n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École...

16
L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU Carrière page 14 CHS - CT page 11 Conditions de travail Dispos Temps partiels M@gistère APC Remplacements Rythmes Journée de rattrapage des améliorations indispensables ! Métier pages 6 et 7 Effectifs

Transcript of n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École...

Page 1: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233

J o u r n a l d u S N U i p p P a r i s - F S U

Carrière page 14CHS - CT page 11

Conditions de travail

Dispos

Temps partiels

M@gistèreAPC

Remplac

ements

Rythme

s

Journée de

rattrapage

des améliorationsindispensables !

Métier pages 6 et 7

Effectifs

Page 2: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

L’assurance santé du Crédit Mutuel Enseignant prend soin de vous et de votre budget. Elle vous propose gratuitement la carte Avance Santé pour régler votre médecin, pharmacien, dentiste, opticien… sans avancer d’argent. Les dépenses ne seront débitées de votre compte qu’après le remboursement de la Sécurité sociale et de votre complémentaire*. Pour comparer prix et garanties, rendez-vous au CME ou sur www.bancassurance.creditmutuel.fr.

* Avec la carte CB Avance Santé dans la limite de 30 jours. Ces contrats des Assurances du Crédit Mutuel sont gérés par ACM IARD - SA au capital de 166 819 520 €, RCS 352 406 748. Siège social : 34, rue du Wacken – 67000 Strasbourg, entreprise régie par le code des assurances.

CRÉDIT MUTUEL ENSEIGNANT ÎLE-DE-FRANCE – TÉL. : 0 820 099 989*

ANTONY – BOBIGNY – CERGY – CRÉTEIL – EVRY-COURCOURONNES – MELUN – PARIS QUARTIER LATIN PARIS HAUSSMANN – PARIS LA DÉFENSE – SERRIS – VERSAILLES *

0,12

€ T

TC/m

n

CARTE AVANCE SANTÉ

AU CME, C’EST MA BANQUE QUI AVANCE MES FRAIS DE SANTÉ.

*

Page 3: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

,

L’Ecole journal du SNUipp-Paris-FSU numéro 316 du 20 juin 2014CPPAP n°0515 S 07539 ISSN n° 12410233 Prix : 1 € Directeur de publication : Nicolas Wallet Ce numéro a été entièrement réalisé et maquetté par des militants duSNUipp Paris. Maquette conçue par Arnaud Malaisé. Imprimé par Rivaton Bobigny. Presse urgente, dispensé de timbrage.

Ce bulletin vous a été envoyé grâce au fichier informatique du SNUipp (oudes syndicats de la FSU). Conformément à la loi du 08/01/78, vous pou-vez avoir accès ou faire effacer les informations vous concernant en vousadressant par écrit au SNUipp Paris.

Stop à la dégradationdes conditions de travail !

ActualitésAVS

Plus de maîtresque de classes

Scolarisation desmoins de trois ans

Rythmes scolaires

Electionsprofessionnelles

CHS-CT

Formation continue

M@gistère

CarrièreUniversitéde Printemps

Sur le plan politique, la démocratie est bien en panne :25% de voix au FN, un Français sur 2 qui ne vote pas...Ce scrutin confirme l’opposition aux politiques d’austé-

rité, mais aussi une banalisation des idées d’extrême droite etun rejet du politique.Car « la bête immonde » plonge ses racines dans les effets dela crise et son cortège de chômage, précarisation, paupérisa-tion. Ainsi des secteurs entiers de la population se sententdélaissés, déclassés, sans protection, ni perspectives cer-taines...Le SNUipp, avec la FSU, s’est engagé résolument dans unecampagne intersyndicale contre les idées d’extrême droite.Sur le terrain social, le SNUipp-FSU combat la politique aus-téritaire du gouvernement et défend le pouvoir d’achat, l’em-ploi et la protection sociale.

Sur le plan professionnel, l’année a été marquée par la miseen place des rythmes scolaires. Loin de lutter contre l’échecscolaire, la réforme accentue les inégalités entre les écoles deParis. Elle a fortement désorganisé les écoles et particulière-ment les maternelles. Les conséquences sur les conditions detravail et sur le moral des enseignant-es sont considérables.Ajouter à cela, les remplacements non assurés, les refus dedisponibilité et de temps partiel, le rattrapage des journéestravaillées, ... la coupe est pleine.

Dans cette situation, le SNUipp-FSU agit, plus que jamais,pour la défense individuelle et collective des enseignant-es etcontinue à mener la réflexion pour transformer l’école au tra-vers de son Université de Printemps qui a réuni près desoixante-dix personnes les 5 et 6 juin. Pour renforcer l’actiondu SNUipp-FSU, syndiquez-vous !

Denis Parès

L ’Ecole n°316Journal du SNUipp Par i s - FSU

p. 4-5

p. 7

p. 8-9

p. 10

p. 11

a u s o m m a i r e

SNUipp-FSU Paris11 rue de Tourtille75020 Paris01 44 62 70 [email protected]://75.snuipp.fr

p. 12

p. 6

P

Q

p. 13

p. 14

Page 4: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

Il n'y a pas plus d'étrangers en Francequ'il y a vingt ans, pas plus d'immi-grants, pas plus de demandeurs d'asile

acceptés (en proportion, mais pas envolume, les auteurs auraient dû le préciser).Une fois soustraites les infractions liées à lalégislation sur les étrangers, ceux-ci ne sontpas plus délinquants que les autres.Culturellement inintégrables, les Roms ?Les actions menées dans ce domaine ne lemontrent pas, mais l'essentiel des subven-tions européennes destinées à l’intégration(1,7 milliard d'euros entre 2007 et 2013)ont servi aux "gens (français) du voyage",

pas aux Roms, dont l'accès à la plupart desemplois a été limité et la scolarisation deleurs enfants parfois refusée. Ce florilègepourrait être poursuivi, notamment dans lesdomaines économiques et sociaux. Autotal, sur 73 affirmations erronées, le livrefournit précisions, chiffres, explications,rectifications, éclairages, grâce aux apportsde la Ligue des droits de l'homme, de laFSU et de Solidaires. Mais il arrive un peutard, car le poison de la xénophobie est,hélas, déjà largement répandu. Commesouvent, la responsabilité de la souf-france des uns est reportée sur ce bouc

émissaire commode que sont les étran-gers : ainsi, la crise du logement ne résul-terait plus de l'insuffisance de construc-tions de logements sociaux, maisde la présence des immigrés.

L’Ecole , journal du SNUipp-FSU Paris, n°316 du 20 juin 20144

Actualités

Marche des fiertés 2014Plus de droits pour toutes et tous

Contre les idées d’extrême droite

Le 28 juin, le SNUipp, avec la FSU,sera présent à la Marche des fiertés àParis pour revendiquer l’égalité

pleine et entière des droits. Près d’un anaprès l’ouverture du mariage à tous les cou-ples, force est de constater que la dyna-mique engagée pour atteindre une véritableégalité a subi un coup d’arrêt. Nombreux

sont les points sur lesquels les inégalitéspersistent pour les personnes LGBTI (les-bienne, gay, bi., transgenre, intersexe) :PMA, protection juridique des enfants,changement d’état civil libre et gratuit pourles personnes transgenres... Le projet de loisur l’autorité parentale et l’intérêt de l’en-fant, actuellement en discussion, ne prend

en compte que la coparentalité et le statutdu beau parent. Par ailleurs, au regard del’urgence, la lutte contre les LGBTIphobiesdans le système éducatif piétine : nos reven-dications, pourtant écoutées chaque fois quele SNUipp-FSU ou le Collectif LGBTI sontsollicités sur le sujet, sont loin d’être enten-dues.

RESF a dix ans !

Le SNUipp-FSU Paris salue, à l'occa-sion du 10è anniversaire de RESF,l’implication des militant-es de ce

réseau, auquel il continuera d'apporter sacontribution. La France est une terre d'immigration, elledoit être une terre d'accueil et d'intégration.C'est une chance pour notre société. LeSNUipp, avec la FSU, particulièrement atta-ché au droit à l'éducation pour les élèves,lycéen-nes et étudiant-es, revendique quenotre pays joue tout son rôle d'intégration et

d'émancipation par l'éducation. Le gouverne-ment doit rompre avec les politiques de cesdernières années, et le parlement doit propo-ser une nouvelle loi. Aujourd'hui, la circulairede 2012 dite de régularisation à titre excep-tionnel exclut de son champ d'application les3⁄4 des jeunes majeurs scolarisés sans papiers.C'est pourquoi nous continuons à nous mobi-liser avec RESF pour les familles d’enfantsscolarisés et pour les lycéens sans papiers.

Brigitte Cerf

Dans le cadre du travail intersyndical contre les idées d’extrême droite la FSUa participé à l’écriture d’un ouvrage collectif permettant d’aider à décons-truire les idées fausses.

En finir avec les idées fausses propagéespar l'extrême droitepar Pierre-Yves BulteauEditions de l'Atelier, 2014, 164 p., 5€

Page 5: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

5L’Ecole , journal du SNUipp-FSU Paris, n°316 du 20 juin 2014

Actualités

Alors que 38.000 élèves supplémen-taires sont attendus au niveau natio-nal pour la rentrée 2014, seulement

2.355 postes sont prévus au budget pourfaire face à cette augmentation démogra-phique, scolariser les 2-3 ans, créer des maî-tres supplémentaires, rénover les Zep, réta-blir les Rased, assurer les remplacementsnécessaires, renforcer la formation conti-nue... On le voit bien, la volonté du gouver-nement d’afficher une priorité pour l'écolese heurte à un problème d'échelle. Même siles années de coupes claires sont heureuse-ment derrière nous pour l'instant, on estencore bien loin de l'ambition budgétairenécessaire pour assurer la réussite de tousles élèves.À Paris, seulement 10 postes ont été

octroyés par le ministère ! Ils ne suffisentpas à compenser les dégâts causés par lessuppressions massives de postes des annéesprécédentes et transformer l’école.Les représentants du SNUipp ont accompa-gné les délégations d’école lors du CDENdu 18 juin et ont porté également en séancehaut et fort la parole des collègues et lesbesoins des écoles concernant la surcharged'effectifs dans les classes, la recréation depostes de remplaçants, la recréation depostes de Rased, la formation continue... Au final, le DASEN a procédé à 28 ouver-tures de classe, 11 en maternelle et 17 enélémentaire, contre 33 fermetures declasse, 18 en maternelle et 15 en élémen-taire. La dotation de 10 postes a été quasiintégralement consommée par les priorités

ministérielles avec la création de 4 postes“plus de maîtres”, 1 poste pour la scolarisa-tion des moins de trois ans et 4 postes pourles décharges de service des collègues enRep+.Au final, cette carte scolaire n’aura pasrépondu aux priorités exprimées par la pro-fession au cours des mouvements de l’anpassé. Rien pour l’abaissement des effectifspuisque Paris comptera 5 classes de moins.Rien sur les Raseds. Seulement 4 postes deremplacement dont 3 sont “payés” avec desfermetures de classes.On l’aura compris, la situation n’est pasprête de s’arranger à la rentrée.

Santo Inguaggiato

Carte scolaireLe compte n’y est pas du tout !

AVSAction intersyndicale le 24 juin

Le décret présenté au comité tech-nique ministériel du 19 mai prévoitque les AVS seront remplacé-es par

des Accompagnant-e-s d’élèves en situationde handicap (AESH). Présenté comme unenouvelle étape du processus de profession-nalisation des AVS initié en 2013, ce décretprévoit que les AVS sous contrat d’AED(assistant-es d’éducation) ayant totalisé 6années dans la mission d’accompagnementdes élèves en situation de handicap serontéligibles à un CDI. Si nous reconnaissons l’avancée que consti-tue l’extension du dispositif de« CDIsation » aux futur-es AESH ayantexercé 6 ans avant le 1er janvier 2013, plu-sieurs points sont inacceptables : - l’exigence de 6 années de précarité pouréventuellement accéder à un CDI sans queles années effectuées sous contrat aidé -CUI (contrat unique d’insertion) ne soientprises en compte, - des contrats à temps partiels généralisés,- l’exclusion des personnels sous contrats

aidés (CUI) de toute possibilité d’obtenir unCDI. - une grille salariale fixée de manière acadé-mique, alors que la grille salariale actuelleest scandaleusement basse : entre 650 et890 euros net !

- des contrats conclus jusqu'au 31 août.

Une action intersyndicale à l’appel duSNUipp-FSU, SNES-FSU, Snudi FO, SeUnsa, Sud Education, CNT, CGT

Educ’action a donc eu lieu le 24 juin pourrevendiquer :- la création d'un statut réel et reconnu desAVS, correspondant aux conditions d'exer-cice dans la fonction publique, et leur inclu-sion pleine et entière au sein des équipespédagogiques,- un recrutement au niveau BAC dès lorsque le service comporte des activités péda-gogiques, et pour ceux qui sont actuelle-ment en contrat une formation adaptée etrémunérée, qui aboutirait à l'obtention d'undiplôme d'état de niveau 4,- la prise en compte de l’ancienneté pourtous, AVS et CUI,- des contrats de trois ans pour les besoinspérennes inscrits dans le décret de « cdéisa-tion »,- la revalorisation immédiate des salairesdans le cadre d’une grille définie nationale-ment : un salaire décent qui n’oblige pas àcumuler d'autres emplois.

Sylviane Charles et Agnès Duguet

Page 6: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

L’Ecole , journal du SNUipp-FSU Paris, n°316 du 20 juin 20146

Une revendication historiqueLe « Plus de maîtres que de classes » est unerevendication du SNUipp-FSU depuis sacréation comme levier de transformation del’école et du métier. Transformer l’école endécouplant le temps élève du temps ensei-gnant pour intervenir dans plusieurs classes,décloisonner, co-intervenir dans une mêmeclasse, expérimenter des organisationspédagogiques. Transformer le métier versune pratique plus collective, ce qui supposede casser l’organisation de l’école « 1 maî-tresse - 1 classe » et du temps pour travail-ler en équipe. Transformer les conditions detravail et ouvrir la perspective d’une réduc-tion du temps de travail.Cette conception du dispositif comme levierde transformation suppose une créationmassive de postes pour aller vers plusieursmaîtres supplémentaires par écoles. Forceest de constater que les politiques suiviesdepuis plus de vingt ans n’en prennent pasl’orientation. Aujourd’hui on en serait plu-tôt réduit à demander « autant de maîtresque de classes », au vu des problèmes deremplacements auxquels nous sommesconfrontés. Cependant les nouvelles pra-tiques expérimentées apportent des élé-ments de réflexion pour une généralisationréussie du dispositif.

Dans la pratiqueToutes les écoles que nous avons contactéesjugent le dispositif très positif. La majoritérépartit l’intervention du maître supplémen-taire sur tous les cycles, mais cible prioritai-rement le cycle 2, voire le CP, dans lesdomaines de la maîtrise de la langue et desmathématiques.Les modalités d’intervention du maître sup-plémentaire sont très variées, le plus sou-vent des demi-groupes sortis de la classe enparallèle des demi-groupes pris en charge

par l’enseignant de la classe ou encore uneco-intervention en ateliers ou en classeentière.Certaines équipes insistent sur la nécessitéd’une mise en cohérence entre tous lesniveaux de classes. Dans ce but, elles ontdécidé de travailler le même domaine (réso-lution de problèmes par exemple) dans tousles niveaux et ont mis en place un outilcommun : un cahier spécial qui suivra lesélèves. Ce projet se concrétise avec le pro-jet mathatlon. Souvent, le profil du maître supplémentaireest jugé déterminant pour la réussite du dis-positif. C’est lui qui est en général à l’ori-gine du projet et qui le fait vivre. La forma-tion qui a été proposée par l’académie estelle aussi plébiscitée comme essentielle à laréussite de ce type d’intervention.Toutes les équipes engagées dans le dispo-sitif soulignent qu’il faut beaucoup detemps de réunion pour élaborer le projet etde nombreuses réunions hebdomadaires. Eneffet, les collègues déclarent remettre encause leurs habitudes et se sentent moinsseuls dans leur travail en ayant la possibilitéd’avoir deux regards sur les élèves. C’estsans doute pourquoi elles demandent toutesle renouvellement du dispositif malgrél’obligation, jugée lourde, de rédiger unnouveau projet pour l’année 2014-2015.

Faire réussir tous les élèvesLe dispositif « Plus de maîtres que declasses » a fait l’objet d’une analyse dansune étude publiée en mars 2013 par BrunoSuchaut dans le cadre de l’Institut deRecherche sur l’Education. Le chercheurprésente une synthèse des études existantessur des dispositifs similaires en France et àl’étranger. Il pointe les dangers et les condi-tions « d’efficacité » du dispositif pouraméliorer les résultats des élèves les plusfragiles. D’abord, il s’agit d’éviter l’éparpil-lement et de privilégier une aide intensive

destinée aux élèves les plus jeunes afin queles difficultés ne s’installent pas durable-ment. Ensuite, il préconise d’éviter unécueil observé dans les écoles enAngleterre, dans lesquelles la présence d’unadulte supplémentaire pour les élèves endifficulté a amené les enseignants responsa-bles de la classe à accorder moins d’atten-tion à ces élèves. Il recommande donc uncadrage fort de l’intervention du maître sup-plémentaire avec une formation spécifiquede l’équipe accueillant ce type d’interven-tion. En conclusion de l’étude, le chercheuraffirme que la réussite du dispositif néces-site également une évaluation aussi bien auniveau local que national.

Dans ces conditions, le « Plus de maître quede classe » est donc un outil efficace pour laréussite de tous les élèves. Mais, dans l’étatactuel, il ne permet pas de transformer lemétier. C’est pourquoi, le SNUipp-FSUrevendique une généralisation du dispositifavec un premier palier de six enseignantspour cinq classes, des formations pour l’en-semble de l’équipe et non au seul maîtresupplémentaire. Il demande également queles 108 h soient entièrement dégagées pourdes réunions d’équipe. Il s’agirait alors d’unplan de création de postes massifs pour don-ner réellement la priorité au primaire.

Denis Parès

Plus de maîtres que de classesPremier bilan dans les écoles parisiennesLe dispositif « Plus de maîtres que de classes » est mis en place dans une quinzaine d’écoles parisiennes depuis la ren-trée 2013. Il s’inscrit dans la loi dite de refondation de l’école de Vincent Peillon, aujourd’hui au point mort. Le minis-tre avait alors repris une revendication historique du SNUipp-FSU, mais en la vidant de sa portée de transformation del’école et du métier. Si le dispositif ministériel est bien éloigné de notre conception du « Plus de maîtres que declasses », sa mise en oeuvre révèle différentes pratiques dont l’analyse est importante pour envisager la généralisa-tion.

Page 7: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

L’Ecole , journal du SNUipp-FSU Paris, n°316 du 20 juin 2014 7

Le SNUipp-FSU, tout enétant favorable à la sco-larisation des élèves de

moins de trois ans, est scep-tique sur la réussite de l’objec-tif annoncé de réduction desinégalités sociales et territo-riales avec seulement huit ouneuf postes. Sur le territoire, lascolarisation à deux ans avait

connu une baisse continueentre 2001 et 2011 passant de35% à près de 10% et étaitmarquée par de fortes dispari-tés géographiques (donnéesdu SNUipp-FSU). Le taux descolarisation était de plus de40% dans certains départe-ments, mais inférieur à 3% àParis. Les nouvelles classes de

« très petite section » tracentdonc une voie tout à fait nou-velle. Le retour des équipesque nous avons interrogées estunanime : très belle opportu-nité, très bonnes conditionsd’accueil pour les élèves,meilleures qu’en petite section(comparaison sans appel : aubout de deux jours plus de

pleurs alors qu’en PS, ils peu-vent durer plusieurssemaines). Les maîtres motspour que le dispositif fonc-tionne sont progressivité,adaptation, liberté pédago-gique et confiance auxéquipes.

Scolarisation des moins de trois ansOpération réussie cette année

Qu’est-ce qui vous a intéressédans ce projet ?“ Arrivée il y a sept ans dans cette école,après quelques années dans le Val deMarne, j’ai choisi de me lancer l’an dernierdans l’aventure d’une classe de tout-petits.Volontaire, j’ai monté le projet, défendumes idées au sein de mon école et des diffé-rents interlocuteurs (mairie et inspection).Dans l’école et le quartier que je connaisbien, pour beaucoup d’enfants le françaisn’est pas la langue d’origine et certainsparents sont distants et en difficulté face àl’école. Je vois cet accueil comme un levieressentiel pour la réussite scolaire de tous lesenfants et notamment ceux de milieux plusdéfavorisés. En nous appuyant sur la circu-laire ministérielle, nous avons construit lesclasses en s’adressant prioritairement à desenfants qui, « pour des raisons sociales,culturelles ou linguistiques, la famille estéloignée de la culture scolaire ». En aucuncas, ces classes ne se substituent aux autresstructures pouvant accueillir des enfants,notamment l’accueil en crèche. En effet, laplupart des enfants étaient gardés à la mai-son ou quelques heures en halte garderie. Etil n’est pas question de confondre les deux.Les enjeux scolaires que nous définissonsmarquent la différence avec la crèche. Notreposture d’enseignant et notre organisationde la journée sont également très diffé-rentes. Il y a aussi des similitudes commeles stimulations apportées par les pairs,l’apprentissage des règles avec souplesse etbienveillance. Chaque jour, je mets l’accentsur la découverte, la manipulation, le lan-gage, l’écoute et la prise en compte debesoins de chacun. Les progrès sont au ren-dez-vous, c’est une réussite pour tous. Par

exemple en début d’année cette petite filledisait « blablabla » et maintenant elle parle« comme un livre » en utilisant « je » et lepassé sans problème : « Maîtresse, j’ai toutrangé ». Elle communique désormais avecses pairs et les adultes sans appréhension.

Comment vous organisez-vous ?Tout d’abord, la première étape a été la pré-sentation du projet et l’adhésion des parentsen mettant en avant l’adaptation. Ensuite, larentrée a été un grand moment. Les enfantssont arrivés de manière progressive aucours des premières semaines en partant de5 élèves au début pour atteindre 15 assezrapidement. Un travail en dentelle a été réa-lisé. La cantine par exemple n’a été envisa-gée que lorsque les enfants étaient prêts etce à partir de la troisième semaine. J’aiessayé de dissuader les parents d’inscrireleurs enfants aux ateliers du périscolairepour leur éviter trop de temps en collecti-vité, trop de fatigue, trop de bruit. J’ai bienconscience que cela engendre descontraintes pour les parents qui ont malgrétout accepté le cadre présenté par l’école.Par ailleurs, il y a deux adultes dans laclasse tout le temps. Nous nous entendons

bien et nous nous complétons bien avecl’ASEM, c’est primordial ! Enfin, concer-nant les commandes de meubles et matériel,un petit bémol, la mairie nous a fourni lematériel adapté, mais ils n'a été livré que laveille de la rentrée (et pas en intégralité) etj’ai dû le monter moi-même.

Comment avez-vous été accompagnée ?J'ai beaucoup apprécié les échanges avec lesconseillers pédagogiques qui sont venusdans les classes, leur confiance et leurinvestissement dans la construction du pro-jet commun. Par ailleurs, j’ai bénéficié dequatre jours de formation avec les collèguesdes autres TPS ainsi que les directeurs-trices et de deux demi-journées avecASEM. C’était très positif à la fois d’échan-ger avec les collègues et de construire leprojet avec les ASEM. Je regrette de ne pasêtre allée visiter/observer d’autres classesen exercice, peut-être l’année prochaine ?Ces derniers temps, je suis moins enthou-siaste car du fait du manque de remplaçant,il est impossible que je me rende aux der-nières formations, c’est réellement dom-mage ! ”

Christine et son ASEM entendent bienpoursuivre l’expérience pour peu que le dis-positif se maintienne en l’état avec la possi-bilité de se former, des effectifs réduits, lapossibilité d’une rentrée progressive et d’unaccueil échelonné et personnalisé en gar-dant une certaine souplesse, du temps pourles échanges avec les parents. Des exi-gences légitimes et indispensables que leSNUipp-FSU portera avec fermeté.

Propos recueillis par Emeline Crausaz

Focus sur la classe de Christine DECHAMPS dans le 11e

Page 8: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

L’Ecole , journal du SNUipp-FSU Paris, n°316 du 20 juin 20148

Rythmes scolairesPari perdu dans les zones difficiles

Fin mai, le SNUipp-FSU a réalisé une enquête téléphonique auprès des écoles élémentaires de la périphérie parisienneaprès avoir été alerté par deux d’entre elles en situation extrêmement difficile. Il était effectivement nécessaire de véri-fier si l’ensemble des écoles élémentaires réputées difficiles étaient dans la même situation. Le choix de l’enquête s’estporté exclusivement sur l’élémentaire. La situation des écoles maternelles est en effet très difficile dans tout Paris,aucune autorité ne le nie. En revanche peu de choses transpirent au niveau de l’élémentaire.

3/4 des écoles élémentairesen situation très difficileSur une quarantaine d’écoles contactées(13e, 14e, 15e, 18e, 19e et 20e arrondisse-ments) plus de 75% des directeurs et direc-trices d’école interrogés ont déclaré leurécole dans une situation très difficile. Ilsconstatent en effet une augmentation signi-ficative de la violence au sein de leur éta-blissement. Cette augmentation prend plu-sieurs formes : forte recrudescence desbagarres entre élèves, augmentation desaccidents pendant les récréations, envoléedes incivilités envers les adultes. Enfin, lesélèves fragiles qui pouvaient être « cadrés »les années précédentes, explosent régulière-ment cette année. Les directeurs déclarentles équipes épuisées, tenant l’école à boutde bras depuis la rentrée et sans aucuneamélioration du climat, bien au contraire.

Les raisons mises en avant pour expli-quer cette situation inquiétante Les collègues mettent en avant le manquecruel de formation de la plupart des anima-teurs y compris des intervenants au titre desassociations tant sur le plan de la gestion degroupe que sur la posture à adopter devantdes enfants. Ces derniers souffrent doncd’un manque de cohérence entre le cadre àrespecter en temps scolaire et le cadre, ousouvent l’absence de cadre, pendant lepériscolaire y compris pendant le temps decantine. Tout le travail sur les valeurs édu-catives, mis en place durant les années pré-cédentes par les équipes enseignantes et quisécurisaient les élèves, en particulier lesplus fragiles, s’est délité cette année en rai-son de la multiplication des adultes réfé-rents qui n’avaient pas les mêmes exigencesenvers les enfants durant les temps non sco-laires. Le directeur n’étant plus chargé de

l’organisation des cantines, il est complète-ment démuni devant certaines attitudes.Il est important de souligner qu’aucune desécoles appelées n’est restée inactive devantla situation. Certaines ont interpellé lesCASPE, soit pour obtenir une supervisiondes REV, soit pour mettre en place descomités de pilotage dans l’objectif d’assurer

une cohérence du cadrage. D’autres ontmultiplié les réunions avec les équipesd’animation pour tenter de faire compren-dre l’importance de faire respecter desrègles communes. Ces efforts n’ont pasdonné les résultats escomptés à cause de larotation permanente des animateurs.Certaines ont fait appel à l’équipe mobileacadémique de sécurité (EMAS) afin de lesaider à trouver des solutions pérennes à laviolence. Un certain nombre assure des ser-vices supplémentaires pour sécuriser lesrécréations. Certaines autres assurent unaccueil dans les classes à 13h20 pour éviterles explosions de fin de pause méridienne.Tout le monde s’accorde à dire que les jeu-dis sont les jours les plus explosifs. Les

élèves épuisés ne sont pas en capacité d’ap-prendre et les plus fragiles sont à fleur depeau.Reste le petit quart des écoles pour les-quelles les directeurs et directrices déclarentqu’il n’y a pas de changement notable parrapport aux années précédentes. Si certainscollègues ne donnent pas plus d’explica-tion, d’autres, en revanche, en attribuent lesmérites à leur REV très impliqué et à la sta-bilité d’équipes d’animateurs compétentset, pour une école, à un projet éducatifmonté conjointement par les enseignants etles animateurs. Plusieurs directeurs décla-rent également appeler leur CASPE respec-tive à chaque fois qu’un animateur ne secomporte pas correctement vis à vis desenfants. Enfin, la très grande majorité d’en-tre eux soulignent la fatigue des élèvesqu’ils estiment très sollicités durant lasemaine et pointent le jeudi comme la jour-née où les enseignants sont en grande diffi-culté pour faire passer leurs apprentissages.

Le SNUipp-FSU Paris dénonce encore unefois le discours de la Mairie de Paris quilaisse supposer que tout se passe bien dansle meilleur des mondes. Les nouveauxrythmes scolaires à Paris amplifient les dif-ficultés des écoles réputées difficiles, lais-sant les équipes démunies et sans soutienréellement efficace. Le Snuipp-FSU Paris a interpellé la Mairiede Paris sur la question et continue à reven-diquer aux côtés du SUPAP-FSU la profes-sionnalisation véritable de l’animation enexigeant une formation conséquente et latitularisation des animateurs de la Ville deParis.

Antonella Peirera

Page 9: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

Enquêtes de l’inspection générale dela Ville et du cabinet d’auditLors du comité municipal de suivi de laréforme, la Mairie a présenté le rapport del’inspection générale de la Ville de Paris etd’un cabinet d’audit. Ces deux rapports ontreconnu des difficultés au cours de l’annéescolaire et ont mis en avant les « bonnespratiques » trouvées dans les écoles pourpallier celles-ci. Le SNUipp-FSU a quant àlui mis en avant le fait que l’académie alaissé les enseignants seuls face aux diffi-cultés qu’elle a provoquées, ce qui a eu desconséquences sur leur santé vu l’augmenta-tion du nombre de congés pour maladiecette année scolaire.Par ailleurs, le SNUipp-FSU a pointé l’ab-sence de solution face aux difficultés querencontrent les écoles : fatigue des élèves,conséquences de l’irrégularité de la semainesur les élèves, difficultés liées à l’utilisationdes locaux et du matériel, inégalité territo-riale…

Des réponses académiques qui nesont pas à la hauteur des enjeuxTrois groupes de travail ont été mis en placepar l’académie. Impossible de tirer desconclusions précises de ces groupes : l’aca-démie n’a pas été en mesure de présenter undocument sur les conclusions de cesgroupes de travail. A priori, il en ressortiraitdes pistes de réflexions sur les emplois dutemps en fonction du degré de vigilance desélèves… Ce qui est déjà fait par les ensei-gnant-es ! Serait également à l’étude unesignalétique permettant de rendre visiblesles fonctions d’enseignant et d’animateur(au lieu de travailler sur les raisons de laconfusion...).Sans pour autant préjuger de l’intérêt decertains outils, il est évident que pour le

SNUipp-FSU la réponse de l’académie,suite à ces groupes de travail, n’est pas à lahauteur des attentes des écoles. Le seul point qui a été énoncé clairementpar l’académie est la création d’un stagecommun entre ASEM et enseignants à titreexpérimental et sur la base du volontariatdès cette fin d’année scolaire. Ce stageaurait pour objectif de préciser la complé-mentarité des compétences et des interven-tions de ces deux catégories de personnel.Malgré les explications du Dasen, pour leSNUipp-FSU, ces stages ont bien un objec-tif qui n’est pas centré sur le scolaire. Il n’est donc pas admissible que dans uncontexte où les stages de formation conti-nue pour les enseignants sont réduits à por-tion congrue, l’académie trouve par miraclela possibilité de monter des stages axés surle périscolaire, alors même qu’elle ne faitaucun effort de clarification entre les tempsscolaire et périscolaire.Lors du comité de suivi municipal, leSNUipp-FSU a insisté sur le fait que lesvraies questions n’étaient pas posées.Au mois de mai, pour la troisième fois, leDasen a réuni les représentants du person-nel afin de continuer le travail sur un« document de référence » à destination desécoles. Depuis le début de l’année scolaire,le SNUipp-FSU revendique un texte clari-fiant et encadrant les règles de fonctionne-ment au sein des écoles afin de protéger lesdroits des enseignant-es et améliorer lefonctionnement des écoles. Pour le

SNUipp-FSU il est indispensable de repla-cer le scolaire au centre du lieu école (utili-sation du matériel scolaire, règles de sécu-rité et de comportement au sein deslocaux…). A l’heure du bouclage du jour-nal, la réunion du dernier groupe de travailsur cette question n’a pas encore eu lieu.

Refus des demandes de dérogationsau système actuel Une trentaine d’écoles avaient déposé unedemande de dérogation aux rythmesactuels : libération d’une demi-journée, lis-sage des horaires de la semaine scolaire,réduction de la pause méridienne… Cesdemandes ont été étudiées lors du CDEN du18 juin. Six demandes ont été considéréescomme non recevables. Parmi les 24demandes recevables, seules 3 projets ontreçu un avis favorable.Nous avons questionné l’Académie sur lesraisons de son refus. Celle-ci nous arépondu qu’elle ne souhaitait pas voir semultiplier les dérogations qui remettent encause les organisations de l’Académie et dela Ville.Le SNUipp-FSU a soutenu tous les projetset conseillé à l’Académie comme à la Villede les regarder au plus près afin de mieux serendre compte de la réalité vécue sur le ter-rain.

Jérôme Lambert

9L’Ecole , journal du SNUipp-FSU Paris, n°316 du 20 juin 2014

Rythmes scolairesRefus des institutions de se poser les vraies questions

Les comités de suivi municipal et académique ont eu lieu les 12 et 13 juin. Cela a été l’occasion pour le SNUipp-FSU deporter la parole des personnels face à ces deux institutions qui refusent de se poser les vraies questions. A cette occa-sion, le SNUipp-FSU a réaffirmé sa revendication d’abrogation du décret Peillon et la réécriture d’une réforme respec-tant les intérêts des enseignant-es et des élèves.

Page 10: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

Elections professionnelles

L’Ecole , journal du SNUipp-FSU Paris, n°316 du 20 juin 201410

CAPDLa Commission administrative paritairedépartementale (CAPD) est une instancede concertation composée de 10 déléguésdu personnel élus et de 10 représentants del’administration. Même si l’étendue deson pouvoir reste limitée dans la mesureoù elle n’est que consultative (et n’émetqu’un avis), elle joue un rôle important enmatière de transparence, d’information, decaisse de résonance des revendications despersonnels et peut obtenir des avancéespour la profession. Tout au long de l’année, elle se réunit pourexaminer des décisions individuelles rela-tives à la carrière (mouvement départe-mental, promotions, accession au corpsdes PE, accès à la hors-classe, obtentionde congé de formation professionnelle,départ en formation continue, liste d’apti-tude à la direction d’école, postes adaptés,mutations inter-départementales…), ainsiqu’exceptionnellement pour des questionsdisciplinaires. Elle est également consul-tée pour l’élaboration des règles etbarèmes départementaux.La tenue des CAPD est aussi l’occasionpour les délégués du personnel de ques-tionner l’administration sur un problèmeprécis rencontré par une école, par un col-lègue, de l’interpeller sur des dysfonction-nements…Le SNUipp-FSU Paris publie à l’issue dechaque CAPD un compte-rendu disponi-ble sur son site internet et répond auxquestions de tous les enseignants sur lesrésultats des opérations administrativestraitées.

Les règles et barèmesLes opérations administratives sont géréespar des règles ministérielles et acadé-miques. Des circulaires (consultables enligne sur le site du SNUipp) fixent ainsiles détails de chaque opération administra-tive.Le document départemental « règles etbarèmes » fait référence et concerne lesdifférentes opérations. Il contient lesmodalités et les modes de calcul desbarèmes servant à départager les ensei-gnants pour chaque opération administra-tive.Contrairement à une idée reçue, chaqueenseignant ne possède pas un barèmeunique et global. Pour chacune des opéra-tions administratives, un barème indivi-duel est calculé et pris en compte. Lebarème est ainsi différent entre les opéra-tions de promotions ou de mouvement. Ce document est traditionnellementadopté par l’inspecteur d’académie aprèsune CAPD où administration et déléguésdu personnel discutent des évolutionsqu’ils souhaitent lui apporter.

CTALe Comité technique académique (CTA)est compétent pour l’organisation et lefonctionnement des écoles et des collèges(carte scolaire, plan départemental de for-mation...).Les représentants des personnels sont éluspar les personnels lors des élections pro-fessionnelles.

CDENLe Comité départemental de l’éducationnationale (CDEN) est consulté et donneson avis dans tous les domaines concer-nant l’organisation et le fonctionnementdu service public d’éducation (carte sco-laire, taux de l’indemnité de logement,établissement de la carte de l’éducationprioritaire, rythmes scolaires et calendrierdépartemental...).Il réunit des représentants des personnels,des représentants des usagers, des parentsd’élèves et des élus. Les représentants dupersonnel sont désignés par les organisa-tions syndicales à partir de la représentati-vité acquise aux élections profession-nelles.

CAPNLa Commission Administrative ParitaireNationale aborde les questions qui ne peu-vent être traitées qu’au plan national (per-mutations informatisées, formation despsychologues scolaires, nominations dansles collectivités d’outre-mer, avancementdes personnels détachés...).Les représentants du personnel sont élusen même temps que ceux des CAPD.C’est cette élection à la CAPN qui déter-mine la représentativité des syndicats. Apartir de ces résultats, le ministère attribueles moyens de décharge de service auxorganisations syndicales qui sont ensuiteréaffectés en interne aux sections départe-mentales.

Le SNUipp premier syndicat à Paris... ... et nationalement

résultats nationaux à la CAPN aux éléctions

professionnelles de 2011

SNUipp-FSU 48,11%Se-Unsa 25,30%

Snudi-FO 9,37%Sgen-Cfdt 6,69%

Sud Education 5,10%CGT 2,03%Sne 1,26%

CFTC 0,83%Udas 0,53%

STC 0,43%

résultats parisiens à la CAPD aux élections professionnelles de 2011

SNUipp-FSU 1202 voix 39,03% 4 siègesSnudi-FO 810 voix 26,30% 3 siègesSe-Unsa 553 voix 17,95% 2 sièges

Sud Education 340 voix 11,04% 1 siègeSgen-Cfdt 105 voix 3,41% 0 siège

CGT Educ’Action 70 voix 2,27% 0 siège

Les élections professionnelles vont avoir lieu du 27 novembre au 4 décembre par voie électronique. C’est un momentfort pour notre profession. Il s’agit de déterminer la représentativité de chaque syndicat et d’élire les représentants dupersonnel en CAPD et en comité technique. Cela sera l’occasion de renforcer la représentativité et l’action du SNUipp-FSU Paris et de ses représentant-es.

Page 11: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

11L’Ecole , journal du SNUipp-FSU Paris, n°316 du 20 juin 2014

Dans ce cadre, les élus de la FSU(SNUipp, SNES, SNASUB,SNUEP…) sont intervenus active-

ment pour porter les dossiers signalés parles collègues.

Mise à l’ordre du jourdes points importantsconcernant les enjeux collectifsLe SNUipp-FSU est par exemple longue-ment intervenu sur les conséquences de laréforme des rythmes scolaires lors de laséance du 3 décembre 2013. Un travail de

suivi des collègues enseignant-es subissantla réforme du lycée technologique (STI) aaussi été demandé par le SNES-FSU. LaFSU revendique la mise à l’étude des rai-sons de la hausse constatée des congésmaladie (cf ci-dessous).

Participation aux visites d’écoles oud’établissements soit volontaires ouen situation « de crise »Ces visites se déroulent toujours en deuxparties : une visite des bâtiments permettantune analyse des risques physiques (stockagede produits dangereux, locaux vétustes, ins-tallations non conformes aux normes…) etune rencontre avec les collègues qui le sou-haitent, de façon collective et/ou indivi-duelle. Ces rencontres sont l’occasion pourles personnels d’exprimer leur ressenti, leurmal être dans leurs conditions de travail,que ce soit pour des raisons physiques ou

des raisons relationnelles (mésentented’équipes, sentiment de harcèlement…). Letravail du CHS-CT est alors d’essayerd’analyser les causes de ce mal être et deproposer des solutions aux autorités acadé-miques.

Interventions suite à divers signale-ments d’écolesProblèmes d’alarme incendie, eau contami-née, nuisances (bruit, problèmes respira-toires…) liées à des travaux à proximité,problèmes de locaux inadaptés ou dange-reux…Enfin le secrétaire du CHS-CT a été saisi,de façon individuelle ou collective, par descollègues en situation de souffrance liée àl’environnement de travail ce qui a, parexemple, entrainé certaines des visites évo-quées ci-dessus.

Nicolas Wallet

CHS-CTMis en place depuis deux ans, le CHS-CT de l’académie de Paris est de plus en plus sollicité. Composé du DRH, des res-ponsables du service hygiène et sécurité, d’un médecin de prévention, d’une psychologue du travail et de 7 représen-tants du personnel (dont quatre issus des syndicats de la FSU), il intervient sous des formes différentes pour aider àrésoudre des situations qui peuvent s’avérer dangereuses ou sources de conflit au travail.

Congés maladie en hausse !Le SNUipp-FSU saisit le CHS-CT

Lors du comité technique académiquedu 10 avril, les représentants du per-sonnel ont soulevé les dysfonction-

nements qu’engendrait la multiplicationinacceptable des absences non remplacéesau sein des écoles parisiennes. L’académieavait alors indiqué que le nombre de congésmaladie avait augmenté cette année sco-laire. Le SNUipp-FSU a demandé officiel-lement à l’administration de porter cettequestion à l’ordre du jour du prochain CHS-CT, de préciser le nombre de congés mala-

die, la durée de ces derniers, l’évolution parrapport aux années passées et de proposerl’analyse de l’institution de cette progres-sion. Pour le SNUipp-FSU, la réforme desrythmes scolaires et son application pari-sienne en sont la principale cause. En débutd’année scolaire, à la demande du SNUipp-FSU, le Recteur de Paris avait acceptéd’inscrire à l’ordre du jour du CHSCT laquestion des conséquences de la réformedes rythmes scolaires et de son applicationparisienne sur les conditions de travail et

d’emploi des enseignants. Les représentant-es du SNUipp-FSU avaient déjà exposé lesconséquences néfastes de cette réforme :véritable empêchement de travailler, uti-lisation très problématique des locaux,difficultés concernant les temps par-tiels…Le SNUipp-FSU attend la réponse de l’ad-ministration.

Registres obligatoiresDanger constaté, nécessité d’améliorer les conditions de travail…Utiliser les registres obligatoiresIl existe deux registres obligatoires dont ladéclinaison est la suivante dans le 1erdegré :- un registre « hygiène et sécurité » com-mun Ville/Education nationale, qui doit êtreà disposition à la loge de l’école. Il doit êtreaccessible à l’ensemble des personnels,

mais aussi des usagers pour que ceux-cipuissent y consigner leurs observations etsuggestions concernant la prévention desrisques professionnels et l’amélioration desconditions de travail.- un registre destiné « au signalementd’un danger grave et imminent ». Il est

mis en place au niveau des responsableshiérarchiques : au niveau des CAS pour laVille et des circonscriptions pourl’Education. C’est ce document qui doit êtrerenseigné en cas d’utilisation du droit deretrait.

Pour saisir le CHS-CT, écrire à son secrétaire qui est un élu dupersonnel issu de la délégation de la FSU. Une seule adresse :[email protected] à adresser une copie au SNUipp-FSU.

Page 12: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

L’Ecole , journal du SNUipp-FSU Paris, n°316 du 20 juin 201412

Cette année deux sessions de concours ont été organisées. La 2014 exceptionnelle (cf encadré) et la 2014 : nouveauconcours suite à la réforme Peillon. A la rentrée la situation dans les écoles sera une nouvelle fois complexe et insatis-faisante avec deux cohortes d'enseignants stagiaires qui n'auront ni la même formation, ni le même salaire, ni le mêmevolume horaire d'enseignement. La crise du recrutement qui sévit actuellement dans l'enseignement a poussé le minis-tère à utiliser cette année des étudiants sur statut de contractuels, comme moyen d'enseignement. Ici encore, lavolonté d'accomplir une réforme de l'enseignement à moindre coup prime sur l'élaboration d'une formation initiale dequalité.

Deux concours en 2014Sac de nœuds

Entrée dans le métieren sur-régimeLa situation des candidats issus du concours 2014 exceptionnel,admissibles en juin 2013 et contractuels un jour par semaine pourl'année scolaire 2013-2014, montre que selon le ministère la for-mation des enseignants peut se faire sur le tas et en entrant dansl'enseignement comme précaires. L'articulation entre le masterenseignement à l'ESPE et le concours version Chatel montre lepeu de liens qui existent entre formation à dominante théorique,sanctionnée par l'obtention du concours, et la formation à domi-nante pratique, validée par des visites de stages.Les étudiants en master en alternance sont utilisés cette annéecomme moyen d'enseignement à moindre coup. Les stages enresponsabilité sont présentés comme une formation professionna-lisante et sont obligatoires pour la validation du diplôme de mas-ter délivré par l'ESPE de Paris.Ces lauréats vont se retrouver PES à la rentrée 2014, en respon-sabilité de classe à plein temps après avoir passé une année à pré-parer un concours. Ils seront évalués selon le référentiel des 10compétences des Professeurs des écolesen vue de la titularisation en juin 2015.Aucune formation n'est prévue, lesvisites de classe par les tuteurs et lesanimations pédagogiques de circons-cription étant considérées par l'institu-tion comme suffisantes. Le SNUipp-FSU continue de revendiquer des joursde formation auprès de l'académie.

Les lauréats du concours 2014 serontquant à eux en responsabilité de classeà mi-temps. L'autre moitié de lasemaine sera consacrée au master 2 àl'ESPE. Depuis des années le SNUIPP-FSUdénonce l'organisation de masters enalternance qui induisent la focalisationsur la préparation dans l'urgence desjournées de classe. Rappelons que lesstagiaires du temps de l'IUFM affirmaient mettre plus de 8h enmoyenne à préparer une journée de classe. Qu'en sera-t-il pour lesfuturs collègues à mi-temps ? Ces étudiants-stagiaires n'ont jamais eu la responsabilité d'uneclasse, ils ont au mieux participé à des stages d'observation et de

pratique accompagnée de deux fois deux semaines, mais pas obli-gatoirement. Leur année a été consacrée à la préparation du

concours et à la réussite du master 1.Dès le 1er septembre 2014 ils devrontassurer un demi service qui sera évaluépar des maîtres formateurs en vue de latitularisation en juin 2015. Ils devronten outre suivre les cours de master etpréparer un mémoire pour valider lemaster 2, condition de leur titularisa-tion.

Auront-ils le temps de prendre le reculnécessaire sur leur métier pour agir enconcepteurs des apprentissages et per-mettre ainsi la réussite de tous lesélèves ?

Transformerla formation initiale,repenser l'entrée dans lemétier

Lors du bilan du cycle de formation pédagogique et syndicalorganisé par le SNUIPP-FSU en partenariat avec le GFEN, lesPES ont déploré le manque de possibilités d'échanges avec leurs

Pour mémoireorganisation du concours version Chatel : écrits en juin 2013 etoraux en avril 2014Les diverses situations des candidats inscrits à cette session : - inscrits à l'ESPE de Paris en master 2- inscrits à l'ESPE de Paris en « dispositif d'accompagnementde stage » car déjà titulaires d'un master 2- candidats libres En septembre 2013 le rectorat de Paris a fait signer un contrattripartite de contractuel à chaque candidat des deux premièressituations aux termes duquel ils assurent une journée de classepar semaine depuis le 1er septembre 2013.Les résultats de cette session ont été publiés le 28 avril. Depuiscette date il y a donc dans les classes des lauréats du concours,futurs PES 2014-2015, et des candidats collés au concours, quidevront le retenter l'année prochaine s'ils le souhaitent.Le SNUIPP-FSU a toujours dénoncé l'utilisation d'étudiantscomme moyen d'enseignement.

Page 13: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

13L’Ecole , journal du SNUipp-FSU Paris, n°316 du 20 juin 2014

M@gistèreNon à la surcharge de travail et à l’inégalité de traitement !

Formation continueréduite à portion congrueDepuis la rentrée, le Ministère a décidé deremplacer, dans le cadre des 18 heuresd’AFC, une partie des animations pédago-giques par une formation à distance. Denombreuses académies ont déjà mis enœuvre ces modules. Le SNUipp-FSU avaitinterpellé l’administration en début d’annéesur sa mise en place à Paris. L’académieavait alors été incapable d’apporter deséclaircissements. Sans informer les repré-sentants des personnels, elle vient de lancer« M@gistère » au dernier trimestre.A Paris, comme ailleurs, le SNUipp-FSUdénonce que la formation continue soitréduite à portion congrue. Dans ce contexte,il n’acceptera pas que Magistère se substi-tue à la formation continue qui doit néces-sairement reposer sur des moyens de rem-placement, des stages longs en présentiel etsur le temps de travail. Cette formationcontinue doit s’appuyer sur le collectif per-mettant aux collègues d’échanger sur leurspratiques entre pairs, avec une variété deformateurs et les apports de la recherche.

Non à la surcharge de travaildes CPC et des enseignantsLe dispositif M@gistère, dont la mise enœuvre s’est faite dans l’urgence sans êtrefinalisée, pose de nombreux problèmes. LeSNUipp-FSU a demandé au Dasen qu’un

point soit fait en CAPD et en Conseil deformation : le SNUipp-FSU exige desréponses sur les aspects déontologiques quirelèvent de la confidentialité (horaires deconnexion, contrôle à distance …) et sur leschoix pédagogiques et didactiques desmodules et leurs origines, qui doivent êtretransparents et concertés. Pour le SNUipp-FSU, remplir les quiz et tableaux de bord nedoit pas être obligatoire ; ils ne doivent êtredemandés lors des inspections. En outre, iln’est pas normal que les enseignants soientdans la plupart des cas appelés dans cecadre à utiliser du matériel personnel : le

SNUipp-FSU continue de réclamer uneprime d’équipement. Pour cette fin d’année, le SNUipp-FSU aété alerté sur la diversité des exigences sui-vant les circonscriptions et a donc saisi leDasen en audience le 16 mai. Dans cer-taines d’entre elles, il s’agit même devisionner une séance à distance, de la réali-ser en classe et d’effectuer un retour lorsd’une réunion ! Pour le SNUipp-FSU, iln’est pas question de surcharger d’un travail

supplémentaire les collègues et de leur fairesubir ainsi le retard pris par l’académie dansla mise en place de « M@gistère ». Parconséquent, seul le visionnage du modulede présentation de « Magistère » pourraitêtre demandé aux collègues.

Le SNUipp-FSUinterpelle le DasenLe SNUipp-FSU est donc intervenu enCAPD le 22 mai et en conseil de formationle 27 mai. Le Dasen a tout d’abord réponduque contrairement à ce qu’indiquaient cer-tains IEN, il n’y aurait pas de report desheures non faites cette année à l’année pro-chaine. Par ailleurs, le Dasen adjoint a indi-qué que pour l’académie, la souplesse étaitde rigueur et qu’il ne s’agissait que d’unephase de test. Le SNUipp-FSU a indiquéque certains IEN n’avaient pas du tout lamême vision. Il a donc demandé au Dasend’intervenir pour que l’ensemble des ensei-gnants et formateurs parisiens aient lesmêmes obligations. Le SNUipp-FSU invite les collègues quirencontreraient des difficultés sur ce sujet àappeler le syndicat.

Sarra Kereïche

pairs. Comme tous les enseignants ils ontbesoin de questionner leur vision du métierpour éviter de suivre aveuglément des pres-criptions institutionnelles qu'ils ne com-prennent pas. Pour que l'école permette à tous les élèvesd'avoir un rapport aux apprentissagesconstructif, la formation initiale des ensei-gnants doit être repensée. Elle doit s'ap-puyer sur la recherche en sciences de l'édu-cation et sur les formateurs de terrain

(PEMF, CPC) afin de mieux cibler lesobjectifs premiers de l'école primaire. Les représentants de la FSU luttent dans lesdifférents conseils de l'ESPE pour que laformation en master 1 ne soit pas qu'unepréparation académique à un concours ; ilfaut qu'une réflexion de fond sur le métierdébute le plus tôt possible. Ils luttent égale-ment pour que la formation en master 2 nesoit pas qu'une succession de « recettes »pour assurer sa classe du lendemain, mais

un lieu d'échanges entre stagiaires, forma-teurs de l'ESPE et formateurs issus du ter-rain pour faire évoluer les pratiques declasse en se basant sur des analyses deséances de classe. Le SNUipp-FSU a unenouvelle fois revendiqué auprès de l'acadé-mie et de l'ESPE l'intervention des forma-teurs du premier degré au sein de la forma-tion initiale à l'ESPE.

Audrey Bourlet de la Vallée

Page 14: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

L’Ecole , journal du SNUipp-FSU Paris, n°316 du 20 juin 201414

Carrière

INEAT / EXEAT

Mouvement provisoire et complémentaire ASH

Formation continue

Les collègues sans poste à l’issue du mou-vement vont recevoir leur affectation à titreprovisoire à compter de l’officialisation dela carte scolaire le 18 juin et ce, jusqu’à finaoût conformément aux priorités arrêtéespar l’académie. Une fiche de contrôle syn-dicale est disponible en ligne sur le site du

SNUipp-FSU Paris afin que les représen-tant-es du personnel puissent suivre l’affec-tation des personnels concernés. Les enseignant-es seront informé-es sur leurportail i-prof. Pour information, le rectoratsera fermé à partir de la mi-juillet et ne ré-ouvrira ses portes que vers le 20 août, il n’y

aura pas d’affectation pendant cette période.Le mouvement complémentaire ASH a étédécalé, l’administration n’était pas enmesure de le présenter lors de la CAPD du19 juin. Le mouvement sera étudié le 26juin.

Lors des différentes commissions, le SNUipp-FSU adénoncé la nouvelle baisse drastique de stages de forma-tion continue. Enseigner est un métier qui s’apprend, laformation n’est pas un luxe, mais une obligation del’Education Nationale tant dans l’intérêt des enseignant-es que des élèves. Les inscriptions sont ouvertes sur Gaïadepuis le 16 juin.

LA CAPD ineat-exeat a lieu le 26juin. Les représentants duSNUipp-FSU ont fait corrigerquelques erreurs et défendent lesdossiers qui leur ont été confiés,mais une nouvelle fois est actée lagrande difficulté des collègues à

sortir de l’académie. Au niveauministériel, le SNUipp-FSU conti-nue de revendiquer un changementde règles pour augmenter les pos-sibilités de permutations.

Temps partiels et disponibilitésLe point sur les recours

Le Snuipp-FSU a dénoncé le refus duDasen d’accorder l’ensemble des demandesde temps partiels et de disponibilités. Lesreprésentant-es du personnel ont soutenul’ensemble des recours gracieux que lui

avaient transmis les collègues contre lesrefus les concernant. Grâce à ces recoursformulés à l’aide du SNUipp-FSU, certainsont finalement été accordés par l’adminis-tration. Le Snuipp-FSU continue de relan-

cer régulièrement les recours qui n’ont pasencore obtenu de réponse positive et sontdans l’attente d’une audience avec le Dasenpour évoquer chacun de ces dossiers.

Université de PrintempsBilan positif !Une centaine de collègues ont participé ànotre rendez-vous les 4 et 5 juin portant sur« la lutte contre les inégalités scolaires, lesdifférentes formes d’évaluation et les nou-veaux programmes ». Les collègues ontapprécié les interventions de qualité et lesdébats et réflexions ont été riches. LeSNUipp-FSU ne cesse de dire que les ensei-

gnants ont autant besoin de formation quede temps pour échanger et réfléchir, ce quen’offre plus le cadre institutionnel. Cetteforte participation en est bien la démonstra-tion ! Rendez-vous est donc pris pour l’an-née prochaine. Le SNUipp-FSU poursuivrason ambition de participer à la transforma-tion de l’Ecole, en quête de la réussite de

tous les élèves, en réunissant chercheurs etenseignants pour des conférences et débats.Alimenter la réflexion est le rôle du syndi-cat. Un compte rendu plus complet sera réa-lisé dans le prochain journal.

Emeline Crausaz

Page 15: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

deBIteUr :

Votre nom : Votre prénom :Votre adresse : Code postal : Commune :

IBAN

Bulletin de syndicalisation 2014/2015

Mandat de prélèvement - Cotisations SNUipp-FSU Paris

Indemnités à ajouter à la cotisation

Autres situations

En signant ce formulaire de mandat, vous autorisez le SNUipp-FSU Paris à envoyer des instructions à votre banque pour débiter votre compte, et votre banque à débiter votre compte conformément aux instruc-tions du SNUipp-FSU Paris.Vous bénéficiez du droit d'être remboursé par votre banque suivant les conditions décrites dans la convention que vous avez passée avec elle. Une demande de remboursement doit être présentée dans les 8semaines suivant la date de débit de votre compte pour un prélèvement autorisé.

Le syndicat ne reçoit aucune subvention et ne vit que par les cotisations de ses adhérents

Bulletin à compléter et à renvoyer par courrier SNUipp-FSU Paris 11 rue de Tourtille 75020 Paris

Se syndiquer

Montant et coût après déduction fiscalepour les instituteurs, PE et hors classe

Cocher les mois de prélèvement qui doivent être consécutifs et la case “TACITE RECONDUCTION” si vous souhaitez que votre adhésion soit reconduite automatique-ment. Ils débuteront le 5 du mois suivant la réception du bulletin rempli accompagné du RIB.

tacIte recOndUctIOn MarsAvril

MaiJuin

JuilletAoût

ASH, formation, Clin, remplaçants avec Issr... Ajouter 5 €

Direction d’école ou d’Egpa Ajouter 13 €

Temps partielLe montant est de 50% ou 75% de la cotisation du

tableau ci-dessus selon la quotité travaillée avec unmontant minimal de 80 €

PES (prof d’école stagiaire) Cotisation 90 €

Pension inférieure à 1500 € Cotisation 90 €

Pension entre 1500 et 2000 € Cotisation 105 €

Pension supérieure à 2000 € Cotisation 120 €

Disponibilité Cotisation 80 €

Emploi de vie scolaire (EVS) Cotisation 40 €

Assistants d’éducation (AE) Cotisation 60 €

Ech Horsclasse

soit

aprè

s dé

ducti

ond’

impô

ts

5 225 € 74 €

6 240 € 79 €

7 254 € 84 €

Ech Instit.

soit

aprè

s dé

ducti

ond’

impô

ts

PE

soit

aprè

s dé

ducti

ond’

impô

ts

4 121 € 40 € 139 € 46 €

5 124 € 41 € 147 € 48 €

6 126 € 42 € 151 € 50 €

7 129 € 43 € 160 € 53 €

8 136 € 45 € 172 € 57 €

9 143 € 47 € 184 € 61 €

10 152 € 50 € 198 € 65 €

11 167 € 55 € 213 € 70 €

Je me syndique au SNUipp Paris-FSU afin de contribuer à la défense des intérêts matériels et moraux des personnelsactifs et retraités, au développement du service public d’Education, au maintien de l’unité de la profession. J’autorisele SNUipp à faire figurer ces informations dans ses fichiers et ses traitements automatisés dans les conditions fixéespar les articles 26 et 27 de la Loi du 06/01/78. Je peux annuler cette autorisation ou exercer mon droit d’accès enm’adressant par écrit à la section de Paris.

MOde de réGLeMent

Le montant de ma cotisation est de ________ € (voir tableau ci-contre)

Je paye avec 1 ou plusieurs chèques (maximum 4) à l’ordre du SNUipp Paris, datés du jour de l’émission des chèques

Je choisis le prélèvement automatique (remplir le formulaire ci-dessous et joindre un RIB, un RIP ou un RICE).

Date : Signature :

nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date de naissance : . . . . . . . . . . .

adresse personnelle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tél. personnel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Portable : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

adresse professionnelle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . echelon : . . . . . . .

NovembreDécembre

JanvierFévrier

Le SNUipp-FSU Paris utilisera ces informations pour m’adresserpersonnellement ses publications (L’Ecole, Fenêtres Sur Cours,Pour, Lettre électronique d’information...) et me communiquerles informations professionnelles et de gestion de ma carrièreauxquelles il a accès à l’occasion des commissions paritaires.

66% de la cotisation est déductible sous forme de crédit d’impôt

Crédit Mutuel Enseignant69 boulevard saint Germain

75005 Paris

IdentIfIant créancIer SePa

FR50ZZZ629416BIC

A________________ le ___________

Signature :

Page 16: n°316 du 20 juin 2014 Journal du SNUipp Paris - FSU Conditions … · 2015. 2. 1. · L’École n°316 du 20 juin 2014 ISSN n°12410233 Journal du SNUipp Paris - FSU CHS - CT page

Se SyNdiqUerdès maintenant pour la rentrée

Le SNUipp-FSU Parisça sert à tout ça

CAPDcommission administrative paritaire

départementale

CTAcomité technique académique

CDENconseil départemental

de l’éducation nationale

CDFconseil départemental

de formation

CHS-CTcomité d’hygiène et de sécurité

conditions de travail