paperJam avril 2004

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Derniere edition du magazine avril 2004

Transcript of paperJam avril 2004

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édito

En couvertureLuxembourg et la nouvelle Europe;illustration de Thomas Brodahl (xtrapop)

EDITEUREditions Mike Koedinger S.A.Téléphone 29 66 18-1Fax 26 18 74 77E-mail [email protected] www.mikekoedinger.comBureaux 39 rue Anatole France, Luxembourg-BonnevoieCourrier BP 728, L-2017 Luxembourg

Directeur de la publicationMike Koedinger [email protected]

Administration Stephanie Simon [email protected] Ney [email protected]

REDACTIONTéléphone 29 66 18 – suivi par l’extensionFax 29 66 19E-mail [email protected] Web www.paperJam.lu

Comité de rédaction Eric Chenal (Blitz), Francis Gasparotto (tempo!), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Florence Reinson, Carlo Schneider (tailormade)

RédactionJean-Michel Gaudron (-48) [email protected] Reinson (-45) [email protected]

Collaborateurs rédactionnels Jérôme Bloch, Jacques Demarque,Tiago Farinha, Nourdine Idir.

Photographie Eric Chenal (Blitz), David Laurent (Blitz) www.blitz.lu

Illustration Thomas Brodahl (xtrapop) www.xtrapop.com

PUBLICITERégie pub exclusive tempo! SA Téléphone 29 66 18 – suivi par l’extensionFax 26 29 66 20E-mail [email protected] Web www.tempo.lu

Directeur associéAurelio Angius (-35) [email protected] commercialFrancis Gasparotto (-33) [email protected] Chargée de clientèle Ludivine Plessy (-37) [email protected]

PRODUCTIONDirecteur artistiqueGuido Kröger (xGraphix) www.xGraphix.lu Mise en pagexGraphix www.xGraphix.lu ImpressionVictor Buck www.victor-buck.com

DIFFUSIONpaperJam est diffusé à 20.000 exemplaires par édition.paperJam pour vos clients ou vos salariés? Francis Gasparotto (-33) [email protected]

Abonnements Par virement au compte BCEE IBAN LU87 00191655 8851 4000 des Editions Mike Koedinger SA. Standard: 10 numéros/an: 40€. 3 x 10 numéros/an: 80€. Tarifsinternationaux et formules grand volume sur simple demande.

Diffusion en kiosque Messageries Paul KrausDiffusion Michel Greco www.greco.lu

© Editions Mike Koedinger S.A.Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.

A partir de cette édition, un lec-teur sur cinq lira paperJam surun vol Luxair. C’est possible,bien entendu, grâce à un parte-nariat avec la compagnie natio-nale, mais aussi suite à l’aug-mentation du tirage, passé de6.000 à 20.000 exemplairesdepuis le lancement, en janvier,de la nouvelle formule.Dorénavant, donc, 20% desmagazines seront lus "in thesky", accompagnant les mana-gers en déplacement.

Augmenter le tirage du magazi-ne était une chose. Encore fal-lait-il, ensuite, le diffuser... et lefaire auprès du lectorat cible.Vous étiez nombreux à nous enavoir fait la remarque, au débutde l'année. Voici donc quelquesdétails sur notre réseau de dif-fusion mis en place fin 2003.

En tout premier lieu, près de10.000 décideurs reçoiventpaperJam dès le jour de sa pa-rution, par envoi personnalisé àleur bureau. Un fichier "directmailing" a été constitué durantle second semestre 2003 etcontinue d’être alimenté et misà jour quotidiennement. Qui estvisé? Décideurs économiques etpolitiques, cadres et indépen-dants des secteurs suivants:Place financière, commerce etservices, industrie, professionslibérales, ministères, institu-tions nationales, européennes etinternationales, administrationsgouvernementales et commu-nales. Ce mailing représente50% de notre diffusion.

L’autre moitié des magazines esten diffusion "libre". Explica-tions: un premier réseau ("fide-lity") diffuse paperJam auprèsd’institutions et grandes entre-prises qui désirent proposer lalecture du mensuel à leurséquipes. Veille concurrentielle,développement personnel: mieuxconnaître le marché, ses acteurs

et suivre l’évolution du mondedu travail et de ses pratiques.Un salarié (mieux) informé envaut deux.

Un second réseau ("discovery")s’adresse aux managers "out of office". PaperJam est ainsi dif-fusé dans des centres de forma-tion, hôtels d’affaires, clubs degolf, centres d’affaires, restau-rants d’affaires, ainsi que lorsde conférences, séminaires,salons et événements. On leretrouve également dans les200 kiosques des MessageriesPaul Kraus et, rappelons-le, surles vols réguliers de Luxair.

Outre la qualité même d’unmensuel – pertinence des ar-ticles, photographie et directionartistique réussies, fabrication

qualitative – c’est la force defrappe de sa diffusion qui est legarant de sa survie, de sonindépendance économique et deson indépendance tout court.

Quant à paperJam, en moins de70 heures à compter de la remi-se des fichiers prêts à l’impres-sion, 90% du tirage sont diffu-sés auprès des lecteurs grâce àl’efficacité des équipes de VictorBuck, de l’Entreprise des Posteset Télécommunications et deMichel Greco. Qu’ils en soientremerciés ici!

Bonne lecture.

Mike KoedingerEditeur et membre du comité de rédaction

PAPERJAM

"Bienvenue à bord du vol Luxair"

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en couverture06 | Luxembourg et la nouvelle EuropeL'Europe passe à 25. Au Luxembourg, bon nombre de relations commerciales avec les futurs Etats membres sontdéjà établies. Témoignages.

actualitéENTREPRISES 14 | saint-paul garde la foi En graves difficultés financières, le groupe saint-paul s'est engagédans une étonnante cure de jouvence qui détonne avec son habituelle image austère.

16 | ATP-Lux: l'aérogare fait sa promotion

18 | Une nouvelle identité pour les FILLes Foires s'apprêtent à vivre une seconde naissance avecl'adoption d'un nouveau nom et une précieuse garantiefinancière accordé par l'Etat.

20 | Fondation de l’Architecture et del’Ingénierie Quand l'architecture s'ouvre au monde.

22 | BCE à la conquête de l'Europe enhaute définition Plus de 100 heures de post-production auront été nécessaires à Broadcasting CenterEurope pour réaliser le dernier spot de LaLuxembourgeoise.

24 | Software AG L’intégration comme clé du succès.

25 | Premium Food Label Bizart se reconnaîtdésormais aussi au goût.

LUXEMBOURG26 | Elections 2004: un autre regardLes politiciens et politiciennes qui se présentent aux élections sont avant tout des hommes et des femmes.Visite guidée de l'autre côté du miroir.

27 | Jean-Claude Juncker: "Je n'ai aucuneambition de redevenir libre"

28 | Lydie Polfer: "Je n'ai jamais envisagé la politique sous l'aspect utopique ou idéologique"

30 | Jean Asselborn: "Se prendre au sérieux, mais pas trop non plus!"

31 | François Bausch: "A mes débuts, j'étaisengagé de façon plus émotionnelle"

32 | Gast Giberyen: "J'ai toujours été un peu révolutionnaire"

34 | Mélanie Noesen: "Aider les gens à ouvrirles yeux"

financePLACE FINANCIERE74 | "Etre plus européens que lesautres" Voilà une des voies de salut pour Luxembourget sa place financière, selon le ministre du Trésor et duBudget Luc Frieden.

75 | Etika: Comment mettre son argent au service del'homme ?

Série: les institutions de la Place76 | L'ACA en toute sérénité L'Association desCompagnies d'Assurance aborde calmement les mutationsà venir de la place financière luxembourgeoise.

MON ARGENT78 | "Des relations construites dans letemps" Les conseillers indépendants doivent se démar-quer par la qualité de leurs relations avec les clients, surle long terme. Témoignage de Jean-Michel Willemaers (LeFoyer Patrimonium & Associés).

ressources humaines80 | Who's who: départs et arrivées dans les entreprises luxembourgeoises.

85 | Sondage monster.lu / paperJam L’image / l’ambiance de votre société correspond-elle àl’idée que vous vous en êtes faite lors de votre entretiend’embauche?

86 | Agenda des formations

international communities88 | Luxembourg\US annual tax updateIncreased pressure on US tax evasion

loisirs90 | Le matériel du golfeur 92 | Dresscode: éternelle cravate94 | Plaisir du Palais, Resto News, La Recette96 | Le club paperJam invité par… La Brasserie-Restaurant Hôtel Français

36 | ILR Une portabilité mobile en deux étapes?

38 | La présidence de l'UE: un défi àrelever En prévision de la présidence en 2005, l'Etatluxembourgeois a recruté près de 200 personnes.

40 | BTP "De 800 à 1.000 emplois sont menacés àl'horizon 2005"

42 | Un Comité national pour la promo-tion de l'esprit d'entreprise Le gouvernementa pris conscience que 30 à 40% des entreprises existantespourraient disparaître d'ici 10 ans si rien n'était fait.

44 | David contre Goliath Alors que Tango TVcherche un repreneur et développe, dans le même temps,ses programmes, RTL lance un deuxième canal.

46 | FLF Prendre la balle au bond.

48 | The profit of Truth Retour sur la conférencedonnée par Boz Temple-Morris le 19 février à Luxembourg.

GRANDE-REGION 52 | Perspectives 2020 pour la GrandeRégion Recul attendu de la population de 2%.

outilsIT & TELCOS54 | Les logiciels de comptabilité et de salaires

54 | L'actualité des produits

COMMUNICATION58 | Nouvelles campagnes

59 | Business Web Directory

dossierOUTSOURCING60 | Externalisation et stratégie Confier unepartie de ses activités à un prestataire extérieur demeureune démarche cruciale que les entreprises doivent manieravec précaution.

62 | L'externalisation en pratique Il n'y apas que l'IT dans la vie… Témoignages d'expériences d'externalisation réussies, en matière de flotte automobile,de relation client et de gestion technique.

70 | Guide pratique

14 60 06ACTUALITE: saint-paul garde la foi

DOSSIER: Outsourcing

EN COUVERTURE:Luxembourg et la nouvelle Europe

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LE 1ER MAI PROCHAIN,l'Union européenne franchiraun nouveau et grand pasdans sa construction, avecl'entrée en son sein de dixnouveaux pays. L'Europe des15 ne sera alors plus qu'unsouvenir: place à l'Europe des25, forte de 455 millionsd'âmes (dont 75 millionsapportées par les nouveauxentrants), en attendant, sansdoute à l'horizon 2007,l'Europe des 27.

En un seul mouvement,l'Union va donc accueillirplus de pays qu'elle ne l'a faitdepuis sa constitution en1952, autour des six payspionniers que furent l'Alle-magne de l'Ouest, la Bel-gique, la France, l'Italie, leLuxembourg et les Pays-Bas,fondateurs de la Commu-nauté européenne du charbonet de l'acier (CECA). Bien-venue, cette année, à Chypre,à l'Estonie, la Hongrie, laLettonie, la Lituanie, Malte, laPologne, la Républiquetchèque, la Slovaquie et laSlovénie.

décembre 1996, a été revenduecinq ans plus tard au groupeITI, en raison d'un manque derentabilité et d'une couverturegéographique insuffisante àpartir de l'émetteur exploitépar le groupe sur place.

"Le pays demeure un grandmarché, mais pas encore assezouvert", note Jean-Charles DeKeyser, Executive VicePresident Benelux, EasternEurope & Radio, RTL Group."S'implanter, se retirer, celafait partie du business. Peut-être l'entrée du pays au sein del'Union ouvrira-t-elle de nou-velles opportunités. Cela bougebeaucoup, les lois changent,les gouvernements changent,des privatisations ont lieu, …Quand nous y étions, en tantqu'investisseur étranger, on nepouvait pas posséder plus de33 % du capital. Désormais,on peut aller jusqu'à 49%,comme en Hongrie , et bientôtpeut-être même jusqu’à100%".

Du côté de la Hongrie, juste-ment, l'implantation est unsuccès. La chaîne RTL Klub,

qui émet depuis 1997, occupeaujourd'hui une position depointe devant TV2 et leschaînes publiques. Le chiffred'affaires pour 2004 devraitatteindre 100 millions d'eurosnet. La chaîne emploie 230personnes dans le pays, maiselle fait vivre en tout, directe-ment ou indirectement, 500personnes.

Sa part de marché en primetime varie entre 35 et 40%,selon les mois, sur la cible 18-49 ans. "On est 10 pointsdevant TV2 avec un program-me complet regroupant infos,magazines, variétés, émissionpour enfants, sports ou encoresoap quotidien produit surplace, en langue hongroise",explique M. De Keyser.

La décision de prendre piedsur les rives du Danube a sur-tout tenu de l'opportunité:"Des licences d'exploitation sesont libérées et le fait de s'ap-peler RTL et d'appartenir à ungroupe européen a évidemmentjoué en notre faveur pour enobtenir une, d'autant plus quele pays était déjà en phase de

Dans les faits, évidemment,les échanges commerciaux etdiplomatiques avec ces dixnouveaux membres ne débu-teront pas en ce premier maiet les autorités du Luxem-bourg n'ont pas attendu cetteéchéance pour poser leursjalons vers cette Europeorientale qui s'ouvre définiti-vement à l'occident.

RTL Group:l’info libéraliséeen Hongrie

D'un point de vue écono-mique, les sociétés luxembour-geoises ayant déjà une activitécommerciale établie dans unde ces marchés ne manquentpas. A tout "Seigneur", touthonneur, avec RTL Group, lea-der européen de l'audiovisuel,l'ouverture vers l'Est date de lafin des années 1990, avecdeux marchés cibles: laPologne et la Hongrie, pour untaux de réussite de… 50%.

En Pologne, en effet, lachaîne RTL7, lancée en

en couverture LA NOUVELLE EUROPE

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L'Europe passe à 25. Au Luxembourg, bon nombre de relations commerciales avec les futurs Etats membressont déjà établies. Témoignages.

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LA NOUVELLE EUROPE en couverture

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normalisation en vue d'inté-grer l'Union européenne".

Au yeux de M. De Keyser,RTL Group a d'ailleurs joué unrôle majeur dans l'européani-sation de la Hongrie. "On alibéralisé l'information quijusque là était seulement diffu-sée par les chaînes publiques.Exactement comme en Europede l'Ouest 10 ans auparavant".

Déjà implanté dans les prin-cipaux pays occidentaux, RTLGroup lorgne, tout naturelle-ment, depuis Luxembourg,vers cette Europe de l'est enplein mouvement. Premièreréalisation concrète: le lance-ment d'une nouvelle chaîne enCroatie, en avril, un pays pro-bablement candidat a l'adhé-sion à l'Union en 2007.

Euroscript: 9 langues supplémentaires...

De son côté, euroscript,société spécialisée dans les tra-vaux de traduction et de trai-tement de documents présentele profil idéal pour une expan-sion de ses activités vers cesnouveaux Etats membres, por-teurs de nouvelles languesintégrées dans le concert euro-péen.

Depuis sa création en 1987,la société a rapidement perçula formidable opportunité queconstituait un développementde ses activités vers l'Europede l'Est. "On a commencé àtravailler sur ce dossier bienavant que l'on connaisse lesdates de l'élargissement.Quand tout a commencé à sedécanter, on a alors approfon-di le processus", se rappelleCarlos De Sousa, Contractmanager chez euroscript.

C'est en Pologne, en 2000,que la société a établi son pre-mier bureau dans la partieorientale de l'Europe. D'abordà Varsovie, avant de migrerensuite à Cracovie, où seraassurée la production, dans leslangues de l’élargissement, duJournal Officiel de l’Unioneuropéenne série "S", c'est-à-dire le supplément reprenantl'ensemble des appels d'offreslancés par l'Union. Cela repré-

zèle de la part des douaniers,notamment occidentaux. Lorsd'un récent voyage d'affaires,on m'a même demandé de pré-senter mon passeport à masortie d’avion à Francfort, sousle seul prétexte que j'arrivaisdirectement de Lettonie",s'étonne encore M. De Sousa.

Accumalux: 1/3 dela production enRépublique tchèque

Pour Accumalux S.A., unedes rares sociétés mondialesspécialisées dans le moulagepar injection de matières ther-moplastiques d'accessoiresautomobiles (notamment des

bacs et couvercles pour accu-mulateurs et batteries), dont lesiège se trouve au Luxem-bourg, c'est en Républiquetchèque qu'elle a choisi d'éta-blir, en 1997, sa propre filiale,après un premier rachat d'unesociété locale.

Dans la ville de MladàBoleslav, Accumalux MB s.r.o.dispose d'un site de productionétabli à quelques centaines demètres de la principale usineultra-moderne de VW-Skoda,qui emploie quelque 20.000personnes.

"Nous avons toujours vouluconquérir les marchés de l'est",explique Charles-Louis Acker-mann, président d'Accumalux,qui souhaitait évidemment serapprocher de ses clients. "Le

sente environ un millier dedocuments établis chaque jour,en onze langues et bientôt envingt. Une soixantaine de per-sonnes sont employées àCracovie.

La société a ensuite élargises activités en Hongrie (àBudapest) et en Lettonie (àRiga), ces deux sites devantemployer, chacun, une trentai-ne de personnes. "Les bureauxsont déjà en place, le recrute-ment est presque terminé et lesinfrastructures techniques sonten phase de test", explique M.De Sousa.

euroscript, qui vient dedécrocher un nouveau contratauprès de l'Office des Publi-cations portant sur la produc-tion du Journal Officiel "L"(Législation) à compter du 1er

mai est, évidemment, toujoursà l'affût des appels d'offresdans cette région de l'Europe,en dépit des obstacles. "Ilserait faux de dire qu'il estfacile de s'établir dans cespays. Nous avons par exemplerencontré des difficultés inat-tendues pour obtenir des per-mis de travail pour les étran-gers. On a l'impression quetout le monde se referme unpeu sur soi avant la grandeouverture sur l'Europe",constate M. De Sousa.

Idéalement, euroscript sou-haiterait évidemment pouvoirdisposer d'un bureau danschacune des capitales des nou-veaux Etats membres. "Maisce n'est pas évident à concréti-ser et surtout ça reste cher!Avec nos trois antennes, ondispose déjà d'une belle cou-verture de ces marchés, estimeM. De Sousa. L'élargissementreprésente pour nous, concrè-tement, une belle opportunitéde business. Outre nos contratspour le compte de l'Office desPublications, on peut évidem-ment développer de nouveauxmarchés. Il n'y a évidemmentrien de mieux que d'être surplace".

En 2003, euroscript a publiéplus de 220.000 documents, en11 langues. Pour la seule inté-gration dans l'Union de laPologne, le surplus annuel dedocuments à produire, cettefois en vingt langues, est esti-mé entre 14.000 et 15.000

unités. "On s'attache à trouverdes compétences locales pourles différents pays. Pour le casparticulier de Malte, où lalangue maltaise est désormaisla deuxième langue officielleavec l'anglais, on va sous-trai-ter à une société locale, car ilest presque impossible de trou-ver des personnes disponibles",explique M. De Sousa.

Reste que l'entrée dansl'Union représentera quelquesavantages pratiques non négli-geables. "Lorsque nous devonsenvoyer des logiciels dans cespays, il peut arriver qu'ils res-tent bloqués une semaine endouane. On devrait évidem-ment gagner en fluidité, mêmesi, pour l'heure, on assiste plu-tôt à une sorte de regain de

en couverture LA NOUVELLE EUROPE

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Carlos de Sousa (euroscript): "On a l'impression que tout le monde se referme un peu sur soi-mêmeavant la grande ouverture sur l'Europe".

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Tchéquie a été relativementrapide. "C'est assez complexe,car on a dû obtenir pas moinsde 25 autorisations différentes,mais les délais sont très courts.En deux ou trois mois, on estfixé sur les décisions". Quantaux charges sociales plutôtélevées, elles sont largementcompensées par des niveauxde salaire entre cinq et six foisinférieurs à ce qui se pratiqueau Luxembourg. Un ouvrierpeut prétendre à gagner entre200 et 300 euros brut parmois; un chef de productionentre 500 et 600 euros brutspar mois.

"L'entrée du pays dansl'Union ne va rien changerpour Accumalux MB, estimeM. Ackermann. Nos soucis res-

teront les mêmes, comme, parexemple, la recrudescence despéages routiers, qui vont ren-chérir le coût des transports.Ces mesures vont fragiliserdavantage l'Europe de l'Ouest.D'une manière globale, dansles années à venir, le déséqui-libre industriel risque fort des'accentuer en faveur del'Europe de l'Est. On peutmême s'interroger sur l'avenirde l'industrie en Europe del'Ouest".

Nerea: direction la Bulgarie

A l'horizon 2007, au mieux,l'Union européenne devraitaccueillir de nouveaux Etats

sous-fournisseurs. On est forcéde suivre!"

La recherche de maind'oeuvre, sur place, n'est pasévidente à tous les niveaux. Sielle ne semble pas poser deproblèmes en ce qui concerneles techniciens ("Ils sont mêmed'un excellent niveau, carhabitués depuis toujours àrésoudre eux-mêmes les pro-blèmes"), il n'en va pas demême pour les comptables, lesingénieurs (la spécialisation enplasturgie n'est pas encore trèsrépandue en Europe de l’Est) etencore moins pour les com-merciaux ("Ils n'ont pas l'ha-bitude des pratiques commer-ciales occidentales").

Administrativement, l'im-plantation d'une société en

principal souci que nousavons, c'est que nous transpor-tons de l'air lorsque nouslivrons nos articles volumineuxde moulages. Il fallait doncréduire au maximum ces frais-là. Et puis nous estimions àjuste titre qu'en s'établissantauprès des telles usines, ellesdeviendraient tôt ou tardclientes".

Si la production a commen-cé "petitement", elle s'est rapi-dement développée, avec untaux d'occupation de 100% etune croissance annuelle àdeux chiffres. Aux deux hallsde production actuellementactifs viendra s'ajouter un troi-sième, début 2005. "Nous pro-duisons 10,5 millions de batte-ries par an, dont environ untiers sur notre site tchèque",précise M. Ackermann.

Le groupe emploie 150 per-sonnes, dont un tiers à MladàBoleslav. Près de 10 millionsd'euros ont déjà été investisdans cette usine et 3 millionssupplémentaires vont êtreinjectés pour la mise en placedu troisième hall de produc-tion. "L'opportunité de l'inté-gration de l'Union européennen'est venue que dans uneseconde étape, dans notre pro-cessus de développement. Nousétions d'abord convaincus qu'ily aurait des facilités à traver-ser les frontières internes à cespays-là. Il est plus facile etplus rapide de livrer enPologne à partir de la Tchéquieque du Luxembourg. On a clai-rement pu développer des mar-chés que nous n'aurionsjamais pu atteindre à partir duLuxembourg".

La Pologne, la Hongrie, laRoumanie, la Lituanie, laRussie et prochainement laBulgarie sont, ainsi, autant depays aujourd'hui servis parAccumalux grâce à ce posteavancé tchèque. De quoi réflé-chir à l'ouverture d'un autresite dans un autre pays? "Il estdifficile de se prononcer défini-tivement, car le marché de labatterie est très dépendant del'industrie automobile. Lamigration a commencé del'Europe de l'Ouest versl'Europe de l'Est. Actuel-lement, elle se prolonge plutôtvers l'Asie. Nous sommes des

en couverture LA NOUVELLE EUROPE

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GROS PLAN

Les nouveaux Etatsmembres de l’UECHYPRE (CY)Superficie 9.251 km2

Population 759.100Monnaie Livre chypriote

(1 € = 0,59 CYP)Chef de l'Etat Tassos PapadopoulosPIB par habitant 14.550 €Taux de chômage 3,3%Taux de croissance 2%Taux d'inflation 2,8%Déficit/PIB -3,5%

ESTONIE (EST)Superficie 45.227 km2

Population 1.366.959Monnaie Couronne estonienne

(1 € = 15,6 EEK)Chef de l'Etat Arnold RuutelPIB par habitant 4.940 €Taux de chômage 10,3%Taux de croissance 5,6%Taux d'inflation 3,6%Excédent/PIB 1,3%

HONGRIE (H)Superficie 93.029 km2

Population 10.174.853Monnaie Forint (1 € = 262 HUF)Chef de l'Etat Ferenc MadlPIB par habitant 6.520 €Taux de chômage 5,8%Taux de croissance 3,3%Taux d'inflation 5,3%Déficit/PIB -9,1%

LETTONIE (LV)Superficie 64.589 km2

Population 2.345.768Monnaie Lats letton

(1 € = 0,67 LVL)Chef de l'Etat Vaira Vike-FreibergaPIB par habitant 3.720 €Taux de chômage 12,3%Taux de croissance 6,1%Taux d'inflation 1,9%Déficit/PIB -2,5%

LITUANIE (LT)Superficie 65.300 km2

Population 3.475.586Monnaie Litas (1 € = 3,45 LTL)Chef de l'Etat Rolandas PaksasPIB par habitant 4.260 €Taux de chômage 16,9%Taux de croissance 5,9%Taux d'inflation 0,3%Déficit/PIB -1,8%

MALTE (M)Superficie 316 km2

Population 394.641Monnaie Lire maltaise

(1 € = 0,43 MTL)Chef de l'Etat Guido De MarcoPIB par habitant 10.610 €Taux de chômage 6,9%Taux de croissance 3%Taux d'inflation 2,2%Déficit/PIB -6,1%

Charles-Louis Ackermann (Accumalux): "On a clairementpu développer des marchés que nous n'aurions jamaispu atteindre à partir du Luxembourg".

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toutes ces longues années oùrien n'était possible, là-bas,on assiste à un mouvementinverse où tout semble permis.Résultat, une personne quivous dit oui un jour peut trèsbien vous tourner le dos le len-demain", note M. De laPuente.

La perspective de l'entréede la Bulgarie au sein del'Union ne changera fonda-mentalement pas grand choseaux relations commercialesdéjà existantes. Sauf encas dereport de l'adhésion, planifiée,pour l'heure, en 2007."D'autres pays qui devraient

faire leur entrée à cette date-là ne seront peut-être pasprêts. Le risque existe quel'Union décide alors de retar-der le processus pour tout lemonde. Ce serait alors uncoup psychologique très rudeporté au pays", craint M. Dela Puente.

D'ici là, l'Europe des 25aura déjà trois années d'exis-tence et eu l'occasion de faireses premières preuves. Lesmodèles à suivre, ou à ne passuivre, seront alors mieuxétablis... ■ Jean-Michel Gaudron(avec Florence Reinson)

membres venus de l'Est. LaRoumanie, mais surtout laBulgarie ou la Croatie, sontcandidats à l'élargissement.

La Bulgarie, c'est là où lasociété informatique Nerea,basée à Windhof et spécialiséedans la consultance en front-office et back-office et l’instal-lation, la maintenance et lesupport de réseaux informa-tiques, a créé une filiale il y abientôt deux ans. A l'originede ce choix: des contacts déjàexistants établis par Dario dela Puente, consultant informa-tique espagnol, un des troisactionnaires fondateurs de lasociété.

"Dans le cadre de nos pro-jets, la partie développement,c'est-à-dire l'adaptation d'unprogramme existant aux spéci-ficités du client, représenteentre 30% et 40% du travailtotal. C'est une activité trèscoûteuse en Europe de l'Ouest,explique M. De la Puente.L'actuelle génération de tra-vailleurs bulgares, formée dansun système socialiste, disposed'un certain savoir-faire. Eninformatique, il y a vraimentdes personnes extrêmementqualifiées, à un coût imbat-table".

Direction, donc, la Bulgarie,où la main d'œuvre est nette-ment moins chère, pour unniveau de compétences élevé.Dans une seconde étape, il estprévu que le groupe Nerea (quia également des bureaux àLiège et à Bruxelles) centralise,à Sofia, toute la gestion élec-tronique du courrier. Avec,évidemment, l'intention dedévelopper de nouveaux mar-chés sur place et dans les payslimitrophes.

Sur place, le type de sociétéle plus couramment constituéest l'OOD (l'équivalent de laSàrl), qui ne nécessite que2.200 euros de capital, à libé-rer intégralement, mais qu'ilest possible de récupérer, encash, par un simple jeu d'écri-ture, ce qui permet de n'immo-biliser la somme que quelquesjours seulement. "Lorsqu'onest une société étrangère, il estrecommandé d'avoir de bonsrelais sur place, car certainesprocédures, notamment auprèsdes banques, sont encore très

bureaucratiques, constate M.De la Puente, qui rappelleaussi qu'il est, pour l'heure,impossible à un investisseurétranger, d'acheter un terrainen Bulgarie. "Le tourisme et lesecteur de la construction sonten pleine explosion. Depuisseptembre, les prix des terrainsont augmenté de 25% à 35%.Pour l'heure, les Bulgaresachètent les terrains. Ils ouvri-ront leur marché plus tard..."

Si les compétences, enmatière informatique, sem-blent être au rendez-vous, ladifficulté consiste à trouver dupersonnel fiable. "Après

en couverture LA NOUVELLE EUROPE

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POLOGNE (PL)Superficie 312.685 km2

Population 38.632.453Monnaie Zloty

(1 € = 4,8 PLN)Chef de l'Etat Aleksander

KwasniewskiPIB par habitant 5.230 €Taux de chômage 20%Taux de croissance 1,3%Taux d'inflation 1,9%Déficit/PIB -4,2%

REPUBLIQUE TCHEQUE (CZ)Superficie 78.860 km2

Population 10.269.726Monnaie Couronne tchèque

(1 € = 32,8 CZK)Chef de l'Etat Vaclav KlausPIB par habitant 7.210 €Taux de chômage 7,3%Taux de croissance 2%Taux d'inflation 1,4%Déficit/PIB -6,5%

SLOVAQUIE (SK)Superficie 49.035 km2

Population 5.379.455Monnaie Couronne slovaque

(1 € = 40,4 SKK)Chef de l'Etat Rudolf SchusterPIB par habitant 4.730 €Taux de chômage 18,5%Taux de croissance 4,4%Taux d'inflation 3,3%Déficit/PIB -7,7%

SLOVENIE (SLO)Superficie 20.273 km2

Population 1.994.026Monnaie Tolar

(1 € = 237,5 SIT)Chef de l'Etat Janez DrnovsekPIB par habitant 11.670 €Taux de chômage 6%Taux de croissance 3%Taux d'inflation 7,5%Déficit/PIB -1,8%

Données comparatives équivalentes pour le Luxembourg:LUXEMBOURG (L)Superficie 2.586 km2

Population 444.050PIB par habitant 48.820 €Taux de chômage 2,4%Taux de croissance 0,4%Taux d'inflation 2,1%Excédent/PIB 2,6%

Sources: Présidence italienne du Conseil de l'Union européenne; Eurostat (2002); finance.yahoo.com

Dario De La Puente (Nerea): "En Bulgarie, il y a vraiment des personnes extrêmement qualifiéesen informatique, à un coût imbattable".

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"Dès le 7 avril, j'ai réuni lacinquantaine de cadres diri-geants du groupe pour leurexposer la situation financière,en toute transparence, et iden-tifier tout ce qu'il y aurait àentreprendre pour redresser labarre. C'était une premièredans la maison" Tout commefut inédite la conférence depresse organisée fin novembre2003 pour présenter les troisgrands piliers du plan derestructuration envisagé."Notre objectif est de retrouverune entreprise saine dans tousses secteurs d'activité, avecune rentabilité appropriée, lea-der dans ses marchés clés etqui permette aux actionnairesde toucher une récompense deleur mise, ce qui n'est plus lecas depuis pas mal d'années.Le tout dans un encadrementrespectant les valeurs hu-maines qui sont les nôtres",résume M. Ruppert.

Une trentaine de projetsmajeurs ont ainsi été identi-fiés, mis en œuvre au fur et àmesure, avec le souci premierde ne pas provoquer de séismesocial. "Je n'étais pas en mesu-re de le certifier il y a quelquesmois, mais aujourd'hui, je lepeux: aucun emploi n'a étéremis en cause en tant que telet aucun plan social n'a été misen œuvre", tient-il à préciser.De 955 personnes fin 2002, leseffectifs du groupe ont déjà étéramenés à 830 personnes et

Berger spécialisé dans lesmédias: Charles Ruppert, 62ans, arrivé en octobre 2002 auchevet du grand malade,venant tout droit des hautessphères de la Finance. Ancienprésident de l'ABBL, présidentde l'European Bank AcademyLuxembourg, mais aussimembre du Conseil d'Etatdepuis 1988, il avait quittéquelques mois plus tôt sesfonctions d'administrateur-directeur à la KBL. "J'ai hor-reur des banquiers reconvertiset j'avais d'autres projets envue, reconnaît-il. Mais jeconnais la maison depuis bienlongtemps (il est égalementmembre du Conseil d'Ad-ministration depuis 1987,NDLR) et j'ai estimé que cettetâche était primordiale, exis-tentielle pour le groupe et suf-fisamment passionnante"

D'abord nommé vice-prési-dent du conseil d'administra-tion et président du comitéexécutif de saint-paul, il accé-da, ensuite, le 4 avril 2003, auxfonctions d'administrateur dé-légué et le 1er août 2003 àcelles de directeur général,Paul Zimmer occupant ces der-nières fonctions depuis 1995.Une succession en deux temps,M. Zimmer ayant d'abord étéen congé maladie, avant de seretirer définitivement quatremois plus tard, sans être jamaisrevenu aux affaires à saint-paul...

prochaine campagne électora-le, tout comme ce fut le cas en1999.

Et pourtant... Avec plus de 5millions d'euros de pertesenregistrées au 31 décembre2002, faisant suite aux 4,5 mil-lions recensés fin 2001; avecdes fonds propres tombés à21,5 millions d'euros (contre30 millions en 1997) et, paral-lèlement, un endettement pres-que doublé à 61,5 millions en2002, le groupe saint-paul afrôlé le grave accident indus-triel. En cause, principalement:les conséquences d'un pro-gramme d'investissements de100 millions d'euros initié dansles années 90, en vue demoderniser et d'accroître leséquipements de production etd'élargir le périmètre de conso-lidation du groupe (agence decommunication, librairies, im-primeries), lourdement plombépar le ralentissement écono-mique du début des années2000.

Les revenus, certes, se sontaffichés en hausse, mais lescharges ont grimpé encore plusvite, jusqu'à un point de non-retour, qui a justifié la décisionde se lancer dans un profond etinédit exercice d'introspectiondoublé d'une totale remise encause.

A la tête de ce programme"saint-paul 2006", tel qu'il l'alui-même défini avec le con-sultant allemand Roland

LES CLICHÉS ET LES PRÉ-jugés ont souvent la vie dure.Et cela est d'autant plus vrailorsqu'on occupe une positiondominante comme peut l'êtrecelle du groupe saint-pauldans le paysage médiatiqueluxembourgeois(*), au travers,en particulier, du LuxemburgerWort, quotidien national quidiffuse près de 80.000 exem-plaires, dont plus de 70.000 parvoie d'abonnement (sourceCIM, 2002), affichant ainsi untaux de pénétration proche de50% (mais qui était de plus de60% il y a dix ans).

Ce journal, plus que cent-cinquantenaire – fondé en1848, fait figure de vitrine d'ungroupe mastodonte que l'onpensait à l'abri de tout souciexistentiel si ce n'est, peut-être, celui de chercher à sedéfaire de son image d'organede communication de l'Eglise(l'Archevêché du Luxembourgen était actionnaire à 100%jusqu'à la récente augmenta-tion de capital) et, par exten-sion, du parti chrétien social,au pouvoir depuis 1945(exception faite de la période1974-1979 où, bien que dispo-sant du plus grand nombre desièges, le CSV ne prit pas partà la coalition DP-LSAP).

Cela n'empêche pas toute-fois le CSV de faire appel à uneagence média communicationhors du groupe saint-paul (enl'occurrence imédia) pour sa

devraient approcher les 700unités à l'horizon 2006, par leseul biais de la mise en œuvrede mesures telles que lesdéparts volontaires, en pen-sion, ou prépension, le tempspartiel, l'interruption de carriè-re, l'aide à la création d'entre-prise ou encore la mobilité ausein des différentes structuresdu groupe.

Deux "équipes" particulièresont été constituées: une équipe"réserve", avec des employésayant un profil intéressant,mais pour lesquels aucuneplace n'est, pour l'heure, dis-ponible et une équipe "em-plois", une sorte de vivier danslequel saint-paul peut puiserau gré de ses besoins ponc-tuels. "Certains cas ont étéplus délicats que d'autres ànégocier et j'ai tenu à interve-nir en personne avec cesemployés-là. Je n'ai certaine-ment pas le monopole dumanagement, de l'intelligenceet du savoir, mais les employésn'ont pas non plus le monopo-le de la conscience sociale",prévient Charles Ruppert, qui ade quoi se montrer satisfait del'adhésion manifeste de sonpersonnel. A titre d'exemple,ils sont 94% à avoir acceptéque le traditionnel paiementen juin d'une prime de 35% dusalaire de décembre, établi parla convention collective etassimilé à une "participationaux bénéfices", soit repoussé

actualité ENTREPRISES

14 paperJam avril 2004

En graves difficultés financières, le groupe saint-pauls'est engagé dans une étonnante cure de jouvence qui détonne avec son habituelle image austère.

saint-paulgarde la foi

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jusqu'au moment où le groupeaura retrouvé un niveau derentabilité de 2,5 millionsd'euros (et au plus tard en2009).

Pour concerner et sensibili-ser davantage les salariés àl'ampleur du projet, l'Arche-vêché a par ailleurs consenti àleur ouvrir le capital social dugroupe, par le biais de la miseà disposition d'actions privilé-giées, mais sans droit de vote.Quelque 20% des employés dugroupe – et pas seulement descadres – ont répondu présents,permettant, ensemble avecd'autres institutions et sociétésproches du groupe, à saint-paul de réaliser une augmenta-tion de son capital souscrit,passant de 26 à 32 millionsd'euros. Devant le succès ren-contré, une nouvelle offrepourrait être lancée d'ici à lafin de l'année.

S'y ajoutent des initiatives àcaractère social, visant à amé-liorer les conditions de travail.Un accent particulier est missur un programme étendu deformations, tant en matière degestion d'hommes que dans lesdomaines à expertise tech-nique.

Dans les faits, quelques-unsparmi la trentaine de projetsque regroupe le plan "saint-paul 2006" ont déjà été mis enœuvre, comme par exemple lafusion des différentes agencesde communication existantesau sein d'une entité uniqueconstituée avec Advantage(voir aussi notre édition demars, page 46), l'intégrationdes activités "Annonces" ausein de la régie saint-paul ouencore la restructuration desactivités d'imprimerie, avec letransfert des activités del'Imprimerie du Nord vers lesite de Gasperich, et de librai-rie.

De nombreuses autres ac-tions sont programmées, allantdu développement d'un nou-veau concept pour la radioDNR jusqu'à la réforme dusystème actuel de portage desjournaux vers les abonnés, enpassant par la mise en œuvrede synergies au niveau des dif-férentes rédactions du groupeou encore une refonte totale del'aménagement des espaces detravail du site central deGasperich. Une réflexion defond est également en coursquant au contenu même duLuxemburger Wort et de La

comptes, "avec un petit zéronoir pour saint-paul luxem-bourg s.a.. et un petit zérorouge pour le groupe".

Verdict courant avril, lorsde la présentation des résul-tats qui, autre grande premiè-re, seront également commu-niqués au grand public. ■Jean-Michel Gaudron

(*) Le groupe saint-paul, outrele Luxemburger Wort et la Voix duLuxembourg, c'est aussi, notam-ment, l'hebdomadaire Contacto,les magazines Télécran et Auto-Moto, la radio DNR, l'agenceAdvantage Communication, leséditions saint-paul, l'imprimeriesaint-paul...

Voix du Luxembourg, afin deles rendre plus attractifs et d'enaméliorer la visibilité.

"J'assume entièrement laréalisation de ce plan derestructuration. Si ça marche,ce sera normal et si çaéchoue, ce sera ma faute",prévient M. Ruppert. Maiscontrairement à un secteur

comme la sidérurgie dans lesannées 70 à 80, nous pou-vons nous appuyer sur unestratégie gagnante et des pro-duits qui disposent déjà d'unetrès bonne gestion, comme leWort ou Télécran. J'aiconfiance en l'avenir." Et deprévoir, déjà pour 2003, unretour à l'équilibre des

ENTREPRISES actualité

paperJam avril 2004 15

Charles Ruppert: “Si ce plan de restructuration marche,ce sera normal et si ça échoue, ce sera ma faute”.

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actualité ENTREPRISES

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AUDIOLUX Retour aux bénéfices en 2003(20/02) Après les fortes corrections de valeurs réalisées en 2002,qui avaient mené à une perte de 16,86 millions d'euros en find'exercice, Audiolux a renoué avec les bénéfices, enregistrant unprofit de 22,97 millions en 2003. De quoi redonner un peu debaume au cœur aux actionnaires, qui toucheront un dividende de1,52 euro net, en hausse de 5,6% par rapport à l'exercice précé-dent. L'action, elle, avait regagné près de 30% au cours de l'année.www.audiolux.lu

BOFFERDING Un nouveau hall de soutirages en cours(17/02) Dans un contexte général baissier pour le secteur brassi-cole (production en recul de 1,75%), la Brasserie nationaleBofferding a affiché, en 2003, un bénéfice net avant impôts enhausse de 8,4 % à 4,23 millions d'euros et augmenté sa produc-tion de 1.185 hectolitres. Avec 750 millions d'euros de chiffre d'af-faires, Bofferding détient 43,05% de parts de marché au

Luxembourg. En vue d'assurersa pérennité, la constructiond'un nouveau hall de soutira-ge a commencé en mars (findes travaux prévue en find'année), pour un investisse-ment de 10 millions d'euros.www.bofferding.lu

ARCELORL'emploi menacé àu Luxembourg(19/02) Si les résultats 2003 présentés par le groupe Arcelor sontpour le moins positifs (résultat net consolidé, part du Groupe, de257 millions d’euros, endettement financier net réduit de plus de1,5 milliard d’euros), la situation àu Luxembourg est plus préoccu-pante: -9,7% pour le chiffre d'affaires et -97,5% pour le résultatopérationnel. Les 200 employés de Circuit Foil, par exemple, dontles commandes ont reculé de 50%, voient leur avenir assombri,tout comme ceux des sites TrefilArbed de Bettembourg et deBissen. En 2003, Arcelor, premier employeur du pays, a déjà réduitses effectifs de près de 200 unités. www.arcelor.lu

MONSTER Quatre nouveaux portailsthématiques pour l’emploi (12/02) Monster.lu, le premier site luxembourgeois de recrute-ment, vient de lancer 4 portails thématiques spécialement liés à lafinance, à l’informatique, à l’intérim et aux bureaux de recrute-ment. "Bien que le site reste un portail généraliste pour l’emploi,nous voulons offrir une valeur ajoutée intéressante aux candidatset aux employeurs en leur offrant un espace thématique lié à leursecteur d’activité", explique Marc Neuen, Administrateur Déléguéde Monster.lu. Cette démarche devrait être prochainement éten-due à d'autres secteurs d'activité comme l'industrie ou la santé. finance.monster.lu; it.monster.lu; interim.monster.lu; recru-tement.monster.lu

DANS QUELQUES SE-maines, l’aéroport du Findelva vivre la première étapeconcrète de son grand lifting,avec l’ouverture – enfin ! –de son terminal "petits por-teurs", qui proposera sixportes d’embarquement et dedébarquement supplémen-taires. De quoi soulager l’ac-tuelle aérogare principale,saturée avec ses 1,6 millionsde passagers (dont 70% declients "business"), en atten-dant que les travaux deconstruction du tout nou-veau terminal principals’achèvent à l’horizon 2007.

En 2003, un bon nombred’appels d’offres ont été éta-blis par la Société del’Aéroport de LuxembourgS.A. – lux-Airport – quiassure le développement, lamise en valeur et l’exploita-tion de l’aéroport. C’est le casdu volet "commercialisationdes espaces publicitaires",qui incombait, jusqu’alors, àla compagnie nationaleLuxair.

Depuis cette année, c’estune toute nouvelle société,ATP-Lux, constituée pourl’occasion, qui est en chargede ce dossier. Il ne s’agit paspour autant d’une start-upinexpérimentée, puisqu’elles’appuie sur les structures dela société belge Air TerminalPublicity S.A., forte de 38années d’expérience de régiepublicitaire à l’aéroportnational de Bruxelles-Zaventem (la société a aussidans son portefeuille l’aéro-port de Charleroi). ATP estégalement membre associé du"Airport Council Internatio-nal" et de "Airport MediaAssocia-tion", qui regroupe13 aéroports européens et

propose un réseau à formatunique "euro-business".

"L’audience captive quereprésentent les passagers, lesdifférents moments d’attenteet le choix judicieux desemplacements publicitairesfont de l’aéroport un médiaqui peut garantir un impactfort sur une longue durée",explique Christian Jeanty, ledirecteur de ATP-Lux. Si lessupports traditionnels (cais-sons lumineux, panneauxd’affichage) sont évidemmentde rigueur, la publicité aéro-portuaire doit également s’ou-vrir vers d’autres voies,comme des prestations pro-motionnelles ponctuelles(podium, totem...).

"L’aéroport est un site devie, principalement ciblé‘business’ à Luxembourg, enopposition aux sites de vie‘consummer’ que sont lescentres commerciaux. Lessupports de communicationqui y sont déploiés consti-tuent des éléments de rappelnotoires dans un momentactif du professionnel et

du consommateur”, indiqueM. Jeanty.

Actuellement, les contratsde la quarantaine d’annon-ceurs déjà présents à l’aéro-port sont en phase de renou-vellement, à des conditionsfinancières adaptées au profildu paysage médiatiqueluxembourgeois, mais égale-ment calculés en fonction destarifs pratiqués dans d’autresaéroports européens du mêmecalibre. "On a, par exemple,des tarifs semblables à ceuxde l’aéroport de Montpellier,bien que la cible, là-bas, soittotalement différente, carplus touristique", indiqueM. Jeanty.

La concession d’ATP-Luxcourt jusqu’en 2012. D’ici là,l’aéroport de Luxembourgcompte bien s’être débarrassédéfinitivement de son imaged’aéroport "africain", qui luicolle un peu à la peau depuis2000 lors des premières décla-rations de Christian Heinz-mann, quelques mois après saprise de fonctions à la tête deLuxair... ■ J.-M. G.

ATP-LUX

L’aérogare fait sa promotion

Voilà à quoi pourrait ressembler le futur terminal “petits porteurs”,prévu d’être inaguré en mai.Ph

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actualité ENTREPRISES

18 paperJam avril 2004

LA SOCIÉTÉ DES FOIRESInternationales de Luxem-bourg (FIL) s'apprête à chan-ger de nom et d'identitévisuelle. Cependant, le secretsera bien gardé jusqu'au 30mars prochain. Même si ceschangements suivent de peul'adoption, le 13 février, par legouvernement d'un projet deloi accordant la garantie del'Etat ainsi que son soutien àun plan de redressementfinancier en faveur des FIL,Jean-Michel Collignon, direc-teur de la société; assure quecette décision est antérieure àl'adoption du projet de loi. "Ils'agit d'un élément visible dela stratégie générale adoptéepar le conseil d'administra-tion en juillet dernier, lors del'approbation du businessplan établi pour redresser lasociété", explique le directeur.Le changement de nom se jus-tifie car "le métier des FIL vabien plus loin que les foires"et le logo "contient l'abrévia-tion FIL" et n'est donc logi-quement plus de mise.

Forte de sa nouvelle identi-té et du plan de redressementvoté par le gouvernement, la

moment il n'a été prévu quel'Etat luxembourgeois devienneactionnaire des FIL, préciseM. Collignon. L'Etat prend lecontrôle de la SIPEL maiscette opération n'a aucunimpact sur le statut du per-sonnel de la Société desFoires".

Concrètement, la banqueING et Arcelor feraient doncleur entrée dans le tour detable des Foires, mais la pro-cédure devrait prendre plu-sieurs mois avant d'être fina-lisée. Rappelons qu'actuelle-ment, le capital de 234.000euros des FIL est détenu à61,5 % par les Chambres pro-fessionnelles, à 30,8 % par lesbanques et à 7,7 % par laVille de Luxembourg.

Les recettes relatives à lavente des parts privées de laSIPEL se chiffreraient à quel-que 3 millions d'euros: c'estce montant qui, en principe,doit être réinjecté dans lecapital de la Société desFoires. "Il faudra voir com-ment vont réagir les action-naires. Le projet de loi n'estencore qu'un projet qui doitsuivre la voie des instances.

Nous allons mettre ce temps àprofit pour prendre des con-tacts", explique le directeurdes FIL.

5 millions de dettes cumulées

Par ailleurs, l'Etat prendraen charge une partie desdettes bancaires de la SIPEL,de manière à ce qu'elle puisseréduire le montant du loyerqu'elle réclame aux FIL quin'a pas les moyens de le payer.Aujourd'hui, ce loyer s'élève àla somme de 1,2 million d'eu-ros par an, qui devrait fondre,suite à la mise en œuvre duplan de redressement, à300.000 euros par an. "Leloyer le plus élevé que nousayons pu rencontrer pour unparc des expositions, à super-ficie comparable (10 ha),atteint le quart de notre loyeractuel", note M. Collignon.Cette autre opération coûteraquelque 5,8 millions d'euros àl'Etat, qui seront échelonnéssur les exercices budgétairesde 2005 à 2008.

Grâce à l'augmentation decapital, la dette des FIL devrait

Société des Foires met toutesles chances de son côté pourassurer sa pérennité. "Sanscette décision, tôt ou tard, lasurvie des FIL était mise enjeu", affirme son directeur. Legouvernement a ainsi affichésa volonté de sortir de l'im-passe et lui seul semblait àmême de débloquer la situa-tion. Une décision que beau-coup apprécieront en cettepériode préélectorale. "Le pro-jet de loi reprend les idéesfortes du business plan adop-té l'été dernier, mais deman-dait, à un moment donné, ungeste fort d'un des acteursconcernés. Chacun attendaitl'autre. Nous souhaitons quele reste suive désormais rapi-dement", commente M. Col-lignon.

Changement d'actionnariat

Le projet de loi prévoit larestructuration des voletsfinancier et commercial desFIL. Pour ce faire, une aug-mentation du capital social dela Société des Foires estprévu. A cette fin, l'Etat se

propose de racheter les partsdétenues par les actionnairesprivés – essentiellement desbanques et Arcelor –, ainsique par la BCEE et la Ville deLuxembourg dans le capitalde la Société Immobilière duParc des Expositions deLuxembourg (SIPEL), proprié-taire des bâtiments qu'exploi-tent les FIL. La cession estprévue à la condition que cesactionnaires réinvestissent leproduit de cette vente dans lecapital des FIL. "Nous nousemployons à obtenir l'adhé-sion de toutes les parties surce point délicat", tempère M.Collignon. Le coût de cetteopération, à supporter par lebudget 2004 de l'Etat, s'élèveà 4,18 millions d'euros.

Actuellement, l'actionnariatde la société immobilièreappartient pour deux tiers aufonds d'urbanisation etd'aménagement du Kirchberget à l'Etat et, pour le tiers res-tant, aux actionnaires privés."Le tour de table sera proba-blement modifié. Aujourd'hui,nous ne savons pas encoreavec précision comment ilsera constitué. Mais, à aucun

Une nouvelle identité pour les FILLes Foires s'apprêtent à vivre une seconde naissance avec l'adoption d'un nouveau nom et une précieuse garantie financière accordée par l'Etat.

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être épongée. "La situationfinancière consolidée des FILne s'est pas améliorée parrapport au bilan 2002. Lesdettes cumulées ont augmentémais, sur le plan opérationnel,nous avons stabilisé le patient.Nous anticipons, sur l'exercice2003, une perte légère", assu-re Jean-Michel Collignon. Cesdettes cumulées avoisinent les5 millions d'euros.

La réduction du loyer per-mettra de réduire le déséqui-libre structurel, l'Etat récla-mant une situation financièreclaire et une gestion saine.Jean-Michel Collignon tient àpréciser que le loyer perçu parles FIL pour l'occupation dedeux halls (quelque 10.000m2) par le Centre de Con-férences Kiem– environ 1,2million d'euro par an –ne faitque compenser le manque àgagner sur l'espace cédé àl'Etat. "Certains ont pu croirequ'avec ce loyer, le plan deredressement deviendrait super-flu, il n'en est malheureusementrien".

Le volet commercial duplan de redressement prévupar le projet de loi, envisagepour sa part une réorientationdes activités des FIL. L'accentest mis sur une nouvelle stra-tégie commerciale qui reposesur l’extension de l’activitéfoires et salons spécialisés. "Cedont l'Etat veut s'assurer, c'estque l'activité des FIL ne va passe réduire à peau de chagrin.Il entend que les FIL restent auservice de l'économie luxem-bourgeoise et des consomma-teurs (c'est l'argument qui jus-tifie la participation de l'Etatdans ce plan de redressement,NDLR) et ce sera notre souciégalement".

Deux nouveauxsalons par an

La Société des Foires inter-nationales s'est fixé commebut d'amener deux nouvellesmanifestations chaque année,durant les trois prochainesannées. "Nous avons un cer-tain nombre de projets dansnos cartons mais nous nepourrons les mettre en œuvre

Jean-Michel Collignon : "Sans la décision du gouvernement, tôt ou tard, la survie des FIL était mise en jeu".

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qu'une fois le plan financiermis en place. J'espère quepour fin 2004, toutes lesopérations d'achat - cessiond'actions seront terminées",indique M. Collignon, con-scient que chaque nouveausalon est une source derisque supplémentaire.

"Le facteur risque est sur-tout vrai pour le secteur B2Boù la rentabilité n'apparaîtqu'au bout de plusieurs édi-tions", explique-t-il. Le sec-teur des nouvelles technolo-gies évoluant à un rythmeeffréné, les FIL sont obligéesde repenser chaque édition(tous les deux ans) du SalonBureautec. Pourtant, "LaBureautec a encore de l'ave-nir, mais nous allons devoirrevoir son positionnementpour 2005", assure le direc-teur.

Au programme des nou-veautés, il est d'ores et déjàprévu, pour novembre pro-chain, un Salon du Prestigeet de l'Art de vivre, qui n'enest qu'au stade des prépara-tifs. Par ailleurs, début 2005,un nouveau salon, Life2:salon santé et mieux vivre,qui a fait ses preuves enBelgique, s'installera aux FIL.Organisé en collaborationavec la société belge Artexis,ce salon regroupera les thé-matiques de l'alimentation,du médical, de la beauté, dela thalasso, de l'habitat natu-rel, et du sport dans desespaces différenciés. Quant àl'idée du nouveau salonImmo 2004, qui s'est tenudébut mars, elle datait déjàde début 2003.

Toutes ces nouvelles mani-festations auront bien lieusur le site du Kirchberg. Eneffet, en dépit d'un parkingdepuis longtemps trop exigu,aucun déménagement n'est àl'ordre du jour. "Les FIL nesont pas en mesure, dans lescirconstances actuelles, dedécider d'un déménagement.Il ne pourrait en être questionque s'il y avait un consensusentre les actionnaires, lesautorités politiques et lesexposants", insiste Jean-Michel Collignon. ■Florence Reinson

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actualité ENTREPRISES

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ENTREPRISE DES P&T LuxGSM s'associe avecVodafone... (16/02) C'est un joli coup que celui réalisé par l'Entreprise des P&T,qui a conclu un accord de réseaux avec l'opérateur internationalVodafone, fort de quelque 130 millions de clients mobiles dans lemonde. Ainsi, les abonnés Vodafone – et autres réseaux associés –de passage à Luxembourg conserveront l'accès aux servicesmobiles internationaux auxquels ils sont habitués. De leur côté, lesclients LuxGSM en voyage à l'étranger bénéficieront des avan-tages des services de roaming international de Vodafone.www.ept.lu; www.vodafone.com

ENTREPRISE DES P&T ... et revoit le haut débit à la baisse(01/03) Les P&T ont franchi un pas en procédant à une réductionsensible de leurs tarifs en matière de haut-débit. L'abonnementmensuel le moins cher (Junior 256 kb/s down et 128 kb/s up) passeà 35,5 euros (-7,9%) et le plus cher (Express 1024 kb/s down et192 kb/s up) passe sous les 100 euros à 98,5 euros (-19%). De plus,la bande passante upstream de LuxDSL/Start a été doublée, pas-sant de 64kbit/s à 128kbit/s. La baisse des tarifs concerne également les prix des packagesd'équipements ADSL et va jusqu'à 26% de réduction (195 eurospour une installation, par les P&T d'un package avec modem USB). www.ept.lu

SHERATON LUXEMBOURG AEROGOLF HÔTEL148 chambres new-look(01/03) Suite à une importante consultation menée auprès desclients de 13 hôtels de la chaîne en Europe, le SheratonLuxembourg Aerogolf Hotel a entièrement relooké sa façade et ses148 chambres. Nouveau design et meilleure fonctionnalité ontguidé ces travaux. "75% des clients viennent chez nous pouraffaires et séjournent en moyenne pendant 1,34 nuit. Nous avonsdonc pris soin à ce que le nouveau design réponde à leurs besoins",explique la directrice, Sissi Nobel. Résultat: une combinaison destyle moderne et de confort ainsi qu’un équipement "business" com-

plet pour les 68 chambressupérieures. Coût total de laréfection, par chambre: 18.000euros, comprenant le nouveaucâblage, la peinture, lesmeubles, la décoration et larénovation de la salle de bains.www.sheraton.com/luxemourg;www.sheraton.lu

CEGECOML'Internet sans fil au Findel (13/02) L'opérateur Cegecom établira, au printemps, un accèsInternet sans fil (WLAN) au Findel. Le système prévoit la couver-ture de la nouvelle aérogare "petits porteurs", l’aérogare existanteainsi que les nouveaux bâtiments en construction de l’aéroport duLuxembourg. Cegecom avait déjà proposé un service similaire dès2001, avec un premier hotspot établi aux Foires Internationales.On attend encore de connaître les détails sur la date de lancement,les services, les prix, la modalité de connexion et les paiements.www.cegecom.lu

OFFRIR UN FORUM D’ÉCHAN-ges d'informations, d’idées et d’ex-périences à tous ceux qui peu-vent jouer un rôle dans le déve-loppement de l'architecture con-temporaine au Luxembourg: telest l’objectif du président de laFondation de l’Architecture et del’Ingénierie, Bodhan Paczwoski,pour l’année 2004.

Ceci prend une importanceparticulière au moment où seprésente une nouvelle généra-tion d'architectes luxembour-geoises, avec bonnes qualitésprofessionnelles et artistiques."C’est un phénomène nouveau.La compréhension et la partici-pation des gens qui ont maté-riellement la responsabilité detransformer l’architecture enréalité devront suivre. Une desfonctions de la Fondation serad’élargir le sens architectural àl’ensemble du bâtiment – archi-tectes, constructeurs, promo-teurs et agents financiers –parce qu’il faut avoir consciencede la qualité de la constructionet du rapport avec l’environne-ment", explique le président dela Fondation.

D'ici à la fin de l'année, laFondation organisera neuf con-férences, dont certaines tenuespar des architectes de notoriétéinternationale, comme PeterWilson, lauréat du concoursré-cent pour la BibliothèqueNa-tionale. Il y aura égalementdes conférences d'artistes,comme celle de l'Américain VitoAcconci, soutenue par la GalerieHécey. La Fondation sera aussiresponsable pour la présentationluxembourgeoise à la Biennaled’Architecture de Venise, sur lethème des "Métamorphoses",sous la direction du commissaireFrançois Valentiny.

La capacité de prendre enmain tous ces projets est uneconséquence directe du soutienfinancier de différents parte-naires (notamment la Banque duLuxembourg, l’Ordre des Archi-tectes, le ministère de laCulture), qui a permis la profes-sionnalisation des structures de

la fondation. Mais pour BodhanPaczwoski, le secret du succès etl’impact de ses activités , aujour-d’hui, se basent sur la collégiali-té de la gestion au niveau ducomité de direction, qui permetde suivre l’actualité, de débattreet de prendre des décisions encommun.

L’importance d’une telle fon-dation se justifie aussi par lerôle paradoxal que Luxem-bourg joue dans le contexteeuropéen. D'un côté, c'est unepetite agglomération sur unpetit territoire et, de l'autre,c'est une capitale siège desInstitutions européennes. Ceciexplique la concentration desconstructions d'une enverguredisproportionnée par rapport àla taille du pays. On peut mêmecroire, dans un futur pas silointain, que la constructiondes bâtiments de haute qualitéet de signatures importantes

pourra attirer une sorte de tou-risme architectural.

Mais pour que l’architectureluxembourgeoise puisse gagnerencore plus d’importance, ilserait nécessaire de créer uneUniversité d’Architecture. "Celaconstituerait un atout, d'autantplus qu’elle ne serait pas uneuniversité seulement pour lesLuxembourgeois, plaide M.Paczowski. Quelques-uns disentque nous sommes peu nombreuxet que nous pouvons étudierdans un autre pays européen.Mais souvent les professionnelsne reviennent pas. Je pense quele Luxembourg a des moyenspour créer une Université d’ar-chitecture de niveau internatio-nal avec des étudiants et desprofesseurs venant de France, deBelgique, d’Allemagne et deSuisse, comme c'est déjà le casavec le public de nos conférenceset expositions". ■ T. F.

FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGÉNIERIE

Quand l'architectures'ouvre au monde

Bodhan Paczwoski: "Le Luxembourg ades moyens pour créer une Universitéd’architecture de niveau international".

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actualité ENTREPRISES

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DEPUIS UNE SEMAINE,les cinéphiles fréquentant lessalles luxembourgeoises etles téléspectateurs de RTLTélé Lëtzebuerg ont pudécouvrir, avec surprise, lenouveau spot publicitaire del'assureur La Luxembour-geoise. Elaboré comme lesprécédents par BCE, Broad-casting Center Europe, cenouveau spot a été réaliséavec des techniques de pro-duction innovatrices etencore jamais utilisées auLuxembourg: la haute défi-nition (HD).

"On voulait adapter unedéfinition, une qualité, unetechnique de cinéma et sur-tout les maintenir d’un boutà l’autre de la chaîne de pro-duction. Pour cela, il fallaittravailler avec des moyenssupplémentaires", expliqueM. Wery. "L'avenir de lavidéo, c'est la haute défini-tion et pas seulement pourles spots publicitaires",insiste-t-il.

Cependant, la productiondu spot n'a pas été réalisée deA à Z en HD. Le tournage aété réalisé en caméra 35 mm,au château de Hollenfels et enstudio, sur "blue box", ce quipermet d'y incruster desdécors. Le film a ensuite étéscanné et numérisé, grâce àune machine appelée téléciné-ma Spirit; de manière à enfaire des fichiers informa-tiques en 2K (2.000 lignes).Les images, une fois numéri-sées, ont été stockées sur undisque dur, branché directe-ment à un "discreet flame"permettant de réaliser le mon-tage, les retouches d'images(corrections colorimétriques)et les effets spéciaux.

Le fichier data final futalors transféré directementsur pellicule à l’aide d’unéquipement appelé Solitaire 3.La partie audio, à savoir lamusique, mais aussi les brui-tages, fut quant à elle traitéeséparément. Le mixage finalainsi que le développement dufilm ont été réalisés àBruxelles.

Cette avancée technolo-gique et qualitative représen-te un investissement non

négligeable mais néanmoinsindispensable pour unesociété de production à voca-tion européenne. Il fautcompter 300.000 euros mini-mum pour un Flame et 1,5millions d'euros pour unSpirit.

BCE compte bien mettre àprofit ce matériel performantpour d'autres réalisations queles productions internes."Comme notre nom l'indique,nous sommes prestataire inter-national", souligne XavierThillen, responsable du dépar-tement Production. "Nousréalisons de nombreuses post-productions pour les chaînesde RTL Group, c'est ce quinous permet d'acquérir un telmatériel, mais nous entendonsbien élargir notre portefeuillede clientèle. Ceci dit, il n'y apas non plus 200 clients dansle pays qui soient prêts àdébourser 100.000 euros pourun spot publicitaire".

"Une telle plate-forme depost-production HD représen-te un point fort pour dévelop-per nos services de traitementde masters de films venant degrands distributeurs interna-tionaux, et notamment améri-cains", précise pour sa partEric Anselin, responsablesales & marketing.

Il aura fallu plus de 100heures de travail de post-pro-duction à l'équipe de BCEpour peaufiner sa version deHarry Pätter – réalisée parAndy Bausch – laquelle luiservira désormais de carte devisite auprès de clients inter-nationaux potentiels. ■

Florence Reinson.

Après Indiana Jones, BenHur, Danse avec les loups ouencore Lara Croft, c'est autour du célèbre magicienHarry Potter d'être pastiché."L'intérêt du spot c'est,comme pour les précédents, deréaliser une parodie d'unthème cinématographique cé-lèbre. Mais grâce à cette tech-nologie, on s'approche encoreplus du projet que l'on imite",explique Didier Wery,Directeur de Production.

C'est le résultat sur grandécran qui a poussé BCE àchanger de technologie. "Vis-

à-vis des concurrents, quandon voyait le résultat au ciné-ma d'une publicité Rosportpar exemple – tourné en filmpar une société belge – parrapport à notre spot pour LaLuxembourgeoise, tourné endigibéta, (correspondant à larésolution du format télé), onvoyait nettement la différencede qualité d'image", expliquele producteur. Restait àconvaincre le client dans lamesure où la qualité a unprix: une production en HDcoûte environ 1,7 fois pluscher qu'en qualité digibéta.

Plus de 100 heures de post-production auront été nécessaires à Broadcasting Center Europe pour réaliser le dernier spot de La Luxembourgeoise.

BCEà la conquête de l'Europe en haute définition

Il aura fallu 21 personnes pour réaliser ce spot, dont les célèbres acteurs luxembourgeois

Fernand Fox (Harry Pätter) et Marc Olinger (Severus Snape).

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actualité LUXEMBOURG

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CENTRE DE MEDIATION Trois dossiers sur quatreaboutissent à un accord (01/03) En 2003, le Centre de Médiation du Barreau de Luxembourga eu à traiter 109 dossiers. Le taux d'acceptation du processus demédiation a été de 65% et le taux d'accord à l'issue du processus aété de 75%. Par la suite, 100% des protocoles d'accord ont étéspontanément exécutés par les deux parties. Un tiers des dossierstraités concernait des litiges pour des montants compris entre15.000 et 150.000 euros et 27% pour des montants jusqu'à 1 mil-lion d'euros. A noter que dans 12% des cas, l'enjeu n'était pasd'ordre financier. www.cmbl.lu

CODEX PRODUCTIONS De nouveaux projecteursasservis haut de gamme (27/02) Spécialisée dans la location d'équipement techniqueévénementiel, Codex Productions dispose désormais de 40 nou-veaux projecteurs asservis de type MAC250 Entour, la nouvelleréférence reconnue dans la catégorie des lyres à 250W. C'est un

équipement spécialementconçu pour des applicationsen tournée, installations surstand de foire et en studio.Ces projecteurs ont été utili-sés en premier lieu sur leplateau de Planet RTL.www.codex.lu

COACHING4UPour les cadres surmenés (03/03) L'amélioration de la performance et l’efficacité indivi-duelles des cadres surmenés: tel est le credo de la sociétéCoaching4u, créée dans le but de favoriser le rythme d’apprentis-sage chez les cadres surmenés, ceux peinant à prendre du recul etconsidérer les aspects plus stratégiques de leur entreprise. Lescours individuels, confidentiels et flexibles sont prestés sur basedes normes éthiques prônées par l’ICF et s'appuient sur l'expérien-ce d'un réseau de partenaires commerciaux mûrs et expérimentés,dont bon nombre jouit de qualifications de niveau MBA récentes.

SECUREX Le Management Social àu Luxembourg (04/03) Securex, le leader belge en matière de Management Social(1.300 collaborateurs en Europe et un chiffre d'affaires de 170millions d'euros), arrive à Luxembourg. Spécialisée dans les ser-vices légaux, extralégaux et consultance en ressources humaines,la société est dirigée, àu Luxembourg, par Vincent Cools, un anciende KPMG et Robert Walters, où il avait créé l’entité d’InterimManagement. www.securex.lu

APRÈS TROIS ANS DANS LErouge, avec une chute de 30%de ses revenus, Software AG, laseule entreprise de technologiesd’information européenne dansle top 10 mondial, vise, pour2004, une hausse de ses profitsde 20%. La vente croisée (crossselling) de produits et servicesaux clients est la pièce fonda-mentale de cette nouvelle stra-tégie. Karl-Heinz Streibich, pré-sident du conseil d’administra-tion de l’entreprise affirme que2004 sera l’année de la réorga-nisation et du réalignement quipermettra le retour aux chiffrespositifs.

En 2004, la stratégie seraaxée sur les marchés des "Entre-prise Transactions Systems" etsur "XMLBusiness Integra-tions", avec sa plate-forme debase de données Tamino. "Lesentreprises ont des systèmesmodernisés, mais il manquel’intégration horizontale, lebusiness corporate integration.C’est le marché que l'on souhai-te conquérir avec notre techno-logie XML", explique Karl-Heinz Streibich.

Actuellement, 20% desclients de Software AG ont desplates-formes d’intégrationXML, ce que signifie que les80% restants sont disponiblespour de tels projets de cross-selling. Et avec 3.500 clients,cette situation représente unimpact immense sur le chiffred’affaires. L’entreprise veutaussi augmenter son "share ofwallet" qui représente aujour-d’hui 1% du total des budgetsdes technologies d’information.

"Il y a trois forces dans lemarché d’aujourd'hui. Pre-mièrement, les clients ontmodernisé leurs départements,mais il manque l’intégrationhorizontale et l'accès aux don-nées en temps réel. Deuxième-ment, ils veulent protéger leursinformations et ils ne sont paspréparés à recommencer avecun nouveau système. Et enfin,ils ont investi beaucoup et veu-lent maintenant réaliser l’auto-

matisation de leur données etavoir des résultats", explique leprésident du conseil d’adminis-tration.

Software AG compte égale-ment un nouveau directeur pourle Luxembourg et la Belgique,Thomas Zanzinger, qui espèreune bonne performance de sasociété dans les deux pays, sur-tout auprès des institutionseuropéennes et sur les marchésd’entreprises spécialisées en sys-tèmes financiers. "Je crois qu'ily a beaucoup d'interconnexionsdans le marché luxembourgeois.Tout le monde se connaît etéchange ses expériences. Donc,si on ne travaille pas bien main-tenant, on aura beaucoup dedifficultés pour récupérer àl’avenir", explique-t-il.

Mais le Luxembourg consti-tue une petite partie des activi-tés mondiales de l’entreprise.Avec presque 80% des ses

clients hors de l’Europe,Software AG a réalisé l’annéedernière un chiffre d’affaires de422 millions d’euros. Maismême avec des activités mon-diales, Karl-Heinz Streibichaffirme que c’est en Europe queSoftware AG veut conquérir saposition principale. "Noussommes Européens et notrehéritage nous permet de faire lagestion et l’intégration deslangues et des cultures mieuxqu’une entreprise américaine.Nous voulons également vendrenos produits et services auxÉtats- Unis, mais nous voulonsaussi avoir une plate-formeforte d’où nous élargir. Si entant qu'entreprise européenne,nous ne sommes pas forts enEurope, pourquoi réussirions-nous aux Etats-Unis? L’Europeest notre quartier général",assure-t-il. ■ T. F.

SOFTWARE AG

L’intégration comme clé du succès

Thomas Zanzinger: "Il y a beaucoupd'interconnexions dans le marchéluxembourgeois".

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PLUS QU’UNE AGENCE DEcommunication, Bizart "se veutambassadeur du bon goût",explique Raoul Thill, son direc-teur. Pour le prouver, elle vientde lancer une sélection dequatre pralines au gingembre, àl'abricot, à la figue et aux noixde cajou, ainsi qu'une eau-de-vie parfumée à la framboise. Cesdeux produits de luxe sont com-mercialisés sous la marque"Bizart Premium Food Label".

"Le lancement d'une marqueimplique toutes les disciplinesde la communication: le déve-loppement de la marque, l'étudede marché, la stratégie de vente,la promotion,...", indique M. Thill.L'agence de communicationvoulait tenter l'expérience afinde voir comment un label peutsignifier quelque chose pour legrand public.

Ce n'est pourtant pas vrai-ment le "grand public" qui estvisé par ces produits haut degamme, actuellement en venteuniquement au Catclub et àl'agence Bizart – et dans unfutur plus ou moins procheauprès de certains restaurateurset traiteurs – au prix de 19,50euros la boîte de 8 pralines (150gr.) et 29 euros la bouteille deschnapps.

Toutefois, Bizart compte bientoucher également les entre-prises qui commanderaient cesproduits pour les offrir encadeau de fin d'année, parexemple. D'ailleurs, l'agence decommunication avait déjà réali-sé une première tentative lorsdes fêtes de fin d'année 2002."Le chocolat et le schnapps sontdeux produits émotionnels. Enplus de rester dans le visuel,propre à la publicité, on estdésormais palpable grâce augoût", souligne M. Thill.

Produits en exclusivité pourBizart, ces chocolats sont le fruitd'un jeune maître chocolatierbruxellois, Laurent Gerbaud(licencié en histoire médiévale àl'ULB), à la créativité influencée

par un récent séjour en Asie.L'eau de vie, elle, est élaboréeau Grand-Duché par la distille-rie Gaston Dahm, à Herborn."L'idée est de développer unréseau, avec des producteurs auLuxembourg et au Benelux, etd'élargir la gamme, tout en res-tant dans l'alimentaire. On vad'abord voir comment fonction-ne la marque", tempère, pru-dent, le directeur de Bizart.

Comme dans tout businessplan, les prévisions en terme devente ont dû être chiffrées,cependant Raoul Thill ne veutpas se prononcer sur la ques-tion. "Il s'agit d'un premiercontact avec le grand public",insiste-t-il. Une des principalesraisons de ce projet qui germedepuis deux ans consiste à"associer le nom Premium FoodLabel avec l'entreprise de com-

munication", poursuit-il. "AuLuxembourg, il n'existe quequelques marques. On veutprouver que même dans la com-munication, même dans desvolumes modérés, il y a moyend'être rentable". Sans compterque le lancement de ces pro-duits peut être considéré commeune campagne de publicité pourBizart.

En fonction du succès ren-contré, l'agence envisage –outre d'élargir sa gamme et d’enfaire un label luxembourgeois –d'étendre sa commercialisationdans la Grande Région.Cependant, Raoul Thill rassure :"Notre core business, c'est évi-demment la communication. Lebut, c'est de greffer autre chosedessus". Une manière de sedémarquer de la concurrence. ■F.R.

PREMIUM FOOD LABEL

Bizart se reconnaîtdésormais aussi au goût

Raoul Thill : "L'idée est de développerun réseau avec des producteurs au Luxembourg et au Benelux, et d'élargir la gamme."

TELENET SOLUTIONSAmbitions "corporate" pour le Luxembourg (17/02) Telenet Solutions, c'est le nouveau nom de CodenetLuxembourg, après le rachat, fin 2003, de l'opérateur belgeCodenet par le groupe flamand Telenet. "L'offre de services seraclairement enrichie par la somme des deux portefeuilles d'activi-tés", précise Alain Allard, fondateur de Codenet, il y a dix ans, etnouveau General Manager de Telenet Solutions. A Luxembourg, oùla société compte une centaine de clients corporate, le chiffred'affaires annuel devrait tourner autour de 1,7 million d'euros, ali-menté à 75% par la partie "données". La société est par ailleurs laseule, avec les P&T et Cegecom, à disposer d'un commutateurpublic. www.telenetsolutions.be

SOURCES ROSPORT Un verre relooké (02/03) Pour accompagner sa gamme Rosport et Rosport Blue,Sources Rosport a imaginé un nouveau verre à la silhouette origi-nale et élégante. Conçu, à l'origine, en collaboration avec l’agen-ce binsfeld communication, leproduit a été développé etréalisé par ARC International,l’une des maisons leader surle marché du verre, avec undesign signé Pascal Leclerc.www.rosport.com

ÄERT SEKRETARIAT Le Mystery Shopping en oeuvre(24/02) A son tour, Äert Sekretariat, bureau comptable spécialisédans tous les travaux de secrétariat et d’assistance pour indépen-dants et PME, vient de lancer un service de contrôle de qualité deservices: Mystery Shopping. Le but est d’analyser les situationsdans les situations de contact avec les clients pour rendre trans-parents les forces et faiblesses du point de vue du client, en four-nissant des informations importantes, objectives et fiables de pre-mière main, grâce auxquelles les entreprises et leur personnel peu-vent évoluer vers la qualité totale.

SES GLOBAL9% dans OrbComm(24/02) Les termes de l'accord n'ont pas été révélés, mais l'opéra-teur satellite SES Global n'en a pas moins acquis une participationde 9% dans le capital de OrbComm, fournisseur de services inter-nationaux de transmission de données par satellite basé aux Etats-Unis, qui s'adresse à des clients commerciaux, militaires et indus-triels. L'investissement de SES Global s'inscrit dans une augmenta-tion de capital d'un montant de 26 millions de dollars, à laquelleont également participé les Allemands de OHB Technology, ainsique plusieurs investisseurs financiers. www.ses-global.com;www.orbcomm.comPh

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LE 13 JUIN PROCHAIN, LESélecteurs trancheront. Desdestins politiques se noue-ront, d'autres se dénouerontet le pays s'engagera pour lescinq prochaines années surune nouvelle (?) voie.

On retrouvera certainsvisages, on en découvrirad'autres et c'est à peine si onaura le temps de se rendrecompte que d'autres, encore,disparaîtront du paysage.

Mais derrière tous lesenjeux, qu'ils soient natio-naux ou internationaux,inhérents à cette échéanceélectorale, se trouveront tou-jours des hommes et desfemmes, qui ont choisi de lesporter.

C'est sous cet aspect fon-cièrement humain que paper-Jam a décidé, ce mois-ci, des'intéresser aux prochainesélections législatives de cettefin de printemps.

Nous avons donc interrogéles têtes de liste des princi-paux partis politiques luxem-bourgeois (ainsi qu’une repré-sentante de Déi Lénk), afin delever un coin du voile surleurs personnalités: les aspira-tions de Jean-Claude Juncker,entré au gouvernement en1982 et premier ministredepuis 1995; les courtes éva-sions de Lydie Polfer pour seressourcer au quotidien lorsde son long mandat à la mai-rie de Luxembourg, la passion

de Jean Asselborn pour lacourse cycliste ou celle deFrançois Bausch pour lacourse de fond, les endroits etlectures préférés de GastGibéryen, les rêves et ambi-tions de la benjamineMélanie Moesen...

Ne cherchez pas, dans lespages qui suivent, de quel-conques programmes poli-tiques, slogans ou autresdéclarations de campagne.Vous n'y trouverez quequelques réflexions person-nelles, parfois intimes, quioffriront un regard forcémentdifférent sur l'univers de lapolitique luxembourgeois. ■

Jean-Michel Gaudron

actualité LUXEMBOURG

26 paperJam avril 2004

Elections2004: un autreregardLes politiciens et politiciennes qui se présentent aux élections sont avant tout des hommes et des femmes. Visite guidée de l'autre côté du miroir

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LUXEMBOURG actualité

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Quand et comment êtes-vousarrivé en politique?

"Je ne m'en souviens plus!Je ne crois pas qu'on entre enpolitique comme on entre enreligion. La politique ressembleà une corde faite de 1.000ficelles qu'on n'arrive plus àdénouer.

Quelles étaient néanmoins lesmotivations qui vous ontamené à vous engager surcette voie?

A la base, il y a desréflexions sur les hommes etles choses, sur ce qui est propreau pays, ses chances, sa placeau sein de l'Europe. Il y a aussides rencontres marquantes,comme avec Jean Spautz. Etpuis mon père et ses frèresétaient tous membres du CSV,ce qui m'a indiqué la marche àsuivre.

Vous est-il aujourd'hui facilede concilier intérêts person-nels et intérêts collectifs?

Les intérêts que vous quali-fiez de personnels, de profes-sionnels ou de politiques n'ont,pour moi, rien de contradic-toires. Quand on est premierministre, on se doit de servirl'Etat, servir les Hommes, semettre à leur écoute. Cela nemérite aucun autre commen-taire.

Est-il facile de rester soi-même quand on est engagé enpolitique?

Tout homme se construitjour après jour. Etre premierministre ne vous autorise pas àn'être que vous-même, maisvous oblige à rester ce quevous êtes. Il convient de resterauthentique afin de resterreconnaissable aux yeux desautres. Parfois, il faut savoir semettre entre parenthèses, maissans donner l'impression qu'iln'y a rien entre les parenthèses.

Agir en politique, c'est aussisavoir faire des concessions.Dans quels domaines êtes-vous plus ou moins disposé àen faire?

Je suis intransigeant dèsqu'il s'agit des grands prin-

cipes: je suis incapable de ver-ser dans un discours xénopho-be ou raciste et je suis furieuxquand on prétend que je le fais.Je serais également totalementincapable de participer à unepolitique qui remettrait encause la place des femmes, ouqui diviserait le pays en deuxcommunautés: lesLuxembourgeois et les non-Luxembourgeois. Je suis autantresponsable des uns que desautres. Pour le reste, je penseêtre capable d'ajuster monaction politique sur le moyenterme si je constate que lesautres n'aiment pas le longterme.

N'y a t-il pas un risqued'usure, de routine, aprèstant de présence au plus hautniveau?

Il ne faut pas confondreroutine et expérience. Je n'ai-me pas l'expression "routine",qui se trouve être aux confinsdu désintérêt. L'expérience,elle, est un atout dont je merend compte de l'importance àchaque fois que je suisconfronté à l'inexpérience etau jugement rapide.

Votre parti prône les valeursfamiliales, mais jamais vousn'avez impliqué votre épouseou votre famille dans votrecarrière. Pour quelle raison?

Je n'ai jamais aimé l'attitu-de de ceux qui veulent politi-quement exister au travers deleur vie privée. C'est un choixdélibéré que de protéger mavie privée et ceux qui en fontpartie ont le même souci.

Au vu de votre parcours,quels sont vos plus grandregret et fierté?

Je peux être fier de laconfiance renouvelée desLuxembourgeois. C'est unsentiment qui me donne desailes et m'oblige à ne pasdécevoir cette confiance sisouvent renouvelée. Pour lesregrets, ils se limitent à ceuxde ne pas souvent pouvoirgoûter aux plaisirs immédiatsauxquels je pourrais aspirer si

je n'étais pas premierministre. Mais ce sont despetits regrets, que tous ceuxqui travaillent ont à unmoment ou un autre.

Quels sont vos endroitsfétiches à Luxembourg?

J'aime, le dimanche après-midi, me retrouver dans mongarage pour jouer au flipper...J'aime aussi, quand je suis envoiture, pouvoir m'arrêter unmoment sur le bord de la

route et prendre le tempsd'admirer la richesse des pay-sages du pays.

Quel est votre dernier livrede chevet?

Au risque de vous décevoir,je suis en train de lire lesmémoires de Jacques Delorset d'Helmut Kohl, qu'ils onteu la gentillesse de me dédi-cacer. Mais je suis un grandlecteur, dévoreur de livres entous genres et de journaux.

Imaginez que le 13 juin,vous ne soyez pas élus. Queferiez-vous?

Je me suis souventconvaincu que je pourraisvivre sans être dans le feu del'action politique. Je le crois.Mais je n'en suis pas sûr!Probablement si je ne suis pasréélu je prendrai un énormeplaisir à redevenir un hommelibre. Mais je n'ai aucuneenvie de redevenir libre". ■Recueilli par J.-M. G.

"Je n'ai aucune envie de redevenir libre"Jean-Claude Juncker, 49 ans, tête de liste CSV pour la circonscription Sud.

Jean-Claude Juncker: "Etre premier ministre ne vousautorise pas à n'être que vous-même, mais vous oblige àrester ce que vous êtes".

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Lydie Polfer: "Jusqu'à présent, la vie m'a plutôt sourie"Ph

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Quand et comment êtes-vousarrivée en politique?

"En 1979, alors que j'étaisjeune avocate, je me suis ins-crite sur la liste du DP et j'aiété élue en tant que premièresuppléante. Et comme le partiest entré au gouvernement, jesuis entrée au Parlement. Jen'avais que 26 ans et je fus laplus jeune députée.

faire à la tête de la ville pen-dant mes 17 ans de mandat

Quels est votre plus grandregret et votre plus grandefierté dans votre parcours?

Ma plus grande fierté estd'avoir mené de bout en boutdes projets réussis comme leKonviktsgaard, qui vient defêter ses 12 années d'existen-ce, ou la sauvegarde desbains municipaux qui étaientsur le point d'être détruits.Des regrets, il en demeuretoujours, comme par exemplecelui de ne pas avoir vu leMusée d'art moderne établiau Plateau du Saint-Esprit.

Agir en politique, c'est aussisavoir faire des concessions.Dans quels domaines êtes-vous plus ou moins disposéeà en faire?

Le mot concession peutavoir des connotations néga-tives. Je préfère celui deconsensus, même si je saisqu'il n'est jamais possible detrouver des accords à 100%.Ce qui me tient à cœur, c'esttoujours d'expliquer pourquoiet comment une décision estprise. Le but n'est pas d'avoirraison contre les autres, maisd'avoir raison ensemble.Mieux vaut une bonne solu-tion à un mauvais compro-mis.

Comment parvenez-vous àconcilier intérêts personnelset intérêts collectifs?

Des choix, il faut en fairetous les jours. J'ai autant lesouci de bien remplir mes res-ponsabilités politiques qued’assurer le bonheur de mafille et de ma famille. Dansles moments importants de lavie de ma fille, j'ai toujoursfait en sorte d'être là, maissans non plus en abuser!

Est-il facile de rester soi-même quand on est engagéen politique?

La personnalité évoluebeaucoup avec l'expérience.On m'a toujours demandécomment je parvenais àmener de front ma carrière etma vie privée. Lorsque j'étaisà la ville de Luxembourg, jedéjeunais toujours avec mafille et restais avec elle pen-dant deux heures avant deretourner travailler. Cela mepermettait de me ressourcer,de remettre certaines pendulesà l'heure et de redonner auxchoses une importance relati-ve. Il faut refuser de se laisserenfermer dans les dossierstechniques et savoir lâcher dulest de temps en temps! Sinon,on se fait manger.

Quels sont vos endroitsfétiches à Luxembourg?

Il y a beaucoup d'endroitstrès agréables à Luxembourg.Au cours des 15 dernièresannées, la ville a vraimentbeaucoup changé. Je pensepar exemple au Grund quiétait, il y a peu, un quartiervraiment sinistré.

Quel est votre dernier livrede chevet? "Tomber sept fois, se releverhuit", de Philippe Labro. Maisj'ai aussi, en réserve, le der-nier roman de Mary HigginsClark, pour les moments dedétente en avion lorsque jerentre de certains voyages.

Imaginez que le 13 juin,vous ne soyez pas élus. Queferiez-vous?

Il serait extraordinaire queje ne sois pas réélue au moinsau Parlement. Je dois recon-naître que jusqu'à présent, lavie m'a plutôt sourie. Ceciétant dit, d'autres perspectivespourraient s'ouvrir à moi.J'aimerais certainement avoirplus de temps pour moi.Avant, je parvenais à volerquelques heures. J'aimeraisbien voler quelques week-ends!" ■ Recueilli par J.-M. G.

Quelles étaient les motiva-tions qui vous ont amené àvous engager?

Je suis consciente que j'ai euun parcours assez atypique.Pendant deux ans, au Parle-ment, j'ai eu l'occasion de trai-ter des dossiers qui me tenaientà cœur liés aux affaires étran-gères ou au droit européen.Ensuite, j'ai été élue bourg-

mestre à Luxembourg, succé-dant à mon père, malade, et jeme suis retrouvée dans uneposition où j'ai exercé le pou-voir exécutif, avec la chanceque les électeurs m'aient faitconfiance. Je n'ai jamais envi-sagé la politique sous l'aspectutopique ou idéologique, maisbien plus pour réaliser deschoses concrètes. Et j'ai pu le

actualité LUXEMBOURG

28 paperJam avril 2004

"Je n'ai jamais envisagé la politiquesous l'aspect utopique ou idéologique"Lydie Polfer, 51 ans, tête de liste DP pour la circonscription Centre.

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Quand et comment êtes-vousarrivé en politique?

"Le week-end qui a suivimon dernier examen de maî-trise de Droit à l'Université deNancy, en 1981, il y a eu lesélections communales. J'étaisimpliqué dans la vie commu-nale de Steinfort depuis 1969lorsque j'ai commencé aubureau de la population. Je me

à une plus grande homogénéi-té de la société et pour unepolitique sociale qui soit sus-ceptible de transférer les plus-values économiques vers ceuxqui en ont le plus besoin.

Agir en politique, c'est aussisavoir faire des concessions.Dans quels domaines êtes-vous plus ou moins disposé àen faire?

Je pense être intransigeantsur ce principe de répartitiondes richesses. Il est du devoirde l'Etat d'assurer une justeredistribution de ces plus-values et c'est à lui de proté-ger ses citoyens et de donnerdes impulsions pour parvenirà l'égalité des chances. C'est unedes obligations de la démocratie.

Est-il facile de concilier inté-rêts personnels et intérêtscollectifs?

L'homme politique est trèsimportant, mais beaucoupmoins que le message qu'ilvéhicule. Il convient de seprendre au sérieux, mais pastrop non plus! Si on s'investit,c'est pour faire avancer leschoses et non pas pour mon-trer sa tête en permanence.Ceux qui imposent leur per-sonne pour faire passer leurmessage sont sans doute plusvulnérables. Il suffit de regar-der ce qui s'est passé en Franceavec l'échec de Lionel Jospin...

Dans quelle mesure l'engage-ment politique empiète-t-ilsur la vie privée?

Je pense que tout hommepolitique au Luxembourg, quelque soit son mandat, disposed'assez de temps pour s'occu-per de sa vie privée. Tout estune question d'organisation,même si cela dépend aussi del'état dans lequel se trouve leparti politique pour lequel ilmilite. Je pense aussi qu'il estessentiel de s’accorder desmoments de solitude, d'éva-sion. Pour ma part, je fais

12.000 km de vélo par an etcela me donne l'occasion deme ressourcer pleinement.

Au vu de votre parcours,quels peuvent être votre plusgrand regret et plus grandefierté?

Je ne regretterai jamaisd'être entré en politique. C'estun métier formidable qui per-met de travailler pour la col-lectivité. Parmi les fiertés queje retiens, il y a celle d'avoirdéveloppé la commune deSteinfort. Au niveau du parti,je pense aussi que l'on peutêtre fiers d'avoir bien su seressaisir après la défaite de1999. Aujourd'hui, le LSAP estconsidéré avec sérieux dansl'opinion publique.

Quels sont vos endroitsfétiches à Luxembourg?

J'aime beaucoup aller danscertains cafés de Steinfort poury discuter avec des amis, queje connais, pour certains, dutemps où j'étais encore ouvrierde laboratoire à l'usineUniroyal. Mais j'aime aussibeaucoup les routes du payssur lesquelles je roule, notam-ment dans la Vallée des SeptChâteaux ou bien lesArdennes.

Quel est votre dernier livre dechevet?

Je lis un ouvrage sur lethéoricien socialiste et hommepolitique français AugusteBlanqui.

Imaginez que le 13 juin, vousne soyez pas élus. Que feriez-vous?

Si je n’étais plus dans lemilieu politique, j'aimeraisbien faire un métier simple,comme celui de laitier, parexemple: faire mes livraisons lematin et avoir le reste de lajournée pour moi. Depuis 1984,je ne travaille plus. Pourquoipas passer enfin mon examend'avoué..." ■ Recueilli par J.-M. G.

suis présenté à ces élections etj'ai été élu. Puis j’ai ensuite étéélu député en 1984. Du coup,je n'ai pas jamais passé monexamen d'avoué...

Quelles étaient les motiva-tions qui vous ont amené àvous engager?

Les membres de ma famille,qui avaient fait la première ou

la seconde guerre mondiale,ont participé à la reconstruc-tion de tout un pays, unesociété. Plus tard, lorsque j'aitravaillé au bureau de la popu-lation, j'ai vu arriver desfamilles entières fuyant la dic-tature de Salazar au Portugalen ayant tout abandonné là-bas. Tout ça m'a donné enviede m'engager pour contribuer

actualité LUXEMBOURG

30 paperJam avril 2004

"Se prendre au sérieux, mais pas trop non plus!"Jean Asselborn, 55 ans, tête de liste LSAP pour la circonscription Sud.

Jean Asselborn: "L'homme politique est très important,mais beaucoup moins que le message qu'il véhicule"

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Quand et comment êtes-vousarrivé en politique?

"Je me suis d'abord impli-qué dans le syndicat des che-mins de fer, où j'étais employé.En 1972, j'ai d'abord adhéré auLSAP, mais au milieu desannées 80, je me suis renducompte que le parti ne propo-sait aucune alternative, car ledébat en interne n'était paspossible. Après les électionsgagnées de 1984, je n'ai pluseu envie de rester dans unparti où, de surcroît, les vraisdébats de fond sur l'écologien'étaient pas pris en compte.J'ai alors pris un peu de reculavec la politique, mais en1986, après la catastrophe deTchernobyl, j'ai décidé derejoindre les Verts, estimantque ça valait la peine de mili-ter dans un parti prenant ausérieux de tels sujets.

Quelles étaient les motiva-tions qui vous ont amené àvous engager?

Dès l'âge de 20 ans, la poli-tique commençait à m'intéres-ser et j'avais envie de fairequelque chose, dans la mou-vance post-68. J'ai rapidementété persuadé que les partisverts avaient un grand avenirpolitique, car ils occupent unterrain qu'aucun autre parti neprenait initialement ausérieux.

La vision que vous aviez del'action politique est elle lamême aujourd'hui qu'à vosdébuts?

A mes débuts, j'étais sansdoute engagé de façon plusémotionnelle. Mais je me suisvite rendu compte que le com-bat politique est un travail delongue haleine. Ce n'est pas unhasard si j'ai une attirancepour la course de fond.

Agir en politique, c'est aussisavoir faire des concessions.Dans quels domaines êtes-vous plus ou moins disposésà en faire?

Je ne veux pas que lanotion de consensus se con-

bourg, comme le Chiggeri, leSpeltz ou le Schneidewind.Mais j'aime aussi beaucoup lesroutes sur lesquelles je courstous les jours!

Quel est votre livre de che-vet?

J'en ai deux: "raoring 90's",de Joseph Stiglitz, un ancienprix Nobel d'Economie et unde Georges Sorros très polé-mique sur la politique de Bush.

Imaginez que le 13 juin,vous ne soyez pas élu. Queferez-vous?

Je m'accorderai un ou deuxmois de répit et peut-être queje reprendrai mes fonctionsd'inspecteur au service com-mercial des CFL. Mais jen'abandonnerai pas le combatpolitique pour autant, mêmesans aucun mandat". ■Recueilli par J.-M. G.

fonde avec celle d'opportunis-me. A nos yeux, par exemple,ce qui a été signé lors du pro-tocole de Kyoto sur les rejetsindustriels n'est pas négo-ciable. Ce serait faire preuved'opportunisme. En revanche,il est possible de discuter de lafaçon de parvenir à réduire lesémissions de CO2 de 28%, sansque cela ne fasse de dégâtsauprès des entreprises.

Dans quelle mesure l'engage-ment politique empiète-t-ilsur la vie privée?

J'ai la chance de vivre avecune femme qui a beaucoup derecul sur la vie politique etpeut plus facilement me dire sije fais fausse route ou pas.C'est ma conscience dans mavie privée. J'ai aussi la chancequ'elle soit très patiente! Il y atout de même une chose que jem'oblige à faire au quotidien:c'est de la course à pied. Je faisentre 50 et 70 km par semaineet je prépare un marathon.C'est très important pour monéquilibre de pouvoir passerquelques heures seul avecmoi-même. Il m'arrive mêmed'écrire des discours entierspendant que je cours!

Quels peuvent être votre plusgrand regret et votre plusgrande fierté?

Je pense que mon plusgrand regret est de ne pasavoir eu l'opportunité de ter-miner mes études en économiepolitique. Mais en contrepar-tie, ma plus grande fierté estd'avoir néanmoins réussi unparcours personnel et politiquetrès difficile, qui m'a donné unsens pratique pour ma vie.

Avez-vous encore un rêve? En politique il faut être réa-

liste et être capable de rêver enmême temps. Mon rêve poli-tique est de pouvoir contribuerà sauvegarder une sociétéouverte, capable de maîtriserles forces économiques etfinancières individuelles, afinde garantir une redistributionéquitable et écologiquement

durable de la richesse. Ce rêvene se réalise jamais définitive-ment et perdure tout au longde la vie ou de la carrière d’unhomme ou d’une femme poli-tique. Il existera probablementaussi longtemps que l’espècehumaine elle-même.

Quels sont vos endroits fétichesà Luxembourg?

Il y a une quantité de restau-rants que j'apprécie à Luxem-

LUXEMBOURG actualité

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François Bausch, 47 ans, tête de liste Déi Gréng pour la circonscription Centre. "A mes débuts, j'étais engagé de façon plus émotionnelle"

François Bausch: "Il m'arrive d'écrire des dis-cours entiers pendant que je cours!"

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actualité LUXEMBOURG

32 paperJam avril 2004

Quand et comment êtes-vousarrivé en politique?

"Toute ma vie, j'ai fait de lapolitique, à trois niveaux: syn-dical, communal puis national.A 18 ans, j'étais ajusteur àl'Arbed et j'ai adhéré au syndi-cat national des artisans.J'avais même bénéficié d'unedérogation pour intégrer,avant 18 ans, le comité de lasection locale. En 1976, je mesuis présenté aux électionscommunales à Frisange et j'aiété élu échevin. Je le suis restéjusqu'en 1982, date à laquelleje suis devenu bourgmestre.

Enfin, je me suis lancé dansla politique après une tentativeavortée de prise de positioncommune entre les syndicatsFEP, Aleba et la NGL, au sujetdes pensions. Seule la NGLavait finalement signé undocument qui a eu, par lasuite, un énorme impactauprès de la population. Aprèsune grande manifestationorganisée en mars 1988, et quia réuni une foule de gens detous horizons, nous avonsdécidé d'entrer en politique envue des élections de 1989, encréant le groupe 5/6, devenuADR par la suite.

Quelles étaient les motiva-tions qui vous ont amené àvous engager?

J'ai toujours été un peurévolutionnaire et j'ai toujoursété très actif, aimant bienorganiser les choses. J'ai été àl'origine de grèves ou de mani-festations pourtant non autori-sées. Dans la mesure où lesyndicat des artisans del'Arbed n'était pas représenta-tif sur le plan national, j'aitoujours fait du syndicalismed'opposition.

La vision que vous aviez del'action politique est elle lamême aujourd'hui qu'à vosdébuts?

Elle a peut-être évolué surcertains points de détail, maisles grandes lignes sont restéesidentiques: j'ai toujours prôné

J'aime beaucoup me retrou-ver dans la vieille ville. J'aiconnu mon épouse au "Café del'Artistes", dans le Grund.Nous y retournons souvent.J'aime beaucoup m'y retrouveravec des amis et chanterautour d'un piano bar.

Quel est votre dernier livre dechevet?

Je ne lis pas trop de livresen ce moment, mais plutôt desjournaux internationaux par-

lant de politique à l'étranger.Le dernier livre que j'ai lu étaitcelui d'un journaliste alle-mand, Ulrich Wickert, qui fai-sait part de son expérienceauprès des hommes politiquesallemands.

Imaginez que le 13 juin, vousne soyez pas élus. Que feriez-vous?

J'avoue que je n'y ai pasencore pensé..." ■Recueilli par J.-M. G.

une politique de justice socia-le. Il n'est, par exemple, pas"social" de constater que desemployés privés, qui font tour-ner l'économie du pays, et quiprennent des risques, touchentmoins de pensions que dessalariés du service public.

Agir en politique, c'est aussisavoir faire des concessions.Dans quels domaines êtes-vous plus ou moins disposésà en faire?

Je pense que nous neserions d'accord pour envisa-ger une discussion sur leniveau des pensions que dansun seul cas de figure: celui où,dans un contexte de pensionsunifiées et garanties, la situa-tion économique serait telle-ment défavorable qu'elleimpliquerait des mesures quitoucheraient alors tout lemonde sans exception.

Dans quelle mesure l'engage-ment politique empiète-t-ilsur la vie privée?

A l'époque où je cumulaisles responsabilités syndicales,communales et nationales,c'était effectivement très dur.En abandonnant mes respon-sabilités syndicales, je peuxconsacrer plus de temps à mafamille. Avec l'expérience, jesais également dans quellesmanifestations il est utile de serendre ou pas. Je pense avoirtrouvé un système, ces deuxdernières années, qui meconvient parfaitement.

Au vu de votre parcours,quels peuvent être vos plusgrand regret et fierté?

Des regrets, je n'en aiaucun, quand je vois d'où jeviens. Pour ce qui est de lafierté, je me rappelle qu'en1976, quand j'ai été élu àFrisange, il n'y avait rien dansla commune. Aujourd'hui, ellebénéficie de belles infrastruc-tures. Et puis je n'oublie pasque notre parti a égalementbeaucoup fait avancer leschoses en matière de démocra-tie au Luxembourg.

Avez-vous encore un rêve? Oui, je rêve de la retraite! Je

suis conscient que je ne feraipas ce métier jusqu'à 70 ans.J'aimerai que le parti s'établis-se bien fort et que des jeunesreprennent le flambeau enconservant les idées fonda-mentales. Je pourrai alors par-tir l'esprit libre et voyager àtravers le monde.

Quels sont vos endroitsfétiches à Luxembourg?

Gast Gibéryen, 53 ans, tête de liste ADR pour la circonscription Sud. "J'ai toujours été un peu révolutionnaire"

Gast Gibéryen: "Je suis conscient que je ne feraipas ce métier jusqu'à 70 ans".

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Quand et comment êtes-vous veneu en politique?

"Dès l’âge de 14 ans, je mesuis intéressée aux causessociales et écologistes. Je mesouviens, en classe de 5e pri-maire, avoir fondé un journalà l'école. Je suis quelqu'un quia toujours eu son mot à dire.Etant enfant, j'ai aussi beau-coup lu de livres m'ayantdonné une certaine approchedes idées de justice, d'égalité.Au moment des grandes

sont dans leur propre réalité.La politique, c'est beaucoup unjeu de pouvoir. Je crois que lesgens le savent bien et ont demoins en moins confiance enceux et celles qui utilisentleurs voix pour ce jeu de pou-voir. C'est pour cela que jetiens à m'engager, afin d'aiderles gens à ouvrir les yeux et às'exprimer plus ouvertement.

Faire bouger les choses,est-ce une simple utopie ouune ambition concrète?

Je ne vis plus dans l'illusionde changer la société du jourau lendemain. En revanche, ilest important que quelqu'unqui ait la charge d'essayerd'informer les gens, de pointerdu doigt les réels problèmes. Ily a un an, un peu avant laguerre du Golfe, la pression dela rue avait incité M. Juncker arevoir sa position vis-à-vis desEtats-Unis. C'est la preuvequ'une certaine oppositionpeut arriver à quelque chose.

Votre engagement poli-tique vous permet-il, néan-moins, de rester vous-même?

Dans la mesure où je suisdans un parti qui n'a pas deréelle aspiration au pouvoir, jene me compte pas parmi ceuxqui ont à jouer un rôle qui neserait pas le leur afin d'at-teindre ce pouvoir. Je m'enga-ge parce qu'il y a des chosesprimordiales qui me touchent.Je pense donc être moi-mêmedans cet engagement, même sije sais très bien qu'à unmoment ou un autre, tout lemonde est toujours amené àjouer un rôle. Mais je ne suispas une marionnette.

Quelles sont vos ambitionsou vos rêves, aujourd'hui?

J'ai le réel désir de contri-buer à changer pas mal dechoses. L'Homme est nécomme un être individuel,mais il doit aussi être un êtresocial. A partir du moment oùje vis dans une société, je

veux contribuer à ce que cettesociété soit meilleure, pluségalitaire. Le but n'est pas des'asseoir dans un fauteuil dedéputé et de se dire "j'y suis",mais plutôt pouvoir porter auplus haut tous les problèmesdont s'occupent pas mal demouvements sociaux et asso-ciations.

Où et comment vous ima-ginez-vous dans 20 ans?

J'avoue que je ne sais pasdu tout. Je n'ai pas d'idée fixe,de chemin préconçu. Je serailà où la vie me portera. Je suisactuellement en deuxièmeannée d'études de pédagogie àCoblence, mais je ne m'imagi-ne pas pour autant être insti-tutrice toute ma vie. Ce neserait pas bon, non plus, pourles enfants! J'essaye actuelle-ment de me convaincre depréparer un doctorat en didac-tique de langue et en pédago-gie du théâtre.

Quels sont vos endroitsfétiches à Luxembourg?

J'adore le théâtre – je suismême élève du Conservatoire– et j'aime beaucoup leThéâtre du Centaure. J'aimebien aussi aller manger auCircolo, une sorte de restau-rant où l'on aime à se retrou-ver entre gens de la mêmesensibilité.

Quel est votre dernier livrede chevet?

J'aime bien lire les contespour enfants de FedericoGarcía Lorca, lorsque j'ai dumal à m'endormir! Sinon, jesuis en train de lire "Jacquesle Fataliste", de Direrot.

Imaginez que le 13 juin,vous soyez élue: que feriez-vous?

Je prendrais deux ou troisjours de repos pour m'habi-tuer à cette idée et pour avoirla tête claire! J'avoue que cen'est pas une hypothèse quej'envisage concrètement". ■Recueilli par J.-M. G.

grèves étudiantes de 1996, jeme suis engagé dans les jeu-nesses socialistes qui étaient,à l'époque, relativement àgauche. Mais j'ai très viteremarqué que dans ce groupe,ce qui comptait avant toutc'était la critique systéma-tique des idées des autresavant de faire passer lessiennes. Ce n'est pas très pro-ductif. Alors je suis partie en1998 et, avec David Wagner,nous avons choisi de créer, en

1999, un mouvement repré-sentatif d'une nouvelle gauche.Lorsque j'ai prononcé le dis-cours inaugural, j'avais à peine17 ans et je ne pouvais mêmepas voter ni être éligible!

Quel regard portez-voussur ce monde politique quevous découvrez?

J'ai l'impression que beau-coup de politiciens et politi-ciennes sont sur leur nuage,dans un monde très fermé. Ils

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Mélanie Noesen, 21 ans, candidate pour le parti Déi Lénk."Aider les gens à ouvrir les yeux"

Mélanie Noesen: "Si j'étais élue, je prendrais deux ou trois jours de repos pour m'habituer à cette idée!"

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ALORS QUE L’INSTITUTluxembourgeois de régulation,irrité par l'empressement deLuXcommunications à com-muniquer sur le "061", conti-nue de faire durer le suspensequant à l'attribution définitivede cette plage de numéros,une consultation sur lesmodalités pratiques et tech-niques de la mise en œuvre dela portabilité mobile a été lan-cée auprès des opérateurs etfournisseurs concernés et seterminera le 26 mars.

Pour l'heure, l'ILR proposeque pour un usager souhaitantchanger d'opérateur/fournis-seur, sans pour autant changerde numéro de téléphone, unedemande formelle devra êtreétablie auprès du "receveur",c'est-à-dire l'opérateur/four-nisseur vers qui il souhaiteporter son numéro. Cettedemande devra être accompa-gnée d'un document émis parl'opérateur/fournisseur "don-neur" – celui que l'usager sou-haite quitter – comprenant,notamment, l'indication, lecas échéant, que le contratauprès du "donneur" n'est enrien dénoncé par le seul faitdu portage.

La date d'échéance de cecontrat, le montant des rede-vances de base et la date derésiliation la plus proche pos-sible devraient donc être men-tionnés, tout comme le mon-tant des différents fraisencourus.

L'existence d'une périodecontractuelle minimale nepourrait donc être un motifde refus de portabilité, pasplus que l'utilisation, parl'usager, d'un téléphone dit"subventionné" (c'est-à-direpayé pour un prix parfoissymbolique, voire offert, enéchange de la souscription àun abonnement d'une certai-ne durée). L'ILR souhaite quele transfert de numéro mobile

puisse se faire en un maxi-mum de trois jours, à partirdu moment où toutes lesconditions requises sont res-pectées.

Techniquement, la portabi-lité sera gérée par le GIETelcom, constitué par les dif-férents opérateurs et fournis-seurs de services. On noterad'ailleurs que le nom de ceGIE est formé par les initialesde ses membres: Tango,Entreprise des P&T, LuXcom-munications, CMD, Orange etMobilux...). Elle se base surune banque centrale de don-nées de référence, contenanttous les numéros attribués,transférés entre les opéra-teurs/fournisseurs de services.

L'ILR, pour sa part, se conten-tera d'un rôle de surveillance,"dans l'intérêt général".

Les discussions actuellesportent sur la façon dont lesopé r a t eu r s / f ou rn i s s eu r sdevront facturer la portabili-té. Pour l'heure, l'ILR envisa-ge que le coût du portage soitlaissé à la libre appréciationdu "receveur".

Reste une dernière zoned'ombre: l'ILR table sur le 30septembre 2004 comme datelimite de la mise en œuvre del'ensemble de la plate-formetechnique (développée par lasociété norvégienne Systor),alors que les opérateurs doi-vent être prêzts pour le... 1er

juin. ■ J.-M. G.

ILR

Une portabilité mobileen deux étapes?

COMMISSION EUROPÉENNE Rémunération des dirigeants:Bruxelles consulte(23/02) La Commission européenne propose, jusqu'au 12 avril2004, une consultation sur la rémunération des dirigeants, en vuede publier, en septembre 2004, une recommandation sur ce thèmeà destination des Etats membres. Cette consultation porte notam-ment sur les obligations d'information concernant la politique derémunération et le montant des rémunérations individuelles et surl'approbation par les actionnaires des formules d'options suractions réservées aux dirigeants. europa.eu.int/comm/internal_market/company/directors-remun/index_fr.htm

FOIRES INTERNATIONALES3.000 visiteurs pour Immo 2004(07/03) Pour sa deuxième édition, le salon Immo 2004, organisépar les Foires Internationales à Luxembourg, a attiré près de 3.000visiteurs, soit une hausse de la fréquentation de 50% par rapport

à la première édition de 2003.Il faut dire que quelquesgrands noms du secteurimmobilier et de la construc-tion, spectateurs l'année der-nier, avaient franchi le pascette année. www.fil.lu

SNCI135,9 millions d'eurosd'opérations financières(05/03) Les comptes 2003 de la Société nationale de crédit etd’investissement (SNCI) ont été approuvés par le Conseil de gou-vernement. L'organisme a décidé, l'année dernière, des opérationsfinancières pour un montant total de 135,9 millions d'euros,contre 47,5 millions en 2002 (+ 186%). Ce sont surtout les prêts àmoyen et à long terme qui ont connu la plus forte progression (enraison de l'élargissement des secteurs susceptibles de bénéficierd’une intervention financière), alors que le volume des créditsd’équipements a régressé. www.snci.lu

ECOTRELPour la gestion des déchets électriques (19/02) 43 entreprises importatrices d’équipements électriques etélectroniques se sont regroupées en une asbl, Ecotrel, destinée àmettre en place et financer, pour le compte de ses membres, unsystème assurant le traitement, la valorisation et le recyclage deleurs déchets. 45 autres entreprises sont en train de rejoindre l'ini-tiative chapeautée par la confédération luxembourgeoise du com-merce. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la transposition àvenir d'une directive européenne sur le sujet, qui doit être achevéepour le 13 août prochain. www.clc.lu

Techniquement, la portabilité se basesur une banque centrale de donnéescontenant tous les numéros attribués,transférés entre les opérateurs/fournisseurs de services.

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gé de véhiculer l'image demarque du pays et de choisirun logo qui représentera laprésidence luxembourgeoise.Pour ce faire, un concours aété lancé et une quarantainede propositions de projets ontété envoyées. Le SIP en aretenu trois mais la décisionfinale n'a pas encore étéprise.

Ainsi, le Service Informa-tion et Presse, qui a démontréces dernières années au gou-vernement ce qu'il pouvaitfaire en développant ses ser-vices, va encore avoir l'occa-sion de prouver son efficaci-té. D'ailleurs, la charge detravail liée à cette future pré-sidence de l'Union a d'ores etdéjà augmenté, assure MilJung, en poste depuis 1997.

Outre la logistique, l'aspectsécuritaire sera traité avecdavantage d'importance quepar le passé, dans la mesureoù le climat actuel n'est pasidentique à celui de 1997.Cependant, tout sera fait pourque les mesures de sécuritésoient le moins visible pos-sible pour les citoyens. Lecentre de conférence duKirchberg, actuellement entravaux, ne sera peut-être pas

vaient sensibiliser les autresministères.

Les comités de pilotage etinterministériel, où siègentdes représentants de tous lesministères, sont présidés parla ministre des Affaires étran-gères, Lydie Polfer et, en sonabsence, par Georges Santer,secrétaire général du ministè-re des Affaires étrangères. Lecomité de pilotage gère lesgroupes de travail qui lui fontrapport. Le comité interminis-tériel est à l'écoute desbesoins des ministères et iltransmet les informationsretenues par le comité depilotage à ces mêmes minis-tères.

Quatre groupes composentle comité de pilotage : proto-cole et organisation, financeset budget, thématique, com-munication et image demarque. Ce dernier groupe,présidé par Mil Jung, le direc-teur du Service Informationet Presse (SIP), est encoresubdivisé en quatre sous-groupes de travail: communi-cation, Internet, informationà la presse et infrastructures,et encadrement de la presse.Le premier de ces sous-groupes est notamment char-

Le Service Information etPresse, l'attaché de presse dugouvernement, a lui aussibesoin de quelque renforts.Cinq chargés de mission –dont quatre ont déjà prisleurs fonctions – viendrontrenforcer l'équipe d'une ving-taine de fonctionnaires etd'une dizaine d'agents tem-poraires. Le SIP ne sera plus àl'étroit dans ses bureaux duSaint-Esprit puisque, débutmars, il a emménagé un peuplus loin sur le boulevardRoosevelt, à la place de laCommerzbank. Un déména-gement qui, s'il n'a rien à voiravec la présidence luxem-bourgeoise, illustre plutôt ledéveloppement du SIP.

Comment l'Etat se prépare-t-il à cette mission d’enver-gure? Depuis le début de l'an-née 2003, le ministère desAffaires étrangères a com-mencé à réfléchir. Au prin-temps, un comité de pilotageainsi que plusieurs sous-groupes et un comité intermi-nistériel, qui fait la coordina-tion entre le MAE et lesautres ministères, ont été misen place et se réunissent unefois par mois. Dans un pre-mier temps, ces deux de-

OUTRE LA CAMPAGNEélectorale en vue des pro-chaines élections législatives,qui occupe une bonne partiedu temps de nos ministres,ceux-ci multiplient les ren-contres bilatérales avec lesdirigeants des pays de l'Unionou de ceux qui vont y entrer.Et pour cause: au premiersemestre 2005, c'est le Grand-Duché qui aura la charge de laprésidence de l'Union euro-péenne, huit ans après avoirdéjà eu cet honneur en 1997.

Un double défi à releverpuisque, pour la première fois,le pays devra gérer non plus15 mais 25 membres et aussiparce que ce sera sans doutela dernière présidence souscette forme (présidence tour-nante).

Bien qu'il reste plus de 9mois au Grand-Duché pour sepréparer, l'Etat a déjà engagé121 personnes, à durée déter-minée – presque tous lescontrats prendront fin le 31août 2005 – dont 76 pour leministère des Affaires étran-gères (MAE) et le réseaudiplomatique et 45 pour lesautres ministères. Au total,quelque 192 contrats de-vraient être signés.

terminé pour 2005, en touscas, le chantier alentour, lui,ne le sera pas, ce qui, dupoint de vue de la sécurité,n'est pas idéal. C'est pourquoile centre de conférence duKiem a de fortes chancesd'être retenu pour de nom-breuses réunions puisqu'ilpossède un potentiel sécuri-taire très important et degrandes capacités d'accueil.

Concernant le choix dessites pour les différentesréunions qui se tiendront lorsde cette présidence, il n'estpas encore arrêté. Le calen-drier, contenant le nombre deréunions et les endroits oùelles se tiendront, devrait êtrefinalisé pour mai prochain. Lechef du protocole est en traind'étudier la question.

Les élections ne changeront pasla donne

Le Luxembourg doit faireface, dans une Europe nonplus à 15 mais à 25, à desproblèmes d'hébergement. Lechef du Protocole a voyagé àtravers tout le pays et réaliséun inventaire des hôtels qui

Au premier semestre 2005, le Grand-Duché devra pour la première fois gérer 25 Etats membres. En prévision de cet événement, l'Etat a recruté près de 200 personnes.

La présidence de l'UE:un défi à relever

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offrent suffisamment de sécu-rité. Mais la question de logerles délégations et la presseen-dehors des frontières n'ajamais été envisagée.

Etant donné que les som-mets, événements qui attirentle plus la presse internationa-le, ne se tiendront plus àLuxembourg, les capacitésd'accueil du pays, pouvantabsorber quelques milliers depersonnes, rien qu'à Luxem-bourg, devraient suffire pouraccueillir ces milliers de per-sonnes qui se déplaceront auGrand-Duché entre janvier etjuillet 2005.

Il faudra sans doute comp-ter avec quelques embarras decirculation à certains momentsde la journée et des mesurespour les limiter seront prises.

devrait également permettre detirer des conclusions sur l'inté-rêt du public envers cette pré-sidence luxembourgeoise. "Onen profite pour travailler sur lapromotion du Luxembourg. Cesera un outil d'autant plusimportant que l'on se retrouve-ra à 25 membres", souligneMil Jung.

Les élections législatives quiapprochent à grand pas nedevraient avoir aucune inci-dence sur le bon déroulementde ces préparatifs. Il s'agit, eneffet, d'un défi pour tous lesministères, pour l'administra-tion et pour tout le pays. Ils'agira de la 11e présidence duLuxembourg et ce sera sûre-ment la dernière sous cetteforme. A l'issue des élections,les différences en matière de

politique internationale nedevraient pas être très impor-tantes. Quelque soit la couleurpolitique qui sortira des urnes,il subsistera, sans doute, unetrès grande continuité car unpetit pays comme le Luxem-bourg ne peut pas se permettreune présidence médiocre.

Le pays sera, en fin decompte, jugé sur les résultatsconcrets de cette présidence.En règle générale, le Luxem-bourg s'est toujours bienacquitté de ses responsabilitésmais cette fois-ci il s'agit d'undéfi qui dépasse tout ce qu'il aconnu. Reste au ministère desAffaires étrangères à mobiliserses troupes et rassembler toutle Grand-Duché autour de cettegrande cause. Il en va de l'ave-nir du pays. ■ Florence Reinson

Par exemple, le déplacementdes délégations s'effectuera entransport en commun. "Nousallons maîtriser cette prési-dence. Aujourd'hui, nousavons plus de responsabilitésqu'en 1997 mais nousn'avions pas le degré de pré-paration que nous avonsactuellement, insiste M. Jung.Toutes nos présidences ontreprésenté un pas en avant".

Outre les aspects logistiqueet sécuritaire sont, certes, trèsimportants, mais la substancemême de cette présidence,c'est-à-dire les sujets qui yseront traités, ou plutôt com-ment ils seront traités, l'estdavantage. Il existe un pro-gramme, qui s'étend sur sixprésidences, des thèmes àdiscuter.

Le Luxembourg devra affi-cher ses priorités, mais il y ades échéances telles que celledu suivi de Lisbonne, quitombe en mars 2005. LeGrand-Duché entend essayer,lors de cette présidence, d'es-quisser un accord politiquepour juin 2005 sur le finance-ment de l'Union européennemême s'il sait que les discus-sions seront difficiles.

Enfin, un site Internet de laprésidence luxembourgeoiseest en préparation, en collabo-ration, notamment, avec le SIPet le centre informatique del'Etat. Ce portail sera notam-ment une vitrine sur leLuxembourg et les priorités dela présidence. S'il est constam-ment actualisé, il devrait êtrerégulièrement visité. Ce site

Le ministère des Affaires étrangères mobilise ses troupes pour fairede la présidence luxembourgeoise de l'UE un succès.

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"De 800 à 1.000 emplois sontmenacés à l'horizon 2005"

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LE SECTEUR DU BÂTI-MENT, qui semblait avoir étéépargné par la crise, devraitsubir en 2004 les consé-quences du ralentissementéconomique de ces deux der-nières années. Cependant, il ya lieu de faire la distinctionentre les activités du bâtimentet celles du génie civil. "Dansle bâtiment, bien que la haus-se dans le domaine du rési-dentiel n’arrive pas à com-penser la chute prononcéedans le domaine du non-rési-dentiel, avec une baisse duvolume bâti de 33,2% sur les9 premiers mois de 2003, lasituation peut encore êtrequalifiée de satisfaisante",explique Roland Kuhn, prési-dent de la Fédération desEntreprises luxembourgeoisesde cons-truction et de géniecivil. "Toutefois, poursuit-il, ilne faut pas oublier que leschantiers d’envergure actuelsrésultent en partie de déci-sions prises avant que lesinvestisseurs n'aient perçu leretournement de conjoncturequi s’est opéré en 2001-2002".

Si la situation est loind'être catastrophique dans lebâtiment, elle s'avère "beau-coup plus inquiétante dans legénie civil", insiste M. Kuhn.En effet, le budget des fondsdes routes prévoit, pour 2004,une baisse des dépenses de18% à 130 millions d'euros."Il est un fait que le réseaud’autoroutes est largementconstruit dans notre pays etque l’on connaît, en quelquesorte, un retour à la norma-le", reconnaît M. Kuhn. Cequi est plus préoccupant, c'estque les communes, un desprincipaux clients des entre-preneurs, préfèrent reporterleurs chantiers en raison desincertitudes budgétaires.

Selon une étude réalisée parle Groupement des Entrepre-neurs, le volume d’affairesadjugé sur soumission en2003 était en baisse de 27%par rapport à la moyenne desannées précédentes. "Si lesperspectives de volume d’af-faires ne se redressent pas àl’horizon 2005, quelques 800à 1.000 emplois sont mena-cés", affirme le président dela Fédération des entreprises.

Roland Kuhn ne cache pasque les deux prochainesannées risquent de devenirdifficiles pour le secteur de laconstruction. "Les entreprisesdevront s’adapter au ralentis-sement conjoncturel tout endevant faire face à des surca-pacités structurelles". Enoutre, les entreprises luxem-bourgeoises doivent encoresupporter l’effet de la réces-sion allemande. "Le nombredes entreprises allemandesautorisées à travailler auLuxembourg a explosé cesdernières années. La concur-rence sur le marché luxem-

bourgeois est devenue beau-coup plus agressive, fait quise traduit notamment auniveau des prix qui sont enchute libre", estime le vice-président de la Fédération desArtisans.

Au rang des bonnes nou-velles, les entrepreneurs ontnéanmoins appris par laministre des Travaux publics,Erna Hennicot-Schoepges,que le gouvernement envisa-ge d'accorder en priorité auxPME luxembourgeoises l’en-tretien et la rénovation dupatrimoine immobilier del’Etat. La ministre a encorerassuré la fédération puis-qu'elle a dit partager son avissur la nécessité d’accélérer lesprocédures d’autorisation,voire celles d'expropriationpour cause d’utilité publique.La "pénurie" de logements estdue en partie à des circons-tances non liées au marché,souligne M. Kuhn. En 2002,plus de un million de m2 setrouvaient bloqués par desprocédures administratives. ■F.R.

Le volume d’affaires adjugé sur soumissionen 2003 était en baisse de 27 % par rapportà la moyenne des années précédentes. Ph

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REGISTRE DU COMMERCE Fini la gratuité des dépôts de bilans (05/03) Le Projet de règlement grand-ducal portant exécution dela loi du 19 décembre 2002 concernant le Registre de commerceet des sociétés et les comptes annuels des entreprises, adopté parle gouvernement début mars, prévoit d'introduire une taxe de 30euros pour le dépôt des bilans (acte jusqu'alors gratuit), quireprésentent 45% du volume des dépôts. De plus, il est prévud’adapter globalement le tarif existant de l’ordre de 5%. Lesrecettes supplémentaires ainsi perçues devraient également per-mettre l’encodage des dossiers existants. http://www.rcsl.lu/

SÉCURITÉ ROUTIÈRE 40% des contrevenants sont étrangers(26/02) A l'occasion de la présentation du bilan des accidents dela circulation en 2003, le ministre des Transports Henri Grethen aexpliqué que près de 40% des personnes ayant fait l'objet d'unavertissement taxé en 2003 sont titulaires d'un permis deconduire étranger et que plus de 20% des accidents mortels ontété causés par des personnes ne résidant pas au Luxembourg.Autant de données qui pourraient inciter le ministre à communi-

quer à compter du 1er avril,les infractions commises parles conducteurs étrangersaux autorités de leur paysd’origine. Une idée qui nesemble néanmoins pas aussiévidente techniquement par-lant. www.etat.lu/TR/news

COMITÉ DE CONJONCTURE Le chômage toujours plus haut! (25/02) 4,5%. C'est le nouveau taux de chômage record auLuxembourg communiqué par le Comité de conjoncture, réuni finfévrier. Pour le seul mois de janvier, 754 demandeurs d'emploisupplémentaires ont été recensés (+9%), ce qui porte leurnombre à 9.113. Un an plus tôt, la hausse enregistrée à la mêmepériode de l'année avait été de 11,3%. Par rapport au 31 janvier2003, le pays compte 1.576 chômeurs de plus (+20,9%). La diffé-rence entre janvier 2002 et 2003 avait été de 27%.

BCLRegain de confiance des consommateurs(26/02) Après avoir touché le fond en décembre, atteignant unniveau de –2, l'indice de confiance des consommateurs établi parla BCL, semble amorcer un mouvement de hausse. Repassé à unevaleur positive en janvier (+1), il a atteint +3 en février, son plushaut niveau depuis septembre dernier. L'indicateur spécifiquemesurant les perspectives d'évolution de la situation économiquegénérale, dans le rouge depuis octobre, est repassé au-dessus de0 (+2). Seule la capacité à épargner au cours des douze pro-chains mois s'affiche en repli (2 points de moins) www.bcl.lu

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LA CRÉATION D'ENTRE-prises, mais également la sur-vie de celles existantes, con-stitue un enjeu pour l'écono-mie du pays, lequel a décidéde prendre le taureau par lescornes. Dans le cadre du pland'action "Entrepreneurship auGrand-Duché de Luxembourg– Entreprendre pour réussir",mis en place pour stimuler legoût d'entreprendre, soutenirla création d'entreprises etdynamiser le développementde ces dernières, le conseil degouvernement a voté, débutjanvier, la création d'unComité national pour la pro-motion de l'esprit d'entreprise(CNPEE).

Ce Comité, lieu de ren-contre et de synergies entre lesdifférents acteurs, démarrepetit à petit ses activités. Il secompose d'une quinzaine demembres issus des différentsministères et chambres profes-sionnelles, ainsi que d'unobservateur, la Société natio-nale de crédit et d'investisse-ments (SNCI). Outre ces "insti-tutionnels", des dirigeantsd'entreprises seront régulière-ment invités à des tablesrondes qui leur donnerontvoix au chapitre.

Le gouvernement a ratissélarge en définissant les mis-sions du comité, ce qui devraitlui donner du travail pour lescinq prochaines années, selonMarc Hostert, conseiller dedirection 1ere classe au minis-tère de l'Economie. Dans unpremier temps, le CNPEE estchargé de mettre en place unagenda des formations et

Quoi qu'il en soit, l'espritd'entreprise existe bel et bienau Luxembourg et dans laGrande Région. Pour preuve,le concours 1,2,3, Go, dont la4e édition a commencé le moisdernier, a reçu pas moins de848 projets de création d'en-treprises depuis le début duconcours en février 2001.Quelque 90 start-ups ont étécréées depuis lors et sont opé-rationnelles dans la Grande-Région dont 29 au Luxem-bourg issues des 102 projetsacceptés à concourir (le plusgrand nombre avec laBelgique francophone), créant112 emplois, et réalisant un

chiffre d'affaires annuel de4.647.889 euros.

Pour l'édition 2004, 119projets ont déjà été déposés,dont 28 luxembourgeois, 57belges, 22 allemands et 12lorrains. Un chiffre suscep-tible d'évoluer d'ici la remisede prix en juin prochain,puisque les projets peuventêtre déposés tout au long duconcours sur le site Internetwww.123go-networking.org.Une fois l'entreprise créée, lepari n'est pas encore gagnépuisqu'il faudra veiller à sasurvie. Un autre défi à releverpar le plan d'action du gou-vernement... ■Florence Reinson

autres séminaires ayant trait àl'entrepreneuriat, d'effectuerun inventaire de toutes lesactions nationales existantes,de développer une CorporateIdentity commune.

Toute la masse d'informa-tions existante sur la créationd'entreprise et les aides etinterventions publiques dispo-nibles sera ainsi mise à dispo-sition sur un seul et uniquesite Internet qui doit encoreêtre créé. Ces objectifs à courtterme devraient nécessiterentre trois et cinq mois de tra-vail. Sur le long terme, le pro-gramme d'action initié par legouvernement s'étendra surtoute la Grande Région. Parailleurs, un groupe deréflexion sera chargé d'étudierles potentialités de créer denouveaux instruments etmécanismes financiers. Enfin,des formulaires administratifssimplifiés remplaceront lesdocuments actuels. Il est éga-lement envisagé d'introduiredes délais de traitement desdossiers afin d'accélérer lesprocédures et d'améliorer leservice.

Un concours qui s'émancipe

Les jeunes constituent lacible privilégiée par le pland'action du gouvernement quientend développer une straté-gie nationale d'éducation et deformation à l'esprit d'entrepri-se. En vue de soutenir concrè-tement la création d'entre-prises, le comité national adéjà à sa disposition différents

instruments tels que leconcours 1,2,3, Go, les ren-dez-vous First Tuesday, lesincubateurs Eco-Start et leTechnoport Schlassgoart ainsique la bourse start-up. Cettedernière a pour but d'encadreret de faciliter la transmissiond'entreprises. Selon deschiffres récents avancés par leministère de l'Economie, 30 à40% des entreprises seronttransmises dans les dix pro-chaines années. Faute de pré-paration adéquate à leur repri-se, le risque de voir ces entre-prises disparaître est grand,estime le ministre de l'Eco-nomie, Henri Grethen.

actualité LUXEMBOURG

42 paperJam avril 2004

Un Comité nationalpour la promotion de l'esprit d'entreprise Le gouvernement a pris conscience que 30 à 40% des entreprises existantes pourraient disparaître d'ici 10 ans si rien n'était fait.

Créer son entreprise est encore un exercice délicat.Le CNPEE ne va pas manquer de travail!

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actualité LUXEMBOURG

44 paperJam avril 2004

ensuite la place à des pro-grammes variés et divers.Depuis début janvier, un jour-nal (Express News) de 6minutes est diffusé, toutes lesheures, à partir de 18h55. Ontrouve également la météo,mais aussi des émissions surles "beaux" de ce monde, l'im-mobilier, les sportifs et leursdisciplines, les étudiants, ouencore un talk show (Talk toTango) qui traite d'un sujet desociété avec des témoignageset des reportages.

Outre les rediffusions, denouveaux programmes vonttout de même bientôt voir lejour. Déjà depuis début mars,une émission automobile estprogrammée tous les vendre-dis entre 19 et 19h30. A la findu mois, "l'Investigateur",alias Jean Nicolas, s'invitera,dans un premier temps unefois par mois, sur l'antenneTango TV. A partir d'avril, JimKent présentera un "persona-lity show", une fois parsemaine et une émission"Nightlife" sera diffuséechaque mois.

"D'autres réflexions sontencore menées au sujetd'autres émissions qui pour-raient voir le jour", explique

de Planet RTL, en septembre2001, coïncidait avec l'an-nonce de la création de TangoTV, apparue sur les ondes, enfévrier 2002.

Aujourd'hui, alors que RTLlance un deuxième canal,Tango TV annonce, à partirdu mois d'avril, le retour àune grille de programmes de24 heures, ce qu'elle avait duabandonner il y a six mois decela (elle avait été ramenée à12 heures), pour des raisonséconomiques. Un arrange-ment semble avoir été trouvéavec le diffuseur SES Astra,mais ces nouvelles heures deprogrammes se composerontessentiellement de rediffu-sions.

Tango TV, qui se défendd'être une télé jeune se voitcomme "une alternative àRTL. Nous proposons de lapolitique, du commercial, dela musique, des informa-tions,… Nous nous position-nons un peu comme M6 parrapport à France 2" préciseEdy Geiben, directeur de laproduction.

Si, jusqu'à 18 heures, lesémissions musicales consti-tuent l'essentiel de la pro-grammation, celles-ci laissent

pendant la journée, les mêmesprogrammes, mais avec desdécalages au niveau deshoraires de diffusion. Entre18h00 et 20h00, le program-me, en semaine, est identique:Planet RTL, suivi d'un maga-zine puis du journal. Le restede la soirée est consacrée, surRTL, à des rediffusions dumagazine, du journal et deRTL Kultur et, sur den 2.RTL,de la rediffusion de PlanetRTL, des jeux et de Planet Hit.Le week-end, d'autres émis-sions sont également au pro-gramme.

"C'est un service auxconsommateurs, cela ne nousramène pas d'argent. C'estpour que les jeunes et le grandpublic puissent avoir leursémissions quand ils le souhai-tent. Il s'agit d'une réponse àla demande du public qui estressortie d'une enquête quan-titative et qualitative réaliséepar l'ILReS", explique M.Berwick.

La concurrence est rude etmême si, ni RTL ni Tango TVne voit l'autre comme unconcurrent, force est deconstater que ce que fait l'uninspire l'autre. Et réciproque-ment! En effet, le lancement

LE PAYSAGE AUDIOVISUELluxembourgeois, s'il n'est pastrès vaste, il n'en est pas pourautant statique. Pour preuve,après la naissance de .dok(voir paperJam de février2004, page 18), c'était au tourde RTL d'annoncer, le 15 marsdernier, le lancement d'unedeuxième chaîne ou, pour êtreplus correct, d'un deuxièmecanal puisque celui-ci necontiendra pas de nouveauxprogrammes mais serviraessentiellement à des rediffu-sions.

Une décision qui pourraitlaisser à penser qu'elle a étémotivée par les difficultésfinancière de Tango TV, ceque dément Alain Berwick; lemanaging director de RTL. Ala recherche, actuellement,d'un repreneur, la chaînefiliale du réseau de téléphoniemobile n'en reste pas moins àl'affût d'une opportunitéd'augmenter parallèlement sa(re)diffusion.

"Ce n'est pas une deuxièmechaîne, c'est un nouveaucanal", tient donc à préciserAlain Berwick. La diffusion de"den 2.RTL" a lieu en parallè-le avec celle de RTL. Sur lesdeux canaux, on retrouve,

encore M. Geiben. "Il faut descontenus pour intéresser lepublic, que l'on voudrait assezlarge et encore jeune, maisaussi pour attirer des annon-ceurs", explique-t-il.

Tango TV a besoind'un million d'euros

RTL envisage, elle aussi,d'élargir ses programmes. "Amoyen terme, on va dévelop-per le deuxième canal avecdes séries françaises et alle-mandes, et des quiz. On feraaussi de la promotion sur cecanal. Aux alentours de la finde l'année, dès 20h, les télé-spectateurs pourront y regar-der un film. Nous utiliseronsles contenus du groupe", pré-cise M. Berwick. De nouvellesémissions grand public sontégalement en gestation, maisce ne sera pas pour tout desuite.

Sur le long terme, la chaîneenvisage d'élargir sa grilleavec un troisième canalorienté services publics, quidiffuserait, en soirée, descontenus à caractère socio-culturel, dont le choix revien-drait à un groupe de per-sonnes composé de membres

Alors que Tango TV cherche un repreneur et développe, dans le même temps, ses programmes, RTL lance un deuxième canal.

David contre

Goliath

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LUXEMBOURG actualité

paperJam avril 2004 45

du CNA, des forces vives de lanation et de RTL. Ils seraientfournis par des producteursindépendants et financés parl'Etat. "Le concept a étéapprouvé par les autoritésmais pas les budgets", préciseM. Berwick qui ne prévoit pasle lancement de ce canalavant 2006.

Le deuxième canal et lescontenus, prévus pour fin2004, qui sont déjà produits,ne coûteront pas grand choseà la chaîne et ne lui rapporte-ront pas davantage, que cesoit en terme d'audience oufinancier. "Actuellement, notreaudience à 22h,00 au quartd'heure, tourne autour de 2,5%. L'audience que l'on vagagner équivaut à 2 fois celle

munications. "Lancer unechaîne au Luxembourg, c'estun challenge parce que RTLest beaucoup plus grand ets'intègre dans un groupe. C'estun peu David contre Goliath",explique M. Geiben.

Pourtant, les efforts fournitpar le trio ne suffit pas à fairede Tango TV une chaîne ren-table. D'ailleurs, elle chercheun repreneur. Depuis quelquesmois, ses dirigeants sont enquête d'investisseurs, en vuede récolter environ un milliond'euros nécessaires au déve-loppement et au "relancement"de la chaîne. A l'affût de capi-tal, donc, mais aussi de syner-gies, Tango TV s'est tourné,notamment, vers le groupesaint-paul et... RTL. Le premier,

qui a d'autres chats a fouetter(lire l'article en page 14) adécliné l'offre. Le second nes'est pas montré intéressé. "Lachaîne n'a aucune rentabilité,aucun marché. La preuve, c'estle pic qu'elle génère par jour:300 personnes mais qui néces-site beaucoup de moyensfinanciers, justifie AlainBerwick. On lui souhaite néan-moins de trouver un bon repre-neur. On lui a même suggérécertains noms, car on estimeque la concurrence nous estprofitable en terme qualitatif etfinancier".

Edy Geiben, lui, est convain-cu que Tango TV peut devenirrentable et qu'elle le sera danstrois ans. A bon investisseur…■ Florence Reinson

de Tango TV qui se situe en-dessous de 0,5 %", calculeAlain Berwick.

Des chiffres que contesteEdy Geiben, qui affirme que"l'on nous regarde plus que ceque prétend notre concurrent".Tango TV qui n'a jamais faitd'étude de marché pourconnaître sa part d'audience,estime cependant attirer quoti-diennement entre 35.000 et50.000 téléspectateurs. La chaî-ne se base pour cela sur lenombre de 5.000 SMS qu'ellereçoit par jour. "Selon uneétude allemande, si un SMS estenvoyé, on peut compter que10 personnes regardaient latélévision au même moment",explique le producteur. Côtépublicité, "les annonceurs

connaissent nos programmes etsavent qu'ils sont de bonnequalité. Lors d'un événementcomme la Coupe Davis ou leSeat Open que nous diffusonsen exclusivité, le programmeest autofinancé par la pub",assure M. Geiben.

A en croire Tango TV et auvu des programmes, la télésemble plutôt évoluer.D'ailleurs, la cible s'élargitaux 14-39 ans et aux 19-39ans après 18h. Cette nouvellestratégie a été décidée deconcert entre le producteur, leCEO, Alex Zivoder, et leMarket area director, PerBorgklint, mais avait déjà étéinitiée par Pascal Koster etJean-Claude Bintz, avant leurdépart pour créer LuXcom-

Alain Berwick, managing director RTL : "Tango TV est venue voir RTL mais nous ne sommes pas intéressés".

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LA FÉDÉRATION LUXEM-bourgeoise de football comp-te, depuis le 14 février, unnouveau président en la per-sonne de Paul Philipp. Celuiqui fut, pendant 17 années, lesélectionneur de l’équipenationale, succède au trèscontroversé Henri Roemer,désavoué, lui et son comité,lors du houleux Congrèsnational annuel de Schieren,en novembre dernier.

Au cœur de la plus impor-tante crise jamais connue parla principale fédération sporti-ve du pays (une trentaine demilliers de licenciés, 13 sala-riés à temps plein et quelque2,5 millions d’euros de budgetannuel), Paul Philipp disposed’un peu plus de deux annéespour relancer une machine àbout de souffle. "On est trèsmal, sur le plan de l’organisa-tion et sur le plan sportif et lesfinances ne sont certainementpas aussi bonnes que certainespersonnes veulent bien fairecroire", redoute-t-il.

C’est pourquoi le nouveauprésident vient de demander àPricewaterhouseCoopers (déjàmandaté par l’Union euro-péenne de football, dans lecadre du contrôle des clubs),d’établir un audit financierprécis. "Qu’il n’y ait pas demalentendu: je veux juste fairele point et savoir exactementce qui est à notre dispositionactuellement", indique M.Philipp, qui espère que les pre-miers résultats seront dispo-nibles pour le 8 mai, date duprochain congrès extraordi-naire de la FLF qui doitapprouver un budget quin’avait pu être voté ennovembre dernier.

On ne peut que souhaiter àcet audit un meilleur sort quecelui vécu par une autre ana-lyse, administrative, menée il ya quelques années par ArthurAndersen, mais qui n’estjamais sortie des tiroirs de laprécédente équipe dirigeantede la FLF. "Nous voulons unetotale transparence à tous les

niveaux. On sait qu’on est audevant d’un certain nombre deproblèmes et il nous faut lesattaquer de front", prévient lenouveau président, qui s’estentouré d’une équipe dirigean-te aux compétences multiplespour faire face à tous les pro-blèmes. Comme par exempleJean-Jacques Schonckert,pour le volet juridique, ou lebanquier Yves Bourgnon pourle financier "On me qualifietoujours d’homme de terrain etj’en suis fier. Mais cela ne veutpas dire non plus que je nesais pas réfléchir ni gérer unetelle structure avec une bonneéquipe", prévient-il.

La récente "affaire" de larevente du bâtiment du siègede la FLF (cédé pour 1,5 mil-lion par la FLF puis mis sur lemarché à 3,8 millions d'eurospar les nouveaux proprié-taires), en vue de financer laconstruction du centre tech-

nique de Mondercange, ouencore de la disponibilité dessubsides venant de l’UEFA oudes droits télévisés, n’ont pasété de nature à simplifier lecontexte. "Ils sont révélateursdu flou dans lequel on baignedepuis quelques temps. Onarrive clairement à un tour-nant et il est temps de prendrele virage, sans quoi on va au-devant de gros problèmes, ycompris sur le plan financier.On ne peut plus se permettred’être un bateau qui tourne enrond pendant que son capitai-ne se trouve sur un autrebateau", prévient Paul Philipp.

La refonte d’une partie desstatuts, devenus ingérables etsources de nombreux conflitsextra-sportifs, constitue lepremier chantier d’importan-ce. Un texte devrait être pré-senté en novembre, pour leprochain congrès annuel. ■J.-M. G.

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FLF

Prendre la balle au bond

Paul Philipp: "On arrive clairement à un tournant et il est temps deprendre le virage"

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COMMISSION EUROPÉENNE Sécurité maritime:Luxembourg mis en demeure (27/02) Bruxelles a engagé une procédure d'infraction contreLuxembourg et 11 autres États membres, pour non-respect de lalégislation relative au suivi du trafic des navires et d'informationsur le trafic des navires. Cette directive, adoptée en 2002 suite aunaufrage de l'Erika sur les côtes bretonnes, aurait dû être transpo-

sée en droit national pour le 5 février 2004. Cette législa-tion prévoit, notamment, lacréation de lieux de refugepour les navires en détresse etl'obligation faite aux naviresd'être équipés d'un enregis-treur des données de voyage(de type "boîte noire").

AGENDA30 MARSLa sécurité informatique:anticiper de manière pratique les intrusions MeeTincS organise une journée de conférence à l’hôtel Hilton àLuxembourg sur les principaux thèmes de la sécurité informa-tique. Des experts présenteront de manière très concrète lesmoyens pour prévenir toutes attaques et également quelles réac-tions adopter en cas de piratage d'un système. Il s’agira, parailleurs, de déterminer les responsabilités de chaque intervenantde ce processus de protection. Infos et inscriptions: MeeTincS SA45 99 45 1; [email protected]; www.meetincs.lu

30 MARSQuels nouveaux enjeux pourla fonction compliance officer ?IFE Benelux organise une journée spéciale en présence de Jean-Marie Legendre, Président de l'ALCO (Association luxembour-geoise des compliance officers) et de Claude Simon de la CSSF. Tous les aspects de cette fonction seront abordés à la lumière desderniers développements ou projets réglementaires.Renseignements et inscriptions : Chantal Fable (+32 (0)2 533 10 15;[email protected]).

31 MARSForum de rencontre"Femmes et Entreprises" Le ministère de la Promotion féminine et l’Union des entreprisesluxembourgeoises organisent, à la Chambre des Métiers, la 2e édi-tion du forum de rencontre "Femmes et Entreprises". L’édition 2004s’adresse tout particulièrement aux femmes intéressées à la créationd’une entreprise et prévoit la rencontre et l’échange d’expériencesavec des femmes ayant créé et gérant leur propre entreprise auLuxembourg. Informations: ministère de la Promotion féminine (478-5820) ou l'UEL (26-00-9-792);[email protected]; http://www.mpf.public.lu.

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actualité LUXEMBOURG

48 paperJam avril 2004

Oswald Schroeder (BGL)Vincent Ruck (Telindus), Dany Lucas (tempo!)

Laetitia Welsch (KPMG), Jérôme Bloch (Global Golf)

Mike Koedinger (paperJam)Fred Thill (Mikado) Cathy Giorgetti (LCTO) Netty Thines (Mediation)

Boz Temple-Morris, le billant orateur d’un soir... Thun Heynsbroek (mtp) et son épouse

Doris Weber (Act 2), Nadia et Michel Greco (Michel Greco)

Géraldine Paranio (Office des Publications)

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C'est au carrefour entre lafaçon dont une marque –ou une entreprise – se per-çoit elle-même, celle dontelle veut être perçue par lesautres et la vision qu'ontles autres sur elle, que doitse trouver cette marque, oucette entreprise. Elle a alorsl'obligation de combiner aumieux sa propre vision ("Ilfaut clarifier sa proprevolonté, la direction quel'on souhaite prendre"), saculture interne ("Impliquerses propres salariés afinqu'ils puissent parler entoute transparence et inté-grité") et les processus decommunication externes("Faites ce qui fonctionne:tous vos actes doivent sou-tenir vos intentions straté-giques").

C'est ainsi que BozTemple-Morris, aujourd'huiconsultant branding parexcellence, considère lavérité comme l'outil marke-ting le plus puissant quipuisse exister. A chargedésormais pour les entre-prises de s'en convaincreelles-mêmes... et d'en con-vaincre les autres! ■Jean-Michel Gaudron

LA VÉRITÉ COMME OUTILde marketing au service desentreprises: le thème de laconférence donnée par BozTemple-Morris, invité parpaperJam, n'a pas manquéde susciter un vif intérêtauprès des décideurs ethommes de communicationdu Luxembourg. Ainsi, prèsde 200 personnes se sontretrouvées à écouter ce petitbonhomme chevelu, au dis-cours simple mais percutantet à l'enthousiasme com-municatif.

Artiste de théâtre, recon-nu pour sa créativité et sonstyle très visuel (ses pièces,jouées dans le monde entier,ont notamment été présen-tées lors de l'Expo-sitionuniverselle d'Hanovre en2000 mais aussi aux festi-vals de Salzbourg, deDublin ou encore d'Edin-burgh), Boz Temple-Morrisn'a pas mis bien longtempsà captiver son auditoire, parle récit de la formidableaventure de la marque decigarettes "Death", dont ilfut un des fondateurs, aumilieu des années 90.

Avec des slogans du style"Blow yourself away","Serial Killer", ou encore"13.5 million smokers willadmit it's bad for them. Onlyone tobacco company will",sa société, Enlighte-nedTobacco Company (ETC),avait révolutionné la com-munication marketing, enmême temps qu'elle attira lesfoudres des géants de l'in-dustrie du tabac. A grandsrenforts d'actions en justice,jusqu'auprès de la Coureuropéenne, ce sont finale-ment eux qui eurent le der-nier mot. Mais Boz TempleMorris avait, quelque part,déjà gagné, en misant surune idée simple: "Soyez ceque vous êtes vraiment".

The profit of Truth Retour sur la conférence donnée par Boz Temple-Morrisle 19 février dernier au Cercle Municipal.

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LUXEMBOURG actualité

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Heike Fries (Grey), Kristof Della Siega (iddifix)

Alexis Juncosa (Nico Magazines) Céline Velluet et Karine Touati (cmi)

Armelle Bary(Swisslife)

Georges Muller (Cegecom), Carlo Dickes (Comed)

David Laurent (Blitz) Christine Valenza (Advantage)

Marc Binsfeld (Binsfeld Communication)

Marc Haas (Binsfeld Communication)

Frédérique Theisen (Binsfeld Communication)

Florence Reinson (paperJam)Aurelio Angius (tempo!)Stephanie Gaudard (IRE) Charles Mandica (Steria)

Jean Diederich (LogicaCMG), Lore Bertrand (Keytrade)

Raoul Thill (Bizart) Claude Nesser (Binsfeld Communication), André Hesse (Concept Factory), Patrick Wittwer (Format)

François Altwies(Telindus)

Isabel Marcela (JonesLang LaSalle),Florence Gillig (Immo Etoiles)

Philippe Lacour (Philippe Organisation)

Pietro Nameche(Advantage)

Paul Schumacher

Thierry Bollekens (Comed)

Daniel Schneider(Schneider Consulting)

Katrhin Anderl (Binsfeld)

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Notre société est agréée par le Ministre du Trésor et du Budget en tant que «agent de communication à la clientèle» (statut P.S.F.). Toutes nos activités sont soumises à la surveillance prudentielle de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF).

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actualité GRANDE RÉGION

52 paperJam avril 2004

ESCH-BELVALLe droit luxembourgeoisappliqué en France? (25/02) A l'occasion de la venue à Luxembourg de Gérard Longuet,président UMP du Conseil régional de Lorraine, s'est posée la ques-tion de l'élargissement du site d'Esch-Belval au-delà de la frontière(sur 140 ha) et la possibilité, pour les entreprises établies côté fran-çais, de bénéficier de l'application des législations sociale et fiscaledu droit luxembourgeois. Le premier ministre Jean-Claude Juncker aconfirmé qu'il s'entretiendrait à ce sujet avec le ministre français del'Economie, Francis Mer, de sorte que le territoire français n'héritepas que du seul aménagement du parking principal du site.

SMARTVILLEUne nouvelle Smart en production pour 2007(03/03) Le site de Smartville à Hambach, en Moselle, a été rete-nu pour la production d'un nouveau modèle de Smart, prévu desortir des chaînes de montage en 2007. 50 millions d'eurosdevraient être investis. Ce nouveau modèle est censé succéder àla Smart Fortwo (ex-City-Coupé), produit phare de la marque dugroupe germano-américain Daimler Chrysler. Plus de 2.200 sala-

riés sont employés sur le sitede Hambach qui produit,actuellement, le Roadster deSmart, lancé en janvier 2003.Depuis l'inauguration del'usine en 1997, 630.000véhicules, environ, sont sortisde ses chaînes de montage.www.daimlerchrysler.com

SARREEspoirs de reprise (26/02) Selon une étude de la Chambre de Commerce etd'Industrie de Sarre, menées auprès de 180 entreprises sarroisesreprésentant près de 110 000 emplois, l'heure est à un regaind'optimisme. L'index des attentes de marché mesuré en février,tel qu'il est calculé, a atteint le niveau de 149 points (+2 parrapport à janvier), soit à peine 12 points de moins que son plushaut niveau historique de mai 1998. Cependant, l'index desaffaires, lui, a baissé, dans le même temps, de trois points.

DHLLa Lorraine en pointillés(25/02) En dépit des propos se voulant rassurant de la directionparisienne du transporteur DHL, l'avenir du site que la sociétéexploite sur l'aéroport de Metz-Nancy Lorraine semble menacépar une restructuration qui baisserait la fréquentation hebdoma-daire des vols de quatre à un. Sur les quelque 120 emplois dusite, seuls une quinzaine seraient alors conservés pour assurer lagestion des flux de conteneurs.

QUOI QU'ON EN DISE, LAGrande Région est, aujour-d'hui, une réalité, tant écono-mique que géographique.Mais sans doute manque-t-elle encore un peu d'envergu-re pour revendiquer un statutqui serait alors unanimementreconnu et lui apporterait undynamisme supplémentairebienvenu.

Connaît-on, pour autant, laGrande Région et, en particu-lier, sa structure démogra-phique? Sans doute pas dansle détail. D'où l'intérêt de sepencher sur les données com-pilées par l'Observatoire inter-régional du marché de l'em-ploi (OIE).

Composée des "territoires"du Luxembourg, de la Lorraine,de la Sarre, de la Rhénanie-Palatinat de la Wallonie et de laCommunauté française et ger-manophone de Belgique, LaGrande Région présente unesuperficie de 65.401 km_,peuplée de 11,23 millionsd’habitants (dont 51,2% defemmes), soit 3% de la popu-lation totale de l’Europe des15. Sa contribution au PIBcommunautaire est égalementde l'ordre de 3%.

Les deux-tiers de cette popu-lation vivent en Rhénanie-Palatinat (36% avec 4 millionsd'habitants) et en Wallonie(30%; 3,2 millions). Au Lux-embourg, le "petit", ne rési-dent que 4% des habitants dela Grande Région. C'est pour-tant du Grand-Duché queprovient la plus forte contri-bution relative (+13.8%) àl'accroissement de la popula-tion constaté entre 1992 et2002.

Selon les projections depopulation établies par l'OIE,le recul de la populationdevrait être d'environ 2%jusqu'en 2020. "Les perspec-tives à 20 ans laissent appa-raître des scénarios plutôt

pessimistes, confirme l'OIE.Les projections de populationprévoient une baisse de lapopulation notamment dansles régions allemandes et enLorraine sous l'effet duvieillissement de la popula-tion non compensée par unafflux de nouveaux mi-grants". Seuls le Luxem-bourg (+18%) et la Wallonie(+6%) devraient en effetconnaître un accroissementdu nombre de leurs résidents.Quant aux plus de 60 ans,qui représentent actuelle-ment un quart de la popula-tion, ils "pèseront" plus d'untiers à cet horizon.

Si le solde naturel (diffé-rence entre les décès et lesnaissances) demeure assezfaible (+872), il est trèsinégalement réparti selon lesrégions. C'est en Lorrainequ'il est largement le plusimportant (+7.502), maisconnaît une diminutionconstante depuis le milieudes années 80. La Wallonie(+2.192) et le Luxembourg(+1.739) viennent loin der-rière. Mais ils parviennent àcompenser le déficit naturel

enregistré en Sarre (-4.120)et en Rhénanie-Palatinat (-6.441).

Les soldes migratoires,eux aussi, sont inégalementrépartis, mais très nettementpositifs, exception faite enLorraine (-7.191), région quipeut, heureusement, com-penser par un solde migra-toire supérieur. C'est essen-tiellement la Rhénanie-Palatinat (+20.950) et laWallonie (+7.046) qui profi-tent des mouvement migra-toires observés.

"Dans ce schéma dissymé-trique, les axes peuplés degrandes vallées (Moselle,Sarre) et l’éventail deréseaux qui, à travers leshautes terres, relient cetterégion centrale aux borduresrhénanes, représentent deséléments de continuité inter-ne essentiels, en mêmetemps que des ouverturesindispensables sur lesrégions voisines", expliqueEvelyne Arnould, Maître deconférences de géographie àl'Université de Nancy 2. Il nereste plus q'à chacun d'enêtre persuadé.. .■ J.-M. G.

PERSPECTIVES 2020 POUR LA GRANDE RÉGION

Recul de la populationattendu de 2%

L'afflux massif de travailleurs frontaliersau Luxembourg est la première étapevers une augmentation de la populationdu pays, estimée à +18% d'ici à 2020.

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outils IT & TELECOM

LOGICIELS

BULL ET ORGA SYSTEMSLes deux entreprises ont associéleurs savoir-faire respectifs pourrépondre aux problématiques ren-contrées par les opérateurs detélécommunications, nouveauxentrants ou opérateurs histo-riques. Elles vont ainsi proposerdes solutions de facturation clésen main. Bull devient ainsi l’inté-grateur des solutions d’ORGASystems et coopère avec cettedernière en matière de Rechercheet Développement. www.bull.lu;www.orga-systems.com

MICROSOFT Les versionsfrançaise et néerlandaise adaptéesde Microsoft Business SolutionsCRM, progiciel de gestion de laclientèle offrant des modules sup-plémentaires pour la vente et l'as-sistance clientèle, sont disponibles.Grâce à cette application, lesentreprises de toutes tailles peu-vent développer des relations àlong terme rentables avec leursclients. Microsoft CRM met sur-tout l'accent sur la convivialité, lespossibilités de reporting et deréglage ainsi que l'intégrationavec d'autres logiciels d'exploita-tion. Prix: de 400 à 1.400 eurospar utilisateur.www.microsoft.com/belux/BusinessSolutions

NOVELL Small Business Suite6.5, une technologie à la portéedes petites organisations pour

résoudre des problèmes d'entrepri-se majeurs ou mineurs, est dispo-nible depuis le 20 février. Cettesolution est proposée sur la basede licences jusqu'à 100 utilisateursmaximum, soit deux fois plus quela limite précédente. La Suite ini-tiale reste accessible gratuitementvia les revendeurs qualifiés dans lecadre du programme Novell SmallBusiness Suite Starter Pack. Prix devente conseillés: 530 euros pour 5nouveaux utilisateurs et 283 eurospour 5 versions en upgrade.www.novell.com/products/smallbiz

LEXMARK La version enri-chie de la Lexmark DocumentSolutions Suite 3.2, un outil degestion électronique de docu-ments puissant et convivial, per-met aux entreprises de gagner enproductivité et d'abaisser leurscoûts d'impression. Cette versionoffre des fonctionnalités perfor-mantes et conviviales de gestiondes documents adaptées à uneplus grande variété d’utilisateurset d’équipements, comme parexemple les PC, les imprimantesmultifonctions et les imprimantesréseaux. www.lexmark.be

PROGRESS La suite dedéveloppement nouvelle généra-tion, Progress Openedge 10, sim-plifie la création d’applicationsmétier distribuées et orientéesservices. OpenEdge 10 est unesuite de produits intégrée en vuede la mise en oeuvre d’applica-tions métier pour l’entrepriseétendue et intégrée. Elle offre auxdéveloppeurs d’applications pro-fessionnels un moyen économiquepour étendre leurs applications enréutilisant la logique métier exis-tante tout en offrant une grandevariété d’interfaces utilisateur etde choix opérationnels.www.progress.com

IMPRIMANTES

LEXMARK Un nouveau stan-dard des imprimantes multifonc-tions (MPF) pour groupes de tra-vail, est désormais disponible. LaLexmark X422 concilie richessefonctionnelle, meilleure gestion duworkflow et prix très abordable. LaLexmark X422 est idéale pour lesgroupes de travail, les succursaleset les petites et moyennes entre-prises. Elle réunit les fonctionsdont ces utilisateurs ont le plusbesoin - impression, photocopie,fax et numérisation couleur - surune même machine, à la fois faci-le à utiliser et peu encombrante.La Lexmark X422 permet égale-ment des gains de temps et uneréduction des coûts: elle imprimeet copie jusqu’à 21 pages parminute. Prix : 1.686 euros.www.lexmark.be

LEXMARK Les produitsLexmark C752L rendent l’impres-sion couleur ultra rapide encoreplus abordable pour toutes lesentreprises. Les imprimantes lasercouleur. Lexmark C752L sont spé-cifiquement conçues pour les PMEainsi que pour les petits groupesde travail ou ceux opérant enenvironnement distant. Cettegamme leur fournit le niveau deperformance et les fonctionnalitéséconomiques de l’imprimanteLexmark C752.Tous les modèlespeuvent être connectés directe-ment au réseau, ce qui facilite leurinstallation. Prix de venteconseillé: 2.109 euros HTVA.www.lexmark.be

SÉCURITÉ

TREND MICRO La premiè-re application de prévention desintrusions, Network VirusWall1200, vient d'être lancée sur lemarché de l'antivirus. Cette appli-cation de prévention des intru-sions est spécialement développéepour scanner, détecter et bloquerles menaces qui viennent du seinmême du réseau. Ils peuvent mini-miser et même empêcher lesintrusions internes.

Network VirusWall 1200 est déve-loppé pour détecter et bloquer (ausein du réseau) les virus de réseaudans des paquets de données,ainsi que pour permettre auxadministrateurs de contrôler oulimiter l'accès aux équipementsvulnérables. Prix : 4.495 euros,sans le software. Pour une confi-guration pour 100 utilisateurs :8.142 euros, avec le software.www.trendmicro.co.uk

VERITAS SOFTWARE CORPORATION NetBackup5.0 Server est une nouvelle solu-tion permettant aux sociétés detaille moyenne de sauvegarder etde rétablir leurs données demanière aussi hétérogène qu'effi-cace. Cette protection avancée desdonnées est basée sur la stratégie"utility computing" de Veritas, qui

LOGICIELSLa comptabilité et les salairesVDS-COMPUTING Piton Financials est une solutionaxée sur l’automatisation des tâches financières. Elle per-met aux utilisateurs de bénéficier d’un accès maximalaux données de leur société pour un coût minimal, tanten fonctionnement client-serveur que par accès via unnavigateur Web. Les atouts techniques de Piton sont latechnologie et la base de données Oracle. Fonctionnesous les systèmes d'exploitation Unix et MS Windows.Prix: à partir de 4.995 euros. www.vds-computing.beOMNIS Depuis plusieurs années, Omnis Informatiquecommercialise WISAL, logiciel de gestion des salaires ettraitements avec gestion des événements et documentsdu personnel. WISAL est une application "100 %Windows". Elle permet une exploitation conviviale desdonnées dont la sécurité est garantie par leur stockagedans une base de données relationnelle d’une grande fia-bilité. Prix: dépend du nombre de salariés. 1.290 eurospour 50 salariés, 2.340 euros pour 100 salariés, 3.330euros pour 150 salariés. www.informatique.lu INFODATASpécifiquement développé pour les entreprises etbureaux comptables luxembourgeois, Salarix+ intègreune gestion complète de tous les travaux administratifsrelatifs au traitement des salaires. Le produit assure laliaison avec les interfaces bancaires électroniques poureffectuer les ordres de virement et automatise l'éditionde la plupart des documents administratifs exigés men-suellement ou annuellement par les différentes adminis-trations luxembourgeoises. Prix: 1.000 euros le module.www.infodata.lu INFODATA Accountix est une applica-tion qui respecte les normes européennes, I.A.S.(International Accounting Standards) et I.F.R.S.(International Financial Reporting Standards) en matièrede comptabilité. Elle permet de gérer la comptabilitégénérale en multi-devises (même pour les devises decapital) et de générer en automatique toutes les déclara-tions comptables d’une entreprise jusqu’au bilan final,ainsi que ses annexes. Prix : entre 1.000 et 3.000 euros.PARTENAIRES SOCIAUX Logiciels développés sousWindev5.5 et 7.5, KeyPaye et KeyTempo (pour tra-vailleurs intérimaires) permettent un calcul très simplifiéet convivial des salaires sous Windows, avec une gestiondes différents formulaires administratifs. Différentesrecherches statistiques (absences, congés, maladies…)sont également disponibles sur ces logiciels. Prix indica-tifs: à partir de 1.016 euros (1-9 salariés) et 2.033 euros(10-49) pour KeyPaye; à partir de 7.436 euros pourKeyTempo. [email protected] BLUE SKY SOFTWARESky Gestion est un logiciel intégré qui regroupe touteune gamme de modules pour la gestion, la comptabilitéet les salaires pour les PME, les asbl et les administra-tions, fonctionnant aussi bien sous MAC que sous PC.Sky Gestion est multi-sociétés ou permet de gérer plu-sieurs activités d’une même entreprise. Prix: pour uneconfiguration moyenne sur un poste il faut compterminimum 2.500 euros HTVA. www.software.lu. SOFTKISAvec son logiciel SM3, Softkis a mis au point des règlesfaciles qui expliquent son efficacité. Le produit ne surcharge pas les écrans, crée des automatismes etpermet un maximum de contrôles logiques. Prix: à partir de 1.000 euros (1-10 salaires) jusqu’à [>>�56]

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outils IT & TELECOM

vise à garantir la disponibilitécontinue des données et applica-tions. Le logiciel NetBackupServer s'adapte aux environne-ments UNIX, Windows, Linux etNetWare. Avec NetBackup 5.0Server, les organisations ontaccès à une solution "back-upand recovery" réservée jusqu'àprésent aux grandes entreprises.www.veritas.com

SYMANTEC annonce lasérie Clientless VPN Gateway4400, une nouvelle solution d’ac-cès à distance sécurisé basée surle Web. Avec cette nouvelle lignede boîtiers, Symantec offre à sesclients une solution économiqueet facile à utiliser. Elle réduit lescoûts de mise en place des accèsà distance puisque les adminis-trateurs informatiques n’ont plusà installer et gérer les déploie-ments de logiciels clients VPN.Les boîtiers Symantec ClientlessVPN Gateway offrent une confi-guration souple et de puissantesoptions de gestion qui permet-tent une intégration parfaitedans les infrastructures deréseaux existantes.www.symantec.be

ORDINATEURS

TOSHIBA Le nouveau note-book Tecra M2 de Toshiba combi-ne connectivité sans-fil, configu-ration sur-mesure et longueautonomie. Toshiba InformationSystems Benelux lance le TecraM2, un nouveau notebook poids-plume destiné aux utilisateursprofessionnels.Ce notebook

a été conçu pour des utilisateursqui recherchent un PC portablepuissant et léger, doté de richespossibilités de connectivité. LeTecra M2 ne pèse que 2,26 kg,soit 20 % de moins que son pré-décesseur. Le nouveau notebookoffre aux utilisateurs une autono-mie d’une durée inégalée allantjusqu’à 11 heures et demie. Prix :1898,82 euros HTVA.www.toshiba.be

PERIPHERIQUES

SHARP Les nouveaux - etpremiers - enregistreurs DVD deSharp permettent de visionnerson film ou programme favori oùet quand on le veut! Les DV-HR350S et DV-HR300S combi-nent un disque dur de respective-ment 120 (165 heures d'enregis-trement) et 80 gigabyte (110heures) et un enregistreur DVDdans un logement métallisé élé-gant. Les deux appareils sontdotés notamment d'une entréeDV (FireWire) et des fonctionsTime Shift et Quick Search.

En outre, les enregistreurs sontultraplats (43 cm x 5,9 cm). Lesenregistrements se font aux for-mats -R/-RW, lus par 95% deslecteurs DVD du marché. La lec-ture est presque illimitée elleaussi.. Prix de vente conseillés :999 euros pour le DV-HR300S et1.099 euros pour le DV-HR350S.www.sharp.be

DMAX lance une nouvellegénération de lecteurs DVD desalon certifiés DivX. Le lancementdes produits KiSS cadre avec lavision "Connected Home".

La société a conclu un accord dedistribution avec le fabricantdanois KiSS Technology. La parti-cularité, c'est que ces périphé-riques ne lisent pas seulement lesDVD et les MP3 mais sont com-patibles avec toutes les versionsDivX et XviD. Ils peuvent lire tousles films MPEG4 sans conversionni perte de qualité, ce qui n'estpas le cas des lecteurs MPEG4traditionnels non certifiés Divx.Dans un premier temps, Dmaxlance quatre modèles. Prix dedétail : varient de 199 à 499euros TVAC.

INTEL La première mémoireflash NOR basée sur la technolo-gie de production de 90 nano-mètres (nm) vient d'être lancé parIntel Corporation. Intel WirelessFlash Memory constitue la neuviè-me génération de la technologiede mémoire flash d'Intel. Cettemémoire flash sans est 50 % pluspetite que la génération précé-dente. Cette mémoire flash seradisponible en avril dans la version64 Mb. La production en grandvolume n'interviendra pas avant letroisième trimestre. Le prix conseillé,sur base d'une commande de10.000 unités, sera de 10,26 dollars.http://developer.intel.com

D-LINK lance la série de pro-duits SuperG pour les réseauxsans fil. Grâce au développementdu standard 802,11g, ces produitsoffrent désormais une bande pas-sante maximale de 108Mbps. Lasensibilité de réception des pro-duits est étendue à 20 décibels, cequi double l'accès et diminue lenombre de points d'accès pourobtenir une couverture complète.La série de produits AirPlusXtremeG est constituée de quatreproduits qui garantissent unepuissante sécurisation grâce aucryptage WPA.www.dlink-benelux.com

STOCKAGE

VERITAS SOFTWARElance une solution pour une ges-tion simplifiée des environne-ments de stockage hétérogènes.Storage Foundation 4.0 est unlogiciel de gestion du stockage etde virtualisation. Avec cette solu-tion, les entreprises ont unemeilleure prise sur les environne-ments de stockage complexes.Storage Foundation permet d'aug-menter la disponibilité, les presta-tions et les possibilités de gestiondes systèmes et applications destockage, tandis que les coûts sontdiminués sur base d'une infra-structure de stockage partitionnée.Prix; à partir de 756 euros parlicence http://www.veritas.com

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[�54 >>] 12.000 euros (+3.500 salaires). www.softkis.luSAP En plus de fournir un logiciel comptable, SAPpropose des solutions permettant d'optimaliser les fluxde liquidités et de paiements, et de faciliter le pilotaged'entreprise. L'intégration des modules tels que le grandlivre, la comptabilité client, fournisseur, des inventaireset des immobilisés avec la comptabilité de gestion per-met cette gestion d'entreprise moderne qui repose surdes outils de mesure performants. Prix: dépendant del'étendue de la solution. www.sap.com DATAGESTPAY-ease est un logiciel souple conçu pour la gestionen temps réel des appointements mensuels, des salaireset des pensions. Conforme à la législation luxembour-geoise, l’application permet de traiter tous les secteursd’activité, quel que soit le type d’entreprise. Prix: à par-tir de 5.400 euros. DATAGEST GECO-ease. logicielcomptable, est particulièrement adapté aux besoins desfiduciaires. Utilisé à la fois pour les comptabilités desociétés commerciales et de sociétés financières, GECO-ease est particulièrement performant dans le traitementde comptabilités multi-devises. Grâce aux modulesoptionnels, il est possible de tenir un portefeuille detitres qui peut être évalué facilement aux cours debourse saisis manuellement ou repris automatiquement.Prix : à partir de 6.750 euros. www.datagest.lu TELIN-DUS La comptabilité Gesall est un produit dont la sta-bilité et la performance ont fait leurs preuves. Il estdéveloppée en Powerbuilder, pour un environnementclient/serveur et base de données Sybase SQLAnywhere. La comptabilité générale Gesall est multi-entreprises/multi-devises/multi-périodes et dispose dedifférents modules. Prix: 2.100 euros en version mono-société et 3.450 euros en version fiduciaire. www.telin-dus.be MICROTIS Gesper Salaires pour Windows per-met la gestion et le calcul des salaires et des rémunéra-tions au sein d'entreprises de tous les secteurs d'activi-té. Gesper Salaires s'intègre parfaitement au sein de lagamme des produits de gestion Gesper (Personnel,Formation, Recrutement). C'est un logiciel modulaire,complet et fiable, adaptable aux besoins propres dechaque société, des PME aux grandes entreprises enpassant par les fiduciaires et les sociétés parastatales.Prix de départ: 1.125 euros HTVA. www.microtis.lu ■

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outils COMMUNICATION

LECTURE

Wim Crouwelà Luxembourg!

QUICK AGENCE Comed SUPPORTPresse et affichage ART DIRECTORPierre Servais GRAPHISTE JeanPhilippe Luniaud ACCOUNTVéronique Blum

AUTOCENTER GOEDERT AGENCEbinsfeld communication SUPPORTpresse quotidienne ART DIRECTORKathrin Anderl COPY xxxxxxx GRA-PHISTE Steffi Willkomm CONCEPTFrank Kaiser ACCOUNTS ClaudeSauber, Marc Haas

A l'initiative de Design Luxembourg, Wim Crouwel, ledesigner néerlandais le plus connu, sera à Luxembourgle 16 avril prochain, pour une présentation, à la Banquede Luxembourg, de ses oeuvres développées au coursdes années 50 et 60.A 75 ans, Wim Crouwel est un homme d’expérience,précurseur dans son art, inspiré par le design suisseprovenant des principes Bauhaus. Sa carrières’est ensuite enrichie par l’engrenage de la théorieet de la pratique.Décoré de l'Ordre Leopold II pour son travail au PavillonBenelux de l'Exposition universelle de Bruxellesen 1958, il est également le réalisateur du Pavillonnéerlandais à l'Expo universelle d'Osaka en 1970.Surnommé "Monsieur Gridnik" (Monsieur Grille),Crouwel est aussi connu par son new alphabet aveclequel il comptait pouvoir construire un alphabetuniversel. Il eut, pour élève, Gerard Unger, qui s'illustraavec ses polices de caractère Swift, Praxis et Flora utilisées dans le monde entier. ■

BRASSERIES DE LUXEMBOURGAGENCE Advantage CommunicationSUPPORT Presse quotidienne, affichageet magazine ART DIRECTOR ChristianDelcoigne COPY Fabricio Zanier GRA-PHISTE Yves Paillot PHOTO XavierArcq ACCOUNT Thierry Wunsch

P&T LUXEMBOURG AGENCEAdvantage Communication SUP-PORT Presse quotidienne ARTDIRECTOR Samy Guenane COPYMichael Mertens GRAPHISTEYves Paillot PHOTO Frank WeberACCOUNT Karine Proust-Renaudet

BCEE AGENCE Concept FactorySUPPORT Presse quotidienne etmagazine CREDITS Paulo Tomas,Fabio Cipriano, André Hesse, PolGoetzinger

TOUSALON AGENCE AdvantageSUPPORT Presse hebdomadaire,quotidienne ART DIRECTOR SamyGuenane COPY Samy GuenaneGRAPHISTE Pietro NamècheACCOUNT Véronique Lange

ADVANTAGE COMMUNICATIONAGENCE Advantage CommunicationSUPPORT Presse spécialisée ARTDIRECTOR Samy Guenane, GhislainGiraudet COPY Michael MertensGRAPHISTE Pietro NamèchePHOTO Frank Weber

CETREL AGENCE Concept FactorySUPPORT Presse quotidienne, magazi-ne, affichage CREDITS FabioCipriano, David Solito, André Hesse,Francoise Reuter

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COMMUNICATION outils

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MERCEDES-BENZ LUXEMBOURGAGENCE Concept Factory SUPPORTPresse quotidienne et magazine CRE-DITS Fabio Cipriano, David Solito,André Hesse

PHILIPPE EDMOND AGENCEEverest SUPPORT presse

LES DOMAINES DE VINSMOSELLEAGENCE Interpub' SUPPORT Pressemagazine et quotidienne ARTDIRECTOR Peggy Weber CREATIVEDIRECTOR Leo Reuter COPY AlainBrach ACCOUNT Eric Anelli,Liette Reuter

SITE DU MOIS

icm.lu ICM est une société luxembourgeoise de représentationset de distribution, couvrant une clientèle locale, granderégion et internationale, aussi bien professionnelle(industrie, grande distribution, magasins spécialisés,...) que privée.Le site aux couleurs sobres, peut-être même un peuaustères est plutôt facile de navigation et propose unonline store ciblant une clientèle diversifiée. En moinsde 10 clics de souris, il est possible, pour un clientenregistré, de faire un achat de produits nouveaux etinnovants, rapidement livré grâce à un outil CRM pro-fessionnel. La gamme de produits couvre des fourni-tures industrielles, jouets et gadgets, articles de sportset loisirs, matériel/accessoires informatiques, et objetsdivers... Du kit d'impression Wireless Bluetooth autrieur de pièces en euros, il y en a pour tous les goûts. ICM entend offrir régulièrement de nouveaux pro-duits. Une nouvelle ligne 'lifestyle' est ainsi prévuedans les semaines à venir. Le site est en langue anglaise, mais le online store estaccessible en anglais, français et allemand.

Design: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺Contenu: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺Navigation:☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺

AGORA.LU Le projet de réha-bilitation des Friches de Belval-Ouest en détails et en couleurs. (Interact) Design: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺Contenu: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺Navigation:☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺

BERNARD-MASSARD.LUElégance et simplicité pour leproducteur de vins mousseux.Possibilité de commande enligne (avec Interact) Design: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺Contenu: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺Navigation:☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺

PEFC.ORG Vitrine anglophonedu leader mondial des systèmesde certification de la gestionforestière durable, réalisé avecla plate- forme GAX~thinX.Design: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺Contenu: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺Navigation:☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺

WALLENBORN.LU Site flashbilingue (F, GB) présentant lasociété de transports internatio-naux. Possibilité de "tracking" enligne (avec Luxis)Design: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺Contenu: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺Navigation:☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺

... ET AUSSICEGEDEL.LU (avec Interact) Nouvelle identitévisuelle pour la compagnie générale d'électricité.COLLE.LU (avec SIT-Net.lu) Près de 50 ans d'existencepour ce garage tout récemment agréé concessionnaireFord. On attend de voir les occasions en ligne... ELDORADIO.LU (avec IPWebnet.lu) Coloré et dyna-mique, il accompagne le nouvelle image de la radio(voir paperJam mars 2004 page 18). ITWORKS.LUSite d'information sur la toute nouvelle société ITcréée par l'ancien fondateur du départementMACH.COM Des couleurs peu enthousiasmantespour le spécialiste du roaming et du clearing en télé-phonie mobile (avec Interact) "Infrastructure andSecurity Advisory" chez Deloitte. MINICASH.LU(avec Interact) Un jeu interactif avec SMS pour gagner100 euros par semaine.

BGL AGENCE Mikado Publicis SUP-PORT Presse ART DIRECTOR CécileDandoy COPY Frédéric Thill GRA-PHISTE Olivier Debuys PHOTO stockACCOUNT Vanessa Buquet

DELOITTE AGENCE Mikado PublicisSUPPORT Presse ART DIRECTORDidier Leclercq COPY Frédéric ThillGRAPHISTE Olivier Debuys PHOTOstock ACCOUNT Jean-Luc Mines,Nadia Van de Berg

VALORLUX ASBL AGENCE MilleniumSUPPORT presse quotidienne et maga-zine COPY Olivier Liberton EQUIPECREATIVE Claude Moes, Jorge ValentePHOTO Fabrice Mariscotti (Blitz)ACCOUNT Michael Soldi,Didier Houillon

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contactées dans le cadre de cedossier, n'aient pas souhaités'exprimer sur le sujet. Ce fut lecas, en particulier des banques,plutôt frileuses sur la question,en apparence...

Parmi les rares données"locales" disponibles: unerécente étude présentée parSiemens Business Services surles grandes tendances enmatière d'outsourcing dans lepays. Il ressort de l'enquête que46% des 123 entreprises inter-rogées au Luxembourg, décla-rent externaliser une ou plu-sieurs activités informatiques,en particulier la maintenancesoftware. Seules 11% des socié-tés ont recours à un outsour-cing complet de leur informa-tique. Le taux de "réussite" estassez élevé, puisqu'elles sont91% à se montrer très satis-faites (28%) ou assez satisfaites(63%).

questions d'intérêt. Ainsi, unetoute récente étude menée àl'instigation du ManagementCentre Europe (MCE) auprès deplus de 500 directeurs RH etmembres de la direction degrandes entreprises euro-péennes (aux Pays-Bas, enBelgique, en Espagne et auRoyaume-Uni), a établi qu'aumoins 66% des directeurs RHne voient aucun avantage par-ticulier à l'outsourcing de lagestion du personnel. Plus de lamoitié de ce groupe pensemême que cette externalisationdes fonctions RH induit uneprestation de services de moinsbonne qualité.

Difficile d'établir une carto-graphie de l'outsourcing àLuxembourg, identifiant "quiexternalise quoi". Le sujet doitêtre suffisamment sensible pourqu'un grand nombre de sociétésfaisant appel à de l'outsourcing,

TOUTE ENTREPRISE QUI Ale souci, aujourd'hui, de conci-lier efficacité et rentabilité, estforcément amenée, d'unemanière ou d'une autre, à seposer la question de l'outsour-cing – ou externalisation –d'une partie de ses activités,confiées à un prestataire tiers,pour une durée généralementlongue (au minimum 18 mois).C'est cette notion de durée quidifférencie d'ailleurs la notiond'externalisation à celle de lasous-traitance, à qui se rappor-te, implicitement, un autreconcept: celui de donneurd'ordre.

Tout est-il externalisable? Enthéorie, oui. En pratique, celan'est évidemment pas aussisimple que ça. Soit pour desraisons techniques ou règle-mentaires (le secteur financier àLuxembourg peut en témoi-gner), soit pour de simples

Même si les fonctions IT nesont évidemment pas les seules,elles font néanmoins partie decelles les plus couramment out-sourcées, mais sans doute pasautant qu'elles le pourraient."Les premières réflexions quenous avions menées en 2001sur le principe d'outsourcing,en particulier dans le secteurIT, ont abouti au constat que lespetites entreprises n'osaient passe lancer dans la mesure oùcela nécessitait de trop lourdsinvestissements d'avant-vente",confirme Bernard Di Renzo,Responsable d'Unité au Centred'Innovation par lesTechnologies de l'Information(CITI) du CRP Henri Tudor.

Si l'externalisation peut, eneffet, permettre d'alléger sescharges, elle représente, audépart, un investissementconséquent qu'il convient denégocier au mieux. La problé-

dossier OUTSOURCING

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Confier une partie de ses activités à un prestataire extérieur demeure une démarche cruciale que les entreprises doivent manier avec précaution.

Externalisationet stratégie

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matique est d'autant plus crucia-le pour les PME, qui ne disposentpas de compétences informa-tiques en la matière."Actuellement, les relations exis-tantes sont plus basées sur laconfiance qui peut exister entrel'entreprise et son prestataireinformatique, constate M. DiRenzo. Or, dans l'outsourcing,l'un des points clés essentielsréside dans l'établissement ducontrat, puisqu'il s'agit tout demême de remettre entre desmains extérieures, toute une par-tie de soi-même".

Joindre l’ITILà l’agréable

C'est pourquoi une bonnedémarche d'outsourcing s'appuieavant tout sur une bonne visua-lisation de la situation. Et celavaut évidemment pour d'autresdomaines que l'IT. Idéalement,d'ailleurs, cette évaluationdevrait se faire par une tiercepartie, neutre, qui puisse ensuitedéfinir le programme à mettre enplace pour arriver à optimiser lesprocessus. "Demandez à unesociété ce qu'elle attend de l'info-gérance de son parc informa-tique: il y aura autant deréponses différentes que de cas,sans compter les jokers! Il fautvraiment que les choses soientclaires d'entrée, en définissantqui est responsable de quoi etquelle est la répartition destâches", analyse M. Di Renzo.

Concrètement, le CRP HenriTudor s'est impliqué dans plu-sieurs projets différents destinésà résoudre la problématique pourles entreprises de petite taille. Il ya, par exemple, la création d'unGroupement d’intérêt écono-mique (GIE) à la demande detrois entreprises concurrentesdans le secteur sanitaire-chauffa-ge, afin d'engager un informati-cien commun partageant sontemps entre les trois partenaires."Des six opportunités de partagedes ressources envisagées audépart, l'informatique semblait lamoins probable, en raison ducaractère sensible des informa-tions traitées. C'est pourtant laseule qui a abouti", commenteBernard Di Renzo.

L'autre initiative, c'est le projetNOEMI de gestion collaborativede l'informatique, avec unevolonté d’adapter, au contextedes PME, le standard IT

n'en pas douter, le terrain leplus instable sur lesquels lesentreprises ne s'engagent quesur la pointe des pieds pour nepas subir de remous sociaux quileur serait plus préjudiciable.

A l'heure, pourtant, où lesphénomènes de délocalisationse développent, au profit depays présentant des conditionssociales plus avantageuses – etl'élargissement de l'Unioneuropéenne ne laisse rien pré-sager de bon, en la matière,pour la partie occidentale duVieux Continent – l'externali-sation semble se profilercomme une réelle alternative.

Reste que si l'existence decette loi est en mesure de libé-rer un certain nombre d'éner-gies, l'offre, de la part des pres-tataires d'outsourcing, ne

semble pas encore à la hauteur.Il faut dire que chacun reste unpeu sur ses positions, le marchéhésitant encore entre attendreque des offres concrètes se des-sinent ou bien prendre lesdevants et susciter une réactionde la part des prestataires.

Selon l'enquête de SiemensBusiness Services, 56% desentreprises du secteur financierinterrogées (qui représentaient,au total, 41% de l'échantillon)envisagent d'outsourcer unepartie de leurs activités IT dansun délai de deux ans. Il n'endemeure pas moins vrai qu'iln'y a que le premier pas quicoûte et que, en la matière, il nesemble pas encore avoir étévraiment franchi. ■Jean-Michel Gaudron

Infrastructure Library (ITIL), laréférence absolue en matièred’outsourcing informatique (quisera, du reste, le thème centraldes Conférences Spiral du 16juin prochain).

Une grappe de six entre-prises, tous secteurs d'activitésconfondus, a été constituée etdeux informaticiens ont été misà leur disposition, non pas entemps partagé, mais en inter-ventions de gestion des inci-dents et des changements. Lemodèle est encours de valida-tion et pourrait être repris à leurcompte par certaines sociétés deservices informatiques dési-reuses de développer une telleoffre.

Reste que ce partage des res-sources tarde à entrer dans lesmœurs. "Si l’outsourcing reposeà la fois sur la mise à disposi-tion de compétences humaineset de ressources machines, onconstate, dans les faits, que lespossibilités de mutualisationsécurisées sur des machinesappartenant au prestataire sontpeu proposées aux clients auLuxembourg, alors que ceci estcourant Outre-Atlantique, versqui doivent, d'ailleurs, se tour-ner certaines sociétés luxem-bourgeoises, bravant au passageles contraintes de sécurité et deconfidentialité", note LaurentVuillermoz, (Optimal Security,Luxembourg).

L'externalisation des services– au-delà du seul domaine del'IT – est un sujet d'autant plussensible au Luxembourg, cesderniers temps, que la mise enoeuvre, le 1er octobre dernier, dela loi du 2 août 2003 relative ausecteur financier, a ouvert unebrèche sur un terrain jusque làpresque inviolé. Car pour desraisons évidentes de confiden-tialité, les banques n'étaientguère en mesure de mettre enoeuvre de réelles stratégiesd'outsourcing.

Désormais, sous le contrôlede la CSSF, un certain nombrede sociétés peuvent agir en tantque prestataires externes, pourle compte d'établissementsfinanciers, dans des domainesaussi variés qu'agent de com-munication à la clientèle, agentadministratif ou encore opéra-teur de systèmes informatiqueset de réseaux de communica-tion.

"Le législateur a rempli sonrôle en fournissant l'instrumentnécessaire à ce que certainesréflexions puissent aboutir.C'est maintenant aux établisse-ments financiers de prendre lesbonnes décisions. Mais, claire-ment, pour l'ensemble de laplace financière, cette loi repré-sente un signal", estime Jean-François Mirarchi, Directeur deCoRe, la filiale Outsourcing &Resourcing de Deloitte.

Si le cadre existe désormais,il subsiste, néanmoins, quelquesfreins non négligeables à lamise en oeuvre de telles pra-tiques. Déterminer les réelsavantages en terme de coûtsdemeure, ainsi, une des grandesinconnues et dépend, pour par-tie, du volet "ressourceshumaines". Celui-ci reste, à

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Bernard Di Renzo (CRP Henri Tudor): "L'un des points clésessentiels de l'outsourcing réside dans l'établissement ducontrat de base".

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Pierre Wiame, HumanResources Manager chez CapGemini Ernst & YoungLuxembourg. Nous avionsdonc besoin de plus de trans-parence dans les cessations oules modifications de contratset nous voulions externaliserle risque sur les dépassementskilométriques et les ruptures".

De surcroît, une fois pris encompte le coût indirect géné-ré par la mobilisation des res-sources internes, la prise encharge du volet assurancespar un courtier s'avèraitmoins rentable que son inté-gration dans le contrat de lea-sing.

Cette nécessité d’externali-ser le risque fut l’un des élé-ments mis en lumière lors del’analyse poussée des condi-tions des contrats, mais il nefut pas le seul. Ainsi, il futétabli que la réduction destarifs obtenus auprès desprestataires ne compensaitpas le temps passé à établir lesdemandes d’offres, en amont,et à maîtriser, en aval, lesconditions particulières assor-ties aux contrats de chaquesociété de leasing.

De même, la gestion opéra-tionnelle et la transmissiondes informations aux conduc-teurs en cours de contrats'avéraient très lourdes, enl'absence de réel contact

Depuis huit ans, la sociétéfaisait appel au leasing devoitures, mises à dispositionde ses employés. Depuisquelques semaines, cettefonction, qui couvre pasmoins d'une trentaine devéhicules, a été intégralementexternalisée.

Initialement, c'est le servicedes ressources humaines quicentralisait les demandes encours de contrat de locationet qui, pour les choix de véhi-cules, demandait un devisauprès des deux sociétés lea-ders du marché du leasingopérationnel. Un budgetpropre était défini pour leconducteur, qui disposaitalors d'une liberté totale dansle choix du véhicule.

L'aspect assurances étaitcouvert par un courtier indé-pendant appliquant un accordtarif pour police global pourla Belgique et le Luxembourg.Mais toute la gestion au quo-tidien des assurances (carteverte pour immatriculation,suivi des sinistres, ...) reposaitsur des ressources internes àCap Gemini.

"Nous avions à supporterdes coûts importants lors desadaptations de contrats enkilométrage ou bien à l'occa-sion de l'arrêt prématuré ducontrat lors du départ d'uncollaborateur, explique Marie-

domaines pour le moinsvariés: l'externalisation d'uneflotte automobile, la gestiondes relations clients et la ges-tion de bâtiments publics.

Trois expériences menéespar des organisations privéesou publiques bien différentes,mais qui se rejoignent dans lemême souci de rationalisationet d'efficacité.

Cap GeminiErnst&Young:l'outsourceur outsourcé

Fort d'une quarantained'employés à Luxembourg,Cap Gemini Ernst&Young(CGE&Y) est habitué à gérerdes projets d'outsourcing pourle compte de ses clients,notamment sur le plan infor-matique. Mais elle se retrouveégalement du côté "client",dans le cadre de la gestion desa flotte automobile."L’outsourcing IT est notre'valeur sûre' et nous sommestellement convaincus, de parnotre expérience locale ouinternationale, du bénéficequ’il peut apporter à nosclients, que nous-mêmes nousfaisons appel à lui", expliqueJérôme Gastaldi, BusinessDevelopment Manager chezCap Gemini Ernst & YoungLuxembourg.

DE LA THÉORIE À LA PRA-tique, il peut parfois y avoirun écart important. L'exter-nalisation d'une partie del'activité d'une entreprise, surle papier, semble tout à faitaisée... Elle répond à la fois àdes objectifs stratégiques(recentrage des activités sur lemétier de base, partage decertains risques), écono-miques (réduction et variabili-sation des coûts et ré-alloca-tion des investissements) etorganisationnels (réductiondes activités administratives,redéploiement des ressourcesinternes, amélioration de laqualité).

La mise en œuvre, enrevanche, n'est pas forcémentde tout repos. De l'outsourcinglibre, qui garantit une grandeindépendance des utilisateurs,mais multiplie les contrats etles marques, ce qui rend dif-ficile le contrôle des coûts;jusqu'à un outsourcing inté-gré, qui permet une qualitéaccrue par une gestion délé-guée, mais peut entraîner uneperte progressive, voire totaledu savoir-faire et engendrer,en interne, des problèmessociaux, la palette de possibi-lités est assez large.

Les trois témoignages quisuivent présentent troisdémarches d'outsourcing biendistinctes, dans trois

direct entre le fournisseur etle conducteur, ce qui ne pou-vait que générer une perted'efficacité.

"Les coûts directs cachéssont nombreux en cours et enfin de contrat. Leur poids estplus important que peut êtreune réduction des loyers men-suels via une négociation avecplusieurs fournisseurs", préci-se Mme Wiame.

Ces coûts directs sont liés àl’ignorance, par les conduc-teurs, des droits et obligationsdu contrat de leasing signépar la société avec son four-nisseur de véhicule. Source deperte d'argent et de temps,tant pour les conducteurs quepour le service des ressourceshumaines en charge du dos-sier, ils ne pouvaient générerque l'insatisfaction générale."Il était nécessaire de diffuserl’information sur la façon deréduire les coûts directs etindirects liés à la flotte auto-mobile, cette flotte restanttout de même, in fine, unmoyen mis à disposition pourplus de productivité et demotivation des bénéficiaires",note Mme Wiame.

Le choix de ce fournisseurglobal, en l'occurrence ALDAutomotive (ex-Hertz Lease)s'est finalisé parmi les sociétésavec lesquelles CGE&YLuxembourg était déjà en

Il n'y a pas que l'IT dans la vie… Témoignages d'expériences d'externalisation réussies, en matièrede flotte automobile, de relation client et de gestion technique.

L'externalisationen pratique

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relations commerciales. "Cettesolution d’outsourcing total,comprenant l’analyse et lamise en place, devait se faireavec un seul fournisseurex-plique Mme Wiame. Celui-cidevait être capable de nousalléger la charge de travailpour la gestion des contratsencore en cours avec lesautres sociétés de leasing”.

La mise en oeuvre de lasolution d'externalisationglobale s'est faite selon unschéma très structuré etéprouvé dans plusieurs pays,par ALD. La société, quicompte une trentaine d'em-ployés au Luxembourg, dispo-se, par ailleurs, d’un outilinformatique développé spé-cialement pour le marchéBenelux, pour la gestiond’une flotte dans son intégra-lité quel que soit le mode definancement et le nombre defournisseurs (leasing, assur-rance, fuel, ...)en place.

Les efforts se sont alorsconcentrés sur la rationalisa-tion de la flotte et la réduc-

tion des coûts. Une nouvelle"car policy" a été établie,fixant clairement les règles,droits et obligations desconducteurs (ainsi davantageresponsabilisés) et de l’em-ployeur. "Nous avons, de lasorte, un meilleur contrôle descoûts, tout en augmentant à lafois la sécurité, la productivi-té et l’image extérieure pournotre société", explique MmeWiame.

Certes, la gamme de véhi-cules proposée par ALD estplus restreinte, mais porte surdes véhicules qui ne se refu-sent pas... Au final, la qualitédes services prestés, tantauprès de CGE&Y Luxem-bourg que des conducteurs,devra s’avérer supérieure. Larelation va même plus loinque la seule fourniture devéhicules, puisque CGE&YLuxembourg reçoit de vraisconseils de réduction descoûts directs en maintenance,en assurances (récompensedes bons conducteurs et amé-lioration des statistiques et

même en carburant). Elle dis-pose également du détail descoûts directs cachés et noncompris dans le leasing, avecmise en place de plans d’amé-lioration.

De plus, au travers d'uneoption "Optilease", c'est dansle chef d'ALD qu'est pris encompte le risque de décalageentre les termes théoriquesinitiaux du contrat et la réali-sation réelle en terme de kilo-métrage et de durée ducontrat. Le coût lié à la réduc-tion d’un contrat, ce qui estparticuluèrement importantlors du départ d’un collabora-teur, est clairement établi.

De plus, via un accès websécurisé, CGE&Y Luxembourgen mesure de vérifier, à toutmoment de l’état de la flotte,que ce soit au sujet de laconsommation carburant oudu kilométrage.

"Nous bénéficions doncd'un contrôle total des coûtset n'avons plus aucune sur-prise en cours de contrat",résume Marie-Pierre Wiame,

ainsi déchargée d'un grandnombre de responsabilités luipermettant de se consacrerdavantage à ses fonctionspremières de Human Re-sources Manager.

Tango: à la recherched'une taille optimale

Dans un tout autre ordred'idée, l'opérateur de télépho-nie mobile Tango pratiqueégalement l'externalisation àun haut niveau, c'est-à-direconcernant tout ce qui neconstitue pas directement soncore business. C'est le cas, parexemple, de la gestion de laclientèle, confiée à la sociétéTranscom, qui est le centred'appel du groupe Kinnevik.On reste donc en famille, enquelque sorte, puisque legroupe suédois détient uneparticipation de 20% dansTele2 AB, la maison mère deTango et de 9% dansTranscom Worldwide.

"Nous définissons avecTranscom le cadre de la mis-sion d'outsourcing, mais nousrestons maîtres de la défini-tion des activités du centred'appel" explique AlexZivoder, General ManagerLuxembourg de Tango/Tele2.Le contrôle de cette activité sefait alors par le biais de lamise en œuvre de plusieursinstruments: rapports quanti-tatifs quotidiens, monitoringqualité également quotidiensou encore mystery calls régu-liers. Pour permettre àTranscom de pouvoir tra-vailler le plus efficacementpossible, Tango lui donnel'accès à son propre systèmede facturation client.

Cette coopération entre lesdeux sociétés date du début

Marie-Pierre Wiame et Jérôme Gastaldi (Cap GeminiErnst&Young Luxembourg): "Nous avons un meilleurcontrôle des coûts, tout en augmentant à la fois la sécurité,la productivité et l’image extérieure pour notre société".

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internalise sa gestion ducontact clients. "Nous avionsétudié cette question il y aquelques mois, mais avonsfinalement décidé de ne pasoutsourcer cette partie dubusiness car elle est (encore)trop complexe et trop peustandardisée pour pouvoirbénéficier des économiesd'échelle d'un outsourcing",estime M. Zivoder.

A Walferdange, on ne peut pas être spécialistesdans tout

L'outsourcing n'est pasl'apanage des sociétés com-merciales privées. Les institu-

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des activités de Tango àLuxembourg, c'est-à-diredepuis mai 1998, date du lan-cement du deuxième réseaude téléphonie mobile auLuxembourg. Evidemment,au fil des ans, le contenu desmissions externalisées n'a eucesse d'évoluer et de plus enplus de tâches ont étéconfiées à Transcom. "Aufinal, c'est, aujourd'hui, latotalité de la gestion de notreclientèle qui est faite là-bas",explique M. Zivoder, quireconnaît volontiers que cepassage à la gestion intégralede cette fonction a été bienplus aisé à mettre en œuvretout au long de ce processuscontinu que s'il avait falluprocéder à un transfert enbloc.

Cela ne veut pas dire, pourautant, que tout s'est fait sansle moindre problème. Car aufil des ans, la géométrie decette externalisation a étéquelque peu variable. "Nousavons ainsi été amenés, dansun premier temps, à rapatrierchez nous certaines tâchesoutsourcées, en raison d'unequalité insuffisante des résul-tats obtenus auprès deTranscom". Le temps pourTango de mieux définir eninterne l'objet et les moyensnécessaires à la réalisation deces tâches, et il lui a été alorspossible de les confier à nou-veau à Transcom, avec unemeilleure efficacité dans lesprocédures mises en œuvre.

Aujourd'hui, l'externalisa-tion concerne, concrètement,toute la gestion de la clientè-le: activation des comptes,gestion des appels et des

courriers reçus. 35 personnessont préposées à ces tâches."Les économies sont difficilesà établir, mais on peut estimerque cela nous reviendrait aubas mot à au moins 2 millionsd'euros par an, et même sansdoute plus, si nous devionsnous en occuper en interne",note M. Zivoder, qui n'est pasen mesure de donner unchiffre exact sur les gainsréellement réalisés en lamatière.

Il sait, en revanche, parfai-tement bien identifier lesnombreux autres avantagesque représente cet outsour-cing: aucune gestion en termede ressources humaines, uneefficacité optimale du fait queTranscom est complètementspécialisée dans ce domained'activité et, enfin, unemeilleure définition desbesoins inhérents à Tango/Tele2.

"Pour nous, l'outsourcingest une notion capitale, carelle définit toute une organisa-tion. Tele2 ou Kinnevik y ontrecours systématiquement, carcela facilite l'adhésion à troisvaleurs déterminantes dans lesuccès de toute société dugroupe, et même de toutesociété tout court, qui droittravailler dans un environne-ment très concurrentiel: laflexibilité, l'ouverture d'espritet la communication et, enfin,la conscience et la maîtrise descoûts", résume Alex Zivoder,conscient que c'est par le biaisde l'outsourcing qu'une orga-nisation peut atteindre la taillela plus petite possible pourexercer ses activités. Et deciter en référence Saint-

Exupéry qui, à sa façon, pra-tiquait l'externalisation dansla distribution du courrier pardelà les mers: "La perfectionest atteinte non pas quand iln'y a plus rien à rajouter,mais quand il n'y a plus rienà enlever".

Pour M. Zivoder, l'équationest simple: plus le nombred'employés est importantdans une société, moins celle-ci est proche de son client etmoins elle est en mesure decomprendre ses problèmes.Elle sera donc d'autant moinsprompte à réagir à ses besoinschangeants, pas plus qu'ellesera en mesure de réellementmaîtriser ses coûts. "Nous nesommes certainement pas lespremiers à penser de la sorte

et je renvoie à la lecture dulivre 'The tipping point' pourmieux comprendre le rôle quejoue la taille dans le succèsd'une société".

Les exemples d'externalisa-tion ne manquent pas au seindu groupe: outre la gestion ducontact clientèle, Tango/Tele2outsource la gestion desrecouvrements, les développe-ments informatiques, unepartie croissante de la ventede ses abonnements et unepartie de la maintenance duréseau. De son côté, 3CCommunications (spécialiséedans les systèmes paiementspar carte de crédit) externali-se, pour sa part, tous sesdéveloppements informa-tiques mais, parallèlement,

John Trauden (Commune de Walferdange):"Outsourcer ne veut certainement pas dire qu'il n'y a plus de problèmes, mais sans doute sont-ils plus simples à résoudre"

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Trauden. Seuls les employésde caisse et les maîtres-nageurs sont des employésmunicipaux.

Sans compter que la com-mune se trouve bien souventdans l'impossibilité de recru-ter du personnel supplémen-taire qui pourrait assurer cer-taines tâches, comme parexemple le nettoyage des ins-tallations de la piscine, quinécessite des horaires de tra-vail particuliers (avant l'ou-verture, à 8h00 et après la fer-meture, à 22h00) dans desconditions pas toujours aiséesde chaleur et d'humidité. "Letaux d'absentéisme étantamené à être plus importantque dans une situation nor-male, il nous semblait judi-cieux d'avoir recours à uneentreprise privée, spécialiséeet disposant d'effectifs impor-tants. C'est à elle, désormais,de gérer tous ces problèmes".

Autre exemple: le CentreOmnisports Prince Henri,nouveau complexe sportifcomportant trois halls d'unesuperficie totale de 6.150 m2,pour un volume bâti d'envi-ron 66.000 m3. Là aussi, lagérance intégrale du com-plexe a été attribuée à unesociété privée, après une sou-mission publique en bonne etdue forme. "Nos démarchesd'outsourcing ne visent pas àabolir des services qui existentdéjà, tient à préciser M.Trauden. On ne pratique de lasorte que dans le cas de nou-veaux dossiers, après avoirréfléchi à la meilleure façon

tions publiques ont égalementle souci d'une utilisation opti-male de leurs ressourcesfinancières et ce, d'autantplus qu'il s'agit, pour majori-té, de l'argent des administrés,des contribuables. Ce genre depratiques se retrouve de plusen plus souvent dans les com-munes, pour des installationstechniques spécifiques.

"Nous n'avons pas énormé-ment de ressources propres,car nous n'abritons pas beau-coup d'entreprises sur notresol, ce qui limite les rentréesliées aux taxes profession-nelles. Plus que d'autres noussommes obligés de pratiquerune gestion en bon père defamille", pose, d'emblée, JohnTrauden, secrétaire général dela commune de Walferdange.Pour chaque administrationcommunale, c'est l'excédentbudgétaire qui détermine sacapacité d'autofinancement etd'investissement. "On estdans une situation où cetexcédent est de plus en plusfaible, constate M. Trauden.Pour nous, il est actuellementd'environ 500.000 euros,alors qu'il atteint 3 millionsd'euros dans certaines muni-cipalités voisines".

Aussi, pour mieux rentabi-liser le fonctionnement decertaines installations publi-ques, Walferdange a confiéleur gestion entière à dessociétés privées. Car si l'in-vestissement de base pour laréalisation et la constructionde telles infrastructures estimportant, les frais de gestion

et de maintenance sont égale-ment très gourmands en res-sources financières.

C'est par exemple le caspour le centre de loisirs et dedétente piscine / fitness /sauna, qui fait la fierté de lacommune depuis plus devingt ans et nécessite pasmoins de 3 millions d'eurosde frais de fonctionnementannuels. Dès son ouverture,certaines missions ont étéconfiées à des entreprisesexternes, en particulier dansles domaines techniques, pourassurer le bon fonctionne-ment au quotidien des instal-lations. "L'avantage est qu'onétablit un budget en débutd'année et on s'y tient. On sebase sur une garantie totale detype Omnium, ce qui nouspermet, sur une longue durée,d'avoir en permanence desinstallations en état de fonc-tionnement", explique M.Trauden.

La problématique était detoute façon fort simple:devant la complexité grandis-sante des installations tech-niques mises en œuvre, lestravaux pouvant être assuréspar les ouvriers municipauxétaient assez limités. "A partird'un certain niveau, on est detoute façon obligés de faireappel à des spécialistes. Enconfiant l'ensemble de latâche à une société externe, ons'assure un coût de fonction-nement fixe, des frais de per-sonnel réduits et la garantiedu bon fonctionnement desinstallations", confirme John

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de procéder. Outsourcer neveut certainement pas direqu'il n'y a plus de problèmes,mais sans doute sont-ils plussimples à résoudre".

La société à qui a été confiéla gestion du site fournit troisconcierges et assure égale-ment le nettoyage et lesentretiens techniques detoutes les installations et dubâtiment en lui-même. "Celanous coûte 300.000 euros àl'année. Si nous avions dûtout faire nous-mêmes, rienque le seul poste de dépensesliées au personnel nous coûte-rait presque autant", calculele secrétaire général de lacommune.

Cette politique d'externali-sation, menée depuis de nom-breuses années par toutes leséquipes municipales qui sesont succédées à la mairie deWalferdange, quelle que soitleur sensibilité politique, neconcerne pas que l'aspect"technique", mais touche éga-lement les services.

Ainsi, la commune a-t-elleconfié au groupe Caritas deuxmissions particulières: la ges-tion d'un complexe pour per-sonnes âgées, regroupant 24logements et l'ensemble desservices sociaux qui vontavec, ainsi que la gestiond'une maison des jeunes. "Onne peut vraiment pas être spé-cialistes dans tout", justifieM. Trauden.

La donne est pourtant entrain de changer, en raisondes nouvelles dispositions dela loi sur les marchés publics,

qui limite désormais à troisans la durée des contrats éta-blis par soumission, alorsqu'ils pouvaient être, jusqu'àprésent, de 10, 15 pour 20 ans.

Cela va donc demander,pour les administrations com-munales, une nouvelle orga-nisation, car cela n'a, parexemple, plus de sens d'envi-sager des contrats de typeOmnium, qui couvrent l'entre-tien et les réparations depièces défectueuses."L'optique est évidemmenttout autre, puisque ce n'estpas dans les premières annéesde fonctionnement que lespièces sont à changer dans desinstallations techniques.Jusqu'à présent, si une entre-prise à qui on a externaliséune mission ne fait pas cor-rectement son travail, c'estelle qui en subit les consé-quences et subit des pertes.Avec des contrats ramenés àtrois ans, si la qualité du tra-vail est moindre, ce sera ànous d'en assumer les frais",regrette John Trauden. ■

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BULL LUXEMBOURG 163, rue du Kiem L-8030 Strassen ✆ 45 69 45 63 22 � 45 80 17 � www.bull.lu� [email protected] Information Technologies

BUREAU VAN DIJKCOMPUTER SERVICES 65, av. de la Gare L-1611 Luxembourg ✆ 29 56 57 � 29 55 90 � www.bvdcs.com� [email protected] Information TechnologiesRessources humaines

BUSINESS DEVELOP-MENT PARTNERS 241, Route d'Arlon L-1150 Luxembourg ✆ +352 021 49 31 59 � www.bdp.lu� [email protected] TechnologiesRessources humaines

CAP GEMINI ERNST &YOUNG LUXEMBOURG 36, rte de Longwy L-8080 Bertrange ✆ 44 04 98-1 � 44 04 98-38 � www.lu.cgey.com� [email protected] Information Technologies

CENTRE DE RECHERCHEPUBLIC HENRI TUDOR 29, av. John F. Kennedy L-1855 Luxembourg ✆ 42 59 91-1 � 26 423 233� www.tudor.lu� [email protected] Information Technologies Ressources Humaines

CERES 2, parc d'activités Syrdall L-5365 Münsbach ✆ 37 06 09, 71 96 26 � 37 06 09, 71 96 27 � www.ceres.lu� [email protected] Information Technologies

COMCO MCS 60, avenue de la Liberté L-1930 Luxembourg ✆ 40 97 91 � 40 97 94 � www.comco.lu� [email protected] Entretien et nettoyage

COMPUTACENTER 26-28, rue Edward Steichen L-2540 Luxembourg ✆ 26 29 1-1 � 26 29 1-815 � www.computacenter.com� [email protected] Technologies

COMPUTER BUSINESSCENTER (CBC) 18, rue Robert Stümper L-2557 Luxembourg ✆ 40 06 30-1 � 40 06 34 � www.cbc.lu� [email protected] Technologies

COMPUTERSYSTEMS 49, rue du Baerendall L-8201 Mamer ✆ 31 33 88-1 � 31 33 89 � www.comsys.lu� [email protected] Information Technologies

CONTRASTE EUROPE 6-12, rue du Fort Wallis L-2714 Luxembourg ✆ 26 20 12-97 � 26 20 12-98 � www.contraste.com� [email protected] Information TechnologiesRessources humaines

CREADRIVE 1, Rue Désiré Zahlen L-5942 Itzig ✆ 26 53 08 68 � 26 53 08 68 � www.creadrive.com� [email protected] Information Technologies

CTG LUXEMBOURG 10 A, z.a. de Bourmicht L-8070 Bertrange ✆ 29 87 27-1 � 29 87 27-298 � www.ctg.com� [email protected] Information Technologies

DATAGEST 11 bd de la Foire, B.P. 351 L-2013 Luxembourg ✆ 45 12 38 00 � 45 12 38 55 � www.datagest.lu� [email protected] Information Technologies

Guide pratiqueListe complète sur www.index.paperjam.lu.Inscription et mise à jour online et gratuite.

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dossier OUTSOURCING

70 paperJam avril 2004

DELOITTE 3, rte d'Arlon L-8009 Strassen ✆ 451 451 � 45 14 52 401 � www.deloitte.lu� d&[email protected] Information TechnologiesRessources humaines

DIMENSION DATALUXEMBOURG 5d, rue Eugène Ruppert L-2453 Luxembourg ✆ 25 48 25-1 � 25 48 30 � www.lu.didata.com� [email protected] Information TechnologiesRessources Humaines

ECONOCOMLUXEMBOURG 4, rue d'Arlon L-8399 Windhof ✆ 39 55 50 1 � 39 55 88 � www.econocom.lu� [email protected] Technologies

EDS LUXEMBOURG Hamm Office Park - 13A rue de Bitbourg L-1273 Luxembourg ✆ 26 43 55-1 � 26 43 55 200 � www.eds.com� [email protected] Information TechnologiesRessources Humaines

ERNST & YOUNG 7, parc d'activité Syrdall L-5365 Munsbach ✆ 42 124-1 � 42 124-421 � www.ey.com� [email protected] Ressources HumainesComptabilité

EUREST LUXEMBOURG 51, parc d'activités am Bann,B.P. 36 L-3372 Leudelange ✆ 26 37 31-1 � 26 37 31-551 � www.compass.lu/metiers/

eurest/pres1_eurest.html� [email protected] Restauration collective

EUROCLEAN(TEMCO SERVICES) 4, rue Jean Engling L-1466 Luxembourg ✆ 49 22 33 � 49 22 34 � www.euroclean.be� [email protected] Entretien et nettoyage

EXCELSIS FINANCIALTECHNOLOGY 25C, Boulevard Royal L-2449 Luxembourg ✆ +352 26 27 48 - 1 � +352 26 27 48 48 � www.excelsisnet.com� [email protected] Technologies

HERMES ENGINEERING 99, rue de Bonnevoie L-1260 Luxembourg ✆ 52 37 77 � 52 30 01 � www.hermes-ecs.com� [email protected] Technologies

HEWLETT PACKARD S.A 283, rte d'Arlon L-8011 Strassen ✆ 26 31 60-1 � 26 31 60 30 � www.hp.be Information Technologies

HR SERVICES 8, rue Notre-Dame L-2240 Luxembourg ✆ 26 27 17-1 � 26 27 17-26 � www.hrservices.lu� [email protected] Ressources Humaines

HUMACS HUMAN RESOURCES MANAGEMENTCONSULTING SERVICES S.A. 36, rue de Strassen L-8094 Bertrange ✆ 48 98 57-1 � 48 98 57 38 � www.humacs.com� [email protected] Information TechnologiesRessources Humaines

IBM BELGIUM S.A.1, ceinture um Schlass L-5880 Hesperange ✆ 36 03 85 1 � 36 04 16 � www.ibm.com/access/lu,

www.ibm.luInformation TechnologiesRessources Humaines

ICM S.A 119, avenue Gaston Diderich L-1420 Luxembourg ✆ 4067301 � 406760 � www.icm.lu� [email protected] Gardiennage et surveillance

INFOWARE S.A. 72-80, av. de la Libération L-3850 Schifflange✆ 26 53 43 43 � 26 53 43 33 � www.infoware.lu� [email protected] Information Technologies

ING CAR LEASELUXEMBOURG S.A.50, rte d'Esch L-1470 Luxembourg ✆ 25 00 09 1 � 25 00 09 300 � www.ingcarlease.lu� sandrine.vidammant@

ingcarlease.be Leasing automobile

INNOCLEAN S.A. 51, parc d'activités am BannL-3372 Leudelange ✆ 26 37 35-1 � 26 37 35-555 � www.compass.lu/metiers/

innoclean/innoclean1.html� jean.denis.fauconnier@

compass.lu Entretien et nettoyage

FAST 34, av. Victor Hugo L-1750 Luxembourg ✆ 22 55 99-1 � 22 55 99 99 � www.fast.lu� [email protected] Ressources Humaines

FUJITSU CONSULTINGLUXEMBOURG 3, rue Jean Piret L-2350 Luxembourg ✆ 49 00 91-1 � 48 06 41 � http://lu.fujitsu.com� lux.marketing@

lu.consulting.fujitsu.com Information Technologies

GAX 90, av. Victor Hugo L-1750 Luxembourg ✆ 22 89 93-0 � 22 89 84 � www.gax.com� [email protected] Technologies

GETRONICS BELGIUM 15, rue des Scillas L-2529 Howald ✆ 48 30 15-1 � 48 30 15 23 70 � www.getronics.lu� webteam.be@

getronics.com Information Technologies

GFI LUXEMBOURG 183, rue de Luxembourg L-8077 Bertrange ✆ 26 25 45 � 26 25 45 45 � www.gfibenelux.com� [email protected] Ressources Humaines

GLOBAL FACILITIES 14, rue de Luxembourg L-3360 Leudelange ✆ 26 37 28-1 � 26 37 41 51 � www.globalfacilities.lu� [email protected] management

GRHMANAGEMENT(SECUREX GROUP) 183, rue de Luxembourg L-8077 Bertrange ✆ 26 25 45 36 � 26 423 233� www.grhmanagement.com� [email protected] Humaines

GROUP 4 FALCK - SOCIÉTÉ DE SURVEILLANCE ET DE SÉCURITÉ S.A14, rue du Père Raphaël L-2413 Luxembourg ✆ 48 97 16-1 � 49 04 82 � www.group4falck.lu� [email protected] Gardiennage et surveillance

HAMUS & HASIAS HUMAN RESOURCES CONSULTING 31, Boulevard Grande DuchesseCharlotteL-1330 Luxembourg ✆ 44 96 96-21/24 � 44 96 96-27 � www.hamus-and-hasias.lu� [email protected] TechnologiesRessources Humaines

INTERPRETATIONEUROPE –OUTSOURCINGPARTNERS LIMITED37, Avenue Pasteur L – 2311 Luxembourg ✆ 021/775.122 � 26 47 85 04� www.interpretationEurope.com � clara.moraru@

interpretationEurope.comRessources HumainesInterprétation

ION+ HUMAN RESOURCES SERVICES 5, rue Jean Origer L-2269 Luxembourg ✆ 49 76 22 1 � 49 76 22 50 � [email protected] Ressources Humaines

ISS SERVISYSTEMLUXEMBOURG 6, rue Pletzer L - 8080 Bertrange ✆ 26 423 1 � 26 423 233� www.lu.issworld.com� [email protected] et nettoyage Repas pour collectivités

KBC-LEASE5, Z.A.I. de Bourmicht L-8070 Bertrange ✆ 31 01 03 � 31 22 12 � www.kbclease.be� [email protected] Leasing automobile

LEASEPLANLUXEMBOURG 24, ZA am Bann L-3372 Leudelange ✆ 40 44 11-1 � 40 44 15 � www.leaseplan.lu� [email protected] Leasing automobile

LOGICA CMG5, rue du Fort-Bourbon L-1249 Luxembourg ✆ 48 52 22 1 � 49 18 48 � www.logicacmg.com� Stephanie.Vicente@

logicacmg.comInformation Technologies

LOR SECURITYLUXEMBOURG132, rue de Dippach L - 8005 Bertrange ✆ 31 00 48 � 26 31 09 22 58 � www.lorsecurity.com� [email protected] Gardiennage et surveillance

MAZARS LUXEMBOURG 5, rue Emile Bian L-1235 Luxembourg ✆ 29 94 94-1 � 29 92 20 � www.mazars.lu� [email protected] Ressources Humaines

MONDIALA TECHNOLOGYEUROPE 2, rue des Tondeurs L-9570 Wiltz ✆ 26 95 09 91 � 26 95 09 97 � www.mondiala.com� [email protected] Technologies

NETCORE 49, rue du Baerendall L-8201 Mamer ✆ 31 33 88 411 � 31 33 88 8 411 � www.netcore.lu� [email protected] Information Technologies

REINERT DANIELCONSULTING 22, bd Dr Ernest Feltgen L-1515 Luxembourg ✆ 46 44 01 � 46 44 02 � www.danielreinert.lu� [email protected] Ressources Humaines

RIGHT MANAGEMENTCONSULTANTS 19, côte d'Eich L-1450 Luxembourg ✆ 26 200-491 � 26 200-490 � www.right.com� [email protected],

[email protected] Ressources Humaines

SCHNEIDERCONSULTING 119, av. Gaston Diderich L-1420 Luxembourg ✆ 40 67 30-1 � 40 67 60 � www.schneiderconsulting.lu� [email protected] Humaines

SD WORX 187, rue des Aubépines L-1145 Luxembourg ✆ 26 92 93 1 � 26 92 93 306 � www.sdworx.lu � [email protected] Ressources Humaines

SECUREL (GROUPE PEDUS)Z.I. Bombicht L-6947 Niederanven ✆ 26 34 67 1 � 26 34 05 30 Gardiennage et surveillance

SECURICOR 8, rue de Bitbourg L-1273 Luxembourg ✆ 42 51 51 1 � 42 04 74 � www.securicor.lu� [email protected] et surveillance

SFEIR BENELUX 4a, Z.I. Am Brill L-3961 Ehlange sur Mess ✆ 26 37 08 01 � 26 37 08 02 � www.sfeir.lu� [email protected] Technologies

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dossier OUTSOURCING

72 paperJam avril 2004

Application Service Provider (fournisseur de service applicatif)Fournisseur de service offrant des servicesde type applicatif.

Availability (disponibilité)Capacité d’un composant ou d’un service àréaliser sa fonction attendue à un momentdonné ou sur une période de temps donnée.Elle est habituellement exprimée comme untaux de disponibilité, c’est-à-dire le pour-centage de temps pendant lequel le serviceest réellement disponible et utilisable parles clients, et ce, pendant l’horaire de servi-ce négocié.

Business process (processus métier)Ensemble d’activités métier mises en oeuvrepar une organisation pour atteindre unefinalité commune. Des processus métiertypiques sont : prendre des commandes,promouvoir des services ou des produits,offrir des services, distribuer des produits,facturer, comptabiliser des montants reçus,etc. Un processus métier dépend habituelle-ment de plusieurs fonctions métier pour sonsupport, par exemple l’informatique, le per-sonnel, les services généraux, etc. Un pro-cessus métier se déroule rarement demanière isolée, c’est-à-dire que d’autresprocessus métier dépendent de lui et quelui-même dépend de processus métier.

Co-sourcingAccord de partenariat, en matière de straté-gie commerciale, entre des unités commer-ciales ou des entreprises sur un créneaudonné de manière à partager entre elles lavaleur ajoutée de leurs entreprises et de par-tager leur réussite avec leurs clients.

InsourcingPour une entreprise, fait de donner à contratl'exploitation de son parc informatique etparfois aussi le développement de ses appli-cations, laquelle exploitation et lequel déve-loppement devant être assurés sur les lieuxmêmes, sans reprise de personnel ni d'actif.Note(s) : le concept d’"insourcing" s'opposeà celui d'"outsourcing". Selon les experts,c'est la version moderne du forfait d'exploi-tation. Comme le terme "internalisation" estdéjà utilisé en gestion ; par analogie, il seraitpossible d’utiliser le terme pour rendre l'idéed'"insourcing" en informatique.

Key Performance Indicator (indicateur clé de performance)Quantité mesurable en regard de laquelleun critère de performance peut être définipour établir un SLA.

InternalisationProcessus par lequel une organisation déci-de de produire elle-même ce qu'auparavantelle se procurait sur le marché pour des rai-sons économiques et/ou stratégiques.Note(s) : c'est l'opération inverse de l'exter-nalisation qui consiste à faire exécuter pard'autres entreprises des tâches qui étaientjusqu'alors accomplies à l'intérieur de l'en-treprise.

Operation Level AgreementAccord interne couvrant la fourniture deservices qui supportent une organisationinformatique dans la fourniture de services.

Process (processus)Ensemble d’activités corrélées, réalisées pardes ressources dans le but de satisfaire unobjectif ou une finalité.

ServiceUn ou plusieurs systèmes informatiques quipermettent un processus métier.

Service catalogue (catalogue des services)Liste des services disponibles avec leurs des-criptions, leurs niveaux par défaut et leursclients.

Service deskPoint de contact unique dans une organisa-tion informatique pour les utilisateurs desservices.

Service Level Agreement (SLA)Accord écrit entre un fournisseur de serviceet un ou des clients, qui documente lesniveaux de services conclus pour un service.

Service Level Management (gestion des niveaux des services)Processus couvrant la définition, la négocia-tion, l’accord et la gestion des niveaux de ser-vice pour un client, qui sont demandés etfinancièrement justifies.

Service Quality Plan (plan de qualité des services)Plan écrit pour la spécification des objectifsinternes établis pour garantir des niveauxde service conclus.

Service Provider (fournisseur de service)Organisation tierce qui fournit des servicesà des clients.

Sous-traitanceOpération par laquelle un travail est confiépar le donneur d'ordres (l'entrepreneur prin-cipal) à un tiers (le sous-traitant), qui doitl'exécuter selon les directives qui lui sontdonnées.

DÉFINITIONS

L'Outsourcing IT en 17 termesLexique réalisé par le Centre de Recherches Public Henri Tudor et la combinaison d'informations venant de l'Office of Government Commerce (UK), l'Office Québécois de la Langue Française (CA) et l'Association Française de Normalisation.

SIEMENS BUSINESSSERVICES 20, rue des Peupliers L-2328 Luxembourg ✆ 43 84 31 � 43 84 38 75 � www.sbs.lu� [email protected] Information Technologies

SIT GROUP 65, rue de Hollerich L-1740 Luxembourg ✆ 44 64 821 � 44 34 63 � www.sitgroup.com � [email protected] Technologies

SKILLTEAMLUXEMBOURG 1, ceinture um Schlass L-5880 Hesperange ✆ 36 95 95-1 � 36 95 50 � www.skillteam.lu� [email protected] Information Technologies

SODEXHO11, rue des Trois Cantons L - 8399 Windhof (Koerich)✆ 26 10 92 00 � 26 10 92 09 � www.sodexho-lu.com� [email protected] et nettoyage Repas pour collectivités

SOFITEC (GROUPE OMNIS) 81, rue de Luxembourg L-4391 Pontpierre ✆ 40 38 38-1 � 40 38 38-380 � www.sofitec.lu� [email protected] Information Technologies

STERIA BENELUX 163, rue du KiemL-8030 Strassen ✆ 45 50 02-1 � 45 35 12 � www.steria.lu� [email protected] Information Technologies

SUNGARD AVAILABILITYSERVICES LUXEMBOURG Z.I. L-5366 Munsbach ✆ 35 73 05 � 263 505 73 � www.sungard.com� jean-claude.thiltges@

sungard.com Information Technologies

SUN MICROSYSTEMS 77-79, parc d'activités Capellen L-8308 Capellen ✆ 49 11 33 1 � 49 11 33 33 � www.sun.com� [email protected] Information Technologies

SWORD TECHNOLOGIES 105, rte d'Arlon L-8009 Strassen ✆ 26 11 26 11 � 26 11 26 12 � www.sword-technologies.com� [email protected] Technologies

SYLIS LUXEMBOURG 3, rue Wenceslas L-2724 Luxembourg ✆ 26 30 73 � 26 30 73 30 � www.sylis.lu� [email protected] Technologies

SYNSTAR (LUXEMBOURG) 8, rue Henri M. Schnadt L-2530 Luxembourg ✆ 26 19 51 � 26 19 59 555 � www.synstar.com� [email protected] Information Technologies

SYSTEMATLUXEMBOURG 77,79, Parc d'activités Capellen L-8308 Capellen ✆ 31 71 32-1 � 31 71 32 200 � www.systemat.com� [email protected] TechnologiesRessources Humaines

TELINDUS 81-83, rte d'Arlon L-8009 Strassen ✆ 45 09 15-1 � 45 09 11 � www.telindus.lu� [email protected] Information Technologies

TRANSCOMWORLDWIDE 45, rue des Scillas L-2529 Howald ✆ 27 755 000 � 27 755 500 � www.transcom-worldwide.com� [email protected] Centre d'appels

TREE TOP 5, z. d'activités Bourmicht L-8070 Bertrange ✆ 49 46 71 � 49 69 29 � www.treetop.lu� [email protected] Information Technologies

UNILOG LUXEMBOURG 270, route d'Arlon L-8010 Strassen ✆ 26 51 47 � 26 51 47 40 � www.unilog.comInformation Technologies

VDS-COMPUTINGLUXEMBOURG 3, rue Belle Vue L-1227 Luxembourg ✆ 26 26 32 1 � 26 26 32 32 � www.vds-computing.lu� [email protected] Information Technologies

XPECTIS 12, rte d'Esch L-1470 Luxembourg ✆ 25 10 70-200 � 25 10 70-295 � www.xpectis.com� [email protected] Information Technologies

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finance PLACE FINANCIÈRE

74 paperJam avril 2004

(Sociétés d'investissement àCapital risque), que le ministreespère voir évacué avant la finde la session parlementaire quimarquera aussi, rappelons-le,la fin de la législature encours. "Cette volonté d'adapta-tion est "une philosophie, dansune stratégie de continuité etde stabilité", a rappelé leministre.

Tout le monde doit s’y mettre

La cible de cette stratégie ?La clientèle internationale, lesgrands patrons de banques desmaisons-mères, mais aussi lepublic luxembourgeois. "Cen'est pas lui qui va faire vivreles 170 banques du pays, maisil est impératif que se crée unesymbiose entre les opérateursde la place et leur environne-ment", a expliqué Lucien Thiel,directeur – pardon, Generalmanager, comme il est désor-mais qualifié, internationalisa-tion oblige – de l’ABBL.

"On savait dès le départ quela place n'avait pas de visageet qu'elle était simplementconsidérée comme un paradisfiscal. On se cachait sans avoirle courage de dire que l'on étaitune place internationale avecde grands spécialistes, vuqu’on était toujours occupé àse défendre".

D'où la nécessité d'êtreproactif et non plus réactif, autravers de six "clusters"(grappes) d'activités, identifiés(ingénierie financière, gestionpatrimoniale, fonds d'investis-

sement, fonds de pension, ser-vices financiers et produits detitrisation), permettant desactivités ciblées de promotionde la place. "Nous souhaite-rions que le gouvernements'investisse", plaide LucienThiel. Requête à laquelle LucFrieden répond, presque enécho, que cet effort ne peutêtre efficace qu’au prix d’unecoopération étroite entre lesacteurs économiques etpublics: "Chacun doit définirson rôle afin de le mettre enmusique. Il faudra en faire unedes priorités pour le prochaingouvernement. Il y a des pistes

pour y arriver, mais il faudraune contribution du secteurfinancier lui-même".

Le gouvernement, lui, adans le viseur un autre objec-tif parallèle: le rayonnementinternational de la place: "Etreplus européens que les autres",résume le ministre. La transpo-sition de la directive européen-ne sur la fiscalité de l'épargneest évidemment au cœur duprocessus, mais le texte estplus que jamais suspendu à laposition des "pays tiers" del'Union. "On n'est pas encoreau stade où toutes les condi-tions sont remplies pour que la

directive puisse entrer envigueur au 1er janvier 2005", aprécisé M. Frieden, qui attend,non pas des déclarations poli-tiques solennelles, mais veutdes écrits "noir sur blanc, avecdes signatures engageant desEtats souverains", a martelé leministre, qui refuse que leLuxembourg soit montré dudoigt si la directive venait à nepas entrer en application à ladate convenue. Encore faudra-t-il en convaincre les espritsgrincheux voisins! ■Jean-Michel Gaudron (avec Florence Reinson)

DIVERSIFICATION ET FUTURde la place financière: lesthèmes abordés à l’occasion dutraditionnel séminaire organi-sé, à Luxembourg, par le quo-tidien économique belgeL'Echo et Pricewaterhouse-Coopers, avaient, cette année,un parfum forcément particu-lier. A la croisée des cheminsmenant à l’uniformisation dela fiscalité de l’épargne et àune meilleure promotion del’image de la place , il y a eneffet du pain sur la planche. Laperspective de l’élargissementeuropéen, en mai, puis de laprésidence tournante del’Union, assurée par Luxem-bourg au premier semestre2005, abonde en ce sens.

"La diversification est essen-tielle pour nous. Nous l’avonsréussie, mais nous devonsencore rester vigilant. Il estbien d'avoir développé lesfonds ou encore le private ban-king, mais il faut aussi setourner vers des activités plustraditionnelles", a prévenu LucFrieden, le ministre du Trésoret du Budget, fidèle au rendez-vous inaugural de ce séminaire.

C'est, bien évidemment, autravers de l'adaptation ducadre réglementaire que cettediversification pourra trouvertoute sa puissance. Le proces-sus est en cours depuis un bonmoment déjà (OPC, fonds depension internationaux, …) etla récente adoption de la loisur la titrisation en est le der-nier exemple concret. Reste leprojet de loi sur les SICAR

Le séminaire L'Echo / PricewaterhouseCoopers: un rendez-vous devenu incontournable sur la Place.

Voilà une des voies de salut pour Luxembourg et sa place financière, selon le ministre du Trésor et du Budget Luc Frieden.

"Etre plus européensque les autres"

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PLACE FINANCIÈRE finance

paperJam avril 2004 75

1,24 million de la BCEE. Si cemontant n'est pas faramineux,il a toutefois plus que triplédepuis la naissance du méca-nisme "Epargne Alternative".A cette même date, 60% decette épargne étaient utiliséspour des crédits finançant enmajorité des projets dans lesecteur des énergies renouve-lables. Il faut savoir qu'unprojet peut recevoir au maxi-mum 1 million d'euros et auminimum 12.500 euros. "Cequi est important pour lecomité de crédit, c'est que leprojet apporte une plus-valuepour l'environnement, pour lasociété ou dans le domaine dela solidarité internationale",explique Jean-SébastienZippert, coordinateur chezEtika.

Au 31 décembre dernier,seuls 3% des crédits allouésservaient à des projets decoopération au développe-ment, contre 4% fin juin 2003.Ce faible pourcentage a pousséEtika à placer 170.000 euros deson fonds de garantie sur lecompte "Epargne Nord SudPlus" géré par l'asbl Alterfin

et hébergé par la BanqueTriodos en Belgique. Cettebanque, créée il y a une ving-taine d'années aux Pays-Bas,ne compte que deux sièges(en Belgique et aux Pays-Bas)et ne dispose d'aucune agen-ce. Sa particularité résidedans le fait que cette banqueclassique se veut entièrementéthique.

"Il existe des placementséthiques très rentables", assu-re M. Zippert. Et de citer enexemple le compte de Triodosqui rapporte 2% d'intérêts. Lecoordinateur d'Etika préditun bel avenir aux finance-ments solidaires jusqu'à ima-giner que l'asbl se transformeen une véritable banqueéthique, d'ici dix ou quinzeans.

Pour l'heure, un millièmede la population a ouvert uncompte solidaire. "On vou-drait doubler ce chiffre dansles trois ans. Notre but, cen'est pas de fonctionner enrentabilité mais de faire chan-ger les mentalités", conclutJean-Sébastien Zippert. ■ F.R.

L'ÉPARGNE SOLIDAIRE,si elle est encore loin d'êtrerépandue, constitue désor-mais un mode de finance-ment et d'épargne avec lequelil faut compter. Au Grand-Duché, une seule banque, laBanque et Caisse d'Epargnede l'Etat, s'est lancée dansl'aventure, en 1997, avec l'as-bl Etika (Initiative pour unfinancement alternatif). Nonque cela lui rapporte beau-coup d'argent: il s'agit avanttout d'un bénéfice en termed'image.

Le principe des financessolidaires est simple: il per-met à des associations, qui nepourraient obtenir un finan-cement classique, de se voirprêter de l'argent à un tauxmoindre, grâce à l'épargnantqui renonce à une partie deson rendement. La banque,elle, supporte le risque finan-cier. Pour obtenir ce type definancement, les projets doi-vent être novateurs et enga-gés dans la réalisation demodèles sociaux, écono-miques et écologiques,durables et solidaires.

Le produit que proposentEtika et la BCEE, le compte"Epargne Alternative", accor-de un intérêt créditeur de 1%,contre 1,25% pour uneépargne classique. Cette dif-férence de 0,25% correspondalors à la réduction du tauxd'intérêt consenti pour lesprojets d'investissement rete-nus (elle était de 1,50% en1997 mais s'est aligné sur labaisse des taux d'intérêt).

Fin décembre 2003, 469comptes "Epargne Alternative"étaient ouverts, dont 91% pardes personnes physiques,totalisant une épargne dispo-nible de 10,79 millions d'euros,y compris une dotation de

ETIKA

Comment mettre son argent au service de l'homme ?

Jean-Sébastien Zippert: "Il existe des placements éthiques très rentables".

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CSSF"Late Trading" et "MarketTiming" sous contrôle (17/02) Suite à une enquête menée à Luxembourg auprès de 407prestataires de services financiers, au sujet des pratiques de "late trading" (transactions après la clôture des transactions) etde "market timing" (multiplication des transactions sur différentsmarchés en suivant les fuseaux horaires), la CSSF estime que "la situation est sous contrôle". Elle n'exclut cependant pas de procéder à des contrôles sur place auprès de certaines entitéspour vérifier les informations fournies et devrait rédiger prochai-nement une circulaire desti-née à fournir des lignes deconduite en la matière. Il estprévu que soit tenu comptedes particularités de l’indus-trie luxembourgeoise desfonds d’investissement, distri-bués et commercialisés autravers le monde. www.cssf.lu

LELEUX ASSOCIATED BROKERS Migration terminée en Bourse de Luxembourg(01/03) Depuis le 1er mars, La société de bourse belge LeleuxAssociated Brokers offre l'accès en temps réel sur les 29.000 pro-duits financiers cotés sur la Bourse de Luxembourg, via l'applica-tion Internet Leleux On Line. Tout ordre introduit par les clients dela société sont transmis dans le marché en temps réel, en moinsde 5 secondes, sans intervention humaine. Les frais de courtagesont les mêmes que ceux pratiqués sur les autres segmentsd'Euronext (Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne et Paris): 1% sur le montant brut de la transaction, sans minimum. www.leleux.be

DEXIA ASSET MANAGEMENT Adoption d'une politique de vote active(08/03) Dexia Asset Management a décidé d’exercer activementses droits de vote liés aux actions qu’elle gère, pour le compte deses clients. Ces droits de vote ont trait aux actions d’entrepriseseuropéennes de premier plan. Les sociétés pour lesquelles DexiaAM poursuit une politique de vote active représentent quelque50% de ses actifs sous gestion en fonds d’actions. "Nous voulonsdevenir l’un des premiers gestionnaires d’actifs européens à adop-ter une telle politique", précise Hugo Lasat, CEO de Dexia AssetManagement. www.dexia-am.com

PARLEMENTLa loi sur la titrisation votée(09/03) Un des principaux textes moteurs de la diversification dela place financière a enfin abouti: la loi sur la titrisation a étéadoptée. En gestation, dans les coulisses, depuis près de dix ans,elle a finalement été évacuée six mois après son dépôt devantles députés. La titrisation consiste en un refinancement d'un por-tefeuilles de créances en titres, et la "transformation" de cescréances en titres. La loi prévoit la création de sociétés de titri-sation et des fonds de tritrisation. www.chd.lu

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connu une forte croissance en2003", note Marcel Dell. Il enva de même pour les produitsvisés par la Déclaration libéra-toire unique belge, qui neconcernent pas non plus spéci-fiquement les assureurs.

"Nous n'avons pas en face denous des bouleversements aussiimportants que ceux que vontconnaître les banques", consta-te M. Dell. Les soucis actuelsdes assureurs tiennent plutôtdans certaines législationsnationales qui entravent lesactivités de LPS, comme en

France ou en Espagne, qui exi-gent désormais la transmissiond'informations nominatives surles clients, ce qui va, évidem-ment, à l'encontre du secretprofessionnel. "Depuis quelquesannées, nous avons clairementune mission plus internationale.N'oublions pas que le Luxem-bourg est, avec l'Irlande, le paysqui utilise le plus la LPS enassurance-vie. Il est capital dedisposer des meilleures condi-tions pour mieux servir le mar-ché", conclut le président del'ACA. ■ J.-M. G

DANS L'OMBRE DES FONDSd'investissement et des ban-ques, les assureurs luxembour-geois complètent le panoramade la place financière. En termed'emplois ou de contributionaux recettes de l'Etat, leurapport ne représente qu'environun dixième de celui desbanques, mais cela ne rend paspour autant l'Association descompagnies d'assurances (ACA)dix fois moins importante quel'ABBL. "Nous n'avons évidem-ment pas un lobbying aussipuissant et performant, maisnous avons tout de même notre

mot à dire auprès des autoritésdu pays", rassure Marcel Dell,l'actuel président de l'ACA.

C'est ainsi que l'associationplaide, actuellement, la cause desa corporation dans le cadre desnouvelles dispositions enmatière de TVA, afin d'exonérerd’une retenue de 12% les opéra-tions de gestion des actifs pres-tées par un gestionnaire,notamment en matière d'assu-rance non-vie. "Il en va de lapérennité du marché car la sur-vie de certaines sociétés d'assu-rance est clairement menacée",estime M. Dell.

De même l'ACA s'est-elleengagée sur un autre front,concernant les primes verséesen assurance-vie, pour les-quelles le plafond de déductibi-lité est de 672 euros par contri-buable imposé. "Ce montant estle même depuis une vingtained'années! Nous estimons justequ'il soit indexé sur le coût de lavie, revendique, pour sa part,Paul-Charles Origer, Attaché deDirection à l'ACA. Cela fait par-tie des thèmes que nous aborde-rons avec les partis politiques,en espérant qu'ils l'intègrentdans leurs thèmes de campagneen vue des élections".

Au-delà de cette échéance àcourt terme, l'ACA porte unregard forcément attentif à lanouvelle donne en matière defiscalité européenne et auxmutations promises à la placefinancière. Et ce d'autant plusque les dispositifs de retenue àla source ne s'appliquent pasaux produits d'assurance. "Cetteparticularité est clairementdevenue un argument de ventepour les sociétés actives en LPS,ce qui explique que le marché a

AGENDALa prochaine journée de l'assu-

rance se tiendra le 29 avril.Les thèmes traités cette annéetoucheront des aspects sociétaux,autour de la mutualité et lasolidarité. L'invité principal sera lePr. André Comte-Sponville, maîtrede conférences à la Sorbonnequi enseigne notamment laphilosophie de l'assurance.

Série: les institutions de la place financière (3)

L'ACA en toute sérénité

Marcel Dell: "Nous n’avons pas enface de nous des bouleversementsaussi importants que ceux que vontconnaître les banques"

L'Association des Compagnies d'Assurance aborde calmement les mutations à venir de la place financière luxembourgeoise.

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finance PLACE FINANCIÈRE

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61 MEMBRESACA, mode d'emploi

Fondé en 1956, l'Association des Compagnies d'Assurances duGrand-duché de Luxembourg compte à ce jour 61 membres, soit laquasi-totalité des compagnies directes établies au Luxembourg.Financé par les seules cotisations de ses membres, l'ACA fonctionneavec un budget de l'ordre de 800.000 euros.

7 personnes sont employées à temps plein, le fonctionnement jour-nalier de l'ACA étant assuré par le secrétariat général dirigé par PaulHammelmann, épaulé par Paul-Charles Origer. Actuellement présidépar Marcel Dell (Le Foyer), le Conseil d'Administration de l'ACA chan-gera de tête en mai prochain, M. André Brédimus (La BâloiseAssurances ), actuel vice-président, étant amené à prendre la succes-sion de M. Dell, pour un mandat de deux ans.

En son sein, l'ACA abrite plusieurs commissions : la CommissionInternationale Vie (pour tous les aspects liés aux activités LPS, laCommission Internationale Non-Vie (pour les problèmes rencontréspar les assureurs non-vie dans leurs opérations transfrontières), maisaussi une vingtaine de commissions techniques permanentes, liéstant au marché domestique qu'international.

A noter que l'ACA, membre de l'Association Internationale de Droitdes Assurances, chapeaute quatre autres structures: la sécurité rou-tière, le Fonds de garantie automobile, le Pool des risques aggravés etle Bureau luxembourgeois des assureurs automobiles (carte verte). ■www.aca.lu

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finance MON ARGENT

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IL Y A DEUX FAÇONS D'EN-visager des conseillers en inves-tissement. Ceux adossés à ungrand groupe bancaire, au com-portement forcément guidé parles intérêts de la maison mère etles indépendants. Dans cetteseconde catégorie, la concurrenceest très dense, chacun devantrivaliser dans la qualité des pres-tations fournies, au moins autantque dans les performances degestion proposées aux clients. Jean-Michel Willemaers, Prési-dent du Comité de direction etAssocié chez le gérant de fortuneLe Foyer Patrimonium &Associés, met en lumière les spé-cificités liées à l'indépendancedans le domaine du conseil.

Monsieur Willemaers, un bonconseil, c'est quoi?

C'est savoir s'adapter auxbesoins de la personne qui vousdemande ce conseil. Quand unclient exprime ce qu'il recherche,il se méprend parfois sur le risquequ'il est en mesure d'assumer,aussi bien psychologiquementque financièrement. Notre pre-mier travail consiste donc à éta-blir un bon diagnostic des sou-haits et besoins réels du client. Ondoit être capables de lui tenir unlangage clair, mais aussi l’accom-pagner lorsqu'ils va à la ren-contre d'un spécialiste de ques-tions patrimoniales sortant ducadre de la pure gestion de porte-feuille.

Cela veut-il dire que vous devezêtre autant psychologues quepédagogues?

Oui, et de plus en plus! Lesclients se trouvent bien souventembrigadés dans des services etdes produits dont ils ne mesurentpas les implications à moyen etlong terme. L'accès direct à l'in-formation financière relative àdes sociétés de proximité n'existeplus pour un particulier. D'où lanécessité de pouvoir compter surdes relais. Nous nous devonsd'être un de ceux-là. Il est impor-tant d’extraire les clients des cou-rants ou des modes que peuventvéhiculer les médias. La Bourse,tout le monde a voulu en faire,mais, comme le rappelle WarrenBuffet, il est aujourd'hui para-doxal de constater que c'est leseul endroit où, quand il y a dessoldes, les gens n'achètent pas.

En quoi un conseiller indépendantse positionne t-il différemmentd'un conseiller qui serait adossé àun grand établissement financier?

Nous avons pour nous l'avan-tage de travailler avec plusieursbanques dépositaires, qui ont descompétences particulières: le dia-gnostic financier pour l’une, l’im-mobilier pour une autre, le mar-ché de l’art pour une troisième...C’est en fonction de ces spéciali-tés que le client s’orientera versl'une ou l'autre. On ne bénéficiepeut-être pas d'une notoriété quinous est propre et qui pourraitattirer facilement la clientèle.L'avantage, en contrepartie, c'estune plus grande personnalisationdu lien qui nous unit à notreclientèle. Ces relations, qui sontde personne à personne bien plusque de personne à institution,doivent être construites dans letemps, sur une longue échéance.Dans un contexte de profonde etpermanente évolution du secteurfinancier, nous souhaitons repré-senter l’élément de stabilité querecherche le client.

Nous n’avons pas la prétentionde pouvoir répondre à toutes lesquestions patrimoniales qu'un

client peut se poser. Mais noussommes alors en mesure de l'ac-compagner, en toute indépendan-ce, vers le spécialiste concerné etl'aider à comprendre le messagequ'il recevra.

Qu'en est il de la philosophie et duprofil d'investissement que vousconseillez?

La gestion de portefeuilles tellequ’elle est pratiquée s’alimenteaux mêmes sources d’informa-tion, ce qui a entraîné les dérivesque nous connaissons (manipula-tion de l’information). La simili-tude des portefeuilles type debien des institutions financièrestraduit ce régime de "penséeunique" Nous proposons uneconviction forgée en toute indé-pendance, la gestion des risqueset la sélection des instruments lesplus adéquats pour atteindrenotre objectif. Nous ne privilé-gions pas l'investissement enligne directe, car nous n’estimonspas avoir, en ce domaine, unevaleur ajoutée déterminante.Nous n’hésiterons jamais à noustourner en cas de besoin vers unspécialiste. ■

Jean-Michel Gaudron

RÉMUNÉRATION Faites votre choix! Deux principaux modes de rémunération peuvent être définisentre un conseiller et son client. Le premier se base sur desfrais de gestion fixes plus élevés, les clients bénéficiant alorsdes ristournes obtenues du banquier dépositaire. Le secondconsiste en la facturation de frais de gestion réduits, maislaissant le bénéfice des rétrocessions obtenues du banquierdépositaire (sur les droits de garde, courtages, …) au gérant."Nous privilégions la première formule, sur la base d'un tariffixe, où les commissions de gestion sont de 0,95% par an ; ellepréserve du conflit d’intérêt qui poindrait entre le client et legérant tenté par la rotation du portefeuille", explique M.Willemaers. Dans l'autre mode de rémunération constituéedes frais de gestion et des ristournes, ces frais de gestionpeuvent être inférieurs de moitié. D'une manière générale, les conseillers indépendants gardentune grande souplesse dans l'établissement de leurs tarifs; ilsne sont pas concernés au même titre que les banques par lescoûts administratifs liés aux évolutions les plus importantestelles que les frais de développement informatiques. "Maisnous ne sommes pas favorables à une multiplication desrégimes de frais de gestion, prévient M. Willemaers, cela finittoujours par être source d'injustice". ■ J.-M. G.

"Des relations construites dans le temps"Les conseillers indépendantsdoivent se démarquer par la qualité de leurs relations avec les clients, sur le long terme.Témoignage de Jean-Michel Willemaers (Le Foyer Patrimonium &Associés).

Jean-Michel Willemaers: “Etre à la fois psychologue et pédagogue”

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ARCELORPrésidence du Conseild'administrationJoseph KinschA 71 ans, l'heure de la retraite n'apas encore sonnée pour JosephKinsch. Les membres du Conseild’administration d’Arcelor lui onten effet unanimement demandésde continuer à assumer sa fonctionde président au-delà de la date de l’Assemblée générale du 30 avril prochain. Une décision "prise àtitre exceptionnelle", motivée par une volonté decontinuité dans le processus de transformation destrois sociétés qui n'est pas encore achevé. Entré à l'Arbed en 1960, Joseph Kinsch a gravi leséchelons pour accéder, en 1977, à la direction de laComptabilité générale et des Finances. C'est en 1985qu'il est devenu membre de la Direction générale,avant d'en être nommé président en 1992. Egalementprésident du Conseil d'Administration depuis 1993, il n'a conservé que ce mandat après son retrait de la Direction générale en mai 1998, atteint par la limite d'âge.

CLEARSTREAM INTERNATIONALChairmanAndré RoelantsL'ancien président du comité deDirection de Dexia-BIL monte encore en grade au sein deCLEARSTREAM INTERNATIONAL.Des fonctions de Chief executiveofficer qu'il occupait depuis 2001,ANDRE ROELANTS accède au poste de président duConseil d'Administration. Dans ces fonctions élargies,il aura à superviser le développement de la clientèle,les stratégies marketing et les relations au sein dusecteur financier. Selon Deutsche Börse, l'actionnairequi contrôle Clearstream, le nouveau CEO devrait êtredésigné dans le courant du troisième trimestre 2004. A noter que dans le même temps, Robert Douglass,ancien président de Clearstream International, a éténommé Président honoraire et Conseiller auprès de la centrale de clearing.

En vue de renforcer sa position surle marché luxembourgeois, le sitemultimarque automobile AUTO-POLIS a engagé ARNAUD CRUY-PENNINCK en tant que nouveauFleet Manager Autopolis. A 39ans, cet ancien directeur commer-cial Belux chez CWS a en chargela coordination et le développe-ment de la vente des différentesmarques et services d'Autopolisauprès des entreprises luxembour-geoises.

Le Belge WILLY DE PEET, 52 ans,a été nommé par HP CountryManager Managed Services pourla région Belux. Une évolution decarrière prévisible après 30 ans deprésence au sein de la société. Ilétait, dernièrement, responsable dela mise en œuvre de solutionsbusiness pour le Nord de l'Europe.Auparavant, il avait occupé lesfonctions de Global supportAccount Manager, responsables deplusieurs grands comptes interna-tionaux.

La société ALTERNET EUROPE,nouvel opérateur de télécommuni-cations à Luxembourg, vient denommer JEAN-MARC FAIVRE,45 ans, au poste de ResponsableCommercial. Après une dizained’années passée dans le milieu dupapier et, dernièrement, chezEditus, il aura pour mission demettre en œuvre la stratégie com-merciale d'Alternet avec son équi-pe et de se positionner sur le mar-ché luxembourgeois.

A 44 ans, JEROME GASTALDIrejoint le comité de direction deCAP GEMINI ERNST & YOUNGLUXEMBOURG en tant queBusiness Development Manager.Arrivé en mai 2001 comme seniorconsultant il était, auparavant,Technology Senior Consultantauprès de PricewaterhouseCoo-pers Luxembourg.

Le CLUSSIL (Club de la Sécuritédes Systèmes d' Information -Luxembourg), a renouvelé lemandat de DAVID HAGEN à laprésidence de son conseil d'admi-nistration. Agé de 44 ans, cetancien de chez PwC est, depuis1999, responsable du serviceaudit informatique de laCommission de surveillance dusecteur financier.

Après avoir passé dix annéeschez IP et, tout dernièrement,deux ans en tant que responsablemarketing et commercial chezNetbizz (groupe Advantage),CHRISTIAN JEANTY, 50 ans, apris en mains la société ATP-LUX, à qui a été confiée la ges-tion des espaces publicitaires del’aéroport de Luxembourg (lireaussi en page 16).

PUBLISM@RT, filiale d'Alma-thea Consulting compte une nou-velle chargée de mission en com-munication et responsable com-merciale en la personne deGWENDOLINE LALOUX, 27 ans.Titulaire d'un DEA en "Audience,réception et usages des médias etdu multimédia" à Paris Assas, ellefut, précédemment, chargée demission en communication d’uneentreprise de nettoyage industrielà Cannes.

MIREILLE BOETJE, 33 ans, vientd'être nommé Marketing Mana-ger Benelux chez TREND MICRO,où elle sera responsable de lapolitique marketing de l'entrepri-se. Elle était précédemmentEuropean Business Manager chezle distributeur Ingram Micro.

A 35 ans, PIERRE-HENRIBOVSOVERS a rejoint le staffd’ACCOR LUXEMBOURG en tantque directeur commercial et mar-keting. Il a, par le passé, managél’ouverture ou la réouverture deplusieurs hôtels de grand standingen Belgique (Hôtel Amigo, DorintHôtel, Le Méridien, Astrid ParkPlaza). Il prépare désormais active-ment le lancement de l’IbisLuxembourg Sud prévu pour sep-tembre.

Dans le cadre du développementde ses activités européennes à par-tir de Luxembourg, STATESTREET CORPORATION a engagéJIM CLARK en tant que nouveauDirecteur, Ventes et marketing. Ilaura en charge la coordination desefforts de business développementpour les services d’agent de trans-fert et d’administration de fondsau Luxembourg. Il était précédem-ment directeur, responsable dubusiness développement en Europepour International Financial DataServices (IFDS), une filiale de StateStreet.

Le groupe STERIA vient de créerun nouveau département Industrieen Belgique et au Luxembourg ety a nommé à sa tête BERNARDDE BALMANN, 39 ans. Entré dansle groupe en 1991, il était, jusqu'àce jour, directeur du départementEnergie en France.

CHANGEMENTS DE POSTE OU D'ENTREPRISE?

Envoyez-nous quelques lignes d'infos accompagnées d'une photo à [email protected]

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L’homme au travail, la femme au foyer ? De nos jours, cette répartition des rôles n’est plus la seule option possible. Car la femme

et l’homme peuvent très bien mener une carrière professionnelle et une vie de couple harmonieuse. Les rôles traditionnels

s’estompent et les modes de vie évoluent. Aujourd’hui, les couples partagent les tâches et la femme et l’homme assument, chacun

leur tour, les responsabilités envers la famille. Dans l’optique d’une égalité des sexes chaque jour mieux respectée. Le Ministère de la

Promotion Féminine fait avancer cette égalité dans le travail et la vie privée. Pour le bien des femmes…et des hommes!

RESPONSABILITE PARTAGEE, EGALITE RESPECTEE

Alors, qui vient de changer les couches de bébé ?

ann PJam reporter 02-04 02.03.2004 6:23 Uhr Seite 1

FONDS DU KIRCHBERGFernand PeschFernand Pesch, qui vient de fairevaloir ses droits à la retraite en tantqu'Administrateur général du ministèredes Travaux publics, a également pré-senté sa démission de ses fonctions deprésident du Fonds d´aménagement etd´urbanisation du Kirchberg (qu'iloccupait depuis 1982), du Fonds Belval et du Fonds derénovation du quartier de la vieille ville. Autant de man-dats qu'il souhaitait, initialement, conserver, mais qu'il afinalement du se résoudre à abandonner, poussé par lapression des incessantes mises en cause dont il fait l'objet,tant sur son mode de gestion de ces différents fonds quesur son omniprésence et le cumul de ses différents mandats. Du reste, le Conseil de gouvernement a nommétrois nouveaux présidents pour ces fonds : Il s’agit, dans l’ordre de MM. Patrick Gillen, Germain Dondelinger et Serge Hoffmann.

ECONOCOM LUXEMBOURGBranch Managers Jean-Yves Englebertet Jean-Pierre ServaisECONOCOM LUXEMBOURG a renforcéses structures au Luxembourg, avecl'engagement de deux nouveauxBranch Managers, en vue de développerles activités "Products & Solutions"(EPS) et "Managed Services" dans lepays. Le plus "ancien" d'entre eux,JEAN-YVES ENGLEBERT, 37 ans, avaitparticipé, en 1995, au démarrage de lafiliale luxembourgeoise de Systemat,prenant en mains la gestion et le déve-loppement du portefeuille des grandsclients de la société. Le parcours de JEAN-PIERRE SERVAIS,35 ans, est assez proche, puisqu’il avait rejoint Systematen 1996, comme Account puis Senior Account Manager, où il géra les moyens et grands comptes.

DIMENSION DATA GLOBALDirector Managed Services Jacques ClémentMembre du Comité de direction deDimension Data Luxembourg,JACQUES CLEMENT, 36 ans, actuel-lement Services Director, a été choisipour occuper une fonction au niveauglobal, où il devient Director managedservices, Security operations. Arrivé en1998 chez Dimension Data en tant que consultant, il est àl’origine de la création du département Enterprise mana-gement en 1999. Dans ses nouvelles fonctions, il prendraen charge le déploiement de la stratégie sécurité et desoffres de Managed security services au niveau mondial.

ressources humaines WHO´S WHO

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Une nouvelle venue chezTEMPO!: LUDIVINE PLESSY, 27ans, qui fut business analyst puisassistante de gestion en banqueprivée chez BNP Paribas. Ellerejoint la régie pub commerciali-sant les titres des Editions MikeKoedinger. Elle y aura plus parti-culièrement en charge la clientèledes publications paperJam et dubusiness guide Index.

Un nouveau Directeur des res-sources humaines a été nomméchez DEXIA-BIL: CHRISTIANSCHARFF, un Belge de 38 ans,qui était, jusqu'à présent,Responsable des Conseillers RH.Entré à la banque en juillet 2001,cet expert en matière de manage-ment du personnel gérait aupara-vant sa propre entreprise dans lesecteur automobile. Il avait éga-lement occupé, entre 1996 et1998, le poste de Manager HRDevelopment Europe chezRockwell Automation (robo-tique).

Retour au pays pour KARINSCHOCKWEILER: cette Luxem-bourgeoise de 39 ans, ancienneresponsable des acquisitions deprogrammes et coproductionspour la chaîne allemandeProSieben (Groupe Kirsch), vientde prendre ses fonctions à la têtedu MEDIA Desk Luxembourg,l’antenne de liaison nationale duréseau d’information sur les aidesdu programme européen MEDIAet autres initiatives de soutien àl’industrie audiovisuelle européen-ne. Elle succède à Romain Kohnqui a rejoint l’équipe de laReprésentation permanente duGrand-Duché auprès des Nationsunies à New York en tant quechargé de mission en vue de laprésidence luxembourgeoise del’Union européenne en 2005.

A l’occasion du 5e anniversairede l’agence MILLENIUM, ClaudeMoes passe le flambeau àMICHAEL SOLDI qui devient, dece fait, le nouvel administrateurdélégué de l’agence. Il en assure-ra la conduite dans la continuité.

PATRIK VANDEWALLE, 39 ans,ancien Directeur général deLogica Belgique, qui avait rejointECONOCOM GROUP en juin2003 comme directeur générald'Econocom Managed ServicesBenelux, a été promu Chief exe-cutive officer d'EconocomManaged Services (France +Benelux). Il rejoint à ce titre leComité Exécutif d'EconocomGroup.

L'ETUDE REDING - AVOCATS ALA COUR a engagé une nouvelleassistante de direction en chargedu développement internationalet du (futur) site Internet. Il s'agitde Mlle ZERENA ZIEBE, uneAllemande de 29 ans, interprètede conférences allemand-fran-çais-espagnol.

Après 8 années passées à IBMLuxembourg, dont 3 ans à ladirection de l'équipe en chargedes SMBs et des partenaires, pourle Luxembourg et la provincebelge du même nom, YVESLEBRUN s'envole vers IBMEurope (à Paris) pour de nou-veaux challenges. A 46 Ans, il aété nommé Business PartnersDevelopment Manager de la zoneEurope-Middle East-Africa pourIBM GLOBAL SERVICES.

JEAN-JACQUES MICHAUX, 29ans, quitte l'agence de communi-cation Soks, dont il était adminis-trateur délégué pour rejoindre lecourtier d'assurances ASSEKU-RANZ-AG, spécialisé dans l'assu-rance professionnelle de métiersdu domaine médical. Il aura encharge le développement de nou-veaux services (Internet, autresmédias...) et de nouveaux mar-chés nationaux pour une sociétéjusqu'alors plutôt active sur lesmarchés allemand et autrichien.

A l'issue de l'assemblée généraleordinaire de la FEGARLUX, M.ERNEST PIRSCH a pris la suc-cession de Nic Thommes à la têtede la fédération des garagistesluxembourgeois. Agé de 33 ans,M. Pirsch dirigent, avec sa sœurTania, les Garage Pirsch et BritishCars Luxembourg. Membre duconseil d’administration de laFégarlux depuis 1996, il en est letrésorier depuis 1998.

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"L’ensemble du processus de recrutementdoit être structuré"

considéré et l’entreprise engénéral, de la même façonque les évaluations croiséesdes recruteurs devront resti-tuer une image du candidataussi complète que possible".

Les étapes du recrutementreprésentent également,pour Mme Lévy-Prévost,une opportunité à ne pasmanquer par l’entreprise,"pour non seulement décriremais démontrer quelles sontses valeurs et en quoi ellesont un impact dans l’atten-tion prêtée à chacun, futurcollaborateur comme salarié".Au candidat d’apprécieralors son niveau d’adhésionà ces valeurs et sa capacité àles faire siennes.

En aval du choix, c’estensuite la période de l’inté-gration du "nouveau" qui

A PREMIÈRE LECTURE,ces résultats pourraientparaître assez inquiétantspour la place deLuxembourg, visant à la foisle travail d'informationmené par les entreprises et laqualité du relais proposé parles recruteurs. "Faut-ilremettre en question le bien-fondé de nos procédures derecrutement comme de notrecommunication externe?",s'interroge Anne Lévy-Prévost, Directrice desRessources Humaines chezErnst & Young Luxembourg.Et d'identifier plusieurs fac-teurs ayant pu conduire àces résultats. "Il y a d'abordune certaine tendance àl’idéalisation de l’entreprisepar le recruteur, cherchantplus à séduire qu’à con-vaincre".

Le recruté, sous cet angleidéal, ne pourra être que per-suadé d'avoir fait le bonchoix. La déception ne peutdonc en être que plus gran-de!

Autre facteur mis enavant: "La sous-informationdu candidat sur le métierqu’il va exercer et le mode devie professionnelle que celui-ci implique, voire la mécon-naissance de ce qu’est l’en-treprise". Du coup, selonelle, il revient à l'entreprisede limiter les effets négatifsde l’effet de passage del’idéal à la réalité, qui repré-sentent un coût évident.

"En amont de l’intégrationdans l’entreprise, c’est bienl’ensemble du processus derecrutement qui doit êtrestructuré afin de fournir aucandidat des regards croiséssur son métier, le poste

va marquer, durablement,l’ensemble de sa carrière. "Ils’agit là de soutenir un pro-cessus continu qui consti-tuera peu à peu son senti-ment d’appartenance, ex-plique Mme Lévy-Prévost.Faciliter cette période detransition fait désormaispartie de bon nombre 'd’in-duction process' des entre-prises. En combinantaccueil spécifique, forma-tion et accompagnementindividualisé, grâce à un'counsellor' par exemple,elles se montrent réellementsoucieuses de se rendre plusimmédiatement accessibleset transparentes, ainsi quede fournir les repères néces-saires à une intégrationréussie". ■

Recueilli par J.-M. G.

Nombre total de réponses: 147Sondage réalisé du 19/02 au 01/03 sur le site www.monster.lu

Prochain sondage:jusqu'au 29/03: Avez-vous déjà obtenu une augmentation (indépendamment de l’indexation automatique des salaires)?Du 29/03 au 13/04: Vous êtes-vous déjà endormi au bureau?

SONDAGE MONSTER-PAPERJAML’image / l’ambiance de votresociété correspond-elle à l’idéeque vous vous en êtes faite lors de votre entretien d’embauche ?

Phot

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LEGISLATIONLes différents contrats de travailLa législation prévoit deux types de contrat de travail: le contratà durée indéterminée (CDI), qui constitue la règle et à duréedéterminée (CDD), qui constitue l'exception. Tous les deux peu-vent être assortis d'une période d'essai.Le premier type de contrat court tant que l'employeur, ou lesalarié, n'y met pas fin. Selon la prise d'initiative, il y aura licen-ciement ou démission. La faillite de l'employeur, la cessationd'activités ou l'attribution d'une pension sont également descauses de fin de tels contrats. Le CDD est conclu pour une période maximale de 24 mois etpour l'exécution d'une tâche précise. Son échéance peut êtrefixe (une date donnée) ou incertaine (liée à la réalisation de latâche pour laquelle le contrat a été signé). Un CDD peut êtrerenouvelé à deux reprises, chaque fois pour une durée limitée(ne pouvant pas excéder 24 mois au total). En l'absence derenouvellement fixé par écrit, on présume que le contrat renou-velé est conclu pour une durée indéterminée. Une période d'essai peut être prévue dans le contrat, d'unedurée comprise entre deux semaines et six mois, mais peut êtreportée à 12 mois si le traitement mensuel brut accordé au sala-rié est égal ou supérieur à 3.327,22 euros. En cas de maladie,cette période d'essai peut être prolongée au maximum d'unmois. ■ J.-M. G.

ressources humaines SONDAGE

84 paperJam avril 2004

Anne Lévy-Prévost est Directrice des Ressources Humaines chez Ernst & Young Luxembourg.

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MONSTER’S recruitment corner

SES GLOBAL

EUROPEAN TAX MANAGERSECTOR: FINANCEEXPERIENCE: 3 YEARS MINIMUMEDUCATION: ACADEMIC LEVELLANGUAGES: UK (FR/DE/LU)We offer a challenging role to a dyna-mic Tax Specialist. You will assume taxmanagement responsibilities relatingto the operating companies in Europe.Beside corp. income tax issues, youwill advise on tax matters & accountingissues, transfer pricing as well as cor-porate tax compliance. You will assist inthe implementation of the group taxstrategy and with business developmentprojects (mergers, acquisitions andfinancing transaction).

BRASSERIE DELUXEMBOURG

MARKETING MANAGERSECTEUR: INDUSTRIEEXPERIENCE: 5 ANSETUDES: UNIVERSITAIRESLANGUES: FR, UKEn tant que membre du managementteam, votre mission sera principalementde recommander et mettre en œuvre leplan marketing de l’entreprise, de définirle positionnement et la stratégie de nosmarques locales, d’implémenter locale-ment le plan marketing de nos marquesinternationales et de mettre en place leplan promotionnel de l’entreprise. Vousdisposez d’une expérience réussie enmarketing, gestion de marques « fastmoving consumer goods », et uneconnaissance des marchés « Horeca »au GDL.

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FISCALISTE CONFIRMEEN TVASECTEUR: CONSEILEXPERIENCE: 5 ANSETUDES: BAC+4, ECONOMIE/DROITLANGUES: FR, UK, DEAssisté de votre équipe, vous conseillezefficacement les clients qui vous serontconfiés et gérez leurs obligations décla-ratives. Vous collaborez fréquemmentavec les autres départements de notrecabinet et bénéficiez du supportconstant du réseau mondial de Deloitte.Votre expérience significative en matiè-re de TVA et autres taxes indirectes vousa permis de développer des connais-sances techniques pointues. Rigueur etautonomie sont vos qualités principales.

JOB PARTNER

ANALYSTES /PROGRAMMEURSSECTEUR: INFORMATIQUEEXPERIENCE: 2-5 ANSETUDES : MINIMUM BACLANGUES : FR, UK, DE, LUNous recherchons en permanence pournos clients plusieurs ANALYSTES / PRO-GRAMMEURS ayant de très bonnesconnaissances, notamment en grandssystèmes IBM MVS, AS400, Cobol, CICS,DB2, RPG, Visual Age, JAVA, Javascript,Progress, Powerbuilder, C, C++, J2EE,Coldfusion, JD Edwards, Peoplesoft,PL/SQL, XML, SQL, Natural, Adabas, MQSeries, J2EE, Coldfusion, Citrix, Unix,AIX, Linux, 4GL, Silverstream,Websphere, Weblogic, Lotus Domino,Oracle, Mercator, SAP, SAS, Windows NTet 2000, MSOffice, etc.

FAST

FINANCIAL CONTROLLER SECTOR: BANKINGEXPERIENCE: 5 YEARS +LANGUAGES: UKAs you will be involved in a new start-upoperation it is important that you areable to demonstrate entrepreneurialqualities and good client relationshipskills in addition to the technical require-ments of the role. You must be able,and be happy, to work at both strategicand basic levels.You will be responsible for the statutoryand management accounting for twolocal entities and periodically presentand interpret budget information andfinancial results.

DELOITTE

IFRS MANAGERSECTOR: AUDITEXPERIENCE: 4-6 YEARSEDUCATION: UNIVERSITY DEGREE(IRE, ACCA. IS A PLUS)LANGUAGES: FR, UKYou are an experienced professionalwho has acquired a practical knowledgeof IFRS through the completion of imple-mentation projects and/or the facilitationof IFRS training courses.You will join our IFRS taskforce andcontribute to the technical and commer-cial development of this taskforce (int.and ext. training, GAAP analyses andimplementation projects, audit engage-ments, quality control).A specialisation in a specific industry(banks, insurance…) may be regardedas an advantage.

PROMOTIC

INFORMATICIENSEXPERIMENTESSECTEUR: ITEXPERIENCE: 3 ANSLANGUES: FR (UK)Nous recherchons plusieurs analystesprogrammeurs compétents dans lesdomaines suivants : Mainframe,Midrange, Client/Serveur, ERP, Internet,Lotus Notes/Domino, ainsi que des ingé-nieurs systèmes Novell, Unix etWindows et des Agents Help Desk.Vous disposez d'une expérience réussied'au moins 3 ans dans votre domaine decompétence et vous avez si possibleune bonne connaissance des métiers dela Banque et des Assurances.

ERNST & YOUNG

SENIOR ACCOUNTANTSECTOR: TAX/ACCOUNTINGEXPERIENCE: + 3 YEARSLANGUAGES: UK, FR (DE)You are responsible for the review andoversight of the accounting and financialstatements of our clients, and the prepa-ration of their interim reports and otherfinancial results in accordance withLuxembourg GAAP or any other interna-tional accounting standard. You formula-te and administer approved accountingpolicies and ensure that all tax calcula-tions comply with local regulations. Youmaintain day to day contact with theclient and its advisors (e.g. auditors, taxadvisors and lawyers).

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QUALIFIED ACCOUNTANTSSECTOR: ACCOUNTINGEXPERIENCE: 3 YEARSEDUCATION: ACCOUNTINGLANGUAGES: UK (FR, DE)Qualified accountant (CA, ACCA, CIMA)or equivalent, you will have a minimumof 2 to 3 years relevant work experien-ce. During this time you will have assis-ted and produced month end and year-end reports, budgets, profit and lossaccounts and assisted with the FinancialAudit. An organized and team spiritedindividual, you will enjoy working to tightdeadlines and have a flexible approachto work in hand.

DELOITTE

EXPERIENCEDBUSINESS CONSULTANT SECTOR: ADVISORYEXPERIENCE: 2-5 YEARSEDUCATION: BAC+5 (BUSINESSADMIN./ECO./ENG.)LANGUAGES: FR, UK, DEYou manage and work on projects rela-ted to organisation & process optimisa-tion, information systems implementa-tion and operational or business strategy.You possess relevant experience in aconsulting and/or project managementrole. You have a thorough knowledge ofat least one of the following fields: secu-rities/custodian activities, funds, bankingapplications implementation.

ARIANE II

EXPERT SYSTEME LINUXSECTEUR: ITEXPERIENCE: 3 ANSETUDES: BAC+2 MIN., ITLANGUES: FR, UKARIANE II Luxembourg – membre dugroupe Transiciel – recherche un expertsystème Linux. Vous aurez pour missionl’administration de serveurs Linux etproduits Open Source.Vous disposez d’un Bac+2 minimum eninformatique, de 3 années d’expériencedans un poste similaire et d’une excel-lente maîtrise de LINUX et REDHAT.Capacités rédactionnelles, sens de lacommunication et rigueur sont indis-pensables.

ERNST & YOUNG

AUDIT SENIORSAND MANAGERS SECTOR: FINANCEEXPERIENCE: 3-6 YEARSLANGUAGES: UK, FR (DE)You will play a key role in our rapidlygrowing private equity and real estateaudit practice, which is offering a widerange of tax, assurance and advisoryservices connected to the set up andmaintenance of investment structuresand funds.This will require a certain amount ofinternational travel and networking bothwithin our global organization and withpotential clients. Your team and clientmanagement responsibilities are linkedto your function of Senior or Manager.

FAST

RESPONSABLE ACTUARIAT SECTEUR: ASSURANCESEXPERIENCE: 4-5 ANSLANGUES: FR, UKVotre mission a pour but l'étude, lasélection et la mise en place de nou-veaux fonds. Vous veillez à la mise enproduction de nouveaux fonds, vousorganisez des études de rentabilité etvous participez aux développementstechniques des outils de gestion.Pour accéder à ce poste à responsabili-té il vous faut un diplôme en actuariatainsi qu’une expérience dans ce domai-ne et dans la gestion d’équipe.

AJILON

GESTIONNAIRE DE CREDITS SECTEUR: BANCAIREEXPERIENCE: 5 ANSLANGUES: LU, FR, UK, DEVous rencontrez des clients privés afind'analyser leurs demandes de crédit etde leur proposer des solutions adaptées.Vous détectez d’autres opportunitésavec les clients (vente croisée avecd'autres services de la banque). Vousavez acquis une expérience dans ledomaine des crédits, plus particulière-ment les crédits nationaux à une clien-tèle de particuliers.Autonomie, rigueur et sens du service àla clientèle font partie de vos valeurs.

DELOITTE

FISCALISTE CONFIRMEEN FINANCE SECTEUR: CONSEILEXPERIENCE: 5-7 ANSETUDES: BAC+4, ECONOMIE/DROITLANGUES: FR, UK (DE, LU)Vous conseillez notre clientèle du sec-teur financier dans la planification etl’optimisation fiscale. Vous collaborezrégulièrement avec les autres cabinetsdu groupe Deloitte et assistez nosdépartements Audit et ExpertiseComptable sur des problématiques fis-cales.Vous avez acquis une expérience en fis-calité luxembourgeoise et internationalepropre au secteur financier. Autonome etrigoureux, vous communiquez avecaisance, et le service à la clientèle estl'une de vos valeurs.

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ressources humaines AGENDA FORMATIONS

86 paperJam avril 2004

en collaboration avec:

Dates

> = À partir du

> 22-03> 22-03> 22-03> 22-03> 22-03

> 22-03 (10 séances)24/25-0329/30-0330-03> 20-04 (6 séances)22-0428-0429-0429-04

29/30-0330-0330-0301/02-0401-0419/20-0420/21-0420-0421-0423-0426/0426-0428-0429/30-0429-04

23-0323/24/25-0325-0330-0330/31-0329/30-0301/02-0402-0402/0419-04 (3 jours)

20-0421-0422-0427/28/29-0429-0429/30-04

25-0329/30-0329/30-0330/31-0319-0421-0421 avril 0427 et 29 avril 0428 et 30 avril 04

Bureautique

Management

Comptabilité / finance

Divers

IT

Organisme formateur

Key Job Computer Training OLAP - Office de Productivité TelindusPHM Software Training CenterComputacenter

PwC Academy Chambre des Employés Privés Chambre des Employés Privés Chambre de CommerceChambre de CommerceChambre de CommerceChambre de CommerceChambre des Employés Privés Chambre des Employés Privé

OLAP - Office de Productivité SEGALUX International Chambre de CommerceOLAP - Office de Productivité INFPC OLAP - Office de Productivité Chambre des Employés Privés GIE SITec Chambre des Employés Privés GIE SITec OLAP - Office de Productivité Chambre des Employés Privés Chambre de CommerceChambre des Employés Privés Chambre de Commerce

GIE SITec CRP - Gabriel LippmannGIE SITec GIE SITec CRP - Gabriel LippmannChambre des Employés Privés TelindusGIE SITec OLAP - Office de Productivité Telindus

CRP - Gabriel LippmannCRP - Gabriel LippmannCRP - Gabriel LippmannCRP - Gabriel LippmannGIE SITec Chambre des Employés Privés

Chambre des Employés Privés Chambre des Employés Privés Chambre des Employés Privés OLAP - Office de Productivité Chambre de CommerceOLAP - Office de Productivité formation sàrlformation sàrlformation sàrl

Contact

✆ 49 06 09-1 � [email protected] ✆ 48 98 48 1 � [email protected] ✆ 53 28 201 � [email protected]✆ 46 02 02 � [email protected]✆ 26 29 15 20

✆49 48 48 40 40 � [email protected] ✆44 40 91 600 � [email protected] ✆44 40 91 600 � [email protected] ✆42 39 39 229 � [email protected] ✆42 39 39 220 � [email protected] ✆42 39 39 229 � [email protected] ✆42 39 39 229 � [email protected] ✆44 40 91 600 � [email protected] ✆44 40 91 600 � [email protected]

✆48 98 48 1 � [email protected] ✆021 25 35 85 � [email protected] ✆42 39 39 229 � [email protected] ✆48 98 48 1 � [email protected] ✆46 96 12 1 � [email protected] ✆44 40 91 600 � [email protected] ✆44 40 91 600 � [email protected] ✆42 59 91 246 � [email protected] ✆44 40 91 600 � [email protected] ✆42 59 91 246 � [email protected] ✆48 98 48 1 � [email protected] ✆44 40 91 600 � [email protected] ✆42 39 39 229 � [email protected] ✆44 40 91 600 � [email protected] ✆42 39 39 229 � [email protected]

✆42 59 91 246 � [email protected] ✆47 02 61 648 � [email protected]✆42 59 91 246 � [email protected] ✆42 59 91 246 � [email protected] ✆47 02 61-648 � [email protected]✆44 40 91 600 � [email protected] ✆53 28 20 1 � [email protected] ✆42 59 91 246 � [email protected] ✆48 98 48 1 � [email protected] ✆53 28 20 1 � [email protected]

✆47 02 61 648 � [email protected]✆47 02 61 648 � [email protected]✆47 02 61 648 � [email protected]✆47 02 61 648 � [email protected]✆42 59 91 246 � [email protected] ✆44 40 91 600 � [email protected]

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Intituléformation

Formations tous typesFormations tous typesFormations tous typesFormations tous typesFormations tous types

Fiscalité approfondie Les pensions complémentaires Allocation optimale d'actifs Déclaration de TVA du commerçantGestion et calcul des salairesGestion et calcul des salairesTechniques de base de l'analyse financière Introduction aux normes comptables internationalesLe prix de revient et le budget dans l'entreprise

L'accueil au téléphone Pratique du droit en Achat international Communication appliquée pour délégués commerciauxLes outils de communication au service de l'entreprise Loi modifiée du 22 juin 1999 Comment faire une présentation Initiation au droit du travail E-RHLe recouvrement judiciaire des créances Introduction à la veille technologique et concurrentielle L'hôtesse d'accueil performante Evaluer les entreprises et ses éléments constitutifs Savoir mieux gérer son temps de travail Le choix de la structure juridique de l'entreprise et aspects fiscauxCybermarketing

Bien gérer ses risques de sécurité informatique Internet de A à ZLes technologies mobiles au service de l'entreprise Externalisation : les Application Service Provider Introduction à XMLLa sécurité informatique en pratique Etat de l'Art de la sécurité des systèmes d'informations Simplifier et maîtriser votre système documentaire Introduction à la création d'un site Internet Learning Internet & Internet Security Fundamentals (LISF)

Intro traitement/utilisation d'images (Web/print)Les serveurs virtuels dans l'infrastructure moderneL'informatique dans le monde de la coopétitionIntroduction à PHPKnowledge Management : pour récolter le savoir qu'on a semé Introduction à l'audit informatique

La communication interne et la collaboration entre les services La gestion de conflits Initiation au coaching Affirmez-vous au quotidien Comment manager la qualité de la formation?Le rôle du coach La gestion du stressDéveloppez vos compétences de managerVendre avec succès 1

tempo! S.A.Votre annonce dans cette page?www.tempo.lu | Téléphone (+352) 29 66 18-31 | Fax (+352) 26 29 66 20

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040311_Annonce_PJam.qxp 11.03.2004 19:00 Uhr Seite 1

THE REINFORCEMENT OFthe fight against tax evasionin the USA was one of themain announcements madeduring the “Luxembourg – USannual tax update” organisedby the American Chamber ofCommerce in Luxembourg(Amcham), last March 11th.

The event described thecurrent relations and treatiesin the field of taxation bet-ween the two countries, andthe areas of cooperation cur-rently being developed. Inthe occasion, Marty Sartipi,director of IRS Paris – thebureau that is now respon-sible for all the work relatedto the tax treaty betweenLuxembourg and the US(existing since 2001/1/1) -confirmed that the battleagainst tax evasion and thereduction of the current esti-mated tax gap (unreportedand unpaid US federaltaxes), which is currently ofover 310 billion dollars, willbe the main goals for thenext years. According to aUS survey of 2003, 17% ofAmericans considered it “tobe ok to cheat on taxes”. Fiveyears ago, only 11% answe-red positive to the samequestion. This increasingtendency explains theimportance of the new mea-sures.

“Our work in the last fewyears has been speciallyconcentrated in the exchangeof financial and tax informa-tion with countries withwhom the US has tax treaties.But the rise of American defi-cit increased the pressure onthe performance of the IRSoffices and we have to rein-force our actions in fightingtax evasion”, explainedMarty Sartipi. The strategy

will focus on the monitoringof safe havens and tax shel-ters, and also on the investi-gation of bank accounts andtransactions made by US citi-zens.

The Amcham event alsotried to show the tax advan-tages of Luxembourg as acompetitive business loca-tion. Rudiger Jung, fromKPMG, presented a compara-tive study on tax conditionsin some of the mainEuropean financial capitals.Developed by KPMG incooperation with Amcham,the study revealed the highcompetitiveness ofLuxembourg, especially dueto the low taxes, the socialsecurity scheme and the per-centage of taxation on capi-tal gains. Other businessadvantages are the securityof the country (ranked by aMercer Human ResourcesConsulting study as thesafest city in the world), andthe second lowest businesscosts in Europe (includinglocation, working force,taxation costs, and others).

The statistics show thatLuxembourg is positioningitself as a target destinationto US companies enteringthe European market, as itrecently happened with AOL.But the European Union isalso keen on developingconditions so that Europeancompanies can have betterbusiness scenarios andhigher competitive standarts.

One of them is the“Societas Europaea”, an ideaexplained by David Roach,Amcham newly elected taxcommittee chairman. “Theconcept is to have a companysubject to community andnational corporate law, allo-wing it to have more flexibili-ty and higher cost savings.This would, at the same time,render the expression“European brand” to the cor-porate area. But the lack oftax harmonisation and thedifferences in labour lawsamong European unionstates, give us few signs thatthese issues will be resolvedquickly”, regrets the chair-man of Amcham. ■ T.F.

international community NEWS

88 paperJam avril 2004

Increased pressureon US tax evasion

Experts gathered to discuss the currentLuxembourg/ USA tax relations.

Luxembourg/US annual tax update

ESTEVALFirstTuesday LuxembourgMonthly Report FirstTuesday Luxembourg and Esteval Editions announce the launchof FirstTuesday Luxembourg Monthly Report, a B2B monthly newslet-ter, written in English, on entrepreneurship, investment and innova-tion matters in the Greater Region. FirstTuesday Luxembourg MonthlyReport provides you with a feedback on FirstTuesday events,addresses related current concerns of technology management, introduces future meetings, debates local technology issues andoffers you a brief outlook of the Greater Region entrepreneurial news.FirstTuesday, a meeting forum active at world level, has the object of

promoting the creation of com-panies with high growth poten-tial. With a presence in 85 citiesaround the world, where 25 000people attend monthly meetings,FirstTuesday has more than 85000 members. www.esteval.comwww.firsttuesday.lu

AMCHAM ComIT "Take Off"(03/25) from 18:30 – 21:00, at The TV Studio of RTL (45, Bd. PierreFrieden). The special Guest Speaker will be Mr. John Johnston, CEO,Champ Cargosystems, the new IT Services Company of Cargolux.Download the registration form on www.amcham.lu. More informations: Margot Parra ([email protected]).

BRITISH CHAMBER OF COMMERCEAnalysis of the U.K. Budget(03/19) British Chamber Lunch at the Hilton Luxembourg. Speaker:David Roach, International Tax Partner, PricewaterhouseCoopers.Informations and registration: www.bcc.lu

BRITISH CHAMBER OF COMMERCE“Dine Out and Lose Weight”(03/30) British Chamber Lunch at the Hilton Luxembourg. Speaker:Michel Montignac. Originally treated with sceptism, the MontignacMethod is now recognised by the French medical establishment andhas been adopted by business people, celebrities, politicians andprofessional athletes world-wide. His books, “Dine Out and LoseWeight” and “Eat Yourself Slim” broke sales records and have beenpublished in more than 35 countries. The lunch menu will followthe Montignac principles! Informations and registration: www.bcc.lu

EUMAThe visit of TrefilarbedBettembourg(03/23) Host: Emile Walch, Director de Trefilarbed Bettembourg. Thevisit will be followed by a cocktail. Meeting: at 19:00 sharp; Casualwear (avoid high heels!). EUMA Luxembourg is a multilingual groupof Management Assistants or Personal Assistants who are building aprofessional network to exchange ideas, information and services,and take an active part in the business life in Luxembourg. Informations: European Management Assistants Luxembourg -Valérie Aughuet ([email protected])

AGENDA

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Certains s’obstinent pendantplusieurs années avant dereconnaître l’évidence.

Quel plaisir lorsqu’unjoueur propulse un obus àplus de 250 mètres, bien droit!L’espace d’un instant, il éprou-ve ce sentiment de confianceabsolue. Comme le joueur decasino qui tombe sur le bonnuméro. Le but en pleinelucarne. L’ace fulgurant enplein sur la ligne.

En matière de matériel degolf, la dernière révolution

date d’une dizaine d’années.Une société Américaine,Callaway, fut la première àdévelopper des clubs à grossetête vide, très légers, en utili-sant du métal très fin. Tous lesjoueurs du monde gagnèrentinstantanément 20 mètres delongueur… Depuis, la machi-ne marketing s’est mise enmarche. Chaque année, unnouveau miracle est promisaux joueurs à grands renfortsde publicité.

Pour un débutant, 4 clubssuffisent pour démarrer. Un

putter pour faire rouler laballe. Un club ouvert pour lalever et la sortir du sable. Unfer 7 pour la faire avancer etun bois pour le frisson. Amesure qu’il gagne en puis-sance, le joueur peut complé-ter son arsenal avec un Fer 9,un Fer 8, etc… Un club à l’uni-té neuf coûte entre 30 euros et400 euros en fonction de lamarque, du matériau et dumodèle. Un pack de débutantcomprenant un sac, six clubs,quelques balles et des tees se

trouve désormais pourmoins de 300 euros.

Une fois le niveaude la carte verteatteint, les joueursachètent souvent unesérie complète. Lesfabricants proposenttoutes sortes de pro-duits, plus ou moinschers et de qualitésvariables. Cependant,depuis quelquesannées, les mauvaisclubs sont rares. Peurépandu en Europe, lerecours à des clubs surmesure permet d’adap-ter le matériel à votremorphologie. L’épais-seur du manche et lalongueur de l’enginconstituent égalementau golf des critèresrelevant de la plushaute importance.

Une paire de chaus-sures plates suffisent au début.Quelques tees et un gant com-plètent la panoplie. Un para-pluie est conseillé. Tous lesgolfeurs savent que l’on peutmême jouer au golf quand ilfait beau. Une fois résolues cesquestions bassement maté-rielles, gardez à l’esprit quec’est en golfant que les débu-tants golferont… ■

Jérome Bloch, Pro de golf, Président deBusiness Golf Solutions (www.businessgolfsolutions.com)

L’HISTOIRE DE LA BALLEde golf à elle seule est uneodyssée… Simple caillou àl’origine, elle se transforma enboule de cuir remplie deplumes pour finalement subirun lifting spectaculaire avecl’arrivée du "Gutta-Percha",une substance plastique. Denos jours, la composition desballes est devenue aussi secrè-te que la formule du CocaCola.

Dans un sac de golf, unmaximum de 14 clubs estautorisé. Le putter sert àfaire rouler la balle. Lesfers l’envoient à unedistance comprise entre10 et 220 mètres enfonction de leur ouver-ture. Enfin les bois, quitiennent leur nom deleur ancienne composi-tion expédient les pro-jectiles de 150 à 280 met plus selon le modèle,la dureté du sol… et latonicité du joueur!

Jusqu’au siècle der-nier, chaque canneavait un nom: Spoon,Brassie, … Ces appella-tions ont laissé la placeà de simples numéros.Plus il est élevé, plus laballe monte… et moinselle va loin. Le Fer 1envoie la balle à envi-ron 200 mètres enrasant les pâquerettes.Le fer 9 quant à lui,dépasse péniblement les 110mètres mais évite élégammentla cime des arbres.

Le bois numéro 1, appelé le"Driver" cristallise tous lesespoirs et toutes les frustra-tions des joueurs. Pour pou-voir l’utiliser sur le parcourssans trop perdre de points, unepratique d’environ 1 an estnécessaire. Le club est telle-ment fermé qu’en dessousd’une certaine vitesse à l’im-pact, il propulse la balle tropbas… et donc moins loinqu’avec un club plus ouvert.

loisirs GOLF

Le matériel du golfeur

LE TUYAU DU MOISLe Golf est un lancer...paperJam vous propose ce mois-ci des images fortes pour vous aiderà progresser quel que soit votre niveau.

LEXIQUE:PitchImpact que la balle creuse en retombant sur le green, que lesjoueurs doivent réparer à l’aide d’un outil semblable à une four-chette à deux dents: le relève pitch.

Nous nous intéresserons à la compétition de golf en général, et nousproposerons un répertoire des compétitions disputées au Luxembourg.

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO:

90 paperJam avril 2004

LET’S GOLF TOGETHER:Golf Challenge, le mercredi 28 avrilLe Golf Challenge est un enchaînement de jeux où les joueursmarquent des points en s'entraidant. Cette animation convientaux débutants ainsi qu'aux joueurs confirmés. L'événementaura lieu le 28 avril 2004, au golf de Preisch, de 18h00 à 20h00,suivi d'un cocktail. Prix: 50 euros par personne ou 160 euros par équipe de 4.Inscriptions: [email protected]. Tél 021 2431 43 Fax:35 68 77. Pour être confirmée, l'inscription doit êtrevirée sur le compte: Iban: LU53 0030 0715 3277 0000 (BGLL).Indiquer la mention: Paperjam "Nom".

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10Arrêtez-vous.

9Posez votre serviette.

8Éteignez votre Gsm.

7Desserrez votre cravate.

6Enlevez votre veste.

5Ouvrez votre col de chemise.

4Retroussez vos manches.

3Enfilez vos lunettes de soleil.

2Montez.

1Démarrez.

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loisirs DRESSCODE

C'est ainsi qu'il n’imagineguère un personnage publicsans cravate dans l'exercicede ses fonctions. "De nom-breux secteurs professionnelssont concernés par le port dela cravate. Banquiers,juristes, hommes d'affairessuscitent davantage deconfiance et de respect enrecevant leurs clients en cos-tume-cravate. Il est fortregrettable, dans ce contexte,que beaucoup d'enseignantsne s'imposent plus les mêmesrègles vestimentaires, ce quiles mettrait dans une touteautre position vis-à-vis deleurs élèves".

Selon Pierre Dillenburg, lacravate conserve donc unegrande importance et, parmiles choix qui s’offrent, normeset codes sont à respecter.Avant de la porter, il convientd'abord de bien la nouer. Denombreuses possibilités exis-tent, dont les essentielles sontle windsor, le demi-windsor,le nœud simple ou double,voire asymétrique. PierreDillenburg, que l'on pourraitcroire à cheval sur les façonsde nouer sa cravate, ne l’estfinalement pas... "Je n’accordepas spécialement d’importan-ce au choix du nœud, l’essen-tiel étant qu’il soit bien fait...La Rochefoucault, disaitd'ailleurs à se sujet que lenœud est à la cravate ce quele cerveau est à l’homme". Améditer!

Cette étape étant conscien-cieusement effectuée, il nereste plus qu’à ajuster la lon-gueur de la cravate, sachantqu'il faut obligatoirement quele bout arrive au niveau de laceinture. Notons qu'une petitefantaisie pourra consisterdans un épingle de cravate,diamant discret ou perle fine.La pince, pince, très en voguedans les pays anglo-saxons,n'obtient guère les suffragesde Pierre Dillenburg.

Tournons-nous désormaisvers la partie la plus com-

plexe, le choix de la cravate!D'innombrables variétés, àcouleurs, unies, à rayures, àmotifs réguliers ou répétitifs,en différentes matières, ne lerendent pas toujours facile...

La qualité de la cravate sereconnaîtra en tout premierlieu à l'épaisseur, à la structu-re et au toucher de son tissu.L'on ne devrait adopter que lasoie, lisse ou tissée, et bannirtous les polyester et autresmatières synthétiques.

Pour les tons et les coloris,une règle prédomine: "Engénéral, il faut que la cravatese marie bien avec les tonali-tés de la chemise et du costu-me. Mais rien n'empêchequ'elle tranche à l'occasion,quand son porteur a un goûttrès sûr et sait jouer avec sub-tilité, voire audace, le parfaitdandy, nous explique PierreDillenburg. Si toutes les cou-leurs sont acceptées, il y a desfautes de mauvais goût à évi-ter, Pour ceux qui veulentmettre de l'originalité dansleur cravates, il leur faudrasimplement veiller à ce que lesimpressions soient répétitiveset régulières". Ce qui exclutdonc implicitement les cra-vates n'ayant qu'un seul motifou arborant des personnagesde bandes dessinées, des hérosde cartoons ou des min-upgirls d'un goût douteux!Selon Pierre Dillenburg, cescravates horriblement "kitsch"sont à bannir de toute garderobe digne de ce nom.

Compte tenu du fait que,de nos jours, quelque 600millions d'hommes conti-nuent à porter quotidienne-ment une cravate, avec plai-sir, fierté et assurance, lesadeptes du casual wear entoutes circonstances et entous lieux, feraient bien demettre au placard leurs idéesreçues, ce qui ne serait paspour déplaire à PierreDillenburg, pour qui la cravatereste un mythe et un must. ■Nourdine Idir

PEUT ON CONSIDÉRER LAcravate comme un simpleaccessoire vestimentaire?Certainement pas au regardde l'importance qu'elle a prisedans notre société au coursdes trois derniers siècles.Inventée par les Croates –d'où son nom – elle gagna sestitres de noblesse lorsqu'auXVIIe siècle, le Roi-Soleill'adopta en France et contri-bua à conférer, à cette simplebande de tissu venant rem-placer cols et collerettes, unstatut institutionnel.

C'est à partir de la guerrede 30 ans que la cravate s'estimposée dans les différentessociétés et cultures qu'elle atraversées, non sans subir denombreuses modifications.Au départ en dentelle ou enmousseline, elle prenait laforme d'un long ruban detissu, noué deux à trois foisautour du cou, en laissantpendre les deux extrémités lelong du corps.

Après de nombreux chan-gements quant à son aspect –elle était même devenue rec-tangulaire à une certaineépoque! – un Américain, JessLangdorf, lui conféra, en1924, sa forme actuelle.Devenue accessoire de modeincontournable pour l'hommeélégant, la cravate a étéhonorée par de nombreuxpersonnages célèbres qui, àpart la porter, l’ont gratifiéede citations variées et valori-santes. Ainsi Honoré DeBalzac prétendait-il que "Lacravate, c'est l'homme", tan-dis qu'Oscar Wilde étaitconvaincu qu'une cravatebien nouée constituait le pre-mier pas sérieux vers une viebien réglée.

Cette passion pour la cra-vate, on la retrouve évidem-ment chez Pierre Dillenburg,qui en possède plus d’unecentaine... Elle occupe, selonlui, une place prépondérantequant à l'image à se faire d'unhomme des temps modernes.

La cravate doit bien se marieravec les tonalités de la chemise et du costume.

Un aperçu de la collection personnelle de Pierre Dillenburg

Le noeud est à la cravate ce que le cerveau est à l’homme(La Rochefoucault)

L'éternelle cravate

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PIERREDILLENBURGHomme de goût et familier dugotha, il s’efforce de nous ini-tier aux secrets de l’habille-ment du beau monde au tra-vers de six thèmes: en ville etau travail, tenue de soirée, lacravate, les chaussures, lesaccessoires homme et la tenuede week-end.Troisième volet de la série...

92 paperJam avril 2004

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CMI 12.03.2004 17:34 Uhr Seite 1

94 paperJam avril 2004

Ingrédients pour 4 personnes: ( )800 g de carré de porc120 g de poitrine de porc20 petites pommes de terre Charlotte16 échalotesthymtomates confiteshuile d’arachidebeurresel, poivrePOUR LE JUS* 1 kg d’échine de porc avec os1/2 tête d’ail2 cl d’huile d’arachide25 g de beurre1,5 l d’eau

*A préparer la veille : Faire dorer l’échine, mouiller et laisser réduire longuement.

loisirs PLAISIRS DU PALAIS

cultivée dans le midi de laFrance au XVIème siècle,introduite probablement parles Arabes. Henri III, ami desplaisirs raffinés, en régalaitses invités.

Au XVIIIe siècle, l’aspergeest cultivée en couches dansles jardins potagers du roiLouis XIV qui la déguste et lacompare à celle d’Argenteuil.Á partir de 1805, dans cetteville, l’asperge est cultivée enintercalaire dans les vignes.Une succession de sélectionsminutieuses aboutit aux

caractéristiques actuelles:blancheur nacrée, régularité deforme et fine saveur.

Elle peut être blanche, verte,dite de Lauris ou violette maiscette liliacée est un mets royal,printanier et une légère saucemousseline, son accompagne-ment idéal. Lorsque vous lachoisissez, veillez à ce qu’ellesoit bien lisse et légèrementhumide.

On dit que l’accord avecle vin est impossible.Recherchons alors la complici-té… on la trouvera avec un vingris, minéral et discret. ■ J.D.

ELLE EST DÉJÀ CONNUE DESEgyptiens et des Grecs, cette“asparagus acutifolius” etCaton nous dit que les Romainscultivaient l’asperge en fosses.Pline l’Ancien parle desasperges de Ravenne et il s’agitalors “d’asparagus officinalis”,ce nom faisant allusion auxaspersions rituelles faites avecle rameau de la plante.

Après les invasions barbares,il faut attendre la fin du MoyenAge pour qu’elle apparaisse,semble-t-il, en Allemagne,Hollande et Belgique. Elle est

Asparagus ou le Printemps…RESTO-NEWSChangement de propriétaire à LA CHEMINÉE Pièces claires auxmurs et plafonds simplement enduits, sol dallé, confortable mobi-lier de bois sombre, chaises paillées: on est, ici, à la campagne.CHARLES VASSOL vient de s’instal-ler, secondé par son épouse, et a bienl'intention de régaler sa clientèle demets que d'aucuns qualifient de "cuisi-ne du terroir", mais qu'il préfère toutsimplement appeler "de tradition". Laprésentation des plats va aussi dans lemême sens et vous aurez souvent survotre table poêlons ou petites mar-mites fumantes. Les prix de la carte sont sages, la formule midi-express complète en semaine est facturée 12,50 euros (10,50 sansdessert), le "menu-carte de la cheminée" étant lui à 24,50 euros. La Cheminée, 1, rue de Remich, Oetrange-Moulin 20 35 20 31 •••Après d'importantes transformations de l'intérieur et une nouvelledéco IL CANTUCCIO réouvre sous le nom de PORTA NOVA.Astucieusement agencé, fractionné par des arcades, ce grand espa-ce restaurant-pizzeria arbore un côtéfranchement "tendance" et véritable-ment plus accueillant. Confortablessièges en simili, nappage pistache, boisau plafond et sol carrelé. La petite sallenon-fumeur est particulièrement cosy.Espace enfant. On note peu de change-ments sur la carte, toujours plétho-rique! Pour les beaux jours, charmanteterrasse arrière et, à l’entrée, la véranda très bord de mer. PortaNova, 14, avenue de la Faïencerie, Luxembourg (Limpertsberg) 22 34 32 ••• Tout en gardant l'esprit qui règne ici depuis 1950, le nouveau cadre, style sobre, presque monacal, apporte à cettevénérable institution ce qu'il fallait pour repartir, pourquoi pas,encore un demi-siècle. Tradition et nouveauté, c'est en somme le credo de GIUSEPPE PARRINO, habilement secondé par une équipe efficace. Pour la tradition,bien entendu, les pâtes fraîches maisonou l'ossobuco della casa et, pour lesnouveautés, quelques audacieuses évolutions sur le thème jeune cuisineitalienne. En point d'orgue, on vousproposera une intéressante gamme dethés et cafés et la superbe gamme degrappa piémontaises de la maisonBerta. Ristorante Roma, 5, rue Louvigny, Luxembourg (Centre-ville)22 36 92 ••• PAUL-FRANÇOIS CIERNIAK vient de reprendre,rue du Nord le quasi mythique GIORGIO’S. RebaptiséRISTORANTE PIZZERIA ONESTO, l’endroit, connu de tousdepuis 25 ans, bénéficie de quelques touches de fraîcheur –nappes sur table, boiseries rouge carmin – mais conserve son charme et l’essentiel de son personnel, dirigépar le fidèle Adriano. Nouveau mobilierpour la terrasse. La carte reste iden-tique et propose pâtes fraîches et piz-zas à prix doux, quelques viandes ainsique des suggestions quotidiennes. Avecle classement prochain de la rue enzone piétonne, on peut prévoir l’implantation d’une terrasse àl’avant de l’établissement. Onesto, 11, rue du Nord, Luxembourg(Vieille ville) 22 38 18 ■ Texte et photos: Jacques Demarque

Parer et détailler les côtes par deux, saler, poivrer. Dansune sauteuse, chauffer l’huile et le beurre, cuire les côtes 8à 10 minutes sur chaque face à feu moyen. Disposer unedizaine de minutes sur une grille. Réserver au chaud.Couper la poitrine en 4. Poêler sur toutes les faces avecune noisette de beurre. Réserver au chaud.Mettre les échalotes dans un plat avec de l’huile d’arachi-de au four à 180° pendant 30 minutes. Ensuite, les éplu-cher et réserver au chaud.Faire sauter les Charlottes dans une casserole avec de l’huile et du beurre, finir la cuisson au four à 180°.Dresser le tout (les côtes escalopées) dans un plat, ajouterle thym et les tomates confites. Servez bien chaud.

LEUR VIN PRÉFÉRÉ: Le Clos des Paulilles, CollioureLEUR RESTAURANT PRÉFÉRÉ:Hof ter Hulst à Hulshout (Belgique)

LA CHEMINÉE, 1, rue de Remich,Oetrange-Moulin 26 352 031

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CHARLES VASSOL ET MATHIEU GOURREAU DU RESTAURANT LA CHEMINÉE QUI NOUS PROPOSENT…

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»média économique et financier

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Français qui reprend, bienentendu, dans ses activitésle Café Français.

La saga familiale Simon-cini débute en 1965, réno-vant l’ensemble en 1997.Pour ce troisième Club 2004,ce sont les fils Laurent etStéphane qui nous ontaccueilli au restaurant dupremier étage, dont leslarges baies offrent une

superbe vue sur la placed’Armes, ses frondaisons etla terrasse, une des plusagréables de la place.

Ajoutons que l’hôtel dis-pose de 25 chambres degrand confort et que l’autrepassion des Simoncini semanifeste dans les couloirspar la présence de délicatesoeuvres d’art. ■Jacques Demarque

C’EST UNE LONGUE HIS-toire que celle de l’établisse-ment de tradition familialequi nous a reçu le 26 févrierdernier. Elle débute par l’ou-verture, en 1870, du "CaféFrançais" qui devient rapi-dement une institution quetous appellent alors "LeSalon de la Ville". Au milieudes années 50, reconstruc-tion et naissance de l’Hôtel

Excellente mise en bouche et accueil avec un LAURENT-PERRIERBRUT au bel arôme et d’une extrême vivacité et pour l’accompagner,un vrai ballet de canapés au saumon, mozarella et mousse de canard.En entrée, la SALADE LANDAISE -foie gras et magret de canard surun lit de verdure- nous donne l’occasion de déguster un excellentBergerac, le CHÂTEAU GIROINE MONBAZILLAC cuvée 2001. Issude l’assemblage de trois cépages -sémillon, sauvignon, muscadelle-l’AOC Monbazillac est récolté par vendanges manuelles et tries suc-cessives, pour ne finalement choisir que les grains atteints de lafameuse et miraculeuse "pourriture noble". Faisant exception à larègle générale, ces vignobles s’étendent sur la rive sud de la Dordogneet donc face au nord.

Robe d’un or intense fonçant avec le temps et particulièrement élé-gant, il est dominé par des arômes de miel, d’acacia et de pêche avecdes notes d’agrumes et de mirabelles confits.

Le filet de turbot poché dans son fumet et sa sauce mousseline,accompagné de riz pilaf est servi avec un SANCERRE BLANC 2000de la propriété LUCIEN CROCHET. Le vignoble en blancs, classé AOCpar un décret du 23 janvier 1959, s’étend sur quelque 1650 hectaresavec pour cépage unique le sauvignon. Il s’inscrit dans un harmonieuxpaysage de collines aux doux contours, dominé par la cité médiévalede Sancerre. Les vignes sont situées à environ 350 mètres.

La robe est vert-jaune paille et le nez très caractéristique développedes arômes délicats de bourgeon de cassis. Ces arômes associés aucaractère sec et à une bonne acidité lui donnent à la fois un caractè-re vif et tendre. Les amateurs de Sancerre connaissent bien la localitéde Chavignol où la vigne est plantée en alternance avec les pâturagesde chèvres laitières. On peut y déguster dans de nombreuses cavesd’affinage le fameux chavignol, ce fromage de chèvre qui s’accorde sibien avec le Sancerre.

Le CÔTES DU RHÔNE VILLAGE des vignerons de Laudun accom-pagne l’assiette de fromages. Subtil assemblage de syrah et de gre-nache Vieilles Vignes, élevé en barriques de chêne merrain des forêtsde l’Allier, ce vin se révèle étonnamment raffiné et puissant. Il estd’une belle couleur, solide et charpenté.

Il serait d’ailleurs souhaitable que les vins des vignerons de Laudunsoient mieux connus des amateurs. Leurs vignobles sont situés sur larive droite du Rhône, en face de ceux de Chateauneuf-du-Pape.

On termine cette soirée avec l’assiette gourmande, le café et quelquesexcellentes eaux de vie luxembourgeoises… dégustées comme il sedoit avec modération. ■ J.D.Hôtel Français, Brasserie Restaurant, 14, place d’Armes (Centre-ville) 47 45 34

…La Brasserie-Restaurant Hôtel Français

loisirs CLUB PAPERJAM

96 paperJam avril 2004

Le Club paperJam invité par...

Mike Koedinger (paperJam) etJérôme Grandidier (SIT Group)

Christophe Goossens (Tango) etMichel Lamballais (DHL)

Jean-Marc Fandel (Cetrel) et Fabien Amoretti (Farvest)

Patrick Ittah (Dimension Data) etChristophe Mathgen (Millenium)

Pierre Dillenburg et Jacques Demarque (Explorator)

Romain Crelot (CIP), Marc Gerges(Luxair) et Francis Gasparotto (tempo!)

Philippe Thill (Oracle) et Fabien Amoretti (Farvest)

Laurent Simoncini (Brasserie-Restaurant Hôtel Français)

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Luxembourg (L) - Esch-sur-Alzette (L) - Longwy (F)Aarschot (B) - Lommel (B) - Mechelen (B) - Turnhout (B)

Almere (NL) - Den Helder (NL) - Hengelo (NL) Lelystad (NL) - Meppel (NL) - Oss (NL) - Zoetermeer (NL)

www.utopolis.com

In September 2002, UTOPIA SA and POLYFILM Beheer BV merged.

Today, on March 10th, 2004, the success story of a concept developed in Luxembourg has found its place in 14 cities

in Benelux and France.

Today, UTOPIA group of cinemas operates leisure centers where not only movies but other types of entertainment

can be found in a quality environment.

Today, UTOPIA group of cinemas is the fi rst real Beneluxoperator, leader in Luxembourg, third on the Belux

and fi fth on the Dutch market.

Today, UTOPIA group of cinemas counts 87 auditoria theatres in 15 locations in 14 cities…

114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114

98 paperJam avril 2004

INDEX ORGANISATIONS CITEES

index

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO

paperJam MAI.2004dossier: télécommunications

Alors que LuXcommunications s'apprête à lan-cer son réseau Vox.Mobile, l'occasion est toutetrouvée pour faire le point sur l'évolution d'unsecteur qui bouge et d'évaluer ses perspectivesà court et moyen terme. En fil rouge: une ren-contre avec Marcel Gross, directeur général del'entreprise des P&T, qui évoquera la libéralisa-tion du marché, la portabilité des numérosmobiles, l'UMTS, l'ADSL, le Voice over IP,l'Unified Messaging, ....Gros plan, également, sur l'offre "business" enmatière de services par les opérateurs et four-nisseurs luxembourgeois: mobilophonie,connexion Internet, téléphonie internationale.Le tout complété par un guide pratique desacteurs du marché des télécoms à Luxembourg.

PARUTION : 23.04.2003 DEADLINE PUB : 14.04.2003www.tempo.lu

En 1820 le revenu d'un Européen étaitprès de trois fois supérieur à celui d'unAfricain. Aujourd'hui, il l'est de près de 14 fois, selon l'économiste Angus Maddison.En 2002, les 5% les plus riches du mondegagnaient 114 fois plus que les 5% lesplus pauvres.

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.dok 441,2,3, Go 423C Communications 66ABBL 14, 74ACA 76Accor Luxembourg 80Accumalux 8Act2 48ADR 32Advantage Communication

15, 49, 58, 80Äert Sekretariat 25Agora 59Ajilon 80ALCO 46ALD Automotive 62, 73Aleba 32Almathea Consulting 80Alterfin 75Alternet Europe 80Amcham 88Arbed 80Arcelor 16, 18, 80Archêvéchédu Luxembourg 14Assekuranz-AG 82Association française de normalisation 72Association internationale de Droit des Assurances 76Assurances La Luxembourgeoise 22ATP 16ATP-Lux 16, 80Audiolux 16Autocenter Goedert 58Auto-Moto 15Autopolis 80Banque Centrale duLuxembourg 40Banquede Luxembourg 20, 58BCEE 18, 58, 75Bernard Massard 59BGL 33, 48, 59Binsfeld Communication 49, 58Bizart 25, 49, 99Blitz 49Blue Sky Software 54BMW 9BNP Paribas 82Bofferding 16Bourse de Luxembourg 75Brasserie-Restaurant Hôtel Français 96Brasseriesde Luxembourg 58British Chamberof Commerce 88Broadcasting Center Europe 22Bull 54Business Golf Solutions 90Café des Artistes 32Cap Gemini Ernst&YoungLuxembourg 62, 80Caritas 67Catclub 25Cegecom 4, 20, 25, 49Cegedel 59Centre de Médiation duBarreau de Luxembourg 24Centre national del'Audiovisuel 44Centre Omnisport Prince Henri 67Cetrel 55, 58, 96CFL 31Chambre de Commerce 29Chambre des Députés 75CIP 96Clearstream International 80Clussil 80CMD 36

Cmi creative communication 49, 93Coaching4u 24Codenet 25Codex Productions 24Colle 59Comed 49, 58Comité de Conjoncture 40Comité national pour la promotion de l'esprit d'entreprise 42Commerzbank 38Commissioneuropéenne 36, 46Communauté européenne du charbon et de l'acier 6Commune de Frisange 32Commune de Steinfort 30Communede Walferdange 66Computacenter 63Computersystems 56Concept Factory 49, 58, 59Conseilde gouvernement 36, 40Contacto 15CoRe 61CRP Henri Tudor 60, 72, 87CSSF 46, 61, 75, 80CSV 14, 27CTG 69CWS 80Datagest 56Déi Gréng 31Déi Lénk 34Deloitte 59, 61Design Luxembourg 58Deutsche Börse 80Dexia Asset Management 75Dexia-BIL 80, 82DHL 96Dimension Data 65, 96Dimension Data 96Dimension Data Global 82Distillerie Gaston Dahm 25D-Link 56Dmax 56DNR 15DP 14, 28Econocom Group 82Econocom Luxembourg 82Ecotrel 36Editions Mike Koedinger 82Editions saint-paul 15Editus 80EDS 71Eldoradio 59Enlightened Tobacco Company 48Entreprise des P&T

3, 20, 25, 35, 36, 58Ernst&Young Luxembourg 84Esteval 88Etat luxembourgeois 18, 45Etika 75Etude Reding-Avocats à la Cour 82EUMA 88European Bank AcademyLuxembourg 14euroscript 8Everest 59Explorator 96Farvest 96Fédération des Artisans 40Fédération des entreprisesluxembourgeoises de cons-truction et de génie civil 40Fédération luxem-bourgeoise de football 46Fegarlux 82FEP 32Financial One 97First Tuesday 42, 88

Foires Internationales à Luxembourg 18, 36Fondation de l'architecture et de l'ingénierie 20Fonds Belval 82Fonds de rénovation du quartier de la vieille ville 82Fonds du Kirchberg 82Fonds d'urbanisation et d'aménagement du Kirchberg 18, 82Ford 59Format 49Frane 2 44Galerie Hécey 20Garage British CarsLuxembourg 82Garage Pirsch 82Getronics 89GIE Telcom 36Global Golf 48Grey 49Groupe 5/6 32Groupe Kirsch 82groupe saint-paul 14Hermes 2Hertz Lease 62HP 17, 80IBM 11IBM Europe 82IBM Global Services 82IBM Luxembourg 82icm 59iddifix 49IFE Benelux 46ILR 36ILReS 44imédia 14Immo Etoile 49Imprimerie saint-paul 15Imprimerie Victor-Buck 37Index 82Infodata 54, 55ING 18, 79Ingram Micro 80Intel 56Interact 59Intérieur Bauwens 53International Financial Data Services 80Interpretation Europe 77Interpub' 59IP 80IPWebnet 59IRE 49ITI 6Itworks 59Jones Lang LaSalle 49KBL 14Keyjob 86Keytrade 49Kinnekik 63Konviktsgaard 28KPMG 24, 48, 88La Bâloise 76La Voix du Luxembourg 15LCTO 48Le Foyer 76Le Foyer Patrimonium &Associés 78L'Echo 74Lelux Associated Brokers 75Les Domaines deVinsmoselle 59Lettershop 50Lexmark 54Logica Belgique 82Logica CMG 49LSAP 14, 30, 31Luxair 3, 16, 96Lux-airport 16LuXCommunications 36, 45Luxemburger Wort 14Luxinnovation 53Luxis 59

M6 44Management Centre Europe 60Media Desk Luxembourg 82Mediation 48Meetincs 46Mercedes 91Mercedes-Benz Luxembourg 59Michel Greco 3, 48, 95Michel Lemoigne 83Microsoft 54Microtis 56Mikado Publicis 48, 59Millenium 59, 82, 96Minicash 59Ministère de la Culture 20Ministère de la Promotion féminine 46, 81Ministère des Affaires étrangères 38Mobilux 36Monster.lu 16, 82, 84, 85MTP 48Nerea 12Netbizz 80Netcore 54NGL 32Nico Magazines 49Novell 54Office des Publications 48Office of GovernmentCommerce 72Office québécois de laLangue française 72Omnis 54Optimal Security 61Oracle 96Orange 36OrbComm 25Ordre des Architectes 20Orga Systems 54Oxygen 47paperJam 3, 48, 82, 96Partenaires Sociaux 54, 83PEFC 59Philippe Edmond 59Philippe Organisation 49PricewaterhouseCoopers 74, 80Progress 54ProSieben 82Publismart 80Quick 58Real Solutions 76Registre du Commerce et des sociétés 40Restaurant- Hof ter Hulst 94Restaurant La Cheminée 94Restaurant La Porta Nova 94Restaurant Onesto 94Restaurant Roma 94Robert Walters 24Rockwell Automation 82RTL 7 6RTL Group 6, 22RTL Klub 6RTL Télé Lëtzebuerg 44Salon bureatec 19Salon du Prestige et de l'Art de vivre 19Salon Immo 2004 36SAP 56Schneider Consulting 49Securex 24Sécurité routière 40Service information et presse du gouvernement 38SES Global 25Sharp 56Sheraton LuxembourgAerogolf Hôtel 20Siemens 13Siemens Business Services 60

114 fois plus A

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SIT Group 96, 100SIT-Net.lu 59SNCI 36, 42SNCI 42Société immobilière du Parc des expositions deLuxembourg 18Softkis 54Software AG 24Soks 82Sources Rosport 25State Street Corporation 80Steria 49, 80Swiss Life 49Symantec 56Systemat 82Systor 36Tailormade 43Tango 23, 36, 63, 96TangoTV 44Technoport Schlasgoart 42Tele2 AB 63Télécran 15Telenet Solutions 25Telindus 48, 56tempo! 48, 82, 96Théâtre du Centaure 34Toshiba 56Tousalon 58Toyota 21Transcom 63Trend Micro 54, 80Triodos 75TV2 6UEFA 46Union européenne 6, 38Uniroyal 30Université de Nancy 30Utopia 97Valorlux 41, 59Valorlux asbl 59VDS Computing 54, 57Veritas Software 56Veritas Software Corporation 54, 56Victor Buck 3Ville de Luxembourg 28Vodafone 20VW-Skoda 8Wallenborn 59Wüstenrot 77

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CHIFFRE DU MOIS par Carlo Schneider

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DON’T TRY TO RESIST.

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