Rapport 2013
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CENTRE DE SCIENCES NOUVELLE GéNéRaTION
UNE NOUVELLE aIRE pOURUNE CULTURE DE L’INNOVaTION
EN BaSSE-NORmaNDIE
INméDIaTS
DE L’amBITION paRTaGéEaU pROJET COLLECTIF
FORUm TERRITORIaL
‘‘Vers un réseau régionaldes acteurs de la culturescientifique et technique’’
Fête de la Science,Têtes chercheuses,Saison ‘‘Zoom’’,...
TOUS LESéVENEmENTS
2013UNE NOUVELLEGéNéRaTION +
COmmUNICaNTE
DOCTORaNTS
© Bruther / ArtefactoryLab
pROGRammE INméDIaTS
DE L’amBITION paRTaGéEaU pROJET COLLECTIF
p. 6
SaISON CULTURELLE 2011-2013
ZOOm, BaLaDEENTRE LES 2 INFINIS
p. 20
TÊTES CHERCHEUSES
SOUTENIR LES pROJETSDES CHERCHEURS
p. 24
UNE NOUVELLE aIRE pOUR UNE CULTURE DE L’INNOVaTION
UN CENTRE DE SCIENCES NOUVELLE GéNéRaTION
p. 8
FaBLaB CaEN BaSSE-NORmaNDIE
UNE EXpéRImENTaTIONGRaNDEUR NaTURE
p. 18
FÊTE DE La SCIENCE
LE RENDEZ-VOUSDES CURIEUX
p. 22
paRCOURS CULTURELS SCIENTIFIQUES
DES éLÈVES aCTEURS DELEURS DéCOUVERTES
p. 28
FORUm TERRITORIaL 2013
mETTRE EN RéSEaULES aCTEURS RéGIONaUX
p. 26
mISSIONS DOCTORaLES
LES JEUNES CHERCHEURSEN pREmIÈRE LIGNE
p. 29
SaISON CULTURELLE 2011-2013
ZOOm, BaLaDEENTRE LES 2 INFINIS
p. 20
Directeur de la publication : Bruno DosseurResponsable d’édition : Guillaume DupuyConception graphique : Guillaume Dupuy et Stéphane LebrunCrédits photographiques : Agence Bruther, Agence Bruther/ArtefactoryLab, Agence F. Castel Photographies, GREYC /J.-M. Routoure, Inmédiats/Clever Age, La Casemate - CCSTI de Grenoble, Studio “A vue d’oeil”, M. Taburet. Autres visuels sous licence CC.
Ont également contribué à cette publication : Christine Chiamone, Matthieu Debar, Virginie Klauser et François Millet.
Le programme Inmédiats-mRI est soutenu par :Relais d’sciences est soutenu par :
4 Edito | Rapport d’activité 2013
Le 28 novembre 2013, la présentation de la maquette du futur bâtiment MRI, porté par Relais d’sciences, a donné corps à un travail collectif entamé en 2011 avec de nombreux partenaires.
Elle a rendu un peu plus intelligible un projet polymorphe qui ne cesse de se compléter, de s’amender, de s’ouvrir et de se préciser. Un projet en mouvement, tout à la fois entité du programme national Inmediats et ancré dans un territoire local en pleine mutation.
Le bâtiment est imposant, enthousiasmant, objet de beaucoup d’attentions, mais il n’est pas une fin en soi.
La mission de Relais d’sciences reste fondamentalement un projet construit sur la médiation culturelle des sciences et des technologies. Elle s’inscrit désormais dans une démarche ouverte qui propose une culture partagée de la connaissance et de l’innovation, inspirée des courants de l’open innovation, de l’open source et de la co-construction des savoirs.
Le défi de cette année 2013 a été, pour l’équipe de Relais d’sciences, de concevoir la MRI dans le détail tout en maintenant une programmation culturelle de qualité pour les publics. Ce rapport d’activité se fait l’écho de
ces deux dynamiques, de leurs temps forts et des pistes de travail qui s’ouvrent en 2014. Sa nouvelle maquette est à l’image des transformations en cours.
Inmédiats rythme désormais la quasi-totalité des actions de Relais d’sciences. Cette collaboration avec les collègues de Bordeaux, Toulouse, Rennes, Grenoble et Paris fonde une nouvelle façon de programmer un centre de sciences régional.
Et ouvre la voie pour la future Maison de la Recherche et de l’imagination (MRI).
5Rapport d’activité 2013 | Edito
Edito
EN GUISE D’OUVERTURE
pROGRammE INméDIaTS
DE L’amBITION paRTaGéEaU pROJET COLLECTIF
Inmédiats, c’est l’histoire de 6 centres de sciences régionaux convaincus que la culture scientifique et technique peut contribuer à relever certains défis socio-économiques, environnementaux et territoriaux auxquels notre société se trouve aujourd’hui confrontée.
Pour faire face à ces défis, les membres d’Inmédiats ont donc
souhaité faire évoluer, voire renouveler, le concept et les pratiques de la culture scientifique.
Cet objectif ambitieux a impliqué de bousculer les habitudes et d’interconnecter les logiques territoriales pour inventer un nouveau mode de collaboration entre les centres. Une petite révolution dans le monde de la culture scientifique qui a montré
en 2013 ses premiers résultats avec la participation des FabLabs au SummerLab, le partenariat autour des Fondamentales du CNRS ou encore la réalisation de la MRI (voir p. 8 à 13)=
En savoir +www.inmediats.fr
Lancé au niveau national en février 2012, Inmédiats permet la convergence des projets et moyens de 6 centres de sciences. Son objectif est d’imaginer une culture scientifique et technique du 21ème siècle participant au développement des territoires par une culture partagée de la connaissance et de l’innovation.
Une petite révolution qui porte déjà ses fruits
En novembre 2013, les équipes Inmédiats se sont mobilisées pour enrichir les “Fondamentales du CNRS” d’une dimension collaborative grâce à une carte numérique alimentée par les publics.
6 Dossier | Rapport d’activité 2013
DOSSIER
Le programme Inmédiats permet la convergence des projets et moyens
de ses membres pour imaginer une nouvelle génération
de centres de sciences.
CONSORTIUm INméDIaTS Relais d’sciencesCaen
UniverscienceParis
La Casemate Grenoble
Espace des Sciences Rennes
Science AnimationToulouse
Cap SciencesBordeaux
Le programme Inmédiats permet la convergence des projets et moyens de 6 centres de sciences.
Le bilan d’actions du consortium est présenté dans le rapport Inmédiats #2 disponible sur :www.inmediats.fr
7Rapport d’activité 2013 | Dossier
DOSSIER
UNE NOUVELLE aIRE pOUR UNE CULTURE DE L’INNOVaTION
UN CENTRE DE SCIENCESNOUVELLE GéNéRaTION
Depuis l’origine de Relais d’sciences il a été question d’une “maison des sciences” mais en l’absence d’une définition et d’un portage clairs du projet, aucun lieu de ce type n’a vu le jour en Basse-Normandie.
Pendant près de 15 ans, l’équipe de Relais d’sciences a développé une culture scientifique “hors les murs”, gagnant en professionnalisme et
en notoriété avec un projet axé sur les publics et sur l’originalité de sa programmation.
Avec son plan stratégique 2010-2013, et après l’expérience “Jungle”, Relais d’sciences prend clairement le tournant des technologies numériques, s’investit auprès des 15-25 ans et renforce sa programmation en lien étroit
avec les collectivités de Basse-Normandie.
Cette philosophie d’innovation en médiation culturelle le conduit à développer le programme Inmédiats avec les 5 plus grands centres de sciences de France (voir pages 6-7) et à créer un lieu d’un genre nouveau : la MRI=
au printemps 2015 ouvrira sur la presqu’île de Caen le premier centre de sciences “made Inmédiats”. Espace de vie ouvert et convivial, ce bâtiment de
2 000 m2 mettra à disposition, des particuliers et des professionnels, des outils technologiques innovants pour encourager la création et favoriser
l’émergence de projets originaux
8 Dossier | Rapport d’activité 2013
DOSSIER
Premier centre de sciences “made Inmédiats”, la MRI ouvrira ses
portes sur la Presqu’île de Caen au printemps 2015.
Ce projet est financé dans le cadre des Investissements d’Avenir. Il
bénéficie du soutien de la Région Basse-Normandie, du Département
du Calvados, de la communauté d’agglomération de Caen la mer et de
la CCI Caen Normandie.
© B
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Arte
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ab
9Rapport d’activité 2013 | Dossier
DOSSIER
L’année 2013 a été principalement consacrée à la création de la MRI, en tant que bâtiment, nouveau modèle économique et nouvelle forme de programmation.
UN pROJET pOUR UN TERRITOIRE
On aurait pu imaginer qu’un centre de sciences de nouvelle génération serait un centre totalement dématérialisé, investissant au gré des projets et des partenariats des espaces existants, comme c’était jusqu’alors le cas pour Relais d’sciences ou pour son partenaire Science Animation. Mais si cette stratégie reste viable en Midi-Pyrénées, en Basse-Normandie les enjeux de développement territorial plaident au contraire pour la création d’un bâtiment.
Une double question revient régulièrement dans les débats publics en Basse-Normandie et sur l’agglomération caennaise :
l’attractivité du territoire et la nécessité d’y attirer et fidéliser des jeunes. S’y ajoute désormais la nécessité de réinventer les relations entre les territoires avec l’arrivée du Très Haut Débit (THD) et, en filigrane, l’émergence d’une véritable filière numérique.
Ces enjeux majeurs de développement de la Basse-Normandie ont posé les fondements de la réflexion de Relais d’sciences et l’ont conduit à proposer la création d’un lieu structurant pour le territoire par sa capacité à innover dans le rapport aux publics, à favoriser l’émergence de projets collectifs à l’échelle régionale, à rendre visible la recherche et l’innovation régionale à l’échelle nationale=
RéaLISaTIONS 2013
pRéSENTaTIONDU pROJET EN VIDéO
http://youtu.be/t9ssBAGULGA
Rédaction du programme scientifique et culturel de l’établissement
1Réalisation de la programmation architecturale avec le cabinet“aubry & Guiguet”
2
Réalisation du projet architectural avec le cabinet “Bruther” et ses partenaires
3
Constructiondu bâtimenten 2014/2015
4
Création du modèle économique
B
Finalisation des financements et des partenariats
a
Réflexions sur l’identité du lieu
CDéploiement des dispositifs FabLab, LivingLab, Navinum
D
10 Dossier | Rapport d’activité 2013
DOSSIER
UN NOUVEaU RappORT aU pUBLIC
Les flux traditionnels des centres culturels articulent des visites de groupes et des visites individuelles. Ces flux vont de pair avec une offre centrée sur la notion d’exposition. Sans rompre complètement avec cette approche, Relais d’sciences imagine un tiers-lieu multihabité capable d’accueillir non seulement des visiteurs dans le cadre d’un par-cours d’exposition mais également un groupe de 5 jeunes venus tra-vailler un après-midi au FabLab, 20 adultes en formation sur plusieurs jours dans une salle de créativité ou encore une conférence-débat avec une assemblée de 150 personnes.
Le projet Inmédiats a choisi de privilégier les 15-25 ans avec un effort tout particulier vis-à-vis des filles et des publics distants de la culture (voir pages 6-7). Pour relever ce défi, Relais d’sciences rompt avec le positionnement habituel des jeunes dans les centres de sciences trop souvent limité à une activité scolaire très encadrée. Fidèle à sa vocation de co-construction des savoirs, la MRI met les jeunes en situation de concevoir et de réaliser par eux-mêmes pour valoriser leur expression et permettre le passage d’une venue par groupes captifs à une démarche volontaire hors temps scolaire.
Au travers de ce nouveau modèle culturel de la MRI, basé sur la diversification des publics et la récurrence de flux de fréquentation d’un public de proximité, il s’agit de favoriser l’accès à tous et d’inciter chaque visiteur à revenir le plus souvent possible pour le faire participer, au fil du temps, à une rencontre de fond avec la recherche et l’innovation=
La MRI mettra les jeunes en situation de concevoir et de réaliser par eux-mêmes.
11Rapport d’activité 2013 | Dossier
DOSSIER
UNE VITRINE DU TERRITOIRE
L’étude du CESER de Basse-Normandie parue en octobre 2012 (voir pages 26-27) met en avant l’extraordinaire diversité des acteurs de la diffusion de la culture scientifique et technique en région mais également la difficulté d’en identifier les parties prenantes.
Depuis une quinzaine d’années, Relais d’sciences fonde sa démarche sur une dynamique territoriale. Aujourd’hui nommé Pôle Territorial de Référence (PTR) par le Préfet de région et le Président de la Région Basse-Normandie, il lui appartient de créer du lien entre tous les acteurs du territoire agissant pour la diffusion de la culture scientifique
et technique. La MRI apparaît comme le lieu emblématique de cette démarche de réseau du milieu professionnel. À la fois lieu d’incubation de projets, d’expérimentation, de projection et d’accueil des réalisations, la MRI peut devenir le carrefour et la vitrine de l’innovation en médiation culturelle pour les sujets scientifiques et technologiques.
Pour donner corps à la MRI, les équipes du cabinet ‘‘Aubry & Guiguet’’ et de l’agence ‘‘Bruther’’ ont imaginé un bâtiment ouvert, flexible et rationnel (voir page ci-contre). La MRI ouvrira ses portes sur la Presqu’île de Caen au printemps 2015=
Réinterprétant l’image du hangar vertical, le projet architectural
économise l’espace au sol et déploie 5 niveaux
sur une hauteur totale de 34m.
En savoir +www.relais-sciences.org/mri
INTERVIEw DES aRCHITECTES EN VIDéO
Roof
Résidence
FabLab
LivingLab
place publique
http://youtu.be/PysL8HWvoNU
© Bruther
12 Dossier | Rapport d’activité 2013
DOSSIER
pROGRammE aRCHITECTURaL
UN BâTImENT OUVERT, FLEXIBLE ET RaTIONNEL
UNE aRCHITECTURE RaTIONNELLE
Pour répondre aux besoins de Relais d’sciences, l’agence ‘‘Bruther’’ a imaginé un bâtiment compact proposant une disponibilité maximale des espaces pour assurer une grande flexibilité d’usages et une réversibilité programmatique.
Le recours à des technologies de pointe permet de concevoir un bâtiment économe et énergétiquement performant sans transiger avec la transparence, élément indispensable de dialogue avec le territoire=
Implantée dans un territoire en pleine mutation, la mRI se veut un bâtiment capable de s’adapter à de nouveaux enjeux
et d’accompagner les mutations futures
UN TERRITOIRE EN RENOUVELLEmENT
La MRI se trouve au coeur de la dynamique de renouvellement urbain de la Presqu’île de Caen. Au sein de ce quartier marqué par une collection d’architectures autonomes, la forme simple de la MRI active et révèle les synergies=
abbaye aux Dames
ESam
Le Cargö
mRI
port de CaenOrne
Canal
BmVR
© Bruther / ArtefactoryLab
© Bruther
13Rapport d’activité 2013 | Dossier
DOSSIERDOSSIER
La mRI intégrera des activités culturelles et économiques en favorisant la mixité entre elles.
Tout le lieu est imaginé pour susciter la créativité et l’envie de réaliser, de s’impliquer, de produire et de
partager. présentation d’une journée type
mISE EN VIE
UNE JOURNéE À La mRI
mEGaFLOORm
aTIN
mID
Ia
pRÈS
-mID
ISO
IR
La structure du bâtiment offre des plateaux libres, flexibles et évolutifs, ajustés aux besoins du programme.
14 Dossier | Rapport d’activité 2013
DOSSIER
Résidence
Développer des projets
LivingLab
Découvrir, tester à grande échelle et s’exprimer
FabLab
Imagineret produiresoi-même
Place et Roof
animer et mettre en vie
15Rapport d’activité 2013 | Dossier
DOSSIER
aDHéRENTS
arnaud mESNILDREYEnseignant en collège
Le service éducatif est composé d’un enseignant détaché par le Rectorat de l’Académie de Caen pour l’année scolaire. Celui-ci intervient auprès de ses homologues pour les accompagner dans l’offre culturelle de Relais d’sciences. Ce poste est assuré depuis le 5 octobre 2012 par Arnaud Mesnildrey, Enseignant en physique-chimie. Son travail a essentiellement porté sur l’exposition “Zoom” et les Parcours culturels scientifiques.
aSSEmBLéE GéNéRaLE
5 mEmBRES DE DROIT
CNRS Normandie : Vincent GOUJOUNCYCERON : Francis EUSTACHEENSICAEN : Dominique GOUTTEGANIL : Florent STALEYUniversité de Caen Basse-Normandie : Pierre SINEUX
16 mEmBRES éLUS
Virginie BEAUFRERE (La Cité de la Mer), René BROU, PascalBULEON, Laurent CAURET (ISPA), Frédérick CHARDIN, XavierDROUET, Patrice Mèche (Planète Sciences Normandie), DanielDIGUET, Philippe HUGO, Pascal HUREL, Lynda LAHALLE, JeanLAMBERT-WILD (Comédie de Caen), Olivier LOPEZ, FranckMURRAY, Jacques ROBERT, Francis STUDER
13 INVITéS pERmaNENTS
Préfet de RégionRecteur de l’Académie de CaenDélégué Régional à la Recherche et à la TechnologieDirecteur Régional des Affaires CulturellesPrésident de la Région Basse-NormandiePrésident du Conseil Economique et Social RégionalDirecteur de la RechercheDirecteur de la CulturePrésident du Conseil Général du CalvadosPrésident du Conseil Général de la ManchePrésident du Conseil Général de l’OrnePrésident de la Communauté d’Agglomération Caen la merMaire de Colombelles
Lionel DUPRET - UCBN : Président
Olivier LOPEZ - LPC : Délégué du conseil d’administration
Pierre BAUDUIN - CRAHAM, Jean BONNET - CREM, Bernard GARNIER - CRHQ, Pascal GAUDUCHON - GRECAN, Hervé GILLES - CIMAP, Michel MATHIEU - LBBM, François de OLIVEIRA - GANIL, Alain PAUTRAT - CRISMAT
CONSEIL D’aDmINISTRaTION
COmITé SCIENTIFIQUE
SERVICE éDUCaTIF
Christine CHIamONE Secrétaire comptablematthieu DEBaRResponsable du développement culturelBruno DOSSEURDirecteurGuillaume DUpUYChargé de communicationVirginie KLaUSERAnimatrice scientifiqueStéphane LEBRUNInfographiste MaquettisteFrançois mILLETResponsable de la médiation scientifique
EQUIpE
Franck mURRaY PrésidentJean-François HamET Vice-PrésidentDaniel DIGUET TrésorierJacques ROBERT Trésorier adjointpascal HUREL SecrétaireOlivier LOpEZ Secrétaire adjoint
BUREaU
Désigne et élit
Désigne
Pilote
16 Les instances de Relais d’sciences | Rapport d’activité 2013
LES INSTANCES dE RELAIS d’SCIENCES
21 846 visiteurs
1 2579 Fête de la Science
5 560 Têtes chercheuses
6 055 Inmédiats
RépaRTITION GéOGRapHIQUE DE NOS aCTIONS
ET aUSSI...=Bordeaux (Ateliers), =Nantes (SummerLab), =Paris (Les Fondamentales, =Zoom), Rennes (Jungle)
DIRECTE6 055visiteurs
5 372 Visiteurs IRLs
683 Visiteurs virtuels
INméDIaTS
58%15/25 ans
63 300 visiteurs
62 000 Jungle à Rennes
5 560 Zoom à Orsay
INDIRECTE267 500visiteurs
wEB
706 Fans 1 534 abonnés3 185 abonnés
FIL’INFO
17Rapport d’activité 2013 | 2013 en chiffres
2013 en chiffres
FaBLaB CaEN BaSSE-NORmaNDIE
UNE EXpéRImENTaTIONGRaNDEUR NaTURE
Après une première période de définition du projet, d’équipement et de formation, le FabLab coordonné par Relais d’sciences est entré en 2013 dans une phase de préfiguration fonctionnelle.
Les activités se sont articulées autour d’accueil de groupes pour des sessions de découverte et d’initiation aux techniques de prototypage rapide, d’interventions “hors les murs” et d’accompagnement de projets.
L’année 2013 a également été l’occasion de renforcer les liens avec les autres FabLabs du réseau Inmédiats avec, notamment, une présentation commune au SummerLab de Nantes en juillet.
Relais d’sciences a porté et déposé la réponse à l’appel à projets national du Ministère de l’Economie numérique en proposant de développer la plateforme web francophone des FabLabs=
En savoir +www.relais-sciences.org/fablab
Installé au Forum digital sur le Campus Effiscience (Colombelles), le FabLab poursuit son développement entamé en 2012 par Relais d’sciences. Il prendra
ses quartiers définitifs au sein du futur centre de sciences en 2015
En 2014, le FabLab a inauguré une programmation dédiée aux professionnels et aux particuliers. Pour la première édition, l’équipe de Relais d’sciences, en partenariat avec le pôle ATEN, a imaginé 3 formats de rendez-vous : les
portes ouvertes “Happy hours” pour découvrir le FabLab et ses équipements, les rencontres “Mise en bouche” pour éveiller les appétits créatifs et les ateliers “Prise en main” pour apprendre à maîtriser logiciels et machines=
pROGRammaTION 2014
636C’est le nombre de 15-25 ans qui ont fréquenté le FabLab
en 2013, soit 35% de la fréquentation totale.
18 Dossier | Rapport d’activité 2013
DOSSIER
Vincent Marguerie, Directeur du développement à W2Next, et Sylvain Garnavault, Jongleur de la Compagnie Parabole ont développé leurs projets au FabLab en 2013. Leurs témoignages sont à lire sur le blog du FabLab=
pORTRaIT
En 2013, plus de la moitié des publics du FabLab ont été touchés lors d’opérations “hors les murs” comme ici lors du festival “Nördik Impakt” à Caen.
19Rapport d’activité 2013 | Dossier
DOSSIER
SaISON CULTURELLE 2011-2013
ZOOm, BaLaDEENTRE LES 2 INFINIS
Élément phare d’une programmation culturelle dédiée à la physique des 2 infinis, l’exposition “Zoom” invite les publics, et notamment les 15-25 ans, à une balade dans l’intimité de la matière grâce à 6 machines interactives dotées de technologies innovantes : écrans tactiles multipoints, capteurs Kinect, réalité augmentée, ...
Après avoir accueilli 4 295 visiteurs à Caen, l’exposition est diffusée sur d’autres territoires, notamment sur le plateau de Saclay en octobre 2013 auprès de 1 300 visiteurs. Les défis relevés pour la mettre en place constituent pour Relais d’sciences une expérience majeure=
BOOm ! pHYSIQUE DE SUpER-HéROS
En clôture de la saison, Relais d’sciences a imaginé une soirée pour un public de jeunes adultes. Cette opération nécessitait la collaboration du public en amont.
En association avec le collectif d’artistes “Band Gang”, Relais d’sciences a ouvert un espace web participatif dédié aux super-héros. Au final, cette galerie compte 73 contributions libres des internautes.
La soirée organisée le 12 avril au Café des Images mêlait films, jeux et vidéos de Roland Lehoucq, physicien au CEA=
L’exposition “Zoom” a fermé ses portes le 21 janvier 2013. Cette programmation est à ce jour le projet le plus ambitieux porté
par Relais d’sciences. Des premières ébauches à son ouverture au public, près de 2 ans auront été nécessaires pour lui donner vie
87%C’est le taux de visiteurs
de 15 à 25 ans qui conseilleraient
l’exposition à leurs amis.
+ DE pHOTOS
www.flickr.com/photos/relaisdsciences/sets/72157631943831309/
20 Réalisations | Rapport d’activité 2013
RÉALISATIONS
Après son exploitation sur Caen, l’exposition «Zoom» a fait l’objet de modifications en vue de sa diffusion nationale et l’adaptation de ses modules pour de nouveaux projets. Ces changements concernent notamment la création de nouveaux écrans de diffusion pour la Vallée de la stabilité et la personnalisation des contenus pour les locataires de l’exposition.
Un effort particulier de communication a été réalisé pour susciter l’intérêt des professionnels au plan national. Il est notamment constitué d’un film court destiné au web présentant l’exposition et ses innovations et d’un site Internet de présentation pour les professionnels.
Cette diffusion nationale a commencé dès octobre 2013 avec la présentation de l’exposition sur le plateau de Saclay. Elle se poursuivra en 2014 à Laval=
En savoir +www.relais-sciences.org/zoom
VERS UNE DIFFUSION NaTIONaLE
Dans une dynamique du LivingLab, certaines machines sont en cours d’adaptation, notamment pour les Jeux Équestres Mondiaux 2014.
En savoir +www. zoom.relais-sciences.org
ZOOm, LE wEBDOCUmENTaIRE
Au terme de la saison, Relais d’sciences a mis en ligne un webdocumentaire dont l’expérience de visite est basée sur celle de l’application “Balade entre les 2 infinis”.
La consultation de ce webdocumentaire est possible avec une version web et une version mobile. Il permet la cohabitation des contenus scientifiques et des productions du public=
Cette exposition est cofinancée par l’Union européenne. L’Europe s’engage en Basse-Normandie avec le Fonds européen de développement régional.
21Rapport d’activité 2013 | Réalisations
RÉALISATIONS
FÊTE DE La SCIENCE
LE RENDEZ-VOUSDES CURIEUX
La Fête de la Science en Basse-Normandie a attiré 12 579 visiteurs. Du 7 au 13 octobre, plus de 400 acteurs régionaux de la culture scientifique issus de 68 structures se sont mobilisés pour animer près de 60 opérations dans 25 villes.
LES éVÈNEmENTS EN RéGION
Cette édition 2013 de la Fête de la Science a été marquée par une forte mobilisation des porteurs de projets dans les territoires : ce sont deux fois plus d’ateliers, de portes ouvertes de laboratoires et de musées, de débats et de conférences qui ont faitl’actualité de 25 villes de Basse-Normandie=
LE VILLaGE DES SCIENCES
Opération phare de la Fête de la Science en Basse-Normandie, le Village des sciences s’est une nouvelle fois installé sur la Presqu’île de Caen au sein de la pépinière “Norlanda 3”.
Au cœur de 3 000 m2 de halls scénographiés, 9 000 visiteurs ont pu participer à 30 opérations parmi lesquelles les 4 “Têtes chercheuses” (voir p. 25) et, pour la première fois, l’Atelier du chercheur (voir p. 22-24).
Ce Village a été marqué par une présence renforcée des entreprises innovantes=
Coordonnée en Basse-Normandie par Relais d’sciences, la 22ème édition de la Fête de la Science s’est déroulée du 7 au 13 octobre 2013.
avec près de 13 000 visiteurs, cette manifestation incontournable a une nouvelle fois confirmé son statut de première manifestation
de culture scientifique et technique
La prochaine édition se déroulera du 26 septembre au 19 octobre 2014. Cette 23ème Fête de la Science s’avèrera donc toute particulière puisque les sciences et techniques seront mises à l’honneur partout en France pendant 3 semaines. Suite à cette évolution, la Fête de la Science devrait connaître des modifications en Basse-Normandie=
ET EN 2014 ?12 579
La Fête de la Science est soutenu par le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Région Basse-Normandie, les Départements de la Manche et de l’Orne ainsi que la Communauté d’agglomération Caen la mer.
En savoir +www..relais-sciences.org
22 Réalisations | Rapport d’activité 2013
RÉALISATIONS
Opération phare de la Fête de la Science en Basse-Normandie, le
Village des sciences installé au sein de la pépinière “Norlanda 3”
a attiré 9 000 visiteurs.
23Rapport d’activité 2013 | Réalisations
RÉALISATIONS
Captil permet au spectateur de mieux comprendre comment
une machine interagit avec son environnement grâce
à des capteurs.
Les 3 lauréats précédents du Prix Musée Schlumberger poursuivent leur chemin. Ils étaient notamment présents lors des rencontres académiques ÉcolySciences (voir p. 28) et sur le Village des sciences.
Billotron
Labosaïque
Cérébro
24 Réalisations | Rapport d’activité 2013
RÉALISATIONS
TÊTES CHERCHEUSES
SOUTENIR LES pROJETSDES CHERCHEURS
Le concours “Têtes chercheuses” est organisé pour encourager les initiatives des laboratoires de recherche de Basse-Normandie.
En 2013, le jury a choisi de décerner le Prix Musée Schlumberger au Groupe de Recherche en Informatique, Image, Automatique et Instrumentation de Caen (GREYC) pour son projet “Captil”.
L’EmpIRE DES SENS NUmERIQUES
L’électronique et les ordinateurs nous entourent dans chacun de nos actes quotidiens. Aujourd’hui, plus personne ne s’étonne de voir une machine attraper un objet ou se déplacer tout en contournant les obstacles sur sa route mais, au final, combien d’entre nous savent comment elles y parviennent ?
Spécialisés dans l’étude et le développement de capteurs très performants, les membres de l’équipe “Electronique” du GREYC ont souhaité attirer l’attention du grand public sur l’importance de l’électronique dans notre société.
Dévoilé en avant-première sur le Village de sciences, “Captil” est un dispositif interactif où le spectateur devient acteur pour mieux comprendre comment une machine peut transformer son environnement en un monde numérique fait de “0” et de “1” à l’aide de capteurs=
Organisé depuis 2010 par Relais d’sciences et la Fondation musée Schlumberger, le concours “Têtes chercheuses”
met chaque année en lumière le dynamisme de la recherche bas-normande et de ses acteurs. Le GREYC est le lauréat 2013
pour son projet Captil
Le lauréat 2014 du Prix Musée Schlumberger est le laboratoire “Géographie physique et environnement” (LETG-Caen Géophen, UMR CNRS 6554).
Son projet intitulé “Dynam’Eau” sera présenté en avant-première lors de l’édition 2014 de la Fête de la Science.
Dans le même temps, “Captil” poursuit sa route. Il intégrera en 2014 le dispositif “Complément d’objets” développé par Relais d’sciences et “Le Style”=
EN ROUTE VERS 2014...
En savoir +www.relais-sciences.org
25Rapport d’activité 2013 | Réalisations
RÉALISATIONS
28 novembre 2013, Université de Caen Basse-Normandie. À l’initiative de la Région Basse-Normandie, de l’amCSTI et d’Universcience, Relais d’sciences
réunit tous les acteurs régionaux de la culture scientifique, technique et industrielle pour le 1er Forum territorial de Basse-Normandie. Objectif de cette
journée : poser les bases d’un réseau professionnel de coopération à dimension régionale
FORUm TERRITORIaL 2013
mETTRE EN RéSEaULES aCTEURS RéGIONaUX
UN mILIEU EN pROFONDE éVOLUTION
Depuis 2010 et la désignation d’Universcience comme Pôle National de Référence, l’organisation de la culture scientifique et technique française connaît une profonde évolution.
Dans ce contexte évolutif, le CESER de Basse-Normandie a dressé un état des lieux exhaustif. Au terme de cette étude, l’avis du CESER insiste sur l’importance de “créer des synergies fortes, de fédérer les acteurs (...) en vue de favoriser les partages d’expériences, les regards croisés et de rechercher ainsi des cohérences d’actions”.
VERS UN RéSEaU RéGIONaL DE COOpéRaTION
Pour faire suite à cette étude, Relais d’sciences, récemment nommé Pôle Territorial de Référence (PTR), a convié les acteurs de la culture scientifique et technique en Basse-Normandie à poser ensemble les bases d’un réseau professionnel de coopération à dimension régionale.
Premier enseignement de cette consultation : ce projet de réseau professionnel est soutenu par la grande majorité des acteurs.Deuxième enseignement : ce réseau doit tout d’abord être mis au profit d’une amélioration des
pratiques professionnelles. La question de la valorisation et d’une meilleure visibilité des acteurs et des projets arrive en second lieu.
Troisième enseignement : la mise en mouvement du réseau doit se faire par la mise en place d’une gouvernance thématique afin de permettre de constituer des groupes d’acteurs aux problématiques proches.
La mise en place des actions du réseau devra se faire en lien avec la MRI (voir p. 8-13) afin d’offrir une visibilité nationale aux actions régionales=
26 Evènements | Rapport d’activité 2013
évènements
Plusieurs outils attendus dans les missions du PTR ont d’ores et déjà été mis en oeuvre par Relais d’sciences comme à l’exemple de l’agenda régional de la culture scientifique et du Fil’Info, newsletter mensuelle d’actualité qui compte plus de 3 000 abonnés=
LES OUTILS DU RéSEaUX
abonnez-vouswww..relais-sciences.org
Les attendus des participants du Forum territorial ont été recueillis à l’aide du système de sondage et de datavisualisation “Datadirect” développé par Relais d’sciences dans le cadre du programme “Inmédiats”.
UNE RENCONTRE EN VIDéO
http://youtu.be/gop1vIeoaHE
27Rapport d’activité 2013 | Evènements
évènements
Développés depuis 2007, les parcours culturels proposent aux collégiens, lycéens et apprentis un parcours de découverte ponctué de rencontres avec des
chercheurs, des interventions d’acteurs culturels et des visites de sites
paRCOURS CULTURELS SCIENTIFIQUES
DES éLÈVES aCTEURS DELEURS DéCOUVERTES
UN DISpOSITIF D’appUI pOUR LES COLLÈGES
85 élèves issus de 5 collèges (Colombelles, Falaise, Alençon, Argentan et Saint-Martin des Champs) ont mené des ateliers avec le soutien du Fonds Social Européen (FSE). Ce travail a donné lieu à la réalisation d’un livret de créations graphiques sur la physique des 2 infinis.
UN DISpOSITIF D’aNImaTION pOUR LES LYCéES
Pour cette nouvelle édition, 3 thèmes étaient proposés : “Mathématiques en pratique” en
partenariat avec le Laboratoire de Mathématiques Nicolas Oresme, “Passeport pour les 2 infinis” avec le GANIL et “Webjournalisme” avec le CLEMI du Rectorat de Caen.
8 projets ont ainsi été réalisés à Caen, Bayeux, Hérouville Saint-Clair, Vire, Argentan, Domfront et Granville. 94 élèves ont bénéficié de ces parcours. À la rentrée 2013, 8 nouveaux projets ont été initiés mobilisant un public encore plus nombreux=
Ce dispositif est soutenu par la Région Basse-Normandie, Rectorat de Caen etest cofinancée par l’Union européenne. L’Europe s’engage en Basse-Normandie avec le Fonds Social Européen.
En savoir +www.relais-sciences.org
569C’est le nombre de personnes présentes le 21 février pour la
rencontre «Grand témoin» avec Julien Bobroff
LES mEILLEURS mOmENTS EN VIDéO
http://www.youtube.com/playlist?list=PLHVmeGDCGTAoFwzjrepuGkJXrar8tgERv
28 Evènements | Rapport d’activité 2013
évènements
mISSIONS DOCTORaLES
LES JEUNES CHERCHEURSEN pREmIÈRE LIGNE
Depuis plus de 30 ans, la notion de culture scientifique et technique a fait son chemin dans la communauté de la recherche.
Chaque année, laboratoires et chercheurs sont de plus en plus nombreux à intervenir auprès des publics. Toutefois, il reste encore à convaincre de nombreuses équipes de se mobiliser, quelques jours dans l’année, pour partager leur passion avec le public.
Les doctorants sont tout particulièrement concernés par cette mission. Présents au sein de tous les laboratoires, ils représentent une nouvelle génération qui doit être encouragée à communiquer.
Pour accompagner ceux qui souhaitent s’engager dans cette démarche, Relais d’sciences a
développé un programme de formation associant théorie et missions pratiques telles que l’Atelier du chercheur, l’animation d’expositions ou l’accompagnement de projets scolaires. La Région Basse-Normandie apporte son soutien en encourageant les jeunes chercheurs qu’elle finance à intégrer le dispositif.
En parallèle, Relais d’sciences et l’Université ont également mis en place les «Missions doctorales de diffusion de la culture scientifique» pour permettre aux doctorants volontaires de s’impliquer plus fortement auprès des médiateurs du centre de sciences=
Les Missions doctorales de diffusion de la culture scientifique ont été mises en place avec le CNRS et le GANIL.
Tout au long de l’année 2013, Relais d’sciences a choisi de renforcer son action auprès des doctorant(e)s. pas encore chercheurs
mais plus tout à fait étudiants, ils sont 800 en Basse-Normandie. Une nouvelle génération à découvrir !
En 2013, 33 doctorants issus de 21 laboratoires ont participé à l’Atelier du chercheur.
Kévin Fossez (GANIL) et Elodie Legouée (LPC) ont finalisé leur Mission doctorale.
Pierre Chauveau (GANIL) et Anne-Sophie Gleitz (LMNO) sont les candidats retenus pour l’année 2013/2014=
33+4
29Rapport d’activité 2013 | Grand angle
GRAND ANGLE
Stéphanie FOUGEROLLE28 ans, Labéo
Flavie BIDEL26 ans, Groupe mémoire et plasticité comportementale (Gmpc)
Thibaut pREUX23 ans, Laboratoire “Géographie physique et Environnement” (Géophen)
Kévin FOSSEZ
26 ans, Grand accélérateur national d’Ions lourds (GaNIL)
Jonathan RENOULT27 ans, Laboratoire “Lettres, arts du spectacle, Langues romanes” (LaSLaR)
anne-Sophie GLEITZ23 ans, Laboratoire de mathématiques
Nicolas Oresme (LmNO)
Elodie LEGOUéE
28 ans, Laboratoire de physique Corpusculaire (LpC)
pierre CHaUVEaU23 ans, Grand Accélérateur national d’Ions lourds (GANIL)
Relais d’sciences - Campus Effiscience1 rue du Bocage - 14460 Colombelles02 31 06 60 50 - www.relais-sciences.org
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