PATINOIRE COP21

Analyse abrégée programmatique et budgetaire juillet 2016

SOMMAIREConclusions- Généralités- Conclusions- Programme- Performance- Estimation

Programme- Préalable- Analyse quantitative- Analyse qualitative- Récapitulatif des surfaces

Performance- Préalable- Généralités- Techniques particulières

Estimation- Préalable- Patinoire COP21- Références budgettaires- Récapitulatif comparatif

Suggestions Architecturales- Impression de la volumétrie globale- Impression de l’aménagement de l’entrée

Annexes- Supports d’étude - Descriptif technique sommaire - Plan Rez-de-chaussée - Plan Etage- Conditions générales

ANALYSE ABREGEE / CONCLUSIONS

Généralités

Cette étude d’analyse abrégée a été menée à la demande de la Société Bordelaise de Sports et Loisirs, représenté par Franck Boucher. Elle sert à vérifier de façon approximative les principes d’investissement et exploitation proposés, pour la stratégie de developpement de la société. L’étude est restée à la surface des sujets, compte tenu de l’étendu de temps donné pour la réalisation.

Conclusion

Le budget prévu pour le projet en étude est envisageable. Une référence de la patinoire de Reims est intéressante à étudier d’avantage afin de mieux connaître les prestations correspondantes aux prix. Compte tenu des ambitions décrites quant aux performances environnementales, le budget n’est pas à la hauteur du programme.

Les références amenées montrent qu’un budget d’au moins 600 eu/m2 est nécessaire pour un équipement fonctionnel, et 1.500 eu/m2 HT pour aménager un équipement éco-responsable.

LA PATINOIRE COP21 640 eu/m2

PATINOIRE ALBERT I 590 eu/m2 PATINOIRE POLE SUD 1.100 eu/m2 PATINOIRE DUCS ANGERS 2.800 eu/m2COMPLEXE SPORTIF 1.140 eu/m2HANGAR AGRICOLE 1.250 eu/m2

Pour arriver à une comparaison raisonnée, une base commune a été établit. Les travaux tout corps d’état inclus extérieures, divisé par la surface du projet (raisonnant qu’un équipement d’une certaine taille nécessite une certaine surface logistique extérieure) donne une fourchette prix/surface. Avec

les données sommaires des références présentées, nous pouvons situer le projet en étude dans un contexte de pratique actuelle.

Programme

Le programme spatial visé est transmis sous forme de plans schématisés (voir annexes). Le programme intérieur a globalement paru complet. La relecture du programme a été faite pour identifier des opportunités d’amélioration. Les analyses quantitative et qualitative sommaire relèvent des points particuliers. L’énumération des points est reprise dans les intitulés figurants dans le tableau d’énumération ‘Récapitulatif’ en fin de chapitre, repris sur les plans soumis.

Performance

Le programme technique visé est soumis sous forme d’un descriptif technique sommaire (voir annexes). Les procédés évoqués sont énumérés et commentés dans les ‘Techniques particulières’. Quelques commentaires généraux sont donnés pour contextualiser l’ambition ‘performance’ du projet. Dans l’ensemble, les commentaires cherchent à mettre les propositions dans leur contexte pour sensibiliser le lecteur à une vision globale du sujet environnemental pour ce qui concerne la réalisation et exploitation de bâtiments.

Estimation

Pour évaluer le budget provisoire soumis, et dans l’absence d’une étude détaillée, le budget peut être comparé à d’autres projets de référence en passant par une base commune. Un budget divisé par sa surface résulte en fourchette prix/surface = eu/m2. Il convient de s’assurer que la base des travaux inclus dans un prix affiché soit la même.

ANALYSE ABREGEE / 1PROGRAMME

PréalableLe programme spatial visé est transmis sous forme de plans schématisés (voir annexes). Le programme intérieur a globalement paru complet. La relecture du programme a été faite pour identifier des opportunités d’amélioration.

L’analyse quantitative et qualitative sommaire relève les points suivants. L’énumération des points est reprise dans les intitulés figurant dans le tableau de surfaces ‘Récapitulatif’ en fin de chapitre :

NB. Compte tenu de l’étendu de cette étude, l’analyse n’inclut pas l’accessibilité handicapée ni la sécurité incendie. Pour une bonne programmation, ces sujets doivent être élaborés.

Analyse Quantitative

L’équipement sportif visé est décrit par les plans provisoires et composé des groupes suivantes :

piste de glace à dimension de compétition; gradins à capacité de 1.350 personnes; services annexes de pratiques de compétition; services annexes de loisirs; services complémentaires (bar-restaurant), éventuellement ouvertes au publique hors piste;locaux de l’équipe de gestion.

19 L’absence d’éléments logistiques, parking et extérieurs divers est notable - en termes de budget également.

20 La surface globale pourrait augmenter en fonction de l’étude du ratio net-brut Le pourcentage actuel de 7% est très faible.

21 La surface globale pourrait réduire par l’optimisation des affectations (sous gradins).

Les éléments de services, tel sanitaires etc., semblent à la bonne dimension. Une question essentielle est l’inclusion, ou pas, des surfaces de circulation dédiées à ces activités. L’entrée proposée semble sous-dimensionnée. Les espaces techniques doivent êtres vus par un spécialiste.

NB. Compte tenu de l’étendu de cette étude, les surfaces affectées aux différentes activités n’ont pas été évaluées. Une étude de programmation intégrale, comprenant les effectifs de visiteurs et personnel, est à prévoir. Les questions de surfaces, d’imbrication des activités, le dimensionnement des locaux techniques, ainsi que les solutions possibles pour les abords (accès, logistique, parking, espaces verts, etc.) pourront êtres préfigurés et optimisées.

Analyse Qualitative(Voir aussi le tableau récapitulatif en Annexe).

REZ-DE-CHAUSSEE

1 BANQUE : La réorganisation de cet espace, ainsi que l’adjacent Espace Chaussage, permettra de réaliser une façade plus transparante, donc plus attractive, car l’activité de l’équipement se présente à travers sa façade dans l’espace public.

2 SANITAIRE (1)Idéalement, rapprocher les sanitaires de l’entrée pour une meilleure accessibilité et une multualisation avec espace snacking.

3 ECHAUFFEMENT ET MUSCULATION Considérer de rapprocher les activités ‘musculation’ + ‘sanitaires’ + ‘bar’ + ‘terrasse’, pour l’accueil d’un publique éventuellement élargi.

4 TERRASSE DE BARConsidérer de rapprocher les activités ‘entrée’, ‘bar’, ‘terrasse’, ‘circulation’ verticale (escalier/ascenseur)’, pour transparence et hauteur à l’entrée de l’équipement.

5 COURSIVE D’ACCES La largeur de la coursive semble insuffisante. Estimée sur la base des plans graphiques provisoires elle paraît inférieure à 140 cm. Le dimensionnement doit être fait conforme aux règles de l’art, et notamment de sécurité.

6 GRADINS Les volumes sous les gradins des deux cotés semblent inexploités. Au moins certaines affectations de stockage et de technique pourront être envisagées dans ces espaces perdus. Egalement, toute la façade derrière gradins, du coté oppposé des vestiaires, reste non valorisée. Cette question est à évaluer dans le contexte urbain, qui pour l’instant reste inconnu.

7 CIRCULATIONS Voir point 5 COURSIVE D’ACCESS

8 ZONE MATERIEL (1) Cette affectation pourrait être envisagé pour occuper le volume sous les gradins.

9 ZONE MATERIEL (2) Voir point 8 ZONE MATERIEL (1)

10 BUREAU CLUB Considérer de rapprocher cet espace ‘Bureaux’ des locaux ‘Hockey’ coté Entrée.

11 BUREAU CLUB Voir point 10 BUREAU CLUB

12 LOCAUX TECHNIQUESCette affectation pourrait être envisagé pour occuper le volume sous les gradins.

PREMIER ÉTAGE

13 CIRCULATION VERTICALEAu cas où il serait considéré de rapprocher les activités ‘entrée’, ‘bar’, ‘terrasse’, ‘circulation verticale (escalier/ascenseur)’ au rez-de-chaussée, intégrer les opportunités et conséquences à l’étage.

14 RESTAURATION TERRASSESituation panoramique de la restauration intéressante et à optimiser pour ouverture au publique éventuellement élargi.

15 RESERVE DE BAR Généralement il n’est pas conseillé de situer les réserves à l’étage pour des questions de manutention.

16 SANITAIRE (1) Considérer de rapprocher les sanitaires de la zone publique ‘Restauration’.

17 BAR En séparant les deux bars on les rapproche des gradins, mais les distances ne sont pas énormes, et c’est moins attractif en point de vue ambiance (bar vide..). Aussi c’est plus complexes à gérer.

18 CIRCULATION VERTICALE Considérer de multiplier les liaisons verticales sur tout les angles pour de parcours sans ‘culs de sacs’. Aussi en relation avec Terrasse à l’étage au fond, ce qui crée une coursive continue à l’étage.NB. : Pour l’accessibilité de certaines zones de cet équipement ERP, un ascenseur doit être envisagée.

SURFACES Recapitulatif (cf plans donnés)

REZ-DE-CHAUSSÉE m2 m2 obsv.

Hall d’entrée 26,4 Hall 26,4 Acceuil / billetterie 32,9 Banque de Patins 133,2 1 Local Affutage 48,1 Espace chaussage 159,6 Sanitaire (1) 56,2 2 Zone échauffement + Salle Musculation 140,6 3 Terrasse Bar 77,5 4

Bar Réserve 76,6 Local Personnel 45,9 Circulation verticale 12,0 Piste 1.800,0 Coursive d’accès 190,6 5 Gradins 690,0 6 Ciculations 159,0 7 Bureau Hockey 38,8 Laverie + Zone Matériel 34,0 Vestiaire 1 72,8 Vestiaire 2 72,8 Sanitaire (2) 34,0 Vestiaire 3 16,3 Vestiaire 4 16,2 Vestiaire 5 16,2 Vestiaire 6 16,3 Sanitaire (3) 34,0 Vestiaire 7 72,8 Vestiaire 8 72,8 Zone Matériel 1 14,8 8 Zone Matériel 2 14,8 9

Bureau Club 38,3 10 Bureau Club 38,3 11 Local Technique 58,8 12 Local Karting 85,4 Fosse à neige + Local Surfaceuse 78,6 Local Technique 58,8

PREMIER ÉTAGE m2 m2 obsv. Circulation vert. 12,0 13 Restauration Terr. 312,1 14

Bar Réserve 135,1 15 Sanitaire 57,7 16 Bureaux personnel 122,9 Coursive 315,0 Bar 58,8 17 Circulation vert. 11,3 18 Terrasse 183,3 Bar 58,8 19

GLOBAL m2 m2 obsv.

SU net 5.438,8 Circ. proposée 388,0 7,1%Circ. nécessaire 815,8 15,0%

SHON estimé 6.254,6 20 21 EMPRISE AU SOL 5.040,0

ANALYSE ABREGEE / 2PERFORMANCE

Préalable

Le programme technique visé est transmis sous forme d’un descriptif technique sommaire (voir annexes). Les procédés évoqués sont énumérés et commentés ci-dessous dans les ‘Techniques particulières’. Quelques commentaires généraux sont donnés pour contextualiser l’ambition ‘performance’ du projet. Dans l’ensemble, les commentaires cherchent à mettre les propositions dans leur contexte pour sensibiliser le lecteur à une vision globale du sujet environnemental pour ce qui concerne la réalisation et exploitation de bâtiments.

Généralités

Avant tout positionnement à l’égard d’un investissement, une question centrale s’impose : Investir plus pour exploiter à moindre coût et impact, ou investir moins et accepter une exploitation plus coûteuse et impactante. Si cette question se posait uniquement concernant des moyens financiers, la réponse serait très facile, mais si l’impact environnemental se quantifiait autant que les coûts de chauffage, par exemple, les équilibres d’exploitation n’auraient pas les mêmes résultats. Les effets se font sentir et payer dans les règlementations, ou l’obligation de la prise en compte des risques d’inondation (PPRI) est le résultat des pratiques polluantes des décénnies passées.

Depuis un certain temps maintenant, que des approches d’exploitation plus intégrales se développent. De manière très globale, le scénario Négawatt propose une transition énergétique pour changer les habitudes et techniques actuelles : i) une consommation plus sobre, ii) une consommation plus efficace et iii) une production plus efficace. L’économie circulaire cherche à

mettre les industries en lien, pour qu’il n’y ait plus de déchets mais que des re-emplois, réduisant la consommation des matières premières.

Un reflex à adopter, est de savoir que la meilleure économie d’énergie est l’énergie qui n’est pas consommée. Dans cette perspective, l’approche de conception ‘bioclimatique’ permet de réaliser des enveloppes bâties qui se servent d’un maximum d’apports énérgies gratuites, comme l’ensoleillement, et permettent des économies sur la consommation thermique mais aussi en éclairage. Dans le créneau ‘économie circulaire’ se présente une méthode de calcul appelé ‘coût de cycle de vie’ (CCV). Notamment la prise en compte des énergies ‘grises’, ceux qui sont consommées dans la cycle de vie des matériaux et leur transformations, et un pronostique des évolutions des coûts d’énergies, donne un cadre de réflexion ou il est difficile de (se) mentir. De ces calcules peut sortir une guide de choix de conception, utile aussi à la programmation.

Évidemment la réglementation thermique (RT2012) oblige déjà à certaines performances thermiques. Prochainement une nouvelle labelisation ‘bas carbone’ (BBCA) se présentera, qui prend en considération les notions évoquées ci-avant. Le nouveau label est le désigné remplacement de la réglementation RT2012 à terme. Deux fois deux points articulent les performances visées - 1 : Les émissions évitées, par la construction raisonnée, et l’exploitation maîtrisée - 2 : les innovations pour proteger le climat, par le stockage de carbone et le cycle de vie des matériaux protéger ‘économie circulaire’. La construction bois présente beaucoup d’avantages dans ce contexte.

Nombreuses techniques, dont certaines qui sont mises en avant par le commanditaire, se

développent et s’améliorent pour un impact environnemental réduit. A l’échelle urbaine c’est la mutualisation des énergies, pour que les exploitations diurne et nocturne s’optimisent. Au niveau du volume bâti certaines opportunités de réduction de charges d’exploitation se présentent, notamment par l’installation des capteurs solaires (électrique ou eau chaud), et par la végétalisation de grandes surfaces pour améliorer le confort d’été. Ces considérations, comme la taille et la pente des toitures, peuvent prendre forme de préconisations particulières dès la programmation.

D’autres mesures de réduction d’impact sont à prendre en considération au niveau de l’exploitation, comme l’achat responsable des sources*, et le traitement des déchets. A titre d’exemple. La coopérative ENERCOOP garantie la provenance renouvelable de l’électricité qu’elle vend à ces clients.

La maitrise des risques liées à ces coûts d’exploitation est liée à la bonne exécution des études, de la réalisation, de l’exploitation et de l’entretien des systèmes installés. Vu que tout bâtiment est un ensemble intégral de composants, sa performance doit être étudié dans son intégralité, tout composant inclus. Pour améliorer au maximum la pertinence des solutions préscrites, il convient de consulter un spécialiste indépendant, non-commercial. Des partenaires peuvent être proposés à ce fin.

Techniques Particulières

En réponse au programme proposé par le commanditaire, une simple liste de commentaires est énumérée ci-dessous

I. LA DALLE SUPPORT POUR LA GLACE

Le principe de dalle mince, complété d’une isolation renforcée et une discontinuité des structures, peut effectivement donner un effet d’économie sur la production de froid pour la glace, en minimisant le besoin de transmission et les risques de pertes de charges. La dimension du plancher doit également répondre aux exigences de structure qui dépendent du sous-sol ou vide sanitaire, et la qualité des sols.

II. LES MACHINES DE PRODUCTION DE FROID La mise en réseaux des systèmes thermiques par l’intermédiaire d’échangeurs, pour réduire la consommation des calories rapportées, est à promouvoir. Toute calorie produite peut en économiser d’autres. Une position en toiture peut être favorable à la bonne aéreation des systèmes. Le rendement de ces échangeurs est a regarder de pres pour s’assurer d’un bon retour sur investissement. La réduction d’impact sonore des équipements en toiture ne peut être évalué qu’en connaissance de contexte urbain - un voisinage plus élevé que l’équipement n’est pas à exclure dans un contexte urbain.

III. L’ISOLATION DU BÂTIMENT La réduction des échanges thermiques avec l’extérieur par une isolation renforcée, peut certainement réduire l’écart de température à resorber par les installations. Au cas où des ouvertures laisseraient passer la lumière naturelle, des brises-soleil présentent une bonne solution. Au vu de la température cible de 15º, la situation la plus exigente se présente en été ou il faut proteger l’équipement de la chaleur extérieure. L’isolation doit se consolider par l’étanchéité à l’air pour être efficace. Également il convient de considérer l’effet positif de l’inertie de la structure par densité volumique des composants (kg/m3). Une toiture végétalisé peut combiner des effets positifs dans cette situation. Des solutions de masques végétales sont également possibles en fonction de brise soleil, tel qu’évoqué.

IV. RÉCUPÉRATION DES EAUX PLUVIALESDES SYSTÈMES DE RÉCUPÉRATION D’EAU DE PLUIE POUR RÉUTILISATION EN RÉSEAU DIT ‘GRIS’, PEUVENT PERMETTRE

DE RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS D’EAU POTABLE.

V. LA FOSSE À NEIGE L’objectif de gérer le surfacage de la glace en circuit fermée permet probablement de réduire la pollution engendré par l’équipement. Le sujet des déchets, leur décharge et leur devenir, est à voir dans le contexte des services de la ville. Réduire les déchets est toujours le premier objectif.

VI. ECLAIRAGE La prévalence de solutions en lumière naturelle pour l’éclairage de la patinoire peuvent réduire considérablement la consommation d’électricité. L’utilisation de sources à LED amélioront encore le rendement. Il est rappelé que l’apport de chaleur solaire passe avec les mêmes ouvertures pour l’éclairage - surtout en été (voir III. Isolation).

VII. PRINCIPES CONSTRUCTIFS Des solutions constructives en acier peuvent être considérées comme étant simple, efficace et peu couteux. Une géométrie simple avec une structure rationnelle peut effectivement améliorer la durée de vie d’un bâtiment en permettant d’autres exploitations ultérieures. D’un point de vue environnemental, il est important d’évoquer les énergies grises, ou ‘intrinsèques’, qui sont liées au cycle de vie d’un matériau de construction. Dans certaines situations les énergies consommées pour la production d’un bâtiment ‘basse consommation’, sont si importantes que les économies de consommation en cours d’exploitation ne les absorbent pas ou qu’après une longue période. Aussi l’impact carbone d’un matériau est à considerer. Dans ces considérations, la charpente métallique a des performances structurelles comparables au charpente bois - par contre leur impact environnemental en énergie grise montre des écarts énormes. (Voir Généralités)

VIII. VENTILATION, CHAUFFAGE ET CLIMATISATION

La récupération de calories sur d’autres équipements dans le bâtiment, de façon à réduire la consommation d’énérgie pour maintenir la bonne température dans les locaux designés, est à saluer. Pour un véritable respect de l’environnement la climatisation est a proscrire. Les liquides de ces équipements ont le plus grave impact environnemental de tous. Le traitement séparés des locaux a du sens au terme de terminaux. La mise en équilibre des calories passe forcément par l’intégration des systèmes.

IX. GTC ET ANTI-INTRUSION La centralisation de la gestion des équipements, par l’installation d’un GTC, est une démarche incontournable pour optimiser les systèmes. A part la bonne installation des systèmes, la formation de l’équipe d’exploitation au fonctionnement de la centrale est cruciale pour qu’un GTC réponde aux attentes.

X. OPTION PRODUCTION D’ÉNERGIE L’installation de panneaux capteurs solaires réduira la consommation d’énergie - électricité ou chauffage d’eau. La structure d’un équipement comme une patinoire, à grand surface de toit, est particulièrement adaptée à cet effet. La liaison des capteurs solaires au système d’exploitation du bâtiment peut être réalisé en différentes configurations. Pour l’électricité, soit en boucle fermé d’autoconsommation, soit en lien avec le réseau publique pour revendre l’excès au réseau. Le coût des panneaux photovoltaïques aurait considérablement réduit ces derniers 10 ans. Pour l’eau chaude solaire l’intégration se fait différemment, générant d’autres considérations, surtout dans le cadre de la consommation en question. Le retour sur investissement doit évidemment être modelisé en aide à la décision.

XI. ESTIMATIF DE LA CONSTRUCTIONVoir ‘ANALYSE ABREGEE / 3 - ESTIMATION’ ci-après.

ANALYSE ABREGEE / 3ESTIMATION

Préalable

Pour évaluer le programme budgettaire provisoire soumis, et dans l’absence d’une étude détaillée, le budget proposé peut être comparé à d’autres projets de référence en passant par une base commune. Le budget proposé divisé par la surface cumulée résulte en fourchette prix/surface = eu/m2. Pour que les bases soient comparables, il convient de s’assurer que la base des travaux inclus dans un prix affiché soit la même.

NB. Les informations des projets de référence sont sommaires, compte tenu de l’étendu de l’étude. Pour rendre le budgets comparable une indexation de 2% par an a été appliquée aux prix.

Patinoire COP21

Le budget global donné est composé des chapitres suivants.

2.859.100 BATIMENT PRINCIPAL 1.149.250 Clos et couvert 317.500 Corps d’état secondaires1.392.350 Corps d’état techniques

395.660 BATIMENT CLUBS 206.160 Clos et couvert 88.200 Corps d’état secondaires 101.300 Corps d’état techniques

3.255.000 TOUS BATIMENTS (85%) 575.000 Base aménagements extérieurs (15%)3.830.000 TRAVAUX TCE HT (100%) 640 eu/m2 fourchette de base

Il faut rappeler que le budget ‘logistiques, parking et extérieurs divers’ n’est pas précisé pour le projet en question (voir Analyse Quantitative 19).

Ce budget doit être rajouté pour avoir une base de travaux comparable (* voir 85% + 15% ci-après). Aussi pour la comparabilité des bases, l’option photovoltaïque a été écarte.

Le programme prend une surface entre 5.800 et 6.200 m2 (voir Recapitulatif surfaces). Pour l’évaluation globale de cette étude la surface est estimée à une moyenne de 6.000 m2.

Fourchette affiché : LE PATINOIRE COP21 640 eu/m2 (2016) 3,83 M eu / 6.000 m2

Références

PATINOIRE ALBERT I 580 eu/m2 (2016*) 2,04 M eu / 3.500 m2(2015) 2,00 M eu / 3.500 m2

Une patinoire réalisée récemment à Reims affiche une fourchette comparable, voir même plus basse. Un descriptif technique sommaire du projet fait comprendre que le projet a été realisé avec des techniques simples et légères et ne répond pas à des exigences particulières en termes de performances environnementales.

L’article [ www.refletsactuels.fr/2015012712930-reims-va-patiner ] mentionne les techniques et parle notamment de “... procédé constructif métallo-textile à charpente en aluminium, façades en bardage métallique isolé et couverture en double membrane polyester enduit PVC ...”, “...un budget quatre fois moins cher qu’une patinoire classique...”, et “... n’a pas été pensée pour ne servir que de « transition » en attendant l’arrivée du grand complexe aqualudique au Sernam. Pourvu d’une garantie décennale, l’équipement pourrait

même avoir une durée de vie approchant les trente ans…”.

Le prix fourchette de l’ouvrage permet de voir qu’une patinoire peut être réalisée pour ce prix.

PATINOIRE POLE SUD 1.100 eu/m2 (2016*) 12,7 M eu / 11.850 m2(2001) 9,45 M eu / 11.850 m2

Une patinoire à Grenoble, construit il y a 15 ans, est un exemple remarquable d’un équipement d’envergure à budget maitrisé. La réalisation est faite en béton et acier. Les finitions intérieures sont sobres. La façade sur le pourtour est doublée et animée d’un jeu de lumières.

L’article [ herault-arnod.fr/projets/sport/article/patinoire-pole-sud ] explique les détails de l’oeuvre, notamment la surface et son coût. Une analyse rapide fait croire qu’il n’y a pas eu de coûts d’importance pour les abords ni pour une parking, le parvis étant continu avec l’espace public sans indication d’entrée ou sortie de parking.

Sur le site-web d’infos de l’équipement certaines précisions sont données quant aux techniques thermiques appliquées, sans pour autant faire comprendre que cela va plus loin que la réglementation. [ pole-sud.org/210-un-equipement-unique-histoire-caracteristiques-.htm ]

PATINOIRE DUCS ANGERS 2.800 eu/m2(2016...) 25,0 M eu / 7.000 m2

Une patinoire en étude actuellement à Angers affiche une fourchette assez élévée. Un descriptif technique sommaire n’a pas été trouvé, mais vu l’expertise du cabinet missionné pour les études, et les images de présentation, on s’attend à des

prestations qualitatives et un ouvrage qui répond aux exigences réglementaires actuelles (sécurité, accessibilité, thermique, etc..).

Un article de press local mentionne “... deux pistes, dont une convertible ... et une restauration ouverte à tous...”. [ www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/angers-voila-quoi-ressemblera-la-nouvelle-patinoire-4097084 ]

Le prix fourchette de l’ouvrage est nettement plus élevé que la fourchette annoncée pour le projet à l’étude. Il est vraisemblable que les prestations de la référence sont à la hauteur d’un projet de qualité. Plus d’informations du projet devraient être recoltées, notamment concernant les abords et la capacité de parking, pour connaître les techniques déployées pour une éventuelle performance environnementale.

COMPLEXE SPORTIF 1.140 eu/m2(2016*) 3,65 M eu / 3.200 m2(2008) 3,12 M eu / 3.200 m2

Un complexe sportif réalisé dans l’Ain en 2008 montre un ouvrage techniquement comparable au projet à l’étude, quant aux dimensions et éléments structurels. La référence est amenée pour inclure une orientation de structure bois qui correspond aux ambitions environnementales présentées. Evidemment, l’équipement ne contient pas tous les systèmes nécessaires pour la piste de glace. [ www.prixnational-boisconstruction.org/panorama-des-realisations-en-bois/item/6411-complexe-sprotif-et-culturel ]

HANGAR AGRICOLE 1.250 eu/m2(2016*) 3,75 M eu / 3.000 m2(2008) 3,20 M eu / 3.000 m2

Construit en Vaucluse, cet ouvrage, de volume comparable au complexe sportif ci-dessus, montre un prix de base d’un volume multifonctionel.[www.prixnational-boisconstruction.org/panorama-des-realisations-en-bois/item/6254-ateliers-d-exploitations-agricoles ]

Recapitulatif comparatif

Pour arriver à une comparaison raisonnée, nous partons sur une base de travaux tout corps d’état inclus extérieures, divisé par la surface du projet (raisonnant qu’un équipement d’une certaine taille nécessite une certaine surface logistique extérieure). Avec les données sommaires des références présentées, nous pouvons situer le projet en étude dans un contexte de pratique actuelle. LA PATINOIRE COP21 640 eu/m2

PATINOIRE ALBERT I 590 eu/m2 PATINOIRE POLE SUD 1.100 eu/m2 PATINOIRE DUCS ANGERS 2.800 eu/m2COMPLEXE SPORTIF 1.140 eu/m2HANGAR AGRICOLE 1.250 eu/m2

DEUX CONCLUSIONSLe budget prévu pour le projet en étude est envisagéable. La référence de Reims est intéressante à étudier d’avantage afin de mieux connaître les prestations correspondantes aux prix. Compte tenu des ambitions décrites quant aux performances environnementales, le budget n’est pas à la hauteur du programme.

Les références amenées montrent qu’un budget d’au moins 600 eu/m2 est nécessaire pour un équipement fonctionnel, et 1.500 eu/m2 HT pour aménager un équipement éco-responsable.

SUGGESTION 1VOLUMETRIE

La composition programmatique, telle qu’elle a été préfigurée dans les documents données, consiste d’une volume surtout déployée en rez-de-chaussée, sauf coté entrée, avec location et restauration en

amont de la piste, et la technique et distribution en fond de piste. L’ensemble peut être couverte d’un grande surface de toit, adaptée pour recevoir des capteurs solaires, avec deux grands ‘chiens assis’.

SUGGESTION 2ENTREE

La première impression est tres importante. Des l’entrée dans le hall, trois activités sont mises en valeur. Au centre la vue continue jusqu’à la piste de glace et les gradins. Une aile à droite propose

une bar - snacking. Une monté d’escalier amène le visiteur dans la salle d’acueil - restauration. L’aile à gauche donne accès aux salles de location de patins et de chaussage. Tout est à porté de main.

ANNEXES

- Conditions générales- Supports d’étude - Descriptif technique sommaire - Plan Rez-de-chaussée - Plan Etage

Conditions générales

En amont de l’étude le caractère confidentielle de l’étude a été indiqué. Cette confidentialité réduit les possibilités de recolte d’informations pour étayer les références de l’analyse.

L’analyse a été réalisée dans un temps de trois jours. Dans ce temp tres abrégée la lecture et l’analyse du programme spatial, technique et financier, a permis d’identifier un champ de possibles par comparaison de charactéristiques de projets de référence. Dans ce champ de possibles une position relative, et donc une faisabilité éventuelle, a été trouvé pour le projet soumis.

Les résultats de l’analyse ne donnent pas une garantie de faisabilité, mais servent à orienter la réflexion. Les multiples questions et approximations qui ont été évoquées dans cette étude, servent de cadrage pour une étude plus élaborée a réaliser pour une véritable programmation.

Tout travail d’architecte est soumis au Code des Devoirs de l’Ordre des Architectes.

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Construction d'une Patinoire HQE et COP21

A l'heure de la COP21, la conception d'une patinoire doit prendre en compte toute les

contraintes énergétiques et environnementales. C'est dans cet optique que ce projet est

élaboré autour de principes de conception simple et novateur, permettant une exploitation du

bâtiment à moindre coup dans l'esprit de la COP21, et en répondant à la démarche HQE et

la norme RT2012.

I) La dalle support pour la Glace

Le concept d'une glace sur une dalle de béton est conservé, mais afin d'être le plus efficace

possible la dalle de béton n'excédera pas une épaisseur de 14cm pour favoriser le transfert

des calories froide à la glace, et sera isolée du sol par un complexe isolant de plus de

200mm, afin de limiter au maximum les pertes par le sol. La dalle servant à la glace,

contrairement à ce qui se fait à l'heure actuelle, sera elle-même isolée du reste du bâtiment

afin de limiter les échanges thermiques entre la dalle et le bâti.

Ces dispositifs constructifs vont permettre de limiter la puissance froide nécessaire des

machines, et de diminuer les coûts d’exploitation de la glace.

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II) Les machines de production de froid

Ces machines, au nombre de 2, fonctionneront sur le principe Air / Eau, et seront de type

industriel (chambre froide de grande surface, etc…). Elles seront disposées en toiture afin

d’optimiser les échanges thermiques avec l’air et ainsi améliorer le rendement, et pour limiter

l’impact sonore et visuel sur le voisinage. Un système de récupération des calories chaude

sera mis en place pour l’eau chaude sanitaire et le traitement d’air du bâtiment.

III) L’isolation du bâtiment

Le complexe isolant en toiture et en périphérie sera renforcé, afin de diminuer les échanges

thermiques entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, et ainsi pouvoir maintenir une

température moyenne dans la patinoire autour de 15°C, tout au long de l’année, facilitant

ainsi la tenue de la glace et son exploitation.

Des brises soleil seront installés sur la façade sud du bâtiment, et permettront de conserver

un éclairage naturelle tout en diminuant l’apport thermique de celui-ci.

IV) Récupération des eaux pluviales

Les eaux pluviales seront récupérées dans des bâches, filtrées, dépolluées sommairement

et permettront d’alimenter en eau les chasses d’eau des sanitaires.

V) La fosse à neige

L’eau de la fosse à neige sera récupérée, filtrée et réchauffée pour resservir au surfaçage,

assurant une exploitation de la glace sans consommation d’eau.

VI) Eclairage

Des ouvertures en périphérie de la patinoire seront réalisées, afin d’utiliser au maximum

l’éclairage naturelle. Dans les espaces de type restaurant, bureaux, bars, des puits de jour

seront intégrés.

Grace à une faible hauteur sous toiture de la patinoire, l’éclairage artificiel sera réalisé par

des appareils à LED, représentant la solution la plus économique actuellement.

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VII) Principes constructifs

Les bâtiments seront en structure métallique et en bardage de type industriel, favorisant ainsi

les grands espaces et limitant leurs coûts.

Le principe de « boîte » a été retenu afin d’offrir une grand modularité de l’espace et pour

faciliter et simplifier l’évolution du bâtiment.

Les fondations sont dites de faible profondeurs et non spéciales, une étude spécifique

devant être réalisée en fonction de la parcelle à aménager.

VIII) Ventilation, chauffage et climatisation des locaux

Les locaux de types vestiaires, bureaux, bars, restaurant seront chauffés ou climatisé par un

système de climatisation réversible.

La ventilation de ces locaux s’effectuera par double flux, ainsi les calories de l’air vicié

prélevé viendront mettre en température l’air neuf entrant. La ventilation sera renforcée dans

les vestiaires, afin de limiter les problèmes d’odeurs et d’humidité émanant des équipements

de Hockey.

IX) GTC et anti-intrusion

Un équipement permettant la gestion centralisé du bâtiment sera mis en place, afin

de simplifier son exploitation, celui-ci permettra l’envoi d’alarme sur un ou plusieurs

téléphones mobile. Cet équipement sera équipé d’un système anti-intrusion

fonctionnant sur le même principe.

X) Option production d’énergie

Afin d’optimiser au maximum l’énergie et dans le but de diminuer les coûts

d’exploitation, la mise en place de panneaux photovoltaïque sur un pan de toiture

orienté au sud permettrait de ramener à zéro le coût de l’électricité en disposant

d’une surface de 400m!.

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XI) Estimatif de la construction de la Patinoire

Bâtiment Principal

Clos et couvert

Terrassement - Réseaux 4 200 m! 10 "/m! 42 000 "

Fondation - Gros Œuvre 4 500 m! 60 "/m! 270 000 "

Structure métallique - Charpente 5 450 m! 65 "/m! 354 250 "

Couverture - Isolation 4 200 m! 80 "/m! 336 000 "

Bardage - Menuiserie exterieure 2 450 m! 60 "/m! 147 000 "

Sous-Total Clos et couvert 1 149 250 !

Corps d'état secondaires

Menuiserie intérieure 1 600 m! 20 "/m! 32 000 "

Platrerie 1 500 m! 45 "/m! 67 500 "

Revêtements de sols et murs 5 450 m! 40 "/m! 218 000 "

Sous-Total Corps d'état secondaires 317 500 !

Corps d'état techniques

Electricité - CF / Cf 5 450 m! 25 "/m! 136 250 "

Chauffage Ventilation Climatisation 1 050 m! 60 "/m! 63 000 "

Plomberie - Sanitaire 800 m! 65 "/m! 52 000 "

Désemfumage - SSI - Anti-intrusion 4 200 m! 8 "/m! 31 500 "

Machinerie pour la Glace 1 800 m! 510 "/m! 918 000 "

Aménagement tour de piste 180 ml 620 "/ml 111 600 "

Surfaceuse électrique 1 u 80 000 "/u 80 000 "

Sous-Total Corps d'état techniques 1 392 350 !

2 859 100 !

Prix unitaire Total

Prix unitaire Total

Prix unitaire Total

Total Bâtiment Principal

Quantitatif

Quantitatif

Quantitatif

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Bâtiment Clubs

Clos et couvert

Terrassement - Réseaux 900 m! 10 "/m! 9 000 "

Fondation - Gros Œuvre 840 m! 60 "/m! 50 400 "

Structure métallique - Charpente 840 m! 65 "/m! 54 600 "

Couverture - Isolation 840 m! 80 "/m! 67 200 "

Bardage - Menuiserie exterieure 416 m! 60 "/m! 24 960 "

Sous-Total Clos et couvert 206 160 !

Corps d'état secondaires

Menuiserie intérieure 840 m! 20 "/m! 16 800 "

Platrerie 840 m! 45 "/m! 37 800 "

Revêtements de sols et murs 840 m! 40 "/m! 33 600 "

Sous-Total Corps d'état secondaires 88 200 !

Corps d'état techniques

Electricité - CF / Cf 840 m! 25 "/m! 21 000 "

Chauffage Ventilation Climatisation 840 m! 60 "/m! 50 400 "

Plomberie - Sanitaire 460 m! 65 "/m! 29 900 "

Sous-Total Corps d'état techniques 101 300 !

395 660 !

Option 1

Installation photovoltaïque 400 m! 750 "/m! 300 000 "

300 000 !

Bâtiment Clubs

Quantitatif Prix unitaire Total

Total Option 1

Prix unitaire Total

Prix unitaire Total

Prix unitaire Total

Total Bâtiment Clubs

Quantitatif

Quantitatif

Quantitatif

Bordeaux, juillet 2016