DesignRencontre avec NendoVisite du studio d’Arik Levy

LifestyleDécoDans les coulisses d’IDEATChez Ara Starck à ParisL’hôtel Hett Hem à StockholmModeLe style Palm SpringsShooting archi stylé

TripsUrban spiritTout savoir sur Milan avant l’exposition universelle 2015Up districtLe Ku’damm à BerlinRoad tripSur les routes d’Oman

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Intello, chargée d’histoire, glamour et ambitieuse, Milan fait preuved’une créativité monstre tant en matière de design que

dans la mode. Pas de doute, la capitale lombarde gagne à être connue.Par Élisa Morère / Photos Young-Ah Kim pour IDEAT

Le porche septentrional de la piazza del Duomo

offre un accès à la galleriaVittorio-Emanuele II.

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piazza San Marco, à Brera, « pour les produits bio et ce

stand où [elle] trouve de vraies chaussures Gucci et Prada

à prix d’anges ».

Une grande séductriceMilan aime séduire son monde. Que ce soient les Russes

en quête de carats, les rédactrices de la Fashion Week, la

planète design du Salon international du meuble ou les

amoureux de l’art. Ainsi, le Milan Image Art Fair (MIA

Fair) attend 27000 visiteurs pour sa quatrième édition, du

23 au 25 mai, au Superstudio Piú. Fondé par le collec-

tionneur de photographies Fabio Castelli, le MIA Fair

s’exportera même à Singapour en octobre, avec douze

stands de design choisis par la galerie Rossana Orlandi.

Silvia Robertazzi et Antonella Dedini pilotent, elles, depuis

2013 le Milano Design Film Festival, dont la deuxième

édition se déroulera les 4 et 5 octobre. « Unique en Italie,

conçu comme un magazine d’architecture mondiale, le

festival aura lieu à l’Anteo Spaziocinema dans le quartier

de Brera », précise Silvia. Y sont sélectionnés des docu-

mentaires sur l’architecture et le design du monde entier,

œuvres de maîtres ou de débutants filmées pour le cinéma.

De A à Z, d’Armani à… Zanotta, la haute bour-

geoisie milanaise s’est taillé une renommée mon-

diale dans les domaines de la couture, du design,

de la joaillerie. Sous son ombre poussent d’innombrables

entreprises, dans une symbiose profitable à la capitale éco-

nomique italienne, obsédée par un destin international.

Francesco Fresa, architecte romain, donc « émigré »,

l’assure : « Milan, c’est l’antimétropole, avec le punch de

New York, qui semble amenée à jouer un rôle important

à l’avenir. Il y a une qualité de vie (entre mer, montagne

et campagne) qui n’exclut ni la compétence ni un zest de

glamour. » Milan est multiple : affairée, touristique et

secrète. Ce dernier aspect est réservé à ceux qui apprécient

les quartiers empreints d’élégance bohème. Ainsi, Lorenza

Luti, héritière de Kartell, dépérirait sans « son » jardin du

Palestra, clos dans la Villa Reale : « Personne ne le connaît

puisqu’on n’y entre qu’avec des enfants  ! J’emmène

ensuite les miens chez Gian Paolo, via Cherubini 3, un

divin glacier qui propose un chocolat en dix façons. » En

plus d’un dimanche à chiner dans le quartier des Navigli,

Katia Jorfida, cofondatrice de l’agence de communication

Rota & Jorfida, conseille quant à elle le marché du lundi,

1/ Lorenza Luti, fille du patronde Kartell, est responsabledu marketing et du retail

chez l’éditeur spécialisé dansla fabrication d’objets enplastique qui a donnénaissance à de nombreuxclassiques du design. 2/ La visite du Studio Museo Castiglioni permet de mesurer l’immensecontribution d’AchilleCastiglioni et de son frèrePier Giacomo à l’histoire du design des années 1960 à nos jours. Comme leRadiofonografo RR126, cettemagnifique chaîne hi-fi de1965 rééditée par Brionvega. 3/ Le concept-store Aspesi,via Montenapoleone, est lavitrine internationale de lamarque de vêtements crééeen 1969.

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L’architecte et designerAlessandro Mendini, l’un desfondateurs du RadicalDesign dans les années 1970,a imprimé, avec son frèreFrancesco, sa patte coloréeau nouveau showroom del’enseigne Fragile.

Les tours et les flèches duDuomo, en plein centre-ville,lui ont valu son surnom de « hérisson de marbre ».Une véritable splendeur !

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cousins des Vélib’. Pour circuler dans cette Area C,

l’automobiliste doit, lui, s’acquitter d’une taxe de 5 €.

Avec cette manie locale de détruire pour reconstruire,

mille ans (au moins) d’architecture se superposent ici.

Cette archi-fusion mêle églises romanes et palazzi du

XVIIIe siècle aux immeubles sculptés de motifs végétaux et

plaqués de céramique. Ils incarnent le style Liberty, Art

Nouveau italien empruntant ses surcharges à Vienne et son

nom à… Londres. S’y ajoute la rigueur rationaliste des

années 1930, dont Piero Portaluppi fut le chantre. Mais,

en deux architectures fondamentales presque collées l’une

à l’autre, on peut embrasser la silhouette actuelle de Milan.

Il suffit de se rendre à la magnifique basilique Saint-

Ambroise, archétype médiéval du XIe siècle, et de consi-

dérer, à sa gauche, la première résidence radicale et

constructiviste, réalisée par Luigi Caccia Dominioni, qui a

redessiné la ville après les bombardements de 1945. Gio

Ponti, fondateur de la revue Domus, adoucira cette

rigueur : résidence aux flancs d’aluminium, de verre et de

céramique dans la via Agnello, Torre Branca montée sur

échasses d’acier… Une influence qui se traduira jusque

dans le cinéma de Luchino Visconti, dont le Rocco et ses

Ambitieuse, Milan se passionne aussi pour son Expo

Milano 2015, prévue l’an prochain de mai à octobre :

160 pavillons sur plus de 1  million de mètres carrés.

Architecte et manager des espaces thématiques de l’Ex-

position universelle, gestionnaire d’un budget de 1,4 mil-

liard d’euros, Matteo Gatto est sur les dents : « Nous

avons opté pour Herzog & de Meuron et Italo Rota côté

architecture, Dante Ferretti pour la scénographie. Un canal

de 45 km en fera aussi le tour », rappel des canaux enfouis

depuis cent ans sous l’asphalte et par lesquels était charrié

le marbre qui tapisse aujourd’hui les trottoirs.

Mille ans d’archi-fusionCe tempo de folie laisse froid le touriste séduit par les

vieilles pierres, le shopping et… le panettone. Le nez sur

les flèches de marbre ciselé du Duomo ou la grandiose

galleria Vittorio-Emanuele II, il devient volontiers mila nais

dès 18 heures pour le rituel aperitivo, généreux en olives

et en parmigiano. Dans ce centre historique réduit à

quelques rues, les élégantes se bousculent à la Rinascente,

née en même temps que nos Galeries Lafayette, et autres

temples de la mode devant lesquels passent des BikeMi,

1/ C’est une anciennefabrique de cravates cachéeau fond d’une cour queRossana Orlandi a choisiepour installer un concept-store chaleureux, à la foisgalerie d’exposition, entrepôtet lieu de vie pour la mode,l’art et le design. 2/ Le bar et restaurant Turbigo, situé au bord du Naviglio Grande,est la dernière création du trio formé par GiovanniFiorin, Diego Rigatti et TizianoVudafieri. 3/ La boutiquemilanaise du maroquinierGabriele Corto, alias « Corto Moltedo », a étéinaugurée en 2011 au cœur de Santo Spirito, LE quartierde la mode.

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« White Wave », qui abrite déjà Alexander McQueen,

Sephora et Nike. Sur l’esplanade trônent également les

240 mètres de la tour Unicredit de l’Argentin Cesar Pelli,

dont la vrille d’acier écorche les nuages, et les 140 mètres du

Bosco Verticale signé Stefano Boeri, intégrant des arbres sur

les balcons. « Il y a un plan maître, mais il s’agit d’un exer-

cice de style où chaque building est trop déconnecté de

l’autre », estime Francesco Fresa. Ici, Zaha Hadid a érigé

une résidence en bois ourlé de blanc. En face, Daniel

Libeskind a déployé une géométrie anguleuse. Et le gratte-

ciel d’Arata Isozaki devrait être livré en 2018.

Avec un budget en baisse, la culture officielle est, quant à

elle, à la peine. Reportée à plusieurs reprises, la livraison

de la « cité des cultures », logée dans l’ancienne manu-

facture Ansaldo et confiée à l’Anglais David Chipperfield,

est prévue pour octobre. Filippo Del Corno, l’attaché

culturel, reste confiant : « Notre ville est multiculturelle

et nous voulons faire de ce site un lieu pour partager les

expériences. Nous restaurons aussi le Palazzo della

Ragione, sur la piazza Mercanti, afin de le transformer en

musée de la photographie. » Toujours un fer au feu, Milan

conserve son optimisme…

frères (1960) sera réalisé dans la modernité naissante

d’une société milanaise fracassée. Ou dans celui de

Michelangelo Antonioni, qui plantera le décor de La Nuit

(1961) dans le sobre building du 4 de la via Lanzone.

Une ville ultraprivéeRéservée, aristo, Milan est également privée. Banques

d’affaires, assurances, industriels sont ses bâtisseurs. Le

point de vue de Francesco Fresa, de Piuarch Studio, qui réa-

lise le siège de Dolce & Gabbana et celui de Kering, est

tranché : « Le “no strategy” urbain est très milanais. Des

compagnies puissantes créent le visage de la ville en toute

indépendance, d’où un résultat anarchique. » Il cite la tour

Velasca (de l’agence BBPR), au sommet curieusement go-

thique, ou la tour Pirelli (de Gio Ponti et Pier Luigi Nervi),

achevées à la fin des années 1950. Plus récemment, Giorgio

Armani a soudé la via Manzoni en une enclave opulente de

16500 m2 rassemblant mégastore, café, hôtel…

À 1 km du Duomo, Porta Nuova est désormais LE chantier

phare européen. « Cette zone vide depuis 1945 représente

à elle seule le grand développement de Milan », renchérit

Francesco Fresa. L’agence Piuarch a réalisé l’ondulante

1/ L’utilisation de tissusvintage et de surplus d’arméecontemporains est lasignature de la marque devêtements P.A.R.O.S.H., dontla boutique phare est elleaussi située dans le Carréd’Or de la mode. 2/ La Villa

Necchi Campiglio, œuvred’art totale de l’architectePiero Portaluppi, est l’un desbijoux de style Art Déco dela ville. 3/ Chaque aspect du design signé Andrea Aulettade l’hôtel E.c.ho (pourecological contemporary

hotel) a été pensé avecl’intention de réduire sonempreinte écologique.

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Dans le quartier bohème deBrera, la galerie Maria Consadoripropose du mobilier vintage de la deuxième moitié du XXe siècle.

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Y aller

L’avion est le moyen le plusrapide et le plus simple!:1 h 30 de vol depuis Roissypar Air France, Air Italia, etEasyjet (le moins cher maisattention au poids desbagages) en atterissant depréférence à Milan-Linate(7 km du centre contre 50pour Milan-Malpensa).

Shopping!

Les boutiques ouvrentjusqu’à 19 h 30 environ endu lundi au samedi. Et ledimanche dans lepérimètre du Duomo et duquadrilatère de la mode.

Se déplacer

Il faut un peu de tempspour se repérer dans les

Milan PRATIQUE

Depuis la coupole duDuomo, le regard porte surle Palais royal et la TorreVelasca, figure éminente dela skyline milanaise.

trams, métros et bus maisla ville est bien desservie.Pour les plus pressés, letaxi est abordable et arriveen moins de 4 min.

Se renseigner!

Office de tourisme d’Italie.www.enit.com

Visite guidée

Les amateurs d’architecturecontemporaines’adresseront à CarloBerizzi pour une visite-conférence. Cet architecte,historien et membre desGuiding Architects prépareen effet sur mesure descircuits thématiques (enanglais ou italien).www.ga-milano.it.Tél.!: +39 02 038 298 5415.

Profil Express

Milan est à la fois lacapitale de la prospèreLombardie et la capitaleéconomique de l’Italie.L’agglomération, la plusimportante du pays,compte 4 millionsd’habitants On peut visiterMilan à pied. A voirabsolument : le Duomo,troisième plus grandeéglise du monde de stylegothique tardif.Sa construction a débutéen 1386 pour s’achever auXIXe siècle. Le coucher desoleil qui rosit son marbre,ses 2 000 statues et ses135 flèches vous resteronten mémoire. En face, laGalleria Vittorio-Emanuele II achevée en

1867, est l’un des plus beauxpassages marchands aumonde. A son extrémité, ontombe directement surl’opéra de la Scala. De là,on rejoint facilement lequartier de Brera, luxe etbohème, mais qui aconservé ses galeries d’art,antiquaires, cafés et petitsrestaurants. Enfin, s’il n’yavait qu’un seul trésor àvoir dans tout Milan, ceserait sans doute la Cènede Léonard de Vinci quiorne le réfectoire ducloître de Santa Maria delleGrazie (réservez plusieurssemaines à l’avance…).

Agenda

~ Design Film Festival : du3 au 6 octobre, rendez-vous

à l’Anteo Spazio Cinema.~ Exposition sur la chambrede commerce de Milan,conçue par les frèresCastiglioni. À l’AtelierAchille-Castiglioni en juillet. ~ Milan Image Festival!:à partir du 22 mai.~ Exposition consacrée auduo artistique Pedro Paivaet Joao Maria Gusmao auHangar Bicocca du 11 juinau 30 septembre.~ Triennale : jusqu’au22 février 2015, « Il designitaliane oltre le crisi. ».Une étrange démonstrationsur la créativité en tempsde crise.~ Expo Milano 2015 : du1er mai au 31 octobre 2015sur le thème « Feeding thePlanet Energy for Life ».

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Four Seasons (2)118 chambres ouvrent l’œilsur le jardin de l’ancien mo-nastère. Deux suites de170 m2 viennent d’être amé-nagées, avec salon fleuri deglycines et salon, tous deuxdirigés sur la grande ter-rasse au-dessus des toits.Dans l’ancienne église oùdemeurent des fresquesantiques, on s’offre unecoupe en admirant lesorangers, à moins de filervérifier l’azur de l’incroya-ble piscine creusée sousles voûtes centenaires.

Park Hyatt (1)Les suites en terrasse decet hôtel plongent sur la ga-lerie Victor-Emmanuel II,tandis qu’une coupole aussiextraordinaire qu’inatten-due explose les volumes dulobby. On prend là des pe-tits déjeuners ou un verresous la lumière dorée.Les chambres spacieusesaux grands canapéscontemporains sont dotéesde salles de bain de star,incontournables à Milan.Via Tommaso Grossi, 1.Tél. : +39 02 8821 1234.

Via Gesu, 6-8.Tél. : +39 02 77088.

Boscolo Exedra (3)Les hautes portes couleurcerise ouvrent sur un lobbyde marbre noir et blanc.Au 8e étage vit… la familleBoscolo au grand complet.Il y a vingt ans, elle a bâtiun empire de 33 hôtels enItalie et à l’étranger. L’archi-tecte de l’adressemilanaise ? Italo Rota. Meri-talia a fourni la décorationdes 154 chambres et Dedonle mobilier extérieur, dont

celui de la terrasse qui em-brasse de près le Duomo,avec roof-bar dès avril. Spa,piscine incroyable avec sondécor de bulles de «!mer-cure!», sans oublier un barimaginé comme une fêteforaine complètent ce sin-gulier hôtel de la galaxiedes 5 étoiles. Corso Matteotti, 4-6(Montenapoleone).Tél. : +39 02 7767 9610.

Maison Moschino (4)La gare néoclassique de1840 a mué en conte de

fées. Dans les 65 chambres,on découvre bien des sur-prises : un lit de roses, desboîtes à chapeauxblanches, des robes de balde velours noir, rouge oublanc en guise de têtes delit. On roule sur les tartesaux fraises ou les vacherinstransformés en coussinsgourmands. Puis on fermeles yeux sur des arbres, desgrilles de parc en ombrechinoise, des lierres à l’as-saut du ciel…Viale Monte Grappa 12.Tél. : +39 02 29 00 9858.

NOS HÔTELS PRÉFÉRÉS À MILANReflétant les activités proéminentes du design, de la mode et de la joaillerie de la cité, ces établissements ressemblent àde ravissants palais viscontiens où se reconstitue un lifestyle raffiné…

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Bulgari (6)4 000 m2 de jardin en cen-tre ville, c’est déjà très rare.Ce petit hôtel de 52 cham-bres et 7 suites incarne leluxe vu par une maisonjoaillière. Antonio Citterioa signé l’architecture et ledécor de l’ancienne bâtissedu XVIIIe siècle. Le trait estcontemporain, le luxe estdiscret. C’est un endroittrès chic et très calme oùles Milanais aiment se re-trouver. Via Privata Fratelli Gabba,7/b. Tél. : +39 02 7767 9600.

E.c.ho hôtel (5)Face à la gare de Milan,cette cage de verre dépliedes panoramiques de ver-gers sous lesquels pares-sent de profonds canapés,verts évidemment. L’E.c.hose veut green, déposantsur les chevets des grandes143 chambres des pilesd’ouvrages sur l’éco-design.Au 7e, une terrasse où seperche la salle de gym of-fre un panorama à 360° surla ville.Viale Andrea Doria, 4.Tél. : +39 02 67 891.

Palazzo Parigi Hotel (7)Ouvert il y a six mois, l’hô-tel (membre des LeadingHotels of the World), a étédécoré par Pierre-Yves Ro-chon. Un travail en finesseégayé de lustres de Mu-rano. L’escalier magistral demarbre blanc aurait pu figu-rer dans Le Guépard deVisconti, comme les solsmarquetés du Café Parigi.Tout n’est pas encore ou-vert, mais 98 chambreséquipées de balcons of-frent un intermède repo-sant par-delà les clochers.

Corso di Puerta Nuova 1.Tél. : +800 2888 8882.

The Armani HotelBeige doré, beige et gris,ambre et noir, lignes nettesdes hautes fenêtres et desmurs rainurés, lourds ri-deaux de soie ou storesvoilés de gaze : la sensationde cocon que l’on éprouvedans cette résidence hôte-lière est réelle. Le pétillantde la ville y est assourdi, letemps n’existe plus. L’hôtelévidemment meublé en Ar-mani Casa est à l’image de

son créateur, contemporaindans la forme et classiquedans le fond. Via Manzoni, 31.Tél. : +39 02 8883 8888.

Best Western GallesCe sympathique hôtel apour lui un personnel auxpetits soins. Le toit offreun époustouflant balconsur la ville grâce à plusieursterrasses où l’on circulelibrement l’été, un verre àla main. Piazza Lima, 2.Tél. : +39 02 2048 422.

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ville… Avis aux amateurs !Via Ceresio 7.Tél. : +39 02 310392.

Caruso (2)Son jardin d’hiver hors dutemps est posé en toutediscrétion sur une placeombragée. Mixant contem-porain et décor Liberty àl’italienne où figurent en-core des lustres des années20, le restaurant de l’histo-rique Grand Hôtel possèdeun charme fou. Outre lestrépidations du Quadrila-tère de la Mode, on y sa-

Ceresio 7Pool & Restaurant (1 et 7)L’agence d’architectureStorage s’est inspirée duclub londonien ShoreditchHouse pour reconfigurer letoit du siège social deDsquared2. Deux piscinesservent de ponctuation àchaque bout, rappelant lagémellité de Dean et DanCaten, fondateurs de lagriffe. Ces derniers ontaussi voulu un restaurant,deux bars, un fumoir et unspa. Ici se déroule l’aperi-tivo le plus hype de la

voure une cuisine divine.Via Manzoni 29.Tél. : +39 02 86 460 8621.

Orto (3)Cette salle dépouillée re-peinte en caramel fourmillede copines papotant der-rière des stores feutrés. On profite ici du servicesouriant et attentif de l’hô-tel E.c.ho. Sur la carte, tes-tez le I Mondeghili, la plusmilanaise des boulettes deviandes. Viale Andrea Doria 4.Tél. : +39 02 67 891.

Pisacco… & Co (4)Quatre Gatsby, dont l’archi-tecte d’intérieur TizianoVudafori, ont uni goût del’art contemporain et de labonne chère en lançanttrois adresses branchées.D’abord le Dry. Côté faceun bar XXS spécialisé dansles cocktails des années 20.Côté pile, une pizzeriagéante. On traverse la ruepour le Pisacco, bistrotsans façon mais décoréd’œuvres d’art dont le célè-bre X de Jonathan Monk.Sinon, filons au Turbigo ou-

vert en septembre dernierdans le très couru quartierI Navigli. On s’y régaled’une cuisine napolitainedans une ambiance factory. Via Solferino 48.Tél. : +39 02 91 76 54 72.www.pisacco.it et AlzaiaNaviglio Grande 8.Tél. : +39 02 89 40 04 07.

Baguta (5)Attention, vieille dame !Cette trattoria de 1926 estun peu le « Drouant » mila-nais qui abrite le premiercercle littéraire d’Italie de-

NOS MEILLEURES TABLES À MILANAperitivo, fashion spots, nouvelles tables, « pasta » tradi dans une chouette trattoria… Milan, c’est un peu le Pérou !

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gourmande a été décoréepar Paola Navone qui aconservé des éléments,ajoutant des piècescontemporaines légèrescomme cette collection delampes en paille, et d’au-tres d’inspiration indus-trielle dont des chaises To-lix. Il faut pousser la porteoccultée d’un rideau blancpour découvrir ce trésorde simplicité où officie lefarouche Francesco Passa-lacqua. Via Matteo Bandello 14.Tél. : +39 02 4819 8622.

puis 1927 et décernechaque année le Prix Ba-guta. On dîne (dans le jar-din en été) d’un osso buccobien tourné, environné de400 toiles d’artistes fau-chés, comme Minguzzi ouTadini, qui payaient autre-fois leur écot en œuvres.Via Bautta 14.Tél. : +39 02 760 02767.

Panne y Acqua (6)La galerie Orlandi a placé àsa porte un restaurant surla route des affamés dedesign. Cette extension

Emporio Armani CaffeLes banquettes sont déjàjonchées de sacs Chanel.Le lieu ressemble à n’im-porte quel bistrot maisc’est THE place to be.Talons vernis, tailleursroses Armani, blondeur lis-sée, des Milanaises pico-rent leur club sandwich,prêtes à porter l’estocadeau mégastore juste au-des-sus. Dans ce cube de verre,vue imprenable du tout-Mi-lan qui défile avec panache. Via Croce Rossa 2.Tél. : +39 02 6231 2680

Fioraio Bianchi caffeUne adresse démoniaqueoù, pendant que vous vouslaissez distraire par lesfleurs et les fontaines quizézaient, des cannelés mai-son vous font de l’œil de-puis le buffet… La boutiqued’ornement floral de Rai-mondo Biancchi existe de-puis plus de quarante ansdans le très bohème quar-tier de Brera, aujourd’huiavec un ravissant café-res-taurant en prime. Via Montebello 7.Tél. : +39 02 2901 4390.

VergerCristiano et Enrico sontfrères et ont ouvert ce lieuhybride dans la boutiquede céramique de leurgrand-père, fournisseur deLucio Fontana. « Construireune fenêtre sur la ville, c’estl’idée », assure Cristiano,spécialiste de la cuisine duSud. Le restaurant est pé-renne alors que la boutiquechange au gré de la fantai-sie des Verger, de fleuristeà galerie.Via Varese 1.Tél. : +39 02 8699 8276.

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Nilufar (2)Depuis vingt ans, Nina Yas-har propose le nec plus ul-tra des périodes moderneset contemporaines. Son es-pace milanais – dont le nomsignifie Lotus en languefarsi – est LA référence auxyeux des amateurs éclairés,dont Miuccia Prada, pas-sionnée de Verner Panton.Toutefois, Nina se concen-tre sur le design italien his-torique, donc Gio Ponti ouGaetano Pesce, avec unchoix digne d’un musée. Via della Spiga 32.

Azucena (1)La marque a été fondée en1947 par des architectes quisouhaitaient s’autopro-duire. Depuis un an, la bou-tique s’est installée sur150 m2 dans un hôtel parti-culier. Il faut franchir lacour pavée de galets pourdécouvrir le célèbre mobi-lier dans ses infinies varia-tions autour de la laque,des laitons et cuivres, avecdes finitions à se damner. Via Manzoni 23.Tél. : +39 02 78 19 26.www.azucena.it

Tél. : +39 02 780 193.www.nilufar.com

Fragile (3)Alessandro Padoan a dé-marré son histoire avec lemodernisme sur un coupde tête. En 1999, ce jeuneculotté démarche les prin-cipaux éditeurs de designpour faire leurs fonds de ti-roir !! « Récupérer les inven-dus ? Une démarche impos-sible aujourd’hui, bien sûr.Au début, j’ai vendu destrucs géniaux pour rienmais j’ai aussi appris… »

L’autodidacte, à la têted’une adresse parisienne(à Saint-Ouen) a fait de sagalerie milanaise uneadresse internationale.Les nouveaux locaux ou-verts le 12 décembre der-nier ont été confiés à Ales-sandro Mendini qui a crééle sol en quartz imprimé decouleurs. Y est exposée lacrème de pièces originalesbalayant tout le XXe siècle.Pour le Salone del Mobile,Fragile expose les lampes-objets de Stefano Galuzzi,photographe de mode et

designer. En attendantd’inaugurer l’espacecontemporain ce mois-ci, laporte à côté. Via San Damiano 2.Tél. : +39 02 36 56 11 61.www.fragilemilano.com

SpazzioRossana Orlandi (4)Cette ex-fabrique de cra-vates connaît une secondevie grâce à Rossana Orlandiqui en a fait un champ d’ex-périmentation design etdéco. Venue de la mode,passionnée par les années

GALERIES ART & DESIGN À MILANImpossible de vous donner la liste de tous les grands éditeurs de design. En revanche, voici notre sélection degaleries de design et d’art de réputation internationale. Des partis pris pointus, un goût sûr, une offre hors dessentiers battus et des décors à tomber !

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Luisa Delle Piane (5)La plus lumineuse, pétil-lante, amusante des gale-ries est menée depuis 1972par Luisa. Silhouette dedanseuse dans sa jupeComme des Garçons, elleparle de sa sélection plutôtcérébrale. « Je mélange se-lon ma fantaisie et l’histoiredes pièces. Les pots deGaetano Pesce et un ca-napé de Matali Crasset ouce fauteuil de Jurgen Bey,des jarres anglaises en ré-sine et un fauteuil en rotindes frères Campana juxta-

1950-60, les designs sud-africain et nord-européen,elle a créé ici un universd’une beauté frappante. LeDutch design de Piet HeinEek y côtoie les sculpturesd’acier de Nacho Carbonellet une pièce de Gaudí secombine avec un tapis desfrères Campana. Il fautgrimper au 1er étage pourles objets, ceux de Gae-tano Pesce adossés à desœuvres de jeunes talents. Via Matteo Bandello 14-16.Tél. : +39 02 46 74 471.www.rossanaorlandi.com

posé à un modèle deGeorge Nelson ».Via Giusti 24.Tél. : +39 02 331 9680.www.gallerialuisadellepiane.it

Design GalleriaMaria Consadori (6)Cette galerie est grefféedans le quartier de Brera,place forte de l’avant-gardeet des ateliers de designavant que l’arrivée de lamode ne change le pay-sage. L’ancienne architectese passionne aujourd’huipour la recherche artis-

tique. « Je propose deux outrois expositions dans l’an-née, sur le XXe siècle post1950 de préférence. Cemois-ci, je me suis penchéesur le travail sur bois, céra-mique et pierre de Giu-seppe Spagnulo. » Dans laboutique, des bronzes deGio Pomodoro et MarioNegri voisinent avec unetable de Tom Dixon. Notezque la Pinacothèque est à100 m de la galerie… Via Brera 2.Tél. : +39 02 7202 1767.www.galerriaconsadori.com

10 Corso Como (7)Le Colette milanais… enbeaucoup plus beau et pluschic ! Ce magasin iconiquepossède aussi une formida-ble librairie d’ouvrages d’art(et un rayon de CD choisisavec amour, dont on peutécouter des extraits sur lachaîne B & O en libre ser-vice!!). Ne pas partir sanspasser par la galerie d’ex-position permanente dé-diée aux photographes. Corso Como, 10.Tél. : +39 02 2900 2674.www.10corsocomo.com

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Studio Castiglioni (2)Ouvert au public et auxétudiants, cet atelier restebien vivant. Achille va-t-ilrevenir et bidouiller sonélégante lampe Gatto ?Confectionnée dans de latoile militaire, elle a étévendue en premier parFlos. L’ancien studio dumaître prépare une exposi-tion pour juillet!sur lachambre de commerce deMilan, reconstruite en 1957par Achille Castiglioni etson frère Pier Giacomo.Les éditeurs viennent tou-

PalazzoBagatti Valsecchi (1)Au XIXe, les frères Bagatti,entichés de Renaissance,ont reproduit l’époque àl’identique, entre trésors etcopies. Une excentricitéjusque là réservée aux An-glais… Tout est resté intact,jusqu’au pommeau dedouche dissimulé dans unerosace de marbre. Ne sa-chant où poser la TV, lesdescendants quittèrent lepalais en 1970 ! Via Gesu 5.Tél. : +39 02 7600 6132.

jours ici piocher des « col-lectors » comme la radioRR 126 éditée par Brion-vega (la classe totale…) oule fauteuil Cubo (Meritalia).Piazza Castello, 27.Tél. : +39 02 805 3606.

Triennale (3)Arts décoratifs, mode, artsvisuels, nouveaux médias…Construite en 1933 pourl’Exposition des Arts déco-ratifs, la Triennale a voca-tion à organiser des exposi-tions internationales. Ellesert aussi d’ombrelle à un

théâtre et au musée dudesign. Ce dernier changede contenu, de scénogra-phie et de curateur!tous lesans. Cette année, la nou-velle équipe traitera d’unethématique liée à la criseactuelle qui rappelle les an-nées 1930. La Triennale,elle, représentera le Pa-villon des arts et du designlors de l’Expo Milano 2015et prépare une expositiond’architecture sur le Brési-lien Mendes da Rocha. Viale Emilio Alemagna 6.Tél. : +39 02 72 4341.

Hangar Bicocca (4)L’ancienne usine Pirelli enbriques rouges est deve-nue fondation d’entreprise,tirant l’ensemble de cequartier excentré. Le plusgrand espace culturel privéd’Europe (15 000 m2) se fo-calise sur l’art contempo-rain international, produi-sant œuvres et expositionsgratuites avec un espacegénial réservé aux petits.250 000 visiteurs par an !Andrea Lissoni, le curateurde la Bicocca, fait vibrernos cerveaux avec d’intri-

NOTRE SÉLECTION DE MUSÉES À MILANLes riches heures de la longue histoire milanaise se conjuguent avec bonheur à la visite de musées et de centresculturels d’art contemporain de premier ordre…

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Pinacothèque (5)L’ancien monastère du XIIIe

siècle a subi nombre detransformations, devenantce musée dont l’impor-tance égale la Galerie desOffice de Florence. Imman-quable donc pour ses Ru-bens, Tintoret, Titien et Ca-ravage qui donnent desfrissons. N’oublions pas lessalles 10 et 11 consacrées auFuturisme avec Braque, Pi-casso et Modigliani réunis.Bibliothèque sensation-nelle, jardin botanique etobservatoire sont aussi au

gantes installations, dontcelles de Mical Assaël encours. « Je montre des ar-tistes rarement exposés enItalie, ceux qui interagis-sent avec l’espace. Mon butest de mieux faire connaî-tre l’art contemporain etd’en montrer toute la ri-chesse. » Dans le hangar àl’allure impressionnantefigure le Livre des Tours,œuvre d’Anselm Kiefer, laseule permanente en ceslieux. Via Chiese 2.Tél. : +39 02 66 11.

menu de ce sommet de laculture italienne. Via Brera 28.Tél : +39 02 722 631.

Musée du Novecento (6)Le balcon utilisé par Mus-solini lors d’un discoursresté fameux fait face auDuomo et à la galerie Vitto-rio-Emanuele II. Le muséelumineux, bâti dans les an-nées 1930, possède dessalles contemporaines audernier niveau consacréesà Yannis Kounellis, Salva-tore Scarpitta et Toti Scia-

loja, figures de proue de lascène artistique des an-nées 1960. Dans la verrièresupérieure a pris place lasculpture au néon de LucioFontana. Ne manquez pasles neuf œuvres de l’artistedans leur beauté spatiale,avec leurs fissures, coupsde cutter et poinçons àmême la toile. En repar-tant, on s’accorde une res-piration au restaurant dumusée avec sa vue sur leDuomo. Via Marconi 1.Tél. : +39 02 8844 4061.

Villa Necchi (7)En 1932, la famille Necchifait édifier une splendeurd’une modernité absolue.Piero Portaluppi a tout réa-lisé : maison, meubles, vais-selle, murs en parchemin,escaliers en loupe d’ormeet salles de bains de mar-bre. Morceau de roi : la pis-cine chauffée reliée à lamaison par un souterrain.Un délicieux restaurantdans le jardin permet deprofiter des lieux.Via Mozart 14.Tél. : +39 02 763 40121.

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Veneta qui s’accumulentaux pieds des it-girls en pé-lerinage dans ce temple. Via Cusani 5.Tél. : +39 02 86 91 10 06.www.antonia.it

Excelsior (2)Cet ex-cinéma incarne en4 000 m2 le nouveau luxemilanais. Il appartient augroupe vénitien Coin, qui aconfié à Jean Nouvel laconception architecturale.Les collections de modesont prisonnières d’écrinsde verre bleuté. On dis-

Antonia (1)Œil redoutable toujoursplacé au premier rang desdéfilés, Antonia Giacinti aouvert sa première bou-tique en 1999 et la dernièrele 7 octobre dernier. Un vé-ritable bottin mondain desmarques de luxe, aussivaste et tiré au cordeauqu’un sac Vuitton King Size.Un salon doté de conforta-bles canapés blancs per-met d’essayer les chaus-sures-plateformesCharlotte Olympia et lesballerines de paille Bottega

tingue des Churchblanches à semelles rayées,un kiosque Ladurée, unécrin Tiffany et desmarques techno commeVibe Trib, Kakkoi ou Pola-roid. Ce sont ici les choixde la directrice artistique,l’incontournable AntoniaGiacinti. Côté épicerie, ontombe sur le top du top,géré par Eat Store ainsique sur un restaurant slowfood en mezzanine. Galleria del Corso 4.Tél. : +39 02 76015176.www.excelsiormilano.com

Aspesi (3)Alberto Aspesi a créé cetendroit mythique en 1979.Dans ces 340 m2 signés An-tonio Citterio, on a flashésur les pantalons impecca-bles, les tee-shirts à poches,les parfums Comme desGarçons et les gracieux ta-pis Altaï. Durant la Fiera deMilano, on y admire des ins-tallations contemporainescomme celles signées Mar-kus Benesch… Via Montenapoleone 13.Tél. : +39 02 7602 2478.www.aspesi.com

10 Corso Como (4)Un nom, une adresse, quirésonne à travers la pla-nète comme un signe d’im-pertinence chic. On fran-chit la somptueuse cour oùse love le restaurant au dé-cor inclassable et contem-porain de l’artiste KhrisRuhs, également créateurde bijoux. Puis on décou-vre un mini-hôtel de…trois chambres. Après avoirfoulé des tapis originaux deVerner Panton, la boutiquede mode ouvre ses bras,regroupant les chouchous

NOTRE SHOPPING MODE À MILANLe mot « désirable » a dû être inventé pour ces cours noyées de végétation et ces hôtels particuliers mués en boutiquesde rêve qui accueillent le meilleur du Made in Italy…

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sance ». L’adresse hipsterde Milan se hisse sursix étages et reste ouvertele dimanche. Sur la longueterrasse, on déjeune d’unrisotto en tête à tête avecle Duomo. Puis, descentevers les étages des créa-teurs de mode où règnentAlexander Wang, MichaelKors, Zadig & Voltaire,avant de gagner le sous-soldévolu aux marques design.Là, on craque parmi les ar-ticles Kartell, Alessi ou Pe-tite Friture qui nous fontéhontément de l’œil.

(dont Paco Rabanne et Az-zedine Alaïa) mis en lu-mière par Carla Sozzani, lamaîtresse des lieux. De-mandez aussi à voir les ac-cessoires de cuir « mai-son », dont des pochettes,à prix très sympas. Corso Como 10.Tél. : +39 02 2900 2674.www.10corsocomo.com

Rinascente (5)Lorsqu’elle a brûlé au XIXe

siècle et qu’elle fut rebâtie,l’écrivain Gabriele d’Annun-zio l’a baptisée « Renais-

Piazza Duomo 20121.Tél. : +39 02 88521.www.rinascente.it

P.A.R.O.S.H. (6)Pour cet été, la collectionfraîche et girly semble avoircueilli des brassées defleurs du jardin pour les po-ser sur des robes dé-ployées en corolles. PaoloRossello Second Hand(acronyme : P.A.R.O.S.H)s’est fait remarquer dansles années 1980 après avoircustomisé avec brio du vin-tage, mais aussi pour ses

mélanges de tissus artisa-naux ou de surplus mili-taires. Sans oublier soncoup de crayon très en-levé ! Corso di Porta Nuova 46.Tél. : +39 02 7601 5801.www.parosh.it

Corto Moltedo (7)Les Parisiennes connais-sent (Gabriele) Corto Mol-tedo, 34 ans, pour sa bou-tique du Palais-Royal. Lefils des créateurs de la ma-roquinerie de luxe BottegaVeneta a pris son envol et

ouvert 120 m2 dans le Carréd’Or milanais. Murs baya-dères ciel et blanc éclairésd’un luminaire Claude La-lanne : l’atmosphère laissetoute la place aux exquismodèles, pas donnés évi-demment, avec leurs ansesde cuir tressé, matelasséset filetés de vernis noir,agrémentés de coccinellessur une feuille d’or oud’une étoile fixée enbroche sur un fermoir. Via San Spirito 14.Tél. : +39 02 3668 371.www.corto.com

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