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MAXIMIZATION OF SHAREHOLDER VALUE, BUSINESS ENVIRONMENT & CORPORATE GOVERNANCE IN THE GAS INDUSTRY : A
COMPARATIVE REPORT OF THE BUSINESS MODELS, DEVELOPMENT STRATEGIES, AND
LONG-TERM CAPITAL MANAGEMENT POLICIES AT SONATRACH IN ALGERIA AND
GDF GAZ DE FRANCE IN France.
LONG-TERM CAPITAL LONG-TERM CAPITAL
MANAGEMENT &MANAGEMENT & SHAREHOLDER SHAREHOLDER VALUEVALUE
L’industrie du gaz et du L’industrie du gaz et du pétrole dans le monde.pétrole dans le monde.
Parts des principales sources d’énergie dans la Parts des principales sources d’énergie dans la production mondiale d’énergie.production mondiale d’énergie.
• D'une manière globale il se dégage une réduction de la part du pétrole dans la production mondiale d'énergie.
• Depuis les différentes crises qui ont secoué le marché du pétrole, d'autres sources d'énergie ont émergé. Ce développement est variable selon les politiques nationales.
Part des industries nationales et internationales dans la Part des industries nationales et internationales dans la production mondiale de pétrole, début des années 2000production mondiale de pétrole, début des années 2000
Le pétroleLe pétrole.Production de pétrole brut par groupe de pays depuis 1960,
en million de barils par jour
• Depuis les années 70, de nouveaux pays se lancent dans la production de pétrole (Norvège, Royaume Uni, Mexique, Chine,…).
• Cela en raison de la crise pétrolière de 1973 et du développement économique de certains pays.
Parts des différents producteurs dans la production Parts des différents producteurs dans la production mondiale de 1965 à 2004.mondiale de 1965 à 2004.
• Des pays atteignent leur maximum en terme de production.
• L’OPEP est dominant : majorité des réserves de pétrole, coût de production de 1 $ par baril (contre 15 $ par baril en Mer du Nord).
Production et consommation mondiales (en millions de Production et consommation mondiales (en millions de barils par jour depuis 1970) et stocks mondiaux déclarés barils par jour depuis 1970) et stocks mondiaux déclarés
(depuis 1973).(depuis 1973).
Consommation de pétrole brut en million de tonnes par an Consommation de pétrole brut en million de tonnes par an de 1971 à 2003.de 1971 à 2003.
• Réduction de la dépendance énergétique en Europe, avec de nouvelles politiques énergétiques.
• L’ évolution de la consommation de pétrole ne dépend plus de la consommation des zones économiquement développées, mais des consommations dans les autres pays du monde.
Parts des principaux exportateurs dans les exportations Parts des principaux exportateurs dans les exportations mondiales de pétrole brut sur la période 1999-2003mondiales de pétrole brut sur la période 1999-2003.
• Les pays exportateurs de pétrole brut sont à juste titre assimilés aux pays producteurs.
Parts des principaux importateurs dans les importations Parts des principaux importateurs dans les importations mondiales de pétrole brut sur la période 1999-2003.mondiales de pétrole brut sur la période 1999-2003.
• Les principaux importateurs sont aussi les principaux consommateurs ou les principaux raffineurs.
Réserves mondiales prouvées de pétrole (au 1er Réserves mondiales prouvées de pétrole (au 1er janvier 2003).janvier 2003).
Le gaz naturel.Le gaz naturel.Production de gaz naturel en milliards de mètres cubes Production de gaz naturel en milliards de mètres cubes
sur la période 1970-2003.sur la période 1970-2003.
• Etats-Unis, Fédération de Russie, le Canada, le Royaume-Uni, l'Algérie, l'Indonésie, l'Iran, les Pays-Bas, la Norvège et l'Uzbekistan : ces dix pays ont représenté à eux seuls plus de 86% de la production totale de gaz naturel en 2000. A noter que l'Amérique du Nord et l'ex Union soviétique produisent 59% de la production globale.
Consommation de gaz naturel de 1965 à 2003Consommation de gaz naturel de 1965 à 2003
• L'Amérique du Nord et l'ex Union soviétique ont consommé ensemble environ 55% du gaz naturel produit. La part de l'Europe dans la consommation totale de gaz naturel était de 19,1%.
• Ces trois zones représentent à elles seules les trois quart de la consommation globale.
• Progression importante de la demande au cours des vingt prochaines années au sein des pays en développement.
Consommation moyenne par personne en Consommation moyenne par personne en équivalent tonne pétrole en 2003.équivalent tonne pétrole en 2003.
LE COMMERCE INTERNATIONAL.LE COMMERCE INTERNATIONAL.Production mondiale de gaz commercialisée 1983-2003.Production mondiale de gaz commercialisée 1983-2003.
• Selon Cedigaz, seuls 26,3% de la production commercialisée a fait l'objet d'échanges internationaux. Le commerce par tankers de GNL (gaz naturel liquéfié) a représenté 21% du commerce international total.
• Cela s ‘explique par l'éloignement des sites de production par rapport aux lieux de consommation et aux coûts élevés du transport. C'est un secteur qui exige des investissements importants.
• La plus grande part du commerce international de GNL était représentée par les régions Asie-Pacifique, avec l'Indonésie, la Malaisie et l'Australie pour les pays exportateurs.
• L'Algérie et le Qatar sont également des exportateurs majeurs de GNL.
Le commerce régionalLe commerce régional.
• En raison de la faible proportion de gaz naturel échangée par rapport à la quantité produite, il n'existe pas véritablement de marché global, mais des marchés régionaux, qui possèdent des organisations, une maturité et des filières différentes selon le degré de libéralisation du marché.
• Les principaux débouchés sont l'Amérique du Nord, l'Europe de l'ouest et l'ex Union soviétique. D'autres marchés régionaux prennent de l'importance, tels que la région Asie-Pacifique et l'Amérique Latine.
Réserves mondiales prouvées de gaz naturel (au 1er Réserves mondiales prouvées de gaz naturel (au 1er janvier 2003).janvier 2003).
Industrie du gaz naturel et du Industrie du gaz naturel et du pétrole en France et en pétrole en France et en
Algérie.Algérie.
Production et exportation de pétrole brut en Production et exportation de pétrole brut en Algérie pour la période 1983-2003.Algérie pour la période 1983-2003.
Exportation de pétrole brut depuis l’Algérie pour la Exportation de pétrole brut depuis l’Algérie pour la période de 1983 à 2003.période de 1983 à 2003.
En Algérie.En Algérie.Valeur des exportations de pétrole brut sur la période Valeur des exportations de pétrole brut sur la période
1983-2003.1983-2003.
Réserves prouvées de pétrole brut en Algérie pour la Réserves prouvées de pétrole brut en Algérie pour la période 1983-2003.période 1983-2003.
Réserves prouvées de gaz naturel en Algérie pour Réserves prouvées de gaz naturel en Algérie pour la période 1983-2003.la période 1983-2003.
Production de pétrole brut par Sonatrach Production de pétrole brut par Sonatrach pour la période 1999-2003.pour la période 1999-2003.
Exportations de gaz naturel depuis l’Algérie pour la Exportations de gaz naturel depuis l’Algérie pour la période 1983-2003.période 1983-2003.
Importations de pétrole brut en France pour la Importations de pétrole brut en France pour la période 1999-2003.période 1999-2003.
• Les importations de pétrole brut : +6,8%.• La Mer du Nord reste le principal fournisseur de la France,
avec une part de marché de 31,1% (32,6% en 2002) ; elle recule cependant, tout comme sa production totale, tandis que l'ex-URSS poursuit sa montée en puissance et que l'Algérie et la Libye s'imposent progressivement.
Consommation finale de produits pétroliers en Consommation finale de produits pétroliers en France.France.
Part du gaz naturel dans la Part du gaz naturel dans la consommation d’énergieconsommation d’énergie
Structure des importations de gaz Structure des importations de gaz naturel en 1973 et 2003 en Francenaturel en 1973 et 2003 en France
Sonatrach et GDF
SONATRACH : les chiffres
Il est à noter que les informations financières fournies par la suite, sont issues du rapport financier de l’année 2003.
SonatrachSonatrach
Il est à noter que les informations financières fournies sont issues du rapport 2003.
Evolution de la productionEvolution de la production
Produits UM 2001 2002
BRUT + Condensat t58 940
03563 264 472
GAZ NATUREL 103 m375 848
13778 398 385
GPL t10 163
66710 289 821
GNL m325 529
53126 621 918
NAPHTA t 347 357 367 095
ETHANE t 219 027 229 211
BUTANE t 4 943 892 5 058 172
PROPANE t 5 492 351 5 734 744
PRODUITS RAFFINES
t15 267
15513 422 234
-15,00%
-10,00%
-5,00%
0,00%
5,00%
10,00%
Evolution 2001 à 2002 en %
BRUT + Condensat GAZ NATUREL GPL GNL
NAPHTA ETHANE BUTANE PROPANE
PRODUITS RAFFINES TOTAL
Résultat netRésultat net
• Le résultat net de l’exercice 2002 est presque équivalent à celui de l’exercice précédent. Il s’élève, en effet, à 175 milliards de dinars contre 177 milliards de dinars en 2001, soit une légère baisse, de moins de 2 %.
• L’augmentation de 2% du chiffre d’affaires, exprimé en milliards de dinars, qui passe de 1 540 en 2001 à 1 569 en 2002,
• la hausse de 13 % des charges propres de l’exercice qui s’élevaient à 702 milliards de dinars en 2001 pour atteindre 792 milliards de dinars en 2002.
Chiffres d’affairesChiffres d’affaires
3884
1447
3175
1434
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
2002 2001
en milliards de dinars
Exportations
Marché national
Prestations fournies
0,481,05
18,12
0,400,97
18,50
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
14,00
16,00
18,00
20,00
2002 2001
en milliards de dollars
Exportations
Marché national
Prestations fournies
Structure financièreStructure financière
Désignation 2002 2001
Variation
2002-2001
Montant %
Capitaux permanents (A) 1 700 624 1 381 312 319 312 23
Actif immobilisé (B) 1 245 887 1 021 661 224 226 22
Fonds de roulement C = (A-B) 454 737 359 651 95 086 26
Actif d’exploitation (D) 667 541 546 217 121 324 22
Dettes à court terme (E) 355 803 265 696 90 107 34
Besoins en fonds de roulement F = (D-E) 311 737 280 521 31 217 11
Excédent de financement G = (C-F) 142 999 79 130 63 869 81
En milliards de dinars
Structure du bilan.Structure du bilan.
Principaux ratiosPrincipaux ratios
Résultat d’exploitation / Capitaux permanents
51% 66% 90%
Rentabilité économique générée par l’activité courante
Résultat d’exploitation / Chiffre d’affaires
55% 59% 63%
Résultat d’exploitation / Production de l’exercice
53% 57% 60%
Dette d’investissement / Fonds propres
31% 40% 55%Capacité d’endettement (<100
%)
Capacité d’autofinancement / Dette à moyen et long termes
38% 50% 59%Capacité de remboursement
(≥1/3)
Actif d’exploitation / Dette à court terme
1,88 2,06 1,89 Ratio de liquidité (≥1)
Frais financiers / Dette à moyen et long termes
1% 3% 4% Service de la dette (≤9 %)
Dette totale / Total actif (hors créances partenaires)
0,68 0,64 0,65
2000 2001 2002
Evolution des principaux agrégats pour les exercices 2000 Evolution des principaux agrégats pour les exercices 2000 2001 et 2002.2001 et 2002.
En milliards de dinars.
Evolution des principaux agrégats pour les Evolution des principaux agrégats pour les exercices 2000 2001 et 2002 (suite).exercices 2000 2001 et 2002 (suite).
En milliards de dinars.
DisponibilitésDisponibilités
La trésorerie nette de l’exercice 2002 s’est améliorée pour atteindre 143 milliards de dinars, contre 79 milliards de dinars en 2001. Cette situation est due à la récupération du précompte de l’impôt et à la baisse du service de la dette (remboursements par anticipation). Ce montant global de 143 milliards de dinars se répartit, par banque, comme suit :
BEA 139
CITIBANK 3
BACE 1
Structure de la dette.Structure de la dette.
Exigibilité de la dette 2002.Exigibilité de la dette 2002.
Répartition géographique du chiffre Répartition géographique du chiffre d’affaires en 2003d’affaires en 2003
Evolution de la production de gaz naturel Evolution de la production de gaz naturel de gaz de France.de gaz de France.
Ventes de gaz naturel du groupe.Ventes de gaz naturel du groupe.
Les sourcesLes sources
• Rapport financier 2004 de GDF.• Rapport financier 2003 de Sonatrach.• Rapport mondial de l’OPEC.• Sites Internet : www.monde-diplomatique.fr www.bbriefings.com www.industrie.gouv.fr
www.gazdefrance.com HaverData.com www.kpmg.com store.yahoo.com
www.world-newspapers.com/oil www.ladocfrancaise.gouv.fr
Certaines informations furent difficiles à obtenir…
• …notamment des chiffres récents concernant le rapport financier de Sonatrach. Cette difficulté s’est vue avérée par le dossier de KPMG qui donne de mauvais résultats quant au volume d’informations financières et à leur facilité d’accès.