
del Mar » (ICM*5) partenaire d’Edmaktub et responsable de l’étude
des échantillons d’eau de mer envoyé lors de la campagne. Ce qui lui
permet donc de participer aux expéditions du projet et de
coordonnées les activités des deux organismes, comme le prêt du
capteur CastAway CTD (présenté ci-dessous dans la description des méthodes utilisées).
Jesus Tolosa Hernandez (Colombien)
Collabore à plusieurs expéditions pour le projet rorqual de 2015, il
intervient en particulier dans la récupération et l’analyse d’échantillons
de plancton dans la zone d’étude. Il possède une licence en biologie de
l’université UPTC de Colombie, un master en écologie de la « National
University » de Colombie et un second master en géographie en
partenariat avec ces deux universités. Il a travaillé les dix dernières
années avec des équipes hydrologues sur les communautés de plancton
pour essayer d’expliquer la relation entre le plancton et les
changements physico-chimique. Entre autres, il a travaillé pour des
laboratoires, compagnie d’huile, d’électricité ou des universités.
Actuellement, il travaille pour de laboratoire, « Flavia ltda » et « Mant ltda ». Passionné par
l’écologie et l’environnement, il a aussi travaillé au Brésil pour la protection de mammifères
et de primates.
Photo 11 : Ginebra Domènech (Source: Ginebra Domènech)
Photo 10 : Steffen De Vresse (Source : Steffen De Vresse)
Photo 12 : Jesus Tolosa (Source : Jesus Tolosa
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Elena Fernández (Espagnole)
Stagiaire intervenant dans le projet rorqual 2015 de février à juin, elle
une licence en science marine de l’Université de Las Palmas de Grand
Canarias. Elle a travaillé au Cap Vert pour un programme de
conservation des tortues marine « Caretta caretta », ainsi que dans un
centre de secours des tortues marines, « Gardería de Tortugas » sur l’île
de Sodade dans les îles Canaries. Elle a également travaillé pour le
projet « Lanzarote », programme de conservation et de sensibilisation
de la population, à Graciosa dans une réserve marine et terrestre des
îles Canaries. Elle a également eu un travail sur la sensibilisation et la
protection de la mer auprès des enfants par la mise en place de
conférence et d’atelier Grand Canaria. Elle est titulaire du niveau de plongée sous-
marine Open Water Dive Padi.
Estefania Jimenez (Espagnole)
Stagiaire intervenant dans le projet rorqual 2015 de février à juin, elle
est responsable de la photo-identification des oiseaux marins
rencontrés lors des sorties sur le terrain. En formation pour une
licence en biologie de l'université de Girona, elle a suivi plusieurs cours
de spécialisation sur la gestion et la prévention des risques
biotechnologiques de la faune sauvage en Catalane (Espagne), sur la
mégafaune marine à l'université de Duke de Coraline du Nord (États-
Unis) et à la station Biologique de Roscoff (France). Mais étant
particulièrement passionné par les oiseaux, elle a suivi des cours
internationaux sur la manipulation des oiseaux à la station scientifique
de Yasuní (Equateur) et sur leur bagage des oiseaux pour l'institut ornithologique de
Catalane (ICO). Avant de venir faire son stage avec Edmaktub, elle a travaillé pour un centre
de récupération de la faune sauvage de Torreferrussa (Espagne), elle a participé à l'expédition
scientifique de Yasuní (Equateur) pour baguer les oiseaux, ainsi que le bagage d'espèces pour
le centre Parus de Barcelone. Elle est titulaire du niveau de plongée sous-
marine Rescue Diver et mélange en air enrichi en oxygène (Nitrox) PADI.
Flavien Foncin (Français)
Photo 13: Elena Fernández (Source: Elena Fernández)
Photo 14 : Estefania Jimenez (Source Estafania
Jimenez)
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Stagiaire intervenant dans le projet rorqual 2015 de février à juin, en
deuxième année du master Eau Gestion des Littoraux et des Mers de
l'université de Montpellier. Venant d'un parcours de biologie avec une
licence spécialisé en écologie aménagement de l'université de Lorraine
à Metz (France). D'un point de vue professionnel, j'ai adhéré à plusieurs
associations naturalistes pour la conservation d’espèces terrestre
(batraciens, chiroptères, mammifères et autres) et travaillé sur la
gestion de réserve naturelle, toujours continentale à Metz (France). Je
me suis ensuite spécialisé sur le milieu marin et la plongé avec la mise
en place et l'installation de récifs coralliens artificiels pour Gili Eco Trust
sur l'île de Gili Trawangan (Indonésie). Titulaire du niveau de plonger Dive Master
(CMAS/FFESSM), plongeur au mélange d'air enrichie en oxygène (Nitrox), plongeur
professionnel français classe 1 mention B, plongeur biologiste niveau 1 et niveau de
secourisme de plonger RIFAP (FESSM), un niveau de plongeur professionnel Classe 1 mention
B, ainsi qu'une certification sur la création, la mise en place et l'entretient de récifs
artificiels Biorock en plongée (« introduction to Biorock Process » PADI). Je possède
également une licence de navigation dans les eaux proche du rivage (6 mille marin), permis de
plaisance côtier.
3. Compétence de l’association
Edmaktub possède donc un panel de compétence essentiellement tourné vers la biologie,
l'environnement et en particulier le milieu marin. Avec la présence continue
d'Eduard Degollada, docteur en médecine vétérinaire, sur toutes les campagnes, les
différentes caractéristiques et résultats scientifiques obtenus sont certifié être prélevés
correctement et en respectant scrupuleusement les différentes consigne scientifique pour ne
« polluer » aucun résultat.
De plus de nombreux collaborateurs, stagiaires ou volontaires apportent par leur présence
des compétences supplémentaires sur d'autres domaines. C'est ainsi que la technique de
photo-identification des cétacés a pu être réalisée puis maintenue dans l'association par la
présence de Cristina Martín, ou l'identification des oiseaux marins présents dans l'aire d'étude
du projet rorqual 2015 réalisé par Estefania Jimenez. Certains des bénévoles ont également
apporté un soutien sur des milieux moins environnemental mais tout aussi important pour la
survie de l'association et la qualité de son travail. Ce qui a permis une meilleure publicité des
projets (design du website, flyers...) et du traitement des résultats obtenus par la création de
dossier Access capable de réaliser les liens plus efficacement entre les différentes
caractéristiques prélevées sur le terrain (amené par Natàlia Amigó)
Photo 15 : Flavien Foncin (Source : Myriam Rius)
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4. Projets de campagnes réalisés, en cours et futures
Depuis sa création Edmaktub a réalisé plusieurs projets sur la conservation du milieu
marin. Certains de ces projets sont aujourd'hui terminés alors que d'autres sont recommencés
tous les ans pour permettre d'avoir un suivi par années des différentes zones étudié. Bien
entendue, l'association possède des projets d'avenir qu'elle souhaiterait voir réaliser dans un
futur plus ou moins proche.
a. Projets réalisés
Ces projets ont été essentiellement réalisés dans trois zones géographiques distinctes.
- En méditerranée :
Une promotion a permis de mettre en évidence la présence de cétacés dans la mer catalane
avec le Royal Yacht Club de Barcelone (RCNB).
Une étude sur les mécanismes et les interactions sociales à l'aide des bio-sonars des cétacés
a été réalisée en partenariat avec l'université Polytechnique de Catalane (UPC) et la
municipalité de Vilanova i la Geltrú.
Une campagne maritime a été réalisée pour étudier les effets des pollutions marines sonores
sur les cétacés ainsi que les différentes méthodes d'échantillonnages du son à réaliser en
partenariat avec le Laboratoire Bioacoustique Appliqué (LAB) et l'UPC.
Un projet sur le sauvetage des tortues marines et des cétacés prient dans les palangres
présentes dans la mer des Baléares. Cette campagne a été financée par l'assurance sociale «
La Caixa »
- La mer des Canaries :
Une campagne maritime technique permettant de tester le matériel et les méthodes
d'échantillonnages du son de différents projets en partenariat avec le centre de recherche
pour la conservation de mammifère marins (UICMM), l'école de médecine vétérinaire et
l'Université de Las Palmas de Gran Canaria (ULPGC).
Une campagne avec l'aide de spécialiste d'audiovisuel aquatique du magazine
National Géographic pour récupérer des images des cétacés présents autour des îles Canaries
pour une recherche conduit par UICMM.
Un projet voulant à répandre les recherches technologiques et de développement appliqué à
la conservation marine aux îles Canaries, en partenariat avec l'UICMM et la
fondation espagnol des sciences et des technologies (FECYT).
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Un projet pour une collecte de matériel audiovisuel sur les cétacés des îles Canaries et
des recherches développé par le docteur Michel André, vainqueur de l'édition 2002
de Rolex Awards for Entreprise qui a financé l'expédition.
Une campagne financé par les œuvres sociales de la « Fundació La Caixa » pour l’évènement
« Sea route Ibero ». Cet évènement suit la route du bateau « Ibero » passant par différents
ports des îles Canaries, de Galicia et des îles Baléares afin d’étudier et de protéger les cétacés
et les tortues présents dans ces eaux. Entre autre ils ont permis de secourir et réhabilité les
tortues, prises accidentelles des pêcheurs, autours des îles Baléares.
b. Projets en cours de réalisation (CETCAT)
On retrouve principalement un projet en cours de réalisation, le projet CETCAT (cétacés
de Catalane) qui cherche à étudier la présence, la distribution et l'abondance des cétacés
présents dans la mer catalane et les eaux entourant les îles Baléares. L'équipe
d'Edmaktube étudie maintenant cette zone depuis plus de quatre ans, cette année étant la
cinquième campagne. Mais elle se focalise essentiellement sur les espèces de rorqual
commun (Balenoptera physalus) et de cachalot (Physeter macrocephalus), espèces de
cétacés les plus grands de cette zone, et le développement innovant et non-invasif des
techniques de recherche d'étude des cétacés et de la mer.
Mais les renseignements récoltés sur les autres espèces de cétacés sont également
récupérés, ainsi un suivi des différentes populations des espèces de baleine cuivré et de
dauphins (dauphin de Risso, le gindre, le tursion souffleur, le dauphin bleu et blanc ou encore
le dauphin commun) sont effectués.
Pour cela, plusieurs campagnes sont réalisées durant l'année et essentiellement pour
contrôle la présence des grands cétacés durant leur migration dans ces mers. C'est ainsi que
le projet rorquals est mené tous les ans de fin février à mi-juin pour contrôler la population et
essayer de répertorier les différents individus contrôlés. C'est pour la campagne
« Proyecto Rocuál 2015 » et pour pouvoir aider l'association que j'ai été pris en stage cette
année. Une deuxième campagne est réalisée en fin d'été (fin août à fin septembre) plus
spécifiquement tournée vers les cachalots qui se rapprochent des côtes à cette période de
l'année.
De plus petits projets sont également réalisés tout au long de l'année. Comme la
participation d'Edmaktub à différents congrès, ils ont notamment été représentés
au Congrès International de l’association européenne pour les mammifères aquatiques
(EAMM), ou encore à la « 29th conférence of the European Cetacean Society » le 23 au 25 mars
2015 à l’hôtel St Julian’s Bay (Malte). L’association est aussi représentée à différentes foires,
permettant ainsi de se faire connaître, trouver des partenariats ou tout simplement des
volontaires, comme la « Whale fest » de Brighton 2015 (Angleterre). Ainsi que la participation
à différents évènements, comme la régate*6 « Routa de la Sal » entre Barcelone et Ibiza, j’ai
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Study of the presence of fin whales close to shore in Catalonian waters between Barcelona and Tarragona Septembre 2015
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eu la chance de pouvoir y participer. Ces évènements permettent également de nous faire
connaître, et étant situé dans notre secteur d’étude nous en profitons pour y étudier les
mammifères marins et d’utiliser la présence des autres embarcations présent à cet évènement
pour nous aider dans la recherche de mammifères marins.
Edmaktub cherche également à créer différents cours et programmes ouverts au public,
comme un cours sur les Bio-sonars organisé par le campus universitaire de la Méditerranée,
ou un cours de deux à trois jours sur les cétacés de méditerranée réalisé par Edmaktub avec
la possibilité de pratiquer sur le catamaran. Ces projets servent notamment à une bonne
vulgarisation des études réalisées et d’exprimer la volonté de l’organisation à la préservation
du milieu marin et la transmission de son message. De plus certains projets, réalisés avec les
différents partenaires, sont également réalisés tout au long de l'année, on a par exemple
installé un microphone sur une bouée au large de Vilanova i la Geltrú pour capter les sons
acoustiques présents dans cette zone en partenariat avec Laboratoti d’Aplicacions
Bioacústiques LAB début mars 2015. Ce microphone permettra entre autres au laboratoire de
travailler sur les échantillons récupérés, et comme ils sont accessibles en temps réelle sur ce
site www.lab.upc.edu il est possible de connaitre la présence de baleine dans le secteur,
rendant ainsi la recherche d'individus plus efficaces.
c. Projets futurs
Edmaktub étant une association à but non-lucratif et n’ayant pas de véritable revenu fixe,
il est difficile de prévoir de projet futur dans les années avenir. De plus, ces adhérents sont
tous bénévoles et, ne recevant aucune rémunération, ne peuvent venir participer aux projets
de l’association que sur leurs temps libres. Il est donc très difficile de prévoir d’importants
projets ou de planifier des activités dans un futur plus ou moins loin. Mais l’association essaye
de participer annuellement à certaines campagnes, comme le projet rorqual, pour lequel je
participe, qui se situe durant le printemps sur la côte de Garraf. Ainsi qu’une campagne
estivale pour l’étude des Cachalot dans les eaux entourant les îles Baléares.
Même si ces projets sont récents, la première campagne d’étude des
rorquals communs datant de 2011, Edmaktub cherche à concrétiser ces deux études et les
réaliser le plus sérieusement possible, et tous les ans, afin d’avoir un suivie scientifiques le
plus complet et concret possible.
5. Horaire et lieux de travail
Les horaires et lieux de travail varient donc énormément au cours de l'année et entre les
différents projets réalisés par l'association. De plus comme la partie terrains est une partie
importante du travail celle-ci est énormément liée aux conditions météorologiques. Lors de
grand coup de vent, il peut être impossible de sortir avec le bateau, ce qui limite énormément
le travail à réaliser lors de ces périodes. Les jours de repos et de congés sont donc
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essentiellement pris lors des jours où le bateau ne peut sortir en mer. Même si les jours de
travail sont plus longs et important pendant le « rush » de la migration des baleines, les jours
sont récupérés lorsque le travail est moins important. Pour le lieu de travail, il varie également
en fonction des différents sites étudiés, s'il s'agit de la mer catalane entre Barcelone
et Tarragona ou des îles Baléares.
Mais en ce qui concerne les horaires de travail pour le projet rorqual, l'arrivé sur le bateau
est prévu pour 08h00 / 09h00 du matin au port de Vilanova i la Geltrú. Après la patrouille sur
la mer catalane, la journée se fini après avoir amarré le bateau et récupéré les données
récoltées dans la journée aux alentours de 17h00 / 18h00. Après la patrouille sur la mer
catalane, la journée se fini après avoir amarré le bateau et récupéré les données récoltées
dans la journée aux alentours de 17h00 / 18h00.
Pour ce qui est de la simple bureaucratie (compte, réponse aux mails...), l'association
possède un bureau à Barcelone avec un ordinateur, imprimante et tout le nécessaire pour
garder les comptes à jour et répondre aux différents organismes en contact avec
l'association. Ne possédant pas d'employer à temps complet ce travail ce fait essentiellement
par le présidant et lors des jours off durant et entre les campagnes.
6. Budget
Il s'agit d'une organisation non-gouvernementale à but non lucratif. Aucun des adhérents
de cette association n'est donc payé, même le président qui y travaille à temps complet. Les
différentes campagnes et entretient du matériel est donc essentiellement financé par des
donations. Ces donations peuvent provenir de simples personnes voulant soutenir Edmaktub
ou leur action, comme les touristes présents sur Vilanova i la Geltrú, ou par des donations
provenant d'organisme et de fondation plus importante. C'est cette deuxième catégorie qui
apporte le plus de soutien à l'association, en finançant certaine fois entièrement des projets,
ou en créant un partenariat avec Edmaktub. C'est ainsi que l'emplacement du bateau au club
nautique de Vilanova est offert par celui-ci, diminuant considérablement les frais d'entretien
annuels du bateau, une place reviendrait normalement à 8 000€ ou le prêt gratuit du bateau
qui reviendrait à un coût de 20 000 € par an à l'association ou près de 700 000 € pour un achat
neuf d'un bateau de même envergure. Ces partenariats permettent également de faire de la
publicité pour pouvoir, se faire connaître plus facilement du grand public, comme le
partenariat avec la municipalité de Vilanova i la Geltrú distribuant des flyers expliquant les
différents projets d'Edmaktub.
7. Partenariat
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Comme présenté précédemment Edmaktub possède beaucoup de partenariat, la liste des
partenaires est présentée ci-dessous et les logos sont présentés en annexe (annexe1) :
- Ministerio de Agricultura, Alimentación y Medio Ambiente de Gobierno de España
- Fundación Biodiversidad,
- Club Nàutic Vilanova,
- ZOO Barcelona Fundació,
- Ajuntament de Vilanova i la Geltrú,
- Departament d’Agricultura, Ramaderia, Pesca. Alimentació i Medi Natural, Direcció
Genral i Afers Marítims de Generalitat de Catalunya,
- Barcelona world race 2014 2015,
- Fundació Navegació Oceànica Barcelona,
- Consorci dels Colls i Miralpeix Costa del Garraf,
- CAT Fundació catalunya voluntària,
- La Ruta de la Sal, Regata de Altura,
- Vilanova i la Geltru Estació Nàutica,
- Laboratoti d’Aplicacions Bioacústiques (LAB) de l’Universitat politècnica de Catalunya,
- Amat Metalplast S.A.,
- Vent Nord Escola de Navegació,
- Club de Mar Escola Nautica Castelldefels,
- ICM Institut de Ciències del Mar,
8. Position du stagiaire
Ma position au sein de l'association a été celle de stagiaire au sein du projet rorqual
2015. J'ai donc participé à toutes les expéditions pour collecter les différentes caractéristiques
recherchées, comme les différents échantillons d'eau ou la prise de photos et vidéos des
individus rencontrés pour la photo-identification.
Mon travail consistait donc à participer à la vie sur le bateau, allant du
simple matelotage (larguer ou attacher les amarres) à l'observation de l'horizon pour
chercher l'apparition de signes impliquant la présence d'un rorqual commun. Mais mon travail
m'amener également à participer aux traitements des données, que ce soit la simple
sauvegarde de différents tracés du bateau lors de l'expédition ou aider à la photo-
identification des clichés des différentes baleines pour identifier les individus et la population
présents sur le site. J'ai donc participé à toutes les activités présentées dans les parties ci-
dessous. J'ai donc à m'a disposition tout le matériel de l'association, que ce soit les appareils
photo, caméra, ordinateur et logiciels utilisés. Le matériel que je ne peux utiliser reste le
drone multicopter, piloter par Eduard Degollada, son utilisation étant trop difficile et risquer
pour un débutant. De même que la navigation du Catamaran (surtout dans le port) qui
demande un savoir important, pour pouvoir le manœuvrer correctement.
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II. Contextes de l’étude
1. Contexte Géographique et Météorologique
Mon stage s'est donc déroulé en Espagne sur la côte Nord-Est méditerranéenne en
Catalogne, et plus précisément dans la ville de Vilanova i la Geltrú. C'est une petite ville de
plus de 66 590 habitants en 2012, située à 40 km au Sud de Barcelone et 45 km au Nord
de Tarragona. Cette ville est le chef-lieu de la comarque*7 du Garraf avec une superficie de
33,5 km².
Le climat de la région est un climat méditerranéen tempéré et doux présentant des été
chauds et secs, et des hivers tempérés. Ce climat rend les paysages catalans sensibles aux
incendies de forêt qui touche régulièrement la région. Le climat de la région est un climat
méditerranéen tempéré et doux présentant des été chauds et secs, et des hivers tempérés. Ce
qui va de même pour les parcs terrestre, comme le Parc national d'Aigüestortes i Estany de
Sant Maurici ou les Terres de l'Ebre déclarées Réserve de la biosphère par l'UNESCO. Mais elle
possède également d'importante réserve marine puisqu'elle possède plus de 580 km de côte
Figure 1 : Situation Géographique de la ville de Vilanova i la Geltrú (Source : Esri, GEBCO, NOAA, National Geographic, Detorme, HERE, Geoname.org and other)
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linéaire, on peut y retrouver la réserve du Cap de Creus ou des îles Medas au large
d'Estartit considéré comme un des plus beaux sites de plongée de méditerranée.
2. Contexte Historique
Comme la Catalogne, cette ville possède un patrimoine historique important du fait des
nombreux rois et seigneurs féodaux de la région. D'après la légende, la ville de Vilanova aurait
été créé après que le seigneur Geltrú se serai octroyé le droit de cuissage*8, amenant les
habitants de son peuple à migrer vers la côte pour s'installer et reconstruire une nouvelle
ville, Vilanova. Avec la croissance de Vilanova et Geltrú qui finir par se rapprocher, c'est en
1274 que le roi Jacques Ier d'Aragon la fonde officiellement sous le nom de Vilanova i la Geltrú.
Cette ville développa son économie en premier lieu sur l'agriculture et le commerce
maritime (essentiellement de vin et cava) durant les XVIIIe et XIXe siècles, elle s'est ensuite
avec l'industrialisation que la ville se tourne vers les usines de textile, métal et chimique au
XXe siècle. Actuellement, la ville possède toujours une activité agricole et de pêche, mais le
secteur secondaire à rapidement disparut pour laisser place au secteur tertiaire et au
tourisme, secteur important de la Catalogne.
3. Contexte Economique
La Catalogne possède un attrait touristique important et c'est en tiré parti, destination
de premier ordre le tourisme et l'une des principales ressources de richesse de la région avec
une contribution de près de 12% du PIB. Que ce soit pour du tourisme Culturel, de loisirs, de
nature, familial, sportif ou d'affaire, cette région répond à presque tous les genres. Ce qui en
fait une des premières régions touristiques d'Europe avec près de 20 millions de
touristes par dont an la moitié sont étrangers.
Vilanova i la Geltrú ne fait donc pas exception et possède d'important attrait
touristique. Que ce soit pour, ses plages, sa marina ou son soleil, la ville possède aussi un
attrait culturel important. On y retrouve des musée (comme le musée Victor-
Balaguer ou Roig Toquès), un théâtre, un cinéma, un golf, festival de musique ou encore
de nombreuses fêtes et tradition populaire (carnaval, Festa major...). Comme cité ci-dessus la
ville possède toujours un secteur primaire avec des terres agricole et une flotte de
pêcheurs. Ce secteur permet notamment de garder un côté rustique à la ville apportant un
plus à son attrait touristique, notamment par ses spécialités gastronomique pouvant provenir
en grande partie de la ville et sa région.
Le deuxième point économique important de la ville est donc son port. Possédant deux
digues et un tirant d'eau de sept mètres, il est composé de sept docks pour 3 012 mètres
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linéaires. Il est divisé essentiellement en deux partis avec une marina gérée par le
Club Nàutic Vilanova qui est composé de 800 amarres faisant de ce club nautique le deuxième
de Catalogne, et une confrérie de pêcheur composé d'une petite flotte de 74 embarcations
allant du Chalut*9, aux bateaux utilisant essentiellement des filet trémails*10 en passant par
les palangres*11 et les sennes*12. Toutes les pêches y sont donc représentées, de manière plus
ou moins importante, ce qui rend la pêche de cette commune très diversifiée touchant un
panel d'espèces très large. Le club nautique comprend environ 400 bateaux en saison
hivernale et plus de 700 durant la saison estivale, pour une capacité maximum de 25 mètres
pour les bateaux voulant accoster au port. Le port possède également un dock réservé au
bateau de cargaison afin d’accueillir les bateau transportant conteneur, sable ou autre
marchandise, cela dit la capacité d’accueil reste tout de même limité et n’atteint pas le niveau
du port de Barcelona. Il possède également un label écologique du à l’entretient du port et du
traitement des eaux sales dû port. Mais ce port, comme beaucoup de ports de la région,
possède un engraissement sédimentaire à l’entrée de celui-ci entrainant un dragage régulier
pour empêcher sa fermeture. Vilanova i la Geltrú devrait également devenir dans les années
qui suivent un port géré par la Generalitat pour recevoir des bateaux de croisière.
Photo 16 : Vilanova i la Geltrú (Source: Flavien Foncin)
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Figure 2 : Morphologie générale de Balaenoptera physalus (Source : www.ifremer.fr)
III. Présentation des espèces de cétacés présentes en mer Catalane.
Dans ces eaux, nous retrouvons 8 cétacés présents au moins une partie de l'année, deux
font partie du groupe des baleines, avec le rorqual commun sujet principal de ce projet, une
dans les baleines à bec et cinq dans le groupe des dauphins océaniques. Ces espèces vous sont
présentées da ci-dessous dans cet ordre.
1. Le Rorqual commun ou « Fin Whale », Balaenoptera physalus.
Il s’agit donc de l’espèce étudiée dans ce projet, même si les informations que l’on peut
récupérer sur les autres espèces sont également traitées.
De couleur noir ou vert olive sur la partie dorsale de l'animale et blanche ou crème sur la
partie ventrale, il possède une asymétrie remarquable facile à observer que l'on ne retrouve
pas chez les autres cétacés. En effet, cette espèce possède une dissymétrie de la pigmentation
de sa tête avec la mâchoire inférieure du profil droit blanche ou grise claire et celle du profil
gauche de l’animal plus grise foncé. Possédant une nageoire dorsale large, lisse et brillante, la
pointe est bien dessiné et tranchante, on la retrouve très à l'arrière de son dos se rapprochant
de la nageoire caudal. Cet aileron possède un angle et une forme spécifique à chaque individu
ce qui nous aidera part la suite à identifier les individus. De taille très importante, c'est la
deuxième espèce de baleine la plus grande après la baleine bleue (plus grand mammifère du
monde avec une taille dépassant les 30m), le rorqual commun peut atteindre 24 à 27 m pour
un poids d'environ 120 tonnes. Les mâles sont généralement légèrement plus petits que les
femelles, d'environ deux mètres, dès la naissance les petits ont une taille de 6 à 6 m 50 pour
un poids de 1 800 à 2 700 kg, pour une longévité pouvant dépasser les 80 ans.
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Il s'agit d'une espèce pélagique que l'on retrouve plus généralement dans des eaux de
températures polaires à tempérer même si on peut les retrouver sur des climats plus
tropicaux. Présent dans tous les océans du monde à l'exception de l'océan Arctique, de l'Ouest
de la Méditerranée et des petites mers (comme la Mer Rouge, la Mer Noire ou la Mer du
Labrador et la Baie de Baffin), il s'agit d'une espèce à répartition cosmopolite*13. Leurs
migrations restent très compliquées est mal connues, même si nous savons que les individus
présents en Atlantique Nord et en Méditerranée appartiennent à deux populations
différentes, ainsi que la migration des individus méditerranéens passe par la côte catalane en
début de printemps (de Mars à Juin). Sa vitesse de voyage peut atteindre les 25 nœuds soit
environ 46 km ce qui fait de lui une des baleines les plus rapides. Lors de ses plongées, elle
reste généralement 6 à 8 minutes en apnée pour remonter à la surface et prendre deux à trois
respirations avant de repartir en apnée. Nous avons donc ces deux ou trois respirations pour
pouvoir s’approcher de l’animal et récolter les différentes caractéristiques que nous avons
besoin (photos, génétiques…). Bien entendu ces chiffres restent indicatifs et dépendent de
chaque animal et de son activité (travelling, foraging, resting…).
Sa principale source d’alimentation et le krill qu’il mange à l’aide de ses fanons*14. On peut
également retrouver dans son alimentation des petits poissons pélagiques vivant en banc
comme le hareng, le capelan. Lors de son alimentation, sa vitesse est réduite lui permettant
d’avancer à environ 8 ou 10 nœuds. Dans la zone d’étude nous pensons que son alimentation
est principalement composée de krill puisque ces défécations sont de couleur très rouge vif,
couleur apporté par les petits crustacés planctoniques.
Figure 3 : Carte représentant l’aire de répartition mondiale de Balaenotpera physalus (Source : www.fisheries.noaa.gov)
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Trop rapide pour être chassé par les baleiniers, elle est devenue une proie après l'invention
du harpon à explosion permettant aux navires de les harponner malgré leur vitesse. C'est au
XXe siècle que sa population a chuté gravement avec plus de 750 000 individus tués seulement
dans l'hémisphère Sud. La Commission Baleinière Internationale (CBI) créé en 1946 gère la
chasse aux grands cétacés dans le monde. C’est en 1986, suite à la menace d’extinction de
nombreuses espèces de grands cétacés, qu’un moratoire illimité interdisant la chasse
commerciale de ces espèces a été adopté. Même si le Japon contourne encore cette règle et
continue la chasse sous un prétexte de « recherches scientifiques ». Le Rorqual commun est
donc maintenant protégé, sa chasse est maintenant illégale, il a été classé espèce en
danger d’extinction (EN) de la liste rouge de l'IUCN*15 depuis 2008 pour sa répartition
mondial, et vulnérable (VU) pour la sous-population méditerranéenne depuis 2012, sous
population encore mal connue. L’organigramme représentant les différents gradients
d’extinction d’une espèce, attribué par IUCN est donné en annexe 2. Les menaces actuelles
qui se retrouvent sur cette espèce sont en plus du braconnage qui est encore réalisé par
certains pays, la collision de ces mammifères avec des navires ainsi que les pollutions
acoustiques et chimiques des eaux océaniques liées aux activités humaines.
2. Le Cachalot ou « Sperm Whale », Physeter macrocephalus.
Le Cachalot possède une tête très largement disproportionnée, de couleur
intégralement noire ou grise à l'exception de la bouche et des lèvres qui gardent une couleur
claire. On peut également trouver des cicatrices blanches sur la tête et le corps des individus
apportés par leur proie ou des confrontations entre mâles. Son évent est situé à l'avant de sa
tête légèrement sur la gauche amenant un angle de pulvérisation, qu’on ne retrouve pas chez
les autres cétacés. Il ne possède pas vraiment de nageoire dorsale mais une série de crêtes
dont la première triangulaire, la plus importante, peu faire penser à une nageoire dorsale. Les
plus petites crêtes ont tendance à disparaitre chez les mâles adultes, alors qu’elles sont
Figure 4 : Morphologie générale de Physeter macrocephalus (Source : www.cms.int)
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toujours bien présentes chez les femelles et les mâles immatures. Pouvant atteindre plus de
18 mètres pour les mâles avec un poids de 120 tonnes contre 11 mètres pour les femelles et
plus de 55 tonnes. À la naissance, les petits atteignant environ 4 mètres pour près d'une tonne,
pour une longévité allant de 60 à 70 ans. C'est cette espèce qui a inspiré la légende
de Mobi Dik sur un individu albinos violent qui s'attaquerait au navire.
Espèce pélagique comportant la même répartition que le rorqual commun, avec donc une
répartition cosmopolite. Les femelles vivant en groupe avec les jeunes immatures se
retrouvent principalement dans les eaux tempérées à chaude contrairement au mal solitaire
que l'on peut retrouver dans les eaux plus froides (polaire). Même si on les retrouve
essentiellement dans des zones possédant des fonds océaniques relativement important
comme les canyons. On les retrouve notamment près des îles Baléares et plus proche des
côtes catalanes à la fin de l'été.
La base de son alimentation se compose de calamars géants (pouvant atteindre 12 m), de
requin, raie démersale*16, et autres poissons qu'il serait capable d'attraper dans les canyons
sous-marins. Pour se nourrir le cachalot fait d'importante apnée, allant jusqu'à plus d’une
heure, à des profondeurs très importantes pouvant dépasser les 3000 mètres de profondeur,
pour chasser ses proies qu'il localise par écholocation. On retrouve également des ingestions
de sable, éponge et d'autre élément non-comestible dans leurs estomacs. Les groupes de
femelles composés d'une douzaine d'adultes et de leurs jeunes chassent en groupe
contrairement au mal plus solitaire. Leur vitesse de nage en surface est relativement moins
Figure 5 : Carte représentant l’aire de répartition mondiale de Physeter macrocephalus (Source : www.fisheries.noaa.gov)
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importante que la première espèce présentée puisqu'elle est comprise entre 2 et 3 nœuds et
peut atteindre plus 12 nœuds pour un effort maximal.
Cette espèce a été sujette à d'importante chasse durant les XVIIIe et XIXe siècles pour son
huile et son spermacéti*17, très présent chez cette espèce, d’où son nom Sperm Whale en
anglais. Mais actuellement cette espèce est protégée comme tous les grands mammifères
marins, elle est classée espèce en danger d’extinction (EN) de la liste rouge de l’IUCN depuis
2012. Actuellement, ces principales menaces restent les prises accidentelles et la chasse,
même si celle-ci est sélective est se concentre sur les individus mâles adultes. Cette espèce
ayant une fécondation relativement faible, un petit par femelle tous les trois à six ans, pour
une maturité sexuelle extrêmement tardive des mâles, qui commence lorsqu’ils ont atteint
leur taille adulte près de leurs 50 ans, contre 7 à 13 ans pour les femelles. Le temps de
recrutement*18 de cette espèce est donc très grand ramenant la reconstitution de la
population des cachalots très lente. Sans oublier de prendre en compte leurs collisions
accidentelles avec des navires ainsi que les pollutions acoustiques et chimiques des eaux
océaniques liées à nos activités. Certains pays comme le Japon contourne toujours le
moratoire international pour continuer de prélever plus d’une dizaine d’individus par an.
3. La Baleine de Cuvier ou « Cuiver’s Beaked Whale », Ziphius cavirostris.
De la famille des baleines à bec, elle possède un bec et une tête courte avec des nageoires
dorsale et pectorale relativement courte. Généralement, le corps et gris sombre brun. La tête
des mâles est blanche et le tour des yeux reste noir. On retrouve également beaucoup
de cicatrices sur le corps, des points blancs causés par des parasites (lamproie ou autres) et
des linéaires surement causé par la morsure d'autres mâles. Généralement, le corps et gris
sombre brun. Pouvant atteindre 7 mètres et 3 000 kg, les mâles sont légèrement plus petits
atteignant plus généralement 2 600 kg, et une taille d'environ 2,7 mètres et 250 à 300 kg à
leur naissance. Elles possèdent une longévité de l'ordre de 40 ans pouvant atteindre 60 ans.
Figure 6 : Morphologie générale de Ziphius cavirostric (Source : www.ccaro.org)
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Présent dans toutes les grandes mers et océans tempérés et chaud du monde (à
l'exception de la Mer Rouge, la Mer Noir et des mers fermées) sa réapparition est donc
également cosmopolite. C'est une espèce très spécifique puisqu'elle demande un habitat avec
une pente importante du fond comportant un fort gradient de profondeur.
Vivant en petit groupe d’environ 7 individus leur alimentation de base est composé de
calmars et de quelques poissons et crustacés qu’ils trouvent à des profondeurs relativement
importante. Vivant sur des sites possédant d’important fond, ils sont capable de plongé à près
de 3 000 mètres pour trouver leur nourriture.
De nature très craintive, ils ont tendance à plonger à l’approche d’un bateau. Il est donc
très difficile de les identifier et de connaître leur nombre. Elles sont classées en préoccupation
mineure de danger d’extinction (LE) sur la liste rouge de l’IUCN, publié en 2008. La Baleine de
Cuvier ne faisant pas partit des grands cétacés, elle n’est donc pas protégée par le moratoire
international, de même que toutes les espèces qui vous sont présentées ci-dessous. Elles sont donc
toujours chassées dans différentes régions du monde comme au Japon, aux Antilles, en
Indonésie et en Taiwan. Sans oublier les effets des activités humaines, cette espèce étant
particulièrement vulnérable aux pollutions sonores.
Figure 7 : Carte représentant l’aire de répartition mondiale de Ziphius cavirostric (Source : www.fisheries.noaa.gov)
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4. Le Globicéphale commun ou « Long-finned Pilot Whale », Globicephala
melas.
Appelé baleine en anglais, surement dû à sa taille, il fait partie du groupe des dauphins
au même titre que l'orque. Il possède une tête bombée possédant un bulbe important, d'où
son nom latin Globicephala, et un corps trapus et compact. Sa nageoire dorsale très large à sa
base est caractéristique et ces nageoires pectorales sont beaucoup plus longues que celle de
son proche parent Globicephala macrorhynchus qu'on ne retrouve pas en Méditerranée. Son
corps est généralement très foncé allant du gris au brun, il possède une ligne grise au-dessus
des yeux et une zone plus claire derrière la nageoire dorsale. Une zone blanche est également
visible autour de la partie urogénitale et une en forme de cœur sur la partie inférieure de la
nuque et le haut du torse compris entre les nageoires pectorales. Pouvant atteindre plus de 6
mètres pour les mâles et près de 2 300 kg à l'âge adulte, les femelles sont plus petites avec
une taille maximale de 4,7 mètres et un poids de 1 300kg. À la naissance, leur taille est
d'environ 1,6 à 2 mètres pour un poids de 75 kg pour une espérance de vie d'environ 45 ans
pour les mâles est 60 ans pour les femelles.
Présent dans les eaux tempérées froides, on ne retrouve cette espèce que dans le Nord de
l'Atlantique, l'Ouest de la Méditerranée et le Sud de l'océan Pacifique, ou dans l’Océan
Atlantiques et Indien sur des latitudes comprise entre 20 et 70°. Pélagiques, ses migrations
suivent généralement celles de ses proies se rapprochant des côtes en été et en automne.
Figure 8 : Morphologie générale de Globicephala melas (Source : www.seapics.com)
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Vivant en groupe de 10 à 20 individus avec une grande cohésion sociale sont alimentation
est constitué principalement de calamars et de maquereaux, voire de crustacés pour les
jeunes individus. Pouvant plonger dans la zone des 200 à 500 mètres pour trouver sa
nourriture.
Cette espèce a longtemps été chassée, et les toujours dans certaines régions. Elles sont,
entre autres, sujettes au massacre organisé traditionnellement aux îles Féroé massacrant tous
les cétacés piégés dans les baies. Ne possédant pas assez de données cette espèce était encore
classée données insuffisantes (DD) par l’UICN en 2012.
Figure 9 : Carte représentant l’aire de répartition mondiale de Globicephala melas (Source : www.fisheries.noaa.gov)
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5. Le Dauphin de Risso ou « Risso’s Dolphin », Grampus griseus.
Il possède un corps relativement large et trapu avec un front légèrement bosselé laissant
apparaitre un bec cours. Ses nageoires pectorales et dorsales sont longues. Sa coloration est
principalement grise, comme son nom latin nous le laisse l'imaginer, même si des zones plus
foncé peuvent s'observer autours des yeux et de la nageoire dorsale. On retrouve notamment
des zones plus claires couleur crèmes sur le ventre et de nombreuses cicatrices sur tout le
corps apporté par les autres mâles ou leurs proies. Pouvant atteindre près de 3,8 mètres les
femelles sont légèrement plus petites d'une vingtaine de centimètres, pour une taille
comprise entre 1,1 et 1,5 mètre à la naissance pour une longévité de 30 ans.
On les retrouve dans toutes les eaux tropicales et tempérées des océans et des mers
larges (ouest Méditerranée et Mer Rouge), ils sont pourtant absents de la mer noire et de la
partie Est de la mer Méditerranée. Présent essentiellement sur les plateaux continentaux ne
dépassant pas les 300 mètres de profondeur, ils possèdent des migrations saisonnières
surement dû au mouvement de leurs proies.
Figure 10 : Morphologie générale de Grampus griseus (Source : www.wdcs.org)
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Vivant en grands groupes pouvant aller de 12 à 40 individus, ils sont capables de sauter
hors de l'eau et faire des acrobaties pour s'amuser et conforter les liens du groupe. Ils peuvent
plonger pendant une demi-heure à la recherche de nourriture principalement composée de
céphalopodes (calmars et poulpes), on retrouve tout de même la présence de poissons et de
crustacés en moindre quantité dans leur alimentation.
Apparemment abondant, il est sujet à de nombreuses pêches accidentelles telles que les
palangres et les longues lignes. Il est encore chassé au Japon, aux îles Salomon, en Indonésie
et aux Antilles. Il est notamment qualifié de disparu dans certaines zones comme au Sri Lanka
et aux Japon (région soumit à une pression de chasse). Ils sont classés en préoccupation
mineure de danger d’extinction (LE) sur la liste rouge de l’IUCN, publié en 2012 pour la sous-
population méditerranéenne et données insuffisantes (DD) pour la population mondiale.
Figure 11 : Carte représentant l’aire de répartition mondiale de Grampus griseus (Source : www.fisheries.noaa.gov)
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6. Le Grand Dauphin ou « Bottlenose Dolphin » Tursiops truncatus.
Il s'agit du dauphin archétype, c'est celui qui est le plus représenté et auquel on pense
généralement en premier. Il possède un bec relativement court surmonté d'un crâne en
melon, ainsi que de longues nageoires pectorales. De couleur grise, on retrouve une zone
plus foncée sur la face dorsale et plus claire sur le vente. Pouvant atteindre les 2,45 à 3,8
mètres et les 500 kg à l'âge adulte, il ne dépasse pas les 20kg à la naissance pour une taille de
84 à 120 centimètres. Les femelles, moins larges, ne dépassent pas les 260 kg pour une taille
très proche de celle des mâles. Leur longévité est de 40 à 50 ans pour les mâles contre 50 ans
pour les femelles.
Espèce cosmopolite, on les retrouve sur tous les océans et les mers ouvertes tropicaux et
tempérés. Il occupe une grande variété d'habitats ce qui lui permet d'être présent dans toutes
les mers. Il peut être présent près des côtes et autours des îles océaniques et atolls, près des
cours d'eau continental (estuaire ou delta), mais aussi bien pélagique.
Figure 12 : Morphologie générale de Tursiops truncatus (Source : www. webtenerife.com)
Figure 13 : Carte représentant l’aire de répartition mondiale de Tursiops truncatus (Source : www.fisheries.noaa.gov)
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Il vit en groupe dont la taille dépend de son habitat, pouvant aller de deux à une quinzaine
d'individus. Cette espèce se rapproche souvent des bateaux pour les accompagner et jouer
dans le sillage, on peut également les voir se rapprocher des plongeurs pour initier un contact
ou simplement les voir sauter hors de l'eau. Son alimentation possède un panel très
large du à sa présence sur de nombreux habitats. Allant des poissons aux invertébrés, il mange
des espèces pélagiques, semi-pélagiques, côtières ou de mer profonde (capable de descendre
à plus de 500 mètres).
Cette espèce est, à l'heure actuelle, encore relativement abondante et bien distribué,
classé vulnérable au danger d’extinction (VU) sur la liste rouge de l'IUCN pour la sous-
population méditerranéenne et en préoccupation mineure de danger d’extinction (LC) pour la
population mondiale depuis 2012. Malgré une diminution de leur nombre suite à la
dégradation de leurs habitats, les pêches accidentelles ou non (comme par les Japonais) et les
pollutions liées aux activités humaines.
7. Le Dauphin bleu et blanc ou « Striped Dolphin », Stenella coeruleoalba.
De morphologie plus fine que le Tursion souffleur, il possède un bec plus long un front
plus fuillant et des nageoires pectorales plus courtes. Ses couleurs tournent autour du gris
avec des reflets bleu et du blanc. On retrouve une zone blanche sur la face ventrale, une zone
plus foncée (gris bleu) sur la face dorsale et la présence d'un strip linéaire de chaque côté du
corps. La face ventrale de la queue et le tour des yeux sont également foncés. Une
zone gris clair sépare les deux autres couleurs. De plus petites tailles, ils ne dépassent pas les
2,65 mètres pour 160kg, pour une taille de d'environ 90 centimètres à la naissance et un poids
de 7 à 11 kg. Cette espèce possède une longévité d'environ 57 ans que ce soit pour les mâles
ou les femelles.
Possédant la même répartition géographique que le Tursion souffleur, cette espèce est
également cosmopolitaine et présente dans les eaux tropicales et tempérés. Présent dans les
océans très productifs, on le retrouve aussi bien près des côtes que dans des habitats
pélagiques.
Figure 14 : Morphologie générale de Stenella coeruleoalba (Source : www.tmsi.nus.edu.sg)
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Très sociaux, ils vivent dans de grands groupes qui dépendent principalement de leur
milieu, certains groupes de plus de 100 individus ont déjà été observés. Comme l'espèce
présentée précédemment, il possède une alimentation très variée allant de nombreuses
espèces de poissons aux invertébrés, même si c'est proie ne dépasse pas généralement 13
centimètres pour les poissons et 20 centimètres pour les céphalopodes.
Cette espèce reste globalement abondante dans monde, cependant, elle est toujours
chassée au Japon et fait partie des nombreuses prises accidentelles lors des grandes pêches
pélagiques au thon ou autres espèces recherchées. Sa situation est classée vulnérable au
danger d’extinction (VU) sur la liste rouge de l’UICN pour la population méditerranéenne
depuis 2012 et en préoccupation mineure de danger d’extinction (LC) pour la population
mondiale.
Figure 15 : Carte représentant l’aire de répartition mondiale de Stenella coeruleoalba (Source : www.fisheries.noaa.gov)
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8. Le Dauphin commun ou « Short-beaked Common Dolphin », Delphinus
Delphis.
D'une morphologie assez proche que le dauphin bleu et blanc, il est assez difficile de les
différencier sur le terrain. Il possède cependant un bec plus court et sa couleur peut paraitre
relativement plus complexe. On retrouve toujours une zone plus claire sur le ventre et une
plus gris foncé sur la face dorsale. On retrouve cependant un patch thoracique jaune doré sur
les flancs avant de l'animale, ainsi qu'une zone grise plus claires se prolongeant sur la
queue. Le tour des yeux étant toujours noir. De taille relativement similaire, environ 2,7
mètres pour 150 kg pour 80 à 100 centimètres à la naissance, sa longévité n'est, à l'heure
actuelle, pas encore connue.
Sa distribution est beaucoup plus réduite et compliquée que les espèces précédentes. Il
s'agit d'une espèce exclusivement continentale, on le retrouve sur la côte ouest des Amérique,
la côte Est des États-Unis et sur la côte ouest de l'Europe et de l'Afrique, ainsi qu'en
Figure 16 : Morphologie générale de Delphinus Delphis (Source : www. pixgood.com)
Figure 17 : Carte représentant l’aire de répartition mondiale de Delphinus Delphis (Source : www.fisheries.noaa.gov)
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Méditerranée. On le retrouve également autour du japon de la Nouvelle-Zélande, Nouvelle-
Calédonie et de la Tazamanie.
Vivant en groupe pouvant aller jusqu’à 30 individus, son alimentation comprend des
calamars et des petits poissons comme les anchois, colins, poisson-lanterne ou garcettes
(Bathylagidae), poissons pélagique et d’eau profonde. Cette espèce présente essentiellement
une migration verticale surement amené par celles de ces proies.
Cette espèce est largement tuée accidentellement lors de pêche industrielle. Il a
notamment disparu très rapidement des côtes de Floride. Mais ils sont également sujets à la
dégradation de leur milieu suite aux pollutions apporté par les activités humaines. Sans
compter que certains pays les chassent encore, comme le Japon où il est encore présent
autour de ces côtes. Son statut apportée par la liste rouge de l'UICN est en préoccupation
mineure de danger d’extinction (LE) pour la population méditerranéenne depuis 2008, il été
encore classé espèce en danger d’extinction (EN) de 2003 à 2008 pour cette même
population. La gestion actuelle des ressources méditerranéennes apporte donc des effets
positifs sur nos populations de cétacés, ou du moins pour le Dauphin commun.
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IV. Proyecto Rorcual
Le Rorquals commun, ou Rorcual común en espagnol, migre tous les ans le long de la
côte Catalane dans la partie Nord-Est de la Méditerranée. Très peu connu par la communauté
scientifique, Edmaktub cherche à les étudier le long de la côte Garraf (entre Tarragona et
Barcelone) où de nombreux rapports de pêcheur nous prouvent la présence de ces
mammifères. Nous ne savons toujours pas les individus migrent vers le sud ou vers le nord de
la côte Catalane, ni si ces individus correspondent à la population présente en majeure partie
de l’année au nord de la Sardaigne ou s’ils appartiennent à une autre population. Il s’agit de
la première étude visuelle et acoustique de cette espèce dans cette zone sur tous les
printemps de 2014 à 2019, qui a pour principaux objectifs de déterminer l’abondance, la
distribution, les habitats utilisés, le comportement et le degré de résidence dans le respect
des variables océanographiques et physiques des rorquals commun. C’est donc pour cette
étude et sur ce sujet que j’ai réalisé mon stage de deuxième année de Master Eau spécialité
Gestion des Littoraux et des Mers, dans l’objectif de travailler sur la conservation du milieu
marin et plus précisément sur la conservation du rorqual commun sur la côte Catalane.
1. Objectifs principaux
Les principaux objectifs de cette étude sont :
- Améliorer la connexion avec les différentes personnes constamment présentes dans
la zone étudiée, principalement les pêcheurs et les matelots, et d’encourager les
transmissions d’informations rétrospectivement et en temps réel sur la présence de
ces animaux.
- Augmenter les connaissances scientifiques générales sur cette espèce et sur les
différentes routes qu’elles suivent durant leur migration.
- Créer un premier catalogue de photo-identification de l’espèce sur la côte Catalane, et
ainsi l’utiliser pour identifier les individus et créer une carte de distribution de l’espèce
dans cette zone spécifique de Méditerranée.
- Conduire une étude génétique sur les différents individus présents par l’analyse
d’échantillons de souffle obtenue par des techniques innovatrices et non-invasives par
l’utilisation à distance d’un drone.
Par la même occasion, nous récupérons les données des différentes espèces de cétacés
(Tursiops truncatus, Grampus griseus…), d’oiseau marin (Puffinus mauretanicus, Stercorarius
pomarinus …), de tortues (la tortue Caretta caretta) ou encore d’espèces spécifiques de
poissons (Mola mola, Mobula mobular) rencontré sur le terrain. L’identification individuelle
de ces espèces étant plus compliqué, nous utilisons ces données pour pouvoir estimer les
populations présentes sur ce site.
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L’identification des cétacés, ce fait principalement sous trois techniques qui vous seront
expliquées en détail ci-dessous. Une technique visuelle correspondant à l’identification des
individus par l’observation de la nageoire dorsale et des cicatrices présents sur le dos de
l’animal lorsqu’il remonte à la surface pour respirer, photo-identification. Une technique
acoustique permettant de repérer les individus présents dans une zone et de dénombrer leur
nombre. Et une technique génétique par le prélèvement d’échantillons du souffle des cétacés
par une méthode non-invasive et non-traumatisante pour les animaux.
Pour cela, Edmaktub travaille donc sur plusieurs campagnes dans un même temps, une
campagne visuelle, de photo-identification, acoustique, génétique et d’échantillons d’eau de
mer pour rechercher la présence et les concentrations de nutriment, de chlorophylle
(phytoplancton) et de contaminants dans la zone d’étude.
2. Présentation du site étudier
L’aire d’étude est donc la partie marine comprise entre Barcelone et Tarragona le long de
la côte de la comarque de Garraf autour de la ville de Vilanova i la Geltrú sur une superficie de
800 km². Cette zone possède une importance aire écologique reconnu puisqu’elle possède un
site d’importance communautaire (LIC) et une zone spéciale de protection des oiseaux (ZEPA)
présente en partie sous forme d’une réserve Natura 2000. On y retrouve également une aire
marine protégée inclus dans un plan d’espace d’intérêt naturel (PEIN).
Figure 18 : Carte représentant le plateau continental de l’ouest du bassin méditerranéen (Source : Esri, GEBCO, NOAA, National Geographic, Detorme, HERE, Geoname.org and other)
Legend Study area of fin whales project
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Comme vous pouvez le voir sur cette carte, le plateau continental de cette région (au sud
de Barcelone) est beaucoup plus étroit que sur le reste de côtes de l’ouest de la Méditérannée.
C’est ce qui pourrait expliquer la présence de cette faune exceptionnelle aussi proche de ces
côtes nous poussant à réaliser cette étude. De plus en se penchant plus précisément sur la
zone d’étude, nous pouvons constater plusieurs caractéristiques typiques de cette zone.
La zone d’étude est donc comprise à des profondeurs allant de 100 à 300 mètres de
profondeur, les courbes de profondeur des 200 premiers mètres ont été représentées sur
cette carte. La zone d’étude est principalement concentrée autour des villes de Barcelona et
de Tarragona où le plateau des 50 mètres y est plus important que sur le reste de la Côte
de Garraf. De plus, on peut voir la présence de plusieurs canyons sous-marins, le
plus important étant le Canyon Foix au large de la ville de Sitges et deux autres plus petits au
large des villes de Cubelles et Cunit portant le nom de ces villes respectives. On peut y
retrouver des profondeurs allant jusqu’à plus de 1 500 mètres à de faibles distances, de l’ordre
de 5 à 8 milles nautiques de la côte. Ce qui nous emmène à penser que les baleines et autres
cétacés des régions, comme les cachalots, pourraient être attirés par cette région due à la
présence de ce canyon. En effet, celui-ci pourrait apporter un terrain de chasse propice pour
certaines espèces de cétacés et/ou permettre de faire remonter des eaux plus froides et plus
riches en nutriment en surface, apportant ainsi les ressources indispensables prolifération du
plancton et ainsi la source de nourriture principale de nos rorquals communs.
3. Caractéristiques prélevé sur le terrain
Durant cette campagne, nous avons donc essayé de récupérer plusieurs caractéristiques
sur le terrain qui devraient nous servir à répondre à différents points de nos objectifs. La liste
de ces caractéristiques vous est présentée ci-dessous :
Figure 19 : Carte bathymétrique représentant la zone d’étude du projet rorqual située entre Tarragona et Barcelone (Source : Cristina Martin)
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- Tracé GPS et horaire du circuit réalisé par le bateau (récupéré après chaque