Projet internationalisation

8/18/2019 Projet internationalisation

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Licence fondamentales en sciences économiques et gestionOptions Gestion comptable

Gestion financière

Réalisé Par :

Encadré Par :

- Rahioui Rania

Mme F.Z ACHOUR-Bouhouche Oumaima

L’étude du

Risque descrédit

sbancaires


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L’étude du Risque des crédits bancaires

Remerciements

En Terminant notre mémoire de licence, il nous est agréabled’adresser nos vifs remerciements à tous ceux qui nous ont aidés de

près ou de loin à élaborer cet ouvrage

!ous remercions en particulier notre encadrante " #me $% &c'our deson soutien et de ses encouragements

&insi que tous nos professeurs qui nous ont enseigné durant nosétudes à la faculté des sciences économiques et (uridiques

& la fin nous tenons à remercier tous nos collègues d’études, particulièrement notre promotion

1


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Tables de matières "

Introduction générale

………………………………………………………...............................................................

...8

PARTIE 1 : Le Risque de crédit au sein des entreprises bancaires

Chapitre 1 : Le risque des crédits bancaires

……………………………………………………………………………………11

Introduction

……………………………………………………………………………………………………………

………………………11

Section1 :

Dénition………………………………………………………………………………………………

…………………………1!

Section! : Caractéristiques du secteur bancaire "arocain………………………………………………………1#

Section # : $%pologies des crédits bancaires

…………………………………………………………………………………!&

Section ' " Le crédit au (aroc en chi)re………………………………………………………………………………………

Chapitre ! :Les risques des crédits

bancaires…………………………………………………………………………………!*

Introduction …………………………………………………………………………………………

………………………………………..!*

Section 1 :

Dénition………………………………………………………………………………………………

……………………….!+

Section ! : Les caractéristiques des risques spéciques , l’acti-ité du

crédit……………………………!+

Section # : Les caractéristiques des risques spéciques , l’acti-ité du

crédit …………………………….!8

Section ' : rincipales catégories du risque de

crédit ……………………………………………………………….#!

!


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Conclusion

……………………………………………………………………………………………………………

…………………#/

Chapitre # : $echniques d’é-aluation et de gestion du

risque ………………………………………………….#*

Introduction …………………………………………………………………………………………

………………………………….#*

Section 1 : (esure Régle"entaire

…………………………………………………………………………………………. #+

Section ! : 0-aluation du risque de

crédit ……………………………………………………………………………….''

PARTIE 2 : La gestion du risque de crédit

Chapitre 1 : estion du risque de crédit

……………………………………………………………………………… /1

Section 1 : La gestion du risque des crédits pour les particuliers

…………………………………………../!

Section ! : La gestion du risque des crédits pour les

entreprises………………………………………….. /8Section # : La gestion du risque de crédit global de la

banque……………………………………………… *'

PARTIE 3 : CAS PARTICLIER

Chapitre 1 : Cas de la banque populaire

……………………………………………………………………………………….. +1

Chapitre ! : Cas de

CR0D2R0………………………………………………………………………………………………

………. .+/

C23CL4SI23 030R5L0

……………………………………………………………………………………………………………

……81

#


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L!"E #E! ABRE$A"O%!

OC#E : Organisation de coopération et de développement économique

L!"E #E! "ABLEAU&

"ABLEAU ' : Ré(ar)i)ion des crédi)s *ancaires selon leur o*+e) PA,E

"ABLEAU : Ré(ar)i)ion des crédi)s (ar orme PA,E /

"ABLEAU / : Ré(ar)i)ion des crédi)s (ar orme PA,E 0

"ABLEAU 0 : Ré(ar)i)ion des crédi)s (ar sec)eur PA,E 1

'


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"ABLEAU 1 : Ré(ar)i)ion des crédi)s (ar sec)eur de inancemen) PA,E 2

"ABLEAU 2 : %o)e o*)enue (ar clien)s selon leur classe PA,E 13

/


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*


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+


9/84


8


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n)roduc)ion) On ne pr*te qu’aux ric'es +

et adage notoire, quoique simpliste, résume parfaitement la notion du ) crédit bancaire + enmettant l’accent sur le ) risque + ou l’absence du risque dont doit s’assurer tout ) crédit man +digne de ce nom

&vant de nous engager plus loin, il est utile de s’interroger sur la notion m*me de banque -il’on raisonne simplement, en se référant au texte de loi régissant ce domaine d’activité La

banque est ) un établissement de crédit recevant des dép.ts de fonds du public en vue de les placer sous forme de concours bancaires essentiellement + ette forme de création demonnaie se traduit, inéluctablement, par une prise de risque de degré variable, principalementdue à la défaillance ) probable + de l’emprunteur ertes, l’établissement bancaire exerce denombreuses autres activités, mais la gravité et la complexité que représente le consentementdes crédits sont telles qu’il me para/t plus (udicieux de mettre la lumière sur ce point précisafin de bien le cerner et de ne pas nous disperser

L’importance incontestable du risque de crédit ainsi identifié, et qui découle de l’importancede l’activité de crédit tant par son poids économique que par la part qu’elle représente auniveau de l’exploitation bancaire, me ramène inévitablement à la question suivante "

Les *an4ues5 (iliers de l6économie mondiale e)5 7 (lus or)es raisons5 de l6économie

na)ionale5 dis(osen)-elles de (rocédures ia*les e) eicaces leur (erme))an) de *ien

cerner ce ris4ue e) 5 si (ossi*le de le réduire 8

En d’autres termes, il devient impératif de s’interroger sur les limi)es des mé)hodes decon)r9le e) de es)ion de crédi) )elles 4u6elles son) u)ilisées ac)uellemen) (ar nos *an4ues

La structure du présent mémoire s’impose, par conséquent, d’elle0m*me elle0ci s’articuleraautour de trois parties ma(eures La première sera consacrée à une présentation générale derisque du crédit bancaire sa définition et ses t1pes La deuxième partie aura comme ob(et la

gestion et l’anal1se du risque du crédit et enfin une troisième partie traite d’un cas pratiquesur l’anal1se du mét'ode scoring au sein de la banque populaire et redore

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1&

artie 1 :

Le Risque de crédit au sein des entreprises bancaires


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11


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Cha(i)re ' : Le ris4ue de crédi) *ancaire

Le crédit est une opération récurrente surtout dans notre environnement ou la liquidité est presque c'ose inexistante c'e2 les clients 3entreprise, particulier4 En effet, ceux0ci onttou(ours des besoins à satisfaire comme le financement de leur exploitation 5 de leurconsommation le paiement des salaires et imp.ts 5 etc

6ar conséquent la relation banque client s7exprime mieux dans les facilités c7est pourquoi la banque doit fixer des limites pour contrecarrer les excès et le défaut pouvant survenir durant

la relation En général, le principal défaut supporté par la banque est le risque de crédit qu7ildoit circonscrire par une bonne définition et une bonne anal1se à fin d7en avoir une mesureasse2 correcte lorsqu7elle pr*te à tel ou tel client 3particulier ou entreprise4

1!


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e premier c'apitre nous définit la notion de crédit et nous explique les t1pologies des crédits bancaires ainsi que des statistiques concernant le crédit au #aroc

!ec)ion ' : #éini)ion

-i l7ouverture de crédit est définie par le ode de commerce comme étant ) l7engagement de la banque de mettre des mo1ens de paiement à la disposition du bénéficiaire ou de tiers désigné par lui, à concurrence d7une certaine somme d7argent +, la plupart des auteurs, en définissant lecrédit, se réfèrent à son ét1mologie credere qui veut dire croire, faire confiance La confianceque le pr*teur a en l7emprunteur est donc la base de toute opération de crédit Le créditintroduit également les notions de temps et de délais " ) L7ouverture de crédit est consentie

pour une durée limitée, renouvelable ou non, ou inimitée + Enfin la promesse del’emprunteur de rembourser dans les délais convenus avec le pr*teur peut s7assimiler à unecontrepartie de la confiance qu7il inspire à celui0ci Georges 6etit 08utaillis définit le crédit

ainsi " ) faire crédit, c7est faire confiance5 c7est donner librement la disposition effective etimmédiate d7un bien réel ou d7un pouvoir d7ac'at, contre la promesse que le m*me bien, ou un

bien équivalent vous sera restitué dans un certain délai, le plus souvent avec rémunération duservice rendu et du danger couru, danger de perte partielle ou totale que comporte la naturem*me de ce service + Le crédit est en effet, tou(ours consenti à un taux convenu entre le

banquier et l7emprunteur, lequel taux rémunère aussi bien le service ainsi fourni que lesrisques engendrés par l7opération de crédit On peut conclure que le crédit se caractérise par lacon(ugaison des six éléments suivants "

• la confiance du pr*teur dans l7emprunteur 5

• l7autorisation accordée par le pr*teur, mettant à la disposition de l7emprunteur une certaine

somme d7argent 5

• le délai ou le temps consenti par le pr*teur pour le remboursement du pr*t 5

• la promesse de rembourser de l’emprunteur signifiée à travers la signature des documents 1

afférents 5

• la rémunération du service" intér*t que verse l7emprunteur au pr*teur 5

• le risque ) potentiel + de l7opération que supporte le pr*teur

1#


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!ec)ion : Carac)éris)i4ues du sec)eur *ancaire marocain

-' : le désencadremen) du crédi)

Le désencadrement du crédit a pour ob(et ) de doter le secteur monétaire et financier desmo1ens devant lui permettre de contribuer plus efficacement à la croissance, en assurant auxopérateurs économiques les services financiers dont ils ont besoin et ce, au co9t du marc'é

- : La li*éralisa)ion des )au;

Elle a été enclenc'ée progressivement en touc'ant d’abord les taux d’intér*ts créditeurs avantd’*tre étendue aux taux d’intér*ts débiteurs appliqués, respectivement, aux crédits à mo1en etlong terme et aux crédits à court terme #ais l’intervention de : dans la diminution et

dans le calcul des taux de référence 3T;#< puis T::=4 rendait peu crédible la libéralisationdes taux et l’introduction, à ce niveau d’une politique de marc'é et ce, d’autant que les taux plafonds continuaient à *tre administrés, que les crédits privilégiés bénéficiaient tou(ours detaux faibles et que les marges laissées aux banques ne leur permettent pas de différenciersensiblement les risques peu élevés et les risques forts La nécessité de libéraliser davantageencore sa politique en privilégiant les mécanismes de marc'é, a incité : à supprimer lestaux plafonds ainsi que les taux assortissant les crédits favorisés et à instaurer, une véritableliberté dans la détermination des taux entre les établissements bancaires et leur clientèle Les

banques sont toutefois tenues de faire conna/tre les taux de référence bancaire 3T;:4 qu’ellesappliquent en les affic'ant dans leurs guic'ets comme en les faisant ressortir dans lesopérations de crédit qu’elles réalisent

-/ : L6a*andon des inancemen)s (ri


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-0 : La su((ression des inancemen)s o*lia)oires

& l’instar des mesures incitatives concernant l’exportation et l’investissement, les mesures

contraignantes relatives au financement de l’agriculture et du logement ont été suppriméesdans leur quasi0totalité

!ec)ion / : "=(oloie des crédi)s *ancaires

Les crédits bancaires peuvent *tre destinés soit au financement du c1cle d7exploitation del7entreprise, soit à la réalisation de programmes d7investissement

/.'- Les crédi)s de inancemen) du c=cle d7exploitation " es t1pes de crédits visent àsatisfaire les besoins temporaires de capitaux pour éviter l7arr*t de paiement ou la perturbationde l7activité de l7entreprise, financer les besoins en fonds de roulement 3le solde net des emploiet des ressources 4 , et faire face à certains décalages dans le temps entre les recettes et lesdépenses de l7entreprise 8ans cette catégorie de crédits on pourra distinguer entre "

Les crédits par décaissement " qui implique un décaissement effectif de l7argent 3cas

de la facilité de caisse, du découvert, de l7escompte, des avances diverses, du crédit à

mo1en terme4

Les crédits par signature " oB le banquier s7engage par sa signature sans décaissement

effectif d7argent lors de l7 accord de crédit 3diverses cautions4 Cl est à noter que ladistinction entre les deux t1pes de crédit n7est pas absolue, puisque le banquier peut*tre appelé à faire un décaissement effectif lorsque le risque pour lequel il s7est portégarant se réalise

/.'.' : les crédi)s (ar décaissemen) :

Les crédits de fonctionnement seront développés selon cette catégorie par rapport à

leurs destinations en les classant de la manière suivante "

• rédit de caisse• Les crédits de mobilisation des créances• Les crédits de financement des stocDs• Les crédits de financement des marc'és publics

/.'.'.' : Crédi) de caisse :

1/


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le crédit de caisse est une avance en compte courant , Le crédit de caisse donne la possibilité à un client de rendre son compte débiteur pendant une certaine durée 4 et1pe de crédit est généralement utilisé en compte courant, il a pour principal ob(et de

permettre à l7utilisateur de devenir débiteur pour un laps de temps 3déterminé ou non4

et pour un montant plafond déterminé lors de la négociation initiale des lignes decrédit 6our l7utilisateur, e t1pe de crédit est souple et simple à débloquer mais il est

plus c'er, le co9t à supporter est aussi difficile à prévoir Cl permet aussi de compléter le financement normal du c1cle d7exploitation et donc de diminuer à l7insuffisance dufonds de roulement 6our le banquier, la gestion des crédits par caisse est difficile car les besoins du client sont difficiles à prévoir, la destination du crédit est difficilementcontr.lable, ce qui engendre des risques importants 3risque de détournement des fonds3 appropriation frauduleuse 4

/.'.'. : Crédi) de mo*ilisa)ion des créances :

L7escompte papier commercial 3E64 " -on ob(et est de permettre le paiement dumontant des effets sans attendre leur éc'éance 7est l7opération par laquelle uneentreprise rend liquides les créances qu7elle détient sur sa clientèle L7escompteconsiste à céder à la banque un ou plusieurs effets de commerce mo1ennant des agioscalculés au taux d7escompte en tenant compte du délai restant à courir (usqu7àl7éc'éance des effets 3Four ouvrable4La banque court en octro1ant ce t1pe de crédits lerisque du retour impa1é des effets escomptés, ce risque se trouve amplifié si le client aépuisé toutes ses possibilités de crédits

/.'.'./ : Les crédi)s de inancemen) des s)oc>s :

Les avances sur marc'andises elles ont pour ob(et de procurer à certaines entreprisesindustrielles ou commerciales les capitaux complémentaires nécessaires aufinancement de leurs besoins en stocDs 3approvisionnement en matières premières,ac'at de marc'andises, constitution de stocDs de produits fabriqués, maintien de stocDsde sécurité 4 es avances sont accordées sur la base d7un contrat de couverture desmarc'andises financées Le crédit de compagne est un crédit qui couvre les besoins

périodiques d7une entreprise à activité saisonnière -a durée est généralement compriseentre et ? mois

/.'.'.0 : Les crédi)s de inancemen) des marchés (u*lics :

e sont des &vances sur marc'és Leur ob(et est de permettre aux entreprisesad(udicataires de marc'és publics ou privés de faire face à leurs besoins de trésorerieengendrés par l7importance à la fois des dépenses qu7elles effectuent 3travaux,fournitures4 et des délais de règlements

/.'. : Les crédi)s (ar sina)ure :

1*


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Hn crédit par signature est l7engagement pris par une banque de mettre des fonds àdisposition de son client ou d7intervenir financièrement en cas de défaillance de celui0ci Cl

permet à une entreprise de sécuriser ses financements, d7exercer son activité, de différer ses paiements, de les éviter ou d7accélérer ses rentrées de fonds On peut classer les crédits par

signature selon les catégories suivantes "

Les différents t1pes d7engagements par signature sont les engagements de financements, lescautions et les acceptations ou avals

/.'..' : Les enaemen)s de inancemen) :

ertains crédits ne sont pas débloqués au moment de leur délivrance " ils font l7ob(et dedéblocages différés ou fractionnés ou sont utilisés pour des montants variables 5 l7engagementde financement porte alors sur le montant accordé et non utilisé

/.'.. : Les cau)ions (roessionnelles :

• ertaines entreprises ont besoin de cautions bancaires pour exercer leurs métiers 3par

ex les agences immobilières ou les sociétés d7intérim4

• En cas de défaillance de l7entreprise, le cautionnement de la banque pourra *tre mis en

(eu

/.'. ./ : Les cau)ions (our diérer les (aiemen)s :

es cautions concernent les obligations cautionnées, les crédits d’enlèvement,Les cautions pour imp.ts contestés, les cautions pour éviter les décaissements, les cautions

pour accélérer les rentrées, les cautions des engagements financiers, les acceptations ou avals,le crédit documentaire, le financement du c1cle d’investissement

• Les obligations cautionnées " toute entreprise ou presque per@oit pour le compte de

l7Itat de la TJ& 8ans certains cas, l7administration fiscale admet que le reversementde cette TJ& soit différé de K mois au plus avec, toutefois, pour condition, que cedifféré de paiement soit cautionné par une banque &u cas oB l7entreprise seraitdéfaillante, le Trésor public se retournerait contre la banque Le m*me mécanismeexiste pour certains droits de douane ou les droits d7enregistrement 3droits per@us lorsde l7ac'at d7immeubles, par exemple4

• Les crédits d7enlèvement " il s7agit de la possibilité pour un importateur d7enlever des

marc'andises sans avoir à attendre la liquidation 3calcul4 des droits de douane àcondition de fournir une caution bancaire

• Les cautions pour imp.ts contestés " le contribuable qui conteste des imp.ts ou

des taxes doit les régler ou fournir des garanties La banque peut alors se

1+

http://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/credithttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/e/entreprisehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/e/entreprisehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/cautionhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/s/societehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/e/entreprisehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/e/entreprisehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/cautionnementhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/cautionnementhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/b/banquehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/cautionhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/o/obligationhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/e/entreprisehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/e/entreprisehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/b/banquehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/b/banquehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/e/entreprisehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/e/entreprisehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/t/tresor-publichttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/b/banquehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/credithttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/credithttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/cautionhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/cautionhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/cautionhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/t/taxehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/b/banquehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/b/banquehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/e/entreprisehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/cautionhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/s/societehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/e/entreprisehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/cautionnementhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/b/banquehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/cautionhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/o/obligationhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/e/entreprisehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/b/banquehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/e/entreprisehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/t/tresor-publichttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/b/banquehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/credithttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/cautionhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/cautionhttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/t/taxehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/b/banquehttp://www.banque-info.com/lexique-bancaire/c/credit


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porter caution avec les risques de ne pouvoir *tre tou(ours subrogée dans les droits duTrésor

/.'. .0 : Les cau)ions (our é


20/84


/.'..? : Les acce()a)ions ou a


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dépend surtout de la durée économique du bien L7appréciation de l7importance del7investissement dépend de plusieurs facteurs "

L7évolution est caractéristique de la demande 3en quantité et en qualité4

La concurrence existante

La rentabilité prévisionnelle 3cas'0flos, c'iffre d7affaires etc4

Les motivations personnelles des promoteurs Etc

!&


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!ec)ion 0 : Le crédi) au Maroc en chire

8ans un contexte de modération de la croissance économique, caractérisé par l’abondance des liquidités et la baisse des taux d’intér*t, qui ont incité certaines

grandes entreprises à recourir aux marc'és de capitaux, ainsi que par la montée desrisques que traduit l’augmentation des créances en souffrances, les concours desétablissements de crédit ont marqué une progression limitée de AK milliards ou ,KM et ?,Mdes crédits accordés par les banques En ce qui concerne les créances en souffrances,elles ont atteint = milliards de dir'ams, représentant >P,PM des crédits bancairesomptes non tenu des banques spécialisées ce taux est de >>,M

En millions de dir'am 8écembre En M du total

!1


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AA

N?>NAP?=N

==,>?,P>,K

?,P,P

Total des crédits des banques 3>4 KNN

R compris le total des financements accordés par les banques aux sociétés definancement

Tableau> " ;épartition des crédits bancaires selon leur ob(et >

0. : Ré(ar)i)ion des crédi)s *ancaires (ar )erme :

En s’élevant à ?


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En millions de dir'ams 8écembre P,P

Total des crédits des banques KNNTableau < ";épartition des crédits bancaires par terme <

0./ : Ré(ar)i)ion des crédi)s *ancaires (ar sec)eur :

L’encours des crédits consentis au secteur primaire s’est établi à >, milliards de dir'ams,soit ,PM de l’ensemble des facilités octro1ées par le s1stème bancaire 6our leur part, lescrédits accordés au secteur secondaires, d’un montant de A


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-ecteur primaire&griculture6*c'e-ecteur secondaire

Cndustries extractivesEnergie et eauCndustries manufacturières:Stiments et travaux publics-ecteur tertiaire.tellerieTransport et communicationsommerce&ctivités financières

&utres services

>AP>A??PNKK?P>>>N>?=KK

==PK

,PP,K>,<,<>,K>,<A,,K,A=,>==,<?,N

>P,N

Total des crédits des banques KNNTableau = ";épartition des crédits bancaires par secteur =

0.0 :Les crédi)s dis)ri*ués (ar les socié)és de inancemen) :

L’encours des facilités consentis par les sociétés de crédits à la consommation, d’unmontant de ,A milliard ou >=,AMLes financements ont été destinés à l’acquisition de biens d’équipement à 'auteur deN,


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#ontants EnM-ociétés de crédits à laconsommation-ociétés de crédit0bail

-ociétés de crédit immobilier -ociétés d’affacturage-ociétés de cautionnement

>P?=K?>A<P

N?>

>

=

V>KPAV>KPP

V=<VPK0?

VP,?V>=,A

VK,N0>?,<

Total des crédits des sociétés definancement

=KA> V


27/84


Tableau A " ;épartition des crédits par agent économique A

/ 777.ba"."a

!*


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Cha(i)re : Le ris4ue de crédi)

Le risque est in'érent à toute activité 'umaine, notamment lorsqu7on fait des affaires8ans les métiers de la banque, le risque est un élément que l7on vit au quotidien En

effet l7activité principale de la banque étant de distribuer du crédit, le risque de nonremboursement est omniprésent

e c'apitre c'erc'e par conséquent à démontrer que le risque de crédit est fonction ducrédit accordé et l7anal1se de ce risque à un r.le primordial dans la gestion du risquede crédit

!+


29/84


!ec)ion ' : #éini)ion du ris4ue de crédi) :

Le risque de crédit est défini comme étant "

Le risque résultant de l’incertitude qu’à la possibilité ou la volonté des contreparties

ou des clients de remplir leurs obligations 8onc il existe un risque pour la banque dèslors qu’elle se met en situation d’attendre une entrée de fonds de la part d’un client oud’une contrepartie de marc'é

Le risque de crédit est le risque que le débiteur ne répond pas à son obligation initialequi est de rembourser un crédit En fait, dès que le client rend son compte débiteur, la

banque est appelée à supporter un risque de crédit e qui né du fait que la banquecollecte des fonds auprès du public, et qu’elle doit *tre en mesure de restituer en touttemps ou selon les conditions de retrait fixées

6uisque les banques ne sont pas à l’abri des fluctuations économiques, elles doivent (auger les demandes de crédit avec minutie pour minimiser le risque de crédit

Cl faut noter que dans les affaires de crédit, les banques sont tenues de respecter ) larègle d’or des banques + ette règle dite )principe de l’adossement + stipuleque " ) les banques financent les pr*ts à court avec des fonds à court terme et les pr*tsà long terme avec des passifs à long terme +

!ec)ion : Les carac)éris)i4ues des ris4ues s(écii4ues 7 l6ac)i -ensibilité au risque de fraude "les banques ont la garde d’un volume considérabled’instruments monétaires, notamment d’argent liquide ou d’instruments négociablesdont elles doivent assurer la garde eci s’applique tant à la conservation qu’autransfert d’instruments monétaires, ce qui les rend vulnérables aux malversations etaux fraudes, les banques ont donc l’obligation de mettre en place des procéduresformelles, de bien définir le pouvoir discrétionnaire accordé à c'aque emplo1é et

d’établir des s1stèmes de contr.le interne rigoureux


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implique une plus grande décentralisation de l’autorité et la dispersion des fonctionscomptables et de contr.le, ce qui pose des problèmes pour maintenir l’'omogénéitédes procédures et des s1stèmes comptables, notamment lorsque le réseau dessuccursales s’étend au0delà des frontières nationales

K -ensibilité au risque de non détection Les banques souscrivent des engagementsimportants sans transfert de fonds es opérations de ) 'ors bilan + ne font pastou(ours l’ob(et de suivi comptable rigoureux et leur absence d’enregistrement peut*tre difficile à détecter

A -ensibilité au risque de la multiplicité des obligations réglementaires Les banquesfont l’ob(et d’une réglementation particulière et les obligations réglementaires ontsouvent une incidence sur les principes comptables généralement reconnus et les

pratiques du secteur L’ensemble de ces éléments impose aux banques la gestion des

divers risques auxquels elles sont exposées et en particulier le risque de crédit qui estle risque traditionnel de cette activité et dont la gestion est incontournable

!ec)ion / : Les ris4ues ma+eurs de l6ac)i


31/84


commencent à *tre mis en application par les banques notamment grSce à une gestioninformatique et automatisée plus performante 3calcul de scores, notations etc4

ependant, nous verrons que le facteur 'umain de l7anal1se de ce risque reste tou(ours

un élément cléEnsuite, l7environnement bancaire en très forte évolution ces deux dernières décenniesinfluence beaucoup ce risque qui à tendance à évoluer en s7intensifiant 7est pourquoil7appré'ension de ce risque par les banques est un en(eu important

/.. Le ris4ue de marché :

Les risques de marc'é sont les pertes potentielles résultants de la variation du prix desinstruments financiers détenus dans le portefeuille de négociation ou dans le cadred7une activité de marc'é dite aussi de trading ou de négoce

L7activité de marc'é concentre et amplifie tous les risques bancaire traditionnels "risque de c'ange, de taux d7intér*t, de crédit 3ou de contrepartie4, sur les actions, deliquidité, opérationnel Le développement exponentiel des volumes traités sur lesmarc'és traditionnels, et surtout sur nouveaux marc'és de produits dérivés, aconsidérablement amplifié les risques Cls ont été largement illustrés par des affairesqui mettent en exergue une étonnante faiblesse dans le contr.le que certaines banques,et grandes entreprises, exercent sur ces activités

Les pertes peuvent se produire sur les compartiments des marc'és financiers " c'ange,

titre de créance, titre de propriétés, matières première, que ce soit par la détentiondirecte de ces instruments ou par des produits dérivés Cls sont la conséquence desvariations des cours de c'ange, des taux d7intér*t, des actions ou des matières

premières -7a(outent les risques liés à la qualité de la contrepartie avec laquellel7opération est traitée qui peut s7avérer défaillante es risques font l7ob(et d7uneexigence de fonds propres " amendement à l7accord de :Sle en >?? transposé enEurope par la surveillance prudentielle des risques de marc'é

/./. Le ris4ue o(éra)ionnel :

Le risque opérationnel peut *tre défini comme le risque de perte liée à des processusopérationnels, des personnes ou des s1stèmes inadéquats ou défaillants ou à desévénements externes

6ar exemple, l7utilisation de l7informatique fait courir des risques supplémentaires auxétablissements de crédit "

6erte de données et de programmes en cas de dispositifs de sécurité inadéquats, 8éfaillances de l7équipement ou des s1stèmes et des procédures de sauvegarde

et de récupération des données

Cnformations de gestion erronées résultant de procédures imparfaites dedéveloppement de s1stèmes 5

#&


32/84


&bsence d7installations de remplacement compatibles dans le cas

d7interruptions prolongées de fonctionnement des équipements

8e telles pertes et interruptions peuvent entra/ner de graves difficultés pour un

établissement Le danger que ses décisions soient fondées sur des informations nonfiables ou trompeuses produites par des s1stèmes d7information mal con@us ouinsuffisamment contr.lés est vraisemblablement plus grave

e risque n7était, pendant longtemps, pas ou peu pris en compte par les banques dansla gestion de leurs risques 8es études ont cependant montré que le risque opérationnelétait une source non négligeable de pertes pour les banques 7est pourquoi ce risqueest désormais pris en compte dans le nouveau ratio de solvabilité #ac 8onoug' pour une meilleure appré'ension de tous les risques bancaires

ependant, bien qu7il soit désormais entendu que ce risque opérationnel est bien réel etco9te c'er aux institutions financières, il n7est pourtant pas aisé de l7identifier clairement d7oB des problèmes concernant sa couverture

8ans l7approc'e standard, l7activité des banques est répartie entre plusieurs domainesou Y lignes métiers Y 3business line4 On définit souvent trois grands métiers de la

banque " La banque de détail, la banque d7investissement et de financement et lagestion d7actifs & c'aque métier les autorités de régulation attribueront donc unfacteur de pondération Ymo1enY censé refléter le risque opérationnel ob(ectif encouru

par c'aque activité

/.0. Le ris4ue (a=s :

ompte tenu de la forte croissance du commerce mondial 3V M par an environ4 etdes investissements internationaux notamment dans les pa1s émergents plus risqués etinstables, les en(eux liés au risque pa1s sont désormais à prendre en compte danscertains cas

Le ) risque pa1s + peut *tre défini comme le risque de matérialisation d7un sinistre,résultant du contexte économique et politique d7un Etat étranger, dans lequel uneentreprise ou une banque effectue une partie de ses activités

8e ce fait, le risque pa1s peut englober deux composantes "

#1


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Hne composante ) risque politique +, résultant soit d7actes ou de mesures

prises par les autorités publiques locales ou du pa1s d7origine 3gouvernements,

législation4, soit d7événements internes 3émeutes4 ou externes 3guerre4 Hne composante ) risque économique et financier +, qui recouvre aussi bien

une dépréciation monétaire qu7une absence de devises se traduisant, par exemple, par un défaut de paiement 8e plus en plus, ces deux sources de

risque sont interdépendantes, ainsi que l7a montré la crise asiatique 3l7Cndonésie

a connu des bouleversements politiques qui ont entra/né des soubresauts

économiques 3effondrement de la roupie, arr*t des investissements étrangers4,

mais la crise politique avait elle0m*me, entre autres, des origines économiques

/.1. Les au)res ris4ues :

/.1.'. Le ris4ue de li4uidi)é "

Le risque de liquidité, ou plus précisément d7absence de liquidité donc d7illiquidité, estle fait pour une banque de ne pouvoir faire face à ses engagements par l7impossibilitéde se procurer les fonds dont elle a besoin

La défaillance due à l7illiquidité, plus qu7une cause, est un effet Elle est souvent laconséquence de l7appréciation que portent le marc'é et les déposants sur la capacité del7établissement à rembourser les dép.ts qui lui ont été confiés ette appréciation peut*tre ob(ective mais aussi parfois sub(ective

Hn autre aspect du risque de liquidité est celui de ne pas pouvoir trouver, à un instantdonné, des instruments financiers destinés à couvrir une position, ou de devoir lesac'eter ou les vendre à un prix anormal, du fait de l7insuffisance ou de l7absence deliquidité sur le marc'é

/.1.. Le ris4ue de )ransorma)ion :

La transformation, qui est un risque traditionnel, consiste à transformer des ressourcesstructurellement à court terme en des emplois à long terme e qui implique un doublerisque " un risque de taux d7intér*t et un risque d’illiquidité

/.1./. Le ris4ue lo*al de )au; d@in)ér) :

Les activités bancaires de dép.t et de crédit impliquent un risque significatif en cas devariation importante des taux d7intér*t -es effets peuvent se révéler *tre une bombe àretardement

/.1.0. Le ris4ue s)ra)éi4ue :

La stratégie adoptée par un établissement de crédit dans différents domaines engage

des ressources tou(ours signification & titre d7exemple ces stratégies peuvent *tre " la pénétration d7un marc'é, le lancement de nouvelles activités, le refonte du s1stème

#!


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d7information, une croissance externe par fusion ou acquisition Hn éc'ec peut s7avérer lourd de conséquence car les ressources engagées deviennent sans valeur et la perte desubstance signification

/.1.1. Le ris4ue s=s)émi4ue :

L’établissement de crédit sont interdépendants les uns par rapport aux autres Les pertes consécutives à la défaillance d7un établissement sont supportées, par un effet decontagion, essentiellement par le s1stème bancaire, sous trois formes "

Les opérations interbancaires, conclues avec l7établissement défaillant, se

traduiront par une perte pour l7établissement pr*teur 5 La solidarité de la place oblige fréquemment tous les établissements

défaillants, à participer à l7apurement du passif de l7établissement sinistré 5 Les actionnaires d7un établissement de crédit sont fréquemment d7autre

établissement qui devront, conformément à leur r.le, participer au sauvetage

de l7établissement défaillant

La défaillance d7un établissement de crédit, comme un (eu de dominos, peut doncdéclenc'er des défaillances dans d7autre établissement et risque de mettre en péril toutle s1stème bancaire

!ec)ion 0 : Princi(ales ca)éories du ris4ue de crédi) :

Les opérations de crédit comportent plusieurs formes de risque " les risques liés auxrelations des banques avec les entreprises clientes et les particuliers, et les risquesin'érents à la politique commerciale des banques

0.'. Les ris4ues liés au; rela)ions *ancaires en)re(rises :

La relation entre la banque et ses clients peut dégénérer négativement dans les cas oBle débiteur ne peut faire face à ces obligations dans les délais prévus 3risqued7immobilisation des fonds pr*tés4 ou lorsqu7ils refusent ou ne peut effectuer le

remboursement 3risque de non0paiement4Les conséquences entra/nées par ses risques peuvent *tre graves, ) le simple retarddans un remboursement peut *tre pré(udiciable pour un établissement qui travailleavec des fonds empruntés, car comme tout commer@ant ou industriel, il doit faire facede son c.té, à ses propres éc'éances et, compter sur les rentrées nécessaires àl7équilibre de sa trésorerie +

La réalisation de ces différents risques peut0*tre une conséquence de la con(oncture3risque général4, de l7activité du client 3risque professionnel4, ou de la situation est la

personnalité de celui0ci 3risque particulier4

0.'.'. Le ris4ue énéral :

##


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ausé par la con(oncture politique, économique, sociale ou par des événementsnaturels graves, il est difficile à prévoir Les crises politiques peuvent entra/ner descrises économiques comme les suspensions de paiement, les suspensions de fourniturede matières de produits etc, les crises économiques peuvent provoquer l7asp'1xie des

entreprises financièrement fragiles par le ralentissement des éc'anges 5 les troublessociaux peuvent causer la paral1sie de l7activité économique globale ou particulière àcertains secteurs oB entreprises, des événements naturels graves peuvent aussi frapper durement l7économie d7une ou plusieurs régions 3tremblements de terre, inondations,séc'eresse etc4

0.'.. Le ris4ue (roessionnel :

Lié à l7activité de la clientèle, il peut appara/tre lors des modifications brusquesaffectant les caractéristiques d7un secteur donné, par exemple les découvertes et les

révolutions des tec'niques ou des procédés de production, la fermeture de marc'ésextérieurs, ou les variations importantes dans les prix mondiaux, dans les cours desdevises, dans la fourniture des matières premières, des produits finis etc

0.'./. Le ris4ue (ar)iculier :

Lié à l7activité de c'aque entreprise à part, ce risque est fonction de la personnalité desdirigeants 3leur expérience, leur moralité, leur surface, etc4, de la structure financièrede l7affaire 3structure d7endettement, suffisance du fonds de roulement, la rentabilité del7affaire etc4, de l7activité commerciale 3d1namisme des ventes, rotation des sortes, les

délais accordés à la clientèle, etc4, de l7adaptation de l7entreprise aux contrainteséconomiques " l7évolution des tec'niques, investissements, amélioration des procédures etc

0.. Les ris4ues résul)an)s de la (oli)i4ue commerciale des *an4ues :

e sont tous les risques liés à la concurrence bancaire et à l7importance de ladistribution des crédits par une banque

0..'. Les ris4ues liés 7 la concurrence *ancaire :

e sont des risques courus par la banque en a1ant pour ob(ectif de faire face à uneconcurrence qui offre de meilleures conditions de crédit, cette concurrence peutdevenir pré(udiciable non seulement à la banque qui octroie le crédit mais aussi auclient lui0m*me en lui causant de graves difficultés de remboursement

0... Les ris4ues liés 7 la dis)ri*u)ion du crédi) "

En rec'erc'ant l7accroissement du volume de ses concours avec ses possibilités detrésorerie, et l7obtention du maximum de profit, la banque peut, avec une mauvaise

prévision dans l7évolution de la distribution des crédits, engendrer un déficit

commercial 3risque commercial4 ou provoquer la pénalisation de la banque par lesautorités monétaires 3risque de pénalisation4

#'


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#/


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Fe peux conclure que la banque est par définition un organisme à risque En effet, dèsqu’elle distribue un crédit, celle0ci prend le risque que l’emprunteur devienne

insolvable L’en(eu que représente ce risque dans la gestion d’une banque, compte tenudes mutations importantes qu’à connu notre s1stème bancaire marocain ainsi que lesc'angements qui empreignent notre tissu économique 3la déréglementation des taux decrédit, la baisse des marges d’intermédiation des banques, la crise que connaissentcertains secteurs économiques, etc4 fait qu’il est devenu impératif de mettre en placedes procédures efficaces de ma/trise du risque &insi, avant d’exposer le modèlequantitatif de la gestion du risque de crédit bancaire, (’anal1serai, dans le c'apitre quisuit, les mesures réglementaires mises en place par : pour ma/triser Et gérer lerisque de crédit

#*


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Cha(i)re / : "echni4ues d6é


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!ec)ion ' : Mesure Rélemen)aire

'.' Ra)io Coo>e :

Les banques se doivent d’*tre d’une grande solidité financière compte tenu des effets del’insolvabilité éventuelle d’une banque sur la stabilité financière de tout le s1stème

ette solidité financière sera essentiellement mesurée par le fait que la banque a desressources propres pour pouvoir faire face aux risques éventuels liés à ses actifs 3 nonremboursements de crédits distribués par ma banque , autres pertes de valeur des actifs 4

-i les clients de la banque qui ont déposé c'e2 elle leur argent 3dép.ts à vue4 en doutent si peuque ce soit, ils risquent de perdre confiance et de retirer leurs dép.ts, précipitant la banque

dans des difficultés ma(eures ’est pourquoi la banque des règlements internationaux dont lesiège est à :Sle 3-uisse4 a établi un ratio de solvabilité que toutes les banques doiventcontinuellement respecter Hn premier ratio a été créé dès >? On l’appelle ratio de :Sleou ;atio ooDe " Cl prévoit que les fonds propres de c'aque banque doivent représenter un

pourcentage minimum de M du montant des crédits distribués, ceux0ci pondérés par leur caractère plus ou moins risqué

'. Les modali)és de calcul du ra)io de sol


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Eléments à inclure "

8u total formé par le capital social Les réserves Le report à nouveau créditeur Les provisions a1ant supporté l’imp.t Les provisions pour risques généraux Les provisions pour constriction ou acquisition de logements destinés au personnel

Eléments à déduire "

La part non libérée du capital social 8es pertes de l’exercice 8u report à nouveau débiteur 8es frais d’établissements nets des amortissements

8es immobilisations incorporelles nettes des amortissements et des provisions pour dépréciation

8es titres de placement , de participation et de filiales détenus dans le capital des

autres établissements bancaires , des organismes financiers spécialisés ou des

institutions bancaires étrangères , nets des provisions pour dépréciation 8es dotations aux filiales, succursales et agences bancaires à l’étranger , nette des

provisions pour dépréciation

'.. Anal=se #u dénomina)eur : Les ris4ues (ondérés

Le dénominateur du ratio de solvabilité vise à mesurer essentiellement le risque ducrédit, c’est0à0dire les risques de défaillances des contreparties et subsidiairement le

risque souverainCl ne prend pas en compte d’autres catégories de risques tels que le risque de taux

d’intér*t, taux de c'angeLes emplois des bancaires 1 sont subdivisés en < catégories "

0 Les actifs figurant au bilan0 Les engagements 'ors bilan

'...' Les ac)is iuran) au *ilan :

es éléments sont pondérés en fonction de plusieurs critères dont principalement "0 La nature m*me de l’élement " avoirs en caisse , créances , titres ,

immobilisations ^0 La qualité du débiteur " Etats , banques centrales , banques multilatérales de

développement , collectivités locales , banques et entreprises 50 Le risque souverain selon l’appartenance ou non du débiteur aux pa1s de

l’O8E 5

0 La durée de certains engagements ̂

#6


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& l’actif, les risques pondérés sont calculés selon la formule suivante "

Elémen)s de l6ac)i uo)i)é de con)re(ar)ie D Ris4ue (ondéré

&u #aroc, A coefficients de pondérations ont été retenus 3NM ,KM,NNM4Le taux de >NM prévu par la convention de :Sle et par la directive de l’HEE

correspondante n’a pas été retenu• Eléments de l’actif pondérés à NM "

0 Les créances sur :anD al #ag'reb et les autres banques centrales des pa1s

membres de l’O8E0 Les créances sur l’Etats marocain et les Etats membres de l’O8E et assimilés0 réances garanties par l’Etat

• Eléments de l’actif pondérés à NN M0 rédits distribués à la clientèle 50 rédits mobiliers

'... Les enaemen)s hors *ilan :

La convention de :Sme de (uillet >? ainsi que la directive européenne de décembre

>?? avaient prévu que les engagements 'ors bilan soient d’abord transformés en

équivalent risques crédit par un facteur de conversion avant d’*tre pondérés comme

les actifs figurant au bilan-elon ces textes les risques pondérés en 'ors bilan sont obtenus par la formule

suivante "

* a%s de la 9one 5 : a%s de l’2CD0 ou pa%s non "e"bre de l’2CD0 et qui ont

conclu des accords de prts a-ec le ;(I dans le cadre d’accords générau<

d’e"prunt.

+ a%s de la 9one = : a%s autres que ceu< de la 9one 5.

'&


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Engagementshors−bilan×Facteur de conversion

×Quotit é de contrepartie= Risque pond é r é

La circulaire de :anD Zal #ag'reb relative au coefficient de solvabilité a simplifiécette formule en fusionnant le facteur de conversion et la quotité contrepartie en

quotité donnée, dé(à calculée&u #aroc la formule ci0dessus devient donc "

Engagements 'ors bilan _Quotité de contrepartie [ ;isque pondéré Quotité de NM

Cdentique à celle des engagements figurant au bilan Quotité de KM

Les crédits documentaires import ouvert sur ordre des banques marocaines, garantis

par les marc'andises correspondantes Quotité de e :

'./.' Les orces de ra)io Coo>e

Les contraintes qu’il a imposées sur les fonds propres des banques ont permis demieux couvrir les engagements pris par celles0ci et de contrecarrer les tentations de

réduire continuellement la base du capital pour maintenir la rentabilité des fonds

investis , et ce d’autant que la concurrence interbancaire est devenue acerbe et que les

marges bancaires sont de plus en plus réduites Le ratio cooDe a eu un effet incontestable sur le comportement des banquiers par une

prise de conscience accrue de leurs risques et de la nécessité d’améliorer leur

rentabilité par une gestion à la fois efficiente de leur actif et de leur passif et plus

respectueuse des équilibres du bilan

'1


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Cl a , par ailleurs , permis l’atténuation des inégalités concurrentielles entre pa1s par

une certaine 'armonisation des régles prudentielles dont , pratiquement , tous s’inspire

au(ourd’'ui'./. Les ai*lesses du ra)io Coo>e

'./..' Les lacunes au ni


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L6a((roche 4uali)a)i


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!ec)ion : E


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.'./ L@é)ude des aran)ies "

6our un crédit à court terme les garanties prises sont "

Engagement de domiciliation " c7est un document établis en trois exemplaires par la

banque, dans lequel le client demande à son emplo1eur de virer obligatoirement son

salaire dans son compte ouvert à la banque pendant toute la durée du remboursement

du pr*t, tout en précisant que ce virement est irrévocable sauf sur présentation d7une

main levée de garantie e document est contre signé par l7emplo1eur qui conserve un

exemplaire et transmet les autres à la banque La caution salariale " 3o débiteurs4 est accompagnée d7une domiciliation de salaire

au m*me titre que le débiteur principal ette caution salariale est aussi contre signée

par la banque et l7emplo1eur du o débiteur

.'.0 L@é)ude inancire "Elle porte sur la capacité du client de faire face à ces engagements Elle porte sur la base dusalaire brute sur lequel il faut déterminer la quotité saisissable qui correspond au tiers dusalaire brut multiplié par la durée du pr*t doit *tre égale ou supérieure au montant du pr*tma(oré des frais financiers que sollicite le client 3éc'éance mensuelle4

Et pour le crédit à long terme le banquier pour le risque de crédit il se base d7abord à ladomiciliation du salaire du particulier ensuite sur l7'1pot'èque ou une promesse d7'1pot'èqueou un nantissement du droit d7usage à temps 87oB la décision d7accorder ou de re(eter le crédit

à long terme 3immobilier4 se trouve sur la validité du titre de propriété, sur la durée du pr*t bancaire et sur la quotité saisissable

. CA! #E L@E%"REPR!E "

Hne entreprise, pour solliciter un crédit bancaire, doit donner à la banque les mo1ensd7apprécier sa situation financière et l7opportunité de lui accorder le crédit Le banquier doits7assurer que le crédit demandé est nécessaire à la bonne marc'e de l7entreprise, qu7il ne sera

pas détourné et qu7il pourra *tre remboursé et que le banquier a le moins de risque enengageant ses fonds dans cette activité 7est pourquoi la banque est tenue d7effectuer "

..' L@anal=se inancire )radi)ionnelle "

Elle consiste à faire une s1nt'èse sur les données de l7entreprise qui sollicite le crédit etteanal1se se fait à partir "

Les trois 3=4 derniers bilans

Les trois 3=4 derniers comptes résultat

Les trois 3=4 derniers comptes d7exploitation

'/


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Les états financiers prévisionnels 3bilan prévisionnel, compte d7exploitation prévisionnelle planning de trésorerie prévisionnel, l7éc'éancier financier prévisionnel4 et m*meéventuellement le rapport le plus récent du commissaire aux compte de l7entreprise

..'.' LE BLA% L7étude d7une demande de crédit exige de la part du banquier une certaine visibilité & ce titre,le bilan qui est considéré comme une ) une p'otograp'ie + de l7entreprise en un momentdonné, met en relief les emplois 3actifs4 et les ressources 3passifs4 qui servent à financer les

premiers La mise en place d7un concours suppose en règle générale que l7on ait au moins 3=4 bilans, à l7exception des entreprises qui viennent d7*tre créées !ous avons deux approc'esdans la présentation du bilan "

L7optique fonctionnelle qui met l7accent sur les problèmes économiques et les

problèmes d7équilibre comme le $onds de ;oulement et le :esoin en $onds de;oulementL7optique financière met en relief différents ratios qui peuvent *tre utilisés pour

apprécier le risque de prévention des difficultés

..'./ LE COMP"E RE!UL"A" "

Le compte résultat est un document essentiel dans la vie comptable de l7entreprise quiregroupe en sein, l7ensemble des c'arges et des produits de l7exercice

L7anal1se du compte résultat permet de mesurer les performances de l7entreprise "

La production " le c'iffre d7affaires ne correspond qu7à une partie vendue de la production des biens et services et des marc'andises vendues en l7état

• La marge brute d7exploitation " elle a pour principal intér*t de permettre

des comparaisons avec d7autres entreprises du secteur pour apprécier la

compétitivité de l7emprunteur sur son marc'é et de mettre en évidence

la spécificité de son activité par rapport à sa branc'e de rattac'ement• La valeur a(outée " elle permet à l7entreprise de s7autofinancer• L7excédent brut d7exploitation " est la ressource fondamentale que

l7entreprise tire de son exploitation pour développer ses capacités de production 3investir4, améliorer sa trésorerie, rémunérer les capitaux

engagés 3actionnaires 5 préteurs4 Cl (oue un r.le clés dans

l7établissement des prévisions de trésorerie et du tableau de

financement Cl doit *tre suffisant pour permettre à l7entreprise de pa1er

ses frais financiers, d7amortir ses installations, de constituer les

prévisions nécessaires• Le résultat d7exploitation " est le solde disponible après déduction des

dotations aux amortissements et aux prévisions à l +excédent• Le ratio " ) la capacité d7autofinancement nette sur la valeur a(outée + "

est un signal d7alarme très important 5 sa dégradation signifie que la

'*


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compétitivité de l7entreprises sa dépendance financière vis0à0vis de ses

préteurs externes s7accroit

-on principal inconvénient résulte du fait que certaines entreprises n7ont pas d7états financiers

ou les états financiers ne sont pas certifiés donc peu fiables 87oB la mise en place denouvelles mét'odes pour contourner ce problème d7états financiers

..LE! AU"RE! ME"HO#E! #@A%AL!E "

Cls comprennent généralement le rating qui peut *tre interne ou externe

...' LE RA"%, E&"ER%E "

Elle a une estimation du risque de titre de créances émis par une entreprise Elle évalue la

possibilité de paiement des intér*ts et le remboursement du principal des dettes Les principales agences des notations sont #ood17s, -tandard and 6oor7s, 8ull ` 6'illip et $itc'es notations offrent une information rapide permettant d7évaluer le degré de risque pour lecrédit à octro1er

-i nous prenons le cas des agences comme -tandard ` 6oor7s, un crédit noté " &&& signifieune capacité à rembourser extr*mement forte (usqu7à , ce qui indique une créance à trèsgrand risque

ette notation n7est pas constante elle évolue dans le temps, ce qui implique qu7une entreprise

notée && peut évoluer favorablement 3atteindre &&&4 ou régresser dans la notation 3:::4Gc. anne;e '4 #ais à un instant donné, elle sert à situer l7entreprise dans son environnementLes taux d7intér*t doivent *tre d7autant plus élevés que les notes sont basses

... LE RA"%, %"ER%E "

Elle s7inspire du rating externe avec quelque fois le m*me s1stème de notation ou une notationavec correspondance par rapport au s1stème des agences

L7anal1se du risque de crédit relève dicte à la banque les politiques à mettre en place dans lagestion

Cl convient de noter que ces anal1ses ne se font pas isoler, elles participent à une combinaisondans la plupart des cas elle0ci en effet pour but d7affiner et d7avoir une meilleure visibilité durisque encouru devant l7octroi du crédit

En général, l7intér*t d7évaluer le risque de crédit d7un emprunteur 3entreprise ou particulier4 estsurtout de savoir si celui0ci est solvable ou s7il est capable de faire face à ses engagementsenvers les créanciers 3notamment les banques4

'+


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Cl ne s7agit pas d7évaluer simplement et de laisser le libre cours au crédit 3amortissementnaturel4 mais il s7agira de mettre en place des outils de suivi permanent de ce risque de créditet de son impact dans le cadre de la politique de gestion

La mesure du risque de crédit surtout sur l7entreprise est donc un en(eu important, qu7ils7agisse des besoins traditionnels ou des besoins émergents générés par les nouveauxinstruments comme les emprunts obligataires, l7émission d7action, etc

7est ainsi que les banques doivent disposer des outils de gestion fiables et encore plus fortesdans la période actuelle de montée du risque de crédit et surtout de faire face aux documents3comptes, bilan, etc4 douteux ou falsifiés par certaines entreprises présentés lors de lademande du crédit

'8


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En guise de conclusion, on peut dire que l7évaluation du risque de crédit consiste à c'erc'er

une appréciation de la sensibilité au risque de crédit par le biais de nouvelles approc'esdéveloppées récemment

L7intér*t de ce c'apitre consiste donc à décrire dans une première section, l’importanceincontestable du ;atio ooDe et Le coefficient de divisions des risques en tant que desmesures destinées à limiter, autant que faire se peut, le risque de crédit 8ans une deuxièmesection l7évaluation selon l’emprunteur sur tous les crédits qu7il peut bénéficier 3crédit à court,mo1en et long terme4 d7une manière générale car tous les clients de la banque peuvent obtenir ces différents t1pes de crédits qu7il soit particulier ou entreprise, d7abord le cas du particulier,ensuite celui de l7entreprise sur lequel on a mis un accent particulier vu le r.le (oué par les

banques dans la vie 3fonctionnement4 de l7entreprise et l7importance des pr*ts octro1és à celle0ci 6our cette évaluation nous sommes basés sur les mét'odes d7anal1se financièretraditionnelles et les autres mét'odes d7anal1se, en décrivant la nouvelle compré'ension deces mét'odes avec l7application des modèles du ) marc'é financier + à l7évaluation du risquede crédit

:ien que nécessaires pour un contr.le efficace du risque de crédit, toutes les mesures citées,au cours de ce c'apitre ne permettent pas de mesurer le risque de manière c'iffrable 8’oBl’intér*t de la gestion du risque de crédit exposée dans la partie CC du mémoire

'6


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Cha(i)re ' : ,es)ion de ris4ue des crédi)s *ancaires

/&

6artie < "

La gestion du risque de crédit


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Dans Ce chapitre qui est l>ob?ecti@ de ce présent "é"oire nous allons surtoutmettre l7accent sur la gestion du risque de crédit entreprise

On évaluera le risque de crédit pour les particuliers et les entreprises crédit par le biais de

nouvelles approc'es développées récemment

/1


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!ec)ion ' : La es)ion du ris4ue des crédi)s (our les (ar)iculiers

Les crédits aux particuliers sont pour le secteur bancaire un domaine d’activité à partentière pendant longtemps, l’endettement des particuliers, notamment à court terme, a parususpect Les ménages dégagent traditionnellement une capacité de financement, le recours aucrédit demeurant un événement exceptionnel, comme l’ac'at d’un logement par exemple&u(ourd’'ui ces réticences ont disparu et les particuliers utilisent quotidiennement le crédittant à court qu’à mo1en ou long terme et l’endettement bancaire des particuliers est un marc'éen expansion régulière qui supplée parfois opportunément la demande moins active émanantdes entreprises

8ans un premier temps, les établissements de crédit ont traité les demandes de crédits des particuliers selon les m*mes mét'odes que les demandes de crédit des entreprises #ais legrand nombre de dossiers à traiter, le faible montant des crédits demandés et la rapiditénécessaire de la réponse ont conduit les banques automatiser le traitement des demandes decrédits par la mét'ode bien connue au(ourd’'ui dite Crédi) scorin

'.' L6a((roche classi4ue

8ans l’approc'e classique du risque des crédits aux particuliers le banquier anal1se la

capacité de remboursement de l’emprunteur, les annuités ou mensualités de remboursementainsi que les intér*ts ne doivent pas constituer une c'arge insupportable par rapport auxrevenus actuels ou futurs L’octroi du crédit s’accompagne en outre fréquemment d’une prisede garantie que le banquier fera (ouer si l’insolvabilité de l’emprunteur se manifeste Les

particuliers demandent deux sortes de crédits " des crédits à court terme destinés à pallier undécalage temporaire entre revenus et dépenses et des crédits à mo1en et long terme dontl’ob(et est le fonctionnement de l’acquisition de biens immobiliers

'.'.'-Les crédi)s 7 cour) )erme :

Les crédits à court terme sont demandés soit pour financer l’ac'at d’un bien de consommation précis 3 automobile , appareil électroménager 4 soit pour financer un besoin que l’emprunteur n’est pas obligé d’indiquer

En premier lieu , il convient que le montant du crédit soit en rapport avec les revenus de

l’emprunteur La norme ordinairement retenue est un montant de crédit représentant

environ deux mois de revenus

8’autre part, l’insolvabilité de l’emprunteur peut avoir deux origines, puisqu’il s’agit d’undécalage entre revenus et dépenses du particulier , le risque est que le revenu futur

/!


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diminue ou disparaisse , d’oB l’impossibilité de rembourser L’autre risque est de pr*ter à

un client qui ne se souciera pas d’'onorer ses engagements La mal'onn*teté de

l’emprunteur est un risque difficile à apprécier car le banquier ne dispose pas de beaucoup

d’éléments pour anticiper un tel comportement Cl peut cependant utiliser le fic'ier du

client s’il s’agit d’un client ancien et vérifier si son compte a fonctionné dans desconditions normales L’existence d’incidents de paiement antérieurs fréquents entra/ne le

refus de la demande de crédit Le risque d’insuffisance du revenu future est plus facile à

appré'ender " il s’agit de s’assurer de l’existence et de la permanence de ce revenu En ce

qui concerne les revenus salariaux, et ce cas le plus fréquent, les bulletins de pa1e

permettent de vérifier l’existence du revenu ainsi l’ancienneté d’emploi dans la m*me

entreprise ce qui fournit une présomption de maintien au cours de la période suivante Les

revenus non salariaux sont plus difficiles à évaluer Enfin les revenus du capital ne doivent

pas *tre négligés &u total, trois éléments importants à l’occasion de l’étude d’une

demande de crédit à court terme formulée par un particulier " un montant raisonnable, unrevenu existant et l’absence d’incidents de paiements

'.'. - Les crédi)s 7 lon e) mo=en )erme : Les crédits à long et mo1en terme sont demandés pour financer l’acquisition ou des

travaux d’amélioration d’un logement Leur montant est plus élevé que celui des crédits à

court termeL’insolvabilité de l’emprunteur présente les m*mes causes que précédemment mais

l’appréciation du risque est rendue plus délicate par l’allongement de la période du pr*t, ce

qui accro/t l’incertitude relative au maintien du revenu pendant cette périodeLes revenus actuels salariaux et autres, sont les seuls éléments d’appréciation pour les

particuliers ne disposant pas de biens patrimoniaux Le montant du crédit demandé est

fonction de la valeur du logement à financer mais il peut *tre limité par la capacité de

remboursement de l’emprunteurEn règle générale, les c'arges mensuelles de remboursement du crédit c’est0à0dire le

capital et les intér*ts, ne doivent pas excéder =AM des revenus de l’emprunteur " un client

dont la situation professionnelle conna/tra au cours des années à venir une amélioration

verra sa capacité de remboursement s’améliorer corrélativement & la différence des

crédits à court terme la prise de garantie est plus aisée Le logement dont le crédit finance

l’ac'at ou la réparation fait l’ob(et d’une '1pot'èque au profit du pr*teur L’emprunteur contracte en outre obligatoirement une assurance vie qui garantit le paiement des sommes

à éc'oir en cas de décès&u total, cette approc'e repose sur l’expérience du crédit man et sur l’application de

normes couramment admises Lorsque le nombre de dossiers à traiter est élevé et que les

montants unitaires sont faibles, l’établissement de crédit supporte des co9ts élevés qu’il

essa1e de compenser par des frais de constitution de dossier que le client admet

difficilement 8’oB l’automatisation du traitement de ces crédits

'. - Le crédi) scorin :

/#


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Le crédit scoring est une tec'nique qui s’efforce de s1nt'étiser le risque de nonremboursement d’un crédit au mo1en d’une note 3score4 Le problème est en effet de déceler

parmi les informations qui caractérisent un emprunteur celles qui expliquent le mieux sasolvabilité & c'aque information est attribuée une pondération et la totalisation des

pondérations, comparée à une note critique préalablement définie, indique s’il faut accepter ou refuser le crédit & ce titre, le crédit scoring facilite la prise de décision

6our que la tec'nique du crédit scoring telle qu’elle vient d’*tre brièvement définie, soit performante, deux conditions sont nécessaires 5 les emprunteurs doivent présenter unecertaine 'omogénéité de comportement afin que les critères décisionnels soient comparableses deux conditions expliquent alors que le crédit scoring s’applique tout particulièrementaux crédits à la consommation

& ces raisons, s’en a(outent d’autres, les crédits à la consommation sont des crédits de faibles

montant 3inférieur à NNNN d'4 l’anal1se de la demande de crédit ne doit pas *tre tropco9teuse -inon le profit de la banque serait annulé 8e m*me, les dossiers doivent *trerapidement traités, les emprunteurs désirant conna/tre dans un délai rapide la réponse donnéeà leur demande

'.. - Les mé)hodes de crédi) scorin

& la base du crédit scoring, on trouve en général l’anal1se discriminante qui se définit ainsi "l’anal1se discriminante est une mét'ode statistique qui permet , à partir d’un ensemble

d’informations qui caractérisent c'aque élément d’une population , de distinguer plusieursclasses 'omogènes vis0à0vis d’un critère préétabli et d’affecter tout nouvel élément à la classeà laquelle il appartient 8e cette définition, il ressort que le crédit scoring comporte deuxétapes "

La détermination des classes et des informations qui caractérisent c'acune d’entre elles 5

L’utilisation des résultats de l’anal1se pout tout nouveau demandeur de crédit

'...' - L6anal=se discriminan)e d6un échan)illon de dossiers

L’anal1se discriminante s’effectue à partir d’une population constituée par un éc'antillon dedossiers de demandes de crédit dé(à traités par la banque 8ans cet éc'antillon, deux classes

peuvent *tre distinguées aisément puisqu’il s’agit de dossiers arc'ivés " les bons clients quiont remboursé leur crédit sans incident et les mauvais clients qui, soit les ont pas remboursés,soit ont eu un ou plusieurs incidents de paiement 3retard dans le règlement des traites4

Les incidents de paiement nécessitent des lettres de relance, des visites d’agents derecouvrement, des procédures de saisie0arr*t, c’est0à0dire des co9ts supplémentaires Le

problème à résoudre est de trouver les critères qui caractérisent le mieux les bons et lesmauvais clients Trois démarc'es successives sont nécessaires pour résoudre ce problème

/'


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'... La dé)ermina)ion des cri)res de sol


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Cl s’agit de déterminer la note limite en dessous de laquelle la probabilité que l’emprunteur serévèle insolvable est élevée ette étape est fondamentale dans la tec'nique du créditscoringEn effet malgré tout le soin apporté à la discrimination de l’éc'antillon, des bonsclients obtiennent des notes basses et des mauvais clients des notes élevées -i on fixe la note

à un niveau bas, on accepte tous les bons clients, mais aussi beaucoup de mauvais -i on fixela note limite trop 'aut, on élimine tous les mauvais clients, mais également beaucoup de

bons 8ans ces conditions, la note limite optimale est celle qui élimine le plus de mauvaisclients et le moins de bons

6our déterminer cette note limite optimale, il est nécessaire d’effectuer au préalable uneanal1se de rentabilité du bon client et du mauvais client eci revient à évaluer la contributionau profit de la banque de c'aque client qui est positive pour les bons et négative pour lesmauvais en raison de frais de relance, de contentieux et du co9t de l’impa1é définitif

La note optimale sera celle qui a l’incidence le plus favorable sur le profit de la banque Hnexemple simple illustre cette conclusion

La banque &: désirant introduire le crédit scoring comme tec'nique d’anal1se du risque decrédit à la consommation, dépouille >NNN dossiers dé(à traités Elle sélectionne les critères desolvabilité les plus significatifs, leur attribue une note pondérée et calcule la note finale Enséparant les bons et les mauvais clients, elle obtient le résultat ci0après "

"a*leau 2 : %o)e o*)enue (ar les clien)s selon leur classe

!ote obtenue :ons clients #auvais clients

AN>NN>ANA=>KKAKAK?N

AP>N>?>?>A>AAAN

Total ?NN >NN

/*


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L’anal1se de rentabilité effectué d’après cette éc'antillon révèle que rapporté >NN d' de créditc'aque client contribue en mo1enne pour un >d' au profit de la banque et que c'aque

mauvais clients procure en mo1enne une perte de ?d'

omment calculer la note optimale

0 -i la banque &: fixe la note à plus de >AN, elle élimine ?N bons clients et


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..' - Le *esoin de inancemen) issu du c=cle d6in


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Le banquier propose alors un montage financier, c’est0à0dire une combinaison de crédits àcourt terme permettant l’apurement de ce besoin de financement ette combinaison dépendde la nature de l’activité de l’entreprise 3ventes sur le marc'é intérieur ou à l’exportation,activité régulière ou saisonnière, marc'és publics4 ainsi que de sa politique commerciale

3délais ou facilités de paiements accordés ou obtenus4 e montage est valable pour un an et le banquier indique les plafonds d’utilisation des différents crédits

.. - L6é)ude de la demande de crédi) :

L’étude des demandes de crédit par une banque représente l’un des mo1ens les plusimportants pour limiter ses risques

8ans toute étude d’une demande de crédit d’investissement ou d’exploitation, le banquier doit

anal1ser le risque selon l’enc'a/nement suivant " identification, évaluation et prévention

../ -L6iden)iica)ion du ris4ue de crédi) :

Tout crédit est une anticipation de recettes futures et out crédit comporte le risque que cesrecettes ne se produisent pas et qu’aucun remboursement ou bien seulement unremboursement partiel n’ait lieu à l’éc'éance e risque appelé risque d’insolvabilité est

essentiel dans l’activité de la banque dont une des fonctions est la distribution des créditsL’appréciation du risque d’insolvabilité est donc de première importance et on peutsc'ématiser ainsi le comportement de la banque confrontée à ce risque " un crédit n’estaccordé que si le banquier estime que la probabilité de remboursement excède celle de non0remboursement

L’insolvabilité de l’emprunteur provient donc de la non survenance du flux de recettesanticipé par le crédit et les causes de la non survenance de ces recettes sont à rec'erc'er par le

banquier dans deux directions essentielles "

L’insolvabilité provenant de l’environnement de l’entreprise "

L’insolvabilité de l’emprunteur découle de facteurs externes à son entreprise , facteurs quitiennent à la situation politique , économique ou sociale du pa1s et à la situation de la branc'ed’activité dans laquelle l’entreprise exerce les risques économiques sont issus de

bouleversements provenant de guerres ou de révolutions qui transforment les structureséconomiques et sociales d’un pa1s et par conséquent les conditions de fonctionnement desentreprises #ais les risques économiques proviennent également des crises qui entra/nent àleur suite des vagues de faillites ou plus simplement des p'ases d’alternance de lacon(oncture " en période de récession, certaines entreprises connaissent des difficultés detrésorerie ’est à cette catégorie de risque que les banquiers sont les plus sensibles et c’est

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pourquoi dans toute étude d’une demande de crédit, le cas d’une récession et de sesincidences sur la bonne marc'e de la firme, est envisagé

L’évolution des facteurs qui conditionnent l’activité de sa branc'e affecte les recettes futures

d’une entreprise 5 ce risque est appelé risque professionnel ’est ainsi que des innovationsqui modifient les procédés de fabrication ou qui donnent naissance à de nouveaux produitsrendent la production de certaines firmes moins compétitive ou moins demandée sur lamarc'é 8e m*me, l’évolution des go9ts de la clientèle, si elle n’a pas été prise enconsidération, peut mettre une entreprise dans une situation difficile

L’insolvabilité provenant de l’entreprise elle0m*me "

L’insolvabilité de l’entreprise provient de facteurs qui lui sont propres et que l’on peut classer

en trois catégories "

La compétence et la moralité des dirigeants " la connaissance de ces éléments résulte desrelations entretenues avec le client " contacts fréquents, visites d’installations d’usine ^ Enfait, l’appréciation de la compétence et de la moralité des dirigeants est difficile pour la

banque qui entre en relation avec un client pour la >ère fois Cl faut donc se contenter d’informations fournies par des tiers et dont l’exactitude n’est pas totalement assurée 5

La maitrise du processeur de production " il s’agit d’apprécier les atouts dont l’entreprisedispose en matière de brevets, de flexibilité de l’outil de production et de ma/trise du co9t de

revient 5

La rapidité de paiement de la clientèle 3politique commerciale de l’entreprise4 " sans aller (usqu’au cas extr*me de la perte de créance, des délais de paiements particulièrement longsconduisent à une immobilisation du poste ) clients +, d’oB des c'arges financières de plus en

plus lourdes

..0 - L6é


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recettes futures, la qualité de la clientèle de l’entreprise, les délais de paiement accordés etceux obtenus L’anal1se d’une demande de crédit d’exploitation diffère de celle d’un créditd’investissement et il est donc tout à fait possible de rencontrer une situation oB la demandede crédit à mo1en ou long terme est refusé tandis que les concours à court terme sont

maintenus

8emande de crédit destiné à financer un investissement "

L’étude d’une demande d’un crédit d’investissement doit *tre faite par le banquier enrespectant certaines étapes qui lui permettent de diminuer au plus le risque qu’il encourt

& Z la connaissance du client "La connaissance des clients est importante au point qu’elle conditionne

souvent le niveau des concours que la banque leur consent Elle s’opère àtravers l’étude de sa personnalité et de sa moralité, de son expérience ainsi que

de sa surface patrimoniale "06ersonnalité, moralité et traits de caractère du client 3sérieux, 'onn*teté,

ouverture d’esprit, susceptibilité ^4 " ils sont dégagés par le banquier à travers

les conversations qu’il a avec lui, les visites qu’il lui rend à son entreprise et

également par les indications recueillies auprès des tiers " banques consWurs

ac'eteurs, fournisseurs et concurrents du client Cl convient de noter que le

suivi de la marc'e du compte et le contr.le du respect des engagements et des

promesses, sont a posteriori de précieux indicateurs sur la moralité d’un clientet sur le conduite de ses affaires0 Expérience et aptitudes tec'niques du client " il ne suffit pas qu’un client soit

'onn*te et respectueux des engagements pris , encore faut0il qu’il soit

compétent 5 il doit avoir une connaissance approfondie de son métier , savoir

vendre et ac'eter , montrer une prudence suffisante et une audace raisonnée

dans la conduite de son entreprise et m*me là oB il est défaillant , il doit avoir

suffisamment de clairvo1ance pour s’entourer de personnel qualifié et

compétent 50 -urface patrimoniale " elle reflète toute la fortune personnelle du client 3biens

mobiliers et immobiliers4 Elle procure au banquier un certain apaisement car

elle présente en soi0m*me une garantie dans la mesure, bien entendu, oB elle

est appréciable sans *tre grevée de privilèges importants 3'1pot'èques ou

nantissements4

L’évaluation de l’entreprise et l’établissement de l’étude du pro(et

d’investissement envisagé "8ans la plupart des établissements bancaires marocains, les études afférentes à

une demande de crédit formulée par une entreprise sont effectuées d’abord au

niveau des agences, ensuite au niveau de la direction régionale ou du siègesociale 3au sein de la direction des engagements ou du crédit et de la direction

*1


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générale4 et ce, selon l’importance de crédit demandé et la taille de l’entreprise

demandeur ou l’importance du pro(et à réaliser ette organisation a permis

depuis fort longtemps la spécialisation des services bancaires et elle a conféré

aux c'efs d’agence le soin d’agrandir le portefeuille client dont ils sont

responsables par la démarc'e et le contact de la clientèleLes études opérées par les banquiers que ce soit au niveau des agences ou du

siège social , sont basées essentiellement sur les documents comptables et les

renseignements qui leur sont communiqués par le client ainsi que sur les

rapports de visite du directeur d’agence et les enqu*tes 3 onservation foncière

, ;egistre du commerce 4 effectuées par les services compétents On distingue

donc "0Les études économiques " elles sont en fait des s1nt'èses des études de

con(oncture et d’études sectorielles intéressant directement l’évolution de

l’entreprise et de son secteur d’activité Elles permettent au banquier d’avoir une idée sur les débouc'és de l’entreprise et sur les effets que peut avoir la

réglementation économique et fiscale sur ses perspectives de développement 5

0 Les étud

Projet internationalisation

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