R port d’activité 2011...Des consultations tabac, alcool, puis cannabis et psychostimulants sont...
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Réseau Sud Aquitain des Professionnels de Soins en Addictologie
1, rue Pierre Rectoran – 64100 Bayonne Tél. : 05 59 31 10 79 – Télécopie : 05 59 15 11 79 - Mail : [email protected]
Site : www.resapsad.org
PLAN Introduction 1 – PRESENTATION DU RESEAU DE SANTE p 4
1.1. Objectif général du réseau p 4 1.2. Domaine d’action du réseau p 5
1.3. Historique p 5 1.4. Partenaires p 6 1.5. Territoire d’intervention du réseau p 6 2 – STRUCTURE DU RESEAU p 7
2.1. Cadre juridique p 7 2.2. L’association gestionnaire p 7 2.3. Adhésion des professionnels p 7 2.4. Adhésion des patients p 10 2.5. Equipe et moyens en 2011 p 11 2.5.1. La cellule de coordination p 11 2.5.2. Le secrétariat p 11 2.5.3. La documentation p 12 2.5.4. Formation de l’équipe p 13 2.5.5. Les moyens p 13 2.6. Organisation du travail et évaluation p 14 2.6.1. Organisation du travail p 14 2.6.2. Evaluation p 14 ‐ Processus d’évaluation des files – actives patients ‐ Processus d’évaluation des pratiques professionnelles 2.7. Mutualisation avec les réseaux p 15 2.7.1. Mutualisation avec Palliadour p 15 2.7.2. Coordination thématique régionale p 16 2.7.3. Mutualisation pour un réseau pluri thématique territorial p16 3 – OBJECTIFS OPERATIONNELS DU RESEAU p 17 3.1. Améliorer la qualité des pratiques des professionnels du territoire p 17 3.1.1. Les formations p 17 3.1.2. Recommandations de bonnes pratiques p 19 ‐ Protocoles élaborés et diffusés par le réseau p 19 ‐ Mise à disposition d’outils standardisés d’évaluation p 19 ‐ Protocoles et référentiels nationaux p 19 3.2. Améliorer l’accès aux soins, la coopération entre les intervenants p 23 3.2.1. Accueil, orientations, conseils p 23 3.2.2. Valoriser et faire connaître le dispositif de soins local p 23 3.2.3. Implication du réseau dans la couverture des besoins p 24 3.2.4. Les collaborations transdisciplinaires : p 25
‐ Les hépatologues pour la prise en charge des hépatites p 25 ‐ La périnatalité p 29
3.3. Prise en charge des patients, globale et coordonnée p 31 3.3.1. Accueil, orientation, expertise addictologique p 31 3.3.2. Visites confraternelles p 32 3.3.3. Intervisions p 34 3.3.4. Lutter contre le nomadisme médical p 39 3.3.5. PPS niveau I et niveau II p 39
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PLAN (suite) 3.4. Le service de documentation p 43 3.4.1. Fond documentaire p 43 3.4.2. Annuaire p 47 3.4.3. Site internet p 47
3.5. Recherche clinique, évaluation p 51 3.5.1. Enquête sur la délivrance des traitements du maintien de
l’abstinence opiacée par méthadone et buprénorphine dans les pharmacies du Pays Basque et du sud des Landes p 51 3.5.2. Etude Méthaville p 51
3.5.3. Etude OPEMA p 52 3.5.4. Evaluation médico‐économique des réseaux de santé p 52
3.6. Développement des partenariats p 53 3.6.1. Partenariats p 53 3.6.2. Entre réseaux aquitains p 55 Conclusion
BILAN ET COMPTE DE RESULTATS 2011 ANNEXES
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Introduction Créé en 1996 à l’initiative de médecins et de pharmaciens libéraux autour de la prise en charge des patients dépendants aux opiacés, le réseau de santé RESAPSAD a su entretenir et développer une collaboration active et dynamique entre les professionnels de ville, du médico‐social et les professionnels hospitaliers. Le réseau bénéficie depuis juillet 2005 d’un financement de la Dotation Régionale de Développement des Réseaux puis du Fonds d'Intervention pour la Qualité et la Coordination des Soins. Le réseau addiction s’attache à pérenniser et à consolider les actions menées localement depuis plus de 15 ans. La prise en charge des conduites addictives et de leurs complications somatiques s’est enrichie au fil du temps et des expériences, de nouvelles collaborations interprofessionnelles avec les médecins hépatologues des secteurs privés et publics et avec les professionnels de la périnatalité pour le repérage et la prise en charge des conduites addictives durant la grossesse. Les renforcements des relations transdisciplinaires, la formation, le travail de coordination médicale auprès des patients sont des éléments de qualité de notre réseau addiction. Le réseau de santé intervient directement dans la coordination médicale de certains patients par le biais des Intervisions, et des Plans Personnalisés de Soin. En 2011, le contexte national et régional définit une réduction des enveloppes accordées au titre du FIQCS aux réseaux. Dans cette perspective, l'évolution proposée par l'ARS consiste à couvrir le territoire par des réseaux pluri thématiques de proximité, adossés à des réseaux experts régionaux. L’objectif est de favoriser des plateformes territoriales d'appui à la coordination pour les professionnels de santé. Dans ce contexte, en 2011, les relations du réseau avec les Csapa, dont la situation s’est stabilisée, se sont clarifiées et consolidées. Une réflexion commune avec les deux autres réseaux du territoire (Palliadour et R3VPBL) a également été engagée, tout en poursuivant le travail au niveau régional avec les réseaux addictions aquitains.
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1 – PRESENTATION DU RESEAU DE SANTE 1.1. Objectif général du réseau L'objet du réseau est d’apporter un appui aux professionnels de ville pour développer et coordonner la prise en charge des conduites addictives, avec ou sans substance, sur le territoire.
Il vise à :
• Améliorer la qualité des pratiques des professionnels du territoire, en proposant des formations adaptées, en diffusant des recommandations de bonnes pratiques et des outils d'évaluation validés.
• Améliorer la connaissance du dispositif de soin et valoriser la coopération entre les intervenants pour favoriser la continuité du soin.
• Favoriser une prise en charge médico‐psychosociale des patients adaptée, graduelle et coordonnée : le réseau développe des PPS (Plan Personnalisé de Soins) et favorise les réunions de concertations cliniques (Intervisions) pluridisciplinaires.
• Mettre à disposition des professionnels et des patients un service de documentation spécialisée qui diffuse articles et publications récentes, édite une lettre d'information trimestrielle, des plaquettes d'information, sur papier ou téléchargeables sur son site internet.
• Participer et mener des actions de recherche clinique et d'évaluation. En effet, Resapsad mène tous les deux ans une enquête sur la délivrance en pharmacie des traitements du maintien de l’abstinence par méthadone et buprénorphine, participe à des enquêtes nationales et recense les files actives locales.
• Développer des partenariats pertinents, utiles et efficaces, avec les professionnels et structures intervenant dans le domaine des addictions (Csapa), mais aussi avec d’autres professionnels des champs de la périnatalité, de l’hépatologie, de la cardiologie, des services d’urgences et de la pneumologie.
La qualité du dispositif suppose :
• un repérage précoce des conduites addictives et une orientation adaptée
• une évaluation globale, de la situation addictologique, somatique, psychiatrique et sociale de chaque patient afin de proposer une prise en charge adaptée globale,
• un bon accès aux traitements pharmacologiques des dépendances,
• une prise en charge conjointe des troubles psychiatriques associés,
• une offre de soin diversifiée en termes de psychothérapie : psycho dynamique, thérapies brèves, thérapies comportementales et cognitives, thérapies systémiques, etc,
• une prise en charge pluridisciplinaire des dommages et conséquences,
• la prévention des dommages liés aux modes de consommation, prévention individuelle du VIH, des hépatites (VHB, VHC) et des autres Infections Sexuellement Transmissibles (IST).
L’objectif secondaire est de maintenir une bonne fluidité dans le parcours de soins des patients entre la médecine de proximité et les structures de soins spécialisées en addictologie. L’accueil des patients en difficulté doit être rapide (immédiat pour les dépendants opiacés) dans les structures d’addictologie spécialisées. A l’inverse quand les patients sont stabilisés, les relais en médecine de ville doivent être aisés avec des garanties sur la qualité du suivi. Cette fluidité repose aussi sur les liens de collaboration tissés au fil du temps et des années de collaboration entre les partenaires dans le cadre du travail en réseau.
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1.2. Domaine d’action du réseau Le réseau regroupe des professionnels prenant en charge des patients souffrant de conduites addictives. Les troubles du comportement alimentaires sont pris en charge par le réseau DABANTA avec qui nous travaillons en étroite collaboration. 1.3. Historique En 1994, devant l’ampleur de l’épidémie VIH qui décime les populations d’usagers de drogues du Pays Basque, des professionnels libéraux (médecins, pharmaciens et autres intervenants) se mobilisent pour mettre en commun leurs pratiques et faire prendre conscience aux Pouvoirs Publics de la nécessité de mettre en place une réelle politique de Réduction des Risques. En Février 1995, le CHCB crée un poste de médecin hospitalier réparti entre la coordination du réseau, l’Equipe de Liaison et de Soins aux Usagers de Drogues (ELISUD) et 50 % de détachement auprès du Centre Méthadone. Dans le même temps, les professionnels libéraux déposent les statuts de leur Association RESAPSUD (Réseau Sud Aquitain des Professionnels des Soins aux Usagers de Drogues) à la préfecture le 29 janvier 1996. En 1998, le Réseau Toxicomanie Ville Hôpital Côte Basque voit le jour par la signature de la Convention Constitutive du Réseau. Celle‐ci est signée par Resapsud, le CHCB, les deux Centres de Soins Spécialisés aux Toxicomanes (Arit et Bizia) et la DDASS. Le CHCB assure l’hébergement du Réseau, son fonctionnement est délégué à Resapsud. Le dispositif en réseau se révèle très performant dans la prise en charge des usagers de drogues, du fait, en particulier d’un large accès aux soins et aux traitements de substitution aux opiacés par Méthadone et Buprénorphine. A partir de 2001, la MILDT encourage le dispositif existant à évoluer vers une approche plus globale des conduites addictives en s’intéressant plus aux comportements (usage, abus, dépendance) qu’aux produits. Dès lors, sont concernées toutes les substances psycho‐actives (alcool, tabac, opiacés, cocaïne, cannabis, psycho stimulants, médicaments détournés de leur usage…) mais également les addictions sans substance (addiction au sport, jeu pathologique, cyberdépendance…), le terme toxicomanie est remplacé par celui d’Addictologie. Des consultations tabac, alcool, puis cannabis et psychostimulants sont mises en place, ELISUD devient ELSA (Equipe de Liaison et de Soins en Addictologie), s’investit en alcoologie et tabacologie. Dans le même mouvement, l’association de praticiens de ville s’engage dans cette évolution et, en 2005, RESAPSUD devient RESAPSAD (Réseau Sud Aquitain des Professionnels de Soins en Addictologie), les CSST étendent leur champ d’actions vers toutes les addictions. Dès 2003 ‐ 2005, RESAPSAD, en collaboration avec l’Anpaa 64 participe au Programme Régional Alcool Aquitain en formant 65 % des médecins généralistes libéraux au « Repérage Précoce et Intervention Brève » en alcoologie. En Juillet 2005, le réseau RESAPSAD est mandaté par la Dotation Régionale de Développement des Réseaux, pour développer la partie ville du réseau. Une cellule de coordination médicale est constituée, un médecin coordinateur pour le secteur hospitalier, un médecin coordinateur pour la partie ville. Le réseau souhaite alors évoluer vers un réseau addiction plus élargi incluant le CSST avec hébergement Suerte, l’Anpaa 64 ainsi que l’association Arsa et son service d’appartement à coordination thérapeutique.
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Dés 2007, le réseau met à disposition de toutes les structures d’addictologie et d’hépatologie locales, privées et publiques, un appareil de Fibroscan permettant le dépistage précoce de la fibrose hépatique dans les hépatites virales, alcooliques ou métaboliques. Ce projet vise à renforcer les liens entre les partenaires de l’addictologie et des services d’hépatologie pour permettre une prise en charge précoce des patients porteurs d’hépatites virales B et C ou de co‐infections VIH‐VHC. Le réseau s’est enrichi d’un partenariat avec la périnatalité initié au décours de la prise en charge des futures mères toxicomanes et renforcé avec la création du groupe de travail SudAquiSaf en 2006 puis du groupe Addiction&Grossesse du réseau périnatalité de proximité en 2009. Depuis sa création, le réseau a régulièrement évalué par le biais d’enquêtes auprès des pharmacies de la CPAM de Bayonne (1996, 1998, 2002, 2006, 2008) la délivrance des traitements par méthadone et buprénorphine. Ces enquêtes ont permis de recueillir et de voir évoluer les données épidémiologiques locales sur la dépendance aux opiacés, de les comparer aux données nationales ou régionales, d’évaluer les actions de Réduction des Risques, la délivrance des traitements annexes (les traitements anxiolytiques/sédatifs/hypnotiques, antidépresseurs, neuroleptiques, anti‐VIH et anti‐VHC) mais aussi de faire évoluer les pratiques professionnelles. La dernière enquête a fait l’objet d’une publication dans le Courrier des Addictions de décembre 2010 (annexe 5). 1.4. Partenaires Les partenaires historiques sont :
• Le Centre Hospitalier de la Côte Basque, son Equipe de Liaison et de Soins en Addictologie, les consultations d’aide au sevrage tabagique de pneumologie et de la maternité, le service d’hépato gastroentérologie et la psychiatrie.
• Le Csapa Addictions Pays Basque (CSST ARIT regroupé avec l’Anpaa64, avec son CAARUD, ses antennes, et ses appartements thérapeutiques).
• Le Csapa BIZIA – Médecins du Monde, ses CAARUD, son antenne.
• L’association RESAPSAD des professionnels libéraux composée en 2011 de 153 adhérents (médecins généralistes et spécialistes, pharmaciens, psychologues, structures associatives…).
1.5. Territoire d’intervention du réseau L’aire géographique d’action du réseau est le territoire de santé Navarre Côte basque et le Sud des Landes (ancien territoire de recours de Bayonne), soit la population rattachée à la CPAM de Bayonne (Pyrénées Atlantiques). Ceci correspond au bassin de drainage du Centre Hospitalier de la Côte Basque : 320 000 habitants environ, plus d’1/3 vivent dans l’agglomération Bayonne – Anglet – Biarritz.
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2 – STRUCTURE DU RESEAU 2.1. Cadre Juridique Il repose toujours sur la Convention Constitutive signée en 1998 par les partenaires du réseau Toxicomanie Ville Hôpital, à savoir, les deux Centres de Soins Spécialisés aux Toxicomanes ARIT et BIZIA, le Centre Hospitalier de la Côte Basque, RESAPSAD qui regroupe les adhérents libéraux du réseau et la DDASS. 2.2. L’association gestionnaire Le promoteur et l’organisme gestionnaire du réseau est RESAPSAD, association loi 1901. Les statuts ont été déposés à la sous‐préfecture de Bayonne le 29 Janvier 1996 (parution au JO du 21/02/1996) sous la dénomination RESAPSUD. Les statuts ont été modifiés le 25/01/2005, lors du changement de la dénomination RESAPSAD. RESAPSAD assure la gestion administrative, financière et budgétaire du réseau, sur le modèle de comptabilité analytique conforme à la réglementation. Le Bureau de RESAPSAD est composé de 7 membres. Le président est le Dr Jacques Veunac. Le Conseil d’Administration comprend 19 membres. Le CA de RESAPSAD se réunit deux fois par an, le Bureau chaque fois que nécessaire. Les réunions statutaires font l’objet d’un compte rendu écrit disponible pour les membres concernés. 2.3. Adhésions des professionnels Tout professionnel œuvrant dans le champ des addictions peut faire une demande d’adhésion à RESAPSAD. Les modalités d’accès au réseau : Tout professionnel œuvrant dans le champ des addictions peut faire une demande d’adhésion à l’association Resapsad (cotisation annuelle est fixée à 10 euros). Celle‐ci est soumise à l’approbation du Conseil d’Administration de l’Association. La qualité de membre se perd par :
- la démission, sur papier libre, adressée au siège social du réseau, - la radiation prononcée par le Conseil d’Administration de l’Association RESAPSAD
Il convient de noter une particularité dans la méthode de dénombrement des adhérents : lorsqu'une structure adhère, le réseau considère que son personnel est adhérent de fait et bénéficie donc des services de Resapsad. Un professionnel de cette même structure a cependant toute liberté d'adhérer en son nom propre.
Le professionnel présente au patient l’intérêt d’une prise en charge en réseau par des professionnels sensibilisés et formés à la problématique des addictions, dans un cadre garantissant la confidentialité des données recueillies et une prise en charge globale de qualité.
Le professionnel fait l’interface avec le réseau en faisant signer le DIP au patient.
Il faut préciser toutefois que de nombreux professionnels de ville bénéficient des services du réseau (formations, appui technique, coordination médicale, documentation) sans en être adhérent.
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Résultats 2011 La légitimité du réseau repose sur une forte implication des professionnels libéraux depuis sa création initiale en 1996.
Ses professionnels sont plutôt bien répartis sur le territoire ce qui permet des relais de prise en charge vers la ville, appréciables pour les patients stabilisés de leur addiction. Cette fluidité dans le parcours de soins permet de réduire les délais d’attente dans les CSAPA ou sur le CHCB.
La diversité des partenaires garantit un travail en réseau transdisciplinaire appréciable pour les patients.
Les adhérents 2011 153 adhérents à Resapsad soit :
Adhérents par type TOTAL Dont activité libérale
Médecins généralistes 44 44 Médecins psychiatres 12 9 Médecins gastro‐entérologues 3 2 Médecin gynécologue 1 1 Médecins neurologues 2 2 Médecin pneumologue 1 0 Pharmacies 55 55 Autres adhérents :
- Sage‐femme - Attaché de recherche‐neurobiologiste - Infirmière scolaire - Infirmières - IDE – Psychothérapeute - Psychomotricienne - Cadre de santé - Psychologues
1 1 1 3 1 1 1 2
1 1 1 1
Etablissements sanitaires hospitaliers et cliniques:
- Centre hospitalier de Bayonne - Polyclinique Côte Basque Sud ‐ Clinique Cantegrit
Etablissements SSR :
- Les Embruns ‐ SSR rééducation fonctionelle)
- La Concha (SSR Addictologie) - Mariénia (SSR rééducation fonctionnelle)
- Annie Enia SSR respiratoire - Grancher SSR respiratoire
Etablissements médico‐sociaux :
• Aides • Arsa • ASTPB (Bayonne) • ASTPB (St Jean de Luz) • Csapa Addictions Pays Basque • Csapa Bizia • Csapa La Source • Csapa Suerte • La Ferme Merlet
• PARI • Réseau Dabanta
• Renapsud • Réseau VIH • Santé service
Les sortants en 2011 2 professionnels sortants : 2 pharmaciens en raison de la vente de leur officine.
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En 2011, nous avons comptabilisé les professionnels, bénéficiaires des outils du réseau, non adhérents. L’étude débute par l’orientation téléphonique (recensement à l’aide des fiches d’appel au réseau), ensuite par les Intervisions, la documentation, les formations.
• Selon les fiches d’appel : 17 % des appels. Ce pourcentage, ramené aux appels reçus, représente environ 90 appels, émanant de médecins généralistes, de la CPAM, d’établissements scolaires, de cliniques privées non adhérentes…
Après avoir constaté que de nombreuses demandes émanaient de professionnels non adhérents au réseau, nous avons décidé en 2011 de recenser plus précisément les appels reçus, et notamment leur origine. Il est apparu que sur l'année, 17 % des appels recensés émanaient de professionnels non adhérents au réseau, ce qui représente environ 90 demandes d'orientation ou d'information. Ceci montre bien que le réseau amène un service et une valeur ajoutée pour tous les professionnels du territoire, qu'ils soient adhérents ou non. De même, ce constat montre le rayonnement de l'action du réseau, qui mène depuis de nombreuses années des actions de communication, d'information et de formation envers tous les professionnels concernés par l'Addictologie.
• Lors des intervisions, 5 médecins libéraux, 1 pharmacienne, 1 assistante sociale et 1 directeur d’ESAT ont participé sans être adhérents.
• Le service de documentation a fournit en supports divers plusieurs personnes ou structures
non adhérentes : Les élèves d’une classe de collège à St Jean de Luz, 6 pneumologues libéraux, un éducateur de structure, 4 médecins généralistes et 6 demandes de documentation consécutives à la mise en place de l’offre sur le site internet de Resapsad.
• Enfin, les formations ont été dispensées à 10 médecins spécialistes, 2 médecins généralistes,
1 psychologue et 2 infirmières non adhérentes. Bilan
Le contexte économique de l'année 2011 a fortement influencé les actions et le rayonnement du réseau : une équipe réduite suite au départ de notre documentaliste, conjuguée à des craintes de nos partenaires pour l'avenir des réseaux. Ces éléments ont d'une part bloqué certaines de nos actions (diffusion du nouvel annuaire, réalisation d'une nouvelle enquête auprès des pharmaciens, actions de formation...) et d'autre part, ont limité l'attraction que le réseau pouvait avoir auprès des professionnels, peu enclins à solliciter une structure dont l'avenir était plus qu'incertain. Perspectives
La ligne tracée par l'ARS d'un rapprochement entre les réseaux du territoire nous permettra de mutualiser moyens et procédures. Ainsi on peut penser que les professionnels pourront à l'avenir effectuer une seule adhésion, qui leur donnera accès à toutes les actions de coordination locales (dans les champs des addictions, des soins palliatifs, des pathologies respiratoires, mais aussi dans tous les domaines qui pourront être développés par la suite). De même, une mutualisation de la plate‐forme technique pourrait simplifier bien des démarches, en mettant en place par exemple un numéro d'appel unique.
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2.4. Adhésions des Patients Les modalités d’accès au réseau : Un patient peut être inclus dans la file active du réseau dès lors qu’il est pris en charge par un professionnel ou une institution adhérente du réseau. Il est invité par ces professionnels à signer le Document d’information destiné au patient, formalisant son adhésion au réseau et son accord quant au partage de l’information le concernant dans le cadre des PPS.
Il appartient au médecin coordinateur de veiller à limiter ce partage d’information aux éléments strictement nécessaires et à certains professionnels. La tenue d’une réunion de concertation suppose un accord supplémentaire spécifique du patient, qui est invité en fin d’Intervision s’il le souhaite.
Le patient a toute liberté quant au choix des professionnels qui le prendront en charge, qu’ils soient adhérents ou non du réseau. Il peut signifier à la coordination par courrier, à tout moment, l’arrêt de son adhésion au réseau.
Un certain nombre de patients ou de familles sont bénéficiaires du réseau (orientation, écoute, conseils, appel du médecin ou pharmacien) sans toutefois être adhérents du réseau. Résultats 2011 De 2005 à fin 2011, 1201 patients ont signé un DIP et ont, par là même, adhéré au réseau. Nombre de DIP signés en 2011 : 138
Sortie en 2011 : 1 patient décédé File active totale PPS 2011 : 390
Sorties en 2011 : 5 patients ont quitté le territoire. File active 2011 PPS niveau 1 : 290 File active 2011 PPS niveau 2 : 100 Nombre de patients non adhérents, ayant bénéficié de l’intervention de la cellule de coordination en 2011 : 14
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2.5. Equipe et moyens en 2011 2.5.1. La cellule de coordination La cellule de coordination met en œuvre les directives données par le Bureau et le Président de RESAPSAD. Elle est assistée d’une secrétaire et d’une documentaliste. La coordination assure l’interface entre l’hôpital, les acteurs du champ médico‐social et les professionnels libéraux. Elle regroupe : Un médecin coordinateur Le Dr Eliane HERRAN, (50 % ETP) médecin généraliste spécialisée en addictologie. Ses fonctions principales sont les suivantes :
- expertise auprès des professionnels, - coordination médicale, élaboration des Plans Personnalisés de Soins, participation aux
Intervisions et évaluation de leur impact sur le devenir des patients, - élaboration de supports d’information, protocoles, lettre du réseau, etc. - visites confraternelles auprès des adhérents libéraux ainsi que des
établissements de santé, - organisation des formations dans tous leurs aspects,
- renforcement de la collaboration interprofessionnelle, - évaluation de l’activité du réseau, - élaboration des projets d’actions et de recherche dans le domaine des addictions.
Une coordinatrice administrative et technique Ce poste est occupé depuis avril 2010, par Mme Claire Mallet pour 50 % ETP. Elle travaille en lien avec le médecin coordinateur ville et les membres du Bureau de RESAPSAD. Ses fonctions, au sein du réseau, consistent à :
- veiller à la bonne tenue de la comptabilité du réseau, établir en collaboration avec l’expert comptable et le Commissaire aux comptes, le bilan et le compte de résultat,
- établir le budget prévisionnel proposé à l’ARS, - assurer la représentation du réseau auprès des instances d’addictologie, des tutelles et des
partenaires, - suivre les tableaux de bords des activités du réseau, le suivi des adhésions des membres, - participer à l’élaboration et la diffusion des outils de communication, - assurer la logistique des formations, - participer à l’évaluation du réseau (centralisation de l’activité et tableaux d’objectifs) et à la
rédaction du rapport d’activité, - apporter une assistance technique et administrative lors de montage de projets.
Il convient de noter que la coordinatrice administrative occupe des fonctions identiques au sein du réseau Palliadour, également à 50% ETP. 2.5.2. Le secrétariat Mme Isabelle BECKER assure le secrétariat, salariée du réseau (100 % ETP depuis 1998). Elle gère :
- la permanence téléphonique, l’accueil et l’orientation des professionnels et des patients, - la mise à jour de l’annuaire du réseau, - la correspondance journalière, son stockage et sa transmission, - les liens avec les laboratoires pharmaceutiques, - l’organisation logistique des Intervisions et des formations, - les demandes de documentation en collaboration avec la documentaliste, - le recueil des données d’évaluation (Intervisions, formations, files actives) auprès des
partenaires du réseau,
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- la tenue de fichiers d’adhésion patients en collaboration avec le médecin coordinateur, - la tenue des tableaux de bords nécessaires à l’évaluation du réseau en collaboration avec la
cellule de coordination, - le suivi et la mise en place si nécessaire du matériel informatique, vidéo, sono et du matériel
voué aux expositions pour le réseau ou ses partenaires, ainsi que la gestion des fournitures de bureau et du matériel (11 prêts de matériel en 2011 soit 8 prêts partenaires et 3 pour les réseaux),
- le suivi des adhésions des membres. 2.5.3. La documentation Madame Corinne MINABERRY a occupé ce poste à 50 % d’ETP jusqu’au mois d’avril 2011. Le volume des informations diffusées a diminué du fait de son absence. Le contexte financier a fait que le Bureau a accepté sa demande de rupture conventionnelle et n’a pas souhaité la remplacer en 2011. Son temps de travail a manqué pour assurer les missions de communication du réseau. Suite au départ de la documentaliste, nous avons recruté en fin d’année, après la confirmation tardive de notre budget annuel, Mme Coralie Laborde afin d’assurer une partie du suivi administratif des PPS. Elle a rejoint notre équipe en CDD (20% ETP) pour deux mois, suite à un stage en début d’année au cours duquel elle a mis en place le service de prêt de livres (CF page 45). Perspectives 2012 Le temps médical sera réduit de 50 à 20 % afin de dégager un financement complémentaire à celui de la documentaliste pour recruter une attachée de recherche clinique en addictologie et ainsi partager et déléguer certaines missions de communication, de formations et d’évaluation, le rôle du médecin se recentrant sur la coordination médicale. Cette nouvelle équipe sera plus diversifiée, donc plus à même de répondre aux différentes missions de coordination du réseau de santé. Le poste de documentaliste sera donc remplacé par celui d’une d’attachée de recherche clinique en addictologie à partir du 2 janvier 2012, à hauteur de 50 % d’ETP, dont les missions et activités seront les suivantes : - assurer la communication du réseau dans le champ de la coordination médicale (rédaction des plaquettes et recommandations médicales du réseau, veille documentaire et mise à jour régulière des documents du réseau, présentation du réseau aux professionnels de santé du territoire…)
- participer à la mise en œuvre des PPS, en lien avec le médecin coordinateur (veiller à la mise à jour des PPS de niveau 1, réaliser en cas de besoin les ASI‐MINI pour les patients de ville relevant du niveau PPS2, alimenter les dossiers de PPS de niveau 2)
- organiser les actions de formation du réseau (préparer les soirées de formation thématiques (4/an), préparer les formations dans les structures de soins dans le cadre de l’agrément formateur)
- participer aux travaux d’évaluation du réseau (mise en œuvre de l’enquête sur les traitements de substitution aux opiacés, participation aux rapports d’activité annuels, et aux autres travaux d’évaluation nécessaires au réseau).
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2.5.4. Formation de l’équipe en 2011 Les formations de l’équipe en 2011 sont d’un volume inférieur à 2010 car les frais de déplacement et d’inscription représentaient des dépenses trop importantes pour le réseau. Les formations ont été limitées volontairement compte tenu du contexte incertain. Nom, Prénom Fonction Descriptif de la formation Date et lieu Dr Herran Eliane Médecin
coordinateur RPA « Précarité et prise en charge périnatale » 3 mars‐Bordeaux
Congrès Rezopau « 5ième journée scientifique sur les thématiques : VIH, hépatites, addictions »
24 mai‐Pau
5ième journées de l’Albatros‐ congrès international d’addictologie
10‐11 juin‐Paris
Congrès de tabacologie 24 juin‐Paris
Congrès THS : Toxicomanies, Hépatites, Sida 11 – 14 octobre‐
Biarritz
Nouveaux traitements VHC‐ Trithérapies 15 septembre ‐
Bayonne Béarn Addictions – Grossesse, périnatalité &
Addictions « Changeons les regards » 8 novembre‐Pau
Mallet Claire Coordinatrice administrative
Journées des réseaux URMLA 01 avril Mérignac
TSA « gestion du site » 5 août ‐ Bayonne
UNR « Etats généraux des réseaux de santé » 9 décembre Guyancourt
Narcotiques Anonymes 11 mars ‐ Bayonne Centre d’examens de santé – CPAM Bayonne 9 juin ‐ Bayonne
TSA « gestion du site » 5 août ‐ Bayonne Grrita : « Consultations jeunes
consommateurs » et « Réduction des Risques » 15 et 16 septembre ‐
Biarritz
Becker Isabelle Secrétaire
Congrès THS : Toxicomanies, Hépatites, Sida 11 au 14 octobre ‐
Biarritz
2.5.5. Les moyens logistiques L’équipement logistique de Resapsad comprend :
• réseau informatique de cinq ordinateurs dont un serveur et un portable, • une connexion haut débit et téléphonie illimitée, • une photocopieuse (imprimante‐fax) mise à disposition des deux réseaux Palliadour et
Resapsad, • deux imprimantes et deux vidéo projecteurs, • une sonorisation, • un logiciel d’évaluation SPHINX, • un logiciel de comptabilité APISOFT, • trois boîtiers de lecture de carte CPS permettant d’accéder à la messagerie sécurisée
TELESANTE. Appareil médical :
• un appareil de mesure non invasive de la fibrose hépatique Fibroscan.
La maintenance de ces appareils est assurée par : • la société ATI de Bayonne pour l’informatique, • la société MECABUREAU de Bayonne pour le photocopieur, • la société ECHOSENS pour le Fibroscan.
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Le matériel (ordinateur fixe/portable, vidéo, sono) est mis à disposition des réseaux locaux et des partenaires pour leurs formations suivant un calendrier géré par la secrétaire (une convention de prêt est signée systématiquement pour des contraintes d’assurance). 2.6. Organisation du travail et évaluation 2.6.1. Organisation du travail RESAPSAD est dirigée par des spécialistes en addictologie ou œuvrant dans le champ des addictions depuis de longues années. Ils suivent de près les évolutions tant des recherches scientifiques que des politiques de santé publique. Les coordinateurs se tiennent également informés des circulaires et directives, remontent les informations au Bureau et lui font des propositions d’actions. Tous ces éléments réunis permettent de définir les stratégies et les orientations que le réseau doit mettre en œuvre pour que ses adhérents bénéficient de pratiques et d’outils innovants pour améliorer la prise en charge des conduites addictives. Réunions d'équipe : Une réunion de travail d’équipe se tient le mardi matin dans les locaux de RESPASAD. En 2011, 32 réunions ont eu lieu. 2.6.2. Evaluation
Processus d’évaluation des files actives patients • Traitement en continu des adhésions patients, sous forme tableau Excel®, • Mise à jour régulière des données patients des files actives PPS selon un recueil d’informations
continu (Intervisions, réunions de coordination, visites confraternelles,…) par le médecin coordinateur, au minimum annuelle pour les PPS 1, tous les six mois pour les PPS 2,
• Recueil annuel de mise à jour de données patients des files actives PPS auprès des adhérents (libéraux et des structures) sous forme de tableaux type,
• Mise en commun avec le Csapa Bizia des données de suivi des patients sous TSO en relais en médecine de ville,
• Recueil annuel des données sérologiques VIH, VHB, VHC pour mise à jour des dossiers PPS, • Recueil des files actives « Fibroscan » sur tableau Excel® stockées sur l’appareil de Fibroscan, • Recueil trimestriel des listings des RDV de patients pour un Fibroscan au Csapa Bizia, • Recueil annuel des files actives des patients pris en charge pour addiction auprès des
partenaires, • Recueil lors de l’enquête sur la délivrance des traitements par méthadone et buprénorphine par
les pharmaciens du Pays Basque et du Sud des Landes (un questionnaire par patient) réalisée tous les deux ans. Ces données couplées à celle du seul Centre Méthadone local (Csapa Bizia) permettent de connaître parfaitement les données épidémiologiques locales :
- Nombre de patients sous traitement de méthadone, - Nombre de patients sous traitement de buprénorphine, - Prévalence totale des traitements par méthadone et buprénorphine (en ville et en
centre) et évolutions depuis 1996, - Comparaison aux données nationales, - Posologies moyennes, durées de prescription, rythmes de délivrance - Age moyen, durée moyenne de prise en charge des patients - Traitements associés (VIH, VHC, Psychiatrique)
Ces données sont comparées à celles des enquêtes précédentes (1996, 1998, 2002, 2006, 2008) • Récupérer les données et les traiter.
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Processus d’évaluation des pratiques professionnelles au sein du réseau Le réseau dispose de 21 protocoles. • Protocole de gestion des absences du personnel, • Protocole de mise à jour des différents fichiers, • Protocole d’évaluation quantitative des files actives patients (Recueil annuel des files actives
patients par le biais de tableaux excel, auprès des partenaires et des professionnels libéraux) : files actives patients par produits ; files actives Fibroscan,
• Protocole évaluation activité Fibroscan, • Protocole suivi de la sonde Fibroscan, • Protocole d'organisation des Intervisions du réseau, • Protocole d'évaluation des Intervisions, • Protocole d'organisation des formations du réseau, • Protocole d'évaluation des formations, • Protocole de suivi des intervenants lors d’une formation, • Protocole élaboration et diffusion de la lettre du réseau, • Protocole de la gestion de la documentation du réseau, • Protocole de gestion du courrier • Protocole de gestion des adhésions des professionnels et des adhésions patients • Protocole de prêt de livres, • Protocole de gestion du matériel, • Protocole de diffusion des articles scientifiques, • Protocole PPS : dossier type, • Protocole de recueil téléphonique des données lors d’un premier contact, • Protocole de création d’un compte de messagerie sécurisée TSA, • Protocole de mise à jour du site internet. 2.7. Mutualisation avec les réseaux Initiée par le partage des locaux avec le réseau Palliadour, cette mutualisation entre les deux réseaux s'est poursuivie au travers du recrutement de la même coordinatrice administrative et du partage de certains équipements. Désormais, cette réflexion s’est enrichie, au plan régional sur la thématique des addictions, et au plan local, avec une dynamique entre les trois réseaux du territoire. 2.7.1. Mutualisation avec Palliadour Resapsad et Palliadour partagent depuis 2009 des locaux au 1, rue Pierre Rectoran – 64100 Bayonne. Ainsi, une convention de partage des locaux et des matériels a été établie, afin de répartir les frais afférents. Certains matériels (photocopieuse, fax) sont utilisés en commun, ce qui réduit les frais de location, d’entretien et de maintenance de moitié. D’autre part, Mme Claire Mallet, la coordinatrice administrative, occupe son poste à mi‐temps sur les deux réseaux, ce qui permet un relai d’information et une présence continue dans les locaux.
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2.7.2. Coordination thématique régionale Une convention de partenariat existait déjà depuis 2010 entre les différents réseaux addictions aquitains. Les coordinateurs administratifs se sont réunis à Pau le 18 février 2011. Tout au long de l’année 2011, des contacts et des rencontres ont eu lieu avec les réseaux addictions béarnais et girondins (RESAG et REZOPAU) pour déterminer dans quelle mesure Resapsad pouvait s’intégrer dans cette dynamique régionale. Par la suite, des discussions ont eu lieu lors des réunions de Bureau (AG et CA de Resapsad), en présence de membres des CA des réseaux du bordelais, afin de définir des projets de mutualisation dans lesquels pourraient s’inscrire les administrateurs de Resapsad. 2.7.3. Mutualisation pour un réseau pluri thématique territorial Dans le contexte actuel d’évolution des réseaux vers des réseaux territoriaux polythématiques, des réflexions, des échanges et des rencontres ont eu lieu entre les trois réseaux du territoire financés par le FIQCS : RESAPSAD, Palliadour et R3VPBL. L’objectif est de déterminer le champ et les conditions optimales d’une mutualisation entre ces trois réseaux. Cette démarche va se poursuivre en 2012. D’autre part, une réflexion a été menée afin d’améliorer la couverture du territoire des Landes, qui ne compte pas de réseau addictions. A l’heure actuelle, seul RESAPSAD intervient sur le Sud des Landes. Une réunion s’est déroulée avec M. Didier Spinhirny, directeur du Csapa La Source le 2 décembre 2011, pour déterminer les possibilités d’extension du réseau de santé Resapsad sur les Landes.
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3. OBJECTIFS OPERATIONNELS DU RESEAU 3.1. Améliorer la qualité des pratiques des professionnels du territoire L’objectif principal du réseau est de développer les moyens d’une prise en charge de qualité des comportements addictifs en médecine de ville. Il forme les professionnels et coordonne les prises en charges des patients les plus complexes. Il diffuse les recommandations des bonnes pratiques par les groupes de pairs autour des situations complexes. 3.1.1. Les formations Objectifs : permettre aux professionnels d’acquérir, de réactualiser, d’approfondir leurs connaissances, et de développer une culture addictologique commune. Principes : 6 types de formations dispensées par le réseau
• Formation thématique en soirée ou soirée d’information, où le réseau fait appel à des intervenants extérieurs, reconnus dans leur domaine de compétence. Elles s’adressent aux adhérents et plus largement à des professionnels d’autres champs d’activité selon les thèmes de la formation (pneumologues, neurologues, professionnels de la périnatalité …). Ces formations en soirée mobilisent plus aisément les professionnels libéraux par rapport aux formations en journée. Ces soirées sont aussi l’occasion de faire connaître les missions du réseau et de valoriser le travail en réseau.
• Formation des équipes des structures de soins en journées qui repose sur : ⇒ Notions communes en addictologie : la neurobiologie des addictions, les
vulnérabilités, les conséquences, les facteurs de gravité, les techniques relationnelles (approche motivationnelle, Entretiens Motivationnels, Interventions Brèves..), connaissance des outils d’évaluation (ASI‐MINI…)
⇒ Repérage précoce et interventions brèves en alcoologie ⇒ La prise en charge en tabacologie ⇒ Description du dispositif local‐ orientation
• Formations à l’utilisation de l’appareil de Fibroscan en collaboration avec la société Echosens….
• Formation de certains groupes de professionnels sous forme d’échange de pratique très apprécié des professionnels : pneumologues pour la tabacologie, professionnels de la périnatalité
• Formation individuelle de professionnels libéraux par le médecin coordinateur lors de visites confraternelles.
• Le médecin coordinateur peut être sollicité comme intervenant en addictologie lors de congrès.
Evaluation : Un questionnaire anonyme d’évaluation (pertinence du thème, qualité des intervenants, impact sur les pratiques professionnelles, souhaits de thèmes…) est rempli par les professionnels après chaque formation. Une fiche de bilan de la formation a été mise en place afin d’avoir une vue synthétique : des intervenants, des participants, des structures représentées, du lieu, du thème abordé, des coûts.
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Résultats
• Formations organisées par le réseau en 2011 Formation en journée du 8 février 2011 : « Les addictions » Lieu et horaire : 9h00 à 10h30 au Collège Chantaco à Saint Jean de Luz Participants : collégiens Le Dr Eliane Herran, médecin addictologue du réseau, a énoncé le concept d’addiction en déclinant la définition, les notions d’usage, d’abus, de dépendance, les facteurs de vulnérabilité, la neurobiologie et la pharmacologie des addictions ainsi que l’épidémiologie du cannabis et ses effets. Cet exposé s’est conclu avec des réponses aux questions préalablement posées par les élèves (diaporama et questions : annexe 1) Formation en soirée du 31 mai 2011 : « Actualités 2011 en tabacologie » Lieu et horaire : Restaurant « La table des Frères Ibarboure » 64210 Bidart, Nombre de participants : 11 (cf liste des participants en annexe 1) Sur la base d’un échange de pratiques entre les pneumologues et les addictologues locaux, animé par le Dr Eliane Herran, médecin addictologue du réseau mais aussi clinicienne au Csapa Bizia et au CHCB. Cette rencontre annuelle permettant d’échanger sur les pratiques de chacun à partir de cas cliniques, est très appréciée des professionnels. Ce type de formation stimule les collaborations transdisciplinaires. Formation en soirée du 07 juin 2011 : « La dépendance majeures aux opiacés : Après la substitution, l’éducation ? » Que peut apporter l’éducation thérapeutique dans sa dimension humaine et humaniste, dans la prévention de la rechute en addictologie. Lieu : Hôtel‐ Restaurant Club House de Bassussarry Nombre de participants : 36 (invitation, diaporama, liste des participants, évaluation en annexe1) Intervenant : Dr Pascal Courty, pédopsychiatre, praticien hospitalier au CHU de Clermont Ferrand, responsable de l’unité méthadone et membre du comité de rédaction du Courrier des Addictions. L’éducation thérapeutique chez les patients dépendants des opiacés permet de renforcer les compétences du patient, qui devient meilleur acteur de sa santé, en réduisant les complications liées à son état et en améliorant sa qualité de vie.
• Participation du médecin coordinateur comme intervenant en addictologie
Formation du Réseau Périnat Aquitaine, au cours de la journée « Précarité et prise en charge périnatale » du jeudi 3 mars 2011 à Bordeaux : présentation du projet régional de formation en addictologie périnatale (invitation, diaporama annexe 1) Bilan
Compte tenu des difficultés de financement rencontrées par le réseau, seulement 2 formations destinées aux professionnels ont été organisées en 2011: Quantitatif des soirées du 31 mai et 07 juin 2011 : 47 professionnels participants, 11 catégories socio‐professionnelles différentes, 16 établissements représentés, 11 libéraux Qualitatif du 07 juin 2011: 100 % des participants sont satisfaits de l’organisation matérielle et logistique, 96% ont jugé le thème de la soirée pertinent, 100% ont apprécié le choix de l’intervenant. 75 % d’entre eux ont estimé que la formation a amélioré leurs connaissances générales sur le sujet, 67 % pensent modifier leurs pratiques.
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Perspectives
Des contacts sont pris dès à présent pour planifier des formations en 2012 sur les thématiques des addictions sexuelles en septembre, des nouveaux traitements de la dépendance opiacée (Suboxone) le 24 avril, la consommation contrôlée d’alcool, la dépendance opiacée. L’échange de pratiques annuel entre les pneumologues et les addictologues locaux, animé par le Dr Herran aura lieu le 28 juin. Un projet de formation à l’approche systémique pour un groupe de pair pourrait démarrer en fin d’année 2012 dans le cadre d’un appel à projet de la Fondation de France.
3.1.2. Recommandations de bonnes pratiques
Depuis la refonte du site internet de Resapsad, l’ensemble des recommandations des bonnes pratiques est téléchargeable et peut être communiqué sous format papier.
Promotion des dosages de SPA
Le réseau, par le biais du médecin coordinateur propose aussi aux médecins libéraux des bandelettes de dosages urinaires de substances psycho actives. Ces tests urinaires sont fiables et faciles d’utilisation en médecine de ville. Ces dosages doivent être présentés au patient comme un outil d’évaluation objectif de la qualité de la prise en charge et non comme un outil de contrôle des consommations. Le caractère systématique des dosages libère la relation de l’enjeu du doute et de la suspicion bien souvent délétères à l’instauration d’une véritable alliance thérapeutique. En aucun cas, la positivité d’un dosage urinaire ne peut être un argument pour arrêter le soin. Le réseau le propose en médecine de ville dans le suivi et la prescription des traitements de dépendance aux opiacés. Il en met depuis 3 ans à disposition de pédopsychiatres et de certains services de périnatalité en faisant la demande. Nombre total de kits de tests urinaires distribués en 2011 : 411
Distibution 2011 de bandelettes urinaires par type de professionnels
2% 9%
80%
2% 7% Sage-femme tabacologue
Médecin pédopsychiatre
Médecins libéraux (5)
Infirmière psychothérapeutelibérale
Médecin addictologue
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Protocoles élaborés et diffusés par le réseau (Annexe 2)
Recommandations sur les règles de prescription et délivrance des traitements par méthadone et buprénorphine. Dernière mise à jour 2009. A l’intention des patients et des professionnels.
Protocole de dosages urinaires de substances psycho actives en médecine de ville. A l’intention des professionnels.
Transport de médicaments stupéfiants dans l’espace Schengen et hors espace Schengen, mise à jour 2011. A l’intention des patients et des professionnels.
Eléments de compréhension et d’interprétation des sérologies d’hépatites virales B ou C et des outils de mesure non invasifs de la fibrose hépatique. 2010. A l’ intention des patients et des professionnels.
Mise à disposition d’outils standardisés d’évaluation
Sur le site Internet, les patients et les professionnels peuvent trouver des outils d’évaluation validés, type auto questionnaires ou hétéro questionnaires :
- ASI, Audit, Face, Deta Cage, Crafft, Test de Fagestrôm , Grimaldi, Horn, Honc, Q‐Mat, Cast cannabis, DECT Cage cannabis, …
- les questionnaires d’évaluation alcool durant la grossesse (T‐Ace, Audit, Tweak, T ARP, …),
- Questionnaire et échelles d’évaluation des comorbidités psychiatriques : MINI, BDI, MADRS, Hamilton, Hypomanie….
Protocoles et référentiels nationaux Le réseau utilise et diffuse (papier ou téléchargeable) les protocoles et référentiels nationaux médicaux et organisationnels les plus récents et les plus pertinents.
Référentiels Médicaux Tabac :
• Plan cancer 2009‐2013 • AFSSAPS ‐ Communiqué de presse : L’AFSSAPS recommande de ne pas consommer de
cigarettes électroniques. 31 mai 2011
Traitements pharmacologiques de la dépendance aux opiacés : • AFSSAPS ‐ Mise au point : Initiation et suivi du traitement substitutif de
pharmacodépendance majeure aux opiacés par buprénorphine haut dosage ‐ octobre 2011 • AFSSAPS ‐ Méthadone gélule : Bilan à 3 ans de commercialisation (Conseil National des
Stupéfiants et Psychotropes) ‐ Compte rendu de la réunion du 20 octobre 2011 • AFSSAPS ‐ Méthadone APHP Sirop et gélule : informations importantes de pharmacovigilance
‐ 28 septembre 2011
Médicaments psychotropes : • AFSSAPS ‐ Communiqué de presse : retrait de l'AMM de Noctran et Mépronizine : l'AFSSAPS
émet des recommandations sur la conduite à tenir pour arrêter un traitement par hypnotique ‐ juillet 2011
Autres substances psychoactives et Polyconsommations : • Ministère de la Santé ‐ Guide pratique : Repères pour une politique de prévention des
risques liés à la consommation de drogues en milieu professionnel ‐ juin 2011 • Fédération Française d’Addiction – Livre Blanc de l’addictologie Française ‐ Mai 2011 • HAS ‐ Recommandations prise en charge dépendance cocaine ‐ 2010
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• HAS ‐ Abus, dépendances et poly consommations : stratégies de soins ‐ Mai 2007.
Hépatites : • HAS ‐ Stratégies de dépistage biologique des hépatites virales B et C ‐ mars 2011 • Ministère de la Santé ‐ Plan national hépatites virales B et C 2009 – 2012 • HAS ‐ Méthodes non invasives de dépistage de la fibrose/cirrhose hépatique‐ Décembre 2006 • Guide des vaccinations – Edition 2008 DGS – INPES • Enquête Coquelicot – INVS 2004 ‐ 2007
VIH : • HAS – Dépistage de l’infection par le VIH en France, Stratégies et dispositif de dépistage –
2009 • Rapport Yeni – « Prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH »
recommandation du groupe d’experts – Vienne, 18‐23 juillet 2010. • Ministère de la Santé ‐ Plan national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST 2010‐2014
Périnatalité : • HAS – Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de
l’accouchement – Décembre 2009 • Plan Périnatalité 2005‐2007 « Humanité, proximité, sécurité » • Volet Périnatalité SROS Aquitaine 2006‐2011 • MILDT ‐ Alcool et grossesse, parlons‐en. Guide à l'usage des professionnels ‐ 15 sept. 2011 • ARS – Schéma Régional d’Organisation des Soins relatifs à la périnatalité et à la petite
enfance ‐ 2011
Troubles du Comportement Alimentaire : • HAS ‐ Recommandations de bonne pratique «Anorexie mentale : prise en charge » ‐ Juin
2010
Psychiatrie : • HAS ‐ Dangerosité psychiatrique: étude et évaluation des risques de violence hétéroagressive
chez les personnes ayant des troubles schizophréniques ou des troubles de l'humeur ‐ Mars 2011
• HAS ‐ La prise en charge des troubles bipolaires– mai 2009 • HAS ‐ La prise en charge d’un trouble dépressif récurrent ou persistant– Septembre2010
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Référentiels organisationnels
• Circulaire DGAS : SD 1A n° 2006‐47 du 7 février 2006 relative à l’appel à projet national en vue de la création des structures dénommées « lits halte soins santé »
• Circulaire DGS/SD6 b n°2006‐119 du 10 mars 2006 relative au renouvellement des autorisations des centres spécialisés de soins aux toxicomanes (CSST) et à la mise en place des centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).
• Circulaire N° DGS/SB6B/ 2006/449 du 12 octobre 2006 relative à la diffusion du repérage précoce et des interventions brèves en alcoologie.
• Circulaire DGS/6B/DHOS/02/2007/203 du 16 mai 2007 relative à l’organisation du dispositif de prise en charge et de soins en addictologie.
• Circulaire DHOS/03 /CNAM/ 2007 /88 du 02 mars 2007 relative aux orientations de la DHOS et de la CNAM en matière de réseaux de santé et à destination des ARH et des URCAM
• Circulaire DGS/MC2/2008/79 du 28 février 2008 relative à la mise en place de CSAPA et des schémas régionaux médico‐sociaux d’addictologie
• Plan de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008‐2011 • Circulaire DHOS/02/2008/299 du 28 septembre 2008 relative à la filière hospitalière de soins
en addictologie • Anitea‐ F3A ‐Guide Santé justice : les soins obligés en addictologie‐2009 • Loi 2009‐879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la
santé et aux territoires • Schéma régional médico‐social d’addictologie Aquitaine 2009‐2014‐ novembre 2009 • Circulaire N°DGS/MC2/2009/349 du 9 novembre 2009 relative à la mise en œuvre de l’action
II‐1,3 du plan national de lutte contre les hépatites B et C 2009‐2012 ayant pour objectif de permettre aux usagers de drogue de bénéficier d’un service de proximité assurant gratuitement le dépistage de ces hépatites et, le cas échéant, une vaccination contre l’hépatite B.
• Définition d’un nouveau modèle de la médecin libérale – Mission confiée au Dr Michel LEGMANN, Président du Conseil National de l’Ordre des Médecin – avril 2010
• Plan d’actions stratégiques 2010‐2014 – Politique de santé pour les personnes placées sous main de justice
• Instruction N°DGS/MC2/DGOS/R4/2010/390 du 17 novembre 2010 relative à l’organisation de la prise en charge des addictions en détention
• Arrêté du 2 avril 2010 fixant les rapports d’activité type des centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie
• HAS 2010 – protocoles de coopération entre professionnels de santé – guide méthodologique‐ tome 1
• HAS 2010 – protocoles de coopération entre professionnels de santé – guide méthodologique‐ tome 2
• Circulaire N°DGS/MC/MILDT 2010/242 du 2 juillet 2010 relative aux soins, à l’insertion sociale et à la réduction des risques du plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies ‐ 2008‐2011
• N° DGOS/DSR/MISSION DES USAGERS/2011/139 du 13 avril 2011 relative à la conduite à tenir en cas de détention illégale de stupéfiants par un patient accueilli dans un établissement de santé
• Cahier des charges des réseaux de périnatalité, circulaire 2006 • Circulaire du 3 août 2011 relative aux mesures de lutte contre le tabagisme prévues par la loi
n°2009‐879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires.
• Commission Européenne Direction Générale Justice Liberté et Sécurité – Plan d’action Drogues de l’Union Européenne 2009‐2012
• Circulaire N° DGS/PP2/2011/88 du 12 octobre 2011 relative à l’application de l’article 75 de la convention d’application de l’Accord de Schengen ‐ Transports de stupéfiants.
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3.2. Améliorer l’accès aux soins et la coopération entre les intervenants 3.2.1. Accueil ‐ Orientation – Conseils Le grand public trouve auprès de la cellule de coordination des informations sur la filière de soins ou des conseils plus spécifiques. Les plaquettes d’orientation au sein du dispositif de soin local éditées par RESAPSAD indiquent le numéro de portable du médecin coordinateur ville, qui peut donc être contactée directement pour un conseil spécialisé. Le secrétariat du réseau se charge d’orienter les professionnels et le grand public vers les professionnels ou les structures de prise en charge correspondant à leur demande. Le médecin coordinateur répond également à toutes les demandes d’orientation en y ajoutant son expertise et sa connaissance du dispositif. 3.2.2. Valoriser et faire connaître le dispositif de soin local Le réseau améliore la lisibilité du dispositif de soin pour les professionnels et les patients. De nombreux outils et actions sont mis en œuvre pour que les acteurs de santé soient bien identifiés et repérés par tous. Les outils élaborés par le réseau pour améliorer la connaissance de la filière de soins (annexe 2) cités ici sont détaillés dans la partie Documentation de ce rapport (cf. p. 43).
L’annuaire du réseau
Le réseau réalise une analyse régulière de l’offre de soins en addictologie, à l’occasion de l’élaboration de son annuaire. Il existe depuis de nombreuses années et est devenu un outil incontournable pour tous les partenaires en quête de lisibilité. Il permet de faciliter la collaboration entre les partenaires médiaux et psychosociaux.
Les plaquettes éditées par le réseau
- Plaquette de présentation du réseau RESAPSAD - Plaquette « Lieux de remise et d’échange de seringues » - Plaquette des Structures de soins ambulatoires en addictologie - Plaquette Fibroscan : Resapsad poursuit la diffusion de la plaquette d’information destinée aux
patients - Plaquette « Eléments de compréhension et d’interprétation des sérologies d’hépatites virales B
ou C et des outils de mesure non invasifs de la fibrose hépatique ».
Le site Internet
Le nouveau site internet de RESAPSAD, créé en collaboration avec Télésanté Aquitaine, est accessible depuis le 14 septembre 2011 à la même adresse que le site créé en 2007 : www.resapsad.org Il est aujourd’hui un outil indispensable pour la diffusion des activités du réseau et pour faciliter l’interactivité des demandes du grand public et des professionnels.
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Bilan
Il ressort des différentes enquêtes menées par le réseau que les professionnels du territoire connaissent plutôt bien l’offre de soin locale en addictologie et parviennent à orienter les patients sans difficulté (enquête auprès des pharmaciens). Le réseau tend à devenir un pôle ressource de plus en plus connu des professionnels qui n’hésitent pas à appeler pour obtenir des informations ou des conseils, notamment en ce qui concerne l’orientation des patients ou les différents modes de prise en charge.
Le site internet du réseau, refondu en 2011 avec la collaboration de TéléSanté Aquitaine, nous permet de diffuser des informations actualisées très régulièrement. Cet outil est déjà très apprécié par les professionnels de santé qui y ont recours.
RESAPSAD continue de s’impliquer particulièrement dans le groupe de travail addiction et grossesse, mais participe également à diverses réunions (Permanence d’Accès aux Soins de Santé, etc.), toujours dans le but d’échanger les pratiques, de développer une culture commune en addictologie mais aussi de mieux comprendre le dispositif de soin local et d’en permettre une meilleure lisibilité, notamment auprès des professionnels de ville et du grand public. Perspectives 2012
En 2012, la dynamique d’amélioration de l’accès aux soins et de la coopération ente les intervenants, centrale dans l’action du réseau, sera poursuivie. Elle s’appuiera toujours sur un dispositif de réponse rapide et adaptée, ainsi que sur la production et la mise à disposition d’outils pertinents. Cela passera notamment par la poursuite des activités qui sont détaillées dans le chapitre consacré à la documentation (plaquettes, recommandations, site internet, etc) 3.2.3. Implication du réseau dans la couverture des besoins en 2011
Le réseau analyse les besoins en soins du territoire, et s’implique auprès des partenaires à faire évoluer l’offre de soin :
La couverture des soins des patients dépendants aux opiacés depuis 15 ans reste très satisfaisante avec plusieurs particularités :
‐ Une forte prévalence du traitement méthadone, en comparaison aux données nationales. En effet, la prévalence locale des patients traités par méthadone était de 65/100 000 (vs 45/100 000 au niveau national).
‐ Une grande qualité d’accès aux soins avec une offre diversifiée.
‐ Une collaboration exemplaire entre les professionnels de santé et les pharmaciens de ville du territoire, très fortement impliqués dans la prise en charge de ces patients.
‐ Une absence de délai d’attente pour l’accès au traitement méthadone en primo prescription aux Csapa Bizia et Addiction Pays Basque
Ceci permet aux Csapa pivots d’adresser les patients stabilisés en pharmacie de ville puis médecine de ville, avec l’assurance d’une qualité dans la continuité des soins, afin de garder les patients les plus lourds ou les plus en difficultés. Cette fluidité dans le parcours de soins permet l’absence de délais d’attente pour la mise en place d’un traitement de la dépendance opiacée.
65 % des médecins généralistes du territoire ont été formés dès 2003 au RPIB (repérage précoce et Intervention Brèves) des buveurs excessifs d’alcool dans le cadre du PRS Alcool Aquitaine par RESAPSAD en collaboration avec le CHCB et l’Anpaa 64. Le réseau a organisé des formations en tabacologie des médecins généralistes (en 2005) et des pneumologues locaux (2007, 2009, 2010, 2011)
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Maillage sur le Pays basque intérieur
La couverture des besoins sur le Pays Basque Intérieur est insuffisante dans certains domaines. C’est pourquoi les Csapa sont notamment encouragés par l’ARS à mettre en place des antennes pluridisciplinaires sur cette zone. Dans le cadre de cette démarche, la participation de RESAPSAD a été sollicitée en 2011 à l’occasion d’un projet réunissant les acteurs de santé locaux (professionnels de ville et Clinique Sokorri), ainsi que le CHCB et les CSAPA du territoire, dans l’objectif de permettre une prise en charge cohérente, globale et coordonnée des addictions sur le secteur de Saint Palais. Le médecin coordinateur s’est rendu à Saint Palais afin de rencontrer le directeur de la Clinique Sokorri ainsi que les référents locaux de ce projet. Par la suite, après la réalisation d’un état des lieux des ressources, une réunion a été organisée le 8 février 2011 à RESAPSAD (annexe 4). Ce projet n’a malheureusement pu aboutir, mais le réseau reste à la disposition des acteurs locaux afin de les soutenir dans cette démarche d’amélioration de la prise en charge des addictions.
Participation au Projet Médical de Territoire
Le Projet Médical de Territoire (PMT) piloté par la Conférence de Territoire Navarre‐Côte Basque comprend un volet consacré à l’addictologie. Le Dr Herran a été sollicitée afin de participer à ce groupe de travail, qui a finalement été annulé après de multiples reports. A cette occasion, le Dr Herran a réalisé un travail de recensement des données épidémiologiques ainsi qu’un comparatif de ces données (annexe 4).
Participation au groupe de travail aquitain sur le RPIB
Depuis plusieurs années, RESAPSAD s’est impliqué dans le développement du RPIB (Repérage Précoce et Intervention Brève) au niveau régional : élaboration et diffusion d’une formation commune régionale à destination des professionnels de ville (2003‐2005), évaluation de l’action et de son impact sur les pratiques… En 2011, un groupe de travail régional a été créé afin de développer le RPIB en l’adaptant aux différents publics qui peuvent être concernés (jeunes, seniors, femmes enceintes…). RESAPSAD a participé à ce groupe de travail, qui a débouché sur la mise en œuvre, avec un financement de l’ARS, d’une coordination régionale RPIB. Cette coordination a pour objectif, avec l’implication d’acteurs locaux (dont RESAPSAD fait partie) d’élaborer des formations pour chaque module de RPIB, puis de décliner ces formations sur les territoires, afin d’étendre l’utilisation de cet outil à toute la région. 3.2.4. Les collaborations transdisciplinaires
Amélioration de l’accès aux soins pour la prise en charge des hépatites
La cirrhose du foie et ses complications dont le cancer du foie posent un problème majeur de santé publique (5 000 décès par an). Les deux principales causes de ces cirrhoses sont représentées par l’alcoolisme chronique et les hépatites virales chroniques C (500 000 porteurs chroniques) et B (300 000 porteurs chroniques), en sachant que ces hépatites virales sont silencieuses et sous diagnostiquées, un malade sur deux ignorant qu’il est atteint d’une maladie chronique du foie.
L’enquête Coquelicot 2004‐2007 de l’INVS montrait que 60 % des usagers de drogue étaient porteurs du VHC, 10 % co‐infectés VHC‐VIH et que 28 % d’entre eux avaient moins de 30 ans, la contamination des plus jeunes se faisant lors de l'initiation à la toxicomanie par des tiers plus âgés (partage de seringue, de paille, coton, cuillère, eau contaminés). En France, l’accès aux traitements antiviraux était largement insuffisant chez les patients toxicomanes : en 2006 seulement 10 à 15 % d’entre eux étaient traités.
26
En janvier 2007, le réseau a décidé de faire l’acquisition un appareil de mesure non invasive de la fibrose hépatique de type Fibroscan pour le mettre à disposition de tous les services d’hépatologie locaux privés et publics, des structures d’addictologie, et du centre d’examen de santé de la CPAM de Bayonne. L’examen de Fibroscan, associé à des marqueurs sanguins de la fibrose hépatique (Fibrotests et Fibromètres) permet d’offrir une mesure indolore, instantanée et performante de la fibrose du foie éliminant les contraintes liées à la ponction biopsie du foie, tant redoutée des patients toxicomanes. Les deux objectifs majeurs de ce projet sont de faciliter le dépistage précoce et le suivi de la fibrose hépatique, et de renforcer les liens de collaboration entre médecins de Csapa et médecins hépatologues afin de lever tous les freins de l’accès aux traitements. Les médecins hépatologues peuvent s’appuyer sur les équipes des structures d’addictologie pour l’éducation thérapeutique, la prise en charge des comorbidités psychiatriques lors de la mise en place des traitements antiviraux chez les patients toxicomanes. Le Fibroscan ® s’est révélé un outil motivationnel remarquable amenant le patient à prendre conscience de la réalité clinique de son hépatite et à s’impliquer dans le soin. Résultats en 2011
• Forte disponibilité de l’outil sur le territoire Navarre Côte Basque et sur le sud des Landes auprès des structures sanitaires et médico‐sociales bénéficiant du Fibroscan en 2011 (les services d’hépatologie des Centres Hospitaliers Côte Basque et de Dax, le Csapa Addiction Pays Basque, le Csapa Bizia, qui réalise aussi les examens de Fibroscan pour les patients de l’Arsa, du Centre d’examen de santé de la CPAM de Bayonne, et du Csapa Suerte) et de tous les hépatologues libéraux de la Côte Basque, de Capbreton et de Dax.
L’appareil est installé dans les locaux du Csapa Bizia, qui assure l’accueil des patients pour tous les professionnels.
Planning hebdomadaire Mercredi
Lundi Mardi Semaines paires
Semaines impaires
Jeudi Vendredi
Matin Csapa Bizia Csapa Bizia Csapa Bizia Csapa Bizia
Csapa Bizia
13h30 14h00
14h30
15h00
Dr Abdini Dr Chabaud
15h30
Dr Robin
16h00
CH Dax
16h30
Csapa Addiction
Pays Basque
CHCB
17h00
Dr Deprez Dr Mallier
17h30
18h00
Polyclinique Côte Basque
Sud
Dr Magnien Dr Prévost
• Nombreux professionnels formés à l’utilisation de l’appareil de Fibroscan depuis l’acquisition de l’appareil par le réseau en janvier 2007 :
15 médecins hépatologues libéraux, (Dr Escartin, Dr David, Dr Monneris, Dr Abdini, Dr Chabaud, Dr Magnien, Dr Dumora, Dr Barbet Gaston, Dr Gimbert, Dr Claverie, Dr Prévost, Dr Robin, Dr Asnar, Dr Desprez, Dr Mallier Gerkhe), 6 praticiens hospitaliers (Dr Oui, Dr Khuong, Dr Audemar, Dr Cazelles Boudier, Dr Ponsin, Dr Bonjean) 9 médecins addictologues (Dr Lavignasse, Dr Kerloc’h, Dr Herran, Dr Daulouède, Dr Casenave, Dr Mauray Caplanne, Dr Daguerre, Dr Bibette Landrau , Dr Roché Desbordes),
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6 infirmiers (Cyril Olaizola, Josiane Silhol, Marie Paule Dubois, Evelyne Bidart, Nathalie Nicolas, Evelyne San Pedro)
• Mise à disposition de l’appareil au Centre d’ injection supervisé de Bilbao depuis 2011
Une équipe du Csapa Bizia se déplace 2 fois par mois au CIS de Bilbao pour réaliser des examens de Fibroscan, dans le cadre d’un projet de coopération transfrontalier.
• Accès gratuit à l’examen de Fibroscan pour tous les patients réseau et non réseau quelle que soit l’indication, hépatite virale, alcoolique ou métabolique.
• Evaluation quantitative des actes de Fibroscan : Nombre d’actes réalisés depuis janvier 2007 : 3826 Nombre d’actes réalisés en 2011 : 738
⇒ Par des professionnels libéraux : 277 ⇒ Par le Centre Hospitalier de Dax : 67 ⇒ Par le Centre Hospitalier de Bayonne : 151 ⇒ Par le Csapa Bizia : 171 ⇒ Par le CIS Bilbao : 65 ⇒ Par le Csapa Addictions Pays Basque : 7
Utilisation du Fibroscan - Actes 2011
20%
9%
32%6%
1%
23%
9%
CHCB (n = 151)
CH DAX (n = 67)
Hépatologues libérauxBasse Navarre (n = 233)Hépatologues libéraux Dax (n = 44)
Csapa Addictions Pays Basque (n = 7)Csapa Bizia (n = 171)
CIS Bilbao (n = 65)
Nombre de patients concernés en 2011 : 663 Origine des patients :
⇒ Professionnels libéraux : 249 ⇒ Centre Hospitalier de Dax : 60 ⇒ Centre Hospitalier de Bayonne : 140 ⇒ Csapa Bizia : 144 ⇒ CIS Bilbao : 64 ⇒ Csapa Addictions Pays Basque : 6
Origine des patients 2011
21%
9%
32%5%
1%
22%
10%
CHCB (n = 140)
CH DAX (n = 60)
Hépatologues libérauxBasse Navarre (n = 213)Hépatologues libéraux Dax (n = 36)
Csapa Addictions Pays Basque (n = 6)Csapa Bizia (n = 144)
CIS Bilbao (n = 64)
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• Outils de communication réalisés
Plaquette « Apport du Fibroscan ». A l’ intention des patients. (cf. annexe 2) Plaquette « Eléments de compréhension et d’interprétation des sérologies virales B ou C
et des outils de mesure non invasifs de la fibrose hépatique ». A l’intention des patients et des professionnels. (cf. annexe 2)
Page spécifique sur le site Internet
• Réunions partenariales
Afin de pérenniser ce projet, et de garder un accès au soin gratuit pour les patients, nous avons demandé aux partenaires et utilisateurs de l’appareil une participation financière aux frais de fonctionnement. En effet l’investissement est achevé mais les frais de fonctionnement restent conséquents, à hauteur de 8500 euros/an. Il faudrait dans le temps être en mesure de faire évoluer le matériel avec l’acquisition de la sonde « Obésité » ou de remplacer l’ensemble de l’équipement si nécessaire.
L’acte de Fibroscan est remboursé par la Cnam depuis le 18 juin 2011, mais uniquement pour l’hépatite virale C ou la co‐infection VHC‐VIH et sous certaines indications. Il reste donc important de garder une gratuité dans toutes les autres indications. 4 réunions ont été organisées en 2011 pour évaluer les possibilités de participation financière et redéfinir les termes des partenariats respectifs (comptes rendus annexe 4) :
Dates Lieu Structures et type de partenaires Participants
2 juillet Cpam Bayonne Cpam Bayonne Resapsad
3 participants : Dr Pougnet Claire Mallet Dr Eliane Herran
11 juillet
Resapsad Centre Examens Sante –Cpam Csapa Bizia CIS Bilbao CHCB Resapsad
8 participants : Dr Alfred Spoerry Dr Jean‐Pierre Daulouède M. Cyril Olaizola Dr Jacques Veunac Dr Gérard Campagne Dr Eliane Herran Mme Claire Mallet Mme Isabelle Becker
20 septembre
Resapsad Csapa addictions Pays Basque Hépatologues libéraux Csapa Bizia CIS Bilbao Csapa Suerte CHCB CH Dax CES (CPAM Resapsad
12 participants : M. Frédéric Demange Dr Edith Robin Dr Pierre Lavignasse Dr Alfred Spoerry Dr Jacques Veunac Dr Catherine Barbe – Gaston Dr Xavier‐Richard David Dr Gérard Campagne Dr Jean‐Pierre Daulouède Dr Eliane Herran Mme Claire Mallet Mme Isabelle Becker
14 octobre
CHCB CHCB RESAPSAD
3 participants : Dr Eliane Herran M. Philippe Poirier, Directeur Adjoint M. Nicolas Maccotta, service financier
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Bilan et perspectives
L’impact du Fibroscan sur l’accès aux soins des hépatites sur notre territoire est important avec plus de 3800 actes réalisées en 5 ans, gratuits pour tous les patients quelle que soit l’indication (hépatite virale, alcoolique ou métabolique). La mise à disposition de tous les hépatologues et addictologues du Pays Basque et Sud des Landes et la collaboration autour des patients entre les médecins hépatologues et les équipes d’addictologie sont essentiels.
La pérennisation du projet suppose la participation financière des Caarud, des centres hospitaliers de Bayonne et de Dax et des libéraux qui devrait être effective en 2012.
Collaboration avec la périnatalité en 2011 (cf. annexe 4) Au niveau territorial
Un partenariat territorial ancien de qualité autour des patientes dépendantes des opiacés : Depuis plus de 15 ans, la prise en charge des femmes enceintes dépendantes aux opiacés du CHCB s’est organisée entre les services de périnatalité, l’équipe de liaison en addictologie du CHCB, les deux Csapa Addiction Pays Basque et Bizia et la médecine de ville. Pour les patientes déjà connues du réseau, sous TSO antérieurement à la grossesse, la cellule de coordination du réseau organise des Intervisions pour réunir les professionnels autour de la prise en charge de ces patientes durant la grossesse et préparer une prise en charge harmonieuse des nouveaux nés (sevrage, allaitement,…). Le réseau a organisé en 2011, deux Intervisions autour de la prise en charge problématique de femmes enceintes souffrant de conduites addictives avec la médecine de ville (psychiatre et médecin généraliste), le pôle mère‐enfant du CHCB, la PMI, le Csapa Bizia et le médecin coordinateur de RESAPSAD. Une prise en charge tabac bien organisée depuis 2004 : La prise en charge des femmes enceintes tabaco dépendantes est assurée depuis 2004 par une sage femme du CHCB, spécifiquement formée. Les Csapa et l’équipe de tabacologie du service de pneumologie du CHCB accueillent un petit nombre des patientes enceintes fumeuses de la Clinique Lafourcade. Un progrès dans le repérage de l’alcoolisation fœtale et des autres addictions : Dès 2006, RESAPSAD a encouragé la création d’un groupe de travail « SudAquiSAF » sur la thématique de l’alcoolisation fœtale. Ce groupe s’est naturellement fondu dans le groupe addiction et grossesse de l’association Amadour (coordination de périnatalité de proximité), créé en juin 2009 qui réunit des partenaires de la périnatalité (pôle mère enfant du CHCB, PMI, CAMSP , maternités privées, sages‐femmes libérales), et de l’addictologie locale (Csapa Bizia, Resapsad, service d’addictologie du CHCB, la PASS , médecins libéraux adhérents de RESAPSAD). Le Dr Herran est membre du CA du réseau Amadour et responsable de la coordination de ce groupe « addiction et grossesse ». Les rencontres du groupe addiction et grossesse local, sous forme d’échange de pratique ont permis :
• de présenter les équipes respectives, leurs missions et leurs attentes • de développer une culture commune entre les professionnels de l’addictologie et de la
périnatalité • de lever les freins liés au repérage des conduites addictives (surtout l’alcool) chez la
femme enceinte • de former au fil du temps des référents addiction et grossesse dans chaque structure
d’addictologie, de périnatalité et du secteur socio‐éducatif • de promouvoir les dosages des substances psycho actives en périnatalité
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• de sensibiliser les professionnels à la prise en charge post natale • d’évaluer la file active locale périnatalité et grossesse
Résultats 2011
Nombre
total Tabac Alcool Cannabis Opiacés Psychostimulants
CHCB Maternité CHCB Pneumologie
143 8
143 8
6 0
25 0
5 0
4 0
CSAPA BIZIA 10 7 0 1 2 0 Nombre Total 161 158 6 26 7 4
Les données du CSAPA Addiction Pays Basque ne nous avaient pas été transmises au moment de la clôture de ce rapport. 143 patientes étaient prises en charge pour le tabac à la maternité, parmi lesquelles 40 présentaient une poly addiction. 2 Intervisions ont été organisées en 2011 autour de 2 patientes enceintes. En 2011, aucune femme enceinte n’a été accueillie dans le pôle Accueil mère enfant du CSAPA Suerte. Deux mères avec enfant y ont été prises en charge. Nombre de réunions du groupe addiction et grossesse en 2011 : 5 (cf. annexe 4) Dates : 15 février, 3 mai, 5 juillet, 13 septembre, 6 décembre 2011 Nb total de participants : 66 Catégories professionnelles représentées : 10 Structures et services représentés :
‐ Le CHCB : pôle mère – enfants, CAMPS, service d’addictologie, Pass, Consultation externe de tabacologie,
‐ La clinique Capio Lafourcade ‐ Le Csapa Addictions Pays Basque, ‐ Le Csapa Bizia, ‐ Le Csapa Suerte, ‐ La PMI ‐ Le réseau Amadour ‐ Le réseau RESAPSAD, ‐ Des libéraux de l’addictologie et de la périnatalité (4).
Au niveau régional
Le réseau RESAPSAD participe depuis 2010 au groupe addiction et grossesse du Réseau Périnatalité Aquitain (RPA) pour créer les outils d’un programme de formation destiné aux professionnels de la périnatalité et de l’addictologie, déclinable sur toute l’Aquitaine. Le programme de cette formation : repérage précoce, appropriation de techniques relationnelles motivationnelles en addictologie, promotion des interventions brèves, prise en charge spécialisée périnatale et néonatale, connaissance des dispositifs de soin locaux. Résultats 2011 Ce projet de formation a été présenté à la journée précarité et grossesse du RPA le 03 mars 2011 par le Dr E. Herran à Bordeaux. Nombre de réunions de travail du groupe addiction et grossesse aquitain en 2011 : 5 Dates : 4 février à Dax, 8 avril à Dax, 8 juillet ,22 septembre, 22 novembre Un groupe représentatif : les réseaux addictions Resapsad, Resag, les Csapa Bizia et Béarn Addictions, l’unité d’addictologie de Charles Perrens , les services d’addictologie de Dax, Mont
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de Marsan Dax, le pôle mère enfant de Bayonne, Pau, Mont de Marsan, Langon, les PMI, les réseaux de périnatalité RPA, Amadour, des Landes, La ligue contre le Cancer ..
Bilan et perspectives Les travaux des deux groupes addictions et grossesse local et aquitain sont complémentaires, l’un permettant de former des référents addictions et grossesses territoriaux et des liens de collaborations, l’autre apportant des outils de formation validés au niveau aquitain et déclinables sur les territoires. L’offre de soins locale est stimulée par le partenariat entre les référents addictions et grossesse du groupe et s’enrichit grâce aux financements de l’ARS : • création d’un poste de sage femme coordinatrice périnatalité (Sabine Georgieu) dans le
service d’addictologie du CHCB
• création de 5 places femmes enceintes ou mère‐enfant jusqu’à un an et 3 places en appartement thérapeutique (mères et enfants jusqu’à 3 ans) au sein du Csapa Suerte.
• partenariat entre la clinique Lafourcade, les Csapa et les professionnels du réseau RESAPSAD.
On note une nette amélioration dans le repérage des poly addictions chez les femmes enceintes au CHCB, fruit de l’important travail d’échanges de pratiques réalisé entre les professionnels. En effet, alors que le nombre de femmes consultant pour le tabac reste relativement stable, voire en légère baisse (143 en 2011 vs 157 en 2010), le repérage des autres consommations est en hausse, notamment concernant le cannabis (25 en 2011 vs 5 en 2010). La prise en compte des poly consommations des femmes enceintes est un facteur majeur de réussite de la prise en charge et cette augmentation dans le repérage est très encourageante et conforte le travail réalisé en ce sens.
La prise en charge des conduites addictives chez les femmes enceintes de la Clinique Sokorri à St Palais reste un souci important pour les équipes, la ville de St Palais se trouvant à plus de 45 minutes de Bayonne. La possibilité de création d’une ELSA et/ou d’une microstructure d’addictologie a été évoquée en 2011 par le réseau RESAPSAD, le Csapa Bizia et l’ARS. 3.3. Prise en charge des patients, globale et coordonnée
3.3.1 Accueil – Orientation – Appui technique – Expertise addictologique L’équipe assure un accueil téléphonique du lundi au vendredi de 8 H 30 à 17 h pour conseiller, orienter les professionnels et les patients. Le site Internet renseigne les patients et les professionnels sur le dispositif de soins et les contacts possibles des différents membres de l’équipe. Les plaquettes d’orientation au sein du dispositif de soin local éditées par RESAPSAD indiquent le numéro de portable du médecin coordinateur ville, qui peut donc être contactée directement pour un avis spécialisé.
Suivi en 2011 Secrétariat Nb appel tél d’usagers ou de familles 176 Nb appel tél de professionnels 131 Nb d’usagers concernés 81 Type de professionnels Médecins généralistes
Pharmaciens libéraux CPAM Etablissements scolaires Etablissements de santé
Type de demande Orientation vers le dispositif local
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De manière générale, 50 % des appels reçus par le secrétariat reçoivent une réponse directe (principalement des demandes d’orientation simple dans le dispositif local). L’autre moitié des demandes est majoritairement redirigée vers le médecin coordinateur pour une réponse plus approfondie. Le médecin coordinateur travaille en lien avec les professionnels : orientation des patients, expertise addictologique, lutte contre le mésusage des traitements de substitution aux opiacés et le nomadisme médical avec les médecins et pharmaciens conseils.
Suivi en 2011 Médecin coordinateur Nb appel tél de patients ou de familles 38 Nb appel tél de professionnels 284 Nb de patients concernés 67 Type de professionnels Médecins 35 %
Pharmaciens 25 % Psychologues 10 % Sage femme 25 % Travailleurs sociaux 5 %
Motifs PPS 50 % Orientation 15 % Expertise 35 %
La messagerie sécurisée TELESANTE Aquitaine : depuis 2010, RESAPSAD est équipé de cartes et de boitiers CPS donnant l’accès à une messagerie permettant l’échange sécurisé de données médicales. Le développement des échanges informatisés est un enjeu essentiel, pour améliorer la qualité et la continuité des soins. La messagerie sécurisée permet d’échanger par mail des courriers, des résultats d’analyse, de l’imagerie médicale, des prescriptions entre médecins et pharmaciens. Elle facilite le travail en réseau et la coordination des soins autour des patients. L’accès à cet outil est simple et gratuit pour les professionnels libéraux qui possèdent un boitier de télétransmission et leur carte CPS. En 2011 : la coordinatrice administrative a rédigé un protocole d’accès à la messagerie sécurisée qui a été envoyé aux partenaires (structures et professionnels) à la demande (annexe 2).
3.3.2. Les visites confraternelles
Objectifs Le médecin coordinateur rencontre des professionnels libéraux ou des structures, afin de :
- présenter le dispositif de soins local et les missions du réseau, - délivrer des recommandations de bonnes pratiques, - faire la promotion du repérage précoce des conduites addictives, - promouvoir les dosages de substances psycho actives dans la prise en charge des
conduites addictives, - renforcer la coordination pluridisciplinaire autour des patients, - recueillir des informations sur le suivi des patients dans le cadre des PPS, - solliciter la participation des professionnels à la recherche clinique ou épidémiologique, - rompre l’isolement de certains professionnels, - recueillir les difficultés ou les attentes des professionnels de ville.
Professionnels cibles : médecins libéraux, pharmaciens, psychologues, responsables de structures, professionnels de la périnatalité et de la psychiatrie infanto juvénile, hépatologues.
33
34
Résultats des rencontres en 2011 Nombre de visites confraternelles réalisées en 2011 par le Dr Herran : 127 78 professionnels différents : 43 médecins, 5 pharmaciens d’officine, 6 sages femmes, 4 IDE, 8 éducateurs, 7 psychologues ou psychothérapeutes, 4 directeurs de structures de soins. 41 % de professionnels libéraux (n = 32), 59 % de professionnels de structures (n = 46)
Le médecin coordinateur propose aussi aux médecins libéraux des bandelettes de dosages urinaires de substances psycho actives. Ces tests urinaires sont fiables, faciles d’utilisation en médecine de ville dans le suivi et la prescription des traitements de substitution aux opiacés. Nombre total de kits de test urinaire distribués en 2011 : 411
Bilan et perspectives L’impact des visites confraternelles est indéniable tant sur la modification des pratiques que sur la connaissance du dispositif de soin. Le réseau a développé ce type de rencontre individualisée dès 2004 dans le cadre de la formation des médecins généralistes au RPIB lors du PRSP Alcool Aquitaine. En 2005, une évaluation interne de cette action RPIB à 6 mois avait montré un impact plus important sur la modification des pratiques professionnelles des visites confraternelles par rapport à celui des formations traditionnelles type FMC. L’autre intérêt est d’aller à la rencontre de professionnels isolés sur le territoire, ou nouvellement installés pour leur présenter les missions du réseau, le dispositif de soin et le soutien que peut apporter la coordination médicale du réseau. Le contact individualisé est un atout majeur pour développer des collaborations. A l’avenir, du fait de la réduction du temps médical prévue en 2012, certaines de ces visites devront être réalisées par d’autres professionnels du réseau, spécifiquement formés (attaché de recherche clinique, Délégué Santé Prévention).
35
3.3.3. Les Intervisions Les Intervisions sont des réunions de concertation clinique réunissant l’ensemble des professionnels, quel que soit leur statut, concernés par la prise en charge d’un patient adhérent du réseau. Le réseau a une expérience de ratique des Intervisions assez ancienne, qui date de 1999. p
Objectifs : L’objectif général est la mise en place de projets de soins coordonnés sur le plan médical et psychosocial lors de réunions de concertation clinique de l’ensemble des professionnels intervenant dans la prise en charge d’un patient adhérent du réseau. La pluralité des intervenants doit permettre de définir un parcours de soins par étapes et à géométrie variable en nction de l’évolution du patient et de ses besoins aux différents plans : psychologique, somatique et social. fo
Elles permettent aussi :
⇒ de sortir des relations duelles excessives, génératrices de transferts massifs avec les risques de rupture précoce du lien thérapeutique.
⇒ la clarification du rôle de chacun, et le décloisonnement des pratiques entres les différents professionnels du champ social, libéral et hospitalier.
Les professionnels participant régulièrement à ces Intervisions acquièrent indéniablement au fil du temps et des xpériences partagées une expertise dans la prise en charge des patients souffrant de conduites addictives. e
Motifs les plu rés f quents :
- prise en charge problématique, - mise en lien de professionnels dans un projet de soins au long cours : cure, post cure,
appartements thérapeutiques, - mise en place et coordination du suivi des traitements antiviraux VHC,
nts de la dépendance aux opiacés, ou benzodiazépines - mésusage de traiteme- nomadisme médical, - suivi durant la grossesse chez une patiente souffrant de conduite addictive - suivi durant la grossesse de patientes sous traitements de la dépendance aux opiacés pour
quipes, adaptation thérapeutique, prise en charge du nouveau né et collaboration des é- lors du passage de patients stabilisés des structures d’addictologie vers la ville.
Mise en oeuvre : Le médecin coordinateur propose l’organisation d’une Intervision ou est sollicité directement par un
tient. professionnel de ville ou une structure, lors d’une difficulté dans la prise en charge d’un pafessionnels à inviter. La secrétaire et le médecin coordinateur ville recensent tous les pro
Les Intervisions sont, en général, organisées en milieu de journée. es professionnels libéraux sont indemnisés par prestations dérogatoires. L Le patient, adhérent du réseau, donne spécifiquement son accord pour cette Intervision. Il est convié au moment de la synthèse en fin d’Intervision. S’il ne souhaite pas participer, les conclusions lui seront rapportées par son médecin référent. Le médecin coordinateur est attentif à la protection des données médicales et personnelles du patient. Le Dr Herran et Mme Becker, la secrétaire, sont systématiquement présentes. Le médecin coordinateur réalise un compte rendu écrit, qui est adressé aux professionnels participant et met à jour le dossier PPS. Trois mois après la tenue de chaque Intervision, la secrétaire du réseau adresse à tous les participants, un qu io nti quant à : est nnaire anonymisé qui recueille leur resse
- la pertinence de cette réunion clinique, - le degré de prise en compte des divers aspects (médical, psychologique, social, juridique) de la
problématique du patient, ent, - son impact sur la trajectoire de soin du pati
- le niveau de satisfaction du professionnel.
ésultats en 2011
36
R Le réseau a reçu 19 demandes d’Intervisions. Cinq situations ont été résolues par concertation téléphonique entre les professionnels et le médecin oordinateur, dans le cadre d’un suivi de PPS classique. c Les t ont réuni : 14 Intervisions réalisées ont concerné 13 patients e
- 93 participants au total dont 20 % de libéraux - 19 catégories socioprofessionnelles différentes : 11 médecins généralistes, 5 médecins addictologues, 1
médecin conseil CPAM, 1 médecin hépatologue, 2 médecins psychiatres, 2 pédiatres, 2 pharmaciens libéraux, 4 infirmiers, 3 sages‐femmes, 1 puéricultrice, 1 psychologue, 6 assistantes sociales, 3 éducateurs spécialisés, 1 conseillère en économie sociale et familiale, 1 Technicienne de l’Intervention Sociale et Familiale (TISF), 1 directeur d’Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT), 2 cadres de structures, 1 mandataire judiciaire, 1 responsable service logement de l’association Sauvegarde de l’Enfance à l’Adulte
du Pays Basque (SEAPB), 1 secrétaire.- Onze structures de soins différentes
Basque : 1 fois Csapa Addiction Pays Csapa BIZIA : 10 fois
is Csapa Suerte : 1 fo ACT ARSA : 5 fois
maternité : 2, gastroentérologie : 1, addictologie : 2) CHCB : 5 fois (services ESAT Suerte : 1 foi
is MSD/PMI : 2 fo CPAM : 1 fois
fois SSR La Concha : 1 CIMADE : 1 fois
SEAPB : 3 fois
37
Liste des participants aux Intervisions 2011
Nom, Prénom Fonction Lieux d’activité Nb de
participations BIBETTE Patricia Médecin Généraliste Cabinet libéral – Csapa BIZIA 2 SERFATY Anna Médecin Généraliste Cabinet libéral ‐ Hossegor 2 DROSSON Marc Médecin Généraliste Cabinet libéral – ST JEAN de LUZ 1 RODRIGUEZ Guy Médecin Généraliste Cabinet libéral ‐ Biarritz 1 DUHALDE Michel Médecin Généraliste Cabinet libéral ‐ Bayonne 2 LABADILLE Jacques Médecin Généraliste Cabinet libéral – ACT ARSA 4 SCHWENDT J‐Philippe Médecin Généraliste Cabinet libéral‐ Bayonne 1 AIZPURUA‐ SARASOLA J‐E Médecin Généraliste Cabinet libéral – Hendaye 1 HEOMET Olivier Médecin Généraliste Cabinet libéral – Bayonne 1 FORCADE Alain Médecin Généraliste Cabinet libéral + ATHERBEA ‐ Bayonne 1 HERRAN Eliane Médecin Addictologue Resapsad, Csapa Bizia, CHCB 1 4LAVIGNASSE Pierre Médecin Addictologue Cabinet libéral – Csapa SUERTE 3 MAURAY‐CAPLANNE Astrid Médecin Addictologue Csapa BIZIA ‐ Csapa Addictions Pays
Basque 1
DAGUERRE Régine Médecin coordinateur Csapa ADDICTIONS PAYS BASQUE 1 VALLON Séverine Interne Cabinet libéral ‐ Hossegor 1 CAMPAGNE Gérard Médecin addictologue CHCB : Service d’addictologie 2 AUDEMAR Franck Gastroentérologue CHCB : Service d’hépatologie 1 DAULOUEDE J‐Pierre Psychiatre Cabinet libéral‐ Bayonne 2 CASENAVE Thomas Psychiatre Csapa Bizia 3 CAYLA Claudine Pédiatre CHCB : Service Maternité 1 MAZEIRAS Gael Pédiatre CHCB : Service Maternité 1 CLOUP Anne‐Laurene Pharmacien libéral Biarritz 1 MERCERON Hélène Pharmacien libéral Capbreton 1 DE MOMREDON Gilles Médecin conseil CPAM 1 BIDART Evelyne Infirmier (e) Cabinet libéral – Csapa BIZIA – Csapa
ays basque Addictions P2
SILHOL Josiane Infirmier (e) Csapa BIZIA 1 PROUST Aurélie Infirmier (e) Csapa BIZIA 1 ETCHEVERRY Bernadette Infirmier (e) CHCB : Service Maternité 1 NICOLAS Nathalie Infirmier (e) Csapa BIZIA 1 GEORGIEU Sabine Sage‐femme CHCB : Service Maternité 1 TOUZET Vanessa Sage‐femme Centre périnatal – St Jean de Luz 1 MACON Christelle Sage‐femme PMI 1 BERTERRETCHE M‐Jeanne Puéricultrice PMI 1 PIQUEMAL Stéphane Psychologue Csapa BIZIA 1 CLARY Brigitte Assistante sociale CMD Tyrosse 1 CONCA Carole Assistante sociale ACT ARSA 3 DEVRIM Véronika Educateur spécialisé Csapa BIZIA 3 POCHAT Chantal Assistante sociale CIMADE 1 FIGADERE Emilie Assistante sociale ACT ARSA 1 CHMELIK Sarah Assistante sociale Csapa Addictions Pays basque 1 MONNET Christian Educateur spécialisé Maisons relais SEAPB 1 GOYETCHE Cécile CESF Maisons relais SEAPB 1 LESGOURGUES Filipe Educateur spécialisé ATHERBEA 1 SICARD Julie Ass. Sociale éducative MSD 1 PAYET Isabelle T.I.S.F. ACT ARSA 1 DRIOLLET Dominique Directeur ESAT SUERTE 1 DESTANDEAU Stéphanie Cadre de structure Csapa SUERTE 1 IRAZOQUI Isabelle Cadre de structure SSR LA CONCHA ‐ Hendaye 1 CALVEZ Hervé Mandataire judiciaire SEAPB 1 LAROCHE Katia Resp. Sce Logement SEAPB 2 BECKER Isabelle Secrétaire RESAPSAD 13 Total 93
38
Evaluation de l’impact à distance des Intervisions 2011 : Trois mois après la tenue de chaque Intervision, un questionnaire anonymisé est adressé à tous les participants, il recueille leur ressenti quant à la pertinence de cette réunion clinique, le degré de prise en compte des divers spects (médical, psychologique, social, juridique) de la problématia que du patient, son impact sur la trajectoire de
pertinente ? », 90 % des participants ont trouvé cette pertinente, 10 % plus ou moins pertinente.
soin du patient, et le niveau de satisfaction du professionnel. En 2011, 41 réponses ont été collectées sur les 93 participants. la question 1 « Pensez‐vous que cette Intervision étaitA
Intervision
Participants Nb de onses rép Tou fait t à Plus o oins u mMed .Généralistes 19 17 2 Med Spécialistes 3 3 W. Sociaux 10 9 1 Infirmiers 3 3 Pharmaciens 1 1 Sages-femmes 2 2 Justice, Tutelle 2 1 1
Directeurs structures, cadres de santé 1 1
Total 41 37 4 A la question 2 « Les divers aspects du patient ont‐ils été, selon vous, suffisamment pris en compte ? », les professionnels ont répondu positivement à 97 % pour la prise en compte de l’aspect médical, 92% pour l’aspect sychologique,p
l’aspect à 100% pour l’aspect social, 85 % pour la prise en compte de l’aspect professionnel et à 83 % pour
légal.
(oui, non, non coRésultats ncerné) Aspect médical 97% de oui Aspect psychologique 92% de oui Aspect Social - Familial 100% de oui Aspect professionnel 85%de oui Aspect légal 83%de oui
A la question 3 « Pouvez‐vous évaluer l'impact de cette Intervision sur la prise en charge du patient ?», les scores obtenus sont très satisfaisants : 8,5/10 pour la cohérence et 9,1/10 pour la compr hension de la prise en u patient, 7,8/10 pour l’impact sur la relation avec le patient, 8,1/10
é chargepour les relations avec les autres
et 7,6/10 pour l’impact sur l anté du patient à distanc
dpartenaires, ’état de s e.
Résultats Echelle de cotation de 0 à 10 (0 = nul 10 = très favorable)
Score moyen obtenu
Impact sur la cohérence de la prise en charge 8,5 Impact sur la compréhension de la prise en charge 9,1 Impact sur les relations avec le patient 7,8 Impact à distance sur l'état de santé du patient 7,6 Impact sur les relations avec les autres partenaires 8,1
A la question 4 « Quelle est votre satisfaction par rapport à cette Intervision ? », les médecins généralistes et les médecins spécialistes sont très satisfaits de l’impact de l’Intervision à trois mois avec une note de 9/10. Les infirmiers, donnent aussi une note de 8,6/10. Les travailleurs sociaux et les sages‐femmes donnent une note très encourageante à 8. s pharmaciens, les partenaires de la SEAPB et le cadre de santé, sont également satisfaits avec des notes de 6 à 7.
39
Le
Résultats Echelle de cotation de 0 à 10 (0 = nul 10 = très favorable)
Score moyen obtenu
Médecins Généralistes 9 Spécialistes 9 Travailleurs sociaux 8 Infirmiers 8,6 Pharmaciens 7 Sages-femmes 8 Justice, Tutelle 7 Directeurs, cadres de santé 6
A la question 5, « D'une manière générale, pensez‐vous que les Intervisions soient importantes pour améliorer la prise en charge des patients ?», un score de 10/10 décerné par les infirmiers et les pharmaciens confirme l’entière satisfaction de ces professionnels, les médecins généralistes et spécialistes octroient un 9,3 et 9/10 très positifs. Les travailleurs sociaux, les mandataires judiciaires et les sages‐femmes décernent des scores successifs de 8,7 – 8,5 et 8. Le dre de santé donne pour sa part une note de 6/10. ca
Résultats
Echelle de cotation de 0 à 10 (0 = nul 10 = très favorable) Score moyen
o btenuMédecins Généralistes 9,3 Spécialistes 9 Travailleurs sociaux 8,7 Infirmiers 10 Pharmaciens 10 Sages-femmes 8 Justice Tutelle 8,5 Directeurs, cadres de santé 6
A la question 6, « Dans quelle mesure pensez‐vous que ces Intervisions améliorent vos relations avec les autres partenaires du réseau ? », les professionnels répondent favorablement avec pour les médecins généralistes et spécialistes des scores de 9,3 et 9, pour les infirmiers et sages‐femmes un score de 8,5, pour les pharmaciens, les mandataires de tutelle t cadre de santé un score de 8, pour les travailleurs sociaux un score de 7,6. e
Résultats Echelle de cotation de 0 à 10 (0 = nul 10 = très favorable)
Score moyen o btenu
Médecins Généralistes 9,3 Spécialistes 9 Travailleurs sociaux 7,6 Infirmiers 8,6 Pharmaciens 8 Sages-femmes 8,5 Justice Tutelle 8 Directeurs, cadres de santé 8
Bilan et perspectives
Le nombre d’Intervisions est stable par rapport à 2010. C’est, pour notre réseau, un outil essentiel de coordination médicale qui existe depuis 1999, et qui s’intégre parfaitement dans le cahier des charges des PPS. L’évaluation des Intervisions par les professionnels est toujours très satisfaisante tant au niveau de la pertinence, que de l’impact sur la trajectoire de soin du patient (noté de 7,5 à 10 par les différents professionnels). La pluridisciplinarité des intervenants, permet une évaluation globale, médico‐psychosociale des situations cliniques des patients, et un partage des décisions, qui amène de la cohérence dans les prises en charge proposées aux patients. Les patients sont fortement impliqués dans ces Intervisions ; ils donnent leur accord et participent en fin de réunion. C’est un temps fort pour eux de percevoir l’implication forte des soignants autour d’eux et la recherche d’un projet de soins adapté et cohérent.
40
3.3.4. Lutte contre le mésusage et le nomadisme médical Le m dé ecin coordinateur intervient dans la lutte contre le mésusage et le nomadisme médical grâce aux :
- liens privilégiés avec les pharmaciens de ville, partenaires exemplaires du réseau, souvent à l’origine des sollicitations du réseau lors des difficultés de prise en charge,
- contacts fréquents entre les médecins prescripteurs et pharmaciens, - partenariat avec les médecins conseils et pharmaciens conseils de la CPAM de Bayonne, - à l’enquête réalisée régulièrement (1996, 1998, 1999, 2002, 2006, 2008) par le réseau sur la délivrance
des traitements de maintien de l’abstinence opiacé par méthadone et buprénorphine par les pharmacies du Pays Basque et du Sud des landes. Cette enquête permet de repérer des patients souffrant de mésusage (chevauchements systématiques, répétition de dépannages, demandes perpétuelles en traitement supplémentaires ou même patients‐doublons).
roduits concernés : opiacés, codéinés, buprénorphine, benzodiazépines. P
Résultats 2011
Nombre de patients concernés : 6 (3 buprénorphine, 1 codéine, 2 benzodiazépines) Le médecin coordinateur informe le médecin prescripteur, le pharmacien et éventuellement le médecin conseil. Une Intervision peut être organisée. Un protocole d’accord L 324 ‐1 est réalisé entre le patient, le médecin rescripteur, le pharmacien et le médecin conseil. p
Bilan et perspectives
Les enquêtes successives (1996, 1998, 1999, 2002, 2006, 2008) sur la délivrance des traitements de maintien de l’abstinence opiacée par méthadone et buprénorphine par les pharmacies mettent en évidence un faible pourcentage de patients suspectés de mésusage et de nomadisme médical sur le territoire du Pays Basque et du Sud des Landes (annexe 6). En effet, lors de la dernière enquête portant sur le mois d’octobre 2008, après recoupage des initiales et âge des 400 questionnaires patients, seuls 14 patients semblaient « suspects » (même initiales et approximativement le même âge) soit 3%. ESAPSAD souhaite maintenir cette culture du travail en réseau. R
3.3.5. Les plans personnalisés de soins ‐ PPS Définition : un PPS est un programme de soins individualisé favorisant une prise en charge pluridisciplinaire et coordonnée du patient, tout au long de son parcours de soins. Le PPS implique l’adhésion du patient au réseau par la signature du DIP, qui légitime le partage de l’information le oncernant entre les différents professionnels intervenant dans sa prise en charge. c
Le réseau a plusieurs types de PPS, selon des degrés de complexité de prise en charge, ou d’implication de la cellule de coordination du réseau.
ésultats 2011R : File active totale PPS : 390
Répar des PPS selon leur niv 2011 titionPPS
eau en PPS 1 PPS 2
Nombre de patients (%) 390 (100%) 290 (74%) 100 (26%)
Il faut préciser que les nombres de PPS 1 et PPS 2 sont variables d’année en année. En effet, les patients souffrant d’addictions connaissent des prises en charge longues et évolutives. Ils peuvent donc, dans un premier temps, entrer en réseau dans le cadre d’un PPS de niveau 2, avec une situation complexe et des addictions multiples puis, après une prise en charge efficace et coordonnée, passer en PPS de niveau 1, lorsqu’ils sont stabilisés et peuvent bénéficier d’un suivi en ville par des professionnels formés par le réseau.
41
Les PPS de niveau 1 : Le patient est pris en charge par un ou plusieurs professionnels du réseau (par exemple un médecin et un pharmacien, un médecin traitant et une structure d’addictologie). Le patient est inclus dans le réseau (signature DIP avec un exemplaire pour le patient, un exemplaire pour le praticien, un exemplaire pour le réseau) par un médecin adhérent du réseau. Le patient est ainsi pris en charge par des professionnels adhérents du réseau qui bénéficient d’une expérience, d’une bonne connaissance du dispositif de soins et de partenaires issus de la même culture ddictologique pour un partenariat de qualité adapté aux besoins du patient. a Le réseau intervient dans la formation des professionnels (RPIB, recommandations de bonnes pratiques, visites confraternelles, mise à disposition de bandelettes de dosage urinaires, mise à disposition de questionnaires d’évaluation validés, gratuité d’un examen de mesure de la fibrose hépatique non invasive par le Fibroscan…). Le decin coordinateur reste disponible pour tout conseil de prise en charge ou d’orientation. mé Objectifs niveau 1 :
- Informer les patients de l’existence du réseau, de ses missions, - Maintenir un dispositif de soins spécialisé en ville de qualité, qui donne de la fluidité au parcours de soins des patients, et qui valorise l’implication des professionnels de ville dans la prise en charge des addictions,
s un- Permettre aux patients tabilisés de poursuivre suivi de qualité « normalisé » en ville, - Faire en sorte que les patients souffrant des conduites addictives les plus graves soient prise en charge dans les structures spécialisées sans délais d’attente comme c’est le cas dans certaines régions de France.
Résultats 2011
File active 2011 PPS niveau 1 : 290
La coordination médicale autour des patients opiacés, les enquêtes successives sur la délivrance des traitements de la dépendance aux opiacés en pharmacies de ville, la collaboration active avec le Centre Méthadone Bizia et le recueil annuel auprès des partenaires de ville, la lutte contre le nomadisme médical avec le médecin conseil de la CPAM de Bayonne, les dossiers Intervisions nous permettent de recueillir les données médicales concernant les patients adhérents du réseau. Ces données sont stockées sous forme de bleau Excell ou de dossiers individuels. ta
Les PPS de niveau 2 : ils concernent un patient adhérent du réseau dont la prise en charge suppose eau. l’intervention de la cellule de coordination du rés
La cellule de coordination réalise initialement : - une évaluation de la situation globale du patient en rassemblant les données médicales, psychologiques, sociales, et juridiques si possible par ASI et MINI,
- le recensement des professionnels impliqués dans sa prise en charge. Le médecin coordinateur propose une orientation et un plan d’aide et de soin. La prise en charge de ces patients suppose une prise en charge pluridisciplinaire, une ou des Intervisions, idéalement un suivi avec ASI. Les échanges entre professionnels se font par courrier, messagerie sécurisée via TSA, téléphone ou lors d’une Intervision.
42
Le réseau crée un dossier PPS et se tient informé à distance de l’évolution de la prise en charge. Le PPS est actualisé régulièrement par la cellule de coordination, notamment par le biais des ASI de suivi tous les 6 mois.
PPS
bjectifs du niveau 2 : O
⇒ Pour le patient :
- Le patient est tenu informé des propositions de soins, par le médecin référeou des soignants adaptés,
nt ou le réseau, - Mise en contact du patient avec des structures - Renforcement de l’adhésion du patient au soin,
tidisciplinaire, - Prise en charge globale médico‐psychosociale et mul- Projets de soins mieux coordonnés, plus pertinents.
⇒ Pour les professionnels :
- Impliquer le médecin traitant ou le médecin référent réseau au PPS, - Aider les professionnels dans la mise en place du PPS sans se substituer à eux, - Mettre en contact des divers professionnels pour améliorer la communication et la qualité de la prise en
charge, - Définir clairement les missions de chacun, - Lutter contre isolement de certains professionnels - Ne pas créer de charge supplémentaire de travail, l’évaluation et les dossiers étant réalisés par la cellule
de coordination du réseau, - Reconnaitre par une prise en compte financière le temps passé lors des Intervisions, - Faciliter l’accès à la messagerie sécurisée grâce à une inscription aisée via TSA, ne nécessitant par
l’investissement de matériel pour les médecins et pharmaciens.
43
e dossier PPS RESAPSAD échangeable : L Ce document écrit et révisé périodiquement par la cellule de coordination du réseau comprend :
• Données d’identification du patient (Nom, prénom, DDN, sexe, adresse, tel, N° SS..,Date et origine de la u (codage), signature adhésion au résea
• Date de la création du PPS, • es, fonction, adhésion réseau …) Liste des professionnels impliqués (coordonné• Bilan évaluation initiale à la création du PPS :
ictions…) ⇒ Situation addictologique (TSO, autres add⇒ Situation psychiatrique – résultats MINI ⇒ Situation somatique et retentissement des consommations (ECG, EFR, sérologies,
ue par Fibroscan, …) dépistage fibrose hépatiq⇒ Traitements en cours ⇒ Situation sociale, professionnelle et financière : niveau de formation, travail, source de
ment, entourage revenus, curatelle, logedique ⇒ Situation juri
⇒ ASI de base • ns, Synthèses des Intervisio• Plan d’aide et de soin, • Bilans de suivi actualisés toues les 6 mois (ASI de suivi, Intervisions, Cr hospitalisations…).
oyens à mettre en œuvre pour le réseau pour PPS niveau 2 : M
• Membres équipes mobilisés : secrétaire, médecins coordinateurs,
des ASI‐MINI par le CSAPA BIZIA, coordinatrice administrative,
• Outils à développer : réalisation• Protocoles d’évaluation, • Moyens financiers déjà existants :
raux lors des Intervisions ‐ prestations dérogatoires, pour la présence des libéent médecin coordinateur ‐ poste salariés notamm
‐ examen de Fibroscan ‐ messagerie sécurisée
• Moyens r : financiers supplémentaires à prévoi ‐ financement des bilans ASI‐MINI ‐ sécurisation locaux par une alarme pour la protection des données
Résultats 2011
‐ File active PPS niveau 2 : 100 Participation à une étude médico‐économique à la demande de l’ARS (cf. page 52, annexe 5) ‐
Bilan et Perspectives
Malgré les difficultés financières rencontrées par le réseau en 2011, l’équipe a choisi de se mobiliser sur cette activité, notamment en recrutant sur une période donnée Coralie Laborde. Son travail était de protocoliser le recueil des données mais aussi de trier et de saisir informatiquement les diverses données dont disposait RESAPSAD (Fibroscan, hépatites, évaluations, DIP, Intervisions…). Cet important et nécessaire travail administratif a permis au réseau d’actualiser sa file active PPS et permet aujourd’hui un recueil de données facilité auquel toute l’équipe participe. Il est important de préciser que RESAPSAD a un savoir faire important, acquis au fil de nombreuses années d’expérience, une équipe bien formée, des moyens disponibles (prestations dérogatoires pour la présence des libéraux lors des Intervisions, un médecin coordinateur à 50 %, examen de Fibroscan gratuit, messagerie sécurisée, etc.).
44
Tous ces moyens et ces connaissances nous permettent d’assurer une coordination et un suivi efficace et coordonné des PPS, en soutenant les professionnels de ville sur les prises en charge en addictologie. Les bilans d’évaluation (ASI MINI) pour les patients suivis en ville n’ont pu être mis en place en 2011. Néanmoins, ils demeurent l’une des priorités de RESAPSAD pour 2012, en particulier avec le recrutement d’une attachée de cherche clinique formée spécifiquement à ces évaluations. re
3.4. Le service de documentation 2011 a vu le départ de Mme Corinne Minaberry, documentaliste de RESAPSAD depuis 2005. C’est la raison pour quelle l’activité de documentation de 2011 est diminuée en comparaison de celle de 2010. la
3.4.1. Le fond documentaire
Réorganisation de la gestion du fond documentaire Le centre de documentation de RESAPSAD dispose d’un fond documentaire, constitué de revues scientifiques, d’ouvrages (97), et d’articles. Tous ces documents sous format papier ou électronique sont mis à disposition des adhérents et des partenaires du réseau afin qu’ils puissent bénéficier de toute l’actualité scientifique dans le omaine des addictions. d
Melle Coralie LABORDE, étudiante en 2ème année de BTS SP3S (services et prestations du secteur sanitaire et social) a créé pour RESAPSAD, lors d’un stage de 2 mois réalisé courant 2011, un catalogue informatique et mis en place un logiciel de gestion des prêts de livres: Bibliothèque 3000. Un gestionnaire de livres gratuit et facile ’utilisation, permettant un meilleur suivi des emprunts et retours du fond documentaire. d
Le catalogue d’ouvrages : Un catalogue commun aux réseaux RESAPSAD et PALLIADOUR a été constitué. Celui‐ci a été divisé en thèmes et ous thèmes afin de permettre la meilleure lisibilité possible pour les lecteurs : s
Conduit s es addictive‐ Généralités
addictions ‐ Prise en charge générale desns sans substances ‐ Addictio
‐ Alcool ‐ Cannabis
‐ Cocaïne s ‐ Opiacé
‐ Tabac aux conduites addictives Réduction des risques liés
drogues Politique desPar taen lité
ce ‐ Enfance et adolescens ‐ Thérapies familiale
Tec iq nelles hn ues relation‐ Générales ‐ Fin de vie
Psy ia thérapies ch trie, psychologie, psychohiatriques ‐ Troubles psyc
‐ Psychologie ‐ Psychothérapies
recommandations thérapeutiques Pharmacothérapies et uses Maladies infectie
Travail Infirmier
45
sont saisies pour chaque livre : nom de auteur, titre du livre, éditeur, nombre de pages, date de parution.
dans le logiciel
etard est envoyé à l’emprunteur dont la durée de prêt de 3 semaines est dépassée.
tous que les professionnels
spécialisées en addictologie sont consultables sur place. Les articles individuels sont nvoyés à la demande.
ls nous sommes inscrits
DT ‐ Lettre Santé Log
GAUCHER
ération. Yasmine LIENARD
« Relaxation guidée ». Philippe
Réseaux de soins
Chaque ouvrage y est classé : première de couverture, ses informations (nom de l’auteur, titre du livre, éditeur, nombre de pages, date de parution) et un résumé. Ce catalogue est « double », il existe en effet sous format word afin d’être distribué aux adhérents du réseau mais galement dans le logiciel Bibliothèque 3000, où les mêmes donnéesél’ Le prêt : Une attestation de prêt est complétée et signée par l’emprunteur, et l’emprunt est saisi formatique. in
Un billet de r Evaluation : Dans le cadre de son stage, Coralie Laborde a enfin procédé à une évaluation afin de recueillir leur avis sur le nouveau système de documentation. Un questionnaire standard a ainsi été envoyé à les professionnels dhérents du réseau. Cette évaluation a permis, entre autres, de mettre en évidenceaadhérents connaissaient finalement très peu le service de documentation du réseau. 32 livres ont été prêtés durant l’année 2011. Les ouvrages peuvent être prêtés pour une durée de 3 semaines nouvelable, les revuesre
e Les abonnements en 2011 Le vser ice de documentation a souscrit à des abonnements à des revues médicales ou/et scientifiques.Voici la liste des titres auxquels RESAPSAD est abonné :
- Addiction (revue de l’ANPAA) ‐ Protocoles - Alcoologie addictologie ‐Quotidien du Médecin - BEH (Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire) ‐ Rapport Trend ‐ Tendances – OFDT - Courrier des Addictions ‐ Réseaux Santé et Territoire - Flyer Bouchara ‐ Swaps
Le erés au reçoit également un certain nombre de newsletters venant de sites sur lesqueainsi que des lettres d’information de nos partenaires.
- Gazette du réseau Santé Vih Côte Basque ‐ Newsletter Edimark - Lettre AIDES PAYS BASQUE ‐ Lettre de l’INCA
Lettre mensuelle de la MIL- Nota Bene Cancer ‐- ettre de la PharmacovigilanceL- La lettre de Resag
chat d’ouvrages scientifiques A
Durant l’année 2011, 10 ouvrages sont venus enrichir la bibliothèque de RESAPSAD
- La psychologie positive ou l’étude scientifique du meilleur de nous‐mêmes. Renaud- Philosophie pratique de la drogue. Philippe PHARO - Psychologie positive et personnalité. Activation des ressources. Firouzeh MEHRAN
NRY - Drogues : pourquoi la législation est inévitable. Michel HEpies de 3ème gén- Pour une sagesse moderne. Les psychothéra
- Introduction à la Psychologie positive. Jacques LECOMTE - La force de l’optimisme. Martin SELIGMAN - Traitement à la méthadone. Manuel américain. Consensus Panel Chair - 2 CD « Arrêter le cannabis par l’hypnose en toute sérénité » et
GUILLEMARD - Psychologie positive et bien‐être au travail. Jean COTTRAUX
46
ie Hantouche - Vivre heureux avec des hauts et des bas. El
47
- Diffusi
on des plaquettes éditées par RESAPSAD
Plaquette de présentation du réseau RESAPSAD : nous exposons ici nos missions, nos services ainsi que notre territoire d’action. Nombre distribués : 55
Plaquette « Lieux de remise et d’échange de seringues » : cette plaquette destinée aux patients recense les différents lieux de remise et d’échange de seringues sur le Pays Basque et
principalement distribuée auprès des médecins libéraux, des pharmacies et enfin des Csapa. le sud des Landes. Cette plaquette est
Nombre distribués : 150 en 2011 -
Plaquette « Structures de soins ambulatoires en addictologie » : elle recense les structures de
Elle est distribuée aux structures de soins, établissements scolaires secondaires, cabinets médicaux, pharmacies, médecines du travail, Centre d’examen soins en addictologie locales.
de santé de la CPAM…. Nombre distribués : 2106
Le « Protocole de dosage urinaire en médecine de ville dans le cadre des prescriptions de TSO » est principalement destiné aux médecins de ville prescripteurs.
Eléments de compréhension et d’interprétation des sérologies d’hépatites virales B ou C et des outils de mesure non invasifs de la fibrose hépatique.
La plaquette Fibroscan : Resapsad poursuit la diffusion de la plaquette d’information destinée
virales et alcooliques et lités d’accès à l’examen de Fibroscan. Cette plaquette est disponible dans les salles
édecins généralistes, des structures de soins en addictologie, des médecins et publics, de la médecine du travail, du Centre d’examen de santé CPAM….
tribués : 400 en 2011
aux patients sur l’intérêt du dépistage précoce de la fibrose hépatique par les méthodes noninvasives, l’implication du réseau dans la prise en charge des hépatitesles modad’attentes des mhépatologues privésNombre dis
Edition et diffusion d’une lettre trimestrielle du réseau
a lettre du réseau éditée trimestriellement est adressée à tous les adhérents. En fonction des articles et thèmes
Labordés, l’envoi est élargi aux professionnels spécialisés non adhérents. Elle diffuse les dernières avancéesscientifiques sur les addictions, signale les futures formations, et présente les différentes actions du réseau. Elleest élaborée par la cellule de coordination qui, d’une part, cible les actualités scientifiques et, d’autre part, rédigedes articles destinés à aider les praticiens locaux dans leur pratique. Durant l’année 2011, 2 lettres du réseau ont été éditées et au total 897 lettres ont été diffusées. (Lettre N°29 d’avril 2011 : 467 exemplaires, Lettre N°30 d’octobre 2011: 430 exemplaires). En comparaison à l’année 2010, une lettre de moins a été éditée, en raison du départ de la documentaliste enmilieu d’année 2011.
48
Les documents d’information et de prévention
leur et de faire connaitre la totalité des brochures existantes, une fiche de commande de documentation
été créée et est mise à jour régulièrement. Cette fiche est largement distribuée à tous les adhérents et
documents de prévention ont été distribués par RESAPSAD durant l’année 2011.
RESAPSADstructuresgratuite
de
dispose d’un grand nombre de plaquettes et de brochures de prévention éditées par diverses telles que l’INPES, l’OFT, ASUD, AIDES, CRIPS, CRAES et autres. Ces documents sont distribués
ment aux adhérents et partenaires qui peuvent les commander en grand nombre. Afin de facilitercommanapartenaires, par e‐mail et par courrier postal. La documentation disponible peut également être directement commandée en ligne sur le site internet du réseau. 6780
La diffusion d’articles scientifiques Toutes informations susceptibles d’intéresser les partenaires du réseau (articles scientifiques essentiellement mais aussi rapports d’expert, références d’ouvrages récents, nouveaux sites internet, etc) sont triés et expédiés gulièrement aux adhérents par le biais deré
4591 articles scientifiques ont été expédiés en 2011.
la messagerie électronique ou par courrier postal.
Les demandes personnalisées s membres du réseau peuvent faire des demanLe
constitué d’articles scientifiques ou d’articles de presse, de biblides de dossiers documentaires. Le dossier documentaire est
nt été distribués en 2011.
ographies, d’ouvrages (sous forme de prêt), de références de sites internet, etc. 6 dossiers documentaires o
Les dossiers d’accueil du réseau :
Le réseau donne systématiquement à chaque professionnel participant à une réunion quel qu’en soit le motif (Intervision, visite confraternelle, réunion thématique, etc …) un dossier contenant : - Les protocoles médicaux (Fibroscan, éléments de compréhension des sérologies, dosages urinaires, etc…),
réduction des Risques, etc..) édités par Resapsad, - lettres du réseau,
les bons de commande,
- les plaquettes (dispositif de soins,les
- les livres disponibles au prêt, - le catalogue de documentation, - - le bulletin adhésion.
128 dossiers ont été distribués en 2011.
La mise a disposition d’une exposition OFT (Alcool Tabac Cannabis)
Cette exposition rédigée par les tabacologues de l’OFT (Office Français de Prévention du Tabagisme)manière ludique l'essentiel à retenir sur les consommations de produits addictifs. Elle donne desclaires et accessibles aux questions les plus complexes que chacun se pose naturellemeproblématiques. Elle se compose de 9 panneaux : 7 sur le tabac, 1 sur le cannabis, 1 sur l'alcool.
En 2011, le réseau a été sollicité pour cette exposition par une infirmière scolaire de Cambo Les but était d’en faire une exposition itinérante dans plusieurs collèges et lycées du Pays Basque maissoumis à approbation collégiale a été repoussé.
retrace de réponses
nt sur ces
Bains dont le le projet
3.4.2. L’annuaire
L’annuaire de Resapsad : le réseau réalise une analyse régulière de l’offre de soins en addictologie, à l’occasion de l’élaboration de son annuaire. Il existe depuis de nombreuses années et est devenu un outil incontournable pour tous les partenaires en quête de lisibilité. Il
boration entre les partenaires médiaux et psychosociaux.
rents à titre individuel non libéraux, onseil d’administration
ddictologie : Csapa, CAARUD, réseau Dabanta, CHCB, périnatalité de proximité, cliniques privées psychiatriques et généralistes, centres de cure et de postcure,
ociaux de la irconscription, service social CPAM, lieux de vie et d’hébergement, structures d’insertion, protection
, réduction des risques, centres de vaccination du conseil énéral, centre d’examen de santé de la CPAM
L’annuaire imprimé fin 2011 sera distribué en 2012. Il est aussi consultable sous format numérique sur le site
visite du réseau, sa distribution est une nouvelle occasion de esprits », de recueillir de nouvelles informations précieuses sur les
ces innovantes locales de nos partenaires pour les valoriser et les faire connaître.
e nouveau site internet de RESAPSAD, créé en collaboration avec Télésanté Aquitaine, est accessible depuis 09 novembre 2011 à la
49
permet de faciliter la colla En 2011, l’annuaire du réseau a été réactualisé. Ceci représente un important travail de collecte, de compilation et de classement des données. L’annuaire version 2012 est composé de 6 parties principales divisées en sous parties : - L’association RESAPSAD : adhérents libéraux, structures adhérentes, adhé
c- Le dispositif de prise en charge spécialisée en a
centres thérapeutiques résidentiels, soins de suite et de réadaptation, communautés thérapeutiques, lieux d’expression d’usagers et des familles
- L’accompagnement éducatif, social et judiciaire : service social hospitalier, services scjudiciaire.
- La prévention et réduction des risques : préventiong
- Les autres réseaux œuvrant dans le domaine des addictions - La documentation et informations diverses : centres de documentation, sites d’informations spécialisées,
organismes référents.
internet de RESAPSAD depuis octobre 2011, avec mise à jour régulière.
L’annua e se révèle être une véritable carte deencontrer les professionnels, de « marquer les
irrexpérien 3.4.3. Le site internet
L
même adresse que le site créé en 2007 : www.resapsad.org
50
outil très précieux pour la communication mais aussi pour la diffusion d’informations dans le
Le site internet a été complètement repensé et restructuré et se veut le plus complet et le plus clair possible. Il se vèle être unré
champ des addictions mais également des thématiques associées. tructure S Le site est structuré en différentes parties :
s à jour régulièrement par l’équipe et qui fait part des dernières avancées de la science en matière d’addictologie, des formations à venir, des guides de bonnes
ions transmises par les sites internet des partenaires (F3A, MILDT, OFDT, CUNEA …), le dispositif de soins en addictologie local,
, son historique
La coordination médicale regroupe des informations sur la coordination médicale proposée par le réseau : les PPS, les Intervisions, les visites confraternelles, la prise en charge des hépatites, la périnatalité, les dosages de SP en médecine de vil s et que s, les référ mman
- Le ani le réseau : ières forma réseau y so toriées, avec un résumé et le diaporama utilisé
- La documentation spécialisée : comporte les abon ements aux diverses revues scientifiques, le catalogue
, y est publiée.
d’activité du réseau depuis 2005.
isites
- L’accueil (« home ») : comporte un encart Informations mi
pratiques récemment parus etc… , un encart Catalogue de documentation dans lequel défilent les documents proposés par le réseau, un encart de Flux RSS relayant automatiquement les informat
l’équipe du réseau et ses coordonnées et enfin, un formulaire de contact.
- Le réseau : ses missions, sa structure
-
A le , les échelle stionnaire entiels et reco dations ….
s formations org sées par les dern tions du nt réperlors de la formation.
nd’ouvrages du réseau, le catalogue de documentation (également retrouvé dans l’accueil) avec possibilité de commander des documents en ligne directement, l’annuaire du réseau sous format pdf et les lettres du réseau depuis 2006.
- Epidémiologie : l’enquête de délivrance des TSO, réalisée régulièrement par le réseau
- Rapports
V
L’équipe de TSA fournit à RESAPSAD des rapports réguliers de l’activité du site (cf annexe 2). Ces rapports ont pour in ettre de au vu de res rapportés.
térêt de nous perm l’optimiser s chiff
51
la mise en service du nouveau site, en septembre 2011, le nombre de visites mensuelles n’a cessé Depuisd’augmenter. D’autres indicateurs, entre autres, permettent de mesurer la pertinence et l’intérêt de notre site internet, il s’agit
taux de rebond et du nombre de pages visitées par visite. du
Le taux de rebond (bounce rate) est le pourcentage d'internautes qui sont entrés sur une page Web de notre site et qui l’ont quitté directement, sans consulter une autre page.
Un taux de rebond élevé peut révéler l'insatisfaction des visiteurs. Il peut cependant aussi indiquer que ceux‐ci ont trouvé immédiatement ce qu'ils cherchaient et n'ont donc pas dû tâtonner sur le site.
Généralement un bon taux de rebond se situe autour de 50 % pour un site — mais il peut exister de réelles variations selon les sites. Un taux de rebond à 50 % signifie qu'il y a quand même un visiteur sur deux qui part du site sans avoir réalisé la moindre action.
Septembre Octobre Novembre Décembre
Taux de rebond 42,98% 47,62% 48,63% 51,36%
Taux de rebond de septembre à décembre 2011
Le tauxois peut biais des moteurs de recherche, et
Le nombre de pages lues par visite peut également être un bon indicateur de la pertinence du site internet pour le visiteur :
Septembre Octobre Novembre Décembre
de rebond est relativement correct, entre 42 et 51 %. La légère augmentation au cours des 4 premiers s’expliquer par le nombre croissant de nouveaux visiteurs, par lem
donc parfois mal orientés, alors que les visites des premiers mois résultaient d’accès directs : le visiteur tapait directement l’adresse URL du site (accès direct en septembre 26% vs 12% en décembre)
Nombre de pages 3,34 3,33 2,71 3,17
Nombre de pages/visite de septembre à décembre 2011
Un tel site internet, de par sa facilité d’administration par les différents membres de RESAPSAD, est un fantastique outil de communication. En effet, les données peuvent être actualisées très rapidement, ce qui constitue un réel avantage, notamment avec des documents comme l’annuaire du réseau qui peut être modifié quasi instantanément à la demande des partenaires y figurant. De plus, le référencement de notre site internet permet la diffusion au‐delà du seul territoire aquitain et favorise ainsi la connaissance de notre travail au niveau national. Les aspects à développer pour améliorer la diffusion et l’impact du site sont : ‐ création de liens avec d’autres partenaires pour figurer sur leur site et augmenter notre référencement ‐ diffuser des informations le plus régulièrement possible, mettre en ligne des articles, des informations … au moins une fois par semaine
52
ilan B - RESAPSAD co
d’informations s (envoi d’articles et autres par le biais du courrier électronique ou par courrier ntinue de développer une culture commune en addictologie en poursuivant la diffusion scientifique
postal) et en enrichissant le fond documentaire (acquisition de nouveaux ouvrages et abonnements) - Le travail de documentation et de diffusion d’informations concernant en particulier le dispositif de soins
local semble bien fonctionner, en effet, lors des précédentes enquêtes sur les traitements méthadone et buprénorphine délivrés en pharmacie, les pharmaciens de ville déclaraient connaître le dispositif et orientaient souvent les patients vers les structures spécialisées.
Perspectives 2012
• Une plaquette destinée aux femmes enceintes consommatrices de substances psycho actives est en
délivrance de méthadone et
a également les formalités liées au transport à l’étranger,
nécessaire, une fois le livret mis à itaire pour
n’ayant pas pu être imprimé en 2011 pour cause de problèmes nnée 2012.
L’actualisation continue du site internet permettra à tous les professionnels d’accéder rapidement à nos
cours de réalisation.
• Une version actualisée de la plaquette « Règles de prescription et debuprénorphine ‐ Guide de bonnes pratiques » va être réalisée. Beaucoup plus complète, elle se présentera sous forme d’un livret et comporterla nouvelle molécule sortie sur le marché début 2012 (Suboxone), des informations sur la prescription pendant la grossesse etc…). Nous souhaitons réaliser ce travail d’actualisation en partenariat avec les autres réseaux aquitains (Gironde et Béarn). Un groupe de travail est d’ores et déjà prévu. Il sera jour par les réseaux de le soumettre pour validation aux Csapa et au niveau 3 universvalidation. L’annuaire 2012 sous format papier, financiers, sera très largement distribué dès le début d’a
•
documentations, mais également à l’annuaire et aux protocoles et recommandations en ligne.
53
3.5. e herche clinique, évaluation
du erritoire de recours de Bayonne (Pays Basque et Sud des Landes). Ces enquêtes permettent d’obtenir des
es épidémiologiques locales sur la dépendance aux opiacés, de les comparer aux données nationales, de
a dernière enquête de 2008 mettait en évidence la qualité d’accès aux soins avec une diversité des traitements roposés, une implication forte des pharmaciens et un travail en réseau intégré de longue date dans les pratiques
• 91 % de participation des pharmaciens,
par méthadone (32%),
eux avait travaillé en 2008 en collaboration avec des professionnels ou structures spécialisées
on à des usagers non suivis. • Des contacts médecin prescripteur/pharmacien fréquents, témoignant d’un partenariat actif.
l estimé. u par les pharmaciens.
R c
3.5.1. Enquête sur la délivrance des traitements du maintien de l’abstinence opiacée par méthadone et buprénorphine dans les pharmacies du Pays Basque et Sud des Landes (cf. annexe 5)
Depuis sa création, le réseau RESAPSAD réalise régulièrement (1996, 1998,1999, 2002, 2006, 2008) une enquête quasi exhaustive sur la délivrance des traitements par buprénorphine et méthadone auprès des pharmaciestdonnédécrire les pratiques professionnelles et d’évaluer l’impact du réseau sur ces pratiques. Lpprofessionnelles.
• 64 % des pharmaciens délivraient au moins un traitement en octobre 2008, pourcentage en légère
augmentation (56 % en 1996, 59% en 1999, 61 % en 2002, 62 % en 2006), • Une forte prévalence du traitement méthadone : 273 (68%) étaient traités par buprénorphine, 127
patients étaient traités• Une culture du travail en réseau : les pharmaciens connaissent bien le dispositif de soins, près de la moitié
d’entredans les addictions (45% vs 34% en 2006). Aucun pharmacien n’évoquait une méconnaissance des filières de soins en addictologie lors de confrontati
• Des recommandations respectées. • Un faible nomadisme médica• Un faible taux de mésusage perç
Bilan
L’article paru en décembre 2010 dans le Courrier des Addictions faisant état de l’enquête 2010 a largement été
méthaCôte d’Azur Cette
diffusé, par emails ou courrier postal en 2011.
3.5.2. Etude Méthaville RESAPSAD pa cirti pe depuis 2008 à l’étude Méthaville, étude expérimentale nationale sur la primo prescription de
done en médecine de ville, organisée par l'ANRS avec la participation de l'INSERM et de l'ORS Rhône Alpes (cf. annexe 5).
étude avait pour objectifs : d’améliorer l'accès à la méthadone dans un cadre moins stigmatisant qu'un CSST,
de diminuer les mésusages de la buprénorphine et donc le nombre de contamination du VHC ou VIH, •• •
de définir un cadre de prescription sécurisé de méthadone en médecine de ville (évaluation initiale des comorbidités, dosages urinaires, fréquences des suivis...).
Bilan
L’inclusion des patients est clôturée décembre 2010 au niveau national. En 2011, le Docteur Herran a de nouveau été sollicité afin de renvoyer des dossiers patients, mais aussi en tant
rrespondante Méthaville sur le territoire. que co
54
OP formations sur les consommations de psychotropes en médecine ambulatoire auprès des Cette étude vient compléter les résultats de l’étude OPPIDUM (Observation
cites ou Détournés de leur Utilisation Médicamenteuse) réalisée annuellement
Resapsad a sollicité et a mis s médecins généralistes adhér avec le Cent rmaco (Mme i‐Plande, pha P)
Bilan
3.5.3 Participation à l’étude OPEMA L’étude EMA recueille des in
médecins généralistes.des Produits Psychotropes Illiuprès des structures d’addictologie.a
en lien en septembre 2010, levigilance du CHU de Bordeaux
ents du réseaure régional de pha Joelle Perr rmacienne au CEI
En sollicité ur des co médecins érents (adresse , e‐mail …)
m x de santé
La c NAM/2007/8 007 a précisé les critères d’appréciation de la valeur ajoutée des réseaux : l’efficience est appréciée par une comparaison coûts plusieurs réseaux de périmètre comparable et par la compar tivité m r un réseau et ge par des nnés. Pour cela, une enquête cas/témoins a été mise en place par les ns pilotes : Aquitaine, Bourgogne, Rhône‐Alpes. La méthodologie s’appuyait sur une comparaison d’indicateurs des patients pris en charge par un réseau et des patients pris en charge hors réseau. L n étaie
- Critères médicaux- Critères économiques
La est l’a
nt établi avant début de la période et PPS est actif à la fi e annuelle ;
• Les cins du réseau sont les médecins adhérents et ay icipé à au moin rs de la p nuelle observée ;
s indicateurs, la période d’observation ret d sur une an ins.
n fichier Excell était à compléter par le réseau .Ce fichier était divisé en 3 parties (cf annexe 3 ‐ 5): plété pour tous les patients ayant eu un PPS créé avant 2010 et encore
actif fin 2010 et pour lesquels le réseau disposait des noms prénoms et da t de cultative le service médical de l’assurance ma de sociale.
- Tableau « médecins» complété pour tous les médecins généralistes et spé ts au réseau et étant intervenu dans au moins un PPS om, adresse du cabinet, numéro
la même façon, numéro facilitera le tra DRSM. - Tableau « addictologique » permettant de recueillir ments concernant les patients sous
traitement spécifique et les prestations offertes ées par le réseau.
La rt de données nominatives du réseau a fait l’objet de nombreuses cor CNIL, laquelle a finalement donné son ac re 2011. Bi
2011, le réseau a été, téléphone
pour la mise à jo ord esonnées d généralistes adh
3.5.4 Evaluation édico‐économique des réseau
8 du 02 mars 2irculaire DHOS/03/C/résultats entre
aison coûts/efficacité entre l’ac enée pa une prise en characteurs non coordo
ARS de 3 régio
recueillis pour
es indicateurs d’évaluatio nt de 2 types :
période d’observation • Les patients cas so
dont le
nnée 2010 : les patients dont le PPS a été
n de cette périod le annuelle observée
médeériode an
ant part s 1 PPS au cou
• Pour le calcul de enue s’éten née en date de so
U- Tableau « patients » com
te de naissance, efaçon fasécurité
et dans le but d’aider ladie, le numéro
cialistes adhéren : nom, prén
ADELI (de ce vail de la des élé
et/ou coordonn
question du transferespondances avec la
vers les ARS cord le 13 octob
lan
Le réseau a donc transmis les do , au moye rme de tran le 17 nvier 2011.
Nous sommes actuellement dans l’attente des résultats de cette évaluation.
nnées comme convenu n d’une platefo sfert sécurisée,ja
55
. Partenariats
arten sciplinaire
à Saint Palais
de prise en charge des a 8 février
7 participants Dr Eliane ClaIsab
3 pement des partenaria .6. Dévelop ts :
3.6.1
P ariat inter di
Projet Addiction Projet ddictions sur le territoire de
St Palais
Herranire Mallet e lle Becker
11 juillet Dr Eliane Herran 20 septembre Dr Eli ane Herran
P Pérenniser l’action
1 Dr Eli
artenariat autour duFibroscan
4 octobre ane HerranURMLA ‐ Bordeaux 1 ClaJournée des Réseaux er avril ire Mallet Centre d’Examens de
santé Recueil d’informations sur le fonctionnement du centre 9
CPAM de Bayonne pour diffusion juin Isabelle Becker
Réseau Amadour Réunions du groupe de travail
Addiction et grossesse
15 février
513 septe6 d
Dr EIs
3 mai juillet
mbre écembre
liane Herran abelle Becker
4 20 7 nov.
février ‐ Dax mai ‐ Bayonne
‐ Bayonne Réseau Périnat Aquitain
Réunions de travail du réseau Périnatalité Aquitain Visioconférence
14 septembre 2222 n
D
septembre ovembre
r Eliane Herran
23 mars Claire Mallet Coordination régionale
RPIB
Préparation du comité de pilotage de la Coordination
régionale RPIB 4 mai Claire Mallet
15 juin Claire Mallet GRRITA
14 décembre Dr Eliane Herran ETUD ILLE Dr E METHAV En continu Eliane Herran
ETUDE OPEMA En continu Dr Eliane Herran Réunions statutaires et instit
Réunions de travail de tout l’équipe salariée
Mardi 9h30 ‐12h30 32
Dr Eliane Herran Claire Mallet
Corinne Minaberry Isabelle Becker
utionnelles
20 janvier 21 mars Réunio 20 mai
ns de Bureau
29 septembre Conseil d’ ration
30 novembre Administ
Assemb septem lée générale 29 bre
Devenir des réseaux 12 juillet Claire Mallet Isabelle Becker
RencontRencontre territoriale 15 septembre
Claire Mallet Eliane Herran
res avec l’ARS
56
Participati rales, conseil d’administration et réunions d’équipe :
AN AG 20 avril Claire Mallet on aux assemblées généPAA64
AG 22 juille Dr Jacques Veunac t B
Reunion d’équipe 4 fois par mois Dr Eliane Herran IZIA
Rése vembre Isabelle Becker au VIH AG 8 no Partenaria 011
ion des coordinateurs
addictions aquitains
18 févriAGIR 33
RENAPSUD REZOPAU RESAPSAD
t – mutualisation 2
Réunadministratifs des Réseaux
Pau er
Inter‐réseaux addiction aq
(RESAGRE
Réunion pro15 novembre
rdeaux
RESAG REZOPAU RESAPSAD
uitains , REZOPAU,
SAPSAD) jet mutualisation
Bo
Inter‐rés nement des réseaux 21 juin Bayonne
RESEAU VIH RESEAU DABANTA
PALLIADOUR RESAPSAD
eaux aquitains Position
12 juillet Bordeaux
Claire Mallet Isabelle Becker
Réseauoordinatrice
administrative et locaux En continu Claire Mallet Palliadour
Mutualisation : c
Réseau R3VPBL Réunion projet mutualisation 1er décembre Dr BernadySt Jean de Luz
Dr Eliane Herran
Csapa La Source Projet extension
Dr Jacques Veunac
Renapsud
(8 participants)
Dr Jean‐Pierre Daulouède Pierre Lavignasse Dr Eliane Herran Claire Mallet Isabelle Becker
du réseau Partage d’expérience
2 décembre Bayonne
Dr
on territoriale et régionale des soins en addictologie
Après plusieurs reports Réunions annulées
Participation à l’organistiProjet médical de
territoire Dr E. Herran
Articulation du dispositif ville‐Hôpital médico‐social
14 décembre Dr E. Herran ARS
Claire Mallet
Présentations SROS, SRP, PRAPS
7 juillet
Adhésions :
Anitea – F3A SAF France GRRITA CRAA Droit des Non Fumeurs Anpaa SMPB (Société Médicale du Pays Basque) GEGA
Adhésion de RESAPSAD En continu
Conventions de formation
57
Clinique psychiatrique AMADE – Bayonne CPAM : Centre d’Examen de Santé– Bayonne Centre Hospitalier Côte Basque : Sce Maternité
Depuis 2010
Centre de rééducation fonctionnelle des Embruns à Bidart
Depuis 2007
Santé Service, Bayonne
Signature d’une convention de formation
Depuis 2007 Conventions de mise à disposition du Fibroscan
CH de Bayonne CH de Dax Csapa Bizia Centre d'examen de Santé de la CPAM de Bayonne 19 hépatologues libéraux
mise à disposition du Fibroscan
Depuis 2007
de la Côte Basque et des Landes
Signature d’une convention de
3.6.2. Entre réseaux aquitains La dynamique entre les réseaux addictions aquitains s’est poursuivie sur l’année 2011, avec de nombreux échanges et rencontres. L’Aquitaine compte 4 réseaux financés par le FICQS répartis sur 3 départements : RéNAPSUD et AGIR 33 en Gironde, REZOPAU en Béarn‐Soule et RESAPSAD au Pays Basque‐Sud Landais.
En Gironde: 2 réseaux
RéSAG
En Béarn et Soule: 1 réseau
RéZOPAU
Au Pays Basque: 1 réseau
RESAPSAD
Zones limitrophes:
- Nord des Landes
- Lot et Garonne
- Ouest DordogneZones limitrophes:
- Sud des Landes
3 zones non pourvues:
- Landes
- Lot et Garonne
- Dordogne
3 zones non pourvues3 zones non pourvues::
-- LandesLandes
-- Lot et GaronneLot et Garonne
-- DordogneDordogne
Ces réseaux ont un objectif commun : améliorer la qualité de la prise en charge des personnes présentant des conduites addictives, de façon globale et coordonnée. Et de ce fait, ils développent un certain nombre d’actions identiques : formation, coordination, information, communication... Chaque réseau a pu mettre en œuvre des actions plus particulières qui se sont révélées efficaces sur son territoire, et qui pourraient être transférées sur les autres départements. Depuis fin 2009, RESAPSAD, REZOPAU, et RéSAG (AGIR 33 et RéNAPSUD) se sont engagés à mutualiser ou partager leurs outils et, lorsque nécessaire, à transférer les compétences et savoir‐faire développés en interne.
En 2011, ces éch
58
anges ont toutefois été centrés sur la situation incertaine des réseaux, notamment en ce qui
ion/mobilisation professionnelle : Délégué Santé Prévention (DSP) référentiels
concernait les financements. La lettre ouverte des réseaux aquitains a compté parmi ses signataires les réseaux addictions. (annexe 7) Les équipes des réseaux ont également poursuivi leur collaboration autour des thèmes définis les années précédentes :
- La communication : sites internet, lettres et autres documents, relations aux institutions - La coordination administrative : échanges réguliers entre équipes, formalisation - La formation : outils et méthodologie utilisés - L’informat- La diffusion des bonnes pratiques : - La coordination des soins : Plans Personnalisés de Santé (PPS), Intervisions cliniques - L’évaluation : outils et méthodologie utilisés
Enfin, la fusion des réseaux du bordelais en une seule structure, RéSAG, a interrogé le positionnement régional des réseaux. Après de nombreuses réflexions et réunion des Bureaux et des Conseils d’Administration, il a donc été décidé de mettre en œuvre une coordination régionale des réseaux addictions, qui permettra de poursuivre les actions d’harmonisation et d’échanges. Bilan
Malgré les incertitudes quant à l’avenir et à l’évolution des réseaux, la dynamique existante entre les réseaux addrég ntenant partie des pratiques. erspectives
ictions aquitains s’est maintenue. L’échange entre les équipes, le travail en commun et dans une dimension ionale font mai
P
e. n autre point à développer est la couverture du territoire. En effet, les départements ne disposent pas d’un seau addictions. Dans le contexte d’évolution vers des réseaux territoriaux plurithématique, il faut envisager ne diffusion des outils existants et des pratiques afin de permettre une couverture optimale du territoire.
Un projet de plaquette commune sur les recommandations de bonnes pratiques concernant les traitements de substitution est en cours de rédaction entre les réseaux aquitains. Ce document qui sera achevé en 2012, permettra aux professionnels concernés d’avoir à leur disposition les informations essentiels sur ce thèmUréu
59
CONCLUSION Le réseau renforçant la formation coordination édicale autour
La connaissance du dispositif de soin qui apparaissait uffisante en 2003 – 2004 lors de la rencontre des médecins généralistes du territoire dans le cadre du programme RPIB Alcool, n’est plus un problème tant pour les pharmaciens que pour les médecins, grâce aux nombre utils de communication développés par le service de documentation du réseau. Le réseau est bien connu des professionnels qui n’hésitent pas à faire appel à l’équipe pour des conseils d’orientation ou de prise en charge des patients. Une tie de la file active des patients du réseau peut être suivie par les professionnels de ville spécifiquement form au fil du temps par le réseau, que ce soit au cours de formations continues, de visites confraternelles ou d’Intervisions. Les patients les plus en difficulté bénéficient de l’intervention de la cellule de coordination qui établit une évaluation médico‐psycho‐sociale et un PPS, adaptés x besoins du patient. Celui‐ci est au centre des préoc L’obj du patie les trois prochaines années, à savoir :
‐ une meilleure couverture du te u dispositif vers le Pays Basque intérieur, ‐ la protection des femmes encein on accrue avec la périnatalité.
Ces actions seront menées dans la perspective d’un réseau territorial plurithématique, en association avec les autres réseaux du territoire. Des articulations devront ê mises en place afin de permettre une prise en charge
et coordonnée des patients, en professionnels concernés.
addiction s’attache à pérenniser et à consolide les actions menées depuis plus de 15 ans en des professionnels en addictologie, la collaboration entre différents partenaires et la
des patients.
r
m ins
ux o
parés
aucupations et du dispositif, son adhésion au soin est déterminante.
ectif essentiel des actions menées reste centré sur l’amélioration du bien être et de la qualité de vie nt. Il en est ainsi des actions pérennisées par le réseau et pour celles qu’il envisage de développer dans
rritoire sanitaire avec un redéploiement d
tes et de leur futur bébé par une collaborati
tre globale
facilitant l’intervention des différents
60
RRapport d’activitéapport d’activité 22001111 AAnnnneexxeess
des Professionnels de Soins en Addictologie
e Rectoran – 64100 - Bayonne Cedex Tél. : 05 59 31 10 79 – Fax : 05 59 15 11 79
Mail : [email protected]
Réseau Sud Aquitain1 rue Pierr
Site : www.resapsad.org
61
ANNEXES 2011 1. Formations thématiques ‐ Invitation : 07 juin 2011 : « Education thérapeutique » ‐ Fiches de synthèse :
31 mai 2011 : « Actualités en tabacologie » 07 juin 2011 : « Education thérapeutique »
‐ Diaporama : 07 juin 2011 : « Education thérapeutique » ‐ Interventions et animations ateliers par le Dr E. Herran pour formations externes au réseau :
8 février 2011 : Collège Chantaco 3 mars 2011 : précarité et prise en charge périnatale ‐ Bordeaux
2. Communication/ documentation ‐ Documentations éditées et diffusées en 2011
Lettres du réseau Dossier de presse : L’éducation thérapeutique Plaquette structures de soins ambulatoires en addictologie Annuaire 2012 Fibroscan : apport et éléments de compréhension des sérologies
‐ Recommandations éditées et diffusées par le réseau ‐ Protocoles 2011 : messagerie sécurisée, intervenants, fiche premier contact
‐ Service de prêt de livre : catalogue, attestation de prêt, protocole, rapport de stage ‐ Nouveau site internet : écran d’accueil, statistiques de fréquentation
3. Outils d’évaluation Evaluation interne au réseau
Documentation : questionnaire sur la pertinence d’un service de prêt de livre Formation Intervision Fibroscan
Evaluation externe Questionnaire de l’étude médico‐économique de l’ARS
4. Actions concernant l’organisation des soins en addictologie ‐ PMT : invitations, recensement des données épidémiologiques comparatives ‐ Réunions Projet Addiction sur le territoire de St Palais ‐ Comptes rendus du groupe de travail local périnatalité et addiction ‐ Comptes‐rendus réunions Fibroscan
5. Recherches cliniques
‐ Enquête Resapsad 2008 ‐ Etude Méthaville ‐ Etude médico‐économique de l’ARS
6. Plan Personnalisé de Santé ‐ Dossier PPS type ‐ Protocole PPS
7. Lettre ouverte des réseaux