Poster 2 plant power

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Une pile « bio » ? Fonctionnement d’une pile à combustible microbienne Lucas BERENGER et Nicolas PUIGMAL Etudiants en Master Biologie Intégrée : Molécules, Populations et Développement Durable, Université de Perpignan Via Domitia Membres de l’association étudiante naturaliste « Les Gypaètes Barbus » Tuteur : M. Régis OLIVES, Laboratoire PROMES-CNRS Une bactérie est un micro-organisme constitué d’ une seule cellule : c’est un être vivant unicellulaire. Leur taille est comprise entre 1 et 100 micromètre (µm) soit 0,001mm à 0,1mm. Les bactéries ( Geobacter sulfurreducens) consomment le sucre libéré par la plante. L’ oxydation de ce sucre par la bactérie va donner du CO 2 , des protons (H + ) et des électrons. Les protons circulent par le pont salin jusqu’au compartiment voisin, tandis que les électrons captés par l’anode circulent dans des fils électriques jusqu’à la cathode. Ce déplacement d’électrons créé un courant électrique! Au niveau de la cathode, protons et électrons participent à une réaction de réduction permettant la formation d’eau (H 2 O) à partir d’oxygène (O 2 ) 2H + + O 2 + 2e - = 2H 2 O Avantages : - 5 fois plus efficace que les autres bioénergies - Flux énergétique continu - Procédé non compétitif avec l’agriculture - Absence de gaz de combustion - Energie solaire inépuisable Applications futures : - Assurer 20% des besoins énergétiques de l’Europe - Traitement biologique et valorisation des eaux usées La photosynthèse est un processus bio-énergétique permettant aux végétaux de produire des sucres et de l’oxygène (O 2 ) à partir de sels minéraux, de gaz carbonique (CO 2 ) et d’énergie solaire. Geobacter sulfurreducens, observées au microscope électronique (image colorée) Lumière O 2 CO 2 Sucres Sels minéraux Exemple de station d ‘épuration, les piles microbiennes permettraient d’y valoriser les eaux usées Modifié d’après : « PlantPower- Living plants in microbial fuel cells for clean, renewable, sustainble, efficient, in-situ bioenergy production ». Strik et al., International Journal of Energy Research, 2008, 32 (9) 870-876.

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Une pile « bio » ?Fonctionnement d’une pile à combustible microbienne

Lucas BERENGER et Nicolas PUIGMAL

Etudiants en Master Biologie Intégrée : Molécules, Populations et Développement Durable, Université de Perpignan Via Domitia

Membres de l’association étudiante naturaliste « Les Gypaètes Barbus »

Tuteur : M. Régis OLIVES, Laboratoire PROMES-CNRS

Une bactérie est un micro-organisme constitué d’une seule cellule : c’est un être vivant unicellulaire. Leur taille est comprise entre 1 et 100 micromètre (µm) soit 0,001mm à 0,1mm. Les bactéries (Geobacter sulfurreducens) consomment le sucre libéré par la plante. L’oxydation de ce sucre par la bactérie va donner du CO2, des protons (H+) et des électrons.

Les protons circulent par le pont salin jusqu’au compartiment voisin, tandis que les électrons captés par l’anode circulent dans des fils électriques jusqu’à la cathode. Ce déplacement d’électrons créé un courant électrique! Au niveau de la cathode, protons et électrons participent à une réaction de réduction permettant la formation d’eau (H2O) à partir d’oxygène (O2)

2H+ + O2 + 2e- = 2H2O

Avantages :

- 5 fois plus efficace que les autres bioénergies- Flux énergétique continu- Procédé non compétitif avec l’agriculture- Absence de gaz de combustion- Energie solaire inépuisable

Applications futures :

- Assurer 20% des besoins énergétiques de l’Europe- Traitement biologique et valorisation des eaux usées

La photosynthèse est un processus bio-énergétique permettant aux végétaux de produire des sucres et de l’oxygène (O2) à partir de sels minéraux, de gaz carbonique (CO2) et d’énergie solaire.

Geobacter sulfurreducens, observées au microscope électronique (image colorée)

Lumière O2

CO2

SucresSels minéraux

Exemple de station d ‘épuration, les piles microbiennes permettraient d’y valoriser les eaux usées

Modifié d’après : « PlantPower- Living plants in microbial fuel cells for clean, renewable, sustainble, efficient, in-situ bioenergy production ». Strik et al., International Journal of

Energy Research, 2008, 32 (9) 870-876.